GENEALOGIE FAMILIALE 11ème fragment La génération VI :

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GENEALOGIE FAMILIALE 11ème fragment La génération VI :
GENEALOGIE FAMILIALE :
11ème fragment - La génération VI :
Gilles-Joseph Janssens
Cet ancêtre direct de notre lignée mérite que nous nous
attardions en sa compagnie : il engendre 16 enfants, dont les
deux chefs des branches : les Bisthoven et Varebeke. De
plus, c'est lui qui élève de façon remarquable le niveau social
et matériel de la Famille. L'absence de portrait est
particulièrement regrettable. Nous devrons encore attendre 2
générations pour trouver un portrait peint d’un ancêtre
Janssens.
Deuxième enfant de Petrus et d'Anna-Catharina Andries, né à
SN le 16 juillet 1737, Gilles-Joseph reçut au baptême le
même prénom que le petit frère qui le précède et qui, lui,
mourut déjà le 9 avril 1736.
Dans le registre des baptêmes, conservé aux Archives de SN,
nous lisons sous le n° 2167 :
16 Jülij 1737
Bapt. Egidium
Josephum Janssens filium Petri et Cath
Andries natum hodie hora 7 Susceperunt
Egidius Wullaert et Judoca de Sutter
B.
Martens orat.prb.
Tout porte à croire que l'éducation et la scolarité de GillesJoseph aient été soignées : que la collaboration du même avec
son père, Petrus Janssens, aura achevé sa formation aux
activités professionnelles. Toujours est-il que nous sommes
en présence d'un tempérament dynamique et créatif hors
norme.
Puisons dans les « Souvenirs et tradition » de Stéphanie
Janssens qui, comme arrière-petite-fille de Gilles-Joseph, en
était plus proche dans le temps, même s'il s'agit ici surtout de
tradition orale1. Je n'ai jamais entendu parler d'autres fils
[de Pierre Janssens-Andries] que de Gilles-Joseph... le père
des seize enfants, dont un des aînés a été notre grand-père.
Gilles-Joseph a épousé une demoiselle Lyssens, fille d'un
fabricant [de la rue d'ancre]. Autrefois, il n'y avait ici que
des «garentwijnders» [retordeurs]... He! bien. C'était à
l'époque de la transformation de l'industrie. Donc, on
commençait à tisser du temps de Gilles-Joseph. Le brave
homme qui était actif a vigoureusement poussé son industrie
naissante et bientôt il s'est vu à la tête d'une maison prospère.
La concurrence n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui. On m'a
raconté que lorsqu'il allait en voyage, à Liège, je crois, les
boutiquiers couraient après lui pour demander de la
marchandise. A ceux qui, après avoir couru après lui en
criant : Flamin ! Ascouti ! lui demandaient tel ou tel article,
il lui est aussi arrivé de répondre : « Je ne puis pas encore
prêt à vous accepter pour pratique, je verrai au prochain
voyage ».
Il travaillait donc très activement ; sa femme, quoiqu'elle
n'eût que seize ans en se mariant, a parfaitement secondé
son mari et les enfants aussi étaient actifs.
Il paraît certain que Gilles-Joseph et son père aient mis leur
production textile sur un étal, au marché hebdomadaire de
SN, plate-forme commerciale incontournable sur le plan
local. Ce qui semble aussi avéré, c'est le passage en fraude de
matières premières textiles entre autres. Pouvons-nous juger
nos ancêtres, les taxer de malhonnêteté dans le contexte qui
était le leur ? Par quelle tutelle et quelles lois étaient-ils gérés
en ces périodes troublées de va-et-vient dans nos régions ?
Certains avancent que ce « smokkel » aurait engendré un
capital suffisant pour fonder une amorce d'industrie2.
Agé de vingt-deux ans, Gilles-Joseph Janssens épouse à SN
le 4 septembre 1759, Marie-Pétronille Lyssens, à peine âgée
de seize ans ... (née à SN le 11 septembre 1743).
Voici le texte du registre des mariages3 :
« Previis tribus bannis quibus nemo contradixit coram me
infrascripto matrimo-nium contraxerunt Aegidius Josephus
Janssens et Maria-Petronilla Leyssens testibus Petro
Janssens et Judoca Leyssens .
Jo Bap De Bruyne Pastor. »
Marie-Pétronille Lyssens était fille de Judocus, né à SN le 10
décembre 1713 et y décédé le 17 décembre 1770, et d'AnnaCatharina van Quaelle. C'est en l'espace de 25 ans qu'elle mit
seize enfants au monde. De nombreuses bouches à nourrir
donc... et beaucoup de personnalités à élever. La domesticité
a dû être nombreuse, mais nous n'en avons pas de preuves.
Gilles-Joseph n'a jamais brigué de mandat politique. Il dût
néanmoins revêtir un mandat public lorsqu'il fut nommé
«armmeester», maître des pauvres, le 26 avril 1789. Il est
dans la cinquantaine et doit remplir cette fonction sous peine
d'amende. Ce mandat le lie pour un an et, aux dires de
certains, il remplit cette fonction faisant preuve d'initiatives
tout à son honneur. On l'avait choisi en connaissance de cause
! Il eut l'initiative de faire ériger un 'hôpital' pour vieillards
nécessiteux, dont il avait fait établir les plans. Le nom d'Egide
Joseph Janssens mérite d'être inscrit en lettres d'or dans
l'histoire de la charité de notre ville... (il) fut l'ange de la
Providence4.
Deux historiens se sont intéressés à l'histoire de la naissance
et de l'essor de cette industrie textile familiale rare, pour ne
pas dire unique dans le Pays de Waes. Mentionner que les 2
se sont basés sur les documents de la famille pour leur
publication vers 1900 et 2000.
Le plus ancien, Gustave WILLEMSEN, greffier du tribunal
de commerce de SN, dont le travail est plus axé sur la famille
et la généalogie.
L'autre, plus académique, donc scientifiquement plus poussé,
Koen BOON [5], lic. en l’histoire de la V.U.G. Il étudie plus
à fonds l'aspect économique et financier, texte émaillé de
graphiques et de statistiques.
Ces travaux nous éclairent sur l'impact de Gilles-Joseph dans
l'industrie familiale et sur l’essor de l’industrie textile à SN.
Evoquons brièvement sa carrière professionnelle. Son
mariage avec la fille d'un industriel textile, Judocus Lyssens.
Ce dernier s'associe avec Pieter Lyssens et Jan Talboom le 10
août 1763 pour fonder une société qui allait être si florissante.
Dans cette structure, étayée par des statuts très prévoyants, il
prend une ascendance et une autorité que le décès des autres
associés finit par placer en 'capitaine du navire'.
Les bénéfices extraordinaires engrangés par Gilles-Joseph
l’incitent à acheter des terres dans tout le Pays de Waes et,
sans doute plusieurs immeubles à SN et ailleurs. Ici aussi,
nous sommes dépourvus de détails. Toujours est-il qu'à son
décès, à SN, le 9 août 1804, il aurait laissé à chacun de ses 14
enfants survivants le montant inouï de 40.000 florins, selon
Koen Boon.
Revenons à nos moutons : la généalogie, les seize enfants,
tous nés à SN. Huit filles et huit fils ! Rare pour l'époque :
seuls deux enfants mourront en bas âge.
La consigne étant de ne pas développer ici les descendances
féminines, nous donnerons pour les filles de Gilles-Joseph et
Marie Pétronille Lyssens les détails généalogiques et un bref
aperçu de leur descendance.
Heureux de sa famille nombreuse, le père l'a inscrite, enfant
par enfant, dans un des registres de la société industrielle. Du
coup, on a nommé ce registre « livre de raison ». C'était une
pratique assez courante, à l'époque où, sans doute, le papier
était rare et cette façon de préserver un écrit n'était pas idiot !
Nous reproduisons, à chaque enfant, le prénom tel que leur
père l’écrit dans ce registre.
Voici donc les 16 enfants de Gilles-Joseph et MariePétronille, suit à leur mariage du 4 octobre 1759, tous nés à
SN :
1. Petrus-Ludovicus Janssens, né le 19 août 1760 ; parrain :
Petrus Janssens, fs Olivier, son gr-père ; marraine : AnnaTheresia Stickelinck fia Gillis, son arrière-grand-mère.
Décédé déjà le 9 mai 1773 à l’âge de 13 ans.
2. Richardus-Gaston Janssens, né le 18 juillet 1761 ; parrain :
Judocus Lyssens, fis Cornelis ; marraine : Anna-Catharina
Andries fa Joos. Il meurt déjà le 8 septembre 1761 à SN.
3. MariaTheresia-Dorothea Janssens, née le 8 octobre 1764 ; parrain :
Petrus Lyssens fs Cornelius : marraine : Anna-Theresia
Janssens fa Petrus, confirmée par l'évêque d'Anvers en 1766.
Elle épouse à SN le 22 juin 1787 'Dominus' JoannesLudovicus-Franciscus van Bogaert, fils de JoannesBartholomeus et d'Amelberga Jaspaert, né à Bazel Waes le 21
juillet 1763 et y décédé le 2 mars 179467 . Notaire à Bazel, et
greffier de la baronie de Wissekerke. Il est décédé le 2 mars
1794. Une importante descendance est issue de cette union
qui perdure jusqu'à nos jours. (Des van Bogaert, des Ronse,
Ronse De Craene...). En 2des noces, Marie-ThérèseDorothée Janssens épouse à Bazel le 2 août 1795 Guillaume
Stoop, fils de Jean-Baptiste né à Bazel le 9 avril 1744. Ils
habiteront en 1803 au Kalkstraat et auront quatre enfants.
Au sujet de cette Marie-Thérèse Janssens, Tante Stéphanie
écrit dans ses notes: Tante Stoop. J'aurais dû parler d'abord
de cette tante-là parce qu'elle était l'aînée des filles de GillesJoseph. Elle est morte à 72 ans en 1837. Elle doit avoir été
fort belle dans sa jeunesse. Mariée en premières noces à
Monsieur van Bogaert, notaire à Bazel, elle est restée veuve
avec de petits enfants (le plus jeune n'avait pas un an) et s'est
remariée à un certain Stoop dont elle a eu aussi des enfants.
Elle a perdu sa fortune, mais je n'ai jamais entendu dire de
déshonorant sur son compte.
4. AlexandreJoseph-Nicolas Janssens, né le 12 juillet 1766 ; parrain : son
oncle Jozef Janssens ; marraine : Anne-Marie van Quaelle. Il
épouse à SN le 5 janvier 1797 Catherine-Colette van Heck,
fille de Jan et de Joanna-Theresia de Vleeschouwer. Les van
Heck étaient négociants en huile. Il mourut à SN le 28
septembre 1845. Sa femme, le 4 juillet 1846 aussi à SN.
Ils eurent un fils unique Edouard Janssens, qui épousera
Isabelle d’Hanens. Celui-ci formera la branche aînée, les
Janssens de Bisthoven.
5. Thérèse-Agathe Janssens, née le 18
septembre 1767. Parrain : Dominicus de Schepper, et
marraine : Marie-Thérèse van Quaelle, fa Joannes. Elle
épouse à SN le 9 juin 1796 Antoon-Jacob van der Varent, fils
de Joannes et Catherine van der Vreken. Né à Baasrode le 8
aout 1759 et décédé à SN le 26 octobre 1832. La famille van
der Varent des Flandres est fort ancienne et répandue, entre
autre dans le Pays de Termonde. Certaines branches ont été
anoblies. Ce patronyme subsiste toujours comme Kerckhove
dit van der Varent.
Tante Stéphanie, parlant de cette tante, la nomme
familièrement ‘Thaken’ de son second prénom.
Le couple eut 6 enfants, dont 2 filles qui furent béguines à
Gand ; il demeurait Nieuwstraat à SN, là où se trouvait la
'Gildenhuis' et ensuite (en 1803) au Houtmarkt.
6. Jean Janssens, notre ancêtre, naquit à SN le
19 février 1769. Il est l'auteur de la branche
cadette : Varebeke, qui suivra sous VII ou le fragment 12.
7. Catherine-JosephaJeanne Janssens, née à SN le 3 octobre 1770 ; parrain :
Joannes Lyssens ; marraine : Marie-Catherine Janssens. Elle
épouse, à l’âge de 54 ans, le 24 novembre 1824 à SN
Charles-Augustin Rombaut, né à SN 6 septembre 1796, fils
de Jean-Baptiste et Marie-Jeanne de Potter. (Il affichait 25
ans de moins que sa femme!) Laissons la parole à Tante
Stéphanie : M. Rombaut avait été son domestique. C'était un
fils de fermier ; il était convenable et respectable. Il a rendu
de grands services lors de la construction de notre église. Il a
été subrogé tuteur des enfants Janssens - de Decker. Quatre
enfants (Pierre, Caroline, Alfons et Louise) étaient restés
ensemble et se sont construits une maison Grand-Place ...
Elle se trouvait sur l'emplacement d'une ancienne auberge à
l'enseigne 'De Walvisch' et de là le nom 'tanten uit de
walvisch'. Les quatre restés ensemble étaient Catherine ou
tante Rombaut, Louise ou tante Wittock, Sophie ou tante
Lambrecht et l'oncle Charles... » Il était membre du premier
conseil de fabrique de l’église Notre-Dame.
Plus tard, cette maison sera celle de la famille de Vidts,
expropriée par la Ville de SN en 1970 et abattue...
8. Augustin-Joseph Janssens, né le 23 janvier 1772 ; parrain :
Pieter-August van Stappen, fs Frans ; marraine : JoannaMaria van Quaelle fa Joannes. Il épouse à SN le 25 janvier
1804 Anne-Marie Vergauwen, née à Melsele, et décédée à
SN déjà en 1825. Lui décède à SN en 1827. Grâce à Tante
Stéphanie, on en sait un peu plus sur ce couple : Il habitait
avec sa femme la maison qui est maintenant encore
l'ancienne partie de l'office des orphelins. Il avait une fille
nommée Emilie qui avait, dit-on, une fort belle éducation.
Elle a été mariée à Monsieur van den Bosch qui possédait
une petite filature de coton à Bruxelles et dirigeait aussi deux
autres filatures. Ce genre d'affaires a beaucoup souffert des
évènements de 1830 et ceux qui soutenaient le gouvernement
Hollandais ont été pillés et incendiés. A ce qu'on m'en a dit
van den Bosch a été plus tard directeur de la Firme Talboom
à Tamise. Il a laissé plusieurs fils et une fille qui est Camille
van den Bosch, rue de la Station.
9. Anna-Coleta-Petronilla
Janssens née le 15 septembre 1773. Parrain : Petrus Janssens
fs Olivier ; marraine : Anna-Coleta van Quaelle. Elle épouse
à SN le 29 avril 1801 Antoon-Joannes van Heck, frère de
Catherine-Colette, épouse de son frère aîné Alexandre.
Antoine van Heck naquit à SN en 1771 et y mourut le 28
octobre 1840. En 1803 ils habitent au Marché. Elle décède à
SN le 7 janvier 1858, âgée de 85 ans. Ils eurent deux filles ;
la première, Henriette, qui, d'abord épousa un Cardo, qui
mourut bientôt sans avoir procréé; ensuite un van
Mosselvelde8, juge de paix à Gand, qui mourut après la
naissance de deux filles, Marie et Colette van Mosselvelde.
Citons encore tante Stéphanie : Tante van Heck était une
excellente personne, douce et distinguée. Son mari était
boiteux, surnommé par certaines personnes 'pikkel van
Heck'...Il faisait parfois des couplets pour les réunions de
famille au haras.
10. Ludovica-Josepha Joanna
Janssens naquit le 1 février 1775 ; parrain : Josephus
Talboom fs Joannes ; marraine : Joanna Janssens, fa Petrus.
On la prénommait Louise Joséphine-Jeannette. Elle épouse à
SN le 28 novembre 1821 Joseph Wittock, fils de Dominicus
et Jeanne-Catherine Dhaens. Ils n'eurent pas d'enfants et
moururent à SN, elle le 11 février 1855 et lui le 17 août 1874
et furent inhumés au cimetière de Vijfstraten.
Elle était une des tanten uit de Walvisch (Voir sous 7. CatharinaJosepha-Joanna Janssens). Elle y demeura, même en tant que
veuve, avec son frère Charles. Ajoutons quelques précisions
de Stéphanie: La tante Louise était assez singulière mais fort
pieuse... Sa franche dévotion était pour le St. Sacrement...il
lui arrivait de marcher toute seule derrière le St. Sacrement
par toute la localité. L'oncle Wittock, plus jeune que sa
femme, était un brave homme. Il bégayait un peu...
er
11. Joanna Janssens, née le 17 avril
1776. Parrain : Petrus van Quaille,
curé à Rupelmonde ; marraine : Joanna van Hese. Elle épouse
Henri-Joseph Piron, dont nous ignorons tout ; elle est décédée
le 25 décembre 1831, laissant une fille, Mélanie Piron qui
épousa Carel de Maeyer.
12. Barbara-Caroline Janssens : née
le 2 mars 1778 ; parrain : Gerard
van der Meyden et marraine : Barbara-Carolina Luytens. Elle
épouse Guillaume van Malcote fs de Guillaume qui était
licencié en médecine, et d'Isabelle-Françoise-Robert van
Acker. Né à Hamme le 21 janvier 1764, il était maire de
Belsele sous l'Empire et notaire de 1796 à 1813. Les van
Malcote forme une famille fort ancienne. Les van Malcote de
Kessel ont été anoblis en 1861 ; il y a toujours une
descendance.
13. Dorothée-Antoinette
Janssens naquit le 29 mars 1779. Parrain : Philippe-Antoine
de Cock, fs Gillis ; marraine : sa tante Marie-ThérèseDorothée Janssens. Elle épouse à SN le 23 septembre 1807
Joos-Jan-Adriaan Wittock né à SN en 1780 et y décédé le 27
janvier 1819. Ils demeuraient à SN au Marché puis rue du
Walbourg. Ce foyer eut 4 filles, chacune ancêtre d'une lignée
qui se prolonge jusqu'à ce jour, soit les van Steensel van der
Aa, Scheerders, de Wolf et de Jaeghere.
14. Ludovic-Jan-Frans
Janssens,
né le 4
octobre 1780 ; parrain : Jean Janssens, son frère et notre
ancêtre ; marraine : Thérèse-Agathe Janssens, sa sœur. Il
épouse à SN le 15 juin 1808 Angéline-Antoinette Forret, fille
de Jean-François-Ignace et de Colette-Joseph Neyts, qualifiée
par tante Stéphanie : Une jolie personne sans fortune..., née à
Blankenberge en 1790. Ludovic Janssens décéda à SN le 10
octobre 1819 dans la maison paternelle où il gérait ses
affaires. Il laissait une jeune veuve avec les 4 enfants qui
suivent. Elle mourut à SN le 22 février 1854 ayant survécu de
35 ans.
Dont :
14a. Romain Janssens, né à SN le 31 mars 1809, il épouse à
Zelzate le 14 juin 1843 Rosalie Waldack, née à Zelzate le 14
février 1825 ; il était employé à la douane : leurs enfants
moururent jeunes.
14b. August-Joseph Janssens, né à SN le 18 octobre 1811 ; il
épouse à SN le 14 novembre 1855 Fanny Marie-Cécile
Mesot ; il était militaire du 5ème Régiment de Ligne, levée
de 1830 et nommé capitaine de 1ère classe le 23 avril 1859.
Des 4 filles qu'ils eurent, l'aînée, Valentine-Marie, épousa
Victor de Merlier.
14c. Ludovic Janssens, né ca 1815, surnommé par Tante
Stéphanie kwezel Janssens a longtemps habité chez sa tante
Rombaut.
14d. Colette-Gérardine Janssens,
née à SN le 5 juillet 1818, entra
chez les religieuses de la
Présentation à Lokeren, sous le
nom de Sœur Marie-Antoinette;
elle jhjhkhjkj est décédée
comme supérieure à Lokeren le
9 décembre 1889.
Voici son portrait.
15. Catherine-Sophie Janssens, née 9 nov. 1782 ; par. son
frère Alexandre et mar. Anne-Catherine Andries, fa Joos ;
elle est morte à Gand le 15 novembre 1833. Elle épousa le 12
janvier 1821 à SN Leo Lambrechts. (sans descendance).
16. Liévain-Charles Janssens dit Charel, né à SN le 1 février
1785 ; parrain : Livinus-Carel Reyns, « Gerardi Mondensis
Medicinae Licenciatus ; marraine : Catherina-Petronilla van
de Poele, fa Petrus. Il est décédé à SN le 9 mars 1845.
Qualifié de fabricant, Hooimarkt, te Sint-Niklaas. Le dernier
mot est à tante Stéphanie : L'oncle Charles dernier et 16 ème
enfant de Gilles-Joseph a peut-être été un peu gâté, on n'a
jamais réussi à le mettre en pension. Aussi est-il resté fort
original. Il habitait le 'Walvisch d'abord avec ses trois sœurs,
puis avec tante Louise et son mari Robert van Malcote et
Edouard, ses neveux protégés, y ont aussi demeuré. Le
premier [Edouard] doit avoir été fort avantagé par l'oncle
Charles.
Gilles-Joseph souffrait de la goutte et aurait pris des
médicaments de manière inconsidérée afin de surmonter une
crise. C'est à table qu'il mourut inopinément, entouré de sa
famille et après avoir prononcé les noms divins, le 9 août
1804 et son épouse le suivit le 4 avril 1809 ayant éduqué ses
nombreux enfants dans la foi chrétienne. Il éleva sa condition
de maître artisan aisé à celle de riche fabricant : Janssens van
den haras comme on avait coutume de l'appeler, laisse de
profondes traces dans l'histoire de sa famille, dont il est un
fleuron.
Guy sr et Louis dC.
1
Souvenirs et Traditions. -Mémoires inédites de Stéphanie Janssens.
2
Sophie GYSELINCK ; - De smokkelhandel in het Land van Waas in de 18de eeuw.
Annalen KOKW. tome 105 (2002) pp 15 à 112
3
Registre conservé aux Archives de la Ville de SN. (O.A. SN)
4
Voir Annales du Cercle archéologique du Pays de Waes, tome 18/3, page 317,
janvier 1900, De Schryver A., Notice historique des Etablissements de bienfaisance de
la ville de Saint-Nicolas 3ème partie Hospice des vieillards et malades.
5
Koen BOON. Het ontstaan van een stedelijk dynamiek in het Land van Waas in de
18de
eeuw.
Annales
KOKW.
Tome
111
(2008)
pp311-332)
6
Charles de BARY. Etude généalogique sur la famille van Bogaert du Brabant et des
Flandres.- Vieux Dieu, 1937.
6
Frère du grand-père de Marguerite van Mosselvelde épouse de Pierre JdV