14 prospective - Chambre de commerce et d`industrie de Toulouse
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www.toulouse.cci.fr les nouvelles des entreprises .14 prospective | n ° 8 - j u i l l e t 2 0 1 3 actualité agenda 5 édition des Rencontres Entreprises Handicaps à Entiore 26/11 LanceLE FIL / 14/11 ment de la Quinzaine régionale de la transmission-reprise d’entreprises 26/11 Ouverture du Salon de l’entreprise Midi-Pyrénées à Diagora-Labège e .13 juillet .26 septembre Les marchés nocturnes de Bienvenidos débuteront le samedi 13 juillet à MartresTolosane. Les autres rendezvous de cette 21e saison commingeoise : le jeudi 18 juillet à Aurignac, le samedi 27 juillet à Cazères et, au mois d’août, le mercredi 7 à Saint-Bertrand-deComminges, le mercredi 14 à Pointis-Inard et le vendredi 16 à Luchon. .6/7 septembre Première édition de la Grande braderie de Toulouse, initiée par la Ville, la CCI de Toulouse et la Chambre de métiers et de l’artisanat de la HauteGaronne pour valoriser et dynamiser le commerce de l’hyper-centre toulousain. A bloquer sur votre agenda : la 3e édition du Forum économique de Toulouse. .27 septembre Ouverture de la 18e édition de Cinespana, avec une sélection d’une centaine de films espagnols : courts-métrages, longs-métrages et documentaires projetés dans les principales salles de Toulouse et dans une quinzaine de cinémas de la région. .27 septembre Ouverture de La Novela 2013, 5e édition de la fête de la connaissance organisée par Toulouse Métropole. Au programme notamment : Toulouse, capitale du spatial ; le Village du Quai (en préfiguration du futur Quai des savoirs) ; Penser et vivre ensemble au Mirail ; Toulouse numérique ; Passions Gaïa ; les Colporteurs des savoirs ; la Soirée des Novélisés, le 4 octobre à la Halle aux Grains. .14 octobre .14/15 septembre .22/24 octobre © David Bécus Trentième édition des Journées européennes du Patrimoine. Durant ce week-end, la CCI de Toulouse ouvrira les portes de son Palais consulaire du 2, rue d’Alsace-Lorraine et chacun pourra découvrir ce patrimoine exceptionnel et les récentes rénovations qui ont été effectuées, notamment la salle Gaston Doumergue. Cela fait tout juste un siècle que la CCI de Toulouse (créée en 1703) occupe cet ancien hôtel particulier qui abrita notamment les premiers présidents des Capitouls (de 1770 à 1790) puis les archevêques de Toulouse (de 1802 à 1906). Revel accueille la 4e édition des Assises du commerce organisées par la CCI de Toulouse sur l’évolution du commerce dans les villes moyennes. 9e édition du Siane au Parc des expositions de Toulouse. L’an dernier, ce carrefour des compétences industrielles du Grand Sud avait réuni 400 exposants et plus de 6 000 visiteurs. 3 · juillet 2013 - diccit .sommaire .14 PROSPECTIVE Forum économique de Toulouse : l’évènement Prospective de la rentrée La CCI de Toulouse organisera la troisième édition de son Forum économique de Toulouse le jeudi 26 septembre à Entiore. Ce Forum 2013 sera consacré à la Génération E pour Entreprendre : une énergie pour notre économie, un moteur pour la compétitivité. .22 .24 .30 L’atout Proximité du commerce indépendant face à la baisse du pouvoir d’achat Portraits d’entrepreneurs Produits, services et entreprises à suivre .28 Nicolas Silon : CEA Tech en Midi-Pyrénées diccit - juillet 2013 · 4 .numéro 8 - juillet 2013 .édito .34 Le carnet de diccit © Hélène Ressayres Missions RH et Environnement pour l’Union des peintres 38 .40 Les clubs d’entreprises ont la parole Alain Di Crescenzo, .37 Un stand TPE/PME au Siane 2013 Une France championne d’Europe du pessimisme avec 97 % des Français pessimistes sur l’avenir du pays et 85 % qui pensent que la situation va se dégrader. Dans un contexte où de nombreux indicateurs sont au rouge – dette, déficits publics, chômage record de 10,4 % au 1er trimestre, faillites – la France est dans une dynamique de déclin et les français anticipent une détérioration. Leur espoir ce sont les entreprises avec 79 % qui pensent qu’elles apportent des solutions constructives face à la crise. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes et montrent qu’il est grand temps de mettre fin à cette spirale de la sinistrose et de retrouver confiance en nous. Nous avons la chance d’être sur un territoire aux atouts incroyables et qui vient d’être classé 2e ville française où il fait bon investir grâce à son dynamisme démographique et économique. Une attractivité et des atouts, qui malgré un climat difficile, doivent nous faire adopter une posture offensive et non de repli. Nous devons tous nous mobiliser et participer activement à assurer la croissance de nos entreprises, elles sont au cœur du dispositif de sortie de crise. Il faut de l’énergie, de la combativité, de l’audace, de l’envie… Une envie et de l’enthousiasme indispensables pour faire évoluer les résultats de ce sondage. Cette « économie positive » nous la défendons avec ardeur pour vous apporter une vision prospective devenue un levier incontournable d’aide à la décision, et nous vous donnons rendez-vous au forum économique du 26 septembre pour conjuguer ensemble l’Entreprise au futur. © E. Jansen président de la CCI de Toulouse .42 Parole d’expert : Marie-Thérèse Perrin Trimestriel économique et d’information édité par la CCI de Toulouse - 2, rue d’AlsaceLorraine - BP 10202 - 31 002 Toulouse Cedex 6 - Tél. : 05 61 33 65 60 - Directeur de la publication : Alain Di Crescenzo - Secrétaire générale de publication : Carole Shiff Rédacteur en chef : Christian Guillard, [email protected] - Conception graphique et Direction artistique : hima360 - Réalisation : Studio Urbain - Impression : Imprimerie Delort - Ont collaboré à ce numéro : Josiane Gasquet, Bertrand Lamarque, Anne Pujol - ISSN : 2119-260X - Commission paritaire : XXXX B 07176 - Dépôt légal : Juillet 2013 – Diffusion : 45 000 exemplaires. La rédaction de ce numéro a été achevée le 31 mai 2013 - Publicité : Régie RCM - Contact : Caroline Angibault, [email protected] regiercm.com - Tél. : 05 61 11 19 96. 5 · juillet 2013 - diccit actualité on en parle TEXTOS > Emmanuel Schwartzenberg, journaliste spécialiste des médias et producteur audiovisuel, a succédé à René Grando au poste de PDG de TLT. > Agora Industries (hautes technologies, Flourens) a acquis la PME Arck Electronique (Ramonville) et vise un CA de 18 M€ avec désormais plus de 200 salariés. > Jean-Jacques Labadie est le nouveau directeur régional d’Air France. Il a succédé à Christian Lahccen nommé à Pointe-à-Pitre. > SimAir (équipementier aéronautique, Rochefort) a racheté le site de Colomiers du groupe Ségula pour augmenter ses capacités en chaudronnerie. > Prestalia (place de marché, Toulouse) a levé 0,5 M€ auprès de Multicroissance pour accélérer son développement et tripler son CA d’ici 2017. > STTS (peinture et étanchéité des avions, Blagnac) a obtenu le prix régional de l’innovation décerné à l’occasion de la Semaine de l’industrie. > Toc (distribution d’ustensiles de cuisine, Toulouse) a fusionné avec Kitchen Bazaar, avec le soutien de Midi Capital pour une augmentation de capital de 3,4 M€. > Valoris Développement (Seilh) compte aujourd’hui 90 agences d’emploi dans son réseau de franchises qui totalise un CA de 173 M€. L’industrie et les services, moteurs de la Haute-Garonne La nouvelle enquête annuelle de conjoncture réalisée par la CCI de Toulouse avec la Banque de France Midi-Pyrénées confirme le rôle moteur de l’industrie et des services dans l’économie de la Haute-Garonne. Ces deux secteurs ont enregistré l’an dernier une croissance respective de 6,2 % et de 5,9 %, contre une hausse de 0,2 % et 0,4 % pour la construction-immobilier et le commerce. Pour la troisième année consécutive, notre département a enregistré l’an dernier une croissance de l’emploi salarié supérieure à 2 %. Pour cette année, les chefs d’entreprise émettent des prévisions prudentes : + 1,4 % pour le chiffre d’affaires et + 1,1 % pour les effectifs. On observe aussi une nette fragilisation de la situation financière des TPE MPI, l’agence régionale de l’innovation, a fêté ses 6 ans au service de la structuration de l’écosystème de l’innovation en Midi-Pyrénées. Catherine Jeandel a été reconduite à la présidence avec une double stratégie d’ouverture : ouverture à des compétences non technologiques et ouverture à de nouveaux acteurs, avec l’intégration d’une vingtaine de nouveaux membres : « Nous adaptons notre organisation à un environnement qui évolue. C’est pour moi le signe d’un équilibre et d’une cohésion favorables à la réussite de nos actions, en lien avec la stratégie régionale de l’innovation et autour de trois axes majeurs : agir sur diccit - juillet 2013 · 6 l’ensemble du territoire régional, favoriser l’émergence de nouvelles initiatives, animer des espaces de collaboration ». MPI compte aujourd’hui 25 salariés qui ont accompagné l’an dernier 235 nouveaux projets. Au total, depuis 2007, l’agence a soutenu 1 575 projets représentant un effort R&D de 225,4 M€ : 33 % dans les matériaux et procédés et la mobilité, 27 % dans les TIC, l’espace et la santé, 21 % dans les agro-industries, 19 % dans le secteur eau-énergieenvironnement. 90 % des entreprises accompagnées par MPI sont des PME et, selon les filières, 30 à 50 % d’entre elles sont des primo-innovants. et PME. Cependant, comme le fait observer Alain Di Crescenzo, président de la CCI de Toulouse, « cette enquête met aussi en lumière la possibilité pour les entreprises de réussir dans de nombreux secteurs où existent des stratégies gagnantes. Au-delà de ces secteurs, l’accent doit être porté sur de nouveaux domaines d’activités à fort potentiel. Et pour dynamiser le développement économique local, on peut aussi compter sur l’esprit entrepreneurial qui caractérise notre territoire. » L’enquête « Conjoncture économique des entreprises de la Haute-Garonne – Bilan 2012 & Perspectives 2013 » est à télécharger gratuitement sur le site www.toulouse.cci.fr. + 0,8 % Les entreprises de Midi-Pyrénées affichent 82 600 projets de recrutement cette année, soit une progression de 0,8 % par rapport à 2012, selon l’enquête BMO (Besoins en main d’œuvre) de Pôle emploi. Le bassin de Toulouse concentre 38 % des besoins. C’est le premier bassin de France en termes d’intentions d’embauches. actualité on en parle Pour une industrie dynamique, offensive et plurielle. Notre feuille de route 20132018 vise à internationaliser nos adhérents et les retombées La CCI de Toulouse a organisé son 2e Forum de l’industrie le 20 mars à Entiore, dans le cadre de la Semaine nationale de l’industrie (et de l’Année de l’industrie organisée par les CCI françaises). Le Forum a mis en avant le « microclimat industriel particulièrement favorable de notre territoire », sans occulter le contexte difficile que nous connaissons : « l’industrie française perd son souffle et la crise économique mondiale n’est pas seule en cause », a déclaré Alain Di Crescenzo. Et le président de la CCI de Toulouse de pour- tionnels, services de l’Etat et collectivités) pour anticiper l’avenir économique de notre territoire avec une industrie dynamique, offensive et plurielle ». Fidèle à sa mission de prospective, la CCI de Toulouse a présenté au Forum les résultats d’une étude stratégique qu’elle a réalisée avec le cabinet CEIS, en partenariat avec les acteurs du développement économique. Il s’agissait de définir des domaines d’activités ciblés, porteurs d’avenir sur les nouveaux marchés et les nouveaux usages, et pour lesquels des économiques des projets que nous soutenons, avec quatre cibles prioritaires : Allemagne, Etats-Unis – Canada, Grande-Bretagne, Japon. Alain Chatillon, président d’Agrimip SudOuest Innovation Les 10 ans de l’Icsi dans la culture du risque © David Bécus L’Icsi, Institut pour une culture de sécurité industrielle, a fêté en avril ses 10 ans de démarche interdisciplinaire autour de 3 missions : améliorer la sécurité dans les entreprises à risques, favoriser le débat entre ces entreprises et la société civile, acculturer l’ensemble des acteurs aux problèmes de la sécurité. Depuis 2005, le travail de l’Icsi est complété par celui d’une fondation reconnue d’utilité publique, la Foncsi. Elle finance des projets de recherche autour des activités industrielles à risques et, plus largement, elle s’attache à favoriser un débat « ouvert et apaisé » sur la sécurité industrielle. suivre : « Pour repositionner, redéployer notre industrie dans un monde global, il faut agir sur trois axes : baisser de façon significative les coûts qui pèsent sur les entreprises, notamment le coût du travail ; trouver un positionnement offensif sur les marchés de demain ; encourager la culture industrielle et valoriser les métiers de l’industrie auprès des jeunes et de la société dans son ensemble. » Alain Di Crescenzo a appelé à un rassemblement des forces vives de l’industrie régionale (chefs d’entreprise, monde de la recherche, partenaires institu- ruptures technologiques nous permettront d’avoir « le coup d’avance » sur les pays émergents. Quatre ou cinq de ces domaines seront priorisés d’ici la fin de l’année. Ils feront l’objet d’un Programme d’accélération vers le marché (PAM) à travers des actions stratégiques et fédératives. Le rapport « Pour une stratégie offensive du développement industriel du territoire toulousain » peut être téléchargé gratuitement dans son intégralité (88 pages) www.toulouse.cci.fr. Midi-Pyrénées figure parmi les 3 régions retenues pour le plan Robotique présenté le 19 mars par le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, les deux autres régions étant Rhône-Alpes et l’Île-de-France. Midi-Pyrénées compte plus de 110 entreprises intervenant dans le secteur de la robotique, ainsi que 17 laboratoires de recherche et 9 plates-formes technologiques, sans oublier le cluster Robotics Place. 7 · juillet 2013 - diccit actualité on en parle © David Bécus Sanofi : 5 ans pour une deuxième chance « Une entreprise qui a besoin d’évoluer pour s’adapter au marché doit pouvoir le faire, mais la fermeture de l’unité toulousaine de Sanofi aurait été un préjudice tant pour le territoire que l’entreprise elle-même. Grâce au rapport Saintouil, nous avons trouvé un compromis raisonnable que Sanofi a accepté de prendre pour feuille de route. » C’est en ces termes qu’Arnaud Montebourg est intervenu le 17 mai à Toulouse. Le ministre du Redressement productif TEXTOS a ajouté : « Les difficultés que connaît notre pays doivent nous amener à nous unir, à rapprocher les points de vue pour défendre nos unités de recherche et de production ». Également présent à Toulouse, le président de Sanofi France, Christian Lajoux, a confirmé que le rapport Saintouil ouvrait une nouvelle dynamique pour Toulouse et pour l’ensemble de la recherche de Sanofi. Le rapport sur le devenir de Sanofi Toulouse a été réalisé par Jean-Pierre Saintouil (Toulouse Tech Transfert, ancien directeur du pôle CBS), avec l’expertise scientifique de François Amalric, professeur émérite de l’Université Paul Sabatier. Il prévoit plusieurs axes de développement : créer, à partir du site actuel, un centre d’open innovation ; créer des structures communes avec le monde académique ; soutenir la création de start-up innovantes ; valoriser le foncier pour accueillir le développement de l’écosystème de santé toulousain. En acceptant ces propositions, Sanofi s’engage à rester 5 ans sur Toulouse. Pour Arnaud Montebourg, ces 5 années devront permettre de convaincre Sanofi de rester bien au-delà. Un consortium d’outillage aéro 3 PMI de Midi-Pyrénées, Aerem, Estève et Sud Projet, se sont associées pour créer Nodea Industries, un consortium expert de l’outillage aéronautique. Les 3 entités totalisent 125 collaborateurs pour un CA de 12 M€. Val Informatique au Maroc Val Informatique (éditeur de logiciels de gestion orientés métiers, Blagnac) poursuit son développement et vise 25 % du marché français sous 5 ans. La société d’Alain Rabary entend aussi exporter ses solutions : elle vient d’ouvrir une antenne au Maroc avec une SSII de Casablanca et recherche des synergies au Royaume-Uni, en Belgique et au Canada. Mapping Consulting avec l’ANRT La société de conseil toulousaine a été retenue par l’Agence nationale de la recherche et de la technologie pour organiser des formations multientreprises en Midi-Pyrénées. Prochaine session à l’intention des PME-PMI le 22 octobre, sur le thème « Sécuriser ses financements européens ». La mise à 2X2 voies de l’axe Toulouse – Castres, sous forme concédée, © DR est un enjeu majeur du développement équilibré des territoires, une réponse pertinente et compétitive aux besoins des entreprises de la région. Didier Gardinal (CCIR Midi-Pyrénées) et Alain Di Crescenzo (CCI de Toulouse) diccit - juillet 2013 · 8 La reconstruction intégrale du campus de l’Université Toulouse II – Le Mirail sera achevée fin 2016. Cette opération de reconstruction-réhabilitation est menée dans le cadre d’un partenariat public-privé avec le groupe Vinci : un PPP de 202 M€ (avec une somme à peu près équivalente pour l’entretien et la maintenance). La maîtrise d’œuvre est portée par les cabinets d’architectes Valode & Pistre et Cardete & Huet. Macadam Gardens Lancé par 3 entrepreneurs toulousains, le site marchand www.macadam-gardens.fr est spécialisé dans le jardinage de potager urbain : plus de 200 références dont une Jardi-Box contenant tout le nécessaire pour planter des tomates sur son balcon. 9 · avril 2013 - diccit actualité focus TEXTOS © David Bécus L’IRT-AESE devient réalité L’Institut de recherche technologique Aéronautique – Espace – Systèmes embarqués a été officiellement installé le 23 mars, avec Gilbert Casamatta pour président (lire en page Carnet). L’IRTAESE entend devenir un opérateur de recherche de rang mondial au profit de la compétitivité technologique des acteurs de l’aéronautique, de l’espace et des systèmes embarqués. Il dispose d’un budget de plus de 300 M€ sur 7 ans : 145 M€ de l’Etat, 145 M€ des industriels et 21 M€ des collectivités. Placé sous la direction de Jacques Ariel Sirat (ex-vice-président Architecture & Ingénierie systèmes et produits d’EADS), il devrait réunir quelque 200 collaborateurs en rythme de croisière. Et d’ici quelques années, il sera installé à Toulouse Montaudran Aerospace, sur un nouveau site qui accueillera aussi le CEA Tech. Rappelons que l’IRT regroupe, autour des fondateurs académiques, des industriels qui sont aussi bien des grands groupes et des ETI que des PME-PMI du secteur Aéronautique – Espace – Systèmes Embarqués. Ses travaux seront centrés sur 3 domaines : les matériaux non métalliques, les technologies robustes et les technologies pour systèmes embarqués. Les 11 premiers projets de recherche seront lancés dès cet été. 2 nouvelles stations Mobilib Mobilib, le service toulousain d’autopartage, compte désormais 17 stations à travers la ville, généralement près des stations de métro : les deux dernières stations ont été ouvertes au Pont des Demoiselles et à côté de la station de métro Canal du Midi. Mobilib a été créé en mars 2009. Sa flotte de 36 véhicules est utilisée par quelque 700 abonnés dont une part grandissante de professionnels. Pleiades s’implante à Toulouse Pleiades Technologies (conseil en technologies de pointe, Grenoble) a ouvert une agence Sud-Ouest à Blagnac, sous la direction de Maxime Berthomé, responsable de la business unit Aéronautique. Cette société a été créée en 2007 et elle devrait passer de 56 à une centaine de collaborateurs cette année, pour un CA supérieur à 4 M€. Chaque acteur doit se rappeler que son efficacité dépend en grande partie de celle de son écosystème. Chacun doit jouer son rôle et laisser les autres jouer le leur, avec respect et intelligence. Agnès Paillard, présidente d’Aerospace Valley Bertrand Parmentier a succédé à François Bertrand à la présidence du directoire de Latécoère. Bertrand Parmentier était jusqu’ici directeur général. Il a indiqué sa volonté d’accélérer la modernisation de l’entreprise engagée depuis 2009 : « Notre priorité : assurer économiquement la robustesse de la plateforme industrielle, multi-clients et multiprogrammes. Notre excellence opérationnelle est le levier d’une compétitivité durable. » diccit - juillet 2013 · 10 © P. Pigeyre Nouvelle direction à Latécoère Le premier A350 XWB est sorti de l’atelier de peinture le 13 mai. Le nouvel Airbus commencera à être livré dans tout juste un an. Décliné en 3 versions de base, il pourra transporter jusqu’à 350 passagers en configuration tri-classes. Un prix export pour Sterela Spécialisée dans les systèmes électriques intelligents et autonomes, la société Sterela (Pins-Justaret) a remporté le prix export régional Marco Polo dans la catégorie des produits innovants. A la clef, une mission de prospection en Pologne avec une étudiante de l’Insa Toulouse. La Passerelle de Pasteur La clinique toulousaine Pasteur a posé la première pierre d’un centre de cardiologie de dimension européenne : La Passerelle. Ce bâtiment de 11 000 m² sur 7 étages entrera en service en 2016. actualité focus © David Bécus Pierre Cohen à la CCI de Toulouse : relever les défis de demain Durant les dernières décennies, les décisions et stratégies nationales ont largement contribué au développement de Toulouse, par exemple dans la recherche, l’université, l’aéronautique, le spatial… Aujourd’hui, l’Etat n’a plus la même dynamique ni les mêmes capacités, le monde évolue de plus en plus vite et de plus fortement, nous traversons une période difficile de crise économique, écologique et sociétale, le numérique n’a pas fini de bouleverser nos vies et nos entreprises. Toulouse est donc à un carrefour : continuer à être métropole régionale ou utiliser ses atouts territoriaux pour relever les défis de demain. Telle est l’analyse que Pierre Cohen a développé devant l’assemblée générale de la CCI de Toulouse, le 31 mai, à l’invitation du président Alain Di Crescenzo. Le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole ne cache pas que notre territoire pourrait perdre sa situation privilégiée. « Mais l’Etat est encore un Etat fort, même s’il voit ses limites », ajoute Pierre Cohen, « et les collectivités peuvent être les leviers de l’Etat : elles ont les atouts et les compétences pour porter l’action publique – 30 ans de décentralisation l’ont prouvé – bpifrance : financer plus, financer mieux Le comité d’orientation de la banque publique d’investissement bpifrance en Midi-Pyrénées a été installé le 21 mai à Toulouse. « La BPI doit être une véritable force de frappe pour notre économie et nos emplois », déclare Martin Malvy au nom du Conseil régional, en ajoutant que la régionalisation de son action est une condition indispensable à son succès. Le caractère de proximité de bpifrance est confirmé par le préfet Henri-Michel Comet, qui rappelle aussi que la création de ce groupe public (Oséo, FSI, CDC Entreprises, FSI Régions) est l’une des 35 mesures du Pacte de croissance et de compétitivité. Le directeur régional de bpifrance est Laurent de Calbiac, le directeur d’Oséo Midi-Pyrénées. Son objectif : « Financer plus et financer mieux, en comblant les failles du marché, en coordonnant tous les acteurs et en simplifiant les relations avec les entreprises ». mais il faut penser les métropoles au-delà de l’axe Paris – Lyon – Marseille. C’est tout l’enjeu de l’acte III de la décentralisation. » Pierre Cohen affirme aussi qu’il croit au potentiel du monde de l’entreprise et aux atouts de la recherche et de l’innovation pour nous positionner sur les nouveaux besoins de la société et sur les nouvelles filières telles que l’autonomie, la transition énergétique, la mobilité, l’urbanisation. « Les métropoles sont aujourd’hui des acteurs majeurs y compris à l’international. Toulouse a des atouts mais n’est pas encore une métropole européenne sur l’ensemble des critères. Il faut aborder la suite de la décentralisation avec un nouvel état d’esprit : créer un grand cadre et donner aux collectivités la liberté de s’organiser entre elles avant de contractualiser avec l’Etat. Et il nous faut développer le vivre ensemble par la mobilité et par la mixité sociale pour pouvoir relever les grands défis de demain. » 152 152 restaurants de la ville rose participent cette année au Prix Lucien Vanel : 88 brasseries gourmandes, 45 bistrots et bars à vins, et 19 établissements de la catégorie Cuisine gastronomique. Remise des trophées le 2 décembre. « L’esprit aéronautique au service du client et du territoire ». C’est ainsi que l’aéroport Toulouse-Blagnac résume la stratégie du contrat de régulation économique qu’il souhaite reconduire pour la période 2014-2018. Francazal : un nouveau pôle de développement économique La SNC Lavalin, associée à l’Aéroport Toulouse-Blagnac et à la CCI de Toulouse, a été retenue par la DGAC pour exploiter l’aérodrome de Toulouse-Francazal. Cette convention d’une durée de 45 ans permettra de confirmer l’ancienne Base aérienne 101 en tant que nouveau pôle de développement économique de notre métropole, avec une orientation prioritairement aéronautique et une évolution coordonnée avec l’aéroport Toulouse-Blagnac. 11 · juillet 2013 - diccit actualité tbs et aéroport www.tbs-education.fr Toulouse Business School Think and Create www.toulouse.aeroport.fr TBS News Aéroport News Aéroport Toulouse-Blagnac Depuis toujours un ciel d’avance 100 000 © David Bécus. Avec 16 vols directs par semaine, la Corse est vraiment la destination de l’été au départ de Toulouse-Blagnac. Au total, l’offre sur la Corse est passée de 9 000 sièges l’été dernier à plus de 100 000 cette année avec quatre compagnies, un tour-opérateur et une desserte des quatre aéroports de l’île : Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari. La liaison Toulouse – Ajaccio d’Air Corsica se poursuivra au-delà de la saison estivale. La Corse a tous les atouts, en effet, pour développer son activité touristique hors-saison avec une offre qualitative, diversifiée, identitaire et authentique, inscrite dans l’éthique du développement durable cher à Vanina Pieri, la présidente de l’Agence du tourisme de la Corse. Jacques Igalens à la direction de TBS. Expert reconnu en RH et en RSE, Jacques Igalens a succédé à Pierre Dreux à la tête de Toulouse Business School. Il y enseigne depuis 15 ans et il y a managé la formation continue puis la recherche. A la tête de TBS, Jacques Igalens s’inscrit « dans les priorités de développement du Groupe, visant à finaliser son changement de statut et à se démarquer par la création de partenariats avec des établissements réputés, en France comme à l’international. » TBS et Sciences Po Toulouse lancent un double diplôme en Sciences politiques et Management. Ce parcours, ouvert à 20 étudiants, s’annonce très exigeant mais donnera des compétences transverses très recherchées tant par les entreprises tournées vers l’international que par la haute fonction publique. Une centaine de destinations sont proposées cet été au départ de Toulouse-Blagnac. Parmi les nouveautés : un vol hebdomadaire Toulouse – Tel Aviv. diccit - juillet 2013 · 12 © DR 91 % des diplômés du Bachelor de TBS sont en activité trois mois après la fin de leurs études et 30 % d’entre eux travaillent à l’international. Ce programme bac + 3 s’adresse à tous ceux qui souhaitent s’orienter vers des métiers d’action et de communication dans l’entreprise : marketing, gestion, commercial, l’export... Le salon La Croix du Sud est passé de 70 à 100 places compte tenu de son succès. Ce salon est implanté en salle d’embarquement du hall C. Il est accessible via le programme de fidélisation de certaines compagnies ou au tarif de 20 €. enjeux stratégie 13 · avril 2013 - diccit enjeux prospective Forum économique de Toulouse Conjuguer l’entreprise au futur Dans une compétition économique basée sur l’innovation et l’internationalisation, l’aspect stratégie a acquis pour les entreprises une acuité nouvelle. La prospective constitue désormais un outil incontournable d’aide à la décision. Initié en 2011 par le nouveau président de la CCI de Toulouse, le Forum économique de Toulouse apporte aux décideurs le moyen de se projeter sur différentes trajectoires de développement. diccit - juillet 2013 · 14 enjeux prospective Entreprendre est un état d’esprit qui ne relève pas uniquement de l’inné. Cela s’acquiert. Alain Di Crescenzo Anticiper et parier sur demain, c’est aussi savoir miser sur l’envie d’entreprendre du plus grand nombre, et ceci à tout âge. Cette thématique sera au cœur du prochain Forum économique de Toulouse, le jeudi 26 septembre à Entiore. Donner toute leur place aux jeunes mais aussi aux seniors, leur communiquer l’envie d’entreprendre et parier sur leur créativité pour dynamiser l’économie et booster notre compétitivité, telle est la volonté de la CCI de Toulouse. Intitulée « Génération E pour Entreprendre, une énergie pour notre économie, un moteur pour la compétitivité », cette édition confirme son statut de grand rendez-vous prospectif de notre région comme en témoigne la qualité des intervenants ayant accepté l’invitation. Ce besoin de vision et d’anticipation est désormais reconnu au plus haut niveau de l’État comme le prouve la récente création du CGSP, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, préconisé dans le rapport Gallois et voulu par le Président de la République et le Premier ministre lors de la Conférence sociale de l’été dernier. Cette structure a pour mission de « renouveler l’approche de la stratégie et de la prospective économique et sociale, afin d’éclairer les pouvoirs publics sur les trajectoires possibles à moyen et long terme pour la France en matière économique, sociale, culturelle et environnementale. Il doit aussi redonner de la vigueur à la concertation avec les partenaires sociaux et développer le dialogue avec les acteurs Selon le dernier baromètre Envie d’entreprendre (Idinvest Partners/Le Figaro), 8 entrepreneurs sur 10 sont des hommes âgés de 25 à 49 ans (moyenne d’âge : 39 ans). Leurs trois principales motivations : le désir d’indépendance, la volonté de s’épanouir professionnellement, le souhait de concrétiser une idée ou un projet qui leur tient à cœur. 39 ans Les principaux freins qu’ils rencontrent : les charges et la fiscalité, les difficultés de financement, les contraintes administratives et juridiques, bien plus que le contexte économique ! (Étude on line réalisée du 19 février au 10 mars auprès de membres de Viadeo : un échantillon de 430 entrepreneurs et 242 porteurs de projet). de la société civile ». Pour animer le CGSP, Jean-Marc Ayrault a choisi un homme issu du monde de la recherche et du débat économique, Jean Pisani-Ferry (créateur du think tank Bruegel) et a indiqué « attendre du nouveau Commissariat qu’il soit ambitieux, qu’il jette un regard neuf sur l’économie et la société, qu’il éclaire sans concession les choix publics et qu’il conduise un dialogue exigeant et créatif. » Trois ans avant ce retour en grâce de la prospective, que l’expert Philippe Cahen, qui interviendra sur la table ronde 3, apelle joliment de «marketing de l’incertain», le Forum économique de Toulouse a été créé « pour permettre aux entreprises d’anticiper les enjeux de demain et ancrer notre position de métropole européenne ». Axée sur les échanges et les rencontres, cette manifestation a replacé la CCI de Toulouse au cœur des débats économiques avec une volonté claire : donner aux entreprises et au territoire le « coup d’avance » qui fait la différence et permet de se préparer à temps aux grandes évolutions de demain. Chaque jour, observe Alain Di Crescenzo, « nos entreprises témoignent de la réalité d’un environnement toujours plus concurrentiel. Ce climat délicat représente autant un impératif qu’une opportunité : l’impératif d’anticiper les mutations et de s’adapter à la nouvelle donne internationale ; l’opportunité d’en finir avec l’érosion de la compétitivité, qui est loin d’être inéluctable. » 15 · juillet 2013 - diccit enjeux prospective Retour sur le succès des éditions précédentes Le Forum économique de Toulouse a été voulu par la mandature menée par Alain Di Crescenzo pour faire sortir l’approche prospective du cénacle de la rechercheur, de l’université… Au-delà de ses missions traditionnelles ou régaliennes, la CCI de Toulouse entend, en effet, être un vecteur d’anticipation qui donne à notre tissu économique l’avance indispensable à son développement dans un monde en mutation constante et accélérée. Forum 2011 Quels enjeux économiques et quelles ambitions pour notre territoire à l’horizon 2020 ? La première édition a permis de dégager les enjeux et les ambitions de notre territoire à l’horizon 2020, et d’identi- demain et par un meilleur accès à l’innovation ; développer un véritable marketing territorial et favoriser les maillages autour de la métropole toulousaine. Forum 2012 Économie positive : faire de l’avenir la plus belle des entreprises. La deuxième édition a accentué cette dynamique en prônant le concept d’économie positive et d’enthousiasme dans l’engagement pour « faire de l’avenir la plus belle des entreprises ». Plusieurs axes majeurs se sont dégagés dans l’action de la Chambre au service des entreprises et du territoire : dynamiser la valorisation de la R&D ; accompagner les entreprises dans l’amélioration de leur compétitivité et leur faciliter l’accès à la commande publique ; encourager la ILS L’ONT DIT au Forum : « Repérer ce qui est excellent dans la recherche et l’université, et y consacrer plus de moyens pour le mettre en valeur pour l’avenir. » Françoise Benhamou (2011) « Faire levier sur des secteurs ciblés pour faire entrer naturellement les autres filières dans la dynamique. » Karine Berger (2011) « Bâtir un écosystème innovant pour inscrire durablement notre leadership dans le domaine aéronautique et spatial. » Elie Cohen (2011) « Toulouse réunit tous les critères d’attractivité, sans exception, face à la compétitivité des autres métropoles. » Jean-Hervé Lorenzi (2011) « Reconstruire notre industrie et nos marges, car les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les emplois d’après-demain. » © David Bécus. Christian Saint-Etienne (2012) fier les axes de réflexion et d’action de la CCI de Toulouse : faciliter le transfert de la connaissance et faire entrer la culture entrepreneuriale à l’université ; conforter nos industries aéronautiques et spatiales, faire émerger de nouvelles filières autour des problématiques de diccit - juillet 2013 · 16 transversalité pour favoriser l’écosystèmes des filières ; et aussi construire une véritable gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pour répondre aux besoins des entreprises, et, une nouvelle fois, promouvoir l’esprit d’entreprendre auprès des jeunes. « Favoriser la diversité industrielle et renforcer l’envie de créer de la richesse en rendant la vie de l’entrepreneur moins difficile. » Olivier Pastré (2012) « Le succès croissant du Forum confirme qu’il répond aux besoins de questionnement des entreprises. » Alain Di Crescenzo (2012) enjeux prospective Génération E, au cœur de l’économie de demain L’édition 2013 s’intéressera à « la génération E », une communauté à construire autour du goût d’entreprendre, à tout âge, pour créer de la valeur et booster la compétitivité de notre économie. Comment œuvrer à son émergence ? À un moment où l’on considère la possibilité de placer, enfin, l’entreprise au centre des politiques économiques publiques, la CCI de Toulouse se félicite d’avoir contribué à cette prise de conscience, notamment grâce aux échanges des précédentes éditions. C’est ainsi que, en 2012, Christian Saint-Etienne avait avancé le chiffre suivant : on évalue à 8 000 le nombre d’ETI qui manquent à notre économie pour être durablement compétitive au niveau mondial et, incidemment, revenir à des comptes sociaux à l’équilibre, voire bénéficiaires). Partant de ce constat, la question se pose naturelelement de savoir comment favo- 56 % rait gagner des places dans le classement mondial des peuples qui osent et créent. « il y a vraiment un changement de mentalité depuis dix ans », note l’économiste Bernard Maris, tandis que son confrère Nicolas Bouzou affirme, lui : « l’innovation n’a jamais été aussi forte dans toute l’histoire de l’humanité et le boum des pays émergents offre un énorme potentiel de croissance. » Points de vue partagés par Alain Di Crescenzo pour qui « il ne s’agit ni d’idéaliser notre potentiel économique, ni de s’extraire de la réalité mais juste de reconsidérer l’économie pour ce qu’elle est : l’activité humaine qui crée le plus de valeur et de progrès. Avec le Forum des étudiants français ont envie de créer leur entreprise Le programme du 26 septembre Accueil Ouverture Table ronde n°1 Comment favoriser un nouvel état d’esprit entrepreneurial « made in France » ? Cocktail Table ronde n°2 De l’acte d’entreprendre à la création de valeur, comment transformer l’essai ? Table ronde n°3 Comment adopter une stratégie offensive pour la compétitivité des entreprises ? selon un sondage CSA/Linkedln réalisé en février auprès d’un échantillon national de 1010 étudiants et jeunes diplômés. Cocktail riser l’émergence d’une génération d’entrepreneurs. Une communauté de personnes de tout âge ayant envie de vivre l’entreprise autrement qu’en tant que salariés. Soit en créant leur structure, soit en en reprenant une existante (rappelons que Midi-Pyrénées compte 28 000 entreprises qui seront à céder dans les 10 années qui viennent). Les chiffres le montrent : les choses sont en train de changer et la France, à qui l’ont prêtait (à tort) un bonnet d’âne sur le sujet, Et notre pays pour- 2013, nous allons voir comment favoriser un nouvel état d’esprit entrepreneurial, passer de la création d’entreprise à la création de valeur et adopter une stratégie offensive pour la compétitivité. Nous défendons avec ardeur la place de l’entreprise au cœur du dynamisme du tissu économique. Et notre vision de l‘économie positive passe par la relation qui se noue entre l’entreprise et ceux qui en seront les forces de demain, la Génération E. E pour entreprise, emploi, économie, export. Mais aussi E pour envie et enthousiasme. » 9h30 10h00 10h30 12h00 14h00 16h00 18h00 Comment s’inscrire Les inscriptions sont gratuites. Elles se font exclusivement en ligne, en remplissant le formulaire disponible sur le site de la CCI de Toulouse : www.toulouse.cci.fr. Attention ! Nombre de places limité. 17 · juillet 2013 - diccit enjeux prospective Esprit entrepreneurial, création de valeur, stratégie offensive… Regards croisés sur le troisième Forum À quelques mois du prochain Forum économique de Toulouse, diccit a rencontré les trois économistes qui interviendront lors des tables rondes -Bernard Maris, Nicolas Bouzou et Jean Tirole- pour un avant-goût du 26 septembre. Comment favoriser, chez les jeunes et les moins jeunes, l’émergence d’un nouvel état d’esprit entrepreneurial « made in France » ? Bernard Maris : Les jeunes, et les moins jeunes, sont de plus en plus attirés par la création d’entreprise. Il y a vraiment un changement de mentalité depuis dix ans. On a compris qu’il faut s’aider soimême, qu’il ne faut plus trop compter sur la fonction publique ni rêver de faire toute sa carrière dans une seule et même grande entreprise. Le statut rer la fonction publique (alors qu’il y a très peu – et qu’il y aura de moins en moins – de débouchés) ou les grandes entreprises, (alors que c’est dans les petites structures que se fait l’innovation). En fait, ils cherchent la sécurité, souvent sous la pression de leurs parents, mais leurs choix sont illusoires. Il y a tout un travail de pédagogie à faire, Nos compatriotes ne sont pas si timorés que le disent les médias. Bernard Maris d’auto-entrepreneur a offert une première marche pour reconsidérer l’économie loin de la toute puissance des grandes organisations. Et puis, sur le fond, je crois que les Français ne sont pas si timorés que le disent les médias et les politiques. Mais soyons lucides : le problème aujourd’hui, c’est de créer son emploi, d’exister et de faire du profit. Les jeunes sont sensibles au concept de la RSE, mais face à la stagnation de l’Europe et face à la concurrence mondiale, l’éthique, le social, l’environnemental passent souvent au second plan – ou servent d’arguments commerciaux... Nicolas Bouzou : Les jeunes abordent la création d’entreprise avec encore des réticences. Ils sont nombreux à préfé- diccit - juillet 2013 · 18 et c’est notamment le rôle des CCI. Par ailleurs, l’entrepreneuriat social et solidaire peut constituer un levier extrêmement important vis-à-vis des jeunes. La mondialisation que nous connaissons depuis une décennie est très différente des vagues précédentes, telles que l’époque des grandes découvertes ou la Renaissance : elle manque de sens. Nous avons perdu la notion de progrès. Avec le concept de RSE, on redonne du sens au capitalisme, au système de la libre entreprise : on ne fait pas que créer de l’emploi et de la richesse, on se préoccupe d’environnement, de solidarité, on conjugue innovation, entreprise et éthique. Les jeunes, notamment, sont très sensibles à cette conjugaison. De l’acte d’entreprendre à la création de valeur, peut-on encore « transformer l’essai » dans le contexte économique actuel ? Bernard Maris : Globalement, le contexte actuel est plutôt un frein à la création d’entreprise : il n’y a pas de demande, pas de croissance. Mais des opportunités existent tout de même dans une économie en « reconversion créatrice », y compris dans les secteurs traditionnels qui présentent de nouveaux besoins. Jean Tirole : La situation économique en Europe est effectivement difficile ; l’accalmie que l’on observe sur les marchés est due à l’action énergétique de la BCE, mais les problèmes structurels ne sont pas résolus. Il faut donc profiter de la croissance des pays émergents, qui représenteront une part croissante des débouchés et une opportunité à saisir plutôt qu’une menace. Nicolas Bouzou : Tout à fait ! Tout n’est pas si noir qu’on le dit ! Nous ne sommes pas dans une période de crise conjoncturelle mais dans une période de mutations économiques. Ce ne doit pas être un frein mais un stimulant. En France comme dans toute l’Europe du Sud, nous avons des politiques tournées vers le passé. On veut réduire les déficits mais on le fait mal et on crée de la récession. On fige l’économie au lieu de faire les réformes structurelles, et on ne voit pas que nous sommes en fait à la veille d’une période d’hyper-croissance : entre l’innovation, qui n’a jamais été aussi forte dans toute l’histoire de l’humanité, et le boum des pays émergents, il y a un potentiel énorme pour tous ceux qui sau- Jean Tirole, chercheur en économie, préside TSE (Toulouse School of Economics) et il est directeur scientifique de l’IDEI (Institut d’économie industrielle) de Toulouse. Il est aussi ingénieur général des Ponts et Chaussées et membre de l’Académie des sciences morales et politiques. ront en profiter, à commencer par les créateurs d’entreprises : faire bouger un grand groupe, cela prend du temps, et les coûts sont élevés ; plus on est petit, au contraire, et mieux on est armé pour s’inscrire dans le changement, l’innovation, la mondialisation. Bernard Maris : Il faut de toute évidencefaire évoluer, collectivement et indivi- Bernard Maris est professeur des universités à l’Institut d’études européennes (Paris-VIII). Il intervient dans de nombreux médias et il est membre du conseil général de la Banque de France. Parmi ses derniers ouvrages : « Plaidoyer (impossible) pour les socialistes » (Albin Michel) et « La Crise » (Éditions Les Echappés / Charlie Hebdo). duellement, nos mentalités. On ne peut plus, c’est désormais manifeste, être fonctionnaire à vie ou commerçant de père en fils. Les métiers sont de plus en plus qualifiés et les carrières de plus en plus évolutives ; il ne faut donc pas être trop formaté au départ mais pouvoir se former de plus en plus souvent, pour pouvoir d’adapter, se reconvertir… Comment adopter une stratégie offensive pour la compétitivité des entreprises ? Jean Tirole : Tout d’abord, je parlerai de l’emploi, qui participe à la compétitivité. Nous sommes en train de sacrifier toute une génération de jeunes, actuellement au chômage ou au mieux dans des emplois précaires ou subventionnés. Découragées de créer des CDI, les entreprises surfent sur les CDD, stages, ou contrats aidés. L’Europe du nord a, plus intelligemment, décidé de protéger les salariés plutôt que d’empêcher les mutations en protégeant les emplois. Les plans sociaux ont un coût humain très élevé dans un pays où l’on crée très peu de vrais emplois ; mais ils ne représentent qu’une petite partie du chômage. La non- création d’emploi est invisible, anonyme et donc largement ignorée ; mais c’est à elle qu’on doit notre chômage. Je parlerai aussi de l’économie du 21e siècle, celle de la connaissance. Les universités américaines attirent depuis longtemps les chercheurs de haut niveau ; ces derniers font avancer la connaissance fondamentale dans la haute technologie, créent des entreprises, font venir d’excellents étudiants du monde entier qui eux-mêmes créent localement des start-ups ; certaines de ces start-ups seront demain les grandes entreprises et créeront richesse et emplois (en France les entreprises du CAC 40 sont de vieilles © Asterès © David Bécus © David Bécus enjeux prospective Nicolas Bouzou est directeur d’études au sein de l’École de droit et de management (Paris II-Assas). Il dirige Asteres, un cabinet d’analyse économique. Ses derniers ouvrages : « On entend l’arbre tomber mais pas la forêt pousser » (JC Lattès) et « Pour décoincer la France, décentralisons ! », un livre d’entretien avec Martin Malvy publié par les Éditions Privat. Il y a un potentiel énorme pour tous ceux qui sauront profiter des mutations actuelles. Nicolas Bouzou 19 · juillet 2013 - diccit enjeux prospective diccit - avril 2013 · 20 enjeux prospective Jean Tirole : La France a du mal à s’adapter à ce contexte complètement internationalisé. A titre d’anecdote, on le voit encore Philippe Hayat : « Entreprenez ! » Créateur et repreneur d’entreprises dans l’industrie, les services, le high-tech, la finance, Philippe Hayat a multiplié les initiatives pour développer l’esprit d’entreprendre auprès des étudiants de l’Essec, de Sciences Po et d’un public très large avec l’association « 100 000 entrepreneurs ». Au Forum économique de Toulouse, il interviendra en tant qu’expert dans la table ronde « Comment favoriser un nouvel état d’esprit entrepreneurial made in France ? ». « J’ai eu la chance de naître dans une famille d’entrepreneurs », reconnaît Philippe Hayat. « J’ai été encouragé très tôt à prendre ma vie en main en ne comptant trepreneuriat. Malgré la crise, de nombreux créneaux porteurs apparaissent.. » Face aux appels de Stéphane Hessel et du Toulousain Gilles Vanderpooten (« Indignez-vous ! » et« Engagez-vous ! »), Philippe Hayat a proposé une autre façon de changer le monde à travers son livre « Entreprenez ! ». Et à la demande de la ministre Fleur Pellerin, il a remis un rapport sur le développement de l’esprit d’entreprise dans notre pays. Il a proposé un « new deal » entrepreneurial avec quelques axes majeurs qui correspondent d’ailleurs à ceux mis en œuvre par la CCI de Toulouse : dégager une vision positive Malgré la crise, de nombreux créneaux porteurs apparaissent. que sur moi. Je crois beaucoup à cette valeur d’exemplarité : les chefs d’entreprise doivent aller au-devant des jeunes, dans les écoles, pour leur montrer que l’on peut réussir, qu’il n’y a pas de fatalité, seulement des opportunités. Surtout dans le contexte actuel : puisqu’il n’y a plus d’emploi garanti, autant créer son propre emploi, et celui des autres, et se lancer dans l’aventure de l’en- La non-création d’emploi serait invisible sans le chomâge, que nous lui devons. Jean Tirole de l’avenir, encourager l’envie d’entreprendre, enseigner l’entrepreneuriat aux jeunes, accompagner les entreprises de croissance dès leur création, faciliter l’accès des PME à de nouveaux marchés… Remis en septembre dernier, ce rapport a immédiatement alimenté le Pacte de compétitivité avant de susciter les Assises de l’entrepreneuriat et de voir reprises par le © DR L’université, et plus largement l’école, denotre pays a-t-elle un rôle à jouer dans cette compétition ? au travers des vives réactions vis-à-vis de la facilitation de l’usage de l’anglais dans le projet de loi Fioraso sur les universités… Si la France dispose encore d’un capital humain élevé (en recherche comme dans les autres secteurs), elle est peu attractive internationalement. Il est donc crucial de doter l’université d’une gouvernance et de pratiques qui facilitent et encouragent la poursuite de l’excellence. Nous sommes malheureusement encore très loin des normes internationales en la matière, ce que nous payons en termes de croissance potentielle. TÉMOIGNAGE entreprises, souvent sous de nouveaux noms). La concurrence pour l’économie de la connaissance est féroce : les pays Scandinaves, la Suisse, le Royaume Uni, mais aussi la Chine, Singapour et d’autres s’y lancent à fond. Chef d’entreprise, enseignant, président de « 100 000 entrepreneurs »… Philippe Hayat est l’auteur du rapport « Pour un newdeal entrepreneurial » remis à Fleur Pellerin et dont nombre de propositions ont été reprises par le gouvernement. Président de la République une quinzaine de mesures préconisées, notamment celles concernant les jeunes. « Aujourd’hui, un jeune sur deux a envie de se lancer et, dans leur majorité, les enseignants sont prêts à enseigner l’esprit d’initiative et la compétence à entreprendre – comme c’est désormais inscrit dans la loi. Mais puisqu’ils n’ont pas le vécu de l’entreprise, il faut leur apporter le contenu : c’est aux chefs d’entreprise de contribuer, par l’exemple, à cette prise de conscience, à cette dynamique nouvelle ! » 21 · juillet 2013 - diccit synergies sur le terrain Face à la baisse du pouvoir d’achat L’atout Proximité La baisse du pouvoir d’achat n’est plus seulement un « ressenti » des consommateurs : c’est une réalité constatée par l’Insee. Pour la première fois depuis près de 30 ans, le pouvoir d’achat a diminué l’an dernier (- 0,4 %). « Cette baisse exceptionnelle illustre une Alain Di Crescenzo. Pour le président de la CCI de Toulouse, il est donc urgent de relancer l’économie pour relancer l’emploi : « Il n’y a pas d’autre possibilité, mais il faudra ensuite revoir la fiscalité car nous sommes sur-fiscalisés, et c’est un frein au dévelop- dégradation de la conjoncture économique avec, entre autres conséquences, la progression du chômage. Il faut aussi noter l’impact de la hausse de la fiscalité. Mais pement économique, à la création d’emploi, à la reprise de la consommation. » Dans l’immédiat, tous les postes de dépenses sont touchés. Seul l’alimentaire a réussi à résister l’an dernier. Les TPE du commerce de fruits et légumes ont même progressé de 2,2 %, selon l’Observatoire FCGA. « La relation de proximité, le sens du service, l’accueil de la clientèle, la qualité des produits, le professionnalisme des commerçants : voilà ce que recherche la clientèle », observe Michel Rayssac (Scop Récapé), le président des commerçants de Firmis 2. Progresser et innover pour redonner aux clients l’envie de consommer. le plus grave est que la consommation, la « demande intérieure », est le premier moteur de l’économie française », rappelle diccit - juillet 2013 · 22 synergies sur le terrain Consommation des ménages : L’alimentaire résiste à la frugalité Zoom Après avoir reculé de 0,1 % au dernier trimestre 2012, la consommation des ménages a encore baissé de 0,4 % au premier trimestre de cette année, selon les statistiques de l’Insee. Il y a bien eu un rebond au mois de mars, mais surtout lié au froid et donc aux dépenses d’énergie… Les achats de biens durables ont baissé de 3,9 % sur le premier trimestre : - 0,7 % dans l’équipement de la maison, - 1,7 % dans le textile, - 6,8 % dans l’automobile. Les achats en quincaillerie-bricolage se sont stabilisés (+ 0,4 %). Seul l’alimentaire a vraiment repris : + 0,9 %. Pour le Crédoc, la consommation des ménages va enregistrer cette année un repli historique de 1,2 %. Les consommateurs vont privilégier les « achats malins » et la consommation collaborative. Ils vont éviter les coups de tête et les produits nouveaux. L’heure est à la « consommation frugale ». © David Bécus sur les délégations de la CCI de Toulouse Ce centre commercial a été lancé au milieu des années 80 dans le quartier toulousain de La Terrasse. C’est là que les élus de la CCI de Toulouse se sont rendus pour le tournage d’un magazine « Point éco » de TLT. Pour Michel Roux, vice-président Commerce de la CCI de Toulouse, « entre la baisse du pouvoir d’achat et les nouvelles attentes des consommateurs, nous connaissons une véritable réorganisation de la consommation avec, comme dans tout mouvement, des risques mais aussi des opportunités pour ceux qui savent progresser avec enthousiasme… » Un optimisme partagé par Alain Di Crescenzo, qui en appelle aussi à l’esprit innovant des commerçants : « L’innovation n’est pas que technologique, elle existe aussi dans la façon de présenter et de valoriser ses produits pour redonner aux Français l’envie de consommer ! » www.toulouse.cci.fr La CCI de Toulouse représente le monde économique au sein de la Commission départementale de vidéo-protection et de la Commission des libertés publiques de la ville de Toulouse. Ces deux commissions sont chargées d’examiner les projets d’installation de caméras de vidéosurveillance. La première, sous l’égide du Préfet, traite notamment les demandes individuelles des commerçants de la Haute-Garonne (de deux ou trois caméras pour un bureau de tabac jusqu’à plusieurs dizaines pour un supermarché). La seconde, au sein du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance à Toulouse, étudie l’installation des équipements dans l’espace public, par exemple aux abords des stations de métro ou dans certains quartiers. « Face à la banalisation des incivilités, à la progression des vols et agressions, à la montée de la violence, de plus en plus de commerçants et d’associations demandent l’installation de caméras », observe Alice Winiczky, conseiller technique de la CCI de Toulouse. C’est elle qui siège au sein des deux commissions : « La Chambre est là pour appuyer les demandes des commerçants et, en amont, pour les aider à remplir leurs dossiers dans le respect des contraintes réglementaires. La vidéo-protection n’est pas la panacée mais c’est réellement un outil qui dissuade les délinquants ou, à défaut, permet de les identifier. » 23 · juillet 2013 - diccit synergies portraits d’entrepreneurs Implanté à Pinsaguel, Airod Technologies est spécialisé dans les études et la fabrication de bancs de tests et de machines spéciales orientées production, sans oublier une spécificité : la conception et la fabrication de robots, quadricoptères et autres drones. Avec plus de 1 300 projets mécatroniques réalisés avec succès (transports terrestres, aéronautique, spatial et défense), la société dispose de solides compétences dans les métiers de l’électronique, le logiciel et la mécanique. Créée en 2002 par Laurent Latorse et en cours de certification EN9100, la société emploie 17 personnes pour un CA 2012 de 1,4 M€ dont 16 % à l’export. « Notre valeur ajoutée », précise Laurent Latorse, « est basée sur nos compétences métiers et notre stratégie modulaire : nous concevons une réponse spécifiquement adaptée à chaque client et pourtant basée sur la réutilisation de modules déjà utilisés et validés dans des projets précédents. Cette philosophie permet de fabriquer en Midi-Pyrénées en associant les exigences de coût, de délai et de péren- © Airod Airod fiabilise les produits industriels nité. Enfin, nous sommes en veille permanente sur les tendances industrielles futures, pour garantir notre compétitivité et la satisfaction de nos clients… L’année dernière, nous avons remporté l’appel à projet Aerosat 2012 qui va amener Airod Technologies à augmenter ses effectifs d’un tiers, à multiplier le CA par 1,5 et à acquérir une reconnaissance mondiale sur le marché du test des cartes électroniques aéronautiques et spatiales. » www.airod-tech.com Toulouse Enchères Auto accélère son développement Toulouse Enchères Automobiles fait partie des entreprises locales qui sont en « pole position » au niveau national : c’est la première maison de vente aux enchères physiques de véhicules et matériels d’occasion en France. Elle traite chaque année plus de 15 000 véhicules. Elle a même établi un record à plus de 22 000 véhicules l’an dernier (soit une croissance diccit - juillet 2013 · 24 supérieure à 30 % pour un volume de vente de plus de 160 M€). Son site historique de Beauzelle s’étend sur 5,5 hectares, avec un hall d’exposition de 3 800 m². Elle s’est implantée à Bordeaux en 2002. Et elle s’apprête à ouvrir un nouveau site de vente à Marseille, dans les tout prochains mois. Toulouse Enchères Auto est aussi présent sur internet, avec une vente en ligne flash chaque lundi. Quant à la vente des engins de chantier, véhicules de manutention et tracteurs routiers, elle est traitée par une société spécifique, Enchères Mat. Toulouse Enchères Auto est dirigé par le groupe familial Arnauné et Prim. Cette étude de commissairespriseurs a été parmi les premières à faire le choix de la spécialisation, dès la fin des années soixante-dix. « Avec Toulouse Enchères Auto, » explique Maître Guillaume Arnauné, « nous nous adressons essentiellement aux particuliers et aux professionnels utilisateurs : entreprises, artisans… Nous misons sur la transparence de nos prestations, avec notamment un contrôle technique systématique pour chaque véhicule. Nous nous inscrivons dans les nouveaux modes de consommation et dans la recherche de pouvoir d’achat, un phénomène très sensible depuis 2008. Le consommateur ne sait plus à quel prix se vouer entre le tarif catalogue, les remises, les reprises, les importateurs et mandataires, les petites annonces plus ou moins frelatées… Et c’est finalement internet et des sites comme eBay qui ont démocratisé la vente aux enchères ! » www.encheres-vo.com synergies portraits d’entrepreneurs SDTL : sur la route de la qualité environnementale des matériels respectant la norme Euro5 et équipés de boîtes de vitesse robotisées. Les consommations de carburant font l’objet d’un suivi informatique et les conducteurs sont formés à l’éco-conduite. « Cette démarche n’a pas encore révolutionné l’attitude de nos conducteurs », reconnaît Luc Quéguiner, « mais ils constatent tout de même, et souvent avec surprise, qu’ils peuvent réduire leur consommation de gazole sans allonger leur temps de trajet. Les économies de carburant ne compensent pas les investissements mais elles réduisent les coûts d’entretien et améliorent la sécurité et le confort pour les chauffeurs. Enfin, tout cela contribue à donner une nouvelle image de la profession et de l’entreprise : nous savons nous adapter pour satisfaire les clients, évoluer avec notre environnement, concilier écologie et transport routier ! » www.transports-sdtl.com © David Bécus « Dans la conjoncture actuelle, une entreprise qui propose une démarche respectueuse de l’environnement bénéficie d’un atout supplémentaire pour attirer de nouveaux clients et partenaires. » Tel est le constat de Luc Quéguiner, le président de STDL. Société d’expérience (elle a été fondée en 1957 !), STDL emploie 103 salariés (dont 92 conducteurs) autour d’une flotte de 60 tracteurs et 85 remorques pour un CA de 11,4 M€ : transport, distribution et logistique sur la France entière, notamment pour la grande distribution (40 % de l’activité). STDL développe une démarche environnementale volontariste, correspondant à la fois aux convictions personnelles et au réalisme économique de Luc Quéguiner. L’entreprise a signé la charte de réduction des émissions de CO2 conçue par la profession et l’Adème. Le renouvellement de la flotte se fait systématiquement avec Systeam : plus de 6 000 utilisateurs pour Beam-Report Un logiciel de reporting qualitatif, souple et efficace : tel est le concept de Beam-Report, le progiciel développé par Michel Lefebvre et commercialisé depuis 2005 par sa société fait aujourd’hui figure de référence : BeamReport compte plus de 6 000 utilisateurs en Europe. On peut citer les grands noms de l’aéronautique et du spatial mais aussi divers Faire du reporting un atout et non une contrainte. toulousaine Systeam. Après 20 années d’expérience dans l’industrie high tech, au sein du Groupe EADS, Michel Lefebvre a fait jouer sa sensibilité particulière à l’ergonomie pour concevoir une solution qui grands groupes industriels et de services ainsi que des grands comptes publics dont Toulouse Métropole. « Le principe de BeamReport », explique Michel Lefebvre, « c’est de gommer tous les mauvais côtés du reporting (rébarbatif, chronophage et finalement peu exploitable) pour en faire un processus dynamique et réellement efficace. L’influx nerveux d’une entreprise, c’est essentiel. Notre solution permet de l’optimiser et de l’accélérer, d’améliorer la visibilité des managers et les échanges transverses. Et de supprimer beaucoup de courriels inutiles ! » Commercialisé depuis 2005, Beam-Report est continuellement amélioré : Systeam consacre plus de 25 % de son CA (365 K€ en 2011), et cet effort a été accentué l’an dernier. « Le successeur de Beam-Report est en route », annonce Michel Lefebvre, « mais sa forme actuelle continue de s’enrichir et une version de démonstration est disponible gratuitement sur notre site. » www.systeam.fr 25 · juillet 2013 - diccit synergies portraits d’entrepreneurs diccit - janvier 2013 · 26 synergies produit d’entreprise Créé en 2008 à Launaguet, Métal Bronze System a atteint l’an dernier un chiffre d’affaires de 950 000 €, dont 40 % à l’international. Jacques Olivier et sa dizaine de salariés, dont des compagnons du devoir et maîtres artisans d’art, porte haut l’image de la métallerie française : savoir-faire traditionnel et maîtrise des technologies les plus avancées. Métal Bronze System innove dans l’élégance Réaliser les projets les plus inouïs : c’est le défi que relève en permanence la métallerie toulousaine Métal Bronze System, qu’il s’agisse de façades et verrières, escaliers et garde-corps, portes et fenêtres, structures d’agencement et de décoration. L’entreprise est sollicitée aussi bien par des brasseries toulousaines que par des architectes américains, des milliardaires russes ou des émirs de la péninsule arabique. Jacques Olivier a créé son entreprise après un tour de France digne des bâtisseurs de cathédrales, au contact des plus grands artisans d’art. Mais sa réussite est aussi le fruit de la maîtrise des technologies les plus avancées. Il sait conjuguer l’élégance et la finesse françaises avec la résistance des matériaux, le calcul des forces. Sans oublier la plus grande personnalisation : éléments plaqués or ou verres pare-balles… Le bronze se prête à tous les défis architecturaux. Pour allier qualité artistique et prouesses technologiques, Métal Bronze system a investi durant 3 ans dans la R&D (avec dépôt de brevet) et dispose de 1 500 m² d’atelier. Un bureau d’études est intégré à l’entreprise, qui sait aussi faire appel à des partenaires spécialisés, tels Prat SA, pour les projets les plus complexes. Quant au bronze, c’est pour Jacques Olivier « un matériau noble et éternel. Il est exigeant mais il peut se décliner en de nombreuses formes et teintes, et se plier à tous les défis architecturaux. » www.metal-bronze-system.com Raffinement à la française Savoir-faire traditionnel Prouesses technologiques R&D et dépôt de brevet Conception personnalisée Chiffre d’affaires en Me 0,75 0,88 0,95 2010 2011 2012 1,10 2013 (prévisionnel) 1,30 2014 (objectif) 27 · juillet 2013 - diccit Nicolas Sillon Directeur de CEA Tech Midi-Pyrénées synergies interview CEA Tech va diffuser l’innovation dans les PME Diplômé de l’Insa Toulouse et spécialiste des technologies Silicium, Nicolas Sillon a passé une quinzaine d’années à Grenoble, dans un laboratoire du CEA (le Leti) avant de revenir à Toulouse pour lancer CEA Tech Midi-Pyrénées. Cette plateforme de transfert technologique a été officialisée en janvier avec une double mission : diffuser l’innovation vers les entreprises, mettre le « génie technologique à la française » au service de l’emploi dans nos territoires. Fort de ses 16 000 chercheurs et collaborateurs, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est un acteur majeur de la recherche fondamentale et du soutien à l’industrie. Le CEA est signataire du Pacte PME depuis 2004. CEA Tech est dédié au transfert de technologies génériques et déploie des plates-formes régionales de transfert technologiques conformément à la mission confiée par le gouvernement fin 2012. www.cea-tech.fr Quelle est la stratégie du CEA à travers son implantation à Toulouse ? Cette stratégie s’inscrit dans la politique nationale de redressement productif et de ré-industrialisation. Notre ambition est de faire profiter le tissu industriel de Midi-Pyrénées de tout le patrimoine que le CEA a développé au fil des décennies. Nous arrivons à Toulouse avec nos valises pleines de technologies génériques : des briques technologiques qui ne demandent qu’à être adaptées aux besoins de chaque entreprise qui veut innover pour monter en gamme, gagner en compétitivité, croître à l’international. Nous nous adressons aussi bien aux grands groupes qu’aux start-ups en passant par les PME et les ETI. Quels sont vos moyens et vos objectifs ? La phase de lancement est financée par l’Etat, la Région, et la Communauté Urbaine, qui s’appuient en partie sur des fonds FEDER et le CPER. A ce jour, nous sommes une équipe de 7 personnes. A moyen terme, d’ici 3 ans, nous espérons être une centaine pour répondre aux demandes des entreprises, aidés en cela par les partenariats que nous pourrons nouer avec les laboratoires de Midi-Pyrénées. Nous avons déjà discuté avec près de 80 entreprises et j’espère que nous aurons signé une dizaine, voire une quinzaine de contrats d’ici la fin de cette année. Comment vous situez-vous dans l’écosystème local de la R&D ? Il y avait de longue date une attente des entreprises et collectivités de Midi-Pyrénées et, en même temps, une volonté du CEA de dynamiser les collaborations par une relation de proximité. Nous venons compléter, renforcer l’écosystème local, en nous appuyant sur de nombreux partenaires : pôles de compétitivité, clusters et clubs d’entreprises, laboratoires de recherche et IRT AESE, structures telles que la CCI de Toulouse qui nous a déjà permis d’organiser un CEA Tech Day pour le secteur de la santé. 29 · juillet 2013 - diccit synergies à suivre FittingBox concrétise le virtuel au service des opticiens Après avoir séduit de grands noms de l’optique (marques, fabricants, enseignes et e-commerçants), FittingBox vise un nouvel essor en s’adressant directement aux opticiens indépendants. La start-up de Labège, qui réalise actuellement 60 % de son activité à l’international, développe des solutions interactives qui conjuguent la prise de photo ou la vidéo temps réel, les algorithmes de compression, le maillage tridimensionnel, la réalité augmentée, etc. Exemple d’application concrète : l’essayage virtuel de lunettes avec un réalisme assez bluffant, surtout quand on sait les difficultés pour numériser et restituer aussi bien un visage en mouvement qu’une paire de lunettes avec ses verres à Midicom / AutocreA : le set gagnant. AutocreA, leader du set de table publicitaire en France, est présent à Toulouse depuis novembre dernier à travers la régie publicitaire Midicom, lancée par Benjamin Lalloz et Jean-Christophe Escande. Désirant créer leur entreprise, ils ont choisi la voie de la franchise pour accélérer leur développement. Et avec AutocreA, ils diffusent leurs sets de table chaque mois auprès de plus de 120 brasseries de l’agglomération toulousaine : « C’est économique pour la brasserie, puisque le set est gratuit, et c’est un bon support pour l’annonceur, puisqu’il est lu pendant un moment de détente et qu’il comporte aussi une partie ludique, avec jeux et horoscope. » www.autocrea.fr diccit - juillet 2013 · 30 la fois transparents et réfléchissants ! Les fondateurs de FittingBox, Benjamin Hakoun et Ariel Choukroun, sont cousins, myopes tous les deux, et parfaitement complémentaires, l’un ayant fait HEC et l’autre l’Irit, l’Institut de recherche en informatique de Toulouse. Leur société a débuté en 2006, à l’Incubateur MidiPyrénées puis à la pépinière du Sicoval. Elle a bénéficié de nombreux soutiens (ministère de l’Economie, Conseil régional, Feder, Oséo..) et multiplié les récompenses dans les concours d’innovation. Il faut dire que FittingBox travaille au plus près du monde de la recherche et a déjà déposé plus d’une demi-douzaine de brevets. « Nous sommes là pour aider l’opticien, pas pour le remplacer », précisent Benjamin Hakoun et Ariel Choukroun. « Notre gamme Optisso réunit des solutions interactives qui sont faciles à mettre en œuvre et qui ont déjà séduit plus de 650 opticiens en France : essayage virtuel, accès à notre base de données de lunettes (la plus importante au monde !) et technologies web tant pour la création ou l’extension de sites que pour le référencement par les moteurs de recherche. Résultat : nos solutions permettent de renforcer la notoriété de l’opticien et de transformer l’internaute en client bien réel. » www.fittingbox.com Ubixr : le réseau social de données collaboratives. La société toulousaine Vigisys a reçu le prix Créactiv 2013 dans la catégorie Economie numérique pour ses concepts innovants dans les réseaux sociaux. Vigisys édite notamment ubixr.com : un service web B2B qui est accessible par navigateur et qui permet aux professionnels de créer des réseaux d’échanges collaboratifs autour de leurs données. « Nous visons le marché du BYOData et nous prévoyons qu’il va exploser dans les mois à venir », annonce Laurent Deputier, l’un des co-fondateurs de Vigisys avec Pierre et Alexandre Mouillard. Et d’expliquer : « BYOData signifie Bring Your Own Data. C’est un concept qui donne la priorité à chaque collaborateur d’un groupe de travail, selon une perspective oneto-team. Il s’agit de valoriser l’expertise de chaque collaborateur au cœur de la relation client et des échanges professionnels. Par rapport à l’approche Big Data, nous privilégions la qualité et non la quantité des informations, dans un contexte très opérationnel. » www.vigisys.fr synergies à suivre Les lauréats 2013 des Trophées du commerce La CCI de Toulouse organise chaque année ses Trophées du commerce pour promouvoir le commerce de proximité à travers toute la Haute-Garonne et valoriser les initiatives les plus réussies en matière de création de magasin, de rénovation et de dynamisme commercial. L’édition 2013 du concours a réuni un peu plus d’une centaine de dossiers de candidature. Voici le palmarès : Grand trophée : L’Escale (librairie-tartinerie à Aurignac), Coup de cœur : L’Opticien (magasin d’optique à Toulouse, rue des Tourneurs), Catégorie Création, du 1e au 3e prix : En Marge (restaurant à Aureville), Le Colmado (restaurant-cocktails-tapas à Toulouse, rue des Trois-Journées), Ouaf Store (salon de lavage pour chiens à Toulouse, boulevard de l’Embouchure), Catégorie Dynamisme commercial, du 1e au 3e prix : Cup N Cake (salon de thé américain à Toulouse, place Mage), Le Twenty Nine (salon de coiffure à Toulouse, rue Edmond Guyaux), Docteur Conduite (auto-moto école à Colomiers), Catégorie Rénovation, du 1e au 3e prix : La Quiétat (hôtel à Toulouse, route de Revel), Le Père Léon (hôtel-brasserie à Toulouse, place Esquirol), Floral Impakt (fleuriste à Toulouse, avenue de Muret). Grand trophée du commerce Coup de cœur du jury L’Escale : la librairie-tartinerie d’Aurignac L’Opticien nous en met plein la vue © David Bécus © David Bécus Lauréate du Grand trophée 2013 du commerce, Agnès Poupart-Taussat s’est lancée en octobre dernier dans l’aventure d’une « librairie-tartinerie » à Aurignac : L’Escale offre un lieu de rencontre autour des livres et un cadre original pour de la petite restauration, à base de produits locaux ou issus du commerce bio. « C’est avant tout un commerce au service du territoire et de ses habitants », souligne Agnès Poupart-Taussat. « Il s’agit de favoriser le lien social et de présenter un programme socioculturel qui s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux personnes âgées, en passant par les jeunes et les parents, y compris des adultes qui ne passeraient pas la porte d’une librairie sans nos expositions et nos multiples animations : lectures de conte, ateliers d’écriture, goûters d’anniversaire, soirées musicales, rencontres avec des auteurs et des éditeurs, sans oublier la participation à certaines initiatives de la CCI de Toulouse, par exemple le concours de vitrines de Noël. » Agnès Poupart-Tausat a été animatrice et formatrice pendant 20 ans avant de faire L’Escale avec le soutien de son mari (lui-même gérant d’une société d’infographie). Elle a acheté sa boutique (c’était alors un magasin de réparation de cycles) et elle s’est lancée dans 9 mois de travaux de rénovation avant de pouvoir ouvrir sa librairie-tartinerie. Son enquête de faisabilité du projet lui avait confirmé la possibilité de concilier, à Aurignac, une activité professionnelle avec ses centres d’intérêt personnels : le contact humain, le livre, la sensibilité artistique et « la bonne bouffe ». www.librairielescale.com A Toulouse, le 16 de la rue des Tourneurs abritait un magasin de décoration avant d’être repris par Maud Héran. Elle y a ouvert, en novembre dernier, son magasin d’optique, L’Opticien, mais l’adresse se caractérise toujours par une déco plus qu’originale : objets chinés et détournés, meubles récupérés et rénovés, grande verrière montée de toutes pièces par des artisans, et qui sert à délimiter l’atelier de Maud Héran : « Un lieu de repli, simple et idéal pour un travail minutieux, en complément de l’ambiance conviviale et intimiste du magasin. » Parmi les commentaires publiés sur la page Facebook de L’Opticien Toulouse, citons un compliment et un regret. Le compliment : « De très belles lunettes et un accueil au top ! ». Le regret : « Ah ! Si seulement j’avais besoin de lunettes… » 31 · juillet 2013 - diccit synergies à suivre Kassar International, exploiter le gisement de croissance de l’export professionnalisation autour de l’export. Nous avons donc conçu une offre complète et inédite de formations pour chefs d’entreprise, cadres dirigeants, assistants import/export, acheteurs, commerciaux export, responsables de zone et de relation client… Il s’agit de formations opérationnelles, ciblées, avec grilles d’analyse, retours d’expérience, cas pratiques, fiches © David Bécus Après avoir dirigé différentes sociétés en France et à l’étranger, David Kassar a créé son cabinet d’affaires spécialisé sur l’international en 2006 à Toulouse. Kassar International accompagne ses clients dans leur développement à l’international avec des prestations d’étude, conseil et accompagnement, du diagnostic export à l’étude d’implantation en passant par la L’évènementiel en forme avec id2 Loisirs. C’est sur le marché des loisirs ludiques et sportifs que Rémi Rolland a créé sa société id2 Loisirs début 2012 à Toulouse. Formé au Creps, il a animé et dirigé des clubs sportifs et centres de loisirs pendant dix ans, avant de concrétiser son désir de créer une entreprise. « J’ai commencé en 2011 en tant qu’auto-entrepreneur et je suis passé en EURL l’an dernier, avec un bilan positif, au-delà même du prévisionnel. » Rémi Rolland a commencé par démarcher le milieu socio-éducatif et sportif où il a fait jouer tous ses réseaux. Et cette année, il entend bien développer son activité auprès des entreprises, en proposant des prestations ludiques et sportives. Les difficultés économiques ne l’inquiètent pas trop : « En tant que TPE, id2 Loisirs peut intervenir de façon très réactive et avec des tarifs très adaptés, puisque nous n’avons pas de gros frais de structure ». Quel que soit l’évènementiel (inauguration, journée portes ouvertes, animation commerciale, séminaire…), id2 Loisirs peut créer des concepts originaux et innovants, sans risque pour les participants et permettant, par exemple pour un séminaire de team building, de développer des valeurs sportives telles que l’esprit de challenge et la cohésion de groupe. Parmi ses offres les plus demandées : les parcours en hauteur, le laser ball et toutes les nouvelles glisses comme le gyropode Segway et le skate électrique. www.id2loisirs.fr recherche de subventions, la veille stratégique et concurrentielle, le lobbying, la recherche de partenaires. Depuis cette année, l’entreprise complète son action par une offre de formation professionnelle (inter et intra-entreprises) autour des spécificités de l’export. Pour David Kassar, « les pays étrangers, et notamment les pays émergents, offrent à nos PME et ETI de formidables viviers de croissance pour les années à venir. Mais nous avons constaté un vrai besoin de diccit - juillet 2013 · 32 de synthèse, etc. Elles s’intègrent dans toutes les phases du développement à l’international des entreprises. L’objectif est vraiment d’aborder de façon concrète les problèmes rencontrés sur le terrain. Ainsi, notre catalogue comprend 5 grands volets : Vendre et acheter à l’international, Maîtrise de la logistique et de la documentation, Environnement juridique, Environnement financier, Communication – Négociation - Interculturel. » www.kassarinternational.com Le « cœur marchand » selon Urban Co. Le groupe immobilier toulousain Carrère vient de filialiser son activité dans l’immobilier commercial en créant Urban Co (Paris, Toulouse). Frédéric Carrère et son associé Philippe Marie entendent ainsi donner une visibilité nationale à leur savoir-faire dans la dynamisation commerciale et sociale des « cœurs de quartier ». Urban Co apporte son expertise aux collectivités locales, aux investisseurs, aux promoteurs immobiliers pour la réalisation de projets complexes mêlant mixité fonctionnelle et sociale. Son concept « cœur marchand » vise à organiser, fédérer et pérenniser le commerce de proximité dans des quartiers nouveaux ou en réhabilitation. www.groupe-carrere.com synergies témoignages L’Union des Peintres donne des couleurs à son management environnemental ACCOMPAGNEMENT L’Union des Peintres est accompagnée par trois chargés de mission de la CCI de Toulouse : Agnès Frayssinet-Dupuis pour l’environnement > tél. 05 62 75 66 75, Caroline Tarascon pour les RH > tél. 05 62 57 66 37 et Yann Brugarolas pour l’hygiène-sécurité > tél. 05 62 57 66 76. Société coopérative créée en 1936, L’Union des Peintres est toujours fidèle à ses valeurs fondatrices : « La valorisation du travail et la pérennité de l’entreprise priment sur la rémunération du capital », souligne François Devin, le PDG de la Scop (56 salariés, dont 35 associés, pour un CA de 6,5 M€). François Devin est passé par le monde de la finance avant de rejoindre le mouvement coopératif puis de prendre la tête de L’Union des Peintres en 2011. « En plus de notre panoplie de qualifications professionnelles, nous visons l’ISO 14001 pour 2014 », annonce François Devin. « Nous sommes déjà naturellement très bien armés sur les volets économiques, sociaux et éthiques de la RSE, sur la santé-sécurité au travail et la maîtrise du risque chimique. Mais la certification en management environnemental sera un atout supplémentaire, surtout en performance économique, management interne et communication externe. » Esthétique La spécificité de L’Union des Peintres ? « Savoir apporter les solutions techniques pour mettre en esthétique tout support horizontal et tout support vertical. » diccit - juillet 2013 · 34 L’entreprise est spécialisée dans la peinture (80 % de l’activité) et les sols souples et techniques, tant pour le neuf (les deux tiers du CA) que pour la rénovation en résidentiel et tertiaire. L’Union des Peintres mise sur la qualité, le respect des délais, l’implication et la polyvalence de ses compagnons. Mais elle n’échappe évidemment ni à la baisse du marché ni aux tensions sur les prix. D’où la recherche de nouveaux facteurs de différenciation. © David Bécus Le regard de la CCI de Toulouse pour dresser un état des lieux, repérer des marges de progrès et avoir des pistes de réflexion pour se démarquer toujours plus. Pour développer sa stratégie d’entreprise, L’Union des Peintres a sollicité la CCI de Toulouse pour des pré-diagnostics Environnement et RH. Il s’agissait de disposer d’un état des lieux pour identifier les marges de progrès, d’avoir un regard extérieur pour définir des pistes de réflexion et se démarquer toujours davantage de la concurrence, par la RSE et le respect de l’environnement, par la formation et l’innovation. www.uniondespeintres.com synergies témoignages MHComm innove pour les soins à domicile dicales échangées. Enfin, nous utilisons tous les outils de mobilité : les smartphones, les tablettes ou notre propre MHbox, le boîtier électronique que nous faisons fabriquer par Actia à Colomiers. » Les fondateurs de MHComm ont su faire appel à la CCI de Toulouse pour bénéficier en permanence d’un accompagnement à la création, au suivi et au financement de leur projet. L’entreprise est aujourd’hui implantée à Basso Cambo, dans la pépinière d’entreprises de Toulouse Métropole, où elle emploie déjà une dizaine de personnes, plus des stagiaires, apprentis et collaborateurs externes de SSII. Elle devrait recruter de 3 à 5 collaborateurs supplémentaires cette année : après un bilan à l’équilibre en 2011 et positif en 2012, MHComm parie sur une forte croissance pour 2013. www.mhcomm.fr © David Bécus Maintien, soins et hospitalisation à domicile constituent l’un des nouveaux défis du monde de la santé. Un défi relevé par la start-up toulousaine MHComm qui développe des solutions logicielles de télémédecine. Explications d’Olivier Galy et Emmanuel Sicard, co-fondateurs : « Nous proposons une plateforme qui assure l’interface entre tous les acteurs : médecins, kinés, infirmiers et aidants, ainsi que patient, famille et entourage. La transmission et l’échange d’informations sont assurés en temps réel, avec des outils simples d’utilisation et adaptés aux besoins de chaque intervenant. Le patient est à son domicile ou en EHPAD mais tous les acteurs ont le même niveau d’information que dans un service hospitalier. La coordination et la continuité des soins sont ainsi assurées, de même que la sécurité et la traçabilité des informations mé- Service Innovation, 1 CCI investir aujourd’hui pour demain. Vous souhaitez : 2 Nous vous proposons : . Structurer votre projet . Un diagnostic personnalisé . Protéger votre innovation . Un accompagnement sur mesure . Définir votre stratégie d’accès au marché . Un relais auprès d’un réseau de partenaires . Optimiser la performance de votre entreprise experts de l’innovation . Un appui au financement Un conseiller sera votre interlocuteur privilégié en toute confidentialité. www.toulouse.cci.fr 05 62 57 66 15 Accompagnement Stratégique Innovation Sandrine Bouche et Céline Fiorido 35 · juillet 2013 - diccit magazine pratique Service CCI © David Bécus Un stand TPE/PME au Siane 2013 La 9ème édition du Siane, le « salon des partenaires de l’industrie du Grand Sud » (www.salonsiane.com), se tiendra du mardi 22 au jeudi 24 octobre à Toulouse, au Parc des expositions. La CCI de Toulouse est partenaire de cette manifestation depuis sa création et, cette année encore, elle y organisera un stand collectif dédié à des TPE et PME de la Haute-Garonne qui souhaitent valoriser leurs savoir-faire, diversifier leurs marchés, accroître leur compétitivité. Cette opération s’adresse à des entreprises employant moins de 50 salariés et développant une activité industrielle de production, de sous-traitance ou de service à l’industrie. Les candidatures sont à déposer auprès du service Développement des industries de la CCI de Toulouse (tél. 05.62.57.66.22), [email protected] Service CCI Fonds propres et prêts d’honneur La CCI de Toulouse organisera son prochain Petit-déjeuner du financement de l’entreprise sur le thème : « Renforcez vos fonds propres grâce aux prêts d’honneur ». Rendezvous le jeudi 21 novembre, de 8h30 à 10h, au Fouquet’s du casino-théâtre Barrière. Rappelons que les précédentes sessions ont abordé l’optimisation de la relation avec les banques, la prévention et la gestion des impayés, le financement de l’immobilier d’entreprise. www.toulouse.cci.fr Formation Qualité : Le management des processus La CCI de Toulouse organisera du 1er au 3 octobre une formation au management des processus et aux exigences détaillées de la norme ISO 9001 version 2008. La formation comprend des apports méthodologiques, une lecture commentée pas à pas de chaque exigence de la norme ISO 9001, des exemples pratiques et des études de cas d’entreprise. Chaque stagiaire recevra un support de cours reprenant l’intégralité des visuels présentés. www.toulouse.cci.fr Le pack Entreprendre dans les services à la personne La CCI de Toulouse a créé un pack dédié aux porteurs de projet, créateurs et dirigeants d’entreprise dans les services à la personne. Il comprend des prestations gratuites (entretien de diagnostic du projet et réunions d’information) et des prestations payantes : . 5 modules regroupés sur 2 jours (cadre juridique, dossiers de déclaration et d’agrément ; gestion RH ; droit du travail ; méthode de gestion de l’activité, démarche qualité) ; . un rendez-vous individuel d’accompagnement au montage du dossier d’agrément (demande ou renouvellement). Prochaine session les 24 et 26 septembre (pack complet : 100 € TTC ; ateliers collectifs seuls : 70 € TTC). www.toulouse.cci.fr 37 · juillet 2013 - diccit magazine carnet TEXTOS > Le Toulousain Raoul Nabet a été réélu à la présidence de l’APST, l’association de garantie financière des professionnels du tourisme. > Florence Vilmus a été nommée sous-préfète chargée de mission auprès du préfet de la Haute-Garonne et de MidiPyrénées. Elle était précédemment sous-préfète de Langres (Haute-Marne). > Thierry Le Friant, directeur général de l’entreprise Malet (1 650 salariés), a été nommé premier vice-président de la Fédération régionale des travaux publics. > François Farré est le nouveau consul de Croatie pour le Grand Sud. Les 9 et 10 avril, il a accompagné la visite à Toulouse (et notamment à la CCI) d’Ivo Goldstein, ambassadeur de la République de Croatie en France. > Jean-François Monfraix est le nouveau directeur général du Medef 31, aux côtés du président Philippe Robardey. Ancien chef d’entreprise, Jean-François Monfraix, 46 ans, est titulaire d’un Mastère de l’ESC Toulouse. > Anick Fabre, Denis Giuseppin et Frédéric Monségu sont les trois nouveaux greffiers en chef du tribunal de commerce de Toulouse. > Odile Jankowiak-Gratton a été nommée directrice générale des services de l’INP Toulouse. Elle a succédé à Gilles Boucher, devenu directeur exécutif du PRES Université de Toulouse. > Marie-Ange Boulesteix, médecin à Cahors, a succédé à l’avocat toulousain Jean-Marie Bédry à la présidence de l’UNAPL Midi-Pyrénées. Joël Echevarria et La Compagnie Riquet Gilbert Casamatta président de l’IRT-AESE © David Bécus L’Institut de recherche technologique Aéronautique – Espace – Systèmes embarqués a été officiellement installé le 23 mars à la préfecture de région. Gilbert Casamatta, ancien président du PRES Université de Toulouse, en a été élu président avec à ses côtés, au sein du bureau, deux autres représentants du secteur public et trois représentants du privé : Joël Bertrand (CNRS) et Marc Pircher (Cnes) ; Charles Champion (Airbus), André Benhamou (Liebherr, président de l’association Tompasse) et Eric Bachelet (Safran), en charge des finances de l’IRT. Toulouse vient de rejoindre le club des grandes métropoles disposant d’un think tank territorial avec La Compagnie Riquet. Cette association a été fondée par neuf représentants de la « société civile », dont Joël Echevarria (directeur délégué de TSE) et Jean-Christophe Giesbert (Giesbert & Associés). Objectif : enrichir le débat public sur des thématiques telles que la politique de la ville, le développement économique, les enjeux socio-culturels, l’attractivité internationale, les défis environnementaux, les questions d’éducation… La Compagnie Riquet se présente donc comme un centre d’études et de recherche indépendant, ni partisan, ni corporatiste, dédié à des thématiques locales transverses, mêlant des enjeux sociaux, sociétaux et économiques. « Il s’agit de construire du lien dans une société qui se fracture », explique Joël Echevarria, le président de La Compagnie Riquet, « et de produire et partager des réflexions en éditant des contenus et en organisant des conférences publiques, y compris avec les candidats aux prochaines élections municipales et européennes. Nous entendons organiser notre première Université d’été en juillet 2014 et La Compagnie Riquet a vocation à devenir une référence en matière d’animation citoyenne et politique, avec une large ouverture aux femmes, aux jeunes et à la diversité des profils. » diccit - juillet 2013 · 38 Nominations à la CCI de Toulouse Gérard Liberos, patron de la Socorem (Ramonville Saint-Agne) et membre titulaire de la CCI de Toulouse, a été réélu premier vice-président national de la Fédération des sociétés coopératives (Scop) du BTP. Jean-François Sautereau, conseiller technique de la CCI de Toulouse et ancien président de l’Université Paul Sabatier, a été élu président de la Fédération française du sport universitaire Jean-François Guillon a été nommé conseiller technique de la CCI de Toulouse. Il avait démissionné du poste de membre titulaire en raison de son départ en retraite. Jean-François Guillon est membre du bureau de l’Umih 31 où il s’occupe de la branche Hôtellerie avec Frédéric Michel. magazine carnet Richard Gabry fête les 20 ans du CSA Le CSA (Club Stratégies Achat) de la CCI de Toulouse a fêté ses 20 ans le 20 mars, à l’issue du Forum de l’industrie. Richard Gabry, son président, a rappelé toutes les actions menées par ce club pour améliorer les relations grands comptes – fournisseurs et les priorités de sa présidence engagée en mars 2012 : favoriser les échanges entre industriels, engager de nouveaux axes de réflexion (par exemple sur les achats de proximité) et faire aboutir les réflexions et travaux du club sur des résultats tangibles et pragmatiques, pouvant être directement mis en œuvre chez chacun des adhérents. La soirée anniversaire du CSA s’est déroulée avec la participation de Philippe Berna, président fondateur de Kayentis, président du Comité Richelieu (association française de PME de haute technologie) et vice-président de Pacte PME. © David Bécus L’Umih se choisit un nouveau visage L’Umih 31 fédère 800 entreprises qui emploient plus de 12 000 professionnels en Haute-Garonne et Ivo Danaf a placé son mandat de 3 ans sous le signe de l’ouverture et de la pédagogie : « Je souhaite un réel dialogue avec les institutions et différentes organisations du département. Je me donne aussi pour mission de mieux faire comprendre aux adhérents le rôle de l’Umih. Enfin, trois dossiers me semblent prioritaires : le caractère inaccessible des normes sur l’accessibilité, l’ampleur du para-commercialisme et du commerce illégal - ampleur particulièrement insupportable en temps de crise –, l’indispensable renégociation avec les centrales de réservation pour l’hôtellerie indépendante. » Ivo Danaf, 46 ans, a fait des études de droit avant de se lancer dans la restauration et les discothèques, avec des enseignes qui ont marqué la vie toulousaine de ces vingt dernières années : Le Fiel, La Strada, Le Théâtro, La Cinecita, Le Purple… Marie-Elisabeth Borredon, nouvelle DRRT © David Bécus Ivo Danaf est le nouveau président de l’Umih 31. Il a succédé à Guy Pressenda (12 ans de mandat) avec à ses côtés, au sein du bureau : Tony de Rus Manenc et Bernard Courrèges (vice-présidents), Pierre Cousture (secrétaire général), Jean-Michel Giraud et Thomas Fantini pour les restaurateurs, Jean-Marie Cadieu et Philippe Guarnoni pour les cafés-bars-brasseries, Jean-François Guillon et Frédéric Michel pour les hôteliers, Raymond Gois pour le Comminges, Michel Montsarrat pour le Luchonnais, Bernard Bosc pour les contrôles fiscaux et les terrasses, Sandrine Pelata et Bénédicte Gineste pour le secrétariat administratif, Laury Quadrado pour la formation. Marie-Elisabeth Borredon est la nouvelle déléguée régionale à la recherche et à la technologie (DRRT). Ingénieur chimiste de formation, elle est particulièrement attachée à la diffusion et à la valorisation de la culture scientifique : elle a notamment présidé le Critt Catar et assuré la vice-présidence de l’INP Toulouse pour les partenariats. Depuis octobre 2012, elle était chargée de mission « Enseignement supérieur, Recherche et Transfert » au Sgar (Secrétariat général aux affaires régionales). 39 · juillet 2013 - diccit magazine tribune TEXTOS Membre de la Fondation Agir Contre l’Exclusion, le club FACE Grand Toulouse est présidé par Daniel Leclercq, délégué au Développement régional du Groupe La Poste : « Nous rassemblons plus de cent entreprises très diversifiées (tant par leur taille que par leur activité) mais toutes mobilisées autour des valeurs communes de solidarité, d’égalité des chances et d’égalité de traitement. Notre objectif est de permettre à l’entreprise de combiner démarche citoyenne et intérêts économiques. Nous travaillons en partenariat avec les collectivités locales et l’Etat qui soutiennent notre démarche. Notre force est d’associer les acteurs publics et les acteurs économiques dans un but de plus grande cohésion sociale. Pour animer notre réseau, une équipe de 7 professionnels crée un contact privilégié avec nos © David Bécus « Un club mobilisé contre l’exclusion » partenaires et assure un suivi individualisé des personnes en recherche d’emploi. Nous aidons nos entreprises à la mise en œuvre de leurs enjeux : recrutement, valorisation des métiers, mise en place de la diversité et lutte contre les discriminations. www.face-grand-toulouse.org Les clubs d’entreprises ont la parole « Expérimenter une gouvernance ouverte et participative » « Echanges, convivialité et valeurs rugbystiques » L’association La Mêlée (550 adhérents) a renouvelé son bureau en le constituant de 3 co-présidents et 6 vice-présidents. Explications des 3 co-présidents, Philippe Coste, Edouard Forzy et Alix Howard : « Le développement des réseaux sociaux et l’arrivée des générations hyperconnectées ont bousculé les structures pyramidales très hiérarchisées. Fidèles à notre tradition d’innovation sur les usages et le numérique, nous souhaitons expérimenter, pendant un an, une gouvernance plus ouverte et participative, avec une véritable équipe, un pack soudé, plutôt qu’une somme d’individualités ». www.lamelee.com Lancée en 2008, La Mêlée Ouverte est le club d’entreprises lié au BSCR (Blagnac Sporting Club Rugby). Il regroupe plus de 340 membres sous la présidence de Michel Roudière, dirigeant de la société 2CPE (toitures, ossature bois et photovoltaïque, Toulouse Thibaud) : « Notre club permet à chaque adhérent de soutenir le BSCR et aussi, à travers nos réunions mensuelles, de rencontrer d’autres chefs d’entreprise et décideurs et de développer ainsi son réseau relationnel. Nos échanges se font à la lumière des valeurs rugbystiques : convivialité, amitié, engagement, loyauté, respect de l’autre et respect de la parole donnée. » www.la-melee-ouverte.fr diccit - juillet 2013 · 40 Le CMRH Grand Sud-Ouest (www.cmrh.fr) organisera sa 5e soirée de gala annuelle le vendredi 15 novembre au Théâtre du Capitole, avec notamment l’Orchestre symphonique du conservatoire de Toulouse. Cette soirée au profit de l’Unicef sera donc au carrefour de trois univers : l’entreprise, l’éducation et la culture. Les DCF Toulouse (www.dcf31.com) participent à la 8e édition de la Semaine nationale de la performance commerciale, sur le thème de l’humain dans la fonction commerciale. Les lauréats nationaux seront connus le 17 septembre à Paris, lors de l’université de rentrée des Dirigeants commerciaux de France. La JCE Toulouse (www.jce-toulouse. com) relaie l’opération nationale Jisolou (réduction des déperditions thermiques des bâtiments). Elle a accompagné le Sicoval dans un diagnostic thermographique réalisé par un hélicoptère équipé d’une caméra infrarouge et elle organisera un salon de restitution de ce diagnostic les 11 et 12 octobre à Diagora-Labège. L’objectif de la Jeune chambre économique est de concilier croissance économique et préservation de l’environnement. Le CEM (Club d’entreprises du Muretain, www.cem.asso.fr) a tenu son assemblée générale le 28 mars. Hervé Pacquetet (Cap Pays Cathare) a été réélu président. A ses côtés, au sein du bureau : Jérôme Martres (Malet), Jean-Bernard Lonzième (Aramis Télécom), Jean-Charles Mazières (Aviva Assurances), Alain Léoni (Euralis) et Norbert Roca (Courtage Occitan). © Dominique Delpoux. © Denise Demarziani. © David Bécus © Dominique Delpoux. © Dominique Delpoux. 5 © David Bécus 6 7 1 - La Nuit de l’orientation a attiré plus de 2 400 collégiens et lycéens, parfois accompagnés de leurs parents, pour sa deuxième édition qui s’est tenue le 15 mars au Palais consulaire. • 2 - Au Mipim (Marché international des professionnels de l’immobilier, à Cannes), la CCI de Toulouse a coordonné la présence de notre aire urbaine sous la bannière So Toulouse, So Attractive. • 3 - Le Salon des services à la personne a reçu près de 2 000 visiteurs (soit une progression de 11 %) pour sa 4ème édition, le 21 mars à Toulouse, avec la participation de la CCI de Toulouse. • 4 - Le mécénat était le thème de l’AG de la CCI de Toulouse du 29 mars. Le président Alain Di Crescenzo et Pierre-Marie Collet, conseiller en charge du mécénat, ont reçu Olivier Tcherniak (Admical), Francis Grass (Aïda) et Mathé Perrin (Festival international d’art de Toulouse).• 5 - C’est en l’honneur de l’Allemagne que la CCI de Toulouse et le Lions Club Toulouse Nation ont organisé leur soirée internationale 2013, le 25 mars au Palais consulaire. • 6 - Le salon Rendez-vous en France s’est tenu pour la première fois à Toulouse les 26 et 27 mars avec la ministre Sylvia Pinel et de près de 900 tour-opérateurs de plus de 60 pays. • 7 - Pour renforcer son accompagnement des entreprises, la CCI de Toulouse a approfondi ses partenariats avec l’Ordre des avocats du barreau de Toulouse, la Chambre interdépartementale des notaires et l’Ordre des experts-comptables.• 8 - Pour la 3e Semaine de l’industrie, le Village de l’industrie a accueilli 8 800 visiteurs du 21 au 23 mars place du Capitole, à l’initiative de l’UIMM Midi-Pyrénées et avec la participation de la CCI de Toulouse. © Dominique Delpoux. © David Bécus 3 évènements 1 4 2 8 41 · juillet 2013 - diccit synergies parole d’expert Densité culturelle et performance économique © E. Jansen. Dans la période de crise que nous traversons actuellement, sans doute certains se posent la question du bien-fondé de financer des manifestations culturelles. Le sociologue philosophe américain Richard Florida a établi une théorie selon laquelle il y a une corrélation très claire entre la densité culturelle d’une région et sa performance économique. Par ailleurs, une étude réalisée pour le forum d’Avignon avec comme exemple 32 villes à travers divers pays a prouvé que même le chômage est moins important dans les régions qui ont une forte activité culturelle. Marie-Thérèse Perrin a créé le Printemps de Cahors en 1991 et a souhaité l’implanter à Toulouse en 2001, en le renommant Le Printemps de Septembre. En tant que présidente fondatrice du First (Festival international d’art de Toulouse), elle entend contribuer davantage au rayonnement international de Toulouse. Après des études de communication et quelques années passées au service de presse de grandes maisons de disques, Marie-Thérèse Perrin crée sa propre agence de communication spécialisée dans les relations presse, publiques ainsi que l’événementiel ayant pour clients des tours opérateurs, des chaînes d’hôtels prestigieuses ou encore des marques de luxe. Dès 1991, à la création du festival, elle a su imposer une vision très singulière de la création contemporaine, en s’entourant de personnalités très diverses afin d’innover en permanence et programmer des artistes connus ou en devenir. http://marie-therese-perrin.com/ diccit - juillet 2013 · 42 Ce succès démontre l’intérêt croissant du public pour des évènements culturels de ce type, et l’on peut légitimement penser que son rayonnement au-delà des frontières du territoire contribue à renforcer l’attractivité et le dynamisme de la Ville. En 2013, j’ai mené une réflexion pour amener le festival sur un plan plus international. Le Festival international d’art de Toulouse a ouvert ses portes le 24 mai dernier en recentrant son parcours dans des sites prestigieux de la ville. Il est essentiel pour une manifestation comme la mienne que L’association d’une entreprise avec un évènement culturel de pointe ne peut que profiter à tous. Quand j’ai créé le Printemps de Cahors en 1991 dans le but d’offrir aux habitants d’un département très reculé, peu accessible et pauvre en propositions culturelles, une manifestation de haut niveau à la portée de tous, je ne soupçonnais pas l’ampleur des retombées de l’évènement sur la ville. Une étude de marché a démontré en effet la manne économique que représentait le festival et Cahors a gagné en quelques années une notoriété qu’elle n’avait jamais connue jusqu’ici. J’ai souhaité implanter le festival à Toulouse en 2001. Bien que beaucoup évaluent l’art contemporain comme une pratique inaccessible et réservée à une élite, il s’est avéré, très rapidement, que Le Printemps de Septembre (renommé à l’occasion de son transfert) fédérait un très large public – jusqu’à 170 000 visites ont été décomptées en trois semaines d’exploitation. les entreprises du territoire la soutiennent. Au-delà des apports financiers ou en nature, l’association d’une entreprise générant une activité économique à Toulouse avec un évènement culturel de pointe ne peut que profiter à tous et contribuer à identifier et faire rayonner la ville de Toulouse à l’extérieur. Redéfinir les contours identitaires de Toulouse, en faire un territoire attractif et reconnu mondialement pour son patrimoine exceptionnel et son potentiel culturel, voilà le défi auquel je souhaite participer dans les années à venir. magazine after hour