3 quinzaines cet été 3 quinzaines cet été - Cyclo

Transcription

3 quinzaines cet été 3 quinzaines cet été - Cyclo
Tr i m e s t r i e l
N°110 - PRINTEMPS 2009
Récits de voyage
Chine, Vietnam,
États-Unis, Québec,
Amérique latine.
3 quinzaines
cet été
p. 22
www.cci.asso.fr
N°110 - PRINTEMPS 2009
p. 14
QUÉBEC
Jean et Joëlle Mytnik
CHINE-VIETNAM p. 4
Richard Fergé
p. 12
ÉTATS-UNIS
p.9 AMÉRIQUE DU SUD
Jean Lelan
Léo Woodland
L’assemblée générale de CCI
Elle a eu lieu le 24 janvier dernier à Bayeux, organisée par Benoît Michel qui, dans la foulée, est devenu
le nouveau trésorier. Une trentaine de Ccistes étaient présents, mais avec les mandats 55 adhérents
se sont prononcé.
P
armi les propositions avancées,
toutes ne sont pas récurrentes.
La question de doter la revue
d’une couverture en couleur a été très
controversée, et l’on a tranché au milieu :
une couverture par an sera en couleur.
Il est souhaité que le réseau CAC
soit gérable par chaque membre sur
internet sur un site dédié, pour que
chacun actualise lui-même ses données personnelles.
Le site internet de CCI fait encore
l’objet d’un souhait d’amélioration, et il
est décidé de faire appel à une personne ou une entreprise compétente à
rémunérer ; le CA doit s’emparer de la
question…
Côté festival, on réaffirme l’idée
d’avoir des débats et on souhaite faire
évoluer la restauration (finis les plats
chauds !).
Enfin, le Conseil d’administration
connaît des entrées et des sorties :
Anne-Marie Barthel (ex-trésorière) et
Mireille Oria (ex-trésorière adjointe) se
retirent, Benoît Michel y fait son entrée
et devient trésorier.
Autres changements dans ce
conseil : Serge Fichant devient secrétaire et remplace Pierre Onasch (qui n’a
pas de titre dans le CA mais continue à
s’occuper activement du festival) ; il est
secondé par Christine Colin.
S.D.
U
Édito
n très bon festival
« Magnifique édition », « bravo aux
bénévoles », « merci à vous pour les
rêves partagés ». Le 24e festival du voyage à
vélo a connu encore une fois un gros succès
(nouveau record de participation le samedi) et
surtout une très bonne ambiance. Merci à
tous les bénévoles qui ont donné un bon
coup de main aux organisateurs afin de réaliser cette prouesse d’équilibre qu’est le
festival CCI. Une nouvelle fois, les spectateurs ont salués le perfectionnisme du comité
d’organisation, sa cohésion, la rigueur de
l’équipe technique, et en même temps, l’esprit amateur avec un grand A. Et ils nous ont
encouragé à garder l’esprit tout particulier de
ce festival, unique en son genre. Beaucoup
de rêves ont été transmis pendant ces deux
jours, et encore une fois, la magie du voyage
a opéré.
Chaque festival amène son lot d’innovations petites ou importantes, et les nouveautés de cette année ont toutes été salués
très favorablement comme des « coups de
cœur » de cette 24e édition. Ce fut le cas de
l’augmentation importante du nombre de
stands, en particulier d’équipementiers. Ce fut
le cas de l’excellent débat sur le journalisme à
vélo, animé avec brio par Sylvie DARGNIES,
avec Raphaël KRAFFT, François PICARD et
Claude MARTHALER. Ce fut le cas également
de la rencontre-débat des cyclo voyageurs
internautes de Voyage Forum.
Surtout ce festival, malgré son succès
confirmé chaque année, n’a pas encore
perdu de sa fraîcheur et de sa convivialité. Il
a suscité une nouvelle fois un bouillonnement de rencontres et de questions.
Maintenant, il faut penser déjà à la 25e édition. À ce sujet, merci de nous envoyer très
vite à présent le film ou le diaporama de votre
dernier voyage.
Joseph JAUNEREAU
Président de CCI
Sur la route
Le Vietnam en question
...................................
4
Richard Fergé
Abécédaire latino-américain
.......................
9
Jean Lelan
Les États-Unis avec les Trails Angels
....
12
........
14
Leo Woodland
La recette du bonheur au Québec
Jean et Joêlle Mytnik
Info, biblio, conseils…
Nos ancêtres les cyclopathes
...................
16
Philippe Orgebin
Nouvelles des cyclo-voyageurs
Bibliocycle
...............
..........................................................
18
20
Philippe Orgebin
Des brèves en vrac
........................................
21
Vie de l’association
Les sorties CCI
.................................................
Quinzaine Bourgogne-Massif central
Quinzaine sud-ouest
La semaine famille de Sancerre
Des week-ends pour cet été
Grand rassemblement de l’Ascension
à Bagnac-sur-Célé
.................
..............................................
..........................
................................
22
22
23
23
23
...................................................
Petites annonces
Un beau festival
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..............................................
27
POUR LES PROCHAINES REVUES : les textes (5 à 9 000 caractères)
et les photos destinés au n° 111 (été 2009) doivent parvenir début-avril et
ceux pour le n° 112 (automne 2009) avant la mi-août à Sylvie Dargnies
([email protected]).
Pierre Onasch et Joseph Jaunereau, président de CCI.
Festival 2009 – Salle de projection.
Dates de parution de la revue : mi-janvier, mi-avril, mi-juin, mi-octobre.
Sur la route
ASIE
AMÉRIQUE
Richard Fergé et Stani Martinkova
poursuivent leur tour du monde.
L’année dernière, ils étaient en Asie.
Ils nous racontent le périple
qu’ils ont fait en Chine, depuis le Japon
avant d’atteindre le Vietnam, un pays
qui semble leur avoir laissé
un certain malaise…
Le Vietnam
en question
ans notre dernier message
de janvier 2008 nous étions
au Japon pour trois mois,
une durée trop courte pour
découvrir le Nord, mais
nous avons parcouru
2 000 km à travers de très beaux paysages. Nous avons vu de nombreux jardins zen devant les maisons. Une harmonie sereine règne dans ce pays où il y
a beaucoup de respect pour les choses
basiques de la vie japonaise. En Asie, il y
D
RUSSIE
Moscou
Novosibirsk
Londres
MONGOLIE
CORÉE
CHINE
Changhaï
JAPON
Hong-kong
Saïgon
Le parcours de Richard et Stani effectué depuis la fin du mois de décembre 2004.
4
Pagode en Chine
Photo : Richard FERGÉ
Notre arrivée à Hanoï.
Photo : Richard FERGÉ
a une règle qui consiste à ne jamais
montrer son mécontentement ou à se
fâcher. Au pire, il faut le faire avec un
grand sourire.
À Osaka, nous voulons prendre un
bateau pour retourner en Chine mais, au
consulat chinois, on nous signale qu’il
est interdit de voyager à vélo sans guide
dans ce pays. L’air surpris, je leur
réponds que nous y avons déjà passé
trois mois sans aucun problème, ce que
je prouve avec des articles de presse en
chinois. La personne avec laquelle j’avais
l’entretien ne voulait rien savoir et a
déclaré que je ne circulerai plus sans
guide sur ce territoire. Sachant qu’il ne
faut jamais exprimer son mécontentement ou sa colère, je lui dis gentiment –
en mentant – qu’une fois à Shanghaï,
nous avons l’intention d’aller à un
bureau de tourisme pour nous faire
accompagner. Le problème fut immédiatement résolu, le fonctionnaire a pris
nos passeports pour nous accorder
soixante jours en Chine !
Retour en Chine
Nous étions un peu malheureux de
quitter le Japon car nous y avions bien
apprécié la tranquillité et la propreté
mais nous nous sentions soulagés à l’idée
de ne plus avoir à rouler dans la neige.
Malheureusement, à notre arrivée à
Shanghaï, pas de bol, il neigeait. Les
habitants n’avaient pas vu ça depuis
soixante dix ans (pour ceux qui étaient
déjà nés). Tout ça confirme que la pen- les uns les autres. C’est souvent très dur
de trouver le centre-ville, il faut parfois
dule de la météo n’est pas à l’heure.
Nous avons pu nous loger au chaud faire 10 km pour l’atteindre !
Très vite, tels des Incas, nous avons
chez un ami, un prof d’anglais rencontré en Mongolie. C’était la nouvelle trouvé refuge dans la montagne. Il nous
année, le cochon s’en allait, le rat arri- a fallu trois jours pour trouver un col où
vait. Les festivités se faisaient entendre passer une nuit tranquille.
Certe, les champs parsemés d’artous les soirs par de nombreux pétardsbustes à thé sont très jolis
mitraillettes et feux d’artià voir, mais tous les arbres
fice. Ça me faisait sur…c’est toujours
ont été coupés pour faire
sauter à chaque coin de
très difficile de
ces plantations. Tout est
rue, j’avais très peur
camper, il n’y a
cultivé jusqu’au bord des
qu’on lance un pétard
plus aucun espace
routes. Dans ces condidans ma roue. Nous
libre pour ça,
tions, c’est toujours très
avons vu comment les
tout est cultivé
difficile de camper, il n’y a
Chinois balancent leurs
jusqu’au bord des
plus aucun espace libre
économies en l’air.
routes.
pour ça. Même pas un
De Shanghaï à Hongendroit pour faire pipi, si
Kong, le littoral n’est pas
formidable. Il n’y a qu’une route et infi- bien qu’on doit faire sur la route.
niment trop de circulation, trop de D’ailleurs, tous le monde est habitué à
faire ses besoins n’importe où. La
population et trop de pollution. C’est la
vie privée est dure à préserver.
Chine, quoi ! Il faut qu’il y ait du
C’est comme cette odeur chobruit. Les Chinois sont tellement
quante d’excrément humain
habitués à vivre les uns sur les
utilisé depuis longtemps
autres et dans le bruit que la
comme engrais en Chine.
meilleure punition qu’on puisse
Accros aux légumes,
leur infliger, c’est d’envoyer
nous avons fait très
quelqu’un travailler seul et
attention, plus encore
dans le silence !
qu’ailleurs, à bien les
Les villes que nous avons
nettoyer avant de les
traversées étaient minusconsommer.
cules sur notre carte rouÀ Hong Kong, il nous fallait
tière. En réalité, chaque
renouveler notre équipement et
carrefour a la taille d’un
obtenir un nouveau passeport
village et tous se touchent
Vietnam
Photo : Richard FERGÉ
Un tour du monde
commencé
il y a plus de 4 ans
Richard et Stani sont partis de
Chatellerault à la fin du mois de
décembre 2004 pour faire le tour de
la planète. Ils se sont d’abord promenés en Europe et dans les pays du
Maghreb.
En mars 2006, ils étaient à Londres
(Stani est de nationalité anglaise)
d’où ils ont roulé jusqu’à Moscou. De
là, ils ont pris le train pour
Novossibirsk et ont continué à vélo
jusqu’à la frontière mongole, pays
qu’ils ont traversé avant d’atteindre
la Chine, la Corée et enfin le Japon
où ils étaient en janvier 2008.
5
Au Vietnam
Nous sommes arrivés au Vietnam le
26 mai par un nouveau poste frontière
qui donne accès à la route 18. Très
étroite, elle longe le littoral, avec beaucoup de circulation. Tous les deux jours,
nous avons croisé un camion accidenté
allongé sur la route.
Il y a très peu de touristes à vélo.
Nombreux sont les « Hello », les sourires
et les saluts de la main tout au long de
notre parcours. Dans ce coin, les
Vietnamiens sont accueillants et curieux,
mais dès qu’on se rapproche des lieux
touristiques ils deviennent différents,
beaucoup plus près de votre portefeuille.
Ils aiment beaucoup toucher nos vélos et
plus particulièrement tester nos freins.
Peut-être ont-ils peur de nous voir rouler
6
CHINE
HANOÏ
Haïphong
Nam Dinh
Golfe
du Tonkin
LAOS
HAINAN
VIÊTNAM
THAÏLAND
i d
i o
n a l
e
Hué
Da Nang
Hoi-Han
CAMBODGE
Dalat
Golf
de Siam
0
Échelle
100 200 300
km
r
Saigon
è
pour Stani (il était couvert de tampons). Cette ville est plutôt stressante,
pas agréable pour les vélos. Dans la circulation, il faut s’imposer car il y très
peu d’espace pour les cyclistes, ce qui me
rappelle un peu New-York. C’est une
vraie bagarre avec les taxis et les bus.
Généralement, je me mets au milieu de
la rue pour bien me faire voir et ensuite
je me rabats sur la gauche pour ne pas
créer un embouteillage ou me faire
rouler dessus.
Nous avons passé deux semaines à
chercher un sponsor – qu’on n’a pas
trouvé – et à obtenir un visa pour la
Chine qu’on a eu difficilement à cause
de restriction pendant les J-O. Nous
n’avons pas vraiment eu le choix de
notre route car la région du Tibet était
fermé au tourisme pendant le passage de
la flamme.
m
Delta
Du Mèkong
M e r
d e
e
i n
C h
sans système de freinage ou peut-être estce un luxe pour eux ! Les Vietnamiens
cultivent beaucoup et de plus en plus, y
compris sur les collines. On aperçoit les
paysans qui, de gros bidons sur leurs
…les Vietnamiens sont des
lève-tôt. Il n’est pas anormal
d’entendre des marteaupiqueurs dès 6 h du matin…
épaules et un tuyau à la main, répandent
désherbant ou pesticide.
Parfois, les locaux nous demandent
de l’argent. Je pense que cela vient des
touristes qui en donnent quand ils sont
confrontés à la pauvreté. Maintenant, les
Vietnamiens s’imaginent que tous les
étrangers peuvent en donner.
La descente du dragon
Nous faisons notre première grande
visite de la baie d’Along. Ces nombreux
rochers gris parsemés d’arbustes verts qui
surgissent dans une mer bleu turquoise,
c’est vraiment féérique ! Mais on est
constamment sur nos gardes pour ne pas
nous faire piéger car, à notre approche, les
prix augmentent aussi vite qu’on respire.
La vie à Hanoï
Le 12 juin, nous sommes à Hanoï où
je trouve un travail de prof d’anglais
pour trois mois dans une école privée.
C’est juste ce qu’il nous faut pour laisser
passer la saison des typhons. On est un
peu fatigué, sûrement les séquelles de
notre passage en Chine. On essaie donc
de dormir beaucoup mais c’est dur
quand on est habitué à se coucher tard et
que les Vietnamiens sont des lève-trèstôt. Il n’est pas anormal d’entendre des
marteau-piqueurs dès 6 h du matin, surtout qu’il y a des travaux partout pour
remplacer des immeubles complètement
pourris tellement leur entretien a toujours été le dernier souci des habitants
de cettte ville.
C’est l’été, il fait chaud. L’après-midi
la température atteint couramment les
35 degrés. La plupart des Vietnamiens
sont des adeptes de la sieste à la maison
ou au travail. Le soleil disparaît à
18 h 30 et tout le monde, ou presque,
est au lit à 22 h d’autant que, l’électricité
étant très chère, la lumière, dans les rues,
est coupée à 23 h. Malgré cela, beaucoup
de ceux qui n’ont pas l’air conditionné
ont entre quatre à six ventilateurs. Ici, il
n’y a pas de vélos électriques comme en
Chine, on préfère le scooter et « si tu
n’en a pas, c’est que tu es vraiment très
pauvre ». Le vélo n’est plus utilisé
que comme une brouette. Le soir, on
croise des maçons qui transportent
des kilos de sable et de ciment sur cet
engin à deux roues.
Pendant notre séjour à Hanoï, nous
sommes allés visiter un orphelinat près de
Haïphong. Nous avons passé plusieurs
week-ends avec des enfants qui ont
vraimnt besoin qu’on s’occupe d’eux.
Stani et moi, leur avons donné un
mois de notre salaire chacun. Ce qui
représente beaucoup pour eux,
quand on sait qu’ils vivent avec seulement un euro par jour.
La nourriture vietnamienne est
bonne, plus saine que la cuisine chinoise, généralement trop salée, trop
grasse ou trop sucrée. Les repas sont toujours accompagnés d’une sauce de
poisson séché dans laquelle on trempe les
C’est ce que signifie Ha Long en vietnamien. En effet, la légende raconte
que le paysage exceptionnel de cette
baie est dû au dragon qui serait descendu dans la mer pour domestiquer
les courants marins. Se débattant, il
aurait ainsi entaillé la montagne avec
sa queue. Le niveau de l’eau ayant
monté, seuls les sommets les plus
élevés sont restés émergés. R. F.
La baie d’Along est au nord d’Haïphong.
Photo : Richard FERGÉ
aliments. Ce qu’on aime le plus, ce sont on défriche tellement, le bois étant très
les rouleaux de printemps et les soupes demandé dans le monde. Pour survivre,
de nouilles. Pour les végétariens, il n’y a la plupart des minorités déciment les
que du riz, du riz et encore du riz et pour forêts des collines et font ensuite des
ceux qui aiment les nouilles, il y a des rizières. Ce qui donne, pendant les très
nouilles, des nouilles et encore des grandes pluies, ces glissements de terrain.
nouilles. Je pense n’avoir jamais autant S’il vous plaît, n’encouragez pas l’achat
mangé de riz de ma vie. Normal, ce pays de ce bois !
Pour découvrir le Vietnam, on circule
est le deuxième producteur de riz au
monde. Heureusement, on trouve du avec d’autres vélos que les nôtres. Ce sont
pain, du café et du vin. Il y a aussi beau- des vélos de ville avec une vitesse unique,
ce qui rend le voyage diffécoup de « Vache qui rit »,
rent. Je suis fier de rouler
ce que nous délaissons.
Trente ans après,
avec un Peugeot qui fait un
Un jour, elle pleurera
le pays conserve
bruit d'enfer quand je
peut-être cette vache au
beaucoup de
freine.
sourire ironique.
séquelles de ce
On a beaucoup aimé
Puis c’est le mois de
foutu conflit…
les villes de Hué et de
septembre et la fin de
Danang, situées au milieu
mon contrat. Vive les
vacances ! On s’aperçoit qu’on n’a pas du pays. On a aussi visité de très beaux
gagné autant d’argent qu’on avait prévu endroits comme le site de Myson,
pour se payer un bon repas au restaurant. incontournable quoique bien endomCe n’est pas grave, l’idée était de rester au magé par la guerre. Trente ans après, le
sec et on a trouvé tant de plaisir à gâter pays conserve beaucoup de séquelles de
les douze filles de l’orphelinat de ce foutu conflit et on ne peut rester
indifférent devant les dommages laissés
Haïphong…
pas les Américains. Le Vietnam prendra
En route vers Saïgon
beaucoup de temps à cicatriser ses plaies
Pendant cette période de grosses qui ne disparaîtront probablement
pluies torrentielles, le dernier typhon a jamais complètement.
À Hoi-An, tous les touristes doivent
fait pas mal de dégâts et, dans les montagnes, des glissements de terrain ont aller dans les hôtels qui leur sont attriemporté de nombreuses maisons en bués. Cette ville, classée au patrimoine
tuant 120 personnes. On ne sait pas si mondial, vaut le coup d’œil pour son
on peut appeler ça « le destin » car, ici, architecture qui n’a pas été touchée
Marchande de pains.
Photo : Richard FERGÉ
Du pain, du café
et du vin
Le Vietnam fait partie de la Francophonie. En effet, le pays comporte
une importante minorité francophone
appartenant surtout à l’ancienne
génération. Aujourd’hui, les jeunes
vietnamiens préfèrent apprendre
l’anglais même si le français est
enseigné dans les écoles. R. F.
7
Sur la route
AMÉRIQUE LATINE
Abécédaire
latino-américain
Hanoi Marchand de fleurs.
Photo : Richard FERGÉ
« Sur la route 18 qui mène à Hanoï, nous avons croisé
tous les deux jours un camion accidenté allongé sur la route. »
Partis en septembre dernier,
Jean Lelan et sa femme ont voyagé six mois en Amérique latine.
Lorsqu’ils sont arrivés à Mendoza, en Argentine,
ils nous ont livré leurs impressions sous forme d’abécédaire.
Ils avaient déjà derrière eux le sud du Pérou,
le nord du Chili jusqu’à San Pedro de Atacama et l’Argentine jusqu’à Bariloche.
comme autruche. Alors
En Chine.
Photo : Richard FERGÉ
par la guerre. La route de Buon Ma
Thuot jusqu’à Dalat (1500 m d'altitude) est une merveille. À recommander.
Dalat, très connue dans le pays pour son
climat l’été, est une ancienne station balnéaire des colons français. Maintenant,
c’est une destination pour touristes vietnamiens. Elle est aussi connue pour son
café et son vin. Ensuite, nous irons à
Mui en suivant une route superbe.
Notre tour dans le pays ne se passe
pas trop mal, mais on commence par
trouver très pénible de devoir tout marchander aux Vietnamiens pour qui touriste signifie dollar.
À Saïgon, les bâtiments coloniaux
semblent désormais bien désuets dans
cette ville qui est devenue la face moderne
du Vietnam. Les Viet-kieus et les expatriés sont attirés par cette cité de
débauche qui est pourtant une grosse ville
sans intérêt. Sauf qu’on y a trouvé un bon
magasin de vélo et sept restaurants végétariens (à des prix européens malheureusement inaccessibles pour nous).
De retour à Hanoï, nous reprenons
nos bécanes en direction des montagnes,
par la route 32 bien goudronnée. Nous
découvrons un paysage étonnant avec
peu de touristes. Ce trajet mérite vraiment un détour.
8
Nous évitons le village de Sapa qui
est vraiment un piège à touristes. On
peut voir le même marché dans n’importe quel petit village de montagne.
Quelle planète !
Demain, nous serons au Laos et nous
sommes très contents de quitter le
Vietnam car nous en avons ras-le-bol de
ce pays qui change pour ressembler au
reste du monde, où on nous demande de
Mais c'est la Terre qui souffre
le plus en ce moment
et on est très pessimiste
sur l'ampleur des problèmes.
l’argent chaque fois qu’on s’arrête, où l’arnaque devient vraiment usante… Les
Vietnamiens ne veulent rien savoir des
problèmes environnementaux alors que
leur pays a atteint un stade alarmant avec
trop de rivières polluées, trop de déforestation, trop de pollution dans les grandes
villes. Des pesticides sont répandus sans
modération pour cultiver le riz, les fruits
et les légumes. Même le vélo n’est plus
utilisé que comme une brouette. À croire
qu’ils ne pensent qu’à arnaquer les touristes (et à s’arnaquer aussi entre eux).
Photo : Richard FERGÉ
Marchander, on a déjà vu ça dans les pays
arabes mais, ici, c’est vraiment exagéré.
Pour payer le juste prix il faut supplier,
pleurer, se mettre à genoux… Il y a toujours deux prix. Un café, par exemple, est
deux fois plus cher pour les étrangers, et
c’est pareil pour le riz, les hôtels, les transports, etc. Cela devient vraiment chiant !
Pourquoi payerait-on plus cher alors qu’il
n’y a rien de plus, même pas la qualité ?
Le Vietnam est un beau pays mais pour
combien de temps encore ?
Pour ce qui est de la crise financière
dans le monde, ce sont les pauvres qui
vont payer ce que les riches ont trop
consommé. Vive le crédit qui ne peut
être remboursé ! Mais c'est la Terre qui
souffre le plus en ce moment et on est
très pessimiste sur l'ampleur des problèmes. Heureusement, je trouve toujours un peu de vin sur la route pour me
remonter le moral. Je crois que je vais
finir alcoolique…
En janvier 2009, nous serons au
Cambodge, puis ce sera la Thaïlande, la
Malaisie et l’Indonésie. Nous aimerions
atteindre l’Australie en août de la même
année. Inchala…
Aller, à la proch’ pour de mioche !
que nous avançons dans la
pampa, je vois une autruche
et ses trois petits sur le bord
de la route. Se sentant observée, elle se
met à cavaler, ses petits à ses trousses.
Nous la suivons. Elle n'apprécie pas.
Elle met ses petits à l'abri, nous fait
face en faisant de gros yeux, puis
déploie ses ailes. Nous nous sommes
rapidement éloignés…
Jean Lelan
Photo : Jean LEALND
comme désert. C’est
le paysage dominant depuis
Arequipa : désert de sables et
de pierres au sud du Pérou et
au nord du Chili ; zones arides avec
quelques buissons, végétation clairsemée, épineuse, en montant vers
l'Altiplano ou en circulant dans les
provinces de Salta, San Juan ou
Mendoza, en Argentine. Des silences
extraordinaires…
comme bivouac. Bivouaquer en pleine pampa
sur l'Altiplano, quel plaisir ! Se réveiller en regardant
un flamant rose perché sur une patte ou en assistant
au lever du soleil sur le Salar de Surire...
Comme nous recherchons la relation avec les gens, nous
demandons souvent un lieu où poser la tente. La réponse est
souvent : « Pas de problème, mettez-vous sur la place du village ». En Argentine on trouve de nombreux lieux appelés campings, mais qui sont des “complejos turisticos”, très éclairés la
nuit, avec piscine, terrain de jeux et barbecues et même fours à
bois pour les grillades.
comme eau. Elle manque souvent. En quittant
San Pedro, nous savions que nous allions rester deux
jours sans voir un point d’eau et nous en avons
emporté 10 litres. Nous avions également demandé à
un chauffeur de car de nous laisser un bidon de 5 litres au kilomètre 70. Mais, le lendemain, quand nous sommes arrivés au
lieu dit, pas de bidon ! Par chance, nous avons croisé un garde
forestier qui nous en a donné 5 litres. Heureusement, car les
bidons en métal que nous avions emportés sur nos vélos ont gelé
pendant la nuit (il faisait -8°) et l’un d’eux a éclaté alors que nous
étions bien au chaud dans nos duvets.
comme camions et vieilles caisses. Au
Pérou et au Chili nous avons surtout rencontré des
camions. Ils doublent ou croisent toujours avec un petit
klaxon de salut et un geste de la main. Ici en Argentine
on voit beaucoup de voitures qui sont souvent de vraies épaves,
en particulier quelques magnifiques 4L ou R18…
comme fermeture. En Argentine, plus qu'au
Pérou ou au Chili, tout ferme de 13 h à 18 h. La sieste
étant sacrée, il nous a fallu parfois attendre deux ou trois
heures sur la place d’un village l’ouverture d’un magasin
quand on savait que dans les 100 km suivants, nous ne trouverions aucun approvisionnement.
Photo : Jean LEALND
Richard FERGÉ
velomadfr.blogspot.com
9
comme helados. Au Chili et surtout en
Argentine, on trouve de nombreux marchands de
délicieuses glaces artisanales. Nous en profitons largement quand nous ne dormons pas en rase campagne.
comme matériel. Nous nous servons d'une
tente de marque norvégienne, que plusieurs éminents CCIstes apprécient. Nous aussi, mais les
piquets n’ont pas résisté à la terre battue. Nous avons
acheté quelques gros clous...
comme nord-sud. De Mendoza où nous
sommes, nous allons prendre un bus pour faire un saut
de 1000 km jusqu’à Neuquen et continuerons à vélo
jusqu’à Bariloche. Nous visiterons ensuite
Chiloë avant de remonter vers Santiago de Chile.
À moins que les vents nous poussent ailleurs...
comme rencontres. Celles des gens qui nous
accueillent dans leur cour ou leur hospedaje, celles des
curieux qui nous demandent d’où on vient, où on va…
Avant-hier, entre San Juan et Mendoza, nous nous
sommes arrêtés au bord de la route pour boire un soda. Près de
là, il y avait un petit kiosque tenu par un jeune couple qui élève
des chèvres, des cochons, quelques poules, deux chevaux et cinq
chiens. Et nous voilà invités à poser la tente derrière la maison,
observés par les poules et les cochons. Le soir, nous avons discuté une bonne heure avec nos hôtes devant la télé.
comme kilomètre. Le jour où nous avons
quitter San Pedro de Atacama (Chili) en direction de
la frontière argentine, nous n'avons fait que 40 km. Il
faut dire que les 30 km suivants nous ont fait gravir
2000 m de dénivelé, que nous avons terminés à pied. Dans une
bonne descente, le vent dans le dos, nous avons fait 140 km et
nous avons bivouaqué à 3 km de Susques, attirés par le vert de
l’herbe que nous n'avions pas vu depuis plusieurs semaines.
comme vent. Sur l'Altiplano, le vent se met à
souffler, au mieux, à partir de 13 h, au pire, à partir de
10 h, et rien ne l'arrête. Il ne se calme que lorsqu’il fait
nuit. Quand vient l'heure de poser la tente, c'est très difficile de trouver un endroit un peu abrité.
En Argentine, c’est la même chose. Alors que nous quittions
Las Salinas Grandes, que tout était calme, il s'est réveillé en
moins d'une minute, nous interdisant d’avancer. On a “choisi”
de faire demi-tour.
comme villes et villages. Leur éloignement
Marchand de glace.
comme indications routières. Nous utilisons
des cartes routières couvrant les pays entiers, avec des
échelles peu adaptées aux cyclistes, mais cela évite d'en
porter une collection, et il y a trop peu de routes goudronnées pour se perdre. Il est difficile d'obtenir une information précise, car les gens ne comptent pas en kilomètres, mais
en temps de voiture. C'est parfois surprenant. Au Pérou, un
chauffeur de car nous avait assuré qu'il ne nous restait que
20 km. En réalité, nous avons encore dû rouler 40 km et
sommes arrivés dans la nuit au village...
comme usure. Pour le moment, pas de soucis
techniques ni d'usure particulière des vélos. Nous économisons les patins de freins grâce au vent qui nous
contraint parfois à pédaler dans les descentes… Les
grandes villes argentines paraissent bien fournies en marchands
de vélos. Dans les régions du Pérou et du Chili où nous
sommes passés, c'est moins sûr.
rend notre voyage très différent de tout ce que nous
avons fait, jusqu'ici, comme balade à vélo, nous qui
aimons particulièrement les arrêts dans les villages.
Partout nous retrouvons une grande place centrale plantée d’arbres, et un plan en damier qui permet de circuler facilement. Il
y a des places magnifiques comme les arcades d’Arequipa et
celles de Cuzco ou les arbres de Salta et de Mendoza…
comme ordures. Dans les paysages désertiques,
les déchets volent, s'accrochent, s'entassent… Les abords
de certaines villes sont inquiétants. Dans certaines agglomérations argentines, les ordures contenues dans des sacs
en plastique sont accrochés aux arbres et aux poteaux électriques ou posés dans de petits paniers métalliques surélevés pour
éviter les razzias des chiens.
Nous avons aussi rencontré des cyclistes. Je me souviens
d’un couple d'Américains partis d'Alaska qui se demandait au
bout de 2 ans et demi de route « Pourquoi donc aller jusqu'à
Ushuaia ? ». Il doit être important de savoir mettre un terme à
un voyage, avant d'en avoir assez.
comme soleil. Il nous chauffe, nous grille ou nous
comme piste. Nous préférons le goudron aux
est agréable. Lorsque nous sommes redescendus dans la
pampa argentine, il y avait jusqu'à 45° et l’eau des
bidons étaient chaude. Mais nous avons trouvé un
remède : avec un sachet de tisane, ça passe mieux.
chemins de terre. Au Chili, entre Purmamarca et le salar
de Surire, nous avons pris une voiture pour faire les
100 km d’une piste qui était non seulement sableuse et
en tôle ondulée, mais surtout parcourue chaque jour par
80 camions pleins de sel extrait du salar.
comme troupeaux. En altitude, ce sont surtout des lamas, des alpagas et des vigognes. À moins
de 1500 m, on rencontre des ânes, des chevaux (plus
ou moins sauvages), des vaches, des chèvres…
Arcades à Cuzco.
comme yeux. Dans la Quebrada de Humahuaca,
les yeux en voient de toutes les couleurs passant des
rouges aux verts, des violets aux oranges… Quand, à
Purmamarca, après avoir descendu 3000 m, on retrouve
les vaches et le vert de l’herbe, on se frotte les yeux. Mais non,
ce n'est pas un mirage, on a changé de monde !
comme zèle. Que de chiens ! Leur comporteArrivée à Cuzco.
Les agglomérations sont souvent éloignées les unes des
autres, ce qui ne permet guère d’improviser les étapes et
contraint parfois à des journées un peu longues.
comme ligne droite. Nous n'avons jamais
autant parcouru de routes rectilignes aux courbes
insensibles, des dizaines de kilomètres parfois.
10
ment hargneux, leurs courses et aboiements se sont
toujours limités à des menaces même s’il a fallu parfois descendre de vélo et heurter deux cailloux pour
les éloigner. Il y a aussi les concerts nocturnes…
Salar de Surire.
comme quarante. En Argentine, de Cafayate
à Mendoza, nous avons suivi la route 40 qui est parfois
si tranquille qu’on se croirait sur un sentier de montagne. De petites bornes indiquent les kilomètres restant pour aller à Ushuaia. Dans les librairies, on a trouvé de
beaux livres sur “la mitica ruta quarenta”. Nous ne savions pas
qu’elle était mythique…
Troupeau de lamas.
Hameau sur l’altiplano.
Jean LELAN
[email protected]
11
Sur la route
A
dhèrent à CCI depuis
quelques années, Léo
Woodland est anglais. Il
habite près d’Agen avec
sa femme Stéphanie. Il a
déjà cyclé de la France au
Danube : une paille quand
on a déjà parcouru
l’Europe, la Chine et Cuba !
« Je suis anglais mais
quasiment français… J’ai
demandé la nationalité
française et je n'attends
que ma lettre d’accueil du
président... Je me sens
beaucoup plus français
qu’anglais, bien que personne ne me prenne pour
un français à cause de
mon accent ! »
AMÉRIQUE
Photo : Léo Woodland
Léo Woodland sur les bords du fleuve Saint Charles à Boston.
Les États-Unis à vélo avec
lesTrail Angels
Qui sont les Trail Angels ? Léo Woodland va vous l’expliquer.
Il les a rencontrés au cours d’une virée rocambolesque
sur une piste cyclable
qui traverse les États-Unis d’est en ouest.
M
es amis, oubliez tous ces
récits merveilleux de
tours du monde, de traversées de déserts et
d’ascensions à vélo de
montagnes mythiques.
Ce qui suit raconte le voyage le plus
court que j’ai fait. Il était censé durer
trois mois, il n’a duré que trois heures.
Loin de voir le Pacifique pour la première fois, je n’ai même pas vu midi. Pas
LE Midi, mais midi comme 12 h.
Il existe aux États-Unis une excellente
organisation qui s’appelle l’Adventure
Cycling Association (ACA). Née exactement deux siècles après les Etats-Unis,
elle mérite d’être connue. L’acte fondateur fut l’idée folle, à l’occasion du
bicentenaire, de rassembler plusieurs
centaines de cyclos pour traverser le pays
en trois mois, du Pacifique à
l’Atlantique. Le « Bicentennial » est
devenu le « Bikecentennial ».
12
Elle publie de belles cartes qui indiquent
tous les campings, les hôtels, les épiceries
et même les rest-rooms si importants
pour les Américains. Elle ne propose pas
simplement le Transam (de l'Oregon à la
Virginie en passant par les Rocheuses, le
Kansas et les Appalaches) mais aussi
deux autres parcours “horizontaux” et
pas mal d’autres “verticaux” (nord-sud)
ou en diagonale.
Boston.
Photo : Léo Woodland
Plutôt que de laisser mourir ce qu’ils
avaient créé, les cyclos ont créé l’ACA.
C’est un peu la FFCT des États-Unis
mais avec la différence importante
qu’elle a répertorié 6 000 km de petites
routes pour ceux qui veulent refaire le
parcours effectué il y a plus de trente ans.
Léo se lance
Moi, j’ai choisi la Northern Tier. À
l’aide de warmshowers.org, le CycloAccueil-Cyclo mondial, j’ai trouvé un
jeune américain qui m’offrait un lit pour
deux nuits, près de Boston. À 22 ans,
Ray a déjà fait sa propre traversée du
pays. « Les gens m’ont tellement aidé que
je veux redonner un peu de ce que j’ai reçu,
m’a-t-il dit. Tu sais ce qu’est un Trail
Angel ? C’est quelqu’un rencontré par
hasard pendant ton voyage, quelqu’un qui
mon assurance… Lorsqu’ils
t’aide, t’offre un abri ou son
C a n a d a
sont sur les lieux, les secoujardin pour poser ta tente. Il y
Seattle
Dakota
ristes sont déçus et les pomen a beaucoup aux États-Unis,
Montana
Minnesota
du Nord
Oregon
piers encore plus car le mesmalgré l’impression que donne
Minneapolis
Idaho
Wisconsin
Dakota
sage « Un cycliste tombé de son
du pays le Président Bush. Je te
Boston
du Sud
Wyoming
Michigan
Chicago
vélo » était devenu « Un avion
propose un lit pour deux nuits
Iowa
Pennsylvanie
Nevada
Nebraska
Ohio
s’est
écrasé sur une école ».
pour remercier toutes les Trail
Indiana
Illinois
Utah
Ils
m’installent dans l’amAngels qui m’ont aidé. »
fornie
Colorado
Kansas- U n i s
Virginie
É t a t s
Kentucky
Missouri
bulance. Comme il n’y a pas
Nous avons regardé les
Caroline
du Nord
Arizona
Tennessee
Nouveau
Oklahoma
Arkansas
d’espace pour le vélo, ils le laiscartes ensemble. J’ai tracé
Caroline
Mexique
du Sud
sent devant une maison avec
mon parcours : depuis la côte
Georgie
Texas
Alabama
un message. Puis, les giroatlantique j’irai à Chicago en
Mississipi
Louisiane
phares toujours clignotants, les
longeant le sud des Grands
M e x i q u e
Floride
sirènes se mettent à hurler et
Lacs, puis après être passé par
nous partons. Je ne verrai plus
Minneapolis, je rejoindrai la
La Northern Tier.
les pompiers. Il ne faut pas
frontière canadienne que je
suivrai du côté américain, avec un Je baisse la tête pour regarder. À cet ins- plus de dix minutes pour atteindre l’hôdétour au Canada pour visiter le Glacier tant ma roue avant s’enfonce dans un pital. Je découvrirai plus tard que ces
National Park. Pour finir, j’atteindrai trou tout petit mais suffisant pour me sept kilomètres ont coûté 500 $ !
Une infirmière enregistre mon nom,
Seattle où je passerai une semaine chez faire tomber. Cela se passe si vite que je
un cyclo « rencontré » sur la toile n’ai pas le temps d’amortir la chute de la mon adresse, mon âge. Puis elle me
(www.crazyguyonabike.com) et devenu main et ma hanche heurte violemment demande :
— Vous êtes croyant ?
le bitume. Ce n’est pas un banal acciun copain.
— Non, pourquoi ?
dent, et le cycliste qui m’accompagne est
— C’est pour le cas où vous décéderiez.
effaré. Un autre arrive. Les deux m’aident
En Amérique, normalement
Le médecin, sûr de lui, déclare que je
à me relever. La hanche me fait mal et je
on ne voit pas de cyclistes.
marche péniblement. Je leur dis que je ne peux pas avoir la hanche cassée.
Même les gamins
— Comment le savez-vous ?
me suis sans doute déchiré un muscle. Je
ne roulent pas à vélo.
Il rigole.
remonte sur le vélo et les larmes arrivent
— Vous n’auriez pas pu faire une
quand je me remets en selle. J’agonise,
Le jour de mon départ, Ray m’a c’est la pire douleur que j’aie jamais res- quinzaine de kilomètres à vélo comme
guidé à travers Boston. Nous sommes sentie. Mais je réussis à pédaler en pas- vous l’avez fait si elle était cassée !
Pourtant, après m’avoir fait passé
allés jusqu’au fleuve Saint Charles où sant les grands pignons. Je roule comme
nous avons suivi le chemin de halage ça peut-être une demi-heure puis deux radios, il revient en m’annonçant,
devenu piste cyclable. Un peu après j’éprouve une brusque fatigue. Je m’ar- très professionnel : « Jeune homme, votre
l’université d’Harvard, Ray m’a dit : rête. Il y a toujours des maisons mais voyage est terminé. Votre bassin est fêlé.
« Bon, toute l’Amérique t’attend ! Vas-y ! » maintenant je suis dans la campagne. Je Mais rassurez-vous, ce n’est pas plus grave
n’arrive plus à lever ma jambe pour des- qu’une clavicule ou une côte fêlée. »
et nous nous sommes séparés.
J’ai commencé à suivre la carte n°1, cendre du vélo. Avec difficulté, je le mets
de la Northern Tier. J’ai quitté Boston à terre, entre mes chevilles, puis je me A lot of good guys
Ce sont les Trail Angels qui m’ont
en passant dans une zone qui existe un couche sur l’herbe et m’endors.
aidé à trouver un motel et qui ont gardé
peu partout dans les grandes aggloméramon vélo. Leurs enfants m’ont écrit une
tions, ni ville ni campagne. Je suis In bad shape
Un groupe de cyclistes passent. « Ça lettre : « Dear Mr Biker, we hope you are
impressionné par la quantité de cyclistes,
les jambes rasées, que je vois partout. En va ? Pas de soucis ?... » « Oui, oui, tout va better... ». C’est encore eux qui ont appelé
Amérique, normalement on ne voit pas bien. » Je mens, il est évident que je ne une ambulance pour m’emmener à l’aéroport et qui ont trouvé un carton pour
de cyclistes. Même les gamins ne roulent
renvoyer le vélo à Paris. Par moment, on
pas à vélo. « Mais Boston, m’a dit Ray,
– Vous êtes croyant ?
est bien content que le monde soit « full
n’est pas les États-Unis ».
– Non, pourquoi ?
of good guys who’ll help you when you need
– C’est pour le cas
Patatras !
it » (des gens généreux qui vous aideront
où vous décéderiez.
quand vous en aurez besoin). Merci, les
Je me lance dans une longue ascenTrail Angels !
sion difficile non pas pour son pourcenC’est l’assurance qui a payé : plus de
tage mais pour sa chaussée exécrable, peux plus me mettre debout. « Hey man,
avec nids de poules et goudron fissuré. you’re in bad shape ! » Ça, pour être in 1 500 $ pour l'hôpital, 500 $ pour l’amUn « jambes-rasées » arrive à ma hau- bad shap, je suis in bad shap ! Après bulance, et je ne sais combien pour
teur. Il sourit en voyant mon vélo m’avoir préalablement demandé si j’étais voyager en classe affaires jusqu’à Paris.
Sans parler de l’ambulance qui m’a
chargé. Nous bavardons et je lui assuré, ils appellent le SAMU.
Il arrive accompagné par un motard- ramené de Toulouse à chez moi, près
explique ce que je compte faire. Il se dit
impressionné, pour lui, le vélo c’est la gendarme et, comme si ça ne suffisait d’Agen…
compétition. Il remarque mon petit pla- pas, par une voiture de police et une de
Léo WOODLAND
teau. Combien de dents ? Je ne sais plus. pompiers. Si je dois payer tout ça malgré
[email protected]
13
Sur la route
AMÉRIQUE
Ravitaillement
Les “dépanneurs” (épicerie), supérettes et supermarchés sont ouverts
7 7 jours et de 7 h à 23 h parfois… sauf le 1er septembre (fête du travail). Cool pour les randonneurs !
Itinéraire
Nous avons traversé successivement les régions de Centre Québec,
Région Québec (c’est pas pareil), Charlevoix, Lac Saint-Jean, Fjord du
Saguenay. Ensuite nous avons pris le “traversier” (ferry) St-Siméon
Rivière-du-Loup. Puis nous avons fait le tour de la Gaspésie en traversant
la vallée de la Matapédia ; retour par le Bas Saint-Laurent et les
Chaudières-Appalaches.
Bus pas cher, nous l’avons pris de Québec (Aéroport Trudeau) à
Montréal (250 km en 3h).
Lorsqu'il choisit le site de « Kébec » (mot d'origine amérindienne signifiant « là où le
fleuve se retrécit »), Champlain se doutait-il alors que Québec deviendrait le site fondateur
de la culture française en Amérique ?
Photo : Pierre Guillez
La recette du bonheur
au Québec
Camping
Jusqu’à mi-septembre, camping sauvage sans aucun problème notamment
sur des haltes routières qui sont équipées
14
Vélo
Que du bonheur au Québec où le
“bicycle” est roi ! Avant le départ, nous
ADRESSES et INFOS
Vélo Mag : 1251 rue rachel Est à Montréal (Québec) H2J 2J9
avions acheté le guide La route verte qui
indique 4 000 km de pistes cyclables très
bien détaillées. Sur place, les panneaux
indicateurs étant bien présents, nous
n’avons pratiquement jamais cherché
notre chemin. Pour autant, les gens se
sont fait un plaisir de nous renseigner.
Les Québécois sont très motorisés et
leurs routes sont rectilignes. Si ça monte,
c’est à 20% ! Montées courtes de 2 km
maxi (on les a TOUTES faites à pied).
Nous avons fait 2 200 km en
40 jours, soit une moyenne journalière
de 50 à 80 km. En Gaspésie, ça souffle
fort en bordure de l’Atlantique et notre
moyenne a varié du simple au double
selon que l’on avait le vent de face ou
dans le dos !
Office du Tourisme
Site : www.bonjourquebec.com
Adresse : case postale 979 à Montréal (Québec) H3C 2W3
Tout ce que vous voulez savoir avant de partir est sur ce site : un guide
et une carte par région, une liste de tous les campings, infos touristiques,
transports, hébergements, tous les horaires des bus, traversiers, etc.
Parcs et réserves : www.sepaq.com
Le Québec occupe 1 667 926 km .
2
C'est trois fois la superficie de la France.
Le français est la langue d’usage de la
majorité des Québécois, bien que l’anglais
soit parlé ou compris presque partout, en
particulier dans les villes.
Aux descendants des colons français et
anglais sont venus se joindre, au fil des
ans, des immigrants du monde entier.
La majorité des quelque sept millions de
Québécois vivent aujourd’hui le long du
fleuve Saint-Laurent.
Près de 70 000 Amérindiens, appartenant à
dix nations, et 9 000 Inuits habitent dans
une cinquantaine de villages qui constellent l’ensemble du territoire.
Magasins de sport
– La MEC (Mountain Equipment Coop)
Marché Central 8989, bd de l'Acadie, Montréal (Québec) H4N 3K1
405, rue Saint-Joseph Est, Québec (Québec) G1K3B6
– Mc TIRE (quincaillerie en tout genre) dans les villes.
“
Au départ, le projet était
de découvrir les paysages du
Québec et de marquer une étape, celle
de la retraite ! Au final, c’est par le cœur que
nous avons été saisis tant l’accueil et la chaleur de nos cousins nous ont époustouflés.
“
Climat
Il a fait très chaud les trois premières
semaines (30°) puis la température est
descendue rapidement. Les érables rougissent en 3 ou 4 jours vers le 25 septembre. Gare aux gelées matinales la dernière semaine ! Brrrr…
de bancs, tables, eau et parfois toilettes.
Ensuite, en camping, les soirées étant
plus fraîches, nous avons planté la tente
vers 16 heures.
Les campings sont désertés après la
rentrée des classes (5 septembre) et nous
avons bien souvent pu disposer d’un
cabanon pour notre repas du soir.
« Une petite tente, une gamelle et
deux cuillères… C’est la misère ! » nous
ont dit les Québécois. Il faut dire qu’ils
ont des camping-cars géants, équipés de
lave-vaisselle, four à micro-ondes, clim
réversible, couvertures chauffantes…
Jean et Joëlle MYTNIK
[email protected]
Guide : La Route verte – www.routeverte.com
Jean et Joëlle Mytnik ont fait une virée d’un mois
chez nos cousins du Québec pour fêter leur retraite.
Le pays des pistes cyclables les a enchantés.
Voici les ingrédients de ce plat,
un peu bourratif avec ses 2 200 km en 40 jours…
Période
Partir fin août nous a permis d’éviter
les terribles moustiques et la surpopulation des campings. Début octobre, ça
devient carrément frisquet pour camper.
Visites
Beaucoup de choses à faire ou à voir.
Nombreux centres d’interprétation de l’eau, de la flore, de la faune, de
l’agriculture, toujours très intéressants à visiter.
Beaucoup de parcs nationaux et régionaux : la nature est ici hyperprotégée ! (Évitez les réserves fauniques en septembre car c’est la chasse à
l’orignal !)
À noter que les Québécois adorent donner des explications sur « la vie
de leurs ancêtres ».
Le seul point noir, c’est qu’il
paraît qu’on a un drôle
d’accent !
Photo : Pierre Guillez
Photo : Pierre Guillez
15
Nos ancêtres les Cyclopathes
Les découvertes de Philippe ORGEBIN
Limonade ou pastis ?
Que boire pendant l’effort ?
En 1895, le docteur Coulon pose cette question en mettant en
avant l’importance des boissons sucrées, même si, à
l’époque, on ne parlait pas encore des sucres “lents”…
uelques-uns de mes camarades ont, comme moi,
remarqué que la limonade
sucrée dont l’usage est très
répandu dans certaines
contrées du midi de la France,
est une boisson à la fois
rafraîchissante et reconstituante pour le
cycliste. Partant du principe que ce n’est
pas grâce à l’acide carbonique qu’elle doit
ses propriétés mais que ce ne peut être
qu’au sucre qu’elle contient dans une assez
forte proportion, j’ai pensé que le sucre
pourrait prendre une place importante dans
l’alimentation du cycliste
et maintes fois, dans
mes excursions, le
sucre a remplacé pour
moi le charbon de la
locomotive.
Illustration
du catalogue
l’Hirondelle –
1893.
16
Les sucreries, c’est bon…
pour les enfants
Je dois avouer que j’ai été suivi dans
cette voie par bien peu de mes camarades, tant les préjugés s’attachent à qualifier d’enfant ou d’original celui qui préfère
croquer quelques morceaux de sucre
plutôt que d’ingérer quelques petits verres
d’apéritif. Cependant, j’avais confiance
dans mon opinion, et je résolus de faire
des expériences.
J’étais parti avec deux de mes amis
pour un petit voyage de cinq jours. C’était
Grâce à l’ergographe,
MM. Mosso et Paoletti (…)
ont montré qu’un muscle
fatigué retrouve rapidement
sa puissance contractile
après l’ingestion
d’une solution sucrée.
au mois d’août, et, à cause de la chaleur,
nous ne faisions qu’une petite moyenne
d’environ 60 km. Nous portions nos
bagages avec nous, et pour ma part j’étais
chargé de douze kilos d’effets et d’appareils photographiques.
Mes amis s’étaient montrés, jusque-là,
peu enthousiastes au genre d’alimentation
que je leur proposais. Le 5e jour, me trouvant seul, et voulant me rendre compte de
la valeur de ce nouvel aliment, j’expérimentai sur moi l’alimentation sucrée à
fortes doses et malgré la chaleur
et les côtes, je pus faire une
assez forte étape en ne prenant dans ma journée que
250 g de sucre et 400 g de
pain, c’est-à-dire beau-
coup de carbone et peu d’azote. Deux
cafés coupés d’eau sucrée me servirent
de boisson.
Je remarquai que, malgré la fatigue des
jours précédents résultant de mon peu
d’entraînement à cette époque, je roulais
ce jour-là avec bien plus de facilité que les
jours précédents, et je conclus qu’il y a
avantage pour le touriste, non pas à substituer le sucre aux autres espèces d’aliments, mais à le faire entrer dans l’alimentation pour une assez forte proportion.
Je ne me serais sans doute pas décidé
à faire connaître ce premier résultat qui
demanderait d’être confirmé par de nouvelles expériences ; mais puisque les
récents travaux de MM. Mosso et Paoletti
sont venus donner appui à ma manière de
voir, je suis heureux de pouvoir faire profiter de ces quelques notions à mes
confrères en tourisme.
Grâce à l’ergographe1, MM. Mosso et
Paoletti, dans un travail publié dans les
archives italiennes de Biologie, ont
montré qu’un muscle fatigué retrouve très
rapidement sa puissance contractile
après l’ingestion d’une solution sucrée.
Ils sont arrivés à ces conclusions que
l’action du sucre se manifeste 10 mn après
et atteint son maximum 40 mn après l’ingestion de la solution sucrée. D’après eux,
la solution qui paraît donner les meilleurs
résultats serait de 10 à 30 gr de sucre pour
100 gr d’eau. C’est avec des doses
moyennes variants de 5 gr à 60 gr que l’on
obtient les effets les plus énergiques sur la
fibre musculaire. Il n’y a que des inconvénients à rester au dessous de ces chiffres
ou à les dépasser.
1 – Appareil destiné à enregistrer le travail musculaire.
Ils conseillent l’usage des solutions
sucrées aux coureurs, soldats, touristesvélocipédistes.
Comme on le voit, il est expérimentalement prouvé que l’usage des boissons
sucrées constitue, avec le massage,
presque toute l’hygiène du système musculaire.
La caféine, la kola et… l’alcool
J’ai eu, ainsi que plusieurs de mes
amis, l’occasion d’essayer la caféine. Aux
doses de 0,50 gr à 0,75 gr elle donne
d’abord une période d’excitation musculaire qui agit d’une façon plus désagréable
sur le muscle cardiaque qu’efficace sur le
système musculaire en général. Mais cette
période d’excitation dure peu. Pendant sa
La bière “coupe les jambes”,
l’absinthe est “pernicieuse”,
le vin ne donne
qu’un effet
euphorisant momentané (…)
durée d’action, la caféine n’a fait que permettre aux réserves de l’organisme d’être
dépensées plus vite et lorsque, quelques
quarts d’heure après, son action cesse
brusquement, on se trouve tout étonné de
n’arriver qu’à grande peine au terme de
l’étape.
Pour connaître les véritables effets de
la kola, il faudrait faire usage de noix de
kola fraîches qui seules ont des propriétés bien spéciales. La kola sèche ne
paraît agir que par la caféine qu’elle
contient.
Le sucre est bien supérieur à la
caféine et à la kola ; mais il est tellement
au dessus de l’alcool qu’il ne peut pas lui
être comparé. L’alcool, est un des
ennemis les plus redoutables du cycliste.
Beaucoup ont sans doute remarqué que
la bière “coupe les jambes”, que l’absinthe est “pernicieuse”, que le vin luimême ne donne qu’un effet euphorisant
momentané suivi d’une période de
dépression. Mais combien veulent en
convenir et ont le courage de refuser le
poison qu’on leur offre ?
Cette action inefficace de l’alcool est
cependant facile à comprendre : l’alcool,
sous toutes ses formes, est un toxique,
tandis que le sucre est un aliment. Et si le
sucre est un aliment de premier ordre
pour le cycliste, c’est qu’il a très peu de
transformations à subir dans le tube
digestif pour se transformer en glycogène
qui est directement assimilable par la
fibre musculaire. Donc, c’est au sucre et
non à l’alcool que nous devons nous
adresser pour nourrir nos muscles pendant la marche et les refaire lorsqu’ils
sont fatigués.
MM. Mosso et Paoletti indiquent
comme titre de la solution 6 à 10 fois plus
d’eau que de sucre. Cette proportion
d’eau leur a donné leurs meilleurs résultats dans le laboratoire, mais ne convient
peut-être pas au cycliste. Nous avons
tous, en effet remarqué, que la sueur ne
Chacun pourra l’aromatiser
à son gré avec une essence
végétale peu nocive,
l’essence de menthe
par exemple.
s’arrête que lorsque nous avons éliminé
une certaine quantité d’eau que nous
pouvons appeler “quantité de luxe”. Il y
aurait donc peut-être avantage à diminuer
le plus possible cette quantité d’eau pendant la marche.
De nouvelles expériences sont donc
nécessaires pour fixer le titre de la solution la mieux appropriée au cycliste, titre
qui doit, on peut déjà le prévoir, être
modifié avec les saisons. Chacun pourra
l’aromatiser à son gré avec une essence
végétale peu nocive, l’essence de menthe
par exemple.
Dr COULON
(Délégué du Touring-Club, à Sceaux).
Publié dans Touring club de France
Janvier 1895.
Illustration de 1893.
17
TACHE
Nouvelles des cyclo-voyageurs
CHÊNE
ET
LE
VÉLO
Daisuke atteint
le Cap Comorin
IL
LES
INVOQUE
TOUS
Le projet Kernunos : en route pour les forêts d’Europe
Vishnu, Bouddha…
Les écolos continuent à frapper : Marilia Petite et Christophe Massot ont fait étape à
notre festival, alors qu’ils étaient en route pour la Russie, le Canada et les Amériques
avec, pour bouquet final, l’Amazonie… normal pour des amoureux des forêts primaires
qu’ils veulent protéger à travers leur association Kernunos. Leur précédent voyage les
avait conduits de Bretagne en Pologne où ils ont pris conscience de l’état des forêts
près de Brest-Litovsk (ça rappelle le traité du même nom).
Gérard Porcheret est parti
le 11 avril pour l’Inde du nord.
Contact : Christophe Massot, Kernon, 22100 Tremargat
Leur site pour les suivre: www.kernunos.org
PROCHE-ORIENT
MALLE
Une virée de quatre mois qui comporte
une large boucle de Delhi au Rajasthan
et une deuxième au Cashemire.
« Si Vishnou, Bouddha et Allah veulent
bien et si les gugusses qui jouent à la
guérilla au Cashemire ne me font pas de
misère. »
Celui qui pourra dire devant quel
monument a été pris Daïsuke gagnera…
toute notre estime.
[email protected]
Finie la Turquie pour « Roues Libres » !
Ça y est, Daisuke Nakanishi atteint la
pointe sud de l’Inde, où se dresse un
mémorial du grand sage Vivekananda
sur un petit îlot. Il est prêt à sauter en
face, à Sri Lanka (mais est-il au courant
du conflit avec l’Eelam ?).
L’Inde n’a pas épargné ce voyageur…
peut-être un peu fatigué après toutes
ces années : panne de vélo et autres
difficultés. Son petit tour au Népal l’a
régénéré. Nous en reparlerons.
Écrivez-lui, il aime être soutenu.
[email protected]
Photo : Daisuke NAKANISHI
Les Frébourg ont déjà quitté l’Europe après avoir flâné dans les Balkans.
Ils terminent leur traversée de la Turquie ; il y ont parcouru près de
1000 km et couché en permanence chez l’habitant. Déjà 34 000 km au
compteur.
« Nous avons rarement monté la tente de camping lors de la traversée de la Turquie.
Nous avons dormi dans des endroits des plus variés : dans un voilier, dans une cabane
appelée pompeusement “tree house” ; dans la très grande ville d'Antalya, Mani,
contacté par Hospitality Club, ne pouvant pas nous héberger, nous a confié à Ezgi,
d’origine iranienne.
Quand nous arrivons suffisamment tôt dans une ville, on se rend à la mairie qui le plus
souvent nous trouve un hébergement. Un coup l'hôtel, un coup un bungalow en bord
de mer dans un centre de vacances, d'autres fois dans des salles plus ou moins propres, dans le bureau du shérif ou encore dans la caserne des pompiers. Nous avons
également passé 2 nuits en compagnie des pompistes des stations essence…»
[email protected]
ILS
FONT
LA
BELLE
Vélomonde
Corinne et Philippe Wolf ont quitté la région parisienne le 1er mai 2009 sur
leur tandem pour un tour du monde.
Gérard Porcheret
Photo : Gérard PORCHERET
POIDS
Contrairement à ce
que laisse supposer
la bannière étoilée
arborée sur le tricycle,
ce “cyclo-globe-trotter”
est polonais. À part
ça, on ne sait rien de
lui, pas même son
nom.
SE
LOURD
Philippe et Corinne
lors de l’assemblée générale de CCI.
Drôle de vélo…
Geoff Grimsditch nous écrit :
« Si vous pensez que votre vélo tout
chargé est lourd, regardez ce tricycle !
Il est à un Polonais que j'ai croisé sur la
place de mon village (dans les Côtes
d'Armor), par une journée humide en
novembre dernier. Il fait un tour du
monde et, après six ans de voyage, il a
déjà 90 000 km derrière lui. Le tricycle
est fait maison (bien sûr !) et n’a qu’une
seule vitesse. Il ne parle pas français et
son anglais n'étant pas très bon, je n’ai
pas pu bien communiquer avec lui. »
[email protected]
[email protected]
http://velomonde.fr
Photo : Gilles BARON
STOCK-CAR
Circulation à risque dans Phnom Penh
Dans les pages 4 à 8, Richard Fergé nous fait part de son amertume au sujet
des relations avec les Vietnamiens. Depuis, il est passé au Cambodge où
il a subi, à Phnom Penh, deux accidents de circulation dans la même
journée.
Richard, toujours en compagnie de Stani, s’est rendu dans la capitale cambodgienne
pour retrouver un couple d’amis qui doit les héberger. À une vingtaine de kilomètres du
centre-ville, deux jeunes en scooter le font tomber en donnant un violent coup de pied
dans une de ses sacoches. Il se retrouve par terre, légèrement commotionné, au milieu
d’une intense circulation et subissant la colère des automobilistes qui lui reprochent
d’empêcher les véhicules d’avancer. Plus loin, sur le point d’arriver à destination, une
voiture, qui n’a apparemment pas voulu l’éviter, le renverse de nouveau. Le conducteur
le regarde, fait marche arrière et repart. Richard, en colère, se relève, court et essaie de
retenir le véhicule en s’accrochant à la vitre restée ouverte, mais en vain. Tout cela au
milieu d’une foule toujours aussi passive voire hilare. Malgré ces déboires, il continue de
positiver : « Ces accidents j’aurais pu les avoir dans une autre ville, aussi, je ne condamne
personne. (…) Quatre ans sans accident c’était quand même pas mal. »
velomadfr.blogspot.com
18
« Nous y avons très souvent rêvé. Nous en avons beaucoup parlé. Nous l'avons
patiemment préparé.... Et maintenant, nous y sommes...» Corinne et Philippe ont longtemps attendu ce moment. Ils partent en quittant leurs
«On compte sur vous trois enfants désormais assez grands pour se passer de
pour nous encourager leur présence, du moins pendant 14 mois, le temps de
tout au long de notre faire le tour de la planète (la plus jeune de leurs enfants a
18 ans).
périple via les
commentaires du site – Au programme, pour cette année : l’Espagne, le
Portugal, le Maroc ; puis l’Amérique du Sud : Pérou,
et du forum.»
Bolivie, Argentine, Chili ; ensuite l’île de Pâques, Papeete
et la Nouvelle Zélande.
– Pour l’année prochaine, l’Asie : Hongkong, Vietnam, Laos, Thaîlande, Cambodge,
Jordanie et Turquie. De là, ils traverseront l’Europe pour revenir en France.
Retour prévu en juillet ou en août 2010.
Photo : Richard FERGÉ
LE
MA
Richard renversé par un scooter.
19
Photo : Geoff GRIMSDITCH
Photo : Geoff GRIMSDITCH
Des brèves en vrac
Biblio CYCLE
Par Philippe ORGEBIN – Sur le Blog : http://biblio-cyclesdephilippeorgebin.hautetfort.com/
vous trouverez une sélection de 300 titres sur le thème du voyage à vélo.
Tridem, quotidien nomade
Souvenirs de la grande route
Ambroise CLOCHON – Benoît ALBAHARY – Guillaume BÉDHET
1897-1924
Paul MAERKY
Pédaler plus de 22 000 km dans
une chaise longue. Traverser le
Sahara sans autre réconfort que
celui du partage imprévu d’une
bouteille de Bordeaux, traîner
250 kg dans les cols de la
Cordillère des Andes et de
l’Himalaya, lutter contre le bas
débit pour mettre à jour un site
Internet, franchir des glissements
de terrain qui barrent la haute route de Karakorum, emballer
dans des cartons de fortune un tricycle de quatre mètres de long
pour lui permettre de survoler les océans. Porter sa maison,
changer de jardin tous les jours, et sans radio ni télévision, vivre
au rythme du soleil.
Tout cela occupe une bonne année. Au ras du sol, dans la solitude
de l’Altiplano ou la circulation grouillante de l’Inde, le tridem a tracé
sa route et conduit ses passagers d’étape en étape, d’une rencontre à une autre. Et sur la route, une crevaison, une jante ou un
moyeu cassé, le moindre imprévu peut contribuer à la richesse de
l’aventure.
P. O.
2008- (poésie) In-16, 54 pages - Éditions : Gros Textes - 05380 Châteauroux les
Alpes – Prix : 6 €
T’occupe pas de la marque…
Jean-Pierre NEDELEC
Il ne faut pas trois tours de pédalier
Et hop ! Tu te penses libre
L’ardeur des collines l’ennui généreux des marais
Muscle à peine tiède
Tu sais que ton départ s’enroule déjà
Dans l’écharpe du retour
-------------------------------Bobos et petites misères mes rémoras
Depuis trois jours la nuque pleurniche
Au large ! je ne l’écoute plus
Les reins brûlent sous la malveillance du vent
Les pieds chauffent les doigts gèlent
La mouche dans l’œil la bébête qui pique
Qu’on se croit à l’huis du Grand Fourchu
Et je ne parle pas c’est inconvenant du trouduc
Ce coquinet qu’effarouche le baiser de la selle
Bobos et misères grand corps vivants slam de la route.
2008 – (poésie) In-16, 54 pages – Éditions : Gros Textes
05380 Châteauroux les Alpes – Prix : 6 €
Il y a un grand intérêt, pour nous
passionnés de cyclotourisme, à lire
les récits des premiers voyageurs à
vélo dans l’hexagone. Ils sont les
témoins des coutumes de notre
pays, de la gastronomie, de l’état
des routes des régions traversées
au temps où les attelages des rouliers hostiles provoquaient beaucoup d’accidents chez les adeptes
du vélocipède.
Monsieur et Madame Maerky ont
parcouru la France maintes fois et
de toutes parts. Pendant une trentaine d’années, à la belle saison, comme un rituel, ils enfourchèrent leurs bicyclettes pour la “Grande Route”, de Genève à
Nantes, de Genève à Bordeaux, de Dunkerque à Marseille, de
Brest à Toulouse… De toutes les contrées qu’ils ont visitées, la
Bretagne fut certainement celle qui les attira le plus souvent. Par
sa générosité, son sens de l’amitié, sa curiosité de l’autre, son
caractère très communicatif, Paul Maerky peint de nombreuses
rencontres amicales et cocasses : des douaniers, des rouliers et
leurs auberges, des commis voyageurs, des nomades, des bergers, des globe-trotters à pied, la maréchaussée… Ces récits
sont aussi le témoignage de notre identité rurale du début du
XXe siècle. Le plus grand bonheur qu’eut Paul dans sa vie est
d’avoir l’épouse, selon ses dires, la plus complaisante et la plus
sportive pour l’accompagner dans tout ses voyages…
P. O.
2008 – 163 pages – Artisans-Voyageur Éditeur. – www.artisans-voyageurs.com
De l’ALASKA à la TERRE de FEU
Myriam WALTER et Arnaud DULIEU
Une année de voyage à la force
des mollets, voilà la belle aventure
qu’ont vécue Myriam et Arnaud,
l’un derrière l’autre sur leur tandem
à la rencontre des habitants, de la
flore et de la faune de tout un continent. Un périple de 17 648 km à
travers les Amériques qui les
mènera d’Anchorage en Alaska à
Ushuaïa en Terre de Feu en passant par les Rocheuses et les
Andes, bravant le vent, le froid, la
neige et la pluie par des températures de - 20°c à + 40°c. Un parcours original au prix d’efforts intenses mais récompensés par
une formidable richesse humaine. Au plus proche de la nature
avec des campements souvent insolites, ils nous font partager
tout au long de leur itinéraire leur aventure en texte et en
image.
P. O.
2008 – 240 pages – Éditions : Les Petites Vagues
www.petites-vagues-editions.com – Prix : 24 €
20
Concours littéraire sur le thème du voyage
Dans le cadre du « Festival Artisans-Voyageurs 2009 », un prix littéraire sera
décerné au meilleur récit de voyage. Pour participer, il suffit de faire parvenir à
l’association organisatrice le récit original d’un périple, seul ou à plusieurs, relation inédite d’une aventure humaine et culturelle à la découverte de l’autre et de
l’ailleurs. Le manuscrit d’au moins cent pages dactylographiées, rédigé en
langue française rapportant un voyage effectué entre 2001 et 2009 est à
adresser à Patricia Février-Legrand, 67 bd Jacques Millot, 49 000 ANGERS
avant le 15 avril 2009.
Le hors série Voyager à vélo
du magazine Carnets d’Aventures
Paru au printemps 2007 « Voyager à
vélo » est le best-seller de la revue.
Compte-tenu de son succès, il est réédité
avec de nouveaux récits de voyage, des
mises à jour sur les vélos (vélo couché,
3 roues, bent…) et sur l’équipement.
Éd. Alcyon Média – www.expemag.com
En vente en kiosque.
Le résultat sera proclamé le dimanche 24 octobre 2009 à l’occasion du Festival
Artisans-Voyageurs du Récit et de l’Image de Voyage qui se déroulera les 22-2324 et 25 octobre 2009 à Pellouailles-les-Vignes (49).
Le manuscrit du lauréat sera publié à 1000 exemplaires.
Règlement complet disponible sur le site : www.festivalartisansvoyageurs.org
Contact : [email protected] ou 02 41 54 37 17
Blog dans le coin !
Philippe Orgebin, responsable des rubriques
Bibliocycles et Cyclopathes de cette revue, a créé
un blog qui est une sélection de 300 titres sur le
voyage à vélo. Ça grouille d’infos.
http://biblio-cyclesdephilippeorgebin.hautetfort.com/
Les couchsurfers
Il y aurait déjà 328 000 hôtes enregistrés dans 207 pays et près de 850 000 couchsurfers de 230 pays, le tout grâce au site www.couchsurfing.com ! États-Unis, GrandeBretagne, France, Canada sont en tête de liste, mais on trouve aussi le Vatican ! Vous
avez aussi, si vous préférez, www.hospitalityclub.org. On ne reviendra pas, bien sûr,
sur la warmshowerlist ni sur… le CAC !
Congrès Vélo-City à Bruxelles
Ce congrès international et annuel a lieu en mai à Bruxelles. Pour vous faire une idée
des intervenants française, qui vont d’Alain Juppé à des responsables d’association,
rendez-vous sur le site d’Isabelle Lesens : http://isabelleetlevelo.20minutes-blogs.fr/
Les pistes cyclables de Franche-Comté
Le comité régional du tourisme de Franche-Comté vous le dit : « Pour un tourisme
nature, faites du vélo ! ». Et de rappeler que l’Eurovélo 6 vous permet de traverser
agréablement la région : 187 km de pistes cyclables de Dole à Belfort ! Pour les
toutou, il y a même des tours organisés !
Infos : [email protected]
www.eurovelo6.org/
Un nouveau magazine
Non, ce n’est pas
un journal papier,
mais un site
d’information sur
le vélo en ville :
www.cityride.fr
Décès
Gérard Terrolle nous a quitté
Aux premiers jours du printemps
nous avons reçu ce message de
Viviane TERROLLE-DONJON :
« Gérard nous a quittés ce matin de
bonne heure, il a toujours aimé les
couleurs de l'aube et les “couchers
de lune”. Il pédale allègrement vers
d'autres horizons, sa casquette
cyclo vissée sur la tête en sifflotant
une petite chanson… »
Viviane, Marlène et Benjamin
Les Paris Bike Days en avril
CCI n’a pas souhaité avoir un stand à cette
nouvelle manifestation mais notez qu’elle vient
de se créer. C’est un salon destiné « aux assidus
comme aux néophytes », comme disent les communicants. Première édition au Parc floral les 17,18
et 19 avril (avec entrée à tarif réduit pour les adhérents FFCT). À quand les camping bike days ?
Renseignements : www.parisbikedays.com
Avec Viviane, Gérard était un
habitué des quinzaines et des
week-ends. Pour ceux qui l’ont
connu, nous voulions témoigner de
cette disparition et exprimer nos
plus vives condoléances à sa
famille.
Serge FICHANT, Secretaire de CCI.
21
Vie de l’association
Vie de l’association
Les Sorties CCI
u’elles durent un week-end, une semaine ou une
quinzaine de jours, les sorties CCI sont des randonnées à vélo dont les points de rendez-vous sont proposés par Cyclo-Camping International.
Rien n'est organisé, seul le lieu de rendez-vous du soir est
précisé. Vous pouvez arriver en cours de sortie, le jour que vous
voulez et repartir à votre guise. Entre chaque étape, l'itinéraire
est libre : vous pouvez rouler 50 ou 150 km, selon votre forme
et votre humeur (visite de sites, sieste, gastronomie, etc.).
En principe, si le lieu de RV n’a pas été fixé à l’avance, les
participants se retrouvent chaque soir à 19h devant la mairie
de la ville-étape où sera affiché, pour les retardataires, un
mot qui indiquera le lieu du campement.
Chaque cyclo-voyageur doit être autonome : à chacun de
rejoindre le groupe par ses propres moyens, de décider de son
itinéraire entre chaque point de rendez-vous, de disposer de son
équipement (vélo, pièces de réparation et de rechange, cartes,
etc.). Un petit plateau sur votre vélo est fortement recommandé.
Attention : toute voiture suiveuse est interdite ! L'adhésion
à l'association est demandée. Cyclo-Camping International
demande, à tous, de respecter le code de la route et décline
toute responsabilité en cas d'accident.
Quinzaine sud-ouest,
dans les environs de Cahors,
du 30 juin au 14 juillet 2009.
La semaine famille se déroulera
à 15 km de Sancerre
du 15 au 24 août 2009
Mary et Bob Duffy-Stokinger, CCIstes d’origine américaine qui habitent près de Cahors, à Salviac, préparent une quinzaine dans leur région.
Lucien Philippot prend en charge cette année la
semaine famille qui se passera aux limites de la
Sologne.
Ils sont en train de finaliser le parcours et viennent de nous
écrire : « Nous continuons de travailler sur le circuit. Nous nous
renseignons sur des campings. Nous prévoyons de mettre au
point les étapes avant le 15 mai. N’hésitez pas à nous contacter
pour avoir des infos. »
Il a choisi pour point de chute la région où il habite. Un plan
d’eau jouxte le camping. Les balades se feront dans les alentours assez vallonnés.
Pour s’adapter aux contraintes liées aux enfants, le principe de
ce rendez-vous CCIste est de rester une semaine dans un
endroit autour duquel on fait des balades en étoile. S’il
s’adresse, comme son nom l’indique, surtout aux familles, les
CCIstes sans enfants (en couple ou célibataire) sont évidemment toujours les bienvenus !
Les grandes lignes du parcours
Quinzaine Bourgogne
En partant de Montbard, on pourra
suivre une partie du canal de Bourgogne
avant de rejoindre le Maconnais et la piste
cyclable qui passe par Cluny. En traversant la Loire du côté du Centre et près de
Roanne, on attaque les Monts de la
Madeleine, le Forez, pour retrouver la
Loire, en Haute-Loire, et finir en haute et
DATE
Massif central du 19 juillet au 2 août
basse Ardèche. La première semaine
permet de se « faire les jambes » pour la
deuxième. Ceux qui voudront jouer les
prolongations pourront descendre vers
Aubenas par exemple.
Pour rejoindre la quinzaine, plusieurs
trains acheminent les vélos jusqu’à
Montbard. Depuis Paris, un TGV prend les
DÉPART - ARRIVÉE
km
km
étape cumul
Dim 19 juil
Rendez-vous le soir
au camping d’Alise- sainte-Reine
Lun 20 juil
Alise Vitteaux
30
Mar 21 juil
Vitteaux Arnay-le-Duc
Mer 22 juil
vélos mais aussi un TER direct ou avec
une correspondance à Laroche-Migennes.
À mi-parcours on peut rejoindre la quinzaine à partir de Roanne.
Retour par Valence (plusieurs TGV
prennent les vélos).
Contact : Sylvie DARGNIES – 09 65 33 43 70
[email protected].
REMARQUES
Camping municipal
30
Dont 20 km le long du canal (non asphalté).
Camping municipal
60
90
On rejoint le chemin de halage que l’on quitte vers Pouilly
pour descendre au sud.
Camping municipal
Arnay Santenay
45
135
Vers le sud-est, en direction de Chagny.
Santenay est sur le canal du Centre (liaison Loire-Saône).
Camping des sources
Jeu 23 juil
Santenay Cluny
65
200
Piste cyclable à partir de Givry jusqu’à Cluny (à visiter !).
Camping municipal
Ven 24 juil
Cluny Chauffailles
50
250
Direction la Loire dans le Brionnais, vers le sud-ouest.
Camping municipal
« Les feuilles »
300
Étape au sud de Roanne au bord de la Loire.
Possibilité de rejoindre depuis Roanne.
Camping
« L’orée du lac »,
au lieu-dit La leva
Chauffailles Villerest
50
Dim 26 juil
Repos à Villerest
—
300
Lun 27 juil
Villerest Noirétable
55
355
Passage des Monts de la Madeleine.
Mar 28 juil
Noiretable Ambert
60
415
Dans les monts du Forez, cols à 1000 m. Étape près de
Thiers.
Camping
« Les 3 chênes »
Camping municipal
Camping municipal
Mer 29 juil
Ambert Estivareilles
50
465
Par Aubusson d’Auvergne, toujours dans les Monts du
Forez.
Jeu 30 juil
Estivareilles Retournac
54
510
Retournac est au bord de la Loire.
Camping municipal
Ven 31 juil
Retournac Mazet-Saint-Voy
40
550
En passant par Yssingeaux ; détour possible par le massif
du Meygal ; Mazet est près de Chambon-sur-Lignon.
Camping municipal
Sam 01 août
Mazet-Saint-Voy Silhac
50
600
Vallée du Lignon, Saint-Agrève, Nonières…
Silhac est à 5 km de Vernoux-en-Vivarais.
Camping municipal
Dim 02 août
Silhac Valence
35
635
Tout en descente !
Camping municipal
22
Rendez-vous au camping de la Balance
entre Jars et le Noyer, vendredi 15 août
Près de la D 923, à 8 km de Vailly-sur-Sauldre et à 15 km de
Sancerre.
Pour les contacter :
Mary et Bob DUFFY-STOKINGER – tél: 05 65 27 10 12
Courriel : [email protected]
RV
Prêts pour longer le canal de Bourgogne…
Alésia (à 15 km de Montbard) et Flavigny à visiter…
Sam 25 juil
Départ de Salviac (on peut arriver par la gare de Gourdon) la
vallée des 5 chateaux Beynac sillonner la Dordogne, le
Lot et la Garonne Aiguillon (par Beaumont) emprunter la
véloroute de la vallée du Lot d’Aiguillon à Vers, continuer par
St. Cirq-Lapopie et puis, Faycelles vers le Célé rouler le long
du Célé avant de monter le causse à Rocamadour retour à
Gourdon.
Contacts : Lucien PHILIPPOT (pas de courriel)
06 72 51 91 94
77, av. Wilson – 45500 GIEN
Les week-ends
Venez pédaler dans les Côtes d’Armor
les 8-9-10 mai
Week-end CCI en Poitou-Charentes
les 12 et 13 septembre
Rendez-vous à la gare de Lamballe à 12h. Circuit dans
l'après-midi pour rejoindre notre camping (qui sera le même
pour les 2 nuits) à MONCONTOUR (environ 20 km en ligne
droite). Le samedi : circuit sud de Moncontour.
Après Chauvigny en 2008, Anne & Michel Guegan vous
invitent à découvrir les rivières du Poitou en partant de
Poitiers pour aller à Latillé. Balades d’une trentaine de kilomètres accessible à tous.
Renseignements : Geoff GRIMSDITCH
02 96 42 81 37
[email protected]
Anne et Michel GUEGAN
05 16 08 34 45
[email protected]
Week-end dans le Cotentin à l’Ascension
(21-25 mai)
Je propose de passer le week-end de l’Ascension dans le
Cotentin, vers Granville et la côte, le Mont St-Michel… En
camping, bien sûr. Si vous êtes intéressé, faites moi signe
rapidement !
Serge ROUSSEAU – [email protected]
Week-end CCI en Normandie à la Pentecôte
(30-31 mai et 1er juin)
Rendez-vous à la gare de Bayeux le samedi à 11h30.
Direction la côte (baignade possible). La balade se fera sur
les petites routes des marais du Bessin. Étapes dans des
campings à la ferme. Retour sur Bayeux lundi aprèsmidi.
Renseignements : Benoît MICHEL
02 31 80 69 45 ou 06 77 45 97 76
[email protected]
23
Vie de l’association
Vie de l’association
Grand rassemblement CCI de l’Ascension (du 21 au 24 mai)
dans la région Midi-Pyrénées à Bagnac-sur-Célé dans le Lot.
Pour la 8e année consécutive, nous vous proposons un grand rassemblement
pendant le week-end de l’Ascension. Jusqu’à présent, nous nous étions toujours
retrouvés dans le Sud-Est mais cette année, changement de cap, nous prenons
la direction du Sud-Ouest et cela se passera dans le département du Lot à
BAGNAC-SUR-CÉLÉ (46 270). Dans le camping 2 étoiles, il y aura un abri en cas
de pluie (dans notre région, elles sont rares en fin de printemps) et même une salle
communale en cas de tornade (encore moins probable que la pluie).
Jeudi 21 mai
Le Vinzelle par les crêtes, Conques et retour par la vallée.
À 18h30, apéritif offert par la municipalité.
Vendredi 22 mai
Le Célé… visite de Figeac (Musée Champollion).
20h30 projection de diaporamas (gratuit).
Fouace / vin blanc envisagés fortement à l’entr’acte.
Samedi 23
Vers le Cantal… La châtaigneraie
Repas en commun (environs 5 euros). Aligot et ce qui va avec.
Dimanche 24 mai
Capdenac-le-Haut… C’est pas loin
IMPORTANT : réservez votre place auprès de Véronique LEROY
03 23 96 74 66 – 06 75 00 13 48 – [email protected]
4 euros par jour et par personne. Réservez également le repas du samedi soir.
Précisez si vous arrivez à vélo ou avec un véhicule à moteur.
Le camping sera ouvert dès le samedi 16 mai spécialement pour nous et vous
pourrrez rester quelques jours après notre concentration.
Renseignements : Alain Guillermou – 05 65 63 86 03 / 06 32 45 97 12
[email protected]
Transformez le week-end
de l’Ascension en semaine
Nous vous proposons de rejoindre le
rassemblement de Bagnac-sur-Célé
quelques jours avant, en venant à Albi
le week-end précédant.
Les CCIstes albigeois, mais aussi, nous l’espérons, d’autres adhérents de la région vous
feront découvrir l’Albigeois les 16 et 17 mai
en partant du camping municipal d’Albi.
Nous vous proposerons des circuits pour
rejoindre ensuite en 3 jours la concentration
de Bagnac. Vous parcourrez environ 200 km
sans trop de dénivelé. Vous pourrez faire des
étapes sympathiques comme à Montricoux
ou Saint-Antonin, le premier soir, et à Cajarc,
le second.
Ce programme vous permettra de visiter Albi,
une partie du vignoble du gaillacois, certaines
de nos plus belles bastides (Castelnau,
Puycelci, Bruniquel…), les vallées de
l’Aveyron et du Lot avec entre autre, Saint
Cirq Lapopie et Cajarc.
Contact : Jean-Paul LARROQUE
Le soir : 05 63 60 37 20
Port : 06 30 49 08 41
Courriel : [email protected]
Les annonces sont réservées en priorité aux adhérents de CCI. Pour passer une annonce, rédigez la courte et envoyez-la par courriel à [email protected] ou postez-la à l’adresse de l’association.
J
RECHERCHE D’NFORMATIONS
EN VUE D’UN VOYAGE
Cherche Hôtel à Istanbul où
laisser carton à vélo pour le retour.
Transit Aéroport-Hôtel avec les vélos ? La
Turquie possède-t-elle beaucoup de camping ? Quel type d’hébergement reste le
meilleur marché ?
Dianick SCHÜCK
05 53 66 36 20)
Connaissez-vous des panneaux
solaire pour voyager à vélo ?
Recherchons infos pour recharger batteries
et piles d’appareils photos, mobile et lampes
électriques. Existe-t-il des panneaux solaires
pratiques et efficaces (avantages et inconvénients) pour voyager à velo ?
Dominique et Annie MADY
02 40 03 80 50
Cherche infos pour voyager en
train avec les vélos en Allemagne
Nous allons voyager en Allemagne à vélo et
comptons revenir en train. Nous avons
repéré des trajets sur le site belge de la
SNCB. Mais nous nous demandons si tous
les trains acceptent les vélos ; en particulier
peut-on voyager de Frankfurt à Freiburg en
train avec nos vélos ? quand il est indiqué
seulement “Intercity-Express – Supplément
obligatoire” et non “Intercity – Transport
velos soumis a reservation”, “Transport vélos
quantité limitée”, ce qui, dans ce cas,
indique clairement qu’on peut prendre les
vélos. Notre crainte est de rester en rade sur
une partie du parcours. Quelqu’un a-t-il l’habitude de voyager en Allemagne ? Ou d’utiliser ce site belge ? Ou connaissez-vous
d’autres sites ?
Brigitte LECOLLEY
02 31 95 00 26
Cherche infos pour revenir
de l’embouchure du Danube
Nous partons à vélo le long du Danube
jusqu’à la mer Noire début mai. Qui peut
nous renseigner sur le retour ? Est-il possible de prendre un cargo d’Istanbul jusqu’à
Marseille ? Qui peut nous vendre les guides
édités par Esterbauer ?
Pierre & Suzon BERTHELOT & MIRALLES
04 75 65 90 35
divers trafics qui y ont lieu. On aimerait avoir
des infos avant d’y aller avec nos 4 enfants.
Laurence et Pascal
05 62 00 15 34
RECHERCHE
DE COÉQUIPIER(E)S
Je pars le 1er juin pour l’Euro 6. Comment
revenir de Bucarest autrement que par avion
avec mon vélo couché ?
Jean-Charles BREMAND
02 97 41 83 55
Cherche infos pour randonner
le long du Mississsipi
Cherche équipier ou équipière
pour 2 voyages distinctes :
entre Muscatine et la Nouvelle-Orléans
Est-ce que, parmi les respectables CCIstes
que vous êtes, certains auraient un peu de
vécu du côté de chez Tom Sawyer ?
Dom. et Pasc. de LA ROCHE BERNARD (56)
02 99 90 96 49
Connaissez-vous le Xinjiang ?
Cet été, nous ferons un petit tour du Xinjiang
(départ d’Urumqi) jusqu’à Almaty, au
Kazakhstan voisin. Qui a déjà pédalé dans
ces régions ? Toutes infos sont bienvenues :
état et fréquentation des routes, les endroits
à éviter, les possibilités de ravitaillement
(notamment en eau), les soucis pour passer
la frontière, etc.
Clarisse VOGELSPERGER
04 50 98 98 68
Cherche infos sur le trajet
Ceuta-Melilla au Maroc
Quelqu’un a-t-il déjà roulé sur ce tronçon ?
On nous a signalé que cette zone pouvait
être “chaude”, pas seulement du point de
vue de la température, mais à cause des
D’occasion ou bien en location. C’est pour
transporter un enfant de 4 ans.
François HUGUES
01 48 93 53 83
À VENDRE
Cherche coéquipier(e)s pour
parcourir la Slovaquie à vélo
CCIstes de Paris et de Normandie cherchent
des coéquipiers ou coéquipières pour
15 jours en Slovaquie. Départ le 7 aout
retour le 22 aout ; 60 à 70 km par jour ;
étapes en camping.
Benoît MICHEL
02 31 80 69 45
Cherche infos pour revenir
de la Mer Noire
Je cherche, pour cet été,
une remorque pour enfant
– de mi-juin à mi-juillet, une virée en
Espagne au départ de Biarritz.
– 3 semaines (ou plus) en août pour (peutêtre) l’Angleterre.
Les dates sont variables, les destinations
aussi, seul la bonne humeur et le bonheur de
voyager à vélo et ensemble ne sont pas
négociables.
Laurent – 06 30 22 25 82
[email protected]
http://globe-reveur.over-blog.com
RECHERCHE
DE MATÉRIEL
Qui peut nous prêter
une remorque pour enfant ?
Avant d’investir dans une remorque pour
enfant, on aimerait faire un test pendant une
semaine cet été. Qui accepterait de nous en
prêter une (ou nous en louer une) et qui
pourrait aussi nous donner des conseils.
Valérie DEBURE
01 44 62 64 68
Je vends mon vélo
“commencal essence”
plus pièces detachèes, pour 795 euros. Si
interessé, je vous envoie toutes les infos.
Pascal LECOINTE
03 88 36 06 18
Nous vendons une 3e roue
“Fun Trailer Two 6”
(http://www.carrioles.com/index.php3?voir=
funtrailertwo&image=1) avec un porte
bagage pour un deuxième vélo (Papa ou
Maman peut tracter la 3e roue)
Franck & Hélène COLLINEAU-CATEZ
02 23 27 12 38
DIVERS
Recherche parking à Toulon
Nous embarquons le 9 mai à Toulon pour un
périple à vélo d’un mois en Sardaigne. Nous
recherchons un endroit sur Toulon où nous
pourrions laisser notre trafic en sécurité pendant notre voyage.
Philippe & Sylvie VERCOUTERE & VAN-PARYS
03 23 61 33 23
Comment monter un diaporama
Nous partons de zéro et avons besoin de
votre aide, de vos conseils, de vos petits
trucs. Quel logiciel utiliser, combien de temps
de projection pour un diaporama, etc.
Isabelle & Pierre LANCELOT
02 40 30 20 88
Bon de commande du
Manuel du voyage à vélo 15 € l’exemplaire, port compris
Bon à découper ou à photocopier et à renvoyer à Cyclo-Camping International - 25, rue Ramus - 75020 Paris, accompagné
d’un chèque à l’ordre de Cyclo-Camping International.
Nombre d’exemplaire(s) commandé(s) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Chéque ci-joint, soit un réglement de : ...........................
NOM :
€
Date
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Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Code postal :
Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pays : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pas de chèque étranger en euros, paiement étranger uniquement par versement sur le compte postal :
IBAN : FR 02 30041 00001 0765352 K 020 83 --- BIC : PSSTFRPPPAR
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Cyclo-Camping International
association fondée en 1982, regroupe et informe
ceux qui voyagent à vélo sans aide motorisée.
25, rue Ramus - 75020 Paris
Tél. :
01 47 97 62 18
Site :
www.cci.asso.fr
Courriel :
[email protected]
Vous êtes chaleureusement invités à nous rencontrer (adhérents ou pas) lors de notre réunion/permanence
les 2e et 4e mardis de chaque mois, entre 19h30 et 20h30 (suivie d’un restau).
TARIFS ADHÉSION ET ABONNEMENT 2009
Cyclo-Camping International (CCI) est
un lieu de rencontre et d’échange des
expériences de chacune et de chacun, où
ceux qui rêvent de voyages et d’aventures,
petites ou grandes, peuvent trouver informations et conseils, pour se préparer à
partir à vélo.
L’association est entièrement animée
par des bénévoles et chaque adhérent est
invité à la faire vivre.
Photo de couverture : Florence Stefani
« Quinzaine CCI en Corse (2008) ; entre le
col de la Croix et Porto. »
Directeur de la publication :
Joseph Jaunereau
Rédaction :
SECRÉTAIRE de RÉDACTION
Sylvie Dargnies
([email protected])
ADHÉSION SEULE à l’ASSOCIATION
valable par année civile
(à partir de septembre compte également pour l’année suivante)
Une revue trimestrielle (celle que vous avez entre les
mains).
Un manuel du voyage à vélo (le MVV ).
Une lettre d’information trimestrielle.
Un site Internet riche d’informations et de conseils.
Une messagerie pour communiquer : www.postex.fr.
Des possibilités de contacts avec des voyageurs ayant
parcouru tel ou tel pays ou continent
Dépôt légal :
Mai 2009
Numéro ISSN :
0755-0219.
Commission paritaire :
0910G87166
Adh. de soutien
1 an
12 €
18 €
15 €
2 ans
23 €
35 €
30 €
Abonnement France
Abonnement étranger
1an (4 N°)
17 €
19 €
2 ans (8 N°)
32 €
36 €
Un festival du voyage à vélo chaque année à Paris.
Des rencontres et voyages à vélo de 2 jours à
2 semaines (week-ends et « quinzaines »).
Un réseau d’échanges et un mode d’hébergement
solidaire Cyclo Accueil Cyclo, (le CAC)
Un point de rencontre à Paris les 2e et 4e mardis du
mois de 19h30 à 20h30, 25 rue Ramus - 75020 Paris
(métro Gambetta).
Impression :
Parenthèses
76, av. du Bout-des-Landes
44 300 Nantes
Prochaine parution :
N° 111 - Mi-juin 2009
Individuels
Couple
Étranger ou soutien
1 an
25 €
31 €
28 €
Ç
2 ans
47 €
59 €
54 €
ANCIENS NUMÉROS DE LA REVUE :
Il y a ceux qui se gavent de projections, ceux qui courent d’un stand à
l’autre en passant par le bar, ceux qui restent au bar (quel scandale !) mais
c’est pour papoter. Parler pour échanger des points de vue, on pouvait aussi
le faire aux débats, celui sur les forums ou celui sur le journalisme à vélo. Et
vous, vous faites du vélo journalistique ? Tout ce petit monde, accueilli grâce
à une cinquantaine de bénévoles, a passé un excellent week-end, car le festival dure désormais deux jours. Le stress du changement de date – exceptionnel – n’a pas duré longtemps : il n’a troublé personne. Au chapitre des
projections, difficile de se résumer. Le Tibet fait toujours recette, l’Afrique n’a
pas été oubliée, et, mondialistes alter ou pas, le festival c’était « La terre à
vélo »… titre de l’une des projections !
Sylvie DARGNIES
3€
CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATION
La technique.
Président : Joseph JAUNEREAU
Secrétaire : Serge FICHANT – Secrétaire adjoint : Christine COLIN
Trésorier : Benoit MICHEL – Trésorier adjoint : Philippe ORGEBIN
Autres membres : Joëlle AYACHE, Alain BARTHEL,
Michel FRANÇOIS, Alain GUILLERMOU, Pierre ONASCH
Philippe ROCHE (Président d'honneur, co-fondateur de CCI).
a deviendrait presque lassant de constater chaque année
que le festival est réussi, qu’il fait salle comble et que tout
le monde est content !
BULLETIN ADHÉSION - ABONNEMENT
Bulletin à découper ou à photocopier et à retourner à Cyclo-Camping International - 25, rue Ramus - 75020 Paris, accompagné d’un chèque à l’ordre de Cyclo-Camping International.
JE PRENDS L’ADHÉSION SEULE à CCI : pour 1 an
pour 2 ans
adhésion couple
JE PRENDS L’ABONNEMENT SEUL à la revue Cyclo-Camping International :
pour 1an
JE PRENDS L’ADHÉSION ET L’ABONNEMENT SIMULTANÉMENT : pour 1 an
NOM :
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adhésion avec soutien
pour 2 ans
pour 2 ans
abonnement étranger
adhésion couple
L’accueil CCI
étranger ou soutien
Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Code postal :
Ville :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Êtes vous membre FFCT ?
Tél. :
OUI --
NON
Année de naissance :
Pays parcourus ces 4 dernières années : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Si vous adhérez à CCI, acceptez-vous que vos coordonnées soient diffusées aux autres adhérents ?
OUI
NON
/
JE SOUHAITE FAIRE PARTIE DU RÉSEAU CYCLO-ACCUEIL-CYCLO Combien de personnes maximum acceptez-vous accueillir ? : ..................... Durant combien de nuits maximum ? : .....................
Le camping est-il possible ? :
OUI --
NON
/ Localisation (ex : 50 km à l'Est de Brest) :
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Ci-joint mon réglement, soit un total de :
..............................
euros
/ Date :
Les stands
Bernard Magnouloux
interviewant Kristelle Savoye.
ADHÉSION ET ABONNEMENT SIMULTANÉS
Pour rencontrer les cyclo-voyageurs
Tirage :
700 exemplaires
La salle de projection
ABONNEMENT SEUL à la REVUE
Pour s’informer sur le voyage à vélo
Ont participé à cette revue :
Richard Fergé, Jean Lelan,
Leo Woodland,
Jean et Joëlle Mytnik,
Philippe Orgebin,
Adh. couple
L’abonnement se fait par année civile. Tout nouvel abonné recevra les
4 numéros de l’année en cours y compris ceux déjà parus.
De septembre à décembre, tout nouvel abonné (qui s’abonne de fait pour
l’année suivante) recevra en plus les 2 derniers numéros de l’année en cours.
CCI PROPOSE À SES ADHÉRENTS
CONCEPTION GRAPHIQUE
et MISE EN PAGE : Gilles Baron
Adh. individuelle
........................................
Pas de chèque étranger en euros, paiement étranger uniquement par versement sur le compte postal : IBAN : FR 02 30041 00001 0765352 K 020 83 --- BIC : PSSTFRPPPAR
L’accueil CCI
Gérard Porcheret a projeté
son diaporama :
Ma route de la soie
Cette sortie CCI s’est déroulée
entre le 1er et le 14 juin 2008.
Les participants avaient rendez-vous
à Marseille, devant le ferry qui les a
emmenés à Bastia. Ils ont d’abord suivi
la côte ouest de l’île de Beauté juqu’à Sagone
avant de rejoindre Corté en passant
par la forêt d’Aitone et le col de Vergio.
Photo : Florence STEFANI
ORGEBIN
Philippe
Photo :
Photo : Florence STEFANI
Photo : Philippe ORGEBIN

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