L`été du permis de conduire - Centre de Formation Blanchard

Transcription

L`été du permis de conduire - Centre de Formation Blanchard
l’écho
JEUDI 5 AOUT 2010 / DRX01
DREUX
ET SA RÉGION
L’été du permis de conduire
Tout le monde ne
bronze pas sur les
plages. A Dreux, certains
profitent de l’été pour
préparer le permis de
conduire.
T
el père, tel fils et même telle
mère, telle fille. La famille Blanchard, au complet, est entièrement dévouée à l’entreprise familiale, l’auto-école Blanchard, et
ce depuis sa création en 1976 par James
Blanchard. Installée sur les hauteurs de la
zone artisanale de La Rabette au nord de
Dreux, le centre de formation Blanchard
(CFB) ne désemplit pas cet été.
En ce mardi matin, les salles de préparation à l’examen de conduite grouillent de
candidats concentrés sur l’apprentissage du
code de la route. « Pour nous, l’été reste le
point culminant de la haute saison. Les parents récompensent souvent les enfants qui
ont bien travaillé pendant l’année scolaire en
leur offrant leur permis à 18 ans. Mais nous
avons également les jeunes de 16 ans qui
viennent apprendre la conduite accompagnée », a expliqué Romain Blanchard, fils du
fondateur et cheville ouvrière de la maison.
50% des clients
sont des Parisiens
Ici, les 25 salariés de l’entreprise ne ressentent pas le poids de la hiérarchie. La
seule exigence se trouve dans le résultat de
leur travail avec les clients. « 90% de nos salariés sont moniteurs et ils sont intéressés
aux résultats sur chaque candidat qui a
obtenu son permis de conduire », ajoute
Romain Blanchard en présence de Céline,
une monitrice qui opine du chef.
« Nous organisons sept réunions pédagogiques par mois avec nos salariés pour les
TRAVAUX
L’école Clos-Maillard
bientôt démolie
Dreux, lundi. Romain Blanchard (en arrière plan), responsable de l’auto- école Blanchard, et sa maman Colette, en compagnie du jeune apprenti
conducteur, Nicolas Tétard.
sensibiliser en permanence à la qualité
totale. Nous sommes dans un environnement très concurrentiel, avec huit autres
auto-écoles sur l’agglomération, et nous
devons satisfaire nos clients•», martèle le
jeune homme, âgé de 26 ans.
Cette philosophie de recherche de qualité
totale est partagée par sa maman Colette et
sa sœur Edwige qui continuent de travailler
au sein de la société. « Depuis 2007, nous
dispensons les formations au titre de professionnel de transport de marchandises et de
voyageurs. Nous aidons le client à trouver
les différentes sources de financement correspondantes à son profil professionnel. Un
encadrement qui permet aux candidats de
mieux s’investir dans leur formation », poursuit Romain Blanchard.
A cet effet, le CFB s’agrandit en créant de
nouveaux locaux dédiés à cette population.
300 m2 supplémentaire sont en cours
d’achèvement derrière les locaux actuels et
pas loin des cinq pistes d’apprentissage
créées face à la RN 12. La moitié de la clientèle provient de Paris et, à ce titre, l’autoécole a su s’adapter en proposant des na-
vettes de transport entre le centre-ville, la
gare et la zone de La Rabette. « Nous nous
occupons également du logement et de la
nourriture de nos stagiaires », insiste Romain
Blanchard.
De son côté, James Blanchard a pris sa retraite mais son ombre plane tous les jours à
18 heures sur l’auto-école. Il continue de
soutenir sa famille et de garantir une certaine
continuité dans les services auprès des
conducteurs de demain.
AHMED TAGHZA
Pas de vacances pour la pétanque
L
e bar Le Colmar s’est transformé en
une vaste aire de jeux avec cochonnets
et boules de pétanques à gogo,
dimanche après-midi. Organisé par Antonio
Gaio, patron du Colmar, et Alain Villette, le
concours de pétanque a attiré de nombreux
joueurs de tous âges.
« C’EST DANS MON ÂME »
DREUX. En ce mois d’août, les enfants
ont déserté l’enceinte de l’école mater-
Ils étaient près de 80 Drouais à se
retrouver pour une après-midi non stop de
jeu. C’est sur un terrain de gravier que les
joueurs ont disputé une compétition en
doublettes. Bien loin des exigences des compétitions officielles, cette rencontre amicale
ne déplaît pas à Stéphane Iften. Agé de
42 ans, il est un fervent passionné de la
pétanque. « C’est dans mon âme », soulignet-il avant de tirer en direction de ce sacrosaint cochonnet. Le joueur est un “pro”. Il a
été vice-champion de France en 2001 en
tête-à-tête. « J’ai débuté dans ce sport à l’âge
de 3 ans. C’est mon père qui m’a initié », a-til confié. Et d’ajouter avec humour : « C’est
dans le berceau que j’ai appris à pointer. »
Figure bien connue dans le quartier, Stéphane Iften est natif du secteur Sainte-Eve
qui est situé à quelques encablures du bar
Le Colmar. Ici, Stéphane retrouve de nombreux potes réunis autour de la pétanque.
Camaraderie et convivialité sont les valeurs
d’un sport-loisir partagé toute l’année, y
Dreux, dimanche. Stéphane Iften (à droite) est aux côtés d’Antonio Gaio et d’Alain Villette.
compris au mois d’août. « Le plaisir et
l’amitié, c’est en gros ma philosophie pour
jouer », souffle Stéphane.
Dimanche après-midi, le Drouais et l’ensemble des joueurs ont disputé des parties
sous une chaleur un peu plombante. Entre
deux rencontres, rien ne vaut une pause
autour d’un verre de pastis, bu avec modération, pour retrouver des forces.
Après ce rafraîchissement, les affaires
sérieuses reprennent autour du cochonnet.
Stéphane et les autres font preuve d’une
concentration et d’une précision qui se lisent
sur les visages. « C’est un sport difficile qui
nécessite de faire abstraction des soucis du
quotidien », commente Stéphane avant de
reprendre la partie.
Véritable compétiteur animé par l’envie de
gagner, Stéphane Iften ne redoute pas pour
autant “d’embrasser la fameuse Fanny”.
Selon la tradition, quand un joueur perd, il
doit embrasser une fille dans l’assistance…
qui peut éventuellement s’appeler Fanny.
JULIE CASSIAU

Documents pareils

La ville vous offre votre permis

La ville vous offre votre permis de conducteurs clandestins ? Seule certitude, la ville et ses partenaires (Etat, l’Association des maires de France, la Mission locale, l’IFAC, etc.) comptent mettre le paquet pour que l’obtention ...

Plus en détail