HISTOIRE GENEALOGIQUE de la FAMILLE de
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HISTOIRE GENEALOGIQUE de la FAMILLE de
1 HUBERT de VEVEY HISTOIRE GENEALOGIQUE de la FAMILLE de BOCCARD, de FRIBOURG Fribourg, 1967 Compléments Régis de Courten 1991 Mise à jour en 2004 par divers membres de la famille. 2 Une famille qui oublie son histoire n’a pas d’avenir. 3 INTRODUCTION La famille de Boccard, de Fribourg, descend de Nicolet Boccardier, d’Onnens près de Grandson. C’est sa veuve, noble Marie de Gallera, qui vint s’établir à Fribourg, avec ses enfants du 1er lit, lors de son second mariage en 1567, avec Petermann Bergoz, bourgeois de Fribourg. Une tradition, qui pourrait ne remonter qu’au 18ème siècle, ferait descendre les Boccardier d’Onnens des Borcard d’Avenches, ces derniers descendant d’une manière certaine de la famille féodale d’Avenches ; toutefois cette filiation, dans l’état actuel des recherches, ne peut pas être prouvée. On a aussi prétendu que la famille descendait des Burckart, famille qui faisait partie des Conseils de Fribourg dès 1529, mais cette filiation n’est pas possible. Dès leur établissement à Fribourg, les Boccard prennent une place importante, tant par les charges qu’ils sont appelés à remplir dans les Conseils de la République (CC LX et Petit-Conseil, ainsi qu’un avoyer,) que par leurs alliances avec les premières familles nobles et patriciennes, et que, enfin, par leur situation de fortune. Martin, le petit-fils de Nicolet est la souche de toutes les branches de la famille ; en effet, trois de ses fils ont laissé une descendance : Jean-Louis est l’ancêtre de la branche de Pradoge-Jetschwil dont sont issues celles de Givisiez et du Pont-Muré ; François-Pierre est la souche de la branche de seigneurs de Grangettes et Fuyens, éteinte quant aux mâles en 1843 ; Simon-Pierre est l’ancêtre de la branche dite d’Argenteuil, établie en cette ville sise sur la Seine, près de Paris, et éteinte quant aux mâles en 1769. 4 * Monseigneur de Lenzbourg, (vivait en 1760) auteur d’une généalogie de la famille de Boccard, reprise et complétée par Raymond de Boccard, (Notes RB) commence la généalogie de la famille de Boccard en 1333 par Boccardus Junior, Donzel d’Avenche, Seigneur de Corcelles et d’Onnens. Une grande partie des archives de la famille de Boccard a été brûlée dans l’incendie de la maison de l’Avoyer de Boccard à la Grand’Rue lors du grand incendie de la Grand’Rue en 1729. Bien des choses furent perdues également dans l’incendie du Château de Grangettes en 1760 Bourgeoisies : Laurent, le fils de Nicolet Boccardier, fut reçu dans la bourgeoisie commune de Fribourg en 1579, puis dans la grande bourgeoisie (patriciat) en 1584 ; en 1600 il fut admis comme communier de Gumefens et en 1602 comme communier et bourgeois de Vuippens. François-Nicolas, fils de Pierre-Nicolas, et son fils Hubert furent reçus communiers de Sorens en 1755, puis en 1763, ils obtinrent la première et grande bourgeoisie d’Estavayer. Hubert, fils d’Ignace, détenteur de la substitution de Jetschwil, fut reçu bourgeois de Guin en 1839. Enfin, plusieurs membres de la famille obtinrent au 19ème siècle les bourgeoisies de Givisiez et de Villars-sur-Glâne, puis au 20ème siècle celle de Pierrafortscha. Noblesse : Le premier bourgeois de Fribourg, Laurent, ainsi que ses fils et ses petits-enfants sont très souvent, dans les actes notariés, qualifiés « nobles » ou « Juncker » ; était-ce ensuite de leur descendance (actuellement problématique) des Borcard d’Avenches ? ou bien portaient-ils cette qualification du fait qu’ils possédaient la coseigneurerie de Concise près de Grandson ? Ce problème, pour le moment, ne peut être résolu. Mais il est à remarquer que Laurent, fils de Nicolet, fut banneret et secret, charges qui ne pouvaient pas être remplies par un gentilhomme, à moins qu’il ne renonçat à sa noblesse. Martin, le deuxième fils de Laurent, reçut par contre de Ferdinand III, élu empereur Romain, des lettres de noblesse par acte du 11 août 1640 stipulé à Ratisbonne. Dès lors, tous ses descendants furent régulièrement qualifiés « nobles ».* François-Nicolas, petit-fils de Martin, fut banneret et secret, ce qui impliquait nécessairement une renonciation à sa noblesse. De même Jean-Antoine, seigneur de Grangettes, fils de Jean-Pierre de Boccard, avoyer de Fribourg, renonça à sa noblesse en 1713, mais ne fut banneret de quelques années plus tard, de 1725 à 5 1728. Il est évident qu’une telle renonciation n’était que personnelle et n’atteignait pas la descendance éventuelle. * Les Boccard ont hérité par leur sœur la Baronne König, la Baronnie et le titre de Baron de Billens ainsi que les seigneuries de Grangettes et Fuyens. Le titre de Baron Freyherr de Billens fut longtemps porté par les Boccard. (Notes RB) Nom : Le nom primitif « Boccardier » (que l’on rencontre encore dans une acte en français en 1598) ou « Boccardi », fut dès avant 1580 germanisé en « Burckart » : ce dernier nom se rencontre avec toutes les orthographes possibles. « Bruckhardt, Burkhart, Burkart » etc… Cependant dès 1604 on trouve une francisation partielle : « Bocchard, Bockardt, Bockart, Bokart, Boccardt, Bokhart » pour se fixer enfin, au milieu du 17ème siècle à la forme définitive « Boccard » : la première fois que le nom se rencontre avec cette orthographe dans le Grand-Livre des bourgeois, c’est lors de la réception bourgeoisiale de Pierre-Ignace, le fils cadet de Martin, le 7 juin 1651. C’est quelques années seulement après la réception des lettres de noblesse de 1640 que les membres de la famille ajoutèrent à leur nom la particule « de » ou « von », particule qui ne fut toutefois portée régulièrement qu’à partir de 1690 environ. Armoiries : Les armoiries primitives, connues dès 1590, étaient : d’azur à 3 losanges (ou fusées) d’or, posés 2 et 1 : cimier : un lion issant d’or, tenant un losange (ou fusée) de même entre ses griffes. Le diplôme d’anoblissement de 1640 augmente ces armoiries : écartelées au 1er et 4ème, de sable au lion d’or, la queue fourchue et passée en sautoir, couronné d’or et lampassé de gueules, le 1er contourné par courtoisie, aux 2ème et 3ème d’azur à 3 losanges d’or, posés 2 et 1, qui est de Boccard ancien. Cimier : un lion issant d’or, couronné de même, lampassé de gueules et tenant entre ses griffes un losange d’or. Mais dès 1643 apparaissent de nombreuses variantes, souvent combinées entre elles. Les quartiers sont intervertis, le 1er lion n’est pas contournés, les lions ne sont pas couronnés ou n’ont pas la queue fourchue ou tiennent un losange entre leurs griffes, parfois le lion du cimier est remplacé par 3 ou 5 plumes d’autruche. Devise : * 6 A. TOUT. HASARD . BON . BOCCARD. *Concerne : devise de la famille de Boccard. M. Hubert de Vevey dans son travail sur la famille de Boccard, indique comme devise de cette famille : « à tout hasard bon Boccard ». Il avait repris cette devise d’une attribution purement fantaisiste donnée par Raymond de Boccard, qui ne reposait sur aucune base historique. Dans les archives de mon père figure, avec les armoiries de Boccard, l’inscription « Auxilium nostrum in nomine Domini » « Notre secours est dans le nom du Seigneur ». Cela correspond mieux à la mentalité et à la culture de nos ancêtres. Jacques de Boccard 2004 GENEALOGIE I. Des origines à la séparation des branches 7 1 I Nicolet Boccardier,* d’Onnens au baillage de Grandson, est le premier ancêtre connu de la famille de Boccard. Il mourut avant le 18 janvier 1567, date à laquelle sa veuve, noble Marie de Gallera, * des Clées au baillage d’Yverdon, est déjà remariée avec « sage et discret » Peter Bergoz, bourgeois de Fribourg. A cette date Benoît, fils de feu Jacques de Gallera, frère de Marguerite, promet à cette dernière, à cause de son mariage et pour sa part de biens tant paternels et fraternels, que maternels et sosoriels, une somme de 1500 florins, monnaie de Fribourg : il lui promet de verser 500 fl. à la prochaine St. Jean-Baptiste et 500 fl. les deux années suivantes, à la même date. (1) Le même jour Marie de Gallera délivra une quittance à son frère Benoît pour sa part d’héritage, soit pour 1500 florins de Fribourg, (2) et Peter Bergoz confessa avoir reçu cette somme de sa femme ; (3) dans ces deux derniers actes, Nicolet est appelé « Nicollard Boccardi ». Le 18 juillet 1569, François Conod, bourgeois des Clées et y habitant reconnut qu’il devait à Perterman Bergoz et à Marie de Gallera, son épouse, tante dudit François, la somme de 300 florins de Fribourg à cause du mariage de ladite Marie, et promet de verser cette somme de la prochaine S. Martin en un an. (4) Marie de Gallera vivait encore le 9 juillet 1570, date du contrat de mariage de sa fille, Françoise Boccardier ; dans cet acte apparaissent Pierre Boccardier, d’Onnens, tuteur de Françoise et de Laurent, enfants de Nicolet et Marie, et aussi Guillaume Boccardier 8 qui y figure comme témoin ; tous deux pourraient être des frères de Nicolet, mais l’acte n’indique pas les liens de parenté. (5) * Nicolet aurait eu un autre fils, Johan, bourgeois de Fribourg, patricien, baillif à Echallens, ne s’est pas marié (Notes RB) * Marie de Gallera de Ligneroles teste le 6.2.1585. Elle est la fille de n. Jacques de Gallera de Lignerolles (cité en 1528) lui même fils de n. Guillaume (cité en 1491) fils de n. Antonin. (note N. v.d.Weid. *Pierre Boccard, Enseigne au Service de France, nous le trouvons comme témoins au mariage de sa nièce Françoise et ayant signé contrat de mariage que la famille de Gottrau a conservé . Il n’eut pas de descendant. ( Notes RB.) I Ils eurent 2 enfants : 1. Laurent, mort en août 1619, qui suit (II, p. 7) 2. Françoise est connue dès le 9 juillet 1570, date à laquelle Nicolas Gottrau, conseiller, agissant au nom de son fils, Simon Gottrau de Fribourg, d’une part et Pierre Boccardier d’Onnens au baillage de Grandson, au nom et comme « tuteur et légitime administrateur » de Françoise, fille de feu Nicolet Boccardier, de l’autorité et consentement de Petermann Bergoz, de Marie de Gallera, sa femme, mère de Françoise d’autre part, passent un contrat de mariage d’autre part ; par ce contrat , Nicolas Gottrau donna à son fils Simon 200 écus de bon or plus, sous certaines conditions, une maison sise au quartier du Bourg ; enfin, Pierre Boccardier, comme tuteur de Laurent, frère de Françoise, constitue à cette dernière une dot de 1000 écus, chacun valant 5 florins. (6). Simon Gottrau, fils de Nicolas Gottrau et de Claude Fayo (7), reconnut sa bourgeoisie de Fribourg, le 26 septembre 1575 et assigna son droit sur sa maison et « apothicairerie » de la Grand-rue. (8) Il fit partie du Conseil des CC pour le quartier du Bourg de 1575 à 1587, puis de celui des LX dès 1587 ; (4) renommé pour la dernière fois en 1601, il mourut en charge, soit entre la S. Jean 1601 et la S. Jean 1602. (10). Sa femme mourut avant le 13 janvier 9 1593, date à laquelle il était déjà remarié avec Marguerite Guglemberg, de Fribourg. (11) * Ernest de Gottrau a encore son contrat de mariage. Elle avait reçu mille écus d’or ce qui était beaucoup à cette époque ( g : RB) II 2I Laurent Boccardier, plus connu sous son nom germanisé en Burckart, était le fils de Nicolet Boccardier et de Marie de Gallera (I, p.5). Le 9 juillet 1570, lors du mariage de sa sœur, il était encore mineur, sous la tutelle de Pierre Boccardier. (1) Natif de Grandson, il fut reçu dans la bourgeoisie commune de Fribourg le 23 décembre 1579, (2) puis dans la grande bourgeoisie (patriciat) le 4 avril 1584, à cette occasion, il assigna son droit sur sa maison de la rue de Lausanne, (3). Plus tard, le 8 juin 1600, il fut reçu communier de Gumefens, et le 20 août 1602, il fut reçu bourgeois et communier de Vuippens ; ces deux réceptions furent confirmées, le 8 juin 1604, par Aymoz Ziegler, châtelain d’Everdes et Vuippens pour le compte de Messeigneurs de Fribourg. (4) Il fit partie du Conseil des CC pour le quartier des Places de 1582 à 1593, puis de celui des LX de 1593 à sa mort survenue entre le 21 et le 31 août 1619 ; (5) de plus il avait été châtelain de Bossonnens de 1589 à 1594 et maître des sels de 1615 à son décès, et secret pour le quartier des Places de 1596 à sa mort ; lors de sa nomination en 1579, il déclara qu’il n’avait jamais dit être gentilhomme et qu’il ne se considérait pas comme tel : (7) la charge de secret ne pouvait pas, en effet, être remplie par un gentilhomme ; on doit cependant constater que Laurent est qualifié « noble » ( junker) 10 dans d’assez nombreux actes, de même que ses fils dès avant les lettres de noblesse accordées à Martin en 1640. Laurent était marchand ; désirant voyager en Italie pour son commerce ; LLEE le recommandèrent, par lettre du 14 avril 1607, d’une part au duc de Savoie et d’autre II part à Dom Pedro-Henriques de Azevedo, comte de Fuentès, conseiller secret de S.M. royale d’Espagne et gouverneur de Milan. (9) Laurent Boccardier conserva longtemps des rapports d’intérêt avec la famille de sa mère ; c’est à son instance que Gaspard Wicht, avoyer d’Estavayer, notifia par affichage au pilier public, le 6 mai 1598, à noble Pompée de Gribald, seigneur de Farges, époux de feue Madeleine de Gallera, la vente de divers gages garantissant une de dette de 56 écus, en capital et intérêts. (10). Le 31 mars 1601 LLEE de Fribourg écrivirent à celles de Berne pour réclamer en faveur de Laurent, la succession de son oncle Benoît de Gallera. (11) Il épousa Elisabeth Meyer de Fribourg, fille de François Meyer et de Catherine Pavilliar, et veuve de Hans Fégely. (12) Ce dernier vivait encore le 17 août 1578, (13) mais mourut avant le 8 janvier de l’année suivant , date à laquelle sa veuve, pas encore remariée, acheta à Jacques D Pré, de Gumefens, pour le prix de 110 florins, un morcel de clos sis au « Praz Doge », au territoire de Gumefens. (14). Cet achat semble être l’origine de domaine de Pradoge possédé très longtemps par la famille de Boccard et dont certains membres portèrent le nom. Laurent Boccardier testa le 21 août 1619 *; il laissa la jouissance de tous des biens à sa femme, biens considérables car, outre la seigneurie de Corcelles sur Concise et divers biens sis en la seigneurie de Grandson, il possédait au moins une maison à 11 Fribourg et des domaines plus ou moins importants à Vuippens, Gumemfens, Sorens, Bossonnens etc.. Ses 7 enfants sont institués héritiers. (15) *Nicolet aurait eu un autre fils Johan, bourgeois de Fribourg, patricien, baillif à Echallens, qui ne s’est pas marié ( Notes RB) *Le testament de Laurent Burckardt est dans nos archives, c’est lui qui a acquis Wuippens (Notes RB). D’après Xavier de Boccard, c’est Laurent qui intervint à Berne pour sortir le Père Canisius d’une échauffourée avec les protestants. Cet épisode valut à la famille le don des draps dans lesquels St Pierre Canisius était mort. Cette relique fut donnée en 1946 à la Congrégation des Canisettes. II Il eurent les 7 enfants suivants : 1. Jean, mort en 1652/53 qui suit (III a, p.11). 2. Martin, mort en 1647, auteur des branches actuelles, qui suivra (III b, p.16) 3. Antoine, mort en 1657/58, qui suivra (III c, p.22) 4. Laurent cité pour la première fois dans le testament de son père, du 21 août 1619 (16). Il vivait encore le 1er novembre de l’année suivante, date à laquelle les communiers de Bossonens accordèrent à Jean, Martin, Antoine et Laurent, tous fils de feu Laurent Burckart, la passassion à clos de tous les prés qu’il pouvaient posséder au territoire de Bossonens. (17) 5. Marie épousa, selon contrat de mariage du 26 avril 1609, Louis Gottrau,de Fribourg, (18) fils d’Othmar Gottrau et de Catherine Wild. (19). Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 29 juin 1616 et assigna son droit sur sa maison de la rue de Lausanne. (20) Il fit partie de Conseil des CC pour le quartier de la Neuveville de 1602 à 1606, puis pour le quartier des Places de 1606 à 1613 ; (20) membre du Conseil de LX pour les Places de 1613 à 1629, (22) il fut bailli d’Illens de 1619 à 1624, (23) dota en 1639 l’autel S. Jost en l’église S. Nicolas, fonda une bourse de famille en 1641 et mourut la même année. (24) Marie Boccard, son fils François Gottrau et ses filles furent reçus de la Confrérie du Rosaire de Gruyères le 15 août 12 1615. (25) Elle fut instituée, avec ses frères et sœurs, héritière testamentaire de son frère Laurent, le 21 août 1619, (26) et mourut après le 10 août 1639, date à laquelle elle fit son testament. (27) 6. Marie-Catherine est connue depuis le 10 novembre 1610, date à laquelle elle fut marraine de sa nièce Catherine fille de Jean Boccard et de Barbe Ratzé, (28) le 21 II août 1619 son frère la désigna, avec ses frère et sœurs, comme héritière testamentaire. (29). Elle épousa, en 1629, Hans Lenzburger, de Fribourg, (30) Chevalier, fils de Jean Lenzburger et de Louis Füry. (31) Il reconnut sa bourgeoise de Fribourg le 1er juin 1624 et assigna son droit sur sa maison de la Neuveville, sise à l’angle près du Sauvage. (32) Il fut membre du Conseil des CC pour le quartier de l’Auge en 1614, déposé en 1615, à nouveau dès 1618 mais déposé en 1622 pour avoir mangé de la viande à Montreux. (33) De plus, il fut bailli de Montagny de 1629 à 1634, (34) maître des munitions de 1638 à 1644, (35) et enfin membre de Petit Conseil dès 1635, (36) renommé pour la dernière fois à la S. Jean 1650, il mourut en charge, soit avant la S. Jean 1651. (37) 7. Elisabeth n’est connue que par de testament de son père, du 21 août 1619, qui désigne nommément ses sept enfants comme héritiers. (38) 13 III a Jean Boccard, fils de Laurent Boccard et d’Elisabeth Meyer (II p.7) apparaît dans les actes à partir de 1604. (1) Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 19 février 1616, (2) mais faisait déjà partie du Conseil des CC pour le quartier des Places dès 1612 ; (3) en 1623 il passa au Conseil des LX pour le même quartier, fonctions qu’il remplit jusqu’à sa mort. (4) De plus il fut percepteur de l’ohmgeld pour les Places en 1612 et maître des sels de 1620 à 1625, (5a) Bailli d’Attalens et Bossonens de 1626 à 1631, (6) banneret des Places en 1639 à 1642, (7) et enfin secret pour le même quartier de 1638 à 1640 puis de 1643 à sa mort ; (8) réélu pour la dernière fois en juin 1652, il mourut en charge, soit avant le 3 juin 1653 (9). Selon le testament de son fils Jean, du 13 mars 1695, il fut enterré en l’église de S. Nicolas, près de l’autel S. Jost (10) Il fut, avec ses frères et sœurs, héritiers de son père Laurent, selon testament du 21 août 1619. (11) Dans les partages, il eut le bien de Vuippens qu’il ne conserva pas très longtemps ; en effet, le 9 mars 1620, il vendit à son frère Martin, pour le prix de 3500 14 florins, de 25 baches monnaie de Fribourg, son château de Vuippens avec place, jardin, arbres, dépendances, granges et diverses terres. (12) Jean Boccard épousa : • Barbe Morat, de Fribourg, qui lui donna deux enfants nés en 1604 et 1606. (13) • Barbe Ratzé, de Fribourg, dont trois enfants nés de 1609 à 1615. (14) • Madeleine Rossier, de Fribourg, dont deux enfants nés en 1621 et 1627. (15) III • Catherine Maillardoz, de Fribourg, fille de Pancrace Maillardoz, veuve de Nicolas de Praroman. (16) Le mariage eut lieu avant le 16 juin 1628, date à laquelle elle fut marraine à Attalens ; (17) elle mourut entre le 19 octobre 1633 (18) et le 19 décembre 1635. (19) Sans descendance. • Anne-Marie Stutz de Fribourg, dont 7 enfants nés de 1636 à 1645. (20) • Catherine Heilmann, de Fribourg, dont une fille née en 1652 Leurs enfants : a) Du 1er lit : 1. Rodolphe, baptisé à S. Nicolas le 2 mars 1604, son parrain fut Rodolphe Zara, et sa marraine Elisabeth Uffléger, née Brassa. (22) 2. Jacques, baptisé à St-Nicolas le 1er mars 1606 ; il eut pour parrain Jacques Zur Matten et pour marraine Madeleine……(23) 15 b) Du 2ème lit : 3. Elisabeth, baptisée à St-Nicolas le 8 mars 1609, son parrain fut François d’Affry et sa marraine Elisabeth Meyer, née Gottrau. (24) Femme de François Castella, bourgeois de Gruyères, elle fut marraine à Gruyères le 9 novembre 1617. (25). 4. Catherine, baptisée à St-Nicolas le 10 novembre 1610 ; son parrain fut Louis de Praroman en remplacement de Nicolas Meyer, et sa marraine Catherine Boccard, sa tante. (26) Elle épousa avant le 5 septembre 1632, Béat-Jacques de Montenach, de Fribourg, (27) fils de Charles de Montenach. (28) Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 12 avril 1627, (29) fut membre du Conseil des CC dès 1631, de celui des LX dès 1639 et du Petit Conseil de 1648 à sa mort (30) survenue entre le 17 juin 1663 et le 22 juin 1664. (31) Il avait été grand-sautier de IIIa 1637 à 1640, banneret du quartier du Bourg de 1645 à 1648 et trésorier de 1652 à sa mort. (32) De plus il fut bailli de Grandson de 1640 à 1645.(33) 5. Anne, baptisée à St-Nicolas le 29 mai 1615, son parrain fut Pierre Feldner et sa marraine Anne Meyer. (34) C’est elle, ou sa sœur Marie-Vérène qui épousa NN Werro, de Fribourg, le père de François-Nicolas, légataire de son oncle JeanFrançois Boccard. (34a) c) Du 3ème lit : 6. Jean-Guillaume, baptisé à St-Nicolas le 15 août 1621, il eut pour parrain Guillaume Reyff et pour marraine N.N. de Diesbach. (35) 7. Jean-Georges, baptisé à St-Nicolas le 5 avril 1627 ; son parrain fut Jean Lampert et sa marraine Elisabeth Michel. (36) d) Du 5ème lit : 8. Marie-Vérène, baptisée à St-Nicolas le 17 décembre 1636 ; son parrain fut Jean Fruyo et sa marraine Vérène Reyff, née Python. (37) 16 9. Jean-Pierre, dit Petermann, baptisé à St-Nicolas le 14 mars 1638 ; il eut pour parrain Piere Reyff et pour marraine Dorothée Lapis. (38) Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 8 mars 1661. (39) Il vivait encore le 8 décembre 1664, date à laquelle, avec ses frères Jean-François et Antoine-Ignace, il vendit divers biens pour le prix de 700 couronnes de Fribourg, à l’Hôpital de Fribourg. (40) 10. Jean-François, baptisé à S. Nicolas le 2 septembre 1639 ; son parrain fut Jean Reynold et sa marraine Marie-Dorothée Adam. (41) Il fit son testament le 8 mars 1695, testament dans lequel, il demande d’être enterré en l’église S. Nicolas, dans le tombeau de son père, près de l’autel de St-Jost ; après de nombreux legs aux Jésuites, aux Cordeliers, aux Capucins et aux Augustins, il donna 2 pistoles à sa nièce la Mère supérieure de Montenach, sa bague cachet en or à Jean-Pierre de Boccard, seigneur de Grangettes, un gobelet d’argent doré à chacun de ses neveux IIIa et nièces, Petermann, Nicolas, Protais, Marie-Madeleine et Anne-Catherine de Montenach et François-Nicolas Werro, 200 écus à sa sœur Marie-Elisabeth, épouse de François-Melchior Zelger et autant à sa sœur Marie-Cécile ; il nomma sa cousine Marie-Catherine Audriard jouissante de tous ses biens, sa vie durant ; enfin il institue héritiers, en reconnaissance de certains bienfaits reçus, les « très nobles, hauts et puissants, magnifiques et très illustres Messeigneurs les Avoyers, Conseiller Soixantes et Deux Cents de cette ville de Fribourg ». (42) Il mourut deux ou trois jours après avoir testé, car il fut enterré à S. Nicolas le 13 mars 1695. (43) Son anniversaire fut célébré en cette église le 4 février 1696. (44) 11. Marie-Elisabeth, baptisée à St-Nicolas le 19 avril 1641 ; son parrain fut Tobie de Gottrau et sa marraine Elisabeth d’Estavayer. (45) elle épousa, avant 1660, François-Melchior Zelger, de Stans, (46) né à Stans le 20 septembre 1639, fils du capitaine Hans-Melchior Zelger et de Marguerite Pyffer d’Altishofen. (47) Il fut secrétaire d’Etat de Nidwald 1665-1684, commandant des troupes de Nidwald pour l’occupation des frontières de l’évêché de Bâle en 1675, du conseil de guerre de l’évêché de Bâle en 1676, capitaine à Porrentruy en 1679, député à la Diète de 17 Baden, bailli d Bellinzone 1684-1686, capitaine au service de France dès 1690 et mourut à Stans le 17 janvier 1709 ; (48) sa femme était morte cinq ans auparavant le 28 janvier 1704. (49) Le 27 avril 1662, François-Mechior Zelger et sa femme Marie-Elisabeth avaient délivré une quittance générale à Pierre Boccard, frère de Marie-Elisabeth, qui agissait tant à son nom qu’en celui de leurs frères Jean et Ignace, tous enfants de feu Jean Boccard. (50) 12. Georges-Joseph, baptisé à St-Nicolas le 27 juillet 1642 ; il eut pour parrain Georges Pierre de de Montenach et pour marraine Elisabeth d’Erlach, née d’Affry. (51) Il devient officier au régiment des Gardes Suisses en France. (52) IIIa 13. Udalric-Ignace, baptisé à St-Nicolas, le 21 juillet 1644, il eut pour parrain JeanUdalric Python et pour marraine Catherine Quenzis. (53) Il vivait encore le 27 avril 1667 et fut officier au Régiment des Gardes Suisses en France. (55) 14. Antoine-Ignace, baptisé à S. Nicolas de 11 février 1645 ; son parrain fut Antoine von der Weid, seigneur de Berlens, et sa marraine Vérène Reyff. (56) Il vivait en encore le 8 décembre 1664. (57) e) Du 6ème lit : 15. Marie-Cécile, baptisé à St-Nicolas le 18 janvier 1657, son parrain fut SimonPierre Meyer, sénateur, et sa marraine Cécile Heilmann. (58). Elle vivait encore le 8 mars 1695, date à laquelle son frère Jean lui légua 200 écus. (59). 18 6 III b Martin de Boccard, fils de Laurent Boccard et d’Elisabeth Meyer (II, p.7) reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 23 juin 1616 et assigna son droit sur la maison de la Grand’Rue. (1) Il fut percepteur de l’ohmgeld pour le Bourg en 1613, membre du Conseil des CC pour le Bourg de 1613 à 1623, (2) bailli de Châtel-St-Denis de 1624 à 1629 ; (3) enfin, membre du Conseil des LX dès 1623, il fut renommé pour la dernière fois le 23 juin 1647, et mourut en charge le 6 juillet de la même année. (4) Il acheta divers biens, à Bossonnens en 1628 (5) un fief au Village de Gugellberg le 10 septembre 1624 (6) ; à Adam Chapperon de Fruence, pour la prix de 2400 florins de 4 baches, sa part à la dîme de Remaufens le 8 mai 1630 (7) ; à Hans Dietrichsperger, de Niedernuettlen, une partie de la dîme de ce lieu le 20 mai 1626, (8) etc. Le 1er juillet 1611, huit commerçants, dont Martin « natif et originel de la ville et pays de Fribourg » reçurent du duc de Savoie certains privilèges, soit l’exemption 19 des droits de péages dûs au duc, au bas de l’acte sont dessinées les marques de commerce de ces huit personnages ; celle de Martin est composée de 3 losanges posés 2 et 1, de dernier sommé d’un 4 de chiffre contourné, la barre horizontale se terminant en croisette pattée, la verticale flanquée des initiales M.B. (9) C’est en 1629, le 9 mars, que Martin acheta à son frère Jean, pour 3500 florins de 25 baches , monnaie de Fribourg, son château de Vuippens, avec place, jardin, arbres, dépendances, diverses terres, granges, etc. (10) C’est ainsi qu’il devint aussi propriétaire du « Pré d’Oge » qui s’entendait le long de la Sarine jusqu’à la limite des IIIb communes de Vuippens et d’Avry, où fut placée une borne le 18 juin 1635, pour marquer la séparation des deux communes. (11) Par acte daté de Ratisbonne, le 11 août 1640, Ferdinand III, élu empereur Romain, octroya des lettres de noblesse, avec augmentation d’armoiries à Martin de Boccard, et ce pour services rendus par Martin et ses ancêtres à l’Empereur et à la maison d’Autriche, comme aussi pour les services qu’il s’offre encore à rendre à l’avenir. (12) Comme pas plus Martin que ses ancêtres n’ont été au service de l’Empire, et comme Martin lui-même était commerçant, les services rendus et à rendre semblent ne pour avoir été que d’ordre commercial, voire financier. A moins naturellement qu’il ne faille voir dans cet énoncé des motifs qu’une simple « rédaction passe-partout » en usage à la chancellerie impériale lors d’octroi du diplôme* de noblesse ou d’armoiries. Il est très vraisemblable que ce diplôme fut octroyé à Martin par l’entremise de son beau-fils François-Pierre König dit de Mohr qui, quelques mois 20 plus tôt avait épousé Anne-Marie de Boccard, sa cousine germaine, fille dudit Martin. Quoiqu’il en soit, ce diplôme régularisa la noblesse sporadique de la famille ; dès lors tous les descendants de Martin, et Martin lui-même furent qualifiés de « nobles » ou « Juncker » dans les actes en langue allemande ; c’est aussi depuis lors – en 1647 pour la première fois – qu’ils portèreent la particule « de » ou « von ». Martin de Boccard épousa Dorothée Lapis, fille d’Albrecht Lapis, apothicaire d’Utrecht, bourgeois de Fribourg, et de Marguerite Gugelberg. (13) Le 3 septembre 1636, Dorothée et sa fille Anne-Marie de Boccard sont instituées héritières testamentaires par leur neveu et cousin François-Pierre König dit de Mohr, futur époux _____________________________________________________________________ * Le diplôme est dans les archives de la famille, à Jetschwil. (Notes RB) IIIb époux d’Anne-Marie. (14) Après la mort dudit François-Pierre König, survenue en décembre 1647, Dorothée Lapis, veuve de Martin de Boccard, retira à elle, par droit de proximité, la moitié de la seigneurie de Billens ; cependant, le 8 avril 1654, Christophe Moser, du Grand’Conseil, comme tuteur des hoirs de feu Jean-Louis de Boccard, capitaine, et de Marie-Anne König, du consentement de leurs plus proches parents, vendit cette part de la seigneurie de Billens à l’avoyer François-Pierre Gottrau. (15) Dorothée Lapis mourut avant le 22 août 1651, date à laquelle ses enfants firent le partage de ses biens et de ceux de Martin, son mari. (16) Ils eurent comme enfants : 1. Jean-Louis, baptisé en 1608, auteur de la branche dite de Pradoge, qui suit (IVa, p.26). 21 2. Jean-Ulmann, baptisé à St-Nicolas le 9 juin 1609 ; son parrain fut Ulmann de Lanthen dit Heidt, et sa marraine Marguerite de Diesbach née Alex. (17) 3. Pierre, baptisé à St-Nicolas le 21 mai 1612 ; son parrain fut Pierre Zimmermann et sa marraine Marguerite Gugelberg. (18) 4. Elisabeth, baptisée à St-Nicolas le 29 novembre 1613, eut pour parrain JeanGottrau et pour marraine Elisabeth Gottrau. (19) Le 3 février 1632, elle passa contrat de mariage avec Georges Reynold, de Fribourg, fils de feu le capitaine Barthélémy Reynold et de Madeleine Python, par ce contrat elle reçut de son frère une dot de 1000 Couronnes, monnaie de Fribourg. (20). Baptisé à Gruyères le 4 juin 1606, (21) il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 1er juin 1630, (22) et fut bailli de Vuippens de 1640 à 1645 (23). Il était entré au Conseil des CC, pour le IIIb quartier des Places en 1633 et occupa cette charge jusqu’à sa mort survenue en février 1646. (24) Dans le partage des biens de ses parents, intervenu le 22 août 1651, Elisabeth, veuve de Georges Reynold, obtint 4668 écus, la dîme de Liebistorf estimée 1968 écus, ainsi que diverses lettres de ventes, en plus de sa dot de 1000 écus. (25) Elle vivait encore le 28 juin 1663, date à laquelle avec ses sœurs Anne-Marie et MarieCatherine et leur neveu François-Nicolas, ils donnent quittance à leurs frères et oncles François-Pierre de Boccard, seigneur de Grangettes, et Pierre Ignace, capitaine, bailli de Châtel-St-Denis, pour toutes leurs prétentions à la succession de leurs parents. (26) 5. François-Antoine, capitaine dans les armées impériales, reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 16 juin 1633 et assigna son droit sur la maison qu’il venait d’acquérir, sise à la Grand’Rue. (27) L’année suivante, 1634, il fut envoyé en Allemagne par LLEE afin de solliciter la libération de son cousin et futur beaufrère, le colonel François-Pierre König. (28) Il fit partie du Conseil des CC pour le quartier du Bourg ; nommé à la St-Jean 1635, il mourut en charge en 1636, avant la St-Jean- (29) 22 6. Marie Catherine, épousa avant le 5 juin 1645 (30) Pierre Ignace de Montenach, de Fribourg, fils de Daniel de Montenach et de Madeleine von der Weid.* (31) Baptisé à Gruyères le 2 juin 1624, il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 31 mai 1644 (33) Il fit partie du conseil des CC pour le quartier de l’Auge dès 1646 ; (34) renommé pour la dernière fois le 20 juin 1660, il mourut en charge, soit avant le 19 juin 1661 ; (35) il avait aussi été bailli de Vaulruz, de 1652 à 1657. (36) Dans le partage des biens de ses parents, du 22 août 1651, Catherine reçut les vignes du Vully, estimées à 3368 écus, plus diverses lettres de rentes ; tout comme sa sœur Elisabeth, elle avait reçu une dot de 1000 écus. (37) Elle fut enterrée à Fribourg, aux Cordeliers, le 14 décembre 1704. (38) * Un beau vitrail de cette alliance est au musée de Fribourg (Notes RB) IIIb 7. Pierre, baptisé à St-Nicolas le 19 février 1619, eut pour parrain Dom Pierre Hans, chanoine de St-Nicolas (39). 8. François-Pierre, baptisé à St-Nicolas le 26 janvier 1620, qui suivra auteur de la branche de Grangettes et Fuyens. (IVb, p. 106). 9. Ulmann, baptisé à St-Nicolas le 24 juillet 1620 ; son parrain fut le capitaine Ulmann de Lanthen dit Heidt et sa marraine Marie Odet (40). 10. Anne-Marie, épousa le 20 février 1640 François-Pierre König, dit de Mohr, (41) son cousin germain, fils du notaire Jean König, ou Rey, de la famille Rey dit Moret, de Ménières, et de N.N. Lapis. Né en 1595 (42), Pierre König reçut la bourgeoisie de Fribourg le 17 septembre 1626 et assigna son droit le 9 juin 1627 sur la maison de son beau-frère Jacques Schmidt (43). Il fut membre du Conseil des CC pour le Bourg de 1625 à 1629, puis pour les Places de 1629 à 1630, de 23 celui des LX de 1630 à 1631, du Petit-Conseil dès 1631 et enfin avoyer de 1645 à sa mort survenue le 11 décembre 1647 (44). Pierre König di de Mohr, ses frères Albert et Antoine avaient reçu des lettres de noblesse, le 30 juillet 1624, de Ferdinand II élu Empereur romain (45) ; puis, le 5 février 1631, Pierre et son frère Albert furent créés, par le même Empereur, barons d’empire sous le titre de barons de Billens, Hennens et Villariaz (46). François-Pierre König fit une brillante carrière militaire : en 1616 il était au service de la République de Venise, mais il en revint bientôt, accusé – à tort semble-t-il – de l’assassinat de l’enseigne de Pontherose ; en 1618 il prit du servie en Autriche il devint capitaine de cavalerie au régiment Colalto ; après la prise de Prague (1623), l’Empereur lui fit don IIIb du château de Meyriez en Moldavie ; promu lieutenant maréchal de camp en 1625, il fut nommé gouverneur le Lindau en 1632 ; c’est alors que, accusé de trahison, il fut enfermé au château d’Ehrenberg au Tirol et condamné à mort ; il fut toutefois gracié par l’Empereur en 1634 ; réhabilité en 1636, il fut promu au grade de général major (47). C’est alors qu’il rentra au pays et qu’il fit, le 3 septembre 1636, son testament et institua comme héritières sa tante Dorothée Lapis, épouse de Martin Boccard et leur fille Anne-Marie – sa future femme – ne laissant à sa femme Anne-Marie Chassot, qu’une rente viagère de 50 écus (48). Dans le partage des biens de ses parents, du 22 août 1651, Anne-Marie de Boccard reconnut avoir reçu une dot de 2000 écus (49). L’avoyère König fut enterrée à Fribourg, aux cordeliers, le 14 novembre 1695 (50). 11. François-Louis, reconnut sa bourgeoisie de Fribourg, le 17 juin 1637 et l’assigna sur sa maison de la Grand’Rue (51). Il fit partie du conseil des CC pour le quartier des Places de 1643 à sa mort (52). Capitaine au service de S.M. Très Catholique en 24 ses Etats de Milan, il fut assassiné sur la voie publique en cette dernière ville, en avril 1647 (53). LLEE écrivirent à plusieurs reprises aux Seigneurs de Milan au sujet de cet assassinat ; finalement le 7 mai 1647, elles leur recommanda la veuve de François-Louis et ses enfants (54). Le nom de la femme et des enfants de François-Louis de Boccard ne sont pas connus ; il est à remarquer que pas plus cette veuve que ses enfants n’intervinrent dans le partage du 22 août 1651 des biens de Martin de Boccard (55). 12. Pierre-Ignace, baptisé le 18 septembre 1624, auteur de la branche d’Argenteuil, qui suivra IVc, p. 122). IIIc Antoine Boccard, fils de Laurent Boccard et d’Elisabeth Meyer (II, p. 7) reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 28 avril 1627 et l’assigna sur sa maison de la rue de Lausanne sise entre celle de Christophe Fégely et celle de François Castella d’une part et la place du Collège d’autre part (1). Il fut membre du Conseil des CC pour le quartier des Places de 1627 à sa mort (2) ; renommé pour la dernière fois le 17 janvier 1657, il mourut en charge, soit avant le 16 juin 1658 (3). Il avait été perceptueur de l’ohmgeld pour les Places en 1627 et sa caution avait été son frère Martin. Antoine ainsi que ses frères et sœurs furent nommés héritiers testamentaires par leur frère Laurent en date du 21 août 1619 (5). Il possédait avec ses frères divers prés sis à Bossonnens pour lesquels ils obtinrent, le 1er novembre 1620, une passassière à clos. (6). 25 Il épousa, en 1ères noces, Marguerite d’Englisberg, de Fribourg, fille de Dietrich d’Englisberg et de Françoise d’Estavayer (7), dont il n’eut qu’un fils. Elle était veuve d’Henri Zaudet, de Fribourg, car le 18 janvier 1626, Antoine et Marguerite ainsi qu’Anne-Marie fille de Marguerite et de feu Henri Zaudet, 1er mari de Marguerite vendirent pour le prix de 400 écus bons, à Christo Grand et à sa femme Agathe, une maison avec jardin et verger, sise à la rue St-Pierre, ainsi qu’un cens de 45 sols fribourgeois dû pour une mur mitoyen et une grenier sis devant la chapelle St-Jacques, mais sous réserve d’un droit de rachat en faveur d’Antoine (8). En 1627, Marguerite est héritière testamentaire de sa tante Dorothée d’Englisberg, épouse du capitaine Meister (9). Elle vivait encore le 8 mars 1628, date à laquelle elle fut marraine à Fribourg (10). IIIc Antoine Boccard épousa en 2èmes noces, avant le mois d’août 1631, Catherine Nuspengel, de Fribourg, qui vivait encore en 1670, année où elle possédait la grande dîme de Domdidier, en indivision avec Jacques et Louis Fégely, François-Pierre Gottrau de Billlens et Jean-Pierre Meyer (12). Leurs enfants : a) Du 1er lit : 1. Jean, baptisé à St-Nicolas le 30 novembre 1624 ; il eut comme parrain Jean Boccard, son oncle, et comme marraine Usule Gottrau (13). b) Du 2ème lit : 2. Marie-Catherine, baptisée à Attalens en août 1631 ; sa marraine fut Catherine Maillardoz, femme de Jean Boccard, bailli d’Attalens, son oncle (14). 3. Anne-Marie, baptisée à S. Nicolas le 2 décembre 1632, elle eut pour parrain Pierre Phililpponat, et pour marraine Anne Nuspengel (15). 26 4. Marie-Vérène, baptisée à S. Nicolas le 24 novembre 1634 ; son parrain fut Nicolas Meyer et sa marraine Vérène Reyff (16). 5. Elisabeth, baptisée à S. Nicolas le 29 octobre 1636 ; elle eut pour parrain JeanGuillaume Gottrau et pour marraine Elisabeth Meyer née Gottrau (17). 6. Marie-Cécile, baptisée à S. Nicolas le 21 novembre 1638 ; son parrain fut Pierre……. et sa marraine Marie Piccand (18).* Marie-Cécile et son mari Etienne Gasser, patricien de Fribourg ont eu plusieurs enfants, baptisés à S. Nicolas du 26.II. 1660 au 7 VII. 1665. 7. François-Gaspard, baptisé à S. Nicolas le 13 décembre 1640 ; il eut comme parrain Gaspard Gady et comme marraine Pernon von der Weid (19). *Selon lettre de M. Hubert de Vevey, envoyée à M. Thierry de Boccard le 31 juillet 1974, lui demandant de faire cette adjonction IIIc 8. Tobie, baptisé à S. Nicolas le 31 octobre 1644 ; son parrain fut Tobie Gottrau et sa marraine Marie Gottrau (20). Etant capitaine au service de S.M. Très Catholique en ses Etats de Milan, il testa le 23 juillet 1679 et institua comme hériter son neveu à la mode de Bretagne Simon-Pierre de Boccard 9. Marie-Marguerite, baptisée à S. Nicolas le 25 novembre 1648, elle eut pour parrain Simon-Pierre Meyer et pour marraine Marguerite Nuspengel (22). Assistée par son frère le capitaine Tobie Boccard et son cousin Jacques Chollet, du Grand-Conseil, elle passa un contrat de mariage avec Jean-Joseph Guibach, de Fribourg, assisté de son frère Georges Guibach, du Grand-Conseil, de son frère Antoine et de son beaufrère Balthazar de Techtermann.* Georges Guibach promit à son fils une dot de 200 écus, plus 22 livres de vaisselle d’étain, du linge de maison, literie, etc…, dot que Jean-Joseph donna à sa femme pour le as où il viendrait à mourir avant elle et sans enfants ; par contre, Marie-Marguerite promit à son mari 600 florins pour le cas où elle viendrait à mourir la première et sans descendance 10 octobre 1676. (23). 27 * Balthazar, fils de Martin Techtermann (N. v.d. Weid) 28 BRANCHE DITE DE PRADOGE ET JETSCHYL IV a Jean-Louis de Boccard, * fils de Martin de Boccard et de Dorothée Lapis (IIIb, p. 16), fut baptisé à St-Nicolas, sous le seul prénom de Jean, en mars ou avril 1608 ; son parrain fut Jean Meyer, avoyer de Fribourg (1). Il devint capitaine d’une compagnie suisse au duché de Milan, au service de S.M. Très Catholique (2), et mourut entre le 5 avril 1642 date à laquelle il prêta 400 pistoles de bon or à son beaufrère le baron Pierre de König dit de Mohr (3), et le 10 mars 1648, date à laquelle sa veuve était déjà remariée (4). Il avait épousé Anne-Marie König dit de Mohr, de Fribourg, fille d’Antoine König dit de Mohr et de Suzanne Pélagie Berche ; ses oncles le colonel Albert König et Pierre König, avoyer de Fribourg lui promirent une dot de 6000 écus lors de l’entrée au couvent des Dominicaines d’Estavayer de sa mère ; cette promesse est rappelée dans une déclaration faite le 23 décembre 1665 par ladite Suzanne-Pélagie Berche (5). 29 Devenue veuve, Anne-Marie de König épousa en seconde noces noble Claude Gravelle, bourgeois de Jougne, capitaine de cavalerie au Service de S.M. d’Espagne en ses états de Milan, avec qui elle vendit, le 10 mars 1648, la moitié de la seigneurie de Billens à François-Pierre Gottrau, avoyer de Fribourg, fief qu’ils tenaient de la succession des frères François-Pierre et Nicolas-Albert König, oncles d’Anne-Marie (6). Dans le partage des biens de Martin de Boccard et de Dorothée Lapis, leurs petits-fils, enfants de feu Jean-Louis, obtinrent, entre autres choses, toutes les propriétés de Vuippens, ainsi que les vignes de Cheseaux, 22 août 1651 (7). *Seigneur de Grangettes et Fuyens, Freyher de Billens qu’il avait de son beau-frère le Baron de König, capitaine au service impérial fit toutes les campagnes de la guerre de 30 ans avec son beaufrère le Baron Feld Maréchal de König il se distingua au siège de Lindau et fut tué à Mantoue Italie en 1647. Dans cette généalogie il est appelé Nicolaus (Notes RB) IVa Ils eurent 3 enfants * : 1. François-Pierre, baptisé à S. Nicolas le 14 octobre 1640, eut pour parrain François-Pierre König dit de Mohr (8), qui était son grand-oncle maternel et en même temps son oncle paternel par alliance. Il était sous la tutelle de Jacques Christophe Moser, bourgeois de Fribourg, au moment du partage de la succession de ses grandparents de Boccard, le 22 août 1651 (9). C’est probablement lui qui fut capitaine au régiment des gardes suisses (10). 2. François-Nicolas, baptisé à S. Nicolas le 7 juillet 1642, qui suit (Va, p.28) 30 3. Frédéric *est, comme ses deux frères aînés, sous la tutelle de Jacques-Christophe Moser, le 22 août 1651, lors du partage de la succession de ses grands-parents de Boccard (11). * Une fille Magdeleine est mentionnée dans la généalogie de Mgr de Lenzbourg, complétée par RB. elle aurait épousé Jean de Reynold . * Frédéric de Boccard, Lieutenant aux gardes Suisses, mort en France (Notes RB) 48 Va François-Nicolas de Boccard, fils de Jean-Louis de Boccard et d’Anne-Marie de König (IVa p.26), fut baptisé à S. Nicolas le 7 juillet 1642, son parrain fut François-Nicolas Wild et sa marraine Marie-Françoise Reynold. (1) Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 18 juin 1666 (2), fit partie de Conseil des CC pour le quartier des Places de 1666 à 1674, puis de celui des LX dès 1674 (3) à sa mort survenue le 15 avril 1709 (4). Il avait aussi été percepteur de l’ohmgeld au quartier des Places en 1666 (5) bailli de Vuippens de 1678 à 1683 (6), banneret des Places de 1695 à 1698, maître des sels de 1704 à sa mort (8) et secret pour le quartier des places de 1706 à sa mort (9). 31 Lors du partage de la succession de ses grands-parents, le 22 août 1651, (10) il était sous la tutelle de Jacques-Christophe Moser, de Fribourg ; mais devenu majeur, il passa quittance, le 28 juin 1663 à ses deux oncles François-Pierre et Pierre-Ignace de Boccard pour ses prétentions à l’héritage de ses grands-parents (11). Propriétaire de biens de Vuippens, il le compléta par différents achats, dont spécialement la dîme de Villard au territoire deVuippens, en graines, blé, chanvre et « autres légumes » qu’il acquit le 18 juin 1673 de Pierre Chollet, receveur de la Léproserie de Bouguillon, pour le prix de 800 florins de bonne monnaie (12). Trois jours plus tard, le 21 juin 1673, contre la somme de 200 écus et la pension d’une année pour une se ses filles, il céda au Couvent des Dominicaines d’Estavayer toutes les prétentions qu’il pouvait avoir sur certaines vignes sises au Landeron, vignes qu’il revendiquait comme petit-fils de Pélagie Berche mère d’Anne-Marie de König sa mère. (13). Va François-Nicolas de Boccard, dont le partage des biens se fait le 15 juin 1709 (14), avait épousé, avant le 6 juin 1664 (15), Béatrice Reynold, de Fribourg, fille d’Antoine Reynold et de Françoise Fégely (16), et veuve de François-Nicolas de Lanthen-Heidt, de Fribourg (17). Ils eurent 6 enfants : 1. Marie-Françoise, baptisée à S. Nicolas le 6 juin 1664, son parrain fut PierreIgnace de Boccard, son grand-oncle et sa marraine Marie-Françoise Reynold (18). Elle épousa, avant le 10 novembre 1684, Béat-Simon Buman, de Fribourg (19), fils de Jacques Buman et d’Elisabeth Gurnel ; baptisé à S. Nicolas le 1er février 1639, il eut pour parrain Simon-Pierre Meyer et pour marraine noble Marguerite Erhart. (20) Capitaine au service de France, dans le Régiment des Gardes Suisses, il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 7 juin 1662 (2), entra au Conseil des CC 32 pour le quartier de la Neuveville en 1669 (22) et y resta jusqu’à sa mort survenue le 9 mai 1709 (23). Lieutenant-colonel en France, il avait été bailli de Bulle de 1677 à 1682 (24) puis Maître de la Confrérie des Armes de 1706 à sa mort (25). Sa femme vivait encore le 20 juin 1701 (26). 2. Marie-Marguerite, baptisée à S. Nicolas le 8 novembre 1665 ; son parrain fut Tobie-Protais Fégely et sa marraine Marie-Marguerite Reynold (27). Elle fit son testament le 3 août 1725 ; après divers legs en argent, elle donna la jouissance de tous ses biens à son frère Pierre-Nicolas et institua comme héritiers les enfants de ce dernier ; de plus, elle donna à son neveu le capitaine Nicolas de Boccard un bassin et une aiguière d’argent, ainsi que la dîme de Belfaux ; enfin elle chargea ses Va héritiers de donner chaque année une pistole à son neveu Xavier, Jésuite, ainsi qu’une demie-pistole à sa nièce, Sœur Félix, moniale au Convent de Montorge (28). Dix ans plus tard, le 20 août 1735, elle fit une donation entre vifs à son neveu Nicolas de Boccard, à l’occasion de son prochain mariage avec Elisabeth de Vevey ; elle lui fit don des choses prévues dans son testament tout en s’en réservant la jouissance, et la somme de 2500 écus bons (29). Elle mourut le 13 novembre 1738 et l’ouverture de son testament se fit le jour se son septième, soit le 24 novembre de la même année (30). 3. Anne-Marie-Françoise, baptisée à S. Nicolas le 1er février 1667, eut pour parrain Pancrace Python et pour marraine l’avoyère Anne-Marguerite Wild (31). Elle épousa à S. Nicolas, le 1er novembre 1685, Jean-François-Nicolas Griset de Forel, 33 de Fribourg, fils de François-Pierre Griset de Forel et de Marie de Lanthen-Heidt, baptisé à S. Nicolas le 20 janvier 1660 ; son parrain fut Nicolas de Diesbach, seigneur de Torny, et sa marraine Ursule Reyff (33). Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 3 juin 1683, fut membre du Conseil des CC pour la Neuveville de 1683 à 1700, puis de celui des LX pour le même quartier de 1700 à 1703, et du PetitConseil de 1703 (35) à sa mort survenue le 26 mars 1737 (36). De plus, Nicolas de Forel, seigneur de Forel, de Middes et Marnand, avait été avoyer à Estavayer de 1692 et 1697 (37), maître des munitions de 1705 à 1708, commissaire général de 1722 à 1737 et enfin trésorier de 1730 à 1735. (38). La conseillère de Forel, née de Boccard fut enterrée à S. Nicolas le 27 février 1743 (39). Va 4. Marie épousa à St-Nicolas, le 11 août 1692, Henri-Ignace de Maillardoz, de Fribourg, fils de François-Augustin de Maillardoz et de Marguerite Amman (40). Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 22 mais 1695 et assigna non droit sur sa maison des Hôpitaux-derrière (41). Sa femme fut enterrée à S. Nicolas le 23 avril 1757 (42). 5. Pierre-Nicolas, baptisé le 15 juin 1671, sui suit (VIa, p. 32) 6. Marie-Elisabeth, baptisée à S. Nicolas le 16 novembre 1673 ; son parrain fut Pierre Adam et sa marraine Marie-Elisabeth Wild (43). Elle épousa à Vuippens, le 20 novembre 1639, Charles-Ignace Weck, de Fribourg (44), fils de Nicolas Weck et de Madeleine Brunisholz (45). Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg, le 7 juin 34 1681 (46) fut membre du Conseil des CC pour le quartier du Bourg de 1685 à sa mort survenue le 2 octobre 1725 (47). De plus, il avait été bailli de Vuissens de 1693 à 1699, puis de Plafayon de 1706 à 1711 (48). Le 20 juin 1704, Nicolas Weck avait fondé un substitution, comprenant le domaine de Blumisberg, et cela en faveur de son frère Charles-Ignace et de sa descendance mâle, par ordre de primogéniture (49). Charles-Ignace fit son testament le 15 janvier 1725 et institua ses trois enfants comme héritiers (50). Marie-Elisabeth de Boccard avait reçu de son père, lors de son mariage (1693) une dot de 1500 écus, puis à la mort de François-Nicolas de Boccard, elle reçut, comme part d’héritage, une montagne sise rière Bellegarde estimée 1300 écus, ainsi que des créances pour 6598 écus. (51) Elle fut enterrée à S. Nicolas en octobre 1748 (52). 56 VIa Pierre-Nicolas de Boccard, fils de François-Nicolas de Boccard et de Béatrice Reynold (Va, p.28) a été baptisé à S. Nicolas, le 15 janvier 1671 ; il eut pour parrain François-Pierre de Boccard, et pour marraine Marie-Catherine König. (1) Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 11 juin 1697 et assigna son droit sur la maison rue de Lausanne. (2) Il fit partie du Conseil des CC pour le quartier des Places de 1697 à 1721, puis de celui des LX pour le même quartier de 1721 à 1722, et enfin du PetitConseil de 1722 (3) à sa mort survenue le 14 août 1729 (4). Le partage de ses biens se fit le 16 décembre 1729. (5) Pierre-Nicolas avait aussi été bailli de Vuippens de 1713 à 1728 (6), ainsi que Maître de la Grande Conférie de 1720 à 1722 (7). Il épouse à Vuippens, le 7 septembre 1693, Marie-Catherine-Rose de Malliard, de Fribourg, (8), fille de Nicolas de Malliard, ancien ayoyer d’ Estavayer, Seigneur de Châtonnaye et de Vuisternens, et d’Anne-Marie-Elisabeth d’Erlach. (9) Elle avait été baptisée à Estavayer le 16 octobre 1672, et eut pour parrain Henri fils 35 d’Ours d’Estavayer, ancien gouverneur de Neuchâtel, et pour marraine Catherine Wild femme de Pierre Rossier, avoyer d’Estavayer. (10). Rose de Maillard, du consentement de son mari, Pierre-Nicolas « de Boccard de Praz d’Oge », acheta, en date du 14 mai 1710, pour le prix de 4800 écus bons, monnaie de Fribourg, à sa sœur Marie-Marguerite de Malliard, femme de Joseph de Pontherose, seigneur de Rueyres, lieutenant_colonel au service de France, tout le bien de Jetschwil comme feu Nicolas de Malliard, leur père, l’avait possédé, soit maison de maître, grange, prés, clos, curtil, chenevière, bois, rappes et terres tout arables que non arables. (11). Dans le partage des biens de son père, du 12 mai 1710, Rose de Malliard obtint, entre autres choses, la moitié du tènement de Drognens avec ses dépendances, la moitié des dîmes de Drognens et la Pierraz et de Chavannes-les-Forts, la moitié du fief du moulin de Milary au territoire de Domdidier, la moitié des vignes d’Aran, etc…. le tout indivis avec sa sœur Marie-Françoise de Malliard, (12). Elle fut enterrée à Vuippens le 20 novembre 1717. (13) Ils eurent 15 enfants *: 1. François-Nicolas, baptisé le 4 juillet 1694, qui suit (VIIa, p.44) 2. François-Philippe-Jean, baptisé à S. Nicolas le 2 avril 1696, eut pour parrain Philippe de Lanthen-Heidt, avoyer de Fribourg, pour marraine AnneMarie de Malliard, née d’Erlach, sa grand-mère (14). Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 18 juin 1723 et assigna don droit sur la maison paternelle (15). Il fit partie de Conseil des CC pour le quartier des Places de 1723 à 1750, puis de celui des LX pour le même quartier de 1750 à sa mort. (16) Agé de 20 ans il s’engagea au service de France où il fit une brillante carrière : Tout d’abord cadet à la Cp. de Reynold, au régiment de Castella le 1er août 1716 (17), il fut nommé enseigne de cette même compagnie le 2 octobre suivant (18) ; transféré 36 le 19 juillet 1718 comme enseigne au Régiment des Gardes Suisses, compagnie de Reynold (19) ; promu sous-lieutenant à la compagnie colonelle du Régiment des Gardes le 12 juillet 1720 avec rang du 9 octobre 1719 (20), puis 2d lieutenant à la même compagnie le 20 juillet 1720 (21). Un laisser-passer du 15 janvier 1721 le désigne comme capitaine au Régiment de Hessy (22). Il fut promu aide-major le 15 juin 1729 à la création de cette charge (23), créé Chevalier de St-Louis le 30 mars 1735, *Cette famille fut décimée par la petite vérole. (Notes RB) *Le livre de raison de Pierre-Nicolas est aux archivres de famille (Notes RB) VIa (24) et nommé major au Régiment des Gardes le 13 avril 1738 (25). Par lettre signée L.A. de Bourbon, il reçoit la commission du Lieutenant-colonel, 28 avril 1745 (26). Promu brigadier d’infanterie le 1er mai 1745, (27), il en est félicité le 6 juin suivant par L.A. de Bourbon (28). Par lettre du 10 mars 1743, le Roi l’avait informé qu’il avait disposé en sa faveur d’une demie compagnie au Régiment de Monnin, devenue vacante par la mort du colonel de Castella (29). Mais, le 1er juin 1745, le Roi désirant se servir de lui comme brigadier aux Armées de Flandre, l’enjoignit de se mettre sous les ordre du Maréchal, comte de Saxe. (30) ; ce même ordre lui fut encore donné les 1er mai 1746 et 1er mai 1747 ; dans ce même ordre, le Roi l’informe que lorsqu’il aura commandé une fois comme brigadier, son intention est de l’attacher uniquement au Régiment des Gardes Suisses (31) ; mais le 27 juillet de cette dernière année, le roi lui donna encore une fois l’ordre de servir comme brigadier sous le Maréchal, comte de Saxe. (32). Il fut promu maréchal de camp en date du 10 mai 1748 (33), ce que M. d’Argenson lui confirma le 20 décembre de la même année (34). A la mort de Jean-Balthasard de Fégley de Seedorf, survenue à Paris le 18 37 décembre 1751, le Roi lui donna le régiment de Seedorf qui devint le régiment de Boccard (35) Il fut reçu à la tête de son régiment à Metz, le 5 juin 1752 (36) ; bien que ne commandant plus depuis longtemps, il resta propriétaire de son régiment jusqu’à sa mort. Il avait informé LLEE de Fribourg, le 19 mars 1752 que le roi lui avait concédé le régiment de Seedorf (37). Le 10 avril 1752, LLEE de Fribourg remercièrent Louis-Auguste de Bourbon, prince des Dombes, général des Suisses et Grisons, pour la concession d’un régiment à « M. le Maréchal de Boccard » (37a). Le 5 mars de la même année, le Roi lui ayant donné la compagnie vacante qu’il commande en son régiment par suie de la mort du Colonel de Seedorf, lui enjoint l’ordre de se faire reconnaître en qualité de capitaine de la dite compagnie. (38) VIa Le 1er mars 1757, le Roi lui donna l’ordre de servir comme maréchal de camp en ses armées qu’il fait rassembler sur le Rhin et cela sous les ordres du Maréchal comte d’Estrées, ce qui lui fut conformé le 12 du même mois par le Marquis de Paulmy (39). Le 4 mai suivant, il fut informé par M. de Mallebois que le Maréchal d’ Estrées l’a nommé commandant de la ville de Ruremonde en Hollande (40). Le 1er novembre 1757, le Roi lui donna l’ordre de servir, comme maréchal de camp, sous les ordres du Maréchal duc de Richelieu, commandant des troupes en Allemagne (41) ; mais S.M. transféra ce commandement au Comte de Clermont et prie Philippe de Boccard, le 17 janvier 1758, de servir sous ses ordres (42). Toujours commandant de Ruremonde, il reçoit l’ordre de Louis de Bourbon, par lettre datée du 26 juin 1758, d’évacuer cette place et de se replier sur Liège au cas où l’ennemi viendrait à marcher sur lui (43). Mais deux jours plus tard déjà, le 26 juin 1758, Ruremonde fut attaqué par le prince du Brunswick à la tête d’une troupe d’environ 5000 hommes ; Boccard ne put pas évacuer la place à temps et perdit 38 17 tués, 8 blessés et 18 prisonniers. Le jour même il dut capituler entre les mains de Charles, prince héréditaire de Brunswick et Wolffenbüttel ; Boccard put, selon les termes de la capitulation, se retirer de Ruremonde avec les honneurs de la guerre (44) ; quelques jours plus tard, le 5 juillet 1758, le Maréchal de Bellisle lui exprima la satisfaction du Roi pour sa capitulation honorable (45). Le 7 juillet suivant, il reçut l’ordre du Roi de se rendre à Bruxelles pour y prendre le commandement du régiment de dragons d’Aubigné et d’autres qui pourraient s’y rendre, et cela sous les ordres du lieutenantgénéral comte de Graville (46). Mais l’ennemi évacua bientôt après Rurememonde, et le Maréchal de Bellisle donna VII a l’ordre, le 4 août de la même année, à Philippe de Boccard de reprendre le commandement de Ruremonde (47). Le 15 novembre 1758, le Roi lui donna l’ordre de servir, pendant l’hiver, comme maréchal de camps, sous les ordres du Maréchal de Contades, commandant les troupes du Bas-Rhin ; (48) le même ordre lui fut encore donné le 1er mai 1759, le Maréchal de Contades ayant été promu commandant en chef de l’armée d’Allemagne. (49). Le 17 décembre 1759, il fut finalement promu lieutenant-général (50), le plus haut grade de l’armée royale ; il en fut avisé et complimenté par une lettre du Maréchal de Bellisle, datée du 9 janvier 1760 (51) ; de plus, ce dernier l’avisa le 27 du même mois qu’il allait être relevé de son commandement de Ruremonde afin de pouvoir revenir en France (52). Le 22 février suivant, LLEE de Fribourg adressèrent au Roi de France une lettre de remerciements pour la promotion au grade de Lieutenant-général des Maréchaux de camp de Boccard et de Castella (53). Agé de 66 ans, le lieutenant général de Boccard se retira à Fribourg en 1762 ; il avait fait, avec le Régiment des Gardes, les campagnes de 1734, 1735, 1742, 1743, 1744, 1745, 1746, 1747 et 1748 ; il s’était trouvé à tous les sièges et batailles où ce corps avait été employé (55). Le 21 avril 1774, le duc 39 d’Aiguillon l’informa que le roi était disposé à lui accorder l’un des premiers « cordons rouges » qui viendront à vaquer (56). Dans le partage des biens de son père, du 16 décembre 1729, il reprit la moitié de la seigneurie de Drognens, estimée 5000 écus bons (57) rentré au pays, il vécut tant dans la maison de la rue de Morat qu’à Jetschwil, propriétés qui lui étaient venues de son frère l’évêque. Il embellit le château de Jetschwil où il fit construire la grande galerie du 1er étage.* Le 28 janvier 1766, avec l’autorisation de LLEE, il constitua une substitution comprenant sa maison de la * en reliant la chapelle à la maison, commanda à Gottfried Locher la décoration et y installa le mobilier ramené de Paris. VI a rue de Morat, le domaine de Jetschwil et divers autres biens, en faveurs des descendants mâles de la famille de Boccard, tout d’abord son frère aîné François-Nicolas et de son fils Hubert, et ainsi de suite d’aîné à aîné, puis de la descendance de son frère Simon-Hyacinthe et de son fils François-Joseph -Nicolas-Ignace ; cette ligne venant à s’éteindre, la substitution passera à la descendance de son troisième frère, Nicolas-Louis ; il contre-signa et confirma cet acte le 20 février 1766 (58). Il compléta encore le domaine de Jetschwil pour divers achats, dont un cens direct ou seigneurial que possédait FrançoisPierre Bernard Raemy, cens provenant des de Maillard, grevant le bien de Jetschwil et consistant en 1 coq, 1 poule et 5 baches en argent annuellement, et le double à chaque changement ; cet achat, passé le 5 avril 1772, fut fait pour le prix de 5 ½ Louis d’or neufs, chacun valant 6 écus bons de 18 baches, monnaie de Fribourg (59). En 1770, il avait prêté reconnaissance en faveur de LLEE de Fribourg pour le château et de domaine de Jetschwil ; ce dernier contenait alors plus de 142 poses (60). Le lieutenant-général de Boccard fit son testament le 19 juillet 1781 ; il veut être enterré à Fribourg s’il y meurt, ou à Guin s’il décède à Jetschwil, « et 40 ce à petit bruit autant que faire se pourra ». Il entend que les substitution qu’il a fondée porte son plein effet ; de plus , il substitue toute sa vaisselle d’argent, ainsi que tous ses meubles, étains, porcelaines, glaces, tableaux, pendules etc, qui se trouveront à sa mort tant en ville qu’à Jetschwil, plus encore 1000 Louis d’or neufs de France. Il donne à son neveu Ignace 1000 Louis d’or neufs de France, à son frère Simon-Hyacithe tout ce qu’il lui doit pour avances faites, VIa plus la jouissance des 1000 Louis légués à son fils Ignace ; il lègue à ses nièces Marie et Nanette, filles de son frère Louis, sa part soit la moitié du bien de Drognens, pour le cas où elles ne se marient pas. Si l’une se marie, ce sera l’autre qui aura sa part ; si elles se marient toutes deux, Drognens devra passer à leur frère Antoine, pour lui et ses enfants mâles ; si toutefois il devrait mourir sans enfants, Drognens reviendra à Ignace, pour lui et ses enfants mâle ; s’il devait mourir sans enfant mâle Drognens reviendra alors aux plus proches parents du testateur vivant à cette époque. Il donna à sa nièce Maillardoz tout ce que son mari lui doit, en capital et en intérêts ; il lègue à sa nièce de Diesbach de Torny, sa filleule, 20 Louis d’or neufs, à Nanette sa nièce et filleule, fille de feu Louis, également 20 Louis d’or neuf, à son neveu Antoine, fils de feu Louis, officier au régiment de Boccard, il lègue 50 Louis d’or neufs, de plus, il donne à sa cousine de Boccard d’Argenteuil 1000 écus bons reversibles à ceux des neveux et nièces du testateur qu’elle désignera. Il établit exécuteur testamentaire son neveu Hubert de Boccard, tout en lui cédant le contrat de rente viagère qu’il a mis sur sa tête et dont il aura seul la jouissance ; de plus, il 41 lui donne tous ses meubles et effets dont il n’a pas disposé ; il le charge de faire dire, de son vivant seulement, et ce chaque année, une messe à la chapelle de Mariahilf au jour anniversaire de sa mort. Enfin, il fonde une bourse de famille en faveur des membres de la famille de Boccard qui pourraient être dans le besoin par suite de « circonstances affligeantes » à cet effet, il donne tous ses biens dont il n’a pas encore disposé. Cette bourse - qui existe encore VIa actuellement – est avant tout destinés aux mâles de sa branche, puis à défaut aux mâles de la branche des seigneur de Grangettes ; enfin après extinction de ces derniers, elle sera au profit des autres plus proches parents de testateur, tant mâle que femelles. Cette bourse devra être gérée par trois membres de la famille descendant de ses trois frères. L’ouverture de ce testament se fit le jour de son septième, le 14 mars 1782 (61). Philippe de Boccard, colonel d’un régiment suisse de son nom et lieutenant-général des Armées du Roi, mourut à Fribourg, âgé de 86 ans, le 24 février 1782 et fut enterré à S. Nicolas le 27 du même mois (62). * 3. Joseph-Hubert, né le 29 août 1697 (63), comme il désirait se faire prêtre, son père lui constitua le 1er février 1720, un « patrimoine » consistant en une rente annuelle de 50 écus bons fribourgeois, rente assignée, pour autant qu’il soit reçu dans les ordres, et pour sa vie durant seulement, sur le bien et le tènement de Jetschwil, bien de franc alleu et franc d’hypothèque (64). Ordonné prêtre, il fut nommé recteur de l’église de Notre-Dame de Fribourg en 1724, charge qu’il conserva jusqu’à sa mort (65). Vicaire général de l’évêché de 42 Lausanne, il devient administrateur apostolique du diocèse à la mort de Mgr Claude-Antoine Duding survenue le 16 juin 1745 (66), mais le 25 octobre de la même année S.S. Benoît XIV le nomma et le préconisa évêque de Lausanne (67). Il reçut la consécration épiscopale, le 1er mai 1746, en l’église de l’Abbaye de St-Urbain, de l’Ordre des Citeaux, des mains de nonce apostolique Acciainoli assisté, avec dispense du St-Siège, de Constantin de Maillardoz, abbé d’Hauterive, et de Robert Balthasar, abbé de St-Urbain. (68). Le 17 du même mois, LLEE de Fribourg remercièrent l’Abbé de St-Urbain pour cette consécration faite en son Abbaye. (69). * Il fut le chef du parti Français à Fribourg. Le Maréchal de camp mourut à Fribourg le 21 février 1782, à l’âge de 86 ans, son enterrement fut une véritable manifestation française. (Notes RB) VIa A l’occasion de l’avènement d’Hubert de Boccard au Siège épiscopal de Lausanne, R.P. Philippe-Jacques Gsell, cordelier composa un poème de plus de 5000 vers, imprimé à Fribourg chez Henri-Ignace-Nicodème Hantt en 1746 (70). Pendant son épicopat, qui dura 13 ans. Mgr. de Boccard publia divers règlements disciplinaires, spécialement en 1750 après une visite pastorale de son diocèse (71). C’est lui qui provoqua, en 1725, la construction de la chapelle de NotreDame du Bons secours de Mariahilf, près de Jetschwil, et qui en supporta presque tous les frais. (72) C’est aussi lui qui fit construire la chapelle de la Neuveville, à Fribourg, dédiée à Notre-Dame Auxiliatrice (73). Bienfaiteur de l’église Notre-Dame de Fribourg, il lui donna une lampe en argent ainsi que des ornements et des vases sacrés. (74). Dans le partage des biens de son père, du 16 décembre 1729, il obtint le bien de Jetschwil estimé 6000 écus bons. (75) Il y fit plus tard installer une chapelle domestique dédiée à St-Hubert. * Par acte du 12 novembre 1748, il acheta, pour le prix de 2200 écus bons, à François-Philippe-Ladislas-Nicolas de 43 Diesbach agissant au nom de sa mère, Marie-Barbe née de Lanthen-Heidt, une maison avec cour, droit de fontaine, jardin et écurie, sise à la rue de Morat, entre le couvent des Capucins et la maison du lieutenant d’avoyer Gottrau de Pensier. (76). Mgr. de Boccard possédait une importante bibliothèque ; il ornait ses livres d’un ex-libris à ses armes, marqué BVG (Boccard Vicaire Général) ; cette vignette est donc antérieure au 25 octobre 1745, date de sa promotion à l’évêché de Lausanne, après sa mort, cet ex-libris, selon certaines inscriptions * à proximité de la maison. VIa manuscrites, fut aussi utilisé par ses frères Philippe et Louis de Boccard. Jopeph-Hubert de Boccard, évêque et comte de Lausanne, prince du S.Empire Romain, recteur de Notre-Dame, mourut à Jetschwil le 29 août 1758 et fut enterré le surlendemain dans le chœur de l’église Notre-Dame. (78) 4. Marie-Elisabeth-Euphrasie, baptisée à S. Nicolas le 12 mars 1699, eut pour parrain Béat-Simon Buman et pour marraine Marie-Anne Amman (79). Elle mourut le 5 novembre 1704 (80). 5. Tobie-Udalric, baptisé à S. Nicolas le 7 juillet 1701, son parrain fut Tobie Gottrau et sa marraine Anne-Marie Fégely (81). Il mourut en 1702. 6. Marie-Madeleine-Alexie, baptisée à S. Nicolas le 12 novembre 1702, eut comme parrain François-Joseph Reynold, et comme marraine MarieMadeleine Alexie d’Affry, née de Diesbach. (83) elle mourut en 1704 (84). 44 7. Marie-Françoise-Pauline, baptisée à S. Nicolas le 9 janvier 1704 ; son parrain fut Constatin-Antoine de Lanthe-Heidt, seigneur de Montet, avoyer d’Estavayer, et sa marraine Marie-Françoise-Pauline de Diesbach. (85). Elle entra comme novice au Couvent de Motorge, de l’Ordre de S.François, le 17 août 1719 et apporta une dot de 1500 écus bons. (86) Elle fit profession le 8 septembre 1721 sous le nom de sœur Félix et mourut le 13 août 1767. (87) C’est elle qui confectionna une intéressante crèche de Noël, encore conservée à Jetschwil. 8. François-Xavier-Ignace, baptisé à S. Nicolas le 30 juillet 1705, eut pour parrain Xavier-François N.N. et pour pour marraine Jeanne-Marie de Malliard (88). Il entra dans la Compagnie de Jésus et fut pendant de longues années confesseur de Xavier-Auguste de Saxe, roi de Pologne. (89). Vers 1774, il fut don au gouvernement de Fribourg de plusieurs milliers de volumes (90) qui sont à l’origine de l’actuelle Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Fribourg. Il quitta la cour de Saxe avant le 6 avril 1785, date à laquelle il fit, à Dresde, son testament ; il institua comme héritier son frère le Conseiller Simon de Boccard, donna à son neveu Ignace sa montre de voyage à répétition, à sa nièce de Diesbach une « écuelle » d’argent avec une assiette, à sa nièce de Praroman sa montre d’or, et à sa nièce de Maillardoz 30 ducats ; il ordonne que les livres qui étaient à la bibliothèque des confesseurs, ornés de son ex-libris marqué IXS et FXB, restent où ils se trouvent et que ses autres livres « marqués de même » soient vendus en faveur des pauvres ; il demande, de plus, d’être enterré avec son crucifix peint qui se trouvait auprès de son lit, « simplement et de grand matin pour n’incommoder personne ». Enfin il nomme exécuteur testamentaire Mr. de Forel, capitaine de G. Suisses auquel il légua tous ses meubles et estampes.(91). 45 Le R.P. de Boccard ornait les très nombreux livres de sa bibliothèque d’un ex-libris gravé sur cuivre représentant les armoiries des Jésuites, soit le trigramme du Christ « IHS » accompagné au bas de ses initiales « F.X.B. ». (92). 9. Simon-Joseph-Hyacinthe, baptisé le 19 mai 1707, qui suivra (VIIb, p. 49). 10. Marie-Anne-Louise, baptisée à St-Nicolas le 8 avril 1710, eut pour parrain Henri von der Weid et pour marraine Marie-Barbe-Aloyse Greder, de Soleure (93). Elle mourut en 1715 (94). VIa 11. Marie-Anne-Jeanine-Marguerite, baptisée à St-Nicolas le 21 juillet 1712. Son parrain fut le Colonel Protais d’Alt et sa marraine Marianne d’Estavayer, née de Diesbach (95). Elle mourut en 1715. 12. Marie-Françoise-Marguerite-Barbe, baptisée à Vuippens le 8 juin 1714, eut pour parrain Jacques-Philippe d’Estavayer et pour marraine Françoise de Maillard (97). Elle fut enterrée à Vuippens le 13 octobre 1727. 13. Anne-Marie-Félix-Rose, baptisée à Vuippens le 16 décembre 1715, fut tenue sur les fonds batismaux par Philippe et Françoise de Boccard, ses frère et sœur (99). Elle mourut en 1719. 46 14. Marie-Françoise, jumelle de la précédente, mourut l’année de sa naissance. (101). 15. Pierre-Nicolas-Louis, baptisé le 9 janvier 1717, qui suivra (VIIc, p.79). VII a VIIa François-Nicolas de Boccard, fils de Pierre-Nicolas de Boccard et de Catherine Rose de Malliard (VIa, p. 32) a été baptisé à S. Nicolas le 7 juillet 1694 ; il eut pour parrain François-Nicolas de Boccard, son grand-père, et pour marraine Elisabeth de Malliard. (1) Il reconnut, par l’entremise de son père, sa bourgeoisie de Fribourg le 21 juin 1715 (2) ; fut membre de Conseil de CC pour le quartier de la Neuveville de 1715 à 1736, puis de celui de LX pour le même quartier de 1736 à sa mort ; (3) de plus, il fut bailli de Surpierre de 1756 à 1761. (4) Agé de 19 ans, il s’engagea au service de France ; breveté enseigne au Régiment des Gardes Suisses le 26 septembre 1713, (5) il passa sous-lieutenant dans la compagnie colonelle de même régiment le 19 juillet 1718. (6) Etant capitaine, il est informé le 5 mars 1740 que le Roi a chargé le maréchal de camp de Diesbach, colonel 47 d’un régiment de lui conférer l’Ordre de St-Louis. (7) Il reçut enfin, le 2 mai 1744, la commission de lieutenant-colonel au Régiment de Vigier. (8) Rentré au pays, il fut nommé colonel au régiment de Romont, le 25 février 1755, par les Avoyers et le Conseil de guerre de Fribourg. (9) François-Nicolas de Boccard et son fils furent reçus communiers de Sorens, le 28 septembre 1755, pour le prix de 100 écus blancs, « outre à sa volonté une gratiosité à la dévote chapelle de Saint-Michel érigée au dit Sorens, 6 piécettes à chaque communier qui agissent aux assemblées communales et 3 piécettes aux autres » (10). De même, lui et son fils furent reçus le 29 avril 1763, de la première et grande bourgeoisie d’Estavayer, le Conseil « s’en remettant à sa discrétion pour le prix de sa VIIa réception, il paya alors la somme de 6 Louis neufs, plus 5 écus pour l’armement, outre les droits de Messieurs du Conseil (11). Dans le partage des biens de son père, du 16 décembre 1729, François-Nicolas, qui y est dit capitaine au régiment de Bourquy, retient le domaine de Vuippens qui fut estimé 7694 écus bons et 11 baches (12). A la demande de la commune de Belfaux, François-Joseph Gady, ancien banneret, et François-Nicolas de Boccard, propriétaires de la dîme de ce village, accordèrent, sous certaines conditions, l’affranchissement de la dîme du foin sur tout le territoire de la commune (13). Il épouse à Vuippens, le 4 septembre 1735, Marie-Elisabeth-Bonaventure de Vevey, d’Estavayer, fille d’Emmanuel-Joseph de Vevey et de Françoise-Pauline de Boccard (14), baptisée à Estavayer le 15 juillet 1716 ; son parrain avait été Joseph de 48 Diesbach, et sa marraine Marie-Elisabeth Tardy (15). Elle mourut âgée de 33 ans et fut enterrée à S. Nicolas le 22 avril 1749 (16). Son mari lui survécut de nombreuses année, mourut le 4 mars 1776 et fut enterré à S. Nicolas le 6 du même mois (17). Ils eurent 2 fils : 1. Philippe-Joseph-François-Nicolas, baptisé à Estavayer le 17 novembre 1739, eut pour parrain RD Joseph-Hubert de Boccard, vicaire général, son oncle, et pour marraine Françoise de Vevey née de Boccard, sa grand-mère (18). Il fut enterré à S. Nicolas le 18 avril 1750 (19). 2. Joseph-Hubert-Balthasar, baptisé à S. Nicolas le 22 mars 1744 ; son parrain fut RD Joseph-Hubert de Boccard, vicaire général, son oncle, et sa marraine MarieUrsule de Lenzbourg née de Vevey, sa grande-tante (20). Agé de 16 ans, il s’engagea au service de France ; nommée enseigne surnuméraire dans la VIIa compagnie colonelle du Régiment de Boccard le 4 mai 1760, il fut breveté enseigne en pied dans la compagnie de Reding et de Reynold au Régiment des Gardes-Suisses le 21 janvier 1761 (22), transféré avec le même grade dans la compagnie de Castella et d’Estavayer, au même régiment, le 23 mars 1762 (23). Le 1er juillet 1763 il fut promu 1er sous-lieutenant à la compagnie de Castella au même régiment (24), puis 2ème lieutenant dans la même compagnie le 25 juin 1767 (25). Il fit la campagne de 1762 (25), reçut une pension de 600 livres le 12 novembre 1768 (27), fut créé chevalier de St-Louis en 1778 (28), se retira du service en avril 1779 et rentra alors en Suisse. (29). Depuis 1777, il était membre de Conseil des CC, pour le quartier de la Neuveville, charge qu’il conserva jusqu’à sa mort (30). Il avait été nommé bailli d’Orbe et Echallens en 1795 (31), mais mourut le 20 août de la même année et fut enterré à S. Nicolas quatre jours plus tard (32). 49 Peu après son retour en Suisse, il fut nommé lieutenant-colonel au Régiment d’Estavayer, et le 1er mai 1783, les Avoyers et le Conseil de guerre de Fribourg le nommèrent colonel de ce même régiment (33). Il le commandait encore le 24 mars 1790, date à laquelle, sur sa demande, la paroisse de Vuippens lui accorda deux bancs dans la nouvelle église, pour lui et sa famille, comme il les avait eus anciennement (34). Il fut, en même temps que son père, reçu communier de Sorens le 28 septembre 1755, puis bourgeois d’Estavayer le 29 avril 1763 (35). Le colonel de Boccard, après la mort du lieutenant-général, son oncle, fut le premier à jouir de la substitution fondée par ce dernier ; il fut également le premier régisseur de la bourse de famille (36). VIIa Il avait hérité de son père, entre autres choses, le bien de Vuippens, ainsi que la moitié de la dîme de Belfaux qui lui rapporta, en 1792, 9 sacs de blé, 4 d’épeautre et 12 d’avoine (37). Hubert de Boccard orna les livres de sa bibliothèque d’un ex-libris gravé à ses armes, avec la croix de St-Louis et l’inscription « Hubert de Boccard , colonel et chevalier » (38). Il fit son testament le 29 octobre 1789 ; il légua tout d’abord 100 Louis d’or à son parent qui devait lui succéder dans la substitution (soit son cousin Ignace) ; il donna 200 écus bons à la Confrérie de St-Martin, plus la moitié de ses grains ; 100 écus bons aux pauvres d’Estavayer, 50 à ceux de Vuippens, plus 1/8 de ses grains, 50 à ceux de Jetschwyl plus la moité de ses grains, 100 aux Capucins, 100 à la Visitation, 50 200 au bénéfice de la Chapelle de Vuippens, 200 à la chapelle de St-Loup ; celui qui aura son bien d’Estavayer devra donner 100 écus bons à la Chapelle de Rive ; à celui qui aura la substitution il légua la jouissance de tout ce qu’il possédait hors de la Porte de Berne ; le 2ème successeur aura la même jouissance et le 3ème en aura la propriété ; si son cousin Ignace devait avoir deux fils, il donna au second, s’il parvient à l’âge de 25 ans, la moitié de la dîme de Belfaux, avec le bois de sapins sis au même lieu, mais en attendant Ignace en aura la jouissance. Aux enfants mâles de son cousin Tonon (Antoine) il légua tous ses biens, meubles et immeubles, rière Estavayer et le Pays de la Broye, et au-delà du lac, y compris le fief de Sévaz, enfants auxquels il substitua ceux d’Ignace, excepté l’aîné à cause de son droit à la substitution, mais avec jouissance en faveur de Tonon sa vie durant, à charge de payer à sa sœur Nanette une rente viagère de 30 Louis d’or neufs. VIIa Au capitaine Touvre, il légua toute l’argenterie qui se trouvera en sa maison de Fribourg, ainsi que son carrosse, ses cabriolets, chars, chevaux et harnais ; enfin, il légua 20 Louis d’or à chacune de ses cousines, Mme de Torny, de Maillardoz, de Praroman et d’Epinay, sommes reversibles à leurs enfants. Ce testament fut ouvert le 26 août 1795, le surlendemain de son enterrement. (39). 51 VIIb Simon-Joseph-Hyacinthe de Boccard, fils de Pierre-Nicolas de Boccard Pradoge et de Catherine-Rose de Maillard (XIa, p. 32) a été baptisé à St-Nicolas le 19 mai 1707 ; son parrain fut Simon-Joseph Wild et sa marraine Marie-Marguerite de Boccard (1). Son frère, le capitaine François-Nicolas de Boccard, reconnut pour lui sa bourgeoisie de Fribourg et l’assigna sur la maison de la rue de Lausanne le 20 juin 1731 (2). Il fit partie du Conseil des CC pour le quartier des Places de 1731 à 1743, de celui des LX pour le même quartier de 1743 à 1752, et enfin du Petit-Conseil de 1752 à sa mort ; (3) il fut aussi maisonneur de 1742 à 1747, bailli de Bulle de 1747 à 1752 (3a), directeur de l’arsenal de 1754 à 1757, et trésorier de 1758 à 1761 (4). Il fut chargé en 1756 de l’instruction de corps d’artillerie qui venait d’être créé par le Conseil de guerre, il remplit sa tâche à l’entière satisfaction de ses supérieurs, mais il refusa toutes les gratifications qui lui furent offertes. Le Conseil de guerre tourna la difficulté en décidant, le 5 février 1757, d’offrir à Madame de Boccard une pièce d’argenterie en souvenir des éminents services rendus par son mari ; elle reçut en effet une paire de 52 candélabres d’argent massif dus au talent de l’orfèvre fribourgeois Jean-David Muller (5). * Jeune encore, il s’était engagé au service de France, il fut nommé souslieutenant dans la compagnie Freules et Boccard au Régiment suisses de Hessy le 22 avril 1728 (6), mais on le retrouve, le 16 décembre 1729 comme lieutenant à la compagnie de Boccard au Régiment de Bourquy (7) ; il semble aussi avoir été lieutenant au Régiment d’Erlach et au Régiment des Gardes-suisses, mais quitta bientôt le service (8). Dans le partage des biens de son père, du 16 décembre 1729, il obtint, entre autres choses, le bien de Gumefens et la gîte de « Pradouge », le tout évalué 4.000 écus bons (9). Il testa en forme de codicille, le 20 novembre 1774, acte par lequel il donna à __________________________________________________________________________________________ *Il fut chargé de reconstituer l’artillerie fribourgeoise et s’en tira à la satisfaction du Gouvernement, il reçut à ce sujet de superbes candélabres aux armes de l’état. Il fut chargé de représenter le Canton de Fribourg à la diète de Bâle. (Notes RB) VIIb son fils Ignace tous les meubles et la vaisselle d’argent qui lui sont restés après avoir remis ses biens à ses enfants, mais à la condition qu’il paye certains legs (10). Il mourut le 10 février 1786 et fut enterré le surlendemain aux Cordeliers (11). Il avait épousé, avant le 3 octobre 1740 (12), Marie-Catherine Muller, de Fribourg, fille de Balthasar Muller, avoyer d’Estavayer, baptisée à Estavayer le 3 mai 1712, ayant eu pour parrain le capitaine François-Pierre Gottrau et pour marraine Marie-Catherine de Vevey (13). Elle mourut le 22 mars 1779 et fut enterrée le surlendemain à S. Nicolas. Ils eurent 3 enfants : 1. Marie-Joséphine-Catherine, baptisée à S. Nicolas le 3 octobre 1740, eut pour parrain R.D. Joseph-Hubert de Boccard, vicaire-général, son oncle, et pour 53 marraine Marie-Catherine Muller (15). Elle épousa le 5 août 1764, en la chapelle de Notre-Dame Auxiliatrice, hors les murs de Fribourg, François-Pierre-Nicolas de Maillardoz, de Fribourg, (16), fils de François-Nicolas de Maillardoz et de Catherine Python, baptisé à S. Nicolas le 13 avril 1737, ayant eu pour parrain François-Pierre von der Weid et pour marraine Marie-Françoise de Maillardoz née Kessler. (17). Il reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 21 juin 1757 et assigna son droit sur sa maison sise aux Hôpitaux-derrrière. (18) Il fit partie du Conseil des CC pour le quartier de la Neuveville de 1757 à 1782, puis du Petit-Conseil dès 1782 (19) ; il fut enfin nommé avoyer de Fribourg le 27 juilllet 1794 (20) mais mourut en charge, à Kastels, le 24 août 1796, et fut enterré à Guin le surlendemain (20). Il avait été avoyer d’Estavayer de 1769 à 1774 (22), mais en 1782, il est qualifié de VIIb major et de Directeur des douanes. (23) Sa femme lui survécut deux ans, mourut le 14 mars 1798 et fut enterrée à S. Nicolas trois jours plus tard. (24) 2. François-Joseph-Nicolas-Ignace, baptisé le 11 octobre 1744, qui suit (VIIIa, p.53. 3. Anne-Marie-Françoise-Valpurge, baptisée à S. Nicolas le 1er octobre 1747, son parrain fut Philippe de Boccard, son oncle, remplacé par Jean-Pierre Philippe Python de Corcelles, et sa marraine Marie-Françoise Daguet. (25). Elle épousa, en la chapelle de Balliswyl, le 30 juin 1771, le comte Jean-PierreAntoine de Diesbach de Torny, * de Fribourg, lieutenant au Régiment des Gardes Suisses, né le 2 octobre 1744, fils du comte Jean-Georges-Joseph de Diesbach, seigneur de Torny et de Mézières, et d’Anne-Marie de Montenach (26). Leur contrat de mariage fut passé le 26 juin 1771, acte par lequel les 54 parents du marié promirent une pension annuelle de 100 écus bons tant que les futurs mariés resteront à la maison paternelle, toutefois, s’ils se mettent en ménage, ils recevront 300 écus bons par an, plus 100 en vin et grains ; quant à Françoise de Boccard, elle recevra de ses parents une rente annuelle de 84 écus bons qui pourra être remplacé par le versement d’un capital de 2000 écus bons (27). Jean de Diesbach reconnut sa bourgeoisie de Fribourg le 14 juin 1767 et l’assigna sur sa maison de la Grand’rue, côté soleil (28). Il fit partie de Conseil des CC pour les Places de 1767 à 1793, puis de celui des LX pour le même quartier dès 1793 ; déchu avec le gouvernement de 1798, il y fut réintégré en 1814 et conserva cette charge jusqu’à sa mort survenue à Torny le 24 octobre 1824 (29). Il avait été bailli de Bulle de 1792 à 1797 (30). Jean de Diesbach – Torny, comte du St-Empire, s’engagea au service de France, _______________________________________________________________ *Prince de St-Agathe, seigneur de Torny. (Notes RB) VIIb au Régiment des Gardes suisses en 1760 ; 2d sous-lieutenant en 1762, 1er souslieutenant en 1763, 1er lieutenant de grenadiers, chevalier de St-Louis en 1779, commandant d’artillerie du régiment, servit en 1791 avec rang de colonel d’infanterie et obtint une pension de 2625 livres. (35) Lors de la contribution du 19 Germinal de l’an VI (8 avril 1798) Jean de Diesbach fut frappé d’une amende de 5500 écus bons, et se femme de 652 écus bons (32). Françoise de Diesbach, née de Boccard survécut à son mari et mourut le 11 mars 1825 ; elle fut enterrée à S. Nicolas, dans le caveau de Diesbach, le 14 du même mois. 55 VIIIa François-Joseph-Nicolas-Ignace de Boccard, fils de Simon-Joseph-Hyacinthe de Boccard et de Marie-Catherine Muller (VIIb, p.49) a été baptisé à St-Nicolas le 11 octobre 1744 ; son parrain fut Joseph-Nicolas Griset de Forel, commandeur de l’Ordre de Malte, et sa marraine Marie-Françoise Python née Muller (1). Il fit partie du Conseil des CC pour le quartier du Bourg de 1765 à 1793, de celui des LX pour le même quartier de 1793 à 1794, du Petit-Conseil de 1794 à 1798 et de 1803 à 1806, puis du Grand-Conseil dès 1806, mais démissionna en 1814 (2). De plus Ignace de Boccard fut bailli d’Illens de 1782 à 1787, et de Pont (Favagny) de 1788 à 1793 (3) ; il fit partie de la députation de la Ville de Fribourg qui, dans la nuit du 1er au 2 mars 1798, alla porter la capitulation de la ville au général Pigeon commandant une division française qui venait d’attaquer la ville (4). Il fut aussi suppléant au Tribunal d’Appel de 1806 à 1812. (5). 56 Capitaine au service de France, régiment de Diesbach, il informa LLEE, par lettre datée de Lille le 8 juin 1792, que le Roi venait de le nommer capitaine propriétaire de la compagnie ci-devant de Buman au dit régiment de Diesbach. (6) Au pays, il fut nommé, le 16 février 1764, capitaine de la compagnie de Gruyère au Régiment du même nom et le 21 mai 1787, capitaine de grenadier au régiment de Chevrilles (7). Ignace de Boccard possédait encore, en 1776, la gîte et le pré de Pradoge qu’il avait obtenus dans les partages des biens de son père pour 4800 écus bons (8). Il possédait également un domaine à Rueyes-les-Prés, pour lequel il était débiteur de certains cens, lods et dîmes envers le couvent des Dominicaines d’Estavayer, droit qu’il acquitta en 1804 (9). Comme deuxième détenteur de la substitution (dès 1795) il possédait les 3/8 de la dîme de Jetschwil, le restant étant la propriété de Chapitre de StNicolas ; ces deux propriétaires passèrent, le 25 juillet 1805, une convention par laquelle Ignace transmit sa part de dîme au chapitre à la condition que ce dernier affranchisse diverses terres dépendant de la substitution (10). Il orna les livres de sa bibliothèque d’un petit ex-libris gravé à ses armes, portant l’inscription « Ignatius de Boccard ». (11) Le 7 décembre 1787, il assista à l’assemblée de la noblesse tenue à Fribourg, à la Grand’Rue, chez François-PhilippeXavier de Diesbach de Steinbrugg, comte du St Empire, capitaine au régiment de Diesbach et seigneur de Heitenried (12). Il ne semble pas avoir fait de testament, cependant, il fit une annotation dans son livre de raison, à la date du 11 novembre 1779 : « En cas de mort subite et 57 imprévue, je constitue ma femme, née de Montenach, jouissante et régente de tous mes biens présents et futurs, à moins qu’elle passe à de 2ème noces, dans quel cas sa jouissance cessera et mes biens reviendront à mes enfants » (13). Lors de la contribution du 19 germinal en l’an VI (8 avril 1798) Ignace de Boccard fut frappé d’une amende de 9000 écus bons, tant pour ses biens personnels que pour la substitution dont il jouissait ; par contre sa femme ne fut taxée que 625 écus bons (14). Il avait épousé, le 7 janvier 1776, Marie-Anne-Joséphine-Fortunée de Montenach, de Fribourg, mariage célébrée en la chapelle domestique de son oncle, Mgr Joseph-Nicolas de Montenach, évêque le Lausanne (15). Fille de Charles-Nicolas de Montenach, chancelier, et de Marie-Caroline Gottrau, elle fut baptisée à . S-Nicolas le 8 juin 1753 ; son parrain fut Joseph-Nicolas de Montenach, chanoine de St-Nicolas, et sa marraine Anne-Marie Gottrau (16). Elle mourut le 15 décembre 1795 et fut enterrée le surlendemain à S. Nicolas (17), tandis que son mari lui survécut de nombreuses années ; il mourut le 3 novembre 1819 et fut enterré au cimetière de S. Nicolas le 5 du même mois (18). Ils eurent 8 enfants : 1. Marie Anne-Catherine-Louise, née le 9 mars 1777 et baptisée le même jour à S. Nicolas ; son parrain fut son grand-père, le sénateur Charles-Nicolas de Montenach, et sa marraine Marie-Catherine de Boccard, née Muller, sa grand’mère (19). Elle mourut le 9 décembre 1782 et fut enterrée à S. Nicolas le lendemain. (20). 2. Simon-Philippe-Joseph-Ignace, baptisé à S. Nicolas le 27 septembre 1778, eut pour parrain Simon-Joseph-Hyacinthe de Boccard et pour marraine Marie-Caroline de Montenach née Gottrau, ses grands-parents (21). 58 3. Marie-Françoise-Joséphine, dite Fanchette, baptisée à S. Nicolas le 12 décembre 1780 ; son parrain fut Mgr Joseph-Nicolas de Montenach, évêque de Lausanne, remplacé par son frère le sénateur Charles-Nicolas de Montenach, et sa marraine Marie-Françoise Python de Corcelles, née Muller (22). Elle mourut le 10 avril 1795 et fut enterrée le surlendemain à S. Nicolas (23). 4. Simon-Hyacinthe, né en 1781 ( ?) est porté dans l’état nominatif des 15 familles nobles de Fribourg lors de l’assemblée de la noblesse du 7 décembre 1787 (24). VIII a 5. Marie-Elisabeth, baptisée à S. Nicolas le 18 juillet 1784, eut pour parrain SimonJoseph-Hyacinthe de Boccard, remplacé par François-Louis-Philippe de Gottrau de Pensier et pour marraine Marie-Elisabeth de Montenach (25). 6. Joseph-Hubert-Ignace-Nicolas, baptisé le 15 août 1785, qui suit ( IXa, p. 57) . 7. Charles-Nicolas-Joseph-Ignace, baptisé à S. Nicolas le 20 mars 1787, eut pour parrain Charles-Nicolas de Montenach et pour marraine Marie-Françoise-Valpurge de Diesbach, née de Boccard (26). Il était né la veille de son baptême, le 19 mars 1787 (27), et mourut le 23 octobre 1847 ; son enterrement se fit au cimetière de S. Nicolas le 26 du même mois (28). * 8. François-Pierre-Nicolas-Marie-Vincent-Théodore a été ondoyé à sa naissance, au château de Farvagny, le 15 décembre 1791, puis baptisé à l’église trois jours plus 59 tard ; son parrain fut son oncle le sénateur François-Pierre-Nicolas de Montenach et sa marraine Marie-Françoise-Joséphine de Boccard, sa sœur, en remplacement de Cateherine-Elisabeth de Gottrau, née de Raemy. (29). Le jour même de sa naissance il fut proclamé communier de Farvagny-le-Grand, en égard à son père qui comme bailli du Pont, résidait au château de Favagny. (30) Il mourut le 7 août 1799 et fut enterré à S. Nicolas le surlendemain. (31) * Charles de Boccard ne s’est pas marié, il voyagea en Europe. Il mourut à Fribourg (Notes RB) 117 IX a Joseph-Hubert-Ignace-Nicolas de Boccard, fils d’Ignace de Boccard et de MarieAnne de Montenach (VIII a, p. 53) fut baptisé à S. Nicolas le 15 août 1785 ; son parrain fut Joseph-Hubert-Balthasar de Boccard et sa marraine Marie de Gottrau de Pensier, née de Montenach, remplacée par Elisabeth de Montenach. (1) Il était né la veille de son baptême, le 14 août 1785. (2) Hubert de Boccard fut nommé, le 18 avril 1821, capitaine de la compagnie de chasseur du 2ème arrondissement militaire de Fribourg. (3) Il fut reçu bourgeois de Guin en date du 26 décembre 1839. (4). A la mort de son père (1819), il devint le 3ème détenteur de la substitution fondée par son grand-oncle le général Philippe de Boccard en 1766, mais il en fut aussi le 60 dernier bénéficiaire, car l’art. 12 de la Constitution canatonale du 4 mars 1848, entrée en vigueur le 19 du même mois, abolit tous les majorats, substitutions et fidéicommis de famille, les biens qui en étaient grevés demeuraient dès lors libres entre les mains des titulaires, à charge par eux d’indemniser équitablement les ayants droit à réversibilité (5) ; en vertu de cette dernière disposition, le Grand-Conseil promulga un décret d’application de cet art. 12, en date du 16 janvier 1849. (6). C’est à la suite de ce décret qu’Ignace de Boccard de Givisiez et Louis Endrion, comme tuteurs des enfants mâles de feu Nicolas de Boccard, ancien préfet d’Estavayer, conclurent, le 10 août 1849, un compromis avec Hubert de Boccard de Jetschwil, et cela en vue d’un jugement arbitral ; les arbitres choisis, soit Philippe d’Odet, Antoine de Raemy de Bertigny et Alphonse Gardian, prononcèrent, le 20 août 1849 que les demandeurs devaient être éconduits de leur insistance, mais qu’Hubert de Boccard de IXa Jetschwil était admis dans ses conclusions en libération, et ce moyennant l’indemnité offerte de 5000 fr. de Suisse. (7) Hubert de Boccard épousa, en l’église de la Visitation de Fribourg, le 7 juillet 1811 Marie-Anne-Elisabeth d’Affry, *de Fribourg, née à Fribourg le 10 avril 1781, fille de comte Louis-Auguste-Philippe d’Affry, ancien Landammann de la Suisse et de Marie-Anne-Constantine de Diesbach de Steinbrugg. (8). Elle mourut le 14 novembre 1849 et fut enterrée le surlendemain au cimetière de S-Nicolas. (9). Son mari lui survécut près de sept ans : il mourut le 25 avril 1856 et fut enterré à Guin le surlendemain. (10). Ils eurent 2 enfants : 61 1. Charles-Roger, né le 16 mars 1821, qui suit (X a, p. 59) 2. N.N. un enfant baptisé à la maison, il mourut le 2 août 1823 et fut enterré le lendemain. *dite Mimi, très aimée de son père le Landammann, avec qui elle eut une correspondance suivie. Xa Charles-Roger de Boccard, fils d’Hubert de Boccard et de Marie d’Affry (IXa, p. 57) naquit le 16 mars 1821 et fut baptisé trois jours plus tard à St-Nicolas ; son parrain fut Charles de Boccard et sa marraine Marie-Madeleine-Alexie deDiesbach, née d’Affry en remplacement de Marie d’Affry née de Diesbach. (1). Il épousa à Fribourg, en la chapelle de l’évêché, le 21 novembre 1842, MarieMadeleine-Georgine-Ernestine de Boccard, fille de Nicolas de Boccard et d’Elisa d’Endrion, née à Estavayer le 12 septembre 1826 (2), morte le 23 octobre 1852 (3). * à Jetschwil et enterrée à Guin le 26 du même mois. Lieutenant aide-major pendant la guerre de Sonderbund en 1847 (4), député au Grand-Conseil, (5) Roger de Boccard mourut à Fribourg le 23 octobre 1887. (6). Le partage de sa succession se fit le 31 janvier 1888 ; son fils Raymond obtint la moitié du bien de Vuippens et la maison de la rue de Morat, Louis reçut le seconde moitié de Vuippens ainsi que le domaine du Claruz, Elisa et Matilde eurent chacune la moitié de Jetschwil. (7). 62 Leurs enfants furent : 1. Hubert-Nicolas-Raymond, né le 12 novembre 1844, qui suit (XI a, p. 61) 2. Louis-Ernets, né le 26 avril 1846, qui suivra (XI b, p. 65) 3. Marie-Madeleine-Elisabeth-Caroline, dite Elisa, née le 21 juillet 1847, baptisée le lendemain à S. Nicolas ; son parrain fut Charles de Boccard, son grand-oncle, et sa marraine Marie-Madeleine de Boccard née de Castella de Berlens, son arrièregrand’mère. (8). Artiste-peintre elle fit ses études à Paris et travailla sous la direction du grand Hodler ; rentrée dans son atelier de Jetschwil, elle y créa de nombreuses œuvres intéressantes. (4) Elle mourut à Fribourg le 16 février 1925 * selon lettre de H. de Vevey à Th. de Boccard le 19 octobre 1967. Xa (10) et fut enterrée trois jours plus tard au cimetière de Guin. 4. Marie-Mathilde, née le 10 septembre 1850, baptisée le lendemain à S. Nicolas ; son parrain fut Louis-Auguste-Philippe d’Affry et sa marraine Lucie de Boccard, sa tante maternelle. (12) elle mourut à Fribourg le 27 août 1936 (13) et fut enterrée au cimetière de Guin. 63 XI a Hubert-Nicolas-Raymond de Boccard, fils de Charles-Roger de Boccard et d’Ernestine née de Boccard (Xa, p. 59) est né le 12 novembre 1844 et a été baptisé le lendemain à S. Nicolas ; son parrain fut Joseph-Hubert-Ignace-Nicolas de Boccard, son grand-père paternel, et sa marraine Marie-Angélique-Elisabeth de Boccard, née d’Endrion sa grand-mère maternelle. (1) Breveté 2d sous-lieutenant le 26 septembre 1864, incorporé à la 2ème compagnie de chasseurs du 2ème arrondissement militaire, il fut transféré à la 1ère Cp. de fusiliers du bataillon 61 en 1867 ; breveté 1er sous-lieutenant et incorporé à la 2ème Cp. de chasseurs au même bataillon c’est en cette qualité qu’il prit part à l’occupation des frontières en 1870-71*, nommé capitaine aide-Major au demi-bataillon 78 en décembre 1871, puis major le 15 juillet 1872 ; il commanda alors le bataillon 56 64 jusqu’en décembre 1871, puis le bataillon 14 jusqu’en 1882, enfin, il fut commandant du bataillon 15 de landwehr de 1883 à 1893. (2) Le 9 juillet 1886 il fut nommé aidemajor et officier du matériel du corps des sapeurs-pompiers de Fribourg, puis le 24 février 1892 commandant de ce même corps. (3). Raymond de Boccard fut nommé membre le la commission du Musée de Fribourg le 14 octobre 1871, conservateur-adjoint du Musée d’histoire naturelle en 1902 et enfin conservateur du Musée d’art et d’histoire en 1907. (4) C’est comme membre de la commission du Musée d’histoire naturelle que, le 11 mars 1872, il reçut * Aide Major pendant l’internement des troupes Françaises de l’armée Bourbaky à la caserne de la Planche à Fribourg en 1871. ( Notes R B) XIa l’autorisation, du Conseil d’Etat, de chasser toute l’année, les dimanches et fêtes exceptés, afin de procurer aux collections zoologiques les sujets qui pouvaient lui manquer ou qui devaient être remplacés. (5). Elu député au Grand Conseil le 3 décembre 1871, (6) il y siégea jusqu’en 1880 (7). De plus, il fut conseiller communal de Fribourg, directeur de la police, de 1878 à 1884 (8), lieutenant de préfet du district de la Sarine, puis chargé de la gérance de la Préfecture après la mort de Charles de Wuilleret. (9) En 1914, il porta la bannière du contingent des Grenadiers de Fribourg lors des fêtes du centenaire du débarquement des Fribourgeois au Port-Noir, à Genève. (10) En 1920, il présida la fête du cinquantenaire de l’occupation des frontières de 1870-1871. (11) De 1914 à 1918 il s’occupa activement des trains de rapatriés alliés ; le 21 décembre 1919, il reçut pour les services rendus à cette occasion, la médaille de vermeil de la Reconnaissance françaises. (12) 65 Grand voyageur, chasseur et explorateur, Raymond de Boccard eut l’occasion de parcourir de très nombreux pays : Abyssinie, Floride, Canada, Cuba, Guyane, Argentine, Paraguay, Brésil, Maroc, Algérie etc.. (13) * Mort à Colmar le 13 novembre 1923, (14) il avait épousé à Fribourg, en la Chapelle de l’évêché, le 24 janvier 1865, Joséphine-Augusta-Caroline Gay, de Lutry, née à Lausanne le 24 juin 1845, fille de Gustave Gay et de Marie-Françoise-Antoinette de Bodmann. (15) Elle mourut le 6 août 1925 *et fut enterrée à Guin le surlendemain. Ils eurent 5 enfants : 1. N. N . (fils) né à Fribourg le 23 avril 1866, mort le même jour et enterré à S. Nicolas le surlendemain. * Martinique, Sahara (Notes RB) XI a 2. Marie-Mathilde-Ernestine, née à Fribourg, le 13 septembre 1867, épousa à Fribourg, le 24 août 1891, Henri-Eugène de Buman, de Fribourg, né à Fribourg, le 28 mai 1867, fils de Maximilien-Joseph de Buman et de Louise Guibert. (18) Docteur en droit de L’Université de Fribourg le 5 février 1897, Henri de Buman obtint son brevet de capacité d’avocat le 31 octobre 1897 et sa patente le 5 novembre suivant ; ayant renoncé au barreau en 1905, il fut nommé chef de service à la Direction de l’Instruction publique le 26 janvier 1906, puis juge de paix de Fribourg le 12 juillet 1909, fonctions qu’il remplit jusqu’au moment de sa retraite en 1938. (19) Il mourut à Fribourg le 16 mars 1944 (20) ; sa femme y était décédé le 10 février 1922. (21) 3. René, né le 2 décembre 1869, sui suit (XII a, p. 66) 4. Marie-Françoise-Blanche, née le 5 mars 1873, fut baptisée le lendemain à S.Nicolas ; elle eut pour parrain François-Jean-Adémar de Bodmann, remplacé par 66 Charles-Roger de Boccard, et pour marraine Elisabeth-Marie-Caroline de Boccard. (22) Elle épousa à Fribourg, le 23 août 1892, Louis-Marie-Ladislas de Weck, de Fribourg, né à Villars-sur-Marly le 18 mai 1867, fils de François-Charles-Joseph de Weck et de Marie-Antoinette-Pauline de Sürbeck. (23) Louis de Weck fut préfet de la Gruyère, président du Tribunal de la Singine 1898, député au Grand-Conseil dès 1898 et enfin conseiller d’Etat de 1900 à 1912. (24). Il mourut à Villars-sur-Marly le 8 mars 1916 (25) ; sa femme était morte à Fribourg le 5 février 1908. (26) XI a 5. Marie-Alice-Edith, née à Jetschwil le 2 août 1876, (27) épousa à Fribourg, le 19 juin 1901, le comte Marie-Philippe-Roger de Diesbach de Belleroche, né en cette ville le 7 décembre 1876, fils du comte Marie-Joseph-Gaspard-Louis de Diesbach de Belleroche et de Marie-Hyacinthe-Sidonie d’Alt. (28) Docteur en droit de l’Université de Fribourg, Roger de Diesbach fut breveté lieutenant de cavalerie à l’escadron 5 en 1896, capitaine en 1905, commandant de la Cp. de Guides 4, puis l’escadron 1 ; il fut ensuite incorporé à l’EMG où il resta jusqu’en 1912, année où il fut promu major ; il lui fut alors confié le Groupe de Guides 1 qu’il quitta en 1913 pour prendre le commandement du Bataillon de fusiliers 16 ; breveté lieutenant-colonel en 1917, il commanda le R I 7 avec lequel il fut appelé, en novembre 1917 lors de la grève général, pour rétablir l’ordre à Berne ; colonel en 1923, il commanda la Brigade 4, puis la brigade de montagne 5 ; promu Colonel divisionnaire le 31 mars 1931 ; il reçut le commandement de la 2ème Division (29). De plus, Roger de Diesbach fut député au Grand-Conseil pendant une législature, soit de 1921 à 1926 (30). Il mourut à Berne le 22 novembre 1938 (31) ; sa femme 67 lui survécut de nombreuses années, mourut à Fribourg le 17 janvier 1967 et fut enterrée le surlendemain à Bourguillon. XI b Louis-Ernest de Boccard, fils de Roger de Boccard et d’Ernestine née de Boccard (X a, p. 59) naquit à Fribourg le 26 avril 1846 et fut baptisé le surlendemain à S. Nicolas, son parrain fut Louis d’Endrion remplacé par Charles de Grisel de Forel, conseiller d’Etat, et sa marraine Marie de Boccard, née d’Affry. (1) Agronome au Claruz, il représente Guillaume d’Affry au fameux cortège historique de Morat. (2) Il épousa, à Fribourg le 29 janvier 1878, Marie-Béatrice de Diesbach de Torny, de Fribourg née à Cougevaux le 19 septembre 1858, fille d’Henri-Frédéric de Diesbach de Torny et de Louise-Mélanie de Castella. (3). Louis de Boccard mourut au Claruz le 26 janvier 1911 (4) et fut enterré à Guin ; sa femme mourut au Claruz le 22 avril 1937 et fut également enterrée à Guin, le 2 du même mois. (85). Leurs enfants : 68 1. Roger-Henri-Louis, né au Claruz (Pierrafortscha) le 9 novembre 1878, agronome au Claruz, fut syndic de Pierraforscha dès 1926. (7) Elu député au Grand Conseil le 5 décembre 1926, il y siégea jusqu’en 1946. (8) Roger de Boccard mourut célibataire à Fribourg, le 5 mai 1953. (9).* 2. Henri-Béat, né le 11 décembre 1879, qui suivra (XII b, p. 68) 3. Bernard-Raymond-Edouard, né à Fribourg le 21 avril 1881 (10). Il est mort à Fribourg le 27 avril 1881 (11) et fut enterré le surlendemain (12). 4. André-Noël, né le 22 décembre 1889, qui suivra (XII c, p. 70). * Il fut un parfait agriculteur et un très bon chasseur. (Notes RB) XII a Marie-Louis-René de Boccard, fils d’Hubert-Nicolas-Raymond de Boccard et de Josphine-Augusta-Caroline Gay (XI a, p. 61) naquit à Fribourg le 2 décembre 1869 et fut baptisé à S.Nicolas trois jours plus tard ; son parrain fut Louis de Boccard et sa marraine Laure Gay, ses oncle et tante. (1) Breveté lieutenant d’infanterie le 25 novembre 1890, il fut incorporé à la Compagnie I/16, puis promu 1er lieutenant dans la même Compagnie le 1er janvier 1899. Il fut transféré en 1904 dans la compagnie III/106 de Landwehr, 1er ban, puis en 1910 dans la Compagnie IV/16 de Landsturm. (2) Il fut caissier de la Banque A. Glasson et Cie de1898 à 1908, puis il entra à la Banque du Dauphiné à Grenoble* dont il devint le gérant. Il prit sa retraite en 1937. (3). 69 Décoré de la médaille d’or de la Reconnaissance Française, (4), créé chevalier de la Légion d’Honneur en 1923, (5) René de Boccard mourut à Berne le 20 août 1939. (6) et fut enterré au cimetière de Guin. Il avait épousé, à Givisiez le 7 août 1895, Marie de Castella de Delley, de Fribourg, née à Fribourg le 3 juin 1871, fille de Théodore de Castella de Delley et d’Eugénie de Maillardoz. (7). Elle mourut à Fribourg le 29 janvier 1946 (8) et fut enterrée à Guin. Ils eurent 2 enfants : 1. Marie-Odette, née à Grenoble (Isère) le 26 novembre 1896, (4) épousa à Grenoble le 22 mai 1920 Guinot de Chalvet, marquis de Rochemonteix, de * Il fonde une banque avec des associés suisses(Carmenish et Kleingutti) et français (Thouvard et Martin) en 1908. La banque du Dauphiné prit un essor considérable. C’était un homme bon mais habile en affaire. C’était un chasseur invétéré. (Xavier de Boccard) XII a nationalité française, (10), lieutenant aviateur, décoré de la Croix de Guerre ; la bénédiction nuptiale leur a été donnée, le 25 mais 1920, en l’église de S-Louis, par le chanoine Berthon, en fin de cérémonie, le Curé de S.Louis donna aux époux la bénédiction apostolique que S.S. Benoît XV avait daigné leur envoyer. (11). Le marquis de Rochemonteix était né à Savigny-en-Septaine (Cher) le 11 juillet 1889 et mourut à Clermont-Ferrand (Puy de Dôme) le 5 août 1946. Il était le fils de Frédéric-Joseph-Maxence-René de Chalvet, marquis de Rochemonteix et de Marie Corbin de Mangoux. (12). 2. Marie-Albert-François-Thierry, né le 29 août 1898, qui suit (XIII a, p. 72) 70 XII b Henri-Béat de Boccard, fils de Louis de Boccard et de Béatrice de Diesbach de Torny (XI b, p. 65) est né à Fribourg le 11 décembre 1879 (1). Ondoyé à sa naissance, il fut baptisé à S. Nicolas le 29 janvier 1880 ; son parrain fut Max de Diesbach de Torny et sa marraine Elisa de Boccard. (2) Breveté lieutenant d’infanterie le 10 novembre 1900, incorporé à la Cp I/15, nommé 1er lieutenant à la même compagnie le 7 décembre 1904 ; il fut promu capitaine le 18 décembre 1908 et prit le commandement de la Cp. I du Bataillon de carabiniers 2 qu’il conserva jusqu’en 1911, de 1912 à 1917 il commanda la compagnie de fusiliers IV/15 ; transféré alors en Landwehr, il commanda la compagnie I/127 jusqu’en 1921. (3) De plus, il fut pendant quelques années administrateur des vignes et domaines de la bourgeoisie de Fribourg ; commandant de la gendarmerie fribourgeoise dès 1923 71 avec le grade de capitaine, il fut promu major quelques années plus tard ; enfin, il fut appelé en 1932 à la Direction des affaires militaires, des forêts, vignes et domaines du Canton de Fribourg. (4) Henri de Boccard épousa à Fribourg, le 6 novembre 1906, Maria-LéontineYvonne de Reynold, de Fribourg, née à Agy le 4 juin 1884, fille d’Henri-JosephNicolas de Reynold et de Pauline-Constance de Diesbach de Belleroche. (5) Elle mourut à Berne le 15 septembre 1954. (6) Son mari mourut à Fribourg le 22 octobre 1965 et y fut enterré trois jours plus tard. (7) Ils eurent pour enfants : 1. Germaine, Marie-Béatrice, née à Fribourg le 15 août 1907. (8). Elle épousa XII b à Fribourg, le 28 mai 1932, Paul-Hippolyte-Antonin, Marie Aeby, de Fribourg, né à Fribourg le 5 novembre 1900, fils d’Henri-Nicolas Aeby et de Marie-Claudine-Albane de Weck. (9) 2. Simone-Louise-Constance, née à Fribourg, le 8 août 1909, (10) épousa à Fribourg, le 12 avril 1941 Guy-Frédéric Orsel, industriel, de nationalité française, née le 25 juin 1902 à la Ferté-sous-Jouarre, fils d’AugusteMaurice Orsel et de Catherine-Elisabeth-Charlotte Chabert.* (11) Elle mourut à Rumilly, le 20 mars 1966 et y fut enterrée le surlendemain. (12) 3. Mathilde-Jeanne-Marie, née à Fribourg le 12 juin 1916, (13) épousa à Fribourg, le 8 mars 1943, Jacques-Louis-Auguste Boissier, de Genève, Valeyres-sous-Rance, Mitlödi (Gl) et Bienne, né à Fregnyle 18 juin 1905, 72 fils de Perceval-Alfred Boissier, et de Noémi-Sophie Rigot. (14).* Coloneldivisonnaire, chef d’arme des troupes légères. 4. Béatrice-Elisabeth, née à Fribourg le 5 avril 1920. (15) *+ 27 mars 1985. Bibliothécaire. 5. François-Bernard-Louis-Roger, né le 17 décembre 1925, qui suivra (XIII b, p. 74) *Remarié en 1967 à Colette de Weck . * Mise à jour : Régis de Courten 1991. XII c André-Noël de Boccard, fils de Louis de Boccard et de Béatrice de Diesbach de Torny (VI b, p. 65), est né à Fribourg le 22 décembre 1889 (1), baptisé le jour de Noël à S. Nicolas, son parrain fut Hubert de Diesbach de Torny et sa marraine Mathilde de Boccard, sa tante. (2) + le 25.01.1980 * Ecole de Commerce à St-Gall, stages bancaires à Paris, Zurich et Lucerne.. Employé à la Banque de l’Etat de Fribourg, responsable du services des titres pendant de nombreuses années, il épousa à Oberhofen, le 19 août 1920, Joséphine-AntoinetteMarie-Caroline-Berthe de Reding-Biberegg de Schwyz, fille du baron Henri-PaulRodolphe de Reding-Biberegg, Landamann de Schwyz et conseiller aux Etats, Colonel Commandant de la Brigade du Gothard et d’Elise-Berthe de Bonstetten, née à Schwyz le 1er mai 1994, décédée à Fribourg le 24 mars 1963. (3) Ils ont eut 9 enfants : 1. Pierre-Canisius-Louis-Joseph, né le 23 juillet 1921, qui suit (XIII c, p. 75.) 73 2. Paul-Rodolphe-Henri-Raphaël, né à Fribourg le 24 octobre 1922. (4) Il mourut à Fribourg le 5 avril 1951. (5) Maturité commerciale à Oberaegerie, Expertcomptable. 3. Philippe-Jean-Louis, né à Fribourg le 24 juin 1924, (6) y mourut le 16 avril 1940. 4. Jean-Henri-Marie, né à Fribourg le 30 août 1926. (8) Baccalauréat latin-grec, licencié en droit, avocat du barreau de Genève. Breveté Lieutenant d’infanterie le 5 février 1950, il fut incorporé à la Cp. fus. Mont. II /15. (9) Il mourut à Lausanne le 7 février 1956. (10) * 5. Jacques-Nicolas-François, né à Fribourg le 6 août 1927. (11). Diplômé des Hautes-Etudes-Commerciales (HEC) de l’université de Genève. Chef des services administratifs de l’Oursina et Guigoz S. A. à Turin et Milan. Il fut breveté lieutenant d’infanterie et incorporé à la Cp. fus. Mont. I/15 le 2 octobre 1948, promu 1er lieutenant à la même compagnie le 1er janvier 1954, Commandant de la * Compléments Jacques de Boccard 2004. * Jean, décédé à Fribourg le 7 fév. 1956 (J. de Boccard) Compagnie EM Bat fus. mont. 15. Entre en 1959 au Séminaire Pontifical Français de Rome. Ordonné prêtre, il célébra sa 1ère messe en l’église S. Pierre de Fribourg le 12 juillet 1964 (14) et fut nommé vicaire de Bulle le 15 octobre 1965. (15). Ministères à Bulle, Zurich, Genève, Charmey, Bourguillon. Prêtre Fidei-Donum aux Seychelles (1979-1987) ainsi qu’au diocèse de Dumaguete aux Philippines. Membre de l’Association Helvétique de l’Ordre S.M. et H. de Malte. 6. Marie-Hélène- Berthe-Marguerite, née à Fribourg le 12 février 1929, (16) épousa à Cheylade (Cantal, France) le 23 juillet 1951, Jean-Albert-Marie-Maxence de Chalvet, comte de Rochemonteix, de nationalité française, (17) ingénieur agronome, fils de Guinot de Chalvet, marquis de Rochemonteix et d’Odette de Boccard, né à Garches (Seine et Oise) le 4 décembre 1925. (18) La bénédiction nuptiale leur fut donnée le 11 août 1951 en la chapelle de Notre-Dame de Bourguillon. 1. 74 7. Berthe-Renée-Marie-Louise, née à Fribourg le 13 octobre 1930. Son parrain fut René de Boccard et sa marraine Marie-Louise de Reynold, de Cressier. Maturité commerciale en 1952, infirmière diplômée. 8. Simon-Roger-Rodolphe, né à Fribourg le 18 octobre 1931, (20) y est mort le 15 octobre 1935. 9. Marguerite-Marie-Hélène est née à Fribourg le 14 avril 1939. (22) licenciée en lettres, professeur de lettres. Elle épousa en l’église de l’Abbaye d’Hauterive le 6 mai 1967, Jean-Bernard Desfayes, (23) de Leytron (VS), journaliste, né à Sion le 6 mai 1938, fils de Charles Desfayes et de Marie née Moos. 2. 1. Alix 1952, Béatrice 1955, Cécile 1959. 2. Fabien 1968, Sébastien 1971. *Compléments Régis de Courten 1991 et Jacques de Boccard 2004. XIII a Marie-Albert-François-Thierry de Boccard, fils de René de Boccard et de Marie de Castella de Delley (XII a, p. 66) est né à Givisiez le 23 août 1898 *+ à Fribourg le 2 juin 1985. Associé de la Banque du Dauphiné à Grenoble – Directeur de la succursale de Lyon de la Banque nationale pour le commerce et l’industrie - Gérant de Fortunes à Fribourg. Président du Cercle de la Grande Société de 1947 à 1966. Thierry de Boccard a épousé à Paris, le 4 octobre 1923, Odile-Charlotte-FrédériqueMarie François-Marsal, de nationalité française, décorée de la médaille de bronze de la Reconnaisance Française, née à Troye le 11 novembre 1904 + le 16 juin 2004 à Villars-sur-Glâne dans sa 100ème année, fille de Frédéric François-Marsal, ancien ministre des finances, et de Louise-Joséphine-Marie Duroch. (3) La bénédiction 75 nuptiale leur fut donnée le 6 octobre 1923, par Mgr Lemaître, archevêque de Carthage, en la chapelle de S. Louis des Invalides, à Paris. (4) Leurs enfants : 1. Hubert-Frédéric-Raymond, né le 26 octobre 1924 qui suivra (XIV a, p. 76) 2. Françoise-Elisabeth, née à Lyon le 6 octobre 1926, épousa à Guin le 7 octobre 1949 Johan-François- Eric Colcombet, de nationalité française, né à La Tallandière (Loire) le 4 août 1918 + le 28 novembre 1984, Croix de guerre, fils de Charles Colcombet et d’Erna Gutermann. * *Il collaborera avec plusieurs groupes et fondera la plus ancienne société de service informatique d’Europe, la Sociét Comptatibilité Statistique où son 2ème fils fera toute sa carrière. Il aimait les arts (président de la société fribourgeoise des beaux-arts) le golf (capitaine de l’équipe du golf club de Lyon) le bridge et la chasse. Très attaché aux traditions, il les maintint avec fermeté et distinction (Xavier de Boccard) *Guy Colcombet *1950 Thierry Colcombet *1952 Alexandre Colcombet *1955+1968 François Colcombet *1965 XIII a 3. Xavier-Claude-Marie, né le 31 décembre 1930 + 28 janvier 2004, qui suivra (XIV b, p. 77) 4. Bruno-René-Marie, né à Lyon le 29 octobre 1939 (7) qui suivra (XIV c, p. 79) 76 *Complément Régis de Courten 1991 et différents membres de la famille de Boccard 2004. XIII b Francois-Bernard-Louis-Roger de Boccard, fils d’Henri-Béat de Boccard et de Maria de Reynold (XII b, p. 68) est né à Fribourg le 17 décembre 1925. (1)* (Ecole d’agriculture de Grangeneuve (Fribourg) Agronome au Maroc puis à Alberville (Savoie), il épousa à Agadir (Maroc) le 17 janvier 1956, Marie-Odile-Noëlle-Pierrette Egré, de nationalité française, née à Bar-le-Duc le 4 octobre 1933, fille de JeanLucien-Henri Egré de Marie-Camille Roche. (2) Leurs enfants : 1. Sophie-Marie-Françoise-Rameline, née à Port-Lyautey (Maroc) le 8 novembre 77 1956. (3) *Puéricultrice, o-o en 1990, deux fils jumeaux en 1993. 1. 2. Isabelle-Françoise-Dominique-Marie, née à Agadir le 18 août 1958. (4) Ecole de Commerce de Chambéry, o-o 7 décembre 1996 à Ambilly Jean-Marie Baurès, * né le 27 mai 1953 à Rocourt (Belgique), entrepreneur en transports internationaux. 2. 3. Olivier-Alain,-Béat-Marie, né à Alberville le 2 août 1963, (5) + en 2000, qui suit ( XIV d, p. 80 ) 5. Fabrice-Eric-Marie, né à Alberville le 3 août 1970. Brevet d’Etudes Professionnelles en Menuiserie du bâtiment. XIV e * Compléments Régis de Courten 1991 et François de Boccard 2004 1. Selon volonté du mari de Sophie de Boccard qui ne désire pas voir figurer son nom, ni celui ses enfants 2. DAMIEN-Jean-Claude-François-Marie, 11 janvier 1997 à Chêne-Bourg (GE) de XIII c Pierre-Canisius-Louis Joseph de Boccard, fils d’André de Boccard et d’Antoinette de Reding-Biberegg (XII c, p. 70), est né à Fribourg le 23 juillet 1921,* décédé à Genève le 1er juillet 1995. Etudes classiques aux collèges des Pères Jésuites de Feldkirch (Autriche) et de l’Abbaye des Chanoines de St-Maurice. Baccalauréat latingrec en 1939 à Saint-Maurice, licencié en droit de l’université de Fribourg. Capitaine d’infanterie, cdt. C.p. fus.mont. I/15. Département politique fédéral 1946-1947, division des intérêts étrangers. Société de Banques Suisses, puis Crédit Suisse. Directeur du Crédit Suisse, siège de Genève, membre de nombreux conseils d’administrations, entre autre Primagaz international, il épousa en cette ville le 9 juillet 1948, (mariage religieux le 17 juillet 1948, église Ste Thérèse à Genève) Jeanne-Marie-Madeleine Perréard, de Genève, née à Genève-Plainpalais le 28 mars 1922, licenciée en droit de l’université de Genève 1946, D.P.F., div. des Organisations Internationales 1946-1947. Vice-présidente de l’Alliance de Sociétés 78 féminines Suisses 1970-1979, Vice-présidente du Conseil International des femmes 1988-2000, représentante permanente de ce conseil auprès de l’ONU, siège de Genève depuis 1975, Vice- présidente « International Network Liberal Women » fille de François-Marc Perréard, Conseiller aux Etats, et de Marie-Jeanne-Etiennette Bayard. (2) Leurs enfants : 1. François-Philippe-André-Pierre, né à Genève le 19 avril 1949. (3). qui suit (XIV f, p.81) 2. Georges-Antoine-Louis-Roger, né à Genève le 28 juillet 1951. (4) qui suit (XIV g, p. 83) 3. Anne-Françoise-Marguerite, née à Genève le 26 avril 1955. (5) 1979, lic. Sciences politiques (Université de Genève, Institut des Hautes Etudes Internationales Genève). 1985 International Financial Training Program (SASI, New York), diplôme de Broker (NASD Registration). 1989 Diplôme de la Swiss Banking School. 1994 Programme Supérieur pour Dirigeants (INSEAD, Paris). 1980-1985 Crédit Suisse Zurich, Lausanne et Genève. 1985-1986 Swiss Armerican Securities (SASI) NewYork. 1986-1999 Crédit Suisse Genève, fondé de pouvoir, puis sous-directeur-membre de Direction, resp. du dép. de gestion francophone, quitte le Crédit Suisse au 30.01.1999. 1999 Administrateur délégué (CEO) de Citadel Finance SA, Genève, (Sté financière créée en 1999 par elle-même). Membre du Conseil d’Administration de JP Morgan SA. Membre du comité de la Croix-Rouge Genevoise. Membre du comité de Direction de la Fondation Leenaards à Lausanne. * Compléments Régis de Courten 1991 et différents membres de la famille de Pierre de Boccard 2004 XIV a Hubert-Frédéric-Raymond de Boccard, fils de Thierry de Boccard et d’Odile François-Marsal (XIII a, p. 72) est né à Lyon le 26 octobre 1924. Il fut breveté lieutenant d’infanterie le 1er novembre 1947, incorporé à la Cp. fus. Mont I/16, puis transféré au Régiment infanterie 1 lors de sa création en 1951 ; passa 1er lieutenant le 1er janvier 1953 et fut promu capitaine le 1er janvier 1955, commandant de la Cp.fus. II/20. Il fut breveté major le 1er janvier 1964, commandant du Bat. Fus. 20 ; le 1er janvier 1966 il fut enfin incorporé à l’EM place mob 108, (3) Lt colonel le 01.10. 1976 Licencié en lettres de l’université de Fribourg, associé de son père, dans l’entreprise familiale de gérance de fortunes, président de divers conseils d’administration, président du Casino de la Grande Société de 1955 à 1987, membre du Rotary Club de Fribourg, qu’il présida en 1970-71 , il épousa à Fribourg le 11 juin 79 1948, (mariage civil) Paulette-Nicole-Antoinette Tissières, (16 juin 1948 mariage religieux à Martigny) de Martigny-Ville et d’Orsières, (VS), née à Martigny-Ville le 2 février 1926, + à Fribourg le l8 mars 2003 fille de Joseph-Constantin Tissières et de Marie Germaine Closuit. Divorce prononcé le 20.02. 1997. Il épouse le 13 novembre 1997, Marie-France-Frédérique-Louise Delaval, née à Grenoble le 02. 08. 1943, fille de Jean-Marie Lucien Delaval et d’Odile-Patricia de Marliave, naturalisée suisse le 28.06. 2004. Enfants d’ Hubert de Boccard et de Paulette Tissières 1. Brigitte-Odile - Marie, née à Fribourg, le 4 mars 1951, licenciée en espagnol (Madrid 1971), épousa en l’église de Guin le 5 octobre 1974, Jean-Antoine de Mandato, fils de Mario de Mandato et Maria-Grazia Giacomelli, licencié en psychologie industrielle des universités de Fribourg, Lausanne et Neuchâtel. * 2. Thierry-Joseph-Marie, né à Fribourg le 6 juin 1953 . (5), *qui suit (XVa p.84) * Géraldine, née le 25 février 1981 à Lausanne. Caroline, née le 10 janvier 1984 à Lausanne * Complément Régis de Courten 1991 et Thierry de Boccard 2004 XIV b Xavier-Claude-Marie de Boccard, fils de Thierry de Boccard et d’Odile François-Marsal (XIII a, p. 72) est né à Lyon (1) le 31 décembre 1930, *+ à Lyon le 28 janvier 2004. Etabli à Lyon, il y épousa civilement à la mairie de LYON 2ème, le 29 janvier 1953 et le 31 janvier 1953 en l’église de Saint-François de Sale, Henriette-Marie-Françoise Gros, de nationalité française, née à Lyon le 28 mai 1931, fille de Pierre-Marie-Roger-Gros, ancien président de l’union nationale des caisses d’épargne de France et de Marie-Louise Simone Payen. (2) Directeur, puis président directeur général de la société Comptabilité Statistique à Lyon, il fut également président de la chambre de Commerce Suisse à Lyon, puis, à sa retraite, président de la Croix rouge française de Lyon et de Radio 80 Fourvières. Chevalier des Palmes académiques. Commandeur de l’Ordre du Saint-Sépulcre. Ils ont eu 4 enfants : 1. Sybille-Marie-Odile, née à Lyon le 31 octobre 1953 (3),* diplômée de l’école des beaux-arts de Lyon, D.E.V.G. en histoire de l’art, restauratrice de tableaux, mariée le 21 juillet 1990 (mairie de LYON 1ER) à Michel-MarieCharles Conte, né le 17. 09. 1952 à Chartres, de nationalité française, artistepeintre, fils de Jean-Baptiste Conte et de Madeleine Girard de Vasson. 2. Laurent-Marie-Thierry, né à Lyon le 4 mars 1955, (4) qui suit.( XV b p. 85) 3. Nicolas-Marie-Hubert, né à Lyon le 16 août 1958 (5) diplômé de l’école des H.E.C. (Hautes études commerciales) de Lausanne, rentre peu après dans la communauté des frères de Saint-Jean où il fut ordonné prêtre le 30 juin 1990 par le cardinal Marcharsky, archevêque de Cracovie. Après 5 ans au Sénégal, XIV b p.78b au prieuré de Poponguine, il est actuellement prieur de la communauté des frères de S. Jean à Cotignac dans le sud de la France. 4. Frédéric-Marie-Antoine, né à Lyon le 19 février 1964. (6). Diplômé de l’école des arts plastiques Emile Cohl à Lyon, artiste-peintre, épouse le 23 juillet 1995 en l’église de Monchat à Lyon, Caroline, Christine Lise Boulay, fille de François Boulay, chirurgien dentiste et de Juliette Valenty, dentiste. Divorce selon jugement rendu le 6 février 1997 par le Tribunal de Grande Instance de Lyon le 6 février 1997. * 81 * Compléments Régis de Courten 1991 et Laurent de Boccard 2004 79 b XIV c Bruno-René-Marie de Boccard, fils de Thierry de Boccard et d’Odile FrançoisMarsal (XIII a, p. 72) est né le 29 octobre 1939 à Lyon.* 1er Lieutenant, administrateur de la Sté fiduciaire Comptabilité et Gestions S.A., a repris en 1998 la propriété familiale de Jetschwil. Chevalier Grand-Croix de l’Ordre S. M. et H. de Malte, Cdt du Service Hospitalier de l’Ordre de Malte en Suisse de 1989 à 1997 (SHOMS) et Chancelier de l’Association Helvétique de 1997 à 2000. Président des Amis de Bourguillon pendant 20 ans. Dès 1996, Président du Cercle de la Grande Société de Fribourg et dès 2000 de la Confrérie du Très Saint Sacrement. Il épouse le 13 juillet 1974, en la basilique Notre-Dame à Fribourg, GenevièveRégine-Pascale von der Weid, née à Lausanne le 31 mars 1947, enseignante, Dame 82 de l’Ordre S. M. et H. de Malte, membre du Conseil du SHOMS, fille de Raoul von der Weid, ingénieur agronome en Algérie et à Bourguillon, et de Gilberte de Riedmatten. (mariage civil le 12 juillet 1974 à Fribourg.) Leurs enfants : 1. Odile-Gilberte-Marie, née le 28 mars 1976 à Berne, licenciée és-lettres de l’université de Fribourg, enseignante. Epouse le 9 septembre 2000 en la cathédrale de Fribourg, Etienne-Pierre-Jean-Hamoir né le 9 septembre 1968 à Boulogne sur Mer, de nationalité française, fils de Pierre Hamoir + et de Françoise Bernot. (mariage civil le 15 juillet 2000 à la mairie de Monsaguel, Dordogne/France) Expert comptable et commissaire aux Comptes, ANF, Chevalier de l’Ordre S.M. et H. de Malte. ** 2. Raymond-Thierry-Marie, né le 6 mai 1979 à Berne. Etudes secondaires à l’Abbaye des Chanoines de St-Maurice ; certificat de maturité Type E en 1999, étudiant en droit à l’université de Fribourg, Bachelor en droit, oct. 2004. XV c *Compléments Régis de Courten 1991 et Geneviève de Boccard 2004 **Xavier-Pierre-Raymond-Marie HAMOIR, né le 15 juillet 2003 80 b XIV d Olivier-Alain-Béat-Marie, fils de François de Boccard et de Marie-Odile Egré est né à Albertville le 2 août 1963 + 5 février 2000. Diplôme Universitaire de Technologie en Génie Civil. o-o le 28 décembre 1996 à Maillane, Natascha-Nathalie-Astrid Doutreleau, née le 24 avril 1965 à Montpellier, pharmacienne. 83 Leur fils : Cyril-Daniel, né le 11 avril 1997 à Albertville. Complément François de Boccard, 2004 81 b XIV f François-Philippe-André-Pierre, fils de Pierre de Boccard et de Jeanne Perréard (XIII c, p. 75) est né le 19 avril 1949. Collège à Genève, université de Zurich et Genève (licence en droit 1972) avocat au barreau de Genève (brevet 1975). Leon Weill & Mahony, avocats, New-York (1975-1976), avocat associé au cabinet Perréard de Boccard Kohler Ador & Associés, Genève ; juge suppléant au tribunal administratif de Genève, membre du comité de la Ligue genevoise contre le cancer ; Officier d’infanterie cp grenadier 8, commandant de la cp fus II/121, Major à l’EM pl mob 101. 84 Epouse en l’église de Vésenaz (Genève) le 16 avril 1977, Béatrice-Léone- Suzanne de Pesters, fille de Willem-Nicolaas-Ernestus, Jonkher de Pesters, et de Antoinette-Muriel-Paule-Albberte Herren, née à Amsterdam le 21 mai 1953 ; lycée à Utrecht (baccalauréat 1972) Divorce prononcé en 2003. Leurs enfants : 1. Guillaume-François-Philippe-Pierre, né à Chênes-Bougerie le 15 novembre 1981. Collège de Genève, université de Genève (licence en droit 2004) 2. Charlotte-Marie-Antoinette, née à Chênes-Bougerie le 13 mai 1985. Etudiante HEI (Hautes Etudes Internationales) université de Genève ; 3. Pierre-François-Louis-Charles, né à Chênes-Bougerie le 29 décembre 1988. Elève en section latine au collège de Genève. XIV f p.82 b Philippe de Boccard a deux enfants reconnus de Brigitte-Nicole Tallon, née à Paris le 22 mars 1958, fille de Jean-Roger Tallon ingénieur au CERN Genève, et de Nicole Zahn. Leurs enfants : 85 Nicolas-Francois-Philippe-Jean de Boccard et Bérénice Anne-Stéphanie de Boccard, tous deux nés à St-Julien en Genevois, France, le 14 février 1997, élèves à l’école Marie-Thérèse, Genève. * compléments Régis de Courten 1991 et Philippe de Boccard 2004 83 b XIV g Georges-Antoine-Louis-Roger, fils de Pierre de Boccard et de Jeanne Perréard (XIII c, p. 75) est né le 28 juillet 1951 à Genève. *Maturité au collège Calvin, Genève 1971. Diplôme fédéral de médecine, université de Genève 1979. Docteur en médecine, spécialiste en chirurgie urologique. Premier lieutenant de chars. 86 Epouse à Istanbul le 12 octobre et en l’église de Collonges-Bellerive, Genève, le 11 novembre 1978 Ayse-Inci Özalp, née à Gerede (Turquie) le 9 décembre 1956, Maturité Österreichisches Sankt Georg Kolleg, Istanbul 1977, licence ès Sciences Commerciales, université de Genève 1984, Master en Economie Européenne, université de Genève 2003, économiste, fille de Fikret Ayhan Özalp et Hatice Müfide Vezirofl. Leurs enfants : 1. Jasmine-Caroline, née à Genève le 7 novembre 1980. Maturité collège Calvin, Genève 1998. Licence HEC, université de Genève 2004. 2. Valérie-Deniz, née à Genève le 31 août 1984. Maturité collège Calvin, Genève 2002, études de musicologie et de droit à Paris, Sorbonne. 3. André-François-Bülent-Louis, né à Genève le 8 avril 1990, élève en section classique, collège Calvin Genève. * Complément Régis de Courten 1991 et Georges-Antoine de Boccard 2004 84 b XV a Thierry-Joseph-Marie fils d’Hubert de Boccard et de Paulette Tissières (XIV a, p. 76) est né à Fribourg le 6 juin 1953. Maturité fédérale en 1972, puis licence en droit de l’Université de Fribourg en 1978. Associé de la Société de gérance de fortunes Boccard & Cie le 1er janvier 1983. Administrateur de plusieurs sociétés, Membre du Rotary Club de Fribourg. 87 Il épouse civilement à Fribourg le 15 mars 1985 Catherine-Albertine-Marie Reynaud, née à Fribourg le 26 octobre 1955, fille d’Irénée Reynaud et d’AgnèsRosalie Dafflon. Mariage religieux le 24 avril 1985 à l’église de Barberêche. Leurs enfants : 1. Vincent-Antoine-Nicolas, né à Fribourg le 22 mai 1986. 2. Delphine-Elisabeth, née à Fribourg le 23 mai 1988. 3. Olivier-Bernard-Irénée, né à Fribourg le 7 septembre 1990. * • Compléments Régis de Courten 1991 et Thierry de Boccard 2004 85 b XV b Laurent-Marie-Thierry de Boccard, fils de Xavier de Boccard et d’Henriette Gros, (XIV b, p. 77 ) est né le 4 mars 1955 à Lyon. Architecte diplômé de l’E.P.F.L. (école polytechnique fédérale de Lausanne) Membre de l’Association Helvétique de l’Ordre S.M. et H. de Malte, il épouse 88 civilement à la mairie (Hotel de Ville) de Lausane le 22 mai 1989, puis le 27 mai 1989 en l’église de la Trinité à Berne, Isabelle-Madeleine de Fischer, née le 16 mai 1952 à Lausanne, diplômée de la S. Martin School of art de Londres, styliste, membre de l’Association Helvétique de l’Ordre S. M. et H. de Malte. Fille de S.E. Béat de Fischer-Reichenbach, diplomate et de Madeleine de Graffenried, sculpteur. Leurs enfants : 1. Daphné, Elisa Marie Caroline, née le 15 décembre 1990 à Lausanne. 2. Charles, Béat Marie Bruno né le 18 mars 1993 à Lausanne. * * Complément Régis de Courten 1991 et Laurent de Boccard 2004