Les coups de cœur des lecteurs

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Les coups de cœur des lecteurs
Histoire d’en parler
Le cercle des lecteurs
Venez partager vos lectures, vos découvertes,
vos coups de cœur en toute simplicité.
Les coups de cœur des
lecteurs
A la médiathèque, les coups de cœur
sont signalés par une pomme !
Prochains rendez-vous :
- Mardi 1er avril, sur le thème du roman humoristique
- Mardi 3 juin.
de 18 heures à 19 heures 30.
FEVRIER 2014
Si vous êtes intéressés par le club des lecteurs de la médiathèque,
n’hésitez pas à vous renseigner auprès de Marilyn.
Théorie de la vilaine petite fille, Hubert Haddad
Et aussi,
"Mister Splitfoot, si tu y es, frappe deux fois !" Qui se
souvient de l'incroyable destin des soeurs Fox, ces deux
fillettes de l'Amérique puritaine qui, par une nuit de mars
1848, en réponse aux bruits répétés qui secouent leur
vieille ferme, inventent le spiritisme comme on joue à
cache-cache ? Kate, d'abord, sorte d'elfe à la fois
espiègle et grave, pleine de fantaisie et de mystère,
Margaret, fascinée par la médiumnité de sa petite soeur,
et enfin Leah, de vingt ans leur aînée, qui, avec l'aide de
financiers de Wall Street, rêve de fonder un empire à
partir de ce nouveau jeu de société un rien macabre...
Avec Théorie de la vilaine petite fille, Hubert Haddad revisite, dans un style
ample et endiablé, un demi-siècle de la folle Amérique, celle du libéralisme
naissant, des sectarismes et de toutes les utopies. Il nous offre un roman
facétieux, jubilatoire, émouvant, dont on ressort étourdi et joyeux, avec en
tête la ritournelle d'un negro spiritual ou d'un vieux folksong.
Frangine, Marion Brunet
L’avis de Virginie
« Dans ce roman à deux voix basé sur une histoire vraie, Hubert Haddad,
avec un style poétique et truffé d’humour, nous livre un roman palpitant qui
se lit d’une traite. Pour l’auteur, le contexte historique est important
(l’Amérique puritaine et du début du libéralisme), il se moque de la crédulité
des gens ».
"Il faut que je vous dise... J'aimerais annoncer que je suis le
héros de cette histoire, mais ce serait faux. Je ne suis qu'un
morceau du gâteau, même pas la cerise. Je suis un bout du
tout, un quart de ma famille. Laquelle est mon nid, mon univers
depuis l'enfance, et mes racines, même coupées. Tandis que ma
frangine découvrait le monde le cruel le normal et la guerre, ma
mère et ma mère, chacune pour soi mais ensemble, vivaient de
leur côté des heures délicates.
C'est à moi qu'il revient de conter nos quatre chemins.
Comment comprendre, sinon ?"
L’avis de Marilyn
« Frangine est le premier roman de Marion Brunet, et c’est un coup de maître ! Elle
est toujours juste, dans les dialogues comme dans la description des sentiments de
ses héros. Plus qu’un roman sur l’homoparentalité, Marion Brunet met au centre de
son récit une relation frère/sœur forte et touchante. »
A copier 100 fois, Antoine Dole
« Papa m’a dit 100 fois comment il fallait que je sois ». Et
surtout, « pas pédé ». La consigne est claire et quand le
narrateur se fait harceler par les gros bras du collège, il n’a
qu’à se débrouiller tout seul. Heureusement que Sarah est là,
qui n’a pas peur, elle. Pour le baume au cœur, c’est bien. Mais la
question reste : comment gagner l’amour d’un père qui vous
rejette pour ce que vous êtes ?
L’avis de Marilyn
« Ce texte court se lit d’une traite. Il porte un regard très juste et aiguisé sur la
difficulté d’être homosexuel à un âge où l’on se cherche et où il est difficile
d’accepter sa différence. Il montre aussi les ravages de l’homophobie, le pouvoir
malfaisant ou apaisant des mots.
Un texte à partager avec les ados, qui peut susciter débats et réflexions, et donner
des clés essentielles pour mieux vivre sa différence. »
Voile de pierre, Ake Edwardson
La nuit attendra, Jacques Chancel
Contacté par une ancienne maîtresse inquiète, Erik
Winter se retrouve contraint de filer vers l'Ecosse afin
d'y élucider la disparition d'un marin pêcheur au large
des côtes calédoniennes. Un fait divers d'autant plus
troublant que le grand-père du disparu s'est volatilisé
soixante ans auparavant dans des conditions similaires.
Crime ou accident ? A lui d'y voir plus clair... Au même
moment, à Göteborg, l'inspecteur Aneta Djanali,
originaire du Burkina Faso, se frotte à une sordide
histoire de violences conjugales. Au risque de raviver
"J'ai découvert l'inconnu d'un
monde, étrange dépaysement, à
mon arrivée sur la rivière de
Saigon après cinquante-cinq jours
de traversée ; je n'avais d'yeux
que pour les centaines de
paillottes sur pilotis, tout au long
des berges, l'avancée lente,
cérémonieuse, des buffles de la
rizière, retenus à la corde par des
paysans à chapeaux coniques,
pantalons
retroussés.
J'ai
entendu les premières rafales de
la guerre à la Pointe des Flâneurs.
Des miliciens viets isolés, cachés
dans les hautes herbes, tiraient
sur le bateau et nous étions sur le
pont, comme au spectacle, déjà
perdus par cette inconscience qui
allait être ma sauvegarde". Pour la
première fois, Jacques Chancel revient sur son itinéraire dans les désordres
de l'Indochine.
les plaies béantes de son passé, le temps d'un chassé-croisé transfrontalier
à la moiteur inattendue...
L’avis de Bénédicte
« Dans ce roman aux personnages bien trempés, l’auteur nous fait part des
états d’âme des commissaires sur les affaires et leurs vies personnelles ».
La décision, Isabelle Pandazopoulos
Un matin, Louise, excellente élève de terminale S, a un
malaise en plein cours de maths. Quelques instants plus
tard, elle accouche seule d'un enfant dont elle ne savait
rien, qu'elle n'a pas attendu, encore moins désiré.
Assaillie de questions, Louise, la jeune fille sans histoires,
croit devenir folle. Pourtant l'évidence est là : ce bébé de
3,3 kg, son fils. Comment l'accepter? Soutenue par sa
famille, ses amis et les professionnels qui l'entourent,
Louise va découvrir la vérité et réapprendre à vivre.
L’avis de Marilyn
« Attention sujet choc ! Un roman choral qui traite avec beaucoup de
délicatesse d'un sujet difficile : le déni de grossesse. »
L’avis de Monique C.
« J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre qui m’a replongé dans une période
et fait remonter des souvenirs ».
Bernard vous conseille également les romans policiers suivants :
Dérive sanglante, William-G Tapply
Suite à un improbable accident de montagne qui lui a fait
perdre la mémoire, Stoney Calhoun est un homme sans
passé. Cinq ans après avoir quitté l'hôpital, une
confortable somme d'argent en poche, il a refait sa vie
dans le Maine et coule des jours paisibles entre la
boutique de pèche ou il travaille et sa cabane enfouie au
cœur des bois. Jusqu'à ce que son meilleur ami
disparaisse. Calhoun se lance alors sur sa piste et
accumule les découvertes macabres. Au fur et à mesure,
il se découvre d'inattendus talents d'enquêteur- qui vont
le confronter aux fantômes de son passé. Première aventure de Stoney
Calhoun, Dérive sanglante nous promène à travers les paysages idylliques et
chargés d'histoire du Maine, jusqu'à un final aussi violent qu'étonnant.
L’indien blanc, Craig Johnson
Walt Longmire, shérif du comté d'Absaroka depuis près d'un quart de siècle,
n'a pas pour habitude de s'éloigner de ses terres familières du Wyoming.
Quand il décide d'accompagner son vieil ami Henry Standing Bear à
Philadelphie, où vit sa fille Cady, il ne se doute pas que
son séjour va prendre une tournure tragique. Agressée
pour une raison inconnue, Cady se retrouve dans un
profond coma, première victime d'une longue liste, et
Walt doit se lancer sur la piste d'un vaste réseau de
trafiquants de drogue. Commence alors une longue
traque urbaine sous la surveillance d'un mystérieux
Indien blanc. Ce nouveau volet des aventures de Walt
Longmire nous entraîne dans une course-poursuite
haletante au coeur de la Cité de l'amour fraternel et
confirme l'appartenance de ce shérif mélancolique à la famille des grands
héros de roman policier.
Le fémur de Rimbaud, Franz Bartelt
Majésu Monroe est brocanteur. Il propose à sa
clientèle des objets ayant appartenu à des
célébrités : un portrait du Christ à la mine de plomb
dessiné par un officier romain, une chaussette
trouée de Rimbaud, et mille autres raretés qui
sentent à la fois l'escroquerie et la poésie. Très sûr
de sa haute valeur, Majésu rencontre un jour
Noème, fille d'un couple richissime, bien décidée à
faire payer à ses parents les crimes de la
bourgeoisie (Noème est devenue communiste, et sa
mère a bien souffert de voir Staline la supplanter
dans le coeur de sa fille).
L'amour naît instantanément, basé sur une même haine des riches, un même
penchant pour l'alcool et une même absence de scrupules : le mariage est
inévitable. Mais, à la mort accidentelle des parents de Noème, les projets du
couple tournent court : un énorme héritage est en jeu, et soudain le principe
de la communauté des biens paraît moins attrayant. Pire qu'une guerre civile,
la guerre conjugale commence.
On retrouve ici l'imagination retorse de Franz Bartelt, sa verve anarchisante
et son style impeccable, pour la plus grande hilarité du lecteur.
L’avis de Monique P.
« Franz Bartelt sait manier la langue française avec une grande dextérité, à
la Pennac. Dans ce roman avec beaucoup d’humour et truffé de références
littéraires, la satire sociale est importante. Les personnages n’ont pas de
morale mais on adhère ! ».