Arts et Lettres - Théâtre Montansier
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Inscription gratuite Connectez-vous Rechercher dans arts et lettres 6.249.412 Pages consultées sur le réseau du 15 août 2009 au 17 avril 2014 et 1.294.923 visites Arts et Lettres Le réseau des Arts et des Lettres en Belgique et dans la diaspora francophone Page principale Tous les billets Ma page Photos Membres Évènements Forum Blogs Vidéos Mon blog Groupes Discussion en ligne Ajouter CRÉATION MONDIALE - « KENNEDY » de Thierry Debroux, Théâtre Royal du Parc Communiqué par Deashelle le 19 avril 2016 à 19:00 Afficher le blog Une CRÉATION MONDIALE - « KENNEDY » de Thierry Debroux, Le 5 ème spectacle de la saison du Théâtre Royal du Parc : Trois dates: Du 14 avril au 14 mai 2016 :– Bruxelles - création Les 2 et 3 juin 2016 : Théâtre Montansier – Versailles Juillet 2016 : Festival Off d’Avignon - Théâtre du Chêne Noir A propos Bienvenue dans Arts et Lettres Inscription gratuite ou connectez-vous Or sign in with: CONSULTEZ LE PREMIER VOLUME DE LA COLLECTION D'ART "ETATS D'AMES D'ARTISTES" http://bit.ly/22T5z0Q Billets culturels de qualité BLOGUE DE DEASHELLE Quelques valeurs L'humanisme Les lumières Voies et chemins antiques de la Grèce Les littératures Max Elskamp, dit "L'admirable", poète à qui est converted by W eb2PDFConvert.com dédié le Réseau Arts et Lettres Quand on n'a que l'amour Focus sur les précieux billets d'Art de François Speranza, attaché critique d'art du réseau Arts et Lettres. Ces billets sont édités à l'initiative de Robert Paul. ENTRE SURREALISME ET METAPHYSIQUE : L’ŒUVRE DE GHISLAINE LECHAT LA FEMME CELEBREE DANS LA FORME : L’ŒUVRE DE CATHERINE FECOURT LA LIGNE ENTRE COULEURS ET COSMOS : L’ŒUVRE DE VICTOR BARROS CHRISTIAN BAJON-ARNAL : LA LIGNE ET LA COULEUR : L’ART DE L’ESSENCE LE ROMAN DE LA ROSE : L’ECRITURE PICTURALE DE JIDEKA En quelques mots… La pièce nous fait entrer dans l’intimité du président des États-Unis lors de cette fameuse soirée au Madison. Marilyn Monroe vient de susurrer « Happy Birthday… ». John (Jack pour les intimes) et Bobby règlent leurs comptes dans une chambre d’hôtel sous le regard d’une mystérieuse inconnue qui semble tout connaître des deux frères. Un suspense psychologique mis en scène par Ladislas Chollat dont le spectacle Le Père a triomphé à Paris et remporté plusieurs Molières dont celui du « Meilleur spectacle ». Il a travaillé avec Fabrice Lucchini, Line Renaud, Robert Hirsch, Dominique Pinon… Créateur d’une sorte de bombe MARTINE DUDON : VOYAGE ENTRE L’ESPACE ET LA FORME TROIS MOMENTS D’UNE CONSCIENCE : L’ŒUVRE DE CATHERINE KARRER CHRISTIAN KUBALA OU LA FORME DU REVE L’ŒUVRE DE JACQUELINE GILBERT : ENTRE MOTS ET COULEURS TROIS VARIATIONS SUR UN MEME STYLE : L’ŒUVRE D’ELIZABETH BERNARD ISABELLE GELI : LE MOUVEMENT PAR LA MATIERE L’ART, MYSTIQUE DE LA NATURE : L’ŒUVRE DE DOROTHEE DENQUIN L’AUTRE FIGURATIF : l’ART D’ISABELLE MALOTAUX CLAUDINE GRISEL OU L’EMOTION PROTAGONISTE DU MYTHE VOYAGE ENTRE LYRISME ET PURETE : L’ŒUVRE ABSTRAITE DE LILIANE MAGOTTE GUY BERAUD OU L’AME INCARNEE DANS LA FORME LA FEERIE DE L’INDICIBLE : PROMENADE DANS L’ŒUVRE DE MARIE-HELENE FROITIER converted by W eb2PDFConvert.com psychologique méticuleusement documentée et truffée d’irrationnel, Thierry Debroux est l’auteur du texte dense et percutant. Est-ce un fantasme ? La femme est-elle l’avenir de l’homme ? C’est ce que semble suggérer cette femme multiple et déstabilisante qui hante les rêves des deux frères Kennedy sous les traits séduisants d’Anouchka Vingtier, resplendissante de féminité dans chacune de ses apparitions. Dans chaque éclat du miroir qu'elle tend aux deux frères, chacun peut tour à tour y contempler le doute, la conscience, la destinée, le libre-arbitre, le souvenir, la mort ? Ou bien l’égérie, la muse, la libératrice, la consolatrice, l’amour, peut-être ? A chaque fois, la beauté de l’ange, qui vous tient la main et voudrait vous aider à changer votre destin. Elle l’avoue elle-même : « Ich bin eine « Mystère » … » Pendant parodique d’ « Ich bin ein Berliner ? » Tour à tour, un ying et un yang splendidement incarnés qui ne fascinent pas que le président. Entendezla : Jack : Qui êtes-vous ? La femme : C’est un prénom que tu veux ? De toute façon, tu ne te souviens jamais des prénoms. C’est dommage que tu sois cloué là...La vue est sublime d’ici. JACQUELINE KIRSCH OU LES DIALOGUES DE L’AME DU CORPS ET DU CODE : L’HERITAGE PICTURAL DE LEONARD PERVIZI JACQUES DONNAY : ITINERAIRES DE LA LUMIERE MIREILLE PRINTEMPS : DIALOGUE ENTRE L’ESPACE ET LE SUJET STEPHAN GENTET: VOYAGE ENTRE LE MASQUE ET LE VISAGE MARC LAFFOLAY : LE BOIS ET LE SACRE FLORENCE PENET OU LA COULEUR FAUVE DES REVES LE SURREALISME ANCESTRAL DE WILLIAM KAYO CLARA BERGEL : DE L’EXISTENCE DU SUJET GERT SALMHOFER OU LA CONSCIENCE DU SIGNE ALFONSO DI MASCIO : D’UNE TRANSPARENCE, l’AUTRE LESLIE BERTHET-LAVAL OU LE VERTIGE DE L’ANGE TINE SWERTS : L’EAU ENTRE L’ABSTRAIT ET LA MATIERE ELODIE HASLE : EAU EN COULEURS RACHEL TROST : FLOATING MOMENTS, IMPRESSIONS D’INSTANTS VILLES DE L’AME : L’ART DE NATHALIE AUTOUR CHRISTIAN LEDUC OU LA MUSIQUE D’UNE RENAISSANCE CHRISTIGUEY : MATIERE ET COULEUR AU SERVICE DE L’EXPRESSION HENRIETTE FRITZ-THYS : DE LA LUMIERE A LA LUMINESCENCE LA FORME ENTRE RETENUE ET DEVOILEMENT : L’ART DE JEAN-PAUL BODIN L’ART DE LINDA COPPENS : LA COULEUR ET LE TRAIT DANS LE DIALOGUE DES SENS CLAUDE AIEM : OU LA TENTATION DU SIGNIFIE BOGAERT OU L’ART DE LA MYSTIQUE HUMAINE MICHEL BERNARD : QUAND L’ART DANSE SUR LES EAUX PERSONA : DE L’ETAT D’AME converted by W eb2PDFConvert.com AU GRAPHISME. L’ŒUVRE D’ELENA GORBACHEVSKI ALEXANDRE SEMENOV : LE SYMBOLE REVISITE VERONICA BARCELLONA : VARIATIONS SUR UNE DEMARCHE EMPIRIQUE FRANCOISE CLERCX OU LA POESIE D’UN MOMENT XICA BON DE SOUSA PERNES: DIALOGUE ENTRE DEUX FORMES DU VISIBLE GILLES JEHLEN : DU TREFONDS DE L’AME A LA BRILLANCE DE L’ACHEVE JIM AILE - QUAND LA MATIERE INCARNE LE DISCOURS DIMITRI SINYAVSKY : LA NATURE ENTRE L’AME ET LE TEMPS FRANÇOISE MARQUET : ENTRE MUSIQUE ET LEGENDE CLAUDINE CELVA : QUAND LA FOCALE NOIE LE REGARD LES COULEURS HUMAINES DE MICAELA GIUSEPPONE MARC JALLARD : DU GROTESQUE A L’ESSENTIEL JULIANE SCHACK : AU SEUIL DE L’EXPRESSIONNISME MYSTIQUE ROSELYNE DELORT : ENTRE COULEUR ET SOUVENIR BETTINA MASSA : ENTRE TEMPS ET CONTRE-TEMPS XAVI PUENTES: DE LA FACADE A LA SURFACE : VOYAGE ENTRE DEUX MONDES MARYLISE GRAND’RY: FORMES ET COULEURS POUR LE TEMPS ET L’ESPACE MARCUS BOISDENGHIEN: ETATS D’AME…AME D’ETATS : EMOTIONS CHROMATIQUES JUSTINE GUERRIAT : DE LA LUMIERE Jack : Comment savez-vous que j’allais occuper cette suite ? Je ne le savais pas moimême... La femme : Ich bin eine « Mystère » ! Jack : Bon, ça suffit. J’appelle la sécurité... La femme : Tu veux que j’approche le téléphone ? C’est le corset qui te gêne ? L’homme le plus puissant du monde porte un corset à cause de son mal de dos tout cassé. Je trouve ça plutôt mignon. Mais attention, ce corset pourrait te jouer des tours... Personnages et décor hyper-réaliste font tout de suite penser aux tableaux d’Edward BERNADETTE REGINSTER : DE L’EMOTION A LA VITESSE ANGELA MAGNATTA : L’IMAGE POUR LE COMBAT MANOLO YANES : L’ART PASSEUR DU MYTHE PIERRE-EMMANUEL MEURIS: HOMO LUDENS MICHEL MARINUS: LET THE ALTARS SHINE converted by W eb2PDFConvert.com Hopper. Les admirables costumes de Jackye … Fauconnier et les décors de Geneviève Périat prolongent avec humour l’illusion artistique. Les vidéos d'époque coulent comme un immuable sablier sur l'action psychologique. Elle se situe le 19 mai 1962 dans une suite luxueuse d’un hôtel de New York. PATRICK MARIN - LE RATIONNEL DANS L’IRRATIONNEL : ESQUISSES D’UNE IDENTITE CHRISTIAN VEY: LA FEMME EST-ELLE UNE NOTE DE JAZZ? SOUNYA PLANES : ENTRE ERRANCE ET URGENCE JAIME PARRA, PEINTRE DE L’EXISTENCE Bruxelles ma belle. Et que par Manneken--Pis, Bruxelles demeure! Menneken-Pis. Tenue de soldat volontaire de LouisPhilippe. Le cuivre de la statuette provient de douilles de balles de la révolution belge de 1830. (Collection Robert Paul). Alain Leempoel (JFK), Dominique Rongvaux (Bobby) et Anouchka Vingtier composent le trio d’enfer qui va rejouer comme un thriller, l’Histoire qui s’arrêtera le 22 novembre 1963 à Dallas. L’action plonge dans la souffrance abyssale du président : il a le dos qui part en miettes. Il fait le point avec son frère Bobby et confie par bribes, les relations difficiles du clan avec le père qui, grâce à l’argent, l’a fait élire président. Le texte pointe les manipulations, l’absence d’amour de Rose, sa mère, le converted by W eb2PDFConvert.com mariage malheureux avec Jackie, l’hypocrisie des apparences. Sa relation avec Marilyn fait voir à JFK combien en fait, ils se ressemblent. Au passage, le texte détrousse les dossiers compromettants avec les caïds de la Maffia, la pègre de Chicago, les rouages cachés de la famille Kennedy et les malédictions qui la rongent. Est-ce ainsi que nous ignorons tout des puissants qui nous dirigent? Est-ce ainsi que nous aimons parfois dans nos familles ? Le mythique JFK est un infirme qui pourrait hurler de douleur et cache sous son bronzage légendaire et son sourire de héros, un immense mal-être physique et moral. Il ne sait pas combien de temps il pourra cacher au monde ses infirmités. « Un président infirme ne fait pas rêver, alors je dissimule ! » articule-t-il. Se présenter aux yeux du monde, lui aussi, en chaise roulante, lui fait horreur. « Plutôt crever ! » Son monde intime est un cauchemar, il avoue ne pouvoir se supporter que grâce aux drogues et au sexe. Cerné par ses hallucinantes rencontres avec la Femme-miroir, il attend désespérément les injections de procaïne du docteur Feelgood et parle vraiment pour la première fois avec son frère Bobby tandis que La Femme-miroir décortique sans relâche, chacun des deux frères, à la façon d’une entomologiste pour percer leur vérité. La mise en scène dynamique de Ladislas Chollat s’emploie à maintenir brillamment le rythme soutenu d’un roman d’espionnage. On assiste, le souffle coupé, à de violentes chevauchées d’amour dans une sorte de course constante contre la mort! Le jeu scénique intense du trio est impeccable et millimétré mais le Temps gagne toujours. Humilité: « Si toi qui portes le monde sur les épaules, tu n’es pas maître de ton destin, qui pourra se vanter de l’être…? » converted by W eb2PDFConvert.com http://www.theatreduparc.be/Agenda/evenement/62/36.html KENNEDY de Thierry Debroux. Du jeudi 14 avril au samedi 14 mai Avec : Alain Leempoel Dominique Rongvaux Anouchka Vingtier Mise en scène : Ladislas Chollat Assistanat: Catherine Couchard Scénographie : Emmanuelle Roy Lumières : Alban Sauvé Costumes : Jackye Fauconnier converted by W eb2PDFConvert.com Création make up et coiffure : Bouzouk Musique : Frédéric Norel Durée : 1h30 sans entracte Avec l’aide de Panache Diffusion et de la Compagnie Nationale 12. Vues : 75 apprécie 1 membre aime ceci Partager Tweet J’aime 0 ‹ Publication précédente Publication suivante > Commenter Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires ! Rejoindre Arts et Lettres Commentaire de Deashelle Il y a 19 heures Crédit photos : Aude Vanlathem Commentaire de Deashelle le 19 avril 2016 à 23:19 Quand : Du jeudi 14 avril au samedi 14 mai(à 20:00) Où : Théâtre Royal du Parc rue de la Loi, 3 1000 Bruxelles Critique du Soir (Avis de la rédaction) Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Kennedy sans jamais oser le demander » : formulée dans le dossier de presse, la promesse est largement tenue par Kennedy, de Thierry Debroux, biographie romancée, teintée d’atmosphère hitchcockienne. Dans les coulisses d’une vie, celle du 35e président des Etats-Unis, qui sera assassiné à Dallas en 1963, c’est aussi la face obscure de l’American Dream qui se dévoile. Tout commence lors de cette fameuse soirée au Madison où Marilyn susurre Happy Birthday devant la télé et 40.000 démocrates réunis pour l’anniversaire de JFK. Avec cette chanson, Marilyn fait quasiment l’amour au président, par micro interposé, ce qui ne manquera pas d’humilier Jacky Kennedy. Réunis dans une chambre d’hôtel, Bobby et John discutent de ce coup d’éclat. « Le peuple pardonne l’infidélité des hommes, mais l’impuissance jamais », se défend le président, fanfaron. Pourtant, à la place du président au teint hâlé et au physique de gendre idéal, on découvre un homme amoindri par une maladie des os qui le ronge depuis des années. Il n’est pas l’homme le plus puissant du monde mais un infirme qui passe sa vie à faire semblant. Personne ne sait que son dos lui fait souffrir le martyr, qu’il porte des lunettes, que son bronzage légendaire n’est qu’un effet secondaire des médicaments, qu’il doit parfois marcher avec des béquilles et qu’il porte un corset. Durant une heure trente, Kennedy déconstruit le mythe, rappelant les liens douteux avec la mafia, une fortune faite sur le dos de la prohibition et de la spéculation, des fils pistonnés par un père rongé d’ambition, un président volage, voire nymphomane. Thierry Debroux a potassé son sujet et ça se sent. Si l’exercice prend parfois des airs de catalogue historique – les communistes, Nixon, Hoover, Cuba, la guerre au Vietnam, tout y est –, un mystérieux personnage féminin vient ajouter une couche plus onirique. Qui est cette femme, tantôt blonde pulpeuse à la Marilyn, tantôt brune classieuse à la Jacky ? La mise en scène de Ladislas Chollat entretient habilement le suspense. Est-elle une Cassandre, fruit d’un délire médicamenteux ? Est-elle une espionne manipulatrice ? Elle fait en tout cas craquer les deux frères Kennedy, qui fissurent enfin la carapace. Endosser le légendaire JFK, personnage historique encore solidement ancré dans la mémoire collective, n’était pas converted by W eb2PDFConvert.com une mince affaire mais Alain Leempoel y réussit haut la main. Dès les premières minutes, on y croit ! Tout en jouant la prestance du pouvoir, il laisse transparaître les fêlures d’une vie qu’il n’a pas choisie. A ses côtés, Dominique Rongvaux a cette même fragilité latente qui les rend tous deux passionnants de suspense psychologique. Electron insoluble, Anouchka Vingtier est le grain de sable indispensable pour faire dérailler la machine de guerre bien huilée d’une famille programmée pour régner au sommet. Aux nombreuses vidéos d’archives vient se superposer une réalité moins glamour, celle d’hommes et de femmes qui se sont servi du pouvoir et de la gloire pour maquiller leurs névroses. CATHERINE MAKEREEL © 2016 Créé par Robert Paul. 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