Master Texte/Image - UFR Lettres et Langues

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Master Texte/Image - UFR Lettres et Langues
Master Texte/Image : Littératures, Écrans, Scènes
Spécialité recherche Littératures et Culture de l’Image (LCI)
Descriptif des enseignements
2014-2015
Programme du master, coefficients, crédits, MCC p.2
Descriptif des enseignements Master 1
Semestre 1 p.3
Semestre 2 p.8
Descriptif des enseignements Master 2
Semestre 3 p.11
Semestre 4 p.15
Vademecum du master : bibliographie élémentaire des outils d’analyse p.18
Conférences UE1 et SAS (master 1 et 2) p.19
Guide étudiants Erasmus p.20
Contacts :
Secrétariat Master Recherche
Véronique Raynot
Bâtiment A3 - Bureau A211
1 rue Raymond Cantel
BP 613
86022 Poitiers Cedex
[email protected]
tél : 05.49.45.32.18
Responsable de la mention
Textim, et de la
spécialité Littératures et Culture
de l’Image :
Anne-Cécile Guilbard,
Maître de Conférences
en Littérature française
et Esthétique de l’image
[email protected]
Programme du master
Semestre 1
S1 UE1 FONDAMENTAUX (en tronc commun de mention, par session de deux jours consécutifs)
S1, UE1 A. Esthétique comparée : l'image et le signe (14h)
S1, UE1 B. Théorie des figures : Walter Benjamin (14h)
6 ECTS coeff.2 S1, UE1 C. Histoire des arts : la photographie au XXe siècle (14h)
Conférences (partenariats, professeurs invités) (6h)
UE2 SPECIALITE : TEXTE / IMAGE I
S1, UE2 A. Image et rhétorique : de l’antiquité à nos jours (16h)
9 ECTS
coeff.3
S1, UE2 B. Graphisme politique (16h)
TD de langue vivante (24h)
UE3 DISCIPLINAIRES : ECRITS SUR L’ART, INTERMEDIALITE I
S1, UE3 A. Littérature et cinéma (16h)
15 ECTS
S1, UE3 B. Littérature et peinture (16h)
coeff.5
- Méthodologie de la recherche (6h) – SAS
Semestre 2
UE1 FONDAMENTAUX (en tronc commun de mention, par session de deux jours consécutifs)
S2, UE1 A. Esthétique comparée : Visual culture studies (14h)
6 ECTS
S2, UE1 B. Théorie des figures : le postmoderne (14h)
coeff.2
Conférences (partenariats, professeurs invités) (6h)
UE2 SPECIALITE : TEXTE / IMAGE II
S2, UE2 A. Intermédialités (16h)
9 ECTS
coeff.3
S2, UE2 B. Cinéma et politique (16h)
TD de langue vivante (24h)
UE3 DISCIPLINAIRES : ECRITS SUR L’ART, INTERMEDIALITE II
15 ECTS
S2, UE3 A. Littérature et scène (16h)
coeff.5
- Méthodologie de la recherche (6h) – TER et SAS
Semestre 3
UE1 FONDAMENTAUX (en tronc commun de mention, session de deux jours consécutifs)
S3, UE1 A. Théorie des figures : à partir de Walter Benjamin (14h)
3 ECTS
Conférences (partenariats, professeurs invités) (4h)
coeff.1
UE2 SPECIALITE : TEXTE / IMAGE III
S3, UE2 A. Image et énonciation (16h)
S3, UE2 B. Critique politique de l’image (16h)
TD de langue vivante (24h)
UE3 DISCIPLINAIRES : PAGE / IMAGE I
S3, UE3 A. Littérature et photographie (16h)
S3, UE3 B. Narrations documentaires (récits de voyage, film, BD…) (18h)
- Méthodologie de la recherche (6h) – SAS
Semestre 4
UE1 SPECIALITE : TEXTE / IMAGE IV
S4, UE1 A. Dispositifs et problématiques texte-image contemporaines (16h)
S4, UE1 B. Imaginaire du politique : poétique (16h)
TD de langue vivante (24h)
UE2 DISCIPLINAIRES : PAGE / IMAGE II
S4, UE2 A. Textualités numériques (16h)
- Méthodologie de la recherche (6h) – MÉMOIRE ET SAS
12 ECTS
coeff.4
15 ECTS
coeff.5
9 ECTS
coeff.3
21 ECTS
coeff.7
Modalités de Contrôle Continu :
UE1 : MCC : examen écrit (2h) en fin de chaque semestre sur une session tirée au sort
UE2 et 3 : un oral dans chaque séminaire + un examen écrit de 4h par UE (un séminaire au choix de l’étudiant)
en fin de chaque semestre.
TD ou séminaire de langue vivante : précisé par l’enseignant du TD ou séminaire choisi par l’étudiant
2
Master 1
1 semestre
er
S1 UE1. Enseignements fondamentaux
(tronc commun de la mention Texte/Image : Littératures, Écrans, Scènes, réunissant les spécialités
Littératures et Culture de l’Image, ADS Réalisateur et Metteur en scène, Bande Dessinée)
- S1 UE1A Esthétique comparée : l'image et le signe (14h)
Deux jours organisés par G. Col avec S. Abiker
Vendredi et samedi : journées complètes les 17 et 18 octobre à l’UFR LL – Amphi 3
[email protected]
Après avoir détaillé l'appareil conceptuel fourni par la sémiotique pour définir et étudier les « signes », on examinera
quelques exemples de son application dans le champ des sciences humaines ou des sciences sociales. En regard de
cette présentation diachronique de la discipline, le séminaire se concentrera sur l’étude du mécanisme cognitif à
l’œuvre dans le traitement du signe, qu’il relève de l’image ou du texte: l’intégration conceptuelle, ou plus
globalement, le « blending ». Ce mécanisme, mis en évidence par les travaux en sciences cognitives de Fauconnier et
Turner (Fauconnier 1997, Fauconnier et Turner 2002) opère tant au niveau de la perception d’images et des textes que
de leur compréhension et leur conception. Selon ce mécanisme, les signes, interprétés comme des informations, qu’elles
soient fournies par les images, par les textes ou généralement par les deux au même moment, donnent des
instructions de construction d’espaces mentaux qui reflètent nos modes de pensée et d’action. Ces instructions sont
avant tout cognitives dans la mesure où elles sont le reflet de la double activité du sujet : production et
compréhension.
Le séminaire, animé conjointement par Gilles Col et Séverine Abiker, sera constitué d’exposés portant sur la question
du signe (à travers des lectures de textes théoriques « fondateurs » : Saussure, Pierce, Barthes ou Eco), ainsi que sur
les travaux de Victorri portant sur l’aspect « instructionnel » du signe et son rôle dans la cognition humaine. Les
notions présentées seront ensuite mise en œuvre dans l’analyse d'objets culturels impliquant une relation complexe
entre image et texte (publicité, BD, etc.).
Références sur le signe :
R. Barthes, Mythologies, Seuil, 1957, « Points ».
O. Ducrot et J.-M. Schaeffer, Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, Seuil, 1995, articles « Signe » et
« Sémiotique ».
U. Eco, Le Signe. Histoire et analyse d’un concept, 1973, éditions Labor, 1988.
M. Joly, Introduction à l’analyse de l’image, Nathan, 1993, Armand Colin, « 128 », 2005.
M. Merleau-Ponty, Signes, Gallimard, 1960, « Folio essais ».
C.-S. Peirce, Ecrits sur le signe, 1978.
J. Rey-Debove, La Linguistique du signe. Une approche sémiotique du langage, Armand Colin, 1998.
F. de Saussure, Cours de linguistique générale, Payot, 1916.
Références sur l’intégration conceptuelle :
Coulson, Seana. 2006. « Constructing Meaning », Metaphor and Symbol, 21(4), 245-266. (accessible à cette page :
http://www.cogsci.ucsd.edu/~coulson/papers.htm)
Coulson, S., Urbach, TP, & Kutas, M. (2006). Looking back: Joke comprehension and the space structuring model.
Humor 19(3): 229-250 (accessible à cette page : http://www.cogsci.ucsd.edu/~coulson/papers.htm)
Coulson, S. & Oakley, T. (2005). Blending and coded meaning: Literal and figurative meanings in cognitive
semantics.
Journal
of
Pragmatics
37:
1510-1536. (accessible
à
cette
page :
http://www.cogsci.ucsd.edu/~coulson/papers.htm)
Fauconnier, Gilles and Turner, Mark . 1998. "Conceptual Integration Networks." Cognitive Science. Volume 22,
number 2 (April-June 1998), pages 133-187.
Fauconnier, Gilles and Turner, Mark. 2002. The Way We Think. New York: Basic Books.
Fauconnier, Gilles. 1997. Mappings in Thought and Language. New York and Cambridge: Cambridge University Press.
Turner, Mark, 2002. Conférences sur l’intégration conceptuelle et les structures conceptuelles, Collègue de France,
Paris. (Accessible à : http://markturner.org/cdf.html)
Turner, Mark. 2007. "The Way We Imagine." In Roth, Ilona, editor. The Imaginative Mind. London: Oxford
University
Press
&
The
British
Academy.
(Accessible
à
cette
page :
http://markturner.org/publications.html#ARTICLES )
Turner, Mark. 1998. "Figure." In Cristina Cacciari, Ray Gibbs, Jr., Albert Katz, and Mark Turner. Figurative
Language and Thought. New York: Oxford University Press. (Accessible à cette page :
http://markturner.org/publications.html#ARTICLES )
3
Victorri, B., 1996. La Polysémie. Construction dynamique du sens. Hermès. Chapitres 8 et 9.
- S1 UE1 B « Lire les images avec Walter Benjamin » (14h) (mutualisé avec les M1 mention Texte/Image :
Littératures, Ecrans, Scènes)
2 journées organisées par F. Detue et R. Jobez avec P. Martin et S. Rollet
vendredi et samedi 7 et 8 novembre, journées complètes – UFR LL, amphi 3
[email protected]
Ce séminaire propose une introduction à la pensée de Walter Benjamin à travers la question de la lecture des images
dans différents domaines artistiques. Il ne s’agit pas de considérer l’image comme la simple illustration d’une idée
mais comme un phénomène visuel qui, à travers sa perception, engage la réflexion de celui à qui est présentée cette
image. Elle peut relever tout aussi bien d’un plan particulier dans un film que d’un texte littéraire. À chaque fois,
l’image pose des questions existentielles à celui qui la regarde en le sortant de sa passivité de spectateur ou de lecteur,
en engageant sa condition humaine. Pour Benjamin, l’image a donc rapport à la temporalité de l’existence dont elle
arrête le flux pour saisir un moment de vérité historique.
La pensée de Walter Benjamin permet donc de formuler des phénomènes de perception qui ne relèvent pas de la
consommation passive des images médiatiques. On étudiera cette conceptualisation de l’image à travers deux
domaines particuliers, la littérature et le cinéma. La première journée de séminaire sera consacrée à la lecture d’images
emblématiques à l’Âge Classique. Elle sera mise au regard de la définition de l’allégorie dans L’origine du drame baroque
allemand où Benjamin expose sa théorie de l’image au regard de ses implications historiques. Elle permet de définir
une vision du monde mélancolique qui se retrouve dans les images abordées dans les œuvres littéraires et
cinématographiques qui seront l’objet de la seconde journée de séminaire.
Philippe BAUDOUIN, Au microphone : Dr. Walter Benjamin : Walter Benjamin et la création radiophonique 1929-1933, Paris,
Éd. de la MSH, coll. « Philia », 2010.
Walter BENJAMIN, « L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique (dernière version de 1939) »,
dans Œuvres, t. III, trad. de l’allemand par M. de Gandillac, R. Rochlitz et P. Rusch, Paris, Gallimard,
coll. « Folio/Essais », 2000, p. 267-316.
Walter BENJAMIN, « L’œuvre d’art à l’époque de sa reproduction mécanisée » (1936), dans Écrits français, Paris,
Gallimard, coll. « Folio/Essais », 2003 : texte et dossier.
Walter BENJAMIN, « Sur le concept d'histoire », 1940, dans Œuvres, t. III, Paris, Gallimard, coll. « Folio/Essais »,
2000, pp. 427-446
Walter BENJAMIN, « Expérience et pauvreté », 1933, in Œuvres II, Paris, Gallimard, « Folio », 2000, pp. 364-372.
Walter BENJAMIN, « Sur quelques thèmes baudelairiens », Maurice de Gandillac (trad.), revue par Rainer Rochlitz,
Œuvres III, Paris, Gallimard, « Folio », 2000, pp. 329-390.
Walter BENJAMIN, « Réflexions théoriques sur la connaissance, théorie du progrès » in Paris, capitale du XIXe siècle :
le livre des passages, Paris, éd. du Cerf, 1989, pp. 473-507.
Walter BENJAMIN, Origine du drame baroque allemand, trad. S. Müller, Paris, Flammarion, « Champs », 2000.
Jacques BOULET, « L’architecture comme “distraction” : traduire Benjamin avec Benjamin », Appareil, mai 2011,
http://revues.mshparisnord.org/appareil/index.php?id=1256
Bruno TACKELS, L’Œuvre d’art à l’époque de W. Benjamin : Histoire d’aura, Paris - Montréal (Québec), L’Harmattan,
coll. « Esthétiques », 2001.
- S1 UE1 C Histoire des arts : histoire de la photographie au XXe siècle (14h)
Deux jours organisés par AC Guilbard avec R. Guidée
Vendredi et samedi 10 et 11 octobre, journées complètes à l’UFR LL – Amphi 3
[email protected]
L’histoire de la photographie au XXe siècle est l’histoire du développement d’une technique qui s’affirme comme art
et qui se développe dans des genres spécifiques divers parmi lesquels on abordera le document, le portrait, le
photojournalisme et la photo de mode. On commencera par présenter l’évolution technique des appareils d’optique
et des supports sensibles pour présenter, à peu près chronologiquement, les grands mouvements et événements
artistiques du siècle. La deuxième journée sera consacrée à des questions spécifiques telles que l’avènement puis la
crise du photojournalisme, les rapports entre photographie et peinture, la photographie de mode, et enfin les
tendances majeures de la photographie contemporaine.
Bibliographie :
Bajac, Quentin, La photographie : du daguerréotype au numérique, Découverte Gallimard, 2010
4
Benjamin, Walter, L'œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique (1935), trad. L. Duvoy, Allia, 2011
Petite histoire de la photographie (1931), trad. L. Duvoy, Allia, 2011 ou Trad. A. Gunthert, Études photographiques, n° 1,
1996, p. 6-39
Cotton, Charlotte, La Photographie dans l’art contemporain, Thames and Hudson, 2011
Frizot, Michel (dir.), Nouvelle Histoire de la photographie, Bordas, 1994
Poivert, Michel, Gunthert, André (dir.), L’art de la photographie, Citadelles Mazenod, 2007
Rouillé, André, Le photographie, Gallimard, Folio, 2005
S1 UE2 Séminaires de spécialité :
S1 UE 2A "Poétique et rhétorique du texte et de l'image dans l'Antiquité grecque et latine" (16h)
Isabelle Jouteur (([email protected]), Michel Briand ([email protected]), Liza
Méry ([email protected]),
Isabelle Jouteur :
Après une mise au point théorique confrontant la réflexion des rhéteurs anciens sur la nécessité d’un langage
imageant le propos pour convaincre (avec les notions d’enargeia, d’ekphrasis, d’energeia) et quelques points de vue
contemporains sur la description (P. Hamon, G. Genette, et l’idée que l’on ne peut narrer sans décrire ni dire sans
imager), le séminaire appliquera cet axe de lecture à l’analyse d’un motif à succès de la littérature latine : l’apparition
spectaculaire d’un serpent monstrueux. L’image frappante construite par Virgile dans l’épisode de Laocoon inspira
une succession de reprises chez Ovide, Silius Italicus et Stace, avant de donner lieu au traité que l’on sait de Lessing,
s’appliquant à démêler les moyens respectifs de la représentation textuelle et figurée, par la comparaison de l’Enéide
avec le groupe statuaire du Vatican.
Il s’agira d’observer chez les quatre poètes latins, à la lumière de ces différents apports théoriques, les relations
complexes qui unissent le langage au réel, notamment à propos de la peinture/description/ scénarisation de créatures
monstrueuses, quand le texte porte sur la représentation de ce qui n’existe pas dans la nature. Avec à la clé le
spectacle de la métamorphose du serpent en dragon par la magie des mots.
Michel Briand et Liza Méry :
« La poésie est une peinture qui parle, bouge et danse »
Suivant une perspective fondée à la fois sur les théories et pratiques anciennes (par exemple l’ekphrasis et la phantasia,
du Bouclier d’Achille d’Homère aux Images de Philostrate) et sur des questionnements contemporains (du (pré)cinématisme de S. Eisenstein à la kinésie dans les textes littéraires selon G. Bolens, en passant par l’intermédialité),
on étudiera la relation entre texte (écrit ou oral) et image (picturale, spectaculaire, conceptuelle et imaginative, fixe et
en mouvement) dans un ensemble d’oeuvres anciennes, modernes et contemporaines, relevant principalement de la
poésie (par exemple la poésie – objet de Sappho à Keats et Ponge), de la fiction narrative (par exemple la description
chez Homère, Longus, Huysmans et Simon) et de l’historiographie (par exemple Thucydide).
Les textes étudiés et les références théoriques seront fournies en cours.
S1 UE2 B Graphisme politique (16h) (mutualisé M1 Littératures et Politique)
Luciano Cheles ([email protected]) « L’imagerie politique et sociale, de 1917 à nos jours »
Ce cours portera sur l’image comme forme de communication et de persuasion politique et sociale. Les sujets
abordés comprennent : la propagande visuelle soviétique, fasciste, nazie et cubaine ; le graphisme des mouvements
de protestation de l’après-guerre (Mai 68, pacifisme, Mariage pour Tous, Manif pour Tous, etc.) ; la propagande des
élections présidentielles et législatives françaises ; les portraits officiels des Présidents français ; la représentation des
leaders dans l’Italie de l’après-guerre ; l’affiche d’utilité publique en Italie ; et le corps dénudé comme forme de
protestation (campagnes « I’d Rather Go Naked than Wear Fur », Femen, etc.).
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE :
- Diane Afoumado, L’affiche antisémite en France sous l’Occupation, Berg International, 2008
- Luciano Cheles & Lucio Sponza (dir.), The Art of Persuasion. Political Communication in Italy, from 1945 to the
1990s, Manchester University Press, 2001
- Fabrice D’Almeida, Une histoire mondiale de la propaganda, de 1900 à nos jours, Martinière, 2013
- Christian Delporte, Images et politique en France au XXe siècle, Nouveau Monde, 2006.
- Anne-Lise Desmas (dir.), Les portraits du pouvoir, Somogy, 2003
- Laurent Gervereau, Dictionnaire mondial des images, Nouveau Monde, 2010
- Igor Golomstock, L’art totalitaire : Union Soviétique, IIIe Reich, Carré, 1991
5
-
Stephen Gundle, Christopher Duggan & Giuliana Pieri (dir.), The Cult of the Duce. Mussolini and the Italians,
Manchester University Press, 2013
Stephen Luckert & Susan Bachrach, State of Deception. The Power of Nazi Propaganda, United States Holocaust
Memorial Museum (Washington), 2009
Brett Lunceford, Naked Politics. Nudity, Political Action, and the Rhetoric of the Body, Lexington Books, 2012
Martin ZELLER & WANDRILLE, Le débat Mariage contre Manif pour Tous, Steinkis, 2013
S1 UE2 - TD ou séminaire Langue vivante
Choix de l’étudiant
S1 UE3 Séminaires disciplinaires :
S1 UE3 A : Littérature et cinéma (16h)
Denis Mellier ([email protected]): « En dépit de l’adaptation : pour une typologie critique des
relations de l’écriture et du cinéma »
L’adaptation cinématographique d’un texte littéraire est la voie royale par laquelle les relations de la
littérature et du cinéma sont communément abordées dans l’enseignement secondaire et supérieure. C’est aussi peutêtre le nom d’une aporie ou d’un privilège que l’on se propose, dans ce séminaire, de volontairement délaisser, au profit
d’une autre perspective : on se propose d’élaborer une typologie critique et théorique de toutes les autres modalités de la
relation de la littérature et du cinéma, à l’exception de l’adaptation.
Ecrire sur les films, écrire avec les films, écrire contre les films :
des critiques, des essais, des textes théoriques, des histoires et des esthétiques, des témoignages
(enthousiastes, dubitatifs, navrés, alarmistes) de ce que fut l’apparition du cinéma ; mais aussi des textes de
théoriciens qui, à une époque, furent aussi les premiers cinéastes et qui passèrent par l’écriture pour inventer leur
objet (Eisenstein, Dulac, Epstein, L’Herbier, Tarkovski, Ruiz etc.) ; des cinéastes en devenir qui commencèrent par
l’écriture de la critiques de cinéma, comme cette générations de la nouvelles vague (Truffaut, Godard, Rivette,
Chabrol, Rohmer) qui apprirent dans les colonnes des Cahiers du cinéma, comme le dit Scorsese à filmer en écrivant et
en analysant le cinéma des autres, jusqu’à aujourd’hui pouvoir raisonnablement tenu pour des écrivains (de cinéma) :
tel Jean-Luc Godard. Ecrits d’écrivains pour qui le cinéma fut une authentique question, qu’ils écrivent
professionnellement pour lui ou non : Blaise Cendrars, Benjamin Fondane, le Réné Barjavel, de ce très étonnant essai
de 1944, Le cinéma total, et tant d’autres.
Aujourd’hui encore, quelques rares cinéastes se risquent encore au jeu de l’écriture : Assayas, Ruiz ; Herzog ;
des cinéastes prolixes en entretiens, des livres, mais aussi ce « genre » très particulier de l’interview dont les formes
rhétoriques varient tellement selon la source éditoriale. Et l’on ajouterait encore bien des façons d’écrire
sur/avec/contre le cinéma : les mémoires (Sam Fuller), l’autobiographie Kurosawa, le livre à quatre mains, ce
Hitchbook qui résultat d’une dialogue repris de Truffaut et de Hitchcock. Enfin, ce moment où la critique de cinéma,
l’écriture sur les films, devient celle d’une vie dans sa relation au cinéma, qu’elle s’ouvre au récit autobiographique,
voire à l’autofiction cinéphilique : Serge Daney (le ciné-fils), Louis Skorecki, Jean-Louis Schefer, James Agee, Anthony
Burgess, Pauline Kael, Susan Sontag, et Roland Barthes qui n’aimait pas le cinéma, quand d’autres philosophes
produisent de la pensée par son moyen (Deleuze, Badiou, Zizek, Rancière, Cavell) sur des objets radicalement
hétérogènes : de la comédie du démariage aux plus inavouables des blockbusters, de Bela Tarr à Matrix, si l’on veut.
Et puis, s’impose la question qui est celle de la littérature du XXème siècle, depuis les dernières page du
Temps retrouvé de Proust : qu’est-ce qu’écrire dans le siècle du cinéma ? Qu’est-ce qu’écrire sans pouvoir ignorer que ce
monde est désormais celui des images, des écrans, des stars et des mythes hollywoodien ? Qu’est ce qu’un cinéaste
notoirement « littéraire », comme Resnais, qui travaille avec des écrivains sans pour autant les adapter (Duras, RobbeGrillet, Cayrol, Queneau, De Towarnicki, et aussi Bilal, Floch’).
Ce dernier volet est considérable, et on l’évoquera notamment comme contre-champ radical à
l’envahissante question de l’adaptation : d’abord pour son renversement dont on dit si peu — quand un film devient
un roman — une novellisation (cela au moyen de l’essai de Jan Baetens, La novellisation : du film au roman, 2008) ; mais
plus largement, on voudra interroger une sélection d’écrivain particulièrement sensibles à la question du cinéma
comme condition de possibilités de leurs écritures littéraires — la liste est trop longue, bien sûr, et seront particulièrement
retenus : Nabokov, Borges (critique de cinéma), Dos Passos, Tanguy Viel, Don DeLillo, Paul Auster, Pirandello,
Ortega y Gasset, et le Going Native (Etats sauvages, 1996) de Stephen Wright, l’auteur peut-être d’un des constats les
plus radicaux de la fiction américaine sur l’état du sujet spectateur.
Eléments de bibliographie : Les textes seront fournis en photocopies par l’enseignant, les références qui suivent
sont indicatives de certains des textes qui seront étudiés dans le détail durant le séminaire ou abordés dans la
perspective typologique envisagée
James AGEE, Sur le cinéma (1941-1951), Cahiers du cinéma, 1991
6
Alfred APPEL, Nabokov’s Dark cinema, Oxford University Press, 1975.
Jacques AUMONT, Que reste-t-il du cinéma ? « Philosophie et cinéma », Vrin, 2012.
Jan BAETENS, La novellisation : du film au roman, 2008Roger Munier, Les Impressions nouvelles.
Daniel BANDA & JOSE MOURE, Le cinéma naissance d’un art (1895-1920), Champs Arts, Flammarion, 2008.
Daniel BANDA & JOSE MOURE, Le cinéma : l’art d’une civilisation, 1920-1960, Champs Arts, Flammarion, 2011.
Daniel BANDA & JOSE MOURE, Avant le cinéma. L’œil et l’image, Armand Colin, 2012.
René BARJAVEL, Cinéma total, Essai sur les formes futures du cinéma, Denoël, 1944.
Bertold BRECHT, Sur le cinéma (Ecrits sur la littérature et l’art 1), L’Arche, Travaux 7, 1970.
Eduardo COZARINSKY, Borges et le cinéma, Albatros, 1979.
Serge DANEY, Ciné-journal, Tome 1 et 2, Petite Bibliothèque des cahiers du cinéma, 1998
Blaise CENDRARS, Hollywood, La Mecque du cinéma, suivi de L’ABC du cinéma, Œuvres Complètes, Tome 3, Denoël,
Marc CERISUELO, Fondus Enchaînés. Essais de poétique du cinéma. « Poétique », Seuil, 2012.
Lotte EISNER, L’Ecran démoniaque (1952), Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 2006.
Benjamin FONDANE, Ecrits pour le cinéma, Verdier, 2007
André GAUDREAUT & Philippe MARION, La fin du cinéma ? Un média en crise à l’heure du numérique, Armand Colin,
2013
Werner HERZOG, La conquête de l’inutile, Capricci, 2009
Pauline KAEL, Chroniques américaines, Sonatine, 2010
Pauline KAEL, Chroniques européennes, Sonatine, 2010
Vachel LINDSAY, The Art of the Moving Picture (1915), The Modern Library, New York, 2000.
Roger MUNIER, Contre L’image (1963), Le Chemin, NRF, Gallimard, 1989.
José ORTEGA Y GASSET, Le spectateur (1958), Rivages, 1982
Raoul RUIZ, Poétique du cinéma : Miscellanées, Dis Voir, 1995
Raoul RUIZ, Poétique du cinéma 2, Dis Voir, 1995
Raoul RUIZ, A la poursuite de l’Ile au trésor, Dis Voir, 2006
Jacques RANCIERE, Bélar Tarr, Le temps d’Après, « Actualité critique », Capricci, 2011.
Jean-Louis SCHEFFER, L’homme ordinaire du cinéma (1980), 1997.
Craig SELIGMAN, Sontag & Kael, Opposites Attract Me, Counterpoint, New York, 2004.
Martin SCORSESE, Mes plaisirs de cinéphiles, Petite Bibliothèque des cahiers du cinéma, 1998.
Louis SKORECKI, Les violons ont toujours raison, chroniques cinématographiques (1998-1999), « Perspectives critiques »,
PUF, 2000.
Louis SKORECKI, Raoul Walsh et moi suivi de Contre la nouvelle cinéphilie, « Perspectives critiques », PUF, 2000
Fictions
Paul AUSTER, Le livre des illusions (2003), « Babel », Actes Sud.
Jorge Luis BORGES (critiques de films), Œuvres complètes, Tome 1, Pléïade, Gallimard.
Robert COOVER, Les aventures de Lucky Pierre (2002), « Fiction & Cie », Seuil, 2005.
Don DELILLO, Americana (1971), « Babel », Actes Sud ; Chiens Galeux (1978), « Babel », Actes Sud ; Point Omega
(2010), « Babel », Actes Sud.
Vladimir NABOKOV, Camera Oscura, Lolita, La Méprise, (Folio), Gallimard.
Luigi PIRANDELLO, Les cahiers de Séraphin Gubbio, opérateur (1925)
PROUST, Le temps retrouvé (1927), (Folio), Gallimard.
Adam THORPE, Mauvais Plan (Still, 1995), Flammarion 2000.
Tanguy VIEL, Cinema, Editions de Minuit, 1999.
Tanguy VIEL, Florent CHAVOUET, Hitchcock par exemple, Livres d’heures, naïve, 2010
Nathanaël WEST, L’Incendie de Los Angeles (The Day of the Locust), Points, Seuil, 1998.
Stephen WRIGHT, Going Native (Etats sauvages, 1996)
S1 UE3 B Littérature et peinture (mutualisé M1 Livres et mediation)
Luc Vigier ([email protected]) : « Musées imaginaires chez les écrivains du XXème siècle » (16h)
Comment écrivains et poètes du XXème siècle ont-ils organisé autour d’eux la constellation des oeuvres-phares qui
fondaient leur pensée, leur inspiration, leur théorie de l’art ? On propose ici une exploration chronologique de
certains «musées imaginaires» réalisés en des dispositifs éditoriaux variés: Les Peintres cubistes d’Apollinaire (1913), La
Révolution surréaliste (autour d’André Breton, 1924-1930), Le Musée imaginaire (1947) / Les Voix du silence (1951) d’André
Malraux, Je n’ai jamais appris à écrire ou Les Incipit (1969) et Henri Matisse, roman (1971) de Louis Aragon, et enfin Ciel et
terre et ciel et terre, et ciel, de Jacques Roubaud (1997). Il s’agira d’interroger les modalités poétiques et théoriques
d’écritures singulières encadrant le langage des images disposées en séries et variations, musées imaginaires de papier
où se lit la quête paradoxale d'une autre écriture mais également toute l’émotion des engagements, des amours et des
valeurs esthétiques. Les champs politiques sont également convoqués, notamment pour Breton, Malraux et Aragon
pour ce qui est du rapport historique avec l'idéologie. Si l'on veut accentuer la dimension politique, je peux proposer
une étude des Lettres françaises dans le prolongement de mes travaux de recherche sur la politique de l'image dans les
années cinquante.
7
Master 1
2 semestre
e
S2 - UE1. Enseignements fondamentaux
(tronc commun de la mention Texte/Image : Littératures, Écrans, Scènes, réunissant les spécialités
Littératures et Culture de l’Image, ADS Réalisateur et Metteur en scène, Bande Dessinée)
- S2, UE1 A Visual Culture Studies (14h) Deux jours organisés par Isabelle Gadoin avec Jeremy Price
Vendredi et samedi : journées complètes les 13 et 14 mars à l’UFR LL – salle
[email protected]
On étudiera la formation progressive de l’idée de « Culture » et de « Cultural Studies » dans le monde anglo-saxon,
depuis la fin du 19° siècle (avec Matthew Arnold) jusqu’à la période contemporaine, en suivant les multiples
influences qui ont permis à cette discipline nouvelle d’émerger, et de se consolider autour des travaux de J.W.T
Mitchell : celle des historiens de l’art allemands, des sémioticiens et structuralistes français de la « French Theory »,
mais aussi des théories politiques, notamment marxistes. Les « Cultural Studies » seront abordées en rapport avec la
production artistique de leur époque (c’est-à-dire du 20° siècle anglais et américain), qui fournit leurs objets d’étude ;
et elles seront détaillées dans leurs diverses ramifications : « Pop culture » / « mass media culture », « gender studies »,
« material culture studies »…
Lectures conseillées (*** très conseillées)
Arnold, Matthew. Culture and Anarchy. Cambridge University Press, 1993.
*** Berger, John. Ways of Seeing. London: Penguin, 1972.
Mitchell, W.J.T. Iconology: Image, Text, Ideology. U of Chicago P, 1986.
---. Picture Theory. Picture Theory: Essays on Verbal and Visual Representation. U of Chicago P, 1994.
---. What do Pictures Want? The Lives and Loves of Images. U of Chicago P, 2005.
Pollock, Griselda. Differencing the Canon: Feminism and the Histories of Art, London, Routledge, 1999.
---. Vision and Difference: Feminism, Femininity and the Histories of Art. Routledge Classics, 2003.
Williams, Raymond. Culture and Society. London, Chatto and Windus, 1958. (New ed. with new intro. New York,
Columbia University Press, 1963).
---. The Long Revolution. London: Penguin, 1965.
***---. Culture & matérialisme. Traduction de Nicolas Calvé et Etienne Dobenesque, introduction de Jean-Jacques
Lecercle. Paris : Les prairies ordinaires, 2009.
Sites, pour une introduction générale :
WJT Mitchell’s homepage: http://humanities.uchicago.edu/faculty/mitchell/home.htm
Voir aussi http://www.fabula.org/actualites/wjt-mitchell-iconologie-image-texte-ideologie_30209.php
http://www.laviedesidees.fr/Le-pouvoir-des-images.html
Excerpts from Griselda Pollock, "Modernity and the Spaces of Femininity," in Vision and Difference: Femininity,
Feminism and the Histories of Art, London, 1988:
http://employees.oneonta.edu/farberas/arth/arth200/pollock_modernity.html
John Berger, Ways of Seeing: http://www.youtube.com/watch?v=LnfB-pUm3eI,
---. (Presentation of the book):
http://v5.books.elsevier.com/bookscat/samples/9780240516523/9780240516523.PDF
- S2 UE1B Le Postmoderne (14h)
Deux jours organisés par Denis Mellier avec F. Detue, AC Guilbard et L. Vigier
jeudi et vendredi (dates à préciser) : journées complètes les à l’EESI Angoulême
[email protected]
L’ère postmoderne, en refusant le cloisonnement des disciplines et le figement du sens, et en introduisant des
pratiques résolument interartistiques, a fait de l’intermédialité l’un des traits définitoires de l’âge contemporain. On
présentera certaines de ces formes de déconstruction du signe, à travers diverses formes d’expression, littéraire,
picturale ou cinématographique.
8
S2 UE2 Séminaires de spécialité :
S2 UE2 A Intermédialités (16h) (mutualisé M1 Livres et Médiation)
Isabelle Gadoin ([email protected]): « Le livre et l’illustration 1850-1950 » (16h) - cours en
anglais
Le séminaire s’attachera à suivre les profonds bouleversements survenus dans les arts du livre et de l’illustration en
Angleterre, depuis le milieu du 19° siècle jusqu’à la période moderniste. A cette période se posent de manière
cruciale, en relation avec les mutations sociologiques, politiques et technologiques, les questions « qu’est-ce qu’un
livre ? », « quel est le rôle de l’image dans un livre ? », « quel est le rôle du livre et de l’image dans la société
moderne ? ».
On suivra les projets de William Morris de refonder un « livre d’art » calligraphié et illustré, avec sa « Kelmscott
Press », les multiples interprétations visuelles de la geste arthurienne à partir notamment des réécritures de Tennyson,
les illustrations commerciales du roman, de Lewis Carroll à Dickens, les grands illustrateurs du tournant du siècle tels
que Walter Crane ou Aubrey Beardsley, pour arriver jusqu’aux collaborations éditoriales étroites entre Virginia Woolf
et sa sœur peintre Vanessa Bell, puis aux défis iconoclastes lancés par Wyndham Lewis avec sa revue Blast, manifeste
du mouvement « vorticiste ».
Kaenel, Philippe. Le métier d’illustrateur, Rodolphe Töpffer, J.J. Grandville, Gustave Doré. Genève : Librairie Droz, 2004.
Voir aussi : http://rh19.revues.org/index974.html
Miller, Joseph Hillis. Illustration. London: Reaktion Books, 1992.
Parry, Linda. William Morris. Exhibition Catalogue, V&A Museum, 1995.
Shapiro, Meyer. Words and Pictures. On the Literal and the Symbolic in the Illustration of a Text. La Haye-Paris : Mouton,
1973.
Bibliographie en ligne : http://www.victorianweb.org/art/illustration/bibliography.html
Liste d’illustrateurs : http://www.victorianweb.org/art/illustration/index.html
Illustrateurs de Dickens : http://www.victorianweb.org/art/illustration/phiz/steig/1.html
Illustrateurs de Tennyson : http://www.victorianweb.org/authors/tennyson/loslist.html
S2 UE2B Cinéma et politique (16h) / mutualisé M1 Littératures et Politique
S. Rollet ([email protected]) et V Campan ([email protected])
Faire du cinéma un « geste » politique
Dans Notes sur le geste, Giorgio Agamben articule la notion de geste, redéfini dans une perspective éthique et politique,
et une certaine conception du cinéma qui, constitué d’images-mouvement, aurait pour vocation de « rendre l’image à
la liberté du geste ». Le propos de ce séminaire serait de gloser cette réflexion à la lumière d’œuvres
cinématographiques dont la dimension politique, évidente sans être toujours déclarée, n’est pas de l’ordre du discours
mais bien du geste.
Le geste serait, selon Agamben, un « troisième genre d’action » qui ne se confond ni avec le faire (facere : action
menée en vue d’une fin ) ni avec l’agir (agere : action n’ayant d’autre fin qu’elle-même). « Ce qui caractérise le geste,
c’est qu’il ne soit plus question en lui ni de produire ni d’agir, mais d’assumer et de supporter ». Il y a geste quand on
devient sujet d’une action, quand on la reconnaît comme sienne. Le cinéaste crédité d’un geste politique serait celui qui
s’efforce de filmer, saisir et exhiber le geste en tant que tel. L’acte de filmer excède alors le simple fait de faire de films.
Il s’inscrit dans un contexte historique, social et culturel qui le détermine en tant que démarche heuristique,
pédagogique, testimoniale autant qu’esthétique.
- Quelles formes peut prendre un geste cinématographique ainsi redéfini, quelle poétique engage-t-il ?
- Comment filmer le corps pour que, au-delà de toute action, il donne à voir l’accomplissement de gestes ?
C’est au plus près de ce questionnement, que Krzyzstof Kieslowski, Abbas Kiarostami, Rithy Panh et Hou HsiaoHsien, dont certains films seront pris en exemple, élaborent leur propre geste politique et artistique en filmant la
naissance ou le retour du geste dans des corps contraints. Gestes des ouvriers ou des employés dans la Pologne des
années 1960-80, qui vit encore sous l’influence soviétique (K. Kieslowski, L’Usine (1970), L’Amateur (1979) ; gestes
des victimes et des bourreaux du « génocide » que les cambodgiens, encore récemment, n’avouaient ni
n’assumaient (R. Panh, S 21 (2003), Les Artistes du théâtre brûlé (2005) ; gestes des enfants et des femmes opprimés par
le régime politico-religieux des ayatollahs iraniens (A. Kiarostami, Où est la maison de mon ami ? (1987), Le Vent nous
emportera (1999) ; gestes d’une jeune génération de taiwanais tentant de se réapproprier l’histoire que les régimes de
colonisation japonais, puis chinois leur ont confisqué (Hou Hsiao-Hsien, Goodbye, south, goodbye (1996), Three times
(2004).
Saisis sous l’angle du geste, les films de ces quatre cinéastes seront envisagés sous un triple éclairage, politique,
anthropologique et poétique.
Bibliographie indicative :
Giorgio Agamben, Moyens sans fins : Notes sur la politique, trad. D. Valin, Paris , éditions Payot & Rivages, 1995.
9
Jean-Louis Comolli, Corps et cadre : Cinéma, éthique, politique, Paris, éditions Verdier, 2012.
Georges Didi-Huberman, L’Oeil de l’histoire, tomes 1, 2 et 3, Paris, éditions de minuit, 2009-2011.
Annette Insdorf, Krzysztof, Kieslowski, doubles vies, secondes chances, Paris, éditions Cahiers du cinéma, 2002.
Slavoj Zizek, Lacrimae Rerum : Cinq essais sur Kieslowski, Hitchcock, Tarkovski et Lynch, Paris, éditions Amsterdam, 2005
Jean-Luc Nancy, L’Evidence du film, Abbas Kiarostami, Paris, Yves Gevaert éditeur, 2007.
Sylvie Rollet, Une éthique du regard, Paris, Hermann éditions, 2011.
Rithy Panh & Christine Chomeau, La Machine Khmère rouge, Paris, Flammarion, 2003.
June Yip, Envisioning Taiwan, Fiction, Cinema and the Nation in the Cultural Imaginary, London, Duke University press,
2004.
S2 UE2 - TD ou séminaire Langue vivante
Choix de l’étudiant
S2 UE3 Séminaire disciplinaire :
Littérature et scène (16h)
Françoise Dubor ([email protected]) : « La littérature paradoxale sur la scène dite
« postdramatique »
Le théâtre postdramatique concerne la scène contemporaine et travaille prioritairement sur le son et l’image. Il est
réputé annihiler le texte dramatique. Cependant le texte, toujours présent, subit divers traitements qui, selon certains,
le dénaturent. On pourra travailler à chaque séance sur une œuvre scénique, où le traitement du texte, dramatique ou
non, sera examiné, afin d’en analyser les enjeux – le sens – via les représentations qui en sont proposées. Supports
DVD fournis par l’enseignante.
- Séance d’introduction sur le théâtre postdramatique.
- Les Anneaux de Saturne, roman de Sebald (1995, trad. fr. 2003), mis en scène par Katie Mitchell (Avignon,
2012 – DVD)
- Stifters Dinge (Les Choses de Stifter) mis en scène par Heiner Gœbbels (2007 – DVD), théâtre musical sans
interprète qui fait signe à l’œuvre d’Adalbert Stifter, romantique du début du XIXe siècle.
- Inferno de Dante mis en scène par Romeo Castellucci (Avignon, 2008 – DVD)
- Description d’un combat, mis en scène par Maguy Marin (Avignon, 2009 – DVD), avec des textes de Homère,
Victor Hugo, Charles Péguy, Lucrèce, Ezra Pound, Heinrich von Kleist, Élisabeth Ie d'Angleterre et
Dolores Ibárruri (et mention de May B – création en 1981, sur l’univers de Beckett)
- Ricercar mis en scène par François Tanguy (2007 – Internet) sur des textes de François Villon, Dante,
Pirandello, Kafka, Ezra Pound, mais aussi de Mandelstam, Liszt, Berio, Berg, Verdi, Stravinsky ou
Beethoven
- La Mort de Molière, mis en scène par Robert Wilson (1996 – VHS), sur des textes de Kafka, Plutarque,
Shakespeare, Molière
- Séance conclusive sur le statut du texte et de l’image scénique dans le théâtre contemporain.
Bibliographie :
- Hans-Thies Lehmann, Le Théâtre postdramatique, Paris, L’Arche, 2002.
- Catherine Bouko, Théâtre et réception : le spectateur postdramatique, Ed. Peter Lang, 2010
- Georges Banu et Bruno Tackels, Le Cas Avignon 2005, Ed. L’Entretemps, coll. Regards critiques, 2005.
- « Postdramatique / théâtre de l’image », un dossier dans la revue Registres, Institut d’Études théâtrales, n°8,
2003, p. 51-75.
Articles divers fournis par l’enseignante.
10
Master 2 1er semestre S3 UE1. Enseignements fondamentaux
(tronc commun de la mention Texte/Image : Littératures, Écrans, Scènes, réunissant les spécialités
Littératures et Culture de l’Image, ADS Réalisateur et Metteur en scène, Bande Dessinée)
- S3 UE1 A Autour de Benjamin (14h) (mutualisé avec les M1 mention Texte/Image : Littératures, Ecrans,
Scènes)
2 journées organisées par F. Detue et R. Jobez avec P. Martin et S. Rollet
vendredi et samedi 6 et 7 novembre, journées complètes – UFR LL, amphi 1
[email protected]
Lire les images avec Walter Benjamin
Ce séminaire propose une introduction à la pensée de Walter Benjamin à travers la question de la lecture des images
dans différents domaines artistiques. Il ne s’agit pas de considérer l’image comme la simple illustration d’une idée
mais comme un phénomène visuel qui, à travers sa perception, engage la réflexion de celui à qui est présentée cette
image. Elle peut relever tout aussi bien d’un plan particulier dans un film que d’un texte littéraire. À chaque fois,
l’image pose des questions existentielles à celui qui la regarde en le sortant de sa passivité de spectateur ou de lecteur,
en engageant sa condition humaine. Pour Benjamin, l’image a donc rapport à la temporalité de l’existence dont elle
arrête le flux pour saisir un moment de vérité historique.
La pensée de Walter Benjamin permet donc de formuler des phénomènes de perception qui ne relèvent pas de la
consommation passive des images médiatiques. On étudiera cette conceptualisation de l’image à travers deux
domaines particuliers, la littérature et le cinéma. La première journée de séminaire sera consacrée à la lecture d’images
emblématiques à l’Âge Classique. Elle sera mise au regard de la définition de l’allégorie dans L’origine du drame baroque
allemand où Benjamin expose sa théorie de l’image au regard de ses implications historiques. Elle permet de définir
une vision du monde mélancolique qui se retrouve dans les images abordées dans les œuvres littéraires et
cinématographiques qui seront l’objet de la seconde journée de séminaire.
Philippe BAUDOUIN, Au microphone : Dr. Walter Benjamin : Walter Benjamin et la création radiophonique 1929-1933, Paris,
Éd. de la MSH, coll. « Philia », 2010.
Walter BENJAMIN, « L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique (dernière version de 1939) »,
dans Œuvres, t. III, trad. de l’allemand par M. de Gandillac, R. Rochlitz et P. Rusch, Paris, Gallimard,
coll. « Folio/Essais », 2000, p. 267-316.
Walter BENJAMIN, « L’œuvre d’art à l’époque de sa reproduction mécanisée » (1936), dans Écrits français, Paris,
Gallimard, coll. « Folio/Essais », 2003 : texte et dossier.
Walter BENJAMIN, « Sur le concept d'histoire », 1940, dans Œuvres, t. III, Paris, Gallimard, coll. « Folio/Essais »,
2000, pp. 427-446
Walter BENJAMIN, « Expérience et pauvreté », 1933, in Œuvres II, Paris, Gallimard, « Folio », 2000, pp. 364-372.
Walter BENJAMIN, « Sur quelques thèmes baudelairiens », Maurice de Gandillac (trad.), revue par Rainer Rochlitz,
Œuvres III, Paris, Gallimard, « Folio », 2000, pp. 329-390.
Walter BENJAMIN, « Réflexions théoriques sur la connaissance, théorie du progrès » in Paris, capitale du XIXe siècle :
le livre des passages, Paris, éd. du Cerf, 1989, pp. 473-507.
Walter BENJAMIN, Origine du drame baroque allemand, trad. S. Müller, Paris, Flammarion, « Champs », 2000.
Jacques BOULET, « L’architecture comme “distraction” : traduire Benjamin avec Benjamin », Appareil, mai 2011,
http://revues.mshparisnord.org/appareil/index.php?id=1256
Bruno TACKELS, L’Œuvre d’art à l’époque de W. Benjamin : Histoire d’aura, Paris - Montréal (Québec), L’Harmattan,
coll. « Esthétiques », 2001.
S3 UE2 Séminaires de spécialité :
S3 UE2 A Image et énonciation (16h)
Stéphane Bikialo ([email protected]) et Gilles Col ([email protected])
Stéphane Bikialo (8h) : Qui voit ? Qui parle ? Toute œuvre littéraire impose de se poser la question, et les
confusions sont fréquentes entre narrateur, auteur, personnage, locuteur, énonciateur, sujet de l’écriture, mais
aussi entre des notions comme focalisation, point de vue, subjectivité…
11
Ce séminaire fera le point sur la manière dont la subjectivité prend place, de manière envahissante ou discrète,
dans la littérature contemporaine, par des mises en scène du regard, de la parole (directe ou rapportée), par la
manière dont s’énonce le sujet de l’écriture (au « je », au « on », au « il », voire au « vous », etc.), et on
s’estimera heureux si on arrive à démêler cet extrait de Jacques Roubaud à l’ouverture de La Belle Hortense :
Nous profiterons de ce court répit pour faire le portrait d’Eusèbe (par nous, je veux dire le ou plutôt les
narrateurs de cette histoire, puisque toute histoire suppose non pas un, mais une foule de narrateurs
implicites ou explicites, tant sont nombreux les lieux et les crânes où se passe quelque chose d’important,
dans tout récit normalement constitué. […] Moi, Jacques Roubaud, je ne suis ici que celui qui tient la
plume […] et c’est pourquoi je dis nous, ce qui est un pluriel de modestie. Il y a dans ce roman, par
ailleurs, autant vous le révéler tout de suite, un Narrateur, qui est un des personnages de l’histoire. Il
apparaîtra dès le deuxième chapitre, et il dira je, comme les narrateurs le font généralement dans les
romans. Mais je vous invite à ne pas le confondre avec moi, qui suis l’Auteur).
On évoquera quelques œuvres importantes des années 1980 à nos jours, qui se caractérise, selon D. Viart par un
« retour du sujet », en particulier les œuvres de Claude Simon, de Bernard Noël, de Leslie Kaplan, de Jacques
Roubaud, de Laurent Mauvignier, mais aussi de Monique Wittig et de Chloé Delaume.
Œuvres abordées :
Chloé Delaume, Corpus Simsi, Léo Scheer, 2003 ; J’habite dans la télévision, Verticales, 2006 et
http://www.chloedelaume.net/
Louis-René Des Forêts, Le Bavard, Gallimard, 1946.
Leslie Kaplan, L’Excès-l’usine, POL, 1982, et http://lesliekaplan.net/
Laurent Mauvignier, Loin d’eux, Minuit, 1999 ; Ce que j’appelle oubli, Minuit, 2011, et http://www.laurentmauvignier.net/
Bernard Noël, La Maladie du sens, POL, 2001.
Alain Robbe-Grillet, La Jalousie, Minuit, 1957.
Jacques Roubaud, La Belle Hortense, Seghers, 1990, « Points Seuil ».
Claude Simon, L’Acacia, Minuit, 1989.
Monique Wittig, Le Corps lesbien, Minuit, 1973.
Bibliographie critique
R. Barthes, « La mort de l’auteur », Mantéia, 4ème trimestre 1968, repris dans Œuvres complètes III, Seuil, 2002,
p. 40-45.
E. Benveniste, « De la subjectivité dans le langage », dans Problèmes de linguistique générale, tome 1,
Gallimard, 1966.
G. Bergounioux, Le Moyen de parler, Verdier, 2004
D. Cohn, La Transparence intérieure, Seuil, 1978
J. Dürrenmatt, Stylistique de la poésie, Belin, 2005
G. Genette, Figures III, Seuil, 1972.
A. Rabatel, Homo Narrans, tomes 1 et 2, Lambert-Lucas, Limoges, 2008.
Gilles Col (8h) : Le séminaire portera sur ce que la linguistique issue des travaux en sciences cognitives (Langacker
1987, Talmy 2000, Fauconnier 1997, Victorri et Fuchs 1996) appelle « la mise en scène verbale », c’est-à-dire l’idée
qu’un énoncé donne à voir des entités et des procès sur une scène sémantique en construction et en évolution
progressive et permanente. Cette scène s’organise à travers différentes dimensions, notamment la mise en place d’un
point de vue, de différents plans, de relations avec d’autres scènes, donc à travers une structuration issue de
l’interaction entre locuteurs et leurs connaissances. Ce sont des phénomènes de saillance, cognitive et linguistique,
mais aussi de focalisation et de direction de l’attention, qui seront présentés et discutés, à travers l’examen de textes
littéraires anglo-américains (R. Carver, W. Self) et français (JMG Le Clézio, P. Michon, J.-P. Girard), mais aussi des
textes de la langue ordinaire pris dans leur oralité (corpus et bases de données). Une place importante sera réservée à
la fonction narrative dans la structure du langage et du texte, dont la finalité est de représenter, au sens étymologique
de « rendre présents », des entités et des procès sur la scène.
Col, G., 2010. « Correspondance et mixage d’espaces mentaux dans la construction dynamique du sens », Mémoires de
la Société de Linguistique de Paris, vol. 18. Louvain : Peeters. 53-73.
Col G., Aptekman J., Girault S. et Poibeau T., 2011. « Gestalt Compositionality and Instruction-based Meaning
Construction. », Cognitive Processing, vol. 13, issue 2, pages 151-170.
Fauconnier, G., 1997. Mappings in Thought and Language. Cambridge : Cambridge University Press.
Fauconnier, G. et Turner, M. 2002. The Way We Think. Conceptual Blending and the Mind’s Hidden Complexities, Basic
Books.
12
Inkova, O. (ed) 2011. Saillance. Aspects linguistiques et communicatifs de la mise en évidence dans un texte. Vol. 1. Annales
Littéraires de l’Université de Franche-Comté. Besançon, PUFC.
Langacker R., 1987. Foundation of Cognitive Grammar, vol. 1. Standford, CA : Stanford University Press.
Talmy, L., 2000. Toward a Cognitive Semantics, vol. 1, Boston : The MIT Press.
Turner, Mark. 1996. The Literary Mind. New York: Oxford University Press
Victorri, B. 1999. « La place de la fonction narrative dans l’émergence du langage et la structure des langues », TLE -Théorie, Littérature et Enseignement, vol. 17 : 23-38.
Victorri, B., 1996. La Polysémie. Construction dynamique du sens. Hermès
S3, UE2 B. Critique politique de l’image (16h) (mutualisé M1 Littératures et politique)
F. Detue ([email protected]) : Pour un usage critique des images : le parti pris du document au
cinéma
Nous partirons d’une querelle des images contemporaine : celle qui a opposé Georges Didi-Huberman à Claude
Lanzmann, et qui donne matière au livre Images malgré tout. Cela permettra de critiquer un certain iconoclasme
contemporain, qui consiste à lancer un interdit de représentation de façon péremptoire. Le problème qui se pose
n’est pas celui de l’image en soi mais celui de ses usages, en particulier par l’industrie culturelle. Fondamentalement,
la question est de savoir ce que l’image nous permet ou non de voir et d’imaginer. À l’instar des images de
propagande, les images spectaculaires dont sont saturées les sociétés contemporaines visent non à montrer mais au
contraire à masquer et à falsifier le réel. Il s’agira de comprendre comment fonctionne ce régime médiatique des
images. Nous verrons cependant que d’autres images exercent une fonction critique par rapport à ces images
spectaculaires, luttant contre les attitudes de déni et de négation, donnant vraiment à voir et à imaginer. Nous nous
concentrerons sur les images qui sont produites afin de « faire l’histoire », en particulier par rapport aux crimes de
masse du XXe siècle. Nous analyserons ainsi en quoi le parti pris du document au cinéma constitue un nouvel art
politique.
Films
René Vautier, Afrique 50, le premier film anticolonialiste français (1950)
Alain Resnais, Nuit et Brouillard (1956)
Robert Bober, Georges Perec, Récits d’Ellis Island (1978-1980)
Claude Lanzmann, Shoah (1985)
Rithy Panh, S21, la machine de mort khmère rouge (2002)
Marie-France Collard, Rwanda. À travers nous, l’humanité… (2004)
Indications bibliographiques
Dominique Baqué, Pour un nouvel art politique : De l’art contemporain au documentaire, Paris, Flammarion, 2004.
Jean-Louis Comolli, Voir et pouvoir : l’innocence perdue : cinéma, télévision, fiction, documentaire, Verdier, 2004.
Georges Didi-Huberman, Images malgré tout, Minuit, coll. « Paradoxe », 2003.
Sylvie Lindeperg, La Voie des images : Quatre histoires de tournage au printemps-été 1944, Lagrasse, Verdier, coll. « Histoire »,
2012.
Marie-José Mondzain, Homo Spectator : Voir, faire voir, Bayard, 2013 (1re éd. 2007).
Sylvie Rollet, Une Éthique du regard : Le Cinéma face à la catastrophe, d’Alain Resnais à Rithy Panh, Hermann,
coll. « Fictions pensantes », 2011.
S3, UE2 - TD ou séminaire Langue vivante
Choix de l’étudiant
S3 UE 3 Séminaires disciplinaires :
S3, UE3 A. Littérature et photographie (16h)
Anne-Cécile Guilbard ([email protected]) : « la fiction à la trace : photographie et
romanesque dans le dernier quart du XXe siècle »
On étudiera différents aspects des rapports entre photographie et littérature en se concentrant particulièrement sur le
rapport entre photographie et fiction dans des œuvres exemplaires du dernier quart du XXe siècle. De la séquence
photographique narrative à la Duane Michals aux romans-photos de M.F Plissart, en passant par le romanesque dans
les œuvres photobiographiques de Barthes, Guibert, AC Roubaud ou Sophie Calle, le rôle de la photographie dans
les productions narratives littéraires et photographiques est souvent bien loin d’ancrer les événements du récit dans
un passé authentifié, elle paraît produire au contraire des failles dans le récit, fêlures encadrées où le regard
s’engouffre pour déconstruire l’univocité narrative. En outre, ces analyses permettront en retour d’observer certains
13
effets similaires dans le récit documentaire ou historique contemporain qui s’appuie sur la photographie, et de se
confronter aux paradoxes de l’image-trace.
Bibliographie (Ouvrages théoriques et critiques)
Baetens, Jan, Pour le roman-photo, Les Impressions nouvelles, 2010
Barthes, Roland : La Chambre claire, Seuil/Cahiers du cinéma, 1980
Roland Barthes, Seuil, coll. « Ecrivains de toujours », 1977
Benjamin, Walter : L’œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité mécanique (1936), in OC t.III, Folio Gallimard, 2000
Petite histoire de la photographie (1931), trad. L. Duvoy, Allia, 2011 ou Trad. A. Gunthert,
Études photographiques, n° 1, 1996, p. 6-39
Brunet, François : Naissance de l’idée de photographie, PUF, 2000
Didi-Huberman, Georges, Devant le temps : Histoire de l’art et anachronisme des images éd. de Minuit, 2000
Images malgré tout, éd. de Minuit, coll. "Paradoxe", 2004
Edwards, Paul, Soleil noir. Photographie et littérature (1839-1939), PUR, 2008.
Garat, Anne-Marie, Photos de familles, un roman de l’album, Actes Sud, réed. augmentée 2013
Méaux, Danièle (dir.), Photographie et romanesque, Lettres Modernes, Minard, 2006
Montier Jean-Pierre (dir.), Louvel Liliane, Méaux Danièle, Ortel Philippe, Littérature et Photographie, Colloque de Cerisy,
PUR, 2008.
Rancière, Jacques, Le Spectateur émancipé, La Fabrique, 2008
Ortel, Philippe : La littérature à l’ère de la photographie. Enquête sur une révolution invisible, Jacqueline Chambon, 2001
Nachtergael Magali, Les Mythologies individuelles : Récit de soi et photographie au 20e siècle, Editions Rodopi.
Tamisier, Marc, Texte, art et photographie. La théorisation de la photographie contemporaine, L’Harmattan, 2009
Sites Internet de référence :
Phlit.org (site dédié) http://www.phlit.org
Image and narrative (Leuwen) http://www.imageandnarrative.be
Textimage (Lyon) http://www.revue-textimage.com
Figura (Québec) http://figura.uqam.ca/cahiers_figura
S3, UE3 B. Narrations documentaires (16h)
Isabelle Gadoin ([email protected]) :
Les pionniers du photojournalisme américain sont avant tout des photographes, pour qui la photographie prime, et
le texte a fonction didactique ou polémique, dans le plus large cadre d’un engagement politique et social. Au fur et à
mesure du XX° siècle, cependant, les grands événements de l’histoire (Grande Dépression, second guerre mondiale,
guerre du Vietnam, guerre du Golfe) alliés à l’évolution des moyens techniques, notamment avec le développement
des media et l’apparition des magazines illustrés (Vu, Life, Time…), transforment profondément les pratiques et les
intentions du photojournalisme, et redéfinissent les interactions entre texte et image. On suivra quelques unes des
étapes de cette évolution, à travers le travail de figures majeures, et marquantes, du photojournalisme.
Riis, Jacob. How the Other Half Lives, 1890. http://www.bartleby.com/208/1.html
Bourke-White, Margaret & Caldwell, Erskine. You’ve Seen their Faces, 1937.
Lange, Dorothea & Taylor, Paul, An American Exodus, 1939.
Evans, Walker & Agree, James. Let us now Praise Famous Men, 1941. Trad française Louons Maintenant Les Grands
Hommes - Alabama : Trois Familles de Métayers, Paris Plon, coll. Terre Humaine.
Burrows, Larry. Vietnam, a Photo-Essay, 1968.
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Master 2. 2e semestre S4 UE1 Séminaires de spécialité :
S4 UE1 A Dispositifs et problématiques texte/image contemporaines (16h)
Sylvie Rollet (([email protected])) : « La « syncope » : texte/image, cinéma/photographie,
cinéma/installations »
Le séminaire abordera différentes théories des dispositifs à partir d’une figure rythmique commune : la syncope
La notion a été largement utilisée par Louis Marin, non seulement dans ses études sur la peinture, mais aussi dans ses
analyses du jeu qu’instaure le texte dans l’image et inversement.
Le modèle pictural de la syncope est clairement à l’origine de la réflexion de Georges Didi-Huberman sur l’effet de
pan dans les fresques de Fra Angelico et à l’origine du concept d’ « image-déchirure » qu’il a élaboré.
Quant au jeu de l’iconique dans le linguistique, Raymond Bellour en reprend les termes dès ses premiers articles,
avant d’en étendre la dynamique à d’autres modalités (le photographique dans le filmique, par exemple). Ce
mouvement qu’il nomme « entre-images » réapparaît dans ses travaux plus récents sur les installations multimédias.
Le séminaire s’attachera à relire ces analyses fondatrices et à les confronter aux objets (peintures, textes, films,
photographies, installations) qu’elles ont pour vocation d’éclairer.
Textes étudiés extraits de :
BARTHES Roland,
BARTHES Roland,
BELLOUR Raymond,
BELLOUR Raymond,
BELLOUR Raymond,
DIDI-HUBERMAN Georges
DIDI-HUBERMAN Georges
MARIN Louis
MARIN Louis
MARIN Louis
MARIN Louis
La Chambre claire [1980], Gallimard/le Seuil, 2005.
L’Obvie et l’Obtus : essais critiques III, Le Seuil, 1982.
L’Entre-Images-1 : photo, cinéma, vidéo [1990], La Différence, 2002.
L’Entre-Images-2 : mots, images, P.O.L, 1999.
La Querelle des dispositifs : Cinéma-installations, exposition, P.O.L, 2012.
Devant le temps, Paris, Minuit, 2000.
Fra Angelico. Dissemblance et figuration, Flammarion, 1990
« Théorie : syncope, reprise, citation », La Voix excommuniée : essais de mémoire,
Galilée, 1981
« Du neutre pluriel et de l’utopie », Utopiques : jeux d’espace, Minuit, 1973.
« L’être de l’image et son efficace », Des pouvoirs de l’image, Le Seuil, 1993
De la représentation, Gallimard/Le Seuil, 1994
Bibliographie complémentaire :
ANDREOTTI Libero (dir.),
Spielraum : W. Benjamin et l’architecture, La Villette, 2011.
AUMONT Jacques,
L’Œil interminable [1989], La Différence, 2007.
BENVENISTE Emile,
« La notion de rythme dans son expression linguistique », Problèmes de linguistique
générale, tome 1 [1968], Gallimard, 1976
BONITZER Pascal,
Décadrages : peinture et cinéma, Cahiers du cinéma/l’Étoile, 1985.
BOULET Jacques,
« L'architecture comme “distraction” », Revue Appareil [En ligne], mai 2011,
http://revues.mshparisnord.org/appareil/index.php?id=1256
DESSONS Gérard, MESCHONNIC Henri, Traité du rythme, Dunod, 1998.
ESCOUBAS Eliane,
« Le phénomène et les rythmes », Revue d'esthétique, 36, 1999
DEOTTE Jean-Louis,
Walter Benjamin et la forme plastique : architecture, technique, lieux, L’Harmattan, 2012.
HUYGHE Pierre-Damien Le Cinéma, avant, après, De L’Incidence, 2012.
LEROI-GOURHAN André,
« La mémoire et les rythmes », Le Geste et la Parole [1970], Albin Michel, 1989.
MALDINEY Henri,
« L'esthétique des rythmes », Regard, Parole, Espace [1973], Le Cerf, Paris, 2012.
MARIN Louis
Chapitre « Utopies », Politiques de la représentation, Kimé, 2005.
MESCHONNIC Henri,
Critique du rythme. Anthropologie historique du langage, Verdier, 1982.
NANCY Jean-Luc,
Au fond des images, Galilée, 2003.
S4 UE1 B Imaginaire du politique (16h) (mutualisé M2 Littératures et politique)
Pierre Loubier ([email protected]) : Poésie et révolution XIXe siècle français
Ce séminaire de recherche se propose d'analyser les constantes et les mutations, de Chénier à Rimbaud, de la
représentation poétique de la Révolution, comme fait et comme idée, dans ses aspects thématiques, historiques et
idéologiques. Le cœur du corpus sera formé par les poètes de l'âge romantique et nourrira la réflexion sur les
rapports entre Poésie, Politique et Histoire au XIXe siècle, que ce soit selon les contextes et événements (Révolutions
de 1789, de 1830, de 1848, la Commune) ou selon les enjeux esthétiques (catégories génériques telles que l'iambe,
l'épopée, l'élégie, l'ode, le pamphlet ; représentation de la violence, de la foule, du peuple ; rapport à la langue) et
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sociologiques (statut du poète, engagement, champ littéraire). C'est pourquoi la question du lien entre révolution
politique et révolution poétique ou littéraire apparaîtra comme l'horizon majeur de la recherche et de la réflexion
communes.
Bibliographie indicative
Les textes du corpus seront fournis sous forme de photocopies ou de références à consulter. Les auteurs étudiés
seront : André Chénier, quelques élégiaques de la Restauration, Hugo, Lamartine, Vigny, Auguste Barbier,
Baudelaire, Rimbaud, Verlaine.
 Bonnet, Jean-Claude, dir., La Carmagnole des muses : l'homme de lettres et l'artiste dans la Révolution, A. Colin, 1988
 Darnton, Robert, Bohème littéraire et révolution, Gallimard, Coll. Tel.
 Bénichou, Paul, Le Sacre de l'écrivain : 1750-1830, essai sur l'avènement d'un pouvoir spirituel laïque dans la France
moderne, 1973, Le Temps des prophètes : doctrines de l'âge romantique, 1977, Les Mages romantiques,1988, Gallimard.
 Jakobowicz, Nathalie, 1830, le Peuple de Paris - Révolution et représentations sociales, PU Rennes, 2009.
 Bowman, Frank Paul, Le Christ des barricades : 1789-1848, Éd. du Cerf, 1987.
 Dupart, Dominique, Le Lyrisme démocratique ou la naissance de l'éloquence romantique chez Lamartine (1834-1849),
Honoré Champion, 2012.
 Flottes, Pierre, La Pensée politique et sociale d’Alfred de Vigny, Le Belles lettres, 1927.
 Gribaudi, Maurizio, Riot-Sarcey, Michèle, 1848, la révolution oubliée, Paris, Éditions La Découverte, 2008.
 Oehler, Dolf, Le spleen contre l'oubli, juin 1848 : Baudelaire, Flaubert, Heine, Herzen, Paris, Payot, 1996.
 1848, une révolution du discours, sous la dir. d'Hélène Millot et de Corinne Saminadayar-Perrin, Saint-Étienne,
Éd. des Cahiers intempestifs, 2001.
 Pachet, Pierre, Le premier venu : essai sur la pensée de Baudelaire, Éd. revue et augmentée, Denoël, 2009.
 Laforgue, Pierre, Hugo, romantisme & révolution, Besançon, Presses universitaires franc-comtoises ; Paris, les
Belles lettres, 2001.
 Hugo politique: actes du colloque international de Besançon, 11-13 décembre 2002 ; sous la dir. de JeanClaude Caron et Annie Stora-Lamarre, Presses universitaires franc-comtoises, 2004.
 Laurent, Franck, Victor Hugo, espace et politique : jusqu'à l'exil, 1823-1852, P.U. de Rennes, 2008.
 Murphy, Steve, Rimbaud et la Commune: microlectures et perspectives, Paris, Garnier, 2009.
 Murphy, Steve, Rimbaud et la ménagerie impériale, P.U. de Lyon ; Paris, Éd. du CNRS, 1991.
 Bernardet, Arnaud, L'exil et l'utopie, politiques de Verlaine, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 2007.
 Rancière, Jacques, Mallarmé : la politique de la sirène (1996), Hachette littératures, 2006.
 Peuple, mythe et histoire, textes réunis et présentés par Simone Bernard-Griffiths et Alain Pessin, Toulouse,
P.U. du Mirail, 1997.
 Paul, Jean-Marie, La Foule, mythes et figures: de la Révolution à aujourd'hui, P.U. de Rennes, 2004.
S4, UE1 - TD ou séminaire Langue vivante
Choix de l’étudiant
S4 UE2 Séminaire disciplinaire :
S4 UE2 A Textualités numériques (16h) (mutualisé M2 Livres et médiation)
Luc Vigier ([email protected]) : L'étude des scénographies du texte numérique dans les cadres variés des
médias culturels et artistiques mais également publicitaires et journalistiques, tels qu'ils sont aujourd'hui déployés,
non pas comme manifestations fascinantes des "nouvelles technologies" mais bien comme l'écriture même de ces
nouveaux diffuseurs, objets pris dans le temps et victimes d'un vieillissement observable au coeur d'un espace indéfini.
L'étude de la typographie numérique, poussée dans le détail (sites internet, formats de textes, extraits de films incrustant
de la typographie numérique...), convoquera les questions des phénomènes psycho-cognitifs de la lecture sur / dans
et à l' écran, et notamment sur écrans mobiles, dans leurs liens avec le nomadisme et l'expansion des micro-textes et
le développement d'empans optiques spécifiques. Les interactions, plus ou moins lisibles entre les arts numériques et leur
utilisation des textes mobiles en installation et les textes à lire sur les supports informatiques seront également
envisagées, permettant l'exploration des données sensorielles et matérielles du numérique et posant de manière paradoxale,
et presque annulant, la question de la virtualisation. Le statut du texte-image, particulièrement complexe, sera exploré
comme support d'une remédiation de la représentation des textes dans un espace mental dédié (privé, mais aussi social et
collectif) dont la connaissance peut être utile dans le cadre de trajectoires de recherche sur l'évolution des écritures et
lectures numériques mais aussi pour les carrières professionnelles liées aux enjeux et aux développements du texte
numérique.
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Vademecum du master Littératures et Culture de l’Image
Outils d’analyse élémentaires
Débutant dans l’une des disciplines du master LCI, vous trouverez ici les bases pour analyser :
L’image fixe (peinture, photographie, plan) :
JC Fozza, AM Garat, F Parfait, La Petite fabrique de l’image, Magnard, 2003 (4e édition épuisée : à
consulter en occasion ou en BU)
Le cinéma :
Jacques Aumont & Michel Marie, L’Analyse des films, Armand Colin, 2004.
François Niney, Le Documentaire et ses faux semblants, Klincksieck, 2009.
Le roman (aussi utile pour tout récit) :
Vincent Jouve, Poétique du roman, Armand Colin, 2007
Le texte :
Jean Milly, Poétique des textes, Armand Colin, 2014
Daniel Bergez, l’explication de texte littéraire, Armand Colin, 2010
Le théâtre :
Ubersfeld Anne, Lire le théâtre, I, II et III, Paris, Belin Sup Lettres, 1996, 1996, 1999.
Abirached Robert, La Crise du personnage dans le théâtre moderne, Paris, Gallimard, coll TEL, 1978
(nombreuses rééditions).
La danse :
Laurence Louppe, Poétique de la danse contemporaine, Bruxelles, Contredanse, 1997
et Poétique de la danse contemporaine, la suite, 2007
Philippe Noisette, Danse contemporaine. mode d’emploi, Flammarion, 2010
À noter aussi : la collection de poche GF-Corpus propose des anthologies thématiques, par
ex : L’œuvre d’art, L’image, Le roman, La fiction, L’intertextualité, Le théâtre, Mimesis, etc.
En direction de recherche ou dans les séminaires, les enseignants spécialistes compléteront
cette bibliographie élémentaire...
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Conférences UE1
Cycles ayant lieu à l’UFR Lettres et Langues :
-
« Amphis des Lettres au présent » (partenariat Espace Mendès France/UFR LL)
Conférences Sciences po
Différents invités au cours de l’année. Consulter affichages.
Suivi d’actualité scientifique
Séminaires et réunions de laboratoire
sur invitation par le directeur de recherche ou les enseignants du master
Directeur du FoReLL (Formes et Représentations en Linguistique et en Littérature) : M. Briand
FoReLL A – P. Cappeau
FoReLL B1 – I. Gadoin
FoReLL B2 – P. Née
FoReLL B3 – D. Mellier
Colloques et journées d’études organisés au cours de l’année par les laboratoires de l’Université
de Poitiers (FoReLL, MIMMOC, CRLA…) et d’autres.
Rencontres d’auteurs à Poitiers :
Festival littéraire UFR LL : Bruits de langues
Festival de cinéma au TAP cinéma : Rencontres Henri Langlois
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Master mention Texte/Image : Littératures, Écrans, Scènes,
spécialité « Littératures et Culture de l’image » 2014-2015
Détail des crédits ECTS par cours dans les UE pour étudiants Erasmus
Rappel : Pour les cours ouverts aux étudiants Erasmus, le nombre de points ECTS est indiqué entre
crochets. Les ECTS ne sont comptabilisés à la matière que pour les étudiants ERASMUS. Les
étudiants inscrits régulièrement en formation à l’université de Poitiers ne peuvent comptabiliser les
ECTS qu’à l’UE (Unité d’enseignement).
Semestre 1
S1 UE1 FONDAMENTAUX (en tronc commun de mention, par session de deux jours consécutifs)
S1, UE1 A. Esthétique comparée : l'image et le signe (14h) [Erasmus : 2 ECTS]
S1, UE1 B. Théorie des figures : à partir de Walter Benjamin (14h) [Erasmus : 2 ECTS]
S1, UE1 C. Histoire des arts : la photographie au XXe siècle (14h) [Erasmus : 2 ECTS]
UE2 SPECIALITE : TEXTE / IMAGE I
S1, UE2 A. Image et rhétorique : de l’antiquité à nos jours (16h) [Erasmus : 4 ECTS]
S1, UE2 B. Graphisme politique (16h) [Erasmus : 4 ECTS]
UE3 DISCIPLINAIRES : ECRITS SUR L’ART, INTERMEDIALITE I
S1, UE3 A. Littérature et cinéma (16h) [Erasmus : 4 ECTS]
S1, UE3 B. Littérature et peinture (16h) [Erasmus : 4 ECTS]
Semestre 2
UE1 FONDAMENTAUX (en tronc commun de mention, par session de deux jours consécutifs)
S2, UE1 A. Esthétique comparée : Visual culture studies (14h) [Erasmus : 3 ECTS]
S2, UE1 B. Théorie des figures : le postmoderne (14h) [Erasmus : 3 ECTS]
UE2 SPECIALITE : TEXTE / IMAGE II
S2, UE2 A. Intermédialités (16h) [Erasmus : 4 ECTS]
S2, UE2 B. Cinéma et politique (16h) [Erasmus : 4 ECTS]
UE3 DISCIPLINAIRES : ECRITS SUR L’ART, INTERMEDIALITE II
S2, UE3 A. Littérature et scène (16h) [Erasmus : 3 ECTS]
Semestre 3
UE1 FONDAMENTAUX (en tronc commun de mention, session de deux jours consécutifs)
S3, UE1 A. Théorie des figures : à partir de Walter Benjamin (14h) [Erasmus : 3 ECTS]
UE2 SPECIALITE : TEXTE / IMAGE III
S3, UE2 A. Image et énonciation (16h) [Erasmus : 4 ECTS]
S3, UE2 B. Critique politique de l’image (16h) [Erasmus : 4 ECTS]
UE3 DISCIPLINAIRES : PAGE / IMAGE I
S3, UE3 A. Littérature et photographie (16h) [Erasmus : 3 ECTS]
S3, UE3 B. Narrations documentaires (récits de voyage, film, BD…) (16h) [Erasmus : 3 ECTS]
Semestre 4
UE2 SPECIALITE : TEXTE / IMAGE IV
S4, UE2 A. Dispositifs et problématiques texte-image contemporaines (16h) [Erasmus : 3 ECTS]
S4, UE2 B. Imaginaire du politique : poétique (16h) [Erasmus : 3 ECTS]
UE3 DISCIPLINAIRES : PAGE / IMAGE II
S4, UE3 A. Textualités numériques (16h) [Erasmus : 3 ECTS]
NB : les sessions d’enseignements fondamentaux (UE1) se tiennent sur deux jours consécutifs intensifs.
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