Saint-Claude Située à 530 mètres d`altitude, la commune de Saint

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Saint-Claude Située à 530 mètres d`altitude, la commune de Saint
Saint-Claude
Située à 530 mètres d’altitude, la commune de Saint Claude est au pied de la
Soufrière. Forte d’un passé historique riche, la commune en pleine mutation est
aussi le siège du pôle universitaire de Lettres et Sciences humaines de
l’Université Antilles-Guyane de Guadeloupe.
Habitants Repères Géographiques Repères Historiques Le saviez‐vous ? A propos de Saint Claude Il y avait 10648 Saint Claudiens et Saint Claudiennes en 2008 Les coordonnées géographiques de la commune sont : 16° 1' 60'' Nord 61° 42' 0'' Ouest. A l’origine, la commune a été fondée par des cultivateurs Alsaciens et Lorrains. En effet, ils ont permis la fondation de la paroisse de Saint Pierre du Macouba, nom initial de Saint Claude. La commune tient son nom du Père Joseph de Saint Claude qui fut le premier supérieur des Carmes de Guadeloupe en 1858 Fiche Ressource Enseignant Le risque volcanique en Guadeloupe : la Soufrière La Soufrière de Guadeloupe fait partie d’un ensemble volcanique qui s’est formé il y a environ 200 000 ans. Elle a connu plusieurs éruptions magmatiques importantes notamment des écroulements d’une partie du volcan il y a 11 500 ans et 3100 ans, déposant de très larges coulées de lave, ponces et débris. La dernière éruption magmatique remonte à l’an 1440, et est à l’origine du dôme actuel de la Soufrière. Depuis, il y a eu au moins cinq éruptions phréatiques, dont celle de 1976. La crise de 1975‐1977 s’est manifestée par une série de phénomènes caractéristiques des éruptions phréatiques: 26 explosions majeures (entre le 8 juillet 1976 et le 1er mars 1977); Des émanations de gaz acides; Environ 800 000 m3 de produits éjectés (blocs et cendres); Des coulées de boue (en juillet et septembre 1976); Plus de 16 000 séismes (à partir de juillet 1975) dont 153 ont été ressentis. Toute éruption magmatique est précédée de manifestations phréatiques de ce type. En revanche, toute éruption phréatique n’est pas nécessairement suivie d’une éruption magmatique. À l’époque, les réseaux de surveillance en place ne permettaient pas de prédire de façon fiable l’évolution de la situation. Il aurait fallu notamment connaître avec plus de précision la profondeur des séismes et les déformations du volcan pour évaluer si du magma frais était en train de remonter vers la surface. Par principe de précaution, les autorités ont donc été forcées de faire évacuer toute la zone de Basse‐ Terre (soit 75 000 personnes), entre le 15 août 1976 et le 5 janvier 1977. Si cette éruption a été finalement bénigne, mise à part les conséquences de désordres humains et économiques, elle a fait prendre conscience aux pouvoirs publics de l’importance des réseaux de surveillance des volcans. Elle a suscité des programmes de recherche dont un des résultats fut une meilleure connaissance de l’histoire du volcan. Ceci a montré l’existence d’épisodes catastrophiques dans le passé, confirmant la nécessité d’entretenir une observation de qualité. 1976 : éruption phréatique majeure La dernière crise de la Soufrière était une éruption phréatique, c’est‐à‐dire que le magma n’est pas arrivé en surface, mais est entré en contact avec l’eau des nappes souterraines qui a été mise en surpression. Cela a engendré des explosions violentes qui ont éjecté des matériaux anciens du volcan (blocs et cendres) et provoqué de très nombreux séismes ressentis. La Soufrière appartient à un ensemble volcanique récent, situé dans la partie sud de la Basse‐Terre, et constitué de deux édifices juxtaposés : (1) le volcan composite de la Grande Découverte dont l’activité terminale est représentée par la Soufrière sensu‐stricto ; (2) l’ensemble éruptif de la Madeleine situé au sud‐est du précédent et de dimensions plus modestes. L’édification du volcan composite de la Grande Découverte peut être subdivisée en trois phases principales : 200 000 à 42 000 ans : phase " Grande Découverte" La première phase correspond à la construction de l’appareil principal. Il est installé sur le flanc sud des Pitons de Bouillante et du Sans Toucher. Cette première phase se traduit par une alternance d’épisodes laviques effusifs et d’épisodes pyroclastiques. Elle se termine par la mise en place d’importants dépôts ponceux de plusieurs km3 (retombées pliniennes et écoulements pyroclastiques) dits de Pintade. Elle est responsable de la formation de la caldeira de la Grande Découverte dont seul reste visible lerempart nord. 42 000 – 11 500 ans : phase " Carmichaël" La deuxième phase est celle de l’édification du massif du Carmichaël à dominante lavique à l’intérieur de la caldeira de la Grande Découverte. Elle est suivie de la destruction de la partie sommitale du volcan par deux éruptions catastrophiques il y a 11 500 et 3 100 ans. Ces deux éruptions sont caractérisées par l’écroulement des flancs du volcan et par des explosions dirigées (blast) entraînant d’une part deux coulées de débris, et d’autre part, la formation de deux cratères en amphithéâtre : le cratère Carmichaël ouvert vers l’ouest et le cratère Amic ouvert vers le sud. L’orientation à 90° de ces deux structures explique la disparition des remparts ouest et sud de la caldeira de la Grande Découverte. De 8 500 ans à nos jours : phase " Soufrière" La troisième phase voit l’activité éruptive se localiser à l’intérieur ou sur les bordures du cratère Amic formé par l’épisode de la phase précédente. Trois éruptions magmatiques se succèdent : (1) la mise en place du dôme Amic; (2) la construction des cônes de scories de l’Échelle et de la Citerne; (3) vers 1440, l’éruption qui donna naissance au dôme actuel de la Soufrière. Ce dernier a été, depuis cette date, le siège de nombreuses éruptions phréatiques, certaines mineures en 1836‐1837 et 1956, d’autres majeures, en 1797‐1798 Les risques sont, à la Soufrière, dans l’ensemble de nature semblable à ceux de la Montagne Pelée. Les éruptions sont peu fréquentes mais peuvent être violentes et destructrices. Seul le Sud de la Guadeloupe proprement dite est concerné par ce risque, et suivant le type d’éruption, les différentes zones ne seront pas touchées par les mêmes effets. La Soufrière est un massif volcanique altéré et fracturé qui permet la circulation de fluides au sein de sa structure, ce qui en fait un gisement d’eau thermo‐minérale et se traduit par l’émergence de nombreuses sources sur ses flancs. Les eaux de source produites peuvent atteindre une température de 60°C et présentent une conductivité (concentration en minéraux dissous) comprise entre 1000 à 2000 μS/cm ; leur débit est faible, de l’ordre de 0,5 à 0,6 l/s. Leurs caractéristiques physico‐chimiques s’expliquent par le contexte géologique particulier où ces sources prennent naissance. Depuis 1979, l'Observatoire Volcanologique et Sismologique de Guadeloupe (IPGP) surveille mensuellement la composition chimique des eaux de ces sources afin d’accéder à une meilleure connaissance du fonctionnement de l’appareil. Le suivi de la minéralisation de ces eaux permet de déceler de brusques ou très lentes variations de teneurs, indices d'une modification du système hydrothermal de la Soufrière. Cette surveillance est l'un des éléments permettant l’anticipation et la caractérisation de nouvelle crise volcanique. Sources www.ipgp.fr Fiche Elève 1 La soufrière LES SEPT MONTAGNES DE GUADELOUPE La Soufrière fait partie du massif de la Grande Découverte. C’est le plus grand de tous les volcans de la Guadeloupe. C’est aussi l’avant‐dernier volcan qui s’est formé, il y a environ 200 000 ans. Mais, la Soufrière n’est pas le seul volcan de la Guadeloupe. Elle fait partie d’un ensemble de sept volcans, que l’on appelle des complexes volcaniques. Le tout dernier volcan appartient au complexe de Trois‐Rivières‐Madeleine, mais ce volcan‐là s’est éteint depuis bien longtemps, comme tous les autres d’ailleurs. La dernière éruption magmatique de la Soufrière date du XVIe siècle, c’était en 1530. Aujourd’hui, elle se trouve dans une période de semi‐sommeil. (…) Extrait de La Soufrière, un volcan qui fait semblant de dormir, Petits reportages Nature, Parc National de la Guadeloupe, 2009 1) Combien y a‐t‐il de volcans en Guadeloupe ? 2) Sais‐tu où ils se trouvent ? 3) Vrai ou Faux : ‐
La Soufrière est le plus petit volcan de Guadeloupe. ‐
C’est le premier volcan qui s’est formé en Guadeloupe. ‐
Elle appartient au complexe de Trois‐Rivières‐Madeleine. ‐
La dernière éruption magmatique de la Soufrière date du 16ème siècle. ‐
La Soufrière n’est pas éteinte, elle est simplement endormie. Fiche Enseignant 1 La soufrière LES SEPT MONTAGNES DE GUADELOUPE La Soufrière fait partie du massif de la Grande Découverte. C’est le plus grand de tous les volcans de la Guadeloupe. C’est aussi l’avant‐dernier volcan qui s’est formé, il y a environ 200 000 ans. Mais, la Soufrière n’est pas le seul volcan de la Guadeloupe. Elle fait partie d’un ensemble de sept volcans, que l’on appelle des complexes volcaniques. Le tout dernier volcan appartient au complexe de Trois‐Rivières‐Madeleine, mais ce volcan‐là s’est éteint depuis bien longtemps, comme tous les autres d’ailleurs. La dernière éruption magmatique de la Soufrière date du XVIe siècle, c’était en 1530. Aujourd’hui, elle se trouve dans une période de semi‐sommeil. (…) Extrait de La Soufrière, un volcan qui fait semblant de dormir, Petits reportages Nature, Parc National de la Guadeloupe, 2009 4) Combien y a‐t‐il de volcans en Guadeloupe ?Il y a 7 volcans en Guadeloupe 5) Sais‐tu où ils se trouvent ?Il se trouve sur la Basse Terre 6) Vrai ou Faux : ‐
La Soufrière est le plus petit volcan de Guadeloupe.Faux ‐
C’est le premier volcan qui s’est formé en Guadeloupe.Faux ‐
Elle appartient au complexe de Trois‐Rivières‐Madeleine.Faux ‐
La dernière éruption magmatique de la Soufrière date du 16èmesiècle.Vrai ‐
La Soufrière n’est pas éteinte, elle est simplement endormie.Vrai Fiche ressource Enseignant L’hylode de Guadeloupe On trouve beaucoup d’amphibiens dans tous les départements d’Outre‐Mer. La liste des espèces serait bien longue : 126en Guyane, 7 aux Antilles, 2 à la Réunion et2 à Mayotte. La répartition du nombred'espèces d'amphibiens est très parlante :81 % des espèces sont présentes en outremercontre 19 % en métropole. Certainesintroduites (par exemple le crapaud bufflepour démoustiquer la Guadeloupe), d’autresoriginaires des zones dans lesquelles on lestrouve, elles concourent toutes à leur façon àl’extraordinaire biodiversité ultramarine. Laplupart d’entre elles peuplent les concertsnocturnes. Les hylodes sont des petites grenouilles dont la taille est de l’ordre de quelques centimètres, qui présentent en général des couleurs ternes et qui se font surtout remarquer par leur coassement puissant dès la nuit tombée ou par temps de pluie. Ils apprécient tout particulièrement l’humidité ambiante qui peut atteindre 90 %. Il existe 4 espèces d’hylodes dans l’archipel guadeloupéen, dont deux, l’hylode de Pinchon et l’hylode de Barlagne sont spécifiques de la Basse‐Terre et ne se trouvent nulle part ailleurs alors que les deux autres, l’hylode de la Martinique et l’hylode de Johnstone se trouvent aussi dans de nombreuses îles des Petites Antilles. Souvent ignorés, les concerts flûtés des nuits antillaises ou à la venue de la pluie sont produits par les hylodes mâles pour inviter les femelles à se reproduire ou pour marquer leur territoire. Parce qu’elles se sont formées récemment, les Petites Antilles n’ont jamais été en contact avec les continents. Les amphibiens ont donc dû arriver naturellement des Grandes Antilles et de l’Amérique du Sud sur des végétaux à la dérive, ou encore par l’intermédiaire de l’homme, comme passagers clandestins. C’est ainsi qu’est apparu un jour à Saint‐Barthélémy et Saint‐Martin l’hylode de la Martinique, transporté dans des cartons de plantes. D’autres disent qu’il a été introduit par des personnes trouvant la nuit de l’île bien trop silencieuse. La biologie de l’hylode de Barlagne n’est pas connue, à l’exception de ses tendances aquatiques. Cette espèce endémique de Basse‐Terre semble menacée malgré une aire de répartition assez importante (environ une vingtaine de stations avec des effectifs qui, à part de rares localités, ne semblent pas très importants). Cethylode se caractérise par une couleur dorsale brun‐noirâtre, une face ventrale grise voire noire et une petite membrane, évoquant une palmure, entre les doigts des pattes postérieures. L'iris est gris. Cette espèce est relativement localisée et peu abondante. L'hylode de Barlagne est menacé par la pollution des rivières. Elle semble en régression depuis les années 70.Espèce réputée torrenticole, nocturne qui se cache durant le jour dans les amas de feuilles bloquées entre les pierres des rivières, sous les blocs perfusés par des écoulements d'eau. Durant le jour, elle se tient parfois sur des rochers moussus éclaboussés par l'eau des cascades. Elle se rencontre plutôt en forêt mésophile. L’hylode de Pinchonest la plus petite espèce d'hylodes de l'archipel Guadeloupéen. Elle se caractérise par une couleur dorsale marron foncé, parfois avec du orange, un ventre gris noir avec des marques rouges ou orangées. Cethylode a été dédié au Père Pinchon qui a beaucoup œuvrépour la connaissance de la nature antillaise. Espèce terrestre, plutôt nocturne, qui habite la litière de la forêt humide et les savanes d'altitude à sphaignes et broméliacées de la Soufrière où elle est relativement abondante.Comme tous les hylodes des Petites Antilles, elle doit pondre des œufs à terre d'où sortent des jeunes hylodes complètement formés. Le stade têtard se déroulant dans l'œuf, mais sa reproduction n'a jamais été observée. Menacées par ce type d’introduction donnant lieu à des espèces invasives qui peuvent transmettre ou transporter des maladies (telle la rainette X‐Signée...), les espèces d’hylodes de Barlagne et de Pinchon sont en régression en font l’objet de mesure de protection sur l’ensemble de l’archipel guadeloupéen. Sources http://pedagogie.ac‐
guadeloupe.fr/PNG/cartotheque/04311205_p35_Eleutherodactylus_Pinchoni_Barlagnei_BT.pdf http://atlas.parcsnationaux.org/guadeloupe Fiche Elève 2 L’hylode de Guadeloupe Lorsque survient le soir Pour de folles amours Bien souvent le noir Jusqu’au lever des âmes. On entend chantonner Avez‐vous entendu chanter ces créatures ? Murmurer, susurrer, Avez‐vous entendu appeler la nature ? Une petite chanson En tout cas je l’espère Très douce et agréable : Vous protègerez alors ces touts petits chanteurs C’est l’hylode de Pinchon Ou l’hylode de Balagne Et ferez donc en sorte qu’à jamais ils demeurent Qui invitent leur dame Habitants de Basse Terre. Pour leur faire la cour Question 1 : Quel est le genre de ce texte ? Question 2 : Comment le sais‐tu ? Quelle est la particularité de ce genre de texte? Question 3 : Les hylodes sont des petites grenouilles. A partir du texte, peux‐tu dire à quel moment de la journée ils chantent les mâles et pourquoi ? Question 4 : A ton avis, pourquoi faut‐il protéger les hylodes de Guadeloupe ? Fiche Enseignant 2 L’hylode de Guadeloupe Lorsque survient le soir Pour de folles amours Bien souvent le noir Jusqu’au lever des âmes. On entend chantonner Avez‐vous entendu chanter ces créatures ? Murmurer, susurrer, Avez‐vous entendu appeler la nature ? Une petite chanson En tout cas je l’espère Très douce et agréable : Vous protègerez alors ces touts petits chanteurs C’est l’hylode de Pinchon Ou l’hylode de Balagne Et ferez donc en sorte qu’à jamais ils demeurent Qui invitent leur dame Habitants de Basse Terre. Pour leur faire la cour Question 1 : Quel est le genre de ce texte ?Ce texte est un poème Question 2 : Comment le sais‐tu ? Quelle est la particularité de ce genre de texte?Les phrases riment. Les poèmes sont généralement écrits en vers et ces vers rimes. Question 3 : Les hylodes sont des petites grenouilles. A partir du texte, peux‐tu dire à quel moment de la journée ils chantent les mâles et pourquoi ?Les mâles chantent le soir pour attirer les femelles. Question 4 : A ton avis, pourquoi faut‐il protéger les hylodes de Guadeloupe ?Il faut protéger les hylodes de Guadeloupe car ce sont des espèces protégées et qu’ils font partie de la faune de Guadeloupe. Ils ne sont pas nuisibles pour l’homme. 

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