FreshThinking Idéesfraîches - Canadian Horticulture Council

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FreshThinking Idéesfraîches - Canadian Horticulture Council
Spring 2012/Printemps 2012
FreshThinking
Idées fraîches
The official publication
of the Canadian
Horticultural Council
Publication officielle
du Conseil canadien de
l’horticulture
Blue Skies Ahead for Canada’s Blueberry Industry
Azur sans nuages pour l’industrie canadienne du bleuet
When the Waters Recede
Page 14
Page 30
Investigating Integrated Pest Management
Page 32
1922
2012
Canadian Horticultural Council
Conseil canadien de l’horticulture
Canada Post Publications Agreement Number 40609661
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FreshThinking
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Canadian Horticultural Council
Le conseil canadien de l’horticulture
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Director of Marketing & Circulation
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Neil Gottfred
Sales Manager – Hamilton
Brian Davey
07
UP FRONT
A Message from Jack Bates, President of the Canadian Horticultural
Council / Un message de Jack Bates, président du Conseil canadien de
11
l’horticulture
A Message from Anne Fowlie, Executive Vice-President of the Canadian
Horticultural Council / Un message d’Anne Fowlie, vice-présidente
directrice du Conseil canadien de l’horticulture
14
30
32
33
35
FEATURES
Blueberries: Blue Skies Ahead for Canada’s Blueberry Industry /
Le bleuet : Azur sans nuages pour l’industrie canadienne du bleuet
When the Waters Recede
Investigating Integrated Pest Management / Enquêter sur la gestion
intégrée des ravageurs
Creating a Legacy / Façonner l’avenir
North American Produce Transportation Working Group Releases
Best Practices Produce Transportation Guidelines to Assist Industry
and Reduce Potential Disputes / Le Groupe de travail nord-américain
sur le transport des fruits et légumes publie son Guide des meilleures
pratiques en transport de fruits et légumes en vue de soutenir
l’industrie et de réduire l’incidence des différends
Team Leader
Brian Davey
Matrix Group Publising Inc. Account Executives
Albert Brydges, Brandon Burke, Brian MacIntyre, Brittney Black, Chantal
Duchaine, Christopher Smith, Colleen Bell, Dean Guzzo, Declan O’Donovan,
Jeff Boyle, Jim Hamilton, Joe DiBenedetto, Joel Lemieux, Kaylee Shallow,
Ken Percival, Kyle Yewman, Miles Meagher, Nathan Sellar, Patrick Lymburner,
Peter Schulz, Rick Kuzie, Robert Choi, Theresa Teixeria, Wilma Gray-Rose
38 BUYER’S GUIDE
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The Official Publication of the Canadian horticultural Council
5
A Message
Un message
from Jack Bates, President of
the Canadian Horticultural
Council
de Jack Bates, président
du Conseil canadien de
l’horticulture
W
N
Jack Bates
e live in an era where everything
ous vivons à une époque où tout
President
moves at internet speed and the
bouge à la vitesse de l’éclair, et la
pace of nature of change is absonature des changements auxquels
lutely unprecedented. The past number of
nous assistons est sans précédent. Les
months have been particularly energizing for the CHC and
derniers mois ont été particulièrement stimulants pour
the horticulture sector in general. Examples include:
le CCH et pour le secteur de l’horticulture en général.
• A detailed study is underway to assess options for the
Voici quelques exemples.
establishment of the Plant Pest Response Plan for Canada.
• Une étude détaillée est en cours pour évaluer les possibilités de mise
• The Fall Harvest Event, a joint initiative with our colleagues
en œuvre du Plan d’intervention pour phytoravageurs au Canada.
at the Canadian Produce Marketing Association, provided an • L’événement Moisson d’automne, une initiative mise sur pied
opportunity to intensify advocacy activities through meetings
en collaboration avec nos collègues de l’Association canadienne
with numerous MPs and Minister Ritz and a reception featurde la distribution de fruits et légumes, a permis d’intensifier les
ing the very best of products that Canada’s horticultural indusactivités de défense d’intérêts telles que des réunions avec de
try has to offer.
nombreux députés et le ministre Ritz et une réception où étaient
• The Farm Records Management project has led to the developprésentés les meilleurs produits offerts par l’industrie canadienne de
ment of farm records software with capability to integrate inforl’horticulture.
mation generated by existing on-farm GPS technology. Field
continued on page 8
CHC President Jack
Bates addresses Fall
Harvest Reception at
the Sheraton Ottawa,
November 22, 2011.
Jack Bates, président
du CCH, lors de la réception Moisson d’automne
(Sheraton Ottawa, 22
novembre 2011).
«
Malgré des changements effrénés,
nous pouvons compter chaque jour sur
quelques constantes : notre passion pour
l’agriculture, notre engagement envers la
profession que nous avons choisie, et les
personnes qui fournissent temps et talent
aux associations agricoles à l’échelle
régionale, provinciale et nationale.
»
• Le projet de gestion des dossiers à la ferme a contribué à
l’élaboration d’un logiciel de gestion des dossiers qui permet
d’incorporer l’information générée par la technologie GPS existante à la ferme. Les données générées sur le terrain par GPS
(p. ex., SIG, applications, données sur la production) peuvent
maintenant être directement importées dans le logiciel de
gestion des dossiers à la ferme, ce qui fournit aux producteurs
de l’information détaillée sur leurs activités et améliore leurs
décisions relatives à la gestion de la ferme. L’initiative dirigée
suite à la page 8
la publication officielle du conseil canadien de l’horticulture
7
continued from page 7
suite de la page 7
generated GPS data (e.g. GIS, application information, yield data)
can now be directly imported into farm records software providing
producers with detailed information about their operations leading
to improved farm management decisions. The potato industry-led
initiative will have application for a wide range of crops.
Of course, having a number of our issues included in the Action
Plan of the Regulatory Cooperation Council, particularly developing
comparable approaches to financial risk mitigation for fruit and vegetables, is a significant and tangible result of the hard work and efforts
of many.
As I travelled from coast to coast this past year meeting with
producers, participating in farm tours and visiting research centres, I
experienced a renewed sense of awe at Canada’s vast geography and a
deeper understanding of the commonality within our diversity. There
is little difference between the land issues in Nova Scotia and my home
area in British Columbia’s lower mainland.
Amid the speed and pace of change are the constants that we count
on every day: passion for what we do as farmers, commitment to our
chosen profession and those who share their time and talent with our
agricultural associations—at the regional, provincial and national levels.
The opportunity to serve as your president has been a privilege and
an experience which has been very enriching, professionally and personally. There is much to do. The issues are numerous and complex…
many hands and the passion and commitment from so many over the
years have brought us to where we stand today. It is up to us to engage
and mentor the leaders of tomorrow. I look forward to a continued
involvement with CHC and doing my part.
par l’industrie de la pomme de terre s’appliquera à une grande
variété de récoltes.
Bien sûr, il a fallu que beaucoup de gens travaillent sans relâche à
la défense des intérêts du secteur pour entraîner un résultat important
et tangible : le plan de travail du Conseil de coopération en matière
de réglementation tient compte d’un certain nombre de questions qui
nous préoccupent, entre autres l’élaboration de démarches comparables
d’atténuation des risques financiers liés aux fruits et aux légumes.
En voyageant d’un océan à l’autre au cours de la dernière année
pour rencontrer des producteurs et visiter des exploitations agricoles et
des centres de recherche, j’ai été à nouveau ébahi par le vaste territoire
qu’est le Canada et je comprends davantage les points communs qui
nous caractérisent malgré notre diversité. On constate peu de différences entre les problèmes agricoles de la Nouvelle-Écosse et ceux de ma
région natale du Lower Mainland en Colombie-Britannique.
Malgré des changements effrénés, nous pouvons compter chaque
jour sur quelques constantes : notre passion pour l’agriculture, notre
engagement envers la profession que nous avons choisie, et les personnes qui fournissent temps et talent aux associations agricoles à l’échelle
régionale, provinciale et nationale.
Agir à titre de président du CCH est un privilège et une expérience
enrichissante sur les plans tant professionnel que personnel. Il y a beaucoup à faire. Les enjeux sont nombreux et complexes, mais l’aide, la
passion et l’engagement de nombreuses personnes au fil des ans nous
ont permis de nous rendre où nous sommes aujourd’hui. Il ne tient qu’à
nous d’embaucher et de superviser les leaders de demain. C’est avec plaisir que je continuerai d’apporter ma contribution au CCH.
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thinking | Spring 2012
The Official Publication of the Canadian horticultural Council
9
A Message
Un message
from Anne Fowlie, Executive
Vice-President of the
Canadian Horticultural
Council
d’Anne Fowlie,
vice-présidente directrice du
Conseil canadien de
l’horticulture
A time for celebration and
optimism
L’heure est à la fête et à
l’optimisme
T
L
Anne Fowlie
he year 2012 is a milestone for the
’année 2012 marque un tournant pour le
Executive Vice-President
Canadian Horticultural Council and its
Conseil canadien de l’horticulture, qui
members - Year 90!
fêtera son 90e anniversaire!
Milestones generally give rise to reflection
Les grandes étapes sont généralement
on accomplishments. Through strong resolve, necessity
l’occasion de faire le bilan des réalisations passées. Le CCH
and collaboration, we are fortunate when it comes to
a la chance de compter de nombreuses réussites qu’il doit
taking stock of success:
à la détermination et à la collaboration, mais aussi à la
• Seasonal Agricultural Worker Program;
nécessité :
• Dispute Resolution Corporation;
• Programme des travailleurs agricoles saisonniers ;
• Pest Management Centre;
• Corporation de règlement des différends dans les fruits et légumes ;
• CanadaGAP and Global Food Safety Initiative (GFSI) recognition; • Centre de la lutte antiparasitaire ;
• Programme CanadaGAP et reconnaissance par l’Initiative mondiale pour la sécurité alimentaire (IMSA) ;
• Grappe agro-scientifique pour l’horticulture ; et
• D’importantes mesures sectorielles qui s’inscrivent dans la mise sur
pied, en 2011, du plan d’action et autres mesures du Conseil de
coopération en matière de réglementation, notamment en matière
de protection des cultures, d’atténuation des risques financiers, de
protection des végétaux et de salubrité des aliments.
“
The year 2012 certainly brings
with it a time of great uncertainty
and unique challenges. It is,
however, also quite likely a time of
unparalleled opportunity.
”
• Agri-Science Cluster for Horticulture; and
• Important sectoral issues become part of the 2011 creation of the
Regulatory Cooperation Council Action and associated action items
(crop protection, financial risk mitigation, plant health and food safety).
A number of these accomplishments will endure and, in fact, are providing a very real legacy for our industry in years to come. Of course, there
have been other highlights over time as well.
We must also recognize and celebrate the many grower associations and
individuals who have contributed tremendous leadership over time. Today
we are witnessing a second, and in some instances, a third, generation move
into these roles.
The year 2012 certainly brings with it a time of great uncertainty and
unique challenges. It is, however, also quite likely a time of unparalleled
opportunity. One of our past presidents regularly said to me “Anne, why is
the windshield so much bigger than the rear view mirror?” A good point, and
while we need to be ever conscious of what is behind us, we must surely
focus on what lies ahead and, to the extent possible, contribute to crafting
the destiny for Canada’s horticultural industry.
And so, we look forward with a good measure of optimism; optimism
for opportunities for tangible progress on longstanding issues that must be
resolved and set aside in order to focus energy and resources on new ones.
«
À n’en pas douter, l’année 2012
nous apporte son lot d’incertitudes
et de défis uniques. Cependant, elle
nous offrira très certainement des
occasions sans précédent.
»
Certaines de ces réalisations perdureront, et représentent en
fait l’héritage laissé à notre industrie pour les années à venir.
Évidemment, la liste des événements marquants qui se sont produits au fil du temps ne s’arrête pas là.
Il faut également souligner la contribution de nombreuses associations de producteurs et de personnes qui ont fait preuve d’un
grand leadership. Aujourd’hui, nous voyons des membres de la
deuxième et, dans certains cas, de la troisième génération accéder à
ces postes de direction.
À n’en pas douter, l’année 2012 nous apporte son lot d’incertitudes et de défis uniques. Cependant, elle nous offrira très
certainement des occasions sans précédent. L’un de nos anciens
suite à la page 12
la publication officielle du conseil canadien de l’horticulture
11
suite de la page 11
présidents m’a souvent demandé : « Anne,
selon toi, pourquoi le pare-brise est-il
beaucoup plus gros que le rétroviseur? »
Poser la question, c’est y répondre : il est
certes important d’être conscient de ce qui
se trouve derrière nous, mais il faut assurément se concentrer sur ce qui est à l’avant.
C’est de cette manière que nous contribuerons, dans la mesure du possible, à forger
la destinée de l’industrie canadienne de
l’horticulture.
C’est donc avec optimisme que nous regardons vers l’avant. Cet optimisme est fondé sur
des occasions bien réelles de faire avancer des
dossiers qui nous occupent depuis longtemps
et que nous devons fermer pour pouvoir centrer notre énergie et nos ressources sur de
nouvelles questions. Did you know?
The CHC has a clear mandate to be a strong and active presence in the nation’s capital on behalf of
the sector by bringing issues to the attention of the Minister of Agriculture and Agri-Food Canada,
and other federal and provincial ministers and departments, as directed by membership.
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The Official Publication of the Canadian horticultural Council
13
Blueberries
Le bleuet
Blue Skies Ahead
for Canada’s
Blueberry Industry
Azur sans nuages
pour l’industrie
canadienne du
bleuet
B
lueberries are a multi-million dollar, booming industry
in Canada, representing the number one fruit crop in the
country in terms of crop area, farm gate value and exports.
Wild blueberries have been consumed for over 13,000
years, thrive on the glacial soils and northern climate of Canada and
have a long history as an important source of food and medicine for
Aboriginal people.
Called “star fruit” by Canada’s Aboriginal people because of the
distinctive five-pointed star shape that is formed at the blossom end
of the berry, wild blueberries were traditionally sun-dried and ground
into a fine powder as a way of preserving them and the roots were used
to make tea.
Blueberry varieties
L
’industrie canadienne du bleuet représente un secteur
économique florissant, qui brasse des millions de dollars. Il
s’agit de la plus importante culture fruitière au pays quant
à la superficie cultivée, à la valeur à la ferme et aux exportations. Consommés depuis plus de 13 000 ans, les bleuets sauvages
poussent volontiers sous les climats nordiques du Canada. Ils sont
depuis longtemps appréciés par les Autochtones comme aliments ainsi
que pour leurs propriétés médicinales.
Appelés « fruits étoiles » par les Autochtones du Canada en raison
de la forme distinctive en étoile à cinq pointes à l’extrémité apicale du
fruit, les bleuets sauvages étaient traditionnellement séchés au soleil
puis réduits en poudre aux fins de conservation; les racines de la plante
étaient utilisées pour faire du thé.
The wild blueberry bush (Vaccinium angustifolium) is a native
North American species and has played an important part in the
history of North America and its Native and Aboriginal people. The
wild, or low bush variety, is aptly named as the bush only grows
about a foot in height, is very dense and grows wild in most parts of
Canada, primarily in the eastern region. Commercially, the wild, or
low bush variety, is grown in eastern Canada while the high bush,
or cultivated variety, is grown primarily in British Columbia and
Ontario.
The cultivated variety (Vaccinium corymbosium) was developed
in the 1900s by Elizabeth White and Dr. Frederick Coville and the
variety has undergone extensive work to create desired attributes in
texture, taste, colour and disease resistance. The cultivated, or high
bush variety, grows between five to seven feet in height and the berries
are larger than their wild low bush cousins.
The introduction of cultivated blueberries had considerable importance for British Columbia, where growers have been increasing acreage
over the last five years.
Espèces de bleuets
Blueberries for health
Le bleuet, un aliment santé
Today, blueberries—the number one “super-food”—are recognized as a low-calorie source of fibre that contains one of the
highest levels of antioxidants of all fruits and vegetables and are
continued on page 16
« Superaliment » par excellence, le bleuet est aujourd’hui reconnu
comme une source de fibres hypocalorique, riche en vitamines et
en minéraux essentiels, et ayant une des teneurs les plus élevées en
suite à la page 16
Le bleuet nain (Vaccinium angustifolium) est une espèce indigène
de l’Amérique du Nord; il a joué un rôle important dans l’histoire du
continent et de ses populations autochtones. Le bleuet nain ou sauvage porte bien son nom, car son plant très dense ne dépasse guère un
pied de hauteur; il pousse à l’état sauvage dans la plupart des régions
du Canada, principalement dans l’Est. Le bleuet nain ou sauvage est
cultivé commercialement dans l’est du Canada. Quant au bleuet de
culture ou en corymbe, il est cultivé principalement en ColombieBritannique et en Ontario.
Élaboré au début du XXe siècle par Elizabeth White et Frederick Coville,
le bleuet en corymbe ou Vaccinium corymbosium est le fruit d’efforts considérables visant à lui conférer diverses caractéristiques de texture, de goût, de
couleur et de résistance aux maladies. L’arbuste atteint entre cinq et sept pieds
de hauteur, et ses fruits sont plus gros que les bleuets sauvages.
La mise en culture du bleuet a été particulièrement importante en
Colombie-Britannique, où les superficies se sont grandement accrues
au cours des cinq dernières années.
la publication officielle du conseil canadien de l’horticulture
15
continued from page 15
full of essential vitamins and minerals. The antioxidant contained
in blueberries is a polyphenol known as “anthocyanin,” which
gives the blueberry its distinctive colour and is thought to help
in the fight against aging, heart disease and cancer. Antioxidants
help neutralize harmful by-products in the body called “freeradicals” that may lead to cancer and other degenerative diseases
and illnesses.
More recently, research has revealed some additional health
benefits of the blueberry, including anti-inflammatory benefits
and improved treatment outcomes for brain diseases such as
Alzheimer’s and Parkinson’s disease, cardiovascular illnesses such as
ischemic stroke, metabolic syndrome (a precursor to heart disease,
stroke and diabetes), as well as macular degeneration of the eyes
and improved urinary tract health.
According to Health Canada, one cup of blueberries contains
only slight traces of fat and sodium, no cholesterol and will supply
about 23 per cent of our daily required intake of vitamin C, 14
per cent of our daily required dietary fibre, and 10mg of calcium.
Blueberries also contain Vitamin A and E, as well as potassium
and magnesium.
Canadian blueberry production areas
and industry statistics
With the world’s appetite for blueberries growing, due in part to
the blueberries emerging “super-food” status, Canada has a unique
opportunity to play a major role in this exciting industry.
continued on page 17
suite de la page 15
antioxydants parmi tous les fruits et légumes. L’antioxydant présent
dans les bleuets est un polyphénol appelé anthocyanine, qui donne
au bleuet sa couleur caractéristique et qu’on juge efficace pour lutter
contre le vieillissement, les maladies cardiaques et le cancer. Les antioxydants aident à neutraliser des substances nocives produites dans
l’organisme, appelées « radicaux libres », susceptibles de favoriser le
cancer et d’autres maladies dégénératives.
Récemment, les recherches ont révélé d’autres bienfaits du bleuet
pour la santé, notamment des propriétés anti-inflammatoires, une
action thérapeutique pour des maladies cérébrales comme les maladies
d’Alzheimer et de Parkinson, des maladies cardiovasculaires comme
l’accident ischémique cérébral, le syndrome de résistance à l’insuline
(un précurseur des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et du diabète) et la dégénérescence maculaire de l’œil, ainsi que
des effets bénéfiques pour la santé des voies urinaires.
Selon Santé Canada, une tasse de bleuets ne contient qu’une
quantité infime de gras et de sodium, ne contient pas de cholestérol et
représente environ 23 pour cent de l’apport quotidien recommandé en
vitamine C, 14 pour cent de l’apport quotidien recommandé en fibres
alimentaires et 10 mg de calcium. Les bleuets contiennent aussi des
vitamines A et E, ainsi que du potassium et du magnésium.
Régions productrices de bleuets au
Canada et statistiques de l’industrie
Vu l’intérêt grandissant pour le bleuet dans le monde entier, en
partie à cause de son statut émergent de « superaliment », le Canada se
suite à la page 17
16Fresh
thinking | Spring 2012
continued from page 16
Blueberries are commercially grown in Canada in six provinces,
with the season running from early July into late August.
Major production areas are found in:
• British Columbia, where cultivated blueberries grow in the Fraser Valley,
nestled between the Pacific Ocean and the coastal mountains;
• Québec, where wild blueberries grow in the regions of SaguenayLac-Saint-Jean and Côte-Nord;
• Nova Scotia, where the town of Oxford is known as the wild blueberry capital of Canada;
• New Brunswick, where wild blueberries are grown in the Acadian
peninsula and around St-George and St-Stephen;
• Prince Edward Island, where, cradled by the shores of the St.
Lawrence, wild blueberries can be found in among the rolling
landscape surrounded by miles of sandy beaches; and
• Ontario, where wild and cultivated blueberries can be found in the
milder regions where temperatures range from -29 to 32 degrees
Celsius.
According to Statistics Canada, the 2010 Canadian blueberry
crop was estimated at 40,636 metric tons (mt) for wild, a 33 per cent
decrease from 2009 and a 30 per cent decrease from the previous fiveyear average, and 41,881 mt for cultivated, one percent lower than
2009 but a 35 per cent increase over the previous five-year average.
Total bearing area for blueberries was 27,648 hectares (ha) for wild
and 6,629 ha for cultivated.
Canadian blueberry production peaked in 2008 at 61,661 mt for
wild varieties and in 2009 at 42,513 mt for cultivated.
continued on page 19
suite de la page 16
voit offrir une occasion unique de jouer un rôle majeur dans ce marché
en plein essor.
La culture commerciale du bleuet au Canada est pratiquée dans six
provinces, pendant une saison qui s’étend du début de juillet à la fin
d’août.
Les principales régions productrices sont les suivantes :
• La Colombie-Britannique – les bleuets en corymbe sont cultivés
dans la vallée du Fraser, nichée entre l’océan Pacifique et les
Rocheuses ;
• Le Québec – les bleuets sauvages poussent dans les régions du
Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord ;
• Nouvelle-Écosse – la petite ville d’Oxford est surnommée « capitale
canadienne du bleuet sauvage » ;
• Nouveau-Brunswick – les bleuets sauvages poussent dans la
Péninsule acadienne et aux alentours de St. George et de St.
Stephen ;
• Île-du-Prince-Édouard, bercée par les eaux du golfe du SaintLaurent – les bleuets sauvages poussent dans un paysage vallonneux
bordé par des kilomètres de plages de sable ; et
• Ontario – les bleuets en corymbe et sauvages sont présents dans des
régions tempérées où la température varie entre -29 et +32 degrés
Celsius.
Selon Statistique Canada, la récolte de bleuets au Canada en 2010
est estimée à 40 636 tonnes métriques (TM) pour le bleuet sauvage, en
recul de 33 pour cent par rapport à 2009 et de 30 pour cent par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, et à 41 881 TM pour
suite à la page 19
The Official Publication of the Canadian horticultural Council
17
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continued from page 17
Since 2001, total
production and acreage
of wild blueberries has
been trending upward,
until production dipped
in 2010, mainly due to
poor growing conditions in Québec. In
Québec, blueberry
bearing acreage had
decreased 17 per cent
from 2009 to 2010,
and marketed value
was down 69 per cent.
Frost during blooming
season and dry weather
throughout the growing season resulted in
a considerable decrease
in total production;
however, Québec has
significant opportunities for expansion and
the blueberry industry has made significant ground since that
time.
Nova Scotia, New
Brunswick and Prince
Edward Island all
enjoyed an early spring
with good conditions for pollination. In Nova Scotia, even though
production was down one per cent over 2009, the marketed value
of the 2010 Nova Scotia blueberry crop was up 72 per cent over
the same period, while acreage increased by two per cent.
New Brunswick wild production has more than doubled since
2002. This rise in production is based on the increase of the production base by 44 per cent since 2001 and further expansion is
possible due to the fact that as of 2008, New Brunswick still had
considerable suitable land base for further expansion.
Prince Edward Island production in 2010 represented a 19
per cent increase over production in 2009 and a 72 per cent
increase since 2001. Bearing area in Prince Edward Island was
only up 1 per cent over 2009; however, since 2001, acreage has
increased 49 per cent, which has supported the parallel increase
in production.
Total production and acreage of cultivated blueberries continues to trend upward, driven by a steady increase in British
Columbia, where cultivated acreage has more than doubled since
2003 and production continues to increase. Marketed value of
British Columbia’s cultivated blueberries in 2010 was up 74 per
cent over 2009 and for the first time in Canada, cultivated blueberry production was on the same level as the low-bush variety.
In Ontario, both cultivated and wild blueberries are grown; in
2010 cultivated area stood at 257 ha with 1,034 mt of production.
continued on page 22
suite de la page 17
le bleuet en corymbe,
en baisse de 1 pour cent
par rapport à 2009,
mais en hausse de 35
pour cent par rapport
à la moyenne des cinq
années précédentes.
La superficie productive totale était de
27 648 hectares (ha)
pour le bleuet sauvage
et de 6 629 ha pour le
bleuet en corymbe.
La production canadienne a atteint un
sommet en 2008 pour
le bleuet en corymbe,
avec 61 661 TM, et en
2009 pour le bleuet
sauvage, avec 42 513
TM.
Depuis 2001, la
production totale et la
superficie de culture du
bleuet sauvage étaient
à la hausse, jusqu’à ce
que la production chute
en 2010, surtout en
raison de conditions de
culture défavorables au
Québec. Au Québec, la
superficie consacrée au bleuet a reculé de 17 pour cent depuis 2009,
et la valeur commerciale a baissé de 69 pour cent. Un épisode de gel
pendant la période de floraison et une sécheresse pendant la saison de
croissance ont entraîné une baisse considérable de la production totale;
le Québec n’en conserve pas moins un excellent potentiel d’expansion,
et l’industrie du bleuet a grandement progressé depuis cette période.
La Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard
ont connu un printemps précoce et de bonnes conditions de pollinisation.
En Nouvelle-Écosse, bien que la production ait diminué de un pour cent
en 2009, la valeur commerciale de la récolte de bleuets en 2010 dans la
province a augmenté de 72 pour cent par rapport à l’année précédente,
tandis que la superficie progressait de deux pour cent.
Au Nouveau-Brunswick, la production de bleuets sauvages a plus
que doublé depuis 2002. Cette hausse est attribuable à une augmentation de 44 pour cent de la base de production depuis 2001, et cette
expansion peut se poursuivre étant donné qu’en 2008 le NouveauBrunswick disposait encore d’une réserve considérable de terres favorables à cette culture.
La production de l’Île-du-Prince-Édouard en 2010 était en hausse
de 19 pour cent par rapport à 2009, et de 72 pour cent par rapport
à 2001. La superficie productive dans la province n’a augmenté que
de un pour cent par rapport à 2009; cependant, depuis 2001, elle
a progressé de 49 pour cent, avec une hausse concomitante de la
production.
suite à la page 22
la publication officielle du conseil canadien de l’horticulture
19
suite de la page 19
La production totale et la superficie de production de bleuets de
culture continuent de progresser, soutenues notamment par une hausse
constante en Colombie-Britannique, où la superficie a plus que doublé
depuis 2003 et où la production continue d’augmenter.
La valeur commerciale de la production de bleuets en corymbe en
Colombie-Britannique en 2010 a augmenté de 74 pour cent depuis
2009. La valeur et la production de bleuets en corymbe en ColombieBritannique ont dépassé celles du Québec et du Nouveau-Brunswick
en 2010. Pour la première fois au Canada, la production du bleuet en
corymbe se trouve à égalité avec celle du bleuet sauvage.
En Ontario, où les bleuets en corymbe et les bleuets sauvages sont
produits, la superficie cultivée en 2010 s’établissait à 257 ha, avec une
production de 1 034 TM.
High bush harvest in British Columbia (above)
and wild blueberry harvest in Nova Scotia (below).
Bleuets frais et bleuets de
transformation
La plupart des bleuets, soit 98 pour cent des bleuets sauvages et 50
pour cent des bleuets en corymbe, sont transformés au Canada selon
une méthode à valeur ajoutée nommée Surgelé séparément. Les bleuets
sauvages et de culture surgelés séparément se transportent facilement et
sont l’un des fruits les plus stables pour le transport.
Les transformateurs alimentaires utilisent les bleuets surgelés séparément dans les muffins, les bagels, les tartes, le yogourt, la crème glacée,
les confitures, les gelées, les sirops, les jus, les thés, les vins, les céréales
pour petit déjeuner et les barres de céréales. En raison des nombreux
bienfaits des bleuets sur la santé, la demande ne cesse de croître pour
divers produits sur les marchés internationaux.
Produits à base de bleuets
Les bleuets sont de plus en plus utilisés dans des produits
innovateurs. En Suède, on trouve dans les épiceries de la soupe
suite à la page 23
continued from page 19
Fresh and processing uses for
blueberries
Most blueberries, 98 per cent for wild and 50 per cent for cultivated, are processed in Canada by a value-added method called
Individual Quick Frozen (IQF). IQF blueberries, both cultivated
and wild, are easily transported and are one of the most stable
fruits for transport.
Food manufacturers use processed IQF blueberries for muffins, bagels, pies, yogurt, ice cream, jam, jellies, syrups, juices,
teas, wines, breakfast cereals and cereal bars. Due to the significant
health benefits of blueberries, they continue to be in demand for
numerous products in markets around the world.
Blueberry products
Blueberries are increasingly used in new and innovative products. In Sweden, instant blueberry soup can be found on grocery
store shelves. In China, blueberries are used for gummy candies
and chewing gum. In Germany, companies manufacture blueberry
filled chocolate bars, and a joint project with the University of
British Columbia has produced “puff blueberries” for use in cereals and health bars. In Japan, blueberry pizza and pasta are some
continued on page 23
22Fresh
thinking | Spring 2012
continued from page 22
of the more unusual uses, not to mention
the innovative entrepreneurs across Canada
who are using blueberries to make wine.
Exporting blueberries
Canada is the world’s number one blueberry exporter in dollar value terms, with
a value of $245,058,119, which represents
some 37 per cent of world blueberry exports.
Unlike many other fruits, where the
trend is towards increased imports, a substantial proportion, 86,939 mt of Canadian
blueberry production, is exported. Exports
of Canadian blueberries have grown by
18,802 mt since 2007, while imports have
only grown 15,068 mt in the same time.
The main export markets for Canadian
blueberries are the United States, Japan,
Germany, the Netherlands and the United
Kingdom.
suite de la page 22
aux bleuets instantanée. En Chine, les bleuets
sont utilisés dans les bonbons gommeux et la
gomme à mâcher. En Allemagne, les entreprises produisent des barres de chocolat fourrées aux bleuets. Un projet en partenariat avec
l’Université de Colombie-Britannique a permis de créer des « bleuets soufflés » pour les
céréales et les barres santé. Au Japon, la pizza
et les pâtes alimentaires aux bleuets figurent
parmi les utilisations les plus surprenantes.
Il ne faudrait pas non plus oublier les entreprises innovatrices de partout au Canada qui
produisent du vin de bleuets.
Exportations de bleuets
Le Canada est le principal exportateur de
bleuets du monde en valeur, avec un chiffre
d’affaires de 245 058 119 $, soit environ 37
pour cent de toutes les exportations de bleuets
dans le monde.
Contrairement à bien d’autres fruits, où la
tendance favorise l’accroissement des importations nettes, une proportion substantielle – 86
939 TM – de la production canadienne de
bleuets est exportée. Les exportations canadiennes de bleuets ont progressé de 18 802
TM depuis 2007, tandis que les importations
suite à la page 25
Marketing Canadian
blueberries
New and expanding markets must be identified and accessed, and with an ever increasing supply of blueberries in the global market,
investment in marketing Canadian wild and
cultivated blueberries is more important than
ever.
The marketing of blueberries is heavily
reliant on the significant health effects of the
berry and more funding must be invested in
Canada into this particular area of research.
It is important that industry and government
support the growth of health research, which
is critical for use in promotional materials in
new markets, existing markets and here in
Canada.
Challenges
Cultivated blueberry production is on
the rise in many other countries around the
world. Production of the cultivated variety
in Chile has recently grown by 31,751
mt, to a total of 59,874 mt; however, due
to the fact that Chile’s growing season is
opposite to Canada’s, Canada’s cultivated
crop was not in direct competition with
the Chilean cultivated crop.
However, Chile has seen a significant
expansion of its cultivated blueberry crop
area and production and has begun to enter
the frozen market, placing Chile into direct
competition with the Canadian frozen cultivated crop and threatens to become serious
continued on page 25
The Official Publication of the Canadian horticultural Council
23
24
idées
fraîches | printemps 2012
continued from page 23
suite de la page 23
competition for Canada’s frozen blueberry crop as Chilean producers
continue to increase acreage and yields and more frozen Chilean blueberries find their way into the global market.
Chile spends a noteworthy amount of dollars on marketing and
research and promotion, which draws significant concern towards
the amount spent on research and promotion development here in
Canada.
The industry faces a tough task in getting enough bees to pollinate blueberry fields. In Canada, pollination efforts result in about 60
per cent of the field being pollinated, while in the US, they average
around 90 per cent. The industry has trouble gaining access to strong
hives for pollination, due to supply and importation issues; therefore,
it is extremely important that pesticide products used on blueberry
fields to control pests are “bee friendly” and do not harm native pollinators as well.
Insects like spotted wing drosophila, blueberry maggot and the
emerging marmorated stink bug are all of significant concern to the
blueberry industry. Spotted wing drosophila or Drosophila Suzukii is
a very serious emerging pest of concern for the Canadian blueberry
continued on page 26
n’augmentaient que de 15 068 TM pendant la même période. Les
principaux marchés d’exportation des bleuets canadiens sont les ÉtatsUnis, le Japon, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Commercialisation des bleuets
canadiens
Avec une production mondiale de bleuets en hausse constante, il
importe d’identifier et d’attaquer les marchés prometteurs. Il est donc
plus important que jamais d’investir dans la commercialisation des
bleuets sauvages et de culture produits au Canada.
L’attrait commercial du bleuet dépend largement des importants bienfaits
pour la santé de cette baie, d’où l’intérêt pour le Canada de financer davantage la recherche dans ce sens. Il est important que l’industrie et le gouvernement appuient ces recherches, source vitale d’arguments promotionnels pour
les nouveaux marchés, les marchés existants et ici même au Canada.
Les défis
La production du bleuet de culture se développe dans beaucoup d’autres
pays du monde. Au Chili, elle a grimpé de 31 751 TM pour atteindre 59 874
suite à la page 26
la publication officielle du conseil canadien de l’horticulture
25
continued from page 25
industry; however, it is not a regulated pest. A native of Southeast
Asia, it made its first appearance in North America in California, then
in Canada within the coastal and interior fruit growing areas of British
Columbia and on to the Annapolis Valley in Nova Scotia. Canada’s
cold winter used to make control of this pest a non-issue; however,
warmer winters have failed to naturally control this pest. Management
methods include culling soft fruit, burying culls and keeping processing areas clean of old fruit. There are also emergency registration products approved for use to control the spotted wing drosophila.
The brown marmorated stink bug or Halyomorpha Halys is an
agricultural pest that winters in sheltered areas, such as outbuildings and homes. The pest was introduced into North America
around 15 years ago, with its first detection in Pennsylvania. It
has now been found in 33 states and has yet to infect any crops in
Canada; however, the pest has been found in shipments of imported goods coming into Canada and in urban areas of Ontario.
continued on page 27
suite de la page 25
TM. Comme la saison de culture du Chili est à l’inverse de celle du Canada,
il n’y a pas de concurrence directe entre les bleuets de culture des deux pays.
Cependant, le Chili a accru notablement sa superficie de culture et sa production de bleuets de culture. Avec une percée dans le
marché des bleuets congelés, il se place en concurrence directe avec
le Canada en ce qui a trait aux bleuets de culture congelés. Le Chili
menace même de devenir un concurrent sérieux pour le Canada dans
le domaine des bleuets sauvages congelés, puisque le pays continue
d’accroître la superficie de culture et les rendements et que des quantités croissantes de bleuets congelés seront offertes sur le marché du
congelé à l’échelle internationale.
Par ailleurs, le Chili investit résolument dans la commercialisation,
la recherche et la publicité, ce qui soulève des inquiétudes quant aux
sommes consacrées à la recherche et à la publicité au Canada.
L’industrie éprouve des difficultés relativement à la pollinisation des champs de bleuets par les abeilles. Au Canada, les efforts de
suite à la page 27
26Fresh
thinking | Spring 2012
continued from page 26
Unfortunately, it is only a matter of time before the brown marmorated stink bug is detected in the field.
Trapping and surveying efforts are under way, while Agriculture
and Agri-Food Canada’s Pest Management Centre (PMC) and their
US counterparts, specifically the IR-4 program, are working together
to find pest management solutions in anticipation that this pest could
become a significant threat should it become established.
The blueberry maggot or Rhagoletis Mendax Curran is a regulated
pest in Canada and is listed in Schedule II of the Plant Protection
Regulations (SOR/95-212) enabled by the Plant Protection Act (S.C.
1990, c. 22). The blueberry maggot is native to North America and
is present in some parts of Canada; however, it is not present in some
of the largest blueberry producing regions of Canada, such as British
Columbia and some areas of Québec.
Through the efforts of growers and grower associations, the
Canadian Food Inspection Agency (CFIA) continues to regulate
the domestic movement and importation of blueberry plants,
blueberry fruit and packing boxes to mitigate the risk of human
assisted spread. Despite the efforts of growers and the CFIA,
blueberry maggot has gradually spread throughout a great deal of
southern Québec. This spread may be attributed to natural movement of the pest and has resulted in CFIA regulating movement
from regulated to non-regulated municipalities within Québec.
Pesticides used to control blueberry maggot are available; however,
sometimes they can’t be used due to lack of global minor residue
limit registrations.
continued on page 28
suite de la page 26
pollinisation permettent de polliniser environ 60 pour cent des champs,
alors qu’aux États-Unis ce taux est voisin de 90 pour cent en moyenne.
L’industrie a du mal à trouver des ruches robustes pour la pollinisation, en
raison de problèmes d’approvisionnement et d’importation. Il est donc vital
que les pesticides épandus sur les champs de bleuets pour lutter contre les
ravageurs soient sans danger pour les abeilles, et ne nuisent pas non plus
aux pollinisateurs indigènes.
Les insectes comme la drosophile à ailes tachetées, la mouche de l’airelle
et plus récemment la punaise diabolique constituent autant de menaces
pour l’industrie du bleuet. La drosophile à ailes tachetées (Drosophila
Suzukii) est un ravageur émergent très préoccupant pour l’industrie canadienne du bleuet, sans être pour autant un organisme nuisible réglementé.
Originaire du Sud-Est asiatique, elle est apparue en Amérique du Nord
d’abord en Californie, puis au Canada dans les régions fruitières du littoral
et de l’intérieur des terres de la Colombie-Britannique, et dans la vallée de
l’Annapolis en Nouvelle-Écosse. Le dur hiver canadien se chargeait auparavant de la lutte contre ce ravageur; cependant, les récents hivers plus doux
n’assurent plus une telle protection.
Les méthodes de prévention consistent notamment à faire un tri éliminatoire des fruits mous, à enfouir les déchets de fruits et à bien nettoyer les
lieux de transformation. On dispose aussi de produits homologués pour les
situations urgentes de lutte contre la drosophile à ailes tachetées.
La punaise diabolique (Halyomorpha halys) est un ravageur qui hiverne
dans des endroits protégés, comme les maisons et les dépendances. Cet
insecte est arrivé en Amérique du Nord il y a une quinzaine d’années et a
d’abord été détecté en Pennsylvanie; il a été observé depuis dans 33 États. Il
suite à la page 28
The Official Publication of the Canadian horticultural Council
27
continued from page 27
suite de la page 27
Opportunities for the blueberry
industry
n’a pas encore infecté de cultures au Canada, mais on l’a découvert dans des
cargaisons importées au Canada.
Malheureusement, ce n’est qu’une question de temps avant que la
punaise diabolique soit détectée dans nos champs, car on l’a déjà signalée
dans des régions urbaines de l’Ontario.
Des enquêtes phytosanitaires sont en cours; parallèlement, Agriculture
et Agroalimentaire Canada (AAC), le Centre de la lutte antiparasitaire
(CLA) et leurs homologues américains, en particulier dans le cadre du programme IR-4, travaillent de concert à des solutions de lutte antiparasitaire
dans l’éventualité où cet insecte se répandrait et deviendrait une menace
importante.
La mouche de l’airelle (Rhagoletis mendax Curran) est un organisme
nuisible réglementé au Canada, qui figure à l’annexe II du Règlement sur
la protection des végétaux (SOR/95-212) découlant de la Loi sur la protection des végétaux (S.C. 1990, c. 22). Originaire de l’Amérique du Nord,
cet insecte est présent dans certaines régions du Canada; il épargne toutefois certaines des plus grandes régions productrices de bleuets du Canada,
comme la Colombie-Britannique et certaines régions du Québec.
Appuyée par les producteurs et leurs associations, l’Agence canadienne
d’inspection des aliments (ACIA) continue de régir les mouvements au pays
de bleuetiers, de bleuets et de boîtes d’emballage ainsi que leur importation,
afin d’atténuer le risque de propagation par l’activité humaine. Mais malgré
ces efforts, la mouche de l’airelle s’est largement répandue dans une grande
partie du sud du Québec. Cette expansion peut être attribuée aux déplacements naturels de cet insecte; quoi qu’il en soit, l’ACIA a étendu sa surveillance à un nombre accru de municipalités du Québec. Des pesticides existent pour la lutte contre la mouche de l’airelle, mais il est parfois impossible
de les utiliser faute d’homologation concernant les limites de résidus.
Research into productivity issues will allow Canada’s blueberry
industry to capitalize on the tremendous opportunities available,
improving the productivity and viability of the Canadian blueberry industry.
Through research and development, the industry continues
to access new technologies and practices which contribute to sustaining the significant growth of this “made in Canada” industry.
By using public-private partnerships, industry funds can be used
to leverage research dollars in priority areas.
Many research initiatives are being funded and explored in
relation to blueberry production. Studies into breeding honey bees
for resistance to American Foul Brood and Varroa Mites, distribution and infection management, effects of alternative mulches on
blueberry root health and nutrient management, Pseudomonas
bacterial blight, drip and irrigation regimes and, most interestingly, the introduction of kestrels for starling management.
By supporting significant research into the management of
native pollinators in blueberry fields, Canada’s blueberry industry
can increase the effectiveness and capacity of these pollinators,
leading to increased yield and industry viability in the long term.
The use of “bee friendly” pesticides and continued research into
methods of protecting and enhancing the role of native pollinators
is crucial to the blueberry industry’s goal of reaching long term
sustainability.
For example, the researchers at the Canadian Pollination
Initiative are working toward a five-year examination of the problems of pollination decline in agriculture and natural ecosystems.
Ending in 2013, this study is interdisciplinary in nature and aims
to provide critical information in regards to conservation of pollinator biodiversity, improve the health of managed bees, enhance
the role of native pollinators and to provide policy makers the
necessary tools to protect agriculture, and important natural
resources.
The Canadian blueberry industry must seize every opportunity
to reach scales of production which are viable in the long-term,
as well as continuing to expand the added value segment of the
industry with investment into value-added enterprises.
There is a virtually untapped global market for blueberries,
and by investing in marketing the industry can gain access to new
markets and increase market share in existing markets. Still, the
opportunity to increase domestic consumption cannot be ignored.
By promoting and marketing blueberries and blueberry products
here at home, the industry can avoid increasing shipping costs
and have less reliance on foreign markets and the shaky global
economy.
Canada is known for its blueberry production around the
world and Canada’s reputation for food safety, with key programs
like CanadaGAP, make Canada a leader in management and
production.
With Canada’s production knowledge and expertise, and by
utilizing the tools available and investing in research to position
the industry for the future, the Canadian blueberry industry will
continue to produce a tasty, smart and healthy super-food choice
for future generations to come.
28
Perspectives de l’industrie du bleuet
La recherche en matière de productivité permettra à l’industrie canadienne du bleuet de profiter des débouchés considérables qui s’offrent à elle,
ainsi que d’améliorer sa productivité et sa viabilité.
Par la recherche-développement, cette industrie typiquement canadienne continue de se doter de nouvelles technologies et pratiques qui
alimentent sa croissance. À la faveur de partenariats public-privé, le financement par l’industrie peut servir à créer des synergies de recherche dans des
secteurs prioritaires.
De nombreux secteurs de recherche sont axés sur les besoins des producteurs de bleuets. Les études portent notamment sur l’amélioration génétique de la résistance des abeilles à la loque américaine et à la mite Varroa, la
gestion des infections, les effets de paillis de substitution sur la santé radiculaire des bleuets et la gestion des nutriments, la brûlure bactérienne par le
Pseudomonas, l’irrigation goutte-à-goutte et le recours aux faucons pour la
lutte contre les étourneaux.
En appuyant les recherches sur la gestion des pollinisateurs indigènes dans les champs de bleuets, l’industrie canadienne du bleuet
peut augmenter l’efficacité de ces agents, ce qui améliorera le rendement et la viabilité des cultures à long terme. Le recours à des pesticides sans danger pour les abeilles et des recherches soutenues sur les
méthodes de protection et de mobilisation des pollinisateurs indigènes
sont autant de facteurs cruciaux pour le développement à long terme
de l’industrie du bleuet.
Par exemple, les chercheurs de l’Initiative canadienne de pollinisation travaillent à un bilan quinquennal des problèmes liés au
suite à la page 29
idées
fraîches | printemps 2012
suite de la page 28
déclin de la pollinisation en agriculture et
dans les écosystèmes naturels. Cette étude
interdisciplinaire, qui doit se terminer en
2013, vise à fournir une information critique sur la préservation de la biodiversité des pollinisateurs, à améliorer la santé
des abeilles, à mettre en valeur le rôle des
pollinisateurs indigènes et à fournir aux
décideurs politiques les outils nécessaires
pour protéger l’agriculture et des ressources
naturelles importantes.
L’industrie canadienne du bleuet doit saisir
toutes les occasions d’atteindre des échelles de
production viables à long terme et continuer
d’étendre sa présence dans les activités à valeur
ajoutée en investissant dans des entreprises de
transformation.
Il existe des débouchés mondiaux pratiquement inexploités pour les bleuets; en
investissant dans la commercialisation,
l’industrie peut accéder à de nouveaux
marchés et gagner du terrain dans les
marchés existants. Cela dit, il ne faut pas
négliger le potentiel de croissance du marché intérieur; en faisant la promotion et
la commercialisation du bleuet et des produits du bleuet ici au pays, l’industrie se
trouve à réduire ses coûts d’expédition et sa
dépendance aux marchés étrangers et aux
aléas de l’économie mondiale.
Le Canada est connu pour sa production
de bleuets dans le monde entier, et sa réputation en matière de salubrité des aliments,
grâce à des programmes comme CanadaGAP,
en font un chef de file en matière de gestion
et de production.
En misant sur l’expertise du Canada en
matière de production, en faisant bon usage
des outils disponibles et en investissant dans
la recherche pour préparer l’avenir, l’industrie
canadienne du bleuet pourra continuer longtemps de produire un superaliment savoureux
et attrayant pour les générations futures.
The Ontario Food Terminal warehouse offers both local and international produce.
L’entrepôt du Marché des produits alimentaires de l’Ontario offre des produits
locaux et internationaux.
la publication officielle du conseil canadien de l’horticulture
29
When the Waters
Recede
D
uring the 2011 growing season, Canadians from coast to
coast witnessed Mother Nature test farmers and the resiliency of a broad range of horticulture crops.
For days in the late spring, we followed the high profile
and dramatic situation in Manitoba’s Portage la Prairie area as waters
claimed acre upon acre of farm land, threatening homes, livelihoods, the
planting of many crops and the potential destruction of perennial crops
such as asparagus and strawberries. We watched as the difficult decision
to breach the Hoop and Holler Bend Dike was made.
Portage Diversion Dike, May 2011.
Photo by Stan Milosevic, www.manitobaphotos.com. All rights reserved.
Flooding in the Hoop and Holler Bend area, May 2011
(middle and below).
Québec’s Saint-Jean-sur-Richelieu region, also known as
Montérégie, and Montréal’s south shore areas became a target of
excessive flooding. The south shore area was particularly hard hit with
extreme moisture during the planting season, followed by drought and
then devastating winds and rains as Hurricane Irene wound its way
north. As one producer noted, “In 2011, my biggest problem was too
much water and my biggest problem was not enough water.” Moving
further east the potato industry in New Brunswick’s Saint John River
Valley bore its share. In the Grand Falls area, total rainfall during the
May-October growing season was in the 36”- 40” range as compared
to 18”- 20” in 2009. Hail and several rainfall events of 4”- 6” at a time
caused widespread soil erosion and damage to terraces and waterways,
etc. Financial losses are estimated to be in the $55 - $60 million range,
which includes losses from reduced yield and unharvested acres, storage losses due to excess water issues, cost of disposal and cleanup, soil
structures repair and additional inputs to combat disease, etc.
While the media often covers weather-related disasters in dramatic
fashion, we are rarely provided with follow-up to show how farmers
rebuild following weather-related catastrophes. What does happen
when the waters recede?
The full impact of the 2011 events is not yet known. However,
throughout late August and September 2010, parts of British
Columbia’s lower mainland received rains that the record books had
not seen for decades. The situation quickly became known as the
“90-year rain.” The potato industry was particularly hard hit and the
majority of the crop was simply abandoned or lost in storage. Where
does one begin to recover? Peter Schouten, Heppell’s Potato Corp.
(Surrey) provides insight into steps taken to rebound and rebuild.
In its eighth year of business, the operation is owned and operated by Wes Heppell and Peter Schouten and the farm has been in the
Cloverdale area for four generations. The 600 acres under cultivation
are comprised of nearly 400 acres of potatoes, with lesser acreages
of forage corn, carrots, pumpkins, squash and parsnips. The potato
acreage is comprised of several varieties using two different methods
of planting: the bulk of the crop is grown conventionally; or a growing portion of the crop is planted in beds to accommodate a growing
market for nuggets.
2010 was a dry summer and irrigating activities ceased two days
before the rains began. An excavator was moved across the field to
remove standing water, but there was so much water that there was
just nowhere for it to go. It was simply a disaster. The farm lost 70
per cent of the storage crop, which was actually an enviable position
to be in as many others lost everything and did not even attempt to
harvest. What was harvested cost up to four times as much to harvest
30Fresh
thinking | Spring 2012
compared to a normal year. Some of what was harvested simply did
not store due to excessive water damage.
The result was a very significant financial loss and refinancing and
some reorganization were required. We were very fortunate to have
some insurance coverage and the AgriRecovery Program certainly
helped mitigate some of the colossal losses. The programs are vitally
important and must be maintained and enhanced.
“We learned a lot from the 90-year rain and today we are a much
wiser and a more focused group,” notes Peter Schouten. “When looking
at strategic planning we now consider factors such as what a 90-year rain
might do if it strikes again so as to be better positioned to deal with it.
Investment in land leveling and drainage, where needed, as well as business policies on what types of land we might farm for certain crops are
key considerations. We have invested in equipment and changed some
tillage and cultivation processes to mitigate some of the potential disasters
caused by excessive rainfall. Strategic alliances with growers in other areas
to potentially supply us with products that our customers might require
which we either do not have or cannot afford to grow economically are
now in place.”
The other important lesson learned is that the most significant part
of our operation is our people. We continue to invest in our people,
keep the team abreast of what is going on and involve them in the
challenges. In doing so, we found many clever ways to maintain our
overall farm goals as well as keeping all of our people employed.
Today, the farm is still in recovery mode and looking into other
areas to farm in order to maximize the team’s knowledge as well as to
spread risk from one growing area to multiple areas. The focus now
lies on efficiencies and sustainability.
Peter Schouten, Heppell’s Potato Corp.
Results of the 90-year rain in B.C.’s lower mainland.
The Official Publication of the Canadian horticultural Council
31
Investigating Integrated
Pest Management
Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD) Workshop on
Integrated Pest Management at the Julius Kühn Institute, Berlin
By Murray Porteous
About the Organisation for Economic
Cooperation and Development
The OECD is an international economic organisation of
34 countries and its Pesticide Working Group co-ordinates the
activities in the field of plant protection. This working group,
including its Risk Reduction Steering Committee, is led by the
German Ministry of Agriculture (BMELV).
O
n October 16-19, 2011, nearly 100 participants from 19
countries gathered to discuss achievements and perspectives related to strategies for the adoption and implementation of Integrated Pest Management (IPM) in
agriculture contributing to the sustainable use of pesticides and to
pesticide risk reduction.
Participants were nominated by governments or invited by the
OECD Secretariat upon recommendation of the Workshop Planning
Group. Canada was represented on the Workshop Planning Group
by Pat Curry (PMRA, Health Canada) and Cezarina Kora (Pest
Management Centre, Agriculture and Agri-Food Canada). I represented the Canadian Horticultural Council, which brought a grower/
IPM practitioner perspective to the workshop.
The audience included OECD member country pesticide regulators, with additional participants invited from the European
Commission, international organisations such as FAO, WHO and
other stakeholders with a key role in IPM adoption and implementation including advisors, scientists, IPM program managers, produce
sector groups, farmers, food retailers and food processors associations, consumer and environmental NGOs and the pesticide industry
(CropLife International).
The overall goal of the workshop was intended to draw conclusions
and recommendations for OECD, governments and identified stakeholders to overcome existing barriers and to facilitate further progress
in IPM adoption and implementation to facilitate progress in pesticide
risk reduction.
Four concurrent breakout sessions addressed specific topics:
1. Technology and Information;
2. Economics and Market Access;
3. Policies and Strategies; and
4. Measurement and Impacts.
I do not know many growers who are not already using IPM. The
economic return from IPM systems should increase as the complexity
of the crop ecosystem increases. However, based on my experience,
32
Murray Porteous
it seems as though reduced risk products do not provide the economic return needed. The switch to these products has contributed to
increased costs, less effective biological control, increased fuel consumption, increased labour expense, the emergence of new and/or previously
benign pests as well as a lack of products from different chemical groups
to help manage resistance and control new pests. “Soft” pesticides
require a lower action threshold in many cases due to the slower mode
of action. Therefore, pesticides are used well before economic impact
and, in some cases, might not have been necessary at all.
In order to increase the adoption of IPM, farmers need a broad
spectrum of new effective products and a clear understanding of how
to use them to achieve the best economic return and the least negative
impact on biological controls. An increase in adoption of IPM must
be accompanied by an increase in the presence of technical expertise,
extension personnel and field demonstration sites. We do not need the
imposition of new record keeping systems, an increase in paperwork
or a certification body, as in practice this is already encompassed by
CanadaGAP and similar programs.
Many farmers are currently comparing requirements in different
jurisdictions to make informed and competitive business decisions.
The harmonization of label recommendations (MRLs, REIs and PHIs)
between countries would result in greater compliance with regulations.
Restrictions on pesticide use should be justified by science.
Participation in workshops such as this is imperative. Industry
academics and government personnel benefit from consultation with
growers before developing new policies and regulations. While this
may not always be convenient or practical, the tangible commitment
increases the credibility and effectiveness of our advocacy and lobby
efforts. The PMRA and the Pest Management Centre are to be commended to ensuring producer participation.
idées
fraîches | printemps 2012
Creating Façonner
a Legacy l’avenir
An initiative to
create a vibrant and
dynamic industry for
future generations
of horticultural farm
families in Canada
T
he Canadian Horticultural Council is focusing on a
significant strategic initiative as a 10-year plan to move
the sector forward and also to coincide with the CHC’s
100th anniversary in 2022.
The vision is to work with industry partners to secure the
necessary resources to develop and implement much needed federal government policies to create a brighter future for our industry
by encouraging innovation, sustainability and economic growth in
Canada’s horticultural sector.
Working in collaboration with industry partners and the federal government, the CHC will concentrate on meeting specific
strategic goals:
1. Improving the ability of Canadian farmers to compete and
access management tools by the harmonization of crop input
registrations within North America;
2. Creating a system to ensure that farmers are paid in a timely
manner and protected in the event of client bankruptcy;
3. Mitigating trade disruptions by reducing the risk of introduction
of invasive species and diseases as the result of a common food
security system for North America and by developing common
approaches to North American food safety;
4. Increasing the impact of research and promotion to enhance
product innovation, consumer awareness and demand by
establishing a National Research and Promotion Agency
to facilitate the collection and distribution of levies from
continued on page 34
Un projet de
création d’une
industrie vibrante et
dynamique pour les
futures générations
d’horticulteurs
canadiens
L
e Conseil canadien de l’horticulture se concentre sur une
importante initiative stratégique de dix ans pour faire avancer le secteur et pour coïncider avec le 100e anniversaire du
CCH en 2022.
Le vision est de collaborer avec nos partenaires de l’industrie pour
trouver les ressources nécessaires à l’élaboration et à la mise en place de
politiques gouvernementales essentielles pour créer un avenir meilleur
pour l’industrie en favorisant l’innovation, la durabilité et la croissance
économique du secteur de l’horticulture au Canada.
Le CCH, en collaboration avec ses partenaires de l’industrie et le
gouvernement fédéral, ciblera l’élaboration et la mise en place de politiques et de programmes pour répondre aux objectifs suivants :
1. améliorer l’aspect concurrentiel des agriculteurs canadiens et leur
permettre d’accéder à des outils de gestion grâce à l’harmonisation
des enregistrements d’intrants des cultures en Amérique du Nord;
2. créer un système qui garantit que les agriculteurs sont payés
rapidement et protégés en cas de faillite de leurs clients;
3. limiter les perturbations commerciales en réduisant le risque
d’introduction d’espèces nuisibles et de maladies envahissantes
grâce à un système de sécurité alimentaire à l’échelle de l’Amérique
du Nord et en adoptant une démarche commune en matière de
sécurité alimentaire en Amérique du Nord;
4. augmenter les retombées de la recherche et de la promotion
pour améliorer l’innovation en matière de produit ainsi que la
sensibilisation et la demande du consommateur en créant une
suite à la page 34
la publication officielle du conseil canadien de l’horticulture
33
continued from page 33
imported produce to be used for generic
research and promotion of fresh fruit
and vegetables in Canada; and
5. Achieving recognition of the importance
of fruit and vegetables in Canadian diets
by involving our industry and products in
the development and implementation of
National Food Security, Sustainability and
Health Promotion Policies.
Strategic intents will include:
• Capitalizing on the breakthrough of
December 7, 2011, when Prime Minister
Harper and President Obama signed
the Joint Action Plan for the Perimeter
Security and Economic Competitiveness
Agreement, which has implications for
each of the five strategic goals;
• Engaging partners throughout the entire
industry (including production inputs,
finance, insurance, packaging, trucking,
distribution, retail, etc.) in a joint effort
focused on common goals and outcomes
for the benefit all participants;
• Energizing the advocacy and lobbying
efforts of the CHC’s members through
a fundraising campaign, organizational
re-structuring, training, new technology
and collaborative efforts and
• Using the CHC anniversary milestones
(95 and 100 AGM, respectively) to
celebrate successes and highlight efforts.
The short and mid-term action plan will
be discussed at the 2012 Annual General
Meeting.
suite de la page 33
agence nationale de recherche et de
promotion qui favorisera le recouvrement et
la distribution de contributions provenant de
produits importés. Ces contributions seront
utilisées pour la recherche et la promotion
des fruits et légumes frais du Canada; et
5. faire reconnaître l’importance des fruits
et des légumes dans le régime alimentaire
des Canadiens grâce à l’implication de
notre industrie et de nos produits dans le
développement et la mise en place de
politiques de promotion de la santé, de la
durabilité et de la sécurité des aliments à
l’échelle nationale.
Stratégie : Facteurs clés du succès
Le CCH, en collaboration avec ses membres
et ses partenaires :
• capitalisera sur la victoire du 7 décembre
2011, alors que le premier ministre du
Canada, Steven Harper, et le président
américain, Barak Obama, signaient l’accord
canado-américain sur le périmètre de sécurité
et la compétitivité économique. Cet accord
a des implications dans chacun de nos cinq
objectifs stratégiques;
• invitera ses partenaires dans tous les
secteurs de l’industrie (incluant les intrants
de production, la finance, l’assurance,
l’emballage, le camionnage, la distribution,
le détail, etc.) à se joindre à lui dans l’atteinte
d’objectifs communs et de résultats qui
avantageront tous les participants;
• redynamisera les campagnes de mobilisation,
les activités de lobbying et les efforts des
membres du CCH grâce à des campagnes
de collecte de fonds, une restructuration
organisationnelle, la formation, les nouvelles
technologies et des efforts collaboratifs; et
• profitera de l’anniversaire important du
CCH (95 et 100) pour célébrer ses succès et
souligner ses efforts.
Le plan d’action à court et à moyen
terme sera à l’ordre du jour de l’assemblée
générale annuelle 2012.
The CHC’s Mission
The CHC’s mission is an unwavering commitment to advance the growth and economic
viability of horticulture by encouraging cooperation and understanding to build national consensus on key issues, so as to deliver unified and
clear representation to governments and other
national and international parties.
Focus
The CHC maintains a broad focus on behalf
of the membership. The issues embrace an
extensive range of needs and concerns, such as:
Research and Technology
• Access to crop protection tools and new
technologies, including biotechnology;
• Development of tools to facilitate the marketing of horticulture production; and
• Ensuring appropriate research is provided
to the sector and that policy makers are
kept aware of sector priorities and changing
needs.
Trade and Industry Standards
• Food safety, crisis management;
• Assisting commodity sectors when faced
with threats to their business;
• Providing input on foreign trade agreements
and ensuring favourable business environment through fair import and export rules;
• Monitoring plant health issues and actions;
• Ensuring a user-friendly regulatory environment; and
• Communication and dialogue with value
chain stakeholders.
Finance and Human Resources
• Promoting equitable safety net programs for
all horticultural producers in Canada; and
• Monitoring federal employment regulations
and continuing to support the FARMS
and FERMES seasonal worker programs.
Collation and dissemination of information to members is a key function of the CHC.
34
Fresh
thinking | Spring 2012
North American
Produce
Transportation
Working Group
Releases Best
Practices Produce
Transportation
Guidelines to Assist
Industry and Reduce
Potential Disputes
T
he North American Produce Transportation Working
Group (NAPTWG), representing produce transportation
stakeholders from associations and industry groups across
North America, announced on January 17, 2012, the availability of the new North American Produce Transportation Guidelines.
The document integrates multiple existing transportation guidelines
into one best practices document which can be used throughout North
America to ensure the ongoing vitality of the carrier sector.
These best practice guidelines were agreed to by various stakeholders in the produce supply chain and were reviewed and endorsed by the
Blue Book and the Dispute Resolution Corporation (DRC) to ensure
compliance with industry trading guidelines for North America. The
NAPTWG aims to provide necessary guidance for seamless product
movement and to ensure that the produce industry continues to have
sufficient access to carriers to meet the needs of the produce industry
in North America.
“The new guidelines represent an incredible volume of work by
industry associations and produce organizations involved in the transport of fresh produce,” notes David Dever, President and CEO of Sun
World International and United’s NAPTWG Chairman. “We all know
how crucial ensuring the vitality of our carrier industry is to the long
term viability of the North American produce industry and this is one
tool to support that.”
Best practices are generally-accepted, informally-standardized techniques, methods or processes that have proven themselves over time
to accomplish given tasks. By following proper processes, checks and
continued on page 36
Le Groupe de travail
nord-américain sur le
transport des fruits et
légumes publie son
Guide des meilleures
pratiques en transport de
fruits et légumes en vue
de soutenir l’industrie et
de réduire l’incidence des
différends
D
es intervenants du transport des fruits et légumes issus
d’associations sectorielles et d’entreprises de toute
l’Amérique du Nord ont annoncé le 17 janvier 2012 la
publication d’une nouvelle directive, le Guide des meilleures pratiques en transport de fruits et légumes. Ce document, qui
constitue l’aboutissement de nombreux mois d’efforts par des experts de
l’industrie, consolide les multiples directives existantes en un document
unique applicable à toute l’Amérique du Nord, venant ainsi soutenir la
vitalité du secteur des transports.
Le guide étant maintenant publié, les associations sectorielles pourront dès lors commencer à en faire la promotion par tous les moyens dont
elles disposent auprès de l’ensemble de l’industrie et des transporteurs.
L’objectif visé consiste à fournir aux gens de l’industrie et aux transporteurs les orientations nécessaires à ce que les acteurs du secteur des fruits
et légumes puissent maintenir un accès continu à un nombre de transporteurs suffisant pour répondre adéquatement à leurs besoins à travers toute
l’Amérique du Nord.
« Le nouveau guide est le fruit du travail incroyable qu’ont accompli
les associations sectorielles et les organisations de fruits et légumes touchées par le transport des fruits et légumes frais, a indiqué David Dever,
président de Pandol Bros. Inc, qui a présidé le Groupe de travail nordaméricain sur le transport des fruits et légumes (GTNATFL) mis sur pied
par l’United Fresh Produce Association. Nous savons tous combien la
vitalité du secteur des transporteurs est cruciale à la viabilité à long terme
du secteur nord-américain des fruits et légumes. Voilà un outil qui sera
d’un grand secours à cet égard. » Les associations et les membres de
suite à la page 36
The Official Publication of the Canadian horticultural Council
35
continued from page 35
suite de la page 35
testing, a desired outcome can be delivered more effectively with fewer
problems and unforeseen complications. In addition, a “best” practice
can evolve to become better as improvements are discovered. The
NAPTWG compilation of best practice guidelines is intended to be an
evolving document to guide efficiency in produce transportation.
“Transportation carriers are facing increasing costs and complexities today,” says David Owen, President of National Association of
Small Trucking Companies (NASTC). “If we don’t all play our part in
assisting carriers and making produce a desirable industry to do business in, we could face shortages of carriers in the future. The guidelines
should be used by all to ensure that doesn’t happen.”
The document is available free of charge to the produce industry
and carriers at www.naptwg.org.
The North American Produce Transportation Working Group
(NAPTWG) is comprised of more than 25 national and regional produce industry associations, transportation service providers, grower/
shippers and perishable receivers. In cooperation with United Fresh
Produce Association, NATWG works to provide best practice resources to those involved in the fresh produce supply chain. To learn more
about participating, please contact Ray Gilmer of the United Fresh
Produce Association at [email protected].
l’industrie qui ont pris part à la création du guide avaient constaté le besoin
de consolider de multiples directives en une seule capable de véritablement
contribuer à l’essor du secteur. « Les transporteurs font face aujourd’hui
à des coûts et à un degré de complexité qui augmentent, a déclaré David
Owen, président de la National Association of Small Trucking Companies
(la NASTC). « Si nous ne jouons pas tous notre rôle pour aider lestransporteurs et faire en sorte que notre industrie soit un secteur d’affaire attrayant
pour eux, nous pourrions bienconnaître une pénurie de transporteurs dans
un avenir pas très lointain; tous devraient utiliser ce guide pour veiller à ce
quecela n’arrive jamais. »
«
»
Si nous ne jouons pas tous notre rôle pour
aider lestransporteurs et faire en sorte que notre
industrie soit un secteur d’affaire attrayant pour eux, nous
pourrions bienconnaître une pénurie de transporteurs
dans un avenir pas très lointain; tous devraient utiliser ce
guide pour veiller à ce quecela n’arrive jamais.
David Owen, président de la National Association
of Small Trucking Companies (la NASTC).
Ce guide des meilleures pratiques est offert sans frais à tous à
l’adresse www.naptwg.org. S’il vous plaît noter que les documents sont
actuellement disponibles uniquement en anglais. Ils seront bientôt
affichés en français aussi.
Ces meilleures pratiques sont constituées des techniques,
méthodes et processus informellement normalisés et généralement
acceptés, qui se sont révélés capables, avec le temps, d’accomplir ce
qu’on attendait d’eux. En ayant recours à des processus et des vérifications appropriés, il est possible d’obtenir un résultat souhaité
d’une manière plus efficace avec moins de problèmes et de complications. En outre, une « meilleure » pratique peut évoluer au
fur et à mesure que des améliorations lui sont apportées et devenir
ainsi encore meilleure. Les meilleures pratiques du GTNATFL
proposent de saines directions.
Le Guide des meilleures pratiques est issu des recommandations formulées et convenues par les différents maillons de la chaîne
d’approvisionnement des fruits et légumes. L’ensemble des documents a
également fait l’objet d’un examen et obtenu l’approbation du Blue Book
et de la Corporation de règlement des différends dans les fruits et légumes
(la DRC) afin de veiller à ce qu’il soit cohérent avec les normes commerciales en vigueur dans tout le secteur nord-américain.
Le GTNATFL est formé de 25 associations nationales et régionales du secteur des fruits et légumes, de fournisseurs de services de
transport, de producteurs-expéditeurs et de destinataires de denrées
périssables qui se sont regroupés afin de fondre les multiples pratiques exemplaires du secteur des transport en un seul document
faisant référence. Pour en savoir davantage au sujet des participants,
veuillez communiquer avec Ray Gilmer de l’United Fresh Produce
Association à l’adresse [email protected].
36
idées
fraîches | printemps 2012
la publication officielle du conseil canadien de l’horticulture
37
buyer’s
guide
Argochemical Company
Arysta Lifescience Canada Inc...................... 3
Frost Protection Equipment
Shur Farms Frost Protection.......................31
Bayshore Vegetable Shippers
Bayshore Vegetable
Shippers Ltd...................................................37
Fruit and Vegetable Grower and
Shipper
Dominion Farm Produce Co........................24
Belts and Equipment
Gro-Pak Farms..................................................31
Global Credit and Marketing
Authority – Fresh Fruit and
Vegetable Industry
Blue Book Services........................................... 9
Canadian Association of Farm
Advisors
Canadian Association of Farm
Advisors (CAFA) Inc.....................................26
Global Seed Specialist
Nunhems USA................................................... 8
Ontario Agriculture College
University of Guelph – Ontario
Agricultural College...................................... 4
Ontario Greenhouse Vegetable
Growers
Ontario Greenhouse Vegetable
Growers...........................................................37
Packaging
NNZ Inc...............................................................12
Paper Packaging Canada.............................10
Putnam Plastics Inc........................................13
Plasticulture
Recoltech...........................................................37
Crop Protection, Fertilizers,
Fungicides, Herbicides and
Insecticides
Bayer CropScience Canada.........................36
E.I. DuPont....................................................... IFC
Syngenta Crop Protection
Canada Inc..................................................OBC
Valent Canada.................................................... 6
Horticulture Crop Science
Plant Products Co. Ltd...................................16
Poly Tunnels and Garden
Tunnels
Hargrove Tunnels...........................................17
Horticulture Training Centre
Horticulture Centre of the Pacific.............37
Potato Grower
Little Potato Company..................................29
Crop Science
Dow AgroSciences Canada Inc........... 20, 21
HortProtect Group Insurance
Investment Guild............................................26
Propagation Trays
Beaver Plastics Ltd..........................................24
Deer Fences
Deer Fence Canada Inc.................................24
Insurance
Ontario Mutuals..............................................13
Seed Potatoes
Sandhills Seed Potatoes Ltd........................34
Equipment
Manulift EMI Ltd..............................................23
Irrigation Specialists
Vanden Bussche Irrigation..........................12
Sorters, Graders and Sizers
Keriam Machines............................................12
Farm and Custom Machinery
Fabricators
Double R Manufacturing Ltd......................13
Ladders
Tallman Ladders Inc.......................................24
Vegetable Processing
Pemberton & Associates Inc.......................37
Farm Equipment
Eastern Farm Machinery..............................29
Phil Brown Welding Corp............................... 9
Grape Growers of Ontario
Grape Growers of Ontario............................. 9
Natural Insect Control
Natural Insect Control...................................24
Farmer’s Co-Op
Bradford Co-Operative Storage Ltd..........24
NB Agriculture, Aquaculture
and Fisheries
New Brunswick Department of
Agriculture and Fisheries..........................24
Financing Services
Farm Credit Canada In-House.................. IBC
Non-Profit Grower Association
Potato Growers of Alberta...........................24
Fresh Vegetable Growers
Vermeulen Farms............................................37
Nursery Stock
Prairie Plant Systems Inc..............................29
Celebrating our
90th Anniversary!
38Fresh
thinking | Spring 2012

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