dossier de presse - Académie de Nancy-Metz

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dossier de presse - Académie de Nancy-Metz
DOSSIER DE PRESSE
→ ÉDITO MUSIQUE ACTION 16
04.05 > 16.05.2016
79 rendez-vous en 13 journées pour 58 concerts ou performances différentes, du 03 au 16 mai (le 08 étant jour de relâche) Peutêtre en hommage à Erik Satie et Francis Picabia… la moindre des choses en cet anniversaire de la naissance de Dada. Occupez cette
journée comme bon vous semble...
Il convient ici d’effectuer quelques observations complémentaires.
Sur 58 propositions, 22 pièces sont proposées en création.
Il y aura plusieurs séries (“Vagabondage” de Pallandre et Pichelin, “Phonoscopie” de Miossec et Madiot), un feuilleton en 6
épisodes de Dominique Petitgand, plusieurs travaux issus de résidences (Barre Phillips, Ark4, Perrine Maurin...), des rencontres
inédites (Marie Cambois et Aude Romary, Beñat Achiary et ses invités, Barre Phillips et d’autres invités dont Beñat Achiary), des
compositeurs (Eliane Radigue, Carinola, Chamagne, Markéas, Jodlowski, Savouret, Rossé...) et des improvisateurs.
Un record est en vue : celui de Lionel Marchetti et ses 12 heures de diffusion en 97 Phénomènes et nombreux haut-parleurs.
Pour les petits et les grands, les jeunes et les moins jeunes, il y aura des ensembles et des collectifs (Ultim’Asonata, XXI.n, collectif EMIR), des solistes et de la musique de chambre (Strange Ladies), du spectacle vivant (“Le Dieu bonheur” d’Alexis Forestier, “La boue originelle” de Françoise Klein, “De la justice des poissons” d’Henri jules Julien...), du mouvement (Nicolas Hubert,
Claude Magne, Romain Henry), du cinéma et des lumières étonnantes (Gaëlle Rouard, Christophe Cardoen), des artistes d’ici
et d’ailleurs (et même du Caire, avec The Invisible Hands), des soirées incroyables (celle du 15 mérite une attention toute particulière : Merleau Ponty - DrumFire 500 - MoE- Marteau Rouge - O’Death Jug), des chroniques en direct (par le collectif Revue &
Corrigée), de plus en plus de vinyles au stand de disques, des expositions, des installations, des conférences …
Dominique Répécaud
Directeur
lunDI 02 MAI
18:00 — espace icar
vernissage IUT Charlemagne Iconographie #1
MARDI 03 MAI
19:00 — galerie
ouverture officielle + vernissage installations et
expositions + concert
musicales 02
19:00 — cdn, théâtre de la manufacture
Henri Roorda, Françoise Klein : La boue originelle
21:00 — grande salle
Alexis Forestier, Les Endimanchés : Le Dieu Bonheur
JEUDI 12 MAI
SAMEDI 07 MAI
11:20 — espace icar
François Rossi
11:00 — mjc lillebonne
Collectif Revue & Corrigée : Chroniques de disques
12:00 — mjc lillebonne
Barre Phillips, Charles Fichaux, Emilie Lesbros,
Emmanuel Cremer
12:00 > 24:00 — salle des fêtes
Lionel Marchetti : Atlas (97 phénomènes...)
15:00 > 18:45 — studio théâtre
Phonoscopie - Sécante (séance tous les 3/4
d’heures)
17:00 — médiathèque
Alain Savouret : L’œil est un empêcheur d’entendre
en rond
18:00 — galerie
Atelier Collège Jules Ferry d’Épinal, Ensemble XXI.n
19:00 — grande salle
Aude Romary, Marie Cambois, Jean-Gabriel Valot :
Havre
20:00 — studio danse
Dominique Petitgand : Pièces sonores, parlées et musicales 03
19:00 — cdn, théâtre de la manufacture
Henri Roorda, Françoise Klein : La boue originelle
VENDREDI 13 MAI
MERCREDI 04 MAI
18:00 — médiathèque
vernissage IUT Charlemagne Iconographie #2 /
Collectif Emir, École de musique + CRGN
20:30 — théâtre du saulcy
Guy Girard : Don Pauvros de la Manche / JeanFrançois Pauvros
20:00 — galerie
Ensemble Ultim'Asonata : Lever de rideau
20:30 — grande salle
Nicolas Hubert, Cie Épiderme : La crasse du tympan
JEUDI 05 MAI
19:00 — cdn, théâtre de la manufacture
Henri Roorda, Françoise Klein : La boue originelle
VENDREDI 06 MAI
19:00 — cdn, théâtre de la manufacture
Henri Roorda, Françoise Klein : La boue originelle
LUNDI 09 MAI
11:20 — espace icar
Barre Phillips, Laurent Charles
MARDI 10 MAI
11:20 — espace icar
Barre Phillips, Anthony Laguerre
15:00 > 18:45 — studio théâtre
Phonoscopie - Sécante (séance tous les 3/4
d’heures)
18:00 — le préau
vernissage Thierry Laroche + Mathieu Chamagne
18:00 — studio danse
Dominique Petitgand : Pièces sonores, parlées et
musicales 01
19:00 — cdn, théâtre de la manufacture
Henri Roorda, Françoise Klein : La boue originelle
19:00 — salle des fêtes
L’École bRuissonière & Aude Romary / l’École de
musique de Vandœuvre, CRGN, Barre Phillips
21:00 — grande salle
Alexis Forestier, Les Endimanchés : Le Dieu Bonheur
MERCREDI 11 MAI
15:00 — galerie
Atelier du Collège de la Craffe
15:00 > 18:45 — studio théâtre
Phonoscopie - Sécante (séance tous les 3/4
d’heures)
17:00 — médiathèque
Alain Savouret : Détournement et haute-infidélité
18:30 — studio danse
Dominique Petitgand : Pièces sonores, parlées et
11:20 — espace icar
Emilie Lesbros, Emmanuel Cremer
11:00 — mjc lillebonne
Collectif Revue & Corrigée : Chroniques de disques
12:00 — MJC Lillebonne
François Rossi, Patrice Soletti, Laurent Charles
15:00 — studio danse
Frédéric Neyrat : Théorie des météores
15:00 > 18:45 — studio théâtre
Phonoscopie - Sécante (séance tous les 3/4
d’heures)
17:00 — médiathèque
Alain Savouret : Le temps et l’espace sont des faux
frères
18:00 — grande salle
Aude Romary, Marie Cambois, Jean-Gabriel Valot :
Havre
18:00 — salle des fêtes
Ensemble XXI.n : Labo2 / PESM Bourgogne /
Cefedem de Lorraine, Ultim’Asonata, Alexandros
Markéas : Propagations / Collectif Emir, Jacques
Demierre / Les patries imaginaires : L’insurrection
19:00 — studio danse
Compagnie Ouïe/Dire : Vagabondage
20:00 — studio danse
Dominique Petitgand : Pièces sonores, parlées et
musicales 04
20:00 — TGP de Frouard
Henri jules Julien : De la justice des poissons
12:00 — mjc lillebonne
Beñat Achiary, Didier Lasserre
15:00 > 18:45 — studio théâtre
Phonoscopie - Sécante (séance tous les 3/4
d’heures)
16:00 — grande salle
Sophie Agnel, Lionel Palun : Now ∞ / Occam
River VIII : Occam Océan, Les Graves
17:30 — studio danse
Compagnie Ouïe/Dire : Vagabondage
19:00 — studio danse
Dominique Petitgand : Pièces sonores, parlées et
musicales 05
20:00 — TGP de Frouard
Henri jules Julien : De la justice des poissons
20:00 — Autre Canal
Beñat Achiary, Claude Magne, Didier Lasserre,
Ana Ban / Ark 4 / The Invisible hands
DIMANCHE 15 MAI
14:00 — studio danse
Collectif Revue & Corrigée : Chroniques de disques
15:00 > 18:45 — studio théâtre
Phonoscopie - Sécante
15:00 — grande salle
Ensemble XXI.n + Vincent Carinola : Variations / CIM
Bar-le-Duc, Pierre Jodlowski : Série d’études... /
Collectif Emir + Beñat Achiary
16:00 — TGP de Frouard
Henri jules Julien : De la justice des poissons
17:00 — studio danse
Compagnie Ouïe/Dire : Vagabondage
18:30 — studio danse
Dominique Petitgand : Pièces sonores, parlées et
musicales 06
19:00 — salle des fêtes
Ensemble XXI.n, Mathieu Chamagne : Frames /
CIM Bar-le-Duc, Pierre Jodlowski : Improvisations
/ Merleau Ponty / Marteau Rouge / O’Death Jug /
MoE / DrumFire 500
LUNDI 16 MAI
14:00 —studio danse
Compagnie Ouïe/Dire : Vagabondage
15:00 — grande salle
Gaëlle Rouard : Juke Film Boxe / Daunik Lazro,
Benjamin Duboc, Didier Lasserre, Sophie Agnel /
Ensemble Ultim'Asonata
18:00 — salle des fêtes
Strange Ladies / François Rossé, David Chiesa /
Les patries imaginaires : À nos amis
20:00 — grande salle
Cie Virgule Flottante : Noctura
SAMEDI 14 MAI
11:00 — mjc lillebonne
Collectif Revue & Corrigée : Chroniques de disques
04.05 > 16.05.2016
→ MER 04 MAI \ 20:30
GRANDE SALLE, CCAM
04.05 > 16.05.2016
chorégraphie
Nicolas Hubert
danse
Laura Boudou, Sonia Delbost-Henry, Sylvère
Lamotte, Thomas Regnier, Marie Viennot
musique live
Bertrand Blessing, Michel Mandel, Camille
Perrin
création lumière
Sébastien Merlin
régie son
Pascal Thollet
administration, diffusion
Le Bada - Bénédicte Goinard, Adeline Pierrat
durée
80mn
spectacle d’ouverture
cie Épiderme “LA crasse du tympan”
Production : Cie épiderme
Coproduction : La Rampe et La Ponatière-Scène
conventionnée danse & musiques - Echirolles,
© Olivier Humeau
CCAM-Scène Nationale de Vandœuvre, Groupe
des 20-Scènes publiques en Rhône-Alpes Le Grand
Angle (Voiron), Centre Chorégraphique National
de Rillieux-La-Pape (accueil studio), Le Théâtre
Jean
Vilar
(Bourgoin-Jallieu),
L’Hexagone
de
Meylan-Scène nationale Arts-Sciences, Théâtre de
Villefranche, Le Toboggan de Décines
Résidence de création : Opéra Théâtre de SaintEtienne, L’Amphithéâtre du Pont-de-Claix, La Régie
2C (Grenoble), Le Pacifique-CDC de Grenoble, Centre
Chorégraphique National de Rillieux-La-Pape, La
Rampe et La Ponatière-Scène conventionnée danse
& musiques (Echirolles)
La Cie Épiderme est soutenue par la Ville de
Grenoble, le Conseil Départemental de l’Isère, la
Région Rhône-Alpes et la DRAC Rhône-Alpes (aide à
la compagnie), ADAMI, SPEDIDAM.
→ www.cie-epiderme.fr
“Il faut dire : La crasse du tympan, et non Le
Sacre du Printemps.” (Marcel Duchamp)
La crasse du tympan aborde Le Sacre du Printemps
comme une reprise de l’œuvre de Stravinsky, qui
semble aujourd’hui la partition pour orchestre la
plus résolument rock du siècle dernier. Envie de
produire, de jouer en direct, un Sacre réactualisé,
une réinscription dans le présent d’une œuvre
du passé — à travers le prisme subjectif d’un
trio de musiciens aux influences diverses — pour
que l’énergie des instrumentistes se propage aux
danseurs, et aux spectateurs.
Mais il s’agit aussi d’une reprise dans le sens de
“repriser” : découdre et rapiécer les éléments
musicaux autant que chorégraphiques, rompre
la chronologie de la partition musicale et la
linéarité du livret, comme dans un montage
cinématographique lynchien. Au-delà du pied
de nez, le titre emprunté à Marcel Duchamp
permet de poser les intentions : aborder la pièce
en esquivant toute tentation de déférence, faire
référence sans faire la révérence, désacraliser le
Sacre, en quelque sorte.
La Compagnie
Après un premier solo en 2000 (Le fond de l’air
effraie...), Nicolas Hubert fonde la Compagnie
épiderme en 2002. Chacune de ses pièces
s’attache à mettre en relation une écriture
chorégraphique avec un univers scénographique
spécifique : la dimension physique de la danse
est indissociable de la dimension plastique
scénographie. Il se joue aussi une mise en relation
directe de la danse avec la musique, par des
créations originales jouées par les musiciens sur
scène.
LEVER DE RIDEAU \ 20:00
ENSEMBLE ULTIM’ASONATA
alto, boules de pétanque : Annie Herpin / flûte
Gaspar Hoyos / clarinettes, boules de pétanque
Yannick Herpin / boules de pétanque Noémie
Lapierre
- Création d’Oliver Schneller
- Cadence de Krzysztof Penderecki pour alto
- Twillight 1 d’Oliver Schneller pour flûte, clarinette basse, alto et percussion
- Hopla de Bruno Montovani pour flûte et boules
de pétanques
→ jeu 05 au sam 07 + mar 10 & mer 11 mai \ 19:00
théâtre de la manufacture, nancy
04.05 > 16.05.2016
d’après
Henri Roorda extraits du volume de chroniques
Les saisons indisciplinées
édition établie et présentée par
Gilles Losseroy (Allia, 2013)
pièce de
Françoise Klein
assistée à la mise en scène et scénographie par
Philippe Poirot
avec
Françoise Klein, Thierry Mathieu (également
en collaboration artistique)
Les productions de l’enclume
“LA boue originelle” - esquisse sur un tableau
Production : Les productions de l’Enclume.
Coproduction : Théâtre de La Manufacture-CDN de
Nancy-Lorraine.
Soutien : DRAC Lorraine (dans le cadre de l’aide à
la création), Région Alsace Champagne-Ardenne
© Olivier Humeau
© Philippe Poirot
Lorraine, CCAM-Scène nationale de Vandœuvre, Cie
La Mazurka du Sang Noir, Ateliers “Les Trois Huit”
(Nancy), Maison Lillebonne (Nancy).
“J’ai le regret de devoir rappeler (…) que le père
de notre race a été fait avec de la boue. Il reste
un peu de cette boue originelle dans les coeurs
d’aujourd’hui. Voilà pourquoi il ne faut pas
agiter les hommes avant de s’en servir. Quand
on les agite, leur âme se trouble, parce que
les impuretés du fond remontent à la surface.
Des esprits animaux se mêlent alors à l’esprit
humain qui est dans l’individu et celui-ci ne sait
plus ce qu’il fait.”
(Henri Roorda, La boue originelle - 1923)
Françoise Klein esquisse un nouveau pas sur le
plateau et se donne forme dans le pétrissage
des mots puisés à la table de la matière
d’Henri Roorda, comme un Diogène moderne
éclaboussant son auditoire de ses pensées
insoumises. Elle interpelle en esprit frappeur nos
certitudes suintantes et les transforme en éclats
de rire. L’accompagne l’Autre, le Double : Thierry
Mathieu, sculpteur dévoyé qui brouille les pistes
et recréé un homme qui a rompu les amarres avec
le modèle…
Françoise Klein collabore régulièrement avec la
compagnie La Mazurka du Sang Noir, notamment
dans L’Hirondelle vole avec la rapidité du zèbre
d’Henri Roorda. Elle joue avec Sophie Perez et
Xavier Boussiron (La compagnie du Zerep), le
Collectif Kinorev et met en scène le triptyque
chorégraphique de la compagnie Ormone avec
Aurore Gruel.
→ MAR 10 + MER 11 MAI \ 21:00
GRANDE SALLE, CCAM
04.05 > 16.05.2016
textes
Heiner Müller, Bertold Brecht
traductions
Jean-Louis Backès, Francine Maier-Schaeffer
mise en scène, scénographie, musiques
Alexis Forestier
arrangements musicaux
Aude Romary
avec
Jean-François Favreau, Alexis Forestier,
Barnabé Perrotey, Aude Romary, Cécile
Saint-Paul
création sonore
Alexis Auffray, Jean-François Thomelin
lumière
Éric Vergne
Alexis Forestier, les endimanchés
“le dieu bonheur”
Production : Les Endimanchés
Coproduction : CCAM-Scène nationale de Vandœuvre,
Théâtre des Bernardines - Marseilles
Coréalisation : La Fonderie - Le Mans, L’Échangeur
© Olivier Humeau
© Philippe Poirot
de Bagnolet
Aide : ARCADI Île-de-France
Soutien : ADAMI
Les Endimanchés est conventionnée par : la DRAC
Bourgogne
→ www.lesendimanches.fr
Façonnée par Bertolt Brecht dans un opéra inachevé, sculptée par Heiner Müller dans une
pièce élaborée de 1958 à 1975, cette divinité hors
d’âge venue du néant, tombe sur terre (dans un
immense ballon gonflable) et se retrouve impuissante à déchiffrer la réalité et édifier un encommun. Burlesque, cette pièce est tentative,
échec et dissémination de la quête (im)possible
du Bonheur que l’homme pourtant poursuit de
tout temps. Alexis Forestier, fin poète-comédienmusicien forain issu de la scène alternative des
années 1980 (avec le groupe Les Endimanchés),
cultive un théâtre hybride, musical et plastique,
fait de collages de matériaux bruts, bois et mots
compris.
Autour d’Heiner Müller, il ouvre un cycle tramé
d’éléments littéraires disparates, dans une perspective d’exploration des contextes politiques
de nos existences. Passionnante opération qui le
mène à livrer les documents primitifs d’une œuvre,
dévoilant les processus créatifs et révélant la critique de l’histoire théâtrale. Antichambres de la
pièce, la confrontation des brouillons de Müller et
des fragments de Brecht crée une saisissante poésie itérative et raturée, matrice de ce qu’avaient à
dire ces deux-là sur leur art et leur temps. Sur une
musique qui tient autant de l’opéra savant que du
rock garage, cette langue vive et indomptable active une “injonction à maintenir notre présent sur
le qui-vive”. Un chaos bienvenu.
→ MAR 03 > LUN 16 MAI
SALLE DE DANSE + GALERIE, CCAM
04.05 > 16.05.2016
→ www.gbagency.fr/fr/14/Dominique-Petitgand
CARTE BLANCHE
DOMINIQUE PETITGAND
Le travail de Dominique Petitgand prend différentes formes selon son mode de diffusion (éditions de CD, installations sonores et concerts
dans l’obscurité). À travers ses pièces sonores
parlées, musicales ou muettes, il propose une
histoire en creux, en devenir, qui n’appartient
qu’à l’auditeur.
PIÈCES SONORES, PARLÉES ET MUSICALES
mar 10 mai \ 18:00
mer 11 mai \ 18:30
jeu 12 mai \ 20:00
ven 13 mai \ 20:00
sam 14 mai \ 19:00
dim 15 mai \ 18:30
AU BORD DU QUAI
L’installation sonore Au bord du quai est diffusée
sur deux haut-parleurs fixés à hauteur d’oreille,
dans la galerie. Elle a une présence parasite,
qui peut se faire oublier, puis tout à coup se
manifester en éclat. Elle fait entendre une série
d’enregistrements très brefs de passages de train
sans arrêt, avec cette sensation qu’on te coupe la
tête. Séquences abrasives, lancées et retenues
par des sons percussifs ultra courts. Ces mini
séquences, entrecoupées de très longs silences,
semblent intervenir presque par hasard au beau
milieu de l’espace, qu’elles viennent ponctuer,
perturber, réveiller.
MES ÉCOUTES
Six séances d’écoute, diffusées par épisode, d’une
durée de vingt-cinq minutes, pour un public assis
dans l’obscurité. Dominique Petitgand compose
et réalise des pièces sonores où les paroles, les
bruits, les atmosphères musicales et les silences
construisent des micro-univers où l’ambiguïté
subsiste entre un principe de réalité et une projection dans une fiction onirique, hors contexte
et atemporelle. Les pièces proposées ici sont
anciennes et récentes. Elles sont, pour chacune
des différentes séances, diffusées dans un ordre
thématique et formel non chronologique, et le fil
conducteur souterrain est suggéré par quelques
repères narratifs et la présence des mêmes voix.
Se succèdent amorces de récits, monologues, descriptions, exhalaisons, cri-chants, paysages miniatures, silences habités, vrais creux.
Mes écoutes est une œuvre muette. Un écran vidéo diffuse une suite de textes courts, en lettres
blanches sur fond noir. Il s’agit d’un projet en
cours, commencé en 2004. Chaque texte décrit
comment dans sa propre vie l’auteur écoute. Il est
l’auditeur qui dit je : une situation miraculeuse,
un comportement habituel, un souvenir, un état,
écrits de mémoire ou transcrits sur l’instant.
Davantage que les sons eux-mêmes, il s’agit de
décrire la relation subjective et obsessionnelle
qui lie l’auditeur à son environnement au travers
de ses multiples manifestations sonores. Cette
présentation s’adresse à un lecteur assis sur un
banc, elle semble infinie, sans début ni fin, et peut
être saisie par fragments.
→ ven 13 + sam 14 mai \ 20:00 - dim 15 mai \ 16:00
tgp - frouard
04.05 > 16.05.2016
conception, écriture, mise sur scène
Henri jules Julien
comédienne
Nanda Mohammad
contrebasse
David Chiesa
lumière
Christophe Cardoen
durée
60mn
création
HENRI JULES JULIEN : “DE LA JUSTICE DES POISSONS”
Coroduction : Productions du Limon, CCAM-Scène
nationale de Vandœuvre, ABC La Chaux-de- Fonds.
Soutien : L’Échangeur de Bagnolet, Le Théâtre
Athénor Saint-Nazaire,l’Institut Français du Caire.
Coréalisation : CCAM-Scène nationale de Vandœuvre,
TGP-Frouard.
“Il s’agit non pas de dialoguer avec vous, mais
avec vous dialoguer avec une idée.”
(David Antin)
Dans cette nouvelle création d’Henri Jules Julien,
une conférencière arabe, polyglotte et spirituelle,
dialogue avec une idée assez répandue : nous,
habitants des villes européennes, n’avons-nous
pas une part de responsabilité dans les désastres
qui se produisent loin de chez nous, par le simple
fait que nous sommes riches ? Mais elle se pose – et
nous pose – un autre problème : comprenons-nous
tous vraiment la même chose quand on aborde
ces questions ? Alors elle reprend l’exactement
même idée en changeant de point de vue. « Nous »
devient « ils ». On était dedans, on est dehors – ou
le contraire. On était nous, on est toujours nous –
mais plus les mêmes. Et comme, depuis le début,
la brillante causerie doit s’accommoder sur scène
de la présence d’un contrebassiste têtu, les deux
protagonistes, forcés de cohabiter, sont aussi
forcés de mesurer l’étendue de leur désaccord. Et
si de l’incompréhension acceptée, des différences
de perception entendues, naissait la possibilité
d’un autre partage ?
Henri jules Julien
Metteur en scène (Testimony de Charles Reznikoff
avec Victor Ponomarev et Sophie Agnel), producteur aux Ateliers de la Création pour France
Culture, auteur (Défrichage sonore, éd. Le Mot
et le Reste), Henri jules Julien vit au Caire depuis
deux ans. Il a depuis multiplié les initiatives pour
présenter les artistes égyptiens sur les scènes européennes : Hassan El Geretly et la compagnie El
Warsha, Salam Yousri, Sondos Shabayek, Ahmed
El Attar pour le théâtre ; les Egyptian Female Experimental Music Sessions pour l’électro-acoustique (festival Musique Action 2014), etc.
→ MAR 10 > dim 15 mai
studio théâtre - ccam
04.05 > 16.05.2016
composition
Jean-Philippe Gross
manipulation d’objets
Thierry Madiot, Yanik Miossec
conception électronique et programmation
Antoine Rousseau
un acousmonium de proximité pour tous publics
phonoscopie - sécante
Production : Sonic Protest
Coproduction : Muzzix, Le Lieu multiple (Espace
Mendès France - Poitiers), l’Espace Multimédia
Gantner de Bourgogne, La Muse en Circuit.
Soutien : la Gaité Lyrique, le DICRéAM, la DRAC
Île-de-France, ONDA (Office National de Diffusion
Artistique)
→ www.muzzix.info/Phonoscopie
mardi 10 au dim 15 mai
15:00 \ 15:45 \ 16:30 \ 17:15 \ 18:00 \ 18:45
jauge réduite : réservation nécessaire.
possibilité de séances supplémentaires sur
demande
© Céline Fernbach
Phonoscopie est un dispositif immersif pour
six auditeurs, une installation instrumentale
activée par deux interprètes-luthiers désireux
de proposer un rapport d’écoute allant du
très intime au très lointain en passant par le
local. Sans privilégier aucune de ces strates,
Phonoscopie profite des richesses offertes
par les possibilités de superposition ou de
fragmentation de ces plans sonores.
Ce projet s’appuie sur une pratique commune des
deux artistes, Thierry Madiot et Yanik Miossec,
celle des Massages Sonores, qu’ils réalisent
depuis plus de dix ans. Originellement, les
Massages Sonores sont une manière d’interroger
les musiques concrètes et électro-acoustiques
en utilisant uniquement des objets sonores,
sans aucun intermédiaire technologique, une
musique des objets qui dépasse justement le
cadre de la musique et s’évade vers l’expérience
sensorielle et auditive. Objet artistique sans
cesse en évolution, les Massages Sonores ont été
expérimentés sous d’autres formes dont certaines
ont permis d’introduire d’autres types d’objets et
de technologies pour développer de nouveaux
modes de jeux et aborder d’autres discours.
À mi-chemin entre les formes du concert et de
l’installation sonore, Phonoscopie propose une
expérience sensorielle déroutante d’une vingtaine
de minutes, six fois par jour. Créé lors du Festival
Sonic Protest 2013, le projet fait ici peau neuve et
accueille Jean-Philippe Gross pour une nouvelle
composition, Sécante, dédiée au dispositif.
→ JEU 12 MAI \ 12:00 > 24:00
salle des fêtes - vandœuvre
04.05 > 16.05.2016
composition
Lionel Marchetti
interprétation sur acousmonium Motus
Lionel Marchetti, Olivier Lamarche,
Nathanaëlle Raboisson
textes
Frédéric Neyrat
sons et vocalités mofidiées
Olivier Capparos, Odile Cortinovis, Jérôme
Noetinger, Yôko Higashi, 60 étages,
Dominique Répécaud, Robinson Jeffers,
Pierre Mottron, Michel Chion, Pierre
Schaeffer, Adèle Marchetti, Kyô MarchettiHigashi, Seijiro Murayama, Renaud Golo,
The Residents, Okyung Lee, quintetAvant,
Charles Olson, Pierre Jacob, William Carlos
William, Roger de la Frayssenet, Sébastien
Églème, Emmanuel Holterbach, Dominique
Lechec...
“ATLAS (97 phénomènes...)”
12 heures de musique concrète
→ lionelmarchetti.bandcamp.com
7 grandes régions enchaînées pour une durée
totale de 12 heures (1987 - 2016)
Dragon gigantesque dont on ne perçoit ni la tête
ni la queue, Atlas (97 phénomènes...) est un recueil qui se déplie en suivant un parcours au
travers de plusieurs dizaines de compositions
concrètes, multipliant les factures, les styles, les
époques, les origines (expérimentations sur l’art
du son enregistré, improvisations reformulées
pour l’écoute acousmatique, musiques pour la
radio, le cinéma, l’installation, le théâtre, compositions de jeunesse...) le tout mis en son, pour
ce grand geste final, à la façon d’un labyrinthe
sonore où il est offert à l’auditeur de se perdre,
définitivement, voire, pour celui ou celle qui en
ressortira transformé, de se retrouver face à face
avec ce qui, au travers du voile de la multipicité,
ne saura jamais être nommé. Formellement, lors
du concert acousmatique, nous traverserons huit
grandes régions comme autant de concerts autonomes, d’une durée de 1h30 à 2h séparés par de
petits entractes afin de faciliter les déplacements
du public d’une région à une autre. Tout au long de
l’oeuvre, les questions, remarques, points de vues
et pensées philosophiques de Frédéric Neyrat dirigeront notre écoute et seront la signature d’un
grand voyage, du monde de l’humain, en passant
par la machine, jusqu’au cosmos.
(la rose des vents), Expérience de l’eau, Cosmos,
Alpes, Le Cercle, Météores, Chant des quatre
directions, Abstraction, Rouge rouge rouge, 1988,
Une saison en enfer...
FRÉDÉRIC NEYRAT : Théorie des météores
Cette conférence qui se déroulera le vendredi
13 mai à 15:00 (studio danse - CCAM) sera une
coupe transversale au milieu d’Atlas, la création
de Lionel Marchetti – une excursion au milieu de
la dimension musicale, qui ne cherchera pas à
expliquer l’œuvre de celui-ci, mais à la prolonger,
autrement. Empruntant ses règles d’écriture
au genre naissant dit de « théorie-fiction »,
le philosophe Frédéric Neyrat proposera une
traversée à la fois imaginaire et philosophique
de l’univers, de ses premiers instants jusqu’à sa
fin. Comme une sorte de contre-point à Atlas,
où Frédéric Neyrat devient un élément d’une
œuvre artistique, dans Théorie des Météores,
nous prendrons connaissance d’un compositeur
imaginaire nommé Atom Isocrates, entre autre
connu pour l’énoncé suivant : « Music is a medium
thanks to which we access the cries of the Night ».
Frédéric Neyrat est professeur au département de
littérature comparée de UW. Madison (USA)
→ atoposophie.wordpress.com
Voici quelques titres de parties : Vortex, Océan
de la fertilité, Le feu, Mohave desert, Neige,
Chicago, Les esprits, Chamanisme, Journal du
voyageur de l’espace, UFO voices, Contact, Éole
→ sam 14 MAI \ 20:00
l’autre canal - nancy
04.05 > 16.05.2016
guitare acoustique, basse, voix
Alan Bishop
guitare, basse, voix
Cherif al Masri
voix, percussion
Aya Hemeldah
orgue, piano, voix
Adham Zidan
batterie
Morgan Mikkelsen
THE INVISIBLE HANDS
PREMIère en europe !
tournée produite par : le CCAM
avec : Banlieues Bleues, Why Note, Cave 12, OCCII,
Le Vooruit, La Chaouée, l’Autre Canal le Stadtgarten
(Köln)
aide aux voyages internationaux : ONDA (Office
Nationale de Diffusion Artistique)
© Georges Salameh
Après un premier séjour en 2005, pour un concert avec son frère et acolyte au sein de Sun City
Girls, le guitariste Richard Bishop, Alan Bishop
n’a pas résisté longtemps aux sirènes du Caire. La
prophétie du fameux proverbe égyptien «Qui boit
l’eau du Nil devra revenir à nouveau en Egypte» se
confirme une nouvelle fois.
Le musicien américain, aux origines libanaises du
côté maternel, s’est fondu parfaitement dans
l’ambiance fiévreuse et chaotique de la capitale.
Avec sa vingtaine de projets musicaux par année, en tant que producteur, musicien, auteur
ou collaborateur invité, Bishop s’est calqué sur le
rythme trépidant de la ville. Ici, tout est connecté
et chacun dans le milieu artistique se connaît.
C’est dans cette matière brute que Bishop a décidé de plonger pour un nouveau projet, s’entourant
d’une cohorte de musiciens basés au Caire. Des
textes – chantés en arabe, anglais, et autres langages mélés - sont trempés de fascinants arrangements folks et psychédéliques, choeurs vocaux
qui sont l’affirmation de ce qu’a pu être la musique
qui traversa les décennies, mais également celle
qui trouvera sa place dans l’avenir. En 2015, deux
albums et un 7˝ sont sortis ; The Invisible Hands a
joué à de nombreuses occasions en Egypte depuis
2012 mais ne s’est jamais produit à l’étranger.
Sur son label Sublime Frequencies, fondé à
Seattle en 2003, Bishop édite inlassablement des
compilations de pépites musicales extra-occidentales, de l’Indonésie à l’Egypte, en passant par le
Maroc. S’éloignant des pionniers du genre, comme
l’Américain Alan Lomax, sa démarche fait fi de
toute méthode académique pour se concentrer
sur la musique elle-même. Sublime Frequencies
est aujourd’hui largement reconnu, au côté des
labels à têtes chercheuses Finders Keepers d’Andy
Votel, Honest Jon’s de Damon Albarn ou encore
Soul Jazz Records, tous spécialisés dans les compilations thématiques ou présentant l’œuvre d’un
artiste en particulier. Sans se limiter à la musique,
Bishop accumule aussi les objets, images, lettres
et affiches en tout genre au gré des voyages et des
tournées. Sa vie «en boîtes» est stockée à Seattle,
en attendant un hypothétique archivage, dont luimême ne voit pas le bout, incapable de tenir à jour
le fil de ses multiples projets et pérégrinations.
ÉGALEMENT AU PROGRAMME DE CETTE SOIRÉE
Ark4 / Benat Achiary, Claude Magne, Dominique
Répécaud, Didier Lasserre
→ sam 14 > lun 16 mai
04.05 > 16.05.2016
Coréalisation : l’OARA (Office Artistique de la Région
Aquitaine)
collaboration : association Einstein on the beach
UN PROGRAMME PARTAGé avec
l’association EINSTEIN ON THE BEACH
Soutien pour Marteau Rouge : ONDA (Office National
de Diffusion Artistique
→ www.einsteinonthebeach.net
Depuis douze ans, Einstein on the Beach travaille
à la diffusion d’esthétiques et pratiques musicales
expérimentales et contemporaines dans le SudOuest et particulièrement dans les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. A Bordeaux, où se trouve le
siège de l’association, elle développe depuis 2009
une activité autonome de production et de diffusion de projets musicaux contemporains, avec
l’ambition d’apporter à des publics diversifiés
une ouverture vers des artistes œuvrant dans le
champ de l’expérimentation musicale.
B. ACHIARY, C. MAGNE, D. LASSERRE, DOMINIQUE
RÉPÉCAUD
sam 14 mai \ 20:00 (autre-canal, nancy)
Une proposition rare, unique même : un chanteur
au sommet de son art, à l’écoute de sa belle folie
intérieure, rencontre et provoque un percussionniste, un danseur et un guitariste dans une osmose surprenante, qui bouscule et guérit. Chant
profond, mélopées ancestrales, cris du néant, ces
quatre artistes voyagent entre le ciel et l’enfer et
dansent sur le fil ténu de leur authenticité comme
nous les écoutons, fascinés, dès les toutes premières
escarmouches au bord du précipice.
MARTEAU ROUGE
dim 15 mai \ 19:00 (salle des fêtes, vandœuvre)
Courts-jus entre le tonnerre et le silence, entre
le dur et l’informe, entre le bruit et les effets… À
la guitare, Jean-François Pauvros force l’espace
sonore à coup de déflagrations abyssales. Sur
ses machines électroniques Jean-Marc Foussat
se démène comme un diable, appuyant ses bidouillages bruitistes de glapissements et autres
borborygmes, tandis que le batteur Makoto Sato
s’acharne sur ses toms avec un entrain réjouissant. Si le jazz se construit avec de la chair et du
sang, eux sont là pour aplatir tout ça.
MERLEAU PONTY
dim 15 mai \ 19:00 (salle des fêtes, vandœuvre)
Après avoir accueilli la saison dernière Bruch
(produit par Einstein on the Beach) et leur musique ambiant dada, le festival accueille le nouveau projet de Frédéric Jouanlong en duo cette
fois-ci avec l’accordéoniste Jesus Aured. Et des
paysages improbables jaillissent des parois
d’un accordéon qui propulse l’air, le compresse,
l’évacue et le dissipe encore alors que des paysages intérieurs naissent d’une paroi buccale qui ne
traite et ne filtre que les intentions des mots. Merleau Ponty est une contemplation furtive quasi cinématographique. Comme le déroulement d’une
pellicule qui a laissé la rétine de notre imaginaire
impressionnée.
FRANÇOIS ROSSÉ, DAVID CHIESA
lun 16 mai \ 18:00 (salle des fêtes, vandœuvre)
Le contrebassiste David Chiesa et le compositeur
et pianiste François Rossé (qui fut un des derniers élèves d’Olivier Messian) explorent l’étendue
des possibles de leurs instruments de bois et de
cordes. Frottements, effleurements, grattages,
caresses et coups...
→ mer 04 > lun 16 mai
04.05 > 16.05.2016
contrebasse, basse électrique fretless
Barre Phillips
saxophone
Laurent Charles
percussion
Charles Fichaux, François Rossi
guitare électrique
Patrice Soletti
violoncelle
Emmanuel Cremer
voix
Émilie Lesbros
résidence
le collectif EMIR
Soutien : ONDA (Office National de Diffusion Artistique
dans le cadre d’une convention musique)
Partenariat : Médiathèque municipale Jules Verne de
Vandœuvre, l’Association ICAR, la MJC St Epvre
→ www.barrephillips-emir.org
© Jeacky Joannès
Le Collectif EMIR joue une musique de composition spontanée, ressourcée de la mémoire collective et des trouvailles du moment. Ici, les
musiciens ont pour objectif une manifestation
sonore de leur place sur la planète et dans le
cosmos. (Barre Phillips)
Ce collectif de musiciens actifs dans la pratique
de l’improvisation, s’est formé au début des années 2000 dans le cadre de rencontres “Autour de
l’improvisation”, initiées par Barre Phillips. D’abord
constitué « organiquement », cet ensemble s’est
structuré en 2008 avec pour objectif principal la
création musicale contemporaine improvisée et
expérimentale. Tout en faisant exclusivement de
la musique improvisée, EMIR a atteint un niveau
de cohérence et de logique musicale qui porte au
delà de la performance du concert… Une formation d’improvisateurs aussi libres qu’innovants
qui invitera pour cette occasion le pianiste suisse
Jacques Demierre le vendredi 13 mai à 18:00 et le
chanteur basque Beñat Achiary le dimanche 15
mai à 15:00.
ATELIERS D’IMPROVISATION
Suite au succès rencontré la saison passée lors
du festival, les élèves de l’atelier d’improvisation
de Violaine Gestalder et les classes de danse
contemporaine de Julie Meftah et Françoise Leck
(Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand
Nacy) retrouvent le contrebassiste Barre Phillips
pour une nouvelle performance le mardi 10 mai à
19:00 (salle des fêtes de Vandœuvre). Cette création fait suite à un travail de création au cours de
cette saison. Ce concert est proposé en plateau
partagé avec l’Atelier d’improvisation de l’École de
Musique de Vandœuvre.
Barre Phillips dirigera par ailleurs un atelier
aux côtés du saxophoniste Laurent Charles mercredi 04 mai à 18:00 à l’occasion du vernissage
de l’exposition photographique (Ré)action #3 Capharnaüm à la médiathèque de Vandœuvre.
MICRO-ACTIONS PAR LE COLLECTIF EMIR
Le Collectif Emir est invité à donner une série de
performances dans le cadre de la Semaine des
Arts au Collège St Léon (Nancy) du lundi 09 au
vendredi 13 mai à 11:20 et dans le cadre des apéros
concerts à la MJC St Epvre du jeudi 12 au samedi
14 mai à 12:00. (entrée libre)
→ sam 14 mai \ 16:00
grande salle - CCAM
04.05 > 16.05.2016
composition
Éliane Radigue
clarinette basse
Carol Robinson
contrebasse
Louis-Michel Marion
carol robinson, louis-michel marion
“OCCAM OCEAN, LES GRAVES”
“Occam XIX” et “Occam River V” ont été créées au
festival Musiques Démesurées en novembre 2014, et
“Occam XVI” à Dundalk en Irlande en juin 2014.
Depuis 2001, Éliane Radigue crée une série de
pièces instrumentales résultant de la rencontre
privilégiée avec ses interprètes. Reconfigurant la
frontière habituelle entre instrumentiste et compositeur, cette musique s’élabore oralement par
une recherche patiente et soignée de sonorités
d’une beauté rare. Comme par le passé dans son
travail électronique, un principe de l’essentiel est
à l’œuvre. Principe qu’Éliane Radigue place sous le
patronage du philosophe nominaliste Guillaume
d’Ockam (env. 1285-1347) qui donne son titre à ce
cycle : Occam Ocean. S’y mêle le souvenir, transformé en images musicales, d’un océan mythique :
celui du livre de science-fiction de David Duncan,
Occam’s Razor (1957).
PROGRAMME
Occam XVI pour clarinette basse
Occam XIX pour contrebasse 5 cordes
Occam River V pour clarinette basse et contrebasse
5 cordes
ÉLIANE RADIGUE
Elle est l’auteur d’une œuvre singulière voire sans
égale dans le paysage musical français. Après des
études de piano et de harpe, elle se familiarise
avec l’avant-garde artistique et musicale avant de
se lancer, à la fin des années 1960, dans la composition. Ses méthodes d’écriture puisent dans la
musique concrète française, à laquelle elle s’est
formée auprès de Pierre Schaeffer puis de Pierre
Henry (elle est son assistante en 1967-1968). Son
matériau présente des affinités avec l’esthétique
américaine, entre le minimalisme de La Monte
Young ou Phill Niblock et les recherches à caractère scientifique menées par Gordon Mumma
et Alvin Lucier. C’est avec pour seuls compagnons
son fidèle synthétiseur ARP 2500 et un magnétophone qu’Éliane Radigue bâtit patiemment, pendant trois décennies, une oeuvre électronique tout
en bourdons, temporalités étirées, battements
aux confins de l’infra-perceptible, métamorphoses infimes de textures… L’année 2001 marque
un tournant qu’inaugure Elemental II, pour basse
électrique. Éliane Radigue crée alors une série de
pièces instrumentales dans un sens très particulier : plutôt que de procéder d’une écriture pour
un ou plusieurs instrument(s) donné(s), elles
résultent d’une rencontre avec un ou plusieurs
interprète(s). Reconfigurant la frontière habituelle entre instrumentiste et compositeur, cette
musique s’élabore oralement par une recherche
patiente et soignée de sonorités particulières sur
des instruments parfois eux-mêmes insolites.
→ MER 11 > ven 13 mai \ 17:00
médiathèque jules verne - vandœuvre
04.05 > 16.05.2016
11 MAI \ 17:00 (entrée libre)
DÉTOURNEMENT ET HAUTE-INFIDÉLITÉ
causerie & diffusion de
Vie-Vent (2009)
“Le haut-parleur, comme l’éléphant, ça trompe
énormément” par le compositeur Alain Savouret
12 MAI \ 17:00 (entrée libre)
L’ŒIL EST UN EMPÊCHEUR D’ENTENDRE EN ROND
causerie & projection de
Le son de danses (1999)
13 MAI \ 17:00 (entrée libre)
LE TEMPS ET L’ESPACE SONT DE FAUX FRÈRES
causerie & diffusion de
Le son de choses II : la composition commentée
(2011)
collaboration : Médiathèque de Vandœuvre
Alain Savouret compose invente des musiques
pour mieux entendre le monde, le quotidien sonore, s’intéressant à la matière sonore et à ses procédures techniques de fabrication. Son catalogue
compte plus de cinquante œuvres pour le concert,
un opéra de chambre, des pièces pédagogiques,
des réalisations pour la scène, et des compositions expérimentales image/son multicanal. Il
propose ici trois causeries illustrées d’images
et de sons sur l’approche phénoménologique de
l’entendement haut-parlant.
DÉTOURNEMENT ET HAUTE-INFIDÉLITÉ
En plein XXème siècle l’intrusion du haut-parleur
bouleverse notre relation sensible au monde sonore : l’oreille trouve enfin à qui parler. La qualité
éphémère de ses apparitions est remise en cause
par les techniques de captation et inscription du
son sur un support : le son laisse maintenant des
traces, il ne peut plus fuir ses responsabilités…
Si c’est bien la haute-fidélité stéréophonique
qui est recherchée dans les années 50/60, on a
pu aussi, en détournant les techniques de montage, mixage et traitement du son, basculer vers
une haute-infidélité …ce qui ne pouvait que réjouir les mécréants de la chose musicale expérimentale.
L’ŒIL EST UN EMPÊCHEUR D’ENTENDRE EN ROND
L’œil a la méchante et impérative tendance à nous
fixer des objectifs, droit devant ; nos oreilles, en
dépit de (ou grâce à) leur orientation pavillonnaire, ont la faculté de nous faire entendre ce
qu’on a dans le dos, d’embrasser 360° sans se
faire un torticolis. D’un point de vue expérimental, c’est même l’occasion rêvée d’exciter la désorientation de l’auditeur et de s’écarter de la diffusion stéréophonique frontale du son, où tout le
monde écoute « dans le même sens ». J’en ai fait
l’amorce, prématurée, en 1971 avec mes premières
pièces tétraphoniques : les quatre haut-parleurs
entourent l’auditeur, lui laissant la responsabilité
de s’orienter comme bon lui semble. Plus d’axe : il
ne peut plus se tromper de sens… Pour enfoncer
le clou d’un divorce possible et ajouter à la confusion, trente années plus tard, je tente l’expérience
d’une composition mêlant des images « vraies »,
frontales, avec des « faux » sons pentaphoniques.
À chacun d’apprécier la solidité de son couple œil/
oreille.
LE TEMPS ET L’ESPACE SONT DE FAUX FRÈRES
Ce n’est rien de le dire ! Et tout le XXème siècle,
Einstein en agitateur, n’a fait qu’accentuer les
questionnements : le temps n’était plus tout à fait
ce qu’il était. Pour tout arranger, la conquête des
espaces s’est démultipliée : il fallait s’arracher à
l’attraction, qu’elle soit terrestre pour l’avionneur
ou bien tonale pour le compositeur. Le moindre
musicien « inventureux » a bien dû partir à la
conquête de l’innommé audible, encouragé par un
Varèse insatisfait de ses outils et ronchon toute sa
vie durant. Aujourd’hui, « l’espace d’un instant »
quantique, on envisage d’être ici et ailleurs dans
le même temps ! En attendant la téléportation, je
propose d’expérimenter modestement le transfert
d’espace et les simulacres que quelques hautparleurs bien pendus peuvent favoriser.
→ PARTENARIATS, soutiens
04.05 > 16.05.2016
AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DE
Ville de Vandœuvre-lès-Nancy / DRAC Lorraine / Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine / Conseil Départemental de Meurthe et Moselle
/ Communauté Urbaine du Grand Nancy / ONDA (office national de diffusion artistique) / SACEM.
AVEC LA PARTICIPATION DE
l’OARA (Office Artistique de la Région Aquitaine) / Médiathèque Municipale Jules Verne (Vandœuvre) / Théâtre de la Manufacture, CDN de
Nancy - Lorraine / Goethe-Institut (Nancy) / MJC Lillebonne (Nancy) / École de musique (Vandœuvre) / Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Nancy / ICAR-Collège Saint-Léon (Nancy) / Cefedem de Lorraine / Théâtre Gérard Philipe (Frouard) / L’Université de Lorraine
/ L’Autre Canal (Nancy) / Einstein on the Beach (Bordeaux) / ENSAIA (École Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Alimentaires
– Vandœuvre) / ESPE (Institut Universitaire de Formation des Maîtres - Maxéville) / Association Fragment (Metz) / IUT Charlemagne (Nancy)
LE CCAM EST PARTENAIRE DE
Dispositif Effet Scènes / France Musique (À l’improviste) / Revue & Corrigée / association Fragment / Le Son du Grisli
LE CCAM EST MEMBRE DE
La Plateforme des Musiques de création / Futurs Composés / Réseau Quint’est / Réseau Diagonal / (Re)connaissance / Solidanse / Association
des Scènes nationales / Les Allumés du Jazz / Collectif du 20 janvier.
→ CONTACTS
FESTIVAL MUSIQUE ACTION
CCAM-Scène nationale de Vandœuvre
rue de parme - 54500 Vandœuvre-lès-Nancy
www.musiqueaction.com / www.centremalraux.com
CONTACT PRESSE
Bruno Fleurence
03 83 56 84 10 / [email protected]
→ DIVERS
RÉSIDENCE
Du 10 au 16 mai, Gérard Rouy sera l’artiste photographe en résidence de cette 32ème édition.
BOUTIQUE
Du 04 au 16 mai, la boutique sera ouverte au public. Vous y retrouverez les labels Vand’Oeuvre, 33revpermi, le distributeur Metamkine , le magazine Revue &
corrigée et les productions discographiques des artistes invités à l’occasion de cette édition.