CGT: Casse sociale démesurée chez Conforama, il n`y a plus de

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CGT: Casse sociale démesurée chez Conforama, il n`y a plus de
Casse sociale démesurée chez Conforama, il n’y a plus de limites…
Cher(e)s camarades
En effet, sous couvert, de ses actionnaires, l’objectif de nos dirigeants était d’embellir la mariée, ceci,
afin d’optimiser la vente de Conforama, au prix fort !!
Pour se faire, Conforama a mis en place début 2009 un vaste plan de restructuration de 50 millions
d’euros dont 25 millions pour les seuls frais de personnel. Un plan qui entraînera la suppression de 800
emplois, soit près de 8% des effectifs en France.
Dans le cadre de son plan, Conforama allait "poursuivre le gel des embauches et le non remplacement
systématique des départs", offrir aux salariés concernés toute opportunité de reclassement interne et
mettre en place un plan de départs volontaires encadré par l'entreprise, pour les services caisse dépôt,
et le second pour les services administratif et SAV magasin ainsi que pour SAVEO.
C’est dans ce contexte que, Conforama, longtemps montrée en exemple comme l’enseigne modèle de
PPR, l’ex-vache à lait du groupe, jusqu’au début des années 2000, aux marges et à la croissance
nettement inférieure à celles du luxe PPR, a été cédé, en mars 2011, au sud-africain Steinhoff, pour un
montant total de 1,62 milliard d'euros.
Dès lors, ce nouveau patron, affirmait, notamment, lors du CCE du 17 janvier 2011, avoir acheté un
concept d’entreprise, qu’il ne souhaitait pas modifier, et, confirmait que son groupe pourrait «
accompagner Conforama voire Thierry Guibert, l’actuel PDG, dans la mise en œuvre de son ambitieux
plan de développement et de conquête commerciale, et ne pas vouloir modifier la politique d’entreprise
menée depuis deux ans.
D’un point de vu, patronal, cela se comprend, pourquoi, changer une politique, de recul social soit, 800
suppressions de postes, le gel des embauches…., autant, conserver et soutenir, une équipe qui gagne ?!…
Dans le cadre de cette escorte, ce nouvel actionnaire :
 nous demande en conservant la même politique économique et commerciale voire sans moyen
supplémentaire et avec une tendance du marché à la baisse d’atteindre des objectifs
inatteignables, soit, une augmentation du chiffre d’affaire à 4 milliards € pour 2015 avec un taux
de rentabilité de 6 %. Nous étions à 3% de rentabilité avec un CA de 3 milliards environ, fin 2009.
D’après l’expert du CCE, pour atteindre ces résultats, pour ne pas baisser les frais de personnel
cela exigerait : +4 % de CA par an et environ +2 points de marge, (soit +6 % de progression).
 nous impose, alors qu’il, ne souhaitait, pas modifier, le concept de l’entreprise, dès le 14 juin
2011, à l’occasion d’un CCE, la sortie de SAVEO du périmètre de Conforama France, ceci, en ne
conservant que 49 % et en cédant 51 % des parts à 3 managers de Conforama.
L’ambition de la nouvelle société, nommée, « SAVEO service », serait de devenir le leader
indépendant du SAV à domicile en France voire de transformer un centre de coûts en centre de
profits ! Pour y parvenir, ils annoncent dans le cadre de leur projet de rachat, la fermeture de
six plateformes, dont, SECLIN, ROUEN, MONTPELLIER, SOPHIA NOISY ET NANTES et la
suppression de 168 emplois ETP….
Cette association, malsonnante et contournée, permettait d’éviter un PSE au périmètre de
Conforama France avec l’impact social et juridique qui en aurait découlé suite au PMV 2.
Cependant, lors de la séance en date du 22 septembre 2011, les membres du Comité central
d’entreprise ont précisé qu’ils n’étaient pas en mesure de donner un avis sur un projet qu’ils
estimaient d’une part « néfaste pour les salariés mais surtout illégal » et que suite à la
discussion, mandat a été donné au secrétaire et au secrétaire adjoint du Comité central
d’entreprise pour intenter les procédures judiciaires devant les juridictions compétentes.
Finalement, par note interne adressée à l’ensemble des salariés de CONFORAMA France en date
du 23 septembre 2011, le PDG annonce, la suspension du projet SAVEO.
Pourtant, compte tenu de l’intitulé et des personnes qui présentent le projet, il s’avère que des
réunions d’information du personnel portent bien sur le projet soumis à l’information consultation
du Comité central d’entreprise qui a été suspendu par le PDG lui-même. À suivre…
Par ailleurs, non contente d’imposer des réorganisations kamikazes quant à la pérennité de
Conforama, la recherche de gains de productivité n'a pas de limite à Confo !
En effet, la Direction, poursuit son plan de réductions des coûts en remettant en cause, tous les
acquis sociaux et avantages des salariés, il s’agit, de travailler plus, et à moindre coût… de
part :

La remise en cause de l’article 28i de notre accord d’entreprise par la suppression du jour de
congé supplémentaire lorsqu'un jour férié coïncide avec un jour de repos.

Le développement des ventes sur le WEB, par l'intermédiaire de La Maison de Valérie, nos
magasins deviendront les vitrines du Web. Cela aura un impact direct sur le chiffre d’affaire des
magasins entrainant une baisse de la rémunération des vendeurs par la diminution des gueltes.
Dans un avenir proche, la suppression de postes, voire d'établissements. Sans oublier une
augmentation du travail pour les autres services sans contrepartie financière.

La mise en place d'un portail RH permettant à la Direction de planifier, voire d’optimiser, la
présence des salariés, ceci, en rapport avec le soit disant, flux client, afin de favoriser la
rentabilité sans se soucier de la personne humaine.

L’augmentation de seulement 10 € bruts par mois des salaires des employés et agents de maîtrise
alors que les dix plus gros salaires à Conforama ont augmenté de 279 104 € en 2010 (près de
30 000 €, annuel par personne) soit 2500 € par mois. Cf. NAO, 2011 et Source : bilan social
2010 de Conforama. Etc….
Cher(e)s camarades, compte tenu des réorganisations stratégiques de l’entreprises et sous prétexte
d’une crise économique, la direction tente de vous faire croire que la seule solution pour s’en sortir,
serait d’accepter tous les changements sans contrepartie, de se serrer la ceinture, de faire de plus en
plus de sacrifices, ceci, sous couvert de sauver l’activité et un maximum d’emplois, puis
de moderniser » et d’optimiser l’environnement.
Sans compter, que cette nouvelle sorte de gestion managériale ne privilégie plus la qualité du travail
mais la rentabilité sans se soucier de la personne humaine.
En effet, les efforts demandés sont exclusivement concentrés sur les employés et cadres que ce soit au
niveau de la polyactivité, de la concurrence déloyale du web ou que ce soit au travers des baisses du
pouvoir d'achat, avec les 10 euros d’augmentation à l’occasion des NAO , etc... Tout ceci contribue à
dégrader nos conditions de travail, de vie, mais exclusivement pour les salariés.
Ensuite, si la crise doit nous faire serrer la ceinture pour maintenir notre compétitivité d’après eux, elle
leur permet de s'augmenter 30 000 euros !!! C'est scandaleux !!
Ce recul social, sans précédent, est incontestablement inacceptable, ensemble, nous devons exiger
d’autres choix et une autre répartition des richesses, ensemble, refusons de payer au prix fort, les
conséquences d’une crise dont nous ne sommes pas responsables ainsi que des erreurs de gestion de
notre entreprise.
TOUS, ENSEMBLE ! C’EST POSSIBLE…
LA SOLUTION ? C’EST NOUS !...
Avec la CGT, face aux destructions d’emplois, au travail précaire, à l’intensification du
travail, aux insuffisances criantes du pouvoir d’achat, agissons, sans plus attendre….
Je décide de me syndiquer à la Cgt :
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Bulletin à remettre à un militant de votre entreprise ou contactez : www.cgt.fr

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