1 Le Carnaval est l`événement culturel le plus populaire que peut

Transcription

1 Le Carnaval est l`événement culturel le plus populaire que peut
Le Carnaval est l'événement culturel le plus populaire que peut connaître un pays " - Jorge
Amado, écrivain brésilien, 1912 - 2001.
La plus grande manifestation de la Côte d'Azur en hiver, le Carnaval de Nice justifie à lui seul un
séjour à Nice. De renommée internationale, il attire chaque année, près d'un million de visiteurs de
toutes nationalités.
Il se déroule chaque hiver à Nice, au mois de février durant deux semaines incluant trois weekend. Les Niçois manifestent un attachement particulier à leur passé, à leurs traditions, à leur
culture mais ils sont également ouverts aux influences culturelles internationales.
Pendant les 15 jours du Carnaval, Nice se plonge dans un univers totalement festif : musique,
danse et défilés sont au rendez-vous ! Masques et déguisements sont l'occasion de
divertissements et de spectacles. Un programme riche vous attend !
1
L’étymologie
Le Carnaval est né d’un syncrétisme entre célébrations religieuses et païennes. En effet, le mot «
carnaval » dévoile son sens par deux pistes étymologiques. La plus communément retenue est «
carne levare » : « enlever la chair » qui est directement en rapport avec le catholicisme et c’ est
la définition la plus usitée du Carnaval qui se déroule avant la période de carême, pendant les
jours gras (Mardi-gras). La deuxième définition est païenne :« carrus navalis » : « char naval
» propre aux barques sur lesquelles le dieu Dionysos pénétrait dans les îles grecques.
Des origines à nos jours
C’est à la Belle-Epoque que le Carnaval de Nice connaît son apogée : c’est alors le plus grand
Carnaval du monde. Son histoire commence pourtant en 1294, avec le séjour à NICE, du Comte
de Provence Charles II, Duc d’Anjou, venu pour y passer les jours joyeux du Carnaval. Bals,
mascarades, feux de joie, exhibitions de jongleurs et de mimes, tables mises dans les rues, autant
de réjouissances dont l’église n’arrive pas à canaliser les aspects les plus brutaux et les plus
obscènes. Les bals, celui de la noblesse, des artisans, des marchands, des pêcheurs, des ouvriers
étaient organisés dans les principaux centres urbains. Pour se rendre de l’un à l’autre, il fallait être
masqué et "déguisé convenablement".
Donc, au Moyen-âge, il s’agit d’une fête de bals et de mascarades dans les rues, alors qu‘au
siècle des Lumières, les bals masqués se déroulent en milieu fermé. Puis, au XVIIIème siècle, la
fête "s’aristocratise". La ville a grandi, la population a augmentée, une certaine distance sépare les
privilégiés - noblesse et bourgeoisie - des autres classes sociales. Aussi, les bals, somptueux, ont2
ils lieu chez le gouverneur ou autres notables, pendant que des festins champêtres et populaires
sont organisés, chaque dimanche, à partir du premier dimanche du carême, dans un quartier de
Nice, notamment le festin des Reproches" à Cimiez. En 1830, lorsque le premier « corso » est
organisé en l’honneur de Charles-Félix, souverain du Royaume de Piémont Sardaigne, et son
épouse Marie-Christine, le Carnaval change d’aspect et se déroule sur le Cours Saleya. Les
notables organisent, en hommage aux souverains, un corso de gala. A bord de calèches et de
voitures, ils défilèrent en riches costumes. Une bataille de fleurs et de bonbons en vrai sucre candi
ou de petites dragées - les confetti - s’engagea. Les bals masqués au Palais ducal et les soirées
au théâtre furent repris.
Très vite, l’usage de projectiles divers s’instaure et devient le jeu essentiel de la fête
carnavalesque. Bouquets de fleurs, bonbons, dragées, cigares pour l’élite. Haricots, farine,
coquilles d’œufs, pois chiches, puis confetti de plâtre deviennent les munitions privilégiées, pour
être toutefois remplacées par les confetti de papier en 1892.En 1860 -1870, la saison hivernale est
des plus brillantes.
Mais, la guerre de 1870 -1871, la chute du
second Empire, éloignent la clientèle hivernale.
Alors, en 1873, pour "redonner au Carnaval sa
vigueur d’antan, le niçois Andriot Saëtone
prend l’initiative de fonder le « Comité des
Fêtes » qui est chargé d’organiser et donner de
l’ampleur aux festivités. Des cortèges de chars,
des tribunes payantes et une mise en scène
structurée font leur apparition. Nice devient le
carnaval urbain le plus célèbre de la planète, et
sert de modèle au carnaval de Rio, La
Nouvelle-Orléans, Québec et Viareggio qui
voient le jour à la même période. Les têtes couronnées (le Prince de Galles, l’Empereur du Brésil)
se pressent pour assister aux corsi sur le Cours Saleya, puis sur la Place Masséna, et
participent aux batailles de fleurs, sur la Promenade des Anglais.
3
Désormais le Carnaval moderne est né et Alexis Mossa et son fils Gustav Adolf, les véritables
pères spirituels de Sa Majesté Carnaval et sa Cour, y apportent, un étonnant particularisme. Alexis
Mossa réalisera le premier char de Sa Majesté Carnaval «Triboulet » en 1882 et lui
adjoindra Madame Carnaval en 1893.
Le Carnaval de Nice connut des périodes d’interruption, lors des guerres de 14-18 et de 39-40
et ont empêché le Roi Carnaval de sortir durant plusieurs années. En 1921 apparaissent les
illuminations électriques. En 1991, Carnaval devait être le « Roi des Fous », mais la Guerre du
Golfe l’oblige à renoncer également.
En 1994, le carnaval de Nice a pour thème « Le roi des Arts » et fait intervenir pour la première
fois les artistes de l’« École de Nice » : Patrick Moya, Arman, Ben, Jean-Claude Farhi…
4
En 2000, l’ Éducation nationale et l’OCCE œuvrent avec l’office du tourisme et des congrès de
Nice sur une action pédagogique et mille écoliers suivent le roi en danse et en chanson.
S’ensuit en 2002, année du passage à l’euro, le « Roi de l’Euroland. De 2005 à 2008, toutes les
manifestations ont lieu sur la promenade des Anglais en raison des travaux et du passage du
tramway jusqu’en 2009, l’année où le carnaval fait son retour sur la place Masséna. En 2012, le
carnaval
rassemble
plus
de
400
000
spectateurs.
Nice dispose de carnavaliers talentueux dans l'art de concevoir de gigantesques automates-robots
mécanisés. Riche d'un passé et d'un patrimoine exceptionnel, ce carnaval est aujourd'hui à la
recherche d'un nouveau souffle et une nouvelle rencontre s'effectue entre les carnavaliers et des
artistes contemporains.
Inspiration, évolution et influence
Le Carnaval tire son inspiration de thèmes traditionnels - allégories, bestiaires - pastiches des
événements politiques et sociaux, satire locale. C’est l’univers du fantastique qui domine, avec des
personnages mythiques et symboliques. Puis, peu à peu, le règne du Roi Carnaval s’inscrit dans
un univers de soleil et de féérie. Les plus grands artistes "imagiers" du Carnaval de Nice sont
ALEXIS MOSSA et son fils GUSTAVE-ADOLPHE MOSSA.
Ils représentent l’imagerie et la mythologie populaires et expriment un inconscient collectif,
notamment "le monde de l’inversion" et l’"imaginaire fantastique". Le grotesque est leur moyen
d’expression.
La musique, dont le rôle est primordial dans la fête, a toujours été associée au Carnaval. Elle
traduisait autant le chaos symbolique, le charivari très populaire que l’allégresse de l’ordre
retrouvé. Très vite, des orchestres prennent place sur les chars, et les musiques et fanfares
militaires accompagnent les défilés. En 1905, la chanson officielle du Carnaval est créée. Paroliers
et compositeurs entraient en compétition dans un concours qui devait sélectionner "la" chanson" :
les chanteurs des rues l’interprétaient dans les quartiers de telle sorte qu’à Carnaval, tout le
5
monde la savait et chantait pendant le corso. Les plus célèbres sont "Viva Carnaval", "Es
Carnaval!!" (1909), "Velou, Velou!" (1922) qui célèbre le Pont-Vieux détruit cette année-là. L’auteur
en est le célèbre barde niçois Menica RONDELLY.
Puis, dans les années soixante, le Jazz prend la relève, avant que ne participent aux corsi les
artistes du show-business, tels que CARLOS, MIREILLE MATHIEU, PATRICIA KAAS, BILL
BAXTER, ART MENGO, PHILIPPE LAVIL, LES NEGRESSES VERTES, GILBERTO GIL, SERGE
LAMA, DICK RIVERS, etc...
Le Carnaval a été au XIXème et dans la première moitié du XXème siècle, le témoignage le plus
éclatant de la convivialité entre les Niçois et leurs hôtes de passage. Cette grande fête a
même servi de modèle à Rio, qui a développé son grand carnaval après le passage de l'empereur
Pedro II à Nice en 1888. Le Carnaval de Nice a également servi de modèle aux carnavals de la
Nouvelle Orléans, de Québec ou de Viareggio, au siècle dernier, et tout récemment à celui de
Tahiti en 1997 et de Bradford en Angleterre en 1995.
Depuis le début de cette décennie, l’influence des Carnavals brésiliens, caribéens, latinoaméricains sur les Carnavals européens et scandinaves, tout particulièrement est indéniable .La
participation au Carnaval de Nice, réel carrefour international, de groupes carnavalesques du
monde entier permet la découverte de la richesse, du dynamisme et de la musique d’autres
Carnavals. Conséquence : les écoles de samba, les orchestres de steel-band, la salsa, remplacent
peu
à
peu
les
marches
et
farandoles
d’antan.
La fête s’imprègne de ce brassage de cultures qui a besoin de nouveaux moyens d’expression.
Les arts de la rue inspirent le carnavalier, devenu artiste plasticien-scénographe.
6
Les carnavaliers
Le Carnaval de Nice, l’un des plus importants du Monde par le nombre de grosses têtes, sujets et
chars en carton pâte, repose complètement sur la participation des carnavaliers. Ces hommes et
ces femmes qui consacrent des milliers d’heures de travail à la réalisation de leurs œuvres ne sont
pas des professionnels. Ils exercent des métiers et réservent leurs loisirs à la création
carnavalesque. La subvention allouée à l’issue du concours leur permet de couvrir les frais
engagés. Les jeunes ont aujourd’hui, de plus en plus de mal à sacrifier leurs loisirs et les anciens
passent la relève à des professionnels, nouveaux gardiens des traditions de cet art populaire. Le
thème du Carnaval est connu dès le printemps précédant, alors la "carnavalina", cette fièvre
s’empare des Carnavaliers : c’est l’exaltation de la conception, de la recherche d’idée, de l’étincelle
créatrice.
.
Ils font alors dessiner et peindre le sujet, char ou grosses têtes, par un maquettiste. Puis, le
sculpteur modèle les visages avec de l’argile. Ensuite, il fabrique le moule de plâtre que le
carnavalier recouvre de plusieurs couches de papier découpés en petits morceaux et encollés d’un
mélange de farine et d’eau chaude, pour donner le modèle définitif, en carton pâte, qu’il faudra
maintenant
peindre
et
habiller.
G.A Mossa et Alexandre Sidro ont imposé un style spécifique dans l’art pictural du Carnaval
niçois. Les couleurs utilisées sont éclatantes : rouge, vert, jaune, et des dégradés à l’infini. La
mécanisation des chars est ingénieuse : cordes, ficelles, mais aussi des vérins hydrauliques sont
utilisés
pour
animer
les
personnages.
Le carnavalier vit dans un univers de rêves et de fantasmagories qui lui permet de donner de
multiples facettes à ses œuvres.
7
De nos jours, ce carnaval devient le terrain privilégié de la créativité des carnavaliers, qui
caricaturent dans le meilleur style grotesque aussi bien les scènes de la vie niçoise que les
événements internationaux. Il offre ainsi un témoignage inestimable et incomparable sur la vie de
nos contemporains à travers une vision humoristique. Être carnavalier n’est pas un métier, mais
une passion, une vocation. Le vaste atelier dans lequel œuvrent ces artisans talentueux, nommé
la «Maison du Carnaval» , se transforme en un lieu magique pour quelques mois. Si les procédés,
les techniques et les matériaux nouveaux ont permis la mécanisation, l’articulation et la
modernisation des sujets, les fondements de la fabrication des chars et des «grosses têtes» sont
les mêmes qu’à l’origine.
L’événement phare de la Côte d’ Azur en hiver
https://www.youtube.com/watch?v=6c6LBxBXDUo
Avant le début du carnaval, Sa Majesté Carnaval arrive le vendredi soir sur la place Masséna afin
de prendre les clés de la ville et d’annoncer l’ouverture de cette période de fête. Il y trônera
pendant toute la durée du carnaval. Le dernier soir du carnaval, le roi défile seul une dernière fois,
avant d’être brûlé sur un bûcher en mer ou parfois sur la grève.
8
Le corso carnavalesque
Le corso carnavalesque est un défilé de 18 énormes chars, souvent avec des éléments mobiles,
sur le thème de l’année. Des grosses têtes animent le parcours. Il devient un défilé aux couleurs
éclatantes auquel se mêlent les arts de rue et des groupes musicaux venus du monde entier. Le
corso se compose de 18 chars conçus selon le thème et un certain nombre d’élément d’animation
dont 30 en carton-pâte. Les chars seront particulièrement volumineux, fournis et mécanisés ; de 8
à 16 m de haut et débordant souvent des plateformes en largeur comme en longueur. L’’identité
visuelle est parfois conjointement donnée par des dessinateurs collaborateurs de grands journaux
internationaux, témoins privilégiés de leur temps, des artistes ayant une maîtrise de la culture
locale, des créatifs d’agence et certains carnavaliers.
La bataille de fleurs
Créé en 1830, lors du séjour à NICE du roi Charles - Félix, les batailles de fleurs sont devenues
les fêtes les plus réputées de la Côte
d’Azur. En 1874, Le carnavalier Jean
CUGGIA, auteur du char de la paix,
épuisa pour une seule journée de corso,
près de 15 000 bouquets de fleurs.
En 1876, la première bataille de fleurs
sur la Promenade des Anglais a lieu, sur
l’instigation d’Alphonse Karr et du Comte
de Cessole : c’était une fête apollinienne,
esthétique où défilaient l’"élite" de la
société, dans des voitures fleuries.
Aujourd’hui, un corso de bataille de fleurs
comprend un défilé de quelques trente
9
chars entièrement fleuris qui illustrent un thème allégorique.
Des formations musicales françaises et étrangères se joignent au défilé et créent l’ambiance.
Un char fleuri mesure 6 m de haut, 7 m de long, 2m de large. La décoration est faite à la main, à
l’aide de pétales de milliers de fleurs, collés un à un, dans la nuit et la matinée qui précèdent
chaque "bataille". Oeillets, roses, glaïeuls, tokios,, mimosas, dalhias, liliums, etc.... sont
soigneusement piqués dans des pains de mousse spéciale, gardant la fleur fraiche.
Par char, on place 60 à 70 coussins de mousse supportant 60 à65 fleurs et feuillages, soit 3600 à
plus de 4000 tiges.
La bataille de fleurs est un tout autre type de défilé que le corso carnavalesque. Alphonse Karr,
écrivain-botaniste, attaché à Nice souhaitait un spectacle où les gens pourraient se jeter
d’odorants bouquets au visage. Ainsi, en 1876, Andriot Saëtone crée la 1e bataille de fleurs sur la
Promenade des Anglais. À l’origine, elle prend la forme de simples échanges de fleurs et, peu à
peu, elle se transforme en un véritable spectacle.
10
Sur chaque char, deux à trois jeunes demoiselles, habillées de somptueux costumes de plumes et
de paillettes lancent des milliers de fleurs aux spectateurs installés dans les tribunes. Lors de ces
batailles, 90 % des fleurs lancées comme le mimosa, le lys ou les marguerites, poussent sur les
collines de la région. Depuis 2005, le thème des batailles de fleurs s’accorde à celui des corsi
carnavalesques. La réalisation est assurée par « l’Amical des fleuristes réalisateurs de bataille de
fleurs de la ville de Nice ». Les costumes sont confectionnés dans un atelier de création
spécialement dédié aux batailles de fleurs. Des troupes musicales ou d’art de rue , venues des
quatre coins du monde, prennent place entre les chars comme pour le corso carnavalesque.
https://www.youtube.com/watch?v=8QlS7nZpn7Q
11
Le corso illuminé
Le troisième et dernier événement carnavalesque niçois, c’est le corso illuminé. Un défilé qui a lieu
le soir. Lieu emblématique du Carnaval, la place Masséna retrouve les chars du corso
carnavalesque qui sont cette fois-ci éclairés. Les corsi avec leur cortège d’innovation, d’énergie, d’
enthousiasme, de vie illuminent le cœur de Nice. Sur la place, des animations visuelles sont
diffusées sur de grands écrans.
12
Lieu emblématique du Carnaval, la place Masséna a retrouvé les corsi carnavalesques, point de
départ d’une boucle autour du jardin Albert 1er. Sur la place, les animations visuelles seront
diffusées sur de grands écrans... Le soir, tous les chars sont éclairés, les corsi illuminent alors le
cœur de Nice.
Liste des thèmes du Carnaval
1990 – Roi du Rire
1991 – Roi des Fous – Annulation ( Golf guerre)
1992 – Roi des Rois
1993 – Roi de l’Europe
1994 – Roi des Arts
1995 – Roi du cinéma
1996 – Roi de la musique
1997 – Roi des sports
1998 – Le cirque du Roi
13
1999 – Roi du XXe siècle
2000 – Roi des Odyssées.com
2001 – Roi du IIIe millénaire
2002 – Roi de l’Euroland
2003 – Roi de la comMedi @
2004 – Roi de la Clonerie
2005 – Roi du fol climat et Merdaille Cornipétant
2006 – Roi des Dupes
2007 – Roi de la Très Grande Mêlée
2008 – Roi des Ratapignatas, Raminagrobis et Autres ramassis de rats Masques
2009 – Roi des Mascarades
2010 – Roi de la Planète Bleue
2011 – Roi de la Méditerranée
2012 – Roi du Sport
2013 – Roi des 5 Continents
2014 – Roi de la Gastronomie
Par exemple…..
Le Carnaval de Nice – ère 2014
Du 16 février au 4 mars et pour fêter la 130ième édition du Carnaval, la ville de Nice a accueilli de
nombreux hivernants venus du monde entier. L’invité d’honneur en cette année du 60ième
anniversaire du jumelage de Nice avec la ville de Nuremberg sera l’Allemagne. Les défilés
carnavalesques se composent de 18 chars qui raconteront l’histoire du « Roi de la
Gastronomie », une gastronomie sucrée-salée à la table de sa majesté.
14
NICE 2014, BOCUSE IMPERATOR © PIERRE HEINTZ
https://www.youtube.com/watch?v=_ASx_LVifHA
CARNAVAL 2015
L’événement phare de la Côte d’Azur en hiver, l’un des plus grands Carnavals du monde, propose
un programme de spectacles inoubliables… du 13 février au 1er mars 2015. Les défilés
carnavalesques, magnifiés par les décors gigantesques de la Place Masséna, se composent de 18
chars qui raconteront l’histoire du “Roi de la Musique”.
Ces parades géantes et colorées qui se déroulent de jour ou de nuit, sont animées par plus de
1000 musiciens et danseurs venus des quatre coins du monde.
Pendant plus de 15 jours, la ville vit au rythme de cet événement authentique et féérique …prenez
un passeport pour la fête et laissez la magie opérer…venez oublier les rigueurs de l’hiver sous le
soleil de la Côte d’Azur ! Dans un écrin unique, la Promenade des Anglais, les élégantes batailles
de fleurs sont une composante du Carnaval à ne pas manquer. Sur des chars décorés des plus
15
belles compositions florales, des personnages vétus de costumes extravagants lancent au public
mimosas, lys… Tout Nice vibrera à l'unisson et battra la mesure au rythme endiablé de la musique
... En véritable mélomane, le nouveau roi Carnaval tiendra le haut de l'affiche et montrera à ses
fans qu'il a plusieurs cordes à son arc et à sa guitare !
Vous trouverez ci-dessous le programme détaillé du Carnaval mais je vous invite à visiter également le site officiel du
Carnaval de Nice et sa page Facebook pour découvrir les dessins des chars qui défileront cette année .
Vendredi 13 février
Samedi 14 février
20h30
Festivités d'ouverture
Entrée gratuite
14h30
Bataille de Fleurs
25 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
21h00
Corso Carnavalesque Illuminé
25 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
09h00
Course du Carnaval
21h00
Corso Carnavalesque Illuminé
25 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
14h30
Bataille de Fleurs
25 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
14h30
Bataille de Fleurs
25 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
21h00
Corso Carnavalesque Illuminé
25 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
Dimanche 22 février
14h30
Corso Carnavalesque
20 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
Mardi 24 février
21h00
Corso Carnavalesque Illuminé
25 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
Mercredi 25 février
14h30
Bataille de Fleurs
25 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
Samedi 28 février
14h30
Bataille de Fleurs
25 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
21h00
Corso Carnavalesque Illuminé
25 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
14h30
Corso Carnavalesque
20 € en tribune (place assise numérotée)
10 € en promenoir
21h00
Festivités de Clôture
Entrée gratuite
Incinération du Roi et Feu d'artifice
Entrée gratuite
Dimanche 15 février
Mardi 17 février
Mercredi 18 février
Samedi 21 février
Dimanche 1er mars

Forfaits 2 manifestations en tribune :
(hors samedi) : 35 € (Bataille de Fleurs + Corso Carnavalesque ou Corso Carnavalesque Illuminé en place assise numérotée)

Tarifs enfants :
0 à 5 ans : Gratuit (accès en tribune sur les genoux des parents - 1 enfant / adulte)
6 à 12 ans : 10 € en tribune, 5 € en promenoir

Tarifs Handicapés :
(titulaire d’une carte d’invalidité (80%) minimum et son accompagnant)
10 € en tribune ou enceintes réservées
16
Entre grosses têtes, défilés des chars, batailles de fleurs et festivités variées, Nice se
plongera pendant deux semaines dans une ambiance joyeuse, festive, chaleureuse,
conviviale, féérique… Terriblement contagieux ce rythme féérique, il se propagera sans
doute jusqu’aux collines niçoises les plus élevées…
Alors, vous en pensez quoi? Allons-y?
Sources utilisées:
Carnaval de Nice - Site officiel
Le Carnaval / Tourisme / Accueil - Site de la ville de Nice
CARNAVAL DE NICE - Evene - Le Figaro
Nice Carnaval - Office de tourisme de Nice
Le Carnaval de Nice 2014 - Bonjour du Monde
Ferramosca Martina
Romanazzi Valeria
17

Documents pareils