de Victoria Beckham à Rachida Dati…,Lettre ouverte de S

Transcription

de Victoria Beckham à Rachida Dati…,Lettre ouverte de S
_
Fermeture
Sabrinatca92
Association
Bonjour à Tous
Cette association est en voie de dissolution.
Les
ultra¬maigres
du
show¬biz: de Victoria Beckham
à Rachida Dati…
Des années qu’on s’inquiète de l’extrême minceur d’Angelina
Jolie. Aujourd’hui, c’est son couple que la maladie menace,
mais si la maladie persiste, ce pourrait être sa vie. La
silhouette de la comédienne n’est pas la seule à être si filiforme. Sans qu’il s’agisse toujours de maladie, d’autres stars
inquiètent.
Angoissées, déprimées ou simplement décidées à prouver leur
capacité de pouvoir, les stars maigrissent… jusqu’à disparaître? Enquête sur une mise en danger volontaire.
Elles arpentent les tapis rouges de la planète, portent les
robes des plus grands couturiers et pourtant, Victoria Beckham, Rachida Dati, Laeticia Hallyday, Angelina Jolie, Keira
Knightley ou Laetizia d’Espagne, entre autres, ne semblent
parfois que l’ombre d’elles-mêmes. Des silhouettes désarticulées, fil-de-fériques, maigrissimes. Aussi incroyable que cela
puisse paraître, ces tailles XXS exhibées sous les flashs
trahissent un manque cruel de confiance en elles.
Rébecca Shankland, auteur des Troubles du comportement alimentaire (éditions Dunod), est formelle: «Un dérèglement nutritif, quel qu’il soit, est toujours signe d’une faible estime
de soi, physique et morale.» Comme les adolescentes qui, à la
puberté, ne parviennent pas à réguler l’intensité de leurs
émotions, les stars seraient-elles, elles aussi, en difficulté
de maîtrise d’une image publique qui leur échappe? Le parallèle n’est pas incongru. Même si, paradoxalement, la maigreur
est taboue. Rares sont celles qui assument le poids plume
qu’elles luttent corps et âme à obtenir. «J’ai la chance de
pouvoir manger tout ce que je veux, sans prendre un gramme»,
se justifie sans cesse la pro de la cuillère à pot – et ex-
anorexique -, Julie Andrieu. «Je ne me prive jamais. J’ai un
gros faible pour le pâté en croûte et le chocolat », surenchérit Nicole Kidman… De quoi faire enrager les phobiques du
pèse-personne en surcharge pondérale. D’autant que ce dérèglement survient chez des personnes gâtées, qui « ne manquent de
rien », heureuses en amour et comblées par leurs métiers.
Comment expliquer la maigreur chronique de ces stars, à qui,
apparemment, tout sourit?
La traversée d’un épisode dépressif justifie parfois la perte
de l’appétit. Rudement mise à l’épreuve par les soucis de
santé de son rocker de mari, dès juillet dernier, Laeticia
Hallyday a admis n’avoir plus eu le cœur à s’asseoir autour de
la table et renoué avec son passé d’anorexique. «Adolescente,
je me laissais mourir », a-t-elle confié. De même, Angelina
Jolie avait terriblement maigri après le décès de sa mère,
Marcheline Bertrand, et avoué: «J’ai toujours été mince, mais,
cette année, j’ai perdu ma mère et fait face à des événements
douloureux.»
Prouver une capacité de contrôle, un pouvoir sur soi-même et,
par conséquent sur les autres, en exhibant un corps fuselé,
voilà l’illusion de Rachida Dati ou encore de Laetizia d’Espagne, la roturière de la Cour d’Espagne. « Celles qui
évoluent dans des milieux de pouvoir, où les hommes tiennent
habituellement les principaux postes, tendent à prouver leur
habilité de maîtrise sur elles-mêmes, et donc sur les autres,
en surmaîtrisant leur corps », précise encore la psychologue.
Ainsi, chez les princesses, la confusion entre perte de poids
et contrôle sur la vie de Cour est fréquent. La princesse
Diana se faisait vomir plusieurs fois par jour et, en 1996,
Victoria de Suède était même partie aux Etats-Unis pour
soigner son anorexie.
Un besoin de séduire, une envie de correspondre à des standards filiformes peut encore expliquer les comportements
quasi-anorexiques de Tori Spelling ou des quadras Courtney
Love et Meg Ryan, plus ou moins consciemment persuadées qu’il
faut, pour réussir, « garder la ligne », « répondre à des
critères ». Unanimement, ces personnalités nuancent: elles
«font attention», assurent qu’elles mangent «sain et équilibré». «Je me trouve on ne peut plus normale», se justifie la
longiligne Victoria Beckham. Mais qu’ont donc dans la tête ces
princesses au petit poids?
LE DANGER D’UNE SOUS-ALIMENTATION CHOISIE
Le déni du dérèglement alimentaire n’exclue pas des risques
physiologiques et psychiques. Carences en vitamines et minéraux, risques d’ostéoporose, fragilisation cardiaque, déchaussement dentaire, apparition d’un lanugo (un fin duvet sur l’ensemble du corps pour le protéger du froid), difficulté de
concentration, troubles du sommeil, humeur changeante, irritabilité… la liste est longue, et peu ragoûtante. Et ce n’est
pas le régime bio et macrobio de Madonna qui suffira à contrer
ces désagréments. En plus des céréales complètes, des graines
de lin, de courge ou de tournesol, la Madone ingurgite des
compléments alimentaires ultraprotéinés qui ne peuvent que
détériorer son appareil digestif. D’autant qu’à cinquante ans,
elle reste une hyperactive et surexcitée du fitness… Mettre sa
vie en danger en croyant – à tort – devenir immortel dans le
cœur du public, cela vaut-il vraiment la peine?
Source: Gala.
Lettre ouverte
Palumbo
de
Sabrina
Ce partage vous donne des explications vous permettant de
mieux comprendre les raisons de mes choix actuels et futurs.
En tant que fondatrice et Présidente bénévole de SabrinaTCA92,
je n’ai pas spécialement de compte à rendre et je ne me sens
pas obligée de le faire. Je choisis de m’exprimer publiquement
car des personnes me font confiance et je tiens à rester
transparente envers elles, leur renouveler une nouvelle fois
l’assurance de mon entier dévouement pour les aider du mieux
que je le peux et en fonction de mes possibilités, mes
qualités mais aussi mes limites pour les aider autant qu’elles
en ont auraient parfois besoin.
« Je veux plaire à tout prix » est un fonctionnement que j’ai
eu par le passé et qui est dépassé depuis longtemps.
Heureusement car l’expérience vous apprend qu’il est
impossible de plaire à tout le monde. Cette « platitude »
comme dirait le Dr André est d’autant plus vraie dès lors que
vous essayez d’apporter des idées nouvelles ou un regard
différent que ce qui est proposé dans un domaine où les
manques et les besoins en termes de moyens humains et
financiers sont en tout cas ce qui nous réunit et qui nous «
poussent » pour décider de s’impliquer dans la lutte contre
les troubles alimentaires en France comme je l’ai fait en
créant l’association. Les actions ou les démarches peuvent
ensuite être différentes et il peut y avoir des débats d’idées
sans que cela ne soit un frein pour tenter continuer de tenter
d’améliorer les choses. Je dirai qu’une démarche qui
n’aboutirai pas a le mérite de faire parler de la maladie et
des attentes des personnes qui y sont confrontées : cela
permet aussi de prendre conscience de l’ampleur du problème et
d’attirer l’attention sur le travail mené par les acteurs qui
ont le poids et la légitimité nécessaires pour agir auprès des
pouvoirs publiques. Rappelons que notre système de santé est
en train d’être revu et que c’est en ce moment que se prennent
les décisions pour la Loi Santé qui nous concernent tous.
Je reste convaincue qu’en ce qui concerne des maladies
complexes pour lesquelles aujourd’hui personne ne détient de
solution clé en main pour répondre à chaque cas dans
l’immédiat – si tant est que cela soit possible un jour – tout
le monde a sa place et je garde en tête que « nos différences
sont une richesse » comme l’explique la Fédération Nationale.
Nous avons choisi de quitter la Fédération après deux années
de forte implication en son sein. Cela ne change en rien le
respect mutuel que toutes nos associations se portent les unes
aux autres. Chaque association est libre de choisir d’être
affiliée ou non et l’utilité de celles qui ne le sont pas
n’est pas remise en question. Il faut faire ses choix en son
âme et conscience, en tenant compte de l’intérêt des malades
et de leurs familles. J’ai fait le mien après concertation
avec mon équipe en tenant compte des demandes les plus
courantes qui nous sont adressées. Le fonctionnement actuel ne
nous permet pas de toujours apporter une réponse qui me
paraisse satisfaisante et nous préférons nous concentrer sur
nos savoirs-faire. Nous n’avons pas vocation à faire du soin
mais accueillir la parole, informer, communiquer et orienter
vers d’autres structures ou professionnels font partie des
missions que nous nous sommes données.
Les personnes isolées par la maladie ou démunies sont bien sûr
souvent en demande de prises en charge et de conseils
d’orientation. D’autres associations sont certainement plus en
mesure que la mienne de leur apporter ce type de réponses.
Nous nous sommes rapprochés de certains hôpitaux et notamment
l’hôpital Sainte Anne auprès de qui je me suis beaucoup
impliquée via la Maison des Usagers. J’ai travaillé pour
mettre en place une permanence et SabrinaTCA92 est clairement
identifiée comme un acteur ressource pour aider les familles.
Aujourd’hui la permanence est tenue par d’autres associations
et c’est auprès de la Fédération qu’il faut désormais
s’adresser pour obtenir des informations à ce sujet. Je
suppose qu’elle communiquera dessus prochainement à l’issue de
l’Assemblée Générale qui se tient le 24 octobre. Je fais
toujours partie du réseau des témoignants du Psycom avec qui
j’espère continuer de mener des actions de sensibilisation
autour du handicap psychique et continuer d’informer sur les
TCA, leurs risques et leurs conséquences.
En ce qui concerne le département des Hauts-de-Seine, il
n’existe pas de service spécialisé auprès de qui s’adresser
directement. Il semblerait qu’une Maison de Santé soit en
train de se créer et c’est vers elle qu’il faudra vous diriger
par la suite. D’autres associations sauront donner de plus
amples informations, la Belgique ou d’autres anciennes
malades.
Depuis deux ans, je me suis impliquée à temps plein pour
développer l’association et la faire connaître au plus grand
nombre. Tous ces rendez-vous ou démarches effectuées auprès
d’acteurs divers et variés pouvant à mon avis tous jouer un
rôle sur le parcours de soin du patient, prévenir la maladie
ou accompagner le changement après une sortie d’hôpital
(permettre à la personne malade de se rétablir, de retrouver
une vie qui lui soit satisfaisante, maintenir ou retrouver un
emploi, etc) je les ai assurés en grande partie seule et cela
représente un travail qui mobilise beaucoup de temps et
d’énergie.
Avec mes bénévoles, nous apportons beaucoup de soutien en
ligne et permettons à de nombreuses personnes isolées de
maintenir un lien et de garder espoir. Je tiens à continuer ce
travail sur les réseaux comme nous le faisons et cela me
paraît tout à fait complémentaire des actions de terrain,
qu’il s’agisse des groupes de parole à Clamart ou des
événements que nous proposons dans le cadre des Semaines
d’Information sur la Santé Mentale. Peu d’associations sont
aussi présentes que la nôtre sur les réseaux, peu de
professionnels aussi hélas, et si nous pouvons apporter ne
serait-ce que cela alors je suis heureuse d’avoir développé
l’association. Je remercie tous ceux qui nous aident en
relayant de l’information ou en répondant aux questions des
internautes. Je remercie aussi tous les professionnels qui
nous aident lorsque nous leur faisons part de nos difficultés
et sollicitons leur avis ou leurs conseils de spécialistes.
Il est évident que SabrinaTCA92 sans Sabrina aurait encore
bien du mal à continuer d’exister sans une équipe formée à
prendre la suite. Aujourd’hui nous travaillons en équipe et je
ne saurais me passer de l’aide des bénévoles de l’association.
Il est impossible et aberrant d’imaginer faire fonctionner une
association seule. Je suis fière de m’être entourée de
personnes de confiance, compétentes, dévouées et disposant des
valeurs morales et éthiques indispensables pour être légitimes
à agir comme nous le faisons.
Je suis, comme vous le savez peut-être déjà, en rupture
conventionnelle et j’ai choisi de quitter mon emploi de
salariée pour me consacrer à la création de SabrinaTCA92 et à
son développement. Avec l’aventure littéraire qui l’accompagne
grâce à la parution de mon premier ouvrage, un livre
témoignage (L’âme en éveil, le corps en sursis).
Je n’ai jamais regretté ce choix (étant arrivée à terme de ce
que je pouvais attendre du type de poste que j’occupais alors)
mais ce serait mentir de dire que ma position est confortable
! On peut comprendre que tout le temps, ce travail et
l’énergie que je donne pour l’association, représente
l’équivalent d’un emploi rémunéré et que je pourrai être
permanente de l’association si tant est que nous disposions
des subventions nécessaires. Ce n’est pas le cas aujourd’hui
et le contexte n’est pas facile pour nos associations, obtenir
des subventions prend du temps et demande un travail énorme.
En continuant de proposer des actions qui ont du sens et qui
sont reconnues pour leur utilité, peut-être que cela sera
possible un jour mais j’arrive au terme de ma rupture
conventionnelle et je ne peux me permettre de me consacrer
exclusivement au bénévolat. J’essaie aussi de sortir de mes
problématiques et trouver un emploi ou démarrer sa propre
activité n’est facile pour personne.
Je n’ai peut-être pas su expliquer correctement toutes les
raisons permettant de comprendre pourquoi je ne peux pas
toujours faire « comme avant » mais ce que j’écris là permet
de s’en faire une idée. L’association n’est pas une fin en
soi, on ne vit pas de son engagement associatif à moins d’être
payée pour cela. Aujourd’hui, je ne le souhaite pas
spécialement, il me semble que travailler pour SabrinaTCA92
porterait à confusion auprès du public. Je mets une partie de
mon vécu au profit de la cause pour laquelle je me bats mais
je refuse de porter l’étiquette d’anorexique et que l’on me
confonde avec mon association. Je suis beaucoup plus qu’une «
anorexique », j’ai souffert d’anorexie et j’essaie de faire de
ce parcours quelque chose d’utile pour la communauté. Si je
suis aux côtés des Combattantes ou si je peux comprendre bon
nombre des problématiques des proches, je ne peux absorber
toute cette souffrance et assurer un rôle de « sauveuse ».
Personne ne sauve personne et seule une personne bien entourée
et prête à entamer un processus de guérison peut se sortir des
troubles. Je ne suis pas une professionnelle de santé et ce
n’est pas mon rôle d’accompagner le malade dans ce
cheminement.
Je peux en revanche donner des conseils sur ce qui peut
éventuellement aider, tenter d’appuyer les démarches, partager
mon vécu et donner de l’espoir, tout cela en fonction de ma
vie personnelle bien sûr car je ne n’oublie pas mes autres
valeurs comme ma famille ou les personnes que j’aime et à qui
je souhaite accorder le temps qu’ils méritent.
L’équilibre passe par la mise en lumière de nos valeurs, de ce
qui compte pour nous et vers lesquelles on souhaite aller. En
négliger ne serait-ce qu’une seule peut perturber cet
équilibre. Se consacrer entièrement à une seule valeur (la
solidarité) est peut-être le meilleur moyen d’oublier de se
construire. Si je veux continuer d’apporter quelque chose, je
me dois d’être solide sur le plan personnel.
Pour toutes ces raisons et puisque je ne peux plus me
permettre de ne pas mettre à profit le peu de temps qu’il me
reste avant la fin de ma rupture conventionnelle pour penser
la suite de mon évolution professionnelle et personnelle, j’ai
envisagé de fermer l’association pour laquelle je consacre
encore la plus grande partie de mon temps et dont le
fonctionnement actuel ne peut convenir ni à moi ni à mon
équipe, et bien sûr pas à ceux qui attendraient de moi ce que
je ne suis pas ou plus en mesure de donner.
Je comprends que des personnes en souffrance attendent
beaucoup de l’aide que je leur propose, je suis passée par là.
J’y réponds en fonction de ce que je sais, ce que je peux, ce
que mes bénévoles apportent également. Je comprends la
frustration et j’aimerais que l’on comprenne la mienne de ne
pouvoir faire plus ou mieux. Je suis par contre très au clair
avec moi-même et ne doute pas de la bonne volonté de ceux qui
s’impliquent à mes côtés. Nous restons une petite équipe et
l’aide de chacun est indispensable. A mon sens, donner ne
serait-ce que 5 minutes de son temps pour une association ou
une cause à défendre est un geste honorable.
Dans le cadre du D.I.U que j’ai préparé cette année, j’ai mené
une étude – qui est toujours en ligne et à laquelle vous
pouvez répondre. Le fruit de ce travail est notamment un
mémoire d’études qui sera évalué en janvier. L’état des lieux
que je dresse et les enjeux que je dégage pour les
associations comme la nôtre (association d’usagers et de
patients) sont des informations qui permettent de mieux
comprendre le contexte dans lequel nous évoluons.
Je propose des pistes et des axes d’amélioration et je pense
que toute idée nouvelle doit être étudiée, testée puis
évaluée. Ce travail reste un travail d’études et s’il
n’aboutira pas forcément sur la mise en place d’actions
concrètes, cela dépendra des soutiens, des financements ou que
sais-je. Il invite en tout cas au débat et à la remise en
question des pratiques, à l’information autour des troubles et
au travail que nous faisons déjà pour casser certaines idées
reçues et briser le silence.
Les relations que j’entretiens avec des journalistes me
permettent de donner de l’information en ce sens et cela me
paraît important de continuer de le faire jusqu’à ce que la
cause soit mieux connue et reconnue et que les TCA fassent
l’objet d’une véritable politique de santé au niveau national.
Encore une fois, je ne peux parler au nom des professionnels
de santé et pour cette raison, je trouve très pertinent
d’intervenir ensemble afin de s’appuyer sur la complémentarité
de nos savoirs. S’appuyer sur le savoir profane transformé en
connaissance et un savoir médical permet de donner une
information fiable qui tienne compte des réalités de terrain.
C’est en tout cas ce que j’essaie de faire dans le cadre de
mes conférences.
Je tiens beaucoup à l’association que j’ai créée et pour
laquelle je donne beaucoup de ma personne. Le fait de
bénéficier d’autant de soutiens, dans différents milieux – et
pas seulement médical – me fait dire qu’il serait dommage de
m’arrêter là et de cesser le Combat. Je n’ai pas envie de voir
l’association disparaître comme c’est le cas pour d’autres
jeunes associations qui ne parviennent pas toujours à se
structurer et à se développer. Créer une association n’est pas
très compliqué, la faire vivre est une autre histoire.
Nous devons refaire un bureau d’association et faire parvenir
nos nouveaux statuts à la Préfecture. Je vais faire part à mon
équipe de ma décision de quitter le bureau de l’association,
afin de continuer à m’y consacrer sans compromettre ma vie
personnelle et même ma santé.
C’est tout cela que je souhaite prévenir également. Je fais
entièrement confiance aux bénévoles de SabrinaTCA92 pour
assurer la continuité de nos activités et envisager de
nouveaux projets avec moi, cela ne change en rien notre
collaboration ni ma disponibilité pour tout ce qui concerne la
prise de décision ou le travail que je suis en mesure
d’apporter. Je continuerai bien sûr d’animer la majorité de
nos groupes de parole.
Je crois que je connais suffisamment l’association, son
essence, son fonctionnement ou ses idées pour en assurer la
représentation auprès de mes interlocuteurs et partenaires, le
rôle de porte-parole est très gratifiant pour moi. Je
n’abandonne pas le « bébé » auquel j’ai donné naissance !
Sur ces mots, il me reste à discuter avec mon équipe de la
constitution de ce nouveau bureau afin que chacun puisse
occuper sa place qu’il mérite. Je tiens à souligner à nouveau
le travail remarquable que mes bénévoles assurent au
quotidien.
Que l’on soit d’accord ou non avec les idées que j’avance, que
l’on approuve ou non mes actions, mes agissements, je respecte
l’avis de tous. Je crois que pour juger d’une personne et de
ses comportements, il faut la connaître et comprendre pourquoi
elle agit ainsi. J’espère que ces explications – qui ne sont
que partielles – permettent de se faire une opinion objective
et je rappellerai que le but de ma démarche n’est pas
d’expliquer comment on devient anorexique ni en quoi c’est un
cauchemar pour tout le monde. Je souhaite simplement montrer
qu’il est possible de prévenir la maladie, garder espoir et
guérir.
« The power of love » qui vient de débuter à la radio… je
remercie les anges pour ce petit clin d’œil qui me conforte
dans le fait que je fais les meilleurs choix pour la suite de
notre aventure humaine.
Sabrina Palumbo
Présidente de l’association SabrinaTCA92
TCA : Sabrina raconte son
pire et son meilleur souvenir
de la maladie (vidéo)
Vidéo et article publiés sur huffingtonpost.fr :
Anorexie et boulimie ont jalonné la vie de jeune adulte de
Sabrina Palumbo. Après des années consacrées à la lutte contre
ce trouble psychique, l’ancienne sportive a décidé d’assumer
publiquement la maladie.
« Pour éviter que d’autres jeunes tombent dans les mêmes
pièges que moi, explique-t-elle, qu’ils sachent concrètement
de quoi on parle lorsqu’on évoque les troubles du comportement
alimentaire ». Elle a créé une association, SabrinaTCA92,
affiliée à la Fédération Nationale des Associations d’aide aux
Troubles du Comportement Alimentaire, qui propose des groupes
de parole, des conseils, des espaces d’écoute, de témoignage.
Elle a livré son témoignage dans un livre paru au début de
l’été 2015, aux éditions Quintessence et intitulé L’âme en
éveil, le corps en sursis.
Source : huffingtonpost.fr
Angelina
Jolie
est
anorexique, Brad Pitt menace
de la quitter : un ultimatum
parfois vital - par JeanChristophe Seznec
Brad Pitt et Angelina Jolie aux AFI Awards à Los Angeles, le 9/01/15 (J.STRAUSS/SIPA)
Extrait de l’article du Dr Seznec sur leplus.nouvelobs.com :
La réaction de Brad Pitt face à l’anorexie de sa femme,
Angelina Jolie, est compréhensible, voire nécessaire.
En tant que psychiatre, je peux parfois conseiller à des
patients de prendre de la distance vis-à-vis d’une personne
malade pour se préserver eux-mêmes et surtout pour protéger
leurs enfants, aussi dur que cela puisse être.
Il faut savoir dire stop, pour soi et ses enfants
Tout comme l’alcoolisme, l’anorexie mentale est une maladie
grave comportant des risques mortels qui peuvent influencer
les relations avec les proches, et parfois faire vivre un
enfer à ces derniers. Les troubles du comportement alimentaire
peuvent être la source de mensonges et de manœuvres pour
cacher la maladie. Sur ce point, « My Skinny sister« , un très
bon film abordant l’anorexie, qui sort en salles en décembre,
montre bien comment les troubles du comportement alimentaire
peuvent faire vivre aux proches un enfer.
Au quotidien, il est important de connaître ses propres
limites et de savoir dire stop, d’autant plus lorsque l’on a
des enfants, car cela peut avoir des effets sur leur sécurité
affective. Le conjoint d’une personne malade ne doit pas
hésiter à faire preuve d’autorité, en mettant les enfants à
distance si nécessaire, l’espace d’un week-end ou plus.
Cela fait partie de son rôle éducatif. À travers le
comportement d’un parent posant de telles limites, les enfants
peuvent apprendre à leur tour à dire stop. Il faut qu’ils
sachent qu’ils n’ont pas à tout accepter dans la vie, et qu’il
y a des choses qu’il est normal de ne pas supporter.
Ne jamais dire à un malade « tu dois te soigner »
Bien sûr, une personne en souffrance a avant tout besoin de
beaucoup d’amour et d’attention. Son conjoint peut tout
d’abord lui demander de se soigner, tout en lui faisant part
de ses inquiétudes.
À condition toutefois de ne jamais utiliser des formules du
type « il faut que tu te soignes » ou « tu dois te soigner »,
car cela ne marche pas, mais de préférer « tu es libre, à toi
de choisir en fonction de ce qui est important pour toi… »,
tout en évoquant les conséquences que peut avoir son choix de
se faire soigner ou pas sur le couple et sur la famille. […]
Lire l’article complet du Dr Seznec sur leplus.nouvelobs.com
My skinny sister: dans la
lignée
de
"TomBoy"
ou
"L'année des méduses" (Dr
Seznec)
Nous vous invitons à regarder la bande annonce du film My
skinny sister dont la sortie est prévue le 16 décembre
prochain.
Le Dr Seznec l’a visionné comme moi et peut-être qu’il pourra
nous dire un mot à ce sujet lors de la conférence à Issy.
Nous trouvons ce film très bien et certainement qu’il sera un
bon support afin d’animer des débats et des formations plus
tard. Le film offre matière à discussion « sur la maladie, la
difficulté d’être, de grandir, la construction de soi, de sa
féminité » (je cite le Dr Seznec).
Stella, est une pré-adolescente en plein doute et ayant plein
d’interrogation sur la façon de se construire et de grandir.
Ce sont avec ses yeux d’enfant que nous découvrons ce que vit
une personne malade et son entourage.
« Il est dans la lignée de film comme « TomBoy » ou « L’année
des méduses » (Dr Jean-Christophe Seznec)
My Skinny Sister, un film qui aborde le sujet des troubles
alimentaires chez les adolescents.
C’est un film suédois qui a remporté de nombreux prix en
festivals, notamment à la dernière Berlinale. Il a aussi été
sélectionné au dernier Festival de Cannes dans la section «
Junior ».
Le film traite avec délicatesse le sujet difficile des TCA en
adoptant le point de vue de Stella, une jeune fille de 12 ans
qui va découvrir que sa grande sœur est anorexique et qui va
devoir garder ce lourd secret.
Le film parle des aspects dramatiques de la maladie : la
détérioration des relations familiales, le désespoir des
parents et la peur qu’a Stella de ce qu’il peut arriver à sa
grande sœur.
Et pourtant, le point de vue de Stella permet de ne pas
centrer le film sur la maladie, mais d’évoquer aussi la
relation entre les deux sœurs ainsi que l’entrée de Stella
dans l’adolescence, apportant des moments légers et même de
pure comédie.
Nous attendons la sortie prévue ! (merci Jean-Felix Dealberto)
La page du film My skinny sister
Actus SabrinaTCA92
Rentrée « sportive » (c’est la semaine du sport…)
Vie de l’association :
>> SabrinaTCA92 ouvre une antenne en Région Rhône Alpes ! La
structure existante que nous avions aidée à se créer
bénéficiera désormais de notre aide au développement et un
travail de restructuration sera fait (nouveau bureau
d’association,
statuts
et
éditions
de
documents
d’information).
>> Nos groupes de parole ont repris à la Maison des
associations de Clamart. Nouveaux tarifs de vos cotisations :
30€ (membres) et 10€ (membres de soutien).
>> Une campagne participative sera lancée sur le site
Ulule.com afin de recueillir vos dons et nous aider à réaliser
notre campagne de communication (continuez de prendre part à
l’enquête online et n’attendez pas cette campagne pour envoyer
vos dons !!)
>> SabrinaTCA92 remercie tous ses nouveaux bénévoles qui nous
aident déjà grandement.
Autres actus :
– Dossier « le boom des TCA » dans Le Cercle Psy :
Vous y lirez le témoignage de Sabrina Palumbo et une
présentation de la thérapie ACT par le Dr Jean-Christophe
Seznec avec qui nous donnons une conférence le 8 octobre à
Issy-les-Moulineaux (vous pouvez vous inscrire sur l’événement
Facebook)
– « Anorexie, boulimie : mieux comprendre pour mieux guérir »
: site du Huffingtonpost.fr
Sentez vous sport
à l’hôpital Antoine Béclère
Vous pourrez lire sur notre blog deux articles qui rendent
compte de la table ronde « Sport et TCA » co-organisée avec la
direction des relations usagers (auteures : Alexia & Sabrina)
et retrouverez l’album photo sur Google+ / la table ronde
avait été annoncée dans un article du Parisien et dans le
journal local de Clamart, merci
L’association rendra compte de son action samedi 19 sur
le stand « Un corps, un esprit, une âme » (Stade municipal)
Nous vous invitons enfin à signer cette pétition : NON A LA
CONTENTION…
Sentez vous sport
Sentez-vous sport à Béclère
Pour sa deuxième participation à Sentez-vous sport, l’hôpital
Antoine Béclère de Clamart a organisé des tables rondes le
mardi 15 septembre au matin. C’est Sabrina qui m’a invitée à
apporter mon témoignage lors de la table ronde qu’elle a coorganisé avec la direction des relations usagers :
« les TCA dans le Sport ».
Le thème de la manifestation nationale est le sport et la
santé, et je trouve cela bien d’évoquer aussi les risques
auxquels sont exposés les jeunes athlètes notamment…
Nous écoutons la première table ronde qui concerne les APA et
le Cancer. Très intéressant et totalement en adéquation avec
mon cursus universitaire : Santé psychosociale par le sport et
les APAS.
Puis vient le tour de la table ronde concernant les TCA et le
sport.
Sabrina démarre. Pas de stress. Nous avions devant nous
Sabrina la présidente de l’association sabrinatca92, qui parle
de son combat,
l’association.
et
des
missions
que
s’est
données
Cette femme qui vit à 200% m’impressionnera toujours je crois.
Elle arrive à être sur de nombreux fronts et quand on sait la
réalité terrain… Pense à ménager ton outil de vie aussi, je
sais que tu penses un peu plus à toi et c’est tant mieux.
Après une superbe présentation, c’est à mon tour. Pas de
notes, du stress. Que dire?
Je lance le diaporama et finalement je sais quoi dire. Je me
suis exprimée devant des professionnels, j’ai pu leur
expliquer mon parcours, donner mon avis et parler de ma petite
recherche que j’ai effectuée dans le cadre de mon mémoire
concernant les TCA et les APA. Une table ronde portant sur ce
thème… coïncidence ? Je ne crois pas.
J’aurais tellement plus de choses à dire. Malgré tout, il me
semble que quelques messages sont passés et puis des échanges
ont eu lieu. Se sentir écoutée, comprise… Quel bonheur!
Avec les questions, j’ai pris note dans un coin de ma tête des
attentes au sujet des pratiques sportives. J’ai aussi pris
note de la crainte des parents qui veulent protéger leurs
enfant des dérives du sport (TCA, dopage…)
Vient le moment des échanges plus informels. Les
professionnels de santé sont venus nous voir pour comprendre
ce que nous souhaitions faire et nous proposer de faire
évoluer la pratique des APA pour le cancer ou encore pour les
TCA et l’obésité.
Encore une fois, quel plaisir de voir que
l’on nous a écoutées et entendues !
Voilà, je tiens à remercier vraiment ma « super Sab » (clin
d’œil pour Jean-Luc Hudry) qui m’a invitée dans le cadre de
cette manifestation nationale. J’espère qu’ensemble nous
arriverons à mettre quelque chose en place !
Merci bien sûr aux organisateurs, madame Ellert et monsieur
Treton surtout, ainsi qu’aux professionnels et aux personnes
présentes pour leur écoute et leur soutien.
Alexia
A lire aussi : le corps c’est l’outil de la vie
"Le corps c'est l'outil de la
vie"
« Le corps c’est l’outil de la vie ».
J’ai beaucoup apprécié la formule d’Alexia face au public venu
à notre rencontre pour écouter ce que nous avions à dire au
sujet des TCA dans le sport dans le cadre de « Sentez-vous
sport ».
Album photos Sentez vous sport à Béclère
Pour sa deuxième participation à la manifestation nationale,
je suis contente que l’hôpital Antoine Béclère de Clamart nous
ait permis d’aborder la problématique des troubles
alimentaires. Nous étions face à des professionnels à l’écoute
des 2 « Combattantes » (ou « anciennes usagères des services
psychiatrie… ») venues témoigner de leurs parcours respectifs
et de l’intérêt des APA (activités physiques adaptées) en
matière de TCA. Nous avons reçu un bon accueil : merci les
pros !
Je crois qu’Alexia a réussi en une simple phrase à passer un
véritable message qui peut faire « tilt » en chacun d’entre
nous. Même si je sais bien que sous l’emprise de la maladie,
ces messages là on ne les entend pas. L’inconscient, lui,
enregistre tout de même…
Je m’aperçois d’une chose : pour mieux transmettre un message
il faut le « vivre » jusqu’au plus profond de ses tripes.
Prenez un bon professeur, par exemple mon prof de maths en
troisième, qui aimait tellement son métier qu’il en arrivait à
me faire aimer les maths ! Son message passait beaucoup mieux
parce qu’il « vivait » son cours. Je ne trouve pas de terme
plus juste. Alors j’espère que de vivre les choses et laisser
le coeur parler me permet de mieux transmettre mes messages.
Qu’ils seront entendus, intégrés puis digérés.
Pour Sentez-vous sport, si nous avons réussi à passer quelques
messages alors le challenge est réussi.
« Un moment émouvant de témoignages… »
Dominique Ellert, chargée des relations avec les associations
sur le groupe hospitalier Paris Sud
Oui…
Au-delà du témoignage, nous essayons aussi de sensibiliser les
professionnels peu formés aux TCA. Nous savons qu’ils sont
trop peu à être formés spécifiquement. Le rôle du médecin
généraliste est lui aussi primordial pour établir un
diagnostic et réagir rapidement.
Les TCA ne se limitent pas au seul domaine de la psychiatrie,
loin de là !
Pouvoir échanger avec des professionnels de l’aphp, venant de
services divers et variés est une avancée. Sensibilisés à ces
problématiques, ils sont aussi plus en mesure de jouer un rôle
positif dans l’information donnée aux patients et aider à
mieux prendre en en charge les patients.
Les délais dans les services spécialisés sont longs et il y a
peu de place… En attendant, les malades – les personnes
souffrant d’anorexie notamment – sont parfois hospitalisés
dans d’autres services et il faut bien être en mesure de les
accompagner au mieux…
C’est aussi cela notre rôle : impliquer toujours plus
d’acteurs dans la lutte.
L’essai est transformé avec Béclère mais il nous faut
continuer d’ouvrir nos consciences et accepter que de
« simples usagers » apportent une aide concrète et un savoir
complémentaire à celui des soignants…
Le témoignage d’Alexia était touchant c’est vrai. C’est une
sacré « Combattante » avec beaucoup de mérite et un formidable
palmarès en gymnastique !
Les témoignages permettent aussi de voir toute les difficultés
que rencontrent les personnes
alimentaires. Des prises en
souffrant de troubles
charge souvent bien
« compliquées » pour ne pas dire aberrantes…
On m’a gentiment conseillé de ne pas faire de mon cas une
généralité… alors je donne gentiment la parole à d’autres et
vous pouvez me croire cela fait du bien de s’effacer un peu !
Il est temps que les choses bougent, et je remercie encore les
équipes de Béclère et la ville de Clamart.
Libérer la parole… et donner un peu plus de pouvoir à
l’usager…
Je n’ai pas beaucoup évoqué mon vécu personnel.
« carrière » de sportive et tout le reste.
Ma
Sprint – ACBB 1992
Sandra Bourgade & Sabrina Palumbo
Face à des professionnels de santé, c’est un autre type de
message que je souhaitais véhiculer. Le sport fait partie
intégrante de ma vie et, eux, ne m’ont pas fait le coup du
« sport contrôle du poids ».
Ils ont très bien compris toute l’importance que revêt le
sport pour quelqu’un qui a « ça » en elle.
Nous avons abordé les problèmes de dopage. Je n’oublie pas que
je me suis entraînée avec des sportifs nationaux et même
mondiaux mais que mon entraîneur a été emprisonné également.
Quant aux vers de terre du stade Hunebelle de Clamart, ils
n’oublient pas toutes les fois où j’allais leur donner à
manger en vomissant mes tripes lors des entraînements (et si
ce n’était pas le cas c’est que nous n’avions pas tout
donné…).
Je viens tout juste de reprendre une licence d’athlé. Je
n’aurais jamais cru avoir la chance de recourir un jour sur la
piste. Je viens aussi de découvrir la boxe française. Pour moi
la boucle est bouclée et j’ai renoué avec mes valeurs, les
valeurs du sport. Je n’arrivais même pas à parler d’athlétisme
sans être secouée de l’intérieur…
« Alors la couleur de la peau peut être plus importante que
les valeurs du sport ? »
La course à la performance (scolaire, sportive…), renforcée
par un perfectionnisme qui lui est inné, peut être la réponse
d’un enfant pourtant fragile à l’intérieur face à une
situation trop compliquée pour lui. Cette « assurance » qui le
caractérise alors aux yeux de tous n’est pas ce que l’on
appelle une « bonne estime de soi ». S’il grandit trop vite,
l’enfant n’a de toute façon pas le temps de parvenir à une
bonne estime de soi. Tôt ou tard, il s’effondrera…
Parfois, on ne sait plus très bien pourquoi on pleure. Je sais
qu’il y a du soulagement à s’autoriser de verser des larmes
que je n’ai pas versées à l’époque. Ce ne sont plus les mêmes
larmes il n’y a plus de colère. Cette fêlure-là elle ne
partira pas. Au lieu de voir une femme en colère ils auraient
pu au moins s’intéresser à la gamine qui pleure.
Il faut être passé par là pour comprendre vraiment.
« Le travail, la bataille que l’on mène nous oblige a nous
remémorer chaque jour ces années de torture (…)
(…) un passé pour vivre pleinement le présent et envisager un
futur qui ne l’était pas il y a quelque temps ».
Signée une combattante à même de comprendre…
Je ne veux rien parce que je suis rien. Et je continue de
mener mes combats avec le cœur.
Sabrina
Source : blog Sabrina Palumbo
A lire aussi : Sentez-vous sport
Annonce de Sentez vous sport
dans le Parisien
L’opération « Sentez vous sport« , à laquelle participe
l’hôpital Antoine Béclère de Clamart pour la seconde fois,
annoncée dans Le Parisien. Rendez-vous pour notre table ronde
à 10 h !

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