Cie Uz et Coutumes

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Cie Uz et Coutumes
Cie Uz et Coutumes
HEBS
ENTRÉE EN
MATIÈRE(S)
DÉROULÉ
CROQUIS
INTENTIONS
COSTUMES
PLANNING
CONDITIONS
Cie UZ et Coutumes
Illusion & macadam
direction artistique :
Nathalie Dalilà Boitaud
Production déléguée :
illusion & macadam
Mathieu Argaud
[email protected]
05 56 25 38 46 / 06 22 51 09 16
[email protected]
04 67 84 58 10 / 06 11 56 30 51
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HEBS
Théâtre de bitume en trois actes et un chaos
Création 2009
« Hebs »
Théâtre du bitume
Deux cent personnes. sept acteurs.
Un thème pluriel, un questionnement traversant l’espace / temps:
la « norme »: libertés ou enfermements ??
Décortiqué / décuplé en une heure quinze de spectacle.
Déambulé avec l’envie de réinventer nos rues.
Hebs est une alerte.
Attention à l’exclusion trop rapide.
Attention à ne pas ranger trop vite l’Autre, le différent dans une marge qui paralyse.
Attention à ne pas perdre l’individu dans la masse.
Hebs est un spectacle sur la différence.
Poser sur le bitume le mot LIBERTÉ et le laisser cheminer en chacun de nous
Comme une question troublée, sensible
Comme un désir de lutte
Pour dire encore
La différence est le plus beau des points communs.
Direction artistique : Nathalie-Dalilà Boitaud (Auteur)
Production déléguée : Illusion & macadam
Comédiens/danseurs : Fabrice Nabet, Hadi Boudechiche, Vincent Mazaudier, Pierre
Mazaudier, Christophe Lafargue, Yui Mistuhashi
Chorégraphe, danseur, musicien : Patrice de Bénédetti
Danseuse :
Compositeur sonore : Didier Couchi
Conception plastique : Cécile Marical
Conception et réalisation costumes : Nina Da Silva
Régie générale : Andriève Chamoux
Co-productions :
La Paperie à Angers
L’atelier 231 à Sotteville-Lès-Rouen
L’Office Artistique de la région Aquitaine (OARA)
Fest’Art à Libourne
L‘Atelline à Villeneuve-lès-Maguelone
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Entrée en matière(s)
Hebs aurait du voir le jour à l’été 2008. Mais ce n’était pas prêt ou plutôt ce qui était
« prêt » ne répondait pas à nos attentes.
Il nous a fallu replonger dans les mots et le dispositif dans son ensemble pour que
toute cette matière nous convoque de nouveau à inventer une âme et à se jeter
dans son jeu.
Le jeu justement.
A grands coups de ciseaux, nous avons dépassé la surface pour se retrouver dans
le cœur des choses.
Le texte déjà écrit était encore loin de nous et de la rue.
Nous l’avons modifié et de ces transformations sont nés 5 personnages, cinq
identités théâtrales.
A l’intérieur de la pièce de théâtre, outre le propos général, c’est le théâtre qui
devient question. Le vrai, le faux se mélangent, pour que l’on ne sache plus qui
joue, qui ne joue plus, quand le théâtre et la réalité s’accouplent. La catharsis
grandit dans le mensonge du jeu.
D’abord les acteurs, deux, ils veulent jouer du théâtre, de cette noblesse là, ils sont
porteurs d’un texte, ils veulent le dire.
Ensuite le metteur en scène, « le faiseur de théâtre » qui faisant fi du public ne peut
s’empêcher d’intervenir, lorsque ce qui se passe est « en dessous », lorsque les
acteurs se perdent dans leurs égo, lorsque le message ne passe pas...
La pièce en cours devient un chantier comme une répétition ultime, mais le
spectacle continue.
Puis vient le « diseur de réalité », détenteur du sens. Il interrompt le travail en cours,
se demandant si l’on peut jouer avec ce sujet là, si le propos, si proche de la réalité
sociale et de l’actualité peut devenir théâtre, humour, distance, sublimation.
Il questionne par là, le rôle de l’artiste, cette notion de vecteur du réel et de charge
du sens.
Aucune décision ne sera prise, tout se complète ou se contredit et le spectacle
continue.
Pour arbitrer ce désordre, il y a le « meneur de jeu », archétype du monsieur Loyal,
qui commente en direct, donnant ainsi d’autres résonnances.
Complice du public, il joue du jeu en cours.
L’ensemble est construit en strates, une discorde, sans dénouement précis.
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DÉROULÉ
La scénographie est l’interprète du sens premier.
Hebs est une pièce interrogeant la vaste thématique « liberté/prisons ? »
Ces deux espaces opposés seront intégrés totalement dans la scénographie, qui
contraindra le public dans l’une ou l’autre notion.
Trois mouvements : Liberté provisoire/ prison / liberté conditionnelle.
LIBERTE PROVISOIRE : accueil du public.
Les acteurs rôdent, invitent, les gens sont dans l’attente, le spectacle commence en
douceur.
Pourtant le son et la danse dans l’espace annoncent une menace, quelque chose
va se refermer, et on ne pourra plus partir.
PRISON :
Quelques mètres plus loin, la scène principale, le public est guidé par les danseurs.
Une fois « dedans », les toiles (élément principal du décor, au nombre de 30)
enferment le public. Nous sommes cœur du paradoxe, nous voilà enfermés dehors.
Pendant 35 minutes, il est possible que l’on étouffe en plein air, que l’on veuille
sortir en étant déjà dehors. C’est le but du dispositif, dans lequel le texte joué en
mouvement dans l’espace vient accroitre l’effet d’emprisonnement et de
centrifugeuse autour du public.
LIBERTE CONDITIONNELLE :
Troisième et dernier mouvement. Le public est libéré, puis appelé quelques mètres
plus loin, pour le final : le chaos.
Sensation furtive de liberté, car de nouveau la musique enferme, la danse encercle,
tout se resserre.
Cette fois ce n’est pas le lieu qui emprisonne :
la musique et la danse (écrite après observation d’une promenade à la maison
d’arrêt) dressent des barreaux symboliques.
Les acteurs construisent des murs imaginaires, ils sont eux mêmes ligotés par leurs
gestes et leurs paroles.
Rien n’ouvre jusqu’à la fin, jusqu’à peut-être une nouveau souffle.
Mais il est bien possible que la sensation d’étau perdure...
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INTENTIONS
> Nathalie-Dalilà Boitaud Auteur Metteur en scène.
Hebs est un parcours dans une rue, où le public
est invité à suivre, écouter, regarder, sept
personnages tantôt drôles, tantôt sérieux ; sept
personnages dont on ne sait ni l’âge, ni le nom,
ni même l’espèce.
Ils évoluent en groupe, du solo en duo, ou tous
ensemble ; ils apparaissent, disparaissent, ils
sont aussi venus avec leurs ombres, leurs
souvenirs, leurs disparus.
Ils veulent parler du quotidien, singulier et partagé, de ce qui dans nos quotidiens
nous enferment et nous ligotent, parce qu’il faudrait tous faire la même chose, tous
penser la même chose, tous aimer la même chose, tous croire aux même choses.
Ils vont exprimer pendant une heure, leurs doutes quant à cela, leurs peurs de
l’uniformité, leur humour sur la question.
Ils n’ont pas de solution, sauf de jouer avec pour ne pas être un pantin du monde.
Tout tient dans la complicité avec le public, et dans la proximité avec l’espace
utilisé.
Pas de décor, ou alors très peu, de ceux que l’on ne voit pas, qui se font oublier, qui
cherchent à devenir matière. La rue est jouée comme un espace vide, habillée /
habitée. Les acteurs sont justes là, devant vous. Ils inventent à travers leurs gestes
et leurs mots, une nouvelle façon de vivre l’espace quotidien. Parce qu’il nous
appartient d’interpréter les lieux. La rue alors s’ouvre comme un livre, dont on ne
connaît pas le nombre de pages, le texte jaillit des murs, suinte du bitume, des
fenêtres. Une histoire, plusieurs histoires, plusieurs pistes.
Les personnages nous invitent à les suivre dans leurs questionnements et leurs
délires, au fil des rues, offrant leurs réflexions et leurs paroles.
Faire découvrir au public un parcours sensible à la rencontre d’histoires jouées avec
lui, si près. Théâtre de l’intimité.
Pas de distance, pas plus que dans la vie. Les acteurs sont là, tout près, ici, c’est
une histoire de senti-mètres.
Parce qu’aujourd’hui le regard est prisonnier de toutes ces images qui nous
matraquent : affichages colossaux, télévisions criardes, messes en tout genre. Le
regard attiré par le grand, le tape à l’œil, en oublie le détail, le minuscule, les petites
musiques de vies, qui sont pourtant l’essence de la grande fresque de l’humanité.
« Il faut cesser de regarder pour commencer à voir » disait Peter Handke.
Voilà, redonner à l’œil sa liberté, sans l’assommer, l’abrutir, mais tenter de suggérer
un infiniment petit qui deviendrait immense.
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L’alchimie des langages
Au centre il y a le propos général du spectacle, le thème porté par le texte : cette
question de la norme imposée à tous et de la lutte quotidienne pour les libertés
individuelles.
La parole tient là une place capitale, ce qui est dit, entendu, ce qui « reste ».
Pour percuter l’espace davantage j’ai choisi d’ajouter à la force des mots d’autres
manières d’exprimer les choses et d’interpréter les lieux.
La peinture prend la rue en otage. La taille de l’installation nourrit la vision de tous
ces corps peints. Les images racontent une histoire de la norme, en mettant en
évidence la différence des corps et par là des individus. La peinture vient dire que la
normalisation des choses est une absurdité. La multitude est de mise dans la
réalité, l’identique entre les êtres est impossible de fait. C’est une métaphore
importante car à travers elle c’est la ressemblance de pensée, d’action, de vie qui
est questionnée.
La danse très présente (deux tableaux sont chorégraphiques) permet de jouer sur
les deux aspects principaux du spectacle. Dans cette uniformité, l’individu est-il libre
ou au contraire opprimé ?
La danse sera l’un et l’autre : liberté et prison.
Le corps qui danse dans l’espace public semble libre, les gestes des danseurs
jouant avec la matière « rue » donnent cette sensation.
A l’inverse, par moments la danse se resserre, les mouvements sont tendus,
répétitifs, même si l’espace est grand, il devient restreint, le corps se limite,
s’emprisonne lui-même dans les gestes et dans le lieu.
La musique et le son (compositions originales) viennent également renforcer le
propos. Comme la danse, la musique jouée en direct, peut être à la fois une
ouverture, un souffle, comme son contraire : un son qui revient, tourne en boucle ,
se cogne contre les murs et évoque ainsi les prisons de l’âme.
Ainsi, je souhaite que tout concoure à protester contre ces privations individuelles,
contre ces ordres de normes.
Les matières ainsi multipliées s’enrichissent les unes et les autres, et donnent au
thème une existence plurielle.
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INTENTIONS
> Cécile Marical, peintre, scénographe
Cécile a réalisé une série d’environ 100 toiles lors de la résidence à Sotteville-lèsrouen. Ces toiles seront suspendues le long d’une rue, entre l’installation et la
réappropriation d’un espace qui nous renvoie à la notion « d’habiter sa ville ».
Si j’ "emprunte" les gens c’est pour les imprégner et autrement les "empreinter"
Un corps trace la toile et la toile trace la rue
Les toiles étendues rappellent linges et draps pendus : de nouveaux étendards
Chacune de ces traces est singulière, nie la norme et révèle nos étrangetés. Issue
de la réalité d’un corps, d’accord pour s’exhiber et devenir marque.
Hisser le double dans la rue.
Un corps pressé devient un présent vivant et tactile, mémoire d’un instant.
Les plis révélés racontent le poids de l’être et on y découvre sa soudaine légèreté.
Matière, pli, peau, drapé se confronte au bitume, le corps devenu tâche face aux
fissures et accidents des lieux.
L’empreinte tire de l’ombre notre fugacité.
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INTENTIONS
> Didier Couchi (compositeur sonore)
Didier Couchi réalise des captations de son/voix pris au
hasard de rues, monter de cette partition sonore et
imaginer un principe de diffusion "low tech".
L’installation sonore se fera à la fois à partir de vieux
postes radio et systèmes de diffusion d’appartement à
l’aide d’une fréquence radio temporaire.
« Une Création Sonore pour l'espace public, nécessite une débauche de moyen
pour rendre la composition intelligible et intéressante pour le plus grand nombre...
Pourtant, écrire pour une rue, n'implique pas forcement des trésors de matériel,
mais plutôt bien des trésors d'inventivité....Imaginons une bouche d'égoût
tonitruante qui nous assène les premières consignes de l'arrivée à un camp de
travail ou de loisirs....Imaginons un mur gigantesque qui nous Mur-Mur les derniers
souhaits d'un condamné à mort ou bien encore les suppliques d’une grand-mère
esseulée attendant l'hypothétique visite d'une hypothétique famille un après-midi de
canicule.... Se servir de système son déjà existant, en inventer d'autres si besoin
est!...aller au plus près de l'idée que l'on s'est fixée, mélanger les savoirs,
expérimenter !
Car c'est dans l'expérimentation que nous allons trouver des solutions : sont
pressenties dans cette création, l'utilisation de transducteurs (pour quel espace,quel
volume sonore), de radio, de transistor, de micros trottoirs nomades remixés en
direct, de bande sons pré-établie, de sonorités jouées in vivo...
Des bouches qui parlent, des fenêtres qui baillent, un public qui piaille, la rue qui
râle !
Reconsidérer l'espace sonore d'une rue comme un spectacle toujours vivant et
actif,grâce à nous, par nous, pour nous, malgré nous.....ni concert, ni Show
populaire pour stadium....la vie tout simplement
Écoute....Le silence n'existe pas ! «
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COSTUMES / esquisses
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PLANNING
2007
> De septembre à décembre : pré production
> Décembre : premières réunions avec l’équipe artistique et technique accueillies
par la Friche de la Belle de Mai Marseille
2008
> Janvier : premières séances de travail de construction à UZESTE.
> Du 28 au 31 janvier : Résidence de construction / travail sur la scénographie à
LIBOURNE.
> Du 17 au 22 mars : résidence à l’Atelline : réalisation des costumes à VILLENEUVE
LES MAGUELONE
> Du 7 au 13 Avril : Résidence de création / travail sur les éléments plastiques en
lien avec un groupe de public associé à SOTTEVILLE LES ROUENS
> Du 10 au 25 juin, résidence de création à La Paperie, ANGERS.
2009
> Déc. 08 à octobre 2009 Résidence de territoire “Avec ou sans murs“ à l’Atelline à
VILLENEUVE LES MAGUELONE. LABORATOIRE AUTOUR DU THEME PRINCIPAL DU
SPECTACLE “HEBS“
> Janvier, 1 semaine de résidence / Ecriture à Uzeste.
> 19 au 23 janvier écriture chorégraphique à VILLENEUVE LES MAGUELONE
> 23 au 27 mars puis 13 au 17 avril travail de jeu à VILLENEUVE LES MAGUELONE
> Du 1er au 15 juin, résidence à la Paperie / finalisation
> Sept : diffusion lors du Festival Coup de Chauffe à Cognac.
> 9 & 11 octobre : diffusion à VILLENEUVE-LES-MAGUELONE
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CONDITIONS FINANCIÈRES DE TOURNÉE
équipe de 9/10 personnes
7 interprètes / 1 régisseur général / 1 metteur en scène
(+ 1 chargé de diffusion suivant le cas)
Prix de cession et frais annexes
cachet
cachet supplémentaire
1 représentation
2ème représentation
5 500 euros
3 500 euros
Voyages
1 personne du Mans
4 personnes de Marseille
1 personne de Toulouse
1 personne de Montpellier
1 personne d’Avignon
Coûts Voyages :
Chalon : 1 200 €
Aurillac : 800€
Paris : 1 300 €
Transport décor
1 camion de Uzeste (33) (environ 0,6€/KM) avec 2 pers
Coûts transport :
Chalon : 780 €
Aurillac : 450 €
Paris : 770 €
Fiche technique
En cours...
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BUDGET DE PRODUCTION 08/09
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FICHE ADMINISTRATIVE
Nom de la structure : illusion&macadam
Nom du Directeur artistique : DALILA BOITAUD
Adresse de son siège social :
BP 41123
34008 Montpellier Cedex 1
Identification du représentant légal de la structure :
Nom et Prénom : Paule Sébastien
Qualité : Directeur
Moyen de communication de la personne en charge du dossier :
Nom - Prénom : Argaud Mathieu
Qualité : Chargé de production
Téléphone :
04 67 84 58 10
Télécopie : 04 67 58 09 68
Téléphone mobile : 06 11 56 30 51
Courriel : [email protected]
Site Web : www.illusion-macadam.fr
Forme juridique
Statut juridique : Association loi 1901
Date de création : 8 décembre 2000
Identification administrative :
Numéro de déclaration en Préfecture : 0343029506 (modification 31/08/05)
Numéro de SIRET : 440 / 441. / 426 /00044./
Numéro de licence d’entrepreneur de spectacles :
Numéro de licence
1018056
Date d’attribution SEPT 2008
de 2ème catégorie
pour les producteurs de spectacles ou entrepreneurs de tournées
Numéro de licence
1018057
de 3ème catégorie
pour les diffuseurs de spectacles
Date d’attribution SEPT 2008
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