magdalena kozená lumineuse.
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magdalena kozená lumineuse.
appoggio 2 mai 2009 appoggio ( n.m ) appui, soutien, support. Venelles - avril 2009 Ateliers de construction des décors du Festival d’Aix-en-Provence magdalena kožená lumineuse. lumineuse. c’est ainsi qu’apparaît la voix de magdalena kožená, ainsi que toute sa personne. mezzo-soprano tchèque, elle est adulée dans son pays, où elle fut nommée à plusieurs reprises « personnalité de l’année ». mère de deux enfants, elle vient de rendre hommage à sa patrie dans son dernier opus discographique, intitulé songs my mother taught me ( « chansons que m ’ apprenait ma mère », deutsche grammophon, 2008 ), qui réunit des mélodies des plus grands compositeurs tchèques ( dvorák et janáček, notamment ) revisitant le folklore musical de leur pays. la douceur maternelle qui émane de ce disque est absolument en harmonie avec l ’ art de la belle magdalena : douée d ’ une voix à la fois large et légère , avec une souplesse dans l ’ aigu qui lui permet de mettre à son répertoire quelques rôles de soprano , elle s ’ attache à concilier rigueur stylistique et naturel , refusant les démonstrations de force auxquelles se complaisent d ’ autres artistes lyriques . elle dit veiller à ce que tout semble facile aux auditeurs , même les plus flamboyantes vocalises des arias de haendel qu ’ elle a enregistrées en 2007 , et ne laisse pas son statut de star entamer la simplicité qui caractérise son chant et sa présence scénique . Refus des effets de manche, recherche de l’émotion la plus authentique : telles sont les qualités qu’exigent les deux cantates de Haydn que Magdalena Kožená a choisi d’interpréter cette année au Grand Théâtre de Provence avec la Camerata Salzburg. Deux œuvres qui lui vont comme un gant. Si elle a souvent incarné dans la première partie de sa carrière des personnages juvéniles ou éthérés, comme le page Chérubin ou la Mélisande de Debussy, Magdalena se fera ici véritable tragédienne, abordant des œuvres qui, dans le parcours des plus grandes cantatrices, viennent couronner l’entrée dans l’âge de la pleine maturité artistique. Partenaire Officiel Elle incarnera deux figures mythiques de femmes amoureuses et abandonnées : Ariane, abandonnée par Thésée sur l’île de Naxos, et Bérénice, princesse d’Égypte qui voit celui qu’elle aime, le jeune prince Démétrius, promis à la mort par son propre père, Antigonus, roi de Macédoine, à qui elle est contrainte de donner sa main. Ces cantates de Haydn présentent une progression dramatique spectaculaire, conduisent l’auditeur de surprise en surprise comme sait si bien le faire Haydn, et offrent à la chanteuse la possibilité de décliner tous les registres des émotions violentes qui agitent ces femmes seules et blessées : « Où suis-je ? », demandent tour à tour Ariane et Bérénice, passant du plus profond égarement, avoué d’une voix éteinte, aux explosions d’une douleur qui culmine dans le délire et l’hallucination. Grand Partenaire Le thème de la passion amoureuse dominera déjà le programme plus intimiste, intitulé « Lettere amorose », que la mezzo-soprano donnera au Théâtre du Jeu de Paume, en compagnie des six musiciens de l’ensemble Private Musicke : elle nous y fera entendre le raffinement des madrigaux italiens du 17e siècle, et chantera en particulier des œuvres de Barbara Strozzi, cantatrice et compositrice vénitienne, comme elle « célèbre pour sa beauté, séduisant les cœurs et les esprits des nobles vénitiens en chantant… ». magdalena kožená private musike lettere amorose Théâtre du Jeu de Paume 6 juillet — 21h magdalena kožená camerata salzburg louis langrée joseph haydn Grand Théâtre de Provence 10 juillet — 20h idomeneo Festival d’Aix-en-Provence création 2009 olivier py . entretien Vous abordez l’œuvre de Mozart avec Idomeneo. Comment voyez-vous les personnages féminins ? J’ai accepté d’emblée et sans aucune réticence alors que j’ai déjà refusé Così fan tutte. Si j’avais choisi un ouvrage de Mozart, cela aurait été spontanément Idomeneo, de préférence même à Don Giovanni. Les récitatifs d’Idomeneo sont moins longs, très dramatisés, et le rôle qu’y joue le chœur le rapproche du théâtre de Gluck. Cette œuvre me passionne. Elle m’a permis de me plonger dans l ’Idoménée de Crébillon et dans la tragédie du XVIIIe siècle, qu’on a malheureusement oubliée. Le personnage est fascinant car il pose la question de l ’infanticide du point de vue du père. Or autant la postérité du thème vu du point de vue de la mère ( Médée ) est riche, autant le point de vue du père reste peu exploité. Parce qu’il touche au religieux sans doute : le christianisme est construit sur le rapport père-fils et la nécessité pour le père de tuer le fils. Ilia n’est pas une jeune première mais au contraire le génie politique de la pièce. Elle veut redonner sa dignité à son peuple non par une révolution mais par l’action politique. C’est elle qui inspire à Idamante son projet de paix, elle l’aime car il peut libérer son peuple mais elle pourrait tout aussi bien se tourner vers son père. À l’opposé, Électre représente le vieux monde construit sur la violence et qui ne sait que la répéter. Enfermée dans ce recommencement, elle est magnifiquement tragique. Elle permet la rencontre au sein de l’œuvre de différents univers dramatiques : la scène baroque, la tragédie française, l’évocation du théâtre antique et la présence conjointe du Christ et de Neptune, ce double héritage de la pensée baroque qu’on est plus habitué à voir sous sa figuration féminine : Marie et Vénus. La dimension autobiographique de l’œuvre vous intéresse-t-elle ? Disons qu’elle ne m’échappe pas car je sais, en tant qu’auteur, ce qu’on peut mettre de soi dans une œuvre de commande, et que je peux associer d’autre part le malaise des enfants de la génération de 1968 au conflit qui oppose Idamante à son père. Comme lui, Mozart s’est demandé ce qu’il devait faire de son père. Mais ce qui m’intéresse par-dessus tout, c’est la question abrahamique et la façon dont elle est posée dans un décor classique ou plutôt hellénistique. Dans le monde chrétien de Mozart ( où l’obscurité apparaît… ), Idomeneo médite sur le sacrifice du fils par le père, donc sur le Christ en croix. À lui est dévolue la réflexion, à son fils Idamante revient l’action, une poursuite éperdue de l’action par ce jeune homme qui ne comprend rien et dont le corps est l’enjeu de toute l’œuvre. C’est pourquoi vous avez souhaité un Idamante ténor ? J’aurais compris que Marc Minkowski ne puisse renoncer à la voix de mezzo de la création munichoise et je suis pour ma part à l’aise avec le travesti. Même si je suis d’avis de toujours choisir la dernière version d’une œuvre, correspondant à la dernière volonté de l’auteur, c’est surtout pour rendre sensible le rapport père-fils que j’ai souhaité adopter la version viennoise de 1786. J’attends quelque chose de la présence virile d’Idamante et aussi de la ressemblance vocale des deux protagonistes : cela m’intéresse qu’on se demande par moment qui chante. La violence de la scène finale est désamorcée si Idamante est interprété par une femme. Le thème central, c’est l’infanticide ? Le thème central, c’est l’origine de la violence, de toutes les violences. Ainsi que René Girard l’a analysé, l’acte sacrificiel est toujours réclamé par l’inconscient des peuples, pour se construire comme communauté. S’il n’est pas assouvi, le monstre intervient. Neptune incarne cette violence primitive avec ses monstres qui tuent massivement et méconnaissent l’individu. Avec Idomeneo, je veux montrer que notre monde demeure celui où des peuples asservissent d’autres peuples. Or Idamante apparaît comme un prophète de paix et réclame, pour reconstruire la société, la réconciliation par-delà la violence. C’est pourquoi il ne peut songer, lui, à tuer son père. Il rend à la religion sa vraie fonction qui est de dénouer la violence sacrale et en aucun cas de se confondre avec elle. Je trouve donc le « happy end » - le « lieto fine » de l’opéra seria –, avec cette société apaisée où se rétablit le rapport père-fils, bien plus intéressant qu’une fin tragique qui serait complaisante. Eschyle enseigne que la tragédie doit aboutir à une résolution harmonique. Est-ce délicat de mettre en scène un opéra seria ? La seule difficulté dans l’opéra seria, c’est qu’on entend la succession des numéros musicaux. Il faut donc dramatiser tout le déroulement musical. Les répétitions de texte ne me gênent pas, au contraire : elles sont très vraisemblables psychologiquement, on se répète tellement dans la vie ! Elles sont révélatrices d’une pathologie chez certains personnages, provoquent chez d’autres une prise de conscience de leur propre parole. Quant au chœur, il permet d’exprimer l’inconscient collectif, grand absent de la dramaturgie moderne auquel l’opéra, après le théâtre antique grec, a su accorder un rôle majeur. saison picasso-cézanne « J’habite chez Cézanne » se plaisait à dire Picasso. En 1959, Pablo Picasso emménage au pied de la Sainte Victoire dans le château de Vauvenargues où il installe son atelier, expose la majeure partie de ses peintures et de ses bronzes. Vauvenargues s’apparente ainsi à une retraite où il embrasse le paysage cézannien et tente de retrouver son Espagne natale. Opération de préfiguration de Marseille-Provence 2013, la saison Picasso-Cézanne célèbre le cinquantenaire de l’installation de Picasso dans le Pays d’Aix. Cinquante ans après, en effet, le Pays d’Aix se souvient de Picasso : spectateur assidu du Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence auquel il assistait en compagnie de Francis Poulenc et d’Henri Saguet, on le voyait régulièrement à la Brasserie des Deux Garçons. Lorsqu’en 1958 Picasso acquiert le château de Vauvenargues et son domaine, il téléphone à son marchand d’art Kahnweiler et lui dit ces mots : - « J’ai acheté la Sainte Victoire de Cézanne ». - « Laquelle ? » lui demande son correspondant pensant à un tableau. - « L’originale » répond Picasso. L’ouverture du Château de Vauvenargues s’annonce comme un événement inédit de la saison PicassoCézanne. Situé entre le village de Vauvenargues et la montagne Sainte Victoire, le Château, dont l’histoire remonte aux Comtes de Provence, est un des fleurons du patrimoine aixois classé monument historique depuis 1929. Le circuit d’une heure quarante cinq minutes comprendra la visite de l’atelier de Picasso faisant face à la Sainte Victoire, la salle de bain ornée d’une fresque murale réalisée par Picasso, les couloirs jonchés de bronzes monumentaux ainsi que le tombeau de Picasso. L’hommage rendu, cette année, à Picasso se poursuit avec l’exposition « Picasso-Cézanne, le soleil en face », événement central de la saison, qui se tiendra au Musée Granet du 27 mai au 27 septembre 2009, qui vise à souligner l’influence de Cézanne sur l’artiste espagnol. Cette exposition rassemble près d’une centaine d’œuvres de Picasso et de Cézanne et permettra d’apporter un éclairage sur la filiation thématique de ces deux artistes. Cézanne qui recommandait de « traiter la nature par le cylindre, la sphère, le cône » a inspiré Picasso dont les créations de jeunesse de 1900 à 1917 picasso-cézanne sont qualifiées de « cubistes cézaniennes ». Picasso qui a largement étudié et décortiqué les œuvres et les exposition techniques de Cézanne est devenu grand collection- 25 mai - 27 septembre neur de Cézanne dont les œuvres tiennent une place Musée Granet de choix dans sa collection privée à la fois par l’importance et le nombre. En effet, Picasso qui disait de Cé- une année-évènement zanne qu’il « était son seul et unique maître ! » avait en Pays d’Aix : en partage avec Cézanne un goût pour certains sujets spectacles tels que le compotier de porcelaine blanche, le crâne visites et la pomme pour ce qui est des natures mortes, les rencontres Baigneurs et Baigneuses, des hommes accoudés et fumeurs, des portraits de femmes assises dans un www.picasso-aix 2009.fr fauteuil, l’Arlequin. Ainsi à Vauvenargues, au cœur du pays du maître d’Aix, Picasso s’approprie les couleurs et la lumière de Cézanne et réalise la série de portraits de Jacqueline Roque, la série du buffet Henri II, des séries de natures mortes ainsi que des séries d’interprétations du Déjeuner sur l’herbe de Manet et le thème du peintre et son modèle. De ce temps de création dans le Pays d’Aix, Picasso dira « J’ai de moins en moins de temps et de plus en plus à dire ». château de vauvenargues picasso à la porte d’entrée du château de vauvenargues Pablo Picasso y vécut de 1959 à 1965 photo ©David Douglas Duncan - 1959 service éducatif Festival d’Aix-en-Provence 2009 - Ateliers de pratique artistique parade[S] évènement artistique et éducatif En écho à l’exposition « Picasso-Cézanne, le soleil en face », le Festival d’Aix-en-Provence crée un évènement artistique et éducatif nourri de l’œuvre et de l’esprit de Pablo Picasso initié et conduit par le service éducatif du Festival d’Aix-en-Provence. projet initié par le festival d ’ aix - en - provence s’inscrit dans l’espace urbain et rend hommage à Picasso tout en explorant son œuvre picturale ainsi que ses relations à la musique, la danse, les arts du spectacle et la littérature à des fins d’art total tel que cela a pu être le cas en 1917 avec le Parade des Ballets russes. Ainsi conserve cette dimension interdisciplinaire et emploie des objets usuels du quotidien. Cet événement rassemble un grand nombre d’élèves et d’étudiants. On compte ainsi 8 classes d’écoles primaires, une classe de collège, 3 classes de lycées, 20 étudiants de l’Université de Provence, de l’École d’art et du Conservatoire d’Aix-en-Provence, 8 jeunes slameurs et des dizaines de musiciens, chanteurs et danseurs professionnels. Soit des centaines de personnes travaillant sur l’univers plastique de Picasso tel que le portrait et sa forme musicale, la représentation cubiste des instruments de musique et l’utilisation des matériaux de récupérations dans le procédé de création artistique. Ces ateliers de création donnent lieu à des installations visuelles et sonores. D’autres créent un spectacle musical inspiré du cubisme de Picasso et de la musique de Satie, ou bien revisitent l’univers espagnol Picasso dans une rencontre croisée avec la musique arabo-andalouse et le flamenco, ou encore s’inspirent des poèmes de Picasso et de sa méthode d’écriture dans le cadre de la création de slams sur sons et images numériques sur le thème de la guerre, en référence à Guernica et sur des textes de Valère Novarina. se déroulera le samedi 27 juin de 17h30 à 21h et sera orchestré en 3 actes : 1 - l’acte 1 du projet propose des performances, des concerts, des installations résultats d’ateliers de pratique artistique qui ont été conduits pendant près d’un an auprès de publics scolaires et associatifs. Ces performances et installations d’une durée de 20 minutes sont présentées dans neuf lieux au cœur d’Aixen-Provence et répétées 3 fois. 2 - l’acte 2 invite les spectateurs à rejoindre le cortège de Josette Baïz, chorégraphe de la Compagnie Grenade pour une déambulation sur le thème de Picasso et l’Espagne, sur le cours Mirabeau de la place de la Rotonde à la statue du Roi René. 3 - l’acte final : concert d’instruments à vent et de percussions sur le cours Mirabeau, rassemblant près de 200 musiciens sous la direction de Michael Hasel, et proposant une interprétation de Parade d’Erik Satie. le musée granet parade [ S ] en collaboration avec 27 juin de 17 h 30 à 21 h future @ bphil service éducatif du Berliner Philharmoniker et de nombreux partenaires aixois acte 1 17 h 30 à 19 h 30 avec le soutien de la ville d ’ aix - en - provence la communauté du pays d ’ aix acte 2 ministère de l’éducation nationale 19 h 30 à 20 h 30 ------------------------------------------------- acte final participants de l ’ acte 1 20 h 30 à 21 h université de provence école d ’ art le conservatoire d ’ aix - en - provence lycées future @ bphil accès gratuit aux manifestations sur présentation d’une contremarque service éducatif du Berliner Philharmoniker écoles primaires sous la direction de benjamin lunetta le chœur ibn zaydoun sous la direction de moneim adwan gilles jonemann artiste plasticien aixois travaille avec des élèves du cours élémentaire centre socio - culturel des amandiers seconde nature association anonymat musiciens du berliner philharmoniker concerts pour instruments solistes et pour quintette à vent informations pratiques : www.festival-aix.com dominique millour . entretien leurs mécènes, les citent rarement, et les intègrent peu dans leur activité. La création du Club Campra marque en quelque sorte une « révolution mentale » où la relation avec le monde de l’entreprise n’est plus « honteuse », mais est vécue au contraire comme source de développement et d’enrichissement mutuel. Son deuxième point fort consiste dans le fait que c’est un club de dirigeants d’entreprise, qui grâce à ses manifestations tout au long de l’année favorise la rencontre, l’échange, Directeur Général le relationnel dans un contexte informel. Enfin, du Crédit Agricole Alpes Provence le troisième point fort vient du soutien du Club Campra pour les actions du programme éducatif du Festival. Nous y sommes très sensibles, car nous sommes un acteur coopératif déjà impliqué dans le soutien des activités sportives des jeunes générations, principalement le football, où Pourriez-vous nous rappeler l’histoire du nous soutenons les efforts des bénévoles et des partenariat de Crédit Agricole Alpes Provence associations qui animent les championnats de et du Festival ? football dans les petites classes. Plusieurs milliers d’élèves portent donc le maillot avec notre sigle. Dès mon arrivée en 2000, j’ai considéré le Festival C’est en quelque sorte pour nous un prolongement d’Aix-en-Provence comme un merveilleux moyen naturel dans le domaine culturel. de communication et de relation avec les acteurs économiques régionaux. En s’appuyant sur cet évènement de forte notoriété, nous pouvons Comment s’intègre votre partenariat organiser des soirées à la belle saison, avec nos avec le Festival au sein de vos autres activités correspondants parisiens, en invitant les chefs de mécénat et sponsoring ? d’entreprises et les représentants institutionnels de la région. Nous leur offrons un moment Nous intervenons dans trois domaines principaux : de plaisir et leur présentons notre entreprise le domaine culturel dans lequel nous sommes dans un environnement favorable. Comme présents depuis très longtemps à la fois avec le Festival est une manifestation de plein air, la Fondation Pays de France » qui est une nous les recevons sur nos terrasses. Cela nous fondation nationale du Crédit Agricole Groupe et a permis de mieux nous faire connaitre, de nos où participent Crédit Agricole SA et les Caisses clients, mais également de nouveaux prospects régionales. Avec cette fondation, nous avons ainsi que de représentants des institutions beaucoup contribués au soutien du patrimoine économiques ou politiques. historique à travers les rénovations de lieux Par ailleurs, en tant qu’acteur économique majeur historiques ( châteaux, édifices religieux ). de la région ( nous sommes le premier financeur Egalement avec la Fondation d’entreprises de de l’économie régionale - nous avons la première la Caisse Régionale Alpes Provence à laquelle part de marché en crédit, la seconde en collecte et nous dédions 1 % de nos résultats annuels. Cette la première en densité de notre réseau d’agences ), Fondation soutient à la fois des manifestations il nous a paru important d’être associé, en tant culturelles des plus simples( fête de village ) au que partenaire, à une manifestation prestigieuse plus renommées ( Festival d’Aix-en-Provence, et dont la couverture presse est particulièrement Festival de la Roque d’Anthéron ) mais également riche. des associations sociales impliquées dans Nous avons d’ailleurs renforcé ce partenariat l’apprentissage des jeunes dans les milieux ruraux avec l’arrivée de Monsieur Foccroulle qui a développé et agricoles. la relation entre le Festival et ses partenaires de manière plus efficace et plus motivante. Une part des 1 % de resultats annuels est également investie dans une société de capitalamorçage, « CAAP Création », afin de soutenir Depuis 2008, le Crédit Agricole Alpes des créateurs d’entreprise ayant des projets qui ne Provence est membre du Club Campra. trouvent pas de contreparties dans l’offre classique Qu’est-ce qui a motivé cette participation ? de prêt bancaire. La Fondation intervient en soutien de cette société de capital risque avec des prêts Je pense que le principal atout du Club Campra d’honneur qu’une banque ne peut pas réaliser, réside dans le fait qu’il réconcilie les mécènes c’est-à-dire des prêts sans garantie. Cela s’apparente avec le monde économique. Trop souvent, les à du microcrédit, et nous avons aidé comme ça à la institutions qui ont recours au mécénat ignorent création d’une trentaine d’entreprises en 18 mois. Notre dernier volet d’intervention est dans le domaine de la santé. Grâce au président du conseil d’administration, nous sommes à l’origine d’une opération de soutien au cancéropôle de Marseille, Paoli-Calmettes, pour la création de chambres stériles d’un nouveau genre qui permettent une vie plus normale aux greffés de cellules souches et pour doubler la capacité de traitement de PCM. Sans ce soutien, le projet aurait été retardé de cinq ou six ans avec le risque de perdre l’équipe en place au profit du Canada ou des Etats-Unis. Comment vos équipes vivent-elles cette collaboration avec le Festival ? Nous organisons chaque année un concours avec des places à gagner pour assister à des représentations du Festival d’Aix-en-Provence. Nous avons parmi nos collaborateurs de véritables spécialistes du lyrique et qui viennent au Festival depuis 20 ans. Plus généralement, il y a une vraie appropriation, de la part de nos collaborateurs, de la « culture provençale » qui va de la Feria d’Arles au Festival d’Aix et au Festival de la Roque d’Antheron. Cette intensité culturelle est relayée en interne et donne du sens à notre mécénat. Pourriez-vous nous raconter votre première fois à l’opéra ? ou un beau souvenir d’une production d’opéra que vous aimeriez partager avec nous ? Mon premier souvenir de l’opéra est plutôt un souvenir ennuyeux. J’ai découvert l’opéra jeune lycéen, à l’opéra de Marseille avec Iphigénie en Aulide de Gluck que j’ai trouvé mortellement ennuyeux. Mais je suis vite revenu à l’opéra, que j’adore, notamment grâce à Mozart ! Lorsque j’étais jeune Mozart était considéré comme un musicien un peu mièvre, alors que je trouvais cette musique délicieuse. Je ne m’en lasse toujours pas. Les deux opéras qui me procurent toujours un plaisir renouvelé sont Les Noces de Figaro et La Flûte enchantée. Les Noces, c’est le plaisir pur, la légèreté, la passion. La Flûte, c’est Mozart, serviteur d’un prince mais qui en même temps est francmaçon. C’est l’esprit des Lumières, qui préfigure la République, et la laïcité. Gluck ne m’a donc pas définitivement éconduit. calendrier avril mai juin juillet 4 | Siegfried | Festival de Pâques de Salzbourg 15 | Concert de printemps du Club Campra 20 & 24 | Concert Jeunes Voix Lyriques 3 | Ouverture du Festival d’Aix-en-Provence 11 | Passion | Cité de la Musique - Paris au Grand Théâtre de Provence 27 | 13 | Siegfried | Festival de Pâques de Salzbourg 29 mai > 5 juillet | Così fan tutte | English 27 & 28 | Colloque européen : travail éducatif National Opera | Londres des orchestres et maisons d’opéras 30 | Ouverture de l’Académie européenne de musique direction de la publication Bernard Foccroulle - direction de la rédaction Catherine Roques - rédaction Anne Roubet - Agnès Terrier - Sylvie Tossah - Catherine Roques - design graphique Céline Gillier photos © Elisabeth Carecchio | photo magdalena kozena © Mathias Bothor | photo château de vauvenargues © Henry Ely | photo picasso © David Douglas Duncan, Photography collection Harry Ransom Humanities Research Center / The University of Texas at Austin - impresssion Espace Imprimerie, 9 bd Ricoux, 13 014 Marseille. appoggio est édité par l’Association ( loi 1901 ) Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, Palais de l’Ancien Archevêché, F - 13 100 Aix-en-Provence, tél. 04 42 17 34 00, représentée par Bernard Foccroulle. Journal gratuit - n° ISSN en cours, © Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence 2009 dépôt légal en cours