Visualiser - Les Éleveurs de volailles du Québec
Transcription
Visualiser - Les Éleveurs de volailles du Québec
Mars 2012 | Vol. 23, No 2 Provoqué Convention poulet | la Régie rend sa décision La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a statué le 7 février dernier sur le contenu de la Convention de mise en marché du poulet. La nouvelle sentence arbitrale tenant lieu de Convention de mise en marché du poulet corrige certaines lacunes qui ont été identifiées au fil du temps et apporte d’importantes améliorations pour les éleveurs par rapport à la convention de 2004, notamment : Réunions d’information | 2, 4 et 5 avril 2012 •le paiement des meurtrissures et contusions; •une réduction importante des frais de gestion de la convention pour les ÉVQ; •l’augmentation des volumes disponibles aux éleveurs pour la mise en marché à la ferme; •une amélioration de la couverture du bon de garantie, dorénavant basé sur les ententes plutôt que sur un historique d’achat; •une hausse de 0,5 % du poids brut payé à l’éleveur par tranche de 200 km de la ferme à l’usine pour couvrir les pertes de poids. Les éleveurs de poulet et de dindon sont invités à participer à l’une des trois réunions d’information qui auront lieu aux dates et lieux suivants : La Convention intègre aussi de nouveaux éléments qui mettent en place des conditions générales d’approvisionnement des abattoirs qui permettront d’accélérer la croissance de la production dans les prochaines années et de maintenir et renforcer la position concurrentielle de l’industrie du Québec par rapport aux autres provinces et aux produits importés. La Convention contient, entre autres, un protocole d’entente avec les éleveurs et les abattoirs de l’Ontario qui accorde un volume supplémentaire de 700 000 kg par période aux abattoirs du Québec. La Convention exige par ailleurs que les acheteurs abattent, au Québec, un minimum de 90 % des poulets qu’ils achètent avec leur VAG, dont au moins 75 % dans leurs propres installations. De plus, la Convention accorde une protection au VAG des plus petits abattoirs, en plus de leur accorder une croissance prioritaire. 4 avril : Club de golf Montcalm, Saint-Liguori Mécanique La nouvelle Convention maintient l’actuel système de volumes d’approvisionnement garantis (VAG) aux acheteurs et intègre un protocole d’entente permettant à un abattoir du Québec ou de l’Ontario de signer son VAG indépendamment avec des éleveurs du Québec ou de l’Ontario. Parallèlement, les éleveurs conservent toujours leur droit de signer avec l’acheteur de leur choix peu importe la province de celui-ci. Dans une première phase, l’éleveur signe des ententes d’approvisionnement avec les acheteurs de sa province et signe par la suite, le cas échéant, la balance de son contingent avec des abattoirs d’une autre province. Pour faciliter l’opération de ce nouveau calendrier, les ÉVQ publieront 22 semaines avant le début de la période un pourcentage d’utilisation préliminaire qui établira le contingent approximatif de l’éleveur. Les ententes d’approvisionnement seront signées sur cette base et ajustées automatiquement par les ÉVQ, à la hausse ou à la baisse, lorsque le pourcentage réel d’utilisation des quotas sera déterminé, ce qui se fait habituellement environ 14 semaines avant le début d’une période. Transition La nouvelle Convention prendra effet à la période A-113, débutant le 9 septembre 2012. Le calendrier 2012 des périodes A-113 et suivantes sera mis à jour et envoyé à tous les éleveurs en avril. La période A-112 sera donc la dernière période de l’actuelle convention. Comme les périodes de signature des ententes (au Québec et hors Québec) sont différentes dans les deux conventions et comme le calendrier des différentes activités (dépôt des locations de quota et de poulaillers, dépôt des ententes d’approvisionnement, etc.) d’une période n’est pas le même, la transition entre les périodes A-112 et A-113 nécessitera plus d’attention de la part de tous les intervenants. En attendant la publication du calendrier 2012 révisé, vous trouverez ci-dessous l’ordre et l’échéance des principales activités affectant les éleveurs pour les périodes A-112 et A-113 : suite à la page 10 2 avril : Hôtel des Seigneurs, Saint-Hyacinthe 5 avril : Centre des congrès et d’expositions, Lévis Durant ces réunions d’information à caractère technique, les éleveurs recevront des explications sur les modalités entourant la mise en place des enchères dans le poulet et le dindon, la déclaration assermentée, la nouvelle Convention de mise en marché du poulet et les modifications réglementaires. Les éleveurs recevront au cours des prochaines semaines tous les détails entourant ces réunions d’information. Nous vous attendons en grand nombre ! Mot du président | Jean-Paul Bouchard « L’innovation relève des individus et de leur vision et non d’un système. La gestion de l’offre, soit dit en passant, répond aux besoins des consommateurs mais aussi des transformateurs et des éleveurs, sans aucune aide de l’État. » Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir Le Conseil des chaînes de restaurants du Québec (CCRQ) dit vouloir s’approvisionner de produits adaptés à ses besoins à prix raisonnable. Cette doléance fait partie des interventions faites par le CCRQ aux audiences de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN). Le CCRQ affirme que les politiques gouvernementales actuelles pour le poulet et le lait font augmenter les prix, limitent l’innovation et créent une concurrence déloyale parmi les acheteurs. L’histoire démontre plutôt le contraire. On n’a qu’à penser au succès des restaurants de type rôtisserie au Québec ou à la croissance accélérée de la consommation de poulet depuis 40 ans, ce qui en fait la viande la plus consommée au Canada. Tout cela supporté par la gestion de l’offre. L’innovation est au cœur du développement à long terme de la filière avicole québécoise. Ainsi, le Conseil pour le développement de l’agriculture du Québec (CDAQ) finance présentement à concurrence de 308 000 $ un projet de recherche pour la production à grande échelle de poulets élevés sans antibiotiques. Ce projet a été mis sur pied par les Éleveurs de volailles du Québec en collaboration avec la filière avicole québécoise et la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Une première au Canada. Sans la gestion de l’offre, il est probable que la filière n’aurait pu trouver motif et intérêt à travailler ensemble et en totale synergie sur un projet aussi complexe. L’innovation découle d’une stratégie d’affaires axée sur le développement. L’innovation relève des individus et de leur vision et non d’un système. La gestion de l’offre, soit dit en passant, répond aux besoins des consommateurs mais aussi des transformateurs et des éleveurs, sans aucune aide de l’État. Le CCRQ souhaite-t-il s’approvisionner de poulet produit ailleurs ? Financement Agricole Canada, par la voix de monsieur Jean-Philippe Gervais, économiste principal, a affirmé dans le cadre d’une éventuelle participation du Canada aux pourparlers concernant un nouveau groupe de libre-échange pour la zone Asie-Pacifique (TPP) qu’« en moyenne, notre marché agricole est le plus ouvert dans le monde ». À ce titre, le Canada est déjà parmi les pays industrialisés un des principaux importateurs de poulet, avec une population d’à peine 35 millions d’habitants, et ce, malgré la gestion de l’offre. Le prix du panier de produits alimentaires a fortement augmenté en 2011 pour de multiples raisons économiques dont la forte hausse du prix du maïs au niveau mondial. Les produits de boulangerie, les légumes, les fruits, le bœuf, le porc, le café, le sucre ont tous connu des hausses de prix récemment. Quel système le Conseil des chaînes de restaurants du Québec va-t-il donc blâmer pour ces hausses ? Provoqué Jean-Paul Bouchard, président Revue publiée par Les Éleveurs de volailles du Québec 555, boul. Roland-Therrien, bureau 250 Longueuil, Québec J4H 4G1 Téléphone : 450 679-0530 Télécopieur : 450 679-5375 Courrier électronique [email protected] Site internet www.volaillesduquebec.qc.ca Responsables Christian Dauth, Marylène Jutras Design graphique McKay+Couture Impression Imprimerie Sisca International inc. Dépôt Légal Bibliothèque nationale du Québec, 1991 ISSN 1183-7500 Dans la présente publication, le générique masculin est employé sans discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte. Provoqué Mars 2012 Sommaire | mars 2012 | Actualité.01 Convention poulet | Mot du président.02 Pire aveugle que celui qui ne veut pas voir | Contingentement.03 Moratoire | Poulet.04 Utilisation des antimicrobiens | Provoqué économique.05 à .08 | ÉQCMA.09 Faits saillants | Dindon.10 Entente de l’Est | Marketing.11 Le Dindon du Québec | Babillard.12 | 02 Contingentement | Moratoire A-110 et A-111 | Demandes d’extension refusées La Régie a rejeté le 7 février dernier les demandes de l’Association des abattoirs avicoles du Québec inc. de prononcer le moratoire demandé pour les périodes A-110 et A-111. Elle a également rejeté les demandes des Éleveurs de volailles du Québec d’approuver les modifications demandées à l’article 58.6 du Règlement sur la production et la mise en marché du Québec. Dindon | Demande de transferts de quota Année 2012-2013 - 29 avril 2012 au 27 avril 2013 Périodes D-65, E-41, F-41 et Z-26 En vertu de l’article 18 du Règlement sur la production et la mise en marché du dindon, la date limite de dépôt des documents aux Éleveurs de volailles du Québec est le 29 mars 2012. Ces dates limites ne touchent que les transferts de quota de dindon entre les membres de la famille immédiate. Rappelons que depuis le 10 février 2010, les transferts de quota de dindon sont suspendus, à l’exception de ceux effectués entre les membres de la famille immédiate. Dindon | Location de poulailler Croissance différentielle | Poursuite des discussions Les 7 et 8 février dernier, le conseil d’administration des ÉVQ et celui des Chicken Farmers of Ontario (CFO) se sont rencontrés pour discuter de plusieurs dossiers chauds dont la croissance différentielle. Les ÉVQ ont réaffirmé leur appui à l’idée que certaines provinces pourraient bénéficier d’une allocation dont la croissance serait plus forte que celle des autres, à la condition qu’elle ne soit pas basée sur un critère de population provinciale, car ce critère ne tient pas compte de la réalité des marchés. Les ÉVQ se sont aussi montrés en faveur d’une proposition du comité exécutif des PPC en 2011, qui tenait compte de l’évolution historique des parts provinciales. Bien que la proposition ait été rejetée par les membres des PPC en novembre dernier, nous continuons de penser qu’elle représente une base valable de discussion. De leur côté, les CFO ont entrepris un exercice de planification stratégique qui prévoit en 2012 un travail sur la croissance différentielle. Au cours des prochains mois, les CFO consulteront les autres offices provinciaux dont le Québec afin de présenter une proposition aux PPC qui devrait, selon eux, être dans le meilleur intérêt de l’industrie canadienne. Date limite pour la signature des formulaires Parallèlement, les Alberta Chicken Producers ont déposé pour la période A-111 une demande de circonstances exceptionnelles en vue d’augmenter leur allocation de 10 Mkg au cours des années 2012 à 2018 (environ 35 périodes d’allocation). Ce volume serait retiré de la croissance canadienne et attribué à l’Alberta qui obtiendrait ainsi une croissance de 2 % plus élevée que l’ensemble des autres provinces. Cette augmentation de la part de marché de l’Alberta aurait inévitablement un impact sur la part de marché des autres provinces dont le Québec. Période A-112 - 6 avril 2012 Les PPC évalueront en mars prochain la demande de l’Alberta et statueront sur cette demande. Période A-113 - 6 avril 2012 * Les ÉVQ sont convaincus que l’ensemble des provinces canadiennes doivent demeurer unies et solidaires pour trouver une issue raisonnable à l’enjeu de la croissance différentielle. Ils travailleront sans relâche avec les autres provinces et les PPC afin d’élaborer une proposition qui soit avantageuse pour tous. En vertu de l’article 69 du même Règlement, les baux de location de poulailler doivent être déposés au plus tard 30 jours avant la prise d’effet du bail. Poulet | Demande de transferts de quota Ces dates limites ne touchent que les transferts de quota de poulet entre les membres de la famille immédiate. Rappelons que depuis le 19 janvier 2010, les transferts de quota de poulet sont suspendus, à l’exception de ceux effectués entre les membres de la famille immédiate. * La date limite pour le dépôt des demandes de transferts de quota correspondait jusqu’à la période A-112 à - 14 semaines du début de la période. À compter de la période A-113, la date limite pour le dépôt des demandes de transferts de quota sera modifiée à - 22 semaines du début de la période, soit le 6 avril 2012 pour la période A-113. 03 | Provoqué Mars 2012 Ontario | Sécurité des travailleurs sur les fermes Nos collègues de l’industrie avicole de l’Ontario 1 sont venus donner une session de formation sur les exigences auxquelles devront se conformer les éleveurs de poulet ontariens, les transporteurs et les attrapeurs qui travaillent sur les fermes ontariennes. À la suite des accidents de travail sur des fermes ontariennes, l’industrie ontarienne, en collaboration avec le ministère du Travail de l’Ontario, a élaboré des lignes directrices que vous trouverez dans le document intitulé Broiler Chicken Industry Safe Work Practices qui traite de la sécurité des travailleurs dans l’industrie du poulet de l’Ontario. Audits, certification et pénalité | Rappel de dates importantes pour les éleveurs de dindon Nous vous rappelons que les audits annuels du PSAF (Programme de salubrité des aliments à la ferme) et du PST (Programme de soin des troupeaux) débuteront à partir du 30 avril 2012, ce qui correspond au début de la période du calendrier dindon. La première année d’audits annuels aura donc lieu du 30 avril 2012 au 26 avril 2013, selon votre date anniversaire d’audit initial ou de certification. La date limite de certification est le 1er décembre 2013. Après cette date, les fermes non certifiées verront leur quota détenu pénalisé de 5 % par année (période). La pénalité est cumulative, c’est-à-dire qu’elle est de 5 % la 1re année, de 10 % la 2e année, de 15 % la 3e, etc. Dans les cas où elles s’appliqueraient, les premières pénalités prendront ainsi effet à compter de la période de production 2014-2015. Poulet | Étude sur l’utilisation des antimicrobiens au Canada À partir de la période A-112 (15 juillet 2012), les transporteurs et les attrapeurs du Québec qui se rendent sur des fermes ontariennes devront répondre aux mêmes exigences que les transporteurs et les attrapeurs de l’Ontario. La filière avicole canadienne 1, en collaboration avec la Faculté de médecine vétérinaire, a élaboré une étude sous forme de sondage sur l’utilisation des antimicrobiens dans l’industrie du poulet. Cette étude s’inscrit dans la démarche de la filière avicole à élaborer des recommandations sur l’utilisation responsable des antimicrobiens afin de maintenir l’efficacité des options de traitement en médecine humaine et vétérinaire. Deux options pour les remorques des transporteurs L’objectif de cette étude est d’avoir un portrait des antimicrobiens utilisés dans l’industrie, les raisons et les décisions qui touchent leur utilisation, de même que de donner une idée des connaissances des éleveurs et des intervenants sur l’antibiorésistance et le recours responsable aux antimicrobiens. Les résultats de cette étude serviront de guide pour l’élaboration d’une stratégie sur une utilisation responsable des antimicrobiens dans l’industrie canadienne du poulet. Afin de prévenir les chutes du toit des remorques (> 10 pieds), celles-ci devront être équipées soit d’un système d’ancrage mobile soit d’une remorque au toit solide qui se soulève. Le système d’ancrage mobile permet aux travailleurs de s’attacher à la remorque à l’aide d’un harnais de sécurité et de marcher sur toute la longueur du toit de la remorque. Dans les prochaines semaines, une trentaine d’éleveurs de poulet du Québec seront contactés par les ÉVQ afin de recueillir des informations sur l’utilisation des antimicrobiens à la ferme. Un échantillon d’intervenants travaillant chez les couvoiriers et les meuniers ainsi que des vétérinaires aviaires seront également contactés pour compléter cette étude. Toutes les informations recueillies demeureront confidentielles et seront présentées sous forme de données regroupées. Si vous êtes contactés, nous vous invitons à participer à cette étude afin de contribuer à cette démarche proactive de l’industrie qui vise à diminuer le phénomène de l’antibiorésistance. La remorque au toit solide qui se soulève permet à l’employé de travailler à partir du sol avec un éclairage adéquat. Bien que ce système au toit solide soit plus coûteux, il comporte de nombreux avantages qui contribuent au bienêtre des travailleurs et des poulets : ceux-ci sont davantage à l’abri de la pluie et du soleil et les travailleurs n’ont plus à porter de harnais de sécurité. Pour obtenir plus de renseignements sur ce sondage, veuillez communiquer avec Mme Nathalie Robin, agr. aux ÉVQ au 450 679-0540 poste 8597 ou par courriel à l’adresse [email protected]. 1 Les Producteurs de poulet du Canada (PPC), Les Producteurs d’œufs d’incubation du Canada (POIC), la Fédération canadienne des couvoirs (FCC), le Conseil canadien des transformateurs d’œufs et de volailles (CCTOV) et l’Association de nutrition animale du Canada (ANAC). Code de pratiques | Mise à jour en cours Sécurité lors de l’attrapage et du chargement Le Code de pratiques recommandées pour le soin et la manipulation des animaux de ferme est le document canadien qui résume les lignes directrices sur le soin et la manipulation des poulets, des dindons et des reproducteurs du couvoir à l’abattage. L’application de ce code est volontaire au Canada. Toutefois, ces lignes directrices sur les bonnes pratiques d’élevage sont reconnues par les cours de justice canadiennes s’il y avait négligence. Les exigences des Programmes de soins aux animaux / troupeaux (PSA et PST) des ÉVQ sont basées sur ce Code de pratiques. Depuis le 1er janvier 2011, les éleveurs de l’Ontario doivent avoir des plateformes extérieures munies de rampes latérales aux portes de chargement du 2e étage de leurs poulaillers. Il est aussi possible de travailler avec un système portatif, c’est-à-dire que si le chargement se fait avec trois portes ouvertes en même temps, il doit y avoir trois plateformes portatives munies de rampes sur le site. Les plateformes ne sont pas acceptées pour les portes de chargement du 3e étage. Le Code de pratiques est en cours de révision. Parmi les sujets prioritaires chez le poulet et le dindon, une revue de littérature sur la densité d’élevage et une sur la qualité de l’air font actuellement l’objet d’une mise à jour par le comité de révision scientifique du Code. Nos demandes aux Producteurs de poulet du Canada (PPC) seront étudiées par ce comité : réviser à la hausse la recommandation actuelle du 31 kg/m2 et ajouter une catégorie pour la densité maximale des « gros coqs » qui serait supérieure à 38 kg/m2. Vers la fin de l’année, ce comité déposera un rapport au comité de développement du Code, formé de représentants de l’industrie dont les ÉVQ, les PPC et les ÉDC (Éleveurs de dindon du Canada), qui élaborera une ébauche du nouveau Code. Nous pourrons, une fois de plus, faire nos commentaires et suggestions. Par la suite, le comité de développement du Code fera une mise à jour du Code qui sera basée sur les résultats de la science et sur les considérations pratiques de l’élevage de la volaille. suite à la page 10 Nous vous rappelons que les exigences sur la densité d’élevage du poulet sont fortement recommandées (FR) jusqu’en décembre 2013, ce qui veut dire qu’une ferme peut être certifiée PSA même si elle n’applique pas les exigences liées à la densité d’élevage (chapitre 3 du manuel PSA). Nous vous informerons des développements à venir dans ce dossier d’actualité. 1 Les Chicken Farmers of Ontario, l’Association of Ontario Chicken Processors, l’Ontario Hatcheries Association, l’Ontario Independent Poultry Processors, le Poultry Service Association et le Workplace Safety & Prevention Services. Provoqué Mars 2012 | 04 Service des affaires économiques et des programmes Mars 2012 | Vol. 23, No 2 Provoqué économique Performance domestique de la production | Québec Sommaire du marché (Poids éviscéré) Période Allocation Production Du 2 janvier au 26 février 2011 Du 27 février au 23 avril 2011 Du 24 avril au 18 juin 2011 Du 19 juin au 13 août 2011 Du 14 août au 8 octobre 2011 Du 9 octobre au 3 décembre 2011 Du 4 décembre 2011 au 28 janvier 2012 A-102 A-103 A-104 A-105 A-106 A-107 A-108 40 655 060 40 677 902 42 359 514 41 460 394 39 714 972 38 538 763 40 689 229 40 964 919 42 555 407 41 072 367 39 832 620 38 938 865 34 169 287 017 195 894 -388 027 117 648 400 101 100,1 % 100,7 % 100,5 % 99,1 % 100,3 % 101,0 % A-102 à A-108 243 406 605 244 053 407 646 802 100,3 % Du 2 janvier 2011 au 28 janvier 2012 Différence Performance La performance domestique réalisée par le Québec de A-102 à A-107 a atteint 100,3 %. Les inventaires canadiens de poulet au 1er janvier 2012 s’établissaient à 31,8 Mkg, en baisse de 8 % par rapport au 1er janvier 2012. La production de poulet aux États-Unis a présenté une croissance de 0,9 % en 2011 comparativement à 2010. Évolution de l’offre de poulets au Canada Les inventaires canadiens de dindon au 1er janvier 2012 étaient évalués à 10,2 Mkg, en baisse de 15 % par rapport à l’an dernier à la même date. La production de dindon aux États-Unis a affiché une hausse de 2,7 % en 2011 par rapport à 2010. Le prix de gros du poulet aux États-Unis a présenté une baisse de 5 % en 2011 comparativement à 2010, en dollars US. Quant au prix de gros du dindon, celui-ci a affiché une hausse de 13 % en 2011 par rapport à 2010, toujours en dollars US. Mois Stocks d'ouv. Janv-10 Fév-10 Mars-10 Avr-10 Mai-10 Juin-10 Juil-10 Août-10 Sept-10 Oct-10 Nov-10 Déc-10 Total 37,33 35,59 35,48 35,51 34,81 33,13 33,43 33,81 33,37 32,63 34,74 33,85 Production Importation Expor- Stocks Consom. tation de ferm. 86,99 11,48 11,21 77,77 10,20 12,43 85,77 14,23 14,31 86,08 11,22 11,51 88,27 12,39 9,76 86,62 15,09 11,37 88,53 11,89 9,22 86,56 13,10 12,13 83,29 17,47 12,53 87,18 14,47 13,74 85,38 14,77 12,98 79,22 15,69 11,83 1021,66 162,01 143,02 35,59 35,48 35,51 34,81 33,13 33,43 33,81 33,37 32,63 34,74 33,85 34,69 89,00 75,64 85,66 86,49 92,58 90,06 90,80 87,98 88,98 85,78 88,06 82,24 1043,28 Mois Stocks d'ouv. Janv-11 Fév-11 Mars-11 Avr-11 Mai-11 Juin-11 Juil-11 Août-11 Sept-11 Oct-11 Nov-11 Déc-11 Total 34,69 34,07 35,63 38,25 39,85 38,67 39,99 38,62 37,05 35,44 31,80 31,39 Production (en millions de kg) Importation Expor- Stocks Consom. tation de ferm. 87,95 14,49 12,04 78,47 13,53 10,40 88,93 17,06 10,88 85,04 12,23 10,42 90,38 12,17 10,70 87,89 16,67 12,20 88,72 13,95 11,30 87,73 13,23 10,99 81,75 15,45 14,92 85,84 11,95 10,72 81,74 11,92 8,71 78,31 15,30 10,30 1022,75 167,94 133,57 34,07 35,63 38,25 39,85 38,67 39,99 38,62 37,05 35,44 31,80 31,39 31,82 91,02 80,03 92,50 85,25 93,03 91,05 92,74 91,53 83,90 90,71 85,36 82,87 1060,00 Sources : Les données production et exportations (É.-U.) : PPC. Les données sur les stocks, importations et exportations : AAC. Au Québec, le prix du maïs s’est établi à 278 $/tonne en janvier, soit 18 $/tonne de plus qu’en décembre, alors que le prix du tourteau de soya augmentait de 13 $ la tonne pour s’arrêter à 362 $/tonne. La production canadienne a totalisé 1 023 Mkg en 2011, ce qui correspond à une hausse de 0,1 % sur la production réalisée en 2010. Les importations totales ont affiché une hausse de 3,7 % alors que les exportations diminuaient de 6,6 %, toujours par rapport à 2010. La consommation domestique a ainsi présenté une croissance de 1,6 % alors qu’elle est passée de1 043,3 Mkg en 2010 à 1 060,0 Mkg en 2011. Toutefois, selon nos calculs ajustés (excluant l’import pour réexport), la consommation a présenté une hausse de 0,9 % en 2011 par rapport à 2010. Performance globale Québec, Ontario et Canada 104 102 100 98 Québec : La performance globale (mesurée sur l’allocation totale) obtenue de A-102 à A-107 a atteint 100,2 %. Ontario : La performance globale obtenue de A-102 à A-107 a atteint 100,6 %. Canada : La performance globale de l’ensemble des provinces obtenue de A-102 à A-107 a atteint 100,3 %. 96 A-102 A-103 A-104 A-105 A-106 A-107 A-108 Québec (domestique) Ontario (globale) 05 | Provoqué économique Mars 2012 Québec (globale) Canada (globale) Indices des prix 118 114 En décembre 2011, l’indice des prix de gros du poulet a été de 103,0, soit en légère baisse de 0,1 % par rapport à novembre 2011 et en hausse de 0,5 % par rapport à décembre 2010. De son côté, l’indice des prix de gros du dindon s’est établi à 115,1 en décembre 2011, en baisse de 1,7 % par rapport à novembre 2011, mais en hausse de 7,1 % comparativement à décembre 2010. L’indice des prix de gros de l’ensemble des viandes a, quant à lui, baissé de 0,1 % en décembre comparativement à novembre, pour s’établir à 108,6. Par rapport à décembre 2010 cependant, l’indice a progressé de 2,8 %. Source : Statistique Canada, Indice des prix des produits industriels. 145 Dindon 110 Viande, poisson et lait 106 102 Poulet 98 94 90 déc 08 Indice des prix de détail 140 130 125 Boeuf 120 115 Porc 110 105 déc 08 déc 09 déc10 déc 09 déc 10 déc 11 En ce qui concerne les prix de détail, l’indice des prix à la consommation du poulet a présenté une légère hausse de 0,4 % en décembre 2011 comparativement à novembre 2011. L’indice s’est donc établi à 140,3 en décembre 2011, en hausse de 2,6 % par rapport à décembre 2010. Le prix du porc a, pour sa part, présenté une baisse de 1,4 % comparativement à novembre 2011 pour s’établir à 114,5. Cela représente toutefois une hausse de plus de 5,6 % par rapport à décembre 2010. De son côté, le prix de détail de la viande de bœuf a atteint 130,4 en décembre 2011, une augmentation de 1,6 % par rapport à novembre 2011 et une hausse de 8,1 % comparativement à décembre 2010. Poulet 135 100 Indice des prix de gros déc 11 Source : Statistique Canada, Indice des prix à la consommation. Inventaires de poulet Par catégorie 1er janvier (millions de kg) QUÉBEC Au Québec, les inventaires totaux de poulet étaient de 10,2 Mkg au 1er janvier 2012, soit 2 % de plus qu’au 1er janvier 2011. Une hausse a été constatée dans toutes les catégories, sauf dans le Poulet de moins de 2 kg. Les inventaires québécois au 1er janvier 2012 représentaient 32,2 % des inventaires canadiens. ONTARIO Les inventaires de poulet étaient de 13,2 Mkg en Ontario au 1er janvier 2012, en baisse de 9,8 % par rapport à l’an dernier. Les inventaires ont baissé dans les Morceaux et le Poulet de moins de 2 kg alors qu’ils ont augmenté dans les autres catégories. Au 1er janvier 2012, les inventaires de l’Ontario représentaient 41,5 % de l’ensemble des inventaires canadiens. CANADA 2012 étaient évalués à 31,8 Mkg. Cela représente une baisse de 8,2 % sur leur niveau de l’an dernier à la même date. Une baisse a été constatée dans les catégories Poulet de 2 kg et plus, Morceaux et Surtransformé alors que le Poulet de moins de 2 kg et le Divers ont affiché une hausse. À 25,7 Mkg au 1er janvier 2012, les inventaires domestiques canadiens (excluant les cuisses et le divers) étaient en dessous de la fourchette cible des Producteurs de poulet du Canada (PPC) pour cette date. Québec Poulet <2 kg >=2 kg Morceaux Surtrans. Divers 2011 2012 0,16 0,04 4,61 4,31 0,92 0,13 0,08 4,73 4,33 0,98 Total 10,04 10,24 Ontario 2011 2012 -18 % 76 % 3% 0% 7% 0,04 0,02 5,16 9,15 0,28 0,03 0,29 3,03 9,25 0,60 1,99 % 14,64 13,20 Canada 2011 2012 -31 % 1776 % -41 % 1% 116 % 0,44 0,85 15,33 15,97 2,11 0,65 0,47 12,50 15,68 2,54 47 % -44 % -18 % -2 % 21 % -9,83 % 34,69 31,84 -8,21 % Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada 44 42 2011 40 millions de kg Les inventaires canadiens au 1er janvier 38 36 07-11 34 32 2012 30 28 janv fév mars avr mai juin juil août sept oct nov déc 07-11 34,83 34,06 35,21 36,72 37,29 35,63 36,22 35,26 34,97 34,35 34,94 34,79 2011 34,69 33,59 35,63 38,26 39,86 38,67 39,97 38,69 37,16 35,45 32,43 31,39 2012 31,84 Provoqué économique Provoqué économique Mars 2012 | 06 Valeur du Real en $CDN Valeur de l’euro en $CDN Valeur du $ US en $CDN 1,8 Taux de change 1,6 En $CDN 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 12 Le dollar canadien s’est apprécié en janvier comparativement au dollar américain. Entre décembre et janvier 2011, le dollar canadien a gagné 1 % de sa valeur, s’établissant ainsi à 0,99 $US. La devise canadienne s’est cependant dépréciée de 1,9 % depuis janvier 2010, alors qu’elle valait 1,01 $US. Le dollar américain valait donc 1,01 $CDN en janvier. Le dollar canadien s’est apprécié de 3,1 % par rapport à l’euro en janvier comparativement à décembre. Le dollar canadien valait donc 0,77 euro en janvier 2011. Par rapport au real brésilien, la devise canadienne s’est dépréciée de 1,9 %, toujours entre décembre et janvier, pour s’arrêter à 1,76 real. Le dollar canadien s’est ainsi apprécié de 4,4 % par rapport au real depuis janvier 2010. Comme l’indique le graphique, toujours en janvier 2011, le real valait 0,57 $CDN et l’euro, 1,31 $CDN. Source : Banque du Canada Inventaires de dindon Par catégorie 1er janvier (millions de kg) QUÉBEC Au 1er janvier 2012, les inventaires de dindon au Québec étaient évalués à 2,8 Mkg, ce qui est 20,6 % moins élevé que ceux du 1er janvier 2011. Une baisse marquée a été enregistrée dans les catégories Dindon de plus de 9 kg, Dindon de moins de 5 kg et Autres. Une hausse a cependant été constatée dans le Dindon entre 5 et 9 kg et Divers. Les inventaires québécois au 1er janvier 2012 représentaient 27 % des inventaires canadiens. Québec Dindon <5 kg 5 à 9 kg >9 kg Autres Divers 2011 2012 0,57 0,61 0,97 1,12 0,21 0,34 1,18 0,35 0,64 0,24 Total 3,47 2,76 Ontario Canada 2011 2012 2011 -39,5 % 93,1 % -63,5 % -43,0 % 17,8 % 0,98 0,71 0,42 2,85 0,16 0,61 0,90 0,34 1,93 0,21 -37,8 % 27,3 % -20,5 % -32,1 % 36,9 % 2012 1,76 1,88 1,89 5,70 0,74 1,35 3,37 1,12 3,56 0,74 -22,9 % 79,3 % -40,6 % -37,5 % 0,1 % -20,6 % 5,12 3,99 -21,9 % 11,96 10,15 -15,2 % Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada CANADA Au 1er janvier 2012, les inventaires canadiens de dindon étaient évalués à 10,2 Mkg, soit en baisse de 15 % par rapport à l’an dernier à la même date. Une baisse est survenue dans les catégories Dindon de plus de 9 kg, Dindon de moins de 5 kg et Autres. Les inventaires de Dindon de moins de 5 kg et de Divers ont pour leur part affiché une hausse. Les inventaires au 1er janvier 2012 étaient 6 Mkg en dessous de la moyenne des cinq dernières années à la même date. 45 40 07-11 35 millions de kg ONTARIO Les inventaires de dindon étaient évalués à 4 Mkg en Ontario au 1er janvier 2012, ce qui représente une baisse de 22 % par rapport au 1er janvier 2011. Les inventaires ont également diminué dans les catégories Dindon de plus de 9 kg, Dindon de moins de 5 kg et Autres alors qu’ils ont augmenté dans les catégories Dindon entre 5 et 9 kg et Divers. Au 1er janvier 2012, les inventaires de l’Ontario représentaient 39 % de l’ensemble des inventaires canadiens. 30 2011 25 20 15 10 5 2010 janv fév mars avr mai juin juil août sept oct nov déc 07-11 16,14 19,16 21,01 20,66 23,46 27,39 32,57 37,04 41,05 34,55 34,18 28,93 2011 11,96 15,27 17,80 18,92 18,42 24,20 30,24 34,17 36,14 27,44 27,15 22,91 2012 10,15 07 | Provoqué économique Mars 2012 Aperçu du marché des viandes Aperçu du marché des grains Prix de vente du maïs dans les centres régionaux du Québec ($/tonne) 360 340 320 10-11 300 Le prix du maïs dans les centres régionaux a 280 présenté une hausse de 18 $ en janvier par 260 rapport à décembre pour s’établir à 278 $/tonne. Le prix du maïs était de 255 $/tonne en janvier 240 l’année précédente. Le prix de janvier cette 220 année était donc en hausse de 9 % par rapport 200 à janvier 2011. Comparativement au prix moyen des cinq dernières années à la même date, le prix 180 du maïs en janvier a été 63 $/tonne plus élevé, 160 ce qui correspond à un écart de 29 %. Quant oct au prix du tourteau de soya, celui-ci s’est établi à 362 $/tonne en janvier comparativement 06-11 188 $ à 349 $/tonne en décembre et à 449 $/tonne 10-11 225 $ en janvier 2011. Par rapport à la moyenne des cinq dernières années de 394 $/tonne en janvier, 11-12 298 $ le prix affichait une hausse de 8 %. Source : FPCCQ Le USDA a publié en février une mise à jour de ses prévisions d’offre et demande de grains aux États-Unis. Dans cette mise à jour, très peu de changements ont été apportés. En ce qui concerne le maïs, le USDA a relevé sa prévision d’exportation, ce qui a affecté sa prévision d’inventaires de fin de campagne 2011-2012. La prévision d’inventaires est donc passée de 846 millions de boisseaux à 801 millions de boisseaux, ce qui correspond à un ratio stocks/utilisation de 6,3 % comparativement à un ratio de 8,6 % en 2010-2011 et de 13,1 % en 2009-2010. Du côté du soya, le USDA a maintenu exactement les mêmes prévisions d’offre et demande qu’en janvier. Les stocks de fin de campagne 2011-2012 représenteraient 9,1 % de l’utilisation comparativement à 6,5 % en 2010-2011 et à 4,5 % en 2009-2010. Le USDA a maintenu ses prévisions de prix moyens inchangées tant pour le maïs que pour le soya, tout en resserrant quelque peu sa fourchette de prévisions dans chacun des cas. 11-12 06-11 nov déc janv fév mars avr mai juin juil août sept 192 $ 200 $ 215 $ 220 $ 213 $ 220 $ 224 $ 234 $ 219 $ 219 $ 226 $ 220 $ 230 $ 255 $ 267 $ 271 $ 299 $ 302 $ 319 $ 302 $ 329 $ 326 $ 284 $ 260 $ 278 $ mai juin juil août sept Prix du tourteau de soya à Montréal ($/tonne) 520 480 440 10-11 400 360 320 280 06-11 11-12 oct nov déc janv fév mars avr 06-11 358 $ 368 $ 383 $ 394 $ 395 $ 394 $ 378 $ 383 $ 412 $ 417 $ 412 $ 415 $ 10-11 408 $ 419 $ 433 $ 449 $ 431 $ 406 $ 402 $ 401 $ 417 $ 422 $ 418 $ 422 $ 409 $ 375 $ 349 $ 362 $ 11-12 Source : FPCCQ Provoqué économique Provoqué économique Mars 2012 | 08 Ordre national du mérite agricole | Date limite d’inscription : 1er mai Les éleveurs de volailles des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches sont invités à participer au 123e concours de l’Ordre national du mérite agricole. La période d’inscription prend fin le 1er mai 2012. Pour vous inscrire, communiquez avec votre direction régionale ou avec l’un des centres régionaux du MAPAQ. Durant l’été, une équipe de juges nommés par le MAPAQ se présentera sur les lieux mêmes des entreprises agricoles participantes afin d’évaluer divers aspects dont la gestion de l’entreprise, l’application de bonnes pratiques agroenvironnementales et l’engagement des agriculteurs dans leur communauté. Le concours représente aussi une occasion pour les candidats de soumettre leur travail à une équipe d’experts afin d’en tirer un portrait clair. Les noms des lauréats régionaux et nationaux seront dévoilés lors du gala régional qui se tiendra au Centre des congrès de Lévis le 20 septembre prochain. Les lauréats nationaux seront décorés lors d’une cérémonie qui se déroulera dans la salle du Conseil législatif de l’hôtel du Parlement à Québec. Pour tout renseignement sur le concours, visitez le site : www.mapaq.gouv.qc.ca/onma. Source: MAPAQ ÉQCMA | Faits saillants de l’AGA L’équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles a tenu sa 4e assemblée générale annuelle le 9 février dernier à Drummondville. Au cours de l’année 2011, la biosécurité a occupé une place importante dans les travaux de l’ÉQCMA. La dernière année aura permis l’élargissement de son mandat pour intervenir dans les éclosions de deux maladies infectieuses à incidence économique : la laryngotrachéite infectieuse (LTI) et la mycoplasmose à Mycoplasma gallisepticum (MG). Aussi, des formations concernant les conducteurs de véhicules de service et les assistants aux producteurs ont été complétées en 2011. Entrepris en 2009, l’ÉQCMA a poursuivi ses échanges avec l’industrie avicole de l’Ontario sur les mesures d’urgence et ses initiatives en biosécurité et en santé avicole. Les représentants du FBCC (Feather Board Command Center), l’ÉQCMA, les ÉVQ et la FPOCQ ont convenu de travailler ensemble au cours de la prochaine année à un processus d’échange d’information lors de cas de maladies à déclaration obligatoire, de LTI ou de MG afin de minimiser la possibilité de transmettre ces maladies d’une province à l’autre et mieux collaborer dans les activités de contrôle de toute éclosion d’une de ces maladies. Pour l’année 2012, l’ÉQCMA a prévu des formations pour familiariser les producteurs et les autres intervenants du secteur avicole avec les mesures de biosécurité à mettre en application en tout temps et en situation de crise sanitaire. L’ÉQCMA prévoit également le développement et la mise en ligne d’un site Internet comme outil de communication et de formation en biosécurité pour la filière avicole québécoise, la création d’un outil de géopositionnement des fermes et du matériel éducatif pour les éleveurs de basse-cour. De la formation pour les équipes d’attrapeurs d’oiseaux fera aussi partie du plan global de formation en biosécurité. Comité exécutif de l’ÉQCMA 2012-2013 Le comité exécutif 2012-2013 est composé des personnes suivantes : •Président : M. Paulin Bouchard, président de la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec; •1er vice-président : M. Yvan Lacroix, président-directeur général de l’Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière; •2e vice-président : M. Yvan Brodeur, président par intérim de l’Association des abattoirs avicoles du Québec. Recherche | Maladies infectieuses aviaires Lors de la réunion du conseil d’administration des ÉVQ du 20 décembre dernier, le Dr JeanPierre Vaillancourt et la Dre Josée Harel ont fait une présentation sur le centre de recherche en infectiologie porcine (CRIP). Le CRIP a été fondé le 1er avril 2006 et regroupe 35 chercheurs (22 membres réguliers et 13 membres associés) provenant de sept universités, de trois institutions gouvernementales et de trois institutions privées. La mission du CRIP est de contribuer activement à la lutte contre les maladies infectieuses porcines par une approche multidisciplinaire qui intègre un fait de constatation récente, que les infections rencontrées sur le terrain sont de plus en plus souvent de nature mixte, impliquant les interactions conjointes, simultanées ou consécutives, de divers pathogènes. Les deux spécialistes ont expliqué les programmes scientifiques de recherches, les retombées, les tests diagnostiques effectués et les résultats. Le CRIP est en expansion et a une expertise internationale reconnue en infectiologie comparée. Il désire élargir sa mission à un 2e secteur de production animale : avicole. Plusieurs chercheurs du CRIP mènent déjà des projets en santé avicole. Les projets en cours sont Vaccin contre Salmonella chez le poulet et Vaccin contre Colibacilloses aviaires. Ces projets sont menés en collaboration avec la Chaire de recherche en salubrité des viandes, la Chaire de recherche avicole, la Chaire de recherche et d’excellence du Canada, le Service de diagnostic et Prevtec microbia inc. De l’avis des spécialistes, le CRIP pourrait développer des projets à risque, organiser des conférences ou tables rondes entre les chercheurs et les intervenants du secteur, créer de nouveaux outils diagnostiques, des nouveaux vaccins, des protocoles en biosécurité, fournir une expertise en santé animale et promouvoir l’importance de la santé animale en santé publique. 09 | Provoqué Mars 2012 suite de la page 1 Convention poulet | la Régie rend sa décision Activités d’une période Dates limites des activités Pour la période A-112 Délais Date Dépôt des locations et des ententes pour le commerce avec les abattoirs hors Québec -17 sem. 16 mars 2012 Dépôt des locations et des ententes pour les producteurs < 200 m2 -17 sem. 16 mars 2012 Émission du % d’utilisation et envoi du guide préliminaire + ou - 14 sem. 23 mars 2012 Dépôt des demandes de transfert de quota -14 sem. 6 avril 2012 Émission d’un % d’utilisation préliminaire et envoi d’un guide préliminaire Dépôt des locations et des ententes domestique et d’expansion 3 sem. après % 13 avril 2012 avec les acheteurs du Québec 2 Dépôt des demandes des producteurs-acheteurs > 200 m Dépôt des locations (définitives) de quotas et de poulaillers, demandes d’exemption à l’article 5 et demandes des producteurs < 200 m2 Dépôt des ententes domestiques (incluant approvisionnements exceptionnels) et d’expansion conclues avec les acheteurs du Québec Émission du % d’utilisation ÉVQ calculent le C.I. réel de chaque producteur et ajustent automatiquement chacune de ses ententes d’approvisionnement (sauf approv. except), et traitent les ententes pour approbation. Envoi du guide de production domestique et d’expansion -2 sem. 29 juin 2012 Dépôt des ententes pour le commerce avec les abattoirs hors Québec Envoi d’un guide corrigé domestique et expansion si différent du guide de production suite de la page 4 Ontario | Sécurité des travailleurs sur les fermes C’est plutôt un trou muni de rampes de sécurité dans le plancher entre le 2e et le 3e étage et les poulets sont chargés par les portes de chargement du 2e étage. Le travailleur qui reçoit les poulets au 2e étage est debout sur un échafaud antidérapant (approuvé par les Normes CSA Canadian Standards Association) qui est fourni par l’éleveur. Un échafaud fourni par les attrapeurs est aussi requis pour le chargement des poulets au niveau du sol pour ne pas que les travailleurs montent sur des cageots. Les représentants de l’industrie avicole du Québec dont les associations d’abattoirs, les transporteurs, les attrapeurs et les ÉVQ ont apprécié la qualité des informations présentées par nos collègues ontariens. Le document de référence intitulé Broiler Chicken Industry Safe Work Practices est disponible sur le site Internet des Chicken Farmers of Ontario à l’adresse www.ontariochicken.ca. Sur ce site, cliquez sur Farmer Resources en bas à gauche de l’écran et vous pouvez alors télécharger ce document. Les entreprises qui se rendent en Ontario pour l’attrapage et le transport des poulets ont ainsi les outils pour se conformer aux exigences ontariennes. Pour la période A-113 Délais Date -22 sem. -22 sem. 6 avril 2012 6 avril 2012 -20 sem. -17 sem. 20 avril 2012 11 mai 2012 -17 sem. 11 mai 2012 + ou - 14 sem. -13 sem. 1 juin 2012 8 juin 2012 -13 sem. -11 sem. -2 sem. 8 juin 2012 22 juin 2012 24 août 2012 Entente de l’Est | Une nouvelle entente régionale dans le dindon La politique d’allocation des Éleveurs de dindon du Canada permet aux provinces de demander des volumes additionnels par l’entremise des allocations de surtransformation supplémentaire. Ces volumes sont demandés par les abattoirs et sont traités au niveau régional, soit l’est et l’ouest du Canada. Une entente entre les provinces de la région de l’Est (Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse) s’est conclue le 27 janvier dernier sur la répartition des allocations de surtransformation supplémentaire. Voici les principaux éléments de l’entente. • Toute augmentation de l’allocation de dindon pour surtransformation de la région de l’Est est distribuée aux provinces de la façon suivante : - la province qui fait une demande supplémentaire pour du produit de surtransformation reçoit 75 % de cette demande alors que le 25 % restant est attribué à l’autre province; - une portion est prévue pour le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. • Cette formule sera utilisée jusqu’à des demandes totales de 5 Mkg dans la région de l’Est. La répartition au-delà du 5 Mkg se fera comme suit : - la province qui demande le produit additionnel reçoit 60 % et l’autre province reçoit 40 %; - une portion est prévue pour le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. • La région de l’Est convient de se rencontrer et de discuter de la présente entente une fois le maximum régional de 5 Mkg atteint. • La présente entente prend effet à la période réglementaire 2012-2013. La conclusion d’une entente de l’Est constitue la première étape en ce qui concerne les demandes des ÉVQ dans le dossier de la politique d’allocation des Éleveurs de dindon du Canada. Cette entente permettra vraisemblablement aux éleveurs de dindon du Québec de maintenir et peut-être même d’accroître leur part de marché dans la région de l’Est. Outil | Connaissez-vous SAgE pesticides ? Vous êtes éleveurs de poulet ou de dindon et vous êtes producteurs de grandes cultures ? Si oui, vous serez heureux d’apprendre qu’un outil d’information sur les risques pour la santé et l’environnement ainsi que sur les usages agricoles pour une gestion rationnelle et sécuritaire des pesticides au Québec est maintenant disponible. Simple et gratuit, SAgE pesticides est une base de données complète où sont répertoriés les traitements phytosanitaires pour une culture donnée. Cette base de données permet aux producteurs et conseillers agricoles de faire un choix éclairé parmi les produits de protection des cultures homologués et ce, grâce à une meilleure connaissance : •de leur toxicité potentielle pour la santé; •de leurs effets potentiels sur les organismes non ciblés et l’environnement; •de leur mode d’action, et de leur compatibilité avec les programmes de lutte intégrée. Provoqué Mars 2012 | 10 suite à la page 12 Le poulet, toujours aussi populaire Alors que les consommateurs ont tendance à déclarer manger autant sinon plus de poulet maintenant que l’an dernier, une proportion importante des consommateurs déclare consommer moins de bœuf aujourd’hui que l’an dernier. Tel est le constat de Léger Marketing à la suite d’une étude menée en 2011 auprès de 2 500 Canadiens. Par ailleurs, la fréquence mensuelle de consommation du poulet est de 8,9 occasions alors qu’elle n’est que de 6,6 pour le bœuf, de 4,3 pour le porc et de 4,1 pour le poisson. Source: Léger Marketing 2011 Marketing | Le Dindon du Québec fier commanditaire... Salon Je t’aime en chocolat Quelque 12 000 visiteurs ont pu déguster des bouchées de dindon au kiosque de Barry Callebault dans le cadre du salon Je t’aime en chocolat qui se tenait au Marché Bonsecours les 11 et 12 février dernier. La Maison du Père de Montréal Le dindon commanditait un souper-bénéfice organisé par la Maison du Père le 22 février dernier. Environ 350 convives ont participé à cet événement organisé par l’Association du Jeune Barreau de Montréal. La Nuit blanche à l’Espace La Fontaine : une nouvelle expérience ! Le dindon a été la vedette d’un BBQ offert aux festivaliers le 25 février dernier dans le cadre de la Nuit blanche au festival Montréal en lumière. Snowboard Jamboree 2012 Le dindon était offert dans l’aire des partenaires au centre-ville de Québec ainsi que dans l’aire VIP de la station de ski Stoneham lors du Snowboard Jamboree et de la Coupe du Monde de Snowboard 2012 qui se tenait du 20 au 26 février. Gala Révélation Affaires 2012 Le dindon sera aussi offert au souper du Gala Révélation Affaires 2012, de la Chambre de commerce Les Maskoutains en mars. Un poids plume champion des mangeurs d’ailes de poulet Un Japonais a remporté la 20e édition du Wing Bowl en ingurgitant pas moins de 337 ailes de poulet en une demiheure. Devant un public de plus de 17 000 personnes, Takeru Kobayashi, 57 kg, a dominé 26 participants plus corpulents. Il a notamment devancé le quintuple champion de l’épreuve Bill Simmons, 150 kg et surnommé « El Wingador » (« chicken wings » étant le terme anglais pour les ailes de poulet) et a aisément battu le record de 255 unités du triple tenant du titre, Jonathan Squibb, dit « Super Squibb ». Source: lexpress.fr Faire l’épicerie en attendant le métro La filiale de la sud-coréenne Samsung et de la britannique Tesco, Home Plus, a ouvert un supermarché virtuel dans le métro de Séoul. Des affiches lumineuses sont installées sur les quais de métro et simulent les rayons de supermarchés (comptoir des viandes, produits laitiers, section des biscuits, etc.). Les produits sont identifiés par un code-barre adapté aux téléphones intelligents. La personne remplit son panier virtuel en scannant les codes des produits désirés. Aussitôt la commande lancée, les produits sont livrés à domicile le jour même selon les envies et les disponibilités de chacun. Un concept semblable pourrait-il voir le jour dans le métro de Montréal ? Peut-être, mais probablement pas à court terme. Pourquoi ? En Corée, 94 % de la population possède un téléphone cellulaire contre 78 % au Canada. Le commerce en ligne y est aussi nettement plus développé. 70 % des consommateurs coréens achètent en ligne contre 39 % ici. Finalement, le temps manque aux Coréens qui passent 60 heures en moyenne au travail par semaine contre seulement 41 heures au Canada. Source: Le Journal de Montréal, septembre 2011 11 | Provoqué Mars 2012 Babillard | suite de la page 10 Provoqué | Recevez-le par courriel ! Outil | Connaissez-vous SAgE pesticides ? Soyez parmi les premiers informés en recevant votre Provoqué par courriel et non plus par la poste. Posez ainsi un geste écologique qui aidera les Éleveurs de volailles du Québec à réduire la quantité de papier nécessaire à l’impression du Provoqué. Pour recevoir le Provoqué par courriel, veuillez adresser votre demande en prenant soin de fournir : nom, nom de votre entreprise, numéro de quota (s’il y a lieu) et adresse courriel à : D’un simple clic, SAgE pesticides rend accessible dans un seul site l’information sur les caractéristiques toxicologiques, écotoxicologiques et sur le devenir des pesticides dans l’environnement, et ce, en lien avec les usages homologués. Mme Marylène Jutras, agente de communication Tél. : 450 679-0540, poste 8245 Courriel : [email protected] Cet outil d’information est une réalisation des partenaires suivants : •Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Pêcheries du Québec (MAPAQ); •Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP); Agenda | mars 2012 •Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). MARS 2012 Le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) a collaboré à la réalisation de cet outil en assurant le développement informatique et la conception web. Pour faire des choix éclairés en matière de pesticides, rendez-vous au www.sagepesticides.qc.ca. Précision | Ferme Aux Saveurs des Monts L’article publié dans le Provoqué de décembre 2011- janvier 2012 sur la Ferme Aux Saveurs des Monts aurait dû mentionner que cette ferme est la propriété conjointe de messieurs Sylvain Bertrand et Paul Déziel. Contrairement au texte de l’article, cette ferme n’est pas familiale. 1 Coop Fédérée – Assemblée générale annuelle, Québec 2 Assemblée régionale des Éleveurs de volailles du Centre-du-Québec Éleveurs de dindon de l’Ontario – Rencontre annuelle, Kitchener 5 Éleveurs de poulet de l’Ontario – Assemblée générale annuelle, Mississauga 6 ÉVQ – Comité des approvisionnements exceptionnels A-112, Saint-Hyacinthe ÉVQ – Comité des approvisionnements et négociation des prix du poulet A-112, Saint-Hyacinthe PPC –Comité exécutif, Ottawa 7 Assemblée régionale des Éleveurs de volailles de la Montérégie-Est 8 ÉVQ – Comité des éleveurs de dindon 8-9 Éleveurs de poulet de Colombie-Britannique – Assemblée générale annuelle, Abbotsford 12 Rencontre Québec-Ontario, A-112 (vidéoconférence) 13 Assemblée régionale du Syndicat des éleveurs de volailles Outaouais-Laurentides 14 Assemblée régionale du Syndicat des éleveurs de volailles de Lanaudière PPC – Présentation des besoins A-112 15 Assemblée régionale des Éleveurs de volailles de la Mauricie ÉVQ – Comité aviseur CRAAQ, Québec Éleveurs de poulet de Saskatchewan - Assemblée générale annuelle 16 Assemblée régionale des Éleveurs de volailles de la région de Québec 19 ÉVQ – Comité de vérification, Longueuil 20-22 PPC- ÉDC – Réunion annuelle, Ottawa 20 ÉDC – Comité exécutif, Ottawa 21 PPC – Conseil d’administration et allocation A-112, Ottawa 23 Assemblée régionale des Éleveurs de volailles de l’Estrie 26-27 UPA – Conseil général 28 ÉVQ – Conseil d’administration Coalition souveraineté alimentaire – Assemblée générale annuelle PP40916058 Veuillez noter que l’agenda peut être sujet à changements. Convention de la Poste-publications no 40916058 Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada au Service du marketing et des communications Les Éleveurs de volailles du Québec 555, boul. Roland-Therrien, bureau 250 Longueuil, Québec J4H 4G1 Courriel: [email protected] Provoqué Mars 2012 | 12