l`effet escargot - Palais des Beaux

18ème festival
Charleroi
bis-ARTS
2013
l’effet
escargot
kadavresky (F)
cirque
© Cassandre Patoux
26.10 à 18:30
27.10 à 17:00
PBA Hangar
60 minutes
18ème festival
l’effet escargot
26 octobre - 18:30 | 27 octobre - 17:00 | PBA Hangar
A
ccrochez-vous
bien car « L’Effet
Escargot » promet
d’être riche en
exploits ! Sangles
aériennes, jonglage et
équilibre s’enchaînent
au fil de saynètes
drôlissimes où le
comique de situation
prend toute son
ampleur. Montagnards
obligent, les membres
de la compagnie
De qui?
Avec qui?
Par qui?
L’équipe : Léo BLOIS acrobatie au sol et à ski,
Saxophone, Scie musicale /
Quentin BREVET - Jonglerie,
Danse contemporaine,
Clarinette / Noé RENUCCI
- Portés statiques et
dynamiques, Équilibre,
Acrobatie / Maël DESLANDES
- Sangles aériennes / JeanLoup BUY - Guitare, Claviers,
Techniques du spectacle
Kadavresky nous
offrent un surprenant et
mémorable numéro de
ski-danse, ou comment
réaliser acrobaties en
tous genres en étant
chaussé de skis, sur un
sol dénué de la moindre
trace de poudreuse !
Le Majordome, le Mini
Corse, le Zikos, Le père
Bourru et le Petit Prince
n’ont pas fini de vous
étonner…
Léo Blois (comédien, acrobate, musicien,...)
Petit intermède...
Cadavre exquis : jeu
collectif, inventé par
les surréalistes, qui
consiste à composer
une phrase avec
plusieurs personnes.
Chacun des
participants en écrit
une partie, dans
l’ordre sujet-verbecomplément, sans
savoir ce que le
précédent a inscrit.
La première phrase
qui résulta et qui
donna le nom à ce
jeu fut «Le cadavre–
exquis–boira–le vin–
nouveau».
elles aidé à améliorer
votre spectacle?
L.B. : Tout à fait. Cela
nous a permis de
donner du volume à
nos personnages, de
créer un lien entre
eux et d’ajouter de la
dimension au spectacle.
Comme des tailleurs de
pierre, nous affinons,
nous créons du relief,
de la profondeur.
Cadavre exquis ou Kadavresky ?
K
adavresky, c’est la
fabuleuse association
de cinq jeunes artistes
formés auprès des
écoles de cirque
européennes les
plus réputées (dont
celle de Bruxelles !).
Certains ont fréquenté
les mêmes bancs
d’école, les autres
se sont rencontrés
au long de leur
parcours artistique.
Bref, c’est de ces
coïncidences qu’est
née la compagnie
il y a bientôt deux
ans. Jean-Loup Buy,
Quentin Brevet, Noé
Renucci, Léo Blois
et Maël Deslandes
sont de retour au plat
pays pour apposer
la touche finale à,
«L’Effet escargot»,
qu’ils présentent chez
bis-ARTS
2013
l’interview
par Laura Sanna
L.S : Vous êtes de
retour en Belgique
pour Bis-ARTS, vous
devez apprécier la
Belgique…
L.B. : On s’y plait bien.
Les belges sont très
sympathiques et nous
avons été très bien
accueillis. De plus, deux
de nos artistes viennent
de Bruxelles (Ecole
Supérieure des Arts du
Cirque). Ils ont donc un
rapport beaucoup plus
fort avec la Belgique.
© Annemiek Veldman
L’Effet Escargot,
un spectacle
à la fraicheur
et à la générosité
revigorante !
Charleroi
C’
est ‘tout schuss’
que Léo Blois membre de Kadavresky
dont les spécialités sont
l’acrobatie au sol et à
ski, le saxophone et la
scie musicale - nous
parle de l’Effet Escargot.
nous dans le cadre de
Bis-ARTS.
© Annemiek Veldman
Soutiens : Association Le
Phare / ETAC, école de cirque
de Bourg-en-Bresse / Le
Palais des Beaux Arts de
Charleroi / Metamis Creation
Laura Sanna : Pouvezvous nous expliquer
d’où vient le nom
Kadavresky ?
Léo Blois : Trouver un
nom original à notre
compagnie fut assez
laborieux… Nous
avons alors tenté la
méthode du cadavre
exquis. A force de
réaliser l’exercice, il
nous est finalement
venu l’idée d’utiliser le
nom ce jeu. Cela nous
paraissait cohérent
puisque nous utilisons
principalement ce
procédé pour l’écriture
de nos spectacles. Nous
aimons beaucoup les
propos très abstraits qui
n’ont ni queue, ni tête. A
la manière d’un cadavre
exquis, les membres de
Kadavresky apportent
leur touche personnelle
aux spectacles.
« L’effet escargot
c’est l’inverse de
l’effet papillon »
différents contrats
dans le sud de la
France. Pourtant, lors
de la création de ce
spectacle, nous avions
L.S. : «L’Effet
Escargot» c’est un titre pris une toute autre
direction. « L’Effet
polysémique, non?
L.B. : Effectivement. Ce Escargot » était destiné
titre a plusieurs sens à à être joué sous
nos yeux. Il représente chapiteau. Aujourd’hui,
nous avons la chance
à la fois le monde
de le réaliser en salle
moderne dans lequel
tout doit toujours aller pour la première fois.
très vite. Les Hommes Au final, nous pouvons
sont toujours pressés. donc être fiers d’avoir
créé un spectacle qui
C’est dommage, plus
peut se jouer n’importe
personne ne prend le
où.
temps de prendre le
temps. Ensuite, il y a
l’effet escargot, l’opposé L.S. : Un numéro de
de l’effet papillon que ski-danse dans un
tout le monde connaît : théâtre dépourvu de
« au lieu que ce soit
neige ! D’où vient cette
une petite chose qui en idée complètement
déclenche d’énormes, loufoque?
ce sont des forces
L.B. : En fait, j’ai grandi
gigantesques qui
dans une station de
s’enclenchent pour
ski. Mes parents sont
engendrer un tout petit moniteurs de ski et mon
truc. »
père est également
professeur au Centre
L.S. : Peut-on qualifier National des Arts du
« L’Effet Escargot » de Cirque. Depuis tout
petit, je baigne dans
spectacle de rue ?
les deux disciplines.
L.B. : Il est vrai que
Par conséquent, je
nous nous sommes
trouvais cela intéressant
beaucoup produits
de mélanger le cirque
en rue grâce à nos
avec le ski. Cela m’a
permis de travailler
le déséquilibre qui
crée lui-même des
déplacements et donc
des mouvements.
« Les belges sont
Ensuite, j’y ai rajouté
très sympathiques
quelques acrobaties et et accueillants ! »
voilà comment est né
ce numéro de ski-danse
un peu déjanté.
Coup de cœur
d’isabelle bodson,
conseillère
L.S.: Pourquoi avoir
choisi la Belgique pour artistique du
présenter ce spectacle festival
sur scène?
Sans hésiter, The
L.B. : Pierre Bolle, le
directeur du PBA, avait animals and children
vu notre spectacle. De took to the streets,
là est né un partenariat pour le mélange des
genres que propose
qui nous a permis
le spectacle, l’humour
de venir deux fois en
noir très typiquement
résidence chez vous
cette année. Ensuite il british, la poésie et le
côté fantastique qui s’en
y a eu le partenariat
pour Bis-ARTS, et nous dégagent. Un spectacle
vraiment bis-ARTS !
revoilà…
« Nous sommes
des tailleurs
de pierre. Nous
donnons du
relief et de la
profondeur à nos
spectacles »
L.S. : Ces résidences
chez nous vous ont-t-