Pompéi la cité éternelle

Tess Martin
Kelly Pescio
Léa Simoncini
Collège H.Matisse 5°8
Sommaire
SOMMAIRE............................................................................................................................................2
INTRODUCTION.................................................................................................................................. 3
SITUATION GÉOGRAPHIQUE......................................................................................................... 4
HISTOIRE............................................................................................................................................... 5
LA FIN DE POMPÉI.........................................................................................................................................6
PRINCIPAUX BÂTIMENTS................................................................................................................ 7
INTRODUCTION :.......................................................................................................................................... 7
PLAN DE LA VILLE :......................................................................................................................................7
1. LES THERMES DU FORUM :.......................................................................................................................... 8
3. LE FORUM.............................................................................................................................................. 10
4. LA MAISON DU POÈTE TRAGIQUE................................................................................................................ 11
4. L’AMPHITHÉÂTRE.................................................................................................................................... 13
LES FOUILLES DE LA CITÉ ENSEVELIE.................................................................................... 14
INTRODUCTION...........................................................................................................................................14
DÉCOUVERTE D’UNE PREMIÈRE VILLE...........................................................................................................14
DÉCOUVERTE DE POMPÉI............................................................................................................................14
DÉCOUVERTES IMPORTANTES ......................................................................................................................16
LES MOULAGES ......................................................................................................................................... 19
EXTRAIT D’UN JOURNAL DE FOUILLES DE POMPÉI..........................................................................................20
CONCLUSION..............................................................................................................................................20
CHRONOLOGIE................................................................................................................................. 21
CONCLUSION..................................................................................................................................... 22
SOURCES..............................................................................................................................................23
LIVRES :.................................................................................................................................................... 23
SITES INTERNET :........................................................................................................................................ 23
LOGICIEL :................................................................................................................................................. 23
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INTRODUCTION
Si Pompéi a entièrement disparue le 24 août 79, elle vit encore dans les yeux des milliers de
touristes qui la visitent chaque année.
La ville actuelle est située à l’Est du site archéologique et compte sensiblement le même
nombre d’habitants qu’au jour de sa disparition (environ 25 000 habitants).
L’ancienne Pompéi fait vivre la cité nouvelle grâce au tourisme, qui lui procure 70% de ses
ressources.
Si aujourd’hui, elle est l’un des plus célèbre site de ruines romaine, il n’est pas tant pour sa
grandeur mais pour l’état de conservation et les renseignements qu’elle apporte sur la vie et la
civilisation de Rome.
3
Situation géographique
Pompéi situé en Italie dans la baie de Naples, s’étend sur un haut plateau d’origine
volcanique, formé par une coulée de lave dont les limites d’extension sont visibles du sud-est
au sud-ouest de la cité.
Ce haut plateau d’un peu plus de soixante hectares occupe une position avantageuse et
domine la plaine environnante, à des altitudes variables, en présentant une inclinaison
naturelle du nord au sud.
Pompéi se situe près d’un fleuve le Sarno qui est navigable, jouant ainsi un rôle primordial
dans l’économie de la ville en permettant l’importation et l’exportation des marchandises.
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Histoire
Dès l’âge de bronze, les premières
installations apparaissent plus au sud de
Pompéi, c'est-à-dire sur la rive droite du
Sarno. Mais, la vie de ce centre s’interrompt à
la fin du deuxième millénaire avant J.-C., à
cause d’une éruption volcanique qui constitue
la dernière manifestation de l’activité du
Vésuve avant la catastrophe de 79 après JésusChrist. Au fil des siècles, différentes
civilisations se succèdent et oublient cette
catastrophe naturelle.
Pendant l’âge de fer ( Xème-VIIème siècle
avant Jésus-Christ ), les cités comme Striano,
San Marzano et San Valentino Torio se
concentrent le long du Sarno. Nous les
connaissons avant tout grâce à leurs
Le Concert, fresque de Pompéi
nécropoles.
Le Concert, v. 30-40 apr. J.-C. Fresque mise au
Au VIème siècle avant J.-C., les habitants des
jour dans les quartiers féminins d'une maison de
Pompéi. Musée archéologique national, Naples.
villes de l’arrière pays, sous l’effet des
invasions, s’établissent désormais dans des
habitats durables sur le plateau de Pompéi. Il est cerné d’un mur de lave tendre dite
pappamonte, qui servira de base aux futures fortifications. Ce mur permet de protéger Pompéi
des ennemis.
Une hypothèse récente montre que les premiers habitants étaient des Ausoni, un peuple
indigène. Par le contact avec les Grecs et les Etrusques, ils auraient acquis les connaissances
nécessaires à une installation durable.
Mais les habitants de Pompéi ignoraient que le Vésuve était un volcan. Ils croient que c'est
une montagne sur laquelle tout pousse merveilleusement bien, car le volcan rend la terre plus
fertile et plus propice aux cultures.
Pompéi est donc une ville commerçante et extrêmement riche, qui doit surtout son
développement au commerce du vin. En effet, le Vésuve se trouve à proximité de la ville, et
est couvert de plantations de vignes.
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La fin de Pompéi
En 62 apr. J.-C., Pompéi subit un
tremblement de terre. Celui-ci fait
d’importants dégâts. Pour reconstruire la
ville, il faut beaucoup d’argent. Il est
obtenu en multipliant la production de vin.
Le commerce augmente, puisque les
propriétaires pompéiens exportent leurs
produits agricoles.
Le vingt-quatre août 79 apr. J.-C., les
habitants sont surpris par une violente
éruption du Vésuve. En une heure, le
volcan propulse dans l'atmosphère un
énorme nuage de cendres brûlantes en
forme de pin parasol. A plusieurs
kilomètres de hauteur, ces cendres d'un
total de plusieurs millions de tonnes se
refroidissent et retombent sous forme de
poussières et de pierres ponce sur Pompéi.
On parle de nuées ardentes.
Sur les 10.000 à 15.000 habitants que devait compter Pompéi, on en a retrouvé à ce jour
2.000 qui ont succombé par asphyxie. Habitués aux tremblements de terre mais ignorant tout
du volcanisme, ils ont négligé de fuir quand il en était encore temps. Quelques heures plus
tard, les coulées pyroplastiques constituées de roches en fusion et de cendres dévalent la pente
du Vésuve et carbonise instantanément Herculanum et ses habitants. Une coulée
pyroplastique peut atteindre des vitesses avoisinant 400km/h et avoir des températures
proches de 600°C. On retrouvera deux mille ans plus tard des débris de squelettes.
La pluie de cendres et de pierre ponce, qui recouvre la ville et fait des milliers de morts,
conserve parfaitement ce qu’elle ensevelit : mobilier, ornements de jardins, peintures murales,
outils, aliments, et corps de ceux qui ne purent fuirent à temps.
L’écrivain Pline le Jeune qui se trouvait à Misène lors de l’éruption, la ville se situant en face
de Pompéi, laisse une description de cette catastrophe dans laquelle périt son oncle Pline
l’Ancien, naturaliste et amiral de la flotte, partit avec ses navires pour aller secourir les
rescapés, où il mourut asphyxié sur la plage.
Les volcanologues donneront bien plus tard, le nom Plinéen à une éruption volcanique
comme celle décrite par Pline le Jeune.
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Principaux bâtiments
Introduction :
La majeure partie des bâtiments publics date de la fin du IIème et du début du Ier siècle av. J.C. D’une manière générale, les bâtiments publics allient des éléments de l’architecture
grecque et romaine.
Plan de la ville :
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1. Les thermes du forum :
Définition :
Les thermes (en latin thermae, du grec thermos, chaud) étaient des établissements de bains
publics chauds de la Rome Antique.
Programme des thermes :
•
Tout d'abord, on se déshabillait dans l'apodyterium (vestiaire), où l'on confiait ses
habits à un esclave.
•
Ensuite, l'on se réchauffait dans le tepidarium, salle chauffée dans ces thermes par un
vaste brasero.
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•
Puis l'on entrait dans le caldarium, salle très chaude chauffée par hypocauste
(chauffage par le sol). Le sol était tellement chaud qu'on devait chausser des sandales
pour ne pas se brûler les pieds. D'un côté se trouvait un bassin chaud, où l'on se lavait
avait un strigile, sorte de cuiller qui raclait la saleté (à l'époque, les romains
n’utilisaient pas le savon).
•
Si ils avaient trop chaud, ils pouvaient toujours se rafraîchir de l'autre côté de la pièce,
dans le labrum, vasque où coulait en permanence de l'eau froide.
•
Et pour finir, ils allaient se plonger dans le bassin froid du frigidarium.
En plus du bain, nos ancêtres faisaient de la gymnastique (pugilat, lancer du disque, ...) dans
une petite palestre située juste à côté des thermes. Ils se faisaient masser, parfumer, épiler par
des esclaves. On pouvait aussi lire. Ces services annexes étaient souvent payants.
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3. Le forum
Définition
Le Forum était, pour les Romains, la place publique où les citoyens se réunissaient pour
marchander, traiter d’affaires politiques ou économiques. A l'origine le mot "forum" voulait
dire "l'endroit en dehors". Ces fora (pluriel de forum) étaient conçus comme des complexes
architecturaux, avec toujours un temple (ou plusieurs), des galeries d'art et parfois une
bibliothèque.
Le forum aujourd’hui à Pompéi :
Présentation des diverses activités du forum :
Le forum, dont l’accès est protégé par des portes sacrées, est avant tout le centre religieux de
la cité. Il est utilisé les jours de marché au cours desquels se vendent tous types de denrées
alimentaires, tels le blé, les légumes, les viandes et poissons ou le vin. Le long des rues qui
mènent au forum sont disposées les échoppes des boutiquiers, des courtiers et banquiers, des
orfèvres, des parfumeurs, des copistes, etc. Progressivement, avec le développement de ces
structures, le forum devient l’équivalent de l'agora grecque.
Une reconstitution du forum de pompéi
Un magasin du forum
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4. La maison du poète tragique
Cette maison est la propriété d’un poète inconnu qu’on surnomme donc le poète tragique.
C’est une maison typique d’un riche romain.
Présentation d’une maison d’un riche romain
Les riches romains habitent en ville dans des maisons, les domus. Leurs pièces s’organisent
habituellement autour d’un atrium et d’une cour à colonnade, le péristyle, comprenant dans
son jardin des petites fontaines pour les romains les plus fortunés. Certaines habitations
comportent un étage qui abrite de petits logements. Au rez-de-chaussée, des boutiques, loués
par le propriétaire donnent sur la rue.
1. Le vestibule :
Un couloir sert de vestibule à cette maison de petite taille, mais
très raffinée. Au sol, une mosaïque représente un gros chien tenu
en laisse. L’inscription avertit le visiteur de se méfier de ses crocs :
Cave canem, c'est-à-dire « Prends garde au chien ! »
2. L’atrium :
C’est le cœur de la maison romaine, inspiré des demeures étrusques. On le reconnaît à son
ouverture dans le toit dont les quatre pentes permettent de diriger les eaux de pluies vers un
bassin peu profond situé juste en dessous : l’impluvium.
l’impluvium de la maison du poète tragique.
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3. Le tablinum
Cette pièce qui ouvre à la fois sur l’atrium et sur le péristyle, servait à l’origine à ranger les
documents de la famille sous forme de tablettes, les tabulae. C’est un espace de réception très
soigné où le maître traite ses affaires et reçoit ses clients.
4. Le péristyle
Les Romain ont importé le modèle de cette cour de la maison grecque, mais en ajoutant un
jardin central, ici entouré de portiques sur trois côtés (photo ci-dessus). A cause du manque de
place, le bassin a été remplacé par quelques arbustes. Des parterres de plantes animent le
jardin, agrandi par un trompe l’œil, le laraire.
Reconstitutions de péristyles
5. Le triclinium
La salle à manger s’ouvre généralement sur le péristyle. Le décor de cette pièce de réception
est très soigné et son mobilier, très luxueux, nous indique la richesse de son propriétaire.
6. Les appartements privés
Les chambres à coucher appelés cubicula, sont simples. Organisés en appartements, avec
une antichambre pour les domestiques, elles s’ouvrent sur le péristyle où dans le cas ci-dessus
sont à l’étage. Le lit est souvent sur une petite estrade, couramment installé sur une alcôve.
Les plus vastes maisons disposent parfois de bains, modèles réduits des installations
publiques. Les toilettes privées restent rares.
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4. L’amphithéâtre
Définition
Vaste édifice romain, circulaire ou elliptique, constitué de gradins étagés autour d'une arène
où les romains se réunissaient lors de diverses épreuves de forces (combats d'animaux ou de
gladiateurs, chasses, naumachies etc…).
Le premier amphithéâtre est apparu à Pompéi, en 80 av. J.-C., sur une dénivellation. Il était
en bois. Par la suite, ces constructions devinrent immenses, en pierre, avec deux, trois ou
quatre rangées d'arcades. Il y avait la place pour environ 20'000 spectateurs, bien plus que la
population de Pompéi (estimée entre 12'000 et 15'000 habitants: hommes, femmes, enfants,
esclaves). En effet, les spectacles étaient de grands événements qui attiraient le monde de
toute la région.
L’amphithéâtre aujourd’hui.
Reconstitution de l’arène de l’amphithéâtre de pompéi.
Casque de gladiateur « Thrace », Ier siècle apr. J.-C. Bronze
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Les fouilles de la cité ensevelie
Introduction
Pendant près de 1700 ans, les villes d’Herculanum et de Pompéi restèrent ensevelies sous un
linceul de six mètres de cendres et de lapilli (l’équivalent d’un bâtiment moderne de deux
étages). Les premières inscriptions découvertes, à partir du XVI° siècle, parlant de Pompéi,
furent mal interprétées : on crut qu’il s’agissait d’une villa ayant appartenu au grand Pompée,
l’adversaire de César. Mais, la ville ne fut jamais reconstruite, elle et son nom furent oubliés
jusqu’en 1748
Découverte d’une première ville
En 1710, un officier espagnol découvre par hasard Herculanum. La ville fut fouillé de façon
désordonnée : on creusait des tunnels et des puits qui détérioraient les vestiges. Puis on
commença à piller les statues et fondre les objets en bronze au profit des membres de la
noblesse.
En 1738, Charles III de Bourbon commença a fouiller la ville mais la couche de boue durcie
était trop épaisse et trop dure, alors les recherches se portèrent rapidement sur le site de
Pompéi, où le terrain était plus meuble.
Découverte de Pompéi
Dans la baie de Naples, en février 1748, un paysan labourait son champ et soudain le soc de
sa charrue heurta un objet métallique. L’homme arrêta son attelage et découvrit un vase en
bronze de l’époque romaine. Sans le savoir le villageois venait de mettre à jour les premiers
vestiges de Pompéi.
Au printemps 1748, Charles III de Bourbon ordonne le commencement des premières
fouilles officielles ; elles révèlent plus d’une chasse au trésor qu’un véritable travail
archéologique. L’archéologue allemand, Johann Joachim Winckelmann, nous apprends grâce
à ses écrits, l’existence de « la cité ensevelie » au monde entier, mais il n’en est pas moins
écoeuré par les méthodes employées. Malheureusement, il fut assassiné en 1768. Néanmoins
ces premières découvertes sont d’une telle importance que Pompéi attise l’engouement de
diplomates, écrivains, artistes du monde entier. Bientôt l’Europe entière se passionne pour
Pompéi. Aussitôt la mode de l’antique se propagea : architecture, costumes et meubles
« Empire ».
En 1750, des ouvriers mirent au jour la « villa des Papyri » et en 1763 on découvre une
référence écrite à Res Publica Pompeianorum.
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De 1770 à 1815, les travaux de recherches s’accélèrent sous l’impulsion des rois de Naples et
de leurs épouses. Des monuments et des villas furent dégagés et en 1772 on découvrit dix-huit
corps dans le corridor souterrain d’une villa. Très vite, rois et princes viennent de toute
l’Europe pour visiter le chantier.
L’accession de Murat (un proche de Napoléon passionné d’archéologie) au trône de Naples
en 1808 accéléra les fouilles paralysées, peu de temps avant, par les guerres d’Italie. Sa
femme dirigeait les fouilles en y consacrant même son argent personnel. L’amphithéâtre et la
basilique furent dégagés mais la défaite de Napoléon entraîna la chute de Murat, qui dût fuir.
Les découvertes sont donc ralenties de 1815 à 1860. Il faudra attendre la découverte de la
grande mosaïque d’Alexandre à la bataille d’Issos puis le début de l’Unité Italienne pour que
les fouilles reprennent leur rythme antérieur.
En 1860, le nouveau roi, Victor-Emmanuel II, soucieux du renom de sa dynastie, nomme
Giuseppe Fiorelli, un archéologue napolitain directeur des fouilles de Pompéi. Esprit critique,
passionné par les fouilles, il fut le premier à leur donner un caractère scientifique. Fiorelli fit
d’abord enlever les déblais de terre qui s’accumulaient à proximité des bâtiments dégagés et
encombraient le site. Afin de relier entre eux les maisons et les temples mis au jour, il
ordonna le nettoyage des rues faisant apparaître le plan de la cité. Cela permit à Fiorelli de
diviser Pompéi en secteurs, eux-mêmes répartis en pâtés de maison ou insulas et d’affecter à
chaque maison et à chaque boutique un numéro d’identification toujours en usage et visible.
Afin d’éviter l’écroulement définitif des murs, on procéda à leur dégagement en pénétrant à
l’intérieur des murs. Méticuleux et soucieux, Fiorelli commença un journal de fouilles
détaillé. Chaque objet découvert sera répertorié selon le lieu, la position et la profondeur où il
a été découvert. Cette méthode est toujours utilisée, avec des variantes dans l’archéologie
moderne. C’est également Fiorelli qui propose la technique du moulage de corps des victimes
encore utilisée de nos jours.
Les successeurs de Fiorelli continuèrent à faire de nouvelles découvertes, telle que la
demeure des Vetii, du forum des pains carbonisés et des corbeilles contenants des oignons et
des haricots.
A partir de 1924, les archéologues conduits par Amadeo Maiuri engagent des fouilles
stratigraphiques afin de reconstituer l’architecture des bâtiments enfouis.
Au cours des années, le site subit de nouvelles catastrophes. Il fut endommagé par les raids
aériens de la seconde guerre mondiale, ainsi que par un important séisme. Les destructions
occasionnées par les bombes révélèrent pourtant l’existence d’une ville avec de très belles
fresques.
Temple d'Apollon, Pompéi
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Découvertes importantes
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la maison du « poète tragique »
•
le forum
•
la Basilique
•
le temple d’Apollon
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•
le grand théâtre
•
le temple d’Isis
•
le temple de Jupiter
•
la Caserma dei Gladiatori, lieu d’entraînement des gladiateurs
•
la nécropole
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•
l’amphithéâtre
•
les thermes
•
les statues
•
les fresques, qui ont permis de mieux comprendre le vie des habitants de Pompéi et
d’Herculanum : ce qu’ils aimaient, comment ils s’habillaient, ce qu’ils mangeaient,
leurs habitudes, leurs animaux de compagnie …
Portrait de jeune fille, dit « de Sappho », Pompéi, Ier siècle apr. J.-C. Fresque, diamètre : 29 cm. Musée
archéologique national, Naples.
•
les mosaïques
Alexandre le Grand sur son cheval Bucéphale. Musée National de Naples
18
•
la « villa des Papyri » avec sa magnifique bibliothèque, riche de 1758 manuscrits et sa
statue de bronze
•
Les peintures
Fresque de la villa des Mystères, Pompéi : les bacchantes
•
Les commerces
Les moulages
Giuseppe Fiorelli a découvert la méthode du moulage de plâtre, en 1863, pour
conserver l’attitude et les derniers instants de leur vie. Elle consiste à couler
du plâtre liquide dans les cavités des corps.
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Extrait d’un journal de fouilles de Pompéi
8 octobre 1936
Aujourd’hui, nous avons heurté un lit de bois carbonisé. Il se trouve à 70 cm au-dessus du sol.
La lave qui déferla ici, le souleva. Le lit mesure 192 cm de long et 105 cm de large. Les côtés
sont plaqués et marquetés.
Sur le sol, gisait le squelette d’un jeune homme d’une quinzaine d’années. Sa tête se trouvait
sous le lit. Peut-être a-t-il cherché refuge sous le lit ?
Huit lits de ce type ont été retrouvés à Herculanum, aucun à Pompéi. Le déroulement différent
de la catastrophe de la cause.
Conclusion
On peut aujourd’hui visiter les ruines des deux villes et retrouver le souvenir de l’ancienne
Rome dans les ruines ainsi que dans le musée de Naples, qui abrite plus d’un million d’objets
retrouvés sur les sites.
Environ 44 hectare de la cité (l’équivalent approximatif de 74 terrains de football) incluant
1500 bâtiments ont été trouvés à Pompéi. Il reste encore un tiers de la ville (dont une partie se
trouve sous les déblais de fouilles anciennes) à découvrir. Mais, cependant la priorité va à la
préservation des vestiges abîmés par les intempéries, les visiteurs, les flashes de photos.
L'Académie de Platon, début du Ier siècle. Mosaïque romaine mise au jour dans la maison de Siminius Stephanus,
à Pompéi (Italie). Musée archéologique national, Naples.
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Chronologie
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Un peu avant le VIe siècle avant J.C Pompéi est fondée par un regroupement de cinq
villages osques une au pied du Vésuve.
Au VIe siècle av. J.-C., Pompéi devient une colonie grecque.
De -524 à -474, les Étrusques occupent la ville.
De -474 à -424, les Grecs reprennent le contrôle de la ville, restaurent les temples,
développent un quartier au plan géométrique, et entourent Pompéi de murailles.
En -424, Pompéi est conquise par les Samnites qui étendent les murailles de la ville.
En -341, Pompéi, ainsi que les Campani, s'allient à Rome.
Entre -214 et -210 se déroule la deuxième guerre punique : Hannibal part à la
conquête de Rome. Pompéi, contrairement aux autres villes Samnites, reste fidèle à
Rome.
Entre -424 et -89, les Samnites entourent Pompéi de murailles encore plus fortes, pour
se protéger des villes voisines et de la puissance de Rome.
En mars 90 av. J.-C., les villes Samnites se révoltent contre Rome lors la guerre
sociale. Cette fois, Pompéi se joint à elles. Les Romains conduits par Sylla prennent
Pompéi. Les Romains ne reconstruisent pas de nouvelle ville sur celle des Samnites,
mais s'installent dans Pompéi telle qu'elle était au temps des Samnites.
En 80 av. J.-C., Pompéi est transformé par Sylla en colonie romaine, les riches colons
romains remplacent alors les habitants chassés de leurs demeures et s'installent
principalement dans de grandes villas bâties sur le flanc du Vésuve, à l'emplacement
des remparts primitifs. L'ère romaine commence.
En 62 après J.-C., Pompéi subit un tremblement de terre qui détruit une partie de la
ville. Les habitants ne font pas le lien entre le tremblement de terre et le Vésuve.
24 août 79 : éruption du Vésuve entraînant la destruction de la ville. Pline le Jeune, qui
était dans les environs, a décrit dans l'une de ses lettres l'éruption à Tacite.
1748 : premières fouilles
Fouilles importantes par Amedeo Maiuri
23 novembre 1980 : nouveau séisme causant d'importants dégâts.
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CONCLUSION
Pompéi avant l’éruption du Vésuve était grâce à sa situation géographique privilégiée une cité
romaine florissante de l’époque impériale.
L’exploitation archéologique a mis en évidence des bâtiments et des vestiges homogènes et
complet. Pompéi est aujourd’hui un témoignage capital pour le monde contemporain.
Les chefs d’œuvre d’orfèvrerie, de peinture et de sculpture, nous renseignent sur les détails
anodins de la vie quotidienne de la région à l’époque de l’empire romain.
Les nombreuses boutiques et ateliers mis à jour par les fouilles archéologiques, la largeur des
rues et les ornières creusées par les chars, permettent d’imaginer l’activité qui devait y régner.
Les moulages des victimes de l’éruption du Vésuve les ont immobilisés dans leur vie de tous
les jours.
Le témoignage de Pline le Jeune, est aussi un document de transmission important pour les
générations qui lui ont succédé.
Aujourd’hui notre technologie a permit en croisant toutes ses informations de mettre en
image de la façon la plus fidèle possible la vie des romains au moment de la catastrophe dans
le film «Les derniers jours de Pompéi».
Ainsi, en visitant cette ville, nous pouvos imaginer la vie de ses habitants. Pompéi, cité morte
est devenue une ville éternelle !
•
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Sources
Livres :
• Au temps des romains de Eric Morvillez aux édition Fleurus.
• Rome, son empire, ses légions, ses jeux collections Science et vie junior aux éditions
Tana.
• Les sources de la civilisation occidentale, Proche-Orient, Egypte, Grèce et Rome
Antique de John Haywood, édition France Loisir.
Sites Internet :
• http://www.wikipedia.org
• http://jlblille.free.fr/images/PERSO/pompei.htm
• http://www0.dfj.vd.ch/gybur/BRANCHES/latin/POMPEI/plan.htm
• http://www.brunette.brucity.be/atelped/histoire/pompei/fresque.html
• http://www.brunette.brucity.be/atelped/histoire/pompei/moulages.html
• http://www.herodote.net/00790824.htm
• http://www.clg-leprinceringuet.ac-aix-marseille.fr/Pompei/pompei.html
• http://www.civilization.ca/cmc/pompeii/pompei7f.html
• http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9899/mar11/dec.htm
• http://michclem.club.fr/pompei/index.html
• http://www.dinosoria.com/pompei.htm
• http://membres.lycos.fr/yiik/hist.htm
• http://www.herodote.net/00790824.htm
Logiciel :
• Encarta 2005
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