Programme - Les Editions de La Table Ronde
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Programme - Les Editions de La Table Ronde
Programme a o û t- n o v e m b r e 2 0 1 4 La Table Ronde 26, rue de Condé, Paris 6e Quai Voltaire Prodigieux (…). Il n’y a pas un mot à changer dans ce journal. Michel Crépu, la revue des deux mondes “ Un livre curieux et composite. À la fois carnet mondain, ce Journal est aussi politique, polémique.” Jean-Claude Perrier, livres hebdo “ On a le droit de se contredire, chez [Malaparte] c’était un art. Qui n’allait pas sans de charmants éclairs de lucidité.” Christophe Ono-dit-Biot, le point “ Un témoignage historique et littéraire comme on en voit peu.” Nicolas Ungemuth, le figaro magazine “ Curieux, extravagant, on retiendra surtout, dans ce texte inachevé, publié en 1957 et devenu introuvable, que Malaparte est un dandy adorateur de la France, de sa langue, de sa culture... et de ses comédiennes.” Christine Ferniot, télérama “ Un document passionnant sur l’intelligentsia de l’après-guerre, vue à travers le regard désabusé d’un très grand écrivain.” Francine de Martinoir, la croix “ Curzio Malaparte mérite le titre de plus français des écrivains italiens. À lire, plutôt deux fois qu’une.” Bernard Morlino, blog morlino “ Une lucidité admirative et impitoyable sur la France et ses paradoxes.” Bernard Fauconnier, le magazine littéraire “ Tout est sublime chez ce Goya désespéré qui peignit le pathétique et le grotesque, la misère et la grandeur dans un même élan furieux.” Fabrice Gaignault, lire “ Un écrivain génial et paradoxal.” François Cérésa, service littéraire L’Idiot du Palais Bruno Deniel-Laurent PREMIER ROMAN C’ mise en vente lE 21 AOÛT © S. Bureau du Colombier Né en Mayenne angevine en 1972, Bruno Deniel-Laurent vit à Angers. Rédacteur en chef de feu la revue Cancer ! Collaborateur de Schnock et de La Revue des Deux Mondes, il est l’auteur d’un essai littéraire sur sa province natale, L’Anjou en toutes lettres (Siloë, 2011) et de Éloge des phénomènes (Max Milo, 2014). Par ailleurs, il a co-réalisé Cham, un film documentaire sur le génocide des musulmans du Cambodge et réalisé On achève bien les livres, un essai cinématographique consacré au pilon. 144 pages – 16 € FORMAT : 140 x 205 Code Sodis : I 23376-8 ISBN : 978-2-7103-7254-7 Vermillon est une prison dorée qu’on appelle le Palais, dans les beaux quartiers de Paris. Une prison où circulent à flots la haine, l’argent et les femmes. Originaire de Serbie, Dušan vient d’y être recruté comme agent de sécurité au service de la Princesse. Simple figurant d’une farce où se mélangent le protocole et les caprices, il passe le plus clair de son temps à attendre, condamné au qui-vive. Un jour, le Prince débarque sans préavis des États-Unis : comme d’habitude, la multitude des majordomes, valets, soubrettes, cuisiniers et gardes du corps se met en branle sous la férule perverse de l’intendance. Dušan doit alors endosser un rôle : il se voit confier par le « docteur » Élias, âme damnée du Palais, une mission spéciale, celle de pourvoir aux fantasmes du Prince. C’est ainsi qu’il recrute Khadija sur les boulevards extérieurs. Il ne sait pas qu’en la ramenant au Palais, il va signer sa propre perte. Et retrouver le goût de la liberté. Aristote, mon père Annabel Lyon Traduit de l’anglais [Canada] par David Fauquemberg P Quai Voltaire 240 pages – 21 € format : 135 x 220 Code Sodis : I 23292-1 ISBN : 978-2-7103-6985-1 ythias est bien la fille de son père : même curiosité fiévreuse, même intelligence fulgurante. Comme son père, elle refuse d’abdiquer devant la doxa de son époque, et c’est en femme libre – pensante – qu’elle s’apprête à franchir l’âge adulte, au cœur d’une Grèce antique qui nie l’existence d’une conscience féminine. Car Aristote a élevé sa fille à l’égal des hommes. Aimée par Herpyllis, la femme qui a succédé à la mère qu’elle a perdue enfant, adulée par Nicomaque, le demi-frère né de cette union, entourée de serviteurs attentifs et d’esclaves auxquels le philosophe a promis d’offrir la liberté, l’adolescente aiguise son sens critique à la lumière de la science paternelle ; elle dévore chacun de ses ouvrages, se livre aux exercices de dissection animale si chers à Aristote, et rêve d’assister aux leçons qu’il prononce au sein de son célèbre Lycée athénien. Mais cette éducation exemplaire est menacée par les troubles politiques de la fin du règne d’Alexandre le Grand. Malgré sa renommée, Aristote, « le Macédonien », n’est plus le bienvenu sur l’Agora ; alors qu’elle vient d’avoir seize ans, Pythias suit son père dans son exil à Chalcis. Aristote ne survit pas longtemps à cet éloignement. Avant de mourir, il rédige le testament qui décidera du sort de sa fille : Pythias doit épouser son cousin Nicanor. Mais Nicanor est au front depuis des années, et Pythias est réduite au sort de Pénélope. Dans l’attente de son futur mari, et sans ce père sur lequel reposait tout l’équilibre familial, la jeune femme découvre la terrible injustice que l’on réserve aux femmes, l’imbécillité meurtrière des superstitions antiques, et la nécessité vitale de se contenter des dons les plus simples de l’existence. Après Le Juste Milieu, qui avait pour objet la relation unique entre le jeune Alexandre le Grand et son précepteur Aristote, Annabel Lyon renouvelle le défi ambitieux d’écrire l’antiquité d’une plume actuelle et spontanée. Avec un aplomb que ce second roman ne fait que confirmer, elle ouvre le rideau sur l’intimité du penseur qui a modifié la face de l’humanité. Utilisant avec subtilité les vestiges archéologiques de l’existence d’Aristote et la mémoire bibliographique de l’époque, Annabel Lyon redonne la voix aux oubliées de l’Histoire. Aristote, mon père sent le soufre des temples, le sang des femmes et les larmes de la tragédie. mise en vente À propos du Juste Milieu : “ D’une érudition exempte de toute cuistrerie, la Canadienne Annabel Lyon réussit à rendre contemporaines la vie et l’œuvre de personnages vieux de vingt-quatre siècles – la crudité de certains dialogues aide à l’entreprise. Son premier roman est une merveille de finesse et d’intelligence : ce n’est certes pas tous les jours qu’on est invité, même comme lecteur, à se promener dans les rues de Pella au bras des deux plus grands génies de leur temps. ” Jean-Christophe Buisson, le figaro magazine “ On voit la vie telle qu’elle était en ces temps.” Gilles Martin-Chauffier, paris match “ Pas de prétention : il ne s’agit en rien de développer le système de pensée d’un homme qui influença largement la philosophie occidentale, mais de donner vie à des personnages figés dans leur statut historique.” Dominique Quinio, la croix lE 28 août © Hélène Bamberger Quai Voltaire Née en 1971 au Canada, Annabel Lyon reçoit un chaleureux accueil de la critique dès la publication de son premier recueil de nouvelles, Oxygen, en 2000. Son premier roman, Le Juste Milieu (2009) est sélectionné pour les trois prix de fiction majeurs du Canada : le Giller Prize, le Governor General’s Award et le Roger Writers’ Trust Fiction Prize. Il obtient le troisième. Le roman, paru à La Table Ronde en 2011, est traduit en dix-sept langues. Aristote, mon père, également sélectionné pour le Giller Prize, est une suite du Juste Milieu. Demain Berlin Oscar Coop-Phane Préface de Frédéric Beigbeder T 176 pages – 7,10 € format : 108 x 178 Code Sodis : I 23344-9 ISBN : 978-2-7103-7131-1 la petite vermillon © Constance Gournay obias, Franz et Armand. Trois hommes – à moins qu’ils ne restent éternellement adolescents – que la vie a traités comme elle traite tout le monde : pas très bien. Traumas d’enfance, parents absents, amours inachevées ; chacun traîne son lot de déconvenues, son bagage de bonheurs fugaces, entre Paris et New York, la Bavière ou le Mexique. Et chacun finit par trouver refuge à Berlin, nouveau temple de l’oubli, purgatoire profane de la jeunesse européenne. La drogue a déjà écorné l’album photo, mais c’est bien une famille qui leur tend les bras tous les soirs, derrière les portes des clubs électro de la ville. Entre « druffis », l’autre nom de ceux qui se brûlent par les deux bouts à grand renfort de speed et de kétamine, on ne s’embarrasse pas de postures, on se comprend – on s’aide, souvent. Alors au diable le sida et les illusions perdues, l’amitié aussi peut se transmettre par voie intraveineuse. Dans les clubs, les corps s’offrent sans façons – les corps d’hommes, les corps de femmes. Dealers par facilité, amoureux impénitents, aspirants-artistes, bon an mal an chacun fraie son chemin. Tobias fuit dans les backrooms sa peur de l’avenir, Franz paye en prison d’avoir voulu être un bon père. Et Armand, slalomant entre les gouttes de pluie, dessinant dans des cafés paisibles en tirant sur ses cigarettes roulées, regarde sa vie passer, « joliment ». Paumés ? Vivants. Puisant son inspiration auprès de Louis Calaferte et de Raymond Guérin, Oscar Coop-Phane livre, à contre-courant, un deuxième roman d’une modernité aiguë et d’une esthétique intemporelle. Dans cette chronique tendre et amère, Armand, Franz et Tobias sont les héros picaresques d’une génération qui se trouve en se perdant. Déjà couronné par le Prix de Flore en 2012 pour son premier roman Zénith Hôtel, Oscar Coop-Phane, né en 1988, signe avec Demain Berlin le roman d’une génération, la sienne. Son troisième roman, OCTOBRE, paraîtra le 4 septembre 2014 aux Éditions Finitude. mise en vente “ On a découvert Oscar Coop-Phane l’an dernier avec Zénith Hôtel, salué par le prix de Flore. On avait été frappé par la qualité et la précocité de sa prose, de son chagrin, de ses désillusions. Cet écrivain de 25 ans s’est dépêché de prouver qu’on ne s’était pas trompé. ” Jérôme Garcin, le nouvel observateur “ Oscar Coop-Phane a réussi un exploit rare : un très beau roman, écrit dans une langue classique et superbe, qui traite de sujets branchés. Il semble presque surnaturel qu’un jeune auteur – il a 25 ans – ait une telle maîtrise du style, une telle connaissance de l’âme humaine. [...] Lisez Demain Berlin, vous ne pourrez pas décrocher. ” Patrick Williams, elle “ Cela aurait pu être un petit opus « générationnel » de plus, cela va beaucoup plus loin. Le menu – défonce et sexe rapide aux toilettes – pouvait faire craindre une écriture indigeste et faussement branchée dont nous ont gavé tant d’épigones de Bret Easton Ellis. Mais Coop-Phane, disciple de Bove et de Calet, possède une langue sans âge et le goût des déchéances stylées. [...] On appelle ça la grâce. Demain Berlin, sûrement. Mais aujourd’hui Oscar Coop-Phane. ” Thomas Mahler, le point “ Je préfère l’écrire noir sur blanc pour être mieux compris : Oscar Coop-Phane est la révélation littéraire de l’année. Quelle entrée en littérature ! prix de flore pour son premier roman l’an dernier, le voici qui confirme son talent avec un texte festif et noir. ” Frédéric Beigbeder, le figaro magazine “ C’est mordant, c’est vif, c’est rapide. ” “ Une construction romanesque vraiment habile. Ce jeune auteur ira loin. ”Arnaud Viviant “ Un Bove junkie. ” lE 4 septembre Michel Crépu la petite vermillon Jean-Claude Raspiengeas, le masque et la plume Plus jamais ça Andrés Trapiello Traduit de l’espagnol par Catherine Vasseur F Quai Voltaire env. 300 pages – 21 € format : 135 x 220 Code Sodis : I 23310-4 ISBN : 978-2-7103-7036-9 raîchement divorcé, José Pestaña dit « Pepe », historien réputé, revient enseigner dans sa ville natale après trente ans d’absence. Sa ville natale ? León, chef-lieu d’une province du nord-ouest de l’Espagne, marquée comme la moindre parcelle du pays par les cicatrices de la Guerre civile. À soixante ans et des poussières, il est enfin prêt à affronter le grand ennemi de sa vie : Germán, son père, franquiste convaincu, ancien phalangiste devenu chef d’entreprise et puissant notable de la ville. Alors que l’Espagne bruisse des nouvelles lois sur le devoir de mémoire et s’étripe sous couvert de réconciliation, le vieillard, canne début de siècle et costume impeccable, n’a aucune envie d’expier ses fautes. Et, d’ailleurs, à qui la faute ? Qui saurait dire quel camp a fait couler le plus de sang ? En se spécialisant dans l’histoire de la guerre, son fils aîné l’a déjà mille fois poignardé dans le dos. Le jour où un vieux paysan interpelle Germán, sous les yeux de Pepe, sur le rôle qu’il joua dans l’assassinat de son père, l’ancien phalangiste décide de continuer à fermer les yeux, et donne à son fils la matière d’une enquête qui le poussera dans les retranchements de l’histoire – celle de son pays, mais aussi celle de sa famille. Au sein de l’université de León, les querelles des professeurs, opportunistes nécrophages et idéalistes préoccupés par l’avenir, reproduisent en miniature la violence des années 30. Déchiré entre son devoir professionnel et ce qui lui reste de loyauté familiale, Pepe réussit à faire taire provisoirement ses angoisses auprès d’une jeune chercheuse, Raquel, trop jeune pour porter l’épuisant héritage de la guerre. Orchestré comme une tragédie, Plus jamais ça est un tribut amer et poignant à un chapitre essentiel de l’histoire européenne. Il n’y a ni bons ni mauvais dans ce roman polyphonique mettant à nu les ravages que le franquisme continue d’imposer à la nouvelle Espagne. Mais si la politique est empoisonnée, la famille demeure bel et bien le théâtre des guerres les plus impitoyables. mise en vente © DR Plus jamais ça a été élu Meilleur roman de l’année 2012 par le quotidien El País. lE 11 septembre Quai Voltaire Journaliste et figure littéraire de premier plan en Espagne, Andrés Trapiello est l’auteur d’une importante œuvre poétique, d’un journal en dix-huit volumes, et de dix romans, dont cinq ont été publiés en français, D’un vaisseau fantôme (La Table Ronde, 1994), Les Cahiers de Justo García (Buchet-Chastel, 2004, 10/18 en 2006), À la mort de Don Quichotte, prix de la Fondation José Manuel Lara Hernandez (Buchet-Chastel, 2005, 10/18, 2009, Prix Littéraire Européen, 2005), Les amis du crime parfait, prix Nadal en 2003, prix National du meilleur roman étranger à Pékin en 2005 (La Table Ronde, 2009, Points 2010) et Heureux comme jamais (La Table Ronde, 2011). Il a aussi signé une biographie de Cervantès, publiée chez Buchet-Chastel en 2005 et un essai sur la littérature pendant la Guerre d’Espagne, Les Armes et les lettres (La Table Ronde, 2009). Chroniques d’un patachon Paris, 1930-1935 Pierre de Régnier Édition établie et présentée par Jean-Christophe Napias L 80 dessins 300 pages – 16 € Format : 125 x195 Code Sodis : I 23360-9 ISBN : 978-2-7103-7196-0 e 2 février 1930, Pierre de Régnier signe dans l’hebdomadaire Gringoire la première des chroniques qu’il va y publier régulièrement sous l’intitulé Paris ma grand’ville. Entre six et sept mille signes, illustrés de deux, trois ou quatre dessins signés de son pseudonyme « Tigre ». Il y évoque ce qui constitue le décor de sa vie depuis la fin de la Première Guerre mondiale : la nuit. Restaurants, boîtes, bars, cabarets, dancings… Que ce soit à Montmartre, autour des Champs-Élysées ou à Montparnasse, le monde de la nuit et de la fête n’a aucun secret pour celui qui ne se couche jamais avant 6 heures du matin et peut faire, seul ou en petite bande, jusqu’à une dizaine d’établissements à la suite. Mais ce bambocheur qui se définit lui-même comme un « noctambule de profession, de naissance et de fatalité » nous ouvre d’autres portes. Celles de l’Opéra pour y voir danser Serge Lifar. Celles du Casino de Paris, pour suivre les répétitions de Joséphine Baker, dont il est un inconditionnel. Qui d’autre ? Maurice Chevalier, Édith Piaf, Michel Simon, Mistinguett, Mayol… Et lorsqu’il ne se lève pas trop tard, nous le suivons aux courses, à l’Exposition coloniale de 1931, à un tournoi de bridge, au salon des Arts Ménagers, dans un golf miniature en sous-sol, au cirque Medrano, à un match de football, à Roland Garros pour la Coupe Davis, ou à la première des Lumières de la Ville, de Charlie Chaplin. C’est une époque qui défile devant nous, un Paris certes marqué durablement par la crise, mais qui cherche tant bien que mal à retenir un peu de la folie et de la créativité des années 1920. Pour le décrire, Pierre de Régnier a un œil infaillible, aussi redoutable et précis que son trait de crayon. Chroniques d'un patachon est une sélection de 80 chroniques parues entre 1930 et 1935. mise en vente Né en 1898, Pierre de Régnier est légalement le fils de l’écrivain Henri de Régnier (… biologiquement il est le fils de Pierre Louÿs) et de Marie de Heredia, une des trois filles de José Maria de Heredia, le poète du Parnasse. C’est un enfant joyeux, doué et original, idolâtré par sa mère. La Première Guerre mondiale vient mettre un terme à une enfance privilégiée. À son grand désespoir, il ne peut pas participer au conflit en raison de sa jeunesse et de problèmes de santé. Rien en revanche ne l’empêchera de vivre pleinement les Années folles, de goûter au jazz et à la drogue, d’abuser des cocktails et du champagne, de perdre des fortunes au jeu. Il publie deux recueils de poèmes, un premier roman en 1929, Colombine, ou la grande semaine et en 1930 La Vie de Patachon (réédité au Castor Astral en 2007), qui lui permet de goûter un peu au succès. Cette chronique amusée et désabusée des Années folles lui ouvre les portes de Gringoire, dans les colonnes duquel il se fera pendant presque dix ans le témoin du Paris nocturne et culturel. Il meurt en 1943, le corps usé par ses excès. lE 25 septembre Isabelle ou l’arrière-saison Jean Freustié P aul vit à l’écart du monde, dans un hameau de HauteProvence. Cet écrivain taciturne y reçoit le temps des vacances sa fille de dix-sept ans, Isabelle, qu’il ne voit presque jamais. Il tombe immédiatement sous le charme. L’attirance est réciproque : impudique et sensuelle, Isabelle fait tout pour séduire son père. Et si Paul résiste à la tentation de l’inceste, ce n’est pas au nom de principes moraux, mais parce qu’il préfère le rêve à la réalité. Déçue, Isabelle lui jette dans les bras sa meilleure amie, Maryvonne, puis rentre à Paris où elle devient apprentie comédienne. Paul l’y rejoint. Il renoue avec la vie littéraire. Il ne quitte guère Maryvonne et pourtant, ne cesse de penser à Isabelle. Comment se défaire de cette passion interdite, sinon en lui consacrant un roman ? la petite vermillon 416 pages – 10,20 € format : 108 x 178 Code Sodis : I 23374-2 ISBN : 978-2-7103-7248-6 “ Auteuil, un élégant marivaudage dans le Paris des années 50 ? Non, bien plus que cela : une authentique love story qui nous dit que les amours d’été ne combleront jamais l’absence de l’être aimé. ” Guillaume Allary, elle Médecin du travail, critique littéraire et éditeur, Jean Freustié (1914-1983) est l’auteur de plus de vingt romans salués par la critique, dont La Passerelle (prix Roger-Nimier 1963). Publié à La Table Ronde en 1970, couronné par le prix Renaudot, Isabelle ou L’arrière-saison rejoint dans la petite vermillon Auteuil (1992) et Ne délivrer que sur ordonnance (2008). 2014 : Centenaire de la naissance de Jean Freustié mise en vente lE 25 septembre Assis sur le fil Cyril Dion “ Rudesse de ces corps rudesse des figures taillées dans l’enfance toute vive. Aurions-nous si vite ourlé nos espérances, abandonnant la source à l’inégalité de nos pas ? Dieu, la beauté de ces corps qui souffrent, lorsque inopinément y paraît la lumière. ” Brutale et infiniment tendre, la poésie de Cyril Dion est à fleur de peau. Elle dit l’ici et l’ailleurs, le trivial et l’absolu, et joue sur tous les registres, l’incantation, la mélopée, l’imprécation et la prière. Acteur de formation, Cyril Dion a été comédien avant de rejoindre la fondation Hommes de Parole comme coordinateur de projets et directeur éditorial. En 2007, avec Pierre Rabhi, il fonde l’ONG Colibris qu’il dirigera jusqu’en 2013, avant d’en devenir le porte-parole. Conseiller éditorial chez Actes Sud de la collection « Domaine du Possible » qu’il a créé, co-fondateur et directeur de la rédaction du magazine Kaisen, il a co-produit avec Colibris un film de Coline Serreau, Solutions locales pour un désordre global. Il prépare un nouveau film, dont il est l’auteur et qu’il co-réalise avec Mélanie Laurent. Il vit à Dreux. mise en vente lE 2 octobre 128 pages – 14 € format : 115 x 180 Code Sodis : I 23377-1 ISBN : 978-2-7103-7257-8 Puta Madre Patrick Besson F 192 pages – 7,10 € format : 108 x 178 Code Sodis : I 23379-7 ISBN : 978-2-7103-7267-7 uyant sa femme après une énième infidélité, un scénariste à succès, malheureusement prénommé comme l’éphémère empereur du Mexique, Maximilien de Habsbourg, se réfugie à Cancún. Sur place, le trop-plein de margaritas et de stimulants locaux pallie le manque de sommeil que lui valent quatre relations sexuelles plus ou moins torrides avec quatre partenaires différentes, un viol par le parrain de l’endroit, et enfin son implication involontaire dans le double meurtre de son ex-compagne et d’un célèbre metteur en scène hollywoodien. Avec son sens de l’efficacité narrative, ses dialogues justes, l’art consommé de confectionner un piège dans lequel le lecteur se trouve inextricablement pris avec les personnages, Patrick Besson les immerge dans le seul exotisme qui vaille ici : celui de la mort en maraude le long des plages à la blancheur de coke, parmi certaines des plus belles femmes du monde. “Besson Patrick fait son métier : visiter la terre pour la décrire ; la décrire pour ne jamais la quitter. ” Frédéric Beigbeder, le figaro magazine “ Un polar tortueux et sombrement hilarant. ” Véronique Cassarin-Grand, le nouvel observateur la petite vermillon “Une désinvolture et un fatalisme qui font penser aux deux tueurs vaguement désabusés de Pulp Fiction. C’est haletant et hilarant, cynique et philosophique, scabreux et vénéneux, poivré et déjanté. ”Michel Richard, le point “Besson est une F1 de la formule. Il écrit très vite et très bien. ” Philippe Camps, nice matin © DR Grand Prix du roman de l’Académie française pour Dara, Prix Renaudot pour Les Braban, Patrick Besson est membre du jury Renaudot et collabore au Point. Les Éditions Fayard ont publié récemment SaintSépulcre !, Zodiaque amoureux et Belle-sœur. Son roman Vous n’auriez pas vu ma chaîne en or ? a été réédité dans la petite vermillon en 2002. Puta Madre a paru chez Fayard en 2013. mise en vente Quand la politique tue Dominique Labarrière C arnot ; Jaurès ; Doumer ; Salengro ; de Broglie ; Fontanet ; Boulin ; Bérégovoy ; Grossouvre : ces neuf hommes ont en commun d’être des figures politiques, mais aussi d’avoir perdu la vie alors qu’ils étaient arrivés au faîte du pouvoir et des honneurs. Certains d’entre eux sont morts pour des idées : Carnot, Jaurès et Doumer, que leurs assassins, anarchistes ou illuminés, ont voulu punir d’avoir fait de mauvais choix. Roger Salengro, lui, s’est donné la mort pour défendre son honneur après une terrible campagne de diffamation. Il en va de même pour Pierre Bérégovoy et Robert Boulin, salis l’un et l’autre par la presse. Jean de Broglie, lui, a fait l’objet d’un contrat pour avoir franchi la ligne jaune, tandis que Grossouvre a choisi le suicide par dépit. Enfin, Joseph Fontanet a commis l’erreur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Ce livre évoque des infamies médiatiques, explore l’énigme de morts étranges et lève le mystère de certaines d’entre elles. Surtout, il raconte des tragédies, humaines avant d’être politiques. Né à Gien en 1948, Dominique Labarrière vit à La Baule. Journaliste indépendant, écrivain et conférencier, il a notamment publié, à La Table Ronde, Contre-Enquête – L’affaire Viguier (2003) et La mort de Pierre Bérégovoy – Vingt ans de questions sans réponse (2013). lE 9 octobre 200 pages – 16 € format : 140 x 205 Code Sodis : I 23353-7 ISBN : 978-2-7103-7172-4 À une passante et à tout ce qui ne passe pas [Pensées pour moi-même et quelques autres #2] Jean Zéboulon “ Un recueil consacré à 101 végétaux, avec des textes poétiques, tendres, parfois drôles tantôt plus graves. ” Jean-Claude Perrier, livres hebdo “ L’ouvrage est fait d’une centaine de planches dessinées, toutes accompagnées d’un bref texte ou de quelques mots, aux résonances poétiques…” “Sur la planète Taire, on parle près de sept mille langues ” “La vérité sort de la bouche des enfants et court se réfugier dans l’oreille d’un sourd ” “ Les amoureux de Raymond Queneau, les fans d’exercice cérébraux et les amateurs de livres déjantés vont se régaler avec Anagram de Jean Zéboulon. ” la liberté “Il ne faut pas manquer la pure merveille que représente Jardin pour les jours de pluie. ” François Billy, le dauphiné libéré Thierry Clermont, le figaro 124 pages – 16 € format : 125 x175 Code Sodis : I 23381-4 ISBN : 978-2-7103-7273-8 Jean Zéboulon est né en 1951, sur l’île de la Cité à Paris. Flûtiste dans une boîte de nuit bruxelloise, cultivateur de bananes, dessinateur anatomique pour une faculté de médecine, illustrateur et cartographe à Science & Vie, La Recherche et L’Histoire, il a posé ses valises pendant quatorze ans à L’Express. Il a aussi été l’auteur et l’illustrateur musical de la prestigieuse et énigmatique émission Die Nacht / La Nuit, sur Arte. En 2004, il a publié un premier ouvrage intitulé Bestiaire pour les jours de cafard (Seuil), suivi de Animaux trouvés au coin d’une page (Éditions Être, 2008) et Pensées pour moi-même et quelques autres (Harpo &, 2010). À La Table Ronde, il a publié Anagram en 2011 et Jardin pour les jours de pluie en 2012. mise en vente lE 16 octobre Writing on the Edge Vingt ans d’écrits rock Jérôme SOLIGNY Chroniques parues dans Rock&Folk Préfaces de Philippe Manœuvre et Louise Féron D ébut des années 1970 au Havre : avec son argent de poche, Jérôme Soligny achète tous les mois les magazines Rock&Folk, Best et Extra chez le libraire de son quartier, sur les hauteurs de la ville. Et il s’arrange pour voler au moins deux des trois chez un autre, des exemplaires qu’il découpe pour décorer sa chambre d’ado tombé très tôt dans la marmite du rock et de la pop. Début 2014, Jérôme et sa famille vivent toujours de cette musique qu’il aime plus que tout, depuis près de quatre décennies. “ Jérôme fait partie de ces types convaincus que la musique populaire est une forme d’art, pas une pompe à fric. Ce qu’il écrit vient du cœur. Il appartient à une espèce en voie de disparition. C’est un critique bardé d’intelligence et d’une honnêteté à toute épreuve, aussi tumultueux qu’un torrent. ” Iggy Pop Jérôme Soligny est musicien, compositeur (pour Étienne Daho notamment – « Duel au soleil », « La Baie »), journaliste, romancier, biographe, poète, traducteur et conseiller de la rédaction à Rock&Folk depuis les années 90. Il travaille aussi, régulièrement, pour certaines de ses idoles parmi lesquelles David Bowie, Paul McCartney ou Bryan Ferry. À travers cinquante chapitres consacrés à autant de figures majeures du rock (interviews exclusives, textes intégraux d’articles publiés dans Rock&Folk, tous remis en perspective), c’est « l’épopée » (dixit Philippe Manœuvre) de Soligny et des rockers qui l’ont marqué, que raconte Writing on the Edge. Son premier roman Je suis mort il y a vingt-cinq ans paru chez Naïve en 2011, a été réédité dans la petite vermillon en 2014. mise en vente lE 30 octobre 800 pages 20 photos – 28 € format : 140 x 205 Code Sodis : I 23283-3 ISBN : 978-2-7103-6966-0 « La vie imite l’art beaucoup plus que l’art n’imite la vie. » Oscar Wilde À travers une confrontation entre l’histoire de l’art et les sciences humaines, la collection Pictum propose une lecture à la fois savante et populaire de thèmes ancrés dans l’imaginaire collectif. Pudeur Philippe Thiébaut historien de l’art, directeur de recherche à l’INHA CODE SODIS : I 23351-1 ISBN : 978-2-7103-7166-3 9:HSMHLA=X\V[[X: mise en vente lE 23 octobre « Pudeur », « Décolleté », « Poils », les trois premiers titres de la collection lèvent le voile sur une autre histoire du corps : de la pudique feuille de vigne à la chevelure de Neptune, en passant par la gorge et l’hermine de Léonard de Vinci, ces fragments nous racontent leur époque, aussi bien que leur artiste. Cinquante œuvres, choisies par des auteurs venus d’horizons différents, donnent à découvrir le sujet, telle une déambulation dans un musée réinventé. Les textes qui les accompagnent contribuent à créer une passerelle entre les mœurs et leur représentation, entre l’intime et l’universel. Poils Marie-France Auzépy historienne, professeur émérite à l’université Paris VIII CODE SODIS : I 23354-0 ISBN : 978-2-7103-7178-6 9:HSMHLA=X\V\][: Décolleté Marie Simon historienne de la mode TITRES À VENIR (2015) CODE SODIS : I 23350-8 ISBN : 978-2-7103-7163-2 Fracas Éblouissement Silence 9:HSMHLA=X\V[XW: Format : 170 X 230 Pagination : 96 pages 50 images quadri Prix :19,50 e La Défense de Madrid Manuel Chaves Nogales Traduit de l’espagnol par Catherine Vasseur L Sur Le double jeu de Juan Martínez : “ Le point de vue de (Juan Martínez) est irremplaçable. Au cœur de la mêlée. Et comme à l’écart aussi. Sa voix est sèche, rapide, hallucinante (...) Aucune volonté de donner des leçons de morale ou de politique. (...) Et c’est pour cela, in extremis, que la littérature triomphe. ” le figaro littéraire Quai Voltaire 200 pages – 20 € Format : 135 x 220 Code Sodis : I 23314-6 ISBN : 978-2-7103-7044-4 a Défense de Madrid regroupe une série d’articles consacrés à la guerre d’Espagne, écrits par Manuel Chaves Nogales en 1938, et retrouvés en 2010 grâce aux recherches minutieuses et passionnées de María Isabel Cintas. Rédigés à une certaine distance des faits que l’auteur relate, ce livre frémit pourtant de l’urgence d’une chronique dictée sur le vif. Le rythme épique, tragique du récit cède le pas, ici et là, à la drôlerie. La puissance narrative y sert, de la première à la dernière ligne, une clairvoyance politique éblouissante. Et la position affirmée de l’auteur n’atténue en rien sa propension quasi enragée à l’autocritique. Son admiration pour les héros inattendus qui, en quelques jours et contre toute attente, sauvèrent Madrid de l’attaque de l’armée insurgée, n’a d’égal que son mépris à l’égard des politiques roublards et irresponsables qui ont précipité le désastre sans manifester une once de noblesse d’esprit ou de courage physique. Au fil des heures, des jours, les décors de ce récit vertigineux se succèdent à la vitesse convulsive d’un montage cinématographique. Les complexités de la politique et de la stratégie militaire complètent sans effort la précision photographique des descriptions : sonneries de téléphone déchirant le silence d’un ministère ; grise lumière hivernale baignant les rues désertes d’un faubourg où l’ennemi peut surgir à tout instant ; métamorphose d’un vieux général grassouillet en héros d’une résistance impossible ; agressivité ridicule de Largo Caballero jouant, en bleu de travail et chapeau de paille, les caudillos d’opérette ; travailleurs rejoignant le front pour y trembler de peur et y mourir ; atmosphère oppressante, saturée de fumée, des sous-sols suintant d’humidité du ministère des Finances ; stupidité des doctrinaires. Chaves Nogales est partout et voit tout. Chroniques de la guerre civile Manuel Chaves Nogales Traduit de l’espagnol par Catherine Vasseur « C rónicas de la guerra civil » est un recueil de 31 articles de Chaves Nogales écrits entre août 1936 et septembre 1939. Seuls quatre ont été publiés en espagnol, les autres ayant paru dans des journaux français (dont La Dépêche du Midi et la revue Europe Nouvelle) et anglais (américain, pour l’un d’entre eux). Sur À feu et à sang : “ En 1937, ce journaliste a écrit neuf histoires d’une lucidité désespérante sur la barbarie de la guerre d’Espagne. Elles sont enfin traduites. Une révélation. (...) La nouvelle, art de l’épure, du rebondissement et de l’apologue, frôle ici la perfection. ” l’express Sur L’Agonie de la France : “ (Une) immédiateté qui fascine. ” le nouvel observateur Sur Histoires prodigieuses : “ Au fil de récits imprévisibles, truffés de malentendus parfaits et de retournements brusques, il apporte tout autre chose qu’un divertissement – une leçon de métaphysique, en un sens. ” le monde 240 pages – 20 € format : 135 x 220 Code Sodis : I 23313-3 ISBN : 978-2-7103-7043-7 mise en vente lE 30 octobre © DR Quai Voltaire Manuel Chaves Nogales est né à Séville en 1897. Après la disparition prématurée de son père journaliste, il fait ses premières armes dans la presse locale, échappant ainsi à la précarité. En 1920, il part pour Madrid, où il collabore à Estampa, puis à partir de fin 1930 dirige Ahora, un autre journal illustré. Il y publie des reportages sur l’URSS et l’Allemagne nazie. Exilé à Londres sous Franco, il y meurt en 1944, à l’âge de quarante-sept ans. Il est notamment l’auteur de Juan Belmonte, matador de taureaux (Verdier, 1990), Le Double Jeu de Juan Martínez (Quai Voltaire, 2010), À feu et à sang (Quai Voltaire, 2011), Histoires prodigieuses et biographies exemplaires de quelques modestes et anonymes (Quai Voltaire, 2012) et L’Agonie de la France (Quai Voltaire, 2013). Max Jacob Illustrations de l’auteur Édition établie et présentée par Antonio Rodriguez M 230 pages – 25 € Format : 170 X 220 Code Sodis : I 23361-2 ISBN : 978-2-7103-7199-1 ax Jacob est une figure centrale de l’univers intellectuel et culturel du xxe siècle : à la fois poète, peintre, essayiste, romancier, il fréquente Montmartre et Montparnasse, Man Ray, Picasso, Apollinaire, Braque, et participe pleinement à la vie mondaine et artistique d’un Paris mythique. Il meurt à Drancy en 1944, laissant derrière lui de la poésie, des dessins, peintures, lettres, méditations... En 1945 et 1946 sont publiés à la Table Ronde, sous l’impulsion de Jean Cocteau et de Pierre Colle, ami et légataire de Max Jacob, deux ouvrages posthumes, marqués par l’important mysticisme de l’écrivain à la fin de sa vie : Les Méditations religieuses, et L’Homme de cristal, accompagnés l’un comme l’autre d’illustrations de l’auteur. Ces deux textes sont ici augmentés d’une conférence inédite de Max Jacob, La Vérité du poète, et présentés par Antonio Rodriguez, spécialiste de Max Jacob, qui complète l’ensemble d’une préface et de documents critiques. Inspirée des premières parutions de ces œuvres, ellesmêmes enrichies de divers supports et d’une réflexion sur l’univers créatif de l’auteur, cette réédition dépasse l’intérêt historique de l’anniversaire de la mort de l’auteur, pour ouvrir une nouvelle perspective sur les différents courants qui animent la production de Max Jacob. Antonio Rodriguez est professeur de littérature française à l’Université de Lausanne. Spécialiste de Max Jacob, il a édité ses Œuvres dans la collection Quarto / Gallimard. Il a dirigé un numéro de la revue Europe sur le poète, et s’occupe depuis huit ans du renouveau des Cahiers Max Jacob. mise en vente L’harmonie retrouvée MAURICE GENEVOIX C et amoureux de la vie et de la nature raconte avec cœur la Grande Guerre, expérience fondatrice de sa jeunesse. Si elle le surprend durant les études et lui impose brutalement les tranchées boueuses, les assauts meurtriers, l’enfer des balles et ses tueries, elle lui apporte aussi une vocation : l’écriture. Académicien et écrivain prolifique, Maurice Genevoix nous livre à travers ces entretiens réalisés au fil des ans, un témoignage authentique et subtil de tout ce qu’il a vécu et observé. “ Assurément le meilleur peintre de la Grande Guerre, fina- lement le plus pathétique, parce que sans pathos, le plus éloquent, sans phrases, le plus émouvant, sans trémolos, comme on peut le vérifier à la lecture de La Mort de près, le saisissant récit des trois fois où Genevoix a senti sur sa nuque le souffle de la faux. ” marianne Une coédition INA / RADIO FRANCE Né en 1890 à Decize, dans la Nièvre, Maurice Genevoix sort de l’École normale supérieure pour entrer dans la guerre, en août 1914. Il passe des mois très durs dans les secteurs les plus meurtriers du front. Grand blessé, il décrit ses épreuves dans Ceux de 14, qui le révèle au grand public. Il est l’auteur de plus de cinquante livres, parmi lesquels Raboliot (1925), qui exalte la vie libre d’un braconnier de Sologne et lui vaut le prix Goncourt, La Dernière harde (1938) et La Forêt perdue (1967). Élu à l’Académie française en 1946, il en sera le secrétaire perpétuel de 1958 à 1974. le 6 novembre 240 pages – 20 € format : 170 x 240 Code Sodis : I 23380-1 ISBN : 978-2-7103-7270-7 21 AOÛT Bruno Deniel-Laurent L’Idiot du Palais Vermillon 28 août Annabel Lyon Aristote, mon père Quai Voltaire Demain Berlin la petite vermillon Andrés Trapiello Plus jamais ça Quai Voltaire 25 septembre Pierre de Régnier Chroniques d’un patachon Jean Freustié Isabelle ou l’arrière-saison Oscar Coop-Phane 2 octobre CYRIL DION Paris, 1930-1935 la petite vermillon Assis sur le fil poésies editionslatableronde.fr – @edtableronde 9 octobre patrick besson Dominique Labarrière Puta madre la petite vermillon Quand la politique tue 16 octobre Jean Zéboulon 23 octobre À une passante et à tout ce qui ne passe pas philippe thiébaut marie simon marie-france auzépy Pudeur Pictum Décolleté Pictum Poils Pictum [pensées pour moi-même et quelques autres #2] 30 octobre Jérôme Soligny Writing on the Edge chroniques Vingt ans d’écrits rock Manuel Chaves Nogales Chroniques de la guerre civile Quai Voltaire Manuel Chaves Nogales La Défense de Madrid Virginie Migeotte / 06 77 78 58 44 / [email protected] Anna Vateva / 01 40 46 71 02 / [email protected] 11 septembre contacts libraires contacts presse Nadine Straub / 01 40 46 70 73 / [email protected] pour Quai Voltaire : Gwenaëlle Dréan / 06 72 70 68 14 / [email protected] 4 septembre Quai Voltaire 6 novembre max jacob Max Jacob à la Table Ronde maurice genevoix L’Harmonie retrouvée Les Grandes Heures