Clip la vie - Centre de Prévention du Suicide de Charlevoix

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Clip la vie - Centre de Prévention du Suicide de Charlevoix
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Nos heures d’ouverture sont:
● Volume 14 ● Numéro 4 ● mai 2012
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et
de 13h00 à 16h30
En dehors des heures ci-dessus,
Vous pouvez obtenir de l’aide en composant
Le 1.866.277.3553 (1.866.APPELLE)
Nos bureaux sont situés aux adresses suivantes:
La Malbaie
367, rue Saint-Étienne, bureau 115
La Malbaie (Québec) G5A 1M3
Adresse de messagerie : [email protected]
Baie-Saint-Paul
971-B, boulevard Mgr-de-Laval
Baie-Saint-Paul (Québec) G3Z 2W3
Adresse messagerie:
[email protected]
www.cps-charlevoix.com
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Clip la vie, appelez-nous au 418.665.0096 ou
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Clip la vie
Sommaire
Mot de la directrice
2
Nos activités
3
Témoignage
5
Dossier
7
Vie associative
12
Quoi de neuf du côté
des Sentinelles
13
Activités de financement 14
Les aînés et le suicide !
Par Annick Audet, intervenante de suivi clinique
Le dossier de cette édition du Clip la vie fait suite à la journée régionale sur le
Suicide et aîné, qui a eu lieu à Québec, le 17 avril dernier. La lecture de ce
journal vous permettra de mieux saisir des notions sur le vieillissement, les pertes
et la dépression. Nous traiterons aussi des alternatives pour faire face de façon la
plus positive possible aux enjeux qu’entraîne le vieillissement. Nous souhaitons
sincèrement, pour nos lectrices et pour nos lecteurs, que la compréhension de ces
notions permette de mettre un certain baume sur ce passage obligé. Je termine
avec un texte de Pierre Morency qui, selon moi, illustre vraiment bien les enjeux
de cette étape. Bonne lecture !
« Un conte, la chèvre de Monsieur Séguin.


Tout à coup le vent se fraichît, la montagne devint violette, c’était le soir.
Déjà! Dit la petite chèvre, elle s’arrêtât fort étonnée.
Le mot qui vibre dans cette phrase : déjà? Dans toute existence, arrive le moment où un être se
dit : déjà?
Cela arrive à l’âge où l’on se rend compte que le temps subitement fraichît, que la montagne de
sa propre vie se peuple d’ombres.
Déjà? Oui déjà.
Comme si une grande part de notre temps avait été dévorée. Par des
crocs de quelle bête? Par quelle gueule de quelle bête? »
RF : Pierre Morency, À l’heure du Loup. Ed. Boréal 2002.
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MOT DE LA DIRECTRICE
Chers lecteurs,
Chères lectrices du Clip la vie !
Il avait été décidé que je vous
fasse, ici, un retour sur la journée
régionale Suicide et aîné qui a eu
lieu, tel que mentionné en page
frontispice, le 17 avril dernier à
Québec. Ce que je vous dirai à ce
sujet, c’est qu’à la suite de cette
journée, où je fus présente en compagnie d’Annick du
CPS de Charlevoix, cela nous a convaincues de
l’importance de tenir une telle journée dans
Charlevoix. Je ne sais pas encore quand, avec qui et
où cette journée aura lieu, mais le désir et la nécessité
de prendre un temps d’arrêt, de réflexion et d’action
sera incontournable, et ce, à plus ou moins longue
échéance.
Non, au moment d’écrire mon clip, j’ai davantage le
goût de vous transmettre mes sentiments face à
l’année qui se termine. Comme nous sommes en
préparation de l’assemblée générale annuelle, donc le
temps est au bilan. En une phrase j’aurais le goût de
dire : « OUF! On a passé à travers! »
Vous le savez, les restrictions budgétaires ont été à
l’ordre du jour toute l’année durant. La situation
financière difficile de la dernière année nous aura
obligés à faire des choix déchirants, notamment en
laissant vacant le poste d’intervenante de crise,
responsable du réseau des sentinelles et ce, pour une
période de près de six mois. De plus, mon poste fut
diminué à 32 heures/semaine afin de permettre de
réduire les dépenses salariales sans toutefois nuire à
l’intervention. La charge de travail n’en fut pas moins
diminuée pour autant, au contraire. Pour les autres
restrictions, nous avons usé de créativité, jumelé des
activités ensemble, annulé certaines autres…
Parallèlement à tout cela, nous avons tenté de mettre
en place des activités d’autofinancement qui, pour
l’année qui vient de s’écouler, ne connurent pas de
succès.
ACTIVITÉS DE FINANCEMENT
Cependant, comme vous serez en mesure de le
constater dans cette édition du Clip la vie, l’année
2012-2013 s’annonce plus prometteuse. Conséquence
de tout cela : équilibre budgétaire !
Équilibre budgétaire oui, mais déséquilibre pour les
ressources humaines. Surcharge de travail, gestion
constante des priorités, travail sous pression, travail
individuel au détriment de l’équipe… Bref, une année
difficile pour toute l’équipe!
C’est pourquoi je prends ce temps ici pour remercier
l’équipe de travail. À Karine et Annick qui ont su
assurer, avec un grand professionnalisme, un service
de qualité, et ce, avec une intervenante en moins, cela
jumelé à une augmentation de près de 200
interventions pour la dernière année. Je vous lève
mon chapeau ! À Julie, qui m’a secondée dans les
tâches administratives, parfois, tant bien que mal…
Confrontés à l’inexpérience de la philanthropie, nous
avons avancé à tâtons et à reculons la plupart du
temps. Au final, nous aurons beaucoup appris ! Je te
remercie d’avoir accepté de sortir de ta zone de
confort ! Finalement, merci au Conseil
d’administration qui m’a soutenue dans les décisions
parfois difficiles et impopulaires auprès de l’équipe.
Votre soutien me fut précieux !
Alors oui, ouf, on a passé à travers ! Et bonne
nouvelle, le beau temps vient toujours après la
tempête. Les efforts déployés ont porté leurs fruits, la
situation financière s’annonce moins difficile que l’an
dernier (tout n’est pas gagné), le poste laissé vacant
sera comblé dès le mois de juin et le meilleur de tout,
malgré une fatigue accumulée, tous les membres de
l’équipe de travail souhaitent demeurer et poursuivre
la mission du CPS, si importante. Nous nous sommes
choisis à nouveau, choisi de remettre l’équipe en
priorité. Après la crise, c’est le retour à l’équilibre !
Et vivement les vacances
!
Renée-Claude Laroche, directrice générale
événements sportifs, vos courses et le Centre de prévention du suicide pour lesquels vous
effectuerez votre défi. Le coût d’inscription varie selon la course choisie.
L’objectif minimum de la levée de fonds est de 300 $ (150 $ pour les mois de 18 ans). Vous
pouvez également créer une équipe de deux personnes ou plus et fixer un objectif commun pour
un groupe de personnes; un montant minimal de 200 $ par participant est fixé.
Vons voulez vous inscrire à Courir pour la vie ? Rien de plus simple. Tout d’abord, rendezvous au www.courirpourlavie.ca et suivez les instructions, c’est simple et facile.
Si vous ne pouvez courir, vous pouvez faire un don en
ligne via le site sécurisé à l’adresse suivante : https://
courirpourlavie.ca/recherche. Par la suite, affinez votre
recherche en cliquant sur « CPS » et ensuite, sélectionnez le
CPS de Charlevoix. Vous verrez ainsi toutes les personnes
inscrites pour notre organisme et vous pourrez alors
encourager la personne de votre choix.
La dernière activité : Un sou pour la vie !
Le 4 mai dernier, le dernier sou noir canadien fut frappé. Le gouvernement fédéral en avait fait
l’annonce dans son budget fédéral 2012. Les sous noirs continueront d'avoir cours légal, mais à
mesure qu'ils disparaîtront de la circulation, les prix devront être arrondis à la hausse ou à la
baisse. En ce qui a trait aux contenants, boîtes et sacs de sous noirs attendant dans de multiples
tiroirs à travers le pays, le gouvernement suggère aux gens d'en faire
don à des organisations de bienfaisance. Le CPS de Charlevoix a
donc saisi l’occasion et lancera sous peu sa campagne Un sou pour
la vie. Des banques à cet effet seront disposées chez divers
marchands de la région. Pour ceux qui accumulent la monnaie chez
eux, il vous sera également possible de nous en faire don à nos
bureaux. Deux grosses banques seront disponibles afin de recevoir
vos sous noirs. Une façon accessible à tous pour prévenir le suicide
dans Charlevoix !
Pour plus d’information pour l’une ou l’autre de nos activités de financement, contactez RenéeClaude Laroche au 418-665-0096.
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NOS ACTIVITÉS
ACTIVITÉS DE FINANCEMENT
par Renée-Claude Laroche, directrice générale
Tournoi de golf au profit de la prévention du suicide dans Charlevoix
Trois activités majeures sont prévues cette année dont une qui a eu lieu le 21 avril dernier. Le
spectacle de Jean-Michel Anctil fut complet et avec le soutien de quelques
commanditaires, cela nous aura permis d’amasser tout près de 6 000 $.
Merci à nos commanditaires :
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Renée-Claude Laroche, directrice du CPS de Charlevoix en
compagnie de l’humoriste Jean-Michel Anctil.

Aubé, Anctil, Pichette & Associés Patrice Tremblay, CA,
Solugaz,
Provigo Alimentation Lapointe inc.,
Le Domaine Forget,
La Maison d’affinage Maurice
Dufour,
l’Imprimerie de Charlevoix.
Veuillez mettre à votre agenda la date du 7 septembre 2012. Au club de golf de Baie-St-Paul se déroulera
la prochaine édition du tournoi de golf au profit de la prévention du suicide dans Charlevoix. Vous
recevrez, au cours de l’été, les détails de l’évènement et de l’inscription.
10e journée mondiale de prévention du suicide
Le 10 septembre prochain se tiendra la 10e journée mondiale de prévention du suicide, initiative de
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Association internationale de prévention du suicide
(IASP). Au Québec, en collaboration avec l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS),
c’est sous le thème de la reconnaissance que seront orientées nos actions. Cette journée sera une
occasion privilégiée de reconnaître et de remercier ceux et celles qui font la différence, de près ou de loin,
en prévention du suicide.
Le 4 août prochain, comme deuxième activité, la population de Charlevoix est invitée à
participer au grand demi-marathon de L’Isle-aux-Coudres et à marcher ou à courir pour la
vie!
Grand forum de la prévention du suicide
Courir pour la vie est une jeune organisation indépendante, visant à donner une tribune
supplémentaire à la prévention du suicide et à favoriser la mobilisation de l’opinion publique face
à la gravité de ce fléau. De plus, Courir pour la vie a pour objectif de soutenir les organismes qui
offrent des services directs en prévention du suicide tout en promouvant la santé comme mesure
d’attachement à la vie.
La mise en oeuvre de cette mission est poursuivie par le recrutement de participants pour des
épreuves de course. Chacun des participants effectue une levée de fonds personnelle autour de
son propre engagement à compléter un défi, à la course ou à la marche. Ainsi, de nombreuses
personnes brisent le silence en parlant de prévention du suicide, elles amassent des fonds et
prennent action, dans leur propre vie, pour augmenter leur niveau de santé physique et, par le fait
même, leur santé psychologique. En participant à Courir pour la vie, vous choisissez vos
En collaboration avec le Centre prévention suicide les
Deux Rives, l’AQPS présente le Grand forum de la
prévention du suicide, du 25 au 27 septembre 2012, au
Centre des Congrès de l’Hôtel Delta, à Trois-Rivières.
Cinq journées thématiques seront abordées sur trois
jours.
Pour
information
et
inscription :
www.aqps.info/grandforum.
Le comité RADOS et ses actions trouveront écho au
Grand forum, le 26 septembre prochain. En effet, la
directrice du CPSC, une des personnes à l’origine des
premières actions de ce qu’est devenu le comité
RADOS, présentera un atelier à ce sujet.
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NOS ACTIVITÉS
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QUOI DE NEUF DU CÔTÉ DES SENTINELLES
Retour sur la journée internationale contre l’homophobie dans Charlevoix
Quoi de neuf du côté des sentinelles ?
par Karine Dufour, Superviseure clinique, responsable de la formation
Le 17 mai dernier a eu lieu la 10e journée internationale contre l’homophobie. Pour souligner l’évènement
dans Charlevoix, le comité RADOS (Respect et Acceptation de la Différence liée aux Orientations
Sexuelles) a tenu un 5 à 7 au Musée d’art contemporain (MAC) de Baie-St-Paul où une trentaine de
personnes étaient présentes pour l’évènement. Animé par Simon Belley, membre du comité et intervenant
au SHIC de Charlevoix, nous avons pu entendre un message d’appui de Madame Pauline Marois, députée de
Charlevoix, chef de l’opposition officielle, livré par Madame Julie Tremblay, attachée politique de celle-ci. La
thématique de cette journée était : La diversité sexuelle au travail. Ça rapporte ! À ce sujet, Madame Chantal
Pothier, psychologue au CSSS de Charlevoix, également membre du comité RADOS, a témoigné des
actions prises par son employeur en vue de favoriser l’intégration et l’acceptation pleine et entière de ses
travailleurs homosexuels et bisexuels.
Photo : Émélie Bernier, journaliste Hebdo Charlevoisien
Renée-Claude Laroche, Simon Belley, Chantal Pothier,
David Mancini et Louis Cummins.
L’association avec le MAC n’était pas
fortuite
puisque
celui-ci
présente
actuellement une exposition « Paragraphe
175 » de l’artiste Louis Cummins, qui relate
la répression à l’égard des homosexuels lors
de la Deuxième Guerre mondiale. Il est à
noter que seul le Musée d’art contemporain
de Baie-St-Paul a, jusqu’à maintenant,
accepté de diffuser l’exposition de cet
artiste. Merci au MAC pour cette grande
ouverture ! Et finalement, les gens présents
ont eu le privilège d’entendre Monsieur
David Mancini nous livrer un témoignage
sur son vécu comme homosexuel dans
Charlevoix. Touchant, drôle et pertinent,
son histoire permet de faire connaître un
modèle positif et heureux de vie de couple
gai à Baie-St-Paul.
gaicharlevoix.com
Avec des amis, David Mancini a décidé de créer le site gaicharlevoix.com et un premier événement, Gais au
quai, est annoncé pour le 9 juin à midi au Quai de Baie-Saint-Paul. Un événement inclusif et convivial où
chacun amène un petit quelque chose à partager. «C’est un premier événement public, juste pour dire que
c’est correct d’être gai, pour être ensemble.»
Dans le dernier numéro du Clip la Vie, nous vous informions de la décision
qui avait été prise de ne pas remplacer dans l’immédiat le poste d’intervenante de crise-responsable du réseau des sentinelles et ce, dans le but d’économiser des sous… Il va donc de soi que, à l’heure du bilan annuel, les impacts de cette décision se font sentir dans les activités liées au réseau des
sentinelles de Charlevoix.
Toutefois, l’année 2011-2012 nous a tout de même permis d’accueillir 14 nouvelles Sentinelles
désireuses de s’impliquer dans leur milieu et d’agir pour la vie ! En effet, deux formations «Agir
en Sentinelle» ont été données en décembre et en février derniers et nous ont permis de demeurer actifs du côté des Sentinelles malgré le manque d’effectifs. De plus, grâce à une collaboration
avec le comité Inter-Tables de la Capitale-Nationale sur les abus, nous avons pu offrir à toutes
nos Sentinelles une formation sur les abus et négligences envers les aînés, ce qui nous a donné
l’occasion de rester en contact avec nos Sentinelles, les nouvelles comme les anciennes.
Heureusement, l’année 2012-2013 s’annonce de très bon augure puisque nous accueillerons très
bientôt une nouvelle personne au poste d’intervenante de crise-responsable du réseau des sentinelles ! Je devrais plutôt dire que nous la «ré accueillerons» puisque vous la connaissez déjà, il
s’agit de madame Bleuenn Henry qui a œuvré avec nous comme intervenante de suivi clinique
pendant un an en remplacement d’un congé de maternité l’an dernier. C’est donc avec joie et
soulagement que nous attendons impatiemment son arrivée au Québec et dans notre équipe au
début de juin. Grâce à la venue de Bleuenn, qui connaît déjà très bien l’organisme et la prévention du suicide, nous sommes très confiantes de pouvoir annoncer une reprise vigoureuse des
activés liées au réseau des sentinelles pour l’automne 2012.
Donc, je termine ces quelques lignes, en souhaitant une bienvenue toute spéciale à nos nouvelles
Sentinelles de l’année : merci de vous impliquer et de nous insuffler votre belle énergie ! Merci
aussi à nos «vieilles» sentinelles qui sont restées mobilisées et qui poursuivent leur excellent travail de repérage des personnes en détresse au quotidien ! Et, finalement, un bon retour à toi
Bleuenn ! Nous avons les bras grands ouverts pour t’accueillir et célébrer ton arrivée dans notre
équipe !
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VIE ASSOCIATIVE
TÉMOIGNAGE
AVIS DE CONVOCATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE
Nous profitons de cet envoi pour vous convoquer officiellement à la 23e assemblée générale annuelle du
Centre de prévention du suicide de Charlevoix. Celle-ci aura lieu le mardi 12 juin 2012 à 18 h 30 au salon
BMR (sous-sol) du Centre communautaire de Charlevoix situé au 367 rue St-Étienne à La Malbaie.
Proposition d’ordre du jour
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
Ouverture de l’assemblée et mot de bienvenue par le président du conseil d’administration;
Présentation du président et du secrétaire d’assemblée;
Lecture et adoption de l’ordre du jour;
Lecture et adoption du procès-verbal de la 22e assemblée générale annuelle tenue le 14 juin
2011;
Mot du président du conseil d’administration 2011-2012;
Rapport d’activités de l’année 2011-2012;
6.1 Entérinement des actes du conseil d’administration;
Rapport financier 2011-2012
7.1 Choix de la firme comptable pour l’année 2012-2013;
Période d’élection;
8.1 Nomination d’un président et d’un secrétaire d’élection ainsi que de deux scrutateurs;
8.2Présentation des mises en candidatures par procuration;
8.3Élection;
8.4 Présentation du nouveau conseil d’administration à l’assemblée;
Affaires diverses;
Levée de l’assemblée.
Veuillez confirmer votre présence auprès de Julie Boudreault au 418.665.0096.
Postes en élection
Mandats se poursuivant en 2012-2013
Mandats se terminant à l’AGA
Poste numéro 2 : Mario Lafontaine
Poste numéro 4 : Michel Guillemette
Poste numéro 6 : Mario Lapointe
Poste numéro 1 : Elise Tremblay
Poste numéro 3 : Danye Simard
Poste numéro 5 : Robin Bolduc
Poste numéro 7 : Mélanie Cattin-Desbiens
Les postes 1, 3, 5 et 7 étant en élection et aucun poste vacant, il y a donc quatre postes à élire.
** Procuration ci-jointe**
par Karine Dufour
superviseure clinique, responsable
de la formation
C’est avec un grand plaisir que je
vous partage ce bref résumé d’une
entrevue que j’ai eu la chance de
réaliser avec Monsieur François
Deschenes, agent d’intervention en
service social au CSSS de Charlevoix et qui œuvre, depuis maintenant 20 ans, auprès de
diverses clientèles et en particulier auprès des aînés dans les
secteurs du soutien à domicile et des résidences intermédiaires.
Alors François, peux-tu nous raconter comment se manifeste la détresse chez les personnes âgées que tu rencontres ?
Plusieurs choses peuvent amener une personne
âgée en état de souffrance psychologique : on sait
que les changements au niveau de la santé mentale,
comme les états dépressifs, l’anxiété, l’apparition de
démences et tout ce qui affecte le côté cognitif, occasionnent beaucoup de détresse, tout comme les
problèmes qui affectent l’autonomie de la personne.
Ainsi, devoir quitter sa résidence est une étape de
changement et d’acceptation très douloureuse, la
personne doit s’adapter à des changements à plusieurs niveaux : nouvel aidant, nouvelle maison,
nouvel horaire, nouvelle nourriture,… Il y a aussi
des situations d’abus et de négligence ; la personne
âgée se retrouve alors dans un état de vulnérabilité
et divers types d’abus sont possibles (physique, financier, psychologique, etc.). Ces abus peuvent
provenir de diverses sources, mais ils sont commis
principalement par l’entourage, ce qui cause une
grande douleur.
Les proches-aidants aussi peuvent vivre un grand
épuisement et de l’essoufflement et devenir, eux
aussi, en état de détresse psychologique.
Être présent 24 heures par jour sept jours sur sept
amène un contexte de vie très stressant pour eux et,
quand le milieu est épuisé et devient dans l’impossibilité de poursuivre la prise en charge de leur proche aîné, ça a un impact direct sur celui-ci, car on
devra peut-être envisager alors une relocalisation.
Les personnes âgées ne font que très rarement des
verbalisations suicidaires claires ; elles vont plutôt
se prétendre prêtes à aller retrouver leur conjoint
décédé ou à ce que le bon Dieu vienne les chercher.
On observe aussi des comportements comme arrêter de se nourrir ou cesser de prendre leurs médicaments, comme si elles se laissaient aller ; ces comportements amènent alors une condition de faiblesse qui pourra provoquer d’autres problèmes de santé.
Dans ton milieu, comment faites-vous pour
dépister les signes de détresse émis par votre
clientèle ?
Quand on est en contact direct avec les gens, on est
en mesure de les dépister ; on part de ce qui nous
est dit par l’aîné. Mais les informations que nous
transmettent les proches, l’aidant-naturel, les intervenants en résidences, les médecins, les infirmières
ou toutes les autres personnes qui vont dispenser
des services dans les milieux nous permettent également de les repérer.
Par la suite, il faut être à l’écoute et accueillir la personne dans sa condition de souffrance personnelle.
Nous offrirons aussi des rencontres de support, de
suivi et, en situation exceptionnelle, il peut arriver
que nous placions une personne âgée en milieu sécuritaire. En résidence intermédiaire, il y a de l’encadrement 24 heures/7 jours, alors la protection est
plus facilement assurée mais, à domicile, il y a
moins de protection.
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DOSSIER
TÉMOIGNAGE SUITE...
Quel pourrait être le plus petit pas possible
qu’un intervenant pourrait faire pour mieux
dépister ?
Comme mot de la fin, que dirais-tu aux gens
qui prétendent que les personnes âgées ne pensent pas au suicide ?
Cibler rapidement les premiers signes qui pourraient laisser croire à ce décrochement-là et accompagner la personne dans son processus personnel
de vieillissement.
Bien, je leur dirais que les personnes âgées font face
elles aussi à des situations de vie difficiles et que la
souffrance est là. Qu’on soit adultes, enfants ou
aînés, la souffrance reste la souffrance ; les événements qui l’amènent sont peut-être différents, mais
leur impact sur les gens est là quand même peu importe l’âge. Les aînés vivent de la détresse, parfois
ils sont seuls pour y faire face et parfois ils sont
bien entourés là-dedans.
Pour beaucoup d’intervenants, il y a un grand sentiment d’impuissance devant la clientèle âgée en
détresse psychologique. Cette situation est, selon
moi, souvent perçue plus comme un choix de fin
de vie que comme une crise suicidaire et ce, souvent en raison de conditions de fin de vie difficiles
pour la personne âgée (maladie grave, pertes physiques multiples, etc.). Les personnes âgées qui souffrent sont souvent habitées par un sentiment de vie
accomplie et sont dans une condition de grande
faiblesse physique : il faut donc trouver à quoi les
raccrocher… Parfois, dans les cas de maladies graves ou de situations détériorées, il sera davantage
prioritaire de soulager la douleur et d’augmenter le
confort.
Alors, MERCI à François Deschenes d’avoir généreusement accepté de m’accorder quelque minutes de
son temps et de sa passion pour son travail auprès des
aînés et profitons donc de ce moment de réflexion pour
nous questionner sincèrement sur notre position personnelle face aux signaux de détresse lancés par nos
proches âgés…
Je désire devenir ou demeurer membre du Centre de prévention du suicide de Charlevoix en 2012-2013
Nouveau membre
Nom, prénom:
Il y aura toujours deux côtés à une médaille, j’ose espérer que la vie de la majorité des aînés au Québec est
bonne et savoureuse, qu’ils ont de l’espace pour s’amuser et pour profiter de façon la plus optimale possible de
ces moments, tout en continuant à prendre part à la vie de la société. Sous un angle très optimiste, on peut voir
les 15 prochaines années du Québec, où 25% de la population aura les compétences, la maturité et le temps
pour réfléchir, créer et participer. C’est une énorme richesse pour la société actuelle d’avoir en main autant
d’expériences. C’est ce qu’on peut appeler « le pouvoir gris », le partage des connaissances et des expériences au
profit des autres générations. Chacun peut y trouver son compte, et ce dans le respect de sa personne et de son
pouvoir social.
Que faut-il pour que ces gens continuent de s’investir et de s’engager? C’est au travers de l’espoir porté par la
personne, de son sentiment de contrôle et de la qualité de sa vie sociale qu’on peut y trouver des solutions.
L’espoir passe avant tout dans la réalisation de projets : des buts qui sont en fonction de soi, de ses besoins et
en respectant sa personne. Ils permettent de mettre un sens, de donner des raisons de continuer, de nourrir des
raisons de vivre; tout ça mis ensemble nous permet de croire qu’il y a encore quelque chose de beau et
d’extraordinaire pour soi, et ce, malgré les pertes. Focaliser l’énergie sur un projet permet d’augmenter la
motivation, d’utiliser ses compétences, de nourrir le sentiment d’utilité et d’augmenter le fonctionnement
optimal réaliste.
Le contrôle, non pas de ce qui est inéluctable, mais plutôt le pouvoir que la personne détient dans telle
situation, sur le comment, elle peut faire avec. Pour en arriver, essentiellement, à ce que la personne perçoive les
éléments positifs de sa situation.
La présence des proches, le fait d’avoir une relation plutôt de donnant-donnant pour éviter de nourrir le sentiment
d’être un fardeau et la peur de déranger, c’est là que le pourvoir des échanges interventionnels trouve tout son
sens. La personne se sent utile et compétente et joue un rôle social important.
C’EST LE TEMPS DE...
Renouvellement
Pistes de solution
Dons
Reçu pour impôt
À cette recette, il est primordial de mettre en place des moyens et des services pour accompagner, aider et
soutenir nos aînés à développer la sérénité et la flexibilité. La sérénité, pour la capacité à accepter ce qui ne peut
être changé et la flexibilité, c’est-à-dire, la capacité à s’adapter, à abandonner et à s’ajuster aux contraintes pour
ainsi développer la confiance en la vie et la paix intérieure.
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Adresse:
Courriel:
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mentionnée. Nous vous enverrons par la poste votre carte de membre. À votre demande, un reçu pour usage fiscal
vous sera remis pour un don de plus de 10.00$, excluant la contribution.
1,2,3,4 Document
réalisé à partir de la revue Le Vis-à-vis, vol.9 numéro 1, 1999
Clip la vie
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Clip la vie
DOSSIER
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DOSSIER
La réalité du suicide et des aînés, qu’en est-il vraiment ?
L’abus ou le mauvais usage de médicaments et les problèmes liés à la consommation;
La réticence à demander de l’aide ou l’incapacité à le faire, particulièrement plus difficile chez les
hommes;
L’accessibilité à des armes à feu et à d’autres moyens d’autodestruction;
Les facteurs dans les établissements de soins de longue durée.
La dégradation de l’état de santé fonctionnelle est le principal facteur de risque associé au suicide. Le
vieillissement apporte, avec le temps, une accumulation de pertes, à différents degrés, dans différentes
sphères. Les aspects associés à la santé fonctionnelle sont : la mobilité, la vision, l’audition, la cognition et la
présence de douleurs. La douleur, quant à elle, se qualifie par son intensité et par les limites fonctionnelles
qu’elle impose. Ces changements au niveau de la santé obligent la personne à réorganiser sa vie en fonction de
ses nouvelles réalités, où ses choix personnels et ses aspirations ne sont pas nécessairement conciliables avec
ses besoins. La perception de la personne via son sentiment de contrôle sur sa vie et son sentiment d’être un
fardeau pour ses proches peut alourdir la balance de la souffrance. Un sentiment de compétence et d’utilité
diminuée, une détérioration de l’estime de soi et nécessairement une perception négative de sa valeur
personnelle peuvent amener une telle réflexion : qui a encore vraiment besoin de moi? Pour quelles raisons estil nécessaire de continuer? Avec tous ses éléments, la présence d’espoir, de croire en un futur, de donner un
sens peut être grandement assombrie.
Tel que mentionné en introduction, la dépression, est très présente chez les ainés suicidaires et s’installe de
façon insidieuse. Il faut des yeux souvent aiguisés pour percevoir l’état réel de la personne. La présentation de
la dépression est particulière et surtout possède un caractère un peu nébuleux, qui peut être expliqué par une
certaine banalisation de la situation de la personne. Les médecins ont tendance à parler de dépression masquée.
par Renée-Claude Laroche, directrice générale
Quelques données sociodémographiques
Selon une étude de l’Institut de la statistique du Québec, la proportion des personnes âgées
de 65 ans et plus du Québec est passée de 13 % en 2000 à 15 % en 2008.
Si les tendances se maintiennent, entre 2006 et 2031, la structure démographique de la
Capitale nationale connaîtra des changements importants. On s’attend à une
diminution importante et constante du poids relatif du groupe des 18-64 ans, alors qu’une augmentation
importante et constante chez les 65 ans est attendue.
Dans Charlevoix, pour la même période, la tendance au vieillissement sera plus prononcée que dans la
Capitale nationale. Ce qui est d’autant plus inquiétant, c’est la diminution anticipée dans les autres groupes
d’âge soit une décroissance globale de sa population estimée à 8 % pour atteindre 27 226 personnes en
2031 selon les projections. Pourtant, la population des 65 ans et plus aura quant à elle presque doublé.
Plus spécifiquement, on s’attend à :
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Demande d’aide et intervention
La perception « culturelle » du suicide chez les aînés a des impacts sur deux dimensions bien précises : l’aspect
de la demande d’aide et l’utilisation des proches. On doit bien comprendre dans quel contexte d’éducation et de
valeurs elle s’inscrit : des valeurs comme l’autonomie, l’indépendance, la responsabilité de sa vie. Une mentalité
où chacun est responsable de son jardin, une tendance à minimiser la souffrance, une force d’être dans l’action
et de continuer, malgré tout et la peur de déranger. Ces traits peuvent rendre la demande d’aide difficile. Ils
peuvent aussi maquiller les réels besoins de la personne. Le sentiment d’être un fardeau pour ses proches peut
amener la personne à adopter des comportements d’auto-exclusion.
L’intervention n’est pas une mince tâche : la détresse et le sentiment d’impuissance vécu par la personne ellemême, qui voit sa vie se transformer; ses proches qui ne savent comment l’accompagner dans tous ces
tourbillons. Pour en arriver à un tableau clair, à une offre de services adéquate, il est impératif d’investiguer audelà de ce qui est exprimé. Une des clés est, selon moi, de voir la situation sous un angle de rétablissement : ce
que la personne fait pour vivre avec ses réalités, tout en poursuivant ses buts. C’est en créant et recréant une vie
digne, sécuritaire et pleine de sens, dans la communion de ses choix, tout en continuant de ressentir les effets
du vieillissement, que cette étape sera vécue, j’ose espérer, plus sereinement pour tous.
une diminution constante du poids relatif des 0-17 ans qui passera de 17 % à 13 %;
une diminution importante et constante du poids relatif des 18-64 ans au sein de la population
passant de 65 % à 48 %;
une augmentation rapide et constante du poids relatif des 65 ans et plus passant de 19 % à
38 %.
Territoire du
CSSS de
Charlevoix
Source : Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. La population du Québec par territoire des
centres locaux de services et par région sociosanitaire, de 1981 à 2031, édition 2010.
Clip la vie
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Clip la vie
DOSSIER
La réalité du suicide chez les 65 ans et plus
Selon une étude réalisée par monsieur Gilles Légaré de l’Institut national de la santé publique du Québec
(INSPQ), il en ressort que le taux de suicide chez les aînés, c’est-à-dire chez les personnes âgées de 65 ans
et plus, n’est pas alarmant, mais plutôt préoccupant. En effet, le suicide chez les aînés équivaut au taux le
plus bas chez les adultes québécois, c’est le deuxième plus bas, après les ados. En nombre, cela représente
136 suicides par année (2004-2008) chez les aînés pour 1 174 décès par suicide au total pour la même
période. Tout comme la population en général, on dénombre trois fois plus de suicides chez les hommes
que chez les femmes.
Le portait de Charlevoix * est assez fidèle au portrait provincial. La différence importante est que le
pourcentage des suicides commis par des hommes (83 %) est plus élevé qu’au Québec (±77 %). Plus
spécifiquement ; de 2000 à 2010 :
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On dénombre 69 décès par suicide, dont 83 % furent commis par des hommes (57/69);
La tranche d’âge la plus touchée est celle des 45-54 ans pour 29 % des suicides (20 / 69);
La tranche d’âge la moins touchée se situe chez les 15-24 ans pour près de 9 % (6/69); on
ne dénombre aucun suicide complété chez les moins de 15 ans;
Pour les 65 ans et plus, le pourcentage se situe à 13 % (9/69).
Avec ces taux peu élevés, il serait légitime de poser la question suivante : « Pourquoi la réalité du suicide
chez les ainés est-elle préoccupante ? » La réponse est la suivante : avec le vieillissement de la population,
le nombre de décès par suicide pourrait augmenter dans le futur. Lorsque nous jumelons cette réalité avec
la décroissance généralisée de sa population active, il devient nécessaire d’agir maintenant !
* Données recueillies à la suite de l’analyse des rapports d’investigations des coroners pour les décès par suicide entre 2000 et
2010.
Sur le web…
 Rapport de la commission spéciale : Mourir dans la dignité ;www.assnat.qc.ca/fr/document/54787.html
 Capsules-témoignages diffusées tout au long de l’année sur www.ajoutermavoix.com. Une trentaine de
citoyens et de personnalités publiques, dont Joël Legendre, Taktika, Marie-Eve Côté, Marie Gray, Samian
et Webster, ont offert leur point de vue sur la question du suicide.
DOSSIER
La détresse et le vieillissement
par Annick Audet, intervenante de suivi clinique
Lorsqu’une personne âgée parle de la mort, rarement nous y voyons autre chose que des
mots sans conséquence. Il nous est facile d’accepter et de « justifier » le suicide chez nos
aînés lorsque celui-ci a pour objectif de soulager la détresse associée à une qualité de vie
restreinte. Il n’en demeure pas moins que le suicide est une réaction à la souffrance et au
désespoir et qu’il n’est pas, même au troisième âge, la seule alternative.
Le suicide chez les personnes âgées doit être considéré comme multifactoriel où le
risque suicidaire découle de l’interaction complexe de facteurs de risque, de vulnérabilités personnelles et
d’éléments déclencheurs du comportement suicidaire. Selon la stratégie québécoise d’action face au suicide
(MSSS, 1998), 60 à 80 % des aînés qui se suicident souffrent d’une dépression. Celle-ci est souvent associée aux
pertes physiques et sociales. Les maladies chroniques, les handicaps physiques, la dépendance associée à
certains problèmes, de même que la douleur chronique sont aussi liés à la dépression et au suicide. Les experts
remarquent qu’il y a une certaine banalisation de la souffrance chez les aînés lors des investigations par des
professionnels, cela comme s’il était normal de souffrir à un certain âge. Résultat : il y a beaucoup de gens qui
souffrent de dépression, qui ne sont ni diagnostiqués, ni traités et ce, tant au niveau médical que
psychologique.
La problématique suicidaire chez nos aînés demande une attention particulière. Le piège à éviter pour les
professionnels est d’expliquer certains comportements par une crise de vieillissement, où certains signes
peuvent être jugés normaux étant donné leur âge, au lieu d’y voir une détresse qui pourrait projeter la personne
dans une crise suicidaire.
Il y a quelques années seulement, les médecins et les coroners avaient de la difficulté de conclure à un décès par
suicide. Étant donné que certains suicides pouvaient ressembler à des morts accidentelles ou naturelles, le taux
de suicide chez les aînés était sous-estimé. On estime que de nos jours, il y a de moins en moins de suicides
déguisés, que les moyens utilisés par les personnes âgées seraient plus létaux. De plus, les personnes âgées
suicidaires présentent moins d’ambivalence face au suicide. Leur intention de mourir serait plus grande que
chez les personnes plus jeunes.
Les facteurs de risque associés au suicide
Le vieillissement chez l’humain apporte son lot de pertes, accompagné de certains facteurs de risque spécifiques
aux personnes âgées; ils deviennent un levier à la détresse et au suicide.
Les facteurs associés sont: (Dyck, Mishara et White, 1998)

Au-delà de la pauvreté, la perte de la viabilité financière, pouvant résulter d’évènements tels que la
perte d’emploi ou la mise à la retraite, constitue un facteur associé au suicide;

L’accumulation de pertes : perte du conjoint, perte du réseau social, notamment d’amis, de
confidents, de relations ou d’un rôle dans la société; perte d’un travail significatif, de son domicile et
d’une certaine structure de sa vie;

Le veuvage est un des facteurs les plus liés au suicide chez les hommes âgés;

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