to - International Classical Artists

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ICAC 5103
WOLFGANG AMADEUS MOZART 1756–1791
1
2
3
Piano Concerto No.20 in D minor K466
(Cadenzas: Beethoven)
I Allegro
II Romanze
III Rondo: Allegro assai
13.43
9.02
7.13
4
5
6
Piano Concerto No.15 in B flat major K450
I Allegro
II Andante
III Allegro
10.09
5.22
7.46
ARTURO BENEDETTI MICHELANGELI piano
Radio-Sinfonieorchester Stuttgart des SWR
Antoine de Bavier
Recorded: Ludwigsburg Festival, 11 July 1956
C F
D ir
Re st
le
as
e
ICAC-5103_MICHELANGELI_Mozart_FB v2_. 11/03/2013 17:36 Page B2
The legendary
Michelangeli at the
Ludwigsburg Festival
11 July 1956
Mozart
Piano Concerto No.15 K450
Piano Concerto No.20 K466
Radio-Sinfonieorchester
Stuttgart des SWR
Antoine de Bavier
Arturo Benedetti
Michelangeli
world, cancelling as many concerts as he gave, and
building an aura of aloofness and mystique around himself.
After his London appearances in the late 1950s he toured
South America and the Soviet Union, and in 1965 toured
Japan. The following year he toured extensively in America,
his first visit in fifteen years. In 1973 Michelangeli began
teaching at a summer school at Villa Schifanoia near
Florence, and in 1980 he visited Japan again but played
only one of his five scheduled concerts. In 1988 he had a
serious heart attack during a concert in Bordeaux, but
continued his performing career until shortly before his
death in Lugano in 1995.
This recording, made during the middle of the last
century, shows a Mozart style far removed from the style
presented today as one allegedly informed by performance
practice. The conductor Antoine de Bavier was a
well-known Swiss clarinettist who, at the suggestion of
Wilhelm Furtwängler, took up conducting later in his career
due to health problems. For a time he conducted the
Bilbao Symphony Orchestra and taught chamber music at
the Salzburg Mozarteum, and in the late 1990s was
associated with the Suk Chamber Orchestra of Prague.
He leads a fairly large orchestra with Michelangeli in this
full-blooded interpretation of the D minor Concerto,
exploiting all the resources of the piano and taking fast
tempi that add to the excitement of this sprightly
performance. Michelangeli plays the cadenzas by
Beethoven, one of the earliest in a long line of
composer-pianists who wrote cadenzas for this concerto
including Busoni, Brahms, Alkan, Hummel and Clara
Schumann. In Michelangeli’s hands the Romanze is a
wonderful combination of chastity of style and full tone
production. In the finale Michelangeli achieves a perfect
balance of drama and poise that make his interpretative
style and modern piano sound utterly convincing.
MICHELANGELI AT THE PEAK
OF HIS POWERS
Arturo Benedetti Michelangeli was born in Brescia, Italy in
1920. He first began to study the violin at the age of three,
but around the age of ten began piano studies at the Milan
Conservatory with Giovanni Anfossi, graduating with a
diploma in piano at the age of thirteen.
During his teenage years Michelangeli studied
medicine to placate a father who did not want him to take
music as a career, but he returned to music and by the age
of nineteen was of a high enough standard to win the first
International Piano Competition in Geneva in 1939.
The unanimous jury included Alfred Cortot and Ignacy
Paderewski. During the following few years Michelangeli
taught at the Martini Conservatory in Bologna and gave
concerts. In 1940 he gave a sensational debut in Rome
where he displayed an extraordinary technique and musical
insight, but the Second World War interrupted the
beginning of his career; Michelangeli joined the Italian air
force, but as soon as the war was over, he returned to the
concert platform. His first appearance in London in 1946
was with the London Symphony Orchestra at the Albert Hall
where he played Liszt’s First Concerto and Franck’s
Variations symphoniques.
Michelangeli first toured the United States in 1948. He
made his orchestral debut at Carnegie Hall in November
with the New York Philharmonic and Dimitri Mitropoulos
(playing Schumann’s Piano Concerto) and made his solo
debut at Carnegie Hall in January 1949. He then had a
career of teaching and performing, and during the 1950s
spent more time teaching. By 1957, on his return to
London, he was already being described as ‘the
distinguished young pianist from Italy’.
Michelangeli spent the rest of his career touring the
2
MICHELANGELI À L’APOGÉE
DE SES CAPACITÉS
Michelangeli had around five of Mozart’s piano
concertos in his repertoire and K466 and K450 were the
two he played throughout his career from the early 1950s
until the 1990s. Indeed, he recorded K450 in Milan in June
1951 for HMV and although he was never an artist to take
risks during live performances, those heard here carry a
forward drive and impetus that could not be achieved in a
recording made for 78rpm discs that had to be stopped
every four and a half minutes. The sprightly tempi taken by
de Bavier at the opening of K450 almost find the orchestra
running away with itself, but he retains a firm control, and
when Michelangeli enters he plays with a gloriously
aristocratic poise, sweeping all before him. In the Andante,
Michelangeli uses a tasteful rubato to shape the musical
line in the way a singer would, and in the final Allegro he
inserts a delightful short cadenza before the development
section. Even though he continued to perform these
concertos throughout his career, at Ludwigsburg in 1956
the thirty-six-year-old Michelangeli was at the peak of
his powers.
Jonathan Summers
Arturo Benedetti Michelangeli vit le jour en Italie, à
Brescia, en 1920. Il commença l’apprentissage du violon à
l’âge de trois ans, mais vers l’âge de dix ans, il entama des
études de piano au Conservatoire de Milan avec Giovanni
Anfossi ; il obtint son diplôme à treize ans.
Durant son adolescence, Michelangeli étudia la
médecine pour apaiser un père qui ne voulait pas le voir se
lancer dans une carrière musicale. Il revint toutefois à la
musique, et à l’âge de dix-neuf ans, en 1939, il avait déjà
atteint un tel niveau qu’il remporta le premier Concours
international de piano de Genève. Le jury, qui l’avait primé
à l’unanimité, comprenait Alfred Cortot et Ignacy
Paderewski. Les années qui suivirent, Michelangeli
enseigna au Conservatoire Martini de Bologne et donna
des concerts. En 1940, il fit des débuts sensationnels à
Rome, où il déploya une technique et une sensibilité
musicale extraordinaires, mais la Deuxième Guerre
Mondiale interrompit les débuts de sa carrière.
Michelangeli rejoignit l’armée de l’air italienne, mais dès
que la guerre fut terminée, il revint sur la scène de
concerts. Il se produisit à Londres pour la première fois en
1946 avec le London Symphony Orchestra, à l’Albert Hall,
où il joua le Premier Concerto de Liszt et les Variations
symphoniques de Franck.
Michelangeli effectua sa première tournée aux
États-Unis en 1948. En novembre, il fit ses débuts avec
orchestre au Carnegie Hall, avec le New York Philharmonic
dirigé par Dimitri Mitropoulos, dans le Concerto pour
piano de Schumann, puis en janvier 1949, il s’y produisit
pour la première fois en solo. Il poursuivait alors à la fois
une carrière de concertiste et de pédagogue, et durant les
années 1950, il passa davantage de temps à enseigner.
3
concerto (citons encore Busoni, Brahms, Alkan, Hummel et
Clara Schumann). Sous les mains de Michelangeli, la
Romanze combine à merveille pureté de style et sonorité
pleine. Dans le finale, Michelangeli atteint un équilibre
parfait entre caractère dramatique et retenue, qui rend son
style d’interprétation et le son du piano moderne tout à fait
convaincants.
Michelangeli possédait quelque cinq concertos pour
piano de Mozart à son répertoire ; les concertos K. 466 et
K. 450 sont ceux qu’il joua durant toute sa carrière, du
début des années 1950 jusqu’aux années 1990. En fait, il
enregistra le K. 450 à Milan en juin 1951 pour HMV, et
bien qu’il n’ait jamais été un artiste à prendre des risques
en concert, les interprétations que l’on entend ici
témoignent d’un dynamisme et d’un élan impossibles à
conserver sur un enregistrement réalisé à partir de disques
78-tours qui devaient être arrêtés toutes les quatre minutes
et demie. Les tempi fringants pris par de Bavier au début
du Concerto K. 450 amènent presque l’orchestre à
s’emballer tout seul, mais le chef conserve fermement le
contrôle, et quand Michelangeli fait son entrée, il joue
avec une allure aristocratique entraînant tout dans son élan.
Dans l’Andante, Michelangeli utilise un rubato d’un goût
exquis pour façonner la ligne musicale à la manière d’un
chanteur, et dans l’Allegro final, il insère une charmante
petite cadence avant le développement. Même s’il
continua à interpréter ces concertos tout au long de sa
carrière, on peut affirmer que, sur cet enregistrement
réalisé à Ludwigsburg en 1956, le pianiste alors âgé
de trente-six ans était véritablement à l’apogée de
ses capacités.
Jonathan Summers
Traduction : Sophie Liwszyc
Lorsqu’il revint à Londres en 1957, il y était déjà considéré
comme “le jeune pianiste distingué venant d’Italie”.
Michelangeli passa le reste de sa carrière à parcourir le
monde, annulant autant de concerts qu’il en donnait, et se
forgeant autour de lui une aura de réserve et de
mysticisme. Après les concerts donnés à Londres à la fin
des années cinquante, il effectua des tournées en
Amérique du sud et en Union soviétique, puis en 1965 une
tournée au Japon. L’année suivante, il fit une longue
tournée en Amérique, où il ne s’était plus rendu depuis
quinze ans. En 1973, il commença à donner des cours
d’été à la Villa Schifanoia, près de Florence, et en 1980
il retourna au Japon, où il ne donna toutefois qu’un seul
des cinq concerts programmés. En 1988, il eut une grave
crise cardiaque durant un concert à Bordeaux, mais il
continua sa carrière concertiste jusque peu avant sa mort,
à Lugano en 1995.
Cet enregistrement réalisé au milieu du siècle dernier
nous fait découvrir un style d’interprétation de Mozart bien
éloigné de celui que l’on présente aujourd’hui comme
soi-disant basé sur la pratique d’exécution historique. Le
chef d’orchestre, Antoine de Bavier, était un clarinettiste
suisse bien connu. Sur les encouragements de Wilhelm
Furtwängler, il se mit à la direction d’orchestre vers la fin
de sa carrière, en raison de problèmes de santé. Pendant
un certain temps, il fut à la tête de l’Orchestre
symphonique de Bilbao et enseigna la musique de
chambre au Mozarteum de Salzbourg. À la fin des années
1990, il dirigea l’Orchestre de chambre Suk de Prague.
Dans cette interprétation sémillante du Concerto en
ré mineur, il dirige un orchestre relativement étoffé,
exploitant toutes les ressources du piano et prenant des
tempi rapides qui pimentent encore l’exécution.
Michelangeli joue les cadences de Beethoven, qui fut l’un
des premiers compositeurs-pianistes à en écrire pour ce
4
seinen Konzertauftritten und verbrachte in den 1950er
Jahren mehr Zeit mit der Lehre. Als er 1957 nach London
zurückkehrte, wurde er bereits als “der hervorragende
junge Pianist aus Italien” beschrieben.
Michelangeli verbrachte den Rest seiner Karriere mit
Tourneen rund um die Welt, er sagte dabei genauso viele
Konzerte ab, wie er gab, und hüllte sich in eine unnahbare
und mysteriöse Aura. Nach seinen Auftritten in London in
den späten 1950er Jahren ging er in Südamerika und der
Sowjetunion auf Tournee und tourte 1965 durch Japan. Im
folgenden Jahr ging er auf eine ausgiebige Tournee durch
Amerika, es war sein erster Besuch nach fünfzehn Jahren.
Ab 1973 gab Michelangeli in der Villa Schifanoia bei
Florenz Sommerakademie-Kurse. 1980 besuchte er Japan
erneut, setzte jedoch nur eines seiner fünf geplanten
Konzerte in die Tat um. 1988 hatte er einen schweren
Herzinfarkt während eines Konzertes in Bordeaux, setzte
jedoch seine Karriere als aufführender Künstler bis kurz vor
seinem Tod in Lugano 1995 weiter fort.
Auf dieser Aufnahme, die Mitte des letzten Jahrhunderts
entstand, zeigt sich ein Mozart-Stil, der sich stark von
dem heute als angeblich aus der zeitgenössischen
Aufführungspraxis abgeleiteten Stil unterscheidet.
Der Dirigent Antoine de Bavier war ein bekannter
Schweizer Klarinettist, der sich später auf Empfehlung
Wilhelm Furtwänglers dem Dirigieren zuwandte, da er
gesundheitliche Probleme hatte. Einige Zeit lang dirigierte
er das Sinfonieorchester von Bilbao, dann unterrichtete er
Kammermusik am Salzburger Mozarteum, und in den
späten 1990er Jahren arbeitete er mit dem Prager SukKammerorchester zusammen. Bei dieser vollblütigen
Interpretation des Konzertes in d-moll dirigiert er ein recht
großes Orchester und Michelangeli nutzt alle ihm auf dem
Klavier zur Verfügung stehenden Mittel, wobei schnelle
Tempi zum Reiz dieser lebhaften Aufführung beitragen.
MICHELANGELI AUF DEM HÖHEPUNKT
SEINER FÄHIGKEITEN
Arturo Benedetti Michelangeli wurde 1920 in Brescia in
Italien geboren. Er begann im Alter von drei Jahren mit
dem Geigenspiel und erhielt etwa ab seinem zehnten
Lebensjahr unter Giovanni Anfossi Klavierunterricht am
Mailänder Konservatorium. Mit dreizehn Jahren wurde ihm
ein Abschlusszeugnis für das Fach Klavier ausgestellt.
Während seiner Jugendjahre studierte Michelangeli
zunächst Medizin, um seinen Vater zufriedenzustellen, für
den eine musikalische Laufbahn keine akzeptable
Karriereoption war. Er wandte sich allerdings schließlich
doch der Musik zu und hatte im Alter von neunzehn Jahren
ein solch hohes Niveau erlangt, dass er 1939 den ersten
internationalen Klavierwettbewerb in Genf gewann.
Mitglieder der einstimmigen Jury waren Alfred Cortot und
Ignacy Paderewski. In den folgenden Jahren unterrichtete
Michelangeli am Martini-Konservatorium in Bologna und
gab Konzerte. 1940 hatte er seinen sensationellen
Debütauftritt in Rom, bei dem er eine außergewöhnliche
Technik und ein außergewöhnliches musikalisches
Verständnis zeigte, doch der Zweite Weltkrieg unterbrach
den Beginn seiner Karriere; Michelangeli trat der
italienischen Luftwaffe bei. Sobald der Krieg vorbei war,
kehrte er auf die Konzertbühne zurück. Sein erster Auftritt
1946 in London fand mit dem London Symphony Orchestra
in der Royal Albert Hall statt, wo er Liszts erstes Konzert
und Francks Variations symphoniques spielte.
Michelangeli ging 1948 zum ersten Mal in den USA auf
Tournee. Er hatte sein Orchesterdebüt in der Carnegie Hall
im November des Jahres mit der New York Philharmonic
unter Dimitri Mitropoulos (gespielt wurde Schumanns
Klavierkonzert) und sein Solodebüt in der Carnegie Hall im
Januar 1949. Dann widmete er sich dem Unterrichten und
5
For ICA Classics
Executive Producer/Head of Audio: John Pattrick
Music Rights Executive: Aurélie Baujean
Head of DVD: Louise Waller-Smith
Executive Consultant: Stephen Wright
Michelangeli spielt die von Beethoven geschriebenen
Kadenzen: Dieser war einer der ersten in einer langen
Reihe von Komponisten-Pianisten, die Kadenzen für dieses
Konzert schrieben. Zu ihnen gehören außerdem Busoni,
Brahms, Alkan, Hummel und Clara Schumann. In
Michelangelis Händen wird die Romanze zu einer
wunderbaren Verbindung von stilistischer Reinheit und
sattem Klang. Im Finale erreicht Michelangeli eine perfekte
Balance zwischen Dramatik und Grazie, die seinen
Interpretationsstil und seinen modernen Klavierklang
außerordentlich überzeugend wirken lassen.
Michelangeli hatte ungefähr fünf Klavierkonzerte von
Mozart in seinem Repertoire und KV 466 sowie KV 450
waren die beiden, die er im Laufe seiner Karriere immer
wieder aufführte, von den frühen 1950er Jahren bis in die
1990er Jahre hinein. Er nahm KV 450 im Juni 1951 für
HMV in Mailand auf, und auch wenn er nie ein Künstler war,
der während seiner Live-Auftritte Risiken einging, so weisen
doch die hier zu hörenden Aufnahmen einen Vorwärtsdrang
und einen Impetus auf, wie sie auf einer Aufzeichnung für
78er Schallplatten, die alle viereinhalb Minuten angehalten
werden musste, nicht erreicht werden konnten. Das lebhafte
Tempo, das de Bavier zu Anfang von KV 450 vorgibt, lässt
das Orchester beinahe davonpreschen, doch er behält alles
fest im Griff, und als Michelangeli einsetzt, spielt dieser
mit einer solch prachtvollen aristokratischen Fassung,
dass er alles andere in den Schatten stellt. Im Andante
setzt Michelangeli zum Ausformen der Melodielinie ein
elegantes Rubato ein – wie es ein Sänger tun würde. Im
abschließenden Allegro fügt er vor der Durchführung eine
hinreißende kurze Kadenz ein. Er führte diese Konzerte
zwar im Laufe seiner Karriere immer wieder auf, doch der
36-jährige Michelangeli befand sich 1956 in Ludwigsburg
eindeutig auf dem Höhepunkt seiner Fähigkeiten.
Jonathan Summers
Übersetzung: Leandra Rhoese
Also available on CD and digital download:
For SWR
Artistic Director: Erich Prümmer
Balance Engineers: Walter Jost and Peter Billmann
Remastering: Andreas Priemer and Irmgard Bauer
ICA Classics acknowledges the assistance of Sandra Jedlitschky
(SWR Media Services)
Introductory note & translations
2013 International Classical Artists Ltd
Booklet editing: WLP Ltd
Art direction: Georgina Curtis for WLP Ltd
1956 SDR, now SWR
Historic Recording
Licensed by SWR Media Services GmbH
© 2013 International Classical Artists Ltd
ICAC 5000
Beethoven: Piano Concertos Nos.1 & 3
New Philharmonia Orchestra · Sir Adrian Boult
Emil Gilels
ICAC 5002
Brahms: Ein deutsches Requiem
Mozart: Serenata notturna
Elisabeth Grümmer · Hermann Prey
Kölner Rundfunkchor u. Rundfunk-Sinfonie-Orchester
Otto Klemperer
ICAC 5003
Brahms: Piano Concerto No.2
Chopin · Falla
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester
Christoph von Dohnányi · Arthur Rubinstein
Gramophone Editors’ Choice
ICAC 5004
Haydn: Piano Sonata No.62
Weber: Piano Sonata No.3
Schumann · Chopin · Debussy
Sviatoslav Richter
Diapason d’or
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6
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ICAC 5008
Liszt: Rhapsodie espagnole
Hungarian Rhapsody No.2
CPE Bach · Couperin · Scarlatti
Georges Cziffra
ICAC 5020
Rachmaninov: Rhapsody on a Theme of Paganini
Prokofiev: Piano Sonata No.7
Stravinsky: Three Scenes from Petrushka
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester · Zdeněk Mácal
Shura Cherkassky
ICAC 5034
Beethoven: Symphony No.9
Irmgard Seefried · Rosette Anday · Anton Dermota
Paul Schöffler · Wiener Singakademie
Wiener Philharmoniker · Wilhelm Furtwängler
ICAC 5045
Chopin: Piano Concerto No.1
Beethoven: Piano Concerto No.4
Otto Klemperer · Christoph von Dohnányi
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester · Claudio Arrau
Supersonic Award (Pizzicato Magazine)
ICAC 5021
Mahler: Symphony No.3 · Debussy: La Mer
Kölner Rundfunkchor · Kölner Domchor
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester · Dimitri Mitropoulos
Toblacher Komponierhäuschen International
Record Prize 2011
ICAC 5032
Beethoven: Piano Concerto No.4
Tchaikovsky: Piano Concerto No.2
Hallé Orchestra · Sir John Barbirolli
London Philharmonic Orchestra · Kirill Kondrashin
Emil Gilels
ICAC 5047
Mendelssohn: A Midsummer Night’s Dream
Beethoven: Symphony No.8
Kölner Rundfunkchor · Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester
Otto Klemperer
ICAC 5048
Brahms: Piano Concerto No.1
Chopin · Liszt · Schumann · Albéniz
BBC Symphony Orchestra · Rudolf Kempe
Julius Katchen
8
9
ICAC 5054
Beethoven: Missa solemnis
Kölner Rundfunkchor
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester
William Steinberg
ICAC 5062
Schumann: Piano Concerto
Beethoven: Eroica Variations · Piano Sonata No.30
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester · Joseph Keilberth
Annie Fischer
ICAC 5075
Berlioz: Requiem
Nicolai Gedda
Kölner Rundfunkchor
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester
ICAC 5077
Brahms: Piano Concerto No.2
Debussy · Prokofiev
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester
Mario Rossi · Emil Gilels
ICAC 5069
Rachmaninov: The Bells
Prokofiev: Alexander Nevsky
BBC Symphony Chorus and Orchestra
Philharmonia Chorus and Orchestra
Evgeny Svetlanov
ICAC 5070
Boccherini: String Quartet op.44 no.4
Mozart: String Quartet No.17 ‘The Hunt’
Beethoven: String Quartet No.15
Quartetto Italiano
ICAC 5079
Grieg · Liszt: Piano Concertos
Lully · Scarlatti
Orchestre National de l’ORTF
Georges Tzipine · André Cluytens
Georges Cziffra
ICAC 5080
Mahler: Das klagende Lied
Janáček: The Fiddler’s Child
Teresa Cahill · Janet Baker · Robert Tear · Gwynne Howell
BBC Symphony Chorus and Orchestra
Gennadi Rozhdestvensky
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11
ICAC 5081
Schumann: Symphony No.4
Debussy: Le Martyre de Saint Sébastien – Suite
La Mer
Philharmonia Orchestra
Guido Cantelli · Diapason d’or
ICAC 5084
Beethoven: Piano Sonatas 3 & 29 ‘Hammerklavier’
Bagatelles op.126 nos.1, 4 & 6
Sviatoslav Richter
ICAC 5087
Beethoven: Symphony No.3 ‘Eroica’
Smetana: The Bartered Bride – Overture
Orquesta Nacional de España
Orchestre de la Suisse Romande
Ataúlfo Argenta
ICAC 5090
Brahms: Symphony No.1
Martinů: Symphony No.4
Radio-Sinfonieorchester Stuttgart des SWR
Klaus Tennstedt
ICAC 5085
Chopin: Piano Concertos 1 & 2
BBC Scottish Symphony Orchestra · Christopher Adey
BBC Symphony Orchestra · Richard Hickox
Shura Cherkassky
ICAC 5086
Beethoven: Piano Concertos 2 & 4
Sinfonia Varsovia · Jacek Kaspszyk
Ingrid Jacoby
ICAC 5091
Mahler: Symphony No.5
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester
Hans Rosbaud
ICAC 5092
Tchaikovsky: Piano Concerto No.1
Brahms: Piano Concerto No.2
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester
Sir Georg Solti · Otto Klemperer
Géza Anda
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ICAC 5104
Beethoven: Piano Concerto No.5 ‘Emperor’
Variations WoO78 & WoO79
Andante favori · Bagatelles op.119
Sinfonia Varsovia · Jacek Kaspszyk
Ingrid Jacoby
ICAC 5093
Brahms: Symphony No.4
Mendelssohn: Symphony No.4 ‘Italian’
BBC Symphony Orchestra
Royal Philharmonic Orchestra
Sir Adrian Boult
ICAC 5094
Mahler: Symphonies 1 & 8
National Choir of the Ukraine ‘Dumka’
Netherlands Philharmonic Orchestra
Hartmut Haenchen
ICAC 5102
Mozart: Symphony No.41 ‘Jupiter’
Bruckner: Symphony No.7
Wiener Philharmoniker
Herbert von Karajan
ICAC 5095
Beethoven: Piano Sonata No.3
Ravel: Valses nobles et sentimentales
Chopin: Nocturne op.27 no.2 · Ballade No.1
Arthur Rubinstein
ICAC 5096
Schubert: Symphony No.4 ‘Tragic’
Britten: Serenade · Sibelius: Symphony No.2
Gerald English · Hermann Baumann
Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester
Sir John Barbirolli
For a free promotional CD sampler including highlights from the
ICA Classics CD catalogue, please email [email protected].
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