Présentation Buxtehude
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Présentation Buxtehude
Concert de Pâques : autour de la Passion Ensemble Vocal Polymnie Dans la mythologie grecque Polymnie est une des 9 muses. Responsable des hymnes et de la rhétorique elle sera désignée la Muse du Chant par Paul Claudel. Créé en mai 2008, l’ensemble Vocal Polymnie est constitué d’un noyau d’artistes professionnels regroupés autour de Fabrice Maurin pour permettre à des choristes amateurs de rencontrer le public à travers des programmations difficiles et exigeantes, dictées par un choix musical ambitieux mais surtout varié et riche, adapté à leur progression et aux objectifs de leur formation. Installé en Vendée, Polymnie est un écrin pour l’accomplissement de jeunes professionnels dans leur métier ainsi que le terreau idéal pour l’émergence de nouveaux talents. Pour les organisateurs de concerts et les festivals, Polymnie est un gage de qualité avec un ensemble à géométrie variable, capable de proposer des répertoires différents pouvant répondre aux cahiers des charges aussi bien artistique que financiers. L’ensemble vocal Polymnie propose une approche qualitative, raisonnable et réaliste dans tous les répertoires, de la musique ancienne aux créations contemporaines. Par ses choix musicaux, Polymnie souhaite créer des passerelles vers d’autres formes d’art afin de proposer à chaque fois un spectacle encore plus complet. Cette diffusion de qualité n’est pas réservée aux grands circuits de distribution de la culture mais saura aussi s’approprier des lieux peu fréquentés et Polymnie profitera de ces opportunités pour apporter son art aux publics les plus éloignés et les plus différents. Tout en pérennisant son répertoire existant, Polymnie a fait le choix de proposer chaque année de nouvelles productions afin d’assurer son rôle de sensibilisation artistique. Pour développer sa diversité et son interprétation de ses répertoires, l’Ensemble Vocal Polymnie souhaite développer sa politique de chefs invités (Hugo Reyne, Samuel Boré en 2008 et 2009, Eric de Fontenay en 2011). L’ensemble Vocal Polymnie collabore régulièrement avec les ensembles reconnus de Vendée : Orchestre de Vendée, Ensemble baroque Galatée et affirme sa volonté de s’encadrer d’instrumentistes reconnus et spécialistes dans leur domaine, pour la plupart issus de la région. A chaque concert la reconnaissance du milieu musical et du public est grandissante. Ce n’est que le début du chemin, Polymnie continue sa route vers le public avec de nouvelles créations cette année. Concert de Pâques : autour de la Passion Bruhns : Cantate « Ich liege und schlafe » Buxtehude : Membra Jesu Nostri BuxWV75 Nicolaus Bruhns est un compositeur d'Allemagne du Nord né en décembre 1665 à Schwabstedt et mort le 29 mars 1697 à Husum Nicolaus Bruhns naît dans une famille de musiciens (luthistes, organistes, gambistes, violonistes) installée dans la région de Husum, au nord de Hambourg. Il apprend la musique avec son père, Paul Bruhns (1640-1689 ?), organiste à Schwabstedt (SchleswigHolstein) et peut-être élève de Franz Tunder. Puis il étudie le violon et la viole avec son oncle, l'orgue et la composition avec Dietrich Buxtehude. Il acquiert une grande virtuosité sur tous ces instruments et Buxtehude, espérant le voir lui succéder, le recommande auprès de la cour royale de Copenhague au Danemark. Il y passe quelque temps, en contact avec de nombreux musiciens étrangers et revient vers 1689 à Husum en tant qu'organiste. Il y meurt très jeune, à 31 ans. Bruhns laisse une œuvre réduite, les sources étant perdues, mais de qualité exceptionnelle. Sous de nombreux rapports elle annonce celle de Jean-Sébastien Bach. Selon Forkel, le premier biographe de Bach, on sait que ce dernier admirait beaucoup les œuvres de Bruhns. Ce destin rappelle beaucoup celui, en France, de son contemporain Nicolas de Grigny. Une anecdote rapporte qu'il aurait été capable de jouer du violon tout en chantant et en s'accompagnant au pédalier de l'orgue. Sur un plan strictement musical, le premier XVIIe siècle est évidemment porteur de nombreuses techniques adoptées et développées par N. Bruhns. L’intégration de la sinfonia introductive et du ritornello est certainement l’élément le plus caractéristique. Dans Ich liege und Schlafe, la sinfonia est très proche de l’épanchement vocal qui suit. Même si le réseau thématique est plus souple, l’auditeur ressent comme une parenté entre les motifs. Elle est conçue en un seul bloc, quant au ritornello (entendu deux fois), il est également solidaire du reste de l’œuvre. La structure répond ici à un grand souci d’équilibre : deux blocs (tutti) encadrent les parties pour solistes, elles-mêmes entrecoupées de ritournelles instrumentales. Ces quatre éléments (sinfonia et ritornello, forme en écrin et basse obstinée) semblent indiquer que les auteurs recherchent des procédés unificateurs, des liants thématiques ou structurels pour étayer l’envergure de leurs pièces. Des moyens rationnels sont utilisés comme autant de remparts contre l’anarchie et le chaos. Loin des idées reçues, l’esthétique baroque est en quête de cohérence. Dietrich Buxtehude naquit en 1637 à Oldesloe dans une partie du Holstein qui appartenait alors au Danemark et devait par la suite être rattachée à l’Allemagne. Bon nombre d’incertitudes demeurent sur les débuts de son existence. Il fut vraisemblablement initié à la musique par son père, un organiste. Les années danoises de Buxtehude présentent d’ailleurs assez peu d’intérêt dans la mesure où la composition en est quasi totalement absente on ne connait en effet qu’une seule œuvre datée de cette période. Buxtehude occupait alors des fonctions d’organiste, d’abord à Hälsinborg (une ville devenue suédoise depuis) de 1657 à 1658, puis à Helsinger à partir de 1660, dans la paroisse allemande de Sainte Marie. Le décès de Frank Tunder en novembre 1667 libéra le prestigieux poste d’organiste de la Marienkirche de Lübeck -lieu doté d’un des plus beaux orgues que l’Allemagne comptait alors. Au terme d’un concours d’admission, la candidature de Buxtehude fut retenue. Sans attendre, il s’installa dans la cité allemande et y épousa Anna Margarethe Tunder, la fille de son prédécesseur, dès août 1668. L’immense art d’organiste du musicien fit beaucoup pour sa réputation durant les quarante années qu’il passa à la tribune de la Marienkirche, mais il la devait également aux Abenmusiken. A partir de 1673 en effet, Buxtehude reprit les «Musiques du soir » instituées par son prédécesseur, et leur donna un relief particulier. Pendant les cinq dimanches précédant Noël, le public pouvait ainsi découvrir, en dehors de l’office, des programmes de musique vocale et instrumentale sacrée. Une grande partie des partitions composées à cet effet ont été perdues. Le nom de Buxtehude est certes d’abord associé aujourd’hui à l’oeuvre d’orgue la plus vaste et la plus riche composée avant celle de Jean Sébastien Bach, musicien qui rendit d’ailleurs visite à Buxtehude en octobre 1705 et éprouvait une véritable fascination pour ses compositions- , mais on ne saurait passer sous silence une production vocale sacrée fournie et novatrice. Un peu plus de 120 numéros du catalogue BuxWV en témoignent, parmi lesquels le cycle de cantates « Membra Jesu Nostri », BuxWV 75. C’est sur le poème latin « Rythmica Oratio » attribué à Bernard de Clairvaux, ainsi que de larges extraits des Ecritures, que le musicien s’est appuyé pour cette réalisation originale constituée de sept petites cantates regroupées sous le titre « Membra Jesu Nostri Patientis santissima humillima totius Devotione decantata ». Chacune des cantates est dédiée à une partie du corps de Jésus sur la croix. La ferveur et le dolorisme piétistes y dominent avec une volonté évidente de symbolisme ; en une guirlande d’images parlantes, la musique vit et compatit avec les mots, portée par un souci de figuralisme qui dit assez l’instinct mystique du maître d’Oldesloe, grand médiateur de la spiritualité germanique entre Schütz (il était très lié à Johann Theile, gambiste et héritier direct du Sagittarius dans sa Passion selon Saint Matthieu) et Bach. En fait, tout le cycle est à écouter -et tout autant à méditer- dans son intégralité « de l’intérieur » pour en pénétrer la sobre grandeur (reconnaissons, en passant, que Buxtehude, musicien de cantates, n’a que rarement la dimension flamboyante et aventureuse du maître de tribune, et sa véhémente liberté d’expression). Et ce n’est pas ici, à côté d’une inventivité spécifiquement baroque, « comme un projet contemplatif » (à cet égard, l’ensemble fait songer à quelque retable de la Passion) L'ensemble de musique baroque Galatée a été formé en 2006 autour de plusieurs musiciens ligériens. Il est soutenu par l'association Pygmalion créée en 1994 promouvant l‘interprétation de la musique baroque sur instruments anciens. S'attachant à donner une thématique à chacun de ses programmes, sa structure mosaïque va du trio jusqu'à une formation d'une quinzaine de musiciens, faisant appel ponctuellement à un chef quand l'effectif le requiert. Depuis un an environ, Galatée intègre, autour du noyau de base, de jeunes solistes de toutes nationalités (américaine, biélorusse, taiwanaise, tchèque ou finlandaise) issus du Conservatoire National de Musique de Paris, leur mettant ainsi le « pied à l’étrier ». L’association Pygmalion est soutenue par la Ville de La Roche-sur-Yon depuis 1994 dans le cadre d’un contrat d’objectif, ainsi que par la Clinique Saint Charles (LaRoche-surYon). Fabrice Maurin : Basse & directeur musical de l’ensemble vocal Polymnie Fabrice Maurin a débuté sa formation de chanteur à La Rochelle dans la classe d'Hervé Caresmel, puis au CNR de Nantes dans la classe d'Annie Tasset, et à ENM d'Alençon, où il obtient une médaille d'or en 2002 dans la classe du baryton Alain Buet. Il remporte un premier prix d'Excellence au concours Bellan à Paris dans la catégorie Excellence en 1999. Soliste d'oratorios, il chante notamment les Requiem de Mozart, de Fauré, de Duruflé, ainsi que le Magnificat, la Passion selon saint Jean et de nombreuses cantates de Bach pour des choeurs et ensembles vocaux (« Anne de Bretagne » dirigé par Bruno Colin.) Il participe aux productions de plusieurs ensembles vocaux (Ensemble Vocal de Nantes sous la direction de Paul Colléaux, la "Simphonie du Marais" dirigée par Hugo Reyne.) Sur scène, il a chanté Aeneas dans Didon de Purcell, Gianni Schicchi de Puccini au CNR de Nantes sous la direction de Valérie Fayet, Colas dans Bastien et Bastienne de Mozart et Splendiano dans Djamileh de G. Bizet pour la compagnie La Bohème. Avec son ami Gérard Llabrès de l’Ensemble Galatée, il propose de nombreux programmes. Passionné par la pédagogie du chant, il est professeur à l'école de musique de Saint Jean de Monts. Il est directeur artistique de l'Ensemble vocal Polymnie depuis sa création en 2008. Enfin, Il participe à l'Académie d'été du Capriccio Français, sous la direction de Philippe Le Fèvre, aux Rencontres Musicales de Figeac pour lesquelles il chante et prépare le choeur du festival, et dirige le stage de chant choral de l'Académie Vocale en Vendée Romane avec Alain Buet. Cécile Granger Cécile Granger, soprano, étudie le piano dans la classe d’Elisabeth CHAVERDIAN où elle obtient un Diplôme d’Etudes Musicales (DEM) en 2003, puis se perfectionne auprès de Farid OUALI. Passionnée par le répertoire vocal en tant qu’accompagnatrice de chanteurs et de chœurs (classe de chant de Saint-Jean-de-Monts), elle débute le chant en 2000 et entre dans la classe du baryton Alain BUET où elle obtiendra son DEM en 2007. Elle se perfectionne actuellement auprès de la soprano Stéphanie REVIDAT. S’intéressant au répertoire de la musique ancienne, elle entre au CNR de Paris dans la classe de Howard CROOK. Elle participe régulièrement à des productions en soliste et en chœur avec l’Ensemble vocal de Nantes (dirigé par Paul COLLEAUX) et l’Ensemble Galatée. En 2008-2009, elle chante en soliste la Passion selon Saint-Jean de Bach (dir. Bruno COLIN), le Requiem de Mozart (dir. Peter KRÜCKER), les Symphoniae sacrae de Schütz aux Folles Journées de Nantes (dir. Paul COLLEAUX), et le Messie de Haendel (dir. Hugo REYNE et Robert CANETTI). Laurène Visse, C’est à l’âge de 14 ans que Laurène Visse fait sa première rencontre avec la musique, et l’art vocal en particulier. Très déterminée, elle rejoint l’ensemble Cantabile où elle rencontre Fabrice Maurin qui deviendra son professeur et saura mettre au jour son vrai potentiel. Cette rencontre déterminante va mettre Laurène sur sa voix. Comme choriste, à Cantabile, dans les stages de l’Académie Vocale de Vendée ou au sein de l’Ensemble Vocal Polymnie, elle se forge une expérience solide et aborde tous les répertoires (Cantates de Bach, Miserere d’Allegri, Messie de Haendel, Vivaldi, Charpentier, Offenbach, Mozart, Buxtehude, Mendelssohn, Saint-Saëns). Elle est dirigée par les meilleurs chefs de la région : Samuel Boré, Paul Colléaux, Bruno Colin, Hugo Reyne, Fabrice Maurin,… Son travail lui permettra d’être choisie pour ses première prestations de solistes auprès de Cécile Granger dans un duo de Fauré, et avec l’ensemble Cantabile pour le Gloria de Vivaldi et le Te Deum Charpentier. Mais c’est en 2008 que sa carrière prend un tournant professionnel avec son entrée au Conservatoire de Nantes où elle travaille avec Annie Tasset, Brigitte Lafon, Léonor Leprêtre ou encore Pierre Mervant. Marie Chartier, Depuis 1991 année de son prix au Conservatoire de Nantes, Marie Chartier enseigne la flûte traversière et dirige les ateliers collectifs de chant pour Adulte. Outre ses formations sur la voix à Saintes, à l’ENM de Cholet ou à l’association « l’Art Créé », elle est l’élève de Léonore Leprest à l’ONPL depuis 2006 et de Fabrice Maurin depuis 2010. Sa passion des arts de la scène lui font aborder tous les styles d’expression notamment dans les créations de l’Art Créé (depuis 1997), au sein du chœur de l’ONPL (depuis 2005) ou en tant que soliste au sein de l’ensemble vocal Polymnie. Durant ce parcours, elle aborde tous les répertoires notamment les œuvres de Messiaen, Ohana, les symphonies de Mahler, les oratorios de Haydn, la musique sacrée de Mozart et des pièces de Mendelssohn, Schubert, Liszt, Orff. Dans ses rencontres musicales on peut compter des chefs tels que Isaac Karabatchevsky, John Axelrod, Valérie Fayet, Eric de Fontenay et Fabrice Maurin. Corinne Bahaud, Après avoir été formée par deux maîtrises (« Opéra de Nantes » et « la Perverie »), elle se dirige naturellement vers la musique en obtenant une licence de musicologie à l’Université François Rabelais de Tours. Elle développe sa formation dans des ensembles vocaux tels que Mikrokosmos (répertoire contemporain sous la direction de Loic Pierre), ou dans l’ensemble Candor Vocalis (répertoire de la Renaissance). Elle poursuit parallèlement un cursus de chant au C.N.R. d’Angers dans la classe d’Yves Sotin (où elle obtiendra un D.E.M. mention très bien), puis à l’E.N.M. d’Alençon dans la classe d’Alain Buet. Elle se perfectionne actuellement en musique ancienne, dans la classe d’Howard Crook, au C.N.R. de Paris. Elle se produit actuellement dans divers ensembles : le Chœur de Vendée, les Solistes de Caen, l’Opus 14, l’Ensemble Vocal de Nantes, le Quatuor Méliades voix au féminin, les Musiciens du Paradis, le chœur de l’O.N.P.L,, La Réjouissance, A Sei Voci… Thierry Bréhu né en Avignon en 1963, il débute ses études musicales en 1972 au CNR de NANTES dans les classes de Hautbois de Michel Carlier et Bernard Delcambre. Après avoir obtenu en 1981 une médaille d’Or, il entre au CNR de Rueil Malmaison dans la classe de Claude Maisonneuve avec lequel il obtient trois prix de Hautbois (médaille d’Or, prix d’Excellence et de virtuosité). En 1985, il est nommé professeur à l’Ecole de Musique de Saint-Nazaire. Parallèlement à l’instrument, il débute sa formation de chanteur à l’Ensemble Vocal de Nantes sous la direction de Paul Colléaux. En 1989, il chante régulièrement avec le Chœur de la Chapelle Royale dirigé par Philippe Herrewaegge. Il participe à de nombreux concerts dans différents ensembles (Akadémia, Les Jeunes Solistes, Skip Sempé, Collegium Vocal de Gand ...) Entre 1991 et 2002, il chante avec l’Ensemble A SEI VOCI, groupe vocal de six solistes, qui se produit régulièrement en France et à l’étranger. L’Ensemble est consacré « Meilleur Groupe Vocal de l’Année » aux Victoires de la Musique en 1994. En 2001, il entre à l’Ensemble vocal « Jachet de Mantoue », autre groupe vocal de solistes qui est spécialisé dans la musique vocale de la Renaissance. Depuis juin 1998, Thierry Bréhu dirige l'Orchestre Symphonique de Saint-Nazaire dont le répertoire s'étend de Bach à nos jours, avec la participation de musiciens tels que Didier Squiban, Gerardo Jerez le Cam... ou avec des choeurs : Schola Cantorum de Nantes... En septembre 2009, il prend également la direction de l'Orchestrale, ensemble symphonique nantais. PROGRAMME et déroulement du concert Pièce instrumentale (à définir) Nicolaus Bruhns : Cantate « Ich Liege und schlafe » Entr’acte Buxtehude : Membra Jesu Nostri Distribution : Chœur Mixte à 5 voix : Ensemble vocal Polymnie Orchestre : Ensemble Galatée Sopranos : Cécile Granger, Marie Chartier et Laurène Visse Alto : Corine Bahuaud Ténor : Thierry Bréhu Basse : Fabrice Maurin Direction : Fabrice Maurin Contacts Marc Augé 66, rue printanière 85100 Les Sables d’Olonne 02 51 21 15 99 06 64 32 08 88 [email protected] Michel Juchereau 6, rue du Puy Bernier 85200 Longèves 02 51 51 11 51 06 83 23 87 12 [email protected] Site Internet : www.polymnie.fr Partenaires