Télécharger le document d`accompagnement

LES PETITES CASSEROLES
France, 2015
De Uzi Geffenblad, Lotta Geffenblad Connor Finegan d'Anatole de Eric Montchaud
Anna Kadykova Beatrice Alemagna, Giuseppe Bianchi Gottfried Mentor
41 minutes
SYNOPSIS
L'enfance, une aventure au quotidien... Dougal rêve de voler, Aston
de fêter son anniversaire et Anatole de se faire des copains mais,
pour eux, les choses ne sont pas toujours aussi simples. Avec
courage et humour, nos héros vont pourtant trouver le moyen de
dépasser leurs peurs ou leurs singularités qu’ils trainaient comme
des petites casseroles.
COMMENTAIRES
Les six héros de ce programme ont un point
commun : ils doivent tous surmonter une
difficulté, apprivoiser leurs petites casseroles,
physiques ou invisibles… Pour Anatole, cette
casserole est accrochée à lui et gêne tout le
monde, sans qu’il comprenne pourquoi. Quant à
Dougal, c’est la peur de voler qui le paralyse et
l’empêche de réaliser ses rêves. Pour d’autres, ces
casseroles sont plus discrètes, comme les petites
obsessions d’Aston ou la timidité de la taupe qui a
du mal à s’imposer dans un environnement
nouveau. D’autres encore domptent leurs
faiblesses avec rêverie, comme Giovanni le
distrait, ou les assument avec humour, comme
l’agneau, qui a bien raison de ne pas avoir peur du
ridicule. Ce programme de courts métrages est un
hommage à l’enfance, une ode à la tolérance et à
l’acception de la différence.
D’après le dossier pédagogique
Les cadeaux d'Aston de Uzi Geffenblad, Lotta Geffenblad (9min) Suède 2012
Aston a hâte de fêter son anniversaire ! En attendant, il
empaquette tout ce qui lui tombe sous la main. Le jour tant
attendu arrive enfin mais rien ne se passe comme il l’espérait...
Peur de voler de Connor Finegan (9 min) - Irlande 2012
Dougal aimerait passer l’hiver au chaud avec les autres oiseaux
migrateurs. Seul problème : il ne sait pas voler.
La petite casserole d'Anatole de Eric Montchaud (6 min) - France 2014
Anatole traîne toujours derrière lui sa petite casserole. Elle se
coince partout et l’empêche d’avancer jusqu’à ce que quelqu’un lui
dise quoi en faire.
La Taupe au bord de la mer de Anna Kadykova (5 min) - Russie 2012
La taupe aimerait, comme tout le monde, passer un moment
tranquille à la plage. Mais comment faire avec toute cette agitation
?
La Promenade d’un distrait de Beatrice Alemagna, Giuseppe Bianchi (7
min) - France 2005
Avec Giovanni, ce petit garçon très distrait, une simple promenade
devient une véritable aventure...
Les Agneaux de Gottfried Mentor (5 min) - Allemagne 2013
Les parents de l’agneau sont désespérés car il ne bêle pas
correctement...
COMMENTAIRES
ANALYSE
> Le handicap : Avec des mots simples et des dessins tendres et
drôles, Isabelle Carrier met en scène le quotidien d’un enfant
handicapé : les difficultés qu’il rencontre, les richesses qu’il
renferme, les obstacles qu’il surmonte… Le sujet du film c’est cette
« petite casserole » qui peut représenter mille choses : un
handicap, un complexe, un évènement difficile à surmonter... bref
une différence. Cette petite casserole lui complique la vie ; à
l’image des sons et couleurs utilisés dans le film, elle est bruyante
et inratable. Surtout, elle le rend bizarre aux yeux des gens. La
morale explique qu’il faut s’ouvrir aux autres et apprivoiser cette
différence pour qu'elle devienne un atout et fasse partie
intégrante de notre identité.
Pourvoyeur de sucreries bio, le distributeur des
Films du Préau aime gâter les enfants de province
de leurs collections de courts métrages
authentiquement amusants et singulièrement
poétiques. […] C’est encore plus drôle et plus joli
que d’autres fournées savourées auparavant.
L’enfance rêveuse, espiègle, vagabonde anime
cette anthologie de 6 productions internationales
(de la Suède, à la France, en passant par la Russie,
l’Allemagne, et l’Irlande) aux charmes différents, où
le petiot, qu’il soit agneau, chiot ou moineau, doit
faire face à des initiations contrariées. Ne pas savoir
bêler, voler, trouver sa place au soleil, les histoires
déploient des dispositifs visuels tous plus
charmants pour évoquer les interrogations, doutes,
et péripéties de courtes pattes qui apporteront le
bonheur aux jeunes spectateurs et à leurs
accompagnateurs pour peu qu’ils aient eux aussi
gardé un esprit rêveur propice à ce cinéma
d’artisan.
> L’image par image : Très fidèle aux illustrations d’Isabelle Carrier,
on retrouve des silhouettes arrondies qui, ici, sont matérialisées
par des marionnettes. Celles-ci sont animées grâce à la technique
d’animation image par image ou « stop motion ». Les objets sont
disposés, photographiés, déplacés, re-photographiés, etc… Afin
d’obtenir l’illusion d’un mouvement fluide. La mise en scène est
sobre et les personnages évoluent dans un décor minimaliste.
L’esthétique est rugueuse, brute. Ainsi les personnages ne sont pas
lisses, ni sans aspérités. Le décor est intemporel et abstrait et
permet de raconter l’histoire d’un personnage qui peut être celle
de n’importe qui, n’importe où. L’animation est le reflet de la
psychologie du personnage. Il appréhende le monde qui l’entoure
à travers des mouvements, d’abord laborieux, puis beaucoup plus
fluides. Anatole ne parlant pas, toute son expressivité passe par sa
façon de bouger, à la fois maladroite et comique.
D’après le site avoir-alire.com
D’après la fiche pédagogique du site pleinlabobine.com
Un programme présenté dans le cadre du 34ème FESTIVAL CINEMA D’ALES ITINÉRANCES – 18 MARS - 28 MARS 2016