ASqUES - Musée Dapper

Transcription

ASqUES - Musée Dapper
LE MUSÉE DAPPER AU SÉNÉGAL
Deux expositions
m
Asques
émoires
ARTs
TR A D I TIONN E L
CONTEMPORAIN
Musée Dapper
Les Expositions
Le musée dapper AU Sénégal
Deux expositions
Du 9 décembre 2012 au 3 mars 2013
Masques
Centre socioculturel Babacar Joseph Ndiaye de Gorée
Mémoires
Esplanade face à l’embarcadère - Gorée
Les Comptoirs du Fleuve – Saint-Louis (avril – juin 2013)
Commissaire des expositions : Christiane Falgayrettes-Leveau
Manifestations conçues et réalisées par le musée Dapper.
INAUGURATION :
samedi 8 décembre 2012 – de 19 h à 23 h CONTACTS PRESSE :
à Paris, Musée Dapper
Nathalie Renez, Aurélie Hérault
50, avenue Victor Hugo – 75116 Paris
Tél. : 33 (0)1 45 02 16 02 / 33 (0)1 45 00 07 48
E-mail : [email protected]
CONTACTS PRESSE et relations publiques :
à Dakar, Vives Voix
Bineta Seck
Immeuble Kébé
Avenue Jean Jaurès Bloc D, Apt 62 – Dakar
Tél. : 00 221 76 529 44 45
E-mail : [email protected]
{ 2 }
LE
MUSÉE DAPPER
Promouvoir les cultures de l’Afrique,
des Caraïbes et de leurs diasporas
u
Un espace de référence à Paris
Depuis sa création en 1986, le musée Dapper conçoit des expositions qui, par leur rigueur scientifique
et l’esthétique des mises en espace, contribuent à faire mieux connaître la richesse et la diversité des
arts de l’Afrique subsaharienne.
Un riche patrimoine culturel
Grâce à ses expositions, ses livres d’art, ses visites
guidées adultes et jeune public, le musée Dapper a
acquis la réputation d’être l’un des principaux lieux à
Paris où l’on peut découvrir et admirer des masques,
des statuettes, des insignes de dignité et des objets du
quotidien, témoins d’un riche patrimoine.
Exposition L’Art d’être un homme
© Archives Musée Dapper
Photo Olivier Gallaud.
Exposition
Femmes dans les arts d’Afrique
© Archives Musée Dapper
Photo Olivier Gallaud.
u
Ouverture sur l’art contemporain
L’Afrique d’aujourd’hui est interrogée à travers peintures, sculptures, installations et photographies
d’artistes qui posent un regard attentif sur l’environnement, le monde urbain et sur les transformations
de leurs sociétés. Au-delà des différences de styles, des techniques et des matériaux utilisés, les
créateurs s’inscrivent dans la modernité.
{ 3 }
2012 - 2013
DAPPER S’EXPOSE À GORÉE
D
epuis quelques années, le musée Dapper s’implique dans des projets culturels et
pédagogiques sur le continent. Outre l’adaptation de l’exposition Afrique secrète qui avait
eu lieu à Rabat au Maroc (2002), des collaborateurs participent à des conférences ou
animent des rencontres et des ateliers dans divers pays d’Afrique.
Aujourd’hui, le musée Dapper souhaite donner plus d’ampleur à ces actions pour développer
les échanges avec le public local et, tout particulièrement, avec les établissements scolaires
et universitaires. Pour répondre à cette nouvelle ambition, deux expositions, Masques (art
traditionnel) et Mémoires (art contemporain), seront présentées au Sénégal, à Gorée (inscrit
au Patrimoine mondial de l’humanité), lieu symbolique pour l’histoire de l’esclavage. Ainsi, le
musée Dapper contribue – conformément à sa vocation – à faire découvrir le plus largement
possible les cultures de l’Afrique et de ses diasporas.
En étroite collaboration avec la Commune d’arrondissement de Gorée, le musée Dapper
investira deux lieux importants : le Centre socioculturel Babacar Joseph Ndiaye et la Grande
Esplanade (réaménagée pour accueillir les œuvres des artistes en résidence).
Expositions réalisées sous le Haut Patronage de M. Youssou Ndour, Ministre de la Culture et du Tourisme
Avec le parrainage de M. Ousmane Sow, Sculpteur
En partenariat avec la Commune d’arrondissement de Gorée et Les Comptoirs du Fleuve (Saint-Louis)
Avec le soutien d’Eiffage Sénégal, des Conseils régionaux de Martinique et de Guadeloupe
et de l’Institut français
Médias et structures partenaires : RFI, TV5 Monde et l’Institut français du Sénégal
Musée Dapper
Commune d’arrondissement
de Gorée
Direction des
affaires culturelles
Martinique
{ 4 }
les Expositions
Masques
n Afrique subsaharienne, les masques apparaissent
lors de cérémonies importantes : cultes des ancêtres,
des morts, rites d’initiation ou fêtes communautaires.
Créations éphémères en feuilles, en fibres, modelées
pour quelques heures, quelques jours, ou sculptures
faites pour vivre des semaines, des mois ou des
années à travers le bois – plus rarement le métal –,
les masques permettent de communiquer avec des
êtres d’une nature transcendante, divinités ou esprits.
Ces accessoires cultuels ou de divertissement,
cachant la face, portés sur le sommet de la tête ou la
dissimulant tout entière, empruntent des formes
diversifiées.
Quarante masques représentatifs de différentes
aires culturelles témoignent de croyances et de
pratiques qui, pour certaines d’entre elles, traduisent
aujourd’hui encore les relations que les hommes
entretiennent avec le monde surnaturel.
Les œuvres appartiennent toutes aux collections
du musée Dapper. La sélection effectuée s’attache
à rendre compte de la richesse des styles tant en
Afrique de l’Ouest qu’en Afrique équatoriale. Les
pièces, qui représentent des visages humains, des
têtes d’animaux ou de créatures hybrides sont très
stylisées ou traitées de façon naturaliste.
FANG
GABON
Bois et pigments. H. : 30 cm
Musée Dapper, Paris. Inv. n° 9568
© Archives Musée Dapper – Photo Hughes Dubois.
Mémoires
e musée Dapper souhaite contribuer à faire découvrir, dans ce lieu symbolique qu’est Gorée, les œuvres
d’artistes caribéens et réunionnais qui questionnent l’histoire de l’esclavage, recherchent des traces dans
leur mémoire pour mieux appréhender leurs relations au monde.
Les plasticiens, Jack Beng-Thi, Bruno Pedurand, Hervé Beuze et le photographe David Damoison
investiront, à l’issue de leur résidence sur place, la Grande Esplanade de Gorée. Leurs œuvres marquées
par des identités multiples diront les rencontres et le métissage. Des artisans sénégalais participeront à la
réalisation des installations.
Ces artistes ont participé à de nombreuses manifestations internationales et plusieurs expositions
personnelles leur ont été consacrées.
{ 5 }
Jack Beng-Thi
Né en 1951 à l’île de La
Réunion, Jack Beng-Thi a
étudié à l’école des Beaux-arts
de Toulouse. Il est titulaire
d’une maîtr ise en Arts
plastiques de l’université de
Paris-8. Bénéficiaire d’une
bourse de la ville de Paris au
début de l’année 1977, il a été
pendant un an pensionnaire
de la Cité internationale des
Arts de Paris.
Projet Mémoires : Gorée / Atlantique : une si puissante source de liberté,
2012 – Croquis préparatoire. © Droits réservés.
Note d’intention
Gorée / Atlantique :
une si puissante source de liberté
L’œuvre que je propose ici s’inscrit dans le thème
« Mémoires », et, plus exactement, s’inspire de la
pensée et du rêve de Marcus Garvey d’un retour sur
le continent natal.
Une reconquête de l’espace d’origine avec le slogan
« L’Afrique aux Africains ». Nous prendrons place dans
la Black Star Line, voyage de retour comme un acte
fondateur d’une nouvelle ère.
Gorée / Atlantique : une si puissante source de liberté
traite de la notion du « retour ».
Territoire d’initiation : La pyramide aux esprits, 1999
© Droits réservés.
Toujours à la découverte de nouveaux pays, de leurs
habitants et de leurs cultures, Jack Beng-Thi est un
voyageur infatigable.
L’artiste mène une réflexion qui le conduit entre autres
à questionner son identité.
Sa recherche trouve une résonance dans des installations
qui métissent les matériaux : la terre, le bois,
les fibres végétales...
Et tout cela transcende les mémoires individuelles et
collectives. Depuis les années 2000, l’image prend
une place importante dans l’œuvre de Jack Beng-Thi,
l’expression artistique s’affirmant dès lors à travers la
vidéo et un travail photographique original.
{ 6 }
L’installation prend corps dans une construction
architecturale située non loin de la Maison des esclaves
(point de départ et d’exil) et représente « le point de
révélation », une mise à jour dans un espace précieux de
toutes les forces anciennes et nouvelles conjuguées, de
toutes les victoires engrangées, de toutes les solitudes
subies, de toutes les créations possibles.
Nous sommes dans un espace nouveau.
C’est le « lieu ».
Un grand corps où bat un cœur, unique, puissant,
universel, une transversale de l’histoire, du temps et
de l’espace qui évoque à la fois la cicatrice (commerce
triangulaire) et l’espace de liberté que le visiteur devra
parcourir pour en sentir le souffle, les murmures, les
voix, les rythmes, la musique.
Cette matrice abritera sur toute sa longueur intérieure
trois formes symboliques en superposition.
La dépression calcinée
Au contact de la terre et du sable, une dépression
charbonneuse (lingots de bois brûlé) disposée en monticule,
débris calcinés d’une longue et cruelle histoire, réserve
de chaleur et de force matérielle et spirituelle contenue,
sédiment de toutes les luttes.
La veine bleue
Lové dans la partie supérieure du charbon, un cordon
lumineux éclaire la matrice par la plus immatérielle des
couleurs, du bleu profond et intense selon un rythme
rappelant celui de la pulsation du corps humain. C’est le
chemin de l’infini où le réel se transforme en imaginaire
dans l’effacement total de l’enchaînement, de la violence,
de la douleur. Le bleu dans sa résonance électrique suggère
ici l’idée d’éternité, tranquille et hautaine. Lumière
symbolique certes, lumière métaphorique comme seul
aboutissement possible d’un renouveau symbolisant la vie,
le salut. L’œuvre oppose deux espaces / temps : l’époque
sombre de l’esclavage et l’époque lumineuse de la lutte et
de la libération.
Le rappel des voix
Insérée dans le faîtage de la matrice, la matière son
accompagnera le visiteur, le son comme véhicule immatériel,
le rappel des voix ; on retrace ici le chemin de la violence
subie avec ses timbres, ses tonalités… véritable héritage de
l’esclavage. Une matière dense où se conjuguent dans la
longue lutte des peuples noirs, leurs paroles, leurs chants,
leurs musiques, leurs rythmes, de l’origine à la capture,
de l’abolition aux luttes contemporaines. On parcourt le
grand corps, où la lumière bleue et les ambiances sonores
se mélangent pour remplir le visiteur du souffle, du flux
et reflux de l’océan, des voix du peuple noir, aux rituels et
musiques sacrées, du jazz, du gospel, du blues, du reggae,
du hip-hop, du slam. Une matière sonore insolite, qui nous
rappelle les temps forts de l’histoire.
L’œuvre Gorée / Atlantique : une si puissante source de
liberté révèle l’autre face de l’histoire, celle contemporaine,
libérée des liens de l’absurde domination. Une marche
vers l’espace « liberté » qui s’accompagne des plus
grandes richesses forgées par l’homme noir. Un revers
de l’histoire où l’imagination, la création donnent
l’impulsion pour un futur aux couleurs arc-en-ciel,
pour de nouvelles voies et de nouveaux possibles.
Jack Beng-Thi – février 2012
Bruno Pedurand, dit «Iwa»
Né en 1967 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), Bruno
Pedurand est diplômé de l’Institut régional des arts
visuels de Martinique où il enseigne les arts plastiques.
Son travail sonde l’histoire des Caraïbes et la réalité
sociale antillaise d’aujourd’hui.
Peinture, installation, vidéo et son constituent les
différents médiums de sa pratique artistique.
Note d’intention
Marassa Boats
Ma démarche artistique interroge via plusieurs
médias la relation entre le sacré et le profane dans
les sociétés dites créoles. La sculpture que je propose
ici s’intitule Marassa Boats. Ce titre, en se référant
Souviens-toi, 2011. © Droits réservés.
aux jumeaux du panthéon vaudou, témoigne de la
survivance du sacré africain jusque dans le Nouveau
Monde. Si l’esclavage constitue indéniablement un
crime contre l’humanité, il a néanmoins contribué à
l’émergence de sociétés nouvelles outre-Atlantique.
Le sociologue d’origine jamaïcaine Paul Gilroy définit
le concept d’« Atlantique noir » comme formation
culturelle transnationale, lieu d’échanges et de liens
au sein duquel se construisent et se déconstruisent
sans cesse les cultures noires. L’Atlantique noir prend
la forme de la diaspora en tant qu’espace de mobilité,
{ 7 }
Projet Mémoires : Marassa Boats, 2012 – Croquis préparatoire
© Droits réservés.
de fluidité et d’hybridité, non pas sous l’angle
« classique » d’une conscience communautaire mais
sous celui d’une mémoire de la terre des origines.
C’est à partir de ce concept que j’ai réalisé Marassa
Boats : une manifestation d’un propos en devenir, un
projet de dé-territorialisation actif. J’ai pris le parti
de détourner l’objet qui à mes yeux symbolise le
mieux la traite négrière, à savoir le bateau négrier
qui serait, dans le processus d’aliénation, le lieu et
l’agent de la dépossession. La sculpture est en effet
constituée de deux proues de bateaux dressées vers
le ciel ; leur coque peinte en noir est couverte de
motifs réalisés au pochoir. Sur les panneaux rouge
carmin qui ferment leur face avant sont découpées
deux silhouettes humaines de grandes dimensions,
un homme et une femme censés représenter le
couple originel des peuples de la diaspora. Les
éléments qui font allusion aux navires négriers se
{ 8 }
veulent métaphoriques et poétiques. En dirigeant
les proues vers le ciel, je souhaite traduire la volonté
permanente des esclaves de reconquérir le spirituel
et le sacré, qui ont été les vecteurs de la résilience
pour les déracinés de la traite.
L’œuvre Marassa Boats commémore à la fois le
souvenir de la tragédie de la traite négrière et
l’avènement d’un « homme nouveau » issu des
sociétés post-esclavagistes.
Bruno Pedurand – avril 2012
Melting Boat, 2002 (Madinina Workshop de Grand-Rivière)
Projet Mémoires : Bwa brilé, 2012 – Croquis préparatoire
© Droits réservés.
© Droits réservés.
Hervé Beuze
Né en 1970 à Fort-de-France (Martinique), Hervé
Beuze a été formé à l’Institut régional des arts visuels
de Martinique où il enseigne depuis quelques années.
Si sa principale pratique artistique est l’installation, ses
travaux intègrent également la sculpture, la peinture
et le design graphique.
Accordant un grand intérêt à la scénographie, il conçoit
notamment depuis cinq ans l’habillage du festival
culturel de la ville de Fort-de-France et il est l’auteur
depuis plusieurs années de Vaval, figure emblématique
du carnaval martiniquais conçue comme un mannequin
gigantesque.
Note d’intention
Bwa brilé
[…] Bondyé fè mwen pou sa
i ba mwen an bwa brilé.
I ba mwen anpil san
é mwen byen rézistan
Drapré’y lé exploitan […] *
Mon projet s’intitule Bwa brilé, ce qui signifie en
créole martiniquais « le bois brûlé ». Il fait référence
au titre de la chanson « Bwa brilé » d’Eugène Mona,
dans laquelle le chanteur populaire martiniquais
raconte le dur labeur des hommes noirs dans les
champs des Antilles sur une mélopée très blues.
Pour moi, le mot « bwa brilé » a ici un double sens :
la matière du bois brûlé qui représente le charbon de
bois avec sa couleur caractéristique d’un noir profond
et l’image du bras humain noirci naturellement par la
présence de mélanine et l’ardeur du soleil tropical.
Le terme « brilé » renvoie aussi dans la langue créole
à l’idée d’un organisme qui a perdu sa fonction, qui
est hors d’usage. On dit d’un moteur, par exemple,
qu’on l’a brûlé, c’est-à-dire qu’il a explosé à cause
d’une sollicitation trop importante. Par extension,
je dirai que le cerveau et le corps, en l’occurrence
celui de ces déportés d’Afrique vers les Antilles et
de leurs descendances, ont subi des mutilations, des
déformations et des troubles persistant jusqu’à nos
jours.
Je souhaite créer sur l’esplanade de Gorée l’allégorie
d’un retour inespéré de ces hommes et de ces
femmes déportés d’Afrique vers les Antilles. Je
vois des corps faits d’armatures métalliques, à nu,
supportant un agrégat de formes hétéroclites : bois
calcinés, coraux, pièces d’usine à canne ou machines
contemporaines, mots, objets symboliques, etc.
Ces corps-assemblages présentent les traces de leur
parcours séculaire à travers les Amériques. Je vois
également la présence du débris d’une épave d’un
bateau négrier, telle la carcasse d’une bête immonde.
Hervé Beuze – mars 2012
* Extrait des paroles de la chanson « Bwa brilé »
d’Eugène Mona
{ 9 }
David Damoison
David Damoison est né en 1963 d’un père martiniquais
et d’une mère originaire de métropole ; il vit et travaille
à Paris. Après des cours de photographie à l’École
Boulle, il rejoint les ateliers de l’American Center
de Paris avant d’être aux côtés de Jean Larivière.
Assistant de plateau au studio Pin-Up Paris, il s’initie
au tirage en noir et blanc. Ses œuvres ont notamment
été publiées par Revue Noire, avec laquelle il
collabore, Libération, L’Événement du Jeudi,
Le Nouvel Observateur et Télérama.
De Cuba à Haïti, de la République dominicaine à la
Guadeloupe ou à la Martinique, du Congo au Mali, il
a réalisé des séries de photos qui ont fait l’objet de
diverses expositions et publications.
Ses images interrogent les identités créoles et africaines
à travers les territoires parcourus.
Bigué Ndoye, Gorée, 2012
© Photo David Damoison.
Gorée, 2012
© Photo David Damoison.
Autour des Expositions
Le livre de l’exposition Mémoires
Sommaire
Préface
Augustin Senghor, Maire de Gorée
Avant-propos
Christiane Falgayrettes-Leveau
Gorée et Saint-Louis
Sylvain Sankalé
Œuvre photographique et parcours de David Damoison
Dominique Blanc
Œuvre et parcours de Jack Beng-Thi
Orlando Britto Jinario
Œuvre et parcours de Bruno Pedurand
Dominique Berthet
Œuvre et parcours d’Hervé Beuze
José Manuel Noceda
Aux éditions Dapper
L’Art en marche (Ndary lo), 2002
C. Falgayrettes-Leveau
Sénégal contemporain, 2006
C. Falgayrettes-Leveau et S. Sankalé
Abécédaire de l’esclavage des Noirs, 2007
G. Gauvin
Autour des expositions
Visites guidées pour les scolaires
Du 10 au 21 décembre 2012
Proposées par des conférencières du musée Dapper et
organisées selon un parcours adapté à l’âge des enfants (à
partir de l’école primaire) et des adolescents, ces visites
seront l’occasion d’une initiation artistique pour les élèves.
Aperçu de la programmation
u
En décembre
Cinéma
La Pirogue
Un film de Moussa Touré, 87 min, 2012
Scénario : Abasse Ndione, Eric Névé et David Bouchet
Avec Souleymane Seye Ndiaye, Laïty Fall, Malamine
Drame, Balla Diarra, Salif Jean Diallo, Babacar Oualy,
Mame Astou Diallo, Saikou Lo, Ngalgou Diop, Limanou
Ndiaye, Moctar Diop, Mohamed Fall, Bassirou Diakhaté,
Diodo N’Diaye
L’odyssée dramatique d’un groupe de migrants sénégalais et
guinéens qui tentent d’atteindre les îles Canaries.
Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où
partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent
meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire
espagnol. Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il
connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix. Il
devra conduire trente hommes en Espagne. Ils ne se comprennent
pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce
qui l’attend.
Sélection : Festival de Cannes 2012 – Un certain regard
Centre socioculturel Babacar Joseph Ndiaye - Entrée libre
Jeune public
Zarafa
Un film de Rémi Bezançon et de Jean-Christophe Lie
Avec les voix de Simon Abkarian, Thierry Frémont,
François-Xavier Demaison, Ronit Elkabetz, Déborah
François, Mohamed Fellag, Vernon Dobtcheff, Roger
Dumas et Max Renaudin
Un fabuleux voyage : de l’aventure, du rire et de l’émotion
pour un magnifique conte qui enchantera petits et grands !
Sous un baobab, un vieil homme raconte aux enfants qui l’entourent
une histoire : celle de l’amitié indéfectible entre Maki, un enfant de
dix ans, et Zarafa, une girafe orpheline, cadeau du pacha d’Égypte
au roi de France Charles X. Hassan, prince du désert, est chargé
par le pacha de conduire Zarafa jusqu’en France mais Maki, bien
décidé à tout faire pour contrarier cette mission et ramener la
girafe sur sa terre natale, va les suivre au péril de sa vie.
À partir de 6 ans – Durée : 78 minutes
Centre socioculturel Babacar Joseph Ndiaye - Entrée libre
Contes
Ti Chat pourquoi ris-tu ?
Avec le conteur martiniquais Valer’Egouy
Un jour, alors que Petit Ourson est confié en garde à Compère
Chyen Fè, arrive Ti Chat…
Des aventures extraordinaires et cocasses à partager avec
Valer’Egouy. Un spectacle vivant et interactif pour rire,
chanter et même danser...
Avec le soutien du Ministère de la culture et de la
communication (DAC Martinique)
Centre socioculturel Babacar Joseph Ndiaye - Entrée libre
{ 11 }
INFORMATIONS PRATIQUES
Expositions Masques et mémoires
Tous les jours De 10 h 30 à 18 h 30
Autour de l’exposition :
Visites guidées, projections de films et contes…
Toute l’actualité sur le site : www.dapper.fr
CONTACTS PRESSE :
à Paris, Musée Dapper
Nathalie Renez, Aurélie Hérault
50, avenue Victor Hugo – 75116 Paris
Tél. : 33 (0)1 45 02 16 02 / 33 (0)1 45 00 07 48
E-mail : [email protected]
Contacts presse et relations publiques :
à Dakar, Vives Voix
Bineta Seck
Immeuble Kébé
Avenue Jean Jaurès Bloc D, Apt 62 – Dakar
Tél. : 00 221 76 529 44 45
E-mail : [email protected]
Expositions réalisées
Sous le Haut Patronage de M. Youssou Ndour, Ministre de la Culture et du Tourisme
Avec le parrainage de M. Ousmane Sow, Sculpteur
Partenaires
Commune d’arrondissement
de Gorée
Direction des
affaires culturelles
Martinique
Musée Dapper
{ 12 }

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