VAL n° 103.qxp

Transcription

VAL n° 103.qxp
Vivre à Lorgue
Vivre à Lorgues
A S S O C I AT I O N S
JOURNAL
COMMUNAL
n°102
La vido vidanto à Lorgue
Octobre 2009
Le mot du maire
CLAUDE ALEMAGNA
L
e mouvement associatif défend des
valeurs de solidarité, de partage et de
citoyenneté. Il permet d’accéder à des
connaissances, des valeurs et offre des
échanges enrichissants. L’association doit
respecter le pluralisme des idées ainsi
que les principes de laïcité tout en favorisant l’épanouissement des personnes. Si l’autonomie des
associations doit être préservée, ces dernières doivent se conformer aux règles qui régissent la bonne
utilisation des fonds publics, du matériel et des
structures mises à leur disposition par la ou les collectivités territoriales qui les soutiennent et ainsi éviter toute dérive.
Notre commune de LORGUES compte aujourd’hui 62
associations, réparties dans tous les domaines : les
loisirs, la culture, les arts, les sports, le social, l’économie, le caritatif, l’éducation ou encore le patriotisme ! C’est un éventail exceptionnel qui représente
un atout indéniable pour notre commune. Ce dynamisme fait que les associations ont de plus en plus
besoin d’outils pour mener à bien leurs animations,
ce qui représente une charge conséquente pour la
commune en matière budgétaire comme en équipements.
« La journée des associations », très fréquentée
cette année encore, a été l’occasion pour nous tous
de mesurer la vitalité et la grande diversité de notre
tissu associatif.
Que les bénévoles qui consacrent beaucoup de
temps à leur engagement en soient ici chaleureusement remerciés. Leurs efforts tout au long de l’année, leur énergie, leur passion, donnent à notre
Commune un dynamisme que nous envient nombre
de nos voisins. Impossible de s’ennuyer à Lorgues. Il
y en a pour tous les âges et tous les goûts !
Merci à vous tous bénévoles, dirigeants et adhérents,
vous êtes l’âme vivante de notre cité.
sommaire
zEDITO–SOMMAIRE
Le mot du Maire
zPROVENÇAL
«Ressons d’oc »
Page 1
Page 2,3
zPATRIMOINE
Faire connaissance avec notre
village «Les Dolmens»
A la découverte des dolmens Page 4,5
zHISTOIRE
Les Templiers - Lu pour vous
Page 6,7
zTRADITIONS
Lou Ginestoun - Histoire du
pain
Page 8,9
zENVIRONNEMENT
Les enjeux de l’environnement,
Sale temps pour les abeilles,
Page 10,11
La lavande
zHISTOIRES VECUES
Quand la poste s’appelait
encore PTT, honny soit qui mal
y pense - Un verre ? c’est déjà
un verre de trop... Page 12,13
zLE SAVIEZ-VOUS
Les petits commerces
Lorguais, la drogueriePage 14
zDÉTENTE
La recette d’Anne - La grille
d’Antoine
Page15
zL’ANNUAIRE DE V.A.L.
Page 16
55
55
Vivre à Lorgues
L a
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Ressons d’OC
Région PACA
PACA :: mon
mon coup
coup de
de gueule
gueule (ma
(ma "" réguignade
réguignade ")
")
Région
L’i siam mai ! “. Vous avez certainement vu les nouvelles plaques d’immatriculation de notre région qui arboreront dans le coin droit l’inscription « Région
PACA » avec le numéro du département choisi.
Ils n’ont pas eu «crainte» (= honte) ces
«couillons de la lune»
de nous ressortir cet
affreux acronyme si
méprisant pour l’identité d’une région
qui porte le plus
vieux nom de France,
puisqu’il vient de la « Provincia » des Romains. Serions-nous les seuls à l’avoir perdu ?
Il faut redire aux responsables qui se sont
« mastrouillé les cervelles » (=torturé les
méninges) pour accoucher de ce nom que la
Provence a toujours été la Provence. La
Provence basse rattachée à la couronne catalane s’appelait Comté de Provence et Nice était
fière de son titre de « Cap de Provença »
(tête de la Provence). Les comtes de
CARCASSONA,
CARCASSONA,
dissabte
dissabte
24 d’octobre
d’octobre 2009.
2009.
24
Una data de pas oblidar
! Aquéu jorn se debanarà
la manifestacion granda per la
lenga e la cultura occitanas,
organisada per lo Collectiu
d’associacions culturalas occitanas « Anem Òc » (I.E.O.,
Felibrige, Parlaren, e un
molon d’autres).
Un recampament democratic
e antiracista, qué !*
Béziers, 17 mars 2007 : que
reste-il du grand « passa carriera », qui a « récampé »
près de 20 000 personnes
venues réclamer des droits et
des moyens pour la langue
d’Oc ? Chacun est rentré
chez soi, mais on n’a pas
beaucoup avancé, les résultats concrets sont bien minces. C’est la raison pour
laquelle nous redescendrons
dans la rue à Carcassonne le
samedi 24 octobre, avec le
ferme espoir d’être encore
plus nombreux pour nous
faire entendre.
22
Forcalquier, Gap et Embrun se sentaient aussi
provençaux puisqu’ils inscrivaient sur leurs
monnaies, d’un côté leurs nom et titre comtal et
de l’autre « Proencie », c’est-à-dire Provence.
Maintenant, les habitants de PACA, comment
s’appellent-ils ? « Pacans »? « Pa-coulins »?
Ce qui, en provençal, voudrait dire à
peu près la même
chose : vilains, manants, rustres, cul
terreux. Dans la
panoplie des insultes
on pourra ajouter : « Va donc ! Hé ! Pacan ! ».
Monsieur Michel Vauzelle, Président du Conseil
Régional, avait déclaré : « Nous avons un
nom qui nous handicape profondément,
parce que nous avons un nom qui est indicible ». Voilà qui est bien dit. Alors, revenons
à la clarté et à la raison, mettons cet acronyme à la poubelle et (re)donnons à notre
région le nom simple mais prestigieux de
Provence. z
« Bolegam, Provènçaus, que
i a d’òbra ! ».
France 3 Méditerranée.
France
N’oubliez pas l’émission
VAQUI chaque samedi à
10h30 (avec pas mal d’exceptions !). Un magazine de 23
minutes en provençal. Et
chaque dimanche à 19h55 un
« jornalet » d’informations de
5 minutes. C’est là toute notre
richesse audiovisuelle, en
attendant mieux !
Un triste
triste anniversaire.
anniversaire.
Un
22 juillet 1209. Un drame
de notre histoire qui s’est
joué il y a 800 ans. Un certain
Simon de Montfort a mis le
siège devant Béziers et exige
qu’on lui remette les 200
Cathares de la ville. On prête
au légat du pape, Arnaud
Amaury, ces mots terribles :
« Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! » Personne
ne fut épargné, pas même
dans les églises.
Parlons un
un peu
peu francifranciParlons
tan !! Fau
Fau pas
pas aguer
aguer
tan
crenta
!
crenta !
Provençal, occitan, langue d’oc, dialectes d’oc,
ce sont les seuls termes qui
ont une réalité scientifique.
Cette langue n’est pas un «
patois », terme de mépris
utilisé par notre état jacobin
et centralisateur, mais malheureusement encore bien
ancré
dans
beaucoup
d’esprits, même celui des
locuteurs occitans. Elle a plus
de mille ans d’existence, elle
est à l’origine d’une riche littérature, et c’est presque un
miracle qu’elle soit encore
vivante après tant de siècles
de mépris et de tentatives
d’éradication.
Rappelons
quelques étapes historiques :
l’Edit de Villers Cotterets
(1539), l’enquête de l’abbé
Grégoire sur les patois de
France après la Révolution, et
pour achever l’œuvre, l’école
de Jules Ferry (« Il est interdit de cracher par terre et de
parler patois »). Paradoxalement, je pense qu’aujourd’hui
il n’y a que l’école qui pourra
sauver la langue, car les locuteurs naturels sont en voie
d’extinction. A Lorgues, en un
Vivre à Lorgues
Provençales
PAR ANDRÉ LAGIER
peu plus de vingt ans, j’ai pu
mesurer la cruelle réalité du
phénomène. Mais, si par malheur elle devait disparaître, il
restera
encore
quelques
mauvaises herbes qui ne
demanderont qu’à renaître.
C’est déjà ce qui se fait à travers le « francitan » (=provençalismes, régionalismes,
tournures locales) que je me
suis attaché à populariser
pour les lecteurs de VAL. En
voici un nouvel échantillon
(« escapouloun ») pour ne
pas oublier notre langue et ne
pas perdre totalement notre
identité. z
On va pas se faire le mourre pour des parpèles d’agasse qué !
« faire lou mourre » c’est « faire la
tête ». Le mourre c’est le museau d’un
animal, mais le mot est couramment employé
en provençal pour parler du visage d’une personne, sans connotation péjorative. Par référence au sens original, le mot désigne aussi
un rocher en forme de mufle, un mamelon,
une éminence arrondie (cf. Le Mourillon à
Toulon, littéralement « le petit mamelon »).
Des « parpelles d’agasse », littéralement des
« paupières de pie », ce sont de petites choses insignifiantes, des vétilles, en français
académique. Par association d’idées, ça me
fait penser à une autre expression que j’ai
souvent entendue dans ma famille :
« cette moutarde, elle desparpèle », elle
arrache les paupières, pour dire qu’elle est
piquante. z
Avoir les yeux bordés d’anchois. « Agué d’uei bourda d’anchoio »
C’est avoir les bords des paupières
épaissis et rougis par les pleurs ou la fatigue. Anchois est un vrai mot provençal («
anchoio » est du genre féminin). Petit poisson
abondant, facile à conserver, il est le symbole
de la misère. Quand on est « esquichés »
comme des anchois dans les transports en
commun on fait référence au temps où les
barils d’anchois trônaient dans les épiceries.
Deux expressions provençales parmi d’autres :
« quicha l’anchoio » c’est écraser un anchois
sur du pain frais et croustillant, un plaisir simple de gens pauvres.
« touca lei cinq anchoio », c’est serrer la
main.
Et n’oublions pas « l’anchouiado ». Chacun a
sa recette, Anne Lopez nous donnera peutêtre la sienne. z
« Dans mon cabanon, je n’ai pas l’eau à la pile »
Il doit bien y avoir encore un Lorguais
ou deux qui pourraient faire leur cette
déclaration, pour dire qu’ils n’ont pas l’eau courante. Si l’expression n’est plus guère d’actualité en ce siècle, elle est connue de partout en
Provence. La pile désignait l’évier taillé dans
une grosse pierre. C’est une déformation du
provençal « pielo », qui désigne une auge de
pierre. Quand l’eau courante a été installée,
c’est d’abord à la « pile » qu’elle est arrivée. z
« A la descente, les cougourdes (ou coucourdes) y vont »
(A la descendo, lei cougourdo li van)
Une belle expression imagée, sans
doute moins employée aujourd’hui, pour
dire que n’importe qui peut faire quelque
chose de facile et se comporter comme un
mouton. Légume méditerranéen connu depuis
l’Antiquité, la courge est considérée comme
de peu de valeur. Elle est utilisée comme
image dépréciative dans de nombreuses
expressions :
- Un mauvais melon est souvent qualifié de
« cougourde ».
- Quand on dit de quelqu’un : « Qué cougourde ! », cela signifie « quel(le)idiot !».
- Un « païs de coucourdo », est un pays
sans ressources.
- « Agué de sang de cougourdo », c’est être
faible, physiquement ou de caractère.
Bon, vous allez penser que je suis une
« basarette » (dérivé de bazar, un mot
arabe).
*écrit en graphie classique.
33
Vivre à Lorgues
PATRIMOINE
FF aa ii rr ee
I
cc oo nn nn aa ii ss ss aa nn cc ee
l est situé
près
d’une
borne géodésique à 281m
d’altitude. (chambre
1,65m x 1,60m ;
couloir 1,5m ; tumulus de 11 à 12m). Il a
été fouillé à trois
reprises. En 1930 par
le propriétaire. En
1963, H. Chéret, professeur au Lycée,
sous couvert de la
Direction des Antiquités préhistoriques,
entreprit un tamisage
des déblais, retrouvant des objets de
parure (perles en
stéatite et en calcaire,
pendeloques en os,
canines perforées…),
des fragments de flèches et des lames
foliacées en silex, un
anneau en bronze et
des ossements brisés
et brûlés dont plus de
300 dents. Ces objets
ont été conservés par
H. Chéret. En 1973,
Gérard Sauzade et
Hélène Barge entreprirent une 3ème
fouille dont celle du
couloir. Ils découvrirent des compléments d’objets du
même type que H.
Chéret, portant à 485
le nombre de dents et
au pied intérieur du
pilier nord, un poignard (ou une faucille) en silex à courte
soie, poli sur la face
inférieure, de 18cm
de long par 3cm de
largeur maxi. Ce dolmen
aurait
pu
recueillir 50 cadavres.
Quelques uns de ces
objets sont visibles au
Musée Archéologique
de Saint-Raphaël. z
Dolmen du
Pey Cervier
Le Roque d’Aille
écouvert et
fouillé par G.
Bérard dès
1955,
est
situé sur la colline audessus du domaine
d’Auriol à 240m d’altitude. La sépulture
modeste
(chambre
1,40m x 1,30m ;
dalle de chevet et
44
nn oo tt rr ee
vv ii ll ll aa gg ee
Les Dolmens
Le Pey Cervier
D
aa vv ee cc
piliers brisés ; les
dalles les plus importantes sont celles du
couloir : longues de
1m et hautes de 1,7m
et 2m ; tumulus de
10m), révéla trois
niveaux. La couche la
plus ancienne renfermait des os fortement
brisés,
60
perles
Les Dolmens
du Breton DOL : table et MEN : pierre.
e sont les plus anciens monuments sur notre
territoire, estimés à 4 500 ans. L’agriculture
et l’élevage changèrent les conditions de vie.
La population se sédentarisa dans des groupements d’habitats en dur. Les mentalités et la religion évoluèrent, orientées surtout sur les cultes
astronomiques et celui de la déesse protectrice
des morts aussi bien que des moissons. Il y a
5 000 ans, on construisit de vastes temples en
plein air, des « mégalithes » et des « dolmens » ;
on éleva aussi des pierres vers le ciel, des
« menhirs ».
Le dolmen est une sépulture dont l’usage s’est
échelonné sur plusieurs siècles comme en témoignent les objets trouvés sur un même site, allant
Dolmen du
Roque d’Aille
diverses, 2 flèches en
silex. La couche intermédiaire
contenait
des os noirs calcinés
par incinération lente
à 500°; environ 110
perles diverses dont 2
en cuivre, des objets
en silex (1 flèche, 1
poignard de 10 cm,
une lame foliacée de
12cm x 3cm), des os
d’animaux dont 400 à
500 vertèbres de serpent. Cette couche
contenait aussi un
crâne calciné d’enfant
ayant subi une trépanation de 9cm dans la
région
auriculaire,
recouverte de ce qui
pourrait être une prothèse d’imitation auriculaire
faite
d’un
coquillage. Hypothèse
non confirmée et discutée. La couche
supérieure, dernier
usage de la sépulture
contenait sous l’humus beaucoup moins
de matériel : 20 perles, 2 flèches en silex,
des ossements posés,
une multitude de
coquilles d’escargots,
deux tessons à décor
en peigne de type
rhodano-provençal
ayant pu appartenir
au même vase. Le
remplissage de cette
sépulture peut laisser
supposer qu’il fut une
époque où la crémation faisait partie des
rites funéraires et que
la trépanation se pratiquait au chalcolithique et à l’âge du
bronze, ce qui est
confirmé par d’autres
fouilles hors dolmens.z
Vivre à Lorgues
de la pierre polie à des objets en cuivre ou en
bronze. Par ici, le dolmen est une construction
simple, constituée d’une dalle recouvrant une
chambre de dimensions modestes (2x2m), délimitée par trois dalles verticales : une de chevet
et deux piliers reliées par des murets en pierre
sèche. Un couloir d’accès dans l’axe de la chambre, est toujours orienté ouest/sud-ouest (le
coucher du soleil, incarne la mort). Tous les dolmens étaient recouverts d’un tumulus de pierres
débordant largement le périmètre de la tombe
mégalithique. Selon la quantité d’ossements
découverts, on peut estimer que ce type de
sépulture aurait pu recevoir une cinquantaine de
cadavres au cours des temps. Les deux dolmens
de Lorgues bien qu’ayant perdu la dalle de
recouvrement brisée par les intempéries sont
encore assez suggestifs. z
Sources :
«Le Dolmen du
Pey Cervier» par
G. Sauzade,
H. Barge,
M. Chapelain édité
par Vivre à
Lorgues en 1997 ;
«Les Sépultures
mégalithiques du
Var»
par Odile et
Georges Bérard,
édition du CNRS
1981.
A la découverte des Dolmens
B
alisage : trait jaune
Longueur : 8 km Dénivellation cumulée :
180 m.
Durée en marche promenade :
3 heures. Ombragé – Facile, à
faire en famille.
Le départ se fait du Hameau de
Saint-Jaume. Parking soit à la
Chapelle Saint-Jaume, soit sur
le bord de la route en entrant
dans le hameau par la D 562.
Partir du hameau par la
« Traverse de la douce ». La
suivre sur 1 km. Au carrefour
des « Quatre chemins », prendre à gauche « le chemin des
Combes ». Le suivre pendant
1,3 km jusqu’à une citerne
située en haut d’une montée
soutenue (2,3 km depuis le
départ).
Deux options possibles :
- un circuit menant au dolmen
du Roque d’Aille et retour par
celui du Pey Cervier (8 km).
- un circuit ne menant qu’au
dolmen du Pey Cervier et
retour (5 km);
La description suivante donne
la marche à suivre pour les
deux options.
Vers le dolmen du Roque
d’Aille.
A la citerne, suivre tout droit
sur 0,7 km, au tiers de la montée finale, sur la droite, un four
à chaux temporaire ancien. En
haut de la montée, prendre à
gauche la « piste Auriol
N 31». Suivre sur environ 1
km. Cette piste à plat s’infléchit
progressivement vers l’ouest et
après une légère descente,
atteint le dolmen du Roque
d’Aille (cairn) qui se trouve 30
m à gauche (environ 4 km.
depuis le départ). En repartant
par le même chemin, à environ
250m,
se trouve à 30m à
droite, au-delà d’un mur bas à
franchir, un deuxième ancien
four à chaux.
2-Vers le dolmen du Pey
Cervier (tronçon commun aux
deux options).
A la citerne, prendre à droite
« le Palet N 30 ». Suivre tout
droit jusqu’à un panneau
(800m) expliquant l’origine des
dolmens. Juste après le panneau, prendre une sente à gauche s’engageant dans le bois
(être attentif au balisage au
sol). Après 200m, se trouve le
dolmen du Pey Cervier. Retour
vers le chemin du panneau et
poursuivre à gauche. Par une
descente raide mais sous un joli
sous-bois, on atteint les premières maisons. Attention !
Après avoir longé une clôture à
gauche, tourner au premier
chemin à gauche à angle aigu
(avant, une balise sur un
poteau électrique indique le
changement de direction). Ce
chemin vicinal rejoint le « chemin du Pas de l’Avé » pour
revenir au centre de SaintJaume après 8 km (ou 5 km si
option 2) d’une agréable balade
en forêt de découverte : sépultures datant de 4 500 ans et
au passage d’anciens fours à
chaux. z
« Sur les sentiers du patrimoine lorguais »
Michel CHAPELAIN et
René GALLET
55
Vivre à Lorgues
H I S T O I R E
Les Templiers à Lorgues
L’ordre des Templiers fut fondé vers 1118 par Hugues de Payns
et huit autres Chevaliers français qui avaient suivi la croisade
Godefroy de Bouillon. Sous le nom de Pauvres Chevaliers du Christ,
constitués en ordre religieux sous la règle de St Augustin avec
les trois vœux, ils étaient une sorte de gendarmerie de la Palestine.
E
tablis par Baudouin II,
Roi de Jérusalem,
dans un palais attenant à l’ancien Temple
de Salomon, ils prirent le nom
de TEMPLIERS. En 1128 le
concile de Troyes confirma le
nouvel Ordre et lui donna une
règle sévère édictée par Saint
Bernard.
L’Ordre comprenait quatre
classes : les Chevaliers, qui
devaient être nobles ;
les écuyers, les frères
lais, qui étaient les
sergents et soldats ;
les chapelins et les
prêtres qui formaient
le clergé de l’Ordre.
Le Grand Maître, élu
comme
tous
les
dignitaires, avait rang
de Prince.
La bulle du 15 juin
1163 leur donna une
place privilégiée dans
l’Église. Leur devise
sur leur étendard noir
et
blanc
appelé
« Beauséant » était :
« Non nobis, domine, sed nomini tui da
gloriam » et le sceau
de l’ordre figurait
deux chevaliers (un
templier et un pèlerin) sur un
cheval avec ces mots :
« Sigillum militum christi ».
Les Templiers formèrent, en
Orient, l’avant-garde des
armées chrétiennes. Leur
vaillance et leur activité leur
valurent de nombreuses donations. Leur puissance devint
telle qu’on leur confia de nombreux biens ; ils devinrent
ainsi les banquiers du Pape,
des Rois et de nombreux seigneurs. Mais à l’issue des croisades, après la chute de Saint
Jean d’Acre, l’utilité de l’ordre
fut rapidement contestée ; les
griefs qu’avaient provoqués
leur richesse et leur orgueil
s’enflèrent rapidement. On les
accusa des pires crimes.
66
L’espoir de mettre la main sur
leur trésor déchaîna contre
eux Philippe le Bel, poussé par
Guillaume de Nogaret. Le 13
octobre 1307, le Grand Maître
Jacques de Molay et tous les
Templiers de France furent
arrêtés
au
nom
de
l’Inquisition, et accusés d’hérésie. Le Pape Clément v,
après de nombreuses tergiversations, prononça, par la
Porche d'entrée de l'enclos des
Templiers dans le vieux Lorgues.
(Quartier du Ruou)
bulle du 3 avril 1312, la dissolution de l’ordre. Mais Philippe
le Bel avait déjà fait brûler un
certain nombre de Templiers ;
Jacques de Molay fut brûlé à
son tour comme relaps. Le Roi
de France saisit le numéraire
accumulé dans les Temples et
occupa leurs biens qui ne
furent remis aux Hospitaliers
que contre le paiement de fortes indemnités.
L’installation templière
à Lorgues
La charte de 1155 relate l’accord intervenu entre 15 coseigneurs de Flayosc, les frères de la maison du Ruou et le
seigneur maître Pierre de
Rovere pour donner aux
Templiers certaines terres
situées sur la commune de
Flayosc.
L’installation
Templière
à
Lorgues remonte à 1193.
Les
frères
Bernardet
Guillaume, fils de Raymond de
Rubio et de Pétronille de
Lorgues vendent au Temple du
Ruou leurs biens de Lorgues
dedans et dehors en hommesliges, en maisons, en places,
en prés, en fours et
en moulins, en droits
d’entrée et de sortie,
en cultures, en eaux
et en champs, en
vignes, arbres et vergers, en droits de
pêche et de pâturages,
en
défends
contre trois mille
sous et un jeune cheval.
Outre les diverses
exploitations agricoles, cette installation
correspondait, pour
une grande part, à la
situation de plaque
tournante
économique et administrative nécessaire à l’activité
de
la
Commanderie.
La
nécessité de protéger les
biens dont ils étaient dépositaires,
amenèrent
les
Templiers, avec le concours de
la population, à reconstruire et
aménager l’enceinte fortifiée
de la ville qui devait se trouver
en mauvais état et ne plus
correspondre à sa destination
– muraille simple d’une hauteur moyenne de 10m et
1,50md’épaisseur-. De nouveaux remparts sont alors
établis. Un périmètre de 600
mètres, 12 tours, 3 portes
principales et quelques petites
portes piétonnes constituaient
cet ensemble encore visible de
nos jours.
À l’intérieur de la ville et à proximité de la porte principale
Vivre à Lorgues
fortifiée et équipée de 2 portes
et d’une herse (sarrasine), les
Templiers avaient aménagé un
enclos, sorte d’îlot indépendant constitué d’une cour, d’un
porche d’accès, d’un entrepôt,
d’un cellier et de quelques
bâtiments divers dont une partie désignée par les historiens
lorguais comme étant une
chapelle, mais qui pouvait
constituer une salle capitulaire
indispensable aux Templiers
pour tenir chapitre.
Les Templiers possédaient
également dans la ville un certain nombre d’immeubles
issus d’acquisition ou de donation, par exemple la donation
de Pons de Châteaurenard en
1202 et 1206 qui lègue la totalité des biens qu’il possédait à
Lorgues. Par ailleurs, les transactions permanentes effectuées par les Templiers obligeaient ceux-ci à recevoir des
étrangers, comme l’hospitalité
de l’Ordre l’imposait. Une
hôtellerie et une auberge
furent installées et tenues par
des gens du Temple. Les façades de ces deux bâtiments
sont encore visibles.
En outre les hommes du
Temple cultivaient un grand
La vieille ville
conserve encore
de nombreux
témoignages
de la présence
Templière
nombre de terres, soit qu’elles
aient été leur propriété, soit
qu’elles aient appartenu aux
Moines
cisterciens
du
Thoronet, qui se posaient ainsi
en suzerains des Templiers.
De cet état particulier, Lorgues
conserve un témoignage très
appréciable en la fontaine
couverte située rue de la
Bourgade et que la municipalité avait restaurée avec
beaucoup de réussite.
Lors de la suppression de
l’Ordre en 1312, la quasitotalité des biens du Temple à
Lorgues
revinrent
aux
Cisterciens du Thoronet.
Huit siècles ont passé, le roi
René ayant autorisé les habitants de Lorgues à construire
contre les remparts, l’urbanisme s’en est trouvé profondément modifié. La vieille
ville conserve encore de nombreux témoignages de la présence Templière, qui fut très
probablement bénéfique pour
la population. Elle lui apporta
en particulier, outre la sécurité, des méthodes efficaces
de travaux d’irrigation et de
mise en valeur du domaine
agricole et par conséquent le
renouveau de l’activité artisanale. z
Lu pour vous Christiane Turner
Q
Mémoires d’un médecin aux pieds nus
uelle leçon de vie donne
ce bon médecin Willem
dans ses mémoires où il
raconte ses cinquante
années occupées à bourlinguer à travers la planète. Pour
aider, soigner et sauver les autres.
Né en 1938 dans un village des
Ardennes, il a fait des études à
Lille, avec le projet de devenir
médecin et chirurgien dans le
Tiers-Monde. Dès la classe de
seconde en 1959, il est parti l’été
exercer dans l’Algérie en guerre,
et y est revenu plusieurs fois.
Avant de travailler avec Albert
Schweizer en 1964 à Lambaréné
au
Gabon, puis dans la
Coopération au Rwanda. Allant ensuite sans se
lasser de conflits armés, en famines, et de catastrophes naturelles en camps de réfugiés. Du
Vietnam sous les bombes au Cambodge, de la
Tha?lande à la Jordanie, et à l’Irak en guerre
contre l’Iran.
Au fil des ans et des voyages,
Jean-Pierre Willem a commencé à
s’intéresser aux huiles essentielles, aux plantes médicinales et
aux remèdes locaux. Comme la
racine du dattier pour le paludisme, ou les décoctions de henné
pour les hémorragies chez les
Touaregs du Niger.
En 1986, il a créé une Faculté libre
de médecine naturelle et l’année
suivante,
l’Association
des
Médecins aux pieds nus. Cet
ancien chirurgien de guerre au
parcours passionnant est passé
des thérapeutiques classiques à
d’autres moins coûteuses et plus
adaptées aux pays pauvres. Il est
contesté par ses confrères et les
laboratoires pharmaceutiques ; il a cependant
courageusement passé toute son existence à
affronter le malheur et la désespérance, il a su
ajouter à ses qualités de médecin, deux autres
qualités, sa curiosité d’un coureur d’aventures, et
la compassion d’un homme de cœur. z
z Mémoires d’un médecin aux pieds nus z Auteur J.-P. Willem z Editions Albin Michel
77
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TRADITIONS
Lou Ginestoun de Lorgues
Le Ginestoun est un groupe folklorique provençal pour adultes et jeunes âges,
créé en 1974 par «Les Amis de Saint Férréol et du Vieux Lorgues».
I
l perpétue les us et coutumes au travers
de chants, costumes et musique (galoubet et tambourin). La chorale du
Ginestoun interprète des chants profanes à
l’occasion de certaines prestations – le Festival
de la langue provençale (Festenau de lengo
prouvençalo, le feu de la Saint-Jean et la Fête
de la musique (21 juin)-, et des chants sacrés,
- la Fête votive de la Saint Ferréol et l’offrande
calendale de Noël. Le Ginestoun participe systématiquement à ces manifestations pour ce
qui est des traditions provençales ainsi qu’à
d’autres occasions à l’opportunité.
Les danses d’adultes et du jeune âge sont
différentes. Pour les danses d’adultes
(mazurkas, quadrille, volte, menuets), le
costume Bastidan est souhaité. Celui-ci
comporte fichu et coiffe brodée, jupe matelassée, corselet, chaussettes ajourées,
jupon, chemise et mitaines.
Les cordelles, les jardinières, la moisson, les
bugadières se dansent en costume paysan.
Celui-ci comporte coiffe et fichu simples,
jupon et jupe à rayures chemin de fer rouges ou bleues, chaussettes unies et petit
panier.
Le costume des messieurs comporte : chapeau, gilet, chemise en métis, « taiolo »
(large ceinture de tissu rouge autour de la
taille) et pantalon en velours.
Toutes les danses provençales se terminent
par une farandole et la Coupo Santo (hymne
provençal).
Pour les danses du jeune âge (pimpe, catarine, l’omelette), il n’y a que le costume
Bastidan.
Les danses sont accompagnées par des musi-
88
ciens qui jouent en même temps du galoubet
et du tambourin.
Grâce au bénévolat, ce groupe comporte une
école de musique où on enseigne le galoubet
et le tambourin. Des bénévoles assurent l’entretien des costumes, l’enseignement de la
danse et du provençal.
Le galoubet est une flûte à trois trous, son origine remonte au temps des pharaons – on en
a trouvé une dans un des tombeaux – ensuite,
on la trouvera en Europe de l’Est, et en
France. Devenue l’instrument emblématique
de la Provence, c’est la variation de la force du
souffle qui donne les notes de trois octaves.
C’est à l’époque médiévale que l’on voit apparaître l’ensemble flûte- tambourin très
employé dans l’Europe du 12ème siècle.
C’est au 17ème siècle que nos instruments se
retrouvent essentiellement en Provence pour
animer danses, cortèges et fêtes locales
comme la Saint Éloi.
Puis le tambourin provençal et son galoubet
deviennent au 18ème siècle l’instrument de
l’aristocratie et de la haute société provençale.
Le tambourin est alors embelli de rubans et de
fins motifs sculptés.
Au 19ème siècle, des générations de tambourinaires se succèdent. Dès lors, le tambourin
(tambour de 70 cm de hauteur) est célébré
par les écrivains et les poètes (Mistral,
Daudet…).
Par ailleurs, on a pu constater à diverses occasions, que les gens du « terroir » ou les touristes ont toujours su montrer beaucoup d’intérêt pour les représentations du groupe folklorique. z
Christiane TURNER
Vivre à Lorgues
TRADITIONS
Chaque jour, ou presque, les Lorguais prennent le chemin de leur
boulangerie préférée. C’est presque un rite mais c’est surtout la recherche
de la satisfaction d’un besoin de nourriture.
Mais au fait, sait-on quand et comment le pain est arrivé sur nos tables ?
Q
Histoire du pain
ui a eu le premier l’idée
d’écraser le grain pour
en faire du pain ?
Jusque
là
l’homme
se
contente de mâcher sa
cueillette d’épeautre cru ou
de le faire griller. En réduisant
le grain en farine l’homme
vient d’inventer le moyen
d’en faire des bouillies, des
galettes et plus tard… le Pain.
Le premier moulin est très
rudimentaire ; une grosse
pierre plate où l’on écrase le
grain avec une sorte de galet
ou une pierre bien ronde.
Procédé enrichi par les
Egyptiens qui améliorent
la technique en utilisant une meule
mobile convexe qui
écrase le grain sur
une meule dormante
concave
(technique du mortier).
Puis ils trouvent le principe de
la meule mobile tournante.
Petit à petit, le système évolue et bientôt les chevaux ou
même les esclaves tourneront
les meules.
Les Romains voient plus loin
ils vont utiliser la force de
l’eau et enfin, c’est d’Orient
que viendra l’idée d’utiliser la
force du vent, technique
ramenée en Occident par les
Croisés.
Les Egyptiens font cuire des
galettes sur les parois des
fours et utilisent le blé, l’orge
l’épeautre, le millet ou l’avoine.
Les Hébreux rapportent une
recette de leur passage en
Egypte : le levain, né d’une
étourderie : un morceau de
pâte à galette oublié à l’air
libre quelques heures et cuit
pour ne pas le jeter ; résultat, une galette gonflée,
légère et bien meilleure, en
bref, l’ancêtre du Pain.
Les Athéniens raffolent du
pain comme l’indique au
3ème siècle après Jésus-
Christ, l’historien Athénée qui
dresse dans son livre « Le
banquet des savants », le
catalogue de 72 variétés de
pains existant au 2ème siècle
avant Jésus-Christ parmi lesquelles, le pain mollet (à
l’huile et au lait), le pain boletin saupoudré de grains de
pavot et le pain streptice à
l’huile, au lait et au poivre.
Il a été retrouvé des échantillons de pain pétrifié par les
cendres
volcaniques
du
Les premiers
boulangers
de profession
sont des
talemeliers du
nom du tamis
qui leur sert
à débarrasser
la farine
de ses impuretés
Vésuve dans des fours intacts
de Pompéi.
Au Moyen Âge, le paysan
pétrit son pain et le donne à
cuire au Fournier, mais les
fours sont rares et les céréales pauvres en gluten. Le pain
cuit sous la cendre durcit
rapidement. On prend donc
l’habitude de tremper la
soupe : la tranche de pain
rassis est placée au centre de
l’écuelle et l’on verse le
bouillon dessus.
En ville, on dispose du choix
de quatre sortes de pain :
- le pain de Chailuy ;
- le pain esqurillé qui plus
tard
s’appellera
pain
Bourgeois ;
- le pain du Chapitre ;
- le pain bis.
Les premiers boulangers de
profession sont des talemeliers du nom du tamis qui leur
sert à débarrasser la farine de
ses impuretés.
Au 13ème siècle, Etienne
Boileau rédige le livre
des Métiers à la
demande de St
Louis. On y lit la
définition de la profession de talemelier.
Le grand Panetier du Roi
désigne un maître talemelier
et des jurés chargés de la
surveillance du pain.
A cette époque, il se fabrique
trois sortes de pains faits
avec la même farine :
- le doubleau qui vaut trois
deniers ;
- la demie qui coûte une
obole ;
- la denrée qui vaut un denier
et s’achète treize à la douzaine, le 13ème étant un
cadeau du talemelier.
A l’heure actuelle, il est possible de choisir son pain selon
son goût :
- pain maison ;
- pain à l’ancienne ;
- pain bio ;
- pain de tradition française ;
- pain de seigle ;
- pain au seigle ;
- pain bis ;
- pain complet, etc…
Oui mais comment fabriquet-on le pain ?
Ceci est une autre histoire sur
laquelle nous reviendrons une
autre fois. z
Jean LEROY
99
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ENVIRONNEMENT
Les enjeux de l’environnement.
Q
Les agrocarburants en panne.
Faisons le point sur la situation actuelle des agrocarburants,
autrement appelés biocarburants.
u’en est-il en France ?
Départ
trop
rapide,
aujourd’hui 49 usines
produisent : 29 dans la filière
DIESTER, 20 dans la filière
ETHANOL.
Mais le rapport d’expertise de
décembre 2008 du Ministère
sur 10% d’adjonction d’agrocarburants pour les transports routiers d’ici à 2020, ce
qui supposerait de convertir
52% des terres cultivées.
Irréaliste….
Aujourd’hui l’Europe envisage
de revoir sa politique à la
baisse…..alors que le Brésil
pratique la déforestation à
tout va pour implanter ses
cultures d’agro-carburants.
Et les énergies renouvelables ?
20 millions d’euros sont
alloués au budget de l’Agence
Internationale
pour
les
Energies Renouvelables
(I.R.E.N.A.). Créée par
50
pays,
dont
la
France, le 26 janvier
2009, cette nouvelle
instance a pour but de
promouvoir le solaire,
l’éolien, la géothermie
et la biomasse dans le
monde, afin de sortir
de la dépendance des
énergies fossiles.
Plus de temps à perdre
dans la lutte contre le
réchauffement climatique !
Condensé de Sciences
et Avenir z
Robert BADIN
Le Ministère
de l’Ecologie
s’inquiète
de l’impact
environnemental
de ces produits
«verts»
de l’Ecologie s’inquiète de
l’impact environnemental de
ces produits « verts ».
En effet, la culture des plantes servant à la fabrication
des agrocarburants (colza,
betterave,
maïs,
blé…)
implique un plus grand usage
des pesticides, d’engrais azotés et phosphorés, polluant
les eaux.
De plus, l’usage des engrais
émet du protoxyde d’azote au
pouvoir de réchauffement 3
fois supérieur au CO2, ce qui
réduirait à néant les gains
d’émission à effet de serre
escomptés au point que le 16
juillet 2008, l’Organisation
de
Coopération
et
de
Développement Economique
(O.C.D.E.) a dénoncé les politiques de soutien aux agrocarburants de première génération (tirés directement des
cultures végétales) comme
coûteuses
et
stériles :
responsables de 75% de la
hausse des prix des denrées
alimentaires.
L’Union Européenne tablait
10
10
Sale temps
pour les abeilles
D
ésorientées par les
changements climatiques, empoisonnées
par les insecticides,
décimées
par
des parasites ou
par des prédateurs*…les
abeilles ne sont
plus à la fête.
En France, la
production de
miel est passée
de 33 000 tonnes en 1995 à
20 000 tonnes
aujourd’hui**.
Si l’on peut à la
rigueur se passer de miel, on ne peut pas se
passer du service des abeilles
pour la pollinisation des végétaux, notamment des arbres
fruitiers. Les abeilles contri-
buent pour au moins 10% de
la production alimentaire
mondiale ! Leur disparition
serait
une
catastrophe.
Einstein prédisait que « le
jour
où
les
abeilles disparaîtront, l’homme n’en aura
plus que pour
q u e l q u e s
années ».
Ecologistes et
scientifiques
sont d’accord
au délai près. z
*la guêpe en particulier.
** beaucoup de miel vendu en
France, y compris par des apiculteurs, provient de Chine.
Michel CHAPELAIN
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ENVIRONNEMENT
La lavande
Lavandula Angustifolia (labiès)
Dans le langage des fleurs, la lavande signifie « Répondez-moi ».
Dans une relation plus établie ou une relation amicale c’est un symbole de
« tendresse »en relation avec sa couleur mauve bleutée, son parfum,
ainsi que ses propriétés apaisantes et antiseptiques.
D
ans le langage des
fleurs,
la
lavande
signifie « Répondezmoi ».
Dans une relation plus établie
ou une relation amicale c’est
un symbole de « tendresse
»en relation avec sa couleur
mauve bleutée, son parfum,
ainsi que ses propriétés apaisantes et antiseptiques.
Les noces de lavande symbolisent les 46 ans de
mariage dans le folklore
français. Si vous désirez
faire des rêves prémonitoires, massez-vous le front et
les tempes avec des fleurs
de lavande fraîche écrasées
avant de vous endormir. On
dit aussi, en Provence, que
l’homme qui mange des
fleurs de lavande dans une
vigne abandonnée depuis
plus de 20 ans a toute
chance de voir alors des fantômes. C’est la merveille du
midi en habit bleu ; son
parfum suave est un don
que le Bon Dieu fit à la
Provence.
Il existe trois espèces de
lavande en France, très proches par la forme comme
par les propriétés ; la
lavande stoechas, la lavande
officinale et la lavande aspic.
La première toute garnie de
fleurs blanches veloutées,
étale sur les garrigues sèches
des terrains siliceux ses admirables fleurs pourpre violacé ;
elle est strictement limitée à la
contrée méditerranéenne. La
seconde, vient par tapis
entiers non seulement dans la
région méditerranéenne, mais
encore dans les Cévennes, en
Dauphiné, dans les Pyrénées
et jusque dans les monts du
Lyonnais ; la variété d’altitude, dite petite lavande ou
fine lavande, spigoure ou
lavandin. La lavande aspic
atteint 1 mètre de hauteur,
possède des feuilles très larges, et ne pousse pas au nord
des Hautes-Alpes.
Elle parfume mais aussi désinfecte, cicatrise, calme, stimule,
tonifie et régularise, cela depuis
des millénaires. Bien avant
qu’on pense à créer les sels de
bain, les « déodorants », les
insecticides protégeant les
vêtements
ou
assurant
« la mort parfumée du pou »,
elle servait aux Romains à préparer leur bain, son nom vient
d’ailleurs du latin lavare
(laver) ; on en plaçait des
sachets dans les coffres et les
armoires ; on l’utilisait sous
forme d’huile, pour badigeonner les bois des lits afin de
chasser les punaises et on l’appliquait sur la tête des enfants
pour tuer les poux et les lentes.
Bien avant qu’on découvre
l’existence
des
microbes
responsables des infections et
qu’on invente les sérums antivenimeux, on l’employait en
huile, teinture ou essence,
pour panser les plaies des
blessés par arme blanche,
pour soigner les brûlures, alors
que les chasseurs des régions
où elle pousse sauvaient la vie
de leurs chiens piqués par une
vipère en frottant immédiatement la morsure avec une poignée de lavande froissée entre
leurs doigts.
Encore une fois, les analyses
modernes ont montré que
l’empirisme avait vu juste et
que l’huile essentielle tirée de
la lavande est un puissant
antiseptique (elle tue, à des
doses infimes de 5 à 0,2% le
bacille de la diphtérie, celui
de la typhoïde, le bacille de
Koch ainsi que le streptocoque et le pneumocoque)en
même temps qu’un remarquable neutralisant du venin,
ce qui justifie l’intérêt que lui
portait Sainte Hildegarde,
abbesse bénédictine aussi
célèbre par ses visions que
par sa science, Science qui lui
a consacré un chapitre entier
de son fameux traité de
médecine et de l’emploi
constant qu’en a fait la
médecine populaire.
La lavande est calmante et
antispasmodique, utile pour
calmer les toux quinteuses
de la grippe, la coqueluche,
l’asthme, elle favorise le
sommeil, apaise les migraines, les maux de tête, les vertiges. Diurétique et sudorifique,
elle soulage les rhumatismes.
Son
essence,
soleil
de
Provence, est efficace mélangée à l’alcool en friction pour
stimuler la circulation, dans du
vinaigre en rinçage des cheveux, pour enlever le calcaire
de l’eau, c’est aussi le symbole
du silence.
On recense environ 4000 hectares cultivés dans les quatre
départements producteurs :
Drôme, Hautes-Alpes, Alpes de
Haute Provence, et Vaucluse.z
Musée de la lavande Route des
Gorges
04900 St-REMEZE.
Tél : 04 75 04 37 26
Antoine PAYET
1111
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HISTOIRES VECUES
Q uu aa nn dd ll aa P
P oo ss tt ee ss ’’ aa pp pp ee ll aa ii tt P
P.. T
T.. T
T..
Q
Honni soit qui mal y pense
(Ordre très noble de la Jarretière)
Avertissement: Cette histoire est racontée avec l'aimable autorisation
de Madame X. Les faits remontent au printemps 1962...il y a prescription,
du moins je crois! Ils se sont déroulés exactement comme ils sont dits.
A
lors, tenons-nous-en aux faits, rien
qu'aux faits. Ne laissez pas vagabonder votre imagination....je vous
connais, vous êtes des pipelettes en
puissance et moi ....un couillon (je sais, je
sais).
Clinc!! Ça a fait clinc! Cela m'aurait étonné!
C'est pas le jour ....Ce matin, j'ai cassé la clef
d'une boîte postale dans sa serrure par
manque évident de lubrifiant et aussi parce
que j'ai forcé un tantinet trop fort pour la faire
tourner.
-Quelle énergie!! Jean Louis, c'est parce que
c'est le printemps? m'a dit Madame
Cambriani, la receveuse dans un sourire.
Je ne sais pas si c'est le printemps qui....Mais
elle m'est restée dans la main la poignée de la
porte de la cuisine-salle à manger de
Madame X. qui passe pour être et qui est
une très belle femme.
Si encore, c'était en entrant chez elle,
mais non, c'est le contraire! Je viens de
lui faire signer une lettre recommandée
et je sortais de chez elle.
Maintenant, pour sortir ce sera une autre"
paire de manches". Ce genre de vieille
porte, vieille serrure, c'est plutôt récalcitrant.
Je suis là avec ma poignée à la main, l'air
ahuri (certainement) désolé (oh! combien) embêté (moins qu'elle);
-Je l'avais dit à mon mari
que cette poignée, il
fallait la changer.
Comme toujours il
ne m'a pas écoutée.
Vé! et maintenant je
me retrouve enfermée avec le facteur.
-Et alors? Dis-je
-Alors, mais mon " pauvre pitchoun " la seule
issue, si tu n'arrives pas à ouvrir cette porte,
c'est de passer par la fenêtre! Té!
-Et alors? Redis-je
-Et alors! et alors ! tu réfléchis un peu, dis!!
-Bè, la fenêtre n'est pas à une grande hauteur.
Je peux l'enjamber avec une certaine facilité,
non? (Nous sommes au rez-de-chaussée)
-Mais quel couillon celui-là! Pour sûr que tu
l'enjamberas avec facilité et les voisins, tu y
penses aux voisins? et surtout à la voisine
Madame Y qui est de longue derrière ses persiennes à surveiller la rue, qui va...qui vient et
me surveiller moi pour aller raconter des c......
au Casino ou aux Coopérateurs et ailleurs
12
12
aussi. Elle va être belle ma réputation!!!
-Vous ne noircissez pas un peu le tableau.
Madame Y. est gentille, non? Fis-je
-Pauvre couillon, je te dis. Gentille....mais
bien sûr et aussi langue de p....vipère!!
-Ah bon! excusez-moi, je ne le savais pas
-Tu es jeune, tu ne connais pas les femmes et
pouffff.......
D'accord je suis jeune, je suis couillon, je ne
connais rien aux femmes (c'est vrai! j'ai 17
ans) mais d'une manière ou d'une autre il faudra bien que je sorte. Ceci avant l'arrivée du
mari, hors la vue de la voisine d'en face et des
voisins, si c'est par la fenêtre que je sors.
Cela fait bien 10 minutes que je "rafègue"(1)
à cette satanée porte et je n'ai pas réussi à
l'ouvrir. Quand cela ne veut pas aller....
"-Bon!bè! il n'y a qu'à passer par la
fenêtre déclare Madame X.,
(pas vraiment enchantée de
cette… sortie) pourvu que
cette pipelette ne voie rien "
Madame
X.
guette.
Regarde à droite, à gauche, en face (surtout).
- Attends mon beau, il y
a du monde qui passe...
- Allez, tu peux y aller!
Fan
de
chichourle,
Sainte Marie faites
que Madame Y. ne
soit pas derrière
ses persiennes. Elle
transpire la belle
Madame X.! C'est vrai que voir
sortir le facteur par la fenêtre,
c'est pas courant, ni très
catholique et c'est" la porte
ouverte" (elle est bonne qué!)
à toutes les suppositions.......
En deux temps trois mouvements,
je suis passé par la fenêtre. Ni vu, ni connu!
hé! hé! Heureusement que ce n'est pas très
haut. Je n'ai pas le temps de dire "ouf" que
Monsieur X. tourne au coin de la rue.
Ce n'est pas "ouf" qu'il faut que je dise mais
"zut"(pour être poli).
Un gros "zut", un énorme "zut". J'ai laissé ma
boîte à courrier sur la table, Madame X. et moi
non plus n'y avons pensé, tellement pris par
cette sortie inhabituelle...
-Ah! Bonjour Monsieur X., vous tombez bien!
votre femme est enfermée dans la pièce....elle
a cassé la poignée de la porte dis-je.
- On va la délivrer qu'il dit d'un ton jovial.
Vivre à Lorgues
Viens, facteur!
Évidemment de ce côté-ci c'est plus facile
pour ouvrir. Il ouvre.
"Te voilà libérée ma chérie! Sors le pastis que
l'on s'en boive un....que le facteur est pressé
qué?"
On s'en jette un, je refuse un second. Je récupère ma boîte à courrier comme si de rien n'était, Monsieur X. n'a rien remarqué. Il n'a pas
vu la boîte sur la table en entrant, pourtant....Il va se faire "engueuler" par la belle
Madame X. de ne pas avoir changé la poignée
et Madame Y. qui n'était pas derrière ses per-
siennes, la langue de.... vipère aura manqué
sa plus belle histoire à raconter. "-Oui!je vous
le dis comme je vous vois .Té! Le facteur, le
jeune qui remplace Monsieur Sadion est sorti
de chez la belle X. par la fenêtre hier vers
midi! Par la fenêtre, vous ne croyez pas!! A
elle à qui l'on donnerait le Bon Dieu sans
confession..... et son mari qui ne voit
rien....stiissss!!!!! z
(1) rafègue : du provençal "rafega" : fouiller, farfouiller,
ici, tripatouiller.
Jean-Louis CASCETTA
SANTÉ
Un verre ?, est-ce déjà un verre de trop ?
Je ne voudrais
pas me faire l’avocat
du diable !
Je résume, ci-après,
un message de l’Inca
(Institut National
du Cancer), adressé
aux professionnels
de santé
L
’augmentation du
risque de cancer
commence dès un
verre de vin par
jour.
Les auteurs de préciser :
9% pour le côlon, 10%
pour le sein, 28% pour l’œsophage et même 168%
(sic) pour les tumeurs de la
bouche et du larynx.
Toutefois on peut lire plus
loin :
« Notre message n’est pas
un message d’interdiction
mais de limitation » !
(Alors qu’en est-il de notre
« french paradox » ?)
Et de conclure :
« Une analyse totalement
centrée sur le domaine cardio-vasculaire serait nécessaire pour trancher sur le
pouvoir (bénéfique) des
polyphénols contenus dans
le vin ». L’Inca est déjà
moins catégorique.
En attendant, nombreux
sont les professionnels de
santé qui continuent de
recommander
à
leurs
patients un verre de vin
quotidien. Dans un pays où
le lobby viticole est puissant et où la consommation
de vin est une tradition, le
message de l’Inca pourrait
mettre beaucoup de temps
à s’imposer !
Le corollaire émane d’un
éminent praticien, je vous
le livre ci-après :
Un verre de vin à chaque
repas.
Le professeur Christian
Cabrol, cardiologue émérite
écrit : « En surchargeant
notre
alimentation
en
quantité et qualité (trop de
sucres, trop de graisses
saturées, pas assez de
poisson, de volaille, de
légumes et de fruits) on a
entraîné une recrudescence
des maladies cardiovasculaires, de l’obésité et du
diabète.
On a un peu oublié un
constituant essentiel d’une
alimentation équilibrée, la
boisson, et parmi toutes les
boissons, le vin.
Merveilleux produit de la
terre et du climat, fruit
d’une sélection et d’un travail millénaire de nos vignerons, dont Pasteur disait :
« le vin ?, la plus hygiénique de nos boissons ».
Le vin : le plus sain de nos
euphorisants et tranquillisants surtout ses poly-phénols, ces mystérieux flavonoïdes régulateurs de nos
graisses et de notre cholestérol.
Le vin, que mes patrons,
médecins des hôpitaux,
prescrivaient aux jeunes
filles pâles et chlorotiques
d’autrefois ! « Un verre de
vin à chaque repas écrivaient-ils, prescription qu’il
faut suivre encore aujourd’hui ! A votre santé ! » z
Condensé de Sciences et Avenir
Robert BADIN
Nombreux sont
les professionnels
de santé qui continuent
de recommander
à leurs patients
un verre de vin
quotidien.
13
13
Vivre à Lorgues
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les petits commerces Lorguais
Lorguais
C
La droguerie
omme
Ali
Baba avait sa
caverne aux
t r é s o r s ,
Lorgues a la
sienne et beaucoup
de Lorguais l’ignorent. Au 1 Rue du
Cannet, la Droguerie Lorguaise de Mr
et Mme Cavelier
vous attend avec
ses quelques 65000
articles sur catalogue et à peu près
5000 dans le magasin. Si madame est
encore auxiliaire de
vie, le parcours de
monsieur, normand
d’origine, est plus
varié.
Après
la
métallurgie et la
grande distribution,
des études en ébénisterie l’ont mené
vers le commerce
où il peut en plus
exercer sa passion,
en donnant des
conseils aux artistes
locaux et faire de la restauration sur
quelques belles oeuvres.
Pour la Droguerie: produits d’entretien,
balais, pelles, brosses, seaux, bassines,
serpillières, étendoirs, pinces à linge, etc...
Pour la Quincaillerie: vis, clous, chevilles,
serrures, poignées de porte, charnières,
etc.... Pour la Plomberie: raccords, joints,
coudes, colles, silicones et tout ce qu’il faut
pour la salle de bain: miroirs, étagères et
tous les accessoires; et pour les toilettes:
abattants, portes papier, balayettes, etc....
Puis vous avez les Peintures: vinylique,
acrylique, glycérophtalique, et encore les
vernis, lasures, cires et les peintures en
aérosol. Puis vous avez aussi le rayon
Electricité: ampoules normales et “ basse
consommation “, interrupteurs, prises,
fusibles, fils etc... j’ai même vu des antennes intérieures et extérieures. Il y a de
l’Outillage: pinces, clés à molette, clés à
pipe, tournevis, scies, limes, rabots,
14
14
ciseaux à bois,
forets à bois, à
métaux
et
à
bétons, tenailles,
escabeaux,...
Vous avez aussi le
Ménager avec ses
ustensiles et le
petit électroménager:
petit
four,
cafetière,
grillepain, bouilloire. Le
Jardinage: outils,
terreau,
engrais
etc... Articles de
plage:
matelas,
chaussures, épuisettes,
seaux,
moules pour les
châteaux de sable,
jeux de plein air et
aussi de belles petites robes provençales pour les enfants
et des espadrilles
pour tous les pieds.
Cadeaux souvenirs,
cartes
postales,
jeux et jouets, parfums,
encens,
savonnettes; pour
les pique-niques de la vaisselle jetable et
que sais-je encore? Oui j’ai oublié la
Mercerie: fil, aiguilles, pelotes de laine,
canevas, ciseaux etc...
Et comme Mr Cavelier est artiste lui-même
(Sculpteur sur bois et Doreur) il y a du
matériel d’art: Peintures (huile, acrylique,
gouache, aquarelle) et tout ce qui va avec:
toiles, pinceaux, vernis etc... et aussi l’encadrement.
La clientèle est essentiellement lorguaise
exception faite des périodes estivales et
des jours de marché qui amènent une
clientèle extérieure. Il faut dire aussi que le
magasin est ouvert tous les jours de 8h45
à 19h15 et le dimanche matin de 8h45 à
12h30. Mr et Mme Cavelier vous recevront
avec convivialité et compétence, et après
le bon accueil qu’ils ont reçu des lorguais,
souhaitons leur comme on dit en Provence:
« longo maï ». z
René GALLET
Vivre à Lorgues
D E T E N T E
La recette d’Anne Lopez
LA
RECETTE ESTIVALE
Une entrée fraicheur
Ingrédients (pour 4 personnes) :
z 1 melon,
z 1 concombre,
z 2 brins de basilic,
z 2 ou 3 fines tranches de jambon cru,
z huile d’olive, vinaigre de cidre, sel et poivre.
Eplucher le concombre. Couper le melon en deux et ôter les graines.
A l’aide d’une cuillère parisienne découper des boules de concombre.
Faire de même avec le melon.
Disposer les boules ainsi faites-en mélange- dans des coupes individuelles.
Faire une vinaigrette avec l’huile d’olive, le vinaigre de cidre, ajouter le sel,
le poivre et le basilic ciselé (réserver 4 feuilles pour la décoration finale).
Arroser avec cette vinaigrette les boules de concombre et de melon.
Découper le jambon cru en lanières et façonner de petits rouleaux.
Les disposer sur les coupes individuelles et les décorer d’une feuille de basilic.
Servir. On peut mettre les coupes au réfrigérateur deux heures avant de
sservir pour plus de fraîcheur.
Bon appétit.
La grille d’Antoine
HORIZONTALEMENT
1 – Bon pour la pipe, mauvais pour le cœur.
2 – Grand lac américain. D’un auxiliaire. Pige.
3 – Bout de ruban. Vient de donner.
4 – Peut se faire à Rome.
5 – Choisir. Etalon.
6 – Phase lunaire. Métal.
7 – Service de projection.
8 – Déesse du mariage. Terroir.
9 – Crêpe asiatique. Conjonction.
10 – Miniature.
N° 102
PAR ANTOINE PAYET
VERTICALEMENT
A – Ancienne pièce d’artillerie.
B – Implacable. Adverbe.
C – Paresseux. 576m en Chine. 4 pour mille.
D - Associés.
E – Circule en Suède. Sommet désordonné.
F – Femme de râja. Vient de faire.
G – Classement binominal des plantes.
H – Fleuve de France. Harassé.
I – D’une couleur orange. Pour Monsieur.
J – Il surfe sur le web.
A
Solution du n° 101
B
C
D
A
B
E
C
F
D
E
G
F
H
G
H
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I
J
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Vivre à Lorgues
A
Mairie de Lorgues
Tél : 04 94 85 92 92
Fax : 04 94 85 92 90
www.lorgues.fr
C.C Action Sociale
lorgues.ccas@wanadoo .fr 04 94 85 92 77
78 ou 79
Médicaux
Para Médicaux
Médecins
Bernard J.-P.
Broussard J.
Decroocq D.
Foucault P.
Grouiller G.
Kreps S.
Kreps D.
Laure Ch.
Richez F
Thirion F.
Rhumatologue
Joïta M.
Chirurgiens-dentistes
Boitard M.
Clément-Ricard M.
Domart F.
Rebibo M.
Lion J.-F.
Risso X.
Roguet J.-F.
Laboratoire d’analyses
médicales
Pharmacies
Barthélemy F.-X.
De L’Arsenal
Saint-Férréol
Matériel médical
Matériel Douglas Médical
Infirmiers (es) à domicile
Amand D.
Boulleret L.
Brunet P.
Fiorucci C.
Lakhal R.D.
Marivoët C.
Tesson C.
Wispelaere J.- P.
S.S.I A.D. (service de
soins infirmiers à domicile)
Psychanalystes
Crouzillat J.-P.
De Witte K.
Psychothérapeutes
Massei C.
Sabben M.
Vaglio C.
Orthophonistes
Galy I.
Ludier-Mrani A.
Kinésithérapeutes
Appert J.-J.
Bédier K.
Bernard F.
Eglof A.
Gauriat H.
Dardenne L.
Losson P.
Méhois Y.
Pinson M.
Ravey D.
Stoffaneller M –J.
Kinésithérapeute
(à domicile uniquement)
Pelletier B.
Etiopathe
Boitard J.-M.
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16
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06 80 35 81 71
06 20 47 12 73
G
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Ostéopathes
Bernard F.
Chastanier M.
Dardenne L.
Guillet- Lhermitte JF.
Soodts G.
Pédicure médicale
Toulliou
Pédicure Podologue
Ernoux F.
Audioprothésiste
Albano F.
Diététicienne
Allègre M.
Vétérinaires
Guirard L.,
Jean É., Postec R.
Gendarmerie
Police Municipale
Pompiers
Centre de secours
Centre anti-poison
La Poste
Multi-accueil
Lou Pitchounet
Trésor Public
Médecins de garde
Urgences nocturnes
et jours fériés
Transports
Ambulances C.A.V.
Ambullances Lorguaises
Taxi Boéri P.
Taxico
Taxi Serge
S.N.C.F. (Renseignements)
TED petit Bus :
A
04
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04 94 73 79 16
04 94 47 02 37
04 94 82 35 50
06 03 28 69 18
04 94 73 96 32
04 94 73 96 32
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04 94 73 70
89 ou
04 94 85 92
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04 98 10 40
04 91 75 25
04 94 60 33
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04 94 67 62 69
04 94 39 00 40
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ou 18
04 94 73 24 88
04 94 73 77 38
04 94 73 27 02
06 09 57 43 16
06 08 63 13 43
06 85 11 03 84
36 35
Appel gratuit
0800 65 12 20
Vivre
à
Lorgue
s
Remerciements à
Robert Badin,
Jean-Louis Cascetta,
René Gallet,
André Lagier,
Jean Leroy,
Anne Lopez,
Antoine Payet,
Christiane Turner.
Photos
René Gallet,
Soize.
Directeur
de publication
Claude Alemagna.
Coordination
Michel Chapelain.
Maquette
Alain Bonardi.
Secrétariat
Micheline Maillard.
Imprimerie
Bonnaud
Office de Tourisme-Syndicat d’Initiative
Tél. : 04 94 73 92 37
[email protected]
Fax : 04 94 84 34 09
Secours Catholique 7, rue du Collège (répondeur)
04 94 84 04 87
Sécurité Sociale mairie annexe, Place Neuve
04 94 85 92 77
(Voir calendrier du mois)
Centre Départemental pour l’Insertion Locale
(C.E.D.I.S.) : mairie annexe, Place Neuve
Sur rendez-vous
04 94 85 92 64
Centre de Solidarité Sociale
Sur rendez-vous
04 94 99 79 10
Consultation de nourrissons, P.M.I.
Sur rendez-vous :
04 94 50 90 55
Conciliateur de Justice mairie annexe, Place Neuve
Sur rendez-vous
04 94 85 92 77
Mission d’Animation, C.L.S.H.
Rue de la Trinité
04 94 73 99 18
Mission Locale Relais Jeunes, Place d’Entrechaus
mardi matin de 9h à 12h.
04 94 76 96 89
Déchets
Quai de transfert de Mappe
Route de Carcès, à 4,5 km de Lorgues.
Horaires d’ouverture :
Lundi, mercredi et vendredi : 9h-12h ; 14h-17h.
Mardi, jeudi : 8h30-12h.
Samedi : 8h30-12h ; 14h-17 h
Dimanche : 9h-12h.
Décharge privée Ste-Anne
Information, Tarification :
V.Henry :
04 94 50 50 50 et 06 89 72 77 31
Ramassage des «encombrants»
Sur rendez-vous
04 94 85 92 64

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