JdC-138-SUPPL LANDES - Fédération Départementale des
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JdC-138-SUPPL LANDES - Fédération Départementale des
n o i t i d E ciale Spé L’actualité cynégétique de la Région du sud-ouest Trimestriel N° 137 SAINTE-LIVRADE & BEAUCHET Assureurs des Chasseurs et des Pêcheurs Plus de 600 sociétés de chasse, ACCA, AICA. Plus de 25 000 Chasseurs, Louvetiers, Gardes Particuliers nous font confiance. Ils ont comparé nos Services, nos Garanties, nos Prix. 20 € RC chien en et hors chasse + • Responsabilité civile + • R C B a l l -Tr a p + 29 € Formule complète idem avec en plus : • RC Organisateur de chasses ou battues + • Individuelle en cas d’accident lors de missions pour l’ACCA, pratique de la pêche, coup de feu, chute de palombière (décès 7622€45 - IP 5244€90) + • Dommage (gratuite) au chien pour 152€45 + R.C chasseurs en formation et accompagnement Les avantages : • Responsabilité Civile GRATUITE des ACCA & AICA ou Société (RC association complète + dommage aux récoltes …). • Protection juridique spéciale des Présidents et membres du bureau ACCA et Société de Chasse. Documentation gratuite au : 3, rue Lafayette - BP 484 31010 Toulouse Cedex - Tél. 05 34 455 145 - Fax. 05 34 455 140 Sommaire du Chasseur t e rn a c , c la il iloisir, Rouma Encart jeté Ed • Editorial « De l’art de raisonner « durable » • Dégâts forestiers • Histoire de carnet • Comprenons-nous bien • Passages essentiels de l’arrêté relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse • Concrètement et c’est la loi • Le retour du faisan sauvage 3 4 6 6 8-9 10 11 Editorial L’éditorial que je vous présente cette année n’a pas été écrit par la seule Fédération Départementale des Chasseurs des Landes. Les idées qu’il recèle, et l’essentiel de sa trame, ont été mis en forme sous la signature de Monsieur Henri de Ponchalon, au demeurant Président de la Fédération Nationale des Chasseurs. Sa vision reprend la nôtre, bien des fois exprimée. Nous sommes concernés au premier chef puisqu’il s’agit de la chasse des espèces migratrices (palombe, bécasse, gibier d’eau… etc.) et donc des modes de chasse en usage chez nous (fusil, filet, matole… etc.). J.R. LECHA Président de la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes « De l’art de raisonner « durable » Commission paritaire N° 68149 - ISSN 0755-7140 Edité par : G R O U P E HE GROUPE HUGO EDITION Siège social : 70, avenue du Xe Dragons 82000 Montauban Courrier, livraison : 24, rue Pierre Bourdan 82000 Montauban Dépôt : 867, chemin de Noalhac 82290 Lacourt St-Pierre Tél : 05 63 24 22 86 Fax : 05 63 24 22 68 [email protected] Directeur de la publication : Philippe Benhamou Président de l’association d’auteurs : Yves Cubaynes Comité de rédaction : Fédération des chasseurs du Tarn Siège social : 8, rue Louis d’Amboise 81002 Albi Maquette : Hugo Création : Jérôme Guillet [email protected] Secrétariat / Abonnement : Catherine Gillard Tél : 05 63 24 22 86 Fax : 05 63 24 22 68 Impression : Imprimé en France : TIMART Design 38, rue de Trévise 75009 Paris Tous droits réservés France et Etrangers. Reproduction partielle ou totale interdite, sauf autorisation. Tous les articles et illustrations publiés n’engagent que leurs seuls auteurs. Le groupe H.E décline toute responsabilité pour les documents remis. Les migrateurs doivent être gérés à l’échelle de leur aire de répartition, donc à l’échelle internationale. Une fois cette évidence énoncée, le challenge de demain reste entier : passer à l’acte et savoir qui doit gérer ces populations et du même coup leur chasse ? Au nom du « patrimoine commun », et donc des citoyens, l’Etat ou l’Europe s’approprient cette gestion au détriment des chasseurs. C’est un raisonnement quasiment imparable. Certes, on peut toujours discuter de la méthode et préférer un Etat « garant » plutôt que « gérant » : force est néanmoins de constater que ce dernier, et plus encore l’Europe, sont en train de donner une portée juridique et technique à un concept un peu oublié et mal défini de la directive de Bruxelles : celui « d’utilisation raisonnée ». Celle-ci vient de se doter d’un guide interprétatif, de la dite directive, élaboré par la Commission et qui peut, certes, nous aider à regagner quelques « miettes ». Quelques « miettes », en matière de date d’ouverture et de clôture soit quelques décades. Mais ce guide explique aussi que « l’utilisation raisonnée » suppose un prélèvement raisonné sur la ressource. Ne doutons pas qu’à terme la Commission nous produise un document sur ce que doit être un prélèvement raisonné et donc une chasse raisonnée, « durable ». Selon ses critères, sa vision des choses… soit avec tous le handicaps qui la caractérisent : vision élitiste, technocratique, déshumanisée… Déjà, la Commission européenne subventionne, non pas les chasseurs… mais Birdlife International dans plusieurs pays pour faire ce travail de définition et de mise en œuvre de la « chasse durable ». Evidemment, c’est plus la « durabilité » de la ressource naturelle que de la chasse qui la préoccupe. Ladite commission a réuni déjà quelques administrations nationales et experts, « ONG » (1) par exemple à la Tour du Valat, en Camargue, pour y réfléchir via la mise en œuvre d’un suivi européen des tableaux de chasse et, n’en doutons pas à terme, de quotas de prélèvements répartis par Etats et espèces migratrices. Là encore, difficile de contester l’intérêt de la démarche, fondée sur un niveau de protection élevé des espèces, à caractère scientifique et écologique, même si, comme toujours, la dimension socio-économique et culturelle de la chasse est oubliée devant l’imperium gestionnaire. Certes, les outils et modèles scientifiques manquent un peu, mais ils existeront demain. A nous d’être présents en amont dans leur élaboration et en aval dans la récolte des données – que nous sommes souvent les seuls, et c’est une chance, à maîtriser. Puisque nous aurons à gérer, autant le faire de gré et être force de proposition pour conserver ou se réapproprier une part de la gestion des migrateurs à l’échelon politique, scientifique, technique. En monnayant notre participation, sans se jeter naïvement dans les bras de l’Etat ou de l’Europe… Il existe de nombreuses voies à explorer pour ne pas se laisser déposséder et être acteurs de cette gestion : • Par la mise au point d’outils et de modèles scientifiques et technologiques novateurs, alternatifs aux outils de comptage maîtrisés le plus souvent par nos adversaires, à l’échelon international. • En confortant notre présence dans les aréopages scientifiques, en s’organisant nous-même en structure internationale technico-scientifique de gestion apte à contrebalancer une agence publique ou certaines « ONG » (Birdlife par exemple…). La réflexion engagée par la Fédération des Associations des Chasseurs de l’Europe (FACE) pour coordonner les recueils de tableaux de chasse par pays et en garder la maîtrise par les chasseurs paraît une excellente piste. Avec l’ONCFS, la FNC y travaille déjà pour disposer rapidement à l’échelle nationale d’un Etat des prélèvements par la chasse, périodiquement actualisé et sans contraintes excessives pour le chasseur. Cela suppose la mise en synergie de structures aussi diverses qu’OMPO, AECT, IMPCF, GIFS (2), chasses spécialisées, etc. • En promouvant l’accord AEWA, et son modèle de fonctionnement où les chasseurs sont associés aux organes de décision, aux côtés des Etats et de l’Union européenne. Ce n’est qu’au prix de cette adaptation scientifique mais aussi structurelle et stratégique que nous pourrons faire, une fois encore, d’une menace une opportunité et un outil de gestion et de légitimité pour la chasse de demain. » 1 - « ONG » : Ce sigle sert à suggérer que ces experts appartiennent à des associations, à des ligues, plus ou moins ouvertement hostiles à la chasse et aux chasseurs. 2 - OMPO, AECT, IMPCF, GIFS, tous organisme privé de recherche au service des chasseurs 3 FÉDÉRATION 40 4040 40 Landes Dégâts forestiers A nouveau, Forêt de Gascogne (bulletin mensuel de liaison du syndicalisme et de la profession sylvicole avec sa base) a publié dans son numéro 518 de juin 2005 un article sur l’indemnisation des dégâts forestiers, soit disant insuffisamment prise en compte par la loi sur le développement des territoires ruraux : article « incendiaire » a déclaré un chasseur. Ce que prévoient les textes récemment votés : Article 168 (VIII à XIV) Section 2 Equilibre agro-sylvo-cynégétique « Art. L. 425-4. – L’équilibre agrosylvo-cynégétique consiste à rendre compatibles, d’une part, la présence durable d’une faune sauvage riche et variée et, d’autre part, la pérennité et la rentabilité économique des activités agricoles et sylvicoles. « Il est assuré, conformément aux principes définis à l’article L. 420-1, par la gestion concertée et raisonnée des espèces de faune sauvage et de leurs habitats agricoles et forestiers. « L’équilibre agro-sylvo-cynégétique est recherché par la combinaison des moyens suivants : la chasse, la régulation, la prévention des dégâts de gibier par la mise en place de dispositifs de protection et de dispositifs de dissuasion ainsi que, le cas échéant, par des procédés de destruction autorisés. La recherche de pratiques et de systèmes de gestion prenant en compte à la fois les objectifs de production des gestionnaires des habitats agricoles et forestiers et la présence de la faune sauvage y contribue. L’indemnisation mentionnée à l’article L. 4261 peut contribuer à cet équilibre. « L’équilibre agro-sylvo-cynégétique tend à permettre la régénération des peuplements forestiers dans des conditions économiques satisfaisantes pour le propriétaire, dans le territoire forestier concerné. Il prend en compte les principes définis à l’article L. 1er du code forestier ainsi que les dispositions des orientations régionales forestières. Art. L. 425-5. – L’agrainage et l’affouragement sont autorisés dans des conditions définies par le schéma départemental de gestion cynégétique. » « Art. L. 425-6. – Le plan de chasse détermine le nombre minimum et maximum d’animaux à prélever sur les territoires de 4 chasse. Il tend à assurer le développement durable des populations de gibier et à préserver leurs habitats, en conciliant les intérêts agricoles, sylvicoles et cynégétiques. « Pour le grand gibier, il est fixé après consultation des représentants des intérêts agricoles et forestiers pour une période qui peut être de trois ans et révisable annuellement ; il est fixé pour une année pour le petit gibier. « Pour assurer un équilibre agricole, sylvicole et cynégétique, le plan de chasse est appliqué sur tout le territoire national pour certaines espèces de gibier dont la liste est fixée par décret en Conseil d’Etat. Lorsqu’il s’agit du sanglier, le plan de chasse est mis en œuvre après avis des fédérations départementales ou interdépartementales des chasseurs. « Art. L. 425-7. – Toute personne détenant le droit de chasse sur un territoire et qui désire obtenir un plan de chasse individuel doit en faire la demande. Toutefois, lorsque le contrat de location ou de mise à disposition gratuite du droit de chasse le prévoit expressément, la demande est faite par le propriétaire ou son mandataire. « Lorsque le titulaire du droit de chasse n’est pas le propriétaire du territoire pour lequel la demande est présentée et que ce dernier ne loue pas son droit de chasse, le titulaire du droit de chasse informe de sa demande de plan de chasse individuel le ou les propriétaires du territoire ou leurs mandataires qui le souhaitent. Ces derniers peuvent alors faire connaître leur désaccord éventuel et formuler leur propre demande de plan de chasse. « Les propriétaires mentionnés au précédent alinéa peuvent recourir aux dispositions de l’article L.247-8 du code forestier ». « Art. L 425-8. – Le plan de chasse, qui prend en compte les orientations du schéma départemental de gestion cynégétique, est mis en œuvre après avis de la commission départementale compétente et de la faune sauvage par le représentant de l’Etat dans le département. En cas de circonstan- ces exceptionnelles, il peut être fixé un nouveau plan de chasse se substituant au plan de chasse en cours. En Corse, le plan est établi et mis en œuvre par la collectivité territoriale de Corse. Art. L. 425-9. – Néant « Art. L. 425-10. – Lorsque l’équilibre agro-sylvo-cynégétique est perturbé ou menacé, le préfet suspend l’application des dispositions du plan de chasse précisant les caractéristiques des animaux à tirer, afin de faciliter le retour à des niveaux de populations compatibles avec cet équilibre et cohérents avec les objectifs du plan de chasse. « Art. L. 425-11. – Lorsque le bénéficiaire du plan de chasse ne prélève pas le nombre minimum d’animaux qui lui est attribué, il peut voir sa responsabilité financière engagée pour la prise en charge de tout ou partie des frais liés à l’indemnisation mentionnée à l’article L. 426-1 et la prévention des dégâts de gibier mentionnée à l’article L. 421-5. « Il en est de même pour les personnes ayant formé l’opposition prévue au 5° de l’article L. 422-10 et qui n’ont pas procédé sur leur fonds à la régulation des espèces de grand gibier. « Art. L. 425-12 – Lorsque l’équilibre sylvo-cynégétique est fortement perturbé sur un territoire forestier géré conformément à l’un des documents de gestion visés à l’article L. 4 du code forestier, le bénéficiaire du droit de chasse qui n’a pas prélevé le nombre minimum d’animaux lui ayant été attribué au titre du plan de chasse est tenu de verser au propriétaire, qui n’est pas titulaire du droit de chasse ou qui ne loue pas, et qui en fait la demande circonstanciée : « - soit le montant de tout ou partie des dépenses de protection indispensables qu’il a engagées pour assurer la pérennité des peuplements, « - soit, si le peuplement forestier a été endommagé de façon significative par FÉDÉRATION 40 4040 40 Landes Dégâts forestiers une espèce de grand gibier soumise à un plan de chasse, une indemnité forfaitaire dont le montant à l’hectare est fixé par arrêté préfectoral pris après avis de la commission départementale compétente en matière de chasse et de faune sauvage, dans le respect d’un barème interministériel défini conjointement par les ministres chargés de la chasse et de la forêt. » « Art. L. 425-13. – Un décret en Conseil d’Etat détermine les modalités d’application de la présente section. » Pressé par le monde sylvicole de voter un texte qui définit une indemnisation administrative des dégâts forestiers comme il existe une indemnisation administrative des dégâts agricoles, le législateur ne l’a pas pour autant fait et on doit se demander pourquoi : 1- Les dégâts forestiers lorsqu’ils existent sont certes une réalité. Jusqu’à ce jour il a semblé hasardeux, voire impossible, d’avancer une méthode d’évaluation d’une perte car on a affaire à des « arbrisseaux » de moins de 10 ans et les effets réels seront « chiffrables » avant les coupes d’éclaircie ou avant la coupe rase. Un chiffrage n’est possible que lorsque le reboisement est détruit à 100 %. 2- La forêt constitue l’habitat naturel des grands animaux et celui qui en est propriétaire, dans la moitié nord de la France, la loue. Le prix de la location, proportionnelle à la densité des grands animaux qui s’y trouvent, est censé couvrir, et même bien au-delà, le montant des dégâts éventuels. Raisonnement facile d’un législateur parisien qui feint d’ignorer qu’en France, une part importante des droits de chasse est cédée gratuitement ou mieux « pour un cuissot ». La France héberge, du sud au nord, toutes sortes de tradition cynégétique et il est probable qu’un seul texte pour résoudre le problème de l’indemnisation des dégâts forestiers n’aurait pas suffit pour les satisfaire toutes. Le législateur est intervenu à minima, en facilitant seulement, l’indemnisation en cas de faute de la part des détenteurs du droit de chasse, lorsque ceux-ci les ont reçus gratuitement. Nous sommes dans les landes, dans le massif forestier des Landes de Gascogne… Nul ne peut l’ignorer : - L’espace sous ses aspects économiques a été privatisé au siècle dernier (le XIXème) et cela pour favoriser le développement local ; - Les usages sont restés accessibles à tous, y compris aux plus démunis, pour des sommes dérisoires. Les propriétaires ont laissé leurs territoires accessibles gratuitement… ou presque, le plus souvent les chasseurs partageant avec « leur » propriétaire leurs prises et participant directement ou indirectement à la lutte contre le feu ; - Le système ACCA est venu seulement maintenir en l’améliorant cet équilibre subtil équivalent à un « partage » de la propriété. On a assisté à deux dérives : - D’un côté les propriétaires se sont désintéressés du rôle de gestionnaire prépondérant qui leur était offert dans les ACCA. Nous disons qu’ils ont eu tort ; - D’un autre côté beaucoup de chasseurs se sont persuadés que les droits de chasse leur étaient acquis de façon définitive quoi qu’ils fassent. Ceci a eu pour conséquence une montée anormale du cheptel à des niveaux qui n’étaient souhaités par personne (on entend hurler... que la fédération des chasseurs des Landes en était avertie !…). La Fédération des Chasseurs des Landes a fait, ce qu’aucune fédération de France n’avait osé : obliger les détenteurs de plan de chasse à prélever 20 000 chevreuils alors qu’ils n’en demandaient que 16 000. Après moult rappels à en prélever plus, elle a continué à faire de même, avec moins de radicalité, pour le cerf. Les chasseurs de ce département ont-ils besoin de densité élevée, tout aussi bien en ce qui concerne les cerfs qu’en ce qui concerne les chevreuils ? La réponse est non, catégoriquement non. Les ACCA peuvent « se contenter » de prélèvement, en régime de croisière, qui seront très souvent inférieurs à ce qu’ils sont aujourd’hui. Il manque une relation confiante et sincère, rétablie entre les deux catégories. Bien sûr la Fédération des Chasseurs des Landes ne parle que pour son département. Elle a parfois de la peine à comprendre, non seulement le rapport de force actuel, mais surtout sa personnalisation. Si les sylviculteurs sont d’accord avec les chasseurs sur cet objectif minimaliste des densités tolérées pour le cerf et le chevreuil, il reste seulement, dirait on, à se mettre d’accord sur la méthode et, l’étude et la mise au point des schémas départementaux en est l’occasion. Ceci ne sera pas sans conséquence : - On peut imaginer que des sylviculteurs vont vouloir louer des terrains dont la valeur locative provient essentiellement de la présence des grands animaux. L’incompatibilité apparaît avec le système ACCA qui lui s’accommode de peu. La privatisation sera synonyme d’augmentation du cheptel car chacun en voudra pour son argent (les Landes n’échapperont pas à des phénomènes qui se sont déjà produits ailleurs). - S’il y a location de surfaces importantes, les ACCA ne pourront pas suivre. Les établissements publics de l’Etat gestionnaire ou propriétaire ont donné un bien mauvais exemple en louant ce qu’ils gèrent ou ce qu’ils possèdent. On ose imaginer ce qui se passera si demain les surfaces privatisées sont supérieures à celles qui resteront aux ACCA. Pour la Fédération des Chasseurs cela sera ingérable. Là encore ce qui s’est passé dans la moitié nord de la France nous éclaire : la multiplication des plans de chasse n’a fait qu’augmenter le cheptel !... Chasseurs et sylviculteurs défendent des intérêts opposés mais certes, ils sont obligés de s’entendrent ainsi qu’ils l’ont toujours fait. Si la réalité est bien celle qui est décidée ; si le motif réel de la colère des sylviculteurs est bien le caractère excessif des dégâts, il y a pour les Landes mieux à faire que la diatribe qui s’est instaurée par presse interposée. En conclusion : La Fédération des Chasseurs des Landes a donc décidé d’établir, ou mieux de rétablir le lien qui n’aurait jamais dû se « déliter », avec les sylviculteurs actuellement responsables. On ne fera pas disparaître le cheptel. Quand bien même certains le voudraient on ne le pourrait pas. On fait baisser, là où c’est nécessaire, et on garde les territoires dans les ACCA. Le système a fait ses preuves. Le massif forestier des Landes de Gascogne n’a pas vocation à devenir impunément une petite Sologne. 5 FÉDÉRATION 40 4040 40 Landes histoire de carnet Le carnet bécasse est né pour les Landes, il y a maintenant plus de 10 ans, en accord avec les chasseurs de bécasses des Landes. Il a fonctionné à la satisfaction de tous "ou presque" jusqu'en 2003-2004 inclus. Après l'adoption du même principe en Dordogne et Lot et Garonne, la Fédération Régionale des Chasseurs d'Aquitaine, a cru pouvoir passer à un carnet régional. La persistance de deux approches dans la réglementation a considérablement compliqué les choses. Vous avez tous "râlé" en découvrant le carnet 2004-2005, compliqué, difficile à lire, nécessitant un stylo… Vous avez raison de protester mais votre Fédération n'y peut pas grand-chose, sauf à abandonner le carnet régional. Les Fédérations de Gironde et des Pyrénées Atlantiques n'ont pas adopté l'approche des trois autres départements (2 par jour – 6 par semaine- 30 par an). Tant qu'existera le décret COCHET qui permet indirectement au mouvement anti-chasse de s'immiscer dans la mise en place et la gestion des P.M.A. (prélèvement maximum autorisé), ces deux Fédérations se sont déclarées hostiles à toute réglementation autre que le quota maximum de 30 bécasses par an. Les trois autres Fédérations de Dordogne, Lot et Garonne et Landes ont considéré que la dynamique de l'espèce, les prélèvements intempestifs en cas de vague de froid, étaient des éléments prépondérants à prendre en compte quelles que soient les turpitudes éventuelles de nos adversaires en matière de P.M.A. Chacun est resté sur ses positions. Le carnet bécasse 2005-2006 comprend, comme vous avez pu le constater, des améliorations de forme mais son principe reste identique à celui de l'an passé. Il nous faudra donc, à nouveau, emporter un stylo et pour beaucoup d'entre nous des lunettes pour remplir, sérieusement, votre Fédération vous le demande, un carnet qu'il faudra retourner dès la fermeture au Siège Social à PONTONX. Inutile d'épiloguer à l'infini. Nous n'avons peut-être même plus le choix. L'Union Européenne a validé une liste de 39 espèces, dont la bécasse des bois, considérées en état de conservation défavorable. Les pressions sont donc considérables pour la mise au point d'un carnet universel. La Fédération souhaite que tous les chasseurs de bécasse, spécialistes ou occasionnels, jouent le jeu en remplissant le carnet consciencieusement et en le restituant à la Fédération car le statut de l'espèce reste une préoccupation et décret COCHET ou pas, statut européen et état de conservation défavorable ou pas, la dynamique de l'espèce reste fragile. Nous en appelons à votre compréhension, à une attitude citoyenne de la part de tous, sans porter de jugements en espérant que les chasseurs sauront garder la maîtrise des P.M.A. et autres carnets de prélèvement. Comprenons-nous bien « Paris » comme on dit volontiers chez les veneurs – c’est-à-dire le Président et son équipe –est soupçonné par certains de « noircir le tableau » et de « crier au loup » sans motif sérieux. Oui, suite à l’interdiction de la chasse à courre outre-Manche, j’ai mis la vènerie française en état d’alerte. J’ai assorti ce geste d’explications circonstanciées et mesurées. Et j’ai demandé aux veneurs qui ont le bonheur de chasser en France paisiblement – maîtres d’équipage, boutons, suiveurs… - de redoubler de prudence et de manifester une solidarité sans faille avec leurs associations. Je ne l’ai pas fait sans raison. Je sais qu’on a très souvent, sur le terrain, le sentiment que la vènerie ne s’est jamais aussi bien portée. C’est, en tout cas, ce qu’il m’arrive d’entendre. Je m’en réjouis, et cela est vrai. Il faut le dire et le redire : 6 aujourd’hui, on chasse à courre plus qu’à aucune autre époque. La relocation des territoires domaniaux s’est, à de très rares exceptions près, bien passée. Les équipages sont très largement suivis dans leur pays. Les incidents de chasse restent exceptionnels. Quand elle parle de la vènerie, la presse lui trouve presque toujours de l’intérêt. On pourrait multiplier les indices positifs. Et à l’heure qu’il est, nos ennemis mortels restent une toute petite minorité qui s’agite sans guère influencer l’opinion, ni les autorités comme le prouve la réponse faite par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable aux sept parlementaires qui avaient accepté de relayer la campagne amorcée par la Fondation Brigitte Bardot. Serais-je donc à ma façon un émule du Dr Knock, selon qui la bonne santé est un état précaire qui n’annonce rien qui vaille ? Ce diagnostic plaisant serait un peu rapide. Mon objectif n’est pas seulement de nous permettre de profiter sans souci des belles années que nous vivons, pour baisser les bras peu après si la situation devenait brusquement intenable. Notre ambition doit être de tout faire pour chasser dans 100 ans ! La France actuelle est malade de repousser à plus tard les sujets qui fâchent et de ne pas se préoccuper de l’héritage qu’elle va laisser. Ne tombons pas dans la même facilité. FÉDÉRATION 40 4040 40 Landes Comprenons-nous bien L’expérience vient de nous apprendre deux choses. Le bien être animal est une vague née dans les pays anglo-saxons qui est en train de pénétrer sur le continent européen, lentement mais sûrement. Il va falloir gérer l’avenir de la vènerie en tenant compte de cette donnée incontournable. Si les exigences des mouvements qui défendent avec une intolérance religieuse le bien être animal devaient triompher un jour, c’est la chasse sous toutes ses formes qui disparaîtrait – pas seulement la vènerie. Le contribuable paierait alors des tueurs par devoir, chargés de l’indispensable régulation des espèces. La chasse-plaisir serait prohibée en raison de son caractère immoral. On est heureusement loin de ce triste monde. La valeur-chasse n’est pas près d’être anéantie – sauf si nos sociétés devaient basculer complètement dans une dictature bien pensante, mais alors où s’arrêterait-elle… ? Il faut donc nous battre contre ceux qui voudraient qu’on traite le monde sauvage avec les mêmes principes que les animaux domestiques. Le Gouvernement venant d’annon- cer son intention de soumettre au Parlement un projet de loi visant à moderniser le statut juridique de l’animal – au regard du Code civil, celui-ci n’a pas changé depuis 1801 – il ne fait guère de doute que nous allons devoir résister aux tentatives de nos opposants de réaliser un amalgame entre les animaux domestiques et les animaux sauvages. L’expérience de la Grande Bretagne comporte par ailleurs un enseignement. A l’heure qu’il est, qu’est-ce que nos voisins frappés d’interdit peuvent se reprocher ? Certainement pas de s’être battus suffisamment ou maladroitement. Au contraire leur défense mérite l’admiration. Leur seul tort est probablement d’avoir pensé pendant trop longtemps qu’il ne pouvait rien leur arriver. Parce que le fox-hunting bénéficiait de la légitimité historique d’une institution nationale, ils ont cru sans doute qu’il était superflu de chercher à se faire accepter par un monde où les regards critiques devenaient plus nombreux et plus incisifs. Il est assez clair que l’interdiction a été le fruit d’un pacte politique entre les mouvements dédiés au bien être animal, qui ont fourni le mobile du crime, et le parti travailliste, désireux de prendre une revanche contre l’establishment après les années Thatcher, qui a fourni l’arme. Ce type de scénario ne se retrouvera sans doute pas dans d’autres pays. En revanche il faut retenir que, quand l’incendie est déclaré, il devient très difficile de le maîtriser. Notre objectif doit être de tout faire pour éviter un conflit frontal. Cet éditorial de Philippe Dulac, nous avons voulu le publier pour rappeler aux chasseurs landais que les très graves difficultés qui ont été les nôtres entre 1997 et 2002, nous pouvons à nouveau les rencontrer demain car les éléments qui en sont constitutifs sont bien là, et pour longtemps encore. La chasse française, notamment notre chasse, est bien moins solide que ne l’était le fox-hunting de nos amis d’Outre Manche. Ils ont été vaincus et nous devons partir du principe que nous pouvons l’être à notre tour. Ne faut-il parler que de ce qui fâche, alors que tant de chasseurs aimeraient se faire plaisir et ne plus évoquer, ou entendre évoquer les sujets qui leur tuent le moral. Et pourtant il faut évoquer tout ce qui ne va pas, surtout si nous voulons garder intacte l’envie d’y remédier. Nos ACCA ont-elles atteint leurs objectifs après 30 années de fonctionnement ? Certes en matière de gibier comme pour l’accès des territoires au plus grand nombre, les résultats ne sont pas si mauvais qu’on les imagine. Pour autant l’ACCA est encore le champ clos des affrontements parfois politiques, entre familles, entre chasseurs ou entre modes de chasse différents. Nous n’avons pas avancé d’un pouce dans ce domaine… et les discussions sont toujours aussi basiques. Le respect de l’ACCA par ses chasseurs, le respect de la propriété, celui du non chasseur, sont loin, très loin d’être ce qu’ils devraient être. Si notre comportement est trop souvent lamentable comment espérer arguer, auprès des pouvoirs publics, de notre légitimité ? Il existe probablement en France un Tony Blair, de droite ou de gauche, qui rêve de capter, à bon compte, des voies et de se faire élire ou réélire en faisant adopter des textes hostiles à la chasse. On ne montre jamais ces ACCA qui travaillent dans la discrétion ; on voit trop, ces chasseurs qui se distinguent par des attitudes ou par des propos inacceptables. Problème d’éducation, absence de prise en compte de la société médiatisée des années 2000, individualisme forcené…etc. et nous n’avons probablement pas le temps nécessaire pour palier ces difficultés, sauf à appeler à plus de raison et à plus de modération. Il ne s’agit donc pas de crier au loup pour se faire peur mais de prendre l’exacte mesure de la situation dans laquelle nous nous trouvons placés. La menace n’est pas imminente. Elle est latente, mais réelle. Soyons toujours fiers d’être veneurs, partons toujours à la chasse avec le même plaisir, chassons toujours avec la même passion. Mais de grâce, ne soyons pas aveugles ou autistes. Nous sommes en état d’alerte orange, avec un feu qui clignote. Si le feu tournait un jour au rouge permanent, il risquerait d’être trop tard. Cette situation, bien qu’elle ne soit pas très aisée à gérer, constitue un vrai défi. J’espère que vous en tomberez d’accord. L’accueil que beaucoup d’entre vous réservent à notre campagne d’adhésions à la Société de Vènerie montre d’ailleurs qu’on se comprend. Philippe Dulac Président de l’Association Française des Equipages de Vènerie L’usure rapide de nos dirigeants Elle est révolue cette époque où les responsables d’ACCA, compétents et actifs, demeuraient au pouvoir 20 années et plus. Le Président de l’ACCA subit la pression de la Fédération des Chasseurs, celle de l’Administration, parfois celle des gardes, et bien entendu celle du ou des clans qui se sont constitués dans son association. Suite page 10 7 8 15-oct-05 11-sep-05 11-sep-05 25-sep-05 9-jan-06 11-sep-05 Cerf, biche Chevreuil, daim Faisans, perdrix Lièvre Lièvre Lièvre 11-sep-05 20-nov-05 20-nov-05 25-déc-05 31-jan-06 8-jan-06 1er janvier 2006 28-fév-06 28-fév-06 28-fév-06 28-fév-06 Date de fermeture Cailles de blés Pigeon biset ESPECES Samedi 27 août 2005 à 6 heures Ouverture générale DATES D'OUVERTURE Se reporter à l'arrêté ministériel spécifique. Se reporter aux arrêtés ministériels spécifiques Pour le reste du département Pour le GIC LA LEBE poursuite autorisée les mercredis, samedis et dimanches, sans fusil et sans prélèvement. Pour le GIC la LEBE constitué des cantons de GABARRET, LABRIT, MONT-DE-MARSAN NORD et SUD, PISSOS ROQUEFORT, SORE, VILLENEUVE, et des communes de ARENGOSSE, AUREILHAN, CARCEN-PONSON, CAZERES-SUR-ADOUR, COMMENSACQ, GASTES, HERM, LE VIGNAU, MAURRIN, MEILHAN, OUSSE-SUZAN, SABRES, SOUPROSSE, STE-EULALIE-EN-BORN, ST-PAUL-EN-BORN, ST-YAGUEN, YCHOUX et YGOS-SAINT-SATURNIN. Chasse soumise au P.M.A (voir Article 5) Dans les enclos, le gibier devant être authentifié (sac plombé, bon de transport, facture) Soumis au plan de chasse. Soumis au plan de chasse. Sur le reste du département. Soumis au plan de chasse. Sur les communes de ARUE, ARX, BAUDIGNAN, BOURRIOT BERGONGE, CACHEN, CREON D'ARMAGNAC, ESCALANS, ESTIGARGE, HERRE, LACQUY, LENCOUACQ, LOSSE, LUBBON, MAILLAS, POUYDESSEAUX, RETJONS, RIMBEZ-ET-BAUDIETS, ROQUEFORT, SARBAZAN, ST-GOR, ST-JULIEN D'ARMAGNAC, ST-JUSTIN, VIEILLE-SOUBIRAN ainsi que dans la forêt domaniale incluse dans l'enceinte du Centre d'Essai des Landes Conditions spécifiques de chasse Extraits de l'Arrêté du 4 août 2005 relatif aux dates d'ouverture de la chasse aux Colombidés aux plantes 1er octobre 2005 11-sep-05 Gibier sédentaire Cerf, biche Oiseaux de passage : Alouette des champs aux plantes et aux matoles Date d'ouverture Espèces de gibier Article 2 – Par dérogation à l’article 1er ci-dessus les espèces de gibier figurant sur le tableau ci-après ne peuvent être chassées que pendant les périodes comprises entre les dates et aux conditions spécifiques de chasse suivante : DU 11 SEPTEMBRE 2005 À 8 HEURES AU 28 FÉVRIER 2006 AU SOIR. Article 1er – La période d’ouverture générale de la chasse à tir est fixée pour le département des Landes : Dispositions générales et particulières (partiel) ● La chasse de la bécasse à la passée ou à la croule ● L’emploi des munitions destinées au tir dans les armes à canon lisse, dont la charge, constituée de grenaille de plomb ou d’acier, est disposée de telle Sont prohibés : - d’apposer immédiatement après la capture et préalablement à tout transport, une des bagues autocollantes du carnet sur l’une des pattes de l’oiseau. • Les prises des invités sont consignées sur le carnet de l’invitant présent à leurs côtés. Article 5 – Chasse du lièvre sur le territoire du GIC (Groupement d’Intérêt Cynégétique) LA LEBE : Chasse autorisée dans le cadre du P.M.A (Prélèvement Maximum Autorisé) : un lièvre par jour de chasse et par équipe allant de 1 à 5 chasseurs maximum. Article 6 – Chasse à tir des colombidés 1) Installation d’un poste fixe pour la chasse à tir des colombidés est subordonnée à l’autorisation du propriétaire et du détenteur du droit de chasse. Il doit se situer à une distance minimum de 300 mètres des postes existants. - Le poste fixe se définit comme une construction édifiée de main d’homme, stable et durable sur un site donné (hutte de branches, cabanes en planches ou autres matériaux) - Les postes fixes totalement ou partiellement enterrés sont interdits - Le cas échéant la hauteur des couloirs de ces installations soit être supérieure à 1,30 m du terrain naturel. Les abris et autres installations temporaires utilisés durant la période du 1er octobre au 20 novembre devront également être distants d’au moins 300 mètres des postes fixes existants. 2) À compter du 1er octobre 2005 et jusqu’à la date de la clôture générale, le tir des colombidés est interdit sur et au-dessus des parcelles agricoles récoltées et non réensemencées. - Les chasses au fusil de la palombe et du ramier avec appelants, dites « rouquetaires » traditionnellement implantées dans les champs labourés et recensés resteront autorisées du 1er octobre au 20 novembre. - L’agrainage est interdit. 3) A l’Est d’une ligne matérialisée par : - de la limite de la Gironde à SAINT-PAUL-EN-BORN : la route départementale 652 - de SAINT-PAUL-EN-BORN à MIMIZAN : la route départementale 626 - de MIMIZAN au lieu-dit « Le pot de résine » à SOUSTONS : la route départementale 652 - du lieu-dit « Le pot de résine » jusqu’à l’étang d’HOSSEGOR : la route départementale 79 jusqu’à sa jonction avec la route départementale 652. - de l’Etang d’HOSSEGOR à LABENNE : la route départementale 652 - de LABENNE jusqu’à la limite des Pyrénées-Atlantiques : la route nationale 10 4) L’emploi d’appelants aveugles ou mutilés est interdit. Article 7 – Limitation des heures de chasse Du 1er au 30 novembre 2005, la pratique de toutes chasses, à l’exception de celle du grand gibier soumis au plan de chasse, du gibier d’eau, de la palombe en palombière et de l’alouette des champs aux plantes et matoles, ne sera autorisée que de 8 heures du matin à 17 heures 30 le soir. Article 8 – Mesures de sécurité en battue Pour limiter les risques d’accident lors des tirs à balle, le chasseur devra obligatoirement observer les règles de sécurité minima suivantes : - Interdiction de tir vers l’intérieur de l’enceinte de battue - Tir à l’extérieur de l’enceinte en respectant les angles de sécurité de 30° - Tir par les piqueurs dans la traque des seuls animaux faisant face aux chiens - Interdiction au chasseur de se déplacer hors des limites de son poste de tir. Article 9 – Recherche du gibier blessé Les conducteurs agréés de l’UNUCR (Union Nationale pour l’Utilisation des Chiens de Rouge) ou autres sont autorisés, y compris le lendemain du dernier jour de chasse, à rechercher le grand gibier blessé en dehors du territoire où il a été tiré. Ils pourront être munis d’une arme pour achever l’animal blessé en cas de besoin. Le sanglier revient au détenteur du droit de chasse du territoire d’origine de l’animal blessé. Le grand gibier soumis au plan de chasse sera muni du dispositif de marquage du lieu de tir initial. Les conducteurs agréés pour le département des Landes : BARNADET Patrick : 06-17-78-13-46 - DEURE Thierry : 06-13-40-44-00 FOURNIER Christian : 05-58-57-04-61 - LAVAL Jean-Pierre : 06-87-20-61-15 - MAISSE Roger : 06-76-42-30-47 MONTOUSSE Bernard : 06-73-70-60-01 - ROCHE-GALVEZ Vincent : 06-72-40-93-57 - TERRAL Serge : 06-80-63-77-61 Ce texte ne constitue qu’une information. Seul l’arrêté affiché en Mairie fera foi p o u r l a c a m p a g n e 20 0 5 - 20 0 6 pour le dépar tement des Landes L’OUVERTURE et à la CLÔTURE de la CHASSE Passages essentiels de l’arrêté relatif à 9 Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures (3) Samedi 6 août 2005 à 6 heures (3) Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 27 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Samedi 6 août 2005 à 6 heures Autres territoires mentionnés à l'article L.424-6 du Code de l'Environnement OUVERTURE ANTICIPEE Domaine public maritime et une partie de l'estuaire de la Gironde - (2) à l'exception des étangs ou plans d'eau salés, reliés ou non à la mer ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale ouverture générale Reste du territoire Ouverture générale Ouverture générale Samedi 27 août 2005 à 6 heures (1) Ouverture générale Ouverture générale Ouverture générale Ouverture générale Ouverture générale Ouverture générale Ouverture générale Ouverture générale Article 3 – Chasse au vol, à courre, à cor et à cri, vénerie sous terre : Rappel des dispositions des article R.224-1 et R.224-2 du Code de l’Environnement • Chasse au vol du gibier sédentaire : du 11 septembre 2005 au 28 février 2006 • Chasse à courre, à cor et à cri : Ouverture : 15 septembre 2005 - Clôture : 31 mars 2006 • Vénerie sous terre : Ouverture : 15 septembre 2005 - Clôture : 15 janvier 2006 Période complémentaire pour le blaireau : du 15 mai au 14 septembre 2006 Article 4 – Chasse à la bécasse • Chasse autorisée dans le cadre du P.M.A (Prélèvement Maximum Autorisé) régional de 30 bécasses par saison et par chasseur en Aquitaine. • P.M.A départemental par chasseur : 2 par jour - 6 par semaine - 30 par saison • En groupe, à partir de 2 chasseurs, prélèvement maximum autorisé de 4 bécasses par jour. • Le carnet de prélèvement, individuel et obligatoire en action de chasse, est remis par la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes à 40465 PONTONX SUR ADOUR (111 Chemin de l’Herté). • Obligation pour le chasseur : - de coller la vignette d’identification du carnet de prélèvement sur le volet de validation du permis de chasser - de tenir à jour le carnet immédiatement après chaque capture (2) Partie de l'estuaire de la Gironde qui comprend la partie du domaine public fluvial qui est située entre le domaine public maritime et la limite de salure des eaux et qui inclut l'estran et les îles jusqu'à la limite des plus hautes eaux avant débordement. (3) Jusqu'au samedi 27 août 2005 sur les seules prairies humides et les zones de marais non asséchées spécifiquement aménagées pour la chasse de ces deux espèces, par la réalisation de platières et la mise en eau, entre 10 heures et 17 heures. Oies Oie cendrée Oie des moissons Oie rieuse Canards de surface Canard chapeau Canard colvert Canard pilet Canard siffleur Canard souchet Sarcelle d'été Sarcelle d'hiver Canards plongeurs Eider à duvet Fuligule miloin Fuligule milouinan Fuligule morillon Garrot à l'œil d'or Harelde de Miquelon Macreuse noire Macreuse brune Nette rousse Ralidés Foulque macroule Poule d'eau Râle d'eau Limicoles Barge à queue noire Barge rousse Bécasseau maubèche Bécassine des marais Bécassine sourde Chevalier aboyeur Chevalier arlequin Chevalier combattant Chevalier gambette Courlis cendré Courlis corlieu Pluvier doré Pluvier argenté Vanneau huppé ESPECES CAS GENERAL Pigeon colombin Pigeon ramier Tourterelles des bois Tourterelle turque Bécasse des bois Alouette des champs Grive draine Grive litorne Grive mauvis Grive musicienne Merle noir Dates d’ouverture (1) Avant l'ouverture générale, la chasse de la tourterelle des bois ne peut être pratiquée qu'à poste fixe matérialisé de main d'homme et qu'à plus de 300 mètres de tout bâtiment. oiseaux de passage et au gibier d'eau (Arrêté ministériel du 15 juin 2005) Réglementation de la vente, de l’achat, du transport et du colportage du gibier Les dispositifs de localisation des chiens, dès lors qu’ils ne sont utilisés qu’après l’action de chasse dans le seul but de rechercher les chiens. Les appareils de repérage des rapaces de chasse au vol. Les viseurs à point rouge, sans convertisseur ou amplificateur d’image, et sans rayon laser. Pour la chasse de la bécasse des bois, les dispositifs de repérage des chiens qui marquent l’arrêt. Les colliers de dressage des chiens Les casques atténuant le bruit des détonations. Article 1er – Le tir au vol à partir d’installations surélevées est interdit à l’Est d’une ligne matérialisée par : - de la limite de la Gironde à SAINT-PAUL-EN-BORN : la route départementale 652 - de SAINT-PAUL-EN-BORN à MIMIZAN : la route départementale 626 - de MIMIZAN au lieu-dit « Le pot de résine » à SOUSTONS : la route départementale 652 - du lieu-dit « Le pot de résine » jusqu’à l’étang d’HOSSEGOR : la route départementale 79 jusqu’à sa jonction avec la route départementale 652. - de l’Etang d’HOSSEGOR à LABENNE : la route départementale 652 - de LABENNE jusqu’à la limite des Pyrénées-Atlantiques : la route nationale 10 Extrait de l’arrêté ministériel interdisant le tir à partir d’installations surélevées Article 1er – Le nombre maximum d’alouettes des champs pouvant être capturées au moyen de pantes et de matoles dans le département des Landes est fixé à 310 000 pour la campagne de chasse 2005-2006. Article 2 – Le nombre de pantes est limité à 3 paires par exploitation. Une modification dans l’implantation d’une installation de pantes ne peut intervenir que dans la mesure où le nouvel emplacement est situé à une distance d’au moins 300 mètres de toute autre installation. Article 3 – Le nombre de matoles est fixé à 300 par installations. Article 4 – Le tir de l’alouette des champs est interdit à partir des installations du 1er octobre au 20 novembre. Extrait de l’arrêté ministériel alouettes Article 1er – La capture des colombidés à l’aide de filets horizontaux dits pantes est autorisée dans le département des LANDES, de l’ouverture générale de la chasse au 20 novembre inclus. Article 2 – Les mailles des filets ne doivent pas être d’une dimension, de nœud à nœud, inférieure à 40 mm Le poste de déclenchement des pantes ne peut se situer à plus de 30 mètres d’aucun des filets qu’il commande. La surface maximum des « sols » des installations ne peut excéder 300 mètres carrés. La hauteur des couloirs doit être supérieur à 1,30 mètres au-dessus du terrain naturel. Les installations ne peuvent en aucun cas communiquer entre elles. Les couloirs de deux installations doivent être distants d’au moins 50 mètres. Article 3 – Les filets neutralisés le 20 novembre au soir sont enlevés deux jours au plus tard après la clôture de la période où la capture est autorisée. Article 4 – Toute modification d’implantation d’une installation existante et devenue inutilisable peut se faire sans autorisation administrative préalable, sous réserve de l’accord du détenteur du droit de chasse et du propriétaire des terrains. Elle doit être portée, avant utilisation, à la connaissance de l’autorité préfectorale. L’installation ainsi réimplantée doit répondre aux normes et dispositions prévues pour les nouvelles installations par le présent arrêté. Article 5 – Les installations nouvelles sont soumises à autorisation délivrée par le préfet au détenteur du droit de chasse. Les nouvelles installations doivent être distantes d’au moins 300 mètres des postes déjà existants. Article 6 – Les oiseaux autres que les colombidés accidentellement capturés doivent être aussitôt relâchés. Article 7 – L’emploi d’appelants aveugles ou mutilés, l’usage de filets à mailles de dimensions inférieures à celles stipulées ci-dessus sont interdits. Extrait de l’arrêté ministériel palombes Article 1er – La mise en vente, la vente, l’achat, le transport en vue de la vente, le colportage des gibiers suivants sont interdits durant la période ci-après : Canard colvert du 11 septembre au 10 octobre 2005 inclus Perdrix, faisans du 11 septembre au 10 octobre 2005 inclus Lièvre du 11 septembre au 10 octobre 2005 inclus Palombe du 21 novembre au 20 décembre 2005 inclus Bécasse et autres espèces migratrices, Sauf le colvert et la palombe Vente interdite toute l’année Article 2 – Cette mesure ne s’applique pas à la commercialisation du gibier d’élevage et du gibier d’importation effectuée dans les conditions fixées par l’arrêté du 12 août 1994 relatif aux modalités des commercialisations de certaines espèces de gibier. ● ● ● ● ● ● Moyens d’assistance électronique autorisés manière qu’elle fait office de balle jusqu’à une distance pouvant atteindre 120 mètres et qui es conçue pour faire office de cartouche à grenaille après retournement du récipient qui la contient. ● L’emploi de toute munition chargée de grenaille de plomb d’un calibre supérieur à 4 mm ou de grenaille sans plomb d’un diamètre supérieur à 4,8 mm. Toute arme de chasse ne peut être transportée à bord d’un véhicule que démontée ou déchargée et placée sous étui. Tout arc de chasse ne peut être transporté à bord d’un véhicule que débandé ou placé sous étui. A compter du 1er juin 2005, l’emploi de grenaille à plomb dans les zones humides mentionnées à l’article L.424-6 du Code de l’Environnement (zone de chasse maritime, marais non asséchés, fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et nappes d’eau) est interdit. Le tir à balle de plomb du grand gibier demeure autorisé sur ces zones. La chasse en temps de neige est interdite à l’exception de la chasse du grand gibier soumis au plan de chasse, du sanglier, du renard, du ragondin, du rat musqué, et du gibier d’eau avec ou sans chien d’arrêt, en zone de chasse maritime, sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et dans les marais non asséchés, le tir au-dessus de la nappe d’eau étant seul autorisé. FÉDÉRATION 40 4040 40 Landes Suite de la page 7 Si un responsable d’ACCA ne comprend pas le message, il peut recevoir des communications téléphoniques anonymes, à toute heure du jour et de la nuit, des lettres tout aussi anonymes. La « vendalisation » des palombières devient un sport et s’il ne cède pas, des méthodes particulièrement condamnables se pratiquent… Certes il y a moins violent mais bien plus insidieux, à savoir le non respect des dispositions arrêtées en Assemblée Générale. C’est lamentable pour notre image. C’est désolant et décourageant pour les responsables bénévoles chargés de mettre en application les décisions de leur Assemblée Générale. C’est triste et c’est très grave car cela préfigure, pour certaines ACCA, le système en déliquescence vers lequel on s’achemine. Les causes en sont multiples. C’est une partie du système associatif qui pâtit de la montée de l’insolence, de celle de l’indiscipline et pour finir de la montée de la violence : la chasse n’échappe pas à la société dont elle est issue. « Avant qu’il ne soit trop tard » Comme l’écrit Philippe Dulac, si nous le pouvons et avant qu’il ne soit trop tard, tant que le voyant clignote, et bien qu’il ne soit pas aisé de réagir : Les chasseurs, car c’est d’eux dont il s’agit, ont grand intérêt à se montrer irréprochables en faisant preuve de beaucoup de modestie, de beaucoup de tolérance et de beaucoup de respect à l’égard des autres… Des autres chasseurs mais aussi et surtout de ceux qui ne chassent pas, tout particulièrement ce qui nous laissent chasser chez eux. Les ACCA, les responsables d’ACCA ne peuvent pas, ne doivent pas baisser les bras… en espérant que l’Administration, la police, la justice et la Fédération des Chasseurs les soutiendront, comme doit être soutenu tout le mouvement associatif bénévole. Concrètement, et c’est la loi (Ecrit à partir de l’arrêté du 3/11/2003 modifié) Appeau : Instrument utilisé par l’homme pour attirer un animal par le bruit qu’il produit. Appelant : animal vivant destiné à attirer un animal. Appelant artificiel : aussi désigné par les noms de forme ou blettes : objet imitant plus ou moins fidèlement l’aspect d’un animal. L’emploi des appeaux et appelants artificiels est seulement autorisé : - pour la chasse des oiseaux de passage et du gibier d’eau ; - pour la destruction des animaux nuisibles à l’exception de la palombe. Seul le « miroir à alouette », dépourvu de facettes réfléchissantes, est autorisé pour la chasse à tir de l’alouette des champs. Le tourniquet est interdit pour la chasse à tir de la palombe. Appelants gibier d’eau : seuls les appelants, nés et élevés en captivité, d’oie cendrée, de canards de surface et de canards plongeurs, dont la chasse est autorisée, peuvent être utilisés. Ces appelants doivent être éjointés et mar10 qués par une bague fermée, à compter du 1er mars 2009. Pas plus de 100 appelants vivants, toutes espèces confondues, par tonne, pour les Landes et la Gironde. Appelants palombe : sont autorisés les pigeons domestiques et palombes, non aveuglés et non mutilés (donc, sont autorisés les spécimens casqués…). Appelants alouette : sont autorisées les alouettes des champs non aveuglées et non mutilées. Appelants autorisés pour la destruction des animaux classés nuisibles : la pie bavarde et la corneille noire (corbeau). Le vanneau huppé est légalement utilisable comme appelant pour la chasse à tir dans les Landes. Transport d’appelant : entre le domicile et le poste de chasse l’autorisation individuelle n’est plus nécessaire depuis le vote de la loi sur le développement des territoires ruraux. Le permis validé suffit. Conservation des appelants en captivité : soyez attentifs à l’état sanitaire de vos oiseaux. Des traitements anticoccidiens, l’application de vermifuge, la désinfection périodique des cages et volières sont nécessaires. Il est également très fortement recommandé de nettoyer très régulièrement la volière des fientes qui peuvent s’y trouver. Il n’y a pas de norme, mais à l’évidence on ne peut plus en 2005 confiner un grand nombre d’oiseaux dans des espaces restreints : nos appelants ont droit à un confort certain : pensez-y. Maladie de Newcastle : deux cas ont été identifiés dans les Landes sur pigeon domestique : ceci est très « gênant »… Faites vacciner ou vaccinez vous-même vos appelants contre cette maladie : voyez votre vétérinaire qui vous vendra le vaccin. (Les passages en gras ont été graissés par la Fédération des Chasseurs des Landes) Les petits progrès de la réglementation : désormais, lors de chasse d’été, à l’affût ou en battue, avant ouverture générale, les personnes habilitées au tir du chevreuil et du sanglier peuvent désormais tirer aussi le renard… Petit progrès emporté de haute lutte au Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage contre des écolos qui ont tout fait pour surprotéger le renard. FÉDÉRATION 40 4040 40 Landes Interdiction de l’usage de la grenaille de plomb dans les zones humides Dans les zones humides, sans que ces zones ait été délimitées sur le terrain !... On ne peut plus utiliser de grenailles de plomb. Même si cette interdiction n’est effective que pour la saison de chasse 2006/2007, la Fédération des Chasseurs vous recommande de l’appliquer tout de suite : 1. Consulter votre armurier, surtout si votre arme est ancienne ; 2. Dans les armes récentes, préférer les canons lisses ou peu choqués ; 3. Pour une distance de tir identique retenir avec de la grenaille autre que le plomb un à deux numéros au-dessus (du 6 à la place du 8) 4. Le diamètre maximum de la grenaille autre que le plomb est de 4,8 mm. 5. Le tir à balle (en plomb) du grand gibier reste légal dans les zones humides. Bip ! Bip ! Les dispositifs de repérage des chiens qui marquent l’arrêt sont autorisés pour la chasse de la seule bécasse. La Fédération des Chasseurs des Landes le regrette ; elle a voté contre… Toutes les Fédérations des Chasseurs consultées se sont exprimées contre… Le ministère est passé outre. Le retour du faisan sauvage Depuis la fin des années 1970, en gros depuis 25 ans, le chasseur au chien d’arrêt n’a le choix, pour faire son ouverture, qu’entre des faisans et des perdrix d’élevage, lâchés, et de bien trop rares cailles, faisans ou perdrix sauvages, nés exceptionnellement dans le milieu naturel. On sait avec le lièvre et le colvert que lorsque le milieu naturel n’a pas été trop dégradé, qu’une reproduction importante a toujours lieu. On la constate également de façon de plus en plus flagrante, surtout en 2003 et 2005, pour le faisan et même pour la perdrix fouge. Il est plus difficile de dire pourquoi : - le temps sec de début mai et mi-août a beaucoup contribué à la réussite des couvées, à l’inverse de l’orage du 12 mai 2004 qui a probablement noyé tous les nids et tous les poussins ; - La régulation du renard (vu sa prolifération depuis la suppression de la chloropicrine) n’y est pas étrangère. L’efficacité du piégeage commence à faire sentir ses effets. Hélas, pour seulement quelques ACCA !... - Le retour du blé et autres céréales à paille, dans toute la zone agricole (pourvu que ça dure …) ; - La présence de jachères quasi permanentes ; - Et, ne soyons pas modestes, la cession par la Fédération, de faisans pourvus d’un potentiel génétique de qualité. jachères sont des atouts décisifs, surtout s’ils sont associés à un règlement de chasse un peu protectionniste qui ferme cette chasse avant l’enlèvement de la totalité de la récolte de maïs. La chasse est, et restera toujours, dans le Sud de la France, un exercice solitaire en matière de petit gibier et collectif pour le gros, à l’inverse de la moitié nord. Quand on voit l’attrait qu’a la chasse de la bécasse et celui qu’aurait le lapin s’il y en avait, force est de constater que le petit gibier constitue la base permanente de notre chasse et c’est sur lui qu’il faut travailler. L’exemple qui suit est remarquable certes, mais oubliez le nom de l’ACCA, d’autres ont fait la même chose ou en ont fait tout autant : toutes les ACCA peuvent et doivent le faire. L’exemple remarquable de l’ACCA de St Yaguen : - surface du territoire de chasse : 3 600 ha très majoritairement forestiers. Ce sont là les cinq causes essentielles du redressement. Bien entendu, les aménagements du territoire, cultures à gibiers, agrainage, traitements « faune sauvage » des 11 FÉDÉRATION 40 4040 40 Landes Le retour du faisan sauvage - Jachères faune sauvage : 3 ha. - Régulation des prédateurs sérieuse, soit 25 renards en moyenne chaque année. Des lâchers de faisans de 12 semaines coupage chinois-INRA, une réserve de chasse ni plus ni moins grande qu’ailleurs. Une chasse du faisan permise 2 jours par semaine pendant 7 semaines. Il y a eu en 2005 des couvées partout, et cela malgré la prédation par les rapaces. Il ne faut pas tout attendre d’un aménagement mais il est clair que l’on peut attendre beaucoup d’une attitude cohérente qui combine le repeuplement, les aménagements, la régulation, une réglementation, et probablement le respect d’un gibier trop souvent réduit au rôle d’une simple cible. L’an passé, à l’approche de l’ouverture, les chasseurs d’Aquitaine découvrent avec stupeur sur les médias, télévisés surtout, l’existence d’un risque d’épidémie de rage à partir d’un chien importé du Maroc. Chacun sait que la multiplication des échanges mondiaux, pour les hommes et les marchandises, à très grande échelle, décuple les risques d’épidémie. On a vu le luxe de précautions pris par les anglais pour que les épidémies qui s’y sont déclarées (fièvre aphteuse) soient rapidement circonscrites. Pris de court à l’ouverture 2004, les chasseurs de Dordogne, Gironde, et Lot et Garonne ont dû laisser leurs chiens au chenil, surtout ceux chassant dans les Landes en secteur non infecté. On peut critiquer les fonctionnaires qui, confrontés au risque de propagation, décident de suspendre la chasse. On peut le faire avec juste raison vu le luxe de précautions qu’ils ont pris. Il faut se souvenir des abattages massifs d’un cheptel bovin, en pleine santé, opérés par nos amis d’outre manche pour éradiquer la progression de telle ou telle épizootie. On comprend mieux la hâte de nos fonctionnaires à interdire le transport des chiens de chasse et même leur présence sur le terrain … tout le monde a la trouille … même la Fédération et bien lui en a pris : nous avons entrepris de couvrir notre production de faisans contre des maladies qui n’étaient pas forcément présentes dans 12 notre élevage. Cependant, il n’était pas question de se voir interdire toute commercialisation en cas de suspicion de présence de l’une d’entre elles : il s’agit là de l’application du principe de précaution. La maladie de Newcastle lorsqu’elle est identifiée entraîne la fermeture (momentanée) des frontières et l’abattage de tout le cheptel mis en présence de l’oiseau contaminé. Cette maladie aurait été identifiée sur des pigeons domestiques d’où l’appel de la Fédération à tous les chasseurs qui ont des appelants pigeons ou palombes : vaccinezles d’urgence contre la maladie de Newcastle pour continuer à chasser quoi qu’il arrive (vaccin colombovac par 50 doses, pour 25 € environ chez votre vétérinaire). La rage l’an passé, la maladie de Newcastle cette année, et entre temps la trichine pour laquelle compte tenu des alertes multiples, la Fédération a fait et va faire, un certain nombre d’analyses sur des sangliers pour rechercher sa présence (la trichine est un parasite qui peut passer du sanglier à l’homme, lorsque ce dernier consomme cette viande, insuffisamment cuite). Pour le moment, cette présence n’a pas été identifiée dans le département des Landes. Depuis le début du mois de juillet, une opération conjointe Pyrénées-Atlantiques et Landes se monte pour rechercher la présence de tuberculose (bovine) sur des sangliers, des chevreuils et des renards et cela sur une petite partie de notre département. Souvenons-nous qu’entre 1995 et 2000, nous avons multiplié les analyses sur les chevreuils ayant subi une mortalité anormale sans en trouver la cause exacte. Vous connaissez tous la myxomatose, le VHD, la Tularémie et l’EBHS, ces quatre maladies qui déciment les populations de lapins pour les deux premières et de lièvres pour les deux autres. Ca fait beaucoup de problèmes sanitaires (on peut y ajouter les mortalités de palombes en février par la maladie du muguet). Cela fait beaucoup ; Probablement beaucoup trop de maladies et autres problèmes sanitaires. Ceci va conduire à la prépondérance de la sécurité sanitaire. On peut craindre que les choses ne s’arrêtent pas là. S’ils veulent chasser en paix, les chasseurs ont probablement intérêt à vacciner, notamment contre la rage leurs chiens, à les nourrir convenablement et à les héberger dans des chenils propres, confortables, vastes, régulièrement désinfectés. Ils ont également intérêt à prendre soin de leurs appelants en soignant leur alimentation, en désinfectant après les grands nettoyages les volières en bon état général, elles aussi vastes et confortables. Tout ceci est élémentaire et devrait être appliqué. Le dire et le répéter… souvent Depuis la loi « Voynet » du 27 juillet 2000 et plus précisément depuis le 1er janvier 2001, date à laquelle les tonnes existantes ont été recensées, on ne peut plus en créer de nouvelles. Dans les Landes, elles sont au nombre de 900 et chacune porte un numéro d’immatriculation. Seules ces tonnes recensées peuvent chasser le gibier d’eau la nuit. Les tonnes non recensées ou celles qui se sont créées depuis ne peuvent chasser que de jour. Chaque tonne recensée reçoit de la Fédération un carnet où doivent être marquées les prises… Toutes les prises de gibier d’eau doivent y être marquées. La Fédération adresse le carnet en question, selon le fichier des tonnes, telles qu’elles ont été enregistrées par la Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt des Landes. Il appartient au chasseur responsable de chacune de ces tonnes de récupérer le carnet et de le tenir à jour, ainsi que de le retourner à la Fédération des Chasseurs des Landes chaque année, de préférence dans le mois qui suit la fermeture de la chasse du gibier d’eau.