Cérémonie de remise des Prix 2013

Transcription

Cérémonie de remise des Prix 2013
Sous le haut patronnage de Son Altesse Sérénissime
le Prince Albert II de Monaco
Reconnue d’utilité publique, la Fondation Prince Louis de Polignac a été créée en 1997.
Elle a pour but de promouvoir la culture française et européenne et de contribuer au
développement de la science.
Elle remet un Grand Prix et des prix de recherche, sur proposition des Académies de
l’Institut de France (l’Académie française, l’Académie des inscriptions et belles-lettres,
l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts et l’Académie des sciences morales
et politiques) et du conseil d’administration de la Fondation. Elle remet également une
médaille d’honneur pour récompenser des personnalités de nationalité européenne qui
se sont investies dans la préservation du patrimoine architectural français.
Cérémonie de remise des Prix 2013
en présence de
Monsieur Gabriel de Broglie
Chancelier de l’Institut de France et Président d’honneur de la Fondation
Son Altesse Royale le Prince Laurent de Belgique
Président du Comité d’honneur de la Fondation
Madame le Juge Irène Daurelle
Présidente et cofondatrice de la Fondation
Le jeudi 14 novembre 2013 à 18h30
à la Fondation Simone et Cino del Duca
10 rue Alfred de Vigny, 75008 Paris
PROGRAMME
Accueil par Monsieur Gabriel de Broglie et par Madame Irène Daurelle
Grand Prix de la Fondation Prince Louis de Polignac
doté de 15 000 €
attribué sur proposition de l ’Académie des sciences
à Monsieur Pierre-Marie Lledo, neurologue, directeur de recherche au CNRS et à l’Institut Pasteur
Prix du conseil d’administration de la Fondation
doté de 5 000 €
à Monsieur Rachid Koraïchi, artiste plasticien
Médaille d’honneur de la Fondation
à Madame Isabelle d’Ornano,
co-fondatrice et Vice-Présidente du Conseil de Surveillance de la Société Sisley
CONTACT - Louis de Genouillac, chargé de la communication : 01 44 41 44 20 / [email protected]
Grand Prix de la Fondation Prince Louis de Polignac
sur proposition de l’Académie des sciences
Pierre-Marie Lledo
Directeur du Laboratoire « Gènes et Cognition » du CNRS et
Chef de l’Unité « Perception et Mémoire » à l’Institut Pasteur.
Ce prix récompense ses travaux de recherche sur la plasticité
cérébrale.
Pierre-Marie Lledo explore le fonctionnement et la plasticité de notre cerveau, ses possibilités d’adaptation et
de régénération. Il est l’un des premiers à avoir contribué au début du siècle au renversement d’un dogme : la
plasticité cérébrale se perdrait à l’âge adulte. Les études de Pierre-Marie Lledo montrent au contraire que notre
cerveau présente une capacité à produire des neurones tout au long de la vie. Il compare notre cerveau à une
cathédrale : « Ces édifices gothiques sont construits sur d’anciennes églises. De la même manière, notre cerveau est
bâti sur les vestiges de notre lointain passé. Lorsqu’on visite la Sagrada Família à Barcelone, on est toujours frappé
par le nombre de grues qui l’entourent. Et bien pour notre cerveau, c’est la même chose : même adulte, il est un
chantier permanent ! ».
Le cerveau, « cette merveille de complexité -86 milliards de cellules nerveuses et des millions de milliards de
connexions- », construit en permanence mais cette plasticité connaît des obstacles : le stress du milieu urbain
(pollution sonore et visuelle), la consommation chronique de psychotropes, la sédentarité, l’isolement social ou
encore la routine quotidienne, la perte d’intérêt pour la nouveauté.
Démontrer que le cerveau est reconfigurable en permanence c’est aussi échapper à la notion de « période
critique ». Développé dans les années 70, ce courant de pensée, selon lequel le cerveau de l’enfant évolue par
paliers, affirmait qu’il fallait procéder à des apprentissages (lecture, écriture, musique, …) à certains âges. En
réalité, le cerveau est programmé pour apprendre, et il est possible de le stimuler en motivant, par exemple,
l’éducation par le plaisir. Pour le montrer, Pierre-Marie Lledo et son équipe ont développé chez la souris une
méthode originale d’activation des néo-neurones en associant les outils de l’optique à ceux de la génétique
(optogénétique).
L’ ensemble des travaux de Pierre-Marie Lledo a ainsi contribué de façon extrêmement significative à l’avancée
des connaissances sur les mécanismes moléculaires et cellulaires qui déterminent la migration et le destin des
nouveaux neurones à partir de leurs cellules souches.
Ils offrent aussi sur le plan thérapeutique l’espoir de nouvelles stratégies visant à détourner depuis leur zone
germinative des neurones nouvellement formés pour reconstruire des circuits nerveux endommagés (maladies
neurodégénératives, accidents vasculaires cérébraux ou traumatismes).
Ces études portent également sur les connexions entre neurones et prothèses, électrodes implantées dans
le cerveau. La possibilité d’un cerveau « augmenté » par la biotechnologie offre de grandes perspectives
thérapeutiques mais soulève aussi de nombreuses questions éthiques que Pierre-Marie Lledo pose ouvertement.
À plusieurs titres, ses travaux illustrent l’axiome de l’humaniste hollandais Desiderius Erasmus Roterodamus
« On ne naît pas homme, on le devient ».
Son parcours a été salué par de nombreux prix dont le Prix Mémain-Pelletier de l’Académie des sciences en
2002 et celui de l’Académie nationale de médecine en 2006.
Principaux livres :
• Le cerveau sur mesure, Pierre-Marie Lledo et
Jean-Didier Vincent, Odile Jacob, 2012
• Les maladies à prions, Pierre-Marie Lledo,
PUF, 2002
• Histoire de la vache folle, Pierre-Marie Lledo,
PUF, 2001
Liens vers l’Académie des sciences :
• Colloque : Tissue Regeneration, 13 novembre 2012 : « Les
potentialités des cellules souches du cerveau adulte »,
http://www.academie-sciences.fr/video/v131112.htm
• 4 juin 2013 : Les grandes avancées françaises en biologie présentées
par leurs auteurs,
http://public.weconext.eu/academie-sciences/2013-06-04/video_
id_005/
Prix du conseil d’administration de la Fondation
Rachid Koraïchi
Artiste plasticien
Ce prix récompense l’ensemble de ses recherches et
travaux artistiques.
© Jonathan Greet
Né en 1947 à AïnBeïda en Algérie, Rachid Koraïchi, descendant des Koraichites (famille du prophète
Mohammed), a grandi au contact de la tradition soufie éprouvant dès l’enfance une fascination pour la danse
du trait dans les vieux manuscrits et les talismans. Il a suivi l’enseignement de l’École des Beaux-Arts d’Alger,
puis de Paris, de l’École des Arts décoratifs ainsi que de l’Institut d’urbanisme de l’Académie de Paris. Après
avoir longtemps résidé en Tunisie, Rachid Koraichi vit aujourd’hui à Paris.
Héritier d’une double culture, orientale et occidentale, il met en valeur dans chacune de ses créations la
richesse spirituelle de ces deux traditions. Son principal élément de langage s’inspire des signes des traces et des
symboles. Le critique Pierre Restany dit que pour Rachid Koraichi « l’écriture est la vie ». Son œuvre est basée
sur le chiffre 7 correspondant aux sept jours de la semaine, aux sept planètes, aux sept degrés de la perfection,
aux sept sphères ou degrés célestes, aux sept piliers de la sagesse, aux sept merveilles qui se retrouve dans toutes
les religions monothéistes ou autres.
Chacun de ses déplacements constitue une étape d’un voyage initiatique d’approfondissement spirituel et sa
démarche de plasticien obéit à une exigence : mettre son art au service des pratiques artisanales traditionnelles
en faisant appel aux meilleurs corps de métiers.
Participant à des projets d’urbanisme et d’aménagement de lieux, nombre de ses créations ont trouvé place dans
des lieux de spiritualité chrétienne, et dans le jardin du château d’Amboise Il a réalisé « Le Jardin d’Orient », en
mémoire de la suite de l’émir Abdelkader emprisonné entre 1848 et 1852. En hommage aux moines de Tibhirine,
il a conçu « les Sept Dormants », un ensemble de sept livres travaillés à la manière des grands manuscrits anciens
en y faisant collaborer des écrivains juifs, chrétiens, musulmans et athés. Ces livres ont été déposés à différents
endroits dont le Vatican. À la suite de cela, le Pape Jean Paul II a fait parvenir à Rachid Koraichi une lettre de
bénédiction, sachant que le pays de naissance de ce dernier est aussi la terre des grands saints de la chrétienté
(Sainte Monique, Saint Augustin, Saint Dona...).
À l’hôpital de la Salpétrière, il a fait entrer l’art dans différents services dont le service de neuro-réanimation du
Professeur Puybasset en faisant don d’un certain nombre d’œuvres (peintures, sculptures et vitraux), et a réalisé
l’aménagement de la chambre funéraire.
Il a fondé l’association Schams pour soutenir des projets liés à la culture, à l’environnement, et au patrimoine
matériel et immatériel, et a monté des ateliers de design textile, une grande bibliothèque et a réalisé un jardin
des eaux usées au village de Témacine au Sahara algérien.
Rachid Koraïchi est présent par son œuvre dans tous les grands musées.
Médaille d’honneur de la Fondation
Isabelle d’Ornano
Co-fondatrice et Vice-Présidente du Conseil de Surveillance
de la Société Sisley
Cette médaille lui est remise pour sa contribution à
la restauration intérieure de l’église Notre-Dame-del’Assomption, Paris Ier.
L’ église Notre-Dame-de-l’Assomption a été construite à la fin du XVIIe siècle par l’architecte Charles Errard
(1606-1689), alors directeur de l’Académie de France à Rome. Elle faisait partie d’un vaste ensemble de
bâtiments, aujourd’hui disparus, constituant le Couvent des Sœurs de l’Assomption. Le centre de la coupole à
caissons reçut en 1676 une grande fresque représentant l’Assomption de la Vierge, réalisée par Charles de La
Fosse. Les murs intérieurs furent décorés de frises dorées et de surfaces peintes imitant le marbre. Le lieu est un
exemple rare à Paris d’église à plan centré. Son architecture et son décor intérieur richement coloré, en fait un
des chef-d’œuvre de l’art classique français influencé par l’Italie.
Classé Monument historique, l’église est devenue en 1844 le siège de la Mission catholique polonaise de Paris.
La détérioration de son décor intérieur a déclenché en septembre 2012 une campagne de restauration. Elle
permettra à la fresque de la coupole ainsi qu’aux dorures et aux faux marbres, encrassés et noircis, de retrouver
leur éclat, mais aussi de restaurer les tableaux, le retable du maître-autel et les baies vitrées et enfin de mettre en
lumière ce magnifique décor.
La Fondation Sisley s’est associée à l’État, à la Fondation du Patrimoine et à la Mairie de Paris, propriétaire des
lieux, pour la réalisation de ce projet, en finançant plus de la moitié des travaux, dont l’achèvement est prévu au
premier trimestre 2014
Les membres du Conseil d’administration
Madame le Juge Irène Daurelle
Monsieur Gabriel de Broglie
S.A. R. le Prince Laurent de Belgique
S. A. I. la Princesse Manigeh Pahlavi
Madame Simone Veil
Monsieur Patrick de Carolis
Monsieur le Préfet Jean-Claude Aurousseau
Monsieur Michaël de Saint-Cheron
Monsieur Jean Vacherot
Cofondatrice et présidente de la Fondation
Chancelier de l’Institut de France, Président d’honneur
Président du Comité d’Honneur
de l’Académie française
Membre de l’Institut (Académie des beaux-arts)
Ministère de l’Intérieur
Ministère de la Culture
Trésorier
Rétrospective des prix
2012
▶▶ Grand Prix (15 000 euros), sur proposition de l’Académie des inscriptions et belles-lettres : Bruno Delmas, pour le développement
d’une base de données biobibliographiques créée par le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS), La France savante.
▶▶ Prix du Conseil d’administration (5 000 euros) : Franz Weber, écologiste, écrivain et journaliste suisse qui a mené de nombreuses
campagnes pour la protection de la nature et des animaux.
▶▶ Médaille d’honneur : Jacqueline von Hammerstein-Loxten, pour la restauration de La Pagode, immeuble d’inspiration asiatique
construit au début du XXe siècle à Paris.
2011
▶▶ Grand Prix (15 000 euros), sur proposition de l’Académie française : François Caron, historien et économiste, spécialisé dans le
développement industriel et technique des XIXe et XXe siècle.
▶▶ Prix du Conseil d’administration (5 000 euros) : Lakis Proguidis, écrivain et essayiste.
▶▶ Médaille d’honneur : Joseph Achkar et Michel Charrière, architectes et décorateurs, pour la restauration et la décoration de l’Hôtel
de Gesvres à Paris.
2010
▶▶ Grand Prix (25 000 euros), sur proposition de l’Académie des sciences morales et politiques : François Ost, juriste et philosophe,
vice-recteur des Facultés universitaires Saint-Louis de Bruxelles, membre de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beauxarts de Belgique.
▶▶ Trois Médailles d’honneur :
‐‐ Son Excellence Tomasz Orlowski, Ambassadeur de Pologne en France, pour la préservation de l’Hôtel de Monaco à Paris, actuelle
résidence de l’ambassadeur de Pologne en France ;
‐‐ Prince et à la Princesse Mourousy, pour la préservation de l’Hôtel de Rieux et de Sourdéac à Paris, et les activités culturelles et
caritatives qu’ils y organisent ;
‐‐ Monsieur et Madame Meijer-Bergmans, pour la restauration du domaine de Fontchâteau près de Saint-Rémy-de-Provence et leur
action auprès des artisans locaux.
2009
▶▶ Grand Prix (25 000 euros), sur proposition de l’Académie des beaux-arts : la commune de la Ferté-Loupière (89), pour son
programme de réfection des fresques de l’église Saint-Germain.
▶▶ Cinq prix (5 000 euros chacun) :
‐‐ Prix littéraire Pierre Messmer sur proposition de l’Académie française : Georgette Elgey, journaliste et historienne, spécialiste de
l’histoire de la Quatrième République, pour la publication du 5e volume de son Histoire de la IVe République : La République des
tourmentes, 1954-1959, tome III, La Fin, édité en 2008 chez Fayard ;
‐‐ Prix d’Archéologie sur proposition de l’Académie des inscriptions et belles-lettres : Olivier Lecomte, Docteur en archéologie
orientale, chargé de recherches au CNRS et directeur de la mission archéologique franco-turkmène sur le site d’Ulug Dépé au
Turkménistan, dans la province d’Ashagabat ;
‐‐ Prix Scientifique sur proposition de l’Académie des sciences : Christophe Daussy, Docteur en physique et maître de conférences à
l’Université Paris 13, spécialisé en spectroscopie optique au Laboratoire de Physique des Lasers ;
‐‐ Prix de Sciences morales et politiques sur proposition de l’Académie des sciences morales et politiques : Pol Boucher, Docteur en
philosophie, professeur de philosophie du droit à l’Université de Rennes, spécialiste de la pensée juridique de Leibniz ;
‐‐ Prix du Conseil d’administration : David Servan-Schreiber, Docteur ès sciences, Professeur de psychiatrie clinique à l’Université
de Pittsburgh et chargé de cours à l’Université Claude Bernard Lyon I, pour son ouvrage Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos
défenses naturelles.
2007
▶▶ Grand Prix (25 000 euros), sur proposition de l’Académie des sciences : Jardin botanique alpin du Lautaret (38) pour sa contribution
à la recherche en biologie alpine.
2006
▶▶ Grand Prix (25 000 euros), sur proposition de l’Académie des inscriptions et belles-lettres : Pascal Royère, architecte DPLG et maître
de conférences à l’École française d’Extrême-Orient pour son programme de restauration du Baphuon d’Angkor au Cambodge, site
classé par l’UNESCO au titre du patrimoine de l’humanité.
▶▶ Cinq prix (5 000 euros chacun) :
‐‐ Prix littéraire, sur proposition de l’Académie française : Dominique Noguez, ancien élève de l’École normale supérieure, romancier
et essayiste, auteur de livres sur le cinéma et la littérature ;
‐‐ Prix scientifique, sur proposition de l’Académie des sciences : Gerhard Heinzmann, professeur de philosophie des sciences à
l’Université de Nancy, pour ses travaux sur l’œuvre d’Henri Poincaré ;
‐‐ Prix artistique Marcel Landowski, sur proposition de l’Académie des beaux-arts : Didier Randot, peintre et dessinateur connu
pour ses fresques, ses créations de tapisseries tissées à Aubusson et ses conceptions de vitraux ;
‐‐ Prix de sciences morales et politiques, sur proposition de l’Académie des sciences morales et politiques : Mohamed Larbi Haouat,
vice-président de l’Association Francophone d’Amitié et de Liaison qui diffuse des livres, ouvrages et revues francophones ;
‐‐ Prix du Conseil d’administration : Association Antidote Europe, créée par le Professeur Claude Reiss, ancien directeur de
recherche au CNRS, dont les travaux ont pour objet de rechercher des thérapies innovantes sans recours au modèle animal.
2005
▶▶ Grand Prix (25 000 euros), sur proposition de l’Académie française : Son Altesse Royale le Prince Hassan Ben Talal de Jordanie,
frère du défunt roi Hussein II, l’un des intellectuels les plus renommés du monde arabe et un élément essentiel de la francophonie
au Moyen-Orient.
2004
▶▶ Grand Prix, sur proposition de l’Académie des sciences morales et politiques : Robert Génermont, architecte en chef des bâtiments
civils et des palais nationaux, pour son ouvrage Croquis bourbonnais, recueil de dessins des principaux monuments du département
de l’Allier.
2002
▶▶ Cinq bourses de 7 500 euros chacune :
‐‐ Bourse Marcel Landowski, sur proposition de l’Académie des beaux-arts : couvent des Dominicains de l’Annonciation à Paris,
pour la restauration de son orgue ;
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie française : Jeannine Verdès-Leroux, pour son ouvrage Les français d’Algérie de 1830 à
aujourd’hui ;
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie des inscriptions et belles-lettres : Georges Le Rider, pour la mise en valeur du domaine de
Kerazan ;
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie des sciences : Farida Akcha, chercheur au département des polluants chimiques du centre
IFREMER ;
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie des sciences morales et politiques : André Damien, pour son œuvre en faveur de l’Université
catholique de Bethléem.
2001
▶▶ Cinq bourses de 7 500 euros chacune :
‐‐ Bourse Marcel Landowski, sur proposition de l’Académie des beaux-arts : Institut de la Maison de Bourbon, pour permettre la
restauration de tombes liées à l’histoire des Bourbons ;
‐‐ Bourse, sur proposition de l’Académie française : Pierre Cornut-Gentille, pour son ouvrage La Baronne de Feuchères, la mort
mystérieuse du duc de Bourbon ;
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie des inscriptions et belles-lettres : Henri Lavagne, pour son travail de direction du Recueil
général des bas-reliefs, statues et bustes de la Gaule romaine, nouvelle série dite du « nouvel Espérandieu » ;
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie des sciences : François Criscuolo, écophysiologiste dont le travail porte sur les stratégies
permettant aux animaux de faire face aux contraintes environnementales ;
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie des sciences morales et politiques : la collection Europae memoria, fondée aux éditions
Georg Olms en 1997 par l’abbé Jean École.
2000
▶▶ Grand Prix (150 000 francs) : la Carte archéologique de la Gaule et au professeur Michel Provost qui la dirige.
▶▶ Cinq bourses de recherche (50 000 francs chacune) :
‐‐ Bourse Marcel Landowski sur proposition de l’Académie des beaux-arts : Pier Luigi Mulas, jeune chercheur spécialiste de
l’enluminure italienne, pour lui permettre de réaliser et publier un catalogue des manuscrits enluminés italiens du musée Condé
de Chantilly,
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie française : à Monsieur François Bizot, ethnologue, directeur d’études à l’École pratique des
hautes études, titulaire de la chaire de bouddhisme d’Asie du sud-est, pour son ouvrage Le portail, paru aux éditions La table ronde.
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie des inscriptions et belles-lettres : à Messieurs Claude Carrier et Claude Rilly, pour les
encourager dans leurs travaux sur le méroïtique, une langue ancienne de la vallée du Nil en cours de déchiffrement.
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie des sciences : à Docteur Sylvie Legrain, maître de conférences et praticien hospitalier à
l’hôpital Bichat-Claude Bernard, pour ses recherches biomédicales portant sur le rôle d’une hormone majeure, la DHEA, qui fait
actuellement l’objet d’études très poussées en gérontologie.
‐‐ Bourse sur proposition de l’Académie des sciences morales et politiques : à Monsieur Quentin Epron, allocataire de recherches
à l’Université de Paris II auprès du professeur Stéphane Rials, pour son étude dans la revue Droits, revue française de théorie, de
philosophie et de culture juridiques et sa thèse sur le gallicanisme.

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