Le système LMD à la Faculté des Sciences et Techniques

Transcription

Le système LMD à la Faculté des Sciences et Techniques
Programme ROCARE 2011 des subventions pour la recherche en
éducation
Pays : Mali
Rapport d’étude
Le système LMD à la Faculté des Sciences et Techniques
(FAST) de l’Université de Bamako : quelle appropriation des
protagonistes et bénéficiaires
Parain scientifique :
Dr Cheick Oumar FOMBA, Directeur de Recherche
Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA)
Université de Bamako
Chercheurs :
NAPARE Magninè DIARRA (Chercheur principal)
DOLO Bra-Amba
GUINDO Boukary
YALCOUYE Hassane
Personne ressource:
Dr Nora ALLEKI
Recherche financée par le
Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education (ROCARE)
Avec le soutien du projet Centre d’Excellence Régionale UEMOA et du Ministère des Affaires Etrangères
des Pays-Bas
1
Sommaire
REMERCIEMENTS................................................................................................................... 3
SIGLES ET ABREVIATIONS .................................................................................................. 4
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................... 5
RESUME...................................................................................................................................... 6
INTRODUCTION....................................................................................................................... 8
PREMIERE PARTIE ............................................................................................................... 10
I. CONTEXTE ET INTERÊT DU SUJET ............................................................................. 10
1.1. Le contexte du système LMD au plan international et africain .................................... 10
1.2. L’enseignement supérieur malien et le système LMD : annonce de la problématique. 13
II. OBJECTIFS DE RECHERCHE ........................................................................................ 16
2.1. Objectif Général ............................................................................................................ 16
2.2. Objectifs spécifiques ..................................................................................................... 16
III. METHODLOGIE............................................................................................................... 16
IV. CADRE THEORIQUE....................................................................................................... 18
4.2. Théorie IACR de R. G. Havelock et A. M. Huberman ................................................. 18
4.3. La théorie environnementaliste de Jean Berbaum......................................................... 20
4.4. La théorie constructiviste Yves Doré : ......................................................................... 21
DEUXIEME PARTIE............................................................................................................... 22
I. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS...................................................... 22
II. PROPOSITIONS.................................................................................................................. 27
III. CONCLUSION ................................................................................................................... 29
IV. BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................. 30
V. ANNEXES ............................................................................................................................. 33
Questionnaire adressé à l’administration de la FAST (Décanat, Départements, laboratoire,
bibliothèques, unité informatique). ...................................................................................... 33
Questionnaire Enseignants .................................................................................................. 37
Questionnaire adressé Aux Etudiants................................................................................... 41
Guide d’entretine ................................................................................................................. 45
2
REMERCIEMENTS
L’équipe de recherche adresse ses vifs remerciements :
-
Au ROCARE
-
A l’UEMOA
-
A l’Université de Bamako à travers le Rectorat, l’ISFRA et la FAST
-
Au parrain, Dr Cheick Oumar FOMBA, Directeur de Recherche
-
A la personne ressource, Dr Nora ALLEKI
-
Aux institutions utilisatrices des résultats de cette recherche
-
A tous les lauréats du programme des petites subventions du ROCARE, des années
antérieures et de la session 2011, du Mali et des autres pays membres.
-
Nous tenons à manifester notre profonde gratitude à toute l’administration du décanat de
la FAST qui nous a facilité cette recherche à bien d’égard.
-
A tous ceux qui nous ont aidés.
3
SIGLES ET ABREVIATIONS
ADEA :
Association pour le Développement de l’Education en Afrique
AEEM :
Association des Élèves et Étudiants du Mali
COFNE :
Commission d’Organisation du Forum National sur l’Éducation
CPS :
Centre Pédagogique Supérieur
EHEP :
École des Hautes Etudes Pratiques
ENSUP :
École Normale Supérieure
FAST :
Faculté des Sciences et Technique
FCFA :
Franc de la Communauté Financière Africaine
IACR :
Infrastructures, Autorités, Consensus, Ressources
IPGP :
Institut de Planification et de Gestion Prévisionnelle
ISFRA :
Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée
LMD :
Licence, Master, Doctorat
PRODEC :
Programme Décennal de Développement de l’Éducation
REESAO :
Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest
ROCARE :
Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education
SYNESUP : Syndicat National de l’Enseignement Supérieur
UEMOA :
Union Économique et Monétaire Ouest Africaine
UNESCO :
Organisation des nations unie pour la Science, la Culture et l’Education
4
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Présentation de l'échantillon de référence.
Tableau n°2 : Présentation de l'échantillon d’acteurs tiré de l’échantillon de référence.
Tableau N° 3 : Avis des enseignants sur les moyens mobilisés
Tableau N° 4: Condition de mise en œuvre du LMD d’après les administratifs
Tableau N° 5 : Perception que les étudiants ont du système LMD
Tableau N° 6 : Perceptions des administratifs
Tableau N° 7 : Les défis auxquels la réforme est confrontée
Tableau N° 8 : L’affectation de la qualité de l’enseignement supérieur par les défis
5
RESUME
Dans le cadre de son programme 2011 de subvention de recherche au profit des jeunes
chercheurs de ses pays membres, le ROCARE a retenu deux projets au Mali. Le présent
document est le rapport d’étude soumis par des chercheurs maliens sur « Le système LMD à
la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) de l’Université de Bamako : quelle
appropriation des protagonistes et bénéficiaires ». L’enquête a concerné 270 étudiants à
travers un questionnaire standardisé, vingt-cinq (25) agents de l’administration de la dite
faculté et 60 enseignants chargés de cours. L’étude a adopté une démarche qualitative et
quantitative pour aboutir aux résultats qui se trouvent récapitulés dans cette rubrique
« résumé ».
La collecte des données ont été faite en deux étapes : la passation des questionnaires et les
entretiens. La première à commencé en septembre et a pris fin en décembre 2011 et la
seconde a été réalisée en fin décembre 2011.
Les moyens mobilisés sont encore faibles par rapport à ceux requis pour la réussite du
système LMD. Il serait nécessaire d’augmenter le nombre d’ordinateurs et accessoires pour
les enseignants, dans les activités de TP/TD, dans les différentes unités administratives. La
capacité d’accueil de l’amphithéâtre qui existe, celui que la FAST a connu avant l’avènement
du LMD est largement en deçà de celle requise pour l’effectif d’étudiants. Les laboratoires et
les salles de TP ne favorisent pas le système de travail en groupe restreint que demande le
LMD. En termes de maîtrise du système, l’administration a besoin davantage de formations
techniques de manière à satisfaire les étudiants pour les nombreuses interrogations que
l’innovation leur impose. Même si une bonne partie des professeurs ont dû faire leurs
formations supérieures selon le système LMD (dans des pays étrangers pour la plupart), les
méthodes et techniques pédagogiques sont restées assez classiques. L’ensemble de toutes ces
situations ne réserve pas une perception favorable en ce moment, pour le développement du
système. Cela compromet le projet de généralisation du système LMD dans les autres facultés
qui serait d’ailleurs reportée pour 2012.
La conclusion à laquelle aboutit l’étude est que la réforme LMD de la FAST souffre
d’impréparation des acteurs et de manque de moyens qui risquent d’hypothéquer la qualité
des produits et leur reconnaissance internationale.
6
Pour pallier ce problème, il s’avère important de mettre en œuvre les recommandations cidessous qui permettraient d’améliorer la qualité de l’enseignement :
La mobilisation de moyens requis pourrait être une des conditions vers des chemins de
résolution de nombreux problèmes de l’enseignement supérieur au Mali.
L’appui technique et financer permettra à l’administration, écartelée entre optimisme et
inquiétude de quitter sa position mitigée.
Pour réussir cette reforme LMD, la sensibilisation de tous les acteurs de l’université
(enseignants, étudiants, administration) pour un changement de comportements est nécessaire.
Les insuffisances dans la gestion des différents services universitaires (examens, scolarité des
étudiants, leur orientation etc.) doivent être corrigées par la formation et la mise à disposition
d’outils adéquats.
7
INTRODUCTION
Cette étude se situe dans le cadre du programme des petites subventions pour la recherche en
éducation que le Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education (ROCARE)
développe en partenariat avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
et le ministère néerlandais des affaires étrangères. A travers un tel programme, le ROCARE
vise à former des chercheurs juniors dans ses pays membres et à développer ainsi une
dynamique de partenariat entre les institutions d’enseignement supérieur et de recherche en
Afrique de l’Ouest et du Centre.
Relative aux défis de l’enseignement supérieur en Afrique, l’étude traite de l’appropriation du
système Licence, Master, Doctorat (LMD) à la Faculté des Sciences et Technique (FAST) de
l’université de Bamako par ses acteurs et ses bénéficiaires que sont les enseignants, les
administrateurs et les étudiants.
Si l’enseignement primaire et secondaire ont plus attiré l’attention des partenaires et des
chercheurs, l’enseignement supérieur connait aujourd’hui un plus grand regain d’intérêt, au
gré des défis et enjeux dont il fait l’objet. Dans un monde qui exige de plus en plus la
construction d’une société de savoir
le développement de chaque pays passe par un
enseignement supérieur adapté à l’économie de production capitaliste. Ainsi, l’enseignement
supérieur en Afrique comme ailleurs doit pouvoir répondre aux besoins socioéconomiques
des populations africaines. Ceci implique une homogénéisation de l’enseignement supérieur et
à fortiori un alignement de l’enseignement supérieur africain à la Communauté Universitaire
Internationale. L’Université de Bamako ne fait pas exception à cette règle. D’ailleurs, de
l’indépendance à nos jours, le Mali œuvre pour la démocratisation et l’amélioration de la
qualité de l’éducation : la réforme de 1962, le séminaire national de 1978, les états généraux
sur l’éducation 1989, la table ronde sur l’éducation 1990, le
Programme Décennal de
Développement de l’Education (PRODEC) adopté en 1998, le Forum National sur l’éducation
en 2008 en sont des exemples. Toutes ces réformes et assises
visaient la qualité de
l’enseignement quelque soit le niveau. Les résultats ont été plutôt positifs puisque des progrès
en termes d’accès, de qualité et de gestion ont été enregistrés. Cependant, face à la nécessité
pour l’enseignement supérieur d’appartenir à un système de plus en plus mondialisé, les
progrès enregistrés ne signifiaient pas une absence de défis au niveau de l’éducation tertiaire.
D’où la préconisation de réformes comme celle du système LMD en vue de relever ces défis.
8
Ainsi, cette recherche vise à étudier les conditions de l’application du système LMD de la
FAST afin de comprendre si elles permettent à l’enseignement supérieur malien d’atteindre
ses objectifs de s’harmoniser aux normes de formation et de certification internationale et
d’améliorer sa qualité.
Ce document qui rapporte les résultats auxquels l’étude est parvenue est structuré en deux
parties.
La première partie traite du contexte et de l’intérêt scientifique de l’étude en partant des
réalités internationales et africaines de l’enseignement supérieur puis du Mali qui ont justifié
la réforme du LMD pour ainsi préciser la problématique de l’étude. Elle se termine par les
objectifs, la méthodologie et les théories ayant contribué aux analyses de nos résultats.
La deuxième partie présente, analyse et discute les résultats obtenus, suite aux collectes des
données sur le terrain. Elle se poursuit par des propositions issues des analyses faites sur la
base des résultats obtenus.
9
PREMIERE PARTIE
I. CONTEXTE ET INTERÊT DU SUJET
1.1. Le contexte du système LMD au plan international et africain
Le système LMD a été mise en place en Europe à partir du processus de Bologne en 1999. Il
est une structuration de l’enseignement supérieur calquée sur le modèle anglo-saxon
Bachelor, Master, Doctorate dans lequel l’organisation de la formation se fait en semestres et
en unités d’enseignement transférables et capitalisables. A chaque unité d’enseignement est
affectée un nombre de crédits correspondant au volume de travail à fournir par l’étudiant :
cours, travaux personnels, etc. Il est aussi appelé système 3-5-8, car à partir du baccalauréat, il
faut trois ans pour obtenir la Licence, cinq ans pour le Master et huit ans pour le Doctorat. En
œuvre dans les pays francophones d’Afrique ces dernières années, à partir d’une rencontre des
pays de l’UEMOA en 2007 à Dakar, le système poursuit un objectif de formalisation du mode
de certification à des normes européennes et d’amélioration de la qualité de la formation. Ceci
fait partie des solutions aux nombreux problèmes auxquels le système universitaire est
confronté en Afrique.
En effet, les dispositifs d’enseignement supérieur mis en place dans la plupart des pays
francophones d’Afrique ont été conçus pour former des cadres destinés à diriger les pays
nouvellement indépendants. Ces structures ont joué pleinement leur rôle entre les années 1960
et 1980, en pourvoyant notamment aux besoins de l’administration (Bagayoko, 2007).
Au début des années 1960, l’enseignement supérieur africain produisait un peu plus de 1 000
diplômés par an. Plus de 30 ans après, on estime qu’il en a produit plus de 80 000 par an
(Mve-Ondo, 1998).
A partir des années 1990, sous la conjonction d’un certain nombre de facteurs, une rupture
s’est produite au niveau de l’éducation et plus particulièrement au niveau de l’enseignement
supérieur dans plusieurs Etats d’Afrique subsaharienne. Les pays de cette partie de l'Afrique
sont classés « derniers » dans tous les cycles de l’enseignement (Makosso, 2006). Cela
s’explique par une réduction considérable, d’environ 19,1%, de la part moyenne du budget
alloué à l’enseignement supérieur entre 1980 et 1990 (Banque Mondiale, 1995). Pendant ce
temps, le nombre d’étudiants a considérablement évolué et le rythme de recrutement des
enseignants n’a pas été suffisant pour assurer des conditions d’encadrement satisfaisantes.
10
Si les défis de l’enseignement supérieur sont largement traités, les aspects précis du système
LMD dans leurs contextes nationaux semblent l’être beaucoup moins. Il faut dépasser la
généralité et voir comment le système s’adapte à chaque contexte spécifique où il est appelé à
s’implémenter.
Egalement, la plupart des travaux que l’on rencontre sont très descriptifs. Or, aujourd’hui, il y
a un intérêt d’aller au-delà d’une simple explication car la réforme LMD fait déjà son chemin
et des contraintes semblent affecter sa bonne mise en œuvre.
Néanmoins, un certain nombre de travaux de recherche portant effectivement sur le système
LMD en Afrique sont mobilisable.
Un premier groupe de travaux que nous recensons se caractérise par une analyse sur les
grands défis de l’enseignement supérieur en Afrique qui justifieraient une réforme comme
celle du système LMD. L’UNESCO-Bureau Régional de Dakar (1998) se consacre à une telle
réflexion dans son étude intitulée « Enseignement supérieur en Afrique : Réalisation, défis et
perspectives ».
Il y a aussi, le Professeur Jean Koudou (S. d.) qui s’inscrit dans la même dynamique. Son
ouvrage s’intitule : « Réforme de l’Enseignement Supérieur en Afrique francophone et la
transition vers le système LMD ». Tout en notant le contexte de crise endogène mais aussi
d’effets de mondialisation de l’enseignement supérieur en Afrique, il évoque de façon
particulière, un problème de performance de celui-ci. Et, face à une telle situation, il perçoit,
lui aussi le système LMD comme une réforme vitale. Argumentant la multiplicité des
avantages du système, il évoque la qualification supérieure, l’amélioration de l’efficacité
interne des niveaux de formation, le développement de la formation tout au long de la vie, la
professionnalisation des formations supérieures, l’attractivité de l’offre de formation et son
intégration
dans
l’international,
l’autonomie
et
la
responsabilité
des
institutions
d’Enseignement Supérieur, etc. Dans la dimension descriptive de son travail, il fait ainsi le
lien avec une deuxième tendance de travaux qui donnent une explication technique de la
réforme LMD.
La deuxième tendance de littérature s’appuie sur la nécessité d’explication technique de la
jeune réforme au niveau de l’Afrique. Les institutions d’enseignement supérieur ont besoin
d’information et de formation en la matière. De même, les décideurs politiques, les
11
bénéficiaires que sont les étudiants et leurs parents et tous les acteurs ont besoin de
comprendre la réforme pour leurs décisions.
C’est à un tel travail d’explication technique que le réseau pour l’excellence de
l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest-REESAO (2008)
s’est consacré. Son
ouvrage dont le titre est « Guide de formation du LMD à l’usage des institutions
d’enseignement supérieur d’Afrique francophone », développe à travers huit modules, un
argumentaire selon lequel le système LMD est bien accessible à l’Afrique. Il fait surtout
comprendre que la réforme est un projet de gérer autrement l’enseignement supérieur en
Afrique puisque le mode de gestion qu’il a connu jusqu’ici n’est plus adapté : « étudier
autrement, enseigner autrement, évaluer autrement, gérer autrement, piloter autrement ».
Dans son approche d’explication, Abdoulaye NIANG, lui, recense un certain nombre de faits
qui constituent à ses yeux les avantages du nouveau système. Parmi ceux-ci : un encadrement
rapproché qui implique des effectifs réduits et un contrôle continu des connaissances, toutes
choses qui favorisent l’excellence des produits formés. Toutefois, il note que cette exigence
du LMD oblige les universités à recruter régulièrement des enseignants aux fins de rapprocher
toujours davantage les taux d’encadrement à la norme internationale. Pour que la réforme
LMD n’en soit pas une de plus, un certain nombre d’actes majeurs sont à poser, à savoir
l'implication de tous les acteurs dans la mise sur pied du LMD, trouver des réponses à la
gestion des flux et du financement du LMD notamment les bourses de mobilités entre autres.
Enfin, une troisième génération de travaux qui se particularisent par une échelle nationale de
leurs analyses, contrairement aux précédents qui ont une dimension africaine. C’est ainsi que
Pascal Kapagama Ikando (2009) s’intéressait au système LMD dans le contexte universitaire
congolais, le cas de l’université de Kinshasa précisément. Les questions suivantes étaient au
centre de ses préoccupations : quels sont les divers enjeux et défis que présente le passage au
LMD pour l’Université de Kinshasa et à travers elle pour toutes les universités congolaises ?
Quelles sont les diverses contraintes que présente la situation de l’Université de Kinshasa
pour la réalisation d’un tel passage ?
De même, Denise Houphouet-Boigny s’est intéressé en 2008 au système LMD en Côte
d’Ivoire en ces termes : « Le système LMD : les défis d’un système incontournable ». Pour
lui, l’expérience et le contexte LMD en Côte d’Ivoire sont extrapolables au cas de la plupart
des pays de l’Afrique de l’Ouest.
12
En terminant cette recension de la littérature, l’on constate que les travaux d’approche
évaluative à travers les perceptions, attitudes et connaissances des acteurs ou bénéficiaires
sont nettement rares, surtout en ce qui concerne le Mali. Cela pourrait s’expliquer par le
jeune-âge du système dans les universités maliennes, d’où la nécessité de voir dans quel
contexte de développement universitaire s’intègre l’adoption du système LMD au Mali.
1.2. L’enseignement supérieur malien et le système LMD : annonce de la problématique
Ponctué par une série de réadaptations successives, l’enseignement malien et particulièrement
le tertiaire a été marqué par deux évènements majeurs qui constituent ses deux bornes : la
réforme de 1962 et l’année 1996 consacrant l’ouverture de l’université. Au sortir de
l’indépendance, le Mali avait seulement 7% de taux de scolarisation. Il ne disposait d’aucune
structure d’enseignement supérieur, l’Afrique occidentale même n’en comptait que deux :
celle de Dakar et du Congo-Belge. (Bagayoko, 2007). Son option politique pour un modèle
de financement socialiste devait lui permettre à travers la réforme de 1962 d’élargir la base de
la pyramide scolaire et de former des techniciens moyens et des cadres supérieurs en nombre
suffisant et sur place ; les effectifs dans les grandes écoles qui devaient former les cadres
supérieurs étaient relativement réduits. Entre 1963 (création de l’Ecole Normale Supérieure –
ENSUP) et 1975 (création de l’Ecole des Hautes Etudes Pratiques – EHEP), le Mali créa
l’ensemble des grandes écoles (au moins sept) qui en avaient formé en tout 2 446 étudiants.
Selon ses besoins planifiés, l’Etat s’occupait systématiquement de l’orientation de tous les
bacheliers, ceux-ci et leurs parents n’y ayant aucune marge de manœuvre. Par conséquent, le
bénéfice d’une prise en charge intégrale des études durant toute la scolarité était acquis à
chaque étudiant. La garantie de l’emploi à tous les diplômés n’était pas des moindres
principes. Par le système dit des passerelles, la création du CPS (Centre pédagogique
supérieur, actuel ISFRA) pour les sortants de l’ENSUP, de l’IPGP (Institut de planification et
de gestion prévisionnelle) pour les économistes de l’Ecole Nationale d’Administration, l’Etat
avait déjà ouvert le chemin vers des formations doctorantes. En 1986, l’initiative de
l’université du Mali fut prise (La Loi N° 86-12/AN-RM du 09 janvier 1986), ce qui fut
finalement concrétisée en 1996. Entre-temps, le taux brut de scolarisation qui était de l’ordre
de 7% à l’indépendance passa en 2001/2002 à 64%. Ceci après avoir rompu avec le coup
d’arrêt infléchi à l’essor de l’éducation entre 1968 et 1989, qui avait fait reculer de 29% à
22% le aux de scolarisation. Cependant contrarié par le manque de moyens de maintenir ce
13
rythme de croissance, l’Etat malien reconnait, en juillet 19941, l’enseignement privé tout en se
réservant le droit de contrôler la conformité des programmes et d’organiser les examens. (I.
Bagayoko, 2007).
Donc, une des difficultés majeures que rencontre l‘Université de Bamako est la gestion du
sureffectif. Les nouveaux bacheliers y viennent en si grand nombre qu’il n’y a pas
d’infrastructures adéquates pour les accueillir. Le document de politique nationale de
l’enseignement supérieur révèle en effet que depuis le début des années 2000, sous l’effet
d’une demande sans cesse croissante, les effectifs étudiants ont été multipliés par 4, passant
de 20 000 à plus de 80 000 en 2008-2009. Le volume d’accroissement des effectifs à
l’Université de Bamako est à 10 000 étudiants par an, face à des conditions d’encadrement et
de formation qui se dégradent d’année en année précise le même document. Sur la base des
tendances actuelles, les effectifs dans l’Enseignement Supérieur seraient de 130 000 en 2015
et nécessiteraient un budget de fonctionnement d’environ 50 milliards de FCFA en 2015 et un
budget d’investissement à réaliser d’environ 85 milliards de FCFA sur la période 2009-2015.
Le taux d’encadrement moyen dépasse un enseignant pour cent étudiants à l’université de
Bamako alors qu’il devrait être d’un (1) enseignant pour 30 étudiants selon les normes de
l’Unesco.
Sur d’autres plans, il existe une inadéquation entre les profils de formation des étudiants et les
offres d’emploi, les exposant au chômage (COFNE, 2008).
C’est dans un tel contexte que le Mali a institué par Décret N° 08-790/RM du 31 décembre
2008, le système LMD dans l’enseignement supérieur du Mali. Pour commencer, la Faculté
des Sciences et Technique a été choisie comme faculté pilote dès l’année universitaire 20072008, la généralisation dans les autres facultés étant prévue pour 2011. Informant l’opinion
nationale et internationale de cette grande mesure, le Ministre malien de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique relevait : « la réussite du LMD dépendra en grande
part de son appropriation par tous les partenaires, de l'élaboration des offres de formation, de
l'amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, de la documentation et de la
connexion Internet, etc. »2. Il rejoignait ainsi la conclusion de nombreux travaux de recherche
comme celui de Ikando (2009) qui, dans une étude à l’Université de Kinshasa, parvenait à la
1
Le décret n°94-448/PRM portant règlementation des écoles communautaires en République du Mali les définit
comme des établissements privés d’éducation de base à but non lucratif ayant pour objectif de faire acquérir et
de développer des connaissances instrumentales et professionnelles
2
(http://www.malikounda.com
14
conclusion que la performance dont fera preuve tout agent et cadre administratif impliqués
dans la gestion d’une université engagée dans le système LMD, exigera de lui une maîtrise
éprouvée de l’outil informatique et des logiciels de gestion selon le secteur dans lequel il
exercera (académique, cursus et évaluation des étudiants, financier, des ressources humaines,
du patrimoine, etc.).
Qu’à la volonté politique de l’Etat malien – d’ailleurs considéré comme l’un des pays
membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et du Réseau
pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO) les plus
avancés dans la réforme (Université d’Abomey-Calavi, 2008) – ne tienne, la réforme LMD
ferait l’objet de controverses. A titre d’exemple, le syndicat des Elèves et Etudiants (AEEM) a
déclenché des grèves de plusieurs jours et en est arrivé même à demander le retrait du système
LMD. Le SYNESUP, syndicat national de l’enseignement supérieur en serait encore à la
réclamation de conditions adéquates de travail requises à la réforme.
Ces controverses, en plus du contexte de difficulté que connait l’enseignement supérieur au
Mali, suscitent des interrogations sur la réforme du LMD en cours à la FAST. Quelques
questions secondaires sont regroupées autour d’une question principale comme suit :
•
-
Quel est le niveau d’appropriation du système LMD par les acteurs ?
La réforme LMD est-elle la solution appropriée aux défis et enjeux de l’enseignement
supérieur malien?
-
Quelles sont les conditions de mise en œuvre de la réforme LMD à la FAST?
-
Ces conditions sont-elles adéquates pour une mise en œuvre réussie de la réforme ?
-
Après trois années de mise en œuvre, les résultats obtenus à la FAST permettent-ils
l’application de la réforme dans les autres facultés, comme il était prévu ?
-
Quelles perceptions les différents acteurs du système, à savoir les enseignants, les
administrateurs et les étudiants ont-ils du système et de sa généralisation ?
15
II. OBJECTIFS DE RECHERCHE
Nous poursuivons à travers cette recherche, les objectifs suivants :
2.1. Objectif Général
Contribuer à démontrer dans quelle mesure, l’expérience de la réforme LMD de la FAST
permet-elle à l’enseignement supérieur malien d’atteindre ou non, ses objectifs de
s’harmoniser aux normes de formation et de certification internationale et d’améliorer sa
qualité à travers la généralisation du système dans les autres établissements d’enseignement
supérieur.
2.2. Objectifs spécifiques
-
Identifier les moyens mobilisés dans le cadre de l’application du système LMD à la
FAST ;
-
Identifier les conditions de mise en œuvre du système LMD à la FAST ;
-
Déterminer les perceptions que les enseignants, les administrateurs et les étudiants qui
sont les différents protagonistes et bénéficiaires ont du système à la FAST ;
-
Analyser les possibilités d’atteinte des objectifs que vise le Mali à harmoniser son système
de formation et de certification aux normes internationale et améliorer sa qualité à travers
la réforme LMD, au vu des résultats obtenus à la FAST.
Par ces objectifs nous cherchons à apprécier le niveau d’appropriation du LMD par les
acteurs.
III. METHODLOGIE
La méthodologie que nous avons utilisée est une combinaison de méthodes qualitative et
quantitative de recherche. L’échantillon de référence est composé d’étudiants, d’enseignants et
d’agents de l’administration de la FAST. Les données quantitatives ont été recueillies au
moyen des questionnaires, les données qualitatives au moyen d’entretiens.
16
L’enquête a été menée en deux étapes : la phase pilote et la phase d’enquête proprement dite. La
phase pilote de l’enquête avait pour but d’étudier les instruments avec un échantillon de même
profil que l’échantillon de référence composé de 20 étudiants, 5 enseignants et 5 administratifs.
A l'issue de cette enquête de premier niveau, les instruments de collecte de données ont été
améliorés, ce qui fut une préparation de la phase d’enquête proprement dite.
Le site de l’enquête (Faculté des Sciences Techniques) compte 212 enseignants, 5000 étudiants
et 43 administratifs. Le tableau suivant en donne cet aperçu.
Tableau n°1 : Présentation de la population de référence.
Acteurs
Nombre
Pourcentage
Enseignants
212
4,03
Etudiants
5 000
95,14
Administrateurs
43
0,81
Total
5 255
100%
Ce tableau nous fait l’état du nombre total d’acteurs dans la faculté des sciences techniques de
l’université de Bamako. L’échantillon de notre étude a été tiré de ces populations mères.
Tableau n°2 : Présentation de l'échantillon souhaité tiré de l’échantillon de référence.
Nombre d’acteurs
retenus
Enseignants
Etudiants
Administratifs
Total Université
Pourcentage
Nombre
212
5 000
43
5 255
90
300
30
420
42,45
6,00
69,76
7,99
Cet inventaire des acteurs nous a permis de retenir quatre vingt dix (90)
enseignants
soit 42,45% du nombre total des enseignants, trois cent (300) étudiants soit 6,00% du nombre
total des étudiants et trente (30) administratifs soit 69,76% du nombre total des administrateurs.
Pour l’enquête proprement dite de terrain, nous avons recouru à la méthode de l’effet de boule de
neige, parce qu’elle a été handicapée par la fermeture de l’Université. Cette méthode nous a
permis d’administrer nos outils auprès de 270 étudiants soit 5,4% ; 60 enseignants soit 28,30% et
25 administrateurs soit 58,13%.
17
Nous avons interrogé trois (3) décideurs notamment le responsable du système LMD à FAST, le
conseiller chargé de la réforme de l’enseignement supérieur et le président de SYNESUP en tant
qu’autorité légale et responsable de la mise en œuvre de la réforme.
Nous avons associé dix étudiants leaders de la FAST et le secrétaire particulier du Doyen de la
dite faculté à la collecte des données. Les questionnaires ont été remplis directement par les
enquêtés parce que les instruments ont été modelés à cette fin à la sortie de la pré-enquête. Le
mode d’analyse a été celui de l’analyse de contenu pour les données qualitatives. Les données
statistiques ont fait l’objet d’une exploitation au logiciel SPSS. Pour les besoins d’analyse,
quelques indicateurs ont été mis à contribution :
-
Le nombre et la qualité des formations et informations reçues par les agents de
l’administration et les enseignants au profit de la mise en œuvre du LMD ;
-
Le niveau de décentralisation des responsabilités de gestion du système au niveau de
l’administration de la FAST ;
-
Le nombre de salles construites, de professeurs formés et recrutés ;
-
Les équipements informatiques installés, les équipements de laboratoires mobilisés.
-
Les modifications dans les contenus du programme et les méthodes et techniques
didactiques
IV. CADRE THEORIQUE
‘’Le chercheur, mais aussi l’enseignant, pense et analyse avec les outils, les concepts
et les catégories inscrites dans un paradigme. Il est impossible (…) de se situer à
l’extérieur d’un paradigme, … pour examiner et analyser une situation. Si on ne peut
analyser qu’à l’intérieur d’un paradigme, celui-ci impose nécessairement une
sélection (...) de théories’’ (Hamidou Naparé, 2010)
4.2. Théorie IACR de R. G. Havelock et A. M. Huberman
Pour orienter la conduite d’une réforme éducative en vue de maximiser les chances de
réussite, Havalock et Huberman analysent ses facteurs exogènes à partir des indicateurs
suivants: le caractère intégré, fermé sur soi-même de l’institution scolaire, la “résistance de
l’environnement aux changements”, l’“incompétence des agents extérieurs”, la “défiance des
enseignants”, la “liaison incomplète entre la théorie et la pratique”, l’“invisibilité
professionnelle”.
18
S’agissant des facteurs endogènes, ils relèvent la “confusion des objectifs”, l’absence de
“récompense pour les innovateurs”, “l’uniformité d’approche”, le fait que l’école soit un
monopole, le faible investissement de l’institution en recherche et développement, la difficulté
à diagnostiquer les faiblesses, la priorité donnée aux engagements courants, le faible
investissement dans la formation du personnel. Tous ces indicateurs semblent avoir
d’éléments communs. Il s’agit notamment des infrastructures, de l’autorité, du consensus
social et des ressources. Ces quatre éléments sont interdépendants et fonctionnent de façon
systémique. Et quelles que soient les réformes, elles obéissent toutes au modèle « IACR »
(Infrastructures, Autorités, Consensus, Ressources) proposé par R. G. Havelock et A. M.
Huberman. Parce qu’on peut dire sans se
tromper que toutes réformes éducatives qui
interviennent dans un contexte où les quatre (4) éléments ne sont pas réunis ne peuvent pas
être viables ou il n’y aura, tout simplement, pas de réforme. Donc, ce modèle, un peu plus
explicité ci-après est mis à contribution dans l’étude.
L’infrastructure (I) : c’est la façon dont le plan de mise en œuvre de l’innovation/ réforme
est élaboré. Il implique en son niveau quatre composantes : l’analyse fine des besoins, la
définition intelligible des problèmes, la mise au point des solutions appropriées
matériellement réalisables, la mise en œuvre rapide et fiable afin de déterminer si la réforme
sera menée à bien et contrôler son fonctionnement. Autrement dit, une infrastructure riche,
positive implique une attitude réaliste vis-à-vis, des problèmes et des moyens disponibles. Les
infrastructures doivent s’appuyer sur une administration efficace.
L’autorité (A) : ici il s’agit de la volonté politique et de l’engagement parfait des autorités
impliquées dans la mise en œuvre de la réforme. Elle est le premier élément ou la composante
la plus importante car c’est elle (autorité administrative et politique) en place qui propose et
met en œuvre les éléments de la réforme. Dans toutes réformes c’est l’autorité qui mobilise
les ressources, actionne le dispositif et gère le processus. C’est aussi le niveau de contrôle et
d’encadrement, donc le régulateur par essence. Elle fait allusion également au leadership des
personnes impliquées dans la réforme et envisage une capacité managériale avérée pour une
mobilisation sociale autour du projet.
Le consensus (C) : c’est le deuxième élément après l’autorité parce qu’un large consensus
permet aux personnes qui participent à la réforme (les administrateurs ou le public pour lequel
le projet est conçu) d’approuver les objectifs fixés et la manière de les atteindre. Le consensus
est intimement lié à l’autorité qui doit saisir des implications négatives d’un manque de
19
consensus tout autant que les avantages d’un consensus social dynamique. Il exprime
l’adhésion sociale et conduit l’innovation vers un changement doux et négocié, toutes choses
qui assurent sa pérennité. Il pourrait exister au départ mais les incertitudes de parcours
modifient souvent les positions initiales des individus. D’où la nécessité d’un dialogue social
permanent car sans dialogue/vision partagée, il n’y a aucune chance de viabilité de la réforme.
Généralement, il est difficile d’avoir un large consensus et une forte autorité à la fois. Parce
que les personnes concernées n’acceptent pas longtemps de laisser le contrôle de leurs affaires
dans les mains d’autres personnes. Ces trois facteurs reposent sur la disponibilité et
l’accessibilité d’une ressource adéquate.
Les ressources (R) : le modèle ne serait au complet sans cette composante. La disponibilité
d’une ressource humaine hautement qualifiée et d’une ressource financière conséquente
facilitent l’atteinte des objectifs de la réforme. Cependant force est de reconnaître que
l’inadéquation des ressources ou leur insuffisance demeurent une situation d’impasse et limite
à coup sûr la réalisation des résultats escomptés.
En sommes, les facteurs ci-dessus interagissant les uns sur les autres pour la réussite de toutes
réformes. Si les infrastructures, le consensus, les ressources existent et qu’il n’y a pas
d’autorité, de leadership, la réforme ne sera pas managée. Si l’autorité, les infrastructures et,
les ressources existent et qu’il n’y a pas de consensus, la réforme sera sabotée et mourra avant
d’avoir pu grandir, à cause des implications négatives. En cela toute réforme doit tenir compte
des réalités spécifiques de la société qu’elle voudrait changer.
4.3. La théorie environnementaliste de Jean Berbaum
Cette théorie se fonde sur l’influence de l’environnement sur le processus et les opportunités
d’apprentissage. Elle apparaît comme étant une démarche faisant intervenir une certaine
automaticité dans la mise en place du comportement attendu, de la connaissance ou du savoir.
D’après celle-ci, l’individu n’est toujours pas conscient des influences variées que
l’environnement exerce sur lui. Ce qui permet à Jean BERBAUM (1984) de dire qu’il y a
apprentissage lorsqu’on observe l’apparition d’un comportement nouveau déclenché de
manière
involontaire
sous
l’influence
d’un
signal
provenant
généralement
de
l’environnement. Et les facteurs comme les connaissances, attitudes et pratiques demeurent
déterminants.
20
Les facteurs environnementaux que nous venons de citer ne sont ni exhaustifs ni limitatifs.
D’autres facteurs moins globaux peuvent déterminer le système LMD.
4.4. La théorie constructiviste Yves Doré :
Elle part de l’idée que l’apprentissage est un mode de pensée construite, pour elle,
l’apprentissage se construit, s’élabore à partir d’éléments pertinents. Ainsi, l’individu devient
un acteur conscient de son apprentissage. Ici, on met l’accent sur l’apprenant, sa volonté de
participer aux activités d’apprentissage et sa motivation comme bases de toute activité
éducative.
Yves Doré en analysant les travaux de Jean Piaget, trouve qu’un des aspects majeurs de cette
théorie constructiviste
reste ‘’le champ d’interaction dans lequel le sujet construit sa
connaissance et se développe dans un processus d’autorégulation et d’adaptation à son
environnement’’. Cette analyse nous permet de comprendre qu’en plus de l’environnement,
l’introduction d’une réforme dans un système éducatif doit tenir compte d’aspects psychocognitifs des acteurs de sa mise en œuvre.
21
DEUXIEME PARTIE
La rubrique qui suit se rapporte à l’analyse des données qualitatives et quantitatives. Elle se
réfère à un certain nombre d’informations sur la faculté, le système et les bénéficiaires.
I. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
1.1. Moyens mobilisés dans le cadre de l’application du système LMD à la FAST
Un certain nombre de variables sont examinées à ce niveau : les moyens mobilisés, les
conditions de mise en œuvre du LMD, les perceptions des protagonistes et bénéficiaires du
système LMD, les défis auxquels la réforme est confrontées et l’affectation de la qualité de
l’enseignement supérieur par les défis. Les données se rapportant à ces différents points sont
présentées dans les séquences qui suivent.
1.1.1. Résultats des entretiens et des questions qualitatives des questionnaires
Les enseignants constituent une frange importante des protagonistes du système LMD. Pour
cela leurs avis importent dans l’évaluation de la mise en œuvre du système. Ce tableau cidessous retrace les avis qu’ils ont exprimés quant aux moyens mobilisés par le gouvernement
pour accompagner le processus du LMD.
Tableau N° 3 : Avis des enseignants sur les moyens mobilisés
Moyens mobilisés
Appréciations
Outils
Informat
Nbre
%
Maîtrise
Outils
Nbre
%
Labo
Bibliothèq
Amphi
Nbre
%
Nbre
%
Nbre
%
Salles
TP/TD
Nbre
%
Sans réponses
5
8
7
12
4
7
7
12
5
8
9
15
Insuffisants
55
96
40
67
34
57
25
42
-
-
-
-
-
-
13
22
-
-
-
-
-
-
13
22
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
22
37
-
-
20
33
38
63
Suffisants
Vétustes/
Obsolète
Mal
Equipés
Multimédia
Médiocre
faible capacité
d'accueil
Mauvaise
Gestion
TOTAL
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
14
23
16
27
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
19
32
-
-
-
-
-
-
-
-
14
23
-
-
-
-
60
100
60
100
60
100
60
100
60
100
60
100
NB : 60 questionnaires sur 90 ont été dépouillées pour les composantes qualitatives
22
Il est à préciser que ces avis (appréciations) proviennent de la composante qualitative que
comportait le questionnaire qui leur a été soumis. Il ressort de l’ensemble des réponses, huit
(8) appréciations différentes: l’insuffisance, la vétusté, le mauvais équipement, la médiocrité
des équipements multimédia, la faible capacité d’accueil des infrastructures. Toutefois, il y a
des enseignants qui ne se sont pas exprimés (sans réponses). Ainsi, l’on remarque que les
appréciations pour la plupart marquent une insatisfaction quant au niveau de mobilisation des
moyens requis. Par exemple, 50% des réponses sont formelles que les outils informatiques
sont insuffisants. Quant au laboratoire, 34% pensent qu’il en faut d’autres et 22% évoquent la
vétusté de l’existant. S’agissant de la bibliothèque, 42% évoquent son insuffisance (mauvais
équipement, documents inappropriés). Pour ce qui est de l’amphithéâtre, 32% déplorent la
faible capacité d’accueil, 33% le mauvais équipement pendant que 27% se plaignent des
installations multimédia. Enfin, 63% trouvent que les salles de TP/TD sont mal équipées.
1.1.2. Résultats à partir des données quantitatives
Tableau N° 4: Condition de mise en œuvre du LMD d’après les administratifs
Réponses
Existe
N'existe pas
Sans réponse
Existe en état
convenable
Existe mais en
état
moyennement
convenable
Existe mais en
état non
convenable
Sans réponse
Laboratoire
Fréq
%
Bibliothèque
Fréq
%
Existence
25
100
Etat
25
-
100
-
-
-
-
17
68
8
-
Amphithéâtre
Fréq
%
Salle de TD/TP
Fréq
%
25
-
100
-
25
-
100
-
-
4
16
6
24
10
40
17
68
10
40
32
15
60
4
16
9
36
-
-
-
-
-
-
-
Ce tableau récapitule les informations obtenues à partir des questions fermées (composantes
quantitatives) que comportaient les questionnaires. Ainsi, l’on constate que 100% des
administratifs interrogés affirment l’existence de laboratoire, de bibliothèque, d’amphithéâtre
et de salles de TP/TD. Mais, lorsqu’ils sont interrogés sur l’état et la convenance de ces
moyens, tous se taisent sur le laboratoire et la bibliothèque ; seulement 16% trouvent que
l’amphithéâtre qui existe est convenable contre 24% pour les salles de TP/TD. En revanche,
68% respectivement pour le laboratoire et l’amphithéâtre et 40% respectivement pour la
23
bibliothèque et les salles de TD/TP pensent que ces infrastructures ne conviennent que très
moyennement à l’application du système LMD. Par contre, 32% pour le laboratoire, 60%
pour la bibliothèque, 16% pour l’amphithéâtre et 36% pour les salles de TP/TD des
administratifs trouvent les infrastructures non convenables pour leur état et leur nombres.
Certains entretiens obtenus auprès d’autres acteurs ou responsables sont de nature à
reconnaître cette insuffisance. Cet extrait d’entretien avec deux professeurs, respectivement
responsables chargés du système LMD au rectorat et à la FAST s’inscrivent dans une telle
logique :
[…]Souvent, certains enseignants disent qu’on ne peut pas aller à la réforme si les
conditions ne sont pas remplies. Cependant, pour qu’une réforme soit appliquée on
n’a pas besoin de remplir toutes les conditions. On se jette là-dedans et on se donne
les moyens de son application […] (Diakité S.).
Le second, à la double casquette de responsable LMD et d’enseignant chargé de cours abonde
dans le même sens. Aux prises avec les réalités de la faculté en question, ses propos éclairent
davantage sur les problèmes qui nécessitent une plus grande mobilisation de moyens.
[…]Au démarrage, on n’avait que quatre ordinateurs pour les TP d’informatique. Or,
selon le LMD, chacun doit disposer de son ordinateur en plus de l’anglais qu’il doit
apprendre. Malgré les incitatives, l’équipement informatique reste toujours un
problème majeur à la FAST. Des négociations partenariales sont en cours afin de
doter la faculté d’équipements conséquents. Sans avoir peur du mot, le manque
d’équipement est l’un des gros problèmes que nous avons à la FAST. Nous n’avons
pas eu l’accompagnement qu’il fallait pour une bonne application […]( Diallo, W).
Un des problèmes préalablement posés était de savoir si tous les moyens requis sont
adéquatement mobilisés. Et, les résultats obtenus sont de nature à donner une réponse
négative à cette question. Et l’essentiel des protagonistes semble d’avis que l’on soit à une
période d’expérimentation ou de généralisation, la réforme LMD requière un minimum de
moyens qui pour le moment ne sont pas en place, toute chose de nature à compromettre
l’atteinte des objectifs que vise le Mali.
24
1.2. Perceptions des protagonistes et bénéficiaires du système LMD
Pour appréhender les perceptions que les étudiants, enseignants et administratifs ont du
système, l’étude s’est appuyé sur un certains nombre de variables. Les tableaux suivants dans
lesquels est faite l’économie des réponses données aident à comprendre les tendances qui se
dégagent
1.2.1. Les étudiants
Tableau N° 5 : Perception que les étudiants ont du système LMD
Total
enquêtés
Perceptions
LMD encore prématuré
Avènement du LMD, une opportunité à saisir
LMD a des contraintes à surmonter
Le LMD se déroule bien
Le LMD est une exigence pédagogique pour nous
Le LMD complique plutôt l'ES pour nous
Le LMD, une réforme que nous ne maîtrisons pas
encore
Réponses
Oui
Non
270
270
270
270
270
270
Nb
90
36
51
15
42
33
Fréq
33
13
19
6
16
12
Nb
180
234
219
255
228
237
Fréq
67
87
81
94
84
88
270
159
59
111
41
Des réponses de 270 étudiants interrogés, l’on dénombre sept (7) qualificatifs de perceptions
différentes quant au système LMD à la FAST. La perception selon laquelle 255 étudiants, soit
94% pensent que le système LMD ne se passe pas bien à la FAST est la plus répandue. Dans
le même sens, 87% pensent que la réforme n’est pas encore opportune, ce que 84% expriment
par l’expression selon laquelle « le LMD n’est pas une exigence pédagogique pour nous »
pour le moment.
1.2.2. Les agents de l’administration
Tableau N° 6 : Perceptions des administratifs
Réponses
Excellent
Très bon
Bon/ ne
Passable
Mauvais/e
Sans réponse
Appréciation
qualité formation
Fréq.
4
9
4
8
Appréciation du rendement
interne après l'introduction du
LMD
%
16
36
16
32
2
6
2
11
4
8
24
8
44
16
25
Ici, les opinions portent sur les formations organisées à l’intention des protagonistes
(enseignants et administratifs) et bénéficiaires (étudiants) dans le cadre de la mise en œuvre
du système LMD. Il ressort six (6) niveaux d’appréciation. L’on note que les mentions
«excellente et très bien » n’enregistrent aucune réponse concernant les formations. Par contre,
8% trouvent la formation « excellente » et 24% la trouvent de « très bonne » qualité. Pour
44% le rendement interne à la FAST est passable pendant que 16% ont préféré se taire sur la
question. Personne parmi les administratifs n’avait trouvé le rendement mauvais.
1.3. Analyse de la possibilité d’atteinte des objectifs visés à travers le système LMD
Les protagonistes ont été amenés à répondre à des questions permettant de savoir si les
résultats de l’expérience LMD à la FAST permettent au Mali d’atteindre les objectifs
d’amélioration de la formation universitaire puis l’harmonisation de son système de
certification avec celui international.
Tableau N° 7 : Les défis auxquels la réforme est confrontée
Nbre
15
%
6
Insuffisance d'infrastructure et de qualification des
professeurs
39
14
non maîtrise des évaluations (difficultés dans les
examens)
Mauvaise gestion administrative et des salles
TD/TP
26
10
47
17
Non compréhension du système par
l'administration et les étudiants
Insuffisance d'informations
29
11
36
13
Trois générations de bacheliers dans une même
classe
autres difficultés
Total
44
16
34
270
13
100
DEFIS
sans réponse
Les étudiants ont identifié beaucoup de défis dans la mise en œuvre du système dans leur
faculté, ce qui est visible dans ce tableau. Ils semblent tous importants avec une légère
ampleur en ce qui concerne « la mauvaise gestion administrative et la gestion des salles de
TP/TD (17%). 16% ont bien noté leur inquiétude face au fait que trois générations de
bacheliers se retrouvent dans la même classe. Pour cela, certains ont traduit leurs inquiétudes
en ces termes : « les étudiants ne passent pas, ils ne redoublent pas, on ne sait pas ce que cela
représente ».
26
Tableau N° 8 : L’affectation de la qualité de l’enseignement supérieur par les défis
Réponses
Sans réponse
Par la non qualification des profs
inadaptation des cours
Nbre
25
49
34
%
9
18
13
Parce que système prématuré non maîtrisé
mal appliqué
54
20
réussite aux examens liée à l'assimilation
des cours
75
28
méthode non adéquate
Total
33
270
12
100
La question de savoir si les défis identifiés sont de nature à affecter la bonne application du
LMD à la FAST nous semblait importante. A cet effet, le plus grand nombre, soit 28%
justifient ces défis par le fait que pour eux, la réussite aux examens est liée à l’assimilation
des cours. Ils sont suivis de 20% pour qui les défis s’expliquent par le fait le système est mal
maîtrisé et mal appliqué laissant ainsi voir qu’il est encore prématuré (avec les moyens
actuels) d’aller au LMD. 18% d’entre eux ont les inquiétudes liées à la non qualification de
leurs professeurs dans la pédagogie LMD, ce que 13% expriment lorsqu’ils disent que les
cours sont inadaptés, parce que restés inchangés malgré la réforme.
II. PROPOSITIONS
Tableau N° 9 : Quelques propositions des protagonistes
Propositions
Mesures d'accompagnement du système
Augmenter le nombre d'enseignants
Doter la FAST de moyens adéquats
maîtriser la gestion du système
Administratifs
Nbre Fréq
25
25
25
14
25
-
Protagonistes
Etudiants
% Nbre
270
270
56 270
270
Fréq
47
Enseignants
% Nbr
60
60
60
17 60
Fréq
17
29
-
%
28
48
-
Il ressort des entretiens et questionnaires auprès des acteurs plusieurs propositions qui sont à
l’image des défis et problèmes évoqués. Dans ce tableau, quelques unes de ces propositions
les plus importantes sont indiquées, eu égard à leur fréquence d’évocation. Ainsi, des
nombreuses propositions, l’on peut retenir quatre des plus fréquentes :
27
Les mesures d’accompagnement : ce terme résume toutes les contraintes que nous avons
énumérées en termes de mobilisation des moyens requis. Comme proposition, cette dernière a
été surtout faite par les enseignants à hauteur de 28% de ceux des 60 sur 90 dont nous avons
dépouillé les composantes qualitatives des réponses.
Une troisième mesure importante qui a été proposée a été la dotation de la FAST de moyens
adéquats : elle a été proposée par les agents de l’administration, ils étaient 14 sur 25 interrogés
à faire cette proposition, soit 56%.
Enfin, la maîtrise de la gestion du système dans son aspect administratif. Cela suppose
davantage de formations pour les acteurs administratifs. Elle nous a d’autant semblé
importante qu’elle a été faite par 17% des étudiants, les autres ayant soulevé d’autres
préoccupations non moins importantes.
28
III. CONCLUSION
L’option pour le système LMD dans l’enseignement supérieur du Mali est beaucoup plus
sous-tendue par un idéal politique d’appartenance communautaire, notamment à un espace
interuniversitaire UEMOA que par certains défis brûlants à relever. Cependant, elle pourrait
être un des chemins vers la résolution des nombreux problèmes de l’enseignement supérieur,
à condition évidemment, de mobiliser les moyens requis.
La réforme LMD n’apportera pas une reconnaissance internationale des diplômes maliens
parce qu’elle n’est en train d’être appliquée et cela avec assez d’insuffisance que sur le plan
administratif et non pas pédagogique.
Les protagonistes se distinguent nettement à travers leurs fonctions, quand bien même que la
majorité est constituée d’enseignants. Ainsi, l’administration, écartelée entre optimisme et
inquiétude semble regarder vers « d’autres décideurs » et se trouve dans une position mitigée.
Par contre, une minorité visiblement plus responsable fait preuve de courage, avec le
sentiment que les difficultés – qu’elle ne néglige point – peuvent être surmontées et qu’il faut
démarrer avec. Quant aux enseignants chargés de cours et avec moins de charges
administratives ont dans leur lot le plus grand nombre de ceux qui pensent que l’université du
Mali est prématurément allée à la réforme LMD, situation qui devrait être corrigée. Sinon, le
LMD correspondrait à un bien faux semblant à la FAST, position presqu’intégralement
épousée par les étudiants. Quant à la maîtrise technique du système, les difficultés dans la
gestion des différents services universitaires (examens, scolarité des étudiants, leur orientation
etc.) ne cache point les insuffisances.
Pour le moment, au regard des résultats de la FAST, la réforme LMD ne se traduit pas par une
amélioration de la qualité du système éducatif car appliquée dans une condition de mauvaise
gouvernance où les réticences, voire les contestations l’emportent sur l’acceptation auprès des
protagonistes et des bénéficiaires. Pour toutes ces raisons ci-haut évoquées, la généralisation
ne semble pas réaliste, même pas possible pour l’instant.
29
IV. BIBLIOGRAPHIE
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supérieur pour l’Afrique »
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30
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13. Houphouet-Boigny D. (2008) « Le système LMD : les défis d’une reforme
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francophones d'Afrique ; l'expérience des universités sénégalaises », in Revue de l
'Enseignement Supérieur en Afrique, volume 3, numéro 1:81
20. PMC- Performances Management Consulting (2009), « l’enseignement dans
l’UEMOA : enjeux, défis et perspectives »
21. Primature Mali, (2008), « Rapport forum national sur l’éducation » ;
22. REESAO (2008) « Guide de formation du LMD à l’usage des institutions
d’enseignement supérieur d’Afrique francophone ».
23. ROCARE (2007), « L’extrait de guides sur la recherche qualitative »
24. UNESCO-Bureau Régional de Dakar (1998), « Enseignement supérieur en
Afrique : Réalisation, défis et perspectives »
31
25. Université d’Abomey-Calavi, 2008, Rapport Général du Séminaire International
sur le système LMD : les outils de gestion des flux des étudiants.
Sites Internet
1.
http://www.malikounda.com
2.
http:/fr.wikipedia.org
32
V. ANNEXES
Questionnaire adressé à l’administration de la FAST (Décanat, Départements,
laboratoire, bibliothèques, unité informatique).
Ce questionnaire vous est soumis dans le cadre d’une étude sur le système LMD en cours à
la FAST. Il vise à recueillir des informations par rapport à vos connaissances, attitudes et
pratiques, dans la mise en œuvre du système en vue de contribuer à son développement.
Vos réponses nous permettrons d’atteindre nos objectifs. Merci de votre collaboration.
L’anonymat sera garanti.
I.
1.
2.
1.
2.
3.
4.
3.
Questions signalétiques
Sexe :F____________/ H______________
Fonction administrative :
Administration centrale______________
Cursus et évaluation des étudiants___________
Patrimoine et finances ________
Ressources humaines________
Durée dans l’administration_________
II. Moyens et conditions de mise en œuvre
1. Disponibilité de l’outil informatique
1.1. Estimation du nombre d’ordinateurs :___________
1.2. Estimation du nombre de logiciels spécialisés :___________
1.3. Est-ce suffisant selon vous ?
1.3.1.
Oui_____
1.3.2.
Non______
1.3.3.
Pourquoi________________________________________________________
_________________________________________________________________________
2. Maîtrise de l’outil informatique et des logiciels
2.1. Nombre de formations spécialisée reçues___________
2.2. Appréciation de la qualité de la formation
2.2.1.
Bonne_________
2.2.2.
Passable_________
2.2.3.
Mauvaise___________
2.2.4.
Pourquoi________________________________________________________
_________________________________________________________________________
3. Laboratoire
3.1. Existe________
3.2. N’existe pas__________
3.3. Bon_________________
3.4. Passable______________
3.5. Mauvais_______________
3.6. Pourquoi______________________________________________________________
_________________________________________________________________________
4. Bibliothèque
4.1. Existe________
4.2. N’existe pas__________
33
4.3. Convenable_________________
4.4. Acceptable______________
4.5. Non convenable_______________
4.6. Pourquoi______________________________________________________________
_________________________________________________________________________
5. Amphithéâtre
5.1. Existe________
5.2. N’existe pas__________
5.3. Convenable _________________
5.4. Acceptable____________
5.5. Non convenable _______________
5.6. Pourquoi______________________________________________________________
_________________________________________________________________________
6. Salles de TD/TP
6.1. Existe________
6.2. N’existe pas__________
6.3. convenable _________________
6.4. acceptable_____________
6.5. Non convenable _______________
6.6. Pourquoi______________________________________________________________
_________________________________________________________________________
III. Connaissances
1. Citer quelques éléments les plus importants, établissant une différence entre le système
LMD et celui classique
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
Pouvez-vous en expliquer quelques uns :________________________________________
_________________________________________________________________________
2. Quels sont les avantages du système LMD par rapport au classique _______________
_________________________________________________________________________
3. Quelles en sont les contraintes ?___________________________________________
_________________________________________________________________________
4. Connaissez-vous des partenaires techniques et financiers dont l’accompagnement
permet la durabilité du système LMD?
4.1. Oui
4.2. Non
4.3. Si oui, citer quelques uns_________________________________________________
_________________________________________________________________________
34
IV. Attitudes
1. Comment appréciez-vous le rendement interne à la FAST ?______________________
_________________________________________________________________________
2. Quelle est votre appréciation du rendement interne (réussite aux examens, le niveau
des étudiants, des enseignants, la qualité du service administratif…) à la FAST des
l’introduction du système LMD ?
2.1. Excellent_______
2.2. Très bon_______
2.3. Bon___________
2.4. Passable_______
2.5. Mauvais_______
3. Qu’est ce qui justifie ce rendement ?________________________________________
_________________________________________________________________________
4. Après quelques années de mise en œuvre du système LMD, les résultats obtenus
réservent-ils des perceptions favorables à sa généralisation dans les autres Facultés et
Instituts de l’Université de Bamako ?
4.1. Oui
4.2. Non
4.3. Pourquoi :_____________________________________________________________
_________________________________________________________________________
5. Comment appréciez-vous l’acceptation de la réforme LMD au niveau de la
FAST ?__________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
6. Les étudiants et mêmes certains acteurs auraient des attitudes défavorables à la
réforme LMD. En êtes-vous d’accord ?
6.1. Oui
6.2. Non
6.3. Pourquoi :_____________________________________________________________
_________________________________________________________________________
V. Pratiques
1. Pensez-vous qu’il y a des comportements nouveaux qui se sont développées depuis le
début du système LMD à la FAST?
1.1. Oui________
1.2. Non________
1.3. Si oui,
lesquels ?_________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
2. Selon vous, quelles sont les comportements/pratiques positifs ou négatifs qui se
développent autour des points suivants :
2.1. l'utilisation des technologies d'information et de communication
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
35
2.2. la formation des professeurs_______________________________________________
_________________________________________________________________________
2.3. le système d’évaluation des apprentissages
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
2.4. le renforcement des capacités de recherche___________________________________
_________________________________________________________________________
2.5. le système de transfert des crédits en Afrique_________________________________
_________________________________________________________________________
2.6. les finances____________________________________________________________
_________________________________________________________________________
2.7. les ressources humaines_________________________________________________
_________________________________________________________________________
2.8. Autres
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
3. Voulez-vous aborder d’autres questions par rapport au système LMD ?
3.1. Oui___
3.2. Non___
3.3. Lesquelles_____________________________________________________________
_________________________________________________________________________
3.4. Que souhaitez-vous pour le système LMD ?
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
36
Questionnaire Enseignants
Ce questionnaire vous est soumis dans le cadre d’une étude sur le système LMD en cours à
la FAST. Il vise à recueillir des informations par rapport à vos connaissances, attitudes et
pratiques dans la mise en œuvre du système en vue de contribuer à son développement.
Vos réponses nous permettrons d’atteindre nos objectifs. Merci de votre collaboration.
L’anonymat sera garanti.
Questions signalétiques
4. Sexe : F_________/ H___________
5. Nombre d’année dans l’enseignement à la FAST____________
6. Disciplines
enseignées________________________________________________________________
Moyens et conditions de mise en œuvre
Disponibilité de l’outil informatique dans votre DER
o Estimation du nombre d’ordinateurs :___________
o Estimation du nombre de logiciels spécialisés :___________
o Est-ce suffisant selon vous ?
Oui______
Non______
Pourquoi______________________________________________________________
_________________________________________________________________________
Maîtrise de l’outil informatique et des logiciels
o Nombre de formations spécialisée reçues___________
o Appréciation de la qualité de la formation
Bonne_________
Passable__________
Mauvaise___________
Pourquoi______________________________________________________________
_________________________________________________________________________
-
Laboratoire
o Existe________
o N’existe pas__________
o Bon_________________
o Passable______________
o Mauvais_______________
o Pourquoi______________________________________________________________
_________________________________________________________________________
-
Bibliothèque
o Existe________
o N’existe pas__________
o Convenable_________________
o Moyennement convenable______________
o Non convenable_______________
o Pourquoi______________________________________________________________
_________________________________________________________________________
-
37
Amphithéâtre
o Existe________
o N’existe pas__________
o Convenable _________________
o Moyennement convenable______________
o Non convenable _______________
o Pourquoi______________________________________________________________
_________________________________________________________________________
-
Salles de TD/TP
o Existe________
o N’existe pas__________
o convenable _________________
o Moyennement convenable______________
o Non convenable _______________
o Pourquoi______________________________________________________________
_________________________________________________________________________
-
Connaissances :
1. Avez – vous reçu assez d’information pour l’application du système LMD à la FAST ?
Oui________ Non_______
Pourquoi_________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
2. Avez-vous reçu des formations en la matière ?
2.1 Oui_____________________
2.2. Non____________________
2.3. Nombre__________________
2.4. Fréquence________________
2.5. Qualité
2.5.1.
Très Bonne______________________
2.5.2.
Bonne__________________________
2.5.3.
Passable________________________
2.5.4.
Mauvaise________________________
2.5.5.
Pourquoi________________________________________________________
_________________________________________________________________________
3. Ce n’est pas le but du LMD ?
3.5. Oui
3.6. Non
3.7. Pourquoi ?____________________________________________________________
_________________________________________________________________________
4. A votre connaissance, la FAST collabore-t-elle avec d’autres établissements
d’enseignement supérieur dans le cadre du système LMD en Afrique ou ailleurs ?
4.5. Oui
4.6. Non
38
4.7. Si oui comment fonctionne cette
collabaoration?_____________________________________________________
_________________________________________________________________________
Attitudes :
1. Quelle est votre perception de cette innovation à la FAST ?
1.1. Prématurée
1.2. A des atouts qu’il faut exploiter
1.3. A des contraintes à surmonter
1.4. Se déroule bien (de façon normale)
1.5. C’est une exigence pédagogique pour nous
1.6. Ça complique l’enseignement
1.7. Nous avons commencé mais nous ne la maîtrisons pas
2. Les problèmes de qualité existent déjà la réforme devrait améliorer la qualité aussi la
question devrait plutôt être quels sont selon les vous les potentiels atouts de cette réforme
sur la qualité des enseignements; comment expliquez-vous cette situation ?
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
3. Après quelques années de mise en œuvre du système LMD et au regard des résultats
obtenus, comment percevez vous la généralisation dans les autres Facultés et Instituts de
l’Université de Bamako ?
3.1. Oui
3.2. Non
4. Pourquoi :_____________________________________________________________
_________________________________________________________________________
5. Les étudiants réticents au changement du LMD peuvent-ils contribuer à l’échec de la
réforme ?
5.1. Oui
5.2. Non
5.3. Pourquoi :_____________________________________________________________
_________________________________________________________________________
6. Le système permet t-il (trop global préciser ?) développement de l'enseignement
supérieur au Mali ?
6.1. Oui
6.2. Non
6.3. Pourquoi ?____________________________________________________________
_________________________________________________________________________
Pratiques :
4. Pensez-vous qu’il y a des pratiques nouvelles qui se sont développées depuis le début
du système LMD à la FAST?
4.1. Oui________
4.2. Non________
4.3. Si oui, quelles sont ces
pratiques ?_______________________________________________________________
39
_________________________________________________________________________
5. Sont-elles favorables au développement du système
LMD ?___________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
6. Selon vous, quelles sont les pratiques qui se développent autour des points suivants :
6.1. l'utilisation des technologies d'information et de
communication____________________________________________________________
_________________________________________________________________________
6.2. la formation des professeurs_______________________________________________
_________________________________________________________________________
6.3. le système d’évaluation des apprentissages___________________________________
_________________________________________________________________________
6.4. le renforcement des capacités de recherche___________________________________
_________________________________________________________________________
6.5. le système de transfert des crédits en Afrique_________________________________
_________________________________________________________________________
6.6. Selon-vous existent-ils d’autres points autour desquels se développent les pratiques du
système LMD ?
3.6.1. Oui_______
3.6.2.
Non______
3.6.3.
Si oui
lesquels__________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
1. Selon vous, y’a-t-il un consensus autour de ces pratiques ?
1.1. Oui_____
1.2. Non_____
1.3. Justifiez votre
réponse___________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
2. Voulez-vous aborder d’autres questions par rapport au système LMD ?
2.1. Oui___
2.2. Non___
2.3. Lesquelles_____________________________________________________________
_________________________________________________________________________
2.4. Que préconisez-vous pour une réforme LMD réussie? __________________________
_________________________________________________________________________
40
Questionnaire adressé Aux Etudiants
Ce questionnaire vous est soumis dans le cadre d’une étude sur le système LMD en cours à
la FAST. Il vise à recueillir des informations par rapport à vos connaissances, attitudes et
pratiques, dans la mise en œuvre du système en vue de contribuer à son développement.
Vos réponses nous permettrons d’atteindre nos objectifs. Merci de votre collaboration.
L’anonymat sera garanti.
Questions signalétiques
7. N° Fiche_____
8. Date de l’enquête_____
9. Nom de
l’enquêteur________________________________________________________________
10. Sexe de l’enquêté (e): F_________/ H___________
11. Depuis combien d’année êtes-vous la FAST ?
a. 1 An___
b. 2 ans___
c. 3 ans ___
d. 4 ans___
e. 5 ans___
f. 6 ans___
12. Quel niveau fréquentez-vous ?
a. 1ère A___
b. 2ème A___
c. Licence___
d. Master___
e. Doctorat___
Connaissances :
1. Quelles sont les informations clés que vous avez reçues sur l’application du système
LMD à la FAST ?
_________________________________________________________________________
Ces informations vous ont-elles permis de comprendre le système LMD et de s’y préparer
2.1. Oui__________
2.2. Non__________
2.3. Pourquoi ?____________________________________________________________
3. Citer quelques éléments les plus importants, établissant une différence entre le système
LMD et celui
classique ?________________________________________________________________
41
4. Pouvez-vous en expliquer quelque
uns ?_____________________________________________________________________
5. Le système LMD comporte-t-il des contraintes particulières par rapport au système
classique ?
5.1. Oui
5.2. Non
5.3. Pourquoi ?____________________________________________________________
Attitudes par rapport à la réforme en cours à la FAST
7. Comment appréciez-vous l’avènement du système LMD à la FAST ?
7.1. Prématurée___
7.2. A des atouts qu’il faut exploiter____
7.3. A des contraintes à surmonter____
7.4. Se déroule bien (de façon normale)_____
7.5. C’est une exigence pédagogique pour nous____
7.6. Ça complique l’enseignement____
7.7. Nous avons commencé mais nous ne la maîtrisons pas____
7.8. Autres_____
8. Quels sont les défis auxquels la réforme est confrontée à la FAST ?
_________________________________________________________________________
9. Comment expliquez-vous ces défis ?
_________________________________________________________________________
4. Ces défis affectent-ils la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage ?
_________________________________________________________________________
6. Quelle est votre appréciation du rendement interne (réussite aux examens, le niveau
des étudiants, des enseignants, la qualité du service administratif…) à la FAST depuis
l’introduction du système LMD ?
Excellent_______
Très bon_______
Bon___________
Passable_______
Mauvais_______
Médiocre_______
Nul___________
Qu’est ce qui justifie ce rendement ?
_________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________
42
Selon certains, les étudiants et mêmes certains acteurs ont des attitudes défavorables à la
réforme LMD. Comment expliquez-vous ces comportements en êtes-vous d’accord ?
6.1. Oui___
6.2. Non___
6.3. Pourquoi :_____________________________________________________________
7. Comment appréciez-vous le mode d’évaluation du système LMD à la FAST ?
_________________________________________________________________________
8. Après quelques années de mise en œuvre du système LMD, les résultats obtenus
réservent-ils des perceptions favorables à sa généralisation dans les autres Facultés et
Instituts de l’Université de Bamako ?
8.1. Oui___
8.2. Non___
9.
Pourquoi :_____________________________________________________________
10. Le système permet t-il de redynamiser le développement de l'enseignement supérieur
au Mali ?
10.1.
Oui___
10.2.
Non____
10.3.
Pourquoi ?_______________________________________________________
9. Selon vous, est-il possible de généraliser le système LMD à l’ensemble des universités
du Mali?
9.1. Oui___
9.2. Non____
9.3. Pourquoi ?____________________________________________________________
Pratiques
1. Dans l’application du système LMD, reprochez-vous quelque chose à quelqu’un ?
1.1. Oui____
1.2. Non___
2. Si oui :
3. Que reproche-vous aux
enseignants ?_____________________________________________________________
3.1. Que reprochez-vous aux
administrateurs ?___________________________________________________________
4. Que reprochez-vous aux étudiants?_________________________________________
_________________________________________________________________________
43
5. Ces pratiques que vous leur reprochez ont-elles des influences sur la réussite du
système LMD ?
5.1. Oui___
5.2. Non____
5.3. Si oui, lesquelles et
comment ?________________________________________________________________
6. Dans l’application du système LMD, appréciez-vous quelque chose dans les
comportements de quelqu’un ?
6.1. Oui____
6.2. Non___
7. Si oui :
7.1. Lesquelles chez les
enseignants ?______________________________________________________________
7.2. Lesquelles chez les
étudiants ?______________________________________________________________
7.3. Lesquelles chez les
administrateurs ?___________________________________________________________
8. Comment, ces comportements que vous appréciez influencent positivement
l’application du système
LMD ?___________________________________________________________________
9. Selon vous, y’a-t-il un consensus autour du système LMD?
9.1. Oui_____
9.2. Non_____
9.3. Justifiez votre
réponse___________________________________________________________________
10. Voulez-vous aborder autres questions par rapport au système LMD ?
_________________________________________________________________________
Recommandations
1. Que souhaitez-vous pour le système LMD ?
_________________________________________________________________________
Pourquoi ?____________________________________________________________
44
GUIDE D’ENTRETIEN
-
Les informations reçues par les agents de l’administration et les enseignants au profit
de la mise en œuvre du LMD ;
-
Les formations reçues : nombre, qualité, fréquence, étendu
-
Le niveau de décentralisation des responsabilités de gestion du système au niveau de
l’administration de la FAST ;
-
Le nombre de salles construites, le nombre de professeurs formés, le nombre de
professeurs recrutés ;
-
Les équipements informatiques installés, les équipements de laboratoires mobilisés.
-
Définition du système LMD
Description des différents axes du système LMD (sémestrialisation, capitalisation)
-
Atouts
-
Contraintes
-
Mode d’enseignement/d’apprentissage
-
Mode d’évaluation
-
Description de votre rôle dans le système
-
Les terminologies de base que vous connaissez (crédit, capitalisation, UE, semestre,
mobilité, passerelle,
-
Rupture et lien avec l’ancien système
-
Comment ça se passe au Mali ?
45

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