CLUB PORSCHE AQUITAINE 15/16 SEPT 2012 COMPTE

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CLUB PORSCHE AQUITAINE 15/16 SEPT 2012 COMPTE
SORTIE « CANTAL » CLUB PORSCHE AQUITAINE 15/16 SEPT 2012
COMPTE-RENDU
Regroupement à l’hôtel de la Maronne à St Martin de Valmeroux le vendredi soir.
SAMEDI 15
Visite de Salers et d’un buron
Il est encore tôt samedi matin quand nous arrivons avec le soleil à SALERS ; peu de Salgradiens dans
les rues ; il fait encore un petit frais dû à l’altitude, ce qui nous incite à conserver une épaisseur.
Les points de vue offerts le long des remparts et les vues plongeantes sur les vallées laissent
entrevoir une immense quiétude à la belle saison, mais chacun devise sur la rudesse du climat en
hiver et l’isolement que cela engendre.
Seul le petit bistrot « la préfète » sur la place principale est éclairé par un rayon de soleil et
quelques-uns y font un arrêt café pendant que d’autres décident d’explorer la moindre petite ruelle.
Après que les policiers municipaux aient vérifié que nous ayons bien acquitté notre stationnement
nous nous rendons vers un buron pour en faire la visite.
Cette étape est un moment fort de notre périple ; Il faut dire que la jeune femme chargée de nous
expliquer toute l’activité de la ruralité centrée autour d’un buron était complètement habitée par sa
mission.
De son exposé édifiant et complet on peut retenir :
-
Le poids de la toiture en lauze : 70 tonnes
L’utilité et l’exploitation de l’estive
La complémentarité de l’estive et de pâturages en vallée pour ceux qui possèdent les deux
(vente de foin, et ou possibilité de prendre des bêtes en pension)
La sélection des tops modèles pour la foire de PARIS
La valeur commerciale d’un beau et vigoureux taureau
Le Puy Mary illustré par une roue de vélo et ses 12 rayons (vallées)
La fabrication du fromage et les contrefaçons
Nous redescendons vers le début de la route qui va nous conduire au Puy Mary.
VERS LE PUY MARY
Cette montée nous donne envie de titiller un peu la pédale de droite, malheureusement nous
arrivons vite sur une 406 dont le moteur respire de plus en plus mal avec l’altitude et qui atteint au
mieux la vitesse folle de 43 km/h !!! il y en a qui sont vraiment inconscients.
En chemin nous devons nous arrêter à cause d’une manifestation de rue dont les forces de police
n’ont pas eu connaissance. Un troupeau de salers redescend de l’estive ; comme quoi ce que l’on a
vu à la vidéo était bien réel ; merci l’office du tourisme pour ce truc en « live ».
A l’arrivée nous sommes attendus au restaurant montagnard du « col du pas de peyrol » 1589m.La
place est comptée et les radians sont en marche pour tempérer la pièce. Dans le restaurant
possibilité d’acheter des souvenirs et autre babioles pour faire plaisir à belle maman ou à tante
Yvonne !!!!!
Le café pris à l’extérieur (il fait hyper beau) nous permet de nous imprégner de la beauté du site en
contrebas et de regarder avec déférence le toit du Puy Mary que l’on peut atteindre après une
bonne heure de marche.
On redescend vers Tournemire pour visiter le château d’Anjony.
LE CHATEAU D’ANJONY.
A l’entrée du château, Valérie prends langue avec un petit bonhomme qui se situe derrière le
comptoir ; ce petit bonhomme dont rien ne laissait présager qu’il serait notre guide était d’un age
certain .il culminait aux environs d’1m55. Sa petite mèche et ses épis en faisaient un personnage
idéal de bande dessinée.
Dès ses premières paroles la visite a pris un tour ludique tellement notre petit bonhomme était
plutôt cabot et plein d’humour ; il faut dire qu’en 25 ans dans ce costume il a eu le temps de
« fabriquer » des formules bien à lui.
-
Il aurait pu il a pas voulu !
Les gaulois ont battu les romains et hop l’affaire était pliée !
Il est passé par la fenêtre et hop défenestré !
Son aversion malicieuse pour les Anglais en a amusé plus d’un ;
« Un verre de Cahors, un Anglais dehors ! »
Si Jeanne d’Arc l’avait connu elle l’aurait enrôlé dans son combat contre les Anglais, pour faire front
commun, et qui sait elle aurait peut-être cherché à l’épouser pour fonder un « foyer » !
Je suis certain que beaucoup d’entre nous auraient aimé l’avoir comme prof d’histoire à une époque
de notre vie scolaire ou l’histoire( et ses hauts faits) ne nous enthousiasmait peut être pas plus que
cela.
En bonus le Marquis d’Anjony nous invite à visiter sa demeure personnelle qui est adossée au
château et nous retrace les hostilités persistantes entre les familles Tournemire et d’ Anjony.
Notre journée s’achève par la visite de la chapelle monolithe au village de Fontanges, la fatigue se
faisant sentir seuls quelques vaillants et vaillantes accèdent à la terrasse située au-dessus de la
chapelle.
Une partie du groupe à un besoin urgent de « refaire les niveaux ». Il faut dire que nous avons eu un
temps exceptionnel toute la journée 25/26 degrés. Nous nous arrêtons vers 19h30 au seul
drugstore encore ouvert à cette heure-ci.
La matrone vient nous prendre la commande, mais c’est le fiston qui nous sert les boissons à la
terrasse, le petit dernier de 47 ans qui dort à côté de la chambre de maman au-dessus du bar.
Il avait le visage un peu rougeau façon carte des vins de cahors qui aurait pris l’humidité. Lui aussi
devait être très humide à l’intérieur ; il était même à cette heure-ci très imbibé.
De retour à l’hôtel, nous y croisons le patron toujours aussi calme, serein, tranquille flanqué de son
labrador tout aussi placide que son maitre.
Au menu, soupe de lentilles avec une émulsion d’orange, risotto d’orge aux cèpes, sandre sur une
purée de céleri, le tout servi par un serveur avenant, attentif et diligent.
Le repas s’achève à l’hôtel vers 23h30; il y a quelques organismes qui sont bien à plat comme les
moteurs de nos « caisses ».
Dimanche 16
Départ aux alentours de 9 h.
Quand on aime les belles mécaniques, c’est sympa d’entendre les moteurs de nos caisses qui
s’ébrouent en cœur, au ralenti, sur le parking. La journée s’annonce encore très belle et les
dernières brumes qui flottent sur la Maronne se retirent petit à petit.
Direction le centre du village de St Martin de Valmeroux en quête d’abreuvoir pour nos chevaux
« DIN ».Par chance il y avait du 98 à St Martin.
Pendant les pleins Valérie part en quête de « Cochonnailles » dans le village en prévision d’un cassecroute au barrage de Cantalès.
Notre parcours vers le barrage s’est fait à un rythme soutenu sur de très petites routes plaisantes
mais pas toujours complaisantes à cause d’un gravillonnage récent. On a longtemps flirté avec une
ligne de chemin de fer désaffectée que l’on a traversé et retraversé plusieurs fois.
Arrivés au barrage de Cantalès la sècheresse était visible, le niveau de l’eau était très bas. Celui de
nos verres aussi !
Nous reprenons la route en procession vers Collonges La Rouge ou nous arrivons vers 13h.
Pour accéder au parking du restaurant le relais de St Jacques de Compostelle, nous empruntons la
ruelle principale très étroite déjà bien remplie de visiteurs du dimanche.
Après le repas quelques moitiés vont faire des petits achats et vers 15 h chacun prend la route du
retour avec l’idée de trouver au plus tôt, pour nos montures, une station de lavage afin d’éliminer au
plus vite les traces de notre escapade en terre d’élevage.
Pour la majorité d’entre nous cette balade c’était « rendez-vous en terre inconnue » et vu de
Bordeaux le Cantal c’était plutôt un coin paumé.
48 heures après on réalise que l’on a vécu entre passionnés un moment d’amitiés très sympa , et on
aurait envie de se le refaire en « replay ».
Impossible,……… « Faut pas rêver ».
Amitiés à tous.

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