Programme CENDRILLON - Opéra
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Programme CENDRILLON - Opéra
Malandain Ballet Biarritz Cendrillon Sergueï Prokofiev | Thierry Malandain Sam. 16 janvier 2016 - 20 h 30 Dim. 17 janvier 2016 - 15 h Spectacle associé à Danse Émoi - biennale 2016 Coproducteurs / partenaires : Opéra Royal de Versailles / Château de Versailles, Orquesta Sinfónica de Euskadi, Théâtre National de Chaillot, Opéra de Reims, Teatro Victoria Eugenia - San Sebastián, Estate Teatrale Veronese, Lugano in Scena, Teatro Mayor de Bogotá, Arteven – Regione de Veneto, Teatros del Canal – Madrid, Théâtre Olympia d’Arcachon, Espace Jéliote - Scène Conventionnée CCPO d’Oloron Sainte-Marie, Malandain Ballet Biarritz Le Centre Chorégraphique National d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques Malandain Ballet Biarritz est financé par le Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Aquitaine, la Ville de Biarritz, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général des Pyrénées Atlantiques. Dans le cadre de leur coopération euro régionale, Malandain Ballet Biarritz et le Teatro Victoria Eugenia Antzokia ont créé avec les villes de Donostia / San Sebastián et Biarritz un projet de coopération culturelle dénommé «Ballet T», initié par les fonds européens Interreg IV A. À l’occasion de certaines tournées internationales, Malandain Ballet Biarritz est soutenu par l’Institut Français. Remerciements pour leur soutien : au Mécène principal : Repetto Grands Mécènes : Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, Casino Barrière de Biarritz, Société Générale, Association des Amis du Malandain Ballet Biarritz Mécènes : Groupe Slavi, Hôtel du Palais de Biarritz, Sofitel Miramar, Aéroport Biarritz-Anglet-Bayonne, Fournil de la licorne, Bar du Jardin, Burographic Partenaires : Casden, Cazaux, Basque Bondissant, et Imprimerie Bonnin Edition Packaging Malandain Ballet Biarritz Cendrillon Sergueï Prokofiev Orchestre de Limoges et du Limousin Direction : ........................................................................................................ Philippe Hui Malandain Ballet Biarritz Chorégraphie : ................................................................................................ Thierry Malandain Direction de la production et conception lumières : .............................. Jean-Claude Asquié Décor et costumes : ...................................................................................... Jorge Gallardo Réalisation costumes : .................................................................................. Véronique Murat Décor et accessoires : .................................................................................. Chloé Bréneur Alain Cazaux Annie Onchalo Perruquiers : ................................................................................................... Georges Dejardin François Dussourd Maîtres de ballet : .......................................................................................... Richard Coudray Françoise Dubuc Artistes chorégraphiques : Ione Miren Aguirre Raphaël Canet Mickaël Conte Ellyce Daniele Frederik Deberdt Romain Di Fazio Baptiste Fisson Clara Forgues Michaël Garcia Jacob Hernandez Martin Irma Hoffren Miyuki Kanei Mathilde Labé Hugo Layer Guillaume Lillo Claire Lonchampt Nuria López Cortés Arnaud Mahouy Ismael Turel Yagüe Patricia Velazquez Laurine Viel Daniel Vizcayo Lucia You Gonzalez Durée : 1 h 35 sans entracte. Boucles Magnétiques disponibles le dimanche 17 janvier 2016 3 Argument • ACTE I • • ACTE II • Le jour se lève… Plongée dans le souvenir de sa mère morte un an plus tôt, Cendrillon cire les souliers de son père. Elle continue à le chérir tendrement malgré la faiblesse dont il fait preuve en se soumettant à sa nouvelle épouse. Surgit justement la méchante belle-mère flanquée de ses horribles filles, Javotte et Anastasie. Cendrillon subit péniblement leurs brimades, jusqu’au moment où la marâtre se met à brandir une invitation : afin de choisir une épouse digne de son fils, le roi organise un grand bal à la cour. Transportées de joie à l’idée d’être présentées au Prince, Javotte et Anastasie, bientôt suivies de leur mère, quittent la scène. Le palais est à la fête, mais malgré les efforts du Surintendant des plaisirs, le Prince reste mélancolique et distant… Soudain se fait entendre dans les salons une belle et étrange musique, et Cendrillon apparaît. Emerveillé, le Prince entraîne aussitôt la charmante inconnue dans une valse pleine de rêverie. Ils semblent seuls au monde lorsque les douze coups de minuit retentissent. Cendrillon revient brutalement à la réalité. Elle se rappelle les consignes de la Fée et s’enfuit du palais tandis que le Prince demeure comme éperdu. Réalisant enfin sa disparition, il décide de parcourir le monde pour la retrouver, muni de la pantoufle qu’elle a laissée derrière elle dans la précipitation. Malheureusement, ni en Espagne, ni en Orient, il ne reconnaît celle qui a conquis son cœur. Poursuivant ses recherches, il finit par faire halte chez la marâtre. Javotte et Anastasie essaient désespérément la fameuse pantoufle, jusqu’à ce que Cendrillon apporte le soulier manquant… Laissée seule, Cendrillon laisse éclater sa tristesse de ne pas être de la fête… mais elle trouve bientôt le réconfort auprès de deux elfes envoyés par sa marraine la Fée. Son père la rejoint : ensemble, ils se souviennent de leur bonheur passé, ils revivent les jours heureux d’autrefois. C’est bien fugace : au retour de la belle-mère et de ses filles, le père est jeté à la porte et le court bonheur de Cendrillon s’évanouit. Alors qu’elle endure de nouvelles humiliations, la Fée et des sylphes apparaissent comme par enchantement. Ce n’est qu’un rêve, interrompu par l’irruption des couturières et du maître à danser, venus préparer Javotte et Anastasie pour le bal… Les voici prêtes à partir, et tandis que Cendrillon reste seule à se morfondre sur sa triste réalité, son père réapparaît. Alors, sous les yeux éberlués de la belle-mère et des deux sœurs jalouses et confondues, le Prince emporte Cendrillon vers un long voyage d’amour. Comme dans un songe, l’image paternelle s’unit à celle du Prince. Dans ce nuage onirique danse un quatuor où s’entremêlent Cendrillon, son père, sa mère et le Prince. La Fée demande alors aux esprits de l’été, du printemps, de l’automne et de l’hiver de conjuguer leurs talents pour que Cendrillon puisse malgré tout se rendre au bal. Mais avant de laisser la jeune fille partir, elle lui demande une seule chose : être de retour à minuit. 4 Pas de danse • ACTE II • • ACTE I • 1.Introduction 20. Danse de cour (Passepied) 2. Pas de châle 21. Danse des cavaliers (Bourrée) 3.Cendrillon 22. Mazurka et arrivée du Prince 4. Le père 23. Mazurka (reprise) 5. La Fée 24. Arrivée de Cendrillon au bal 6. Les robes neuves des sœurs 25. Grande Valse 7. La leçon de danse 26. Pas de deux du Prince et de Cendrillon 8. Départ de la belle-mère et des sœurs pour le bal 27. Pas de deux des sœurs aux oranges 9. Cendrillon rêve du bal 28.Valse-Coda 10. Gavotte 29. Minuit 11. Seconde apparition de la fée 30. Le Prince et les savetiers 12. Fée de printemps 31. Premier galop du Prince 13. Fée d’été 32. Séduction 14. Sauterelles et libellules 33. Deuxième galop du Prince 15. Fée d’automne 34. Danse orientale 16. Fée d’hiver 35. Troisième galop du Prince 17. Le départ interrompu 36. Eveil de Cendrillon 18. La pendule 37. La visite du Prince 19. Départ de Cendrillon pour le bal 38. Le Prince retrouve Cendrillon 39. Valse 40. 5 Le Prince et Cendrillon Repères « Ce que j’ai voulu exprimer avant tout par la musique de Cendrillon est l’amour poétique de Cendrillon et du Prince, la naissance et l’éclosion de cet amour, les obstacles dressés sur son chemin et, finalement, l’accomplissement d’un rêve. » Sergueï Prokofiev Prokofiev débute l’écriture de son ballet en 1941, encore acclamé pour Roméo et Juliette qu’il a créé au Mariinsky six ans avant. Il est interrompu par la guerre patriotique contre le IIIe Reich et la composition de Guerre et Paix mais reprend son ballet en 1943 et l’achève en un an. Sans doute nostalgique de l’Occident qu’il a définitivement quitté en 1933, il déploie dans Cendrillon une écriture très occidentale. Ce n’est pas un hasard s’il le dédie à Tchaïkovski – le plus grand compositeur russe de ballets, mais aussi le plus occidental des compositeurs russes (si l’on écarte Rachmaninov, alors exilé depuis plus de vingt ans et considéré là-bas comme un compositeur américain). PROKOFIEV SANS MALANDAIN Avant Thierry Malandain, la musique de Prokofiev a été utilisée pour plusieurs ballets notables dans l’histoire de la danse. Rudolf Noureïev fait rêver sa Cendrillon : elle deviendra une vedette du cinéma dans le Hollywood des années 30 : c’est ce que réalise pour elle le producteur de cinéma, alias sa marraine la Fée. Les Marx Brothers, Fred Astaire, Charlot et Fritz Lang se mêlent dans une aventure assez éloignée des Contes de Perrault, créée en 1986 à l’Opéra de Paris. Quarante ans auparavant, Frederick Ashton fait de Cendrillon une danseuse de « demi-caractère »* rêvant de devenir ballerine : se rêvant lui-même en héritier de Marius Petipa, il illustre avec le mythe de Cendrillon son propre rêve de ballet classique. Illustrée de citations de Petipa, sa chorégraphie est un hommage au maître et à l’idéal qu’il continue d’incarner pour la danse. Prokofiev ou Malandain ? Qui est l’auteur d’un ballet ? Si l’opéra peut exister sans mise en scène, à l’évidence, le ballet lui n’existe que par sa chorégraphie. Si l’opéra est une œuvre musicale, le ballet est une œuvre chorégraphique. Cela explique que l’auteur du ballet ne soit pas le compositeur, qui n’en fournit que la musique : c’est bien le chorégraphe qui crée son œuvre. On aura donc, d’après la musique de Prokofiev, un Cendrillon de Malandain comme il y en a eu un d’Ashton. Sur la musique de Stravinsky, on a un Sacre du printemps de Béjart, un autre de Nijinski, un autre de Pina Bausch… ce qui n’empêche pas l’œuvre musicale d’exister par elle-même, parfaitement dissociée de sa destination chorégraphique – ce qui a souvent poussé les compositeurs, d’ailleurs, à en réaliser des suites orchestrales. Les numéros de danse, dont le titre a été pensé par Prokofiev, ne correspondent pas ainsi forcément à l’interprétation qu’en fait le chorégraphe. La création d’un ballet est une production éminemment personnelle – les chorégraphes ne sont heureusement pas soumis à des questions de droit moral comme peuvent l’être les metteurs en scène qui modifient par leur seule scénographie l’argument d’un opéra. * L’équivalent de l’opérette dans le monde du ballet, entre la pantomime et le ballet noble. par Constance Clara Guibert, dramaturge musicale QUELQUES CENDRILLON... An 0 légende égyptienne de Rhodopis racontée par le géographe grec Strabon | IXe s. histoire de Yexian racontée par un poète chinois | 1697 conte de Perrault | 1812 conte des frères Grimm | 1817 opéra de Rossini | 1893 ballet de Marius Petipa | 1899 opéra de Massenet (livret d’Henri Cain) et film de Méliès | 1922 court-métrage d’animation de Disney | 1950 film d’animation de Disney | 1982 chanson de Téléphone | 1993 La légende d’Oochigeas, chanson de Roch Voisine sur une Cendrillon indienne d’Amérique | 2011 pièce de Joël Pommerat | 2015 film en 3D de Kenneth Branagh 6 (env.) Note d’intention Pourquoi Cendrillon aujourd’hui ? Il fallait un déclic, et outre l’opportunité de la représenter sur la scène de l’Opéra royal de Versailles dont l’édification débuta au temps de Perrault, cette phrase de Nietzsche : « Il faut avoir un chaos en soi-même pour accoucher d’une étoile qui danse. » fut l’étincelle. Dans la mythologie grecque, le chaos figure la masse grossière inorganisée et informe, d’où naquirent la terre, le ciel étoilé, l’amour, etc. Dans le conte, considérée par la méchante belle-mère comme une moins que rien, toujours sale pour devoir nettoyer l’âtre et vivant pour ainsi dire parmi les cendres – d’où son surnom –, c’est au soleil de l’amour, « en trouvant pantoufle à son pied » que Cendrillon devient une jeune fille accomplie, une étoile qui danse. Cet accomplissement d’un rêve, dont le conte illustre les étapes, cette renaissance, car les cendres se rattachent évidemment à la mort, il n’est pas nécessaire de redevenir un enfant et de croire au fabuleux pour deviner qu’il symbolise l’accomplissement de soi. Extrait MORALITÉ La beauté pour le sexe est un rare trésor De l’admirer jamais on ne se lasse ; Mais ce qu’on nomme bonne grâce Est sans prix, et vaut mieux encor C’est ce qu’à Cendrillon fit savoir sa Marraine, En la dressant, en l’instruisant, Tant et si bien qu’elle en fit une Reine. (Car ainsi sur ce Conte on va moralisant.) Belles, ce don vaut mieux que d’être bien coiffées, Ainsi, à travers l’histoire de Cendrillon, à travers ses souffrances, ses émotions, ses espoirs s’écrit quelque chose d’universel. Un cri à la lumière, un appel à la clarté sereine des étoiles, en contrepoint d’un chaos intérieur où se multiplient les doutes, les révoltes, les chagrins soufferts et les bonheurs rêvés. « Créer, voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère », écrivit aussi Nietzsche. A ce titre, Prokofiev, dont le second Prix Staline en 1945 ne le mit pas à l’abri des bureaucrates et du redoutable Andreï Jdanov, qui au nom du réalisme socialiste, réduisit nombre des plus grands artistes soviétiques au désespoir, est un exemple. Pour engager un cœur pour en venir à bout, La bonne grâce est le vrai don des Fées ; Sans elle on ne peut rien, avec elle, on peut tout. AUTRE MORALITÉ C’est sans doute un grand avantage, D’avoir de l’esprit, du courage, De la naissance, du bon sens, C’est donc « pour échapper au noir des choses trop réelles », comme on l’entend chez Massenet, pour oublier l’humanité qui saigne, l’ignorance et la bêtise humaine, bref pour tenter de sublimer l’ordinaire que j’ai chorégraphié Cendrillon. À l’instar de Magifique ou de Roméo et Juliette, qui ne sont pas des succès d’ennui, le spectacle a été traité avec une économie de moyen, c’est-à-dire sans changements de décor, sans artifices, sans chercher minuit à quatorze heures non plus, mais avec un plaisir certain, entraîné par l’humanité et la magie du conte, le luxe de la musique, mais aussi par le rire des scènes burlesques qui contrebalancent les épisodes oniriques ou malheureux. Et d’autres semblables talents, Qu’on reçoit du ciel en partage ; Mais vous aurez beau les avoir, Pour votre avancement ce seront choses vaines, Si vous n’avez, pour les faire valoir, Ou des parrains ou des marraines. Charles Perrault, « Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre », dans les Contes de ma mère l’oye, 1697 Bref, nous avons fait de notre mieux pour chasser les nuages et « accoucher d’une étoile qui danse ». Thierry Malandain 7 Repères biographiques Philippe Hui Direction Premier prix de direction d’orchestre du CNSMDP, où il effectue notamment une masterclass avec Pierre Boulez, il complète sa formation d’un Diplôme d’Ingénieur de la Formation Supérieure aux Métiers du Son. Chef assistant à l’Orchestre de Bretagne puis responsable musical de l’Opéra de Tours, il fonde en 2000 l’Atelier Lyrique de Haute-Normandie dont il est directeur artistique jusqu’en 2009. De 2005 à 2008, il assure la direction musicale du festival Opéra en plein air. En 2013, il fonde à Saint-Nazaire la Philharmonie des Deux Mondes, qui rapproche la musique classique de ceux qui en sont éloignés. En 2001, James Conlon le remarque et l’invite à devenir son assistant à l’Opéra de Paris. Par la suite, il y dirige, au pied levé, Le Barbier de Séville en 2005, puis Idoménée en 2010. Il y revient à plusieurs reprises pour des ballets, dont Orphée et Eurydice de Gluck dans la chorégraphie de Pina Bausch, et La Sylphide. Il est également intervenu au Centre de Formation Lyrique de l’Opéra de Paris. Au Théâtre des Champs-Elysées, il dirige Britten : L’Arche de Noé puis Le Petit Ramoneur, qu’il enregistre avec Lambert Wilson dans le rôle du récitant. Directeur musical de l’Institut Franz Schreker fondé en 2008, il dirige également dans la salle parisienne un concert consacré au compositeur autrichien, entamant ainsi une collaboration suivie avec l’orchestre Pasdeloup. Il est également invité à l’Opéra Comique, aux Opéras de Tours, Reims, Limoges, Metz, Avignon, Toulon, Rennes, à l’Orchestre national de Lorraine, et à l’étranger (Berne, Aarau, Berlin, Francfort, Hanovre, Festival de Nuremberg, Festival International de Baalbeck au Liban…). Régulièrement invité au festival Offenbach d’Etretat, il en assurera la direction musicale en août 2016. Il y dirige de nombreuses opérettes du compositeur français qu’il reprend en France et à l’étranger, notamment à l’Opéra national de Kiev au printemps 2016. Il mène en parallèle, avec l’Université de Rouen, un travail de recherche et de recréation d’opéras-comiques du patrimoine français du XVIIIe siècle. 8 Thierry Malandain Chorégraphie Après une carrière d’interprète à l’Opéra de Paris, au Ballet du Rhin et au Ballet-Théâtre Français de Nancy, Thierry Malandain fonde en 1986 la Compagnie Temps Présent. Aujourd’hui, avec plus de 80 chorégraphies à son actif, Thierry Malandain continue de développer un répertoire cohérent, en référence à un courant esthétique où la priorité est donnée au corps dansant, à sa puissance, sa virtuosité, son humanité et à sa sensualité. « Ma culture est celle du ballet classique et, sans complexe, j’y demeure attaché. Car si je reconnais volontiers que ses codes artistiques et sociaux sont d’une autre époque, je pense aussi que cette matière héritée de quatre siècles d’histoire donne au danseur des ressources inestimables. Alors je m’amuse avec elle, devenant classique pour les uns, contemporain pour les autres, en quête simplement d’une danse que j’aime. Une danse qui ne laisserait pas seulement la trace du plaisir, mais qui renouerait avec l’essence du sacré comme une réponse à la difficulté d’être. » Au fil de ses créations, Thierry Malandain s’attache donc à développer son écriture en quête d’une harmonie entre le moderne et le classique, l’histoire et le monde d’aujourd’hui. Il alterne en effet entre la vision personnelle d’œuvres du répertoire comme Roméo et Juliette, des suites de Tchaïkovski avec Magifique, Orphée et Eurydice, L’Après-midi d’un faune, Casse-Noisette, le Boléro ou Pulcinella, et de pures créations comme Lucifer (2011) sur une partition inédite de Guillaume Connesson, Une Dernière Chanson (2012) sur des complaintes de la France d’autrefois (Grand Prix de la critique de presse) ou L’Envol d’Icare (2006) créé à l’Opéra de Paris sur un concerto de Schnittke… Thierry Malandain est ouvert vers ses contemporains comme en témoignent les nombreux chorégraphes, porteurs d’esthétiques les plus diverses, qui sont accueillis au sein du Centre chorégraphique national de Biarritz, qu’il dirige depuis 1998, ou du Festival Le Temps d’Aimer dont il assure la direction artistique depuis 2009. En 2014, son ballet Cendrillon remporte le Taglioni European Ballet Award. 9 Les équipes de Cendrillon ÉQUIPE TECHNIQUE Direction technique Philippe LAURENT Régie technique Serge JAPAUD Régie Générale Oswald Roose Régie plateau Chloé Bréneur Jean Gardera Chef machiniste Jean-Jacques DEBIAIS Machinerie/ cintres Philippe DEMARS Philippe MARCHERAS Ali OURIACHI Patrice PORTZENEM Didier VERNADE Régie lumières Frédéric Eujol Christian Grossard Régie son Nicolas Rochais Jacques Vicassiau Techniciens plateau Raphaël Tadiello Bertrand Tocoua Régie costumes Karine PRINS Habilleuse Elodie gaillard Construction décors & accessoires Frédéric VADÉ Techniciens chauffeurs Thierry CRUSEL Guy MARTIAL ARTISTES DE L’ORCHESTRE DE LIMOGES ET DU LIMOUSIN Violon solo supersoliste Elina Kuperman Premiers violons Albi BINJAKU, violon solo, co-soliste Ève-Laure BENOIT Valérie BRUSSELLE Alexander CARDENAS Helena LYDA-MONDÉSIR Nina MILLET * Nina Skopek Christiane SOUSSI Seconds violons Louis DA SILVA ROSA, chef d’attaque Michel FOUGEROL Alain MASSON * Sylvie MÉRIOT Marijana SIPKA Yves TISON Junko SENZAKI Altos Jean-François Salies, alto solo Brigitte Bordedebat Francis Chapeau Olivier LEMASLE * Fathia Zelmat Violoncelles Julien Lazignac, violoncelle solo Philippe Deville Éric Lyda Antoine Payen Contrebasses Barbara Degrima, contrebasse solo Thierry Barone Benjamin HÉBERT * Flûtes Chloé Noblecourt, flûte solo Jean-Yves Guy-Duché, flûte et piccolo solo Hautbois Jacques Zannettacci, hautbois solo & cor anglais Clarinettes Sergio CastellÓ Lopez, clarinette solo Gérard TRICONE, clarinette & clarinette basse Bassons Frank Vassallucci, basson solo Maxime Da Costa Cors Pierre-Antoine DELBECQUE, cor solo Olivier Barry 10 Trompettes Bruno Gorce, trompette solo Grégoire Currit Trombones Hervé FRIEDBLATT, trombone solo Tuba Christophe RENAUD Timbales Pascal Brouillaud, timbalier solo Percussions Matthieu DRAUX, 1er percussionniste Harpe Aliénor MANCIP Piano & Célesta Muriel FRY-BELLENOUE Régie principale d’orchestre David DE CUENCA Bibliothèque musicale Géraldine COLLADANT * Artiste supplémentaire Bientôt... Festival Rjanuviers20s16e> avril 2016 Mélodies pour le tsar Récital piano / voix Nika Guliashvili, basse et Nino Pavlenichvili, piano mar. 19/01/2016 - 20 h 30 Pentagramme Hiver à l’est Orchestre de Limoges et du Limousin Rimski-Korsakov | Medtner | Rachmaninoff mar. 02/02/2016 - 20 h www.operalimoges.fr www.orchestrelimogeslimousin.fr Kiosque Billetterie Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h sans interruption 05 55 45 95 95 L’Opéra de Limoges bénéficie du soutien de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes. • Textes et recherches documentaires : C. C. Guibert | Conception : A. Jouffriault - Opéra de Limoges | Photo couverture : © O. Houeix | Déc. 2015 Récital / Création Edouard Ferley et Paul Beynet, pianos mar. 26/01/2016 - 20 h 30