L`école de journalisme et de communication d`AIx

Transcription

L`école de journalisme et de communication d`AIx
Janvier 2015 - n°27
L’école de journalisme
et de communication
d’AIx-Marseille (EJCAM)
n°27
p.04
Le dossier........................................
L’école de journalisme et de communication d’Aix-Marseille..
La vie des Conseils...........................
Décisions des conseils .....................................................................
Au cœur des campus........................
p.04
p.04
p.18
p.18
p.23
Initiatives sur la qualité de vie au travail et le burn-out ..............
p.23
Bonne année 2015 ! ........................................................................
p.24
L e s d i r e c t i o n s .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A*Midex : l’équipe se renforce .....................................................
À l’honneur......................................
p.25
p.25
p.27
Thomas Lecuit ..................................................................................
p.27
Nicolas Lévy .....................................................................................
p.28
La vie des labos...............................
p.29
Publication de Federico Trionfetti .....................................................
p.29
Publication d’Antoine Leca ..............................................................
p.30
Publication de Jonathan Grainger, Sebastiaan Mathöt
p.23
& Françoise Vitu .................................................................................
L a s c i e n c e p o u r t o u s.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le Technosport et Océanomed officiellement inaugurés..........
Ensemble.........................................
p.30
p.31
p.31
p.32
Harpège, vers un outil de gestion administrative des
ressources humaines .......................................................................
P a r o l e s d ’ e x p e r t s .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Un phénomène planétaire : le réchauffement climatique .......
p.33
Brèves.............................................
p.32
p.33
p.33
p.35
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l’auteur ou de ses représentants est illicite (art. A du Code de la Propriété Intellectuelle).
Illustration/Photo de couverture : Frédéric ESCALIER
La lettre d’AMU n°27
Alexandre Joux
Directeur de l’EJCAM
Rebaptisée Ecole de Journalisme et de Communication d’Aix-Marseille en 2012, l’EJCAM est la composante
fédérant les formations en journalisme et communication d’Aix-Marseille Université. Fondée il y a 30 ans,
l’EJCAM est désormais présente à Marseille et à Aix-en-Provence. Elle accueille 550 étudiants.
L’EJCAM est une école de référence en journalisme. Son master journalisme fait partie des 14 cursus
bénéficiant au niveau national de la reconnaissance de la CPNEJ (Commission paritaire nationale de
l’emploi des journalistes). À l’information, s’ajoute une expertise dans la communication, notamment dans
ses aspects numériques, et une spécificité forte dans les nouveaux médias. L’EJCAM est ainsi au cœur des
nouveaux dispositifs de l’information et de la communication, ce qu’illustre la diversité – et l’unité – des
professionnels représentés à son conseil : Marc Auburtin, le PDG de La Provence, y côtoie Olivier Esper, le
directeur des relations institutionnelles de Google France ; Christophe Barbier, le directeur de la rédaction
de L’Express, y rencontre Éric Scherer, le directeur de la stratégie numérique de France Télévisions. Son
conseil est présidé par Jean-Clément Texier, spécialiste de la presse et Président de Ringier France.
Cette alchimie entre professionnels des médias, du journalisme et de la communication se retrouve
également chez les enseignants-chercheurs et les professionnels qui interviennent auprès des étudiants.
Il s’en dégage une volonté commune de proposer une formation originale, solide sur le plan théorique et
ancrée dans la réalité des métiers d’aujourd’hui et de demain.
À dire vrai, le journalisme et la communication semblent en apparence des métiers que chacun peut
embrasser, au point parfois de susciter les interrogations des familles, des novices, des non-avertis. C’est une
image en trompe l’œil. Journalisme et communication exigent une forte professionnalisation, la maîtrise de
techniques et de savoirs exigeants, lesquels sont d’autant plus nombreux que ces secteurs défrichent les
nouveaux usages du numérique.
Parce que l’école a su appréhender ces exigences, les inscrire dans ses cursus, les anticiper, elle est un
véritable tremplin pour ses étudiants et affiche un très bon taux d’intégration professionnelle. Demain, elle
ambitionne d’être en Méditerranée le lieu où se fédèrent les initiatives éducatives et de recherche autour
du journalisme, de la communication et des nouveaux médias, grâce à ses enseignants-chercheurs, grâce
à son réseau professionnel, et surtout grâce à ses étudiants, anciens et nouveaux !
La lettre d’AMU n°27
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L’école de journalisme et de communication
d’Aix-Marseille (EJCAM)
Une offre de formation
« branchée » sur
Internet et sur le
monde professionnel
L’EJCAM propose un cursus en
sciences de l’information et de
la communication, allant de la
Licence 3 au Doctorat.
4
L’offre de formations se structure
autour de quatre grandes spécialités :
•Le journalisme, avec son master
reconnu par la profession (l’EJCAM fait partie des 14 écoles
reconnues au niveau national),
ses Diplômes d’Université Presse
magazine et institutionnelle,
Edition Presse, Métiers du journalisme, Métiers du journalisme
radio & TV ;
•La communication spécialisée
avec les spécialités de master
Communication des organisations et développement durable
(CODD), Communication et
contenus numériques option
Stratégie de communication
et Nouveaux médias (CCN-C,
CCN-S, CCN-J) ;
•La communication et la gestion
de projets numériques (master
CCN-G) ;
•L’expertise et la recherche
en communication et médias
(master ECOM).
Toutes les formations dispensées
à l’EJCAM sont conçues à partir
d’une analyse des besoins des
entreprises, complétée par un
socle théorique qui donne aux
étudiants les outils pour évoluer
professionnellement.
Ainsi, chaque cursus de master
intègre des projets en entreprise
et permet d’effectuer des stages
longs (4,5 mois en première
année de master, 6 ou 9 mois en
seconde année de master selon
les spécialités choisies).
L’objectif est de favoriser une
insertion rapide sur le marché du
travail, ce que garantit l’EJCAM
en ayant, pour chacun de ses
masters, une forte spécialisation
dans les nouvelles compétences
numériques.
Les formations
de l’EJCAM
répondent aux
besoins des
entreprises
En moyenne, sur les dernières
enquêtes de l’Observatoire de
la vie étudiante, les étudiants
de l’EJCAM sont en activité
pour plus de 80 % d’entre eux en
sortie de master, et plus de 70 %
des contrats sont des CDI. Le 1er
emploi est trouvé en moins de
trois mois pour plus de 70 % des
étudiants de l’école.
Les
différentes
formations
sont accessibles sur dossier, et
sur concours pour le master
Journalisme. Les effectifs sont
réduits afin d’assurer à chaque
étudiant les meilleures conditions
de travail, notamment en matière
d’équipements techniques.
L’encadrement universitaire et
professionnel est une priorité pour
l’équipe de 10 enseignants-chercheurs, complétée de deux professeurs associés en journalisme
et d’une centaine d’intervenants
professionnels.
Journaliste, rédacteur en chef,
directeur de la communication, chef de projet Web mais
aussi
community
manager,
consultant SEO (Search Engine
Optimization), Channel manager... voici les métiers, pour certains nés il y a moins de cinq ans,
auxquels prépare l’EJCAM.
La lettre d’AMU n°27
Des étudiants de l’EJCAM échangent sur le parvis du bâtiment rénové de Marseille
Un master journalisme
reconnu et ouvert
à la diversité
Il existe de nombreuses formations en journalisme, mais seules
14 formations bénéficient en
France de la reconnaissance dite
de la « profession ».
Ces 14 formations ont en
commun leur référentiel pédagogique et obéissent à des principes que la Commission paritaire
nationale de l’emploi des journalistes (CPNEJ) définit et vérifie.
Parmi ces 14 formations, 11 sont
des masters en journalisme,
La lettre d’AMU n°27
dont la spécialité de master
Journalisme de l’EJCAM.
Cette reconnaissance impose
ses exigences : recrutement de
professionnels en activité, volume
horaire important d’enseignements théoriques et pratiques,
Un enseignement
très exigeant,
reconnu par les
professionnels
qualité du matériel mis à disposition des étudiants. S’ajoute à ces
exigences une sélection poussée, tous les masters reconnus
étant accessibles uniquement sur
concours.
En contrepartie, les formations
reconnues bénéficient de la
confiance des employeurs, de
stages et de parcours dédiés
dans les plus grandes rédactions,
autant de dispositifs qui facilitent
une bonne intégration professionnelle des étudiants.
À l’EJCAM, le choix a en outre
été fait de limiter volontairement
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Philippe Schmit
Rédacteur en chef de La Provence
Maître de conférences associé à l’EJCAM
Vous êtes sorti major de promotion de l’EJCAM
en 1992 et vous y enseignez depuis une quinzaine d’années. Pourquoi ce choix ?
L’EJCAM est une école reconnue par la profession, c’est donc un gage de sérieux pour un
enseignant qui vient du monde professionnel.
Ma mission est de former les étudiants aux techniques d’écriture, notamment en presse quotidienne régionale (PQR). C’est décisif, car bon
nombre d’entre eux travailleront pour un quotidien à Marseille, Nice, Lyon, Bordeaux ou Nantes.
La presse est en crise, mais elle vend encore plus
de dix millions de journaux par jour en France,
totalise le double ou le triple de lecteurs sur
Internet, et recrute encore beaucoup de jeunes
gens. Mon objectif est de les rendre opérationnels et autonomes. C’est pourquoi je m’astreins
à les envoyer et les guider en reportage, et le
groupe La Provence permet à une trentaine
d’entre eux chaque année d’être publiés sur des
suppléments ou magazines. Ainsi travaillent-ils « à
balles réelles », ils n’ont pas intérêt à faire de l’à
peu près... Je suis généralement fier de leurs productions. Ils doivent être capables à la sortie de
l’école de produire deux à trois articles par jour,
car ce sera la réalité de leur travail, aussi bien pour
le print que pour le web du titre qui les emploiera.
Surtout, ils doivent acquérir le réflexe info.
6
Qu’est-ce que ce réflexe précisément selon vous ?
C’est vivre en phase avec l’actualité qui nous
entoure du lever au coucher. Pour faire ce
métier, il faut se shooter à l’info du matin au soir,
mais pas seulement en regardant ou en écoutant les chaînes d’info qui traitent constamment
les mêmes sujets. Travailler en PQR, c’est s’immerger dans la réalité d’une ville, d’un canton,
en devenir les yeux et les oreilles pour raconter
le quotidien des habitants et faire vivre le débat
démocratique. C’est donc un boulot noble et
exaltant. C’est néanmoins difficile de faire de la
bonne PQR car on arrive rarement le matin avec
une liste de sujets tout faits mais, franchement,
c’est jubilatoire. Car l’édition locale que tu sors le
lendemain, que ce soit à Aubagne ou Avignon,
c’est ton journal, celui réalisé avec ton équipe.
Nous devons apprendre à nos étudiants à
monter des sujets, les forcer chaque jour à partir
d’une page blanche. C’est ça le réflexe info : se
nourrir de notre environnement immédiat pour
alimenter une boîte à idées dans notre tête.
Internet a-t-il bousculé les méthodes de travail,
et donc le contenu des enseignements ?
Clairement, oui. Aujourd’hui, l’info dégouline de
Google. Mais est-ce la bonne info ? L’agrégation
d’items intéresse-t-elle nos concitoyens ? Nos
étudiants, quand on les lance sur un sujet, ont
souvent tendance à balayer le web. Et donc à
partir sur des généralités qui stérilisent d’emblée
tout esprit d’initiative. Internet devient l’alpha et
l’omega d’une presse médiocre, alors que c’est
un outil fantastique pour se documenter, échanger avec une communauté de lecteurs (c’est
très utile en PQR), susciter des réactions. C’est
un outil que le journaliste doit mettre au service
de sa créativité. Voilà ce que nous enseignons.
Rien ne remplace un reportage sur la place du
village, dans les couloirs d’un hôpital ou dans les
travées d’un stade. Le web va nous aider à faire
vivre cette information, à la mettre en scène, à
la prolonger grâce à sa profondeur de champ.
Attention toutefois, le web journalistique ne
nourrit pas (encore) son homme financièrement
parlant. Il doit être complémentaire d’une production papier ou audiovisuelle.
La lettre d’AMU n°27
Les
chiffres-clés
550
étudiants
3
L’EJCAM a fait le
choix de la qualité
pour le journalisme
de demain
le nombre d’étudiants, l’EJCAM
proposant le master Journalisme
à plus faible effectif en France (20
places par an, un chiffre amené
à évoluer afin d’intégrer aussi les
étudiants en formation continue).
Enfin, le master Journalisme se
veut une vitrine de la diversité
sociale, les frais de formation
étant limités (coût d’une inscription universitaire classique,
gratuité pour les étudiants
boursiers).
La lettre d’AMU n°27
Ces choix, ce positionnement
sont un gage pour la qualité du
journalisme de demain, sérieux,
professionnel et à l’image de la
société dans sa diversité.
Secteurs de formation :
• Journalisme
• Nouveaux médias
• Communication
10
2
Un conseil
de haut niveau
Une école qui se soucie de l’intégration professionnelle de ses
étudiants se doit d’être attentive
au monde de l’entreprise, à celui
des administrations et à tous ceux
qui animent la société, tant sur le
plan des idées que sur le plan
économique. C’est cette volonté
d’ouverture qu’illustre le conseil
de l’EJCAM.
Outre des représentants des
enseignants-chercheurs et des
personnels
administratifs
de
l’école, le conseil accueille également des représentants des col-
enseignants-chercheurs
titulaires
Professeurs
associés à temps
partiel (PAST)
30 /an
Projets en partenariat avec
le monde professionnel
1
Laboratoire
de recherche
en sciences de
l’information et de
la communication
7
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Julien Collomb
Etudiant en master 2 journalisme
Ce master propose une formation pluridisciplinaire, et ce dès
la première année de cursus. Une première année où chaque
étudiant est initié aux fondamentaux de la presse écrite, de la
radio et de la télévision, mais également du journalisme web.
De quoi permettre à chacun d’aborder toutes les composantes et caractéristiques du métier de journaliste, de la
rédaction de dépêches type AFP à l’élaboration d’un journal radio en passant par le tournage et le montage de reportages télé ou encore l’élaboration de journaux papiers.
Chaque année de formation est obligatoirement suivie d’une
période de stage, ce qui permet aux étudiants de confronter la théorie abordée à l’école à la pratique en conditions
réelles.
Tout en gardant la presse écrite, chaque étudiant de la promotion doit choisir entre la spécialité radio et la spécialité
télé, pour, par la suite, passer les différents concours proposés
aux étudiants en fin de cursus, afin de tenter d’intégrer de
grands médias nationaux. Un atout propre aux formations en
journalisme reconnues par la profession, à l’image du Master
Journalisme dispensé à l’EJCAM.
lectivités territoriales (Mairie de
Marseille, Département, Région)
ainsi que des professionnels et
des universitaires extérieurs.
8
Le conseil de l’EJCAM est présidé
par Jean-Clément Texier, l’un des
meilleurs experts de la presse en
France, le Président pour la France
du groupe de médias suisse
Ringier. La presse est aussi représentée au conseil à travers le PDG
de La Provence, Marc Auburtin,
mais également par Christophe
Barbier, journaliste et directeur de
la rédaction de L’Express.
L’ancrage régional est affirmé :
outre La Provence, France 3
Provence Alpes est représentée
Conférence d’Emmanuel Chain
pour l’inauguration du nouveau
bâtiment de l’EJCAM
par le journaliste et présentateur
Yves Gerbault, et les entreprises du
département par Alain Gargani,
Président de la CGPME 13 et
directeur de l’agence de communication Atout Organisation
Science.
Un ancrage
régional fort et
des perspectives
nationales
Au niveau national, Eric Scherer,
directeur de la prospective et
des nouveaux médias de France
Télévisions apporte son expertise sur
le journalisme et Internet, un secteur
également représenté par Olivier
Esper, directeur des relations institutionnelles de Google en France.
La lettre d’AMU n°27
L’EJCAM
en quelques
dates
2014
2012
Olivier Mazerolle (La Provence) et Christophe Barbier (L’Express) ont débattu
des enjeux des municipales à Marseille en 2014, devant les étudiants
Enfin, la communication, les
médias et les technologies numériques sont au cœur des analyses
de deux grands universitaires, le
Professeur Francis Balle (Paris 2),
par ailleurs ancien membre du CSA,
ainsi que le Professeur Dominique
Roux (Dauphine), par ailleurs
Président de Bolloré Télécom.
Des cycles de
conférences et
des intervenants
prestigieux
L’EJCAM accueille chaque mois
des conférenciers, universitaires,
experts,
journalistes,
patrons
d’entreprise. Ces conférences
sont l’occasion d’un débat
approfondi sur les enjeux du journalisme et de la communication,
La lettre d’AMU n°27
et un moyen pour les étudiants
de s’ouvrir à d’autres points de
vue afin de mieux appréhender
leurs futurs métiers et le contexte
socio-économique dans lequel ils
sont amenés à évoluer.
À titre d’exemple, l’EJCAM a
accueilli au premier semestre
2014-2015
le
fondateur
de
Marsactu, Pierre Boucaud, ainsi
que Serge Proulx, professeur à l’université du Québec à Montréal et
figure des sciences de l’information
et de la communication.
En 2013-2014, Emmanuel Chain
(Elephant & Cie) est intervenu pour
parler des métiers du journalisme
et de la production audiovisuelle.
Élections
municipales
aidant,
l’école a également accueilli un
débat entre Olivier Mazerolle et
Christophe Barbier et, en partenariat avec France Bleu Provence, les
L’EJCM intègre
Aix-Marseille Université.
Elle ouvre une antenne
à Aix-en-Provence
et devient l’école
de journalisme et de
communication d’AixMarseille (EJCAM).
1989
Le CTMC devient
une composante
universitaire. Il est
rebaptisé EJCM, pour
École de Journalisme
et de Communication
de Marseille.
1982
Création du CTMC
(Centre TransMéditerranéen de la
Communication) par
le Professeur Georges
Serratrice, Président
de l’université
d’Aix-Marseille II.
Le CTMC, installé au
Pharo, est alors dirigé
par Lucienne Cornu.
Inauguration du
nouveau bâtiment
de l’EJCAM à
Marseille.
1995
L’EJCM s’installe
rue Virgile Marron,
en centre-ville
de Marseille.
1985
La formation
Journalisme obtient
la reconnaissance
de la profession.
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principaux candidats à Marseille,
parmi
lesquels
Jean-Claude
Gaudin (UMP), Patrick Menucci (PS)
ou encore Stéphane Ravier (FN).
Entre le campus
et l’entreprise :
la case « PPCPP » !
Derrière cette appellation des
plus piégeuses pour des bouches
hésitantes - Projet Pédagogique
Contextualisé dans un Projet
Professionnel - se cache, pour les
étudiants, un semestre dédié à la
réalisation de missions spécifiques
dans différentes entreprises.
Les activités retenues s’inscrivent dans le cadre du référentiel
du master Information Communication, spécialité Communication
et contenus numériques (CCN).
Les étudiants sont évalués mais
ce sont les entreprises qui restent
à l’initiative du projet et fixent les
objectifs à atteindre pour chacune des missions (organisation
de colloques, production de clips
vidéo, conception et/ou réalisation de sites web, de supports
publicitaires...).
10
Pour la mise en place de ce parcours personnalisé, une convention tripartite lie l’étudiant,
l’entreprise d’accueil, l’université.
Quelques partenaires : l’Agence
Régionale de Santé, le journal La
Provence, le Forum d’Avignon,
des collectivités territoriales, le
Cercle des médias et de la com-
Une étudiante de l’EJCAM en interview
avec le violoniste Renaud Capuçon
(Forum d’Avignon 2012)
Un bâtiment
rénové, du
matériel neuf
et des projets
professionnels
pour les étudiants
munication, la Croix-Rouge, de
nombreuses entreprises du web
comme Marseille Bondy Blog,
plusieurs festivals de films...
Après cette mobilisation sur des
projets fédérateurs, et l’acquisition de compétences par la
confrontation au principe de
réalité, les étudiants réalisent soit
en numérique, soit sur support
papier, un « book », sorte de nouveau CV et véritable passeport
pour leur futur métier.
Nouvelle école,
nouveau bâtiment
En 2012, l’EJCM est devenue l’EJCAM parce qu’elle a ouvert son
antenne à Aix-en-Provence. La
même année, elle déménageait
de son site historique à Marseille
le temps de grands travaux de
rénovation. Depuis le 1er janvier
2014, l’EJCAM est revenue en
La lettre d’AMU n°27
Une école ouverte
à la formation
tout au long de la vie
Denis Trossero
Journaliste à La Provence, ancien étudiant
de l’EJCAM et responsable pédagogique du
DU Presse Magazine et Institutionnelle
Le DU est une jolie porte d’entrée dans le journalisme pour
ceux qui souhaitent suivre une formation professionnelle sur
une année universitaire unique. Il est ouvert, sans limite d’âge
et sur dossier, à tous les titulaires d’un Bac +2 ou d’un Bac suivi
de plusieurs années d’exercice professionnel. Il a l’avantage
de permettre aux étudiants sélectionnés de côtoyer pendant
six mois des enseignants en journalisme et de vrais professionnels de terrain, de partir en reportage, d’apprendre les bases
du métier.
Le DU permet aussi à ceux qui le souhaitent de s’orienter vers
les métiers de la communication ou de travailler dans l’univers de l’information des collectivités territoriales. Les enseignants proviennent de divers médias et offrent tout un panel
d’approches du métier, tant sur le fond que sur la forme.
La deuxième partie du DU est très concrète, puisqu’elle est
centrée sur la conception et la réalisation d’un magazine
d’informations.
Cette proximité avec de vrais professionnels est un vrai atout
qui permet un suivi constant et efficace. Enfin, le DU est aussi
une voie d’accès possible pour ceux qui seraient en phase de
réorientation professionnelle.
ses murs marseillais et bénéficie de conditions d’enseignement exceptionnelles pour les
étudiants.
Au bâtiment rénové, adapté
à l’accueil des handicapés,
s’ajoutent de nouvelles salles infor-
La lettre d’AMU n°27
matiques, une régie audiovisuelle
toute neuve et 100 % numérique,
un parc de caméras renouvelé,
grâce notamment à la taxe
d’apprentissage. Les étudiants,
entend-on dans les couloirs, ont
des raisons d’être heureux...
Les formations proposées, de la
Licence 3 au Master, sont toutes
accessibles en formation initiale
et en formation continue, ce
qui permet à l’école de constituer des promotions diversifiées,
où des salariés en reprise
d’études côtoient les plus jeunes,
partagent leurs expériences professionnelles tout en se confrontant aux nouvelles pratiques
numériques.
S’ajoute à la formation continue
sur le parcours licence - master,
une offre complète de diplômes
universitaires (DU) en journalisme.
Celle-ci se décline à travers 3
diplômes universitaires dédiés à la
presse (le diplôme Presse magazine et institutionnelle, le diplôme
Édition Presse, enfin le diplôme
Métiers du journalisme), ainsi que
2 diplômes universitaires dédiés à
l’audiovisuel, les diplômes Métiers
du journalisme radio et Métiers du
journalisme TV.
Enfin l’EJCAM propose des formations courtes qualifiantes (photojournalisme, écriture journalistique,
journalisme spécialisé nouveaux
médias, conception de magazine) et offrira courant 2015 des
formations sur mesure de Media
Training, avec studio dédié et
consultants de haut niveau.
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Ania Achouri
L’Institut de Recherche
en Sciences de
l’Information et de la
Communication (IRSIC)
Etudiante en licence 3
J’ai choisi d’intégrer l’EJCAM après un bac +2 car je porte
un réel intérêt à la communication, à ce qu’elle m’apporte
dans la compréhension des rapports humains et à mon enrichissement personnel. De ce point de vue, l’EJCAM représentait l’école en communication qui permettait de mener à
bien mon projet professionnel. Par ailleurs, l’accès à une 3ème
année de licence générale permet de découvrir autant la
communication que le journalisme, ce qui offre aux étudiants
hésitants une possibilité d’affiner leur choix d’orientation en
master.
L’atout de l’école est la participation d’intervenants extérieurs,
issus du milieu professionnel, qui dispensent certains cours en
entremêlant enseignement et vie active. La confiance et les
responsabilités que les professeurs donnent aux étudiants permettent à la majorité d’entre nous de se surpasser, d’où le
caractère assez complet de cette école.
Un autre point fort - et non des moindres - est la sélection
d’entrée sur dossier pour la Licence 3. Cette présélection présente un immense point positif : on côtoie des étudiants ambitieux et motivés. L’ambiance collective optimise nos résultats
personnels et nourrit notre motivation. Cette formation au
sein d’Aix-Marseille Université est unique. Elle représente, par
conséquent, le parcours idéal pour les étudiants qui souhaiteraient entreprendre un cursus universitaire en communication
tout en bénéficiant d’une logique « école ».
12
L’EJCAM offre plusieurs choix de spécialité de master où, personnellement, j’ai découvert le « Master en Communication
et Contenus Numériques spécialité Santé » (CCN-S), qui m’intéresse particulièrement. L’intégration au sein de l’ECJAM me
donne ainsi la possibilité d’asseoir mon projet personnel et
professionnel.
L’IRSIC (institut de recherche en
sciences de l’information et de la
communication) est une équipe
d’accueil qui fédère la très
grande majorité des enseignantschercheurs en Sciences de l’Information et de la Communication
(SIC) d’AMU (une trentaine
d’enseignants-chercheurs, plus
de trente doctorants). La plupart
d’entre eux sont en poste à l’EJCAM et à l’IUT d’Aix. L’IRSIC est
dirigé par Françoise Bernard, professeur de SIC à l’EJCAM, présidente de la section 71 du Conseil
National des Universités.
Les activités de l’équipe sont structurées en axes de recherche. Un
premier axe est consacré aux
médias, à la presse, au journalisme,
par exemple des travaux très pointus sont dédiés à la réception des
nouveaux médias et à certaines
influences inconscientes à l’œuvre
dans les médias numérisés, d’autres
à l’économie des médias.
Le deuxième axe étudie les enjeux
de société cruciaux, la santé,
l’environnement, l’éducommunication. Les chercheurs étudient
comment certaines pratiques
d’information et de communication favorisent d’une part l’engagement des acteurs, les évolutions
culturelles et comportementales
(écoresponsabilité, transition énergétique, réseaux de santé, serious
La lettre d’AMU n°27
Le studio radio de l’EJCAM
Philippe Boccara
Grand reporter à Radio France,
responsable radio à l’EJCAM
Comment est organisé l’enseignement du journalisme Radio à l’EJCAM?
Durant les deux années du master Journalisme,
les étudiants bénéficient d’un enseignement
réalisé exclusivement par des professionnels en
activité (France Inter, France Info, France Bleu,
Europe 1, RTL...) tous titulaires de la carte de
Presse officielle. Grâce à un effectif réduit dans
les groupes (10 étudiant(e)s), l’apprentissage
des futurs journalistes est réalisé sur le modèle
du travail dans les rédactions professionnelles
avec une conférence de rédaction, du reportage, de la présentation de flashs et de journaux,
des tranches infos non-stop. Ces exercices sont
analysés et corrigés. Tout au long des quatre
semestres de formation, les étudiants bénéficient
d’un suivi pédagogique permanent et d’une formation voix. Les stages obligatoires en rédaction
sont évalués et complètent la formation.
Quels sont les moyens techniques ?
Avec l’appui de deux techniciens profession-
La lettre d’AMU n°27
nels, la formation radio dispose d’un studio complet équipé en numérique, de matériels de prise
de son et de logiciels de montage utilisés dans
les rédactions professionnelles.
Est-ce que la formation radio propose une
approche multimédia ?
Oui, elle est réalisée la encore par des professionnels en activité. Elle propose les bases de la mise
en ligne de reportages sonores et vidéo, mais
aussi de photos et d’articles. Cette formation
permet entre autres aux étudiants d’être prêts
pour leur participation aux grands concours des
médias nationaux (RFI, Radio France, RMC Infos,
Europe 1, RTL...).
Est-ce que les étudiants ont des débouchés ?
Oui, grâce aux contacts avec les médias
nationaux et à leur détermination, beaucoup
d’étudiants travaillent aujourd’hui en CDI,
piges ou CDD, notamment sur les chaines de
Radio France (par exemple Ersin Leibovitch à
France Info, Bénédicte Dupont, Valérie Massip,
Juliette Micheneau à France Bleu...). Grâce à la
reconnaissance de l’école par la « profession »
(CPNEJ), le diplôme EJCAM représente un vrai
plus pour une entrée réussie dans la profession.
13
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La vie des labos > La science pour tous > Innovation > Ensemble > Paroles d’experts > Brèves >
Jérôme Mateo
Intervenant en L3 et Master
CODD
Quels sont les axes forts de vos enseignements ?
Comme professionnel, je travaille en complémentarité avec un enseignant-chercheur, Philippe
Hert, ce qui fait la particularité pédagogique
de notre intervention. Les étudiants concernés,
ceux du master Communication des organisations et développement durable (CODD), sont
alors confrontés à deux approches, deux regards
complémentaires. Il s’agit de mettre les étudiants en situation de réaliser des projets qui s’inscrivent au cœur d’expériences et de contextes
professionnels. Depuis quelques années, nous
tissons des partenariats concrets avec des organismes qui vont venir stimuler, encourager et
éprouver les initiatives des étudiants. Parmi ces
partenaires : Médecins du Monde, association
des AMAP de Provence, le bailleur social Famille
games appliqués à la nutrition et
aux comportements alimentaires,
etc.) et, d’autre part, des changements dans les cours d’action des
individus, des organisations et des
institutions.
14
Dans un troisième axe, des chercheurs étudient les dispositifs et
les systèmes d’information dans
leurs mutations les plus contemporaines, par exemple le Big
data avec ses effets sur les pratiques de recherche et sur certaines pratiques professionnelles,
dont le journalisme.
D’autres étudient la dimension
stratégique de l’information, par
& Provence, des Musées de Marseille, le Forum
Alternatif Mondial de l’Eau, etc.
Pour autant, les étudiants peuvent « inventer »
eux-mêmes leurs projets. Ainsi avons-nous vu
émerger des prototypes de Junior Entreprise, des
médias sur le web, un M2 « off » et, de manière
assez majoritaire, des actions qui s’impliquent
dans les mondes de la solidarité, de l’environnement et les mondes dits créatifs.
Vous enseignez donc un art de la méthode ?
Un art, je ne sais pas, en tout cas, une incitation permanente et bienveillante à développer
ses capacités d’autonomie, de coopération,
d’inventivité.
Il est bien entendu valorisant et enthousiasmant
de rencontrer, année après année, un nombre
assez significatif d’anciens étudiants, devenus
chefs ou responsables de projets, ou encore
créateurs d’entreprises.
Une recherche
orientée sur
les médias,
leurs mutations
et les enjeux
sociaux
exemple avec des études consacrées à l’intelligence économique.
Dans tous les axes, les chercheurs
prennent en compte les formes
organisationnelles, ils les décrivent
et les analysent en montrant com-
ment ces formes sont essentielles
pour comprendre les logiques d’action impliquant la communication.
L’ensemble des chercheurs travaille à la fois sur des enjeux théoriques en communication, en
étudiant la question de la circulation médiatique qui s’ajoute aux
travaux traditionnels consacrés
à la production et à la réception médiatiques, ou encore, en
se consacrant à la compréhension des logiques d’institutionnalisation de nouvelles valeurs et
significations impliquant à la fois
l’action collective et les dispositifs
numériques. Ils conçoivent aussi
et conduisent des recherches-
La lettre d’AMU n°27
Un des groupes de travail de l’IRSIC
actions (méthode participative),
en partenariat avec des acteurs
économiques, associatifs, avec
des pouvoirs publics.
Par exemple, ils ont porté ou
portent des grands projets consacrés à l’écoresponsabilité sur le
littoral et les plages de Marseille
(plus de 5000 sujets concernés),
à la mobilité et au co-voiturage
impliquant les réseaux sociaux
et Internet, à la sensibilisation
écocitoyenne dans des espaces
de loisirs comme les piscines
publiques... Ils sont actifs dans
le domaine de la valorisation
scientifique en participant à
des échanges et des débats sur
La lettre d’AMU n°27
des scènes non académiques
(Assemblée nationale, manifestations d’associations environnementales, expertises auprès de
grands organismes liés à la santé,
par exemple auprès de l’Institut
National du Cancer, ou auprès
de Conseils de Région...).
Enfin, ils coopèrent avec d’autres
disciplines (santé, environnement, économie), et tout particulièrement avec les chercheurs
en Psychologie sociale d’AMU en
conduisant conjointement des
projets financés et en ayant coconçu le paradigme de la communication engageante. L’IRSIC
est fortement impliqué dans les
dynamiques de recherche régionales notamment en partenariat
avec le Laboratoire I3M (Toulon et
Nice-Sophia Antipolis) et d’autres
structures dans le cadre du Pôle
Méditerranéen des SIC qui avait
été mis en place avec l’appui
et le soutien de l’Institut des
Sciences de la Communication
du CNRS (ISCCnrs).
La recherche développée à
l’IRSIC est caractérisée par l’innovation dans les méthodes, les
paradigmes, les terrains et objets
et par l’implication dans la Cité.
L’équipe apporte une contribution à l’utilité sociale et économique de la recherche.
15
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Benoît d’Aiguillon
Maître de conférences, responsable pédagogique du master CCN-C « Stratégies
de communication », responsable de la formation continue à l’EJCAM
Depuis plus de 30 ans, l’EJCAM propose une formation d’excellence dans le domaine de la communication. Le Master « Information Communication » spécialité communication et contenus numériques
(CCN) a pour objectifs d’être en phase avec l’évolution des différents métiers de cet univers - qu’ils
soient nouveaux ou plus classiques - et d’être le plus proche possible des attentes des professionnels et
du marché. À l’heure du Web 3.0 et des réseaux sociaux, cette formation repose sur une pédagogie
opérationnelle visant à développer les compétences indispensables à la gestion de projets événementiels, en ligne et hors ligne, quel que soit d’ailleurs le domaine d’intervention : institutions publiques,
services, industrie, art et culture, monde associatif.
L’accent est mis sur l’employabilité immédiate des apprenants dès l’obtention de leur diplôme de
master, ce qui s’illustre par l’intégration au cœur même du cursus de master de projets en entreprise.
Ces projets en entreprise sont notés et sont nécessaires à la validation du diplôme.
La spécialité communication et contenus numériques et ses différents parcours s’adresse plus spécifiquement aux étudiants issus des filières information-communication, mais le master accueille également des étudiants venant d’économie, de droit et de gestion, des sciences humaines ou encore
de filières scientifiques, en particulier des sciences de la nature et de la vie (master CCN-S dédié à la
communication dans les domaines de la santé, et par extension à la communication dans le domaine
du bien-être et du sport). La spécialité CCN-G (Gestion de projets numériques) accueille également
des étudiants issus des sciences de l’ingénieur et de la filière informatique. Cette ouverture en direction de profils variés est revendiquée à l’EJCAM, parce que les étudiants en communication auront à
s’adapter demain à des environnements en forte évolution où leur double compétence sera un atout.
16
La lettre d’AMU n°27
Petite sélection d’articles et d’ouvrages parmi
les nombreuses publications de l’IRSIC qui illustrent
les travaux conduits dans les axes de recherche :
•
•
•
•
•
•
Bassoni, M. et Joux, A. (2014). Introduction à
l’économie des médias. Paris, Armand Colin.
Bernard, F. (2014). Imaginaire, participation,
engagement et empowerment. Des notions
pour penser la relation entre risques et changements. Communication & Organisation,
GREC/O, Bordeaux, n°45, 87-98.
Bernard, F. et Durampart, M. (sous la dir.), (2013).
Savoirs en actions. Culture et réseaux méditerranéens. CNRS Editions.
Bonjour, A., Meyer V. (2013). Éducommunication, stimulation cognitive et évaluation des
pratiques : un triangle vertueux pour la prise en
charge du handicap ? Médiation et information, 36, pp. 181-191.
Courbet, D., Fourquet-Courbet M.P., Kazan, R.,
and Intartaglia, J. (2014). The Long-term Effects
of E-advertising. The Influence of Internet
Pop-ups Viewed at a Low Level of Attention
in Implicit Memory, Journal of ComputerMediated Communication, 19, 2 274-293.
Ibekwé San Juan, F. (2012). La science de l’information : Origines, théories et paradigmes.
Paris, Hermès Lavoisier.
•
•
•
•
•
Pascual Espuny, C. (2014). La société civile,
de l’alerte à la controverse médiatisée,
Communication & Organisation, GREC/O,
Bordeaux, n°45,115-126.
Papy, F. & Sansonetti, D. (2014). Les technologies du web au défi de l’entreprise. Paris,
Hermès Lavoisier.
Quoniam, L., éd. (2011). Competitive Intelligence 2.0. Organization, Innovation and
Territory. ISTE Ltd and John Wiley & Sons Inc.
Zbinden, A., Souchet, L., Girandola, F., & Bourg, G.
(2011). « Communication engageante et représentations sociales : une application en faveur
de la protection de l’environnement et du recyclage ». Pratiques Psychologiques, 17, 285-299.
Fourquet-Courbet, M.P., Courbet, D., 2012,
« Pourquoi les fans communiquent-ils tant
quand la célébrité décède ? Usages des communications et des réseaux sociaux dans le
deuil de Michael Jackson », Communication
30/2 (Canada), http://communication.revues.
org (revue AERES).
17
La lettre d’AMU n°27
Le dossier > La vie des Conseils > Au cœur des campus > Les directions > Métiers > À l’honneur >
La vie des labos > La science pour tous > Innovation > Ensemble > Paroles d’experts > Brèves >
Retrouvez les procès-verbaux des conseils dans leur intégralité sur : www.univ-amu.fr
(Rubrique Université/Instances)
Conseil d'Administration
25 novembre 2014
Ordre du jour
Relevé de décisions
• Approbation du procès-verbal
du Conseil d’Administration du 28
octobre 2014
• Actualités
• Bilan de la mission égalité femmes
/ hommes présenté par Madame
Nolwenn Lécuyer
• Bilan de l’activité du
développement durable présenté
par Madame Mariane Domeizel
• DEVE : prime d’engagement
pédagogique : critères
• DRH : liste des fonctions éligibles à
la NBI (fonctions administratives)
• DAF : budget rectificatif n° 2
• Relations Internationales :
modalités de versement
des allocations de mobilité
du personnel : missions
d’enseignement (STA) et missions
de formation (STT)
• Questions diverses
Approbations :
• Les critères d’attribution de la
Prime d’engagement pédagogique (PEP).
• La liste des fonctions administratives ouvrant droit au bénéfice
de la Nouvelle bonification indiciaire pour une durée de trois ans
à compter de l’année universitaire
2014/2015.
• Le budget rectificatif 2014 n°2 et
ses annexes.
• Les modalités de versement des
« allocations » de mobilité des
enseignements (STA) et de formation (STT) dans le cadre du programme Erasmus+ 2014 - 2015.
18
La Lettre d’AMU n°27
Conseil Académique
Commission de la Recherche
18 novembre 2014
Ordre du jour
Relevé de décisions
• Informations
• Point d’étape des travaux du
Comité d’orientation scientifique
(COS)
• Travaux de recherche et
assujettissement à la TVA
• Candidatures aux bourses AXA
post-doctorales junior research
fellowship
• Aspects financiers
• Dispenses de master 2
• Cotutelles de thèse
• Convention de délégation
globale de gestion INRA-AMU de
NORT(UMR_A1260)
• Convention de mixité de
NORT(UMR_A1260)-partenariat
AMU INRA INSERM
• Partenariat AMU-INRA au sein de
l’AFMB (UMR 7257)
• Adhésion au Groupement
d’intérêt scientifique (GIS) « Institut
du genre »
• Création d’un Laboratoire
international associé
« Biomécanique des traumatismes
et pathologies du rachis » porté
par le LBA
• Changement de direction du
CINaM - UMR 7325
Informations
• Délégation mixte AMU-Conseil
Régional PACA auprès de la
Commission européenne
Les membres de l’assemblée ont été
informés du récent déplacement
d’une délégation mixte AMU - Conseil
Régional PACA à Bruxelles afin de
rencontrer les représentants de la
Commission européenne en charge
de la recherche et de parlementaires
européens.
La Lettre d’AMU n°27
Trois principaux enseignements à
l’issue de cette visite peuvent être
dégagés :
• Ce déplacement est apparemment le premier de ce type pour
un établissement français. Il a été
à ce titre particulièrement apprécié, notamment par son caractère
territorial, organisé en commun
avec les représentants du Conseil
Régional.
• Les
représentants
de
la
Commission ont exprimé leur
regret de constater l’absence de
travail de lobbying de la part de
l’Etat français auprès des instances
européennes, notamment dans
la définition des programmes de
recherche et d’innovation, ce qui
le fragilise dans tout le processus et
fait que la France est peu visible
dans les négociations instruites à
Bruxelles par rapport à ses voisins
européens.
• Des actions vont être mises en
place en lien avec les Ecoles doctorales, les PR2I et A*MIDEX pour
initier des groupes de travail avec
la gouvernance des directions de
la Commission afin de participer
davantage aux programmes. Pour
poursuivre ce rapprochement, les
représentants de la Commission
européenne rencontrés vont être
invités à venir en 2015. Certains
d’entre eux comme le directeur de l’ERC, M. Bourguignon,
ont déjà donné leur accord de
principe pour venir à Marseille.
De plus, le Conseil Régional est
prêt à accompagner l’université
dans des actions visant à favoriser la participation d’AMU aux
programmes européens et tout
particulièrement en tant que coordonnateur de projets.
Point d’étape des travaux du COS
Le travail actuel de préparation du
COS consiste à caractériser et décrire
le potentiel recherche d’AMU et son
évolution pour alimenter le travail
des experts du COS. Dans ce cadre,
il a été présenté aux membres de
la Commission les choix méthodologiques adoptés pour le découpage
des champs disciplinaires couverts
par la recherche d’AMU qui s’articulent autour des 5 axes d’A*MIDEX,
en intégrant le rattachement aux
Pôles de recherche intersectoriels et
interdisciplinaires (PR2I).
Dans un premier temps, un rapide état
des lieux de chacun de ces champs
(effectifs d’enseignants-chercheurs,
volumes financiers consacrés à la
recherche, nombre de publications et
de brevets portés par les équipes…)
va être élaboré. Ensuite, une réflexion
sera menée sur la stratégie recherche
à développer à 10 ans dans chacun
de ces champs : identification des
secteurs d’avenir et des orientations
à prendre pour favoriser les axes de
19
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recherche innovants qui constitueront les bases de la formation et des
emplois de demain.
Chaque communauté disciplinaire
a été sollicitée pour proposer des
experts qui constitueront le COS.
La Commission Recherche d’AMU a
validé la méthodologie présentée
et a demandé que la délimitation
des « grands champs disciplinaires »
soit retravaillée. Une proposition de
correction des champs disciplinaires
sera présentée à la Commission
Recherche de décembre prochain.
Travaux de recherche et
assujettissement à la TVA
Dans la mesure où un projet ou programme de recherche présente
des éléments objectifs et probants
quant à la potentialité de sa valorisation, la TVA afférente aux dépenses
supportées au titre de ce projet ou
programme est déductible dès son
lancement.
Compte tenu de la difficulté de
déterminer à quel moment un programme de recherche présente des
éléments probants sur sa potentialité de valorisation, dans la phase
de recherche fondamentale ou en
recherche appliquée, la Commission
de la Recherche d’AMU a proposé
de considérer le processus de la
recherche à AMU comme un continuum général potentiellement valorisable économiquement à plus ou
moins long terme.
Il en résulte que la TVA afférente
aux dépenses supportées au titre de
chaque projet ou programme de
recherche porté par une unité de
recherche d’AMU est immédiatement déductible.
20
Candidatures aux bourses AXA
post-doctorales “junior research
fellowship”
Après un travail d’expertise des 5 candidatures proposées, la Commission
Recherche a décidé de retenir le
candidat proposé par le MIO (UMR
7294) sur un projet relatif aux risques
environnementaux marins.
Aspects financiers
La Commission de la Recherche a
approuvé à l’unanimité la transmission d’un dossier de demande de
subvention auprès du Conseil général des Bouches-du-Rhône destinée
à financer la publication pour 2015
de revues scientifiques portées par
le LID2MS. Ces revues concernent
les phénomènes de mixité juridique
(inter-normes), les interactions juridiques du fait religieux (droit et religion) et une revue trilingue (français,
anglais, espagnol) droit et religion.
Demandes de dispenses de master
La Commission de la Recherche a
approuvé à l’unanimité les demandes
de dispenses de Master 2 présentées
par :
l’ED 62 (Ecole doctorale des sciences
de la vie et de la santé de Marseille)
pour le laboratoire URMITE (UM 63);
l’ED 352 (Ecole doctorale physique et
sciences de la matière) pour le laboratoire CPT (UMR 7332).
Demandes de cotutelles de thèses
La Commission de la Recherche
a approuvé à l’unanimité les sept
demandes de cotutelles internationales de thèses entre Aix-Marseille
Université et :
• l’université de Tunis (Tunisie) pour le
laboratoire IHP (EA 3276) : « Réalité
et discursivité de l’image : du statut
de la proposition aux questions de
visibilité cognitive dans l’école
wittgensteinienne » ;
• l’université de Genève (Suisse)
pour le laboratoire GREDIAUC (EA
3786) : « Contrats publics et environnement : étude de droit comparé franco-suisse » ;
• l’université de l’Académie de
sciences de Moldavie pour le
laboratoire ISM2 (UMR 7313) :
« Synthèse et étude de complexes
de coordination du cobalt et du
nickel avec des ligands polydentés contenant des motifs acides
phosphoniques » ;
• l’université de Montréal (Canada)
pour le laboratoire LID2MS (EA
4328): « Le cadre juridique de
l’archivage électronique des données relatives aux relations d’affaires gérées par l’entreprise » ;
• le Georgia Institute of Technology
(Etats-Unis) pour le laboratoire CPT
(UMR 7332) : « Recolliding electrons
and high harmonic generation in
intense laser fields » ;
• University
of
Sciences
and
Technology of China pour le laboratoire CPPM (UMR 7346) : « Mesure
de la production WWW et détermination des propriétés du boson de
Higgs dans les collisions pp enregistrées par le détecteur ATLAS
auprès du LHC ».
Convention de délégation globale
de gestion (DGG) INRA-AMU au sein
de NORT
La Commission de la Recherche
a approuvé la prolongation de la
convention de Délégation globale
de gestion (DGG) AMU-INRA pour
l’unité de recherche Nutrition obésité et risque thrombotique (NORT
- UMR_S 1062 ; UMR_A 1260) dont
l’objet est de confier par délégation
la gestion financière de l’unité à AMU.
La convention est établie pour une
durée de six ans à compter du 1er
janvier 2012.
Convention de mixité de NORT partenariat AMU INRA INSERM
La Commission de la Recherche a
approuvé à l’unanimité la convention de mixité AMU-INRA-INSERM
d’une durée de six ans à compter du
1er janvier 2012, dont l’objet est de
définir des dispositions générales de
la collaboration entre l’INRA, l’INSERM
et AMU au titre de l’UMR partagée
NORT.
Partenariat AMU-INRA au sein de
L’AFMB - UMR 7257
La Commission de la Recherche a
approuvé à l’unanimité le projet de
création d’une Unité sous contrat
(USC) adossée à l’UMR AFMB (UMR
7257) dont le projet scientifique est
l’intégration des données géno-
La Lettre d’AMU n°27
miques, métagénomiques, biochimiques et structurales sur les enzymes
de construction et déconstruction
des polysaccharides, sous réserve de
retirer toute référence au partenariat
entre AMU et l’unité de recherche
« biodiversité et biotechnologie fongiques » (BBF UMR AMU INRA 1163) qui
n’entre pas dans le cadre de l’USC.
Adhésion au GIS « Institut du genre »
La Commission de la Recherche a
approuvé la proposition d’engager,
pour quatre ans à compter du 1er
janvier 2012, Aix-Marseille Université
(AMU) dans le projet de Groupement
d’intérêt scientifique (GIS) « Institut du
genre » au regard de l’intérêt scientifique de collaborer dans le cadre
d’un groupement pluridisciplinaire
réunissant des équipes représentant
toutes les dimensions des recherches
sur le genre et les sexualités.
Outre AMU (10 unités impliquées), le
GIS « Institut du genre » regroupe des
laboratoires de 30 universités et instituts de recherche français.
Création d’un LIA « Biomécanique
des traumatismes et pathologies
du rachis » porté par le Laboratoire
de biomécanique appliquée
(LBA - UMR_T24)
La Commission de la Recherche a
approuvé la proposition d’engager
AMU pour quatre années dans le
projet de LIA « Biomécanique des traumatismes et pathologies du rachis »
au regard de l’intérêt scientifique de
développer une coopération francocanadienne sur les thématiques des
mécanismes pathologiques de la
colonne vertébrale (rachis), des principes de base de leurs traitements et
la protection de la colonne contre sa
blessure dans le but de développer
de nouvelles générations de dispositifs mieux conçus (plus sûrs) et où les
technologies chirurgicales sont moins
envahissantes et plus efficaces.
Changement de direction du Centre
interdisciplinaire de nanoscience de
Marseille - CINAM - UMR 7325
La Commission de la Recherche a
approuvé la nomination du Professeur
Frédéric Fages à la fonction de
Directeur du Centre Interdisciplinaire
de nanoscience de Marseille (CINaM
UMR 7325) en remplacement de M.
Claude Henry à compter du 1er janvier 2015.
Commission de la Formation et de la Vie Universitaire
6 novembre 2014
Ordre du jour
• Présentation : études de santé
• Avis de la commission FSDIE projets
du 30 octobre 2014
• Répartition des crédits formation
• Prime d’engagement pédagogique : critères
• Bilan Commissions pédagogiques
• Charte des formations délocalisées sur le territoire national
• Charte des bonus
• Mise en place d’un groupe de travail EFEE - Exploitation des résultats
La Lettre d’AMU n°27
Relevé de décisions
Présentation : études de santé
Dans le prolongement de la présentation de la PACES réalisée en CFVU du
9 octobre 2014, les différents cursus
faisant suite à cette Première année
commune aux études de santé ont
fait l’objet d’un exposé détaillé en
séance.
Les structurations respectives des
diverses filières concernées ont été
développées (médecine, pharmacie
odontologie, maïeutique). Les principales étapes qui jalonnent ces parcours ont pu être explicitées (Examen
classant national notamment).
L’obligation de DPC (développement professionnel continu) qui s’applique désormais à l’ensemble des
professionnels de santé a conduit la
Commission Formation à s’intéresser
plus particulièrement aux dispositifs
de formation continue mis en place
dans cette perspective.
Avis de la commission FSDIE projets
du 30 octobre 2014
La CFVU a approuvé les propositions
de financement de la commission
FSDIE projets du 30 octobre 2014.
Répartition des crédits formation
Les récentes évolutions du Code de
l’éducation - consécutives aux dispositions de la loi n° 2013-660 du 22 juillet
2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche – ont conféré
à la CFVU une compétence délibérante quant à la répartition des crédits formation.
La Commission Formation a ainsi
approuvé la ventilation des crédits
formation d’AMU au titre de l’année
2015 : l’enveloppe globale se décline
en quatre lignes budgétaires correspondant respectivement aux heures
complémentaires, au Fonds d’intervention pédagogique, au FSDIE
et enfin à la Prime d’engagement
pédagogique.
21
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Intervenant parallèlement aux travaux menés par l’établissement en
vue de parvenir à une meilleure maîtrise de l’offre de formation, ce vote
a été opéré en cohérence avec cet
objectif.
Prime d’engagement pédagogique :
critères
S’inscrivant dans une démarche
volontariste d’Aix-Marseille Université
en vue de valoriser la dimension
pédagogique de l’activité des enseignants-chercheurs, la Prime d’engagement pédagogique (PEP) a
vocation à être attribuée sur la base
de travaux réalisés dans le strict cadre
de situations d’enseignement.
L’opportunité d’instituer la PEP a fait
l’objet de débats nourris en CFVU.
Le champ d’application de la prime a
par ailleurs été circonscrit : la PEP est,
en effet, conçue de manière complémentaire à d’autres dispositifs financiers de prise en compte des tâches
liées directement ou indirectement
aux missions d’enseignement (Prime
de Responsabilité Pédagogique,
Equivalences de Service).
Les conditions et critères d’attribution
de la PEP ont enfin été débattus : ces
critères s’appuient sur le référentiel de
compétences pédagogiques universitaires d’AMU.
La Commission Formation a ainsi émis
un avis favorable à la mise en place
de la PEP ainsi qu’à ses critères et
modalités d’octroi.
Bilan Commissions Pédagogiques
Un bilan de la deuxième année
de mise en œuvre du guide AMU
des Commissions Pédagogiques a
été dressé en séance : cet état des
lieux a permis de mettre en lumière
des points forts mais également des
marges de progression.
La procédure d’examen des candidatures en Commission Pédagogique
est appelée à évoluer prochainement, notamment en raison d’une
dématérialisation du traitement des
dossiers, introduite par l’application
e-candidat.
Les ajustements de procédure
consécutifs à cette reconfiguration technique se traduiront par une
révision du guide des Commissions
Pédagogiques en CFVU de janvier
2015.
Charte des formations délocalisées
sur le territoire national
Le projet de charte AMU des délocalisations de diplômes nationaux vers
des partenaires publics non EPSCP ou
privés a été discuté par la CFVU en
première lecture.
Des amendements ont été sollicités, et
une deuxième lecture a été programmée pour la Commission Formation du
mois de décembre 2014.
Charte des bonus
La charte AMU des bonus a été
adoptée en deuxième lecture par la
Commission Formation.
Mise en place d’un groupe de travail
EFEE - Exploitation des résultats
Le dispositif AMU d’EFEE (Evaluation
des Formations et des Enseignements
par les Etudiants) comporte une
phase d’appropriation des résultats d’enquête par les formations
évaluées.
Dans sa configuration initiale, le dispositif a été conçu pour communiquer à chaque mention les seules
informations qui la concernent directement ; pour autant, les données
d’enquête consolidées au niveau de
l’établissement pourraient fournir des
éléments macroscopiques tout à fait
pertinents.
La CFVU s’est donc montrée favorable à ce qu’une réflexion soit engagée sur l’opportunité de traiter ces
données macroscopiques dans le
respect des règles de confidentialité fixées dans le cadre du dispositif
d’EFEE. La méthodologie à mettre en
œuvre pour le traitement statistique
de ces données sera également
étudiée.
Dans cette perspective, un groupe
de travail dédié a été constitué en
séance.
22
La Lettre d’AMU n°27
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Institut régional du travail
Initiatives sur la qualité de vie au travail
et le burn-out
L’institut régional du travail
(IRT) a pour mission de fournir aux représentants du
personnel, des formations
universitaires, afin de leur
apporter des connaissances
issues des enquêtes et travaux en sciences humaines,
qui leur permettent d’analyser les problèmes rencontrés par les salariés dans
le cadre de leur activité
professionnelle.
Lors de la création des IRT
en 1956, les préoccupations
des représentants du personnel étaient surtout orientées vers des problématiques de
rémunération, au point que les
conditions de travail n’étaient
abordées que pour négocier des
compensations financières aux
situations professionnelles difficiles ou risquées.
La crise économique du milieu
des années 70 et le développement du chômage ont focalisé
l’attention des salariés sur les problèmes d’emploi. Cette thématique est omniprésente depuis les
30 dernières années.
Or, depuis une dizaine d’années, de nouvelles demandes
sont adressées à l’Institut, majoritairement centrées sur des
problématiques de santé phy-
La Lettre d’AMU n°27
concernés par les relations professionnelles, des
connaissances utiles pour
agir en connaissance de
cause et négocier des dispositifs de prévention pour
diminuer ou éliminer les
éventuels effets néfastes
sur la santé de certaines
situations de travail.
sique et - plus récemment mais
de manière importante - sur la
santé mentale, conséquence
des transformations du travail :
accélération des rythmes, intensification du travail, déstabilisation
et fragmentation des collectifs,
individualisation de la relation
d’emploi. L’augmentation de
l’incertitude, la difficulté à se projeter dans un avenir devenu à la
fois incertain et risqué augmentent aussi la charge supportée
par les salariés.
C’est pour ces raisons que l’IRT
développe depuis, en plus des
stages, des initiatives centrées sur
la santé au sens large. Elles visent
à fournir à l’ensemble des acteurs
Sur la période récente, on
peut citer :
•une journée d’étude sur
la qualité de la vie au travail en coopération avec
la Direccte PACA ;
•une
demi-journée
à
Marseille en octobre 2014 et
une autre à Nice en janvier 2015
sur le burn-out en coopération
avec le cabinet Technologia ;
•le numéro 4 de la revue de l’IRT
Chroniques du Travail (paru fin
décembre) sur le thème santé
et organisation du Travail.
+ D’INFOS :
http://irt.univ-amu.fr
23
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Tous campus et Pharo
Bonne année 2015 !
Comme chaque année, le
Président Yvon Berland s’est
rendu sur les cinq campus afin de
présenter ses vœux aux personnels, venus en nombre.
24
Ce rendez-vous a été l’occasion
de dresser le bilan de l’année 2014
et présenter les axes de développement en 2015. Il y a maintenant
trois ans qu’AMU est née. Le travail
collectif a été intense. Le projet
de réorganisation administrative
et technique a concerné 900
personnels en mobilité sur candidature, et 200 ont suivi une formation prévue pour accompagner ce changement. La dernière phase d’ORIGAMU est
aujourd’hui arrivée à son terme,
selon le calendrier annoncé. Un
nouveau bilan sera fait dans un
an. Une simplification des procédures est en cours.
Formation, insertion professionnelle, recherche, programmes
initiatives d’excellence, déploiement à l’international, système
d’information, soutien aux projets
étudiants... Des efforts constructifs dans tous les champs ont été
menés avec succès et ambition
pour faire en sorte que 2015 soit
une période de pérennisation de
ces actions.
Les perspectives pour 2015 sont
tournées vers le schéma directeur
du numérique, le schéma directeur du handicap, le déploiement
Yvon Berland présentait ses voeux aux personnels du site du Pharo le 6 janvier.
du réseau des anciens d’AMU (étudiants et personnels) et l’accès aux
soins facilités pour les étudiants.
C’est aussi la préparation du
contrat quinquennal 2018-2022
qui devra être élaboré en 2016,
incluant le schéma directeur de
l’offre de formation et la stratégie de recherche de l’université,
la poursuite des travaux du Plan
campus et du CPER sur les sites
d’Aix et Marseille, ou encore l’évaluation à 4 ans d’Amidex, dont la
pérennité est essentielle, le tout
dans un contexte économique fragilisé par les baisses de dotations
du Ministère de l’enseignement
supérieur et de la recherche.
Le Président Berland a conclu ses
vœux en souhaitant au personnel
une très bonne année 2015, en
remerciant chacun de participer
à inscrire Aix-Marseille Université
dans son paysage local, national
et international, portant fièrement
en interne les couleurs d’AMU.
Le bilan complet vous sera présenté dans la lettre d’AMU de
mars.
La Lettre d’AMU n°27
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Fondation universitaire A*Midex
A*midex
l’équipe se renforce
La fondation universitaire A*Midex
bénéficie, via le Programme
Investissements d’avenir, de près
de 26 millions d’euros par an
(dont 8,5 millions d’euros pour
les 10 projets de Laboratoires
d’Excellence gérés dans le cadre
d’A*MIDEX). Le projet d’Initiative
d’Excellence d’Aix-Marseille mis
en œuvre par la Fondation vise
à impulser une dynamique d’excellence, préparer l’avenir de la
recherche et de l’enseignement
supérieur du site d’AixMarseille, et conforter la
position d’AMU comme
établissement de rang
mondial à 10 ans.
À l’issue des 4 années
probatoires des Initiatives
d’Excellence,
au
premier semestre 2016, la Fondation
devra rendre à l’Agence nationale de la recherche (ANR) un
rapport qui sera évalué par le
jury international mobilisé lors du
processus de sélection en 2012,
afin de continuer à percevoir ses
financements.
En 2014, la Fondation A*MIDEX
a organisé une évaluation à miparcours, diligentée par MM.
Philippe Busquin et Jean-Claude
Lehmann. L’occasion de faire le
point sur les actions réalisées et
celles restant à mener. La feuille
de route d’A*MIDEX se décline
La Lettre d’AMU n°27
en 4 axes de travail : pilotage
et gouvernance, recherche et
valorisation, académie d’excellence et politique RH. Parmi ces
objectifs, attirer et fidéliser les
talents (enseignants-chercheurs,
doctorants, post-docs, étoiles
montantes, chaires...).
En 2014, une gestionnaire polyvalente a été spécialement recrutée pour les nouvelles étoiles
montantes (7 lauréats en 2014).
En 2014, les 10 appels à projets
lancés ont permis de labelliser 91
lauréats, contre 40 en 2013. Une
montée en puissance qui nécessite le renforcement des effectifs de l’équipe et du nombre
d’experts sollicités pour évaluer
les projets (plus de 500 depuis
la création de la Fondation).
Aujourd’hui composée de 20 personnes, l’équipe s’est renforcée
en 2014 et accueillera 4 nouvelles
personnes prochainement :
•Fondation A*MIDEX : une gestionnaire chargée de la base de
données et du suivi des experts,
et une gestionnaire polyvalente
Étoiles montantes ont rejoint
l’équipe en 2014- Direction de la
Recherche et de la Valorisation :
une ingénieure en bibliométrie
a été recrutée avec le soutien
d’A*MIDEX en 2014
•Cellule RH : renforcement en
2014 avec une responsable de
la cellule, une nouvelle gestionnaire en cours de recrutement
•Pool de gestion financière : un
nouveau gestionnaire qualifié
en cours de recrutement
• Agence comptable :
deux agents en cours de
recrutement.
En 2015, compte tenu de
l’imminence de l’évaluation, il n’y aura pas de nouveaux appels à projets, mais
la gestion des projets en cours et
la poursuite des réunions mensuelles du comité de pilotage
pour préparer notamment le rapport de fin de période probatoire.
Autre événement phare de
ce début d’année 2015 pour
A*MIDEX : sous l’égide de
la Fondation, AMU organise
un important colloque international, « Aix-Marseille et la
Méditerranée : défis et coopérations scientifiques », en lien avec
ses partenaires (CNRS, Inserm,
IRD, CEA, AP-HM, Centrale
Marseille, Sciences Po Aix), avec
25
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CO L LO Q U E I N T E R N AT I O N A L
Aix-Marseille et
la Méditerranée :
défis et coopérations
scientifiques
Enjeux et actions
pour un avenir partagé
£
£
£
£
Santé et accès aux soins
Climat, environnement et patrimoine
États, droits et sociétés
Énergie, ingénierie et innovation
Il vise à renforcer la coopération
internationale
euro-méditerranéenne dans les domaines de
la recherche et de l’innovation
en réponse aux grands enjeux
du développement durable en
Méditerranée, et à établir des
partenariats pérennes entre AixMarseille et ses partenaires des rives
Nord et Sud de la Méditerranée
pour un avenir partagé.
Jeudi 12 et vendredi 13 février 2015
Villa Méditerranée
Esplanade du J4 - 13002 Marseille
Inscriptions libres, mais obligatoires :
h t t p :/ /colloq u e.a ix- ma rseille - med i terranee.co m /fr/ins c riptio ns
AF_A3_colloque_20150212_AMIDEX.indd 1
le soutien du Conseil Régional. Il
aura lieu les 12 et 13 février 2014 à
la Villa Méditerranée à Marseille.
Cet événement réunira environ
400 participants des rives Nord et
Sud de la Méditerranée : enseignants-chercheurs, chercheurs et
enseignants des établissements
d’enseignement supérieur et de
recherche du pourtour méditerranéen, représentants des partenaires politiques, institutionnels et
financiers de la recherche.
« 2015 est une année clé pour
A*Midex, la dernière avant la fin
de la période probatoire. Toute
l’équipe est mobilisée pour que
notre financement soit reconduit.
Nous suivons la trajectoire prévue
et respectons la feuille de route
que nous nous étions donnée
dans le projet. Nous abordons
donc cette dernière année probatoire relativement confiants,
même si la préparation de l’évaluation de 2016 est un travail
colossal, avec une pression à la
hauteur de l’enjeu que représente la poursuite d’A*MIDEX
pour AMU et ses partenaires du
site » souligne Flore Nonchez,
adjointe à la Direction et secrétaire générale de la Fondation
A*MIDEX.
+ D’INFOS
http://amidex.univ-amu.fr/
13/01/2015 12:31
26
La Lettre d’AMU n°27
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Élu à L’Académie
des Sciences
Le 18 novembre dernier, Thomas
Lecuit a été élu à l’Académie des
Sciences. Thomas Lecuit est directeur de recherche 1ère classe au
CNRS, responsable de l’équipe
« Architecture et plasticité des tissus
biologiques » à l’Institut de Biologie
du Développement de Marseille
(IBDM), directeur du LABEX INFORM
(Aix-Marseille Université/CNRS/Inserm)
et du laboratoire associé au CNRS
entre le National Center of Biological
Sciences de Bangalore (Inde) et l’Institut de Biologie du Développement
de Marseille.
Son équipe de recherche étudie la
morphogenèse et la mécanique des
tissus épithéliaux par des approches
interdisciplinaires aux frontières de la
biologie du développement, de la
biologie cellulaire et de la biophysique. Les épithélia sont des structures
vitales de l’organisme car ils forment
des barrières physiologiques et infectieuses très robustes et capables de
se remodeler au cours du développement, de la croissance et chez
l’adulte. De nombreuses pathologies
proviennent d’un dysfonctionnement
de l’organisation épithéliale.
Depuis 2014, l’Académie des Sciences a ouvert une cession d’élection
pour dix sièges interdisciplinaires : huit
à l’interface des sections et deux au
titre de l’intersection des applications
des sciences.
Thomas
Lecuit
www.ibdm.univ-mrs.fr/fr/equipe/architecture-et-dynamique-des-tissus-epitheliaux/
L’Académie des Sciences se consacre au développement des sciences et conseille les
autorités gouvernementales en ce domaine. Cette double vocation s’est renforcée au fil
du temps, avec l’évolution des connaissances. Aujourd’hui, les académiciens exercent
leurs missions, vis-à-vis de l’état et vis-à-vis des fondations, au sein de comités ou de
groupes de travail mis en place par l’Académie.
La Lettre d’AMU n°27
27
Le dossier > La vie des Conseils > Au cœur des campus > Les directions > Métiers > À l’honneur >
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Prix Rose Lamarca
des maladies rares à Paris depuis 2009
et a créé en 2012, la Fondation maladies rares dont il est le directeur.
Chef de service du département de
génétique médicale, hôpital d’enfants de la Timone, à l’Assistance
Publique - Hôpitaux de Marseille, il
Spécialiste de la génétique des maladies neuromusculaires et des laminopathies, son équipe a contribué à
plusieurs réalisations importantes dans
ces domaines. Après avoir identifié
la mutation à l’origine de la Progeria
en 2003, ses efforts se sont portés sur
l’identification de gènes et de mécanismes physiopathologiques associés à
la Progeria et aux syndromes de vieillissement prématuré apparentés. Son
laboratoire de recherche a développé
une combinaison de molécules dans le
cadre d’une étude pré-clinique utilisant
des cellules humaines et des modèles
murins créés dans le laboratoire. En
s’appuyant sur l’efficacité démontrée de cette combinaison, l’équipe
de Nicolas Lévy a pu développer un
essai thérapeutique européen pour les
enfants atteints de Progeria, et continue
dirige également l’unité de recherche
AMU-Inserm UMR_S 910 « Génétique
médicale et génomique fonctionnelle », à AMU. Il dirige le GIS - Institut
à mettre au point des thérapeutiques
afin de traiter les maladies rares du vieillissement, et pouvant avoir un retentissement dans le vieillissement plus général.
Nicolas
Lévy
Le prix Rose Lamarca de la Fondation
de la recherche médicale a été
décerné, le 24 novembre 2014, à
Nicolas Lévy, médecin, docteur en
sciences et professeur des universités.
28
Ses travaux sont également orientés
vers la compréhension des mécanismes et le développement de stratégies thérapeutiques de certaines
maladies musculaires. Ainsi, avec son
équipe, il a obtenu la preuve de principe d’efficacité du « saut d’exon » et
du transfert d’un mini-gène, pouvant
être à l’origine de futures thérapies
géniques dans les dystrophies musculaires liées à un déficit en dysferline.
Les travaux de Nicolas Lévy et de son
équipe sont ancrés de façon quasi
systématique dans une recherche
translationnelle prévoyant un impact
thérapeutique dans les maladies rares
à ce jour sans traitement, et ouvrent
de façon tout aussi volontariste, des
perspectives thérapeutiques pour des
maladies plus communes, voire pour
la correction de mécanismes physiologiques déficients comme dans le
cas du vieillissement.
Nicolas Lévy a été notamment distingué par le grand prix de la recherche
médicale Robert Debré en 2012.
La Lettre d’AMU n°27
Le dossier > La vie des Conseils > Au cœur des campus > Les directions > Métiers > À l’honneur >
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Dette publique
et géographie économique
L’objectif de cet article est d’étudier
les conséquences des politiques de
la dette publique sur la répartition
géographique de la base taxable
(le travail, les firmes). Ce thème est
d’actualité surtout en Europe où les
Federico Trionfetti
pays sont engagés dans une politique de réduction de la dette et
où la mobilité de la base taxable peut donner lieu
à des inégalités régionales en termes de niveau
d’activité économique (emploi, pouvoir d’achat,
et autres indicateurs économiques). La nouveauté de cet article par rapport à la littérature
est d’étudier l’aspect inter-temporel de la politique de la dette. Pour comprendre le mécanisme
économique, imaginons deux pays identiques qui
ont les mêmes taux d’imposition courant et dont
le budget de l’État est en équilibre. Supposons
maintenant qu’un gouvernement crée la dette
publique temporairement en réduisant l’imposition à la date d0 pour l’augmenter à la date d1
de manière à réduire à zéro la dette créée. Cette
politique apparemment neutre induit la migration
hors du pays temporairement endetté. La raison
est que par la migration, le contribuable (travail
ou firme) bénéficie de la réduction d’impôt à la
date d0 et évite l’augmentation des impôts à la
date d1. Une fois que la dette revient à zéro, il n’y
a pas de raison pour le contribuable de retourner
dans son pays d’origine. Voici comment une politique d’expansion temporaire de la dette peut
occasionner un départ permanent de la base
taxable. Une politique de convergence de la
dette est également susceptible d’occasionner
le départ permanent de la base taxable car la
réduction de la dette, une fois annoncée, crée
des anticipations d’augmentation des impôts et
induit le contribuable à quitter le pays. Or, il est
clair que le départ de la base taxable rend l’objectif de réduction de la dette encore plus difficile
à atteindre. En conclusion on pourrait dire que,
d’après l’analyse de cet article, toute politique
de réduction ou convergence de la dette dans
un contexte de haute mobilité de la base taxable
doit être réalisée avec une extrême cautèle, préférablement en coordination internationale, afin
d’éviter les difficultés accrues dues à la mobilité
de la base taxable.
Public Debt and Economic Geography
F. Trionfetti
International Regional Science Review, 2015, 20, 5, 31, 92-113
CONTACT
Federico Trionfetti
Aix-Marseille School of Economics - AMU, CNRS & EHESS
[email protected]
29
La Lettre d’AMU n°27
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Le premier ouvrage
de droit civil coutumier kanak
Le professeur Leca s’intéresse à la
Nouvelle Calédonie depuis près de
trois décennies et son dernier livre
à ce titre, sonne comme un appel
à la découverte du phénomène
juridique, dans une société encore
Antoine Leca
dominée par la pratique des rapports de forces politiques inhérente
à une société en phase de décolonisation. Son
ouvrage établit les lignes de rapprochement pour
les étudiants et les praticiens du droit entre les
deux systèmes de droit civil existant en NouvelleCalédonie, le droit civil métropolitain/ calédonien
et le droit civil coutumier kanak en sachant que
chaque système a sa logique propre et son système de valeurs. Ces deux systèmes - kanak et
occidental - peuvent cohabiter intelligemment,
comme le démontrent les autochtones kanak
qui depuis trois générations vivent simultanément
et pleinement leurs droits collectifs et leurs droits
individuels. Le professeur Leca démontre une fois
de plus qu’être juriste en Nouvelle-Calédonie
implique que l’on soit aussi anthropologue, ethnologue, linguiste, bref que l’on s’intéresse, audelà du droit enseigné à l’université, à la vie des
populations autochtones. Sans doute que nous
nous approchons enfin de l’enseignement d’une
nouvelle matière juridique sur le plan universitaire :
celle de l’ordre juridique coutumier.
Introduction au droit civil coutumier kanak
A. Leca
PUAM, sept. 2014, 138 pages
CONTACT
30
Antoine Leca, Centre de droit de la santé
(UMR Anthropologie, droit & éthique de la santé 7268)
[email protected]
L’influence des lettres
en vision parafovéale sur
l’identification du mot fovéal
Jonathan Grainger
Sebastiaan Mathôt
Françoise Vitu
Lorsque nous lisons, nous captons des informations
orthographiques sur le mot fixé et le mot suivant en
vision parafovéale. Comment ces informations sontelles gérées pour permettre la reconnaissance du
mot fovéal tout en amorçant la reconnaissance du
prochain mot ? Nous proposons que les traitements
des mots en fovéa et parafovéa s’effectuent en
parallèle et reposent sur des représentations mentales de couples de lettres (ou bigrammes), peu
importe l’ordre de ces bigrammes et le mot auquel
ils appartiennent. Pour tester notre modèle, nous
avons présenté des mots (ex : « NEUF »), un par un,
sur écran d’ordinateur, avec autant de non-mots
(TASE), et nos sujets devaient faire une classification
mot/non-mot. Chaque mot/non-mot était présenté
avec deux lettres à sa gauche et à sa droite. Nous
avons observé que le mot était reconnu plus facilement lorsque les lettres adjacentes appartenaient
au mot (NE NEUF UF) que lorsqu’elles n’en faisaient
pas partie (SO NEUF IR). Plus important, la facilitation
était plus grande pour des bigrammes composés
de lettres dans le bon ordre (NE NEUF UF ; UF NEUF
NE) que dans l’ordre inversé (EN NEUF FU ; FU NEUF
EN), quel que soit l’ordre des bigrammes.
Tests of a model of multi-word reading : Effects of parafoveal flanking letters on foveal
word recognition.
J. Grainger, S. Mathôt, F. Vitu
Acta Psychologica, 2014, 146, 35-40
CONTACT
Jonathan Grainger, Laboratoire de Psychologie
Cognitive (UMR 7290), Fédération de Recherche 3C,
Labex BLRI (Brain and Language Research Institute), AMU
[email protected]
La Lettre d’AMU n°27
Le dossier > La vie des Conseils > Au cœur des campus > Les directions > Métiers > À l’honneur >
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Le TechnoSport et Océanomed
officiellement inaugurés
Le 8 décembre 2014, le Président
d’AMU, Yvon Berland, en présence de Madame Geneviève
Fioraso, Secrétaire d’État à l’enseignement supérieur et à la
recherche et des représentants
des partenaires financiers (Etat,
Région PACA, Ville de Marseille,
CG 13, FEDER, IRD, CNRS), a inauguré les 2 bâtiments.
Lauréate parmi 12 universités
françaises de l’opération campus
lancée en 2008, AMU bénéficie
d’une dotation de l’Etat de 500
millions d’euros en capital pour
la rénovation immobilière de ses
sites, 34 millions d’euros au titre
d’opérations immédiates, ainsi
que plus de 300 millions d’aides
financières
des
collectivités
locales et du CROUS permettant
la rénovation et la modernisation
de différents bâtiments.
Vue aérienne du bâtiment Océanomed 2
La Lettre d’AMU n°27
A Marseille, sur le campus Luminy
d’AMU, deux bâtiments aux
objectifs environnementaux BBC
(bâtiment basse consommation)
ont été construits : Océanomed
1, un complexe de 4 500 m2 Shon
et Océanomed 2, soit 4 900 m2
supplémentaires de locaux tertiaires, des salles de travaux pratiques alimentées en eau de
mer, des espaces de laboratoires
organisés autour de plateformes
expérimentales et un hall spécialisé dédié à l’instrumentation
et à la préparation des missions
en mer. Le projet Océanomed
a pour objectif de regrouper
le laboratoire Mediterrannean
Institute of Oceanography (MIO),
l’Unité Mixte de Service Pythéas
et l’ensemble des enseignements
en océanographie dans des
locaux adaptés à cette structure
d’excellence pour la recherche
en océanographie fondamentale et appliquée.
Véritable plate-forme dédiée à
l’innovation du sport et du mouvement, le TechnoSport permet
l’étude de la performance dans
son acceptation la plus large, du
sport de haut-niveau aux mouvements pathologiques. Livré le
26 septembre 2014, les premiers
cours ont démarré le 29 septembre. Ce gymnase est composé d’un plateau de recherche
de pointe à disposition des
Vue intérieure du technosport
chercheurs (pour l’analyse du
mouvement humain et des performances), d’une zone d’activité de 1 800 m2 pour la pratique
de diverses disciplines. Une plaine
sportive consacrée aux sports de
plein air et un espace de travail
dédié au travail musculaire des
sportifs complèteront le dispositif.
Actuellement, le chantier de
modernisation se poursuit par le
projet « Campus Luminy 2017 »,
2ème contrat de partenariat
pour la réhabilitation de 3 bâtiments d’enseignement et de
recherche, soit 36 000 m2 Shon :
Hexagone, TPR 1 et TPR 2.
31
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Harpège, vers un outil unique
de gestion administrative des ressources humaines
Projet prioritaire du schéma directeur numérique (SDN), de l’axe
« organisation moderne et gouvernance performantes », la mise
en place du logiciel Harpège
(Harmonisation de la gestion du
personnel) est prévue pour l’automne 2015. Un premier projet
de logiciel avait été proposé par
l’AMUE (agence de mutualisation
des universités et établissements
d’enseignement supérieur et de
recherche) lors de la création
d’AMU mais n’avait finalement
pu aboutir.
Actuellement, trois outils de gestion
administrative
Harpège
sont utilisés (H1, H2 et H3), pour
chacun des anciens établissements d’AMU. Cependant, dans
le cadre d’Origamu, la DRH,
en organisation cible, ne fonctionne plus par ancien périmètre.
Le futur Harpège AMU (H AMU)
permettra ainsi d’améliorer la
gestion administrative au quotidien et facilitera le pilotage des
données RH. Harpège regroupe
toutes les infos administratives
concernant les agents (carrière,
contrat, congés, famille...).
32
Pour assurer le suivi sur le plan
technique et fonctionnel, la
DRH travaille étroitement avec
la DOSI. Une opération délicate
blèmes » souligne Laure Maille,
Directrice adjointe des ressources
humaines.
puisque l’outil est interfacé avec
d’autres logiciels (Winpaie pour
la gestion de la paye, Ares pour
les heures complémentaires et
l’annuaire de l’université).
« Nous profitons de la fusion des
3 Harpège pour en créer un
dénué de toute irrégularité. La
DRH va s’atteler à la mise en
qualité des données, leur fiabilisation. Aujourd’hui, par exemple,
nous rencontrons des difficultés
de gestion avec le profil de certains agents comme les enseignants-chercheurs, à la fois
rattachés à l’université et à un
laboratoire. L’outil unique sera
en mesure de résoudre ces pro-
Afin d’optimiser son fonctionnement et face aux différents points
soulevés dans sa phase projet, un
comité de pilotage a été constitué. Il est composé des VP SI, VP
formation, VP recherche, d’un
DGSA, du directeur de la Dosi,
de 3 doyens de composantes
(sciences, économie et gestion,
pharmacie), de 3 directeurs
d’unités de recherche (CINaM,
CDS, Telemme), d’un chef de
projet et d’un référent technique
de la DOSI. Son objectif est de
préparer les arbitrages à présenter en gouvernance. La première
réunion a eu lieu le 20 janvier
2015. L’outil sera paramétré au
regard des décisions stratégiques
adoptées.
Outre l’amélioration de la gestion au quotidien des données
RH, l’outil permettra de gérer
certaines opérations collectives
comme les listes électorales.
« Nous exploiterons au maximum
le potentiel d’Harpège, source
RH de référence, pour qu’il s’inscrive dans une démarche qualité
de notre gestion administrative. »
conclut Laure Maille.
La Lettre d’AMU n°27
Le dossier > La vie des Conseils > Au cœur des campus > Les directions > Métiers > À l’honneur >
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Un phénomène planétaire :
le réchauffement climatique
QUESTIONS
à Vincent Moron
Professeur au centre de
recherche et d’enseignement
de géosciences de
l’environnement - CEREGE
UM34 (AMU/CNRS/IRD)
au sein de l’observatoire des
sciences de l’Univers - Institut
Pythéas
Thème de recherche : Variabilité
environnementale et impact sur
les écosystèmes.
La Lettre d’AMU n°27
Alors que la conférence de Lima
vient d’aboutir à un accord minimal, l’année 2014 a été la plus
chaude en France depuis que
les enregistrements permettent
d’établir une moyenne nationale, battant le précédent record
établi en 2011. La multiplication
récente d’années anormalement chaudes n’est, en fait, que
la signature régionale d’un phénomène planétaire: le réchauffement climatique.
Qu’en est-il au niveau
de notre région ?
Il équivaut à une hausse de
0,8 °C environ de la température
moyenne planétaire depuis une
centaine d’années. Cette amplitude peut sembler modeste,
notamment si on la compare à
la variation normale entre l’hiver
et l’été à nos latitudes (entre 15°
et 20 °C) ou bien l’écart entre
une période de mistral et un
épisode doux associé à un vent
de secteur sud. Ce réchauffement est modulé dans l’espace
et dans le temps. Par exemple,
à Marseille-Marignane, comme
dans la majorité du reste de la
France, il est concentré après les
années 1980 avec une hausse de
près de 2 °C en quelques années
(Figure 1).
Il est maintenant clairement
établi qu’une partie de cette
hausse générale, notamment
depuis les années 70, est causée
par l’augmentation des gaz à
effet de serre, issue de l’utilisation
des combustibles fossiles.
33
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Quelles sont les autres
causes possibles de la
variabilité thermique
à cette échelle ?
Les variations de l’énergie émise
par le soleil et grandes éruptions
volcaniques ont un rôle mineur
et/ou ponctuel sur la température planétaire. Le pétrole, le
gaz ou le charbon emprisonnés
dans les sédiments depuis au
moins plusieurs dizaines de millions d’années sont libérés dans
l’atmosphère dès qu’ils sont utilisés pour nous chauffer, nous
déplacer, produire des marchandises... Or, le carbone va rester au
moins 12 ans dans l’atmosphère
sous la forme de méthane et plus
de 100 ans sous la forme de gaz
carbonique. Le système climatique parvient à recycler environ
34
50% des quantités émises, mais
le reste s’accumule inexorablement dans l’atmosphère où il
augmente l’absorption du rayonnement infra-rouge et contribue fatalement à la hausse des
températures.
Les activités humaines continuent
d’influencer les températures à la hausse.
Quelles sont les prévisions
des scientifiques
à ce stade ?
Les scientifiques pensent désormais que l’objectif n’est pas de
stabiliser la température, mais
seulement de ne pas dépasser 2° C de hausse d’ici la fin du
21ème siècle. Cet objectif parait
aujourd’hui très ambitieux vu les
perspectives actuelles, notamment le développement exponentiel de l’exploitation du
pétrole et du gaz de schiste en
Amérique du Nord et la voracité
de la Chine sur ses réserves de
charbon. Rendez-vous dans un
an à la conférence de Paris pour
savoir si la communauté planétaire parviendra à un accord
adéquat visant à limiter la hausse
future des températures planétaires à une valeur raisonnable.
Figure 1 : températures moyennes annuelles à Marseille-Marignane de 1933 à 2014 en °C.
La dernière valeur est une estimation basée sur les valeurs entre janvier et novembre 2014 seulement.
Source : http://tinyurl.com/gissnasa-mrs-mrgn
La Lettre d’AMU n°27
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Adieu Hassane
C’est avec une grande tristesse et beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès de notre collègue Hassane Bitar, survenu le 26 décembre dernier
des suites d’une rupture d’anévrisme. Il était retraité
depuis quelques semaines seulement, après avoir
mené une riche carrière universitaire. Il était chimiste.
Son engagement au service de la diffusion de la
culture scientifique a plus particulièrement marqué
ses vingt dernières années et il laissera assurément une
trace durable au sein de la communauté scientifique,
notamment avec le Souk des Sciences qu’il a créé.
Hassan Bitar avait la passion des sciences et souhaitait la partager, en faire une source d’émerveillement,
au service du monde. Le Président Yvon Berland et le
Doyen Jean-Marc Pons ont exprimé au nom d’AMU
leurs plus sincères et chaleureuses condoléances à
son fils, Camil, à sa famille, ainsi qu’à ses très nombreux
amis qui garderont le souvenir d’un homme de paix.
Lors de son pot de départ à la retraite, Hassane avait
fait part d’un vers de poésie, parmi ses préférés :
Amis, lorsque vous êtes réunis,
il faut que vous pensiez tendrement à moi,
quand vous boirez ensemble le vin généreux,
et que ce sera mon tour, videz votre verre jusqu’au fond.
Omar Khayyam, Quatrain LXXXIII
Hassane Bitar avait été décoré, le 11 décembre dernier, dans
l’Ordre des Palmes Académiques, par le Doyen Jean-Marc Pons
RETROUVEZ LA PAGE WEB DE LA CELLULE DE CULTURE
ET DU PATRIMOINE SCIENTIFIQUES DE L’UNIVERSITÉ
DÉDIÉE À HASSANE :
http://tinyurl.com/hassane-bitar
C’est très certainement ainsi qu’il aimerait que nous
pensions à lui.
35
La Lettre d’AMU n°27
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Soirée académique de l’université
La Soirée Académique a été conduite par le Président Yvon Berland, le 11 décembre, à la faculté de
médecine dans la salle de conférences M. Toga, devant les proches des récipiendaires et les membres
de la gouvernance. Pas moins de 34 chevaliers, 7 officiers et 2 commandeurs ont été honorés des Palmes
académiques, et 4 médailles de l’université ont été remises.
Remise des diplômes
et insignes dans l’Ordre des
Palmes Académiques
36
Chevaliers
Jean-Philippe Agresti
Laurent Baly
Danielle Bertrand Pavie
Christine Boissac
Pascale Brandt-Pomares
Jean Camboulives
Mario Correia
Henri-José Deulofeu
Marie-Pierre Devarieux
Philippe Djambazian
Marie-José Domestici-Met
Anne Dujol
Michèle Einaudi
Nicole Ferre
Michel Gauch
Charles Gauci
Véronique Ginouves
Elisabeth Goig
Jean-Philippe Gouillard
Jean-Pierre Grimaldi
Hervé Isar
Pierre Jeandel
La Lettre d’AMU n°27
Yannick Luciani
Marie Masclet de Barbarin
Jean-Luc Massat
Bernard Morel
Marc Pena
Christiane Peyron Bonjan
Michel Rami
Laurence Saracino
Michèle Seyer
Chantal Tardif
Michel Van Caneghem
Cheng Caï Zhang
Officiers
Josiane Ardid
Pierre Batteau
Hassane Bitar
Laurence Mouret
Denis Planche
Gérard Soula
Damien Verhaeghe
Remise de la
Médaille de l’université
Michel Buy
Paul Clavin
Pierre Fuentes
Marie-Hélène Varnier
Commandeurs
Marie-Luce Boy
Jean-Pierre Galy
Coordination réussie pour AMU
dans le cadre du Défi Santé H2020
Aix-Marseille Université a coordonné avec succès une réponse à l’un des premiers appels
européens lancé en 2014 dans le cadre du défi
Santé de H2020, portant sur la « prospective des
besoins, de la politique de santé et de la règlementation sanitaire en Europe ».
Le consortium interdisciplinaire FRESHER (FoRESight and Modelling for European HEalth Policy
and Regulation) associe dix partenaires académiques de sept pays (Autriche, Espagne, Estonie,
Finlande, France, Italie, Pologne) et l’European
Public Health Association. Le Département Santé
et Prévention de l’OCDE est également associé.
L’originalité de la démarche sera de combiner
les méthodes avancées en biostatistique et économétrie de modélisation par microsimulation
pour produire des projections aux horizons 2030
et 2050 des besoins liés aux maladies chroniques
et des dépenses de santé liées, d’une part avec
les approches plus qualitatives de prospective
technologique et sociétale et d’autre part avec
La Lettre d’AMU n°27
un exercice participatif avec des panels de décideurs et de représentants des acteurs sociaux,
afin d’anticiper les conséquences de différentes
modifications alternatives des politiques de
santé (renforcement des efforts et règlementation de prévention, essor de la médecine personnalisée...) en fonction de différents scénarios
plausibles de notre futur épidémiologique, environnemental et sociétal.
Une collaboration est prévue avec le 2ème consortium sélectionné sur cet appel, EUROHEALTHY,
coordonné par l’Université de Coimbra. JeanPaul Moatti est le coordinateur, et outre son
laboratoire (SESSTIM), AMU intervient au travers
du GREQAM, des deux Pôles de Recherche
Intersdisciplinaires et Intersectoriels (PR2Is) Santé
et Environnement et de la cellule Europe AMU/
Protisvalor. La réunion de lancement se tiendra
au Pharo, les 2 et 3 mars prochains.
PLUS D’INFO :
[email protected]
37
Le dossier > La vie des Conseils > Au cœur des campus > Les directions > Métiers > À l’honneur >
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Remise des diplômes de la faculté des sciences du sport
38
La faculté des sciences du sport a honoré ses
diplômés 2014 de Licence et Master le vendredi 5 décembre lors d’une belle cérémonie.
Les diplômes ont été remis par le professeur Éric
Berton, doyen de la faculté des sciences du sport
et Vice-président d’Aix-Marseille Université, et par
Frédérick Bousquet, champion d’Europe de nata-
tion à plusieurs reprises, médaillé olympique et
titulaire du master 2 management des organisations sportives, parrain de la soirée. Lors de cette
cérémonie, un hommage a été rendu à Timothy
Delattre, étudiant à la faculté des sciences du
sport, disparu tragiquement.
La Lettre d’AMU n°27
Ateliers forum des stages : comment l’IUT prépare ses
étudiants à leur première rencontre avec des recruteurs
L’IUT organise depuis quelques années un forum
stages à l’attention de ses étudiants de 2ème année
de DUT devant obligatoirement réaliser un stage
en entreprise pendant leur semestre 4. Initié par le
département Techniques de commercialisation
d’Aix-en-Provence, ce forum a été organisé pour
la première fois cette année sur le site de MarseilleSaint-Jérôme. Les ateliers ont été animés par des
professionnels (CV, lettre de motivation, graphologie, simulation d’entretien mais aussi sophrologie,
hypnose, ostéopathie, réflexologie plantaire et
faciale, coaching en image et manucure).
Dès le lendemain, les étudiants mettaient en application les apprentissages de la veille face aux
entreprises partenaires de l’IUT venus leur proposer
des stages. Celles-ci ont été agréablement surprises par leur professionnalisme et leur maturité
qui ont permis à la majorité d’entre eux de décrocher le stage qu’ils souhaitaient. (Chiffres insertion :
sur l’ensemble des diplômés ayant souhaité s’insérer, 93 % étaient en emploi à la date de l’enquête,
71 % en CDI, 28 % ont trouvé un emploi grâce aux
stages de DUT (enquête janvier 2014, taux mesuré
24 mois après obtention du diplôme).
Les étudiants de l’IUT s’essayent aux entretiens
de recrutement avec des professionnels
AMU a joué le jeu de l’orientation et l’insertion !
Aix-Marseille Université a participé au salon de
l’étudiant avec 324 m² d’offre de formations universitaires et à Métierama les 22, 23 et 24 janvier
derniers. Cette année encore, les futurs bacheliers et étudiants ont donc pu se renseigner sur
La Lettre d’AMU n°27
les études et la vie à l’université, l’insertion professionnelle et l’entrepreneuriat. Tous les secteurs y
présentaient leurs formations. La direction des relations internationales renseignait les étudiants sur les
possibilités offertes à l’étranger.
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Publications des presses universitaires
La collection Cosmopolitismes, dirigée
par Shawn Simpson, Gil Charbonnier et
Nicolas Madelénat di Florio, vise à croiser
les travaux d’universitaires et d’intellectuels
ayant à cœur de développer une recherche
interdisciplinaire innovante.
Frontière et intégration
Ouvrage collectif
C o l l e c t i o n
Travail et environnement
EA 901
Centre de droit social
es auteurs de renom se sont mobilisés autour du rapport travail/
environnement en portant des regards croisés sur le droit applicable. Cette
étude s’inscrit dans leurs traces pour renouveler et prolonger la réflexion à la
lumière de l’interdépendance des risques. L’histoire des catastrophes industrielles a
montré qu’il n’existait pas de frontière hermétique entre les risques professionnels
et environnementaux. C’est dans ce contexte d’interdépendance de leurs sources
d’expositions, de leurs causes et conséquences, que prend naissance la notion
de risque mixte.
Dans une société où les dangers se multiplient avec la rapidité des progrès
technologiques, a émergé une politique d’anticipation des risques, dans laquelle les
entreprises occupent une place cruciale. Elles prennent conscience d’un rôle à jouer
dans cette politique en tant qu’entités génératrices de risques industriels à fort facteur
d’impact. Les acteurs économiques se sont donc mis à développer des démarches
socialement responsables, connues sous le nom de Responsabilité Sociale de
l’Entreprise, destinées à concilier leurs intérêts purement économiques avec les droits
fondamentaux de l’environnement et les droits sociaux fondamentaux des travailleurs.
Reposant sur les trois piliers du développement durable (l’environnement, le social
et l’économique), le caractère transversal de la RSE résonne singulièrement avec la
mixité des risques et contribue à y apporter une réponse de nature globale.
Dans le prolongement de cette responsabilisation relevant de l’ordre de l’éthique
normative, les droits du travail et de l’environnement interviennent directement pour
renforcer les obligations de sécurité de l’employeur et de l’exploitant. Là est le cœur
de la convergence qui autorise comparaisons et rapprochements. C’est précisément
sous le prisme de la prévention que les deux ensembles juridiques se rejoignent dans
une démarche commune d’anticipation. Le droit du travail se saisit progressivement
du risque environnemental et s’emploie à contribuer à le maîtriser. Le droit de
l’environnement, en retour, est susceptible d’être mis au service d’une protection des
travailleurs qui pourrait être réceptive à l’effervescence de la précaution en milieu
professionnel. Finalement, la convergence de l’esprit de protection qui anime ces deux
droits ne conduirait-elle pas à l’émergence d’un droit commun à l’environnement et au
travail : un droit du risque ?
Portée par les idéologies de la mondialisation, notre époque est plus que
jamais une époque sans frontières. Dans
ce contexte, il convient d’interroger les
nouveaux cadres d’intégration qui bousculent les Étatsnations et leurs repères identitaires pour faire émerger
des projets stables, des valeurs globales, capables de
construire et de réguler les relations interculturelles. Cet
ouvrage est une invitation aux échanges entre les disciplines portée par des spécialistes d’horizons différents :
juristes, spécialistes en sciences humaines, économistes,
spécialistes de la littérature, déontologues, éthiciens,
philosophes. Au-delà des différences, la volonté est identique : renouer le dialogue entre les domaines tout en
rappelant « qu’il n’y a de richesse que d’hommes ». Le
volume « Frontière et intégration » constitue la première
parution de la collection Cosmopolitismes qui vise à croiser les travaux d’universitaires et d’intellectuels ayant à
cœur de développer une recherche interdisciplinaire
innovante.
Frontière et intégration
Caroline Vanuls est lauréate du prix de thèse 2013 de l’Université d’Aix-Marseille.
Ouvrage coordonné par
Gil Charbonnier et Nicolas Madelénat di Florio
Illustration de couverture :
La faim d’une époque, Roumanie, 2007
© Nicolas Madelénat di Florio
Presses Universitaires
d’Aix-Marseille
puam
ISBN : 978-2-731-40958-1
PUAM – Cosmopolitismes – 12 €
UNIVERSITÉ D’AIX-MARSEILLE
Faculté de Droit et de Science Politique
ISBN : 978 - 2 - 7314 - 0962 - 8
-:HSMHNB=YU^gms:
40
CENTRE DE DROIT DE LA SANTÉ
CENTRE DE DROIT DE LA SANTÉ
LES TESTS GÉNÉTIQUES
CONTRIBUTION À UNE ÉTUDE JURIDIQUE
Collection de Droit de la Santé
Dirigée par Antoine LECA
Elsa SUPIOT
LES TESTS GÉNÉTIQUES
CONTRIBUTION À UNE ÉTUDE JURIDIQUE
Préface
Horatia MUIR WATT
Contribution à une étude juridique
Elsa Supiot
Travail et environnement
Regards sur une dynamique préventive et normative à la
lumière de l’interdépendance des risques professionnels
et environnementaux
Caroline Vanuls
d’Aix-Marseille
puam
ISBN 978-2-731-4-0955-8
PUAM – Droit social – 40 €
Milieux ambiants
La seconde moitié du XXème siècle et le
début du XXIème siècle auront été marqués par le développement spectaculaire de la génétique. La question se pose de savoir si les informations
personnelles révélées par les tests génétiques, présentent
des particularités au regard des informations médicales
rendant nécessaires qu’elles soient appréhendées spécifiquement par le droit ? C’est en tout cas l’avis du législateur français, intervenu dès 1994 par les lois du 29 juillet,
dites de « bioéthique », pour encadrer spécifiquement
la réalisation des tests génétiques. Dans une société, où
l’accent mis sur la liberté et l’autonomie des individus
invite à un renforcement de la responsabilité individuelle,
l’information génétique contribue à une individualisation
accrue des situations au détriment, le cas échéant, de
l’idée de solidarité. Cette dernière doit, au contraire, être
placée au cœur d’une réflexion nécessaire sur la politique de santé publique des tests génétiques.
CINÉMA
De l’image à l’espace, de l’espace à l’image
Raul Grisolia
Milieux ambiants
De l’image à l’espace,
l’espace à l’image
Raul Grisolia
Directrice de recherche au CNRS,
UMR 8103 de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Prix André Isoré, Jean-Marie Auby et Georges Ripert
Presses Universitaires
d’Aix-Marseille
Travail et environnement
Caroline Vanuls
Presses Universitaires
puam
Christine NOIVILLE
Presses Universitaires
Prix d’Aix-Marseille
: 30 €
puam
DROIT SOCIAL
Dans une société où les dangers se
multiplient avec la rapidité des progrès
technologiques, a émergé une politique
d’anticipation des risques, dans laquelle les entreprises
occupent une place cruciale. Les acteurs économiques se sont donc mis à développer des démarches
socialement responsables, connues sous le nom de
Responsabilité Sociale de l’Entreprise. Le droit du travail
se saisit progressivement du risque environnemental et
s’emploie à contribuer à le maîtriser. Le droit de l’environnement, en retour, est susceptible d’être mis au service d’une protection des travailleurs qui pourrait être
réceptive à l’effervescence de la précaution en milieu
professionnel. Finalement, la convergence de l’esprit
de protection qui anime ces deux droits ne conduiraitelle pas à l’émergence d’un droit commun à l’environnement et au travail : un droit du risque ? Regards sur
une dynamique préventive et normative à la lumière
de l’interdépendance des risques professionnels et
environnementaux.
Professeure des Universités à Sciences Po Paris
Elsa SUPIOT
La seconde moitié du xxe siècle et le début du xxie siècle auront été marqués
par le développement spectaculaire de la génétique. Originairement utilisée
dans le monde végétal afin d’améliorer la qualité, la résistance et le rendement
des productions alimentaires, cette science s’est également déployée dans le
monde humain, fascinant par l’effet de compréhension qu’elle paraît induire,
terrifiant par sa propension à classer, à normaliser voire à exclure. Cause
explicative ou prédictrice, parfois présentée ou perçue comme infaillible,
la génétique serait ainsi apte à identifier des prédispositions aux grandes
maladies, jusqu’aux troubles du comportement de l’enfant futur délinquant,
l’obésité, l’homosexualité d’un individu ou les raisons de son aversion pour
les brocolis. Au-delà de la fascination exercée par la génétique, la question
se pose alors de savoir si cette information personnelle, révélée par les tests
génétiques, présente des particularités au regard des informations médicales
rendant nécessaire qu’elle soit appréhendée spécifiquement par le droit ?
C’est en tous cas l’avis du législateur français, intervenu dès 1994 par
les lois du 29 juillet, dites de « bioéthique », pour encadrer spécifiquement
la réalisation des tests génétiques. Cette réglementation sera confirmée et
renforcée à deux reprises, par la loi du 6 août 2004 et celle du 7 juillet 2011,
lors des révisions périodiques des lois dites « de bioéthique ». La France fut ainsi
l’un des premiers États à se doter d’un encadrement spécifique pour l’utilisation
clinique de la génétique. Ce corpus normatif se concentre sur la réalisation du
test génétique, c’est-à-dire de la découverte de l’information génétique. À ce
stade, il se révèle globalement satisfaisant. Accordant la priorité à l’intérêt
de la personne, il met en place les moyens d’une autonomie protectrice de
cette dernière, qui devraient être étendus au champ des autotests proposés sur
Internet, lesquels tendent, par un phénomène de contractualisation des tests
génétiques, à mettre à mal l’autonomie du patient.
Hors de ce cadre individuel et médical des tests génétiques, le dispositif
normatif, empêtré dans une appréhension libérale et individualiste des
droits, révèle une grande difficulté à penser les dimensions collectives
de l’information génétique, à appréhender cette dernière au regard
de sa plus ou moins grande spécificité – tantôt comme une information
particulière, tantôt en qualité de simple information médicale – et, selon
les circonstances, à adapter les modalités d’accès à cette information et les
règles de sa circulation. Or, dans une société, où l’accent mis sur la liberté
et l’autonomie des individus invite à un renforcement de la responsabilité
individuelle, l’information génétique contribue à une individualisation
accrue des situations au détriment, le cas échéant, de l’idée de solidarité.
Cette dernière doit au contraire être placée au cœur d’une réflexion
nécessaire sur la politique de santé publique des tests génétiques.
EA 901
Centre de droit social
préface
Alexis Bugada
40 €
Presses Universitaires
-:HSMHNB=YU^ffU:
d’Aix-Marseille
12 €
-:HSMHNB=YU^fSB:
Droit social
Regards sur une dynamique préventive et normative à la lumière
de l’interdépendance des risques professionnels et environnementaux
D
Travail et environnement
Cet ouvrage est aussi une invitation aux échanges entre les disciplines portée
par des spécialistes d’horizons différents : juristes, spécialistes en sciences
humaines, économistes, spécialistes de la littérature, déontologues, éthiciens,
philosophes. Au-delà des différences, la volonté est identique : renouer le dialogue
entre les domaines tout en rappelant « qu’il n’y a de richesse que d’hommes ».
COSMOPOLITISMES
Caroline Vanuls
Portée par les idéologies de la mondialisation, notre époque est plus que
jamais une époque sans frontières. Dans ce contexte, il convient d’interroger
les nouveaux cadres d’intégration qui bousculent les États-nations et leurs
repères identitaires pour faire émerger des projets stables, des valeurs globales,
capables de construire et de réguler les relations interculturelles.
Frontière et intégration
Cosmopolitismes
Il y a 2 500 ans environ, le philosophe Thalès formulait déjà l’hypothèse que
la Nature était un Tout où chaque élément évolue en fonction d’un équilibre
universel, étant en interaction permanente avec les autres. Le temps, tout
comme la mémoire des hommes, reviendra sur cette idée en engendrant une
idée de la frontière qui concourra au cloisonnement général. Repenser la
frontière est dès lors indispensable dans un monde qui bouge et où les relations
humaines se tissent et se froissent à l’échelle du réseau social mondial.
puam
ARTS
L’espace
médiatique
intègre
aujourd’hui les modalités de réception et de production les plus diverses. Les œuvres circulent d’un medium
à l’autre, à travers une stratification de langages et de
modes de la représentation qui constituent le tissu intermédial de la communication audiovisuelle. Cet ouvrage
explore la relation entre les images audiovisuelles et l’espace. Il s’efforce d’élaborer une grille d’analyse flexible,
pour fournir des outils nouveaux après les avoir mis à
l’épreuve de l’analyse d’objets concrets provenant des
territoires les plus divers de l’audiovisuel.
ISBN : 978-2-85399-954-0
PUP – Arts Série Hors champ – 180 p. – 15 €
ISBN : 978-2-7314-0962-8
PUAM – Centre de droit de la santé – 30 €
La Lettre d’AMU n°27
La p'tite
question
du mois
Vulgarisation scientifique
Le saviez-vous ?
Écritures
expertes
en questions
sous la direction de
CÉline Beaudet
Rey
et Véronique
MÉTHODOLOGIE
L’écriture experte en questions
Céline Beaudet & Véronique Rey, dir.
Les médias numériques concernent l’écrit
dans le monde du travail. Ils ont modifié les
pratiques d’écriture et de lecture : le lecteur s’est fait coauteur, à la faveur de l’interactivité. D’abord, les auteurs
repèrent des composantes linguistiques et discursives
d’une écriture experte. Ensuite, ils interrogent les savoirs et
savoir-faire à transmettre dans une formation en écriture
experte. Cet ouvrage pourra intéresser des scientifiques et
des professionnels de la communication écrite.
manuels
ISBN : 978-2-85399-967-0
PUP – Manuels – 310 p. – 25 €
Archéologie
au présent
Les découvertes
de l’archéologie préventive
Catherine Dureuil-Bourachau
dans les médias
Catherine Dureuil-Bourachau
ARCH OLOGIEs M DITERRAN ENNEs
ANTIQUITÉ
Archéologie au présent
Les découvertes de l’archéologie
préventive dans les médias
Catherine Dureuil-Bourachau
Il n’y a jamais eu autant d’archéologues qu’à l’heure actuelle
en France et ce, grâce à la naissance de l’archéologie préventive ! Premier employeur du secteur, la discipline est toute
récente puisque la première loi, est entrée en application en
2002. Ce livre propose un bilan de cette professionnalisation
de l’archéologie, explique la naissance d’une image des
archéologues qu’il a fallu travailler, revient sur le rôle des journalistes et l’évolution des attentes culturelles du public.
ISBN : 978-2-85399-968-7
PUP – Archéologies méditerranéennes – 110 p. – 20 €
Goa
d’un genre à l’autre
CHANGEMENT SOCIAL
Goa, d’un genre à l’autre
Maria-Graciete Besse
& Ernestine Carreira, dir.
Ce livre invite le lecteur à porter un nouveau regard sur la richesse multiculturelle de Goa, l’ancienne capitale de l’Empire portugais
d’Asie. À partir de la notion de genre, les auteurs examinent les enjeux proposés par les récits viatiques et la
singularité d’une histoire écrite au féminin. Quelle est
l’image de Goa véhiculée par les récits de voyage ?
Que reste-t-il de la mémoire de Goa chez les écrivains
contemporains? Comment les artistes repensent-ils la
mémoire, le legs de la colonisation ?
Pourquoi la mousse de la bière
disparait plus lentement que celle d’un soda ?
BIÈRE VS SODA
Pour comprendre l’évolution d’une mousse, penchons-nous d’abord sur
ce qui la constitue : les bulles. Que ce soit pour la bière ou pour les sodas,
les bulles sont créées à partir d’un gaz présent dans un liquide. Ce gaz
remonte à la surface de la boisson et se retrouve sous forme de poches
gazeuses entourées de films minces de liquide. Une fois à la surface, les
bulles résisteront dans le temps si elles sont entourées de molécules dites
« tensio-actives ». Ces molécules forment une couche séparant le gaz du
liquide. Mais pourquoi la mousse de la bière disparait-elle plus lentement
que celle d’un soda ? La bière, contrairement aux sodas, possède, entre
autres, des protéines issues de l’orge aux propriétés tensio-actives fortes
qui permettent aux bulles de résister longtemps. Par ailleurs, il est parfois
ajouté de l’azote au dioxyde de carbone naturellement présent dans la
bière. En plus de créer une mousse plus fine, l’azote se dissout moins bien
dans le liquide que le CO2, limitant ainsi fortement l’effet de murissement.
Ainsi, la présence de tensio-actifs naturels et l’ajout d’azote assurent une
tenue prolongée de la mousse de la bière face à celle des sodas.
Julien Deschamps, Institut de Recherche sur les Phénomènes Hors Équilibre (IRPHE)
En collaboration avec la cellule de culture scientifique
http://cps.univ-amu.fr/
BLOC NOTES
30 janvier à 14h
Signature de convention de site AMU-CNRS
Amphithéâtre Gastaut, siège d’AMU - Jardin du Pharo, Marseille
sous la direction de
Maria Graciete Besse
Ernestine Carreira
ISBN : 978-2-85399-964-9
PUP – Hors collection – 354 p. – 29 €
11 février à 17h
Remise des prix aux lauréats de la faculté de droit et science politique
12 et 13 février
Colloque «Aix-Marseille et la Méditerranée : défis et
coopérations scientifiques» sous l’égide d’A*Midex
Villa Méditerranée, Marseille
25 février
Ouverture du congrès annuel de la Société française de
recherche opérationnelle et d’aide à la décision
Lieu à confirmer