OPéra de claudiO mOnteverdi
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OPéra de claudiO mOnteverdi
25 an s de l Saison 2015-16 ’Ense mble l’orfeo La Fe nice OPéra de claudio monteverdi (Version Concert) À l’occasion de ses 25 ans, l’Ensemble La Fenice se penche de nouveau sur l’ouvrage génial et visionnaire de Monteverdi. Écrit en 1607, L’Orfeo est considéré comme le premier opéra, à la frontière de plusieurs genres musicaux et largement influencé par les œuvres de Peri et Caccini. En effet, Peri avait déjà donné une première pièce de théâtre en musique intitulée Euridice, à Rome en 1600. Presque immédiatement après, une nouvelle Euridice vit le jour sous la plume de Caccini, et fut représentée avec faste au mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis, la belle-sœur du protecteur de Monteverdi, Vincenzo de Mantou. Ce dernier commanda alors à Claudio Monteverdi un opéra, sur un livret de Striggio, qui soit encore plus éblouissant par sa splendeur et son raffinement. En regard de la profonde affection qui lie l’Ensemble La Fenice à Monteverdi, il n’était pas envisageable de fêter les 25 ans de l’ensemble sans remettre à l’honneur les plus grandes œuvres du premier baroque italien. Jean Tubéry, entouré de ses musiciens et des favoriti, en donnera une nouvelle interprétation, tournée vers l’avenir... Effectif En savoir + Favoriti de La Fenice 11 chanteurs, dont Jan Van Elsacker (Orfeo) L’Ensemble La Fenice s’est produit avec ce programme en France (Opéra de Rennes, Festival de Pontoise) ainsi qu’en Europe (Belgique, Espagne, Finlande, Pologne) de 2005 à 2008. Ensemble La Fenice 15 instrumentistes dont clavecin/orgue Jean Tubéry (direction, cornets, flûtes) Pour ses 25 ans, La Fenice commence une nouvelle tournée durant l’année 2015 : le 6 juin à Évian-les-Bains, le 26 juillet à Uzès, le 13 août à Torroella de Mongris (Espagne) et le 16 octobre à Paris, Salle Gaveau. • [email protected] • +33 (0)3 86 40 95 55 Zoom sur... Revue de presse de nos précédents Orfeo « Un vivifiant retour aux sources » « … l’Orfeo semble couler de source, avec un naturel époustouflant, et se livre dans une étonnante immédiateté. Il faut dire que Jean Tubéry n’a pas son pareil pour articuler et animer le discours, fédérant ses troupes autour d’une approche extrêmement musicale et décomplexée face aux questions épineuses que soulève l’interprétation du monument. C’est bien d’une réussite collégiale qu’il faut parler... » Bernard Schreuders / Forum Opera, 2005 Torroella, 2005 « L’Orfeo, retour à l’essentiel » « L’Orfeo de Monteverdi a beau être, ou presque, le plus ancien opéra de l’histoire de la musique, il n’en reste pas moins aussi un des plus beaux, et le concert donné au Théâtre Royal de Namur sous la direction de Jean Tubéry, est venu opportunément le rappeler, tant il est vrai que les versions de concert d’opéra peuvent avoir la vertu d’un retour à l’essentiel, là où les yeux ne distraient point les oreilles et l’esprit. Version de concert sans mise en scène, mais pas sans mise en espace : les membres du Chœur de Chambre de Namur, excellemment préparés, ne se vêtent pas de la même façon selon qu’ils sont des bergers ou des esprits, les éclairages bien pensés arrivent à suggérer les lieux et une dramaturgie du mouvement se dessine dans les entrées, sorties et surtout venues au premier plan…. Tour à tour, chef de son orchestre La Fenice et primus inter pares assurant ses solos de flûtes et de cornet au prix de quelques demi-tours et non sans une certaine théâtralité, Jean Tubéry assure très joliment la direction musicale de la soirée dans un esprit pastoral en parfaite harmonie avec le propos et l’essence de l’œuvre. » Nicolas Blanmont / La Libre Belgique « La mise en espace, intelligemment réglée par Jean Tubéry, respectait scrupuleusement les indications du livret… Musicalement, les satisfactions sont nombreuses, à commencer par un ensemble La Fenice virtuose, généreux en couleurs, en accents inédits, en timbres subtils. Donnant galbe et souplesse aux phrasés de son ensemble, Jean Tubéry ose des changements de tempo vertigineux, et fait preuve d’une virtuosité ébouriffante lorqu’il embouche son cornet où sa flûte. L’extraordinaire Hans-Jörg Mammel, éblouissant dans le rôle titre de l’Orfeo, par sa classe vocale, la rondeur d’un timbre plein, à la fois chaud et clair, des aigus rayonnants et un grave profond et sûr. Le public namurois eut donc le plaisir d’entendre un concert de haute tenue, qui mériterait certainement d’être enregistré, pour préserver les mémorables prestations de l’orchestre et de Hans-Jörg Mammel. » Richard Letawe / ResMusica, octobre 2007