3 quinzaines cet été 3 quinzaines cet été - Cyclo
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Tr i m e s t r i e l N°110 - PRINTEMPS 2009 Récits de voyage Chine, Vietnam, États-Unis, Québec, Amérique latine. 3 quinzaines cet été p. 22 www.cci.asso.fr N°110 - PRINTEMPS 2009 p. 14 QUÉBEC Jean et Joëlle Mytnik CHINE-VIETNAM p. 4 Richard Fergé p. 12 ÉTATS-UNIS p.9 AMÉRIQUE DU SUD Jean Lelan Léo Woodland L’assemblée générale de CCI Elle a eu lieu le 24 janvier dernier à Bayeux, organisée par Benoît Michel qui, dans la foulée, est devenu le nouveau trésorier. Une trentaine de Ccistes étaient présents, mais avec les mandats 55 adhérents se sont prononcé. P armi les propositions avancées, toutes ne sont pas récurrentes. La question de doter la revue d’une couverture en couleur a été très controversée, et l’on a tranché au milieu : une couverture par an sera en couleur. Il est souhaité que le réseau CAC soit gérable par chaque membre sur internet sur un site dédié, pour que chacun actualise lui-même ses données personnelles. Le site internet de CCI fait encore l’objet d’un souhait d’amélioration, et il est décidé de faire appel à une personne ou une entreprise compétente à rémunérer ; le CA doit s’emparer de la question… Côté festival, on réaffirme l’idée d’avoir des débats et on souhaite faire évoluer la restauration (finis les plats chauds !). Enfin, le Conseil d’administration connaît des entrées et des sorties : Anne-Marie Barthel (ex-trésorière) et Mireille Oria (ex-trésorière adjointe) se retirent, Benoît Michel y fait son entrée et devient trésorier. Autres changements dans ce conseil : Serge Fichant devient secrétaire et remplace Pierre Onasch (qui n’a pas de titre dans le CA mais continue à s’occuper activement du festival) ; il est secondé par Christine Colin. S.D. U Édito n très bon festival « Magnifique édition », « bravo aux bénévoles », « merci à vous pour les rêves partagés ». Le 24e festival du voyage à vélo a connu encore une fois un gros succès (nouveau record de participation le samedi) et surtout une très bonne ambiance. Merci à tous les bénévoles qui ont donné un bon coup de main aux organisateurs afin de réaliser cette prouesse d’équilibre qu’est le festival CCI. Une nouvelle fois, les spectateurs ont salués le perfectionnisme du comité d’organisation, sa cohésion, la rigueur de l’équipe technique, et en même temps, l’esprit amateur avec un grand A. Et ils nous ont encouragé à garder l’esprit tout particulier de ce festival, unique en son genre. Beaucoup de rêves ont été transmis pendant ces deux jours, et encore une fois, la magie du voyage a opéré. Chaque festival amène son lot d’innovations petites ou importantes, et les nouveautés de cette année ont toutes été salués très favorablement comme des « coups de cœur » de cette 24e édition. Ce fut le cas de l’augmentation importante du nombre de stands, en particulier d’équipementiers. Ce fut le cas de l’excellent débat sur le journalisme à vélo, animé avec brio par Sylvie DARGNIES, avec Raphaël KRAFFT, François PICARD et Claude MARTHALER. Ce fut le cas également de la rencontre-débat des cyclo voyageurs internautes de Voyage Forum. Surtout ce festival, malgré son succès confirmé chaque année, n’a pas encore perdu de sa fraîcheur et de sa convivialité. Il a suscité une nouvelle fois un bouillonnement de rencontres et de questions. Maintenant, il faut penser déjà à la 25e édition. À ce sujet, merci de nous envoyer très vite à présent le film ou le diaporama de votre dernier voyage. Joseph JAUNEREAU Président de CCI Sur la route Le Vietnam en question ................................... 4 Richard Fergé Abécédaire latino-américain ....................... 9 Jean Lelan Les États-Unis avec les Trails Angels .... 12 ........ 14 Leo Woodland La recette du bonheur au Québec Jean et Joêlle Mytnik Info, biblio, conseils… Nos ancêtres les cyclopathes ................... 16 Philippe Orgebin Nouvelles des cyclo-voyageurs Bibliocycle ............... .......................................................... 18 20 Philippe Orgebin Des brèves en vrac ........................................ 21 Vie de l’association Les sorties CCI ................................................. Quinzaine Bourgogne-Massif central Quinzaine sud-ouest La semaine famille de Sancerre Des week-ends pour cet été Grand rassemblement de l’Ascension à Bagnac-sur-Célé ................. .............................................. .......................... ................................ 22 22 23 23 23 ................................................... Petites annonces Un beau festival 24 ........................................... 25 .............................................. 27 POUR LES PROCHAINES REVUES : les textes (5 à 9 000 caractères) et les photos destinés au n° 111 (été 2009) doivent parvenir début-avril et ceux pour le n° 112 (automne 2009) avant la mi-août à Sylvie Dargnies ([email protected]). Pierre Onasch et Joseph Jaunereau, président de CCI. Festival 2009 – Salle de projection. Dates de parution de la revue : mi-janvier, mi-avril, mi-juin, mi-octobre. Sur la route ASIE AMÉRIQUE Richard Fergé et Stani Martinkova poursuivent leur tour du monde. L’année dernière, ils étaient en Asie. Ils nous racontent le périple qu’ils ont fait en Chine, depuis le Japon avant d’atteindre le Vietnam, un pays qui semble leur avoir laissé un certain malaise… Le Vietnam en question ans notre dernier message de janvier 2008 nous étions au Japon pour trois mois, une durée trop courte pour découvrir le Nord, mais nous avons parcouru 2 000 km à travers de très beaux paysages. Nous avons vu de nombreux jardins zen devant les maisons. Une harmonie sereine règne dans ce pays où il y a beaucoup de respect pour les choses basiques de la vie japonaise. En Asie, il y D RUSSIE Moscou Novosibirsk Londres MONGOLIE CORÉE CHINE Changhaï JAPON Hong-kong Saïgon Le parcours de Richard et Stani effectué depuis la fin du mois de décembre 2004. 4 Pagode en Chine Photo : Richard FERGÉ Notre arrivée à Hanoï. Photo : Richard FERGÉ a une règle qui consiste à ne jamais montrer son mécontentement ou à se fâcher. Au pire, il faut le faire avec un grand sourire. À Osaka, nous voulons prendre un bateau pour retourner en Chine mais, au consulat chinois, on nous signale qu’il est interdit de voyager à vélo sans guide dans ce pays. L’air surpris, je leur réponds que nous y avons déjà passé trois mois sans aucun problème, ce que je prouve avec des articles de presse en chinois. La personne avec laquelle j’avais l’entretien ne voulait rien savoir et a déclaré que je ne circulerai plus sans guide sur ce territoire. Sachant qu’il ne faut jamais exprimer son mécontentement ou sa colère, je lui dis gentiment – en mentant – qu’une fois à Shanghaï, nous avons l’intention d’aller à un bureau de tourisme pour nous faire accompagner. Le problème fut immédiatement résolu, le fonctionnaire a pris nos passeports pour nous accorder soixante jours en Chine ! Retour en Chine Nous étions un peu malheureux de quitter le Japon car nous y avions bien apprécié la tranquillité et la propreté mais nous nous sentions soulagés à l’idée de ne plus avoir à rouler dans la neige. Malheureusement, à notre arrivée à Shanghaï, pas de bol, il neigeait. Les habitants n’avaient pas vu ça depuis soixante dix ans (pour ceux qui étaient déjà nés). Tout ça confirme que la pen- les uns les autres. C’est souvent très dur de trouver le centre-ville, il faut parfois dule de la météo n’est pas à l’heure. Nous avons pu nous loger au chaud faire 10 km pour l’atteindre ! Très vite, tels des Incas, nous avons chez un ami, un prof d’anglais rencontré en Mongolie. C’était la nouvelle trouvé refuge dans la montagne. Il nous année, le cochon s’en allait, le rat arri- a fallu trois jours pour trouver un col où vait. Les festivités se faisaient entendre passer une nuit tranquille. Certe, les champs parsemés d’artous les soirs par de nombreux pétardsbustes à thé sont très jolis mitraillettes et feux d’artià voir, mais tous les arbres fice. Ça me faisait sur…c’est toujours ont été coupés pour faire sauter à chaque coin de très difficile de ces plantations. Tout est rue, j’avais très peur camper, il n’y a cultivé jusqu’au bord des qu’on lance un pétard plus aucun espace routes. Dans ces condidans ma roue. Nous libre pour ça, tions, c’est toujours très avons vu comment les tout est cultivé difficile de camper, il n’y a Chinois balancent leurs jusqu’au bord des plus aucun espace libre économies en l’air. routes. pour ça. Même pas un De Shanghaï à Hongendroit pour faire pipi, si Kong, le littoral n’est pas formidable. Il n’y a qu’une route et infi- bien qu’on doit faire sur la route. niment trop de circulation, trop de D’ailleurs, tous le monde est habitué à faire ses besoins n’importe où. La population et trop de pollution. C’est la vie privée est dure à préserver. Chine, quoi ! Il faut qu’il y ait du C’est comme cette odeur chobruit. Les Chinois sont tellement quante d’excrément humain habitués à vivre les uns sur les utilisé depuis longtemps autres et dans le bruit que la comme engrais en Chine. meilleure punition qu’on puisse Accros aux légumes, leur infliger, c’est d’envoyer nous avons fait très quelqu’un travailler seul et attention, plus encore dans le silence ! qu’ailleurs, à bien les Les villes que nous avons nettoyer avant de les traversées étaient minusconsommer. cules sur notre carte rouÀ Hong Kong, il nous fallait tière. En réalité, chaque renouveler notre équipement et carrefour a la taille d’un obtenir un nouveau passeport village et tous se touchent Vietnam Photo : Richard FERGÉ Un tour du monde commencé il y a plus de 4 ans Richard et Stani sont partis de Chatellerault à la fin du mois de décembre 2004 pour faire le tour de la planète. Ils se sont d’abord promenés en Europe et dans les pays du Maghreb. En mars 2006, ils étaient à Londres (Stani est de nationalité anglaise) d’où ils ont roulé jusqu’à Moscou. De là, ils ont pris le train pour Novossibirsk et ont continué à vélo jusqu’à la frontière mongole, pays qu’ils ont traversé avant d’atteindre la Chine, la Corée et enfin le Japon où ils étaient en janvier 2008. 5 Au Vietnam Nous sommes arrivés au Vietnam le 26 mai par un nouveau poste frontière qui donne accès à la route 18. Très étroite, elle longe le littoral, avec beaucoup de circulation. Tous les deux jours, nous avons croisé un camion accidenté allongé sur la route. Il y a très peu de touristes à vélo. Nombreux sont les « Hello », les sourires et les saluts de la main tout au long de notre parcours. Dans ce coin, les Vietnamiens sont accueillants et curieux, mais dès qu’on se rapproche des lieux touristiques ils deviennent différents, beaucoup plus près de votre portefeuille. Ils aiment beaucoup toucher nos vélos et plus particulièrement tester nos freins. Peut-être ont-ils peur de nous voir rouler 6 CHINE HANOÏ Haïphong Nam Dinh Golfe du Tonkin LAOS HAINAN VIÊTNAM THAÏLAND i d i o n a l e Hué Da Nang Hoi-Han CAMBODGE Dalat Golf de Siam 0 Échelle 100 200 300 km r Saigon è pour Stani (il était couvert de tampons). Cette ville est plutôt stressante, pas agréable pour les vélos. Dans la circulation, il faut s’imposer car il y très peu d’espace pour les cyclistes, ce qui me rappelle un peu New-York. C’est une vraie bagarre avec les taxis et les bus. Généralement, je me mets au milieu de la rue pour bien me faire voir et ensuite je me rabats sur la gauche pour ne pas créer un embouteillage ou me faire rouler dessus. Nous avons passé deux semaines à chercher un sponsor – qu’on n’a pas trouvé – et à obtenir un visa pour la Chine qu’on a eu difficilement à cause de restriction pendant les J-O. Nous n’avons pas vraiment eu le choix de notre route car la région du Tibet était fermé au tourisme pendant le passage de la flamme. m Delta Du Mèkong M e r d e e i n C h sans système de freinage ou peut-être estce un luxe pour eux ! Les Vietnamiens cultivent beaucoup et de plus en plus, y compris sur les collines. On aperçoit les paysans qui, de gros bidons sur leurs …les Vietnamiens sont des lève-tôt. Il n’est pas anormal d’entendre des marteaupiqueurs dès 6 h du matin… épaules et un tuyau à la main, répandent désherbant ou pesticide. Parfois, les locaux nous demandent de l’argent. Je pense que cela vient des touristes qui en donnent quand ils sont confrontés à la pauvreté. Maintenant, les Vietnamiens s’imaginent que tous les étrangers peuvent en donner. La descente du dragon Nous faisons notre première grande visite de la baie d’Along. Ces nombreux rochers gris parsemés d’arbustes verts qui surgissent dans une mer bleu turquoise, c’est vraiment féérique ! Mais on est constamment sur nos gardes pour ne pas nous faire piéger car, à notre approche, les prix augmentent aussi vite qu’on respire. La vie à Hanoï Le 12 juin, nous sommes à Hanoï où je trouve un travail de prof d’anglais pour trois mois dans une école privée. C’est juste ce qu’il nous faut pour laisser passer la saison des typhons. On est un peu fatigué, sûrement les séquelles de notre passage en Chine. On essaie donc de dormir beaucoup mais c’est dur quand on est habitué à se coucher tard et que les Vietnamiens sont des lève-trèstôt. Il n’est pas anormal d’entendre des marteau-piqueurs dès 6 h du matin, surtout qu’il y a des travaux partout pour remplacer des immeubles complètement pourris tellement leur entretien a toujours été le dernier souci des habitants de cettte ville. C’est l’été, il fait chaud. L’après-midi la température atteint couramment les 35 degrés. La plupart des Vietnamiens sont des adeptes de la sieste à la maison ou au travail. Le soleil disparaît à 18 h 30 et tout le monde, ou presque, est au lit à 22 h d’autant que, l’électricité étant très chère, la lumière, dans les rues, est coupée à 23 h. Malgré cela, beaucoup de ceux qui n’ont pas l’air conditionné ont entre quatre à six ventilateurs. Ici, il n’y a pas de vélos électriques comme en Chine, on préfère le scooter et « si tu n’en a pas, c’est que tu es vraiment très pauvre ». Le vélo n’est plus utilisé que comme une brouette. Le soir, on croise des maçons qui transportent des kilos de sable et de ciment sur cet engin à deux roues. Pendant notre séjour à Hanoï, nous sommes allés visiter un orphelinat près de Haïphong. Nous avons passé plusieurs week-ends avec des enfants qui ont vraimnt besoin qu’on s’occupe d’eux. Stani et moi, leur avons donné un mois de notre salaire chacun. Ce qui représente beaucoup pour eux, quand on sait qu’ils vivent avec seulement un euro par jour. La nourriture vietnamienne est bonne, plus saine que la cuisine chinoise, généralement trop salée, trop grasse ou trop sucrée. Les repas sont toujours accompagnés d’une sauce de poisson séché dans laquelle on trempe les C’est ce que signifie Ha Long en vietnamien. En effet, la légende raconte que le paysage exceptionnel de cette baie est dû au dragon qui serait descendu dans la mer pour domestiquer les courants marins. Se débattant, il aurait ainsi entaillé la montagne avec sa queue. Le niveau de l’eau ayant monté, seuls les sommets les plus élevés sont restés émergés. R. F. La baie d’Along est au nord d’Haïphong. Photo : Richard FERGÉ aliments. Ce qu’on aime le plus, ce sont on défriche tellement, le bois étant très les rouleaux de printemps et les soupes demandé dans le monde. Pour survivre, de nouilles. Pour les végétariens, il n’y a la plupart des minorités déciment les que du riz, du riz et encore du riz et pour forêts des collines et font ensuite des ceux qui aiment les nouilles, il y a des rizières. Ce qui donne, pendant les très nouilles, des nouilles et encore des grandes pluies, ces glissements de terrain. nouilles. Je pense n’avoir jamais autant S’il vous plaît, n’encouragez pas l’achat mangé de riz de ma vie. Normal, ce pays de ce bois ! Pour découvrir le Vietnam, on circule est le deuxième producteur de riz au monde. Heureusement, on trouve du avec d’autres vélos que les nôtres. Ce sont pain, du café et du vin. Il y a aussi beau- des vélos de ville avec une vitesse unique, ce qui rend le voyage diffécoup de « Vache qui rit », rent. Je suis fier de rouler ce que nous délaissons. Trente ans après, avec un Peugeot qui fait un Un jour, elle pleurera le pays conserve bruit d'enfer quand je peut-être cette vache au beaucoup de freine. sourire ironique. séquelles de ce On a beaucoup aimé Puis c’est le mois de foutu conflit… les villes de Hué et de septembre et la fin de Danang, situées au milieu mon contrat. Vive les vacances ! On s’aperçoit qu’on n’a pas du pays. On a aussi visité de très beaux gagné autant d’argent qu’on avait prévu endroits comme le site de Myson, pour se payer un bon repas au restaurant. incontournable quoique bien endomCe n’est pas grave, l’idée était de rester au magé par la guerre. Trente ans après, le sec et on a trouvé tant de plaisir à gâter pays conserve beaucoup de séquelles de les douze filles de l’orphelinat de ce foutu conflit et on ne peut rester indifférent devant les dommages laissés Haïphong… pas les Américains. Le Vietnam prendra En route vers Saïgon beaucoup de temps à cicatriser ses plaies Pendant cette période de grosses qui ne disparaîtront probablement pluies torrentielles, le dernier typhon a jamais complètement. À Hoi-An, tous les touristes doivent fait pas mal de dégâts et, dans les montagnes, des glissements de terrain ont aller dans les hôtels qui leur sont attriemporté de nombreuses maisons en bués. Cette ville, classée au patrimoine tuant 120 personnes. On ne sait pas si mondial, vaut le coup d’œil pour son on peut appeler ça « le destin » car, ici, architecture qui n’a pas été touchée Marchande de pains. Photo : Richard FERGÉ Du pain, du café et du vin Le Vietnam fait partie de la Francophonie. En effet, le pays comporte une importante minorité francophone appartenant surtout à l’ancienne génération. Aujourd’hui, les jeunes vietnamiens préfèrent apprendre l’anglais même si le français est enseigné dans les écoles. R. F. 7 Sur la route AMÉRIQUE LATINE Abécédaire latino-américain Hanoi Marchand de fleurs. Photo : Richard FERGÉ « Sur la route 18 qui mène à Hanoï, nous avons croisé tous les deux jours un camion accidenté allongé sur la route. » Partis en septembre dernier, Jean Lelan et sa femme ont voyagé six mois en Amérique latine. Lorsqu’ils sont arrivés à Mendoza, en Argentine, ils nous ont livré leurs impressions sous forme d’abécédaire. Ils avaient déjà derrière eux le sud du Pérou, le nord du Chili jusqu’à San Pedro de Atacama et l’Argentine jusqu’à Bariloche. comme autruche. Alors En Chine. Photo : Richard FERGÉ par la guerre. La route de Buon Ma Thuot jusqu’à Dalat (1500 m d'altitude) est une merveille. À recommander. Dalat, très connue dans le pays pour son climat l’été, est une ancienne station balnéaire des colons français. Maintenant, c’est une destination pour touristes vietnamiens. Elle est aussi connue pour son café et son vin. Ensuite, nous irons à Mui en suivant une route superbe. Notre tour dans le pays ne se passe pas trop mal, mais on commence par trouver très pénible de devoir tout marchander aux Vietnamiens pour qui touriste signifie dollar. À Saïgon, les bâtiments coloniaux semblent désormais bien désuets dans cette ville qui est devenue la face moderne du Vietnam. Les Viet-kieus et les expatriés sont attirés par cette cité de débauche qui est pourtant une grosse ville sans intérêt. Sauf qu’on y a trouvé un bon magasin de vélo et sept restaurants végétariens (à des prix européens malheureusement inaccessibles pour nous). De retour à Hanoï, nous reprenons nos bécanes en direction des montagnes, par la route 32 bien goudronnée. Nous découvrons un paysage étonnant avec peu de touristes. Ce trajet mérite vraiment un détour. 8 Nous évitons le village de Sapa qui est vraiment un piège à touristes. On peut voir le même marché dans n’importe quel petit village de montagne. Quelle planète ! Demain, nous serons au Laos et nous sommes très contents de quitter le Vietnam car nous en avons ras-le-bol de ce pays qui change pour ressembler au reste du monde, où on nous demande de Mais c'est la Terre qui souffre le plus en ce moment et on est très pessimiste sur l'ampleur des problèmes. l’argent chaque fois qu’on s’arrête, où l’arnaque devient vraiment usante… Les Vietnamiens ne veulent rien savoir des problèmes environnementaux alors que leur pays a atteint un stade alarmant avec trop de rivières polluées, trop de déforestation, trop de pollution dans les grandes villes. Des pesticides sont répandus sans modération pour cultiver le riz, les fruits et les légumes. Même le vélo n’est plus utilisé que comme une brouette. À croire qu’ils ne pensent qu’à arnaquer les touristes (et à s’arnaquer aussi entre eux). Photo : Richard FERGÉ Marchander, on a déjà vu ça dans les pays arabes mais, ici, c’est vraiment exagéré. Pour payer le juste prix il faut supplier, pleurer, se mettre à genoux… Il y a toujours deux prix. Un café, par exemple, est deux fois plus cher pour les étrangers, et c’est pareil pour le riz, les hôtels, les transports, etc. Cela devient vraiment chiant ! Pourquoi payerait-on plus cher alors qu’il n’y a rien de plus, même pas la qualité ? Le Vietnam est un beau pays mais pour combien de temps encore ? Pour ce qui est de la crise financière dans le monde, ce sont les pauvres qui vont payer ce que les riches ont trop consommé. Vive le crédit qui ne peut être remboursé ! Mais c'est la Terre qui souffre le plus en ce moment et on est très pessimiste sur l'ampleur des problèmes. Heureusement, je trouve toujours un peu de vin sur la route pour me remonter le moral. Je crois que je vais finir alcoolique… En janvier 2009, nous serons au Cambodge, puis ce sera la Thaïlande, la Malaisie et l’Indonésie. Nous aimerions atteindre l’Australie en août de la même année. Inchala… Aller, à la proch’ pour de mioche ! que nous avançons dans la pampa, je vois une autruche et ses trois petits sur le bord de la route. Se sentant observée, elle se met à cavaler, ses petits à ses trousses. Nous la suivons. Elle n'apprécie pas. Elle met ses petits à l'abri, nous fait face en faisant de gros yeux, puis déploie ses ailes. Nous nous sommes rapidement éloignés… Jean Lelan Photo : Jean LEALND comme désert. C’est le paysage dominant depuis Arequipa : désert de sables et de pierres au sud du Pérou et au nord du Chili ; zones arides avec quelques buissons, végétation clairsemée, épineuse, en montant vers l'Altiplano ou en circulant dans les provinces de Salta, San Juan ou Mendoza, en Argentine. Des silences extraordinaires… comme bivouac. Bivouaquer en pleine pampa sur l'Altiplano, quel plaisir ! Se réveiller en regardant un flamant rose perché sur une patte ou en assistant au lever du soleil sur le Salar de Surire... Comme nous recherchons la relation avec les gens, nous demandons souvent un lieu où poser la tente. La réponse est souvent : « Pas de problème, mettez-vous sur la place du village ». En Argentine on trouve de nombreux lieux appelés campings, mais qui sont des “complejos turisticos”, très éclairés la nuit, avec piscine, terrain de jeux et barbecues et même fours à bois pour les grillades. comme eau. Elle manque souvent. En quittant San Pedro, nous savions que nous allions rester deux jours sans voir un point d’eau et nous en avons emporté 10 litres. Nous avions également demandé à un chauffeur de car de nous laisser un bidon de 5 litres au kilomètre 70. Mais, le lendemain, quand nous sommes arrivés au lieu dit, pas de bidon ! Par chance, nous avons croisé un garde forestier qui nous en a donné 5 litres. Heureusement, car les bidons en métal que nous avions emportés sur nos vélos ont gelé pendant la nuit (il faisait -8°) et l’un d’eux a éclaté alors que nous étions bien au chaud dans nos duvets. comme camions et vieilles caisses. Au Pérou et au Chili nous avons surtout rencontré des camions. Ils doublent ou croisent toujours avec un petit klaxon de salut et un geste de la main. Ici en Argentine on voit beaucoup de voitures qui sont souvent de vraies épaves, en particulier quelques magnifiques 4L ou R18… comme fermeture. En Argentine, plus qu'au Pérou ou au Chili, tout ferme de 13 h à 18 h. La sieste étant sacrée, il nous a fallu parfois attendre deux ou trois heures sur la place d’un village l’ouverture d’un magasin quand on savait que dans les 100 km suivants, nous ne trouverions aucun approvisionnement. Photo : Jean LEALND Richard FERGÉ velomadfr.blogspot.com 9 comme helados. Au Chili et surtout en Argentine, on trouve de nombreux marchands de délicieuses glaces artisanales. Nous en profitons largement quand nous ne dormons pas en rase campagne. comme matériel. Nous nous servons d'une tente de marque norvégienne, que plusieurs éminents CCIstes apprécient. Nous aussi, mais les piquets n’ont pas résisté à la terre battue. Nous avons acheté quelques gros clous... comme nord-sud. De Mendoza où nous sommes, nous allons prendre un bus pour faire un saut de 1000 km jusqu’à Neuquen et continuerons à vélo jusqu’à Bariloche. Nous visiterons ensuite Chiloë avant de remonter vers Santiago de Chile. À moins que les vents nous poussent ailleurs... comme rencontres. Celles des gens qui nous accueillent dans leur cour ou leur hospedaje, celles des curieux qui nous demandent d’où on vient, où on va… Avant-hier, entre San Juan et Mendoza, nous nous sommes arrêtés au bord de la route pour boire un soda. Près de là, il y avait un petit kiosque tenu par un jeune couple qui élève des chèvres, des cochons, quelques poules, deux chevaux et cinq chiens. Et nous voilà invités à poser la tente derrière la maison, observés par les poules et les cochons. Le soir, nous avons discuté une bonne heure avec nos hôtes devant la télé. comme kilomètre. Le jour où nous avons quitter San Pedro de Atacama (Chili) en direction de la frontière argentine, nous n'avons fait que 40 km. Il faut dire que les 30 km suivants nous ont fait gravir 2000 m de dénivelé, que nous avons terminés à pied. Dans une bonne descente, le vent dans le dos, nous avons fait 140 km et nous avons bivouaqué à 3 km de Susques, attirés par le vert de l’herbe que nous n'avions pas vu depuis plusieurs semaines. comme vent. Sur l'Altiplano, le vent se met à souffler, au mieux, à partir de 13 h, au pire, à partir de 10 h, et rien ne l'arrête. Il ne se calme que lorsqu’il fait nuit. Quand vient l'heure de poser la tente, c'est très difficile de trouver un endroit un peu abrité. En Argentine, c’est la même chose. Alors que nous quittions Las Salinas Grandes, que tout était calme, il s'est réveillé en moins d'une minute, nous interdisant d’avancer. On a “choisi” de faire demi-tour. comme villes et villages. Leur éloignement Marchand de glace. comme indications routières. Nous utilisons des cartes routières couvrant les pays entiers, avec des échelles peu adaptées aux cyclistes, mais cela évite d'en porter une collection, et il y a trop peu de routes goudronnées pour se perdre. Il est difficile d'obtenir une information précise, car les gens ne comptent pas en kilomètres, mais en temps de voiture. C'est parfois surprenant. Au Pérou, un chauffeur de car nous avait assuré qu'il ne nous restait que 20 km. En réalité, nous avons encore dû rouler 40 km et sommes arrivés dans la nuit au village... comme usure. Pour le moment, pas de soucis techniques ni d'usure particulière des vélos. Nous économisons les patins de freins grâce au vent qui nous contraint parfois à pédaler dans les descentes… Les grandes villes argentines paraissent bien fournies en marchands de vélos. Dans les régions du Pérou et du Chili où nous sommes passés, c'est moins sûr. rend notre voyage très différent de tout ce que nous avons fait, jusqu'ici, comme balade à vélo, nous qui aimons particulièrement les arrêts dans les villages. Partout nous retrouvons une grande place centrale plantée d’arbres, et un plan en damier qui permet de circuler facilement. Il y a des places magnifiques comme les arcades d’Arequipa et celles de Cuzco ou les arbres de Salta et de Mendoza… comme ordures. Dans les paysages désertiques, les déchets volent, s'accrochent, s'entassent… Les abords de certaines villes sont inquiétants. Dans certaines agglomérations argentines, les ordures contenues dans des sacs en plastique sont accrochés aux arbres et aux poteaux électriques ou posés dans de petits paniers métalliques surélevés pour éviter les razzias des chiens. Nous avons aussi rencontré des cyclistes. Je me souviens d’un couple d'Américains partis d'Alaska qui se demandait au bout de 2 ans et demi de route « Pourquoi donc aller jusqu'à Ushuaia ? ». Il doit être important de savoir mettre un terme à un voyage, avant d'en avoir assez. comme soleil. Il nous chauffe, nous grille ou nous comme piste. Nous préférons le goudron aux est agréable. Lorsque nous sommes redescendus dans la pampa argentine, il y avait jusqu'à 45° et l’eau des bidons étaient chaude. Mais nous avons trouvé un remède : avec un sachet de tisane, ça passe mieux. chemins de terre. Au Chili, entre Purmamarca et le salar de Surire, nous avons pris une voiture pour faire les 100 km d’une piste qui était non seulement sableuse et en tôle ondulée, mais surtout parcourue chaque jour par 80 camions pleins de sel extrait du salar. comme troupeaux. En altitude, ce sont surtout des lamas, des alpagas et des vigognes. À moins de 1500 m, on rencontre des ânes, des chevaux (plus ou moins sauvages), des vaches, des chèvres… Arcades à Cuzco. comme yeux. Dans la Quebrada de Humahuaca, les yeux en voient de toutes les couleurs passant des rouges aux verts, des violets aux oranges… Quand, à Purmamarca, après avoir descendu 3000 m, on retrouve les vaches et le vert de l’herbe, on se frotte les yeux. Mais non, ce n'est pas un mirage, on a changé de monde ! comme zèle. Que de chiens ! Leur comporteArrivée à Cuzco. Les agglomérations sont souvent éloignées les unes des autres, ce qui ne permet guère d’improviser les étapes et contraint parfois à des journées un peu longues. comme ligne droite. Nous n'avons jamais autant parcouru de routes rectilignes aux courbes insensibles, des dizaines de kilomètres parfois. 10 ment hargneux, leurs courses et aboiements se sont toujours limités à des menaces même s’il a fallu parfois descendre de vélo et heurter deux cailloux pour les éloigner. Il y a aussi les concerts nocturnes… Salar de Surire. comme quarante. En Argentine, de Cafayate à Mendoza, nous avons suivi la route 40 qui est parfois si tranquille qu’on se croirait sur un sentier de montagne. De petites bornes indiquent les kilomètres restant pour aller à Ushuaia. Dans les librairies, on a trouvé de beaux livres sur “la mitica ruta quarenta”. Nous ne savions pas qu’elle était mythique… Troupeau de lamas. Hameau sur l’altiplano. Jean LELAN [email protected] 11 Sur la route A dhèrent à CCI depuis quelques années, Léo Woodland est anglais. Il habite près d’Agen avec sa femme Stéphanie. Il a déjà cyclé de la France au Danube : une paille quand on a déjà parcouru l’Europe, la Chine et Cuba ! « Je suis anglais mais quasiment français… J’ai demandé la nationalité française et je n'attends que ma lettre d’accueil du président... Je me sens beaucoup plus français qu’anglais, bien que personne ne me prenne pour un français à cause de mon accent ! » AMÉRIQUE Photo : Léo Woodland Léo Woodland sur les bords du fleuve Saint Charles à Boston. Les États-Unis à vélo avec lesTrail Angels Qui sont les Trail Angels ? Léo Woodland va vous l’expliquer. Il les a rencontrés au cours d’une virée rocambolesque sur une piste cyclable qui traverse les États-Unis d’est en ouest. M es amis, oubliez tous ces récits merveilleux de tours du monde, de traversées de déserts et d’ascensions à vélo de montagnes mythiques. Ce qui suit raconte le voyage le plus court que j’ai fait. Il était censé durer trois mois, il n’a duré que trois heures. Loin de voir le Pacifique pour la première fois, je n’ai même pas vu midi. Pas LE Midi, mais midi comme 12 h. Il existe aux États-Unis une excellente organisation qui s’appelle l’Adventure Cycling Association (ACA). Née exactement deux siècles après les Etats-Unis, elle mérite d’être connue. L’acte fondateur fut l’idée folle, à l’occasion du bicentenaire, de rassembler plusieurs centaines de cyclos pour traverser le pays en trois mois, du Pacifique à l’Atlantique. Le « Bicentennial » est devenu le « Bikecentennial ». 12 Elle publie de belles cartes qui indiquent tous les campings, les hôtels, les épiceries et même les rest-rooms si importants pour les Américains. Elle ne propose pas simplement le Transam (de l'Oregon à la Virginie en passant par les Rocheuses, le Kansas et les Appalaches) mais aussi deux autres parcours “horizontaux” et pas mal d’autres “verticaux” (nord-sud) ou en diagonale. Boston. Photo : Léo Woodland Plutôt que de laisser mourir ce qu’ils avaient créé, les cyclos ont créé l’ACA. C’est un peu la FFCT des États-Unis mais avec la différence importante qu’elle a répertorié 6 000 km de petites routes pour ceux qui veulent refaire le parcours effectué il y a plus de trente ans. Léo se lance Moi, j’ai choisi la Northern Tier. À l’aide de warmshowers.org, le CycloAccueil-Cyclo mondial, j’ai trouvé un jeune américain qui m’offrait un lit pour deux nuits, près de Boston. À 22 ans, Ray a déjà fait sa propre traversée du pays. « Les gens m’ont tellement aidé que je veux redonner un peu de ce que j’ai reçu, m’a-t-il dit. Tu sais ce qu’est un Trail Angel ? C’est quelqu’un rencontré par hasard pendant ton voyage, quelqu’un qui mon assurance… Lorsqu’ils t’aide, t’offre un abri ou son C a n a d a sont sur les lieux, les secoujardin pour poser ta tente. Il y Seattle Dakota ristes sont déçus et les pomen a beaucoup aux États-Unis, Montana Minnesota du Nord Oregon piers encore plus car le mesmalgré l’impression que donne Minneapolis Idaho Wisconsin Dakota sage « Un cycliste tombé de son du pays le Président Bush. Je te Boston du Sud Wyoming Michigan Chicago vélo » était devenu « Un avion propose un lit pour deux nuits Iowa Pennsylvanie Nevada Nebraska Ohio s’est écrasé sur une école ». pour remercier toutes les Trail Indiana Illinois Utah Ils m’installent dans l’amAngels qui m’ont aidé. » fornie Colorado Kansas- U n i s Virginie É t a t s Kentucky Missouri bulance. Comme il n’y a pas Nous avons regardé les Caroline du Nord Arizona Tennessee Nouveau Oklahoma Arkansas d’espace pour le vélo, ils le laiscartes ensemble. J’ai tracé Caroline Mexique du Sud sent devant une maison avec mon parcours : depuis la côte Georgie Texas Alabama un message. Puis, les giroatlantique j’irai à Chicago en Mississipi Louisiane phares toujours clignotants, les longeant le sud des Grands M e x i q u e Floride sirènes se mettent à hurler et Lacs, puis après être passé par nous partons. Je ne verrai plus Minneapolis, je rejoindrai la La Northern Tier. les pompiers. Il ne faut pas frontière canadienne que je suivrai du côté américain, avec un Je baisse la tête pour regarder. À cet ins- plus de dix minutes pour atteindre l’hôdétour au Canada pour visiter le Glacier tant ma roue avant s’enfonce dans un pital. Je découvrirai plus tard que ces National Park. Pour finir, j’atteindrai trou tout petit mais suffisant pour me sept kilomètres ont coûté 500 $ ! Une infirmière enregistre mon nom, Seattle où je passerai une semaine chez faire tomber. Cela se passe si vite que je un cyclo « rencontré » sur la toile n’ai pas le temps d’amortir la chute de la mon adresse, mon âge. Puis elle me (www.crazyguyonabike.com) et devenu main et ma hanche heurte violemment demande : — Vous êtes croyant ? le bitume. Ce n’est pas un banal acciun copain. — Non, pourquoi ? dent, et le cycliste qui m’accompagne est — C’est pour le cas où vous décéderiez. effaré. Un autre arrive. Les deux m’aident En Amérique, normalement Le médecin, sûr de lui, déclare que je à me relever. La hanche me fait mal et je on ne voit pas de cyclistes. marche péniblement. Je leur dis que je ne peux pas avoir la hanche cassée. Même les gamins — Comment le savez-vous ? me suis sans doute déchiré un muscle. Je ne roulent pas à vélo. Il rigole. remonte sur le vélo et les larmes arrivent — Vous n’auriez pas pu faire une quand je me remets en selle. J’agonise, Le jour de mon départ, Ray m’a c’est la pire douleur que j’aie jamais res- quinzaine de kilomètres à vélo comme guidé à travers Boston. Nous sommes sentie. Mais je réussis à pédaler en pas- vous l’avez fait si elle était cassée ! Pourtant, après m’avoir fait passé allés jusqu’au fleuve Saint Charles où sant les grands pignons. Je roule comme nous avons suivi le chemin de halage ça peut-être une demi-heure puis deux radios, il revient en m’annonçant, devenu piste cyclable. Un peu après j’éprouve une brusque fatigue. Je m’ar- très professionnel : « Jeune homme, votre l’université d’Harvard, Ray m’a dit : rête. Il y a toujours des maisons mais voyage est terminé. Votre bassin est fêlé. « Bon, toute l’Amérique t’attend ! Vas-y ! » maintenant je suis dans la campagne. Je Mais rassurez-vous, ce n’est pas plus grave n’arrive plus à lever ma jambe pour des- qu’une clavicule ou une côte fêlée. » et nous nous sommes séparés. J’ai commencé à suivre la carte n°1, cendre du vélo. Avec difficulté, je le mets de la Northern Tier. J’ai quitté Boston à terre, entre mes chevilles, puis je me A lot of good guys Ce sont les Trail Angels qui m’ont en passant dans une zone qui existe un couche sur l’herbe et m’endors. aidé à trouver un motel et qui ont gardé peu partout dans les grandes aggloméramon vélo. Leurs enfants m’ont écrit une tions, ni ville ni campagne. Je suis In bad shape Un groupe de cyclistes passent. « Ça lettre : « Dear Mr Biker, we hope you are impressionné par la quantité de cyclistes, les jambes rasées, que je vois partout. En va ? Pas de soucis ?... » « Oui, oui, tout va better... ». C’est encore eux qui ont appelé Amérique, normalement on ne voit pas bien. » Je mens, il est évident que je ne une ambulance pour m’emmener à l’aéroport et qui ont trouvé un carton pour de cyclistes. Même les gamins ne roulent renvoyer le vélo à Paris. Par moment, on pas à vélo. « Mais Boston, m’a dit Ray, – Vous êtes croyant ? est bien content que le monde soit « full n’est pas les États-Unis ». – Non, pourquoi ? of good guys who’ll help you when you need – C’est pour le cas Patatras ! it » (des gens généreux qui vous aideront où vous décéderiez. quand vous en aurez besoin). Merci, les Je me lance dans une longue ascenTrail Angels ! sion difficile non pas pour son pourcenC’est l’assurance qui a payé : plus de tage mais pour sa chaussée exécrable, peux plus me mettre debout. « Hey man, avec nids de poules et goudron fissuré. you’re in bad shape ! » Ça, pour être in 1 500 $ pour l'hôpital, 500 $ pour l’amUn « jambes-rasées » arrive à ma hau- bad shap, je suis in bad shap ! Après bulance, et je ne sais combien pour teur. Il sourit en voyant mon vélo m’avoir préalablement demandé si j’étais voyager en classe affaires jusqu’à Paris. Sans parler de l’ambulance qui m’a chargé. Nous bavardons et je lui assuré, ils appellent le SAMU. Il arrive accompagné par un motard- ramené de Toulouse à chez moi, près explique ce que je compte faire. Il se dit impressionné, pour lui, le vélo c’est la gendarme et, comme si ça ne suffisait d’Agen… compétition. Il remarque mon petit pla- pas, par une voiture de police et une de Léo WOODLAND teau. Combien de dents ? Je ne sais plus. pompiers. Si je dois payer tout ça malgré [email protected] 13 Sur la route AMÉRIQUE Ravitaillement Les “dépanneurs” (épicerie), supérettes et supermarchés sont ouverts 7 7 jours et de 7 h à 23 h parfois… sauf le 1er septembre (fête du travail). Cool pour les randonneurs ! Itinéraire Nous avons traversé successivement les régions de Centre Québec, Région Québec (c’est pas pareil), Charlevoix, Lac Saint-Jean, Fjord du Saguenay. Ensuite nous avons pris le “traversier” (ferry) St-Siméon Rivière-du-Loup. Puis nous avons fait le tour de la Gaspésie en traversant la vallée de la Matapédia ; retour par le Bas Saint-Laurent et les Chaudières-Appalaches. Bus pas cher, nous l’avons pris de Québec (Aéroport Trudeau) à Montréal (250 km en 3h). Lorsqu'il choisit le site de « Kébec » (mot d'origine amérindienne signifiant « là où le fleuve se retrécit »), Champlain se doutait-il alors que Québec deviendrait le site fondateur de la culture française en Amérique ? Photo : Pierre Guillez La recette du bonheur au Québec Camping Jusqu’à mi-septembre, camping sauvage sans aucun problème notamment sur des haltes routières qui sont équipées 14 Vélo Que du bonheur au Québec où le “bicycle” est roi ! Avant le départ, nous ADRESSES et INFOS Vélo Mag : 1251 rue rachel Est à Montréal (Québec) H2J 2J9 avions acheté le guide La route verte qui indique 4 000 km de pistes cyclables très bien détaillées. Sur place, les panneaux indicateurs étant bien présents, nous n’avons pratiquement jamais cherché notre chemin. Pour autant, les gens se sont fait un plaisir de nous renseigner. Les Québécois sont très motorisés et leurs routes sont rectilignes. Si ça monte, c’est à 20% ! Montées courtes de 2 km maxi (on les a TOUTES faites à pied). Nous avons fait 2 200 km en 40 jours, soit une moyenne journalière de 50 à 80 km. En Gaspésie, ça souffle fort en bordure de l’Atlantique et notre moyenne a varié du simple au double selon que l’on avait le vent de face ou dans le dos ! Office du Tourisme Site : www.bonjourquebec.com Adresse : case postale 979 à Montréal (Québec) H3C 2W3 Tout ce que vous voulez savoir avant de partir est sur ce site : un guide et une carte par région, une liste de tous les campings, infos touristiques, transports, hébergements, tous les horaires des bus, traversiers, etc. Parcs et réserves : www.sepaq.com Le Québec occupe 1 667 926 km . 2 C'est trois fois la superficie de la France. Le français est la langue d’usage de la majorité des Québécois, bien que l’anglais soit parlé ou compris presque partout, en particulier dans les villes. Aux descendants des colons français et anglais sont venus se joindre, au fil des ans, des immigrants du monde entier. La majorité des quelque sept millions de Québécois vivent aujourd’hui le long du fleuve Saint-Laurent. Près de 70 000 Amérindiens, appartenant à dix nations, et 9 000 Inuits habitent dans une cinquantaine de villages qui constellent l’ensemble du territoire. Magasins de sport – La MEC (Mountain Equipment Coop) Marché Central 8989, bd de l'Acadie, Montréal (Québec) H4N 3K1 405, rue Saint-Joseph Est, Québec (Québec) G1K3B6 – Mc TIRE (quincaillerie en tout genre) dans les villes. “ Au départ, le projet était de découvrir les paysages du Québec et de marquer une étape, celle de la retraite ! Au final, c’est par le cœur que nous avons été saisis tant l’accueil et la chaleur de nos cousins nous ont époustouflés. “ Climat Il a fait très chaud les trois premières semaines (30°) puis la température est descendue rapidement. Les érables rougissent en 3 ou 4 jours vers le 25 septembre. Gare aux gelées matinales la dernière semaine ! Brrrr… de bancs, tables, eau et parfois toilettes. Ensuite, en camping, les soirées étant plus fraîches, nous avons planté la tente vers 16 heures. Les campings sont désertés après la rentrée des classes (5 septembre) et nous avons bien souvent pu disposer d’un cabanon pour notre repas du soir. « Une petite tente, une gamelle et deux cuillères… C’est la misère ! » nous ont dit les Québécois. Il faut dire qu’ils ont des camping-cars géants, équipés de lave-vaisselle, four à micro-ondes, clim réversible, couvertures chauffantes… Jean et Joëlle MYTNIK [email protected] Guide : La Route verte – www.routeverte.com Jean et Joëlle Mytnik ont fait une virée d’un mois chez nos cousins du Québec pour fêter leur retraite. Le pays des pistes cyclables les a enchantés. Voici les ingrédients de ce plat, un peu bourratif avec ses 2 200 km en 40 jours… Période Partir fin août nous a permis d’éviter les terribles moustiques et la surpopulation des campings. Début octobre, ça devient carrément frisquet pour camper. Visites Beaucoup de choses à faire ou à voir. Nombreux centres d’interprétation de l’eau, de la flore, de la faune, de l’agriculture, toujours très intéressants à visiter. Beaucoup de parcs nationaux et régionaux : la nature est ici hyperprotégée ! (Évitez les réserves fauniques en septembre car c’est la chasse à l’orignal !) À noter que les Québécois adorent donner des explications sur « la vie de leurs ancêtres ». Le seul point noir, c’est qu’il paraît qu’on a un drôle d’accent ! Photo : Pierre Guillez Photo : Pierre Guillez 15 Nos ancêtres les Cyclopathes Les découvertes de Philippe ORGEBIN Limonade ou pastis ? Que boire pendant l’effort ? En 1895, le docteur Coulon pose cette question en mettant en avant l’importance des boissons sucrées, même si, à l’époque, on ne parlait pas encore des sucres “lents”… uelques-uns de mes camarades ont, comme moi, remarqué que la limonade sucrée dont l’usage est très répandu dans certaines contrées du midi de la France, est une boisson à la fois rafraîchissante et reconstituante pour le cycliste. Partant du principe que ce n’est pas grâce à l’acide carbonique qu’elle doit ses propriétés mais que ce ne peut être qu’au sucre qu’elle contient dans une assez forte proportion, j’ai pensé que le sucre pourrait prendre une place importante dans l’alimentation du cycliste et maintes fois, dans mes excursions, le sucre a remplacé pour moi le charbon de la locomotive. Illustration du catalogue l’Hirondelle – 1893. 16 Les sucreries, c’est bon… pour les enfants Je dois avouer que j’ai été suivi dans cette voie par bien peu de mes camarades, tant les préjugés s’attachent à qualifier d’enfant ou d’original celui qui préfère croquer quelques morceaux de sucre plutôt que d’ingérer quelques petits verres d’apéritif. Cependant, j’avais confiance dans mon opinion, et je résolus de faire des expériences. J’étais parti avec deux de mes amis pour un petit voyage de cinq jours. C’était Grâce à l’ergographe, MM. Mosso et Paoletti (…) ont montré qu’un muscle fatigué retrouve rapidement sa puissance contractile après l’ingestion d’une solution sucrée. au mois d’août, et, à cause de la chaleur, nous ne faisions qu’une petite moyenne d’environ 60 km. Nous portions nos bagages avec nous, et pour ma part j’étais chargé de douze kilos d’effets et d’appareils photographiques. Mes amis s’étaient montrés, jusque-là, peu enthousiastes au genre d’alimentation que je leur proposais. Le 5e jour, me trouvant seul, et voulant me rendre compte de la valeur de ce nouvel aliment, j’expérimentai sur moi l’alimentation sucrée à fortes doses et malgré la chaleur et les côtes, je pus faire une assez forte étape en ne prenant dans ma journée que 250 g de sucre et 400 g de pain, c’est-à-dire beau- coup de carbone et peu d’azote. Deux cafés coupés d’eau sucrée me servirent de boisson. Je remarquai que, malgré la fatigue des jours précédents résultant de mon peu d’entraînement à cette époque, je roulais ce jour-là avec bien plus de facilité que les jours précédents, et je conclus qu’il y a avantage pour le touriste, non pas à substituer le sucre aux autres espèces d’aliments, mais à le faire entrer dans l’alimentation pour une assez forte proportion. Je ne me serais sans doute pas décidé à faire connaître ce premier résultat qui demanderait d’être confirmé par de nouvelles expériences ; mais puisque les récents travaux de MM. Mosso et Paoletti sont venus donner appui à ma manière de voir, je suis heureux de pouvoir faire profiter de ces quelques notions à mes confrères en tourisme. Grâce à l’ergographe1, MM. Mosso et Paoletti, dans un travail publié dans les archives italiennes de Biologie, ont montré qu’un muscle fatigué retrouve très rapidement sa puissance contractile après l’ingestion d’une solution sucrée. Ils sont arrivés à ces conclusions que l’action du sucre se manifeste 10 mn après et atteint son maximum 40 mn après l’ingestion de la solution sucrée. D’après eux, la solution qui paraît donner les meilleurs résultats serait de 10 à 30 gr de sucre pour 100 gr d’eau. C’est avec des doses moyennes variants de 5 gr à 60 gr que l’on obtient les effets les plus énergiques sur la fibre musculaire. Il n’y a que des inconvénients à rester au dessous de ces chiffres ou à les dépasser. 1 – Appareil destiné à enregistrer le travail musculaire. Ils conseillent l’usage des solutions sucrées aux coureurs, soldats, touristesvélocipédistes. Comme on le voit, il est expérimentalement prouvé que l’usage des boissons sucrées constitue, avec le massage, presque toute l’hygiène du système musculaire. La caféine, la kola et… l’alcool J’ai eu, ainsi que plusieurs de mes amis, l’occasion d’essayer la caféine. Aux doses de 0,50 gr à 0,75 gr elle donne d’abord une période d’excitation musculaire qui agit d’une façon plus désagréable sur le muscle cardiaque qu’efficace sur le système musculaire en général. Mais cette période d’excitation dure peu. Pendant sa La bière “coupe les jambes”, l’absinthe est “pernicieuse”, le vin ne donne qu’un effet euphorisant momentané (…) durée d’action, la caféine n’a fait que permettre aux réserves de l’organisme d’être dépensées plus vite et lorsque, quelques quarts d’heure après, son action cesse brusquement, on se trouve tout étonné de n’arriver qu’à grande peine au terme de l’étape. Pour connaître les véritables effets de la kola, il faudrait faire usage de noix de kola fraîches qui seules ont des propriétés bien spéciales. La kola sèche ne paraît agir que par la caféine qu’elle contient. Le sucre est bien supérieur à la caféine et à la kola ; mais il est tellement au dessus de l’alcool qu’il ne peut pas lui être comparé. L’alcool, est un des ennemis les plus redoutables du cycliste. Beaucoup ont sans doute remarqué que la bière “coupe les jambes”, que l’absinthe est “pernicieuse”, que le vin luimême ne donne qu’un effet euphorisant momentané suivi d’une période de dépression. Mais combien veulent en convenir et ont le courage de refuser le poison qu’on leur offre ? Cette action inefficace de l’alcool est cependant facile à comprendre : l’alcool, sous toutes ses formes, est un toxique, tandis que le sucre est un aliment. Et si le sucre est un aliment de premier ordre pour le cycliste, c’est qu’il a très peu de transformations à subir dans le tube digestif pour se transformer en glycogène qui est directement assimilable par la fibre musculaire. Donc, c’est au sucre et non à l’alcool que nous devons nous adresser pour nourrir nos muscles pendant la marche et les refaire lorsqu’ils sont fatigués. MM. Mosso et Paoletti indiquent comme titre de la solution 6 à 10 fois plus d’eau que de sucre. Cette proportion d’eau leur a donné leurs meilleurs résultats dans le laboratoire, mais ne convient peut-être pas au cycliste. Nous avons tous, en effet remarqué, que la sueur ne Chacun pourra l’aromatiser à son gré avec une essence végétale peu nocive, l’essence de menthe par exemple. s’arrête que lorsque nous avons éliminé une certaine quantité d’eau que nous pouvons appeler “quantité de luxe”. Il y aurait donc peut-être avantage à diminuer le plus possible cette quantité d’eau pendant la marche. De nouvelles expériences sont donc nécessaires pour fixer le titre de la solution la mieux appropriée au cycliste, titre qui doit, on peut déjà le prévoir, être modifié avec les saisons. Chacun pourra l’aromatiser à son gré avec une essence végétale peu nocive, l’essence de menthe par exemple. Dr COULON (Délégué du Touring-Club, à Sceaux). Publié dans Touring club de France Janvier 1895. Illustration de 1893. 17 TACHE Nouvelles des cyclo-voyageurs CHÊNE ET LE VÉLO Daisuke atteint le Cap Comorin IL LES INVOQUE TOUS Le projet Kernunos : en route pour les forêts d’Europe Vishnu, Bouddha… Les écolos continuent à frapper : Marilia Petite et Christophe Massot ont fait étape à notre festival, alors qu’ils étaient en route pour la Russie, le Canada et les Amériques avec, pour bouquet final, l’Amazonie… normal pour des amoureux des forêts primaires qu’ils veulent protéger à travers leur association Kernunos. Leur précédent voyage les avait conduits de Bretagne en Pologne où ils ont pris conscience de l’état des forêts près de Brest-Litovsk (ça rappelle le traité du même nom). Gérard Porcheret est parti le 11 avril pour l’Inde du nord. Contact : Christophe Massot, Kernon, 22100 Tremargat Leur site pour les suivre: www.kernunos.org PROCHE-ORIENT MALLE Une virée de quatre mois qui comporte une large boucle de Delhi au Rajasthan et une deuxième au Cashemire. « Si Vishnou, Bouddha et Allah veulent bien et si les gugusses qui jouent à la guérilla au Cashemire ne me font pas de misère. » Celui qui pourra dire devant quel monument a été pris Daïsuke gagnera… toute notre estime. [email protected] Finie la Turquie pour « Roues Libres » ! Ça y est, Daisuke Nakanishi atteint la pointe sud de l’Inde, où se dresse un mémorial du grand sage Vivekananda sur un petit îlot. Il est prêt à sauter en face, à Sri Lanka (mais est-il au courant du conflit avec l’Eelam ?). L’Inde n’a pas épargné ce voyageur… peut-être un peu fatigué après toutes ces années : panne de vélo et autres difficultés. Son petit tour au Népal l’a régénéré. Nous en reparlerons. Écrivez-lui, il aime être soutenu. [email protected] Photo : Daisuke NAKANISHI Les Frébourg ont déjà quitté l’Europe après avoir flâné dans les Balkans. Ils terminent leur traversée de la Turquie ; il y ont parcouru près de 1000 km et couché en permanence chez l’habitant. Déjà 34 000 km au compteur. « Nous avons rarement monté la tente de camping lors de la traversée de la Turquie. Nous avons dormi dans des endroits des plus variés : dans un voilier, dans une cabane appelée pompeusement “tree house” ; dans la très grande ville d'Antalya, Mani, contacté par Hospitality Club, ne pouvant pas nous héberger, nous a confié à Ezgi, d’origine iranienne. Quand nous arrivons suffisamment tôt dans une ville, on se rend à la mairie qui le plus souvent nous trouve un hébergement. Un coup l'hôtel, un coup un bungalow en bord de mer dans un centre de vacances, d'autres fois dans des salles plus ou moins propres, dans le bureau du shérif ou encore dans la caserne des pompiers. Nous avons également passé 2 nuits en compagnie des pompistes des stations essence…» [email protected] ILS FONT LA BELLE Vélomonde Corinne et Philippe Wolf ont quitté la région parisienne le 1er mai 2009 sur leur tandem pour un tour du monde. Gérard Porcheret Photo : Gérard PORCHERET POIDS Contrairement à ce que laisse supposer la bannière étoilée arborée sur le tricycle, ce “cyclo-globe-trotter” est polonais. À part ça, on ne sait rien de lui, pas même son nom. SE LOURD Philippe et Corinne lors de l’assemblée générale de CCI. Drôle de vélo… Geoff Grimsditch nous écrit : « Si vous pensez que votre vélo tout chargé est lourd, regardez ce tricycle ! Il est à un Polonais que j'ai croisé sur la place de mon village (dans les Côtes d'Armor), par une journée humide en novembre dernier. Il fait un tour du monde et, après six ans de voyage, il a déjà 90 000 km derrière lui. Le tricycle est fait maison (bien sûr !) et n’a qu’une seule vitesse. Il ne parle pas français et son anglais n'étant pas très bon, je n’ai pas pu bien communiquer avec lui. » [email protected] [email protected] http://velomonde.fr Photo : Gilles BARON STOCK-CAR Circulation à risque dans Phnom Penh Dans les pages 4 à 8, Richard Fergé nous fait part de son amertume au sujet des relations avec les Vietnamiens. Depuis, il est passé au Cambodge où il a subi, à Phnom Penh, deux accidents de circulation dans la même journée. Richard, toujours en compagnie de Stani, s’est rendu dans la capitale cambodgienne pour retrouver un couple d’amis qui doit les héberger. À une vingtaine de kilomètres du centre-ville, deux jeunes en scooter le font tomber en donnant un violent coup de pied dans une de ses sacoches. Il se retrouve par terre, légèrement commotionné, au milieu d’une intense circulation et subissant la colère des automobilistes qui lui reprochent d’empêcher les véhicules d’avancer. Plus loin, sur le point d’arriver à destination, une voiture, qui n’a apparemment pas voulu l’éviter, le renverse de nouveau. Le conducteur le regarde, fait marche arrière et repart. Richard, en colère, se relève, court et essaie de retenir le véhicule en s’accrochant à la vitre restée ouverte, mais en vain. Tout cela au milieu d’une foule toujours aussi passive voire hilare. Malgré ces déboires, il continue de positiver : « Ces accidents j’aurais pu les avoir dans une autre ville, aussi, je ne condamne personne. (…) Quatre ans sans accident c’était quand même pas mal. » velomadfr.blogspot.com 18 « Nous y avons très souvent rêvé. Nous en avons beaucoup parlé. Nous l'avons patiemment préparé.... Et maintenant, nous y sommes...» Corinne et Philippe ont longtemps attendu ce moment. Ils partent en quittant leurs «On compte sur vous trois enfants désormais assez grands pour se passer de pour nous encourager leur présence, du moins pendant 14 mois, le temps de tout au long de notre faire le tour de la planète (la plus jeune de leurs enfants a 18 ans). périple via les commentaires du site – Au programme, pour cette année : l’Espagne, le Portugal, le Maroc ; puis l’Amérique du Sud : Pérou, et du forum.» Bolivie, Argentine, Chili ; ensuite l’île de Pâques, Papeete et la Nouvelle Zélande. – Pour l’année prochaine, l’Asie : Hongkong, Vietnam, Laos, Thaîlande, Cambodge, Jordanie et Turquie. De là, ils traverseront l’Europe pour revenir en France. Retour prévu en juillet ou en août 2010. Photo : Richard FERGÉ LE MA Richard renversé par un scooter. 19 Photo : Geoff GRIMSDITCH Photo : Geoff GRIMSDITCH Des brèves en vrac Biblio CYCLE Par Philippe ORGEBIN – Sur le Blog : http://biblio-cyclesdephilippeorgebin.hautetfort.com/ vous trouverez une sélection de 300 titres sur le thème du voyage à vélo. Tridem, quotidien nomade Souvenirs de la grande route Ambroise CLOCHON – Benoît ALBAHARY – Guillaume BÉDHET 1897-1924 Paul MAERKY Pédaler plus de 22 000 km dans une chaise longue. Traverser le Sahara sans autre réconfort que celui du partage imprévu d’une bouteille de Bordeaux, traîner 250 kg dans les cols de la Cordillère des Andes et de l’Himalaya, lutter contre le bas débit pour mettre à jour un site Internet, franchir des glissements de terrain qui barrent la haute route de Karakorum, emballer dans des cartons de fortune un tricycle de quatre mètres de long pour lui permettre de survoler les océans. Porter sa maison, changer de jardin tous les jours, et sans radio ni télévision, vivre au rythme du soleil. Tout cela occupe une bonne année. Au ras du sol, dans la solitude de l’Altiplano ou la circulation grouillante de l’Inde, le tridem a tracé sa route et conduit ses passagers d’étape en étape, d’une rencontre à une autre. Et sur la route, une crevaison, une jante ou un moyeu cassé, le moindre imprévu peut contribuer à la richesse de l’aventure. P. O. 2008- (poésie) In-16, 54 pages - Éditions : Gros Textes - 05380 Châteauroux les Alpes – Prix : 6 € T’occupe pas de la marque… Jean-Pierre NEDELEC Il ne faut pas trois tours de pédalier Et hop ! Tu te penses libre L’ardeur des collines l’ennui généreux des marais Muscle à peine tiède Tu sais que ton départ s’enroule déjà Dans l’écharpe du retour -------------------------------Bobos et petites misères mes rémoras Depuis trois jours la nuque pleurniche Au large ! je ne l’écoute plus Les reins brûlent sous la malveillance du vent Les pieds chauffent les doigts gèlent La mouche dans l’œil la bébête qui pique Qu’on se croit à l’huis du Grand Fourchu Et je ne parle pas c’est inconvenant du trouduc Ce coquinet qu’effarouche le baiser de la selle Bobos et misères grand corps vivants slam de la route. 2008 – (poésie) In-16, 54 pages – Éditions : Gros Textes 05380 Châteauroux les Alpes – Prix : 6 € Il y a un grand intérêt, pour nous passionnés de cyclotourisme, à lire les récits des premiers voyageurs à vélo dans l’hexagone. Ils sont les témoins des coutumes de notre pays, de la gastronomie, de l’état des routes des régions traversées au temps où les attelages des rouliers hostiles provoquaient beaucoup d’accidents chez les adeptes du vélocipède. Monsieur et Madame Maerky ont parcouru la France maintes fois et de toutes parts. Pendant une trentaine d’années, à la belle saison, comme un rituel, ils enfourchèrent leurs bicyclettes pour la “Grande Route”, de Genève à Nantes, de Genève à Bordeaux, de Dunkerque à Marseille, de Brest à Toulouse… De toutes les contrées qu’ils ont visitées, la Bretagne fut certainement celle qui les attira le plus souvent. Par sa générosité, son sens de l’amitié, sa curiosité de l’autre, son caractère très communicatif, Paul Maerky peint de nombreuses rencontres amicales et cocasses : des douaniers, des rouliers et leurs auberges, des commis voyageurs, des nomades, des bergers, des globe-trotters à pied, la maréchaussée… Ces récits sont aussi le témoignage de notre identité rurale du début du XXe siècle. Le plus grand bonheur qu’eut Paul dans sa vie est d’avoir l’épouse, selon ses dires, la plus complaisante et la plus sportive pour l’accompagner dans tout ses voyages… P. O. 2008 – 163 pages – Artisans-Voyageur Éditeur. – www.artisans-voyageurs.com De l’ALASKA à la TERRE de FEU Myriam WALTER et Arnaud DULIEU Une année de voyage à la force des mollets, voilà la belle aventure qu’ont vécue Myriam et Arnaud, l’un derrière l’autre sur leur tandem à la rencontre des habitants, de la flore et de la faune de tout un continent. Un périple de 17 648 km à travers les Amériques qui les mènera d’Anchorage en Alaska à Ushuaïa en Terre de Feu en passant par les Rocheuses et les Andes, bravant le vent, le froid, la neige et la pluie par des températures de - 20°c à + 40°c. Un parcours original au prix d’efforts intenses mais récompensés par une formidable richesse humaine. Au plus proche de la nature avec des campements souvent insolites, ils nous font partager tout au long de leur itinéraire leur aventure en texte et en image. P. O. 2008 – 240 pages – Éditions : Les Petites Vagues www.petites-vagues-editions.com – Prix : 24 € 20 Concours littéraire sur le thème du voyage Dans le cadre du « Festival Artisans-Voyageurs 2009 », un prix littéraire sera décerné au meilleur récit de voyage. Pour participer, il suffit de faire parvenir à l’association organisatrice le récit original d’un périple, seul ou à plusieurs, relation inédite d’une aventure humaine et culturelle à la découverte de l’autre et de l’ailleurs. Le manuscrit d’au moins cent pages dactylographiées, rédigé en langue française rapportant un voyage effectué entre 2001 et 2009 est à adresser à Patricia Février-Legrand, 67 bd Jacques Millot, 49 000 ANGERS avant le 15 avril 2009. Le hors série Voyager à vélo du magazine Carnets d’Aventures Paru au printemps 2007 « Voyager à vélo » est le best-seller de la revue. Compte-tenu de son succès, il est réédité avec de nouveaux récits de voyage, des mises à jour sur les vélos (vélo couché, 3 roues, bent…) et sur l’équipement. Éd. Alcyon Média – www.expemag.com En vente en kiosque. Le résultat sera proclamé le dimanche 24 octobre 2009 à l’occasion du Festival Artisans-Voyageurs du Récit et de l’Image de Voyage qui se déroulera les 22-2324 et 25 octobre 2009 à Pellouailles-les-Vignes (49). Le manuscrit du lauréat sera publié à 1000 exemplaires. Règlement complet disponible sur le site : www.festivalartisansvoyageurs.org Contact : [email protected] ou 02 41 54 37 17 Blog dans le coin ! Philippe Orgebin, responsable des rubriques Bibliocycles et Cyclopathes de cette revue, a créé un blog qui est une sélection de 300 titres sur le voyage à vélo. Ça grouille d’infos. http://biblio-cyclesdephilippeorgebin.hautetfort.com/ Les couchsurfers Il y aurait déjà 328 000 hôtes enregistrés dans 207 pays et près de 850 000 couchsurfers de 230 pays, le tout grâce au site www.couchsurfing.com ! États-Unis, GrandeBretagne, France, Canada sont en tête de liste, mais on trouve aussi le Vatican ! Vous avez aussi, si vous préférez, www.hospitalityclub.org. On ne reviendra pas, bien sûr, sur la warmshowerlist ni sur… le CAC ! Congrès Vélo-City à Bruxelles Ce congrès international et annuel a lieu en mai à Bruxelles. Pour vous faire une idée des intervenants française, qui vont d’Alain Juppé à des responsables d’association, rendez-vous sur le site d’Isabelle Lesens : http://isabelleetlevelo.20minutes-blogs.fr/ Les pistes cyclables de Franche-Comté Le comité régional du tourisme de Franche-Comté vous le dit : « Pour un tourisme nature, faites du vélo ! ». Et de rappeler que l’Eurovélo 6 vous permet de traverser agréablement la région : 187 km de pistes cyclables de Dole à Belfort ! Pour les toutou, il y a même des tours organisés ! Infos : [email protected] www.eurovelo6.org/ Un nouveau magazine Non, ce n’est pas un journal papier, mais un site d’information sur le vélo en ville : www.cityride.fr Décès Gérard Terrolle nous a quitté Aux premiers jours du printemps nous avons reçu ce message de Viviane TERROLLE-DONJON : « Gérard nous a quittés ce matin de bonne heure, il a toujours aimé les couleurs de l'aube et les “couchers de lune”. Il pédale allègrement vers d'autres horizons, sa casquette cyclo vissée sur la tête en sifflotant une petite chanson… » Viviane, Marlène et Benjamin Les Paris Bike Days en avril CCI n’a pas souhaité avoir un stand à cette nouvelle manifestation mais notez qu’elle vient de se créer. C’est un salon destiné « aux assidus comme aux néophytes », comme disent les communicants. Première édition au Parc floral les 17,18 et 19 avril (avec entrée à tarif réduit pour les adhérents FFCT). À quand les camping bike days ? Renseignements : www.parisbikedays.com Avec Viviane, Gérard était un habitué des quinzaines et des week-ends. Pour ceux qui l’ont connu, nous voulions témoigner de cette disparition et exprimer nos plus vives condoléances à sa famille. Serge FICHANT, Secretaire de CCI. 21 Vie de l’association Vie de l’association Les Sorties CCI u’elles durent un week-end, une semaine ou une quinzaine de jours, les sorties CCI sont des randonnées à vélo dont les points de rendez-vous sont proposés par Cyclo-Camping International. Rien n'est organisé, seul le lieu de rendez-vous du soir est précisé. Vous pouvez arriver en cours de sortie, le jour que vous voulez et repartir à votre guise. Entre chaque étape, l'itinéraire est libre : vous pouvez rouler 50 ou 150 km, selon votre forme et votre humeur (visite de sites, sieste, gastronomie, etc.). En principe, si le lieu de RV n’a pas été fixé à l’avance, les participants se retrouvent chaque soir à 19h devant la mairie de la ville-étape où sera affiché, pour les retardataires, un mot qui indiquera le lieu du campement. Chaque cyclo-voyageur doit être autonome : à chacun de rejoindre le groupe par ses propres moyens, de décider de son itinéraire entre chaque point de rendez-vous, de disposer de son équipement (vélo, pièces de réparation et de rechange, cartes, etc.). Un petit plateau sur votre vélo est fortement recommandé. Attention : toute voiture suiveuse est interdite ! L'adhésion à l'association est demandée. Cyclo-Camping International demande, à tous, de respecter le code de la route et décline toute responsabilité en cas d'accident. Quinzaine sud-ouest, dans les environs de Cahors, du 30 juin au 14 juillet 2009. La semaine famille se déroulera à 15 km de Sancerre du 15 au 24 août 2009 Mary et Bob Duffy-Stokinger, CCIstes d’origine américaine qui habitent près de Cahors, à Salviac, préparent une quinzaine dans leur région. Lucien Philippot prend en charge cette année la semaine famille qui se passera aux limites de la Sologne. Ils sont en train de finaliser le parcours et viennent de nous écrire : « Nous continuons de travailler sur le circuit. Nous nous renseignons sur des campings. Nous prévoyons de mettre au point les étapes avant le 15 mai. N’hésitez pas à nous contacter pour avoir des infos. » Il a choisi pour point de chute la région où il habite. Un plan d’eau jouxte le camping. Les balades se feront dans les alentours assez vallonnés. Pour s’adapter aux contraintes liées aux enfants, le principe de ce rendez-vous CCIste est de rester une semaine dans un endroit autour duquel on fait des balades en étoile. S’il s’adresse, comme son nom l’indique, surtout aux familles, les CCIstes sans enfants (en couple ou célibataire) sont évidemment toujours les bienvenus ! Les grandes lignes du parcours Quinzaine Bourgogne En partant de Montbard, on pourra suivre une partie du canal de Bourgogne avant de rejoindre le Maconnais et la piste cyclable qui passe par Cluny. En traversant la Loire du côté du Centre et près de Roanne, on attaque les Monts de la Madeleine, le Forez, pour retrouver la Loire, en Haute-Loire, et finir en haute et DATE Massif central du 19 juillet au 2 août basse Ardèche. La première semaine permet de se « faire les jambes » pour la deuxième. Ceux qui voudront jouer les prolongations pourront descendre vers Aubenas par exemple. Pour rejoindre la quinzaine, plusieurs trains acheminent les vélos jusqu’à Montbard. Depuis Paris, un TGV prend les DÉPART - ARRIVÉE km km étape cumul Dim 19 juil Rendez-vous le soir au camping d’Alise- sainte-Reine Lun 20 juil Alise Vitteaux 30 Mar 21 juil Vitteaux Arnay-le-Duc Mer 22 juil vélos mais aussi un TER direct ou avec une correspondance à Laroche-Migennes. À mi-parcours on peut rejoindre la quinzaine à partir de Roanne. Retour par Valence (plusieurs TGV prennent les vélos). Contact : Sylvie DARGNIES – 09 65 33 43 70 [email protected]. REMARQUES Camping municipal 30 Dont 20 km le long du canal (non asphalté). Camping municipal 60 90 On rejoint le chemin de halage que l’on quitte vers Pouilly pour descendre au sud. Camping municipal Arnay Santenay 45 135 Vers le sud-est, en direction de Chagny. Santenay est sur le canal du Centre (liaison Loire-Saône). Camping des sources Jeu 23 juil Santenay Cluny 65 200 Piste cyclable à partir de Givry jusqu’à Cluny (à visiter !). Camping municipal Ven 24 juil Cluny Chauffailles 50 250 Direction la Loire dans le Brionnais, vers le sud-ouest. Camping municipal « Les feuilles » 300 Étape au sud de Roanne au bord de la Loire. Possibilité de rejoindre depuis Roanne. Camping « L’orée du lac », au lieu-dit La leva Chauffailles Villerest 50 Dim 26 juil Repos à Villerest — 300 Lun 27 juil Villerest Noirétable 55 355 Passage des Monts de la Madeleine. Mar 28 juil Noiretable Ambert 60 415 Dans les monts du Forez, cols à 1000 m. Étape près de Thiers. Camping « Les 3 chênes » Camping municipal Camping municipal Mer 29 juil Ambert Estivareilles 50 465 Par Aubusson d’Auvergne, toujours dans les Monts du Forez. Jeu 30 juil Estivareilles Retournac 54 510 Retournac est au bord de la Loire. Camping municipal Ven 31 juil Retournac Mazet-Saint-Voy 40 550 En passant par Yssingeaux ; détour possible par le massif du Meygal ; Mazet est près de Chambon-sur-Lignon. Camping municipal Sam 01 août Mazet-Saint-Voy Silhac 50 600 Vallée du Lignon, Saint-Agrève, Nonières… Silhac est à 5 km de Vernoux-en-Vivarais. Camping municipal Dim 02 août Silhac Valence 35 635 Tout en descente ! Camping municipal 22 Rendez-vous au camping de la Balance entre Jars et le Noyer, vendredi 15 août Près de la D 923, à 8 km de Vailly-sur-Sauldre et à 15 km de Sancerre. Pour les contacter : Mary et Bob DUFFY-STOKINGER – tél: 05 65 27 10 12 Courriel : [email protected] RV Prêts pour longer le canal de Bourgogne… Alésia (à 15 km de Montbard) et Flavigny à visiter… Sam 25 juil Départ de Salviac (on peut arriver par la gare de Gourdon) la vallée des 5 chateaux Beynac sillonner la Dordogne, le Lot et la Garonne Aiguillon (par Beaumont) emprunter la véloroute de la vallée du Lot d’Aiguillon à Vers, continuer par St. Cirq-Lapopie et puis, Faycelles vers le Célé rouler le long du Célé avant de monter le causse à Rocamadour retour à Gourdon. Contacts : Lucien PHILIPPOT (pas de courriel) 06 72 51 91 94 77, av. Wilson – 45500 GIEN Les week-ends Venez pédaler dans les Côtes d’Armor les 8-9-10 mai Week-end CCI en Poitou-Charentes les 12 et 13 septembre Rendez-vous à la gare de Lamballe à 12h. Circuit dans l'après-midi pour rejoindre notre camping (qui sera le même pour les 2 nuits) à MONCONTOUR (environ 20 km en ligne droite). Le samedi : circuit sud de Moncontour. Après Chauvigny en 2008, Anne & Michel Guegan vous invitent à découvrir les rivières du Poitou en partant de Poitiers pour aller à Latillé. Balades d’une trentaine de kilomètres accessible à tous. Renseignements : Geoff GRIMSDITCH 02 96 42 81 37 [email protected] Anne et Michel GUEGAN 05 16 08 34 45 [email protected] Week-end dans le Cotentin à l’Ascension (21-25 mai) Je propose de passer le week-end de l’Ascension dans le Cotentin, vers Granville et la côte, le Mont St-Michel… En camping, bien sûr. Si vous êtes intéressé, faites moi signe rapidement ! Serge ROUSSEAU – [email protected] Week-end CCI en Normandie à la Pentecôte (30-31 mai et 1er juin) Rendez-vous à la gare de Bayeux le samedi à 11h30. Direction la côte (baignade possible). La balade se fera sur les petites routes des marais du Bessin. Étapes dans des campings à la ferme. Retour sur Bayeux lundi aprèsmidi. Renseignements : Benoît MICHEL 02 31 80 69 45 ou 06 77 45 97 76 [email protected] 23 Vie de l’association Vie de l’association Grand rassemblement CCI de l’Ascension (du 21 au 24 mai) dans la région Midi-Pyrénées à Bagnac-sur-Célé dans le Lot. Pour la 8e année consécutive, nous vous proposons un grand rassemblement pendant le week-end de l’Ascension. Jusqu’à présent, nous nous étions toujours retrouvés dans le Sud-Est mais cette année, changement de cap, nous prenons la direction du Sud-Ouest et cela se passera dans le département du Lot à BAGNAC-SUR-CÉLÉ (46 270). Dans le camping 2 étoiles, il y aura un abri en cas de pluie (dans notre région, elles sont rares en fin de printemps) et même une salle communale en cas de tornade (encore moins probable que la pluie). Jeudi 21 mai Le Vinzelle par les crêtes, Conques et retour par la vallée. À 18h30, apéritif offert par la municipalité. Vendredi 22 mai Le Célé… visite de Figeac (Musée Champollion). 20h30 projection de diaporamas (gratuit). Fouace / vin blanc envisagés fortement à l’entr’acte. Samedi 23 Vers le Cantal… La châtaigneraie Repas en commun (environs 5 euros). Aligot et ce qui va avec. Dimanche 24 mai Capdenac-le-Haut… C’est pas loin IMPORTANT : réservez votre place auprès de Véronique LEROY 03 23 96 74 66 – 06 75 00 13 48 – [email protected] 4 euros par jour et par personne. Réservez également le repas du samedi soir. Précisez si vous arrivez à vélo ou avec un véhicule à moteur. Le camping sera ouvert dès le samedi 16 mai spécialement pour nous et vous pourrrez rester quelques jours après notre concentration. Renseignements : Alain Guillermou – 05 65 63 86 03 / 06 32 45 97 12 [email protected] Transformez le week-end de l’Ascension en semaine Nous vous proposons de rejoindre le rassemblement de Bagnac-sur-Célé quelques jours avant, en venant à Albi le week-end précédant. Les CCIstes albigeois, mais aussi, nous l’espérons, d’autres adhérents de la région vous feront découvrir l’Albigeois les 16 et 17 mai en partant du camping municipal d’Albi. Nous vous proposerons des circuits pour rejoindre ensuite en 3 jours la concentration de Bagnac. Vous parcourrez environ 200 km sans trop de dénivelé. Vous pourrez faire des étapes sympathiques comme à Montricoux ou Saint-Antonin, le premier soir, et à Cajarc, le second. Ce programme vous permettra de visiter Albi, une partie du vignoble du gaillacois, certaines de nos plus belles bastides (Castelnau, Puycelci, Bruniquel…), les vallées de l’Aveyron et du Lot avec entre autre, Saint Cirq Lapopie et Cajarc. Contact : Jean-Paul LARROQUE Le soir : 05 63 60 37 20 Port : 06 30 49 08 41 Courriel : [email protected] Les annonces sont réservées en priorité aux adhérents de CCI. Pour passer une annonce, rédigez la courte et envoyez-la par courriel à [email protected] ou postez-la à l’adresse de l’association. J RECHERCHE D’NFORMATIONS EN VUE D’UN VOYAGE Cherche Hôtel à Istanbul où laisser carton à vélo pour le retour. Transit Aéroport-Hôtel avec les vélos ? La Turquie possède-t-elle beaucoup de camping ? Quel type d’hébergement reste le meilleur marché ? Dianick SCHÜCK 05 53 66 36 20) Connaissez-vous des panneaux solaire pour voyager à vélo ? Recherchons infos pour recharger batteries et piles d’appareils photos, mobile et lampes électriques. Existe-t-il des panneaux solaires pratiques et efficaces (avantages et inconvénients) pour voyager à velo ? Dominique et Annie MADY 02 40 03 80 50 Cherche infos pour voyager en train avec les vélos en Allemagne Nous allons voyager en Allemagne à vélo et comptons revenir en train. Nous avons repéré des trajets sur le site belge de la SNCB. Mais nous nous demandons si tous les trains acceptent les vélos ; en particulier peut-on voyager de Frankfurt à Freiburg en train avec nos vélos ? quand il est indiqué seulement “Intercity-Express – Supplément obligatoire” et non “Intercity – Transport velos soumis a reservation”, “Transport vélos quantité limitée”, ce qui, dans ce cas, indique clairement qu’on peut prendre les vélos. Notre crainte est de rester en rade sur une partie du parcours. Quelqu’un a-t-il l’habitude de voyager en Allemagne ? Ou d’utiliser ce site belge ? Ou connaissez-vous d’autres sites ? Brigitte LECOLLEY 02 31 95 00 26 Cherche infos pour revenir de l’embouchure du Danube Nous partons à vélo le long du Danube jusqu’à la mer Noire début mai. Qui peut nous renseigner sur le retour ? Est-il possible de prendre un cargo d’Istanbul jusqu’à Marseille ? Qui peut nous vendre les guides édités par Esterbauer ? Pierre & Suzon BERTHELOT & MIRALLES 04 75 65 90 35 divers trafics qui y ont lieu. On aimerait avoir des infos avant d’y aller avec nos 4 enfants. Laurence et Pascal 05 62 00 15 34 RECHERCHE DE COÉQUIPIER(E)S Je pars le 1er juin pour l’Euro 6. Comment revenir de Bucarest autrement que par avion avec mon vélo couché ? Jean-Charles BREMAND 02 97 41 83 55 Cherche infos pour randonner le long du Mississsipi Cherche équipier ou équipière pour 2 voyages distinctes : entre Muscatine et la Nouvelle-Orléans Est-ce que, parmi les respectables CCIstes que vous êtes, certains auraient un peu de vécu du côté de chez Tom Sawyer ? Dom. et Pasc. de LA ROCHE BERNARD (56) 02 99 90 96 49 Connaissez-vous le Xinjiang ? Cet été, nous ferons un petit tour du Xinjiang (départ d’Urumqi) jusqu’à Almaty, au Kazakhstan voisin. Qui a déjà pédalé dans ces régions ? Toutes infos sont bienvenues : état et fréquentation des routes, les endroits à éviter, les possibilités de ravitaillement (notamment en eau), les soucis pour passer la frontière, etc. Clarisse VOGELSPERGER 04 50 98 98 68 Cherche infos sur le trajet Ceuta-Melilla au Maroc Quelqu’un a-t-il déjà roulé sur ce tronçon ? On nous a signalé que cette zone pouvait être “chaude”, pas seulement du point de vue de la température, mais à cause des D’occasion ou bien en location. C’est pour transporter un enfant de 4 ans. François HUGUES 01 48 93 53 83 À VENDRE Cherche coéquipier(e)s pour parcourir la Slovaquie à vélo CCIstes de Paris et de Normandie cherchent des coéquipiers ou coéquipières pour 15 jours en Slovaquie. Départ le 7 aout retour le 22 aout ; 60 à 70 km par jour ; étapes en camping. Benoît MICHEL 02 31 80 69 45 Cherche infos pour revenir de la Mer Noire Je cherche, pour cet été, une remorque pour enfant – de mi-juin à mi-juillet, une virée en Espagne au départ de Biarritz. – 3 semaines (ou plus) en août pour (peutêtre) l’Angleterre. Les dates sont variables, les destinations aussi, seul la bonne humeur et le bonheur de voyager à vélo et ensemble ne sont pas négociables. Laurent – 06 30 22 25 82 [email protected] http://globe-reveur.over-blog.com RECHERCHE DE MATÉRIEL Qui peut nous prêter une remorque pour enfant ? Avant d’investir dans une remorque pour enfant, on aimerait faire un test pendant une semaine cet été. Qui accepterait de nous en prêter une (ou nous en louer une) et qui pourrait aussi nous donner des conseils. Valérie DEBURE 01 44 62 64 68 Je vends mon vélo “commencal essence” plus pièces detachèes, pour 795 euros. Si interessé, je vous envoie toutes les infos. Pascal LECOINTE 03 88 36 06 18 Nous vendons une 3e roue “Fun Trailer Two 6” (http://www.carrioles.com/index.php3?voir= funtrailertwo&image=1) avec un porte bagage pour un deuxième vélo (Papa ou Maman peut tracter la 3e roue) Franck & Hélène COLLINEAU-CATEZ 02 23 27 12 38 DIVERS Recherche parking à Toulon Nous embarquons le 9 mai à Toulon pour un périple à vélo d’un mois en Sardaigne. Nous recherchons un endroit sur Toulon où nous pourrions laisser notre trafic en sécurité pendant notre voyage. Philippe & Sylvie VERCOUTERE & VAN-PARYS 03 23 61 33 23 Comment monter un diaporama Nous partons de zéro et avons besoin de votre aide, de vos conseils, de vos petits trucs. Quel logiciel utiliser, combien de temps de projection pour un diaporama, etc. Isabelle & Pierre LANCELOT 02 40 30 20 88 Bon de commande du Manuel du voyage à vélo 15 € l’exemplaire, port compris Bon à découper ou à photocopier et à renvoyer à Cyclo-Camping International - 25, rue Ramus - 75020 Paris, accompagné d’un chèque à l’ordre de Cyclo-Camping International. Nombre d’exemplaire(s) commandé(s) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chéque ci-joint, soit un réglement de : ........................... NOM : € Date ............................................................................................................................................................................... Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pas de chèque étranger en euros, paiement étranger uniquement par versement sur le compte postal : IBAN : FR 02 30041 00001 0765352 K 020 83 --- BIC : PSSTFRPPPAR 24 25 Cyclo-Camping International association fondée en 1982, regroupe et informe ceux qui voyagent à vélo sans aide motorisée. 25, rue Ramus - 75020 Paris Tél. : 01 47 97 62 18 Site : www.cci.asso.fr Courriel : [email protected] Vous êtes chaleureusement invités à nous rencontrer (adhérents ou pas) lors de notre réunion/permanence les 2e et 4e mardis de chaque mois, entre 19h30 et 20h30 (suivie d’un restau). TARIFS ADHÉSION ET ABONNEMENT 2009 Cyclo-Camping International (CCI) est un lieu de rencontre et d’échange des expériences de chacune et de chacun, où ceux qui rêvent de voyages et d’aventures, petites ou grandes, peuvent trouver informations et conseils, pour se préparer à partir à vélo. L’association est entièrement animée par des bénévoles et chaque adhérent est invité à la faire vivre. Photo de couverture : Florence Stefani « Quinzaine CCI en Corse (2008) ; entre le col de la Croix et Porto. » Directeur de la publication : Joseph Jaunereau Rédaction : SECRÉTAIRE de RÉDACTION Sylvie Dargnies ([email protected]) ADHÉSION SEULE à l’ASSOCIATION valable par année civile (à partir de septembre compte également pour l’année suivante) Une revue trimestrielle (celle que vous avez entre les mains). Un manuel du voyage à vélo (le MVV ). Une lettre d’information trimestrielle. Un site Internet riche d’informations et de conseils. Une messagerie pour communiquer : www.postex.fr. Des possibilités de contacts avec des voyageurs ayant parcouru tel ou tel pays ou continent Dépôt légal : Mai 2009 Numéro ISSN : 0755-0219. Commission paritaire : 0910G87166 Adh. de soutien 1 an 12 € 18 € 15 € 2 ans 23 € 35 € 30 € Abonnement France Abonnement étranger 1an (4 N°) 17 € 19 € 2 ans (8 N°) 32 € 36 € Un festival du voyage à vélo chaque année à Paris. Des rencontres et voyages à vélo de 2 jours à 2 semaines (week-ends et « quinzaines »). Un réseau d’échanges et un mode d’hébergement solidaire Cyclo Accueil Cyclo, (le CAC) Un point de rencontre à Paris les 2e et 4e mardis du mois de 19h30 à 20h30, 25 rue Ramus - 75020 Paris (métro Gambetta). Impression : Parenthèses 76, av. du Bout-des-Landes 44 300 Nantes Prochaine parution : N° 111 - Mi-juin 2009 Individuels Couple Étranger ou soutien 1 an 25 € 31 € 28 € Ç 2 ans 47 € 59 € 54 € ANCIENS NUMÉROS DE LA REVUE : Il y a ceux qui se gavent de projections, ceux qui courent d’un stand à l’autre en passant par le bar, ceux qui restent au bar (quel scandale !) mais c’est pour papoter. Parler pour échanger des points de vue, on pouvait aussi le faire aux débats, celui sur les forums ou celui sur le journalisme à vélo. Et vous, vous faites du vélo journalistique ? Tout ce petit monde, accueilli grâce à une cinquantaine de bénévoles, a passé un excellent week-end, car le festival dure désormais deux jours. Le stress du changement de date – exceptionnel – n’a pas duré longtemps : il n’a troublé personne. Au chapitre des projections, difficile de se résumer. Le Tibet fait toujours recette, l’Afrique n’a pas été oubliée, et, mondialistes alter ou pas, le festival c’était « La terre à vélo »… titre de l’une des projections ! Sylvie DARGNIES 3€ CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATION La technique. Président : Joseph JAUNEREAU Secrétaire : Serge FICHANT – Secrétaire adjoint : Christine COLIN Trésorier : Benoit MICHEL – Trésorier adjoint : Philippe ORGEBIN Autres membres : Joëlle AYACHE, Alain BARTHEL, Michel FRANÇOIS, Alain GUILLERMOU, Pierre ONASCH Philippe ROCHE (Président d'honneur, co-fondateur de CCI). a deviendrait presque lassant de constater chaque année que le festival est réussi, qu’il fait salle comble et que tout le monde est content ! BULLETIN ADHÉSION - ABONNEMENT Bulletin à découper ou à photocopier et à retourner à Cyclo-Camping International - 25, rue Ramus - 75020 Paris, accompagné d’un chèque à l’ordre de Cyclo-Camping International. JE PRENDS L’ADHÉSION SEULE à CCI : pour 1 an pour 2 ans adhésion couple JE PRENDS L’ABONNEMENT SEUL à la revue Cyclo-Camping International : pour 1an JE PRENDS L’ADHÉSION ET L’ABONNEMENT SIMULTANÉMENT : pour 1 an NOM : .................................................................................................................................................... adhésion avec soutien pour 2 ans pour 2 ans abonnement étranger adhésion couple L’accueil CCI étranger ou soutien Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : Ville :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Êtes vous membre FFCT ? Tél. : OUI -- NON Année de naissance : Pays parcourus ces 4 dernières années : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si vous adhérez à CCI, acceptez-vous que vos coordonnées soient diffusées aux autres adhérents ? OUI NON / JE SOUHAITE FAIRE PARTIE DU RÉSEAU CYCLO-ACCUEIL-CYCLO Combien de personnes maximum acceptez-vous accueillir ? : ..................... Durant combien de nuits maximum ? : ..................... Le camping est-il possible ? : OUI -- NON / Localisation (ex : 50 km à l'Est de Brest) : .......................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................. Ci-joint mon réglement, soit un total de : .............................. euros / Date : Les stands Bernard Magnouloux interviewant Kristelle Savoye. ADHÉSION ET ABONNEMENT SIMULTANÉS Pour rencontrer les cyclo-voyageurs Tirage : 700 exemplaires La salle de projection ABONNEMENT SEUL à la REVUE Pour s’informer sur le voyage à vélo Ont participé à cette revue : Richard Fergé, Jean Lelan, Leo Woodland, Jean et Joëlle Mytnik, Philippe Orgebin, Adh. couple L’abonnement se fait par année civile. Tout nouvel abonné recevra les 4 numéros de l’année en cours y compris ceux déjà parus. De septembre à décembre, tout nouvel abonné (qui s’abonne de fait pour l’année suivante) recevra en plus les 2 derniers numéros de l’année en cours. CCI PROPOSE À SES ADHÉRENTS CONCEPTION GRAPHIQUE et MISE EN PAGE : Gilles Baron Adh. individuelle ........................................ Pas de chèque étranger en euros, paiement étranger uniquement par versement sur le compte postal : IBAN : FR 02 30041 00001 0765352 K 020 83 --- BIC : PSSTFRPPPAR L’accueil CCI Gérard Porcheret a projeté son diaporama : Ma route de la soie Cette sortie CCI s’est déroulée entre le 1er et le 14 juin 2008. Les participants avaient rendez-vous à Marseille, devant le ferry qui les a emmenés à Bastia. Ils ont d’abord suivi la côte ouest de l’île de Beauté juqu’à Sagone avant de rejoindre Corté en passant par la forêt d’Aitone et le col de Vergio. Photo : Florence STEFANI ORGEBIN Philippe Photo : Photo : Florence STEFANI Photo : Philippe ORGEBIN