Parcours d`un lieutenant, de son recrutement à sa prise de
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Parcours d`un lieutenant, de son recrutement à sa prise de
l'Écho du #37 janvier, février, mars 2014 la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubs Le dossier : Parcours d’un lieutenant, de son recrutement à sa prise de fonctions... www.sdis25.fr Echo_37.indd 1 02/04/14 12:06 L ÉDITORIAL e 14 février 2014, le conseil d’administration du SDIS a adopté son budget primitif. Lors du débat d’orientations budgétaires, en décembre dernier, nous avions mesuré la difficulté à construire un budget préservant tant les grandes politiques de l’établissement que les finances locales, notamment celles du conseil général. Malgré ce contexte difficile, nous disposons pour 2014 d’un budget de 63 millions d’euros : 14 millions pour l’investissement et 49 millions pour le fonctionnement, qui permettra la poursuite du plan immobilier, de la politique en faveur du volontariat et de la mise en œuvre de la réforme de la filière. Rappelons que le budget de fonctionnement du SDIS repose essentiellement sur les contributions des communes et de leurs groupements (20,3 M€) et du conseil général (24,7 M€), principal contributeur. 2014 sera une année d’élections. En effet, les conseils municipaux et les conseils communautaires nouvellement installés à l’issue des élections municipales devront élire leurs 7 représentants au CASDIS. En parallèle, il devra être procédé au renouvellement des membres de la commission administrative et technique (CATSIS) et du comité consultatif départemental des sapeurspompiers volontaires (CCDSPV). Le deuxième trimestre sera donc consacré à l’organisation des élections et à l’installation de ces instances. Ce processus électoral sera complété en fin d’année par l’élection des représentants du personnel au comité technique (CT) et à la commission administrative paritaire (CAP), puis par la désignation des représentants du personnel au comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). l'Écho du Léon BESSOT président du conseil d’administration du SDIS 25. #37 janvier, février, mars 2014 la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubs La n’a Sommaire janvier, février, mars 2014 Le dossier : Parcours d’un lieutenant, de son recrutement à sa prise de fonctions... www.sdis25.fr #37 L’OPÉRATIONNEL VIE DU SDIS 05 HISTOIRE 06 LE DOSSIER… Parcours d’un lieutenant LE PORTRAIT… Accueillir, écouter, orienter : le quotidien de Lili EN BREF 02 03-04 07-09 10 11-12 « L’écho du SDIS 25 » - publication interne du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Doubs – 10 chemin de la Clairière – 25042 BESANÇON CEDEX • Directeur de la publication : Colonel C René Cellier • Comité éditorial : Reynald BALLIN, Christophe DENIS, Sébastien FREIDIG, Marie GUICHARD, Samuel GUICHARD, Isabelle KLEINHANS, Yann MOREAU, Frédéric PUEL, Béatrice ROUANET, Aurélie SALEN, Nicolas SEIGNOBOSC • Ont collaboré : Philippe BRISEBARD, Julie FAIVRE, Guillaume GILLIOT, Karine LAMOUREUX, Thomas MILLET, Guillaume PONARD, Yohann SAUGET • Conception – impression – routage : Imprimerie Moderne de l’Est - 3, rue de l’industrie - 25110 Baume-les-Dames • Crédits photos : Philippe BOUCON, Philippe BRISEBARD, Ltn Julien DESCHAMPS (SDIS 60), Carole SILVAIN • Dépôt légal mars 2014. • Tirage à 4 000 exemplaires • Pour toute remarque ou suggestion, vous pouvez contacter le service communication du SDIS – tél. 03 81 85 37 10. Certifié PEFC Ce produit est issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées. L’ÉCHO DU SDIS 25 / #37 - janvier, février, mars 2014 Echo_37.indd 2 10-31-1093 pefc-france.org 02/04/14 12:06 L’OPÉRATIONNEL Sauvetage à l’échelle à crochets Jeudi 7 novembre 2013, le Centre de traitement de l’alerte (CTA) reçoit une demande de secours pour un feu d’appartement avec victime au 7 allée de l’Île aux Moineaux à Besançon. Un fourgon pompe tonne grande puissance (FPTGP), une échelle pivotante automatique (EPA), un véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) et le chef de groupe de Besançon sont engagés au départ. À leur arrivée sur les lieux, le feu ravage un appartement situé au 3e étage d’un immeuble R+5. Cet incendie touche un appartement à l’arrière de l’immeuble, donc inaccessible à l’EPA. Une personne prise au piège, s’est calfeutrée dans une chambre à l’opposé du feu. Le chef de groupe ordonne un sauvetage à l’échelle à crochets combiné au « Lot de Sauvetage et de Protection contre les Chutes » (LSPCC). L’adjudant-chef Patrice Guignier et le caporal Mickael Dussouillez réaliseront ce sauvetage avec brio. À ce titre, une médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement leur a été attribuée par le Préfet du Doubs. De construction récente, dans le respect des règles de prévention en vigueur, cet immeuble est d’un bon niveau de sécurité en cas de survenance d’un incendie. Néanmoins, cela n’a pas empêché à cette personne d’être prise au piège. L’incendie situé entre la porte palière et la chambre lui interdisant toute fuite de l’appartement. On ne peut que déplorer l’absence de détecteur avertisseur autonome de fumées (DAAF) qui aurait permis une alarme précoce et dont l’installation sera obligatoire dans tous les logements à compter du 8 mars 2015. Un agrès du 19e siècle, sur un feu du 21e siècle… La manœuvre de l’échelle à crochets n’a pas changé depuis le 19e siècle Un sauvetage est une action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine. L’échelle à crochets est une échelle étroite et légère de 4 mètres de longueur munie de deux sabots avec des crochets à son extrémité et qui sert à monter d’étage en étage à l’extérieur d’une habitation. Rapide à mettre en œuvre, elle permet d’effectuer des sauvetages en toutes situations et à toute hauteur, y compris dans tous les endroits inaccessibles aux autres types d’échelles, telles les cours intérieures, très nombreuses dans le centre-ville bisontin. Inventée en 1803 à Paris, seuls les matériaux entrant dans sa construction ont évolué depuis. Plus de 200 ans après son invention, cet agrès mythique n’est pas relayé aux rangs des souvenirs, mais reste plus que jamais d’actualité et fait partie de l’inventaire du matériel moderne des engins d’incendie. Feu d’habitation à Longevilles-Mont d’Or L e 24 novembre 2013, le centre de traitement de l’alerte (CTA) reçoit un appel à 5h11 pour feu sans indication, rue du Bief Blanc, dans la commune de Longevilles-Mont d’Or. Au départ, sont engagés deux engins pompes du Mont d’Or et de Mouthe, le véhicule de première intervention (VPI) de Rochejean, l’échelle de Pontarlier et le chef de groupe du secteur. Le premier engin arrivé sur les lieux annonce par message « Toiture complètement embrasée ». Rapidement, d’autres moyens sont engagés. Le sinistre concerne plusieurs bâtiments attenants R+2 d’une superficie de 1 500 m2 au sol environ comprenant plusieurs appartements, deux granges et un gîte. Les neuf personnes présentes ont été évacuées, aucun blessé n’est à déplorer. L’attaque du sinistre a nécessité sept lances à débit variable (LDV), dont une sur échelle pivotante automatique (EPA), alimentées sur poteau d’incendie, le camion citerne grande capacité (CCGC) et la moto-pompe remorquable (MPR), en alimentation dans la rivière située à 200 mètres. L’objectif premier a été d’éviter la propagation du feu, d’une part aux bâtiments situés à proximité dont les vitres avaient éclaté et d’autre part au niveau du gîte. Les problématiques rencontrées ont été la présence de munitions de type cartouches dans un appartement du rez-de-chaussée et l’imbrication de plusieurs bâtiments d’une superficie importante concernée par le sinistre. Au plus fort du dispositif, 15 engins étaient engagés simultanément sur cette intervention avec un total de 42 sapeurs-pompiers. Fin de l’opération le 26 novembre 2013, après un long déblai et une surveillance importante. 03 janvier, février, mars 2014 - #37 / L’ÉCHO DU SDIS 25 Echo_37.indd 3 02/04/14 12:06 L’OPÉRATIONNEL Feu de la Tour de la Pelote Le mercredi 11 mars, à 2h56, le centre de traitement de l’alerte (CTA) reçoit un appel provenant d’une patrouille de police alertant d’un feu de toiture au restaurant de la Tour de la Pelote, situé quartier Battant à Besançon. Immédiatement, le CTA engage le fourgon pompe tonne hors route (FPTHR), l’échelle pivotante combinée (EPC) et un véhicule de secours et d’assistance aux vitimes (VSAV) du centre de secours principal de Besançon-Centre, le fourgon pompe tonne grand puissance (FPTGP) du centre de secours principal de Besançon-Est, ainsi que le chef de groupe de l’agglomération bisontine. Ce premier détachement est rapidement complété par le bras élévateur articulé (BEA) du centre de secours principal de BesançonEst, l’officier d’astreinte groupement Ouest (OAG) et le véhicule poste de commandement (VPC) de Marchaux. Rapidement arrivés sur les lieux, les premiers intervenants confirment le Un emblème du patrimoine bisontin parti en fumée Lance à débit variable depuis le bras élévateur articulé feu de toiture, avec des flammes impressionnantes d’une quinzaine de mètres de haut qui s’échappent de la toiture de la tour. Ils établissent 3 lances à débit variable (LDV) : une par les communications existantes depuis l’entrée principale du restaurant, une deuxième par l’extérieur et la dernière sur l’EPC. À peine ces lances sont-elles entrées en action que la toiture du célèbre restaurant s’effondre sur le 1er étage. Il faudra 4 LDV, dont 2 sur moyens aériens, pour venir à bout du sinistre aux alentours de 5h30. S’en suivra un important travail de déblai. Au total, ce sinistre aura mobilisé 37 sapeurs-pompiers et 13 véhicules. Ce bâtiment, érigé en 1475 et classé monument historique depuis 1942, fait partie intégrante du patrimoine bisontin. Sa reconstruction à l’identique a été estimée à plus d’un million d’€ et nécessitera au moins un an de travaux. Bilan de l’activité opérationnelle de l’année 2013 ! -+,. ''' 27 ,,7 37 ' '' 2/7 " '' '''8 ' ''8 ! ''8! En 2013, les sapeurs-pompiers du Doubs ont réalisé 29 542 interventions, soit 3,7 % de plus qu’en 2012. L’activité est encore en hausse cette année avec 2 109 accidents sur la voie publique (AVP), 3 100 incendies (INC), 2 442 opérations diverses (OD) et 21 891 secours à personnes (SAP). Ces 29 542 interventions ont générés 35 115 missions de secours dans les CIS pour 186 034 hommes/ heure (4,15 % de plus qu’en 2012). Ces 29 542 interventions représentent 81 interventions par jour, soit une toutes les 18 minutes. Le centre de traitement de l’alerte (CTA) a reçu 252 832 appels (+ 3,8 % de plus qu’en 2012), soit un appel toutes les 2 minutes et 5 secondes. O Erratum Feux d’hydrocarbures Dans le précédent numéro, nous relations le feu des raffineries du midi le 29 décembre 1973. Le sapeur Michel Chauffet a bien été transporté en centre hospitalier, or il s’agissait de l’hôpital Saint-Jacques, le CHU Jean-Minjoz n’ayant été ouvert qu’en 1983. Le précédent numéro annonçait une suite sur les différents types de feux sur réservoirs. Cet article paraîtra dans le numéro 38. L’ÉCHO DU SDIS 25 / #37 - janvier, février, mars 2014 Echo_37.indd 4 02/04/14 12:06 VIE DU SDIS Formations Formation sur les nouveaux animaux de compagnie à Maîche Confrontés de plus en plus fréquement à des interventions impliquant les nouveaux animaux de compagnie (NAC), les sapeurs-pompiers du centre de secours renforcé de Maîche ont organisé récemment une formation L’apport théorique... sur les conduites à tenir face à ces NAC. Grégoire POTIER, éleveur de serpents et grand passionné, a prodigué ses conseils lors de cette formation, qui comportait une phase théorique sur les spécificités et fragilités des espèces les plus ... la pratique fréquentes, et une phase de manipulation et de capture de reptiles. Malgré les hésitations et appréhensions, chaque sapeur-pompier a pu se familiariser avec une dizaine de serpents différents, plus ou moins agressifs, ainsi qu’avec un cousin du varan. Regarde moi bien dans les yeux... Un cousin du varan ... aie confiance ! Formation au risque nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique pour les sapeurs-pompiers du centre de secours principal de Montbéliard Les 23, 24, 25 septembre 2013 et le 25 janvier 2014, quatre sessions de formation au risque lié à la menace nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC) ont été réalisées sur le secteur du centre de secours principal (CSP) de Montbéliard. Les 64 professionnels en équipe, ainsi que 40 volontaires de la section du CSP ont pu revoir les fondements théoriques ainsi que les gestes techniques liés au traitement de la contamination. Théorie et pratique Après une approche théorique, précisant la doctrine nationale basée sur la décontamination et la limite du transfert de celle-ci, la réponse opérationnelle du Sdis 25 en termes de moyens et de missions a été explicitée. La fin de la matinée a été consacrée à la procédure de traitement des victimes. La progression pédagogique a permis à chaque stagiaire de s’exercer en petit groupe aux techniques d’habillage, déshabillage. Par le biais d’un parcours d’aisance, ils ont également pu mesurer les contraintes physiologiques liées à l’utilisation des tenues légères de décontamination (TLD) avec le port de cartouche filtrante. Suite à une dotation nationale, le CSP de Montbéliard s’est vu attribuer en 2005 le module mobile de décontamination (MMD) et, à ce titre, tous les sapeurs-pompiers montbéliardais, quel que soit leur statut, se doivent d’être à même de le monter. Ainsi, un atelier consacré à ces manipulations a été organisé en début d’après midi. Simulation d’une manœuvre d’ensemble… Enfin, pour que chacun puisse se situer dans le cadre d’une intervention NRBC, une manœuvre d’ensemble a été jouée. Le thème retenu « Dégagement de gaz toxiques à la suite d’une manipulation de produits saisis lors d’un démantèlement d’un réseau de trafiquants d’armes » a permis de procéder aux zonages, de mettre en place le point de rassemblement des victimes (PRV) et de réaliser la décontamination dans le module de huit victimes (jouées par des élèves policiers). reprises, à trois jours d’intervalles, après une longue période de remisage : le 10 février, dans le cadre d’un exercice avec les militaires au camp du Valdahon ; le 13 février, pour un risque d’explosion d’un produit indéterminé suite à l’interpellation d’un ressortissant étranger dans le train Paris-Venise à la frontière franco-suisse. L’investissement et la compétence des sous-officiers Philippe GHERARDI, Christophe SONNET, Vincent PRIEM, Arnaud PETER et Laurent RIVA ont rendu cette discipline NRBC beaucoup plus concrète. Tous nos remerciements à Monsieur le commissaire divisionnaire Denis WURLHIN, directeur de l’Ecole Nationale de Police, ainsi qu’à ses personnels, pour les mises à disposition de leur salle de conférence et de leur aire de manœuvre. O 05 … Et réalité opérationnelle Atelier consacré aux manipulations Hasard de l’activité opérationnelle, le MMD a été sollicité à deux Module mobile de décontamination (MMD) janvier, février, mars 2014 - #37 / L’ÉCHO DU SDIS 25 Echo_37.indd 5 02/04/14 12:07 HISTOIRE Il y a 90 ans, naissance de l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers du Doubs Portrait du commandant Charles-Alphonse Hugenschmitt, président fondateur de l’UDSP du Doubs Le 21 septembre 1924, le commandant Charles-Alphonse Hugenschmitt, chef de bataillon des sapeurs-pompiers de Besançon, lance un appel aux sapeurspompiers du Doubs. Une cinquantaine d’officiers et sapeurs appartenant à différents corps se trouvent réunis dans la salle du conseil municipal de la ville de Besançon. Il exlique à son assemblée la nécessité de créer une Union Départementale entre tous les sapeurs-pompiers du département, pour resserrer plus étroitement les liens d’amitié qui les soudent. Il démontre les avantages qu’il y a de s’unir puisque, indiscutablement, l’union fait la force. Le secrétaire de séance donne lecture des projets de statuts qui sont acceptés par toute l’assemblée. Le Président reprend la parole en ces termes : « Messieurs, après le vote unanime que vous venez d’émettre, j’ai le grand plaisir de proclamer la constitution de l’Union Départementale des SapeursPompiers du Doubs à partir de ce jour. Elle est enfin éclose, celle qui sera la ligne de conduite et la source intarissable du progrès, de la mutualité, de la solidarité et de la fraternité entre les sapeurs-pompiers du Doubs. Qu’elle vive, qu’elle soit la bienvenue et prospère dans l’avenir. » Le samedi 17 mai 2014, une exposition retracera cette aventure humaine au stade Léo Lagrange à Besançon, à l’occasion de la finale interrégionale du parcours sportif et des épreuves athlétiques du sapeur-pompier. Histoire de l’UDSP du Doubs, numéro hors série du journal du sapeur-pompier comtois de 2014 Il y a 20 ans, création de l’Association Départementale des Sections de Jeunes SapeursPompiers du Doubs 06 En décembre 1994, sous l’impulsion du lieutenant Jean-Claude Meunier, de Grand-Charmont, l’Association Départementale des Sections de Jeunes Sapeurs-Pompiers du Doubs (ADSJSP) est créée. Depuis 1996, le Lieutenant Jean-Pierre Probst, de Baume-les-Dames, en assure la présidence. Un enseignement de jeune sapeurpompier (JSP) s’étale sur 3 à 4 ans. Chaque semaine, ils sont formés par leurs pairs, volontaires ou professionnels, afin de les préparer à l’examen du brevet national de JSP. En 2011, 30 % des sapeurs-pompiers volontaires du Doubs étaient issus des sections de JSP. Aujourd’hui, l’ADSJSP regroupe 19 sections totalisant 396 JSP, implantées dans les casernes de Baumeles-Dames, Besançon, Bouclans/Saône, Damprichard, Frasne, Herimoncourt, L’Isle-sur-leDoubs, Montbéliard, Maîche, Mathay, Morteau, Pontarlier, Pont-de-Roide/Vermondans, Mouthe/Chapelle-des-Bois/ Les Hôpitaux/Rochejean, Rougemont, Saint-Hippolyte, Saint-Vit, Sancey-le-Grand et Valdahon. O Insigne de l’ADSJSP du Doubs L’ÉCHO DU SDIS 25 / #37 - janvier, février, mars 2014 Echo_37.indd 6 02/04/14 12:07 LE DOSSIER Parcours d’un lieutenant, de son recrutement à sa prise de fonctions… L’ENSOSP… Six lettres qui voguent dans les couloirs de tout SDIS, mais que cachent-elles réellement ? Et qu’évoquent-elles particulièrement pour un lieutenant ? À l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers (ENSOSP), la formation des lieutenants représente plus de la moitié de celles dispensées. Elle est la plus longue, et souvent, elle est l’occasion des premiers pas dans cette grande école. Cinq lieutenants de 1re classe, recrutés par le SDIS du Doubs fin 2011 - début 2012, viennent de terminer leur formation initiale (FILT). Ils nous livrent leur vécu et nous font partager les temps forts de cette période intense et riche d’enseignements. L’ ENSOSP, une école de renommée Située à Aix-en-Provence, l’ENSOSP forme, tout au long de leur vie professionnelle, les officiers de sapeurs-pompiers professionnels, volontaires et du service de santé. Elle accueille en outre d’autres publics tels que des élus, des fonctionnaires, des cadres d’entreprises, des experts… Les formations répondent à la fois aux exigences des employeurs (SDIS), en termes de qualité managériale, opérationnelle, d’adaptabilité, qu’à celle de la Direction générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC) en termes normatifs et prospectifs. Par ailleurs, elle se veut un lieu d’ouverture et de rencontre et est membre actif de plusieurs réseaux (Ecoles de service public, club des SDIS, Ecoles européennes de protection civile…). Enfin, l’ENSOSP a une mission de prospective et développement, indispensables pour améliorer la formation et apporter un appui à tous ses usagers. Avant d’entrer à l’ENSOSP… La condition préalable pour devenir lieutenant de 1 re classe de sapeurs-pompiers professionnels est d’être lauréat du concours, interne ou externe De gauche à droite, les lieutenants Sauget, Moreau, Ponard, (voir encadré). L’étape Lamoureux, Gilliot suivante consiste à trouver un employeur, c’est-à-dire à former aux fonctions de chef de être recruté par un SDIS. C’est ce groupe et chef de garde ainsi qu’au dernier qui inscrit son « officier stapremier niveau de certaines spéciagiaire » à l’ENSOSP, afin qu’il intègre lités (lutte contre les risques une formation initiale de lieutenant chimiques, contre les feux de forêts, (FILT), regroupant une cinquantaine prévention…). Les séances d’activid’élèves au maximum. tés physiques et sportives sont également bien présentes. La formation dure environ Parallèlement, s’organise une « vie 40 semaines, réparties sur 12 à de promo » car vivre à 50 pendant 18 mois. Il peut y avoir des périodes 40 semaines ne s’improvise pas. où le stagiaire est « mis à disposiAfin de construire son identité, la tion » de son SDIS. Il rejoint alors le promo se choisit un nom. Puis service sur lequel il est affecté. seront organisés un raid de cohéEnfin, l’officier stagiaire devra valision, un projet de promotion et der l’ensemble de sa formation pour moult activités « extrascolaires » pouvoir être titularisé dans son permettant de créer unité et solidagrade. rité au sein du groupe. Autant d’occasions pour chacun de L’ENSOSP, une « école de développer sa capacité à prendre des la vie » responsabilités, des initiatives, et ce, La formation alterne apports théodans une vie collective. En d’autres riques (culture générale de l’officier, termes, autant d’expériences qui ingénierie des risques, hygiène et permettent d’acquérir les qualités et sécurité…) et pratique opérationles aptitudes nécessaires à l’exercice nelle sur le plateau technique. Cette du métier… O dernière permet notamment de comprendre les emplois d’équipier, chef d’équipe et chef d’agrès, de 07 janvier, février, mars 2014 - #37 / L’ÉCHO DU SDIS 25 Echo_37.indd 7 02/04/14 12:07 LE DOSSIER En bref LA FILT 78 a obtenu un prix spécial appelé « Un certain regard », remis par le Président du Conseil d’administration de l’ENSOSP, Pascal Pertusy. Cette récompense vise à reconnaître l’ensemble des actions menées par cette FILT, et tout particulièrement le travail sur la vidéo intitulée « BREF, j’ai fait l’ENSOSP », qui résume en 12 minutes une année de formation, avec humour et réalisme. Guillaume GILLIOT 24 ans – FILT 78 « lieutenant-colonel Curie » Sapeur-pompier volontaire au centre de secours renforcé de Valdahon depuis juillet 2006 DUT HSE et Licence professionnelle Protection civile et sécurité des populations Affecté au Groupement gestion opérationnelle/CTA-CODIS Chef de groupe sur l’agglomération bisontine Pratique opérationnelle Guillaume PONARD Karine LAMOUREUX 28 ans - FILT 79 « commandant Guesnet » 33 ans - FILT 80 « colonel Battesti » Sapeur-pompier volontaire pendant 5 ans en Côte d’Or Licence AES spécialité gestion territoriale Expérience passée : rédacteur territorial (cat.B) pendant 10 ans dans diverses collectivités (conseil régional, mairie, syndicat mixte) Affectée au groupement emploi-compétences / Chef de bureau élaboration du plan pluriannuel de formation du SDIS25 Chef de groupe sur l’agglomération de Montbéliard Sapeur-pompier volontaire de 2006 à 2012 à Pouilley-les-Vignes Affecté au Groupement Ouest, bureau mise en œuvre opérationnelle Chef de groupe sur l’agglomération bisontine Vivre le 14 juillet de l’intérieur « Quel grand honneur de défiler sur les Champs Elysées ! En 2012 et 2013, nous avons eu la grande fierté de représenter les sapeurs-pompiers de France et de porter leurs valeurs le temps de descendre la plus belle avenue du monde. Revêtant des symboles forts pour la profession comme le casque Franck de 1933 porté pendant plus d’un demisiècle, ou le sabre d’officier modèle 1882 représentant le commandement, Défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées nous avons perpétué la tradition aux côtés des formations militaires. Pourtant, ce court instant a nécessité 40 demijournées d’entraînement intensif et 10 km de marche par jour afin d’être à la hauteur ! » Créer un esprit de groupe « Nos trois promotions ont pu chacune participer dès leur entrée en formation à un raid de cohésion. Ces raids se sont déroulés au Col Bayard à Gap (FILT 78, 80) et dans les Calanques de Cassis (FILT 79). Leur objectif : créer un esprit de groupe et de cohésion par le biais d’ateliers techniques et de défis sportifs. Au programme : apprentissage des techniques de recherche de victimes d’avalanche, montée en équilibre sur échelles à coulisse, marche ou glisse topographique, courses d’orientation en raquettes ou en kayak de mer… Deux journées sous le signe de l’entraide et riches en émotions ! » 08 Guillaume PONARD, ambassadeur de l’amicale de la FILT 79, a remis le 7 mars un chèque de 1 300 € au profit de l’œuvre des pupilles (ODP), somme collectée tout au long de la formation d’intégration par le biais de différentes actions, notamment la vente de détecteurs de fumée et de matériel de sécurité. Raid neige L’ÉCHO DU SDIS 25 / #37 - janvier, février, mars 2014 Echo_37.indd 8 02/04/14 12:08 Devenir lieutenant de sapeurs-pompiers professionnels (SPP) Le cadre d’emplois des lieutenants de sapeurs-pompiers professionnels compte 3 grades (par ordre croissant) : lieutenant de 2e classe, lieutenant de 1re classe, lieutenant hors classe. L’accès au grade de lieutenant de 2e classe est possible : - sur épreuves du concours interne, pour les sergents, adjudants justifiant de 9 ans de services effectifs, ou les fonctionnaires, militaires ou agents publics sous conditions ; - sur liste d’aptitude au choix après avis de la CAP pour les adjudants de SPP (9 ans de services effectifs). La FILT 2e classe dure environ 4 mois. L’accès au grade de lieutenant de 1re classe est possible : - sur épreuves du concours externe pour les titulaires d’un titre ou diplôme de niveau III ou d’une qualification reconnue comme équivalente ; - sur épreuves du concours interne pour les SPP justifiant de 4 ans de services publics ou fonctionnaires, agents publics, militaires répondant à ces mêmes conditions d’ancienneté et titulaires d’une qualification équivalente à celle requise pour l’emploi de chef d’agrès tout engin. Pour connaître les modalités exactes, consultez Intranet, rubrique Ressources humaines/Rémunération/Grilles indiciaires et tableaux d’avancement. S’exercer en conditions réelles « Les formations de chef d’agrès et de chef de groupe réalisées sur le site du plateau technique sont pour moi un des temps forts de la FILT. Nous avons été confrontés à de nombreuses combinaisons d’interventions dans différents milieux, que ce soit comme équipier, chef d’agrès ou chef de groupe. Ces installations d’une grande qualité nous permettent d’effectuer reconnaissances, actions de sauvetage et d’extinction au plus proche de la réalité. Le fonctionnement nous a permis de travailler avec des manœuvrants de toutes provenances ce qui est très enrichissant pour la culture opérationnelle. » Yann MOREAU Yohann SAUGET 36 ans - FILT 78 « lcl Curie » Sapeur-pompier volontaire durant 8 ans en Vendée et sapeur-pompier professionnel pendant 7 ans dans l’Oise Cursus sécurité industrielle (DESS à Angers) Expérience passée dans la sécurité industrielle (2 ans) : Yves Rocher, Alstom, Terrena. Affecté au Groupement Prévention-planification, Service prévision Chef de groupe sur l’agglomération bisontine 24 ans - FILT 80 « colonel Battesti » Sapeur-pompier volontaire durant 5 ans dans le Doubs Maitrise de droit privé à l’université de Besançon Affecté au groupement prévention planification / service prévision Chef de groupe sur l’agglomération de Montbéliard Se confronter à la gestion de projet « Le projet de promotion est un exercice pratique de management et de gestion proposé par l’ENSOSP aux officiers qui terminent leur FILT. Il permet à chaque promotion de se confronter aux différents aspects de la gestion de projet (organisationnel, relationnel, technique, logistique, recherche de financement, communication…). C’est dans ce cadre que la FILT 79 s’est rendue en Irlande afin de découvrir le laboratoire FIRESERT (Institute for Fire Safety Engineering Research and Technology) de l’Université d’Ulster à Belfast. Pour la FILT 78, le choix s’est porté sur les nouveaux risques liés aux nouvelles technologies et plus particulièrement l’écologie, en Suède. » Visite du centre de secours de Lund en Suède Echo_37.indd 9 Faire face aux risques spécifiques « La scolarité à l’ENSOSP est l’occasion, pour tout officier, de développer ses compétences opérationnelles dans le cadre des missions traditionnelles (secours à personne, secours routier, incendie) mais également d’en acquérir de nouvelles pour faire face à certaines interven- Colmatage d’une brèche sur citerne de tions spécifiques. Ainsi, les élèves officiers sont poids-lourd au cours d’un exercice risque formés aux risques chimiques et risques radio- chimique logiques, via l’alternance entre cours théoriques et manœuvres pratiques, avec une évaluation en fin de stage. Pour toutes les autres spécialités (plongée, sauvetage aquatique, intervention en milieu périlleux, sauvetage-déblaiement, cynophile, feux de forêt) des cours théoriques sont dispensés aux stagiaires par des conseillers techniques départementaux afin de leur faire découvrir l’organisation de la spécialité, la formation des sapeurspompiers dans le domaine concerné et les missions 09 assurées. Cette approche permet à l’élève officier de s’orienter vers une spécialité de son choix une fois retourné dans son SDIS d’appartenance. » janvier, février, mars 2014 - #37 / L’ÉCHO DU SDIS 25 02/04/14 12:08 LE PORTRAIT Accueillir, écouter, orienter : le quotidien de Lili D epuis presque 30 ans, Liliane NARDIN-JACQUET, dite « Lili », représente la première image du Sdis. Toujours un mot gentil même pour des inconnus, beaucoup d’amour pour les autres, immensément de passion pour sa fonction d’accueil. Portrait d’une vraie personnalité et d’une belle personne... À l’époque, ni informatique, ni portables, pas de Centre de Traitement de l’Alerte (CTA) encore moins d’Artémis. « J’étais au standard administratif à la caserne de Canot, avec deux stationnaires. On tournait en équipe : matin et après-midi, samedi compris ». La prise de messages et leur diffusion était assurée par le téléphone et les hommes : « Il n’y avait pas de triplex avec le SAMU à l’époque. J’avais toujours l’oreille quand le stationnaire donnait l’adresse ». Elle courait alors chercher le plan parcellaire correspondant et la radio mise à disposition des équipes. Lili a appris à connaître toutes les appellations, le langage codifié des sapeurs-pompiers concernant les engins, les centres, les interventions, l’alphabet phonétique utilisé à l’armée « Alpha-Tango-Charlie.... C’était intéressant comme boulot ! ». Liliane NARDIN-JACQUET, hôtesse-standardiste du Sdis 25 Mais il fallait aussi savoir se faire respecter dans un univers exclusivement masculin, ce qui lui a valu aussi le pseudonyme de « Lili Tyson » ! Canot, c’était aussi le temps de l’accueil du grand public : « Les gens venaient chercher des attestations d’interventions, on avait la visite des clochards, des blessés, il y avait toujours beaucoup de monde ». Vocation : sapeur-pompier Lili, plus qu’une hôtesse d’accueilstandardiste, est tout d’abord humaine. Souvent couverte de cadeaux pour la remercier : « C’était touchant », dit-elle avec une pointe de nostalgie dans la voix. Elle fut la consolante et la maman : « J’ai vu arriver des petits minots devenus officiers... C’est beau quand même ! ». Le temps du centre de secours principal de Canot, c’était « le noyau des anciens. On était comme une vraie famille », celle qui aide en cas de besoin, et qui l’a soutenue dans les écueils de la vie... Dès 2006, on lui propose de « monter au SDIS». Elle se décidera en 2007 « pour voir et faire autre chose tout en restant en contact ». À son arrivée à la direction, elle met en place le système de tri et d’enregistrement du courrier. Plus tard, elle s’investit très en amont dans la mise en œuvre du logiciel courrier (opérationnel depuis novembre 2013), ce qui lui vaut les félicitations de sa hiérarchie. « Bien qu’étant un PATS*, j’ai une vraie vocation de sapeurpompier », conclut Lili, qui a prévu de se retirer fin 2015. Mais pour nous tous, elle sera toujours « la perle de l’accueil ». O *(personnel administratif et technique) 10 Lili sourire… L’ÉCHO DU SDIS 25 / #37 - janvier, février, mars 2014 Echo_37.indd 10 02/04/14 12:08 EN BREF Cérémonies Cérémonie des vœux Séquence émotion : lundi 6 janvier s’est déroulée la cérémonie des vœux, au gymnase du centre de secours principal de Besançon-Centre en présence de M. Claude JEANNEROT, sénateur du Doubs, président du Conseil général, de M. Léon BESSOT, président du CASDIS et du colonel René CELLIER, directeur dépatemental. Les sportifs s’étant distingués durant l’année 2013 se sont vus remettre un trophée du Sdis pour les féliciter de leurs performances. Patricia CHOULET, non voyante et Jessy LESTRAT, du CTA-CODIS, ont, quant à eux, reçu un trophée du Comité régional olympique et sportif pour l’aventure humaine à laquelle ils ont participé en octobre dernier (cf. numéro précédent). Passation de commandement à Saône-Mamirolle Vendredi 24 janvier marque la passation de commandement du centre de secours de Saône-Mamirolle entre le lieutenant Jean-Luc FILSJEAN et le lieutenant Stéphane GERBANT, de M. Léon BESSOT, président du CASDIS et du colonel René CELLIER, directeur dépatemental. Mme Isabelle EPAILLARD-PATRIAT a tenu à être présente à cette cérémonie, qui s’est déroulée à l’Espace du Marais à Saône, la caserne, ravagée en octobre dernier par un violent incendie, devant être reconstruite cette année. Lors de cette cérémonie, plusieurs personnels du Groupement Ouest ont reçu leur galon de lieutenant : Stéphane GERBANT, Sylvain ROTH-DI-BETTONI de Quingey, Corine GIRARD de Moncey, Nicolas CHATELAIN de Rougemont, Lionel DELAULE de Besançon-Centre, Christophe DREZET de Pierrefontaine-les-Varans, Alexandre MARGUET de Boussières. Enfin, Jérôme VANDERHAEGHE a été promu au grade d’infirmier-chef. Bravo pour ces promotions ! Intégration et inauguration du centre de Vuillafans Vendredi 10 janvier a eu lieu la cérémonie officielle d’intégration et d’inauguration du centre communal de première intervention de Vuillafans au sein du SDIS 25. À cette occasion, les nouveaux locaux ont été inaugurés par M. Célestin CATTENEO, maire de la commune, en présence de Mme Isabelle EPAILLARD-PATRIAT, directrice de cabinet, représentant Monsieur le Préfet, de M. Léon BESSOT, président du CASDIS et du colonel René CELLIER, directeur dépatemental. Enfin, Bernard BECOULET et Patrice GROSJEAN, respectivement chefs de centre volontaires de Marchaux et Servin ont été promus lieutenants. Toutes nos félicitations ! À noter : le chef du centre de première intervention de Vuillafans est le lieutenant Bruno COURVOISIER. • 5 véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) Renault Master GIFA livrés au CSP Besançon-Centre, au CSP de Besançon-Est, au CSP de Montbéliard, au CSR de Morteau, au CSP de Pontarlier. Informations Tournage du film pour la promotion du développement du volontariat Les 17, 18 et 19 février, une équipe de production s’est attelée au tournage d’un spot cinéma destiné à valoriser l’engagement volontaire sur le département du Doubs et susciter de nouvelles vocations. Merci à tous les personnels et les centres qui ont bien voulu se prêter au jeu, notamment les équipes de Baume-les-Dames, Besançon-Est et Centre ainsi que le CTA-CODIS. Sortie attendue dans quelques cinémas majeurs du département avant l’été... Nouveaux véhicules • 4 véhicules tous usages (VTU) Renault Master LIDY livrés au CSR de Maîche, au CS d’Orchamps-Vennes, au CSP BesançonCentre et au CSP de Montbéliard. Pour rester utile, restez en vie Petit rappel de sécurité pour se rendre au centre de secours quand le bip sonne : sur la route, à 130 km/h au lieu de 90, le temps gagné sur 1 km est de… seulement 12 secondes ! Et la distance d’arrêt est majorée de 59 m, soit la longueur de 4 bus… Quel que soit le motif de départ, respectez le code de la route. Un comportement routier inadapté tue, détruit des familles, laisse des séquelles. Dans le Doubs, 39 % des causes de mortalité sur la route sont dues à une vitesse excessive. 11 janvier, février, mars 2014 - #37 / L’ÉCHO DU SDIS 25 Echo_37.indd 11 02/04/14 12:08 EN BREF Sports Championnat du monde de longue distance en ski de fond Dimanche 2 mars, Franck COURVOISIER, volontaire au centre de première intervention de Chapelle-des-Bois, est arrivé en 2e place française lors du championnat du monde de ski de fond longue distance (90 km) qui s’est déroulé à Sälen, en Suède. Il est classé 388 e sur les 15 000 participants de la Vasaloppet. Belle performance ! Cross départemental à L’Isle-sur-le-Doubs Samedi 8 février, le cross départemental a réuni 537 sapeurs-pompiers, dont 337 jeunes sapeurs-pompiers (JSP), venus de 72 centres du département. Les 5 premiers concurrents participeront au cross national le 29 mars à Vaudry (Calvados). Détails des résultats sur Intranet/ Vie du Sdis/Sports. Championnat de ski alpin sapeur-pompier Le championnat de ski alpin s’est déroulé ce même week-end aux Deux Alpes. Résultats partiels (le palmarès officiel n’est pas encore publié) : Nom Slalom spécial Slalom géant Combiné Villers le Lac 1er 1er 1er Jean Louis BOBILLIER Grand Combe Châteleu 2e 2e 2e Maxence JAY Grand Combe Châteleu 3e 3e 2e Olivier SIRON CIS Le budget 2014 Le Casdis a adopté le budget primitif pour l’année 2014 le 14 février dernier. Il s’élève à 63 169 479 € : 49 000 000 € pour la section de fonctionnement, 14 169 479 € pour la section d’investissement. Les deux schémas ci-dessous illustrent la répartition des dépenses et recettes du Sdis pour 100 € : r Mouvements de personnel Bienvenue LAISNE Jean-Marc, sergent, groupement Ouest - CSP Besançon centre - fin mobilité provisoire 3 groupement Ouest - CSP Besançon Est - fin mobilité provisoire y Le 1er mars 2014 VUILLET Johann, sergent, groupement Ouest - CSP Besançon Est - fin mobilité provisoire 3 groupement Ouest - CSP Besançon Centre - fin mobilité provisoire ROYER Guillaume, lieutenant 1re classe, SDIS 51 3 Gpt gestion opérationnelle - bureau doctrine opérationnelle TREFF Damien, caporal, SDIS 21 3 Gpt Ouest - CSP Besançon centre Mobilité interne y Le 1er janvier 2014 DELAULE Lionel, lieutenant 2e classe, groupement Ouest - CSP Besançon Est 3 groupement Ouest - CSP Besançon Centre -bureau logistique FALLOT David, lieutenant 1re classe, groupement Sud - chef du service opérationsprévision 3 groupement Ouest - chef du bureau formation 12 y Le 1er février 2014 DAROQUE Thierry, capitaine, Gestion opérationnelle - bureau doctrine opérationnelle adjoint chef de service 3 groupement Sud - chef du service opérations prévision y Le 1er mars 2014 FEGE Yannick, sergent chef, groupement Ouest - CSP Besançon centre 3 groupement gestion opérationnelle - CTA CODIS PERRIN Julien, sergent chef, groupement gestion opérationnelle - CTA CODIS 3 groupement Ouest - CSP Besançon centre GUZZON David, adjudant, groupement Ouest - CSP Besançon Centre 3 groupement Ouest - CSP Besançon Est Au revoir HUGUENARD Fabrice, sergent chef, groupement Est - CSP Montbéliard 3 groupement Est - CS Bethoncourt y Le 1er mars 2014 KISIC David, adjoint technique principal de 2e classe, groupement Ouest - service logistique - bureau immobilier 3 groupement logistique et technique - plate-forme logistique MINARY Manon, attaché contractuel, groupement administration et finances, service juridique 3 Fin de contrat L’ÉCHO DU SDIS 25 / #37 - janvier, février, mars 2014 Echo_37.indd 12 02/04/14 12:08