ici - Terre de Couleurs

Transcription

ici - Terre de Couleurs
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Le programme
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Terre de Couleurs...
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Un festival engagé dans l’économie sociale et solidaire Programmation Musiques
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Programmation Arts de la rue
Infos pratiques
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Programme
Vend
18 juillet
La Friture Moderne / Fanfare de Luxe > Cuivre
Inauguration
Carnage Productions / Cendrignon > Théâtre de Rue
Café Citoyen > L’argent...
220 Vols / Western Spaghetti > Duo de corde rock n’roll
Bazar Kumpanya > Jazz du monde méditerranéen
Cie Toi d’Abord / Les Frères Croktapom > Duo de jonglerie
La Belle Image > Fanfare Latino
La Friture Moderne / Fanfare de Luxe > Cuivre
Lo’Jo > Musique sans frontière
Watcha Clan > World n’bass nomade
Filastine > Electro du monde
16h00-17h00Mise en jambe au Village
17h00-17h20A l’entrée du site
17h10-18h00Grand Chapiteau
17h30-19h00Village Associatif
18h10-18h50Scène Arts des Champs
19h00-20h10Grand Chapiteau
20h10-20h40Scène Arts des Champs
20h40-21h50Grand Chapiteau
21h50-22h20Déambulation
22h20-23h40Grand Chapiteau
00h10-01h30Grand Chapiteau
01h50-03h00Grand Chapiteau
Sam
19 juillet
Compagnie Du O / A deux c’est mieux > Clown
15h10-15h50Grand Chapiteau
Carnage Productions / Cendrignon > Théâtre de Rue
16h00-16h50Scène Arts des Champs
Café Citoyen > La fête...
16h30-18h30Village Associatif
Cie Toi d’Abord / Les Frères Croktapom > Duo de jonglerie 17h00-17h50Grand Chapiteau
Cie Dare d’arts / Greta & Gudulf > Duo burlesque aérien
18h00-18h50Scène Arts des Champs
Etènesh & Le Tigre des Platanes > Rencontres éthiopiques 19h00-20h20Grand Chapiteau
Toumani Diabaté > Musique africaine
20h50-22h20Grand Chapiteau
Percumania / Ferial > Spectacle de feu/artifice
22h20-22h50Scène Arts des Champs
DJ Tagada > Mix de l’Est
22h50-23h50Grand Chapiteau
Anakronic Electro Orkestra > New électro klezmer
00h20-01h40Grand Chapiteau
Hilight Tribe > Natural trance band
02h10-03h40Grand Chapiteau
dim
20 juillet
Apéro avec Azrâm > Musique roots
12h30...
Boulodrome
Circambulle > Ateliers cirque tout public
14h30-18h00Derrière l’église
Carpe Diem / Tutti or not Tutti > choeur, comédie musicale 14h30-15h30 église
Etincelles Théâtre / La petite chenille > Jeune public
14h30-15h15Derrière l’église
Compagnie Du O / A deux c’est mieux > Clown
14h30-15h10Derrière l’église
Cie Toi d’Abord / Les Frères Croktapom > Duo jonglage
15h20-16h15Derrière l’église
Cie Alyadès / Le Colporteur d’histoire... > Contes musical indien 16h20-17h10Sous la Halle
Cirk Oblique / Chute intime... > Cirque aérien, poésie
17h20-18h30 Champs de Mars
Maria Dolorès y los Crucificados > Chanson burlesque et sensuelle 18h45-20h00 Boulodrome
Bulles de Zinc / Terra Vaudoo > Théâtre de rue
20h10-21h10 Champs de Mars
Aléas > Jazz oriental et musiques du monde
21h00-22h30 Boulodrome
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Terre de Couleurs
Terre de Couleurs fête cette année son 15ème festival ! Autant d’années de rencontres, d’innovations artistiques,
d’engagements et de joie partagée.
Rendez-vous incontournable des passionnés des musiques
du monde et métissées, des musiques actuelles, des arts de la
rue pour petits et grands, des rencontres autour de l’économie
sociale et solidaire... on défend ici des valeurs essentielles qui
ne rendent que plus fort le moment partagé.
Pour sa 15ème édition, le festival Terre de Couleurs poursuit
ses ambitions initiales : proposer un événement culturel
multidisciplinaire, une programmation variée, une rencontre
populaire dans un cadre de convivialité, d’échanges et de mise
en action de principes sociaux et solidaires fondamentaux.
Le festival est, outre sa dimension culturelle, habité par des
valeurs touchant à l’universel.
Fidèle aux valeurs qui ont assis sa réputation, le festival 2008 se
veut plus que jamais le lieu de rencontres pour tous ceux qui
entendent vivre la culture autrement.
Terre de Couleurs a pour but de promouvoir le développement
de la culture en milieu rural en proposant une offre culturelle
de grande ampleur sur la commune de Daumazan sur Arize, qui
de par son emplacement est un lieu pertinent, puisque à cheval
entre les départements de l’Ariège et de la Haute Garonne.
Cette année, une trentaine d’artistes sont attendus. De Toumani
Diabaté à Hilight Tribe, de Lo’Jo à Anakronic Electro Orkestra,
de Watcha Clan à Filastine, les têtes d’affiches croisent des
découvertes étonnantes. Une programmation arts de la rue
(ou plutôt des champs) plus intensive, particulièrement sur le
dimanche au village, des compagnies de la région, des ateliers de cirque et un thème qui inspire décliné sur tout le
festival (décoration, programmation, costume, stands...) : l’anniversaire !!
Un festival engage
dans l'economie sociale et solidaire
Terre de Couleurs n’est pas seulement un événement avec des spectacles et un public devant. Le projet du festival est
axé sur la citoyenneté, la proximité, le développement durable, l’échange de cultures et la diversité. Notre démarche
éthique nous conduit à mener l’organisation du festival selon ces principes et à développer des actions dans différents
domaines (l’écologie, l’économie solidaire, l’accessibilité et la rencontre autour de ces thèmes).
Environnement
Le tri sélectif des déchets
L’ensemble des déchets du festival (organisation et public) est trié par une équipe chargée d’organiser ce tri et de
sensibiliser les festivaliers sur cette question. Ces nettoyeurs véhiculent avec humour et bonne humeur l’importance
du tri et du recyclage.
Les toilettes sèches
Elles permettent d’économiser de l’eau et évite, ainsi, de polluer une eau potable qu’il faut ensuite retraiter. Sur
le festival, nous allons comptabiliser une économie d’eau de plus de 20 000 litres. Elles visent aussi à recycler nos
excréments dans un cycle naturel et servent à faire du compost et enrichir les jardins d’Ariège d’un terreau. Ce
système commence à être connu et à servir de référence. Nous avons été contactés plusieurs fois pour en expliquer
le fonctionnement et l’installation.
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Les gobelets réutilisables
L’utilisation de verres consignés marque aussi notre volonté écologique et connaît un franc succès. Cette initiative
s’est peu à peu imposée et plusieurs autres structures nous les louent depuis 2006. Cette année, nous avons mutualisé
nos achats avec une trentaine d’associations et avons acheté 50 000 gobelets. Cela nous permettra de réaliser une
économie d’échelle par rapport à des gobelets classiques réservés à un seul usage.
La récupération et le multi-usage
Par une volonté d’éviter le gaspillage de matières
premières et de ressources que l’on sait épuisables
et non renouvelables pour des utilisations de courte
durée, la décoration du site s’opère grâce à la «récup’»
d’objets en tous genres. Par contre, nous souhaitons
à l’avenir pouvoir inviter des artistes, designers,
performers en pouvant offrir une rémunération...
On le sait, l’équilibre financier de notre activité culturelle
a toujours été un souci majeur. Ainsi très souvent il a
fallu convoquer le «système D » afin de rendre notre
action possible.
La plupart des aménagements sont réalisés grâce à
la récupération et au prêt ; nous sommes à l’affût de
ce genre de possibilité et faisons marcher les réseaux
pour pouvoir saisir des opportunités.
economie sociale et solidaire
Deux aspects sont fondamentaux à notre action de solidarité économique : d’une part le
choix de l’approvisionnement des denrées alimentaires servies aux bénévoles, artistes
et festivaliers et d’autre part la solidarité d’une démarche bénévole et d’un réseau
partenarial et professionnel participant de manière considérable à l’équilibre financier
de notre festival.
Les circuits courts de consommation
Le festival est inscrit dans un développement durable respectueux de notre planète.
Toutes nos actions et nos choix en découlent. Ainsi la plupart de nos produits de
consommation viennent de producteurs locaux. Nous avons pu constater qu’en
utilisant des fournisseurs locaux, nous diminuons l’énergie grise due à l’acheminement
des produits.
Il nous paraît également normal et logique de travailler avec les agriculteurs, brasseurs,
éleveurs et boulangers de la région et de leur faire profiter des retombées économiques
du festival.
La culture biologique
Gageant qu’il est possible de fournir à nos bénévoles, artistes et festivaliers
une nourriture de haute qualité tout en respectant une marge correcte, et
un prix modéré, nous nous fournissons depuis plusieurs années auprès de
maraîchers en agriculture biologique.
Le commerce équitable
Inscrits dans une démarche d’équité et de solidarité, il nous semble
important de respecter les paysans du bout du monde en important des
produits vérifiés comme le café, le chocolat, le sucre ou l’huile.
Le réseau professionnel solidaire et partenaire
Nous avons, au fil des années tissé avec le réseau professionnel des liens très solides. C’est une part non négligeable
d’économie sur notre budget qui participe par des prestations de services au tarif allégé, des services et de la mise à
disposition de matériel, à la bonne gestion de notre festival.
Le bénévolat de personnes qualifiées
Nous l’avons souvent dit, le festival n’existe que grâce aux nombreux bénévoles qui s’investissent parfois plusieurs
semaines sur le site ou toute l’année sur différents aspects de l’organisation de l’événement. 200 bénévoles, c’est
autant de réseaux amicaux et familiaux, de pistes de contacts facilités.
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L’hébergement des artistes chez l’habitant
Pour des raisons financières mais aussi de capacité hôtelière, il est impossible de loger à l’hôtel tous les artistes et
techniciens du festival. Là encore la solidarité s’est installée et un réseau d’hébergement chez l’habitant s’est constitué,
participant à la gestion économique du festival mais aussi à la qualité de l’accueil et à la création de véritables liens
entre les artistes et la population locale.
Rencontre
Le village associatif
Il réunit des acteurs de l’économie sociale et solidaire et accueille
une vingtaine d’associations militantes, engagées et animées par
la volonté d’imaginer un monde meilleur.
Seront présents entre autres : l’ADEPES (Agence pour le
Développement et la Promotion de l’Economie Solidaire en Midi
Pyrénées), ATTAC Ariège, Comité Palestine Couserans, Rénova,
Act’Up Toulouse, Confédération Paysanne Midi Pyrénées,
Art’Cade, Promata, Réseau Education sans frontière, Femmes de
papier, Ecorce, Olympes de Gouge, Résistance à la Délation, TV
Bruit, Vivre en Comminges, Friture, Faire, Politis, Silence !, Plan B,
Acrimed...
Les cafés citoyens
Rendez-vous quotidiens de débats et de discussions, les cafés citoyens nous amènent cette année à échanger autour
de deux thèmes : l’argent et la fête.
vend 18 // 17h30 // L’argent !
Quel sens lui accordons-nous ? Est-ce que nous lui attribuons des valeurs d’échanges, de négociation ou de
capitalisation et d’exploitation ? Est-ce qu’il sert à vivre ou à être aliéné ? Avons-nous des alternatives ?
sam 19 // 16h30 // La fête
Quel sens a la fête aujourd’hui?
Bien de consommation ? Se libérer individuellement du poids du quotidien ? Favoriser du lien social ?
L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite
L’accès du festival sera pensé pour permettre aux personnes handicapées de participer. Il est à noter que pour les
toilettes sèches cela est déjà prévu dans les normes. Pour le reste du site, nous allons travailler à courts termes en
partenariat avec la Maison Départementale des Personnes Handicapées de l’Ariège et avec l’Association des Paralysés
de France.
La mixité
Le mélange des genres et des générations ainsi que le métissage sont inscrits dans nos statuts et sont inhérentes à
chaque manifestation.
Notre réseau de bénévoles est à lui seul gage de mixité sociale et générationnelle. En effet, nous avons des taches
auxquelles participent les écoles (décoration, panneaux d’affichage, etc.), les adolescents ont une part non négligeable
d’activités, et nous avons depuis peu des retraités et des personnes de 60 ans et plus très actifs au sein du festival.
En conclusion, ce festival correspond à une dynamique collective centrée sur des valeurs solidaires. Il est une réaction
à l’individualisme érigé en art de vivre, aux formatages culturels, aux inégalités de statut ou de condition. Il associe
pleinement l’aspect artistique aux aspects de convivialité et d’engagement. Nos valeurs s’enracinent autour d’un socle
commun considérant le lien social, la richesse humaine et le respect de l’environnement comme étant essentiels.
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Musiques
Toumani Diabate
>> Musique Africaine // Mali //// www.toumani-diabate.com //// Sam 19 Juil // 20h50 // Grand Chapiteau
Toumani Diabaté : kora // Kassé Mady Diabaté : chant // Fanta Mady Kouyaté : guitare éléctrique // Mamadou Fofana :
piano, flûte, calebasse // Fode Kouyaté : batterie, percussions // Mohamed Koita : basse // Sidiki Diabaté : kora
Plus qu’un simple artiste, Toumani Diabaté est une figure clé de la musique africaine. Virtuose exceptionnel, il
joue également un véritable rôle culturel en étant un médiateur entre les anciennes traditions musicales du Mali
et la musique moderne. La Kora est son instrument, une harpe unique dans l’ouest du continent que Toumani a fait
connaître dans le monde entier à travers divers voyages et rencontres avec d’autres mondes musicaux.
Bamako, Mali, 1965 : l’enfant prodige est né. Initié dès le plus jeune âge, Toumani est issu de la 71ème génération
de joueurs de kora. Il fait vite preuve d’un don exceptionnel de virtuosité et de créativité. Après avoir joué dés son
adolescence dans des orchestres locaux puis nationaux,
Toumani devient un véritable phénomène.
Sa musique possède une force d’expression et une
beauté qui élèvent les puissantes traditions mandingues
vers de nouveaux sommets et les emmènent sur d’autres
territoires. Il est à la tête d’une nouvelle génération de
griots maliens qui sont à la recherche de différentes
façons de moderniser cette tradition, tout en continuant
de l’honorer.
Plus qu’un artiste, c’est un musicien mobilisé pour la
préservation de l’héritage de la musique. Dans cette
optique, il prône et enseigne aux générations futures la
conservation du riche patrimoine musical africain, tout
en encourageant l’exploration des possibilités créatives
de la musique. Il en est un exemple probant en ayant déjà
collaboré avec des musiciens aussi variés que Taj Mahal,
Peter Gabriel, Björk ou le groupe espagnol Ketama. C’est
son travail en 2005, avec le grand et regretté Ali Farka
Touré, In the Heart of the Moon, qui lui a valu son premier
Grammy Award.
Il n’y a pas de doute sur le fait que sa musique reflète
une image profondément positive de l’Afrique et crée un
impact sur le marché mondial. La musique est, en effet,
la plus grande ressource du Mali et Toumani le démontre
amplement.
Exactement 20 ans après son premier album, Kaira,
Toumani revient en solitaire avec The Mandé Variations. En solo, ce virtuose de la harpe à 21 cordes sait mieux que
quiconque faire frémir le long des cordes et sur la peau tendue de cette calebasse une foisonnante palette d’émotions.
Caisse de résonance des passions de l’âme humaine, la kora n’est ici qu’un porte parole, un média. Ces Mandé Variations
jonglent avec les répertoires, s’appuyant sur la tradition pour imposer un son neuf, exigeant, digne et accessible. Très
apaisant et d’une justesse de ton impressionnante, ces huit titres font déjà figure de relais entre deux époques : l’avant
et l’après Mandé Variations. Désormais, il n’est déjà plus possible de jouer de la kora comme hier.
5
Lo'Jo
>> Musique sans frontière // Angers //// www.lojo.org //// vend 18 juil // 22h20 // Grand Chapiteau
Nadia Nid El Mourid : chant, percussions // Yamina Nid El Mourid : chant, sax soprano, kamel n’goni, percussions //
Denis Péan : chant, piano, harmonium, sampler et mélodica // Richard Bourreau : violon, imzad, kora // Kham Meslien :
basse, contrebasse // Franck Vaillant : batterie
Pour décrire la musique de Lo’Jo, il faudrait puiser à la fois dans un dico des rythmes du monde et une encyclopédie
des harmonies universelles. On y emprunterait des adjectifs comme bigarré, chamanique, polyglotte, épique, on se
baladerait de savanes en déserts, de fleuves en océans, de prairies en bitume, il y aurait des rayons de soleil et des
nuages de poussière, des senteurs de pluie, des odeurs de feu et des saveurs d’épices, des flonflons et des youyous, des
fiestas et des bivouacs. Pas un fourre-tout sonore, non, plutôt un grand souk acoustique qui proposerait au chaland
ébaudi arômes de guinguette et effluves tziganes, valse apache et bamboche rasta, blues berbère et swing africain,
rock et danse du ventre, groove et vaudou. Un sacré Bazar Savant, comme l’indique le titre de leur dernier album, avec
henné et barbe à papa, muezzins et camelots.
Déjà vingt-cinq ans que cette
angélique tribu angevine promène
autour du monde son hétéroclite
et éclectique bagage musical. Pas
un groupe, plutôt une caravane, un
collectif de fieffés bourlingueursfunambules-globe-trotters ouverts
à toutes les expériences, toutes les
rencontres. En une douzaine de
disques, la bande à Lo’Jo, venue qui du
punk, qui du jazz, qui du rock, a exploré
autant de directions musicales que de
continents. Comme dit Denis Péan,
chanteur et parolier, « notre musique
est un jardin anarchique qu’on essaie
de cultiver pour le rendre à la fois beau
et sauvage. Nous sommes comme les
paysans : nous jouons avec le temps ».
Le temps, c’est vrai, ne semble avoir aucune prise sur ces nomades enracinés. Même si depuis les débuts de l’aventure
des musiciens sont venus, d’autres repartis, l’orchestre s’est stabilisé autour de six membres : Denis, donc, poète à
chapeau maniant volontiers l’orgue de barbarie ou l’harmonium indien, Nadia et Yamina, les sœurs choristes et muses
tourbillonnantes, Richard le virtuose de l’archet, Kham le bassiste et Franck le batteur. Le charme aventureux de Lo’Jo,
ce sont ces violons aux coups de reins voluptueux, ces cascades de kora agile, ces choeurs féminins virevoltant et ces
percussions acrobatiques, « arômes polyrythmiques, petites fleurs pentatoniques » comme ils disent. Et les textes de
Denis, mélange de sabir guttural et de poésie à la Robert Desnos, entre fables de griots et aphorismes humanistes,
mêlant français, espagnol, arabe, créole ou anglais. Un cocktail envoûtant et généreux qui a forgé leur réputation de
Bamako à New York en passant par Sydney, Barcelone ou Athènes, séduit aussi bien Peter Gabriel que le Quarteto
Cedron, Justin Adams, producteur de Sinnead O’Connor ou Robert Plant, ex-chanteur de Led Zeppelin.
Il y a une demi-douzaine d’années, les Lo’Jo ont été à l’origine du premier Festival du désert qui a accueilli, près de
Tombouctou, aux confins du Mali, une flopée de groupes sahariens, nigériens ou mauritaniens, entre autres le bluesman
malien Ali Farka Touré, les Tinariwen, rockers berbères ou, justement, le dénommé Robert Plant. Aujourd’hui, la tribu
fête deux décennies et demie de pérégrinations soniques et de tribulations harmoniques. Infatigables baladins du
monde, troubadours planétaires et planants.
Au fait, Lo’Jo, ça ne veut rien dire de spécial. Comme dit Denis, « c’est juste une expression qui peut servir à traduire le
vagabondage qui est le nôtre : vivre libre et respectueux, chercher, écouter... ».
Philippe Barbot.
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Watcha Clan
>> World n’Bass Nomade // Marseille //// www.watchaclan.com //// Vend 18 juil // 00h10 // Grand Chapiteau
Karine Hallakoun : chant // Clément Queysanne : laptop, keyboards, accordéon // Mathieu Tomi : basse, guitare //
Nassim Kouti : chant, guitare acoustique
Dix ans déjà que la musique de Watcha Clan joue avec la bande sur le tapis vert de la Grande Bleue. A l’heure
de l’anniversaire, ils ont su rebondir, avec force, casser le jeu comme on dit au billard. Ce renouveau a même failli les
amener à déposer leur nom sur le bord de la route pour repartir plus léger encore, comme neuf. Finalement, le clan
recomposé est toujours là. C’est lui qui présente Diaspora Hi-Fi, leur nouveau projet.
Clairement électro, le son de ce monde en mouvement propulse le clan dans de nouvelles sphères. Qu’ils grappillent
ici une accélération subite du temps ou déposent là, un hommage enraciné, le clan, véritable famille incarnée par la
voix de Sista K, n’oublie jamais son sort, sa mission, sa quête d’espace et de liberté. Nomades avant tout !
Nomades, donc indépendants ! Décider
par eux-mêmes, avancer à leurs rythmes,
fixer leur propre cap est vital pour ce
clan. A l’heure de se remettre en route,
Sista K, Clem, Matt et Soupa Ju, qui par
souci d’efficacité est passé des sunlights
à la pénombre, ont rencontré Christoph
Borkowsky Akbar, figure mythique des
musiques du monde et boss du label
indépendant berlinois Piranha Musik.
Hasard des calendriers, Piranha fête cette
année son vingtième anniversaire. Choc des
mondes, des générations, cette rencontre
ne pouvait mieux tomber. Mutuellement
séduits, ils décident de porter ensemble ce
Diaspora Hi-Fi.
Jamais en place, Sista K rejoue à chaque
instant son histoire familiale. Ashkénaze
par sa mère, séfarade et berbère par son
père, un militant indépendantiste Algérien,
elle aurait pu naître en Israël où ses parents
se sont connus. Mais Sista K a vu le jour à l’ombre de la Bonne Mère. La Belle de Mai, La Busserine, Le Merlan ; c’est sa
géographie intime, son triangle des Bermudes. Elle ne s’y perdra jamais, bien au contraire. Elle reconnaît même, des
années après que cet univers a forgé la femme qu’elle est aujourd’hui, l’a aidée à se trouver. « A l’époque, dans les
Quartiers Nord, on ne se souciait pas de savoir si l’on était juif ou musulman. On vivait ensemble » souligne-t-elle, « et
cette vie était très stimulante ! ».
Juif, musulman, catholique ou athée ? Qu’importe pourvu qu’on ait la foi, semble-t-elle affirmer. Pourvu qu’on ait la
foi dans l’homme, la femme, sans autre motif que celui de la fraternité. Cet élan du coeur anéantit la notion même
de frontière. Libres de circuler ou contraints de le faire, ces hommes et ces femmes constituent un avenir possible,
un futur plausible, même si selon Théodore Monod qu’ils samplent en grande largeur : « Pour les ministères, pour les
bureaux, un homme libre, c’est inacceptable… ».
Passeurs de cultures et d’humanités, ils jonglent avec les rythmes, avec les langues (français, arabe, hébreu, anglais)
au gré des souvenirs, des rencontres, des haltes. Des rengaines d’Europe de l’Est que chantait à sa fille la mère de
Karine; au chaâbi, ce blues algérien transmis par Nassim le khouya d’Oran rencontré en 2003, au groove chérifien des
Gadiriens d’Amarg Fusion, aux lyrics enflammés des frères Bourbia, les deux MCs du groupe oranais Tox ou au kick hiphop qu’affectionne Clem, le musicien du clan et virtuose du sampleur ; Diaspora Hi-Fi, leur nouvel album, revendique
la liberté d’esprit des gens du voyage. « Ça nous engage, nous motive » assurent en choeur Ka et Clem. « Depuis qu’on
a compris par où passait notre chemin, on l’arpente dans tous les sens. ». Libres, nomades et engagés !
Brassage multi-éthnique, la musique du clan lui ressemble.
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Hilight tribe
>> Natural Trance Band // Paris //// www.hilight-tribe.com //// sam 19 juil // 02h10 // Grand Chapiteau
Greg : guitare, basse, dun-dun, chant // Ludo : percussions lead, didgeridoo, chant // Roots : congas, bongos // Seb :
batterie // Rishnu : basse, dun-dun
Véritable Ovni dans le parc
musical mondial, Hilight Tribe
prend le taureau par les cornes
et renverse les dogmes en jouant
une musique techno sans l’aide
d’aucune machine. Par une pratique
musicale très complète et un riche
mélange d’influences (afro, indien,
reggae, rock, ou encore électro),
ces cinq musiciens et leur acolyte
ingé-son réussissent le pari fou de
produire une véritable trance 100%
instrumentale, ouvrant ainsi une
porte sur des musiques d’un genre
nouveau.
Ici, le beat basse / batterie détonnant
est combiné à une incroyable
palette d’instruments (guitare, didgeridoo, voix, percussions des quatre coins du monde) sur lesquels sont ajoutés
des effets dont seul la tribe détient le secret. L’atmosphère qui règne lors des concerts est unique, mêlant danseurs et
slamers dans le même espace. Cette originalité lui a déjà permis de faire le tour des plus prestigieux festivals en France
comme dans le monde.
D’Ibiza en passant par Goa, L’Amérique ou le Japon, le groupe n’a cessé de croître en notoriété, alliant à chaque
occasion, le public du concert à celui des rave-parties. En d’autres termes nous parlons bien de véritable alternative
musicale, d’un genre à la fois traditionnel et avant-gardiste, d’un pont jeté entre les temps et les horizons.
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la belle image
>> fanfare latino roots // centre //// www.labelleimagefanfare.com //// vend 18 juil // 20h40 // Grand Chapiteau
Cédric Thomas, Jérôme Germond, Luc Girard : trompettes // Dominique Voisin, François Gillardot, Pablo Pico : clarinettes
// Philippe Desmoulins, Stéphane Pillet, Vincent Harnois : trombones // David Delhomme, Christian Kibongui, Gustave
Joseph : percussions // Emmanuel Quatrehomme : sousaphone
Crée en 1996, La Belle
Image est un collectif, fruit de
la rencontre de musiciens issus
pour la plupart des fanfares et
harmonies de villages du Val de
Loire. C’est à Cléry St André que la
fanfare vit ses premières heures
de répétitions dans un bar du
village qui donnera le nom de
son enseigne à la compagnie.
La Belle Image c’est effectivement
avant tout une compagnie... 25
musiciens, 12 ans d’existence,
1200 représentations, 5 pays
sud-américains, 3 spectacles, 2
albums, 1 DVD...
Les musiciens mènent un
travail de recherche sur
l’interprétation des styles, des
couleurs, des timbres et sur les
formes musicales rencontrées dans les villages lors de bals, carnavals et fêtes annuelles de tous genres. Se gavant
d’enregistrements venant directement d’Amérique Latine, ils adaptent et arrangent des thèmes d’orchestres et
bandas.
Suite à ses diverses rencontres et voyages, La Belle Image élargie son répertoire, notamment avec des morceaux afro
péruviens et équatoriens. La fanfare rapporte également des instruments traditionnels de la Cordillère des Andes
(quijada, giros, tambora...) afin de faire découvrir au public les sonorités particulières de cette musique enjouée.
C’est ainsi que Morenadas, Diabladas, Caporales, Cuecas boliviennes… Festejos, Landos, Huaynos, Marineras
péruviennes… Bombas, Pasacalles, Sanjuanitos, Albazos équatoriens… Porros, Fandangos, Currulaos, Cumbias
colombiennes… Enrichissent peu à peu le répertoire de La Belle Image.
Les combinaisons sont multiples et permettent à la fanfare de passer aisément de la musique roots des hauts plateaux
andins à celle plus citadines des côtes pacifique ou atlantique.
L’Orchestre est une machine à danser, qui traduit la démence, la chaleur, la terre, le temps, la vie, le bien-être, la fête, le
souffle, l’envie, l’homme… La beauté des mélodies, les polyrythmies transcendantes de ces musiques produisent un
véritable effet magique sur les organismes des musiciens et du public qui ne peuvent contenir leurs envies de folies
et de danses.
La Belle Image a mijoté 1h30 de fiesta intense dans un spectacle, Locoto. Cette musique déjà trois fois métissées
s’imbibe d’une nouvelle teinte : celle de l’ interprétation des douze musiciens venant des rives ligériennes de l’ ouestorléanais. Ils prennent le devant de la scène pour imprimer le rythme et colorier l’ ambiance d’une énergie tonitruante.
La Belle Image crée donc un concert reprenant ce répertoire plus riche, et assaisonné de ces nouveaux instruments,
pour encore plus de piment et de chaleur.
Ce spectacle sur scène présente le dernier album de la fanfare en novembre 2007. Produit par La Belle Image, Locoto
rassemble des compositions originales et des airs traditionnels. Enregistré dans la salle de résidence permanente de
La Belle Image, il présente les arrangements et les compositions des musiciens de la fanfare agrémentés d’ambiances
enregistrées avec du public. A l’heure actuelle, plus de 8 000 exemplaires ont été vendus .
9
etenesh
et le tigre des platanes
>> Rencontres Ethiopiques // Toulouse - addis abeba //// www.myspace.com/tigredesplatanes //// sam 19
juil // 19h00 // Grand Chapiteau
Eténèsh Wassié : chant // Marc Démereau : saxophones // Fabien Duscombs : batterie // Mathieu Sourisseau : basse
acoustique // Piero Pépin - trompette
Rencontre improbable et bouleversante du
fameux quartet toulousain et de la chanteuse
éthiopienne Eténèsh Wassié avec la complicité de
Francis Falceto, grand spécialiste des musiques
éthiopiennes.
Le challenge de cette création est - sur la base
des magnifiques « standards » éthiopiens, les
Ambassel, les Tezeta… - d’explorer réellement, en
toute intégrité, le territoire nouveau et inconnu
qui s’offre aux cinq musiciens. Un monde fait de
la vraie somme de leurs fortes personnalités. Audelà de l’hommage et de l’accompagnement d’une
grande chanteuse azmari par quatre musiciens
européens, c’est un authentique Voyage, avec tous
les questionnements que cela comporte, qu’il s’agit
d’entreprendre ici à chaque concert. Allons-y !
Le métissage, l’importation, l’impureté des brassages
culturels, l’invasion, la réappropriation... Depuis
ses débuts, le Tigre des Platanes a été porté sur le
Voyage. A l’image de l’insecte un peu minable dont
il tient son nom, importé par accident d’Amérique
du Nord au début des années 70, la musique du quartet toulousain stigmatise le métissage, l’importation, l’impureté
des brassages culturels, l’invasion, la réappropriation. Le tout dans un désordre hautement revendiqué!
En 2001 Le Tigre des Platanes découvre la collection discographique éthiopiques (Buda Musiques) un peu par le
fait du hasard et inclut dans son répertoire éclectique quelques morceaux choisis qu’il interprète à sa façon plutôt
impertinente. Cet engouement pour la musique éthiopienne a pour cause sa beauté, sa puissance et les sentiments
qui l’habitent. En 2005 Francis Falceto, concepteur génial de la série éthiopiques, reçoit un enregistrement «pirate»
et prend contact avec le quartet. En janvier 2006 Francis Falceto invite le Tigre des Platanes à Addis Abeba au Festival
International de musiques éthiopiennes. L’histoire commence…
Le Tigre des Platanes est revenu d’Addis plein d’une énergie nouvelle, enrichie par le voyage et les rencontres. Le
répertoire des morceaux d’origine éthiopienne a fait un bond et a généré un nouvel élan artistique, donnant le souffle
et l’envie d’une collaboration vivace avec des musiciens éthiopiens prêts à jouer le jeu de la confrontation véritable.
En 2007 Etenèsh Wassié a relevé le défi. «Les yeux mi-clos, Eténèsh se laisse conduire où sa voix éraillée l’emporte
(nous emporte), poignante, terrassante, colossale petite soeur de Piaf et Billie Holiday. Mais le registre des déchirures
ne saurait la satisfaire, et elle peut tout aussi bien, sans prévenir, précipiter le tempo après une ballade qu’on aurait
souhaitée interminable.» Francis Falceto.
10
Bazar Kumpanya
Didier Labbe et Musiciens d'Istanbul
>> Jazz du monde méditerranéen // Toulouse-Turquie //// www.didierlabbe.com //// vend 18 juil // 19h00 //
Grand Chapiteau
Didier Labbé : saxophones, flûte traversière, composition // Didier Dulieux : accordéon // Laurent Guitton : tuba // Eric
Boccalini : batterie, percussions // Recep Sirplioglu : kaba zurna // Cem Ververen : baglama, électro-saz
En 2007, le Didier Labbé Quartet fête ses 10 ans, 300 concerts en France et à l’étranger (Hongrie, République
Tchèque, Pologne, Allemagne, Suisse, Italie, Portugal), quatre répertoires et trois albums unanimement salués par
la presse. Au long des différents répertoires, le Quartet a parcouru les rives de la Méditerranée et décide pour cette
création de s’immerger dans l’univers des musiques turques, de la Thrace à l’Anatolie et de la zurna au saz. On connaît
la musique du quartet et de l’octet, cette fois il s’agit d’une formule à géométrie variable avec trois musiciens turcs
invités. Entre musiques traditionnelles et musiques nouvelles, jazz et musiques du monde, tradition et modernité, ce
projet a donné lieu à deux résidences à Istanbul en partenariat avec l’Institut Français. Deux artistes s’associent à ce
projet : Bruno Wagner pour les photographies et les vidéos, Ronald Curchod pour la réalisation du visuel et du livret.
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filastine
>> gangsta, jungle et musiques traditionnelles // USA-Barcelone //// www.myspace.com/filastine ////
vend 18 juil // 1H50 // Grand Chapiteau
Grey : machines, percussions
Détruisant les genres, Filastine trace une
nouvelle carte sonore au croisement du hip hop
et des musiques électroniques saupoudrée de
sonorités orientales.
Originaire de Seattle, il est plus connu comme
le membre fondateur du Infernal Noise Brigade,
battucada se produisant lors de manifestations
anti G8 et offrant une cacophonie de percussions
tribales.
Filastine dissout les cultures et mélange les genres.
Il vient frotter ses machines et ses beats complexes
de maître percussionniste à une diversité de
langues (français, espagnol, arabe, portugais...) et
de sons. Des violons s’aventurent dans des modes
inconnus, des machines, des zokras se faufilent
autours des breaks et durant les intermèdes une
omniprésente traduction américaine évoque
comme l’indique l’un de ses titres la Crescent
Occupation de la culture globalisée.
Le résultat surprend par la déterritorialisation des
sons et dans la façon dont Filastine s’approprie et joue avec le son des ghettos et de la musique électronique.
Sur scène, Filastine écrase et remixe en live ses propres morceaux, y ajoute des percussions, et s’amuse aussi à contrôler
à distance les hauts parleurs par le biais d’un transmetteur FM. Avec son équipement mobile - parfois monté dans un
caddie - il investit clubs, squats, festivals, et autres lieux underground, de Buenos Aires à Reykjavik, Osaka, Londres,
ou encore Barcelone.
Filastine rejoint également l’écurie du label Jarring Effects (High Tone / Ez3kiel) pour la sortie française de son nouvel
album Burn it.
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Anakronic Electro Orkestra
>> New Electro Klezmer // Toulouse //// www.myspace.com/anakronicelectroorkestra //// sam 19 juil //
00h20 // Grand Chapiteau
Mikael Charry : machines // Luduvic Kierasinski : basse // Corinne Dubarry : accordéon // Pierre Bertaud du Chazaud :
clarinette
Cette nouvelle musique juive qui tourne autour de l’Europe centrale et qui parcours encore cet étonnant chemin
donne le vertige. Riche en héritage, cette musique voit surgir du sang neuf un peu partout dans le monde, et Anakronic
Electro Orkestra en est un exemple prometteur.
Tout commence par une rencontre...
Passionné par la radical jewish culture de John Zorn, Mikaël Charry, musicien touche-à-tout (musique électronique,
rock expérimental, jazz manouche...) est repéré en 2004 lors d’une master class de new klezmer avec le leader de
Klezmer Madness, David Krakauer... Il étonne alors son jeune professeur... SoCalled. Le label JUMU (nu juwish music)
et son représentant Claude Swimmer, présent lors de cette rencontre, n’hésite pas une seconde à signer un contrat
avec l’artiste.
Deux années se passent en diverses expérimentations et recherches sur le répertoire klezmer. Une trentaine de
morceaux éclosent, des traditionnels klezmer ré-arrangés en abstract Hip Hop, en dub, en drum n’bass... mais aussi
des compositions originales réalisées dans l’esprit de cette tradition. Mikaël travaille occasionnellement avec David
Krakauer et SoCalled mais aussi
avec Lisa Gutkin, violoniste des
Klezmatics.
L’année 2006 voit la rencontre de
Mikaël avec les futurs membres du
groupe. D’une expérience isolée
home studio, Mikaël devient,
avec ses amis, Anakronic Electro
Orkestra en janvier 2007. Le groupe
enchaîne alors les premières parties
prestigieuses (Amsterdam Klezmer
Band, Oi Va Voi, Improvisator Dub,
Caravan Palace...)
Etonné, éberlué, le public n’a pas
mis longtemps pour accrocher et
entrer dans la danse inclassable
d’Anakronic Electro Orkestra.
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dj tAGADA
>> MIX DE L’EST // PARIS //// www.myspace.com/DJTAGADA //// SAM 19 juil //
22H50 // Grand Chapiteau
DJ Tagada : machines
La révolution du dance floor à coups de montagnes russes, fanfares des Balkans,
gypsy punk, électro tzigane, hip hop Klezmer, balkan ragga ! Un croisement
subtil entre tradition et modernisme.
DJ résident du Divan du Monde à Paris pour les apéro Tziganes et les Nuits
Tziganes all Stars, DJ Tagada joue en France et à travers le monde (Genève,
Bruxelles, Berlin, Barcelone, Vienne etc.). Suite à la rencontre avec son
homologue Berlinois Robert Soko (Balkan Beats Box), il décide de créer les
soirée Balkanbeats à Paris. L’énergie que dégage son Dj set est bel et bien du à
la vibration d’une corde de violon qui grince ou d’une trompette bouillante et
moite tenue par un musicien inspiré et libre de faire résonner et palpiter nos
tympans et nos cœurs.
La Friture Moderne
>> Fanfare de Luxe // Toulouse //// vend 18 & sam 19 juillet // Déambulation
Benoît Cazamayou : accordéon // Walter Barbera : trompette // Marc Démereau : saxophone alto // Fabien Duscombs :
batterie // Simon : trombone // Olivier Seiwert : saxophone ténor // Pascal Portejoie : percussions // Mathieu Sourisseau :
soubassophone // Piero Pépin – trompette
Née à Toulouse, le 21 juin 1997, sous la pluie,
puis au fond des bistrots, La Friture Moderne, faisait
ses premiers pas, dans le courant post-modernobalknanique-qui-se-serait-un-peu-égaré. Avec le
temps et la maturité, l’égarement soigneusement
cultivé est à son comble. De la rue à la scène, La
Friture Moderne s’est imposée par son répertoire
original considérablement déjanté qui tape dans
tous les sens et dégage une palette d’énergies qui va
du furieux cataclysmique à la suavité la plus délicate.
Cet orchestre de cuivres et de percussions se produit
dans les contextes les plus variés et a développé un
répertoire à la fois festif et élaboré, se faisant l’écho de
multiples références culturelles.
La Friture Moderne est une fanfare tout terrain. Dans
des contextes les plus divers et variés, en extérieur
comme en intérieur, dans la rue ou sur les planches,
de festivals de jazz en fêtes villageoises… Cette fanfare
est une mutante multiforme.
La Friture Moderne, fanfare de luxe est la formation originelle dite « de rue », légère, acoustique, au répertoire pétillant,
festif et poétique. S’écoute à toute heure et investit tous les territoires.
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Choeur carpe diem
et tutti or not tutti
>> Choeur et comédie musicale //ariège //// dim 20 juil // 14h30 // AU village - église
Le Choeur Carpe Diem et Tutti or not Tutti s’assemble pour nous présenter un spectacle musical et lyrique à l’église de
Daumazan sur Arize. Ces deux projets sont à l’initiative de Monique Estrade Spencer, artiste lyrique.
Monique Estrade Spencer est née aux Etats Unis d’un père ariégeois et d’une mère américaine. Papa fait de la musique
depuis toujours et fréquente assidûment les fauteuils de l’opéra de Marseille. La petite Monique sera très vite initiée à
l’Art Lyrique. Elle fait ses études musicales, chant et piano, dans les Conservatoires de Marseille et Aix en Provence.
En 1981, elle est admise au sein de
la Maîtrise Gabriel Fauré, le célèbre
groupe féminin marseillais, puis
intègre les groupes professionnels
Dix Voix, et le Quatuor de la
Maîtrise Gabriel Fauré.
Ces années de chant choral lui
ont permit de travailler une large
variété de styles musicaux lors de
stages en France et à l’étranger,
notamment au Blue Lake Fine Arts
Camp et avec Iris Stevenson pour
le gospel.
Elle est régulièrement invitée comme soliste dans de nombreux festivals en France et à l’étranger (Édimbourg, Aix
en Provence...) et participe à des concerts avec le Boston Symphony Orchestra et l’Orchestre Philharmonique de
Berlin, sous la direction de chefs d’orchestres parmi lesquels Michel Plasson, Kent Nagano, Philippe Bender, Michel
Piquemal...
Deux ans d’études au CEMS de Toulouse lui ont permis de travailler entre autres avec Anna Maria Bondi, Noël Lee,
Gabriel Bacquier et Montserrat Caballé.
En 1990, elle s’installe en Ariège, et rencontre un chef de choeur, Christian Pariot, qui lui propose la création d’une
école de chant.
La grande aventure du chant choral commence ! Elle crée le Choeur Carpe Diem en 1996 et depuis 2004, elle a le
bonheur de diriger Nut’s ! la Gospel Company de Lavelanet. Le travail très stimulant avec ces deux choeurs lui permet
d’assouvir toutes les idées qui lui trotte dans la tête depuis sa tendre enfance! Elle mets peut à peut en place des
techniques de travail autour d’une démarche résolument originale et une recherche sur les capacités d’expression
d’un groupe. Et ça marche !
Elle n’en abandonne pas moins sa carrière de soliste et entre 2006 et 2007, avec l’aide du ténor David Penin, c’est le
début de Tutti Or Not Tutti, une troupe de solistes lyriques à géométrie variable. C’est avec ces nouveaux compagnons
de jeux qu’elle va pouvoir tester ses recettes d’Art Lyrique expérimental.
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Aleas
>> jazz oriental // Toulouse //// aleas.
music.free.fr //// dim 20 juil // 21h // au
village - scène boulodrome
Stéphane Guionie : guitare // Xavier Guionie
: steel-drum, batterie // Matieu Jardat : basse,
contrebasse // Cyril Laurent : saxophones
Avec un répertoire de compositions
originales et de reprises de Om Kalsom,
Rabi Habou Khali, le quartet Aléas offre
un univers musical chaleureux et coloré,
amenant le jazz vers des territoires variés :
des musiques traditionnelles aux accents
klezmer aux musiques orientales, en passant
par la méditerranée et les Balkans.
azram
>> Musiques roots expérimentales // bordeaux //// dim 20 Juil // 12h30 // scène boulodrome
Luc Girardeau : daf, udu, zarb, rig, tar // Kali : piano, basse, programmation, chant
«Azrâm est né début 2008 d’un sentiment partagé, de quelques
notes de piano et d’un rythme, d’une respiration commune, d’un
besoin de liberté.
La musique fut d’abord improvisée puis, à l’occasion d’une semaine
de résidence, des mélopées entêtantes se mirent à chanter dans nos
coeurs et nous nous sommes attelés à fabriquer des écrins pour ces
petites perles, tout en conservant intacte cette liberté si rare...
Après avoir testé ce répertoire qui mêle poésie orientale et
improvisation (Live à La Grange, Live chez Thyra, Mars 2008; Live
au printemps des arts, Le Tourne, Avril 2008; Langoiran, Avril 2008),
nous travaillons à présent sur l’interaction, l’échange de nos rôles, un
plus bel écrin pour les voix, un son plus précis et un retour aux racines qui nous semble incontournable.
Nous sommes animés par l’envie de rencontrer les gens au détour d’un concert et nous essayons sur scène de créer
un espace chaleureux, intimiste et confortable pour accueillir comme il faut dans notre maison de notes tous ceux
qui le désirent...»
16
Arts de la rue
Percumania
Ferial
>> Spectacle de feu et pyrotechnie // Hautes Pyrénées //// percumania.podemus.com //// sam 19 juil // 22h20
// Déambulation et scène Arts des champs
Guillaume Thiriet : violon, guitare, percussions, machines // Chloé Lefevre, Nina Darlet Grau : agrés de feu, échasses
// Pedro Frémy : agrés de feu, artifices, échasses // Marie Lacaze, Marie Jo Grau, Vincent Malric, Romain Estrada : agrés
de feu
Spectacle court… et intense.
Ballet pyrotechnique survolté d’échassiers et de piétons. Un condensé de feu, une succession de scènes d’apprentis
dragons, de torches, bâtons, éventails, parapluies, bolas, cordes... le feu est omniprésent et ininterrompu, accompagné
d’artifices au sol et autoportés, sur une musique toute aussi énergique et énergisante. 20 minutes d’incendie scénique
jusqu’au feu d’artifice final.
La Compagnie Percumania est née de la fusion des percussions et du feu. Elle réunit trois musiciens et six dompteurs
de feu dont un artificier, alchimie de neuf artistes passionnés, touche-à-tout et bricoleurs, autour d’un projet commun
: faire jaillir le merveilleux et la poésie à travers des spectacles de feu nés de leurs savoir-faire.
Très vite, le besoin se fait sentir
d’explorer de nouvelles formes
d’expression : aux percussions et au
feu, s’ajoutent le théâtre d’ombres, de
nouveaux agrès et disciplines de feu
ainsi que de nouveaux instruments,
acoustiques
et
électroniques,
permettant d’élargir la palette des
influences musicales.
La musique accompagne tout au long
des spectacles échassiers, cracheurs
de feu, bolas, cordes, parapluies
enflammés, lance-flammes, artifices
ou scènes de théâtre d’ombres,
jouant tour à tour rythmes africains,
latinos et compositions originales.
La plupart des décors, chars de déambulation, agrès de feu… sont fabriqués à partir de matériaux de récupération,
assemblage intuitif et bricolage farfelu, qui permettent de redonner vie et couleurs aux objets déchus et d’en détourner
l’utilisation d’origine.
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220
Vols
Western Spaghetti
>> Duo aérien rock n’roll // Toulouse //// 220vols.free.fr //// vend 18 juil // 18h10 // Scène Arts des Champs
Céline Berneron : corde lisse, voltige, trompette, guitare électrique, samplers // Kristof Bouffartigue : guitare électrique,
chant, samplers, corde lisse // Marie Aude Jauze : mise en scène
Cette compagnie de cirque aérien rock n’roll vous présente
son spectacle : Western Spaghetti, un duel, sept cordes et sans
chevaux. 220 Vols utilise les techniques de cirque (corde
lisse et portés aériens) sur une musique actuelle et débridée,
mettant en scène des personnages déjantés et attachants. Un
duel rock n’clown qui tire sur la corde sensible.
Céline Berneron se forme au Lido (Toulouse) et à Arc en
Cirque (Chambéry), elle se spécialise à la corde lisse au fil de
rencontres (Jutta de la Compagnie NÖ, Roberto Nagro de la
Compagnie Les Oiseaux Fous, Véronique Gougat...) et continue
à travailler le jeu (acteur corporel, masque et corps masqués
avec la Compagnie Apsaras) et le clown (avec Michel Dallaire).
Auteur et interprète d’un solo clownesque, Madame, on a pu
la voir dans Vladjalo de la Compagnie Gosh de 2005 à 2007.
Kristof Bouffartigue est musicien à la couenne épaisse, il
promène son spectacle musical, Monsieur Le Directeur
(one man band), de Bruxelles à Casablanca depuis 2005. Il
fait ainsi la première partie de Katerine, The Ex, Nosfell, il se
produit aussi bien dans les cirques que dans les bars et la rue.
Céline le forme à la corde lisse depuis leur rencontre fin 2005,
et Sébastien Bruas (Compagnie Le Nadir) lui enseigne les
techniques de portés aériens qu’il a développé.
Marie Aude Jauze est connue pour son personnage Angelina
au trapèze, on la retrouve également avec les Compagnie 12
Balles dans la peau (Mme Rose), Compagnie Le Nadir (Omnia
Palace), Le Phun (Les Gumes), Petrolina & Mascarpone, etc...
18
bulles
de
zinc
terra vaudoo
>> Théâtre de rue - Théâtre mékanico-poétique. // blain / togo //// bullesdezinc.over-blog.fr //// dim 20 juil
// 20h10 // au village - champs de mars
Emmanuel Lambert, Stéphane Boignet : comédien // Stéphanie Charriau : danseuse // Kotannon Nagbé :
percussionniste-chanteur // Nagbé Kodoh, Etekpo Kotanon : danseur-échassier // Jean-François Duclos : technicien
son
Redonner à la ville une poésie perdue : par les mots, mais
aussi en laissant parler les corps. Laisser la musique envahir
les gestes, les bras se dénouer, les têtes se vider. Jouer de la
hauteur, faire de son visage un masque, chercher l’esthétique
de la transe en se donnant rendez-vous au plus profond du
Vaudou...
Faire se côtoyer le vaudou et les rues de nos villes occidentales
pour construire un nouveau mythe urbain : la cabine
téléphonique devient l’autel des sacrifices, la DDE est garante
du culte dans la ville, les vaudous gagnent chaque rondpoint, chaque lampadaire… Deux conceptions du monde
vont s’affronter : l’une occidentale, l’autre héritée du vaudou
africain… Et si le monde n’était qu’affaire de croyances ?
Le spectacle Terra Vaudoo s’est inspiré d’allers-retours entre la
France et le Togo. En 2008, Le Black Vaudoo Tour propose de
réunir des togolais et des occidentaux.
Bulles de Zinc naît en 1999. L’échasse est alors l’axe de travail
privilégié. Technique dévalorisée, elle est utilisée de manière
différente dans des créations successives. Les échasses ont
provoqué des voyages sur plusieurs continents, ainsi que
l’organisation d’un festival au Togo (de 2005 à 2007).
Au début, la volonté était de jouer dehors, pour s’offrir un
rapport direct avec le public et faire sortir les gens de chez
eux. Et les voyages ont été le révélateur de la rue. Plusieurs
incursions en terre africaine ont continué à nourrir cette
envie de rue qui bouge, ont donné de la matière, car l’imaginaire travaille aux pays de la débrouille… Et quoi de plus
vivant qu’une rue au Mali ?
Les voyages continuent sur d’autres continents, passent par le Japon. La rue s’offre autrement. Elle fait ressortir les
codes. Traverser un passage piéton trouve tout son sens, attendre que le feu soit vert aussi. La norme est flagrante.
Des heures à observer les dérives de nos comportements. A gratter du monde, car l’espace public c’est des gens avec
des trottoirs autour. Faire de la rue le lieu où tout se joue, où tout s’expérimente. Qu’elle cristallise les souvenirs, les
rencontres faites ailleurs, et les envies du moment. Qu’elle soit l’endroit où se croisent le voisin de pallier et le griot
africain. En fiction, en souvenirs, en vrai. Transporter l’ailleurs pour le faire vivre à côté.
Faire de la poésie dans les bouches dégoût, du théâtre sur des parkings bitumés, du fait divers au milieu d’un rondpoint. Pourquoi la rue ? Quel regard offrir ? C’est l’enjeu de Bulles de Zinc... Celui de croire que c’est dans la rue que
tout va se jouer.
2004-2005, Bulles de Zinc se restructure et redéfinit sa manière de considérer la rue, la place qu’elle prend dans ses
créations. De cette réflexion naît Terra Vaudoo, relecture africaine de nos villes occidentales. Naissent également les
visites guidées et les intrusions de rue. Déborder le cadre du spectacle, pour sortir de la relation artistes-spectateurs.
Renouer avec des formes plus insolites. Faire entrer le théâtre de rue dans un champ politique. Et s’offrir la ville comme
espace d’expérimentation.
Depuis 2003, l’association Kagbéma au Togo et Bulles de Zinc en France se sont engagées dans un partenariat
singulier. Une rencontre autour d’une pratique commune : les échasses. Rencontre qui évolue au fil du temps vers
une confrontation arts de rue / danses traditionnelles. Toutes les actions sont accompagnées d’analyses, de débats et
d’écriture pour situer notre travail dans le champ de l’ethnoscénologie…
19
Compagnie
Dare
d'arts
Greta et gudulf
>> Duo burlesque aérien // Gard //// www.daredart.fr //// sam 19 juil // 18h // Scène arts des champs
Sofi Kantorowicz et Xavier Martin : arts du cirque, comédie
Gudulf, fidèle assistant, voue un amour sans borne à la tyrannique Greta, star déchue des plus grands cabarets ; il
sait comme personne lui parler avec les mains... Partant de situations burlesques et concrètes les deux protagonistes
nous dévoilent un univers sensible et poétique où l’amour les sort des positions les plus périlleuses.
Fondée en avril 2005 par les deux artistes, la Compagnie Dare d’Art est jeune dans ses statuts mais riche d’une
expérience de plus de 15 ans de créations et de tournées au sein de compagnies très diverses, fondatrices du nouveau
cirque pour certaines ou inscrites dans une recherche théâtrale pour d’autres. (Cirque de barbarie, Archaos, Cirque
Plume , le Théâtre de l’Unité, les Arts Saut, les Tout Fou To Fly, le Théâtre de l’Attroupement 2 , les Colporteurs, Fattore
K (Giorgio Barberio Corsetti)... Ces deux acteurs physiques ont voulu se donner la chance de voir naître leurs propres
projets soit en collaboration avec d’autres structures soit uniquement au sein de Dare D’art. Ils ont créé la compagnie
afin de répondre à l’urgence de leurs désirs créatifs.
20
Cirk
Oblique
Chute intime
ou la veritable histoire de Monk et Lila
>> Cirque aérien, poésie // Aude //// cirk.oblique.free.
fr //// dim 20 juil // 17h20 // Au village - Champs de Mars
Arnaud Essertel et Marie Mercadal : art du cirque // Julien Lagrange :
musique // Michèle Heydorff : mise en scène
Elle est instable mais jolie... il est instable mais gentil, elle est
l’élément perturbateur de sa vie bien rangée, et lui il est Monk... Prince
de la bidouille, il n’a de cesse de tout ramener à la mécanique ; arsenal
d’outils en tous genres et gros bahuts font vibrer son âme sensible.
Avec ses objets il jongle, joue de la musique.
Sur son trapèze Lila femme-enfant se prend pour une princesse et
tombe de haut à cause de son camionneur d’amoureux… Lassée
d’un royaume de ferraille dans lequel elle ne trouve pas sa place elle
ré-invente le monde de Monk, pour partir en voyage et tenter de lui
apprendre à dire des mots tendres.
Commence alors un chassé croisé acrobatique entre ciel et terre,
accompagné par les doux accords d’un violoncelle, d’une caisse à outils
et pour finir, d’une clarinette. Dans ses allers et retours, leur passé se
raconte et leurs caractères se dessinent faisant apparaître leurs rêves et
leurs sensibilités.
Chutes intimes c’est leur monde à eux, le quotidien de deux personnages
fragiles et maladroits qui ont du mal à se comprendre.
Le Cirk Oblique est une compagnie itinérante, constituée d’artistes issus du cirque, du théâtre et de la musique. Fondé
en 2006, le Cirk Oblique s’est implanté dans le département de l’Aude afin d’entamer une action artistique, sociale, et
éducative au sein du territoire en portant un projet qui a pour but de promouvoir les arts du cirque, du théâtre, et la
musique de manière itinérante, entre tradition et modernité, par l’intermédiaire de spectacles familiaux et d’ateliers
d’initiation aux arts du cirque.
Maria Dolores
y
los
Crucificados
Maria Dolores donne tout...
>> Chanson burlesque et sensuelle // Toulouse //// mariadolores.
lenomdutitre.com //// dim 20 juil // 18h45 // Au Village - Scène
Boulodrome
Maria Dolorès : chant // Visitacion : chant, piano et accordéon // Consultacion
: percussions // Augusto : Contrebasse
Maria Dolorès, la biche madrilène, revient aux cotés de ses fidèles
musiciens, afin de dire à son public qu’elle ne l’a jamais oublié. Icône du
kitch latin dont Marcello Mastroiani disait « elle est un flocon de neige sur
un toit brûlant », Maria Dolorès, la chanteuse à la voix indigo, n’a pas le goût
des demi mesures... Aujourd’hui Maria Dolorès donne « tout Maria Dolorès
» : les hommes qu’elle a connus, les orgasmes qu’elle n’a pas eu... L’exploit
d’être une femme en somme.
Maria Dolorès, un plaisir inconditionnel. Une star égocentrique, mère
abusive, mante religieuse, une diva excentrique avec une énergie
fantastique... Parodie dérivant de délires en délires...
21
Compagnie
Du'O
A deux c'est mieux
>> Clown // Tarn et Garonne //// cieduo.free.fr //// sam 19 juil // 15h10 // Grand Chapiteau & dim 20 juil //
14h30 // Au Village - DERRIERE L’église
Joy et Jocelyn Peix : clowns (Patrick et Mirta)
Patrick et Mirta se sont rencontrés sur internet. Elle est suisse et
lui vient de la Creuse ; ensemble, ils partagent une passion commune,
l’accordéon... enfin... la guitare. Ils ont ainsi créé le groupe À deux c’est
mieux, pour lutter contre la solitude et encourager les gens à aller l’un
vers l’autre grâce à un petit bijou de spectacle musical qu’ils vous invitent
à partager avec eux aujourd’hui.
En route pour une expédition mouvementée dans la jungle des relations
de ce couple pas ordinaire. Quoique...
Amour, humour et bonne humeur !
La Compagnie Du’O a été créée en 2004 par Joy et Jocelyn Peix, tous
deux issus de l’Ecole Internationale de Théâtre Lassaad à Bruxelles et
réside actuellement à Cayriech dans le Tarn et Garonne ; elle fait appel à
la Compagnie Nezdames&Nezsieurs pour toutes les déclarations liées à
l’embauche de ses comédiens.
Elle s’est consacrée au théâtre à destination du jeune public avec Le
cordonnier qui voulait changer le monde (2005), une adaptation mêlant
conte, théâtre et marionnette d’une histoire écrite par Marco Bénard, un
conteur du sud-ouest de la France.
L’orientation artistique de la compagnie s’est ensuite tournée vers le jeu clownesque avec la création de ce duo
en 2007 puis d’un solo Show devant ! (2008) réalisés sous la direction d’Emmanuel Sembély de la Compagnie
Nezdames&Nezsieurs.
Compagnie
Toi
d'Abord
Les Freres Croktapom
>> Duo de jonglerie // Toulouse //// vend 18 juil // 20h10 // Scène Arts des champs & sam 19 juil // 17h //
Grand Chapiteau & dim 20 juil // 15H20 // Au Village - Derrière L’église
Jérémy et Thomas : jonglage
Un banc rouge.
Un lieu petit, étroit, à partager. Chacun y trouve sa place, avec l’autre. Les limites sont bien définies.
Chacun chez soi.
Les gestes, les actions et les espaces finiront par s’emmêler.
Toi chez moi et moi chez toi.
Une réelle invitation. Une invitation à la jongle, terrain de création commune où chacun trouve sa place, même le
banc.
Invitation pour le public à partager cette scène, il n’est pas là en juge mais en ami, en complice.
C’est un bout de vie où le temps s’oublie pour faire place à la simplicité.
Premières rencontres entre Jérémy et Thomas à l’Ecole de Cirque du Lido à Toulouse. Ils ne parlent pas trop, ils jonglent.
Ils se retrouvent lors de la formation préparatoire aux métiers des arts du cirque à Lyon, ils se parlent un peu plus, ils se
retrouvent autour du clown, ils jonglent toujours autant. Ils décident de faire un duo, la belle équipe ! « On était deux,
une balle et le banc, pendant 3 min... Quelques rebonds plus tard, le banc toujours là, la technique s’étant affirmé et
nos clowns aussi.»
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Carnage
Productions
Cendrignon
>> Théâtre de Rue // Ariège //// www.carnageproductions.com //// vend 18 juil // 17h10 // Grand Chapiteau
& sam 19 juil // 16H // Scène Arts des champs
Sandy Gobbo : Cendrillon // Gaëla Gautier : la mère, la fée, une sœur // Dominique Payet : le prince, une sœur
Travailler sur un conte et l’adapter pour la rue, ce ne sera pas la première fois,
ni la dernière.
La première version connue de Cendrillon, rendue célèbre pour nous autres
occidentaux grâce à Charles Perrault et aux Frères Grimm, remonte en fait
au IIIè siècle.
Traversant l’Egypte, le Vietnam, l’Italie, c’est en Chine que nous nous
attarderons : notre héroïne, fascinée par Kill Bill (qu’elle a vu plus de 152
fois) a un sérieux penchant pour la pratique des arts martiaux et durant son
temps libre, c’est-à-dire quand ses deux sœurs dorment, elle s’entraîne en
secret sans savoir encore que ça lui sera salvateur.
Bouffonnerie, cascades, combats, manipulation d’objets, effets spéciaux à 2
euro - ridicules à souhait - les trois comédiennes vont à leur manière vous
conter 1700 ans plus tard que la méchanceté et l’injustice, omniprésentes
autour de nous, ne sont pas irrémédiables...
Compagnie
Alyades
Le Colporteur d'histoire
et la lEgende des charmeurs de serpents
>> Conte musical indien // Midi Pyrénées //// dim 20 juillet // 16h20 // Sous la Halle
Elie Moreau : marionnettiste, conteuse, écriture du spectacle // Karim Amari : sitar, dholak, flûtes, ravanatha // Antoine
Bourgeau : tablas, gong, daf
Win le Birman, colporteur d’histoires, s’arrête dans un village
du Rajasthan le jour de Holi, la fête du printemps.
Il découvre Kirati la jongleuse aux mille tours de danse
et jonglerie, Mattrinji le magicien qui s’amuse à perdre et
retrouver sa tête entre acrobatie et espièglerie.
Et sera révélé pourquoi une malédiction pesant sur tout un
village de paysans, changera leur destin.
Détenant malgré eux le secret du remède contre le venin
des serpents, ils deviendront aussi les fameux charmeurs
parcourant tout le pays au son de leur envoûtante musique.
Ce spectacle est une invitation à découvrir la culture des peuples du désert du Thar. Les marionnettes sont issues du
Katputli qui est l’art de la marionnette à fils traditionnel du Rajasthan, le répertoire musical se compose de pièces
vocales et instrumentales classique et folklorique de l’Inde du nord.
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Etincelles
Theatre
La petite chenille
>> Marionnettes jeune public // massat //// www.etincelles09.com //// dim 20 juillet // 14h30 // Au Village
– Derrière l’église
Françoise Bernardin, Bettina Pflug : mise en scène, écriture, musiciennes, marionnettistes et comédiennes
Un beau matin, la petite chenille sort de son
œuf et découvre le monde qui l’entoure.
C’est là que vivent l’oisillon, la taupinette et
le têtard, chacun avec sa famille. La petite
chenille voudrait bien être accueillie chez
quelqu’un mais tout le monde la trouve
vilaine. « Mais où est donc maman chenille ? »
Heureusement, la nuit, le vers luisant lui tient
compagnie. A chaque réveil, un magnifique
papillon survole la mare…
La Petite Chenille est une création conçue
pour le jeune public de deux à six ans. Ce
conte moderne, inspiré du Vilain Petit Canard
d’Andersen, emmène l’enfant dans le monde
imaginaire des animaux personnifiés. C’est
une pièce qui se veut apporter confiance et
espoir. L’enfant, comme l’héroïne, se sent parfois mal-aimé, incompris, « vilain », mais avec celle-ci il apprend à garder
une attitude positive ; le dénouement heureux le réconforte dans cet optimisme.
La Petite Chenille est un spectacle de peluches animées à vue. Le décor, tout en mousse et tissu, évoque un îlot de
verdure à la fois réaliste et imaginaire. Il est conçu sur trois tables de hauteur différente disposées selon une perspective
accentuée tendant vers un point de fuite central. La couleur dominante est le vert dans toutes ses nuances, ce qui crée
l’ambiance d’abondance de la nature en été. Les manipulatrices vêtues de vert, se fondent dans ce décor bucolique.
La pièce se déroule selon un schéma facile à comprendre, le rythme est cadencé, les scènes de jour et de nuit
s’alternent, ponctuées de repères musicaux. Une chanson simple, que les enfants peuvent reprendre est répétée à
plusieurs reprises. Le langage utilisé est adapté au jeune public.
circambulle
Mon premier cabaret
>> ateliers cirque tout public // haute garonne //// dim 20 juillet // à partir de 14h30 // au village derriere l’église
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Infos pratiques
Ouverture
des portes
Vendredi 18 juillet >>> 17h
Samedi 19 juillet >>> 15h
Dimanche 20 juillet >>> 12h30
Billetterie
Tarifs (accEs tout spectacle)
• Plein tarif > 14 €/jour /// 22€ forfait 2 jours (vend/sam)
• Préventes et tarif réduit (chômeurs, étudiants, RMIstes - sur justificatif) > 12 €/jour /// 18€ forfait 2 jours (vend/sam)
• Gratuit pour les Daumazanais (dans la limite des places disponibles - places à retirer à la Mairie de Daumazan)
• Gratuit pour les enfants de moins de 10 ans
• Gratuit le Dimanche, sauf Carpe Diem & Tutti or Not Tutti (5 €)
prEventes
• Auchan, Cultura, E.Leclerc, Virgin mégastore > ticketnet.fr
• Harmonia Mundi à Toulouse ( 56 rue Gambetta, 31 000, tel 05 61 29 08 07) et Montauban (3 rue Greffe, 82 000, tel 05
63 66 93 46) >> un disque offert* pour tout achat sur présentation d’un billet d’entrée au festival dans les boutiques
Harmonia Mundi de Toulouse, Albi, Bayonne, Bordeaux, Montauban, Montpellier, Perpignan, Tarbes - offre valable du
1er juillet au 30 Aout 2008 - *disque offert dans la sélection d’Harmonia Mundi
• Bureau Information Jeunesse de Foix (3 rue Longues, 09 000, tel 05 61 02 86 10)
• Cinéma Le Régent à Saint Gaudens (16 rue Indépendance, 31 800, tel 05 62 00 81 57)
• La Mie Câle à Pamiers (21 rue Charles de Gaulle, 09 100)
• Le Mélodie à Saint Girons (17 rue du Bourg, 09 200, tel 05 61 66 66 50)
• Le Crée Louche à Engomer (09 800, tel 05 61 04 89 39)
• Bureau de la Presse au Mas d’Azil (Place du Champs de Mars, 09 290, tel 05 61 69 93 63)
• Pizzeria du Prieuré à Lézat sur Lèze (70 av de la république, 09 210, tel 05 61 60 40 09)
• Bureau de la Presse à Montesquieu Volvestre (3 rue Porte Neuve, 31 310, tel 05 61 90 18 39)
• Bureau de Tabac à Daumazan sur Arize (10 rue Barry, 09350, tel 05 61 69 80 14)
REservations
05 61 66 34 62 / [email protected]
Billets par contremarque
(1/2 tarifs pour les 13/25 ans résidant en Ariège) disponibles auprès des BIJ et des PIJ de l’Ariège (renseignements
auprès de l’association Terre de Couleurs, 05 61 66 34 62)
pour venir
Depuis Toulouse, 40 mn :
Prendre l’A64 direction Tarbes puis prendre la sortie Carbonne, Montesquieu Volvestre, suivre la direction de Foix.
Depuis Foix , 40mn :
TOULOUSE
Prendre en direction de la Vallée de la Lèze, puis Daumazan.
A64
contact
[email protected]
www.terredecouleurs.asso.fr
Place du Village
09230 Sainte Croix Volvestre
05 61 66 34 62
Carbonne
Cazères
TARBES
A64
Le Fossat
Montesquieu
DAUMAZAN
Ste Croix Vstre
contact
presse
Julie Dupas - [email protected] - 05 61 66 34 62
FOIX
Pamiers
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