nit 218 : revêtements de sol en bois :planchers,parquets et

Transcription

nit 218 : revêtements de sol en bois :planchers,parquets et
TRIMESTRIEL – DÉPÔT : BRUXELLES X – ISSN 0528-4880 – CLASSE DE PRIX : A16
UNE
EDITION
DU
CSTC
CENTRE
NOTE D’INFORMATION
218
TECHNIQUE
SCIENTIFIQUE
ET
TECHNIQUE
DE
LA
CONSTRUCTION
REVÊTEMENTS DE SOL
EN BOIS : PLANCHERS, PARQUETS ET
REVÊTEMENTS DE SOL À PLACAGE
(REMPLACE LES NIT 82, 103 ET 117)
Décembre 2000
NOTE D’INFORMATION
T E C H N I Q U E
REVÊTEMENTS DE SOL
EN BOIS : PLANCHERS, PARQUETS ET
REVÊTEMENTS DE SOL À PLACAGE
(REMPLACE LES NIT 82, 103 ET 117)
La présente Note d’information technique a été élaborée par les membres du groupe
de travail Parquets, à la demande du Comité technique Menuiserie, présidé par
Messieurs L. Pype et R. Dupont, et du Comité technique Revêtements de sol durs,
placé sous la présidence de Monsieur H. Bonnet.
Composition du groupe de travail
Membres du groupe de travail :
J. Bleus, H. Bonnet, H. Coppens, J. De Buyser, A. De Potter, R. Dupont, J.-L. Gaucher,
M. Ghys, G. Lippens, P. Nys, H. Pelleriaux, L. Roelen, E. Roels, R. Seghers, Y. Sottiaux,
F. Tavernier, R. Vanden Berghen.
Pour le CSTC :
G. Carpentier (chef de la division Communication), C. Decaesstecker (rapporteur et
conseiller technologique, guidance technologique “Menuiserie”, subsidiée par les
Régions), F. Dobbels (chercheur, division Eléments de toitures et de façades), G. Hoste
(conseiller technologique, guidance technologique “Sols industriels”, subsidiée par
les Régions), W. Van Laecke (chef du laboratoire Matériaux), M. Wagneur (directeur de l’Information).
Ont également collaboré à ce document :
J.-F. Dumont (Ato Findley), W. Gantchev (Merckx), P. Meire (Robaco), R. Steeman
(Rectavit), J. Van Hyfte (Henkel Belgium).
CENTRE
SCIENTIFIQUE
ET
TECHNIQUE
DE
LA
CONSTRUCTION
CSTC, établissement reconnu en application de l’arrêté-loi du 30 janvier 1947
Siège social : Boulevard Poincaré 79 à 1060 Bruxelles
Publication à caractère scientifique visant à faire connaître les résultats des études et recherches menées
dans le domaine de la construction en Belgique et à l’étranger.
La reproduction ou la traduction, même partielles, du texte de la présente Note d’information technique
n’est autorisée qu’avec le consentement de l’éditeur responsable.
◆ NIT 218 – décembre 2000
SOMMAIRE
1
2
3
4
5
INTRODUCTION ..................................................................................................................... 4
TERMINOLOGIE ET CLASSIFICATION ............................................................................. 5
2.1
2.2
Complexe plancher ................................................................... 5
Revêtements de sol en bois ...................................................... 6
MATÉRIAUX ............................................................................................................................ 25
3.1
3.2
3.3
3.4
3.5
3.6
3.7
3.8
3.9
Bois pour revêtements de sol ................................................. 25
Bois pour la sous-structure ..................................................... 53
Panneaux à base de bois ......................................................... 55
Colles ...................................................................................... 58
Procédés de prétraitement des supports ................................. 65
Fixations mécaniques .............................................................. 66
Produits de finition ................................................................. 67
Membrane anticapillaire ......................................................... 71
Sous-couches souples ............................................................. 71
NORMES APPLICABLES AUX REVÊTEMENTS DE SOL ............................................ 72
4.1
4.2
4.3
4.4
4.5
4.6
4.7
4.8
Résistance mécanique et stabilité ........................................... 72
Sécurité à l'incendie ................................................................ 74
Hygiène, santé et environnement ........................................... 75
Sécurité pour l'utilisateur ........................................................ 76
Isolation acoustique ................................................................ 77
Économie d'énergie et confort thermique .............................. 79
Autres exigences ..................................................................... 79
Systèmes de classification des revêtements de sol en bois ....... 80
EXÉCUTION ............................................................................................................................. 83
5.1
5.2
5.3
5.4
5.5
5.6
5.7
5.8
Choix du support .................................................................... 83
Exigences relatives au support ............................................... 86
Climat intérieur ....................................................................... 90
Joints de construction ............................................................. 93
Pose de l'isolation thermique/acoustique ................................ 93
Pose du revêtement de sol ...................................................... 94
Finition de la surface de plancher ........................................ 104
Tolérances ............................................................................. 105
2
NIT 218 – décembre 2000
SOMMAIRE
6
7
FINITION ET ENTRETIEN DES REVÊTEMENTS DE SOL EN BOIS ...................... 107
6.1
6.2
6.3
6.4
6.5
Choix du système de finition ................................................ 107
Travaux préparatoires ........................................................... 108
Traitements spéciaux ............................................................ 108
Finition .................................................................................. 110
Entretien ................................................................................ 111
REVÊTEMENTS DE SOL EN BOIS SPÉCIAUX ........................................................... 113
ANNEXE
ANNEXE
ANNEXE
ANNEXE
ANNEXE
7.1
7.2
Sols en bois avec chauffage intégré ..................................... 113
Planchers sportifs en bois ..................................................... 114
1
2
3
4
5
Liste des conditions de pose, à contrôler avant la pose par le parqueteur ............... 116
Mouvements potentiels des éléments de plancher en bois : note de calcul .............. 118
Glossaire des revêtements de sol en bois .................................................................. 119
Imperfections naturelles du bois - Terminologie selon la norme NBN EN 844 .................. 123
Lexique français - néerlandais de certains termes fréquemment usités en matière
de parquets ................................................................................................................. 126
ANNEXE 6 Distance d'axe en axe entre les poutres ou les lambourdes en bois ......................... 139
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 144
3
NIT 218 – décembre 2000
1
INTRODUCTION
Les revêtements de sol en bois (figure 1) sont des
revêtements durs comportant une couche d’usure
en bois. Ils peuvent se composer d’éléments en
bois massif juxtaposés, d’éléments massifs préassemblés dans le sens de la largeur ou d’éléments
formés d’une superposition de panneaux à base de
bois et d’une couche d’usure en bois massif.
généralement d’un format plus grand et leurs
tolérances dimensionnelles sont plus larges. Les
revêtements à placage ont une couche d’usure d’une
épaisseur de moins de 2,5 mm (voir § 2.2.3, p. 7).
Par contre, pour les planchers et les parquets, la
couche d’usure en bois massif a une épaisseur d’au
moins 2,5 mm au moment de la pose.
Le présent document n’aborde pas les revêtements
de sol en bois extérieurs (terrasses en bois) (voir
[142] pour plus d’informations à ce sujet).
Nous ne traiterons pas des revêtements de sol
stratifiés, bien que certaines de leurs performances
et leur mode de pose soient similaires à ceux des
revêtements en bois. Pour les revêtements de sol
stratifiés, on consultera la prénorme reprise en
bibliographie sous le numéro [33].
On distingue, parmi les revêtements de sol en bois,
les planchers, les parquets et les revêtements de sol
à placage. Appartiennent à la famille des parquets :
le parquet massif – dont le parquet mosaïque massif,
le lamparquet, le parquet rainuré-languetté, le
parquet en bois de bout massif – et le parquet
multicouche. Les éléments d’un plancher sont
La présente Note d’information technique remplace
la NIT 82 “Parquets mosaïques” [21], la NIT 103
“Parquets massifs” [20] et la NIT 117 “Parquetstapis” [22].
Fig. 1
Revêtements
de sol en
bois.
4
NIT 218 – décembre 2000
2
TERMINOLOGIE ET
CLASSIFICATION
2.1
COMPLEXE PLANCHER
(en cas de pose collée)
– une ou plusieurs couches d’égalisation (en
cas de pose collée)
– la colle
– les produits de finition.
2.1.1 PRINCIPES GÉNÉRAUX
Le complexe plancher comprend les parties suivantes (figure 2) :
◆ un élément porteur, qui peut être :
– une dalle en béton armé ou non
– un plancher préfabriqué ou non, à base de
béton (avec ou sans couche de compression),
de bois (gîtage), de métal, …
◆ une ou plusieurs couches intermédiaires situées
entre l’élément porteur et le revêtement de sol,
pouvant remplir les fonctions suivantes :
– protection contre l’humidité
– isolation thermique et/ou acoustique
– mise à niveau, horizontalité et planéité.
On distingue les couches intermédiaires suivantes :
– membrane anticapillaire
– couche d’isolation thermique/acoustique
– chape traditionnelle, autolissante, à base de
ciment, d’anhydrite, de résine, …
– chape sèche en plaques de plâtre cartonnées,
en panneaux de fibres de bois, en panneaux
à structure alvéolée, …, combinés ou non à
des matériaux d’isolation
◆ le revêtement de sol en bois et les matériaux
nécessaires à sa pose, notamment :
– le sous-parquet (sous-plancher en bois) en bois
massif (parquet mosaïque) ou en panneaux
(multiplex, panneaux de particules, …)
– les lambourdes (en bois)
– la couche de désolidarisation (en cas de pose
flottante)
– un ou plusieurs traitements avec un primaire
2.1.2 CHAPES COULÉES IN SITU
Les revêtements de sol en bois étant souvent posés
sur une chape, il convient de prêter une attention
particulière à la composition et aux propriétés de ce
type de support. On trouvera les informations concernant les chapes dans les documents suivants :
◆ NIT 189 [13] pour les caractéristiques et les
tolérances
◆ NIT 193 [14] pour la mise en œuvre.
La chape réalisée “in situ” est coulée sur un élément porteur, soit directement, soit avec interposition d’une ou de plusieurs couches. Après prise,
elle possède une résistance minimum à la compression et une force de cohésion minimum (voir [13]).
On distingue les types de chapes suivants (voir
[13]) :
◆ chapes adhérentes
◆ chapes non adhérentes
◆ chapes flottantes.
2.1.3 CHAPES SÈCHES
Les chapes sèches sont des systèmes de plancher
généralement constitués de panneaux, combinés ou
non à des matériaux isolants (panneaux, granu-
A. POSE SUR UNE CHAPE ORDINAIRE
1) Chape
2) Treillis d’armature
3) Membrane
anticapillaire
4) Isolation thermique
et/ou acoustique
5) Membrane
anticapillaire
6) Elément porteur
7) Chauffage par le
sol (éventuel)
B. POSE SUR UNE CHAPE SÈCHE
7
Fig. 2
Exemple de
complexe
plancher.
1
2
6
5
4
1
2
3
5
3
NIT 218 – décembre 2000
1) Chape sèche
2) Membrane
anticapillaire
3) Isolation
thermique et/
ou acoustique
Tableau 1
Identification
des revêtements de sol
en bois.
IDENTIFICATION
POSSIBILITÉS
RENVOI
Type + mention du
document de référence
(prEN ou autre)
– Plancher composé de planches assemblées ou non dans le
sens de la largeur
– Parquet mosaïque massif ou multicouche
– Lamparquet
– Parquet rainuré-languetté :
- à rainures et languettes (type P1)
- à fausses languettes (type P2)
- autres (bloc de parquet anglais, ...)
– Parquet en bois de bout massif ou multicouche
– Parquet tricouche ou multicouche
– Revêtement de sol à placage
§ 2.2.3 (p. 7)
§ 2.2.4 (p. 11)
§ 2.2.5 (p. 16)
– Epaisseur x largeur x longueur (t x b x L), en mm
– Epaisseur de la couche d’usure (w), en mm
– Eventuellement : chanfrein, rainures de retrait, …
§ 2.2.5 (p. 16)
Motif éventuel
–
§ 2.2.4 (p. 11)
§ 2.2.5 (p. 16)
Espèce de bois (*)
–
Tableau 20 (p. 26)
Taux d’humidité du bois
à la livraison
–
§ 3.1.2 (p. 25)
– Choix : - selon les prEN
- selon le système belge
– Description détaillée de l’aspect
§ 3.1.3 (p. 32)
Selon les STS 04.3 [144]
§ 3.1.4 (p. 45)
Dimensions des
éléments
Qualité du bois
Préservation éventuelle
du bois
Finition éventuelle
Mode de pose
– Non filmogène : huile, cire
– Filmogène : vernis
§ 3.7 (p. 67)
§ 5 (p. 83)
–
–
–
–
§§ 3.2, 3.3
(p. 53, 55)
§ 5.5 (p. 93)
Pose
Pose
Pose
Pose
clouée (par exemple, sur des lambourdes)
clouée-collée sur sous-parquet
collée
flottante
(*) Pour le parquet multicouche et le revêtement de sol à placage, on mentionne séparément l’espèce de bois du placage et le matériau
de la (des) sous-couche(s). La sous-couche (support) peut se composer d’un panneau bloc, d’un panneau multiplex, d'un panneau
de particules, de MDF (medium density fibreboard), de HDF (high density fibreboard), …
Il peut être en bois massif (parquet mosaïque) ou
constitué de panneaux à base de bois (multiplex,
particules de bois, etc.). En cas de pose collée, le
sous-parquet doit posséder une cohésion interne suffisante pour résister aux efforts de traction et de
cisaillement agissant dans le plan de contact avec
la couche de colle (voir § 5.2.4).
lés, …), que l’on utilise pour reprendre les tolérances de l’élément porteur et améliorer l’isolation
acoustique et/ou thermique du plancher.
Les panneaux peuvent être :
◆ en plâtre enrobé de carton
◆ en plaques de fibres de bois ou de bois de particules
◆ à structure alvéolée, …
2.2
REVÊTEMENTS DE SOL EN
BOIS
2.1.4 SOUS-PARQUET (SOUSPLANCHER EN BOIS)
2.2.1 IDENTIFICATION
Le sous-parquet (sous-plancher en bois) est luimême posé sur une structure porteuse (plancher en
béton ou gîtage en bois) ou sur une chape, devenant ainsi l’élément porteur du revêtement en bois.
L’identification précise d’un revêtement de sol en
bois est importante lors de la rédaction des documents contractuels (cahier des charges, plans, contrat de vente, …). Elle comprend les éléments figu6
NIT 218 – décembre 2000
rant au tableau 1. Cette description peut renvoyer
aux normes belges en vigueur et/ou aux normes ou
prénormes européennes (*).
Fig. 3
Modes de
pose pour les
revêtements
de sol en
bois.
A. POSE CLOUÉE (SUR LAMBOURDES)
1
La prEN 175.333 [45] définit les caractéristiques
des produits à mentionner par le fabricant.
3
2
1) Revêtement de
sol en bois
2) Lambourdes
3) Membrane
anticapillaire
4) Elément porteur
Le vendeur identifie le revêtement de sol en bois
dans tous les documents qu’il établit.
4
L’identification du revêtement de sol est également
importante pour les tolérances dimensionnelles des
éléments, l’aspect du sol fini, les matériaux nécessaires à la pose, etc.
B. POSE COLLÉE
1
Exemple d’identification : parquet rainuré- languetté/22 x 110 x 800 (variable)/lames à joints de bout
irréguliers (joints perdus)/chêne d’Europe/choix ∆
(selon prEN 13226 [30])/aubier traité par un procédé B (**)/collé sur la chape.
6
Toutes les informations relatives aux dimensions
des éléments et aux tolérances correspondantes sont
valables à la livraison et sont des données courantes pour des éléments en bois sciés sur mesure.
Elles peuvent éventuellement être sujettes à modification. Conformément aux prescriptions des
prénormes européennes, les dimensions sont indiquées pour un taux d’humidité de 9 %, sauf spécification contraire.
3
4
5
2
1) Revêtement de
sol en bois
2) Couche de
colle
3) Chape armée
4) Isolation
thermique et/
ou acoustique
5) Membrane
anticapillaire
6) Elément
porteur
C. POSE FLOTTANTE
5
L’identification de l’espèce de bois se fait à partir
de l’appellation commerciale, éventuellement complétée du nom botanique (nom scientifique) et de la
provenance. Lorsqu’une espèce de bois prescrite
n’est pas mentionnée dans la norme NBN 199 [62],
il y a lieu de préciser à la fois son appellation commerciale et le nom de l’espèce botanique. Les espèces de bois convenant aux revêtements de sol sont
énumérées au tableau 20 (p. 26).
4
3
2
1
6
Le fait d’indiquer des informations complémentaires peu ou pas contrôlables – comme, par exemple,
le pays ou la région d’origine – n’apporte pas de
garantie supplémentaire quant à la qualité (par
exemple, l’appellation correcte du chêne français
ou chêne de Limoges est chêne d’Europe).
1) Revêtement de
sol en bois
2) Couche de
désolidarisation
(souvent un film
de ± 0,2 mm)
3) Chape armée
4) Isolation
thermique et/ou
acoustique
5) Membrane
anticapillaire
6) Elément porteur
2.2.3 CLASSIFICATION DES REVÊTEMENTS
DE SOL EN BOIS SELON LE COMITE
EUROPEEN DE NORMALISATION
Dans le cadre de la normalisation européenne, on
parle de parquet ou de plancher lorsque la couche
d’usure (w) a une épaisseur d’au moins 2,5 mm au
moment de la pose du revêtement. Si cela n’est pas
le cas, c.-à-d. si w < 2,5 mm au moment de la pose,
on utilise, en Belgique, le terme de revêtement de
sol à placage (***).
2.2.2 MODE DE POSE
Les modes de pose les plus fréquents pour les revêtements de sol en bois sont schématisés à la figure 3.
(*) Une prénorme prEN ne possède pas de caractère normatif définitif, mais, après traduction elle est soumise à un vote final pondéré
des 18 instituts de normalisation membres du CEN pour approbation. En cas de vote positif, la prEN devient une norme européenne
EN à part entière que chaque État membre est tenu d’adopter telle quelle en tant que norme nationale.
(**) Voir § 3.1.4, p. 45.
(***) Un document de travail du CEN/TC112/WG7/TG3 [24] définit le terme revêtement de sol à placage comme un “wood veneer
floor covering”. Document provisoirement disponible : doc. N9 REV5, juillet 1999.
7
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 2 Classification des revêtements de sol en bois selon le CEN.
En français
En néerlandais
ÉTUDIÉ DANS LA
NORME/
PRÉNORME :
Plancher en bois
résineux
Plankenvloer uit
naaldhout
Plancher en bois
feuillu
APPELLATIONS COURANTES EN BELGIQUE
APPELLATIONS OFFICIELLES SELON LE CEN
En français
En allemand
En anglais
prEN 13990 [42]
(août 2000)
Lames massives
pour planchers
résineux
Massive
NadelholzFuβbodendielen
Solid softwood
floor boards
Plankenvloer uit
loofhout
prEN 13629 [37]
(mai 1999)
Lames massives
pour planchers en
bois feuillu
Massive LaubholzHobeldielen
Solid hardwood
flooring boards
Parquet mosaïque
(avec et sans
finition)
Mozaïekparket
(met en zonder
afwerking)
prEN 13488 [35]
(*) (mars 1999)
Parquet mosaïque
avec et sans
finition
Mosaïkparkett ohne
und mit Oberflächenbehandlung
Mosaic parquet
with and without
finishing
Lamparquet
Lamparket
prEN 13227 [31]
(**) (août 1999)
Produits de
lamparquet massif
VollholzLamparkettprodukte
Solid lamparquet
products
Parquet rainurélanguetté
Parket met tand en
groef
prEN 13226 [30]
(***) (août 1999)
Lames massives
pour parquet avec
rainures et/ou
languettes
Massive
Parkettstäbe mit
Nut und/oder
Feder
Solid parquet strip
with grooves and/
or tongues
Parquets en bois
massifs de
recouvrement,
blocs anglais
compris, avec un
système de
guidage
Vollholzparkett
einschlieβlich
Parkettblöcke mit
einem Verbindungssystem
prEN 13228 [32]
(août 1999)
Solid wood
overlay parquet
including parquet
blocks with an
interlocking system
Parquet en bois de
bout
Kopshouten vloer
DIN 68701 [57]
DIN 68702 [58]
(****) (1989)
–
–
–
Parquet
multicouche
Meerlagig parket
prEN 13489 [36]
(mars 1999)
Parquet contrecollé
Mehrschichtparkett
Multi-layer parquet
Revêtement de sol
à placage
Houtfineervloer
CEN/TC112/
WG7/TG3 [24]
–
–
Wood veneer floor
covering
(*) En remplacement de la NIT 82 “Parquets mosaïques” [21].
(**) En remplacement de la NIT 117 “Parquets-tapis” [22].
(***) En remplacement de la NIT 103 “Parquets massifs” [20].
(****) Pas de prEN.
L’épaisseur minimale de la couche d’usure est définie compte tenu d'un minimum de 2 à 3 rénovations au cours de la vie du revêtement.
périeure en bois massif (notamment dans les
parquets multicouches et les revêtements de sol
à placage)
◆ soit déterminée par le mode d’assemblage interne des éléments distincts, dans le cas de planches assemblées dans le sens de la largeur.
L’épaisseur de la couche d’usure peut être (voir
figure 4) :
◆ soit équivalente à l’épaisseur totale de l’élément de plancher (par exemple, dans les parquets mosaïques, les lamparquets et les parquets
en bois de bout) ou du bois massif situé audessus de la languette ou de la rainure (dans les
planchers et les parquets rainurés-languettés)
◆ soit équivalente à l’épaisseur de la couche su-
Elle est définie conformément à la prénorme prEN
13647 [38].
Si l’on se réfère à la normalisation européenne (*),
on distingue huit types de revêtements de sol en
bois (tableaux 2 et 3, p. 9).
(*) prEN : prénorme européenne.
8
NIT 218 – décembre 2000
large
maxi (10)
P1/P2
NIT 218 – décembre 2000
– Rainure et
languette,
éventuellement
avec chanfrein
– Pas de profil
défini
– Chants
droits
– Panneaux
rainuréslanguettés
– Chants droits
– Eventuellement avec chanfrein
Chants droits
– Rainure et
languette
– Forme :
voir prEN
13990
[42]
– Rainure et
languette,
éventuellement
avec chanfrein
– Forme : voir prEN
13226 [30] et
prEN 13228 [32]
FORME DU
PROFIL
–
± 0,2 (10)
± 0,2 (11)
± 0,2
±2
–
Longueur
– Rainure et languette, éventuellement vec
chanfrein
– Forme :
voir prEN
13489 [36]
± 0,1 (11)
± 0,2
± 1,5
± 0,2
± 0,2
± 0,1
±1
≤ 0,2 (12)
±1
± 1 à 2 (4)
variable
variable
8 - 30
40 - 120
Largeur
200 2000
40 - 80
± 0,2
250 2000
40 - 100
22 - 25 - 30
- 40 - 50 60 - 80
± 0,2
350 600
40 - 110
≥ 14
8 ≤ t ≤ 14
(16 - 19 20 - 22 23)
± 0,3
≥ 400
60 - 80
13 - 14
±1
120 400
60 - 180
6 - 10
(suite en p. 10 )
– Rainure et
languette
– Forme : voir
prEN en
préparation
[24]
± 0,5 (15)
± 0,2 (14)
± 0,5 (13)
variable
variable
8 - 30
Multicouche
Lame
(w < 2,5)
Lame
(w ≥ 2,5)
Bloc
±1
115 ≤ L ≤
165
≥ 900
≥ 400
(1200)
≥ 1500 (par
0,3 ou 0,5 m)
Longueur
L (3)
40 - 75
6 - 10
Recouvr.
en bois
massif
CEN/TC112/
WG7/TG3 [24]
(1)
prEN 13489
[36]
Parquet
multicouche
(HB = 7 %)
REVÊTEMENT
DE SOL À
PLACAGE
(HUMIDITÉ DU
BOIS HB = 7 %)
DIN 68701 [57]
DIN 68702 [58]
Parquet en
bois de bout
Épaisseur
≤ 35
8
(6) (7) (8)
≥ 80
(100 à
130)
≥8
(8 - 12
-20 22)
≥ 70
(80 à
180)
≥ 14
(16 - 20
- 22)
69 - 190
18 - 34
normale
Lame, bloc de
parquet (2)
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
Massif (parquet mosaïque et parquet en bois de bout, parfois multicouche)
Largeur
b
Épaisseur
t
COMPOSITION
planche
assemblée
Lame
Lamelle
assemblée en
panneaux
(5)
Planche ou planche
assemblée
Planche
ÉLÉMENT DE
BASE
planche
prEN 13227 [31]
prEN 13488
[35]
prEN 13629 [108]
prEN 13990
[42]
ÉTUDIÉ DANS
NORME/
PRÉNORME
Lamparquet (9)
Parquet
mosaïque
Parquet rainurélanguetté
PARQUET
Parquet massif
Plancher en bois
feuillu
PLANCHER EN BOIS
Plancher en
bois résineux
TYPE
Tableau 3 Prescriptions relatives aux matériaux des revêtements de sol en bois (à la livraison).
DIMENSIONS (mm) (HB 9 %)
TOLÉRANCES
(mm)
9
10
NIT 218 – décembre 2000
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(7)
(8)
(9)
(10)
(11)
(12)
(13)
(14)
(15)
CEN/TC112/WG7/TG3 [24].
Le bloc de parquet anglais et le recouvrement en bois massif, définis dans la prEN 13228 [32], ne sont pas courants en Belgique.
Les dimensions les plus courantes sont indiquées entre parenthèses.
Tolérance en fonction de la largeur (voir tableau 6, p. 17).
Dans le cas de panneaux parquets mosaïques, il existe également des tolérances sur la largeur et la longueur des panneaux (prEN 13488 [35]).
Pour les espèces de bois tropicales, une épaisseur de 7 mm est admise.
Dimensions courantes en Belgique (mm) : t = 6 - 10 (8), b = 18 - 28 (24), L = 100 - 160 (120).
En ce qui concerne les lamelles finies, l’épaisseur t est égale à 7,5 mm; la largeur et la longueur des lamelles peuvent varier quelque peu pour les motifs autres que le damier.
Appelé auparavant parquet-tapis.
Peu courant en Belgique; très fréquent en Allemagne (“Stabparkett”).
Non applicable aux longueurs variables.
Différence de hauteur entre deux éléments, après emboîtement (E. : lipping).
Différence maximale de hauteur au sein d’un élément : tmax - tmin ≤ 0,3 mm.
Différence maximale d’épaisseur au sein d’un élément : bmax - bmin ≤ 0,2 mm.
Longueur de la couche d’usure L ≤ 1500 mm pour des éléments avec motif. Si L > 1500 mm, la tolérance est de ± 0,3 mm/m. Pour les éléments sans motif (dessin décoratif), la tolérance est ≤ 1 % de la longueur nominale.
Tableau 3 Prescriptions relatives aux matériaux des revêtements de sol en bois (à la livraison) (suite).
Fig. 4
Épaisseur de
l’élément de
plancher (t) et
épaisseur de
la couche
d’usure (w).
dans la mesure du possible à la normalisation
européenne. Nous y revenons en détail ci-après.
Les dimensions courantes des éléments et la méthode de mise en œuvre peuvent diverger quelque
peu de celles mentionnées dans les prEN.
w
w
t
t
Dans un parquet massif (lames ou blocs), les éléments se composent d’une seule couche de bois
massif. Ils ne sont jamais composés de plusieurs
lames préassemblées dans le sens de la largeur. La
catégorie des parquets massifs comprend le parquet
mosaïque (massif), le lamparquet, le parquet rainuré-languetté et le parquet (massif) en bois de bout.
Le plancher se distingue du parquet par les dimensions de ses éléments (planches), qui peuvent être
assemblés dans le sens de la largeur, et par les tolérances de fabrication plus larges en ce qui concerne
les dimensions des planches.
2.2.4.1 PLANCHERS
Un plancher est un revêtement de sol en bois massif
composé de planches assemblées par rainure et
languette; les chants sont parfois chanfreinés ou
biseautés.
Les planches peuvent être livrées dans les dimensions suivantes :
◆ épaisseur : 14 à 34 mm
◆ largeur : 80 à 200 mm et plus ; la largeur peut
différer d’une planche à l’autre (par exemple,
planchers à l’ancienne)
◆ longueur : 1,5 à 6 m.
Le parquet multicouche et le revêtement de sol à
placage sont des revêtements en bois dont les lames
se composent de plusieurs couches (trois ou davantage) dans le sens de l’épaisseur, la couche
d’usure en bois massif étant posée sur un panneau
support. Ce sont généralement des revêtements finis
et donc prêts à la pose. Pour le parquet multicouche,
l’épaisseur de la couche d’usure w est ≥ 2,5 mm;
pour un revêtement de sol à placage, w est
< 2,5 mm. Certains types de parquets mosaïques et
de parquets en bois de bout peuvent également se
composer de plusieurs couches. Ils sont alors considérés comme des parquets multicouches.
Les dimensions courantes et les tolérances sont
différentes pour les espèces résineuses (prEN 13990
[42]) et les espèces feuillues (prEN 13629 [37]).
Un plancher ne se compose jamais de plusieurs
couches, mais il peut être constitué de planches
assemblées ou non dans le sens de la largeur. Avant
la pose, celles-ci sont assemblées sur la largeur et
éventuellement sur la longueur, de manière à
constituer des éléments massifs collés (figure 5).
Les joints de colle visibles sur le parement pouvant
jouer un rôle dans les caractéristiques techniques
du revêtement de sol, ils doivent être mentionnés
dans les documents contractuels.
Les revêtements de sol dont la couche d’usure n’est
pas en bois, mais dont les couches inférieures peuvent être composées de bois ou de matériaux ligneux, ne sont pas abordés dans le présent document. Les sols stratifiés (parfois appelés à tort parquets stratifiés ou laminés) sont un exemple de revêtement dont la couche d’usure se compose de papier imprégné de résines mélamines et d’une couche
de finition en mélamine; l’appellation “parquet
stratifié” est donc incorrecte et prête à confusion.
2.2.4
Les prEN établissent, entre les planchers et les
parquets rainurés-languettés, une distinction basée,
entre autres, sur la largeur des éléments : dans le
parquet rainuré-languetté, la largeur des éléments
ne dépasse pas 110 mm, alors que les éléments
peuvent être plus larges dans les planchers. Toutefois, l’assemblage de petits éléments dans le sens
de la largeur des planches peut donner à un plancher
l’apparence d’un parquet.
CLASSIFICATION DES REVÊTEMENTS SELON LA PRATIQUE BELGE
Le plancher se différencie en outre du parquet par
des tolérances de fabrication plus larges sur les
dimensions des éléments : ± 1 mm sur l’épaisseur
La terminologie usuelle dans notre pays en matière
de revêtements de sol en bois a été harmonisée
Fig. 5 Plancher : planche simple
et planche assemblée.
A. PLANCHE SIMPLE
B. PLANCHE ASSEMBLÉE
11
NIT 218 – décembre 2000
et la largeur des planches et ± 2 mm sur leur
longueur (pour les bois feuillus) en ce qui concerne
les planchers, contre ± 0,1 à 0,3 mm sur l’épaisseur,
la largeur et la longueur des éléments pour les
parquets (voir tableau 3, p. 9).
bois) pour former des panneaux suivant un motif
déterminé. Les panneaux s’assemblent par rainure
et languette.
On utilise le parquet mosaïque comme revêtement
de sol définitif, mais aussi comme sous-parquet :
dans le premier cas, les panneaux peuvent être livrés
avec ou sans finition; dans le second cas, la qualité
du bois a moins d’importance.
Autrefois, on utilisait souvent le plancher comme
support pour la pose (ultérieure) d’un parquet. Les
planches épousaient une des dimensions du local et
étaient posées sans motif. L’aspect du bois (nœuds,
fentes, ...) n’étant pas déterminant, la finition n’était
pas très soignée. A l’heure actuelle, par contre, on
a tendance à imposer des exigences aussi sévères
pour les planchers que pour les parquets, notamment
en matière d’aspect (qualité du bois). Vu l’absence
de critères stricts, on a donc parfois du mal à
distinguer un plancher d’un parquet.
La pose du parquet mosaïque s’effectue généralement par collage sur une chape. Dans le cas du
parquet multicouche, les panneaux peuvent éventuellement être posés en indépendance (en fonction
de leur type, des contraintes, ...).
Le motif le plus courant des parquets mosaïques
est le damier (figure 7). D’autres motifs sont
également possibles :
◆ à l’anglaise (assemblage de lames à joints
réguliers)
◆ à bâtons rompus
◆ à doubles bâtons rompus
◆ vannerie
◆ parallèle
◆ lamelle de chant
◆ Castel (petite Loire).
Un plancher est généralement posé sur un gîtage en
bois ou sur des lambourdes (si t ≥ 18 mm). Il peut
également être collé. A largeur et longueur identiques des planches et des lames, on admet des
tolérances plus larges pour les joints ouverts entre
les planches qu’entre les lames d’un parquet.
2.2.4.2 PARQUET MOSAÏQUE
A. DAMIER À CABOCHONS
Le parquet mosaïque massif se compose de lamelles, c.-à-d. de petites lattes rectangulaires en bois
massif, généralement à chants droits, d’une épaisseur de 6 à 10 mm. Les lamelles peuvent être
assemblées en carrés élémentaires (par exemple,
cinq lamelles par carré), lesquels sont, à leur tour,
juxtaposés à contre-fil, suivant un motif déterminé,
pour former des panneaux (figure 6).
Les dimensions usuelles des lamelles sont :
◆ épaisseur : 8 mm (6 à 10)
◆ largeur : 24 mm (18 à 28)
◆ longueur : 120 mm (100 à 160).
Fig. 7 Motifs les
plus courants d’un
parquet mosaïque.
B. DAMIER
Les dimensions et les tolérances applicables au niveau européen sont reprises dans la prénorme prEN
13488 [35].
Le parquet mosaïque multicouche est une variante
du parquet mosaïque massif : les lamelles sont
collées sur une plaque (multiplex, de particules de
Fig. 6 Parquet
mosaïque : lamelle,
carré élémentaire et
panneau.
2
La lamelle de chant est une forme particulière de
parquet mosaïque où le côté le plus étroit des
lamelles est posé sur le support (figure 8).
1
3
2.2.4.3 LAMPARQUET (PARQUET-TAPIS)
B
A
Le lamparquet, qu’on appelait autrefois parquettapis, est un parquet massif composé de lames de 6
à 10 mm d’épaisseur, sans rainure ni languette. Ses
dimensions usuelles sont indiquées au tableau 4.
1) Lamelle
2) Carré
élémentaire
3) Panneau
12
NIT 218 – décembre 2000
Fig. 8
Lamelle
de chant.
5
4
3
2
1
1)
2)
3)
4)
Lamelle de chant
Couche de colle
Chape flottante (armée)
Isolation + membranes
anticapillaires
(éventuellement)
5) Elément porteur
Fig. 9
Lamparquet à
bâtons rompus.
5
4
3
2
1
1) Lamparquet (à
bâtons rompus)
2) Sous-parquet
(éventuellement)
+ colle
3) Chape flottante
(armée)
4) Isolation +
membranes
anticapillaires
(éventuellement)
5) Élément porteur
Le chant des lames n’est généralement pas chanfreiné (sauf, exceptionnellement, pour les grandes
largeurs). Les lames sont posées côte à côte selon
un motif déterminé (figure 9).
La prénorme prEN 13227 [31] classe les différents
types de lamparquets en fonction des dimensions
des lames (tableau 11, p. 19).
Les motifs couramment rencontrés en Belgique sont
(figure 10) :
◆ à bâtons rompus (10A)
◆ à doubles bâtons rompus
◆ en point de Hongrie (10B)
◆ en point de Hongrie inversé
◆ à joints de bout réguliers alternés (10C)
◆ à joints de bout réguliers non alternés (10D,
10E)
Ces parquets ne sont pas autoportants; ils sont fixés
en continu soit sur un plancher portant ou une chape,
soit sur un sous-parquet en bois collé et/ou cloué
sur un plancher portant ou une chape.
En Belgique, les largeurs et les longueurs commerciales courantes des lames varient en fonction
du motif (tableau 4).
Tableau 4
Dimensions
courantes des
lames pour le
lamparquet.
MOTIF
– joints de bout irréguliers
(alternés)
– à l’ancienne (largeur et
longueur variables)
– joints de bout réguliers
– bâtons rompus (*)
– point de Hongrie
– panneaux décoratifs
LARGEUR DES LAMES
(mm)
LONGUEUR DES LAMES
(mm)
50 - 150
250 - 1400
± 80 - ± 160
± 400 - ± 2000
50 - 150
40 - 75
60 - 100
variable
250 - 1400
200 - 400
400 - 900
variable
(*) Pour les parquets à bâtons rompus collés sur fond non clouable, on utilise généralement des lames de petit format (par exemple,
75 x 350 mm), qui permettent également la réalisation d’autres motifs.
13
NIT 218 – décembre 2000
◆ à l’ancienne (à largeur et longueur variables)
(10F)
◆ vannerie
◆ à damier
◆ à grand damier
◆ en panneaux décoratifs (de style), composés de
lames préassemblées ou non dans le but de
former un motif déterminé (par exemple, Versailles, Loire, Chantilly, Castel) (10G, 10H).
250 à 2000 mm (figure 11). Lorsque les éléments
sont plus larges, le revêtement est considéré comme
un plancher. Les chants des éléments peuvent être
chanfreinés.
Les parquets rainurés-languettés peuvent être
cloués, collés ou être posés de manière flottante. Ils
peuvent être autoportants si t ≥ 18 mm.
Les prénormes européennes font une distinction
entre le parquet rainuré-languetté selon la prénorme
prEN 13226 [30] et le parquet rainuré-languetté
selon la prénorme prEN 13228 [32] (bloc de parquet
anglais, parquet en bois massif de recouvrement).
La différence entre les deux repose essentiellement
sur la forme du profil. Le parquet rainuré-languetté
n’étant pas, selon la prénorme prEN 13228 [32],
d’un usage courant dans notre pays, nous ne nous y
attarderons pas davantage.
2.2.4.4 PARQUET RAINURÉ-LANGUETTÉ
Le parquet rainuré-languetté – également appelé
parquet à lames – est un parquet massif dont les
éléments, dotés d’une rainure et d’une languette,
ont une épaisseur de 8 à 30 mm (généralement un
minimum de 14 mm), une largeur généralement
comprise entre 40 et 110 mm et une longueur de
A
B
C
Fig. 10
Motifs couramment rencontrés
dans les lamparquets.
A) Bâtons rompus
B) Point de Hongrie
C) Joints de bout
irréguliers alternés
D) Joints de bout
réguliers non
alternés
E) Joints de bout
réguliers non
alternés (coupe de
pierre)
F) A l’ancienne
G) Panneau décoratif
H) Panneau décoratif
E
D
F
H
G
14
NIT 218 – décembre 2000
b2
b
Fig. 11
Parquet rainurélanguetté.
1
t1
t
t1
4
t3
t2
t4
b1
2
3
6
1
5
7
8
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
Les documents de référence utilisés en Allemagne
sont les normes DIN 68701 [57] (GE, pour les
applications industrielles) et DIN 68702 [58] (REV, pour les bureaux, les écoles et les habitations).
Les motifs courants sont les suivants :
◆ à joints de bout irréguliers (alternés)
◆ à l’ancienne (lames de largeur et de longueur
variables)
◆ à joints de bout réguliers (non alternés).
On peut assembler les petits blocs de bois massif
en panneaux préfabriqués (dimensions 210 x
490 mm, par exemple) et les maintenir ensemble à
l’aide d’un matériau appliqué provisoirement sur la
face supérieure (couche de papier collé, par exemple). Les panneaux sont posés côte à côte et collés
sur une chape.
D’autres dispositions moins courantes existent, par
exemple :
◆ à bâtons rompus
◆ à doubles bâtons rompus
◆ damier (droit et en diagonale)
◆ en point de Hongrie
◆ en point de Hongrie inversé
◆ Versailles.
Les blocs ont en général une largeur de 25 à 150 mm.
Lorsqu’ils sont plus grands, le parquet en bois de bout
est souvent multicouche (t = 15 mm, w = 5 mm) et
fourni prêt à poser (avec les couches de finition).
2.2.4.5 PARQUET EN BOIS DE BOUT
Le parquet en bois de bout (massif) est un plancher
massif composé de petits blocs de bois massif, dont
les fibres sont disposées perpendiculairement au
parement, si bien que la surface utile est entièrement
formée de bois de bout (figure 12).
2.2.4.6 PARQUET MULTICOUCHE
Le parquet multicouche (appelé à tort “parquet
contrecollé” ou “parquet prêt à poser”) est constitué
Fig. 12
Parquet en
bois de bout.
1
1) Finition
(éventuellement)
(par ex. vernis)
2) Petits blocs en
bois de bout
3) Couche de colle
4) Chape
5) Elément porteur,
éventuellement
avec membrane
anticapillaire
2
5
4
Parement
Rainures pour la colle
Démaigrissement
Chant oblique
Languette de bout
Rainure longitudinale
Rainure de bout
Languette longitudinale
3
15
NIT 218 – décembre 2000
1
Fig. 13
Parquet multicouche (couche
d’usure en bois
massif, support
en multiplex).
Les motifs courants sont précisés dans le parquet
multicouche (voir § 2.2.4.6).
2.2.5 FORMES ET DIMENSIONS
1) Couche d’usure
2) Sous-couches (support)
3) Languette
2
3
2.2.5.1 GÉNÉRALITÉS
Les caractéristiques dimensionnelles (géométriques) des éléments en bois, c’est-à-dire la forme
du profil, les dimensions et les tolérances, ont été
mises en conformité avec les prénormes européennes. Ces caractéristiques sont contrôlées au moment de la livraison, donc préalablement à la pose.
d’éléments composés de deux ou plusieurs couches
de bois ou de panneaux à base de bois ; la couche
d’usure en bois massif a une épaisseur minimale de
2,5 mm (figure 13).
Les éléments du parquet sont pourvus de rainures
et de languettes, et peuvent être autoportants (pour
autant que leur épaisseur soit ≥ 18 mm). Souvent
fournis avec leur finition, ils sont prêts à la pose.
Notons à cet égard que les tolérances de fabrication admises par les prénormes européennes
pour les dimensions et les déformations des
éléments ne permettront pas toujours une pose
rigoureusement correcte (conformément aux
tolérances énoncées au § 5.8, p. 105). Le cas
échéant, le parqueteur imposera des exigences
plus sévères à son fournisseur.
L’épaisseur des éléments varie de 8 mm (parfois
6 mm) à 30 mm.
Un élément comprend :
◆ une couche de finition (éventuellement)
◆ une couche d’usure en bois massif
◆ des sous-couches (une, deux ou plusieurs)
constituées par des panneaux de particules, en
MDF (Medium Density Fibreboard ou panneau
en fibres de bois de densité moyenne), en HDF
(High Density Fibreboard ou panneau en fibres
de bois de haute densité), en multiplex, en blocs
de bois (généralement composés de lamelles de
bois résineux), …
◆ (éventuellement) une contre-couche (contreplacage).
Sauf mention contraire, toutes les dimensions sont
indiquées pour un taux d’humidité de référence du
bois de 9 %, à l’exception des parquets multicouches
et des revêtements de sol à placage (taux d’humidité
de référence de 7 %). Les dimensions, les tolérances
et les déformations admissibles des revêtements à
placage diffèrent légèrement de celles des autres
types de revêtements (voir § 2.2.5.9, p. 24).
Les caractéristiques susmentionnées sont déterminées conformément à la prénorme prEN 13647
[38]. Les déformations des éléments en bois sont
mesurées selon la norme belge NBN EN 1910 [118].
Les quatre déformations de base d’un élément en
bois sont représentées à la figure 14.
On trouvera les motifs courants dans la prénorme
prEN 13489 [36] (voir § 2.2.5).
2.2.4.7 REVÊTEMENT DE SOL À PLACAGE
A. PLANCHE COURBE (BOW)
Il s’agit d’un revêtement en bois dont la couche
d’usure en bois massif a une épaisseur inférieure à
2,5 mm. Les éléments peuvent avoir la même
composition que dans le cas d’un parquet multicouche (voir § 2.2.4.6, p. 15).
Fig. 14 Déformations
de base d’une
planche en bois (STS
04 [144]).
B. CINTRÉE (CUP)
L’épaisseur du revêtement varie entre 8 mm (parfois
6 mm) et 30 mm. Les éléments s’assemblent par
rainure et languette, et sont dotés d’une finition à la
livraison ; ils sont donc prêts à poser. Il est toutefois
conseillé de protéger complémentairement le parement à l’aide d’une finition filmogène (vernis, par
exemple). Étant donné la faible épaisseur de la couche d’usure, la durabilité du revêtement est généralement moindre que celle d’un parquet multicouche
dont l’espèce de bois, la finition et les conditions
d’utilisation et d’entretien seraient identiques.
C. COURBURE (SPRING OU CROOK)
D. GAUCHIE (TWIST)
16
NIT 218 – décembre 2000
2
Les éléments en bois ont une épaisseur constante et
des chants parallèles. Ils peuvent être assemblés
par rainure et languette; les différents éléments
doivent s’emboîter correctement à la livraison.
Certains écarts sont tolérés quant aux dimensions
nominales et aux légers défauts de rabotage (voir
§ 2.2.5.2 et plus loin).
α
1) Démaigrissement
2) Chanfrein
α = Inclinaison du
démaigrissement
Sauf mention contraire, le parement est raboté finement et poncé avec du papier abrasif n° 120 ou plus
fin. Les éléments peuvent être dotés d’une couche
de finition à la livraison (revêtement prêt à poser);
dans ce cas, des quantités minimum de produit de
finition doivent être appliquées en usine (voir § 6.4,
p. 110).
Les différentes caractéristiques géométriques du
profil sont représentées à la figure 16, ainsi qu’au
tableaux 5 et 6.
Les planches (à l’exception des planches pourvues
de rainures et languettes aux extrémités de bout)
ont une longueur minimum de 1,5 m par pas de 0,3
ou de 0,5 m.
Fig. 16 Caractéristiques géométriques du profil.
largeur du profil bp
largeur du parement
parement
languette
supérieure
épaisseur de la rainure
face de pose
1
2.2.5.2 PLANCHERS EN BOIS RÉSINEUX –
FORME ET DIMENSIONS
Les éléments peuvent être pourvus, entre autres, d’un
démaigrissement et d’un chanfrein (figure 15).
épaisseur
de la
languette
Fig. 15
Démaigrissement
et chanfrein.
Leur face de pose ne peut pas présenter plus de 20 %
de défauts de rabotage. Les coups de couteau de la
raboteuse dans le parement sont espacés d’au moins
2 mm. Les coups de couteau irréguliers ou le bois
brûlé ne sont pas admis. Les dégâts causés par les
couteaux ou par la présence de nœuds sont admis
dans certaines limites, selon le choix du bois.
w
t
languette
inférieure
profondeur
démaigrissement
de
la rainure
longueur de la languette
Tableau 5 Dimensions et tolérances des planchers en bois résineux (épaisseur des planches) (en mm).
ÉPAISSEUR
PLANCHE
t
TOLÉRANCE
ÉPAISSEUR
LANGUETTE
fd
TOLÉRANCE
ÉPAISSEUR
RAINURE
nd
TOLÉRANCE
ÉPAISSEUR
COUCHE
D’USURE w
TOLÉRANCE (*)
DÉMAIGRISSEMENT u
TOLÉRANCE (*)
18
21
24
27
34
±1
6
6
6
6
10
± 0,2
6,5
6,5
6,5
6,5
10,5
± 0,2
6
7
10
12
14
± 0,25
1,0
1,0
1,0
1,0
1,0
± 0,25
(*) La tolérance entre deux planches adjacentes est de 0,25 mm maximum pour les planches finies et de 0,5 mm maximum pour les planches non finies.
Tableau 6
Dimensions
et tolérances
des planchers
en bois résineux (largeur
des planches)
(en mm).
LARGEUR PROFIL
bp (mm)
LARGEUR VUE bf
(mm)
LONGUEUR
LANGUETTE fb
(mm)
PROFONDEUR
RAINURE nt (mm)
TOLÉRANCE
POUR bp, bf, fb et nt
(mm)
69
93
108
112
118
132
142
152
166
170
190
62
86
101
105
111
125
135
143
157
161
179
7
7
7
7
7
7
7
9
9
9
11
8
8
8
8
8
8
8
10
10
10
12
±1
±1
± 1,5
± 1,5
± 1,5
± 1,5
±2
±2
±2
±2
±2
17
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 7
Dimensions et
tolérances des
planchers en
bois feuillu
(en mm).
Tableau 9
Déformations
et défauts de
rabotage
maximum
admissibles
dans les
planchers en
bois feuillu.
2.2.5.3 PLANCHERS EN BOIS FEUILLU –
FORME ET DIMENSIONS
2.2.5.4 PARQUET MOSAÏQUE – FORME ET
DIMENSIONS
Les planchers en bois feuillu peuvent être livrés
avec ou sans couches de finition. Les dimensions
courantes, les tolérances et les déformations
admissibles sont reprises aux tableaux 7, 8 et 9.
Les lamelles du parquet mosaïque sont parallèles et
rectangulaires. Le parement, la face de pose et les
chants sont rabotés et sciés (finement ou normalement). Les lamelles ne sont jamais chanfreinées.
TYPE DE PLANCHE
CARACTÉRISTIQUE
Planche assemblée
Planche simple
Épaisseur t (mm)
≥8
Courantes : 8, 12, 20 et 22
≥ 14
Courantes : 16, 20 et 22
Tolérance en épaisseur (mm)
±1
±1
Largeur b (mm)
≥ 80
Courantes : 100 - 130
≥ 70
Courantes : 80 - 180
Tolérance en largeur
(mm)
±1
±1
Longueur L (mm)
≥ 900
≥ 400
En moyenne : 1200
Tolérance en longueur
(mm)
±2
±2
Tableau 8
Dimensions
des rainures
et languettes
dans les
planchers en
bois feuillu.
GÉOMÉTRIE DE LA RAINURE
ET DE LA LANGUETTE
DIMENSIONS
Épaisseur de la languette (t3)
et taille de la rainure (t2)
t/4 ≤ t2, t3 ≤ t/3
Largeur de la languette b2
b2 ≥ 3 mm et b2 ≥ t/4
Profondeur de la rainure b1
et largeur de la languette b2
b1 - b2 ≥ 1 mm
DÉFORMATIONS
Cintrage (cup)
Désaffleurement entre les éléments
après la pose (lipping) (*)
TOLÉRANCE
MAXIMALE
b x 0,5 %
0,3 mm
DÉFAUTS DE
RABOTAGE (**)
Légers défauts de
rabotage à la face
inférieure de la planche
Légers défauts de
rabotage à la languette
Eclat de bois
TOLÉRANCE
MAXIMALE
Admis jusqu’à max. 1/3
de la longueur, pour
autant qu’ils n’atteignent
pas les deux chants
Admis pour autant que
la languette garde une
largeur minimum b2 de
3 mm. La languette peut
présenter une largeur
jusqu’à 2,5 mm sur un
maximum de 10 % de la
longueur de la planche
Un léger éclat est admis
pour autant qu’il puisse
être éliminé lors du
ponçage normal du
revêtement (avant finition)
(voir § 5.7, p. 104)
(*) Uniquement pour les éléments munis de leur finition (prêts à poser). Pour les éléments non finis, les tolérances dimensionnelles
normales sont d’application.
(**) Les défauts de rabotage sont admis dans une certaine mesure, pour autant qu’ils n’empêchent pas une pose correcte.
18
NIT 218 – décembre 2000
2.2.5.6 PARQUET RAINURÉ-LANGUETTÉ –
FORME ET DIMENSIONS
Les panneaux finis sont poncés finement, dotés
d’une finition, rainurés et languettés (tableau 10).
Les chants des éléments de parquet peuvent être
chanfreinés. La face inférieure peut être dotée de
rainures destinées à recevoir la colle; leur profondeur ne peut pas excéder 1/5 de l’épaisseur de
l’élément de parquet.
2.2.5.5 LAMPARQUET – FORME ET
DIMENSIONS
Les éléments du lamparquet ne sont jamais fournis
avec leurs couches de finition. Les dimensions
courantes, les tolérances, la forme du profil et les
déformations admissibles du lamparquet sont
reprises aux tableaux 11, 12 et 13.
Les caractéristiques dimensionnelles du profil d’un
parquet rainuré-languetté sont précisées ci-après :
◆ pour le type rainuré-languetté (type P1) suivant
la prénorme prEN 13226 [30] : voir tableaux 14
(p. 20) et 15 (p. 22) et figure 17 (p. 21)
ÉPAISSEUR t
LARGEUR b
LONGUEUR L
Lamelles non finies :
– dimensions (mm)
– tolérance (mm)
8 (*)
± 0,3
≤ 35
± 0,1
115 ≤ L ≤ 165
± 0,2
Lamelles finies :
– dimensions (mm)
– tolérance (mm)
7,5
± 0,3
≤ 35 (**)
± 0,1
115 ≤ L ≤ 165 (**)
± 0,2
–
–
– (***)
+ 0,30 % - 0,15 %
– (***)
+ 0,30 % - 0,15 %
–
–
–
– (***)
± 0,1
± 0,2
– (***)
± 0,1
–
CARACTÉRISTIQUE
Panneaux non finis :
– dimensions (mm)
– tolérance (%)
Panneaux finis (****) :
– dimensions (mm)
– tolérance (%)
– tolérance de perpendicularité (équerrage) (mesurée sur la largeur) (%)
Tableau 10
Dimensions
des parquets
mosaïques et
tolérances.
(*) Une épaisseur de 7 mm est admise pour les bois tropicaux.
(**) Les dimensions peuvent différer quelque peu pour les motifs autres que le damier.
(***) La largeur et la longueur sont déterminées par les dimensions des carrés élémentaires.
(****) Les panneaux peuvent être dotés de rainures et de languettes. L’épaisseur au-dessus de la rainure et de la languette est d’au
moins 3,0 mm.
TYPE DE LAMPARQUET
DIMENSIONS
Lamparquet
“normal”
Lamparquet
“large”
Lamparquet
“maxi” (*)
TOLÉRANCES
DIMENSIONELLES
(mm)
Épaisseur t (mm)
6 - 10
6 - 10
13 - 14
± 0,2
Largeur b (mm)
40 - 75
60 - 180
60 - 180
± 0,2
Longueur L (mm)
120 - 400
≥ 400
350 - 600
± 0,2 (**)
(*) Peu courant en Belgique; très fréquent en Allemagne (“Stabparkett”).
(**) La tolérance ne s’applique pas aux longueurs variables.
Tableau 12
Forme du profil
des lames du
lamparquet (les
chants peuvent
être chanfreinés).
GÉOMÉTRIE
DIMENSIONS
Inclinaison du
démaigrissement
α ≤ 2°
Profondeur des
rainures de collage
profondeur ≤ t/5
19
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 11
Dimensions du
lamparquet et
tolérances
(en mm).
◆ pour le type à fausses languettes (type P2)
suivant la prénorme prEN 13226 [30] : voir
tableaux 14 et 15 (p. 22) et figure 18 (p. 21)
◆ pour le type “parquet en bois massif de recouvrement” suivant la prénorme prEN 13228 [32] :
voir tableaux 14 et 15 (p. 22) et figure 17 (p. 21)
Les deux derniers types ne sont pas courants en
Belgique.
CARACTÉRISTIQUE
TOLÉRANCE MAXIMALE
≤ b x 0,5 %
Déformations
Équerrage (mesuré sur la largeur)
Défauts de
rabotage (*)
Tableau 13
Déformations
et défauts de
rabotage
maximum
admissibles
dans les
planchers en
bois feuillu.
◆ pour le type “bloc de parquet anglais” suivant la
prénorme prEN 13228 [32] : voir tableau 14
(p. 20) et figure 19 (p. 21).
Rectitude des chants :
– L≤1m
– L>1m
≤ 0,2 mm
≤ 0,5 mm
Cintrage (cup)
≤ b x 0,5 %
Courbure (bow) :
– pose collée
– autre pose, L ≤ 1 m
– autre pose, L > 1 m
≤ L x 0,5 %
< L x 0,5 %
≤ L x 1,0 %
Un léger éclat est admis pour autant qu’il puisse
être éliminé lors du ponçage normal du revêtement
(avant finition) (voir § 5.7, p. 104)
Éclat de bois
(*) Les défauts de rabotage sont admis pour autant qu’ils n’empêchent pas une pose correcte.
Tableau 14
Dimensions
des parquets
rainuréslanguettés et
tolérances
(prEN 13226
[30] et prEN
13228 [32]).
TYPE DE PARQUET RAINURÉ-LANGUETTÉ
CARACTÉRISTIQUE
à rainures et languettes (P1) et à fausses
languettes (P2)
parquet en bois
massif de
recouvrement
bloc de parquet
anglais
Épaisseur t (mm)
t ≥ 14 (*)
8 ≤ t ≤ 14
t ≥ 13
± 0,2
Largeur b (mm)
40 - 110
40 - 100
40 - 80
± 0,2
Longueur L (mm)
250 - 2000
200 - 2000
200 - 400
± 0,2 (**)
Profondeur de la
rainure b1
+ 0,3/- 0
Largeur de la
languette b2
+ 0/- 0,3
Profondeur rainure
- largeur languette
b1 - b2 ≥ 1 mm
Épaisseur de la
rainure t2
0,1 mm ≤ t2
Épaisseur de la
languette t3
t3 ≤ 0,4 mm
TOLÉRANCE
(*) Les épaisseurs les plus courantes sont 16, 19, 20, 22, 23 mm.
(**) Ne s’applique pas aux longueurs variables.
20
NIT 218 – décembre 2000
Les déformations et défauts de rabotage maximum
admissibles pour les éléments sont repris au tableau 16 (p. 22).
languette du côté de bout tournée vers soi (figure 20).
Une lame de parquet dite à main droite est une
lame dont la languette du long côté se trouve à
droite lorsqu’on regarde le parement avec la
languette du côté de bout tournée vers soi (figure 20).
Une lame de parquet dite à main gauche est une
lame dont la languette du long côté se trouve à
gauche lorsqu’on regarde le parement avec la
Fig. 17 Profil d’un parquet du type à rainures et languettes (P1) et
du type “parquet en bois massif de recouvrement”.
Fig. 18 Profil d’un parquet rainuré-languetté du type à fausses
languettes (P2).
α
b
parement
b
parement
t
inclinaison
t2
b1
rainures
de collage
α
t1
b1
t1
t3
t4
t2
t4
démaigrissement
rainures de
collage
α
t1
β
rainure longitudinale
rainure longitudinale
languette
de tête
rainure
de tête
rainure
de tête
rainure
de tête
parement
rainure longitudinale
languette longitudinale
b
parement
b2
Fig. 19 Profil du
bloc de parquet
anglais.
t
t4
b1
A. À MAIN GAUCHE
B. À MAIN DROITE
21
NIT 218 – décembre 2000
Fig. 20 Lame
de parquet à
main gauche et
à main droite.
t
CARACTÉRISTIQUE
Tableau 15 Caractéristiques
dimensionnelles du parquet
rainuré-languetté (à rainures et
languettes, à fausses
languettes et parquet en bois
massif de recouvrement).
CARACTÉRISTIQUE DIMENSIONNELLE DU
PARQUET A RAINURES ET LANGUETTES,
A FAUSSES LANGUETTES ET DU PARQUET
EN BOIS MASSIF DE RECOUVREMENT
Épaisseur de la couche d’usure
t1 ≥ 35 % de l’épaisseur totale t
Épaisseur de la languette
t3 ≥ 22 % de l’épaisseur totale t
Épaisseur de la partie sous la languette
t4 ≥ 22 % de l’épaisseur totale t
Largeur de la languette
pour b < 70 mm, b2 ≥ 3 mm;
pour b ≥ 70 mm, b2 ≥ 5 mm (*)
Profondeur rainure - largeur languette
b1 - b2 ≥ 1 mm
Inclinaison du démaigrissement
α ≤ 2°
Démaigrissement
≤ 1,5 mm
Queue d’aronde
β (valeur indicative) = 67°
Inclinaison de la lèvre inférieure
γ (valeur indicative) = 30°
(*) Pour le type “lame de parquet à recouvrement en bois massif”, b2 ≥ 3 mm.
Tableau 16
Déformations
et défauts de
rabotage
maximum
admissibles
dans le parquet
rainurélanguetté.
CARACTÉRISTIQUE
P1, P2
Lame de parquet à
recouvrement en bois
massif
Bloc de parquet
anglais
≤ b x 0,2 %
≤ b x 0,2 %
≤ b x 0,2 %
≤ 0,2 mm
≤ 0,5 mm
≤ 0,2 mm
≤ 0,5 mm
≤ 0,2 mm
≤ 0,5 mm
Cintrage (cup)
< b x 0,5 %
≤ b x 0,5 %
≤ b x 0,5 %
Courbure (bow) :
– pose collée
– autre pose, L ≤ 1 m
– autre pose, L > 1 m
≤ L x 0,5 %
≤ L x 0,5 %
≤ L x 1,0 %
≤ L x 0,5 %
≤ L x 0,5 %
≤ L x 1,0 %
≤ L x 0,25 %
≤ L x 0,25 %
≤ L x 0,25 %
Déformations
Équerrage (mesuré sur la
largeur)
Défauts de rabotage (*)
TYPE DE PARQUET RAINURÉ-LANGUETTÉ
Rectitude des chants :
– L≤1m
– L>1m
Légers défauts de rabotage sur la
face inférieure de la planche
Admis jusqu’à 1/3 max. de la longueur,
pour autant qu’ils n’atteignent pas les
deux arêtes
–
Légers défauts de rabotage sur la
languette
Admis pour autant que la largeur b2 de
la languette reste au moins de 3 mm.
Des largeurs de languette jusqu’à
2,5 mm peuvent se présenter sur un
maximum de 10 % de la longueur de la
planche
Max. 1/3 de la
longueur L, mais
pas dans le 1/5
de la longueur
attenante au chant
de bout
Éclat de bois
Un léger éclat est admis pour autant qu’on puisse l’éliminer
lors du ponçage normal du revêtement
(avant finition)
(voir § 5.7, p. 104)
(*) Les défauts de rabotage sont admis dans une certaine mesure, pour autant qu’ils n’empêchent pas une pose correcte.
22
NIT 218 – décembre 2000
2.2.5.7 PARQUET EN BOIS DE BOUT –
FORME ET DIMENSIONS
2.2.5.8 PARQUET MULTICOUCHE – FORME
ET DIMENSIONS
Les normes allemandes DIN définissent les dimensions des petits blocs en bois de bout pour deux
applications différentes (tableau 17) :
◆ “Holzpflaster-GE” (DIN 68701 [57]) pour les
sols industriels
◆ “Holzpflaster-RE” (DIN 68702 [58]) pour les lieux
publics, les écoles et les habitations (type RE-V).
La prénorme prEN 13489 [36] définit quatre types
de parquets multicouches (figure 21 et tableau 18).
Les lames, fournies avec ou sans finition, sont
toujours dotées de rainures et de languettes.
TYPE DE PARQUET EN BOIS DE BOUT
DIMENSION
Holzpflaster-GE
(DIN 68701 [57])
Holzpflaster-RE
(DIN 68702 [58])
TOLÉRANCE (mm)
Épaisseur t (mm)
50 - 60 - 80 - 100
22 - 25 - 30 - 40 50 - 60 - 80
±1
Largeur b (mm)
80
40 - 80
± 1,5
Longueur L (mm)
80 - 160
40 - 120
–
Tableau 17
Dimensions des
parquets en bois
de bout (pour un
taux d’humidité
du bois compris
entre 8 et 12 %,
pour le type
“GE“ ≤ 16 %).
TYPE DE PARQUET MULTICOUCHE
CARACTÉRISTIQUE
Type 1
Type 2
Type 3
Type 4
Épaisseur de la couche
d’usure w (mm)
≥ 2,5 mm
≥ 2,5 mm
≥ 2,5 mm
≥ 2,5 mm
Tolérance sur la longueur
(%)
Sans objet
± 0,1%
± 0,1%
Sans objet
Tolérance sur la largeur
(mm)
± 0,2 mm
± 0,2 mm
± 0,2 mm
± 0,2 mm
Écart de perpendicularité
(mesuré sur la largeur)
(%)
≤ 0,2 %
≤ 0,2 %
≤ 0,1 %
≤ 0,2 %
Désaffleurement entre les
éléments (mm)
≤ 0,2 mm
≤ 0,2 mm
≤ 0,2 mm
≤ 0,2 mm
Cintrage (cup) (moyenne
d’un élément mesurée sur
la largeur) (%)
≤ 0,2 %
≤ 0,2 %
≤ 0,3 %
≤ 0,2 %
Rectitude des chants (sur
la longueur) (%)
≤ 0,1 %
≤ 0,1 %
≤ 0,1 %
≤ 0,1 %
A. TYPE 1 – LAMES LONGUES
D. TYPE 4 – LAMES LONGUES (PLANCHE)
B. TYPE 2 – LAMES À MOTIF
C. TYPE 3 – LAMES PERMETTANT LA RÉALISATION
DE MOTIFS
23
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 18
Dimensions du
parquet multicouche et tolérances (pour un
taux d’humidité
du bois de 7 ±
2 %).
Fig. 21
Forme des
lames d’un
parquet
multicouche
(prEN 13489
[36]).
2.2.5.9 REVÊTEMENT DE SOL À PLACAGE –
FORME ET DIMENSIONS
document de travail (tableau 19). Les revêtements
de sol à placage sont généralement fournis avec
une finition.
En ce qui concerne les dimensions des éléments et
les tolérances, on peut se baser sur le projet de
prénorme européenne CEN/TC112/WG7/TG3 [24],
qui n’existe à l’heure actuelle que sous forme de
Tableau 19
Dimensions des
revêtements de sol
à placage et
tolérances (pour un
taux d’humidité du
bois de 7 ± 2 %).
Les caractéristiques sont mesurées selon les annexes
de ce projet de prEN.
CARACTÉRISTIQUE
EXIGENCES
Épaisseur (t) de l’élément
tmax - tmin ≤ 0,3 mm
tmoy = ± 0,5 mm
Largeur (b) de la couche de finition et de
l’élément carré
bmax - bmin ≤ 0,2 mm
bmoy = ± 0,2 mm
Longueur (L) de la couche de finition
(pour les éléments à motif)
L ≤ 1500 ± 0,5 mm
L > 1500 ± 0,3 mm/m
Longueur (L) de la couche de finition
(pour les éléments sans motif)
≤ 1 % de la longueur nominale
Écart de perpendicularité
≤ 0,2 mm
Écart sur la rectitude des chants de la
couche de finition
≤ 0,3 mm/m
Cintrage (cup)
≤ 0,2 % en largeur
Écart de hauteur entre les éléments après
la pose (lipping)
≤ 0,2 mm
24
NIT 218 – décembre 2000
3
3.1
MATÉRIAUX
BOIS POUR LES
REVETEMENTS DE SOL
Cette liste n’est pas exhaustive car d’autres espèces
de bois que celles mentionnées peuvent également
convenir à cet usage, pour autant que leurs propriétés correspondent le mieux possible aux caractéristiques susmentionnées.
3.1.1 ESPÈCE DE BOIS (*)
Le bois pour revêtements de sol présente les caractéristiques suivantes :
◆ il a un aspect décoratif. La couleur, le grain
(fin, moyen, grossier), le fil (droit, contrefil,
irrégulier, …), le motif (strié, flammé, …), les
imperfections naturelles (nœuds, fentes, …), etc.
déterminent l’aspect des éléments de plancher
(§ 3.1.3, p. 32)
◆ il est résistant aux insectes xylophages ou il
peut, si ce n’est pas le cas, facilement être imprégné de produits de préservation du bois
(§ 3.1.4, p. 45)
◆ les éléments présentent une stabilité dimensionnelle de haut niveau : quoique cette propriété ne
dépende pas seulement du “travail” du bois, on
accorde toutefois la préférence aux espèces dont
le “travail” est moyen ou faible (R + T ≤ 2,8 %).
Pour les espèces de bois dont le “travail” est
important (R + T > 2,8 %), il convient de tenir
compte de déformations de plus grande amplitude pour les éléments de parquet et de prendre
des mesures particulières pour compenser le
retrait et le gonflement de ceux-ci (§ 3.1.5, p. 46)
◆ la surface du parquet a une forte résistance à
l’usure, obtenue par une dureté superficielle
élevée (qui dépend de la masse volumique du
bois, voir § 4.1, p. 72), par l’homogénéité de la
structure du bois et par la finition (§ 6.4, p. 110)
◆ la surface du parquet permet une finition et un
entretien aisés (§§ 6.4 et 6.5)
◆ en fonction du mode de pose, le bois sera de
préférence clouable (en ce qui concerne les planchers, le lamparquet et le parquet rainurélanguetté).
Le tableau 21 indique la couleur de chaque espèce
de bois convenant aux revêtements de sol.
3.1.2 TAUX D’HUMIDITÉ DU BOIS
3.1.2.1 PRESCRIPTIONS ET QUALITÉ DU
SÉCHAGE
Les prEN prévoient un taux d’humidité du bois à la
livraison tel qu’indiqué au tableau 22. Toutefois,
pour le bois massif, il est recommandé d’adapter
ces chiffres en fonction de l’espèce utilisée (voir
tableau 20). Pour toute information complémentaire sur l’approche et le mode de calcul, voir § 5.3.4
(p. 91).
Conformément à la prénorme prEN 175.092 [44],
une qualité de séchage standard pour le bois massif
signifie que le taux d’humidité moyen du bois d’un
lot ne s’écarte pas de plus de ± 1 % pour un taux
d’humidité requis de 7 à 9 %, et de plus de ± 1,5 %
pour un taux d’humidité requis de 10 à 12 %. Par
ailleurs, chaque planche individuelle peut présenter un gradient d’humidité maximal, exprimant un
écart type maximum (à savoir 1,0 % max. pour 7 9 % et 1,2 % max. pour 10 - 12 %).
En pratique, en tenant compte d’une part de la répartition inégale de l’humidité dans les éléments
ou les parquets et, d’autre part, des erreurs de mesure de l’appareil, on obtiendra pour le bois massif
généralement des valeurs de mesure individuelles
comprises entre 8 et 12 %.
Le tableau 20 présente une liste des espèces de bois
qui conviennent aux revêtements de sol. Certaines
espèces sont actuellement fréquemment (X) utilisées en Belgique tandis que d’autres le sont moins.
Il arrive aussi qu’elles ne soient pas disponibles en
certaines épaisseurs, qualités ou pour certains types de parquets.
Une qualité de séchage supérieure peut éventuellement être stipulée dans les documents contractuels.
(*) Le bambou est une espèce de graminée ligneuse et non pas une espèce de bois. Il ne figure dès lors pas dans les prénormes prEN
relatives au parquet. Pour ce qui concerne la pose, le taux d’humidité et la finition, il convient de se référer aux prescriptions relatives
au lamparquet.
25
NIT 218 – décembre 2000
26
NIT 218 – décembre 2000
Nauclea diderrichii
Betula
alleghaniensis
Guibourtia
demeusii, G. spp.
Eucalyptus
globulus
Bubinga
Chilean oak
Dicorynia
guianensis
Angéliques
Birch, yellow
Shorea spp.
Balau, yellow
Bilinga (Opepe)
Shorea spp.
Balau, red
Betula spp.
Lophira alata
Azobé
Fagus sylvatica
Alnus rubra
Aulne, American
red
Hêtre
Afzelia bipindensis
Afzelia doussié
Bouleau
Afzelia pachyloba,
A. africana
Afzelia apa, A.
lingue
Picea abies
Pericopsis elata
Pinus spp.
Southern yellow
pine
Afrormosia
Pinus sylvestris
Sapin rouge
du Nord
Sapin blanc
Pinus pinaster
Oregon pine
Pinus caribaea
Pseudotsuga
menziesii
Mélèze d’Europe ( )
Pitch-pine
Larix decidua,
L. spp.
Alaska Pine
Pin des Landes
Pinus sylvestris
Tsuga heterophylla
Pin sylvestre
5
NOM
BOTANIQUE
NOM
COMMERCIAL
–
–
–
–
X
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
X
–
X
D’UN USAGE
COURANT EN
BELGIQUE?
OUI : X
NON : –
650
550
700
700
850
800
–
750
700
950
750
690
750
800
–
950
1050
650
490
530
650
620
800
700
620
650
800
380
450
700
500
500
620
540
410
550
600
450
600
320
400
500
320
500
450
700
Minimale
Moyenne
1000
950
750
900
750
–
–
1150
900
1100
640
950
950
800
540
575
800
800
710
800
850
550
800
Maximale
MASSE VOLUMIQUE (kg/m3)
–
–
–
–
8430
–
10400
9660
5380
19200
–
–
–
9300
–
4400
3330
–
–
4020
2980
4410
–
Bois de
bout
–
11570
–
7250
7060
5470
8400
7300
4470
17000
2940
8200
8200
7600
1910
4200
2940
5000
2670
2940
2620
2740
–
Face
longitudinale
DURETÉ JANKA
(N)
Tableau 20 Espèces de bois convenant aux revêtements de sol (liste non exhaustive).
15
16
13
13
13
14
16
16
15
18
9
14
14
13
10
12
11
13
12
13
13
9
11
MODULE
D’ÉLASTICITÉ
(x 103 MPa)
1,2
0,8
–
1,0
0,9
–
1,1
1,0
0,9
1,6
0,6
0,8
0,8
0,6
0,8
0,7
0,5
0,5
0,6
0,8
0,6
1,1
0,5
Dans le
plan
radial
(%)
1,5
1,2
–
1,8
1,5
–
1,4
1,9
1,8
2,0
1,0
1,1
1,4
1,1
1,5
1,0
1,1
0,8
1,3
1,3
0,9
1,6
1,1
Dans le
plan
tangentiel (%)
2,7
2,0
–
2,8
2,4
–
2,5
2,9
2,7
3,6
1,6
1,9
2,2
1,7
2,3
1,7
1,6
1,3
1,9
2,1
1,5
2,7
1,6
R+T
(%)
TRAVAIL 60 - 30 %
modéré
modéré
–
modéré
modéré
–
modéré
élevé
modéré
élevé
modéré
modéré
modéré
modéré
modéré
modéré
modéré
faible
modéré
modéré
modéré
modéré
modéré
Classe
–
0,21
–
0,19
0,17
–
0,26
0,21
0,21
0,31
–
0,19
0,18
0,22
0,13
–
0,15
0,26
–
0,18
–
0,22
0,16
Radial
(1)
–
0,33
–
0,33
0,36
–
0,36
0,46
0,42
0,41
–
0,25
0,29
0,35
0,28
–
0,3
0,34
–
0,31
–
0,34
0,33
Tangentiel (1)
COEFFICIENT DE
RETRAIT (%/%)
–
–
–
–
10
–
9
9
–
10
–
10
–
8
10
–
10
–
–
10
–
–
10
HUMIDITÉ INITIALE
DU BOIS (%)
(2)
NL
NL
L
NL
NL
L
NL
NL
NL
NL
NL
NL
NL
NL
–
–
–
–
–
–
–
–
–
SENSIBILITÉ AUX
ATTAQUES DE
LYCTUS? (3)
Oui : L
Non : NL
(suite en p. 27)
R
R/T
P/M
M
P
–
–
R/T
T
T
P
T
T
T
–
–
–
–
–
–
R
–
R
IMPRÉGNABILITÉ
DU DURAMEN
(4)
27
NIT 218 – décembre 2000
Prunus avium
Dipterocarpus spp.
Khaya spp.
Swietenia spp.
(S. macrophylla)
Tieghemella heckelii
Mansonia altissima
Heritiera spp.
Intsia spp.
Merisier d’Europe
Keruing (Yang)
(noir)
Acajou d’Afrique
Acajou
d’Amérique
Makoré
Mansonia (Bété)
Mengkulang
Merbau
600
800
530
550
660
650
680
800
–
–
–
–
–
–
X
550
–
–
Prunus serotina
Merisier d’Amérique
700
600
Castanea sativa
–
Dryobalanops spp.
Kapur
Châtaignier
–
900
–
Jatoba
Hymenaea spp.
(H. courbaril)
Eucalyptus
marginata
Jarrah
650
X
800
Chlorophora
excelsa
Iroko (Kambala)
650
800
–
–
Parashorea spp.
Balfourodendron
riedelianum
Guatambu
700
–
–
Fraxinus excelsior
Frêne
Gerutu
600
–
Acer spp.
Erable d’Europe
650
X
Acer saccarum
Erable
d’Amérique/hard
maple
750
X
Quercus spp.
Chêne blanc
d’Amérique
700
X
Quercus spp.
Chêne rouge
d’Amérique
700
Quercus robur,
Q. petraea
Chêne d’Europe
Moyenne
700
640
600
600
450
490
600
550
500
500
600
750
700
470
750
550
550
550
600
650
650
550
Minimale
900
720
700
800
650
720
1000
800
600
650
800
1050
900
850
900
850
850
800
750
900
800
750
Maximale
MASSE VOLUMIQUE (kg/m3)
X
NOM
BOTANIQUE
NOM
COMMERCIAL
D’UN USAGE
COURANT EN
BELGIQUE?
OUI : X
NON : –
6590
–
–
–
4720
–
–
–
6900
–
6860
11200
9400
–
–
–
–
–
8190
6760
7030
–
Bois de
bout
6700
5070
5740
4940
3560
3690
5830
5780
4630
3070
5560
10400
8700
5600
–
–
6140
4850
6460
6050
5740
–
Face
longitudinale
DURETÉ JANKA
(N)
Tableau 20 Espèces de bois convenant aux revêtements de sol (liste non exhaustive) (suite).
0,8
1,3
0,8
0,5
–
–
0,8
0,5
14
9
10
11
11
13
15
0,7
11
11
1,0
0,6
15
0,7
15
10
–
0,4
0,8
–
0,8
0,7
1,0
0,8
0,8
0,8
Dans le
plan
radial
(%)
13
11
12
12
12
10
13
12,5
12,5
11
MODULE
D’ÉLASTICITÉ
(x 103 MPa)
2,3
1,8
2,6
1,9
2,2
–
2,3
1,5
1,0
1,6
1,2
1,4
–
1,5
2,5
2,9
2,0
1,2
–
–
1,9
1,3
1,6
1,2
0,7
–
–
1,1
0,8
1,9
1,2
1,7
2,9
1,5
1,9
1,7
1,0
0,9
–
–
1,1
2,0
1,2
0,7
R+T
(%)
Dans le
plan
tangentiel
(%)
TRAVAIL 60 - 30 %
faible
modéré
–
–
faible
modéré
élevé
modéré
modéré
modéré
élevé
modéré
–
faible
modéré
–
modéré
modéré
modéré
modéré
modéré
modéré
Classe
0,17
–
–
–
0,16
–
0,3
–
0,17
–
0,2
0,16
–
0,16
–
–
0,17
0,13
0,19
–
0,16
0,15
Radial
(1)
0,28
–
–
–
0,28
–
0,39
–
0,31
–
0,39
0,35
–
0,26
–
–
0,28
0,24
0,33
–
0,31
0,26
Tangentiel (1)
COEFFICIENT DE
RETRAIT (%/%)
10
–
–
–
10
–
–
–
–
–
–
–
–
9
–
–
–
–
–
–
9
10
HUMIDITÉ INITIALE
DU BOIS (%)
(2)
M/R
T
P
P
M
R/T
R
L (S)
L (S)
L
L
L (S)
NL
L
M
R/T
L
NL
(suite en p. 28)
R/T
R/T
NL
NL
NL
R/T
R/T
NL
–
M/R
NL
–
L (S)
L (S)
R/T
R/T
NL
R/T
NL
L (S)
R/T
NL
R/T
T
L (S)
NL
IMPRÉGNABILITÉ
DU DURAMEN
(4)
SENSIBILITÉ AUX
ATTAQUES DE
LYCTUS? (3)
Oui : L
Non : NL
28
NIT 218 – décembre 2000
Guibourtia
arnoldiana
Juglans nigra
Juglans regia
Guibourtia ehie
Pterocarpus
soyauxii
Mutenyé
Noyer d’Amérique
Noyer d’Europe
Ovangkol
(Amazakoué)
Padouk d’Afrique
800
650
–
X
Entandrophragma
utile
Bowdichia nitida
Eucalyptus spp.
Bagassa guianensis
Tectona grandis
Millettia laurentii
Sucupira
Tasmanian oak
Tatajuba
Teak
Wengé
850
650
900
650
750
600
650
550
750
550
600
550
750
650
720
600
550
700
600
700
Minimale
1000
750
950
900
1100
700
750
650
1000
900
820
750
750
950
800
900
Maximale
–
–
9530
3700
8950
–
–
4753
–
–
–
7060
4700
12020
–
–
Bois de
bout
7260
4450
7700
3400
8750
5600
6700
4350
7260
6860
–
5300
4500
10250
5470
–
Face
longitudinale
DURETÉ JANKA
(N)
17
11
17
16
19
11
12
9
17
13
16
11
11
16
12
15
MODULE
D’ÉLASTICITÉ
(x 103 MPa)
% par % de modification de l’humidité du bois.
Humidité initiale du bois en cas de séchage : taux d’humidité du bois recommandé en cas de séchage (%).
Sensibilité du duramen aux attaques de lyctus. L(S) : seul l’aubier y est sensible.
P : perméable; M : modéré; R : résistant; T : très résistant (conformément à la norme NBN EN 350 [93]).
Dureté pour Eastern Larch (américain).
–
–
–
–
650
Sipo
–
Entandrophragma
cylindricum
Sapelli
600
850
750
780
650
650
800
700
850
Hevea brasiliensis
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Moyenne
MASSE VOLUMIQUE (kg/m3)
Rubberwood
(Hévéa)
()
(2)
(3)
(4)
(5)
1
Distemonanthus
benthamianus
Movingui
Millettia
stuhlmannii
Baillonella
toxisperma
Moabi
Panga-panga
NOM
BOTANIQUE
NOM
COMMERCIAL
D’UN USAGE
COURANT EN
BELGIQUE?
OUI : X
NON : –
Tableau 20 Espèces de bois convenant aux revêtements de sol (liste non exhaustive) (suite).
0,7
0,6
0,9
0,9
0,8
0,8
0,9
0,4
0,8
0,4
1,0
–
1,0
0,8
0,6
0,8
Dans le
plan
radial
(%)
1,4
1,0
1,3
1,5
1,3
0,8
1,2
0,8
1,5
0,5
1,7
–
1,3
1,5
0,8
0,9
Dans le
plan
tangentiel (%)
2,1
1,6
2,2
2,4
2,1
1,6
2,1
1,2
2,3
0,9
2,7
–
2,3
2,3
1,4
1,7
R+T
(%)
TRAVAIL 60 - 30 %
modéré
modéré
modéré
modéré
modéré
modéré
modéré
faible
modéré
faible
modéré
–
modéré
modéré
faible
modéré
Classe
–
0,15
0,29
–
0,26
0,22
0,23
–
0,22
–
–
–
0,19
0,21
0,18
–
Radial
(1)
–
0,29
0,34
–
0,34
0,26
0,29
–
0,37
–
–
–
0,28
0,39
0,28
–
Tangentiel (1)
COEFFICIENT DE
RETRAIT (%/%)
NL
NL
9
8
NL
NL
NL
NL
NL
L
NL
NL
NL
L (S)
L (S)
NL
NL
NL
SENSIBILITÉ AUX
ATTAQUES DE
LYCTUS? (3)
Oui : L
Non : NL
–
–
–
11
–
–
–
–
–
–
–
–
8
–
HUMIDITÉ INITIALE
DU BOIS (%)
(2)
R/T
T
T
–
R
R/T
R
M
T
M
R/T
R
R/T
R/T
R
R/T
IMPRÉGNABILITÉ
DU DURAMEN
(4)
29
NIT 218 – décembre 2000
Clair à gris brun
Rouge brun
Clair à brun clair
Jaune plus ou moins rougeâtre, strié de brun rouge
Clair à rouge brun
Clair à jaune brun
Brun clair
Alaska Pine
Mélèze d’Europe
Oregon pine
Pin des Landes
Pitch-pine
Sapin rouge du Nord
Southern yellow pine
Brun rouge, fonce à la lumière
Ocre clair à rouge brun
Ocre clair à rouge brun
Ocre à brun rougeâtre
Brun chocolat à pourpre
Brun rougeâtre à brun gris
Brun jaunâtre à brun rougeâtre
Brun rougeâtre à brun doré
Crème
Brun clair
Jaune orangé à ocre
Afrormosia
Afzelia apa, A. lingue
Afzelia doussié
Aulne, American red
Azobé
Balau, red
Balau, yellow
Angéliques
Bouleau
Hêtre
Bilinga (Opepe)
Brun très clair, blanchâtre à jaunâtre
Clair à jaune brun
Pin sylvestre
Sapin blanc
COULEUR
NOM COMMERCIAL
Tableau 21 Couleur du bois pour les revêtements de sol (liste non exhaustive).
X
X
X
–
–
–
–
–
–
–
–
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Clair
X
–
–
–
–
X
–
X
X
X
–
–
–
–
X
–
–
–
–
–
Rouge
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
X
–
–
–
–
–
–
–
–
–
X
–
X
X
–
–
–
(suite en p. 30)
–
X
–
–
–
–
Foncé
Brun
ÉCHELLE DE COULEURS
30
NIT 218 – décembre 2000
Brun clair
Brun clair à brun doré
Brun clair à brun gris
Brun clair à brun rosé
Crème à ocre clair
Crème à brun très clair
Chilean oak
Chêne d’Europe
Chêne rouge d’Amérique
Chêne blanc d’Amérique
Erable d’Amérique/hard maple
Erable d’Europe
Brun rose pâle
Brun clair
Jaune doré (fonce jusqu’au brun à la lumière)
Rouge brun clair à foncé
Rouge orangé à rouge brun
Rouge brun clair à foncé
Jaune clair à brun
Rose brun à rouge brun
Rose brun à rose, souvent veiné de vert
Brun à rouge brun
Rose à rouge brun
Gerutu
Guatambu
Iroko (Kambala)
Jarrah
Jatoba
Kapur
Châtaignier
Merisier d’Amérique
Merisier d’Europe
Keruing (Yang) (noir)
Acajou d’Afrique
Ocre clair
Brun rougeâtre à violet
Bubinga
Frêne
Brun clair, plus foncé que le bouleau d’Europe
COULEUR
Birch, yellow
NOM COMMERCIAL
Tableau 21 Couleur du bois pour les revêtements de sol (liste non exhaustive) (suite).
–
–
–
–
X
–
–
–
–
X
–
X
X
X
X
X
X
X
–
X
Clair
–
–
–
–
–
–
–
–
–
X
–
–
–
–
–
–
–
–
–
X
–
–
–
–
–
–
–
X
X
–
–
–
–
–
X
–
–
–
X
X
–
X
X
–
(suite en p. 31)
–
–
–
X
–
–
X
–
X
X
–
–
–
–
–
–
Foncé
Brun
Rouge
ÉCHELLE DE COULEURS
31
NIT 218 – décembre 2000
Brun rougeâtre à rouge brun foncé
Brun jaunâtre à gris foncé mauve
Brun à rouge brun
Jaune brun à rouge brun, variable, fonce à la lumière
Rose brunâtre à rouge brun foncé
Jaune clair à jaune brunâtre, parfois avec des stries brunâtres
Brun rosé à brun foncé, veiné (plus rose que Ovangkol)
Makoré
Mansonia (Bété)
Mengkulang
Merbau
Moabi
Movingui
Mutenyé
Brun gris veiné
Brun jaune à brun foncé, veiné (plus jaune que Mutenyé)
Rouge corail à brun pourpré
Brun à fines veines
Crème clair, souvent reflet rose clair
Brun rougeâtre
Rouge brunâtre
Brun foncé à stries plus claires
Brun clair, parfois rosé
Doré (fonce jusqu’au brun à la lumière)
Brun doré à foncé, souvent veiné
Brun noir, avec fines veines claires
Noyer d’Europe
Ovangkol (Amazakoué)
Padouk d’Afrique
Panga-panga
Rubberwood (Hévéa)
Sapelli
Sipo
Sucupira
Tasmanian oak
Tatajuba
Teak
Wengé
Brun violet veiné
Rouge brun à brun clair, brillant
Acajou d’Amérique
Noyer d’Amérique
COULEUR
NOM COMMERCIAL
Tableau 21 Couleur du bois pour les revêtements de sol (liste non exhaustive) (suite).
–
–
–
X
–
–
–
X
–
–
–
–
–
–
X
X
–
–
–
–
–
Clair
–
–
–
–
–
X
X
–
–
X
–
–
–
–
–
X
X
X
–
X
X
Rouge
–
X
X
–
X
–
–
–
X
–
X
X
X
X
–
–
X
–
–
–
–
Brun
ÉCHELLE DE COULEURS
X
–
–
–
X
–
–
–
X
–
–
X
X
–
–
–
–
–
X
X
–
Foncé
Tableau 22
Taux d’humidité du bois à
la livraison.
TAUX D’HUMIDITÉ MOYEN (pourcentage masse) (%)
TYPE DE REVÊTEMENT DE SOL EN BOIS OU
MATÉRIAU
–
–
–
–
–
–
Plancher en bois résineux
Plancher en bois feuillu
Parquet mosaïque, lamparquet, parq. rainuré-languetté
Parquet multicouche, revêtement de sol à placage
Lambourdes (résineux massif)
Panneaux
Valeur moyenne
recommandée
d’un lot
Tolérances sur les
mesures individuelles
9 (*)
9 (*)
9 (*)
7
12
7
±2
+ 3; - 2
± 2 (**)
±2
±4
± 3 (***)
(*) La valeur recommandée de 9 % peut varier pour certaines espèces de bois (voir tableau 20, humidité initiale), dont le chêne
d’Europe par exemple.
(**) Pour le châtaignier : 10 ± 3 % (lamparquet, prEN 13227 [31] – parquet rainuré-languetté, prEN 13226 [30], prEN 13228 [32];
pour le pin des Landes : 10 ± 3 % (prEN 13226 [30], prEN 13228 [32]).
(***) Conformément au projet de norme prEN 12872-1 [27], sauf indication contraire de l’ATG.
3.1.2.2 MESURE DE L’HUMIDITÉ DU BOIS
3.1.3 QUALITÉ DU BOIS
L’humidité du bois massif est déterminée à l’aide
d’un humidimètre électrique par résistance (ohmmètre) [29], sauf stipulation contraire expressément
mentionnée dans les documents contractuels.
Par qualité du bois, on entend l’ensemble des différences de couleur et de structure dans le bois, les
imperfections naturelles, les attaques biologiques,
les dégâts et le mode de débitage du bois. La qualité du bois détermine dans une large mesure l’aspect du revêtement de sol.
Conformément à la méthode d’essai normalisée,
les électrodes doivent être placées dans le sens des
fibres, sauf stipulation contraire expressément mentionnée par le fabricant de l’appareil. L’évaluation
intervient dans une zone exempte de tout défaut ou
altération, à 30 cm du bois de bout, à une certaine
profondeur et à une certaine distance des chants
(figure 22).
Le bois est un matériau naturel qui, en fonction,
entre autres, de son espèce et de sa provenance, se
caractérise par des variations importantes ou non
de la couleur et de la structure et par la présence
d’imperfections naturelles. Cette variabilité naturelle détermine la différence d’aspect, tant entre les
différents éléments de parquet qu’au sein d’un
même élément. Il est donc important de spécifier le
mieux possible la qualité du bois dans les documents contractuels, soit par un choix, soit par une
description détaillée des imperfections naturelles
autorisées (voir § 3.1.3.2).
L’humidité du bois est déterminée à l’aide de la
méthode par dessiccation [28] dans les cas suivants :
◆ en cas de doute ou de résultats présentant une
grande dispersion (σ) lors de la mesure électrique
◆ pour un parquet multicouche
◆ pour un bois qui a subi un certain traitement
(p. ex. : préservation, traitement ignifuge, blanchissement, fumigation, …).
3.1.3.1 DIFFÉRENCES DE COULEUR ET DE
STRUCTURE
La couleur du bois dépend de l’espèce de bois et
peut varier du jaune clair au brun foncé (voir tableau 21, p. 29). Ces différences de couleur s’expliquent par le type de contenu cellulaire dans le bois,
par les cernes d’accroissement, le grain, le fil (direction du fil, contrefil, …), le motif du bois et les
décolorations. Ces variations de couleur ne sont
pas aussi prononcées pour chaque espèce de bois
puisque certaines espèces présentent une couleur
très homogène.
L’humidité des revêtements de sol à placage et des
panneaux est déterminée conformément à la norme
NBN EN 322 [89].
Fig. 22 Placement des électrodes de l’humidimètre
à bois (conformément à la prénorme prEN 13183-2
[29]).
b
0,3 t
0,3 b
0,3 m
Les décolorations du bois peuvent être d’origine
physiologique, telles que les queues-de-vache (chez
le chêne), les maillures (chez le hêtre) et les zones
riches en contenu cellulaire (résines dans le cas de
t
t = épaisseur
b = largeur
32
NIT 218 – décembre 2000
1
résineux, gommes dans le cas de feuillus). Les zones riches en résine présentes dans les mélèzes et
pins des Landes peuvent produire des rayures rouges et doivent être considérées comme des variations normales de la couleur.
Fig. 23
Modes de
débit(age) du
bois
2
3
4
1
Les autres décolorations sont le résultat d’attaques
biologiques, entre autres, par des moisissures bleues
(bleuissement) ou des bactéries (feu bactérien, coloration rouge). Certains choix interdisent la présence
d’agressions biologiques ou la limitent (voir
§ 3.1.3.4.4).
D
2
4
Q
Un autre type de décoloration peut aussi intervenir
après un certain temps et est inhérent au matériau.
Il procède de l’instabilité de certains composants
de couleurs chimiques dans le tissu ligneux. Au
nombre des facteurs influençant la couleur figurent
le rayonnement ultraviolet, la température, le taux
d’humidité du bois et la présence de couches de
finition sur le bois.
3
Rive la plus
étroite
Chant le plus large
FQ
1)
2)
3)
4)
D)
Q)
FQ)
Les différences de structure sont occasionnées, entre
autres, par le fil (sens des fibres : droit, contrefil,
irrégulier), par la présence de caractéristiques anatomiques du bois telles que les vaisseaux, le parenchyme, les rayons ligneux, le contenu cellulaire,
etc. ainsi que par le motif des cernes d’accroissement sur la face visible (pour toute information
complémentaire sur le mode de débitage, consultez
le § 3.1.3.3).
Débit sur dosse
Débit sur quartier
Débit sur faux-quartier
Chevron
Section tangentielle (face dosse)
Section radiale (face quartier)
Section intermédiaire (face)
L’évaluation des imperfections et défauts naturels
s’opère conformément aux normes belges NBN EN
1310 [114] et 1311 [115]. Dans le cas de nœuds
ovales, on considère la moyenne du plus grand et
du plus petit diamètre comme diamètre.
3.1.3.3 MODES DE DÉBIT(AGE)
3.1.3.2 IMPERFECTIONS ET DÉFAUTS
NATURELS
La figure 23 illustre les modes de débit(age) d’un
arbre qui permettent d’obtenir des débits sur quartier, sur faux-quartier et sur dosse. Le mode de
débit(age) ne s’applique pas aux espèces résineuses mais uniquement aux espèces feuillues, si cela
s’avère nécessaire pour limiter le travail du bois
(voir § 3.1.5, p. 46) ou en raison de l’aspect recherché.
Les imperfections naturelles du bois, telles que le
nombre et la grandeur des nœuds, des fentes, de la
moelle, de l’entre-écorce, du bois de réaction, …
déterminent dans une très large mesure l’aspect du
bois. Les imperfections naturelles entraînant le rejet du bois pour une application déterminée sont
appelées défauts (défauts dans le bois).
Le bois sur quartier présente en général un motif très
homogène, alors que le bois débité sur dosse présente
un motif flammé. Pour les espèces de bois tropicales
(feuillues), cette distinction n’est pas aussi évidente.
Certaines espèces de bois, comme le chêne, le hêtre,
l'érable, … montrent sur le plan quartier des rayons
médullaires plus ou moins évidents.
Un panorama des imperfections naturelles courantes dans le bois et la terminologie en vigueur est
repris dans l’Annexe 4 (p. 123).
Cette terminologie se base principalement sur la
norme NBN EN 844 [110]. Il existe en Belgique
également des définitions relatives au bois, reprises dans les normes NBN 189 [61], NBN 202 [63],
NBN 272 [67] et NBN 544 [68]. Certaines définitions diffèrent quelque peu de celles reprises dans
la norme NBN EN 844 [110]; elles figurent également dans l’Annexe 4. Nous accordons notre préférence aux définitions de la norme NBN EN 844.
La norme NBN EN 844 [110] définit ces plans de
section de sciage comme suit :
◆ bois sur quartier : mode de débit(age) où tous
les rayons ligneux apparaissent sur toute la largeur du parement dans un angle inférieur à 45°
◆ bois sur faux-quartier : mode de débit(age) où
33
NIT 218 – décembre 2000
neux, qualité décroissante) + mention de la prEN
(voir § 3.1.3.7, p. 36).
la plupart des rayons ligneux apparaissent sur
toute la largeur du parement dans un angle supérieur à 45° et inférieur à 60°
◆ bois sur dosse : mode de débitage où les rayons
ligneux apparaissent sur toute la largeur du parement dans un angle supérieur à 60°.
3.1.3.4
Dans la plupart des cas, seul le bois de choix I
(conformément au système belge) est d’une qualité
supérieure au meilleur choix d’après la prEN. Il en
diffère principalement par une description du débitage. Par ailleurs, des limitations de longueur peuvent être imposées aux meilleurs choix en raison
d’imperfections naturelles présentes dans le bois.
Les équivalences entre le système belge et la prEN
sont reprises au tableau 23.
SPÉCIFICATIONS
3.1.3.4.1 GÉNÉRALITÉS
On utilise souvent des échantillons ou des exécutions de référence pour spécifier la qualité du bois.
Ces échantillons doivent être représentatifs du matériau livré et présenter une surface de 1 m2. De
plus, ils mentionnent souvent un choix ou une description détaillée de la qualité du bois, la “classe
libre”.
3.1.3.4.3 CLASSE LIBRE
La qualité du bois peut également être spécifiée
comme une classe libre. Dans ce cas, on disposera
d’une description détaillée des imperfections naturelles autorisées (nœuds, fentes, …), d’une éventuelle classification par couleur etc., en se référant
à la prEN concernée (voir tableau 2, p. 8) et aux
NBN EN 1310 [114] et 1311 [115] pour ce qui
concerne la mesure des imperfections naturelles et
des attaques biologiques. La classe libre est principalement utilisée pour des espèces de bois moins
courantes et des qualités très rustiques.
S’il n’existe ni choix ni description détaillée de la
qualité du bois, ou s’ils ne sont pas imposés, on
peut livrer la qualité de bois minimale (voir
§ 3.1.3.4.4).
Si l’on s’écarte de cette qualité minimale pour quelque raison, il convient de le stipuler dans les documents contractuels et de donner une description
précise des imperfections naturelles autorisées.
Le bois de la classe libre répond aux critères de
qualité minimale du bois (§ 3.1.3.4.4).
Afin de pouvoir distinguer les différents choix, il
est préférable d’éviter, dans la mesure du possible,
les descriptions subjectives et de les remplacer par
des critères objectifs.
3.1.3.4.4 QUALITÉ MINIMALE DU BOIS
La qualité minimale du bois est gage d’une durabilité suffisante et d’une bonne rigidité (sécurité)
du revêtement de sol, ainsi que d’une finition et
d’une pose normales des éléments de parquet.
3.1.3.4.2 CHOIX
La qualité du bois peut être indiquée par la notification d’un choix. En attendant l’enregistrement
des normes européennes comme normes belges,
deux systèmes se côtoient :
◆ le système belge : choix I, II, III, IV (qualité
décroissante), précédé d’une dénomination courante (p. ex. Premier/Choix II) (voir § 3.1.3.6,
p. 35)
◆ les prEN : choix O, ∆, (qualité décroissante);
choix A ou B (pour des planchers en bois résiTableau 23
Correspondance
entre les choix
conformément au
système belge et à
la prEN.
SYSTÈME
BELGE
prEN
I
–
II
O
III
∆
Au nombre des défauts figurent :
◆ les attaques biologiques actives par des insectes
ou des pourritures
◆ le bois de réaction (bois de tension, bois de compression)
◆ les roulures
◆ les flaches (chants flacheux) sur le parement
◆ le cœur (moelle) de feuillus
◆ les nœuds adhérents, nœuds tranchants (recouverts), nœuds adhérents partiels et nœuds morts
(adhérents) : résineux ∅ > 50 mm + 10 % de la
largeur du parement
◆ les nœuds non adhérents (ou sautants) : feuillus
∅ > 5 mm, résineux ∅ > 15 mm
◆ les nœuds pourris (mous) : résineux ∅ > 15 mm
◆ les nœuds fendus : ∅ > 30 mm
◆ l'entre-écorce : feuillus ∅ > 5 mm; résineux > 5
x 50 mm2 et non sporadique
◆ les poches de résine : dimensions > 2 x 25 mm2
et longueur totale > 150 mm/m.
IV
34
NIT 218 – décembre 2000
bois que l’élément de plancher, la couleur et le sens
des fibres du bouchon devant approcher ceux de
l’élément de plancher. Il est à noter que ces bouchons ne sont pas des chevilles en bois, lesquelles
sont utilisées à des fins décoratives et constituées
de bois de bout.
Les fentes consécutives au séchage et les collapses
ne sont pas autorisés. Les détériorations mécaniques qui ne peuvent être éliminées par un ponçage
normal, comme les coups de fraise, éclats, traces
de feuillard, … sont également exclues.
Sont autorisés, mais de manière limitée :
◆ l'aubier : autorisé sans limite pour les résineux;
pour les feuillus, autorisation limitée à 15 %
max. sur le parement et présence tolérée sur le
contre-parement. Avant d’utiliser de l’aubier, il
convient de satisfaire aux dispositions du § 3.1.4
(p. 45) en ce qui concerne la durabilité biologique du bois
◆ le cœur (moelle) pour les espèces résineuses :
sur le parement < 1/2 longueur de l’élément de
plancher
◆ les flaches : sur la face de pose < 1/3 de la
largeur et < 1/2 de la longueur de l’élément de
plancher, pour autant qu’une pose correcte ne
soit pas empêchée
◆ le bleuissement (chez les espèces résineuses).
3.1.3.5
Un contrôle de la qualité du bois peut intervenir
avant ou après la pose. Le contrôle est effectué sur
le parement d’un élément de plancher, avant la finition, sauf stipulation contraire. Le parement englobe toute la surface visible de l’élément, y compris un éventuel chanfrein. Les caractéristiques reprises ci-après concernent donc le plus souvent le
parement. Tout au plus 5 % des planches d’un lot
peuvent être de moindre qualité que le choix indiqué (également dans le parquet posé). Elles doivent
être bien réparties sur le sol.
3.1.3.6
Les poches de résine, nœuds fendus, nœuds non
adhérents, nœuds pourris et l’entre-écorce peuvent
être bouchés pour autant que leur diamètre ≤ 30 mm.
Le bouchonnage ne se fait que sur le parement au
moyen de pâte acrylate ou d’un bouchon en bois.
Ce bouchon est fabriqué dans la même espèce de
Tableau 24
Choix de
planchers de
résineux
courants en
Belgique.
CHOIX
PREMIER/CHOIX I
CONTRÔLE
CHOIX EN BELGIQUE
3.1.3.6.1 PLANCHERS EN BOIS RÉSINEUX
Le tableau 24 présente les choix de planchers de
résineux en Belgique.
RUSTIQUE-1 BIS/
CHOIX II
RUSTIQUE A/
CHOIX III
RUSTIQUE B/
CHOIX IV
Différences de
couleur et de
structure très
marquées, nœuds
et nœuds rebouchés
Description
Ce choix n’existe
pas pour les
résineux
Légères différences
de couleur et de
structure (*)
Différences de
couleur et de
structure, nœuds et
nœuds rebouchés
Nœuds adhérents
Ce choix n’existe
pas pour les
résineux
Diamètre ≤ 40 mm,
peu nombreux
Voir “A”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Voir “B”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Nœuds morts
Ce choix n’existe
pas pour les
résineux
Diamètre ≤ 40 mm,
peu nombreux
Voir “A”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Voir “B”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Nœuds non
adhérents
Ce choix n’existe
pas pour les
résineux
Non autorisés
(**)
Voir “A”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Voir “B”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Nœuds pourris
Ce choix n’existe
pas pour les
résineux
Non autorisés
Voir “B”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Fentes
de roulure
Ce choix n’existe
pas pour les
résineux
Non autorisées
Voir “A”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Voir “A”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Poches de résine
Ce choix n’existe
pas pour les
résineux
Dimensions
< 2 x 25 mm, peu
nombreuses
Voir “A”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Voir “B”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
Voir “B”
prEN 13990 [42]
(tableau 27, p. 38)
(*) Pour le pin des Landes, ce choix est classé selon la couleur (“bois rouge” non autorisé).
(**) Exception faite de quelques tout petits nœuds.
35
NIT 218 – décembre 2000
3.1.3.6.2 PLANCHERS EN BOIS FEUILLU
p. 40). A titre d’exemple, nous avons également
repris les choix spécifiques au parquet mosaïque en
chêne (tableau 29, p. 41), au lamparquet en chêne
(tableau 30, p. 42), au parquet rainuré-languetté en
chêne (tableau 31, p. 43) et au parquet multicouche
en chêne (tableau 32 p. 44).
Le tableau 25 s’applique aux planchers en chêne,
en frêne, en érable, en hêtre et en châtaignier.
3.1.3.6.3 PARQUET MOSAÏQUE,
LAMPARQUET, PARQUET
RAINURÉ-LANGUETTÉ
3.1.3.7.1 PLANCHERS EN BOIS RÉSINEUX
Le tableau 26 s’applique aux éléments de plancher
en bois résineux et feuillu (chêne, frêne, érable,
hêtre, châtaignier).
3.1.3.7
Le tableau 27 s’applique aux espèces suivantes :
l’épicéa (Picea abies, P. sitchensis), le sapin argenté (Abies alba), le pin (Pinus silvestris), le mélèze (Larix europea), le pin de Douglas/Oregon
(Pseudotsuga mensiesii). Le pin des Landes (Pinus
pinaster) est considéré comme un pin.
CHOIX CONFORMÉMENT AUX prEN
On trouvera ci-après les choix pour les planchers
en bois résineux (tableau 27) et feuillu (tableau 28,
Tableau 25
Choix de planchers en feuillus
(chêne, frêne,
érable, hêtre,
châtaignier) en
Belgique (*).
Seuls l’épicéa (Picea abies) et le sapin (Abies alba)
peuvent éventuellement être contrôlés en mélange.
CHOIX
PREMIER/CHOIX I
RUSTIQUE-1 BIS/
CHOIX II
RUSTIQUE A/
CHOIX III
RUSTIQUE B/
CHOIX IV
Description
Légères différences
de couleur et de
structure (**); picot
autorisé à titre
exceptionnel
Légères différences
de couleur et de
structure, petits
nœuds et fentes
(***)
Différences de
couleur et de
structure, nœuds et
nœuds rebouchés
(****)
Différences de
couleur et de
structure très
marquées, avec
nœuds et nœuds
rebouchés (****)
Mode de
débitage
QFQ (*****)/Dosse
Voir “O”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Voir “∆”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Voir “ ”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Aubier
Non autorisé
Voir “O”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Voir “∆”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Voir “ ”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Nœuds adhérents
Diamètre ≤ 5 mm
Voir “O”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Voir “∆”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Voir “ ”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Nœuds pourris ou
non adhérents
Diamètre ≤ 3 mm
Voir “O”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Voir “∆”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Voir “ ”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Autres caractéristiques
Rayons ligneux
autorisés
Différences de
couleur autorisées
Voir “O”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Voir “∆”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
Voir “ ”
prEN 13629 [37]
(tableau 28, p. 40)
(*) Premier/Choix I, Rustique/Choix II et Rustique/Choix III sont les choix les plus courants pour les espèces de bois tropicales telles
que merbau, afzelia, iroko/kambala, wengé, panga-panga, etc. Certaines espèces de bois présentent des différences de couleur
très marquées (p. ex. merbau) ; pour ces espèces de bois, toute sélection basée sur la couleur doit faire l’objet d’une mention
complémentaire dans les documents contractuels. L’aubier des espèces tropicales susmentionnées n’est pas autorisé.
(**) Une sélection basée sur la couleur doit toujours être mentionnée dans les documents contractuels.
(***) Frêne, érable, hêtre : couleur et structure uniformes.
(****) Chêne : queue-de-vache autorisée.
(*****) QFQ = mélange de bois sur quartier et de bois sur faux-quartier.
36
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 26
Choix de parquets (chêne,
frêne, érable,
hêtre, châtaignier) en
Belgique (*).
CHOIX
Description
Mode de
débitage
Aubier
Nœuds adhérents
Nœuds pourris
Autres caractéristiques
EXTRA/CHOIX I (**) PREMIER/CHOIX II
Couleur et structure uniformes
(****)
QFQ
Non autorisé
Non autorisés
Non autorisés
–
Légères différences
de couleur et de
structure (***)
RUSTIQUE - 1
BIS/CHOIX III
RUSTIQUE AB/
CHOIX IV
Différences de
couleur et de
structure, nœuds et
nœuds rebouchés
(***)
Différences de
couleur et de
structure très
marquées, nœuds
et nœuds rebouchés (***)
Voir “O”
Voir “∆”
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
Voir “O”
Voir “∆”
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
Voir “O”
Voir “∆”
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
Voir “O”
Voir “∆”
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
Voir “O”
Voir “∆”
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
Voir “
”
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
Voir “
”
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
Voir “
”
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
Voir “
”
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
Voir “
”
prEN 13488 [35]
prEN 13227 [31]
prEN 13226 [30]
prEN 13228 [32]
(tableaux 29 (p. 41),
30 (p. 42), 31
(p. 43))
(*) Extra/Choix I et Premier/Choix II sont les plus courants pour les bois tropicaux tels que merbau, afzelia, iroko/kambala, wengé,
panga-panga, etc. Pour les espèces présentant des différences de teinte très marquées (p. ex. : merbau), toute sélection basée sur
la couleur doit faire l’objet d’une mention complémentaire dans les documents contractuels. L’aubier des espèces tropicales
susmentionnées n’est pas autorisé.
(**) Seulement pour le lamparquet en chêne courant.
(***) Frêne, érable, hêtre : couleur et structure uniformes.
(****) Chêne : dans le cas des parquets rainurés-languettés, les queues-de-vache sont autorisées.
37
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 27 Choix pour les planchers en bois résineux (*) (conformément à la prEN 13990 [42]).
CARACTÉRISTIQUE
CHOIX A (*)
CHOIX B
Nœuds
Autorisés :
– picots non groupés : ∅ max. 5 mm
– nœuds sains, adhérents : ∅ max.
35 mm + 10 % de la largeur du
parement
– nœuds partiellement adhérents, nœuds
noirs et nœuds morts (non adhérents) :
- épicéa/sapin argenté, mélèze :
∅ max. 10 mm + 10 % de la
largeur du parement
- pin, douglas : ∅ max. 20 mm +
10 % de la largeur du parement
– bouchons en bois de la même espèce
de bois, ∅ max. 25 mm
Autorisés :
– picots : ∅ max. 5 mm
– nœuds sains, adhérents : ∅ max.
50 mm + 10 % de la largeur du
parement
– nœuds tranchants (recouverts) (**) : ∅
max. 50 mm + 10 % de la largeur du
parement
– nœuds partiellement adhérents, nœuds
noirs et nœuds morts (non adhérents) :
∅ max. 50 mm + 10 % de la largeur
du parement
– sporadiquement : nœuds non adhérents, nœuds pourris et trous de
nœuds de ∅ 15 mm max.
– bouchons en bois de la même espèce
de bois
Non autorisés :
– nœuds tranchants partiellement
adhérents
– nœuds non adhérents, trous de nœuds
et nœuds pourris
Éclat
– Au niveau d’un nœud : jusqu’à max.
20 % de la surface du nœud
– Autrement : jusqu’à 20 % des dimensions maximales autorisées du nœud;
un éclat max. par mètre courant
– Au niveau d’un nœud : jusqu’à max.
40 % de la surface du nœud
– Autrement : jusqu’à 40 % des dimensions maximales autorisées du nœud;
un éclat max. par mètre courant
Bois de compression et déformations
Autorisé pour autant que l’assemblage à
rainures et languettes s’emboîte bien sur
toute la longueur de la planche
Autorisé pour autant que l’assemblage à
rainures et languettes s’emboîte bien sur
toute la longueur de la planche
Poches de résine
Autorisées :
– sporadiquement, dimension max.
2 mm x 25 mm
– 1 plus grande poche de rés., dim. max.
5 mm x 50 mm par 1,5 m de longueur
Autorisées :
– dimension max. 2 mm x 25 mm
– trois poches de résine d’une largeur
max. de 5 mm, longueur totale max.
150 mm par mètre de longueur
Fentes
Autorisées :
– gerçures peu visibles
– fentes de bout dont la longueur
n’excède pas la largeur de la planche;
en cas de rainure et languette de bout,
autorisation accordée sporadiquement
pour autant que la longueur n’excède
pas la demi-largeur
Autorisées :
– fentes sur parement (largeur max. :
1 mm) jusqu’à une longueur de
300 mm
– fentes de bout dont la longueur ne
dépasse pas deux fois la largeur de la
planche; autorisées à titre exceptionnel
pour les rainures et languettes de bout
Non autorisées :
– fentes traversantes sur le parement,
à l’exception des fentes de bout
– fentes du parement au chant
– roulures
– fentes au niveau du contre-parement,
sur toute la longueur de la planche
Non autorisées : roulures
Autorisée sur 1/3 de la longueur,
largeur max. 5 mm
Autorisée
Parement : sans décoloration (décoloration autorisée sur contre-parement)
Légère décoloration autorisée, telle que la
décoloration rouge et le bleuissement
(décoloration autorisée sur contre-parement)
Moelle
Couleur (***)
(suite en p. 39)
38
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 27 Choix pour les planchers en bois résineux (*) (conformément à la prEN 13990 [42]) (suite).
CARACTÉRISTIQUE
CHOIX A (*)
CHOIX B
Attaques fongiques
Non autorisées (sauf décoloration; voir
couleur)
Non autorisées (sauf décoloration; voir
couleur)
Attaques d’insectes
Non autorisées
Non autorisées
Flache
Autorisée sur le contre-parement, à
condition que les rainures et les languettes soient encore intactes
Autorisée sur le contre-parement, à condition que les rainures et les languettes soient
intactes sur au moins 3/4 de la longueur
Entre-écorce
Autorisée : sporadiquement, avec des
dimensions max. de 5 mm x 50 mm ou
l’équivalent en mm2
Autorisée : sporadiquement
(*) Le système belge dispose d’un choix supplémentaire de meilleure qualité (voir § 3.1.3.6, p. 35).
(**) Les nœuds tranchants doivent être recouverts sur les bords par une épaisseur au moins égale à la moitié de l’épaisseur de la
planche.
(***) Le terme décoloration ne couvre pas le blanchiment ni le noircissement normaux du bois sous l’influence du rayonnement
solaire (ou d’une autre source d’ultraviolets) pas plus que l’apparition de rayures rouges (entre autres, chez le mélèze et le
pin des Landes) consécutive à la formation de zones riches en résine dans le tissu ligneux.
39
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 28 Choix pour les planchers en bois feuillu (conformément à la prEN 13629 [37]).
PAREMENT
∆
Caractéristique
O (***)
Description
– Bois avec motif coloré
naturel et petits nœuds
– Variations de couleur
avec de petites gerces
insignifiantes
– Le parement est libre de
tout chant flacheux et le
bois est sain
– Bois avec nœuds et
grandes différences de
couleur
– Le parement est libre
de tout chant flacheux
et le bois est sain
– Bois avec nœuds et
différences de couleur
– Le parement est libre de
tout chant flacheux et le
bois est sain
Aubier (sain)
Non autorisé pour le chêne
Autorisé (*)
Nœuds
– Même couleur : diamètre ≤ 10 mm
– Différentes couleurs :
diamètre ≤ 5 mm
– Nœuds sains : diamètre ≤ 33 mm
– Nœuds pourris non
traversants : diamètre ≤ 20 mm
Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite
de dimensions et de
quantité pour autant qu’ils
n’affectent pas la solidité
et la résistance à l’usure
du parquet
Fentes
Très petites fentes insignifiantes autorisées (**)
Autorisées jusqu’à une
longueur max. de 150 mm
ou 1/3 de la largeur
Entre-écorce
Non autorisée
Non autorisée
Coup de foudre
Non autorisé
Autorisé
Pente du fil
Autorisée
Autorisée
Attaques
biologiques
Non autorisées
Non autorisées
Différences de couleur Autorisées
Autorisées
Non autorisé
Bouchonnage partiel
autorisé
Rayons ligneux
(frêne, hêtre,
érable et bouleau)
Autorisés
Autorisés
Traces de baguettes
Non autorisées
Autorisées
Bouchonnage
PARTIE NON VISIBLE
Caractéristique
O (***)
∆
Généralités
Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite de
dimensions et de quantité
pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite de
dimensions et de quantité
pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite de
dimensions et de quantité
pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
(*) Cœur brun (chêne) autorisé sans limite.
(**) Pour le hêtre, les fentes sont autorisées jusqu’à max. 50 mm.
(***) Le système belge dispose d’un choix supplémentaire de meilleure qualité (voir § 3.1.3.6, p. 35).
40
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 29 Choix pour les parquets mosaïques en chêne (conformément à la prEN 13488 [35]).
PAREMENT
Caractéristique
O (**)
∆
Description
– La couleur est déterminée par les variations
naturelles
– De grandes différences
de couleur et de
structure sont autorisées
– Le caractère dynamique
de ce choix est déterminé par la présence
d’aubier sain
– Des différences de
couleur et de structure
sont autorisées
Le caractère est déterminé
par une riche palette de
couleurs, de nœuds et une
structure dynamique
Aubier (sain)
Non autorisé
Autorisé
Autorisé
Nœuds (*)
Non autorisés
Non autorisés
Autorisés
Gerçures
Non autorisées
Non autorisées
Autorisées
Entre-écorce
Non autorisée
Non autorisée
Autorisée
Fentes
Non autorisées
Non autorisées
Autorisées
Pente du fil
Autorisée
Autorisée
Autorisée
Attaques
biologiques
Non autorisées
Non autorisées
Non autorisées
Voir “Description”
Voir “Description”
Différences de couleur Voir “Description”
PARTIE NON VISIBLE
Caractéristique
O (**)
∆
Généralités
Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite de
dimensions et de quantité
pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite de
dimensions et de quantité
pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite de
dimensions et de quantité
pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
(*) Les nœuds sains d’un diamètre maximal de 2 mm et les nœuds noirs d’un diamètre maximum de 1 mm sont autorisés pour autant
qu’ils ne soient pas groupés.
(**) Le système belge dispose d’un choix supplémentaire de meilleure qualité (voir § 3.1.3.6, p. 35).
3.1.3.7.2 PLANCHERS EN BOIS FEUILLU
3.1.3.7.4 LAMPARQUET (CHÊNE)
Le tableau 28 présente les choix pour planchers en
bois feuillu conformément à la prEN 13629 [37].
Le tableau 30 présente les choix pour lamparquets
en chêne conformément à la prEN 13227 [31].
3.1.3.7.3 PARQUET MOSAÏQUE (CHÊNE)
3.1.3.7.5 PARQUET RAINURÉ-LANGUETTÉ
(CHÊNE)
Le tableau 29 présente les choix pour parquets
mosaïques en chêne conformément à la prEN 13488
[35].
Le tableau 31 présente les choix pour parquets rainurés-languettés conformément à la prEN 13226
[30].
41
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 30 Choix pour les lamparquets en chêne (conformément à la prEN 13227 [31]).
PAREMENT
Caractéristique
Description
∆
O (***)
– Bois avec petits nœuds
– Légères différences de
couleur et de structure
autorisées
Bois avec nœuds, avec
légères différences de
couleur dans le duramen
Bois avec nœuds et
différences de couleur
Non autorisé
Autorisé dans une mesure
limitée (*)
Autorisé dans une mesure
limitée (*)
Nœuds adhérents
avec b < 70 mm
Autorisés si diamètre
≤ 2 mm
Autorisés si diamètre
≤ 5 mm
Autorisés si diamètre
≤ 15 mm
Nœuds adhérents
avec b ≥ 70 mm
Autorisés si diamètre
≤ 3 mm
Autorisés si diamètre
≤ 10 mm
Autorisés si diamètre
≤ 30 mm
Nœuds pourris
Non autorisés
Autorisés si diamètre
≤ 3 mm
Autorisés si diamètre
≤ 10 mm
Fentes
Non autorisées
Autorisées
Entre-écorce
Non autorisée
Non autorisée
Coup de foudre
Non autorisé
Non autorisé
Autorisée
Autorisée
Autorisés sans limite de
dimensions et de quantité
pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
Légères différences
autorisées
Autorisées (**)
Autorisées
Non autorisées
Non autorisées
Non autorisées, à l’exception du bleuissement et
des vermoulures noires
Autorisés
Autorisés
Autorisés
Aubier (sain)
Pente du fil
Différences de
couleur
Attaques
biologiques
Rayons ligneux
PARTIE NON VISIBLE
Caractéristique
Généralités
∆
O (***)
– Tous les défauts possibles – Tous les défauts possibles – Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite
sont autorisés sans limite
sont autorisés sans limite
de dimensions et de
de dimensions et de
de dimensions et de
quantité pour autant
quantité pour autant
quantité pour autant
qu’ils n’affectent pas la
qu’ils n’affectent pas la
qu’ils n’affectent pas la
solidité et la résistance à
solidité et la résistance à
solidité et la résistance à
l’usure du parquet
l’usure du parquet
l’usure du parquet
– L’aubier sain est autorisé – L’aubier sain est autorisé – L’aubier sain est autorisé
sur une épaisseur
sur une épaisseur
sur une épaisseur
maximale de 50 %
maximale de 50 %
maximale de 50 %
(*) L’aubier sain n’est autorisé que pour le lamparquet “large” et “maxi” à concurrence de 15 % du parement.
(**) Cœur brun (chêne).
(***) Le système belge dispose d’un choix supplémentaire de meilleure qualité (voir § 3.1.3.6, p. 35).
42
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 31 Choix pour les parquets rainurés-languettés en chêne (conformément à la prEN 13226 [30]).
PAREMENT
∆
O (***)
Caractéristique
– Bois avec petits nœuds
– Légères différences de
couleur et de structure
autorisées
Bois avec nœuds, légères
différences de couleur
dans le duramen
Bois avec nœuds et
différences de couleur
Non autorisé
Autorisé dans une mesure
limitée (*)
Autorisé dans une mesure
limitée (*)
Nœuds adhérents
Autorisés si diamètre
≤ 8 mm
Autorisés si diamètre
≤ 10 mm
Nœuds pourris
Autorisés si diamètre
≤ 1 mm
Autorisés si diamètre
≤ 5 mm
Autorisés sans limite de
dimensions et de quantité
pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
Fentes
Non autorisées
Autorisées jusqu’à 15 mm
de longueur
Entre-écorce
Non autorisée
Non autorisée
Coup de foudre
Non autorisé
Non autorisé
Pente du fil
Autorisée
Autorisée
Attaques
biologiques
Non autorisées
Non autorisées
Non autorisées, à l’exception du bleuissement et
des vermoulures noires
Différences de
couleur
Légères différences
autorisées
Autorisées (**)
Autorisées
Rayons ligneux
Autorisés
Autorisés
Autorisés
Description
Aubier (sain)
PARTIE NON VISIBLE
Caractéristique
O (***)
∆
Généralités
– Tous les défauts
possibles sont autorisés
sans limite de dimensions et de quantité
pour autant qu’ils
n’affectent pas la
solidité et la résistance
à l’usure du parquet
– L’aubier sain est
autorisé sur le contreparement à la partie
supérieure de la
languette sans tenir
compte des limitations
relatives à l’aubier pour
le parement
– Tous les défauts
possibles sont autorisés
sans limite de dimensions et de quantité
pour autant qu’ils
n’affectent pas la
solidité et la résistance
à l’usure du parquet
– L’aubier sain est
autorisé sur le contreparement à la partie
supérieure de la
languette sans tenir
compte des limitations
relatives à l’aubier pour
le parement
– Tous les défauts
possibles sont autorisés
sans limite de dimensions et de quantité
pour autant qu’ils
n’affectent pas la
solidité et la résistance
à l’usure du parquet
– L’aubier sain est
autorisé sur le contreparement à la partie
supérieure de la
languette sans tenir
compte des limitations
relatives à l’aubier pour
le parement
(*) Autorisé jusqu’à max. 15 % du parement.
(**) Cœur brun (chêne).
(***) Le système belge dispose d’un choix supplémentaire de meilleure qualité (voir § 3.1.3.6, p. 35).
43
NIT 218 – décembre 2000
3.1.3.7.6 PARQUET MULTICOUCHE (CHÊNE)
feuillus. La quantité ou les limites des imperfections naturelles présentes dans le bois devront, conformément aux tableaux précités, être expressément
mentionnées dans les documents contractuels ou
dans la documentation du fournisseur.
Le tableau 32 présente les choix pour les parquets
multicouches conformément à la prEN 13489 [36].
3.1.3.8
CLASSES LIBRES CONFORMÉMENT AUX prEN
Dans une classe libre, on indique la prEN (type de
revêtement de sol en bois) à laquelle il est fait référence. La colonne “description” est complétée par
le fournisseur du revêtement de sol.
Les tableaux 33 et 34 présentent les classes libres
respectivement pour les espèces de bois résineux et
Tableau 32 Choix pour les parquets multicouches en chêne (conformément à la prEN 13489 [36]).
PAREMENT
Caractéristique
∆
O
Description
– Bois avec de petits
nœuds
– Légères différences de
couleur et de structure
autorisées
Bois avec nœuds, avec
aubier et avec des
différences de structure et
de couleur
Le caractère de cette
classe est déterminé par
des nœuds et des différences de couleur et de
structure dynamique
Aubier (sain)
Non autorisé
Autorisé jusqu’à concurrence
de 50 % de la surf. visible
Nœuds adhérents
(*)
Autorisés si diamètre
≤ 3 mm
Autorisés si diamètre
≤ 8 mm
Autorisés sans limite de
dimensions et de quantité
pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
Nœuds pourris
Autorisés si diamètre
≤ 1 mm, mais non
groupés
Autorisés si diamètre
≤ 2 mm
Fentes
Non autorisées
Autorisées jusqu’à 20 mm
de longueur totale
Entre-écorce
Non autorisée
Non autorisée
Coup de foudre
Non autorisé
Non autorisé
Autorisée
Autorisée
Légères différences
autorisées
Autorisées
Non autorisées
Non autorisées
Pente du fil
Différences de
couleur
Attaques
biologiques
Non autorisées
PARTIE NON VISIBLE
Caractéristique
O
∆
Généralités
Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite
de dimensions et de quantité pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite
de dimensions et de quantité pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
Tous les défauts possibles
sont autorisés sans limite
de dimensions et de quantité pour autant qu’ils n’affectent pas la solidité et la
résistance à l’usure du
parquet
(*) Les fentes et les trous des nœuds sont rebouchés.
44
NIT 218 – décembre 2000
PAREMENT
Caractéristique - Défaut
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Description
Aubier sain
Nœuds (sains, adhérents, pourris)
Entre-écorce
Poches de résine
Cœur (moelle)
Fentes
Fentes traversantes
Coup de foudre
Pente du fil
Attaques biologiques
Différences de couleur
Pourriture, bleuissement, attaques d’insectes
Traces de baguettes
Tableau 33
Classe libre
pour les
espèces de
bois résineux.
PARTIE NON VISIBLE
Généralités
PAREMENT
Description
Caractéristique – Défaut
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Aubier sain
Nœuds (sains, adhérents, pourris)
Jaune châtaignier
Fentes
Entre-écorce
Coup de foudre
Fil irrégulier
Pente du fil
Cœur sain (moelle)
Attaques biologiques
Différences de couleur (y compris la décoloration
noire ou rouge du duramen, …)
– Traces de baguettes
– Rayons ligneux
PARTIE NON VISIBLE
Généralités
3.1.4 DURABILITÉ BIOLOGIQUE
servation disposent d’un agrément technique
(ATG).
3.1.4.1 ÉLÉMENTS DE PARQUET
Pour les applications intérieures courantes des revêtements en bois, le risque d’attaque biologique
du bois est limité aux attaques d'insectes (climat
intérieur sec, classe de risque 1 conformément à la
norme NBN EN 335-1 [92]). La protection préventive des éléments du parquet en bois ne porte donc
que sur ce risque.
Dans les circonstances normales, les attaques de
champignons ne sont pas à craindre, vu le taux
d’humidité du bois peu élevé (8 - 12 %). Dans le
cas d’une remise en place du parquet après l’exécution d’un traitement curatif du bois, on ne traite
généralement que la structure portante de manière
préventive contre les champignons lignicoles (voir
§ 3.1.4.2, p. 46).
Le procédé de préservation du bois qu’il convient
d’utiliser à cet effet est du type B (conformément à
l’ABPB 1999 [1]). Le procédé et la station de pré-
Le traitement de préservation du bois ne peut affecter ni l’aspect, ni le traitement ultérieur des éléments de parquets (collage, finition).
45
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 34
Classe libre
pour les
espèces de
bois feuillu.
3.1.4.2 STRUCTURE PORTANTE EN BOIS
Afin d’éviter tout contact direct, notamment, de la
peau (chez les enfants entre autres) avec les produits de préservation, il est toujours recommandé
de recouvrir les faces visibles d’une couche de produit filmogène (p. ex. : vernis). Le traitement de
préservation est compatible avec la finition.
La structure portante des parquets est généralement
réalisée en bois résineux. Le bois doit être protégé
contre d’éventuelles attaques d’insectes, par ex. en
y appliquant une protection à l’aide d’un procédé
A1 (*) (ABPB [1]) disposant d’un agrément technique. Le traitement de préservation du bois est
réalisé dans une station agréée avec ATG pouvant
délivrer un certificat à cet effet.
En matière de protection contre les attaques d’insectes, on fait une distinction entre les espèces résineuses et les espèces feuillues pour l’utilisation
de l’aubier :
◆ bois résineux : la présence d’aubier est quasi
générale ; en raison du risque réduit d’attaque,
les éléments du parquet en bois ne sont généralement pas traités
◆ bois feuillu : l’aubier, par exemple du chêne, du
châtaignier et d’autres espèces de bois, doit être
protégé en raison du risque d’attaque par le
lyctus (Lyctus spp.).
Certains types de contreplaqués sont composés d’espèces de bois sensibles aux attaques de lyctus (voir
tableau 35). En raison du risque d’attaque par des
insectes, l’utilisation d’aubier est à éviter dans tout
contreplaqué en bois feuillu ou, alors, il importe de
préserver les placages avant qu’ils ne soient collés
en contreplaqué. Préserver le contreplaqué non
traité, par exemple en l’enduisant ou en l’imprégnant, n’est généralement pas nécessaire en raison
de la présence de couches de colle.
Le duramen de certaines espèces feuillues est également sensible aux attaques du lyctus. Dans certaines espèces feuillues, il est difficile, voire impossible, de distinguer le duramen de l’aubier. On
parle dans ce cas d’espèces de bois avec duramen
non différencié. De ce fait, il est impératif de préserver l’ensemble des éléments du plancher.
3.1.5 STABILITÉ DIMENSIONNELLE
3.1.5.1 TAUX D’HUMIDITÉ D’ÉQUILIBRE DU
BOIS
Le bois (de même que les panneaux à base de bois)
tend constamment à adapter son taux d’humidité à
l’humidité relative (en %) et – dans une mesure
nettement moindre – à la température (°C) de l’air
ou du milieu ambiant. Par ailleurs, le taux d’humidité du bois est également sensible à tout contact
avec les matériaux environnants ou avec l’humidité.
Le tableau 35 donne un aperçu des espèces feuillues
convenant aux revêtements de sol en bois sensibles
aux attaques du lyctus (voir également le tableau 20,
p. 26).
Tableau 35
Espèces de
feuillus pour
revêtements de
sol en bois
présentant un
risque
d’atteinte par
le lyctus (Lyctus
spp.).
ESPÈCE DE BOIS
ESPÈCES DE FEUILLUS DE RÉGIONS
TEMPÉRÉES
ESPÈCES DE FEUILLUS TROPICALES
Aubier
Duramen
Aubier
Duramen
non différencié
– Bouleau
– Erable
d’Amérique et
d’Europe
Erable d’Amérique et d’Europe
Toutes les
espèces
–
Toutes les
espèces (entre
autres meranti)
Duramen
différencié
– Chêne
d’Amérique et
d’Europe
– Frêne
– Châtaignier
– Merisier
d’Amérique et
d’Europe
– Noyer
– Orme
Duramen
– Guatambu
– Hévéa
(*) Ancien code d’homologation B conformément aux STS 04.3 [144] (1990).
46
NIT 218 – décembre 2000
Mengkulang
Fig. 24 Relation entre le taux d’humidité d’équilibre du bois et l’humidité relative de l’air [141].
R
30
T
Gonflement
28
26
Désorption
Adsorption
Taux d’humidité d’équilibre du bois (%)
24
22
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Humidité relative (%)
0
R
0
1
T
Retrait
4
5
6
7
8
9
10 11 12
La différence de taux d’humidité entre la courbe de
désorption et la courbe d’adsorption s’appelle
l’hystérésis. Dans la partie droite de la figure 24
apparaissent le retrait et le gonflement qui y sont
associés (exprimés en %).
Jusqu’à ce qu’il atteigne son taux d’humidité
d’équilibre, le bois absorbera de l’humidité en cas
d’augmentation de l’humidité relative de l’air, alors
que, inversement, le bois libérera de l’humidité dans
l’air environnant en cas de diminution de l’humidité relative. En absorbant de l’humidité, le bois
gonflera; s’il en libère, il se rétractera.
3.1.5.2
MOUVEMENT HYGRIQUE : RETRAIT
ET GONFLEMENT
3.1.5.2.1 BOIS MASSIF
Le phénomène de retrait et de gonflement n’apparaît que sous une valeur bien définie d’humidité du
bois, que l’on appelle le point de saturation des
fibres. Ce point se situe entre 25 et 35 % pour la
plupart des espèces de bois.
Le graphique de gauche (figure 24) représente la
relation entre le taux d’humidité d’équilibre du bois
et l’humidité relative de l’air à une température
constante de 20 °C pour le chêne d'Europe (lourd),
tant en phase de désorption (séchage ou libération
d’humidité) qu’en phase d’adsorption (augmentation de l’humidité du bois).
Le retrait ou le gonflement du bois est différent
selon que l’on considère la face radiale (R) (aussi
appelée plan quartier) ou la face tangentielle (T)
(aussi appelée face sur dosse) d’un élément en bois.
Le graphique de droite (figure 24) représente le
retrait et le gonflement du bois en fonction du taux
d’humidité d’équilibre.
1) Retrait ou gonflement
radial
2) Retrait ou gonflement
tangentiel
3) Retrait ou gonflement
longitudinal ou axial
3
Retrait en % de dimensions humides
Gonflement en % de dimensions complètement sèches
On appelle taux d’humidité d’équilibre du bois (en
pourcentage de la masse, %) le taux d’humidité du
bois pour une humidité relative et une température
constantes et définies dans l’air.
Fig. 25
Mouvement
hygrique du
bois.
2
Pour la plupart des espèces de bois, on suppose que
la valeur de retrait ou de gonflement en direction
tangentielle est environ deux fois plus grande que
la valeur en direction radiale. La modification dimensionnelle dans le sens de la longueur (retrait ou
gonflement longitudinal ou axial) est insignifiante
pour la plupart des espèces de bois par rapport à la
modification dimensionnelle radiale ou tangentielle
(figure 25).
3
1
2
47
NIT 218 – décembre 2000
3.1.5.2.2 PANNEAUX À BASE DE BOIS
Pour la mesure du climat intérieur, nous renvoyons
au § 5.3.3 (p. 91).
Pour les panneaux à base de bois (panneaux de
particules, panneaux MDF, contreplaqué, …), il
existe également un rapport entre le taux d’humidité
d’équilibre du matériau et l’humidité relative de
l’air (voir également § 3.3, p. 55).
3.1.5.4
FACTEURS INFLUENÇANT LA
STABILITÉ DIMENSIONNELLE
3.1.5.4.1 GÉNÉRALITÉS
La figure 26 illustre ce taux d’humidité d’équilibre
pour un MDF de densité bien déterminée.
3.1.5.3
La stabilité dimensionnelle des éléments de parquet
est définie comme la non-déformabilité de ces
éléments, tant en matière de dimensions que de
déformations de la surface. Elle est influencée par
les facteurs suivants :
◆ le “travail” du bois, qui indique le retrait ou le
gonflement radial et tangentiel (§ 3.1.5.4.2)
◆ le séchage du bois et la conservation d’un certain
taux d’humidité pendant l’entreposage et pendant et après la pose (§ 3.1.5.4.3, p. 50)
◆ le mode de débitage, la qualité du bois et la
présence d’imperfections naturelles (§ 3.1.5.4.4,
p. 50)
◆ l’élancement du profil, l’éventuelle présence de
rainures de retrait et la structure de l’élément de
parquet (§ 3.1.5.4.5, p. 51)
◆ le mode de pose du revêtement en bois
(§ 3.1.5.4.6, p. 51)
◆ la vitesse des échanges d’humidité avec l’air
ambiant (§ 3.1.5.4.7, p. 52).
CLIMAT INTÉRIEUR “NORMAL”
Le bois est séché jusqu’à ce qu’il atteigne un taux
d’humidité moyen qui soit le plus proche possible
du taux d’humidité d’équilibre qu’il présentera dans
les conditions où il sera placé (voir tableau 22). Un
séchage correct du bois limite le retrait/gonflement
et la déformation des éléments de parquet, pour
autant que les conditions d’un climat intérieur “normal” soient respectées.
Les STS 53 [146] fixent les limites “normales”
d’humidité relative et de température de l’air à
l’intérieur des immeubles comme suit : de 40 à 70 %
d’humidité relative de l’air et de 15 à 22 °C pour la
température de l’air.
De récentes enquêtes indiquent cependant que les
limites de l’humidité relative de l’air dans une
habitation américaine représentative sont plus
basses, à savoir entre 30 et 60 % pour une température de l’air de ± 20 °C (ASHRAE Report
1997). Dans des locaux où règnent d’autres limites
d’humidité relative et de température de l’air que
celles qui sont indiquées, il convient de choisir le
taux d’humidité du bois lors de la pose en fonction
d’un climat intérieur représentatif (moyenne d’humidité relative de l’air) de ces locaux, comme dans
le cas de salles de sport, de salles de spectacle,
d’églises ou d’autres endroits chauffés occasionnellement.
La stabilité dimensionnelle d’un élément est non
seulement déterminée par des facteurs inhérents au
produit, au mode de production et aux techniques
de pose, mais également par des facteurs dépendant
de l’utilisation après la pose (p. ex. le climat intérieur). On consultera le § 5.3 (p. 90) pour les
conditions de pose en fonction du climat intérieur.
La stabilité dimensionnelle des éléments de parquet
en bois peut être déterminée expérimentalement
conformément à la norme belge NBN EN 1910
[118].
Fig. 26
Taux
d’humidité
d’équilibre
(%) du MDF
en fonction
de l’humidité
relative de
l’air (%) (à
température
constante).
HB MDF (%)
3.1.5.4.2
Par “travail” (R+T (%)) d’un bois, on entend la
somme des fluctuations dimensionnelles dans la
direction radiale (R) et tangentielle (T) de cette
espèce de bois. Les limites conventionnelles
d’humidité relative de l’air sont, pour ce “travail”,
comprises entre 30 et 60 % pour des menuiseries
intérieures (hiver, été) et pour une température de
l’air de 20 °C (climat intérieur “normal”). Afin de
différencier ce travail du R + T pour les menuiseries
extérieures, on parle de “travail 60 - 30” ou de
“R + T 60 - 30”.
16
14
12
10
8
6
4
2
0
0
20
40
60
HR air (%)
80
“TRAVAIL” DU BOIS
100
48
NIT 218 – décembre 2000
Fig. 27 Taux d’humidité du bois et valeurs de retrait/gonflement (radial, tangentiel) pour une
humidité relative de l’air comprise entre 30 et 60 % (chêne d’Europe, lourd).
R
30
Gonflement
T
Retrait
T
28
Désorption
Adsorption
Taux d’humidité d’équilibre du bois (%)
26
24
22
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
R
0
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Humidité relative (%)
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10 11 12
Retrait en % de dimensions humides
Gonflement en % de dimensions complètement sèches
Les valeurs du “travail” du bois figurent au tableau 22 (p. 32).
Dans le cas de fluctuations plus grandes du climat
intérieur, p. ex. au cours de longues périodes où
l’humidité relative de l’air est inférieure à 30 % ou
supérieure à 60 %, ou, p. ex. en cas de différences
de température brusques, ces modifications dimensionnelles seront plus importantes. Il convient bien
évidemment d’éviter cette situation.
En règle générale, on estime que le “travail” d’une
espèce de bois :
◆ est faible, si R + T < 1,5 % (espèces de bois
stables)
◆ est moyen, si 1,5 % ≤ R + T ≤ 2,8 % (espèces
de bois moyennement stables)
◆ est élevé, si R + T > 2,8 % (espèces de bois
nerveuses).
La figure 27 donne, dans la partie gauche du
graphique, le taux d’humidité du bois pour le chêne
européen (lourd) [141] en fonction de l’humidité
relative de l’air, et dans la partie droite, les valeurs
de retrait et de gonflement (radiaux et tangentiels).
Le graphique nous permet de déduire que le
“travail” du chêne d’Europe (lourd) est de 0,8 + 1,2
= 2,0 %.
En cas d’utilisation de bois massif pour les menuiseries intérieures en général et les parquets en
particulier, on optera pour l’utilisation d’espèces
de bois qui “travaillent” faiblement ou moyennement, plus exactement où R + T ≤ 2,8 %, quoique
l’on puisse également obtenir de bons résultats avec
des espèces de bois dont le “travail” est élevé, à
condition de prendre des mesures complémentaires
(voir également le tableau 37, p. 53).
Le “travail” d’une espèce de bois peut également
être défini expérimentalement en déterminant les
modifications dimensionnelles de petits échantillons
entre les limites de 30 et de 60 % d’humidité relative
de l’air. Les essais consistent à conditionner
suffisamment longtemps des disques d’une dimension axiale de 5 mm et d’une dimension
tangentielle de 40 mm dans ces limites d'humidité
relative de l’air. Le “travail” se définit alors comme
la somme des modifications dimensionnelles
radiales et tangentielles mesurées. Lors des essais,
les valeurs doivent être mesurées sur la courbe de
désorption.
Le tableau 20 (p. 26) reprend les valeurs du “travail”
par espèce de bois ainsi que les valeurs du retrait en
direction radiale et tangentielle. Les chiffres du
retrait (en %/%) sont exprimés en pourcentage de
retrait des dimensions par % de diminution du taux
d’humidité du bois.
49
NIT 218 – décembre 2000
3.1.5.4.3 SÉCHAGE DU BOIS
1
2
Le bois est séché artificiellement jusqu’à obtention
du taux d’humidité moyen voulu. Les valeurs
indicatives du taux d’humidité du bois sont reprises
au tableau 22 (p. 32). En pratique, il s’avère qu’un
séchage correct est beaucoup plus important pour
la stabilité dimensionnelle que, p. ex., le choix entre
le bois débité sur dosse ou sur quartier. Il convient
dès lors d’accorder toute l’attention nécessaire au
séchage et à la qualité du séchage.
3
4
5
La qualité de séchage standard garantit que le taux
d’humidité moyen d’un lot de bois ne varie que
d’un certain pourcentage du taux d’humidité moyen
voulu (voir § 3.1.2.1, p. 25).
1)
2)
3)
4)
5)
Largeur visible
Parement
Cintrage
Ligne de référence
Section
1
2
3
4
Le taux d’humidité du bois ne doit pas non plus
dépasser certaines limites après la pose. Ceci peut
être garanti par le respect d’un climat intérieur “normal” (voir également § 5.3, p. 90).
5
Certains traitements effectués lors du séchage
peuvent améliorer la stabilité dimensionnelle du
bois. Pour le hêtre, par exemple, on procède par
étuvage ou par “séchage par pression”, les éléments
de bois étant soumis à une pression pendant le
séchage artificiel (± 120 tonnes/m2 ≈ 1,2 N/mm2).
1)
2)
3)
4)
5)
Fig. 29 Cintrage
concave d’une
planche (prEN
13647 [38]).
Fig. 30 Cintrage
convexe d’une
planche (prEN
13647 [38]).
Largeur visible
Parement
Cintrage
Ligne de référence
Section
sur faux-quartiers et sur dosse. Le mouvement tangentiel pur est le plus faible pour le bois sur quartier,
alors que pour le bois sur dosse, il est le plus élevé.
3.1.5.4.4 MÉTHODE DE DÉBITAGE,
QUALITÉ DU BOIS ET PRÉSENCE
D’IMPERFECTIONS NATURELLES
La différence de retrait entre les directions radiale
et tangentielle entraînera une déformation de
l’élément en bois en cas de séchage non contrôlé.
Ces déformations seront fonction du plan de section
de sciage (figure 28).
Au § 3.1.3 (p. 32), nous avons expliqué les différents
plans de débitage, à savoir le débitage sur quartiers,
On distingue le cintrage concave et le cintrage
convexe (déformation transversale du parement)
d’une planche (figure 29 et 30 respectivement).
Fig. 28 Déformation
des éléments en bois en
fonction du mode de
débitage.
1
On constate toutefois que l’influence du mode de
débitage sur le retrait/gonflement du bois est moins
importante qu'un séchage correct.
2
Pour le bois massif, la qualité du bois et la linéarité
des fibres des pièces exerceront également une
influence sur le comportement dimensionnel des
éléments de parquet. Les espèces de bois stables y
sont moins sensibles, mais, en règle générale, il est
recommandé de sélectionner la qualité du bois en
fonction de la stabilité dimensionnelle de ses
éléments.
Aussi faut-il écarter, lors de la sélection des pièces,
tout bois présentant les caractéristiques suivantes :
◆ pente du fil très inclinée (p. ex. > 10°)
◆ fil irrégulier
◆ bois de réaction ou bois de tension.
3
1) Dosse
2) Faux-quartiers
3) Quartiers
50
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 36
Largeur b
maximale (mm)
recommandée
en fonction du
facteur
d’élancement S
(bois massif).
FACTEUR D’ÉLANCEMENT MAXIMAL S
ÉPAISSEUR t (mm)
4
(Remmert [147])
8
(Pratique BOIS [8])
10
8
32
64
80
10
40
80
100
12
48
96
120
14
56
112
140
16
64
128
160
18
72
144
180
20
80
160
200
22
88
176
220
24
96
192
240
26
104
208
260
3.1.5.4.5 ÉLANCEMENT DU PROFIL
l’application d’autres standards peut entraîner des
déformations plus prononcées des éléments.
En valeur absolue, les planches larges présenteront
un retrait/gonflement plus importants que les planches étroites si les caractéristiques du bois sont identiques.
Le tableau 36 affiche les largeurs b maximales
recommandées pour des éléments de parquet en
bois massif, celles-ci pouvant être utilisées comme
valeurs indicatives.
Le facteur d’élancement S d’un élément rectangulaire se définit comme le rapport entre la largeur
(b) et l’épaisseur (t) de cet élément (S = b/t). Dans
le cas d’éléments de parquet très élancés (valeur
élevée de S) comme, par ex., pour les larges éléments de lamparquet (épaisseur 10 mm), des déformations plus ou moins importantes peuvent se produire. Ces déformations (cintrages) soulèvent les
chants de l’élément collé avant ou pendant la pose,
pouvant entraîner un collage incomplet (figure 31).
3.1.5.4.6 RAINURES DE RETRAIT
Dans les revêtements de sol en bois massif, on
pratique des rainures de retrait (également appelées
rainures de collage) sous l’élément dans le sens
longitudinal, lesquelles peuvent limiter les déformations des éléments (figure 32).
Quoique leur influence précise sur la stabilité dimensionnelle n’ait pas encore été réellement calculée, la
présence de ces rainures est courante dans le cas :
◆ de parquets massifs et de planchers
◆ de planches larges
◆ d'espèces de bois peu et moyennement stables.
La littérature spécialisée conseille, pour le bois
massif, un élancement maximal des éléments
compris dans une fourchette allant de 4 (Remmert
et al. [147]) à 8 (Pratique BOIS [8]). En cas de
conditions de pose et d’utilisation très différentes,
Fig. 31 Risque de
déformation dans les
éléments de plancher
élancés; élancement
S = b/t.
b
Fig. 32 Rainures de retrait sous l’élément de parquet en bois massif.
b
t
parement
b
t1
t
t
t2
b1
51
pente
rainure de
retrait
NIT 218 – décembre 2000
α
t1
t3
t4
démaigrissement
3.1.5.4.7 STRUCTURE DE L’ÉLÉMENT DANS
LES PARQUETS MULTICOUCHES ET
LES REVÊTEMENTS DE SOL À
PLACAGE
déformer. Le degré de déformabilité de la colle est
indiqué par le fabricant de colle (voir § 3.4, p. 58).
Si l’on pose un parquet à motif (p. ex. chevrons,
damier, point de Hongrie), le retrait/gonflement total
ne sera moins important au niveau des joints
périphériques qu’en cas de pose flottante.
Comparés au bois massif, les revêtements de sol
multicouches présentent une stabilité dimensionnelle plus élevée. Leur comportement dimensionnel est presque entièrement déterminé par les
propriétés des couches inférieures. Afin de limiter
le risque de déformation, l’élément de parquet
présentera de préférence une structure symétrique.
Si ce n’est pas le cas, des rainures transversales
profondes sous l’élément seront généralement
prévues (figure 33).
Ces différentes possibilités de mouvement sont
illustrées par des chiffres au § 5.3.4 (p. 91).
3.1.5.4.9 RAPIDITÉ DE L’ÉCHANGE
D’HUMIDITÉ AVEC L’AIR AMBIANT
Dans un premier temps, l’échange d’humidité
intervient seulement à la surface de l’élément en
bois; en cas de modification continue de l’humidité
relative de l’air dans le même sens, le taux d’humidité des couches plus profondes du bois subira
également des modifications.
Fig. 33 Structure symétrique des éléments de parquets
multicouches et de revêtements de sol à placage.
La vitesse à laquelle cet équilibre est atteint dépend
de différents facteurs, dont :
◆ l’espèce de bois
◆ l’épaisseur des éléments du parquet
◆ la présence de couches de finition.
3.1.5.4.8 INFLUENCE DU MODE DE POSE
Lors d’une fluctuation déterminée du climat intérieur, les valeurs de retrait ou de gonflement
précitées représentent le mouvement (libre) potentiel d’un élément de parquet, c.-à-d. lorsque ce mouvement n’est pas entravé. Ces circonstances se
présentent seulement lors d’une pose flottante du
plancher, pour autant que ce mouvement ne soit
pas gêné par des obstacles (empattements, cheminées, tuyaux, etc.).
L’imprégnabilité du duramen, c.-à-d. la résistance
du duramen à l’infiltration de liquides, est un bon
critère pour mesurer la résistance à l’absorption
d’humidité ambiante. En termes d’imprégnabilité,
le duramen peut être (conformément à la norme
NBN EN 335-1 [92]) perméable (P), moyennement
résistant (M), résistant (R) ou très résistant (T). Les
espèces de bois perméables échangeront plus rapidement de l’humidité avec l’air ambiant que les
espèces de bois résistantes ou très résistantes (voir
tableau 20, p. 26).
Etant donné qu’en pose flottante, les éléments du
parquet rainuré-languetté sont collés entre eux, le
retrait/gonflement se manifestera en outre de
manière cumulée (la somme du retrait/gonflement
de toutes les planches) sur les bords de la surface
parquetée. Par conséquent, il est impératif de prévoir
des joints de pourtour (voir § 5.3.4, p. 91).
Plus l’épaisseur des éléments de parquet est grande,
plus la durée nécessaire pour atteindre le taux
d’humidité d’équilibre sera longue, même dans les
couches plus profondes.
Dans le cas d’une pose clouée et collée, le mouvement se manifestera par élément de parquet. Dans
le cas d’une pose collée, le retrait ou le gonflement
nominal peut être moindre, parce que le mouvement
est gêné par la résistance de l’assemblage collé et
la force de cohésion du support (p. ex. chape). Selon Remmert et al. [147], le mouvement libre est
réduit de moitié si l’on colle les éléments de parquet sur toute leur surface.
La figure 34 montre que le taux d’humidité du bois
de hêtre non traité se modifie nettement plus rapidement que celui du chêne lorsque l’humidité
relative de l’air passe de 50 % à 75 % (à une
température constante). A noter que, dans ce
graphique, le taux d’humidité initial des deux
espèces de bois est identique, à savoir 9 %, à la
différence du taux d’humidité d’équilibre à 50 %
d’humidité relative de l’air. On constate qu’il faut
environ 12 jours pour que le taux d’humidité passe
de 9 à 11 % pour le hêtre et 40 jours pour le chêne.
Dans le cas de ces techniques de pose, aucun
mouvement n’interviendra au niveau du joint
périphérique, sauf s'il y a un décollement. Il
convient de laisser un petit joint entre les éléments
au cas où la couche de colle durcie venait à se
La pose de couches ralentissant les échanges de
vapeur (p. ex. produits de finition, colle) ralentira
52
NIT 218 – décembre 2000
TAUX D’HUMIDITÉ DU BOIS (%)
Fig. 34
Taux d’humidité et vitesse
d’absorption
de l’humidité
des éléments
de parquet en
hêtre et en
chêne non
traités
(Remmert et
al. [147]).
3.1.5.4.10 RÉSUMÉ
12,5
12
Le tableau 37 donne quelques recommandations
pour l’utilisation de types de parquets et d’espèces
de bois, en fonction du “travail” du bois.
hêtre
11,5
11
chêne
10,5
10
3.2
9,5
9
0
10
20
30
40
50
60
70
TEMPS (JOURS)
BOIS POUR LA SOUSSTRUCTURE
3.2.1 GÉNÉRALITÉS
dans une très large mesure l’échange d’humidité
dans les deux sens. Par conséquent, le cas échéant,
on peut supposer que le taux d’humidité d’équilibre
ne sera atteint qu’après une période beaucoup plus
longue.
Les espèces de bois convenant à la construction
sont définies dans les STS 04 [144].
La qualité du bois résineux répond aux exigences
des STS 04.1 [144] relatives à l’emploi structurel
du bois (classement visuel de la résistance). On
“TRAVAIL”
CARACTÉRISTIQUE
Faible
R + T < 1,5 %
Moyen
1,5 % ≤ R + T ≤ 2,8 %
Elevé
R + T > 2,8 %
Niveau d’adaptation pour revêtements de sol en bois
Parfaitement adapté
Adapté
Moins adapté
Mode de débitage
L’influence sur la stabilité
dimensionnelle est plutôt
minime; les facteurs suivants
sont plus importants :
– séchage correct
– climat intérieur “normal”
– structure du sol correcte
(voir chap. 4, p. 72)
L’influence sur la stabilité
dimensionnelle est plutôt
minime; les facteurs suivants
sont plus importants :
– séchage correct
– climat intérieur “normal”
– structure du sol correcte
(voir chap. 4, p. 72)
L’influence sur la stabilité
dimensionnelle est plutôt
minime; les facteurs suivants
sont plus importants :
– séchage correct
– climat intérieur “normal”
– structure du sol correcte
(voir chap. 4, p. 72)
Qualité du bois
Sélection des pièces à
recommander
Sélection des pièces à
recommander
Sélection des pièces
impérative
Dimensions,
élancement (S = b/t)
(voir tableau 36)
S ≤ 10
S≤8
Un traitement spécial pour
les planches larges en
hêtre est impératif (p. ex.
séchage par pression)
S≤4
Imprégnabilité du
duramen
(§ 3.1.5.4.9)
P-M-R-T (*) : toutes
finitions
Mode de pose
Tous
Tous
Chauffage par le
sol
Adapté
Adapté, à l’exception du
hêtre et de l’érable
massifs
– M-R-T (*) : toutes
finitions
– P (*) :
- largeur de planche
limitée
- finition filmogène
M-R-T (*) :
– largeur de planche
limitée
– finition filmogène
– Éléments étroits : pose
collée
– Planches plus larges :
clouées/vissées sur
lambourdes
À déconseiller
(*) P : perméable; M : moyennement résistant; R : résistant; T : très résistant.
53
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 37
Recommandations pour l’utilisation de types
de parquets et
d’espèces de
bois en fonction
du “travail” du
bois.
distingue deux qualités de bois : S6 et S8 (voir
également [149]). Si le bois ne reste pas apparent
ou s’il s’agit de sections de bois plus petites, on
applique le classement S6, tandis que S8 s’applique
pour le bois apparent et les sections de bois lourdes.
Les grandes longueurs sont parfois difficiles à
obtenir en S8.
L’écart entre les poutres ou les lambourdes dépend
de l’épaisseur du revêtement de sol, de la contrainte
de service et de la charge concentrée choisies (voir
§ 5.6.3, p. 97). Des prescriptions spéciales sont
d’application en présence de doubles lattis de
lambourdes pour planchers sportifs (voir § 7.2,
p. 114).
En ce qui concerne la préservation du bois, on
consultera le § 3.1.4.2 (p. 46).
3.2.2 GÎTAGE EN BOIS
Au moment de sa mise en œuvre, le bois possède
un taux d’humidité initial qui se rapproche le plus
possible du taux d’humidité d’équilibre attendu. Des
valeurs indicatives sont données au tableau 22
(p. 32).
Le diamètre du gîtage est indiqué en mm et
s’exprime comme suit : d x b (épaisseur x largeur,
ou épaisseur x hauteur). Pour les bois résineux
indigènes ou nordiques, on utilise les dimensions
nominales, normalisées respectivement dans les
normes NBN 219-02 [64] et NBN 219-03 [65].
On veillera également à ce que des parties éventuellement encore humides de la sous-structure
préservée n’entrent pas en contact direct avec le
revêtement de sol en raison du risque de tachage.
Ces taches qui peuvent se former sont dues à une
migration des colorants, contenus dans les produits
de préservation, de la sous-structure vers le revêtement de sol sec.
Tableau 38
Dimensions
des
lambourdes
(DTU 51.1
[11]).
CARACTÉRISTIQUE
Largeur
Épaisseur
Longueur
Distance d’axe en axe
La longueur est exprimée en mètres. Les tolérances d’application sont citées dans la norme NBN 219-04 [66].
3.2.3 LAMBOURDES
Le bois pour lambourdes peut également, au besoin,
être classé selon sa résistance. Les prescriptions du
DIMENSION (mm)
DESCRIPTION
– Courante
– Support continu :
- joints de bout irréguliers et réguliers (coupe
de pierre)
- joints de bout sur lambourdes
- à bâtons rompus et en point de Hongrie
Pour les lambourdes de 80 mm de large :
– support continu
– distance d’axe en axe des cales, poutres, … :
- < 350
- 350 mm ≤ distance d’axe en axe < 450 mm
- 450 mm ≤ distance d’axe en axe < 600 mm
– Sur un support continu :
- moyenne
- au niveau du revêtement de sol
- sur les chants
– Sur cales, poutres, … (*)
– Locaux à usage normal :
- épaisseur du revêtement de sol min.
- épaisseur du revêtement de sol min.
– Locaux à lourde charge de service :
- épaisseur du revêtement de sol min.
- épaisseur du revêtement de sol min.
– Salles de sport (simple lattis)
– Distance du mur, cloisons légères, etc.
80
≥ 40
≥ 50
≥ 70
≥ 20
≥ 25
≥ 32
≥ 52
≥ 1000
≥ 700
≥ 400
≥ 1500
23 mm
16 mm
450
300
23 mm
16 mm
350
200
200
20
(*) Les lambourdes en bois feuillu doivent être pourvues de traits de scie transversaux, surtout lorsqu’elles sont longues. Les traits
de scie sont pratiqués sur le contre-parement. Leur profondeur est égale à la moitié de l’épaisseur de la lambourde. Lorsque les
lambourdes ne sont pas entièrement soutenues, on prévoit une cale à la hauteur de chaque trait de scie.
54
NIT 218 – décembre 2000
(p. 45); les émissions de formaldéhyde sont traitées
au § 4.3.2 (p. 76).
§ 3.2.1 (p. 53) étant d’application, la résistance est
un facteur important pour un simple lattis posé sur
un support discontinu (p. ex. gîtage en bois) ou un
double lattis. En cas de pose sur un support continu, une classification n’est pas nécessaire; il suffit
de respecter une qualité minimale du bois pour
obtenir une fixation correcte du revêtement de sol.
3.3.2 CARACTÉRISTIQUES DES
PANNEAUX POUR PLANCHERS
La normalisation européenne relative aux panneaux
pour planchers définit les caractéristiques importantes pour les spécifications et exigences de mise
en œuvre, ainsi que les méthodes d’essai (tableau 39) :
◆ prEN 12869-1/2 [25,26] pour l’emploi structurel
(sur lambourdes, gîtages, …)
◆ prEN 13810-1/2 [40,41] pour les planchers
flottants.
Les dimensions courantes des lambourdes sont
indiquées au tableau 38 (DTU 51.1 [11]). La section
est adaptée à la travée, c.-à-d. à la distance entre
deux points d’appui successifs (cales, gîtage).
En cas de lambourdes sur un support continu, on
utilise parfois aussi des lames de multiplex, collées
ou non l’une à l’autre.
3.3
Le fabricant du panneau déclare ces caractéristiques.
PANNEAUX À BASE DE
BOIS
On trouvera des directives relatives à la pose des
panneaux dans la prénorme prEN 12872-1 [27] (voir
§ 5).
3.3.1 EXIGENCES IMPOSÉES AUX
PANNEAUX
Ces (pré)normes européennes reprennent également
les exigences et les méthodes d’essai relatives aux
caractéristiques mécaniques.
Les panneaux à base de bois, comme le multiplex,
les panneaux de particules, l’OSB (*), … peuvent
s’utiliser comme sous-plancher des revêtements de
sol en bois. Les panneaux répondent aux normes et
prescriptions correspondantes et/ou disposent d’un
agrément technique (ATG).
3.3.3 CLASSES D’UTILISATION
La prEN 12869-1 [25] définit, par ailleurs, trois
classes d’utilisation pour les panneaux.
Les panneaux peuvent être soumis à des exigences
liées à la qualité du collage, aux caractéristiques
mécaniques, à la sensibilité à l’humidité (retrait/
gonflement) et au taux d’humidité à la livraison. Si
la face inférieure du panneau reste apparente, on
peut également imposer certaines exigences esthétiques au multiplex.
La classe d’utilisation 1 signifie que le façonnage
(pose) des panneaux à base de bois s’effectue dans
des conditions sèches et que, après la pose, il n’y a
pas de risque d’humidification. De plus, l’humidité
relative de l’air n’excède les 65 % que quelques
semaines par an, à une température de 20 °C, ce
qui correspond à peu près à un climat intérieur “normal” tel que défini au § 3.1.5.3 (p. 48). Le taux
d’humidité des panneaux se situe entre 4 et 11 %
pour la classe d’utilisation 1.
Le taux d’humidité des panneaux répond aux
prescriptions du § 3.1.2 (tableau 22, p. 32). Les
panneaux à base de bois ont une plus grande stabilité
dimensionnelle que le bois massif, surtout à la
surface du panneau (gonflement/retrait seulement
10 à 20 % de celui du bois massif).
Avec la classe d’utilisation 2, il existe un risque
d’humidité relative élevée de l’air ainsi que
d’humidification pendant et après la pose des
panneaux. Le taux d’humidité des panneaux peut
alors se situer entre 11 et 17 %. Toutefois, les
prescriptions du § 5.2.3 (p. 87) sont toujours
d’application pour la pose du revêtement de sol.
Lorsque le support du panneau est discontinu (par
ex. gîtage en bois), les exigences imposées à ses
caractéristiques mécaniques (p. ex. module E,
résistance à la flexion) seront plus strictes que
lorsque le panneau repose sur un support continu
(p. ex. dans le cas d’une chape).
La classe d’utilisation 3 ne s’applique pas aux
revêtements de sols intérieurs en bois.
En ce qui concerne la durabilité biologique des
panneaux (multiplex), on consultera le § 3.1.4
(*) OSB = Oriented Strand Board, soit un panneau à base de grands copeaux orientés, souvent utilisé comme panneau de construction.
L'OSB est aussi appelé panneau à base de grandes particules de bois orientées.
55
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 39 Panneaux pour sous-planchers en bois (conformément aux prénormes prEN 13810-1/2 [40,41]
et 12869-1/2 [25,26]).
PANNEAUX (*)
TYPES
DOCUMENTS DE
RÉFÉRENCE :
NBN EN …
DIMENSIONS COURANTES
d (mm)
L x b (mm2)
Généralités (rainuré-languetté, teneur en humidité,
stabilité dimensionnelle)
–
324-1/2 [90,91]
322 [89]
318 [87]
–
–
Panneau de particules
NBN EN 312-4
NBN EN 312-5
NBN EN 312-6
NBN EN 312-7
[77-80] (***)
312 [76]
324-1 [90]
6 - 28
2440 x 1220
2500 x 1250
(*****)
OSB (**)
OSB/2
OSB/3
OSB/4
300 [73]
324-1 [90]
6 - 19
2400 x 1200
2440 x 1220
Multiplex (**)
NBN EN 635-1
NBN EN 635-2
NBN EN 635-3
[101,102,103]
(****)
313-1/2 [81,82]
315 [85]
324-1 [90]
635-1/2/3
[101,102,103]
636-1/2/3
[104,105,106]
8 - 22
2440 x 1220
2500 x 1250
3050 x 1530
Panneau de fibres (MDF)
NBN EN 622-2
NBN EN 622-3
NBN EN 622-5
[96,97,98]
316 [86]
324-1 [90]
622-1/2/3/5
[95,96,97,98]
6 - 40
2440 x 1220
3660 x 1830
5500 x 2440
Panneau de particules à
base de ciment
NBN EN 634-2
[100]
324-1 [90]
634 [99]
–
–
(*) Les prEN 13810-1/2 [40,41] et 12869-1/2 [25,26] mentionnent également l’emploi de panneaux bloc (tels que définis dans la
prEN 12775) comme sous-plancher en bois.
(**) Dans l’OSB et le multiplex, l’orientation du panneau lors de la pose est importante; c’est dans le sens longitudinal que le
panneau possède, de manière conventionnelle, la plus grande capacité portante.
(***) Correspond à peu près aux anciens panneaux de construction de type A (NBN EN 312-4 [77]) et de type B (NBN EN 3125 [78]) conformément aux STS 04.6 [145].
(****) En Belgique, la seule exigence est celle d’un collage WBP (water and boil-proof)(selon STS 04.6 [145]).
(*****) A commander sur mesure en cas de grandes quantités.
L’aptitude des types de panneaux des deux classes
d’utilisation est reprise dans l’annexe de la prénorme
prEN 13810-1 [40] (tableau 40) (voir aussi § 3.3.5).
identique aux spécifications des documents
contractuels ou des rapports d’essai.
3.3.5 TYPES DE PANNEAUX
COURANTS
3.3.4 TOLÉRANCES
3.3.5.1 PANNEAU DE PARTICULES
Les tolérances applicables aux panneaux à base de
bois utilisés dans les planchers sont reprises dans la
prEN 12869-2 [26] (tableau 41).
Les panneaux de particules conviennent à des fins
structurelles dans des conditions sèches et satisfont à
la norme NBN EN 312-4 [77] (conditions sèches) ou
NBN EN 312-5 [78] (résistance améliorée à l’humidité). Le type conforme à la NBN EN 312-4 correspond grosso modo à l’ancien panneau de construction
de type A conformément aux STS 04 [144], tandis que
le type NBN EN 312-5 correspond au type B.
Les tolérances quant à l’épaisseur, la largeur et la
longueur sont mesurées conformément à la norme
NBN EN 324-1 [90], à une humidité relative de
l’air de 65 ± 5 % et à une température de 20 ± 2 °C.
Le profil de l’assemblage rainuré-languetté doit être
56
NIT 218 – décembre 2000
PANNEAU
CLASSE D’UTILISATION 2 (*)
CLASSE D’UTILISATION 1 (*)
NBN EN 312-5/7 [78,80]
NBN EN 300 [73] - OSB/3/4
NBN EN 622-2/3/5 [96,97,98]
NBN EN 316 [86]
NBN EN 636-2/3 [105,106]
NBN EN 634-2 [100]
NBN EN 312-4/5/6/7 [70 - 80]
NBN EN 300 [73] - OSB/2/3/4
NBN EN 622-2/3/5 [96,97,98]
NBN EN 316 [86]
NBN EN 636-1/2/3 [104,105,106]
Multiplex
NBN EN 634-2 [100]
Panneau de particules à base de ciment
Panneau de particules
OSB
Panneau de fibres
Tableau 40
Types de
panneaux
aptes à
l’emploi dans
les planchers.
(*) Exemples d’emploi : salon, bureau, salle d’exposition.
(**) Exemples d’emploi : salle de bain, cuisine, entrée, magasin.
MATÉRIAU
Panneau de particules
OSB
Multiplex
Panneau bloc
Panneau de fibres
Panneau de particules
à base de ciment
épaisseur :
– non poncé (mm) :
- t < 12 mm
- t ≥ 12 mm
– poncé (mm)
± 0,8
± 0,8
± 0,4
± 0,4
± 0,8
± 0,4
± 1,5
± 1,5
± 0,4
largeur (mm)
+ 0,0
+ 0,0
+ 0,0
longueur (mm)
- 3,0
- 3,0
- 3,0
4
4
4
0,8
0,4
0,8
0,4
0,8
0,4
TOLÉRANCE
stabilité dimensionnelle (*)
(mm/m)
désaffleurement entre panneaux
contigus (mm) (**) :
– non poncé (mm)
– poncé (mm)
(*) Pour une humidité relative de l’air allant de 35 à 85 % à une température de 20 °C.
(**) Mesuré pour une humidité relative de l’air de 65 ± 5 % et à une température de 20 ± 2 °C.
3.3.5.2 OSB (ORIENTED STRAND BOARD OU
PANNEAU A BASE DE GRANDES
PARTICULES DE BOIS ORIENTEES)
Vu ses meilleures caractéristiques mécaniques (notamment cohésion superficielle), il vaut mieux choisir un panneau conforme à la norme NBN EN 3125 [78] pour une pose collée. Pour une épaisseur de
minimum 18 mm, la résistance à la traction superficielle de ce panneau est d’au moins 0,45 N/mm2
(contre min. 0,35 N/mm2 pour un panneau de type
NBN EN 312-4 [77]).
La norme NBN EN 300 [73] relative aux panneaux
OSB distingue les :
◆ OSB/1 : panneaux non portants en conditions
sèches
◆ OSB/2 : applications portantes en conditions
sèches
◆ OSB/3 : applications portantes en conditions
humides.
La résistance à la traction superficielle est calculée
conformément à la NBN EN 319 [88].
La masse volumique s’élève à min. 690 ± 20 kg/m3.
La plupart des applications en sous-plancher
nécessitent donc un OSB/2.
La classe E1 est d’application pour la teneur en
formaldéhyde (valeur au perforateur).
Conformément à la norme NBN EN 300 [73], la
résistance à la traction superficielle des panneaux
de type OSB/2 et OSB/3 est d’au moins 0,3 N/mm2
à partir d’une épaisseur de 18 mm minimum.
Les panneaux de particules à résistance améliorée au
feu satisfont à la classe de réaction au feu A1 (conformément à NBN S 21-203 [126]) et la couleur de
leur cœur est généralement rouge (voir § 4.2, p. 74).
57
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 41
Tolérances
(mm) relatives
aux panneaux
à base de
bois pour
planchers.
3.4
3.3.5.3 MULTIPLEX
COLLES
La qualité du collage du multiplex convient pour
l’emploi dans des conditions sèches et répond aux
exigences imposées dans les normes NBN EN 3142 [84] et NBN EN 636-1 [104]. Les STS 04.6 [145]
imposaient uniquement une exigence pour le collage du multiplex : WBP (weather and boil proof).
Les panneaux sont soumis à des essais selon la
norme NBN EN 314-1 [83].
3.4.1 EXIGENCES IMPOSÉES AUX
COLLES DE PARQUET
Les caractéristiques mécaniques du panneau (p. ex.
résistance à la flexion) sont décrites conformément
à la norme NBN EN 1072 [111].
En ce qui concerne la résistance à l’humidité des
colles à bois dans les applications non structurelles,
c’est la norme belge NBN EN 204 [71] qui est
d’application. La NBN EN 204 distingue quatre
classes, à savoir D1 à D4, caractérisées par une
augmentation de la résistance à l’humidité du joint
de colle. Cette norme se rapproche fortement de la
norme précédemment en vigueur DIN 68601 [56]
(classes B1 à B4). La méthode d’essai est décrite
dans la NBN EN 205 [72].
Les colles utilisées pour les revêtements de sol en
bois sont appelées “colles de parquet”. La norme
DIN 281 [47] impose aux colles de parquet (colles
en dispersion, colles à l’alcool) une série d’exigences résumées au tableau 42.
Si le multiplex doit rester apparent dans le bas, on
peut imposer des exigences quant à son aspect. La
norme NBN EN 635 [101] fournit des spécifications concernant la qualité visuelle des placages de
finition, ces spécifications étant différentes pour le
bois résineux et le bois feuillu, notamment en ce
qui concerne la taille des nœuds.
On utilise principalement des colles D3 pour les
revêtements de sol en bois (colles en dispersion,
colles à l’alcool); les colles polyuréthanes correspondent toujours à la classe D4.
3.3.5.4 AUTRES TYPES DE PANNEAUX
On peut utiliser d’autres types de panneaux, tels
que le softboard, le hardboard, le medium density
fibreboard (MDF) ou des panneaux minéraux
comme sous-couches des revêtements de sol en
bois. Etant donné la faible cohésion interne de ces
panneaux, le revêtement de sol est généralement
appliqué en pose flottante.
En outre, le fabricant conseille parfois l’application
d’un prétraitement (primer) et/ou d'une couche
d’égalisation en fonction du type de colle ainsi que
de la nature et de l’état du support. On respectera
dans tous les cas les prescriptions du fabricant.
PROPRIÉTE DE LA COLLE
EXIGENCE
Ouvrabilité
Facile à étaler, les sillons formés
par la spatule doivent rester droits
Mouillage
Mouillage de toute la surface du bois
après 3 min. dans un bain de colle
Résistance au cisaillement
Tableau 42
Exigences
imposées aux
colles de
parquet (selon
DIN 281 [47]).
– ≥ 2,5 N/mm2 après 3 jours de
durcissement
– ≥ 3 N/mm2 après 28 jours de
durcissement
Déformabilité (*)
Minimum 0,5 mm de déplacement
en cas de rupture
Résistance aux alcalis
Minimum 8 h de résistance à l’eau
de chaux
Odeur
Après 24 h, seules l’odeur
spécifique et une légère odeur de
solvant sont admissibles
(*) L’élasticité de la couche de colle durcie est relativement limitée, à l’exception des
caoutchoucs synthétiques et des colles élastiques dont la couche durcie conserve
une certaine élasticité. On trouve peu d’informations à ce sujet dans la documentation
technique des fabricants de colles.
58
NIT 218 – décembre 2000
Pour garantir la bonne tenue de l’assemblage collé,
le support doit également répondre à certaines exigences. Celles-ci concernent principalement :
◆ la planéité : pour un collage direct, une classe
de planéité 1 est exigée (tolérance stricte) (voir
§ 5.2.2, p. 86)
◆ le taux d’humidité maximum admissible (voir
§ 5.2.3, p. 87)
◆ les caractéristiques mécaniques minimum,
comme p. ex. la résistance à la traction superficielle (voir § 5.2.4, p. 88)
◆ la propreté du support (voir § 5.6.5, p. 102).
inorganiques et d’additifs, et sont généralement
exemptes d’eau et de solvant. Elles se subdivisent en un système à un et à deux composants
◆ autres : les colles époxydes, les colles élastiques.
Selon la quantité de colle, les propriétés du bois et
les possibilités d’évacuation de l’eau ou des solvants, les colles en dispersion et, dans une moindre
mesure, les colles à base de solvant peuvent provoquer le gonflement des éléments de parquet. Les
colles polyuréthanes ne présentent pas cet inconvénient.
Les colles en dispersion stockées doivent être protégées contre le gel.
3.4.2 TYPES DE COLLES ET PROPRIÉTÉS
LORS DE LA MISE EN ŒUVRE
3.4.2.2 MÉCANISME DE DURCISSEMENT
Les différents types de colles se distinguent entre
autres par :
◆ le type de résine et de solvant
◆ leur mécanisme de durcissement
◆ leur résistance à la chaleur
◆ leurs propriétés à la mise en œuvre.
La colle peut durcir :
◆ par séchage physique, à savoir par diffusion
et/ou évaporation de l’eau ou des solvants (p. ex.
colles en dispersion, colles à l’alcool). Le support de ces colles doit être lisse et absorbant.
Les possibilités d’évacuation de l’eau ou des
solvants dépendent de la nature et du taux d’humidité du support, de l’espèce de bois, de l’humidité des éléments de plancher, de la présence
de couches freinant la diffusion d’humidité dans
le bois (couches de colle ou de finition) et du
climat intérieur pendant et après le façonnage
(voir aussi § 5.6, p. 94)
◆ par contact avec l’humidité provenant du support
ou des éléments de plancher, ou par absorption
de la vapeur d’eau présente dans l’air (p. ex.
colles polyuréthanes à un seul composant). Il est
important, à cet égard, qu’au moins un des chants
soit absorbant et qu’il contienne une certaine
quantité d’humidité (cette quantité est suffisante
pour provoquer la réaction, même avec un bois
très “sec”). En outre, la colle doit être appliquée
en couche mince et régulière (support plan) afin
de pouvoir durcir sur toute l’épaisseur de la couche. Avec ce type de colle, le temps de durcissement dépendra de la porosité et du taux d’humidité du support, du taux d’humidité du bois des
éléments de plancher et du climat intérieur pendant et après le façonnage
◆ par réaction avec un second composant (p. ex.
colles polyuréthanes ou époxydes à deux composants) : avec les colles à deux composants, la
résine de base et le durcisseur doivent être bien
mélangés avant l’utilisation et ce, dans une proportion donnée en fonction du type de colle. En
général, l’obtention d’un mélange homogène est
bien visible, étant donné l’aspect différent des
deux composants. Le mélange préparé ne peut
s’employer que pendant un laps de temps limité
(voir § 3.4.2.4, p. 60). Ces colles sont assez difficiles à mettre en œuvre.
Les colles de parquet courantes font l’objet d’une
analyse plus détaillée au § 3.4.5 (p. 63).
3.4.2.1 TYPE DE RÉSINE ET DE SOLVANT
Les colles couramment utilisées pour les parquets
sont :
◆ les colles en dispersion (colles blanches) : ce sont
des résines dispersées dans l’eau (liants organiques); p. ex. à base de PVAc (acétate de polyvinyle), d'EVA (acétate de vinyle éthylène),
d'acrylates, de substances de charge inorganiques
et d'additifs. La teneur en eau de ces colles varie
entre 40 % pour les types plus anciens et 16 à
20 % pour les colles en dispersion modernes
◆ les colles à l’alcool (colles à base de solvant) :
elles se composent de résines (PVAc, etc.) dissoutes dans des solvants légèrement volatils,
d’additifs et de substances de charge inorganiques. Le durcissement de la couche de colle
dépend moins du climat intérieur (température
et humidité relative de l’air ambiant) que pour
les colles en dispersion. Cependant, vu le risque
d’explosion et d’incendie ainsi que les risques
pour la santé, le législateur pourrait à l’avenir
limiter l’utilisation de ces produits (c’est
d’ailleurs déjà le cas aux Pays-Bas) (*). Aussi
constate-t-on que ces colles sont souvent remplacées par des colles en dispersion ou des colles polyuréthanes
◆ les colles polyuréthanes : elles se composent de
résines organiques chimiquement réactives (polyols, isocyanates), de substances de charge
(*) Pour l’emploi de produits à base de solvants : voir § 4.3.3.
59
NIT 218 – décembre 2000
◆ la durée de conservation (temps de conservation) : durée d’utilisation de la colle non préparée. Pour les colles en dispersion, par exemple,
la durée de conservation dépend de la composition et se situe généralement entre 3 et 12 mois.
La colle doit avoir entièrement durci avant que l’on
puisse poursuivre le traitement des éléments de
plancher (ponçage, finition) ou les utiliser.
Les temps d’attente nécessaires sont indiqués par
le fabricant de colle et dépendent, entre autres, du
support, du climat intérieur, du type de revêtement
de sol, de l’espèce de bois et de la présence éventuelle de couches de finition. Il faut respecter les
temps d’attente suivants :
◆ colles en dispersion : 5 à 10 jours
◆ colles à base de solvant : 4 à 7 jours
◆ colles polyuréthanes : 24 à 48 h (parquet avec
finition : min. 48 h).
3.4.3 CHOIX DE LA COLLE
Le choix du type de colle dépend, entre autres, du
support (type, planéité, …), du type de revêtement
de sol en bois, de l’espèce de bois, de la taille des
éléments de plancher et du fait que ces derniers
soient ou non multicouches ou finis. D’autres facteurs importants sont la compatibilité entre le support, le primaire (éventuel), la couche d’égalisation
(éventuelle) et la colle. En outre, il convient de
respecter les prescriptions du fabricant en ce qui
concerne l’aptitude de la colle à l'emploi.
3.4.2.3 RÉSISTANCE À LA CHALEUR
Les colles thermoplastiques se composent de matières synthétiques thermoplastiques, p. ex. à base de
PVAc (acétate de polyvinyle) ou d’EVA (acétate de
vinyle éthylène). De par leur caractère thermoplastique, elles résistent moins bien aux hausses de température. Voilà pourquoi on optera, dans les bâtiments chauffés par le sol, pour des types de colles
résistant mieux à la chaleur, comme les colles polyuréthanes.
Le tableau 43 présente des recommandations pour
le choix de la colle, pour les colles en dispersion,
les colles à l’alcool et les colles polyuréthanes.
Quelques remarques complémentaires concernant
le tableau 43 :
◆ avec le parquet multicouche et/ou les éléments
de plancher finis (prêts à poser), on utilise une
colle à faible teneur en eau ou en solvant, en raison de la présence de couches freinant la diffusion de vapeur dans les éléments de plancher
(couches de colle et de finition). Ce peut être une
colle polyuréthane, une colle en dispersion à faible teneur en eau (16 à 20 % d’eau) ou une colle
à l’alcool à faible teneur en solvant. Les colles
en dispersion classiques (40 % d’eau) et les colles à l’alcool peuvent provoquer de légères déformations des éléments en raison du gonflement
excessif sur leur face inférieure pendant ou peu
après l’application de la colle
◆ si la colle est destinée à remplir les joints (p. ex.
sur des supports manquant de planéité, …), seules les colles polyuréthanes à deux composants
et les colles époxydes sont prises en considération
◆ en présence d’un chauffage par le sol, on utilise
de préférence les colles polyuréthanes ou un
type de colle estimé apte à cette application par
le fabricant
◆ on utilise une colle en dispersion (classe D3)
pour le collage d’assemblages rainurés-languettés (pose flottante).
Les colles à polyadditifs, à base de polyuréthane ou
d’époxy résistent généralement bien à la chaleur.
Les colles thermodurcissables ne sont actuellement
pas utilisées comme colles de parquets.
3.4.2.4 PROPRIÉTÉS À LA MISE EN ŒUVRE
Les principales propriétés à la mise en œuvre des
colles de parquet sont :
◆ la viscosité (Brookfield) : propriété déterminant
la fluidité des liquides, leur taux de fluidité ou
leur épaisseur; exprimée en poises (1 P =
0,1 Pa.s)
◆ le grammage (la dose) : quantité de colle appliquée par unité de surface; en g/m2
◆ le temps de gommage : temps maximal disponible entre l’application de la colle et l’assemblage des éléments de plancher. La surface encollée est choisie de manière à pouvoir être assemblée pendant le temps ouvert
◆ durée d’utilisation (pot-life ou durée de vie en
pot) : durée pendant laquelle la colle liquide
mélangée avec le durcisseur reste facile à mettre en œuvre
◆ la température de mise en œuvre : généralement entre 15 et 30 °C selon le type de colle
◆ la durée de durcissement : délai minimum exigé
pour le déroulement de la réaction de durcissement
de la colle de sorte que l’on puisse circuler sur le
plancher sans endommager la couche de colle
Une évolution importante au niveau des types de colles pour couches d’égalisation est en cours. Non seulement les types de colles courants, comme les colles
en dispersion et les colles polyuréthanes sont améliorés, mais de nouveaux types de colles (pour cette
application), comme les colles en poudre et les colles
élastiques, pourraient bien jouer un rôle à l'avenir.
60
NIT 218 – décembre 2000
TYPE DE REVÊTEMENT
TYPE DE COLLE
Parquet ou plancher massif
Non fini
–
–
–
–
–
–
–
Fini
Plancher
Parquet mosaïque
Lamelle de chant
Lamparquet
Panneaux décoratifs
Parquet rainuré-languetté
Plancher en bois de bout
– Petites dimensions
– Lames et panneaux
Colle en
dispersion (*)
Colle polyuréthane (*)
Colle à l’alcool
(*)(***)
–
X
X
X (**)
X (**)
X (**)
–
X
–
–
X
X
X
X (****)
X
–
–
X
X
X
–
X (**)
–
X
X (**)
X
–
TYPE DE COLLE
TYPE DE REVÊTEMENT
Colle en
dispersion (*)
Colle polyuréthane (*)
Colle à l’alcool
(*)(***)
– Lames bicouches
– Panneaux décoratifs (placage)
X
X
–
X
–
X
– Lames bicouches
– Panneaux décoratifs
– Lames à trois couches :
- t ≥ 13 mm, L < 600 mm
- t ≥ 13 mm, L ≥ 600 mm
- 10 ≤ t < 13 mm,
L < 1200 mm
- 10 ≤ t < 13 mm,
L ≥ 1200 mm
X
–
–
X
–
X
X
X (**)
–
X
–
X
X (**)
X
X
–
X
X
Parquet multicouche et revêtement de sol à placage
Non fini
Fini
(*) X : recommandé; – : pas recommandé.
(**) Consulter le fabricant. En fonction du support et de la teneur en humidité des colles en dispersion, celles-ci peuvent être utilisées ici.
(***) Les colles à base de solvant (colles à l’alcool, certaines colles polyuréthanes) seront sous peu remplacées par d’autres types,
notamment en raison de leur caractère nocif pour le travailleur et des émissions de solvants.
(****) Une colle polyuréthane à deux composants avec primaire époxyde est recommandée lors du collage du parquet en bois de
bout sur la chape.
3.4.4 CHOIX DE LA SPATULE À COLLE
Les types de spatules les plus courants sont le type
1 (B3) et le type 3 (Pütz 23/48, appelé peigne 5).
Ce dernier type est employé sur les supports inégaux ou dans les applications nécessitant un plus
grand pouvoir couvrant de la colle. Le type 4 est
déconseillé avec les colles en dispersion. Le type 5
s’utilise avec les colles époxydes.
Le choix de la spatule s’effectue en fonction du
type de revêtement de sol et de la nature et de l’état
du support. On suivra les indications du fabricant.
Le tableau 44 reprend les recommandations relatives au choix de la denture en fonction du type de
revêtement de sol en bois.
Pour garantir une application régulière de la colle
en fonction du support, on remplace généralement
le peigne à colle tous les 60 m2. La largeur maximale de la spatule à colle est de 180 mm.
La figure 35 illustre un type de spatule à colle.
Fig. 35 Spatule à colle.
2
3
1
61
1) Largeur de l’espacement
entre les dents
2) Profondeur des dents
(encoche)
3) Largeur des dents
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 43
Recommandations pour le
choix de la
colle [143].
Tableau 44
Type de denture
de la spatule à
colle en fonction
du type de
revêtement de
sol en bois.
TYPE DE REVÊTEMENT
TYPE DE DENTURE (*)
Parquet ou plancher massif
–
–
–
–
–
–
–
Non fini
Plancher
Parquet mosaïque
Lamelle de chant
Lamparquet
Panneaux décoratifs
Parquet rainuré-languetté
Parquet en bois de bout
– Petites dimensions
– Planches et panneaux
Fini
1
2
3
4
5
–
X
–
–
–
–
–
X
–
X
X
X
X
–
X
–
–
X
X
X
–
X
–
–
–
X
–
–
–
–
–
–
–
–
X
X
–
–
–
–
X
–
X
–
–
TYPE DE DENTURE (*)
TYPE DE REVÊTEMENT
Parquet multicouche et revêtement de sol à placage
Non fini
Fini
1
2
3
4
5
– Lames bicouches
– Panneaux décoratifs (placage)
–
–
X
X
–
X
–
X
–
–
– Lames bicouches
– Panneaux décoratifs
– Lames à trois couches
- t ≥ 13 mm, L < 600 mm
- t ≥ 13 mm, L ≥ 600 mm
- 10 ≤ t < 13 mm, L < 1200 mm
- 10 ≤ t < 13 mm, L ≥ 1200 mm
–
–
X
X
–
X
–
–
–
–
–
–
–
–
X
–
X
–
X
X
X
X
–
X
–
X
–
–
–
–
(*) X : oui; – : non.
ESPACEMENT
DES DENTS
(mm)
PROFONDEUR
DES DENTS
(mm)
LARGEUR
DES DENTS
(mm)
1
B3
3,4
3,4
3,6
Pütz 23/61
3
4
5
Pütz 23/48
Pajarito 69
Denture
carrée
14,0
15,0
8,0
5,0
–
6,0
6,0
5,0
5,0
–
62
3,6
6,0
6,0
6,0
5,0
3,6
3,4
6,0
Pajarito 56
3,4
3,4
6,0
14
6,0
2
3,4
3,6
6,0
15
5,0
B3
ILLUSTRATION
(distances en mm)
3,4
APPELLATION
3,4
TYPE DE
DENTURE
6,0
8
5,0
Tableau 45
Type de
denture de la
spatule à colle
pour parquet.
5,0
–
NIT 218 – décembre 2000
5
3.4.5
TYPES DE COLLES COURANTS
3.4.5.2.
3.4.5.1
COLLE EN DISPERSION
3.4.5.2.1 GÉNÉRALITÉS
3.4.5.1.1 GÉNÉRALITÉS
COLLE À L’ALCOOL
Dans certaines circonstances, il est préférable d’utiliser de la colle à l’alcool plutôt qu’une colle en
dispersion (moins d’apport d’eau), en particulier :
◆ en présence de lames de parquet larges et longues : il y a moins de risque de cintrage des
différentes lames
◆ en présence d’espèces de bois sensibles à l’absorption d’humidité et/ou présentant un indice
de “travail” élevé, comme le hêtre, le frêne ou
l’érable.
Les colles en dispersion sont des résines dispersées
dans l’eau ; ces résines sont essentiellement à base
d’acétate de polyvinyle (colle PVAc), mais aussi
d’acétate de vinyle éthylène (colle EVA) ou
d’acrylates (colles acrylates). On les appelle souvent colles “blanches”, même si elles sont plutôt de
couleur blanc cassé voire brune.
Ce type de colle est fourni prêt à l’emploi et ne
nécessite jamais d’adjonction autre que quelques
% d’eau, afin d’adapter la viscosité et le temps de
gommage (temps ouvert) à la température et à l’humidité relative de l’air sur le chantier.
On utilise également souvent de la colle à l’alcool
comme primaire pour les chapes (voir § 3.5.1,
p. 65).
On constate que ces colles sont souvent remplacées
par des colles en dispersion ou polyuréthanes en
raison de leur teneur en solvants. Il convient de suivre à la lettre les consignes de sécurité du fabricant.
Les règles suivantes s’appliquent aux colles en dispersion :
◆ température de mise en œuvre : 15 - 30 °C
◆ conservation : toujours à l’abri du gel. Durée de
conservation entre 3 et 12 mois
◆ température de conservation : 10 - 20 °C.
3.4.5.2.2 CARACTÉRISTIQUES
Les colles en dispersion conviennent moins bien
aux chapes à l'anhydrite (plâtre) vu leur sensibilité
à l’humidité. Quoi qu’il en soit, on développe actuellement des colles en dispersion qui conviendraient à ce type de support.
Elles ont les caractéristiques suivantes :
◆ résine utilisée : acétate de polyvinyle
◆ viscosité : liquide très épais, à appliquer à la
spatule. Peut être dilué à l’aide d’un diluant
approprié. Les supports à base d’anhydrite et
autres reçoivent souvent, là où c’est nécessaire,
un apprêt, généralement composé de quatre
parties de diluant pour une partie de colle ou
d’un primer destiné à cet usage
◆ mode d’application : sur une face du sous-plancher, à l’aide d’une spatule
◆ grammage (dose) : ± 1000 g/m2
◆ temps de gommage : ± 15 min
◆ durée de durcissement : 48 h; il est cependant
recommandé de ne continuer la finition qu’après
l’évaporation des solvants. Des colles à l’alcool
à prise rapide ont été mises au point pour les
parquets multicouches : la colle est durcie en
grande partie après 2 à 6 minutes
◆ résistance maximum : après environ 1 semaine
◆ temps d’attente avant ponçage : min. 3 à 7 jours
◆ diluant : un diluant spécial est fourni par le fabricant de la colle
◆ danger : les solvants rendent le produit très inflammable et sont nocifs pour la santé en cas
d’exposition de longue durée. Il existe un danger d’explosion dans les locaux de travail (p.
ex. cigarette, étincelles, …). Les locaux doivent
toujours être bien ventilés
◆ température de mise en œuvre : 15 - 28 °C.
3.4.5.1.2 CARACTÉRISTIQUES
Les colles en dispersion présentent les caractéristiques suivantes :
◆ résines utilisées : acétate de polyvinyle, acétate
de vinyle éthylène, acrylate
◆ viscosité : généralement sous forme de liquide
épais (à fluide)
◆ mode d’application : d’un seul côté sur le support à l’aide de la spatule prescrite
◆ grammage (dose) : ± 800 g/m2 (environ 1100 g/m2
pour les surfaces rugueuses; environ 700 g/m2
pour les surfaces lisses)
◆ temps de gommage : 5 à 10 min; maximum 15 min
◆ durée de durcissement : 48 h, parfois moins en
pratique
◆ temps d’attente avant ponçage : min. 3 à 10
jours – 3 jours à 1 semaine
◆ résistance maximum: après environ 1 semaine
◆ diluant : la dilution n’est pas recommandée; ajouter éventuellement de petites quantités d’eau.
Les colles en dispersion durcies ne résistent pas
aux solvants, aux acides puissants ou aux alcalis.
La couche de colle durcie est neutre et ne tache pas
le bois.
Etant donné qu’une peau se forme rapidement, il
faut toujours veiller à limiter autant que possible
63
NIT 218 – décembre 2000
les surfaces enduites, surtout par temps chaud, lorsque l’on travaille avec une colle à l’alcool. En effet, cette peau peut empêcher la bonne adhérence.
donné l’ouvrabilité limitée des colles à deux composants, celles-ci demandent une bonne préparation du travail avant que l’on procède à la pose
proprement dite du revêtement de sol.
3.4.5.3
En outre, il faut tenir compte du fait que cela entraîne des exigences mécaniques toujours plus élevées au support (pour les exigences, voir § 5.2.4,
p. 88).
COLLE POLYURÉTHANE
3.4.5.3.1 GÉNÉRALITÉS
Les colles polyuréthanes (colles PU) possèdent de
meilleures propriétés mécaniques que les types de
colles précités. Elles sont disponibles en systèmes
à un ou deux composants.
3.4.5.3.2 CARACTÉRISTIQUES
Les colles PU ont les caractéristiques suivantes :
◆ résine utilisée : polyuréthane
◆ viscosité : fluide épais (pâteux)
◆ mode d’application : d’un seul côté sur le sousplancher, à l’aide d’une spatule
◆ grammage (dose) : 700 g à plusieurs kg/m2
◆ temps de gommage : 10 à 20 minutes, en fonction du produit
◆ durée de durcissement : après 48 h, généralement plus vite en pratique
◆ résistance maximum : après environ 1 semaine
◆ temps d’attente avant ponçage : min. 24 à 48 h
◆ pot-life : uniquement d’application avec les
colles à deux composants (selon le durcisseur).
On applique des colles PU :
◆ lorsque les colles en dispersion ne sont pas indiquées en raison de la sensibilité du support à
l’humidité
◆ lorsque l’on ne peut pas utiliser de colles à base
de solvants (p. ex. en cas de risque de formation
de flamme ou d’explosion, de problèmes de ventilation, …). Les solvants contenus dans les
colles PU sont des isocyanates
◆ lorsque l’on travaille avec des primaires époxydes
◆ lorsqu’une certaine résistance aux produits chimiques (p. ex. solvants) est requise.
Les restes de colle durcis sur le parement pouvant
parfois laisser des taches, il est important d’enlever
la colle excédentaire avant qu’elle ne durcisse.
Par contre, lorsque l’on utilise une colle PU à un
seul composant, il faudra toujours disposer d’un
support plan, sinon il faudra l’égaliser (voir § 3.5.2,
p. 65), car des couches de colle épaisses ou irrégulières durcissent partiellement ou pas du tout.
3.4.5.4
Les colles polyuréthanes à deux composants sont
conseillées dans un certain nombre de cas, en particulier :
◆ lorsque des contraintes de traction importantes
peuvent se produire dans le joint de colle,
comme dans le cas de :
– parquet posé sur un chauffage par le sol
– collage direct d’un parquet massif sur une
chape, surtout avec des éléments longs et
larges, et/ou d’espèces de bois moins stables (p. ex. chêne d’Amérique)
◆ lorsqu’un pouvoir remplissant plus élevé de la
colle est requis, comme dans le cas :
– d'une planéité insuffisante du support (où
l’on ne peut pas appliquer de colle PU à un
seul composant)
– d'éléments de parquet massifs longs et larges dont le risque de déformation est un peu
plus grand.
COLLE ÉPOXYDE
3.4.5.4.1 GÉNÉRALITÉS
Les colles époxydes ne s’utilisent qu’exceptionnellement, entre autres lorsque :
◆ un pouvoir élevé de remplissage des fissures est
demandé
◆ une bonne résistance aux fluctuations de température et aux produits chimiques est exigée.
L’inconvénient de ces colles est qu’elles ont toujours deux composants. La proportion entre les deux
composants et un bon mélange sont importants,
tandis que leur durée de conservation ainsi que leur
pot-life sont limités. Ces types de colles sont plutôt
difficiles à mettre en œuvre.
3.4.5.4.2 CARACTÉRISTIQUES
Les colles époxydes ont les caractéristiques suivantes :
◆ résine utilisée : époxyde
◆ viscosité : liquide épais (pâteux)
◆ mode d’application : sur la face de pose du plan-
Les colles PU à deux composants présentent plusieurs inconvénients : précision et temps de maind’œuvre nécessaires à la préparation du mélange
de colle, “pot-life” limité (perte des résidus), solvants du deuxième composant, prix plus élevé. Etant
64
NIT 218 – décembre 2000
cher, à l’aide d’une spatule
◆ grammage (dose) : jusqu’à plusieurs kg/m2;
varie d’un cas à l’autre
◆ temps de gommage : 5-30 min (selon le durcisseur)
◆ durée de durcissement : 24 h à 20 °C; beaucoup
plus long à des températures plus basses
◆ résistance maximum : après 24 h à 20 °C
◆ pot-life : ± 1 h, selon le durcisseur
◆ conservation : ± 1 an dans un emballage fermé.
remplacer la chape ou de poser le revêtement en
pose flottante.
On applique un primaire :
◆ sur les chapes très absorbantes, p. ex. les anciennes chapes à base de ciment, les chapes traditionnelles à base d’anhydrite, …
◆ sur les supports à absorption irrégulière
◆ pour protéger les supports sensibles à l’humidité (p. ex. chapes à base d’anhydrite) de l’humidité provenant (éventuellement) des couches
d’égalisation et de la colle.
3.4.5.5 AUTRES TYPES DE COLLE
Les autres types de colle sont :
◆ les colles synthétiques au caoutchouc (colles au
styrène-butadiène)
◆ les colles élastiques (à base de polymères de
silicone modifiés ou de polyuréthane) : la colle
est appliquée en filets et transversalement par
rapport aux planches. On maîtrise encore peu
cette technique de collage. Les possibilités d’application doivent être discutées en concertation
avec le fabricant de la colle
◆ les produits bitumineux : restauration de parquets anciens
◆ les colles en poudre à deux composants : depuis
peu, on les utilise aussi comme colles de parquet.
3.5
Les primaires doivent être compatibles avec les matériaux de la chape, la couche d’égalisation (éventuelle) et la colle. On peut recourir à cet effet aux
moyens suivants :
◆ les primaires spécialement conçus à cet usage :
ils sont de préférence pauvres en solvant et peu
odorants
◆ la colle diluée, p. ex. une partie de colle pour
deux parties d’eau ou d’acétone.
Lorsque ce prétraitement est sec, on peut généralement reprendre le travail après une attente de 24 h,
selon le produit utilisé et les propriétés du support.
Il faut en tout cas suivre les prescriptions du fabricant de colle.
PROCEDES
DE PRETRAITEMENT DES
SUPPORTS
Ces procédés sont mis en œuvre avant la pose proprement
dite du revêtement de sol en
bois et peuvent remplir différentes fonctions. Il s’agit de
méthodes et de produits servant :
◆ au prétraitement avec un primaire
◆ à l’égalisation
◆ aux prétraitements sur des supports qui ne sont
pas parfaitement secs.
En cas de chauffage par le sol, il est nécessaire
d’utiliser les produits que le fabricant considère
comme aptes à cet emploi.
Les propriétés de mise en œuvre des primaires
sont :
◆ la composition : résines synthétiques en émulsion
◆ la viscosité : généralement très fluide
◆ le mode d’application : à la brosse ou au rouleau
◆ le grammage (dose) : 100 à 150 g/m2
◆ la durée de durcissement : 2 à 24 h (dépend du
produit et des propriétés du support; voir les
prescriptions du fabricant)
◆ la température de mise en œuvre : au moins
15 °C (température superficielle de la chape)
◆ la conservation : au moins 12 mois.
En ce qui concerne l’exécution de ces prétraitements, nous renvoyons au § 5.6 (p. 94) “Pose du
revêtement de sol”.
3.5.1
PRÉTRAITEMENT AVEC UN PRIMAIRE
Le primaire du support ne forme pas de couches et
a pour but d’améliorer l’adhérence entre le support
et la couche d’égalisation (éventuelle) ou la colle.
En outre, la poussière éventuelle est fixée. Ce traitement permet d’améliorer les propriétés mécaniques du support au niveau de sa surface. Par contre,
plus profondément dans la masse, les caractéristiques mécaniques de mauvais supports ne seront
pas améliorées par un traitement avec un primaire.
Pour les propriétés de mise en œuvre de la colle,
nous renvoyons au § 3.4.5 (p. 63).
3.5.2 ÉGALISATION
On accorde toujours la préférence à une chape bien
exécutée pour obtenir la planéité souhaitée. L’égalisation améliorera la planéité du support (plancher
en béton, chape) de telle façon que le transfert de
colle entre le support et la face de pose des élé-
Lorsque les propriétés mécaniques de la chape restent insuffisantes en profondeur, il est indiqué de
65
NIT 218 – décembre 2000
3.5.3 PRÉTRAITEMENTS DES SUPPORTS
PARTIELLEMENT SECS
ments de plancher soit minime (voir § 5.2.2.2,
p. 86). L’application d’une couche d’égalisation ne
sert cependant pas en premier lieu à préparer de
mauvais supports au collage; la cohésion de la chape
s’améliorera tout au plus au niveau de la surface
(voir aussi § 3.5.1, p. 65).
Les prescriptions relatives au taux d’humidité du
support sont données au § 5.2.3 (p. 87).
Dans un certain nombre de cas, l’utilisation de
primers époxydes permettrait la pose de parquets
sur des supports partiellement secs, alors que l’utilisation de types de colle normaux pourrait entraîner des problèmes. A défaut d’expériences à long
terme, le fabricant doit donner des directives de
pose précises et garantir les performances du système. Le fabricant peut imposer une valeur maximale pour le taux d’humidité du support (p. ex.
5 %, mesuré à la bombe à carbure). Comme les
chapes à l'anhydrite sont sensibles à l’humidité,
l’utilisation de cette technique est exclue pour ce
type de support.
A l’heure actuelle, les parqueteurs éprouvent encore une certaine réticence à utiliser ces produits.
On peut toutefois s’attendre qu'à l’avenir, l’égalisation prendra de l’importance dans la rénovation des
planchers. Par ailleurs, la nouvelle génération de
colles de parquet (entre autres les colles en dispersion, les colles polyuréthanes à un seul composant)
imposera des exigences toujours plus sévères en
matière de planéité du support. L’épaisseur de la
couche d’égalisation est d’au moins 2 à 3 mm en
son point le plus haut (de préférence min. 3 mm
pour la rénovation), et tout au plus 20 mm.
L’égalisation s’effectue à l’aide de mortiers d’égalisation spécialement conçus à cet effet. Ces mortiers sont généralement à base de ciment, d’agrégats minéraux, de liants organiques (résines) et d’additifs. La couche d’égalisation possède des caractéristiques mécaniques et physiques (taux d’humidité, adhérence) comparables à celles d’une chape
normale (voir § 5.2, p. 86).
Généralement, ce traitement est appliqué au moins
en deux couches et ensablé à l’état humide. Après
72 h, on enlève les grains libres et le revêtement de
sol en bois est collé au moyen d’une colle PU (voir
§ 3.4.5.3, p. 64).
3.6 FIXATIONS MECANIQUES
En règle générale, les
fixations métalliques
pour revêtements de sol
en bois doivent être résistantes à la corrosion due à l’humidité (eau de
javel, eau d’entretien occasionnel) et aux contenus
cellulaires du bois (chêne, châtaignier, espèces de
bois tropicales).
Après l’application de la couche d’égalisation, il
faut respecter le temps d’attente nécessaire au séchage (généralement 1 semaine, suivant les prescriptions du fabricant).
En cas de chauffage par le sol, le fabricant doit
préciser quels produits utiliser.
On utilise de préférence à cet effet des éléments en
acier galvanisé à chaud (ou, mieux encore, en acier
inoxydable).
Les propriétés de mise en œuvre des produits d’égalisation sont :
◆ la composition : ciment, agrégats minéraux, résine, fluidifiants et additifs
◆ le mode d’application : à la spatule
◆ le grammage (la dose) : 1,5 à 2,0 kg/m2 par mm
d’épaisseur
◆ la durée d'utilisation : 20 à 30 minutes (suivant
les prescriptions du fabricant)
◆ l’accessibilité : après environ 2 heures (suivant
les prescriptions du fabricant)
◆ le temps d’attente : généralement 1 semaine (suivant les prescriptions du fabricant)
◆ la température de mise en œuvre : au moins
15 °C de température superficielle
◆ la conservation : à sec (poudre).
3.6.1 CLOUS
Les clous pour la fixation mécanique des éléments
de plancher doivent répondre à la norme NBN EN
10230-1 [119] (remplace la DIN 1151 [48] “clous à
tête plate” et la DIN 1152 [49] “clous à tête obtuse”). On utilise généralement des clous en acier
ordinaires ou galvanisés à froid, mais dans certaines circonstances, il convient d’accorder la préférence aux clous galvanisés à chaud, en acier inoxydable ou en aluminium. Ces clous sont enfoncés à
la main ou à la cloueuse pneumatique.
Pour réparer les chapes, on utilise un mortier de
réparation; un mortier classique réhumidifiera le
reste de la chape.
On enfonce les clous soit dans l’assemblage rainuré-languetté soit, comme dans le lamparquet, dans
le parement. Dans ce dernier cas, il est nécessaire
d’utiliser des clous résistant à la corrosion dans les
espèces de bois riches en contenus cellulaires,
66
NIT 218 – décembre 2000
3.7
comme p. ex. le chêne, l’afzelia, et quand on utilise
des produits à base aqueuse pour boucher les trous
des clous et/ou pour la finition. On utilise généralement des clous galvanisés à chaud, en acier inoxydable ou en aluminium.
PRODUITS DE FINITION
3.7.1 EXIGENCES RELATIVES AUX
PRODUITS DE FINITION
On fait une distinction entre les produits de finition
non filmogènes (cires, huiles) et filmogènes (vernis) pour les revêtements de sol en bois.
En cas de clouage dans le parement, il faut toujours
chasser les clous. Les clous à tête obtuse sont du
type épingle et adaptés à la nature de la sous-structure. En cas d’utilisation d’une cloueuse pneumatique bien réglée, il ne sera peut être pas nécessaire
de chasser les clous.
La finition doit être adaptée à l’usage qui sera fait
du plancher. Le choix du système de finition dépend, entre autres :
◆ des charges de service escomptées du plancher :
résistance à l’humidité, à l’usure, …
◆ de l’entretien envisagé
◆ de l’aspect souhaité.
Il n’est pas permis d’agrafer les revêtements de sol
en bois dans le parement. Par contre, il est permis
de le faire pour le sous-plancher en bois et dans
l’assemblage à rainures et languettes, pour autant
que l’on puisse obtenir la même résistance mécanique qu’avec le clouage.
Le tableau 46 présente un aperçu des performances
possibles des éléments en bois finis. En ce qui concerne la réaction au feu, on consultera le § 4.2.1
(p. 74).
3.6.2 VISSAGE
L’application de produits de finition sur les revêtements de sol en bois s’effectue conformément aux
prescriptions du fabricant. A cet égard, il faut tenir
compte :
◆ de la préparation du support
◆ des prétraitements éventuels, en fonction de l’espèce de bois
◆ de la compatibilité avec les moyens de fixation
(clous, colle) et les prétraitements (mastic de
rebouchage des trous de clouage)
◆ du nombre de traitements à effectuer (produits
non filmogènes) ou du nombre de couches à
appliquer (épaisseur totale de la couche sèche)
(produits filmogènes)
◆ du mode d’application des produits
◆ de la température minimum et de l’humidité
relative de l’air
◆ des mesures de sécurité (ventilation, risque d’incendie, protection, …)
◆ des temps d’attente nécessaires.
On utilise des vis uniquement là où :
◆ une résistance élevée à l’arrachement est exigée (beaucoup plus élevée que celle des clous)
◆ le démontage doit être facile.
En pratique, on n’utilise des vis que pour la fixation
mécanique des sous-planchers en bois (p. ex. multiplex, OSB, MDF) et pour la fixation des plinthes.
3.6.3 POSE A L’AIDE DE CLIPS
MÉTALLIQUES
Avec certains systèmes de pose flottante, on utilise
des clips métalliques pour fixer deux éléments de
plancher successifs. La face inférieure de ces éléments de plancher est dotée de rainures dans lesquelles vient s’insérer un petit crochet saillant de la
pièce d’assemblage métallique (clip), les lamelles
successives étant ainsi tirées l’une contre l’autre
(figure 36).
Pour ce qui est de la mise en œuvre de la finition,
nous renvoyons au chapitre 6.
Le nombre de clips par m2 varie entre 13 et 18 et
dépend à la fois du type de revêtement de sol et de
l’intensité de l’utilisation du plancher (en cas
d’usage intensif, on prévoit davantage de clips).
3.7.2 PRODUITS DE FINITION
FILMOGÈNES (VERNIS POUR
PARQUETS)
Fig. 36
Pose d’un
plancher à
l’aide d’un
système
d’assemblage
métallique.
3.7.2.1 TYPES DE VERNIS POUR PARQUETS
Les vernis pour parquets sont des produits de finition filmogènes pour revêtements de sol en bois.
Le tableau 47 établit une comparaison entre les
caractéristiques des produits utilisés fréquemment
pour vernir les parquets.
67
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 46
Performances,
charges et
méthodes
d’essai de la
finition des
éléments de
plancher en
bois.
MÉTHODE D’ESSAI
PERFORMANCE
– Aspect
– Résistance à la
décoloration
– Maintien du brillant
CHARGES
Pour finitions
filmogènes
Rayonnement
électromagnétique
(lumière visible et UV)
Pour finitions
non filmogènes
– Examen visuel
– Colorimétrie Minolta
– ISO 2813 [140]
– Examen visuel
– Colorimétrie Minolta
– ISO 2813 [140]
Résistance aux taches
Graphite, feutre,
mercurochrome,
cirage, …
Détachage
Détachage
Résistance à
l’humidification
Humidité
– Tube en verre (mesure
d’absorption)
– Goutte d’eau (mesure
de l’angle de contact)
– Tube en verre (mesure
d’absorption)
– Goutte d’eau (mesure
de l’angle de contact)
Résistance à la diffusion
de vapeur
Vapeur d’eau
Mesure de la résistance
à la vapeur (ASTM/ISO)
Mesure de la résistance
à la vapeur (ASTM/ISO)
– Résistance à l’usure
– Résistance aux
rayures
– Rugosité (*)
– Saleté, sable,
poussière
– Objets tranchants
– Taber Abraser :
prEN 13696 [39],
ASTM D 4060 [3],
SIS 92 35 09 [151]
(voir aussi § 3.7.3)
– ISO 1518 [137]
Examen visuel après
essai Taber Abraser
Adhérence (**)
Objets durs
– ISO 2409 [139]
– ASTM D 3359 [2]
– Dureté
– Résistance au poinçonnement (résistance
au ponçage)
Objets durs (meubles,
chaise de bureau, talons
aiguilles)
– Duromètre Persoz
(ISO 1522 [138])
– Élasticité (prEN
13696 [39])
Réaction au feu
Feu
NBN S 21-201 [125]
NBN S 21-201 [125]
Rugosité (*)
–
DIN 18032-2 [50]
DIN 18032-2 [50]
–
Poinçonnement (voir
aussi § 4.1, p. 72)
(*) La rugosité est exigée pour certaines applications, par exemple dans les planchers sportifs (voir aussi § 4.4, p. 76).
(**) Une exigence relative à l’adhérence de la finition sur le placage est prévue pour les revêtements de sol à placage, classe 2 selon
NBN EN ISO 2409 [122].
Tableau 47
Echelle relative
des caractéristiques des différents vernis
pour parquets.
PROPRIÉTÉ
–
–
–
–
–
–
–
Adhérence
Résistance mécanique
Résistance chimique
Possibilité de nettoyage
Possibilité de rénovation
Facilité d’application
Résistance de la teinte
(jaunissement)
PU –
ACRYLATE
(à base d’eau)
(*)
PU –
CLASSIQUE (*)
ALKYDE
(*)
ALKYDEURÉTHANE (*)
+
++
+
+
+
+
–
+
++
++
++
+/+/+/-
+
0
0
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+/-
(*) ++ : très bon; + : bon; +/- : moyen; 0 : faible; – : négatif.
68
NIT 218 – décembre 2000
Les vernis pour parquets à base de résines (uréthanes alkydes et polyuréthanes) contiennent beaucoup
de solvants (50 à 60 %). Etant donné l’interdiction
probable de ces produits à l’avenir, tant en Belgique qu’en Europe, on se tournera, à court terme,
vers des produits de finition en solution aqueuse
(dispersions PU-acrylate). Les propriétés de ces produits sont moyennes à très bonnes; les produits sont
actuellement en plein développement. En raison de
la rapidité de l’évolution, il est toujours conseillé
d’interroger le fabricant sur les caractéristiques des
produits.
pendant le durcissement. Si le film est trop épais,
ce gaz ne pourra pas s’échapper et de petites
soufflures apparaîtront dans la couche de vernis.
En outre, les conditions d’application du vernis sont
importantes : la température de l’air doit être suffisamment élevée et l’humidité relative de l’air doit
avoisiner les 50 %. Une humidité relative de l’air
trop élevée pourrait former un voile blanchâtre dans
le film de vernis.
3.7.2.4 DISPERSIONS POLYURÉTHANESACRYLATES
Les vernis durcissant à l’acide et les autres types de
vernis aux performances mécaniques élevées (vernis à base de mélamine, etc.) ne figurent pas au
tableau 47 (voir aussi § 3.7.2.5).
Ces vernis combinent les propriétés favorables des
vernis polyuréthanes avec la facilité de mise en
œuvre des produits diluables à l’eau. Ces vernis
présentent le grand avantage de sécher rapidement,
ce qui permet d’en appliquer plusieurs couches par
jour. Leur résistance finale à l’usure n’est atteinte
qu’après 7 à 14 jours. Comme ils pénètrent moins
profondément dans le bois, le motif du bois s’atténue un peu.
Le tableau 48 peut servir de base pour le choix du
type de vernis en fonction de l’application.
3.7.2.2 VERNIS POUR PARQUETS À BASE DE
RÉSINE ALKYDE
Ce sont des vernis qui se diluent au white-spirit.
Les uréthanes alkydes appartiennent également à
ce groupe. Les vernis alkydes classiques possèdent
une résistance plus faible à l’usure que les vernis
PU, mais ils sont faciles à appliquer à la brosse ou
au rouleau. Les vernis uréthanes alkydes jaunissent
après un certain temps.
Les vernis à base d’eau remplacent de plus en plus
les vernis polyuréthanes classiques. En raison de la
rapidité de l’évolution de ce genre de vernis, il est
toujours conseillé de s’informer auprès du fabricant au sujet des caractéristiques et des prescriptions de mise en œuvre.
3.7.2.5 AUTRES TYPES DE FINITIONS
FILMOGÈNES
3.7.2.3 VERNIS POLYURÉTHANES
Ces polyuréthanes peuvent être à un ou à deux composants.
Les produits tels que les vernis durcissant à l’acide
ne peuvent pas être utilisés dans les habitations à
cause des émissions de formaldéhyde.
Lorsque l’on utilise des vernis polyuréthanes à deux
composants, il faut bien mélanger les deux composants et les étaler dans le délai prescrit. Avec les
polyuréthanes, il faut appliquer la deuxième couche après 8 à 36 heures, sans quoi l’adhérence entre
les deux couches n'est pas garantie.
Il existe d’autres types de vernis, à base de résines
mélamines, entre autres, qui présentent une bonne
résistance à l’usure.
Les fabricants sont susceptibles de fournir des informations supplémentaires concernant les caractéristiques de ces produits et leurs conditions de
mise en œuvre.
Les vernis PU à un composant doivent être étalés
en couches minces. Du gaz carbonique se forme
TYPE DE VERNIS
– Alkyde
– Uréthane alkyde
– dispersion PUacrylate
– PU
CHAMBRE À
COUCHER (*)
LIVING
(*)
CUISINE
(*)
ESCALIER
(*)
BUREAU
(*)
+
+
0
+
0
+
0
+
0
0
++
++
++
++
++
++
++
++
++
++
(*) ++ : très bon; + : bon; 0 : faible.
69
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 48
Les vernis et
leur aptitude à
l’emploi.
Fig. 37
Essai de
résistance à
l’usure selon
ASTM D
4060 [3].
3.7.3 CLASSIFICATION DES VERNIS
D’APRÈS LEUR RÉSISTANCE À
L’USURE
On teste la résistance à l’usure des vernis en les
soumettant à un test de résistance à l’usure (Taber
Abraser). Cet essai consiste à appliquer le vernis
sur une plaque vitrée, conformément aux prescriptions du fabricant, ou à utiliser une éprouvette de
100 x 100 mm avec finition. La résistance à l’usure
s’exprime alors par la perte de masse ou perte volumique par nombre de révolutions du matériau
abrasif (pierre normalisée, papier abrasif ou poudre
abrasive). Plus cette perte de poids est limitée,
meilleure est la résistance à l'usure du vernis.
pierres abrasives de type CS10 sous l’effet d’un
poids de 500 N. La perte de poids moyenne de tous
les vernis est de 0,0253 gr pour 1000 révolutions.
Les modalités de l’essai de résistance à l’usure
pouvant différer, les résultats ne sont pas comparables entre eux :
◆ selon l'ASTM D 4060 [3], on effectue le test
avec un type de pierre abrasive bien déterminé
sur laquelle un bras de charge exerce un effort
(p. ex. masse de 0,5 kg, 1 kg, …) (figure 37)
◆ selon la norme suédoise SIS 92 35 09 [151], on
utilise une poudre abrasive (corindon, Al2O3) et
un garnissage de roue en caoutchouc sous une
charge de 1 kg par roue. La résistance à l’usure
est exprimée par la perte de poids moyenne au
bout de 100 passages de la table tournante
◆ selon les prénormes européennes relatives aux éléments de plancher finis, on utilise un papier abrasif normalisé (p. ex. prEN 13696 [39], prEN
13329 [33], NBN EN 438-2 [94]). Le nombre de
révolutions après lequel la finition est entièrement
usée peut servir de critère (valeur IP et FP (*)).
3.7.4 PRODUITS DE FINITION NON
FILMOGÈNES
Les propriétés mécaniques du bois des produits non
filmogènes jouent un rôle important dans l’évaluation des performances mécaniques du revêtement
de sol fini (p. ex. résistance aux rayures, résistance
à l’usure, …).
Nous renvoyons à cet égard au § 4.1 (p. 72). Pour
l’exécution, on consultera le chapitre 6 (p. 107).
3.7.4.1 CIRES
Les cires sont des produits de finition non filmogènes pour parquets.
Le tableau 49 présente une classification des valeurs Taber pour des vernis différents quant au type
de résine et à leur composition. Le test a été réalisé
selon la norme ASTM D 4060 [3] à l’aide de deux
Il existe des cires dures et des cires molles (liquides), ainsi que des cires qui peuvent être appliquées
à froid ou à chaud.
CLASSE D’USURE
PERTE DE MASSE
APRÈS 1000
RÉVOLUTIONS (g)
1
2
3
4
5
> 0,0382
0,0302 - 0,0382
0,0221 - 0,0301
0,0140 - 0,0220
< 0,0140
Tableau 49 Classification
des vernis au Taber Abraser
selon ASTM D 4060 [3]
(2x CS10/500 N) (*)
(moyenne = 0,025 g/1000
révolutions).
(*) Des différences dans les modalités d’essai entraînent des
résultats difficiles ou impossibles à comparer entre eux. Les
valeurs typiques de résistance à l’usure avec CS10/1000 N
sont de 20 à 35 mg/1000 passages pour les vernis PU.
(*) Le point initial de l’usure ou point IP (initial point) est le nombre de révolutions de l’appareil d’essai après lesquelles les couches
de vernis se dégradent et le tissu ligneux sous-jacent est mis à nu. Le point final ou point FP (final point) est le nombre de révolutions
après lesquelles le vernis a disparu de 95 % de la surface d’usure.
70
NIT 218 – décembre 2000
3.7.4.2 HUILES
La résistance à la diffusion de vapeur est déterminée conformément à :
◆ la norme DIN 53122 [54] (épaisseur équivalente de diffusion de vapeur, µdeq)
◆ la norme DIN 52615 [55] (en g/jour.m3)
On utilise de plus en plus des huiles végétales à
base d’huile de lin traditionnelle pour la finition
des revêtements de sol en bois. En dépit du caractère très contraignant de la première mise en œuvre
de finition, elles présentent le grand avantage d’être
relativement faciles à mettre à neuf. Leur entretien
s’effectue à l’aide de solutions savonneuses additionnées d’huile de lin.
Les lés de membrane sont posés avec un recouvrement d’environ 200 mm. La membrane anticapillaire est relevée jusqu’au-dessus de la chape.
En cas de pose flottante du revêtement de sol et
d'un risque d’humidité provenant du support, on
place la membrane anticapillaire en double couche
croisée et on étanche les joints des deux côtés à
l’aide de ruban autocollant.
On peut aussi ajouter des pigments aux huiles afin
de modifier l’aspect du bois.
Depuis peu, il existe également des huiles à base de
PU.
3.8
Avant la pose de la membrane anticapillaire, on
débarrasse le support de ses aspérités, de ses particules non adhérentes, etc. susceptibles de perforer
la membrane. En cas de risque de perforation de la
membrane après la pose, on prendra les mesures de
protection nécessaires.
MEMBRANE
ANTICAPILLAIRE
On applique des membranes
anticapillaires tant sous la
chape que sous le revêtement
de sol (en cas de pose flottante) pour retenir l’humidité résiduelle du support.
3.9 SOUS-
Pour être efficaces, ces membranes doivent posséder une résistance minimum à la diffusion de vapeur, exprimée par l’épaisseur équivalente de diffusion de vapeur µdeq. On suppose que pour protéger convenablement les revêtements de sol en bois
contre l’humidité provenant du support, une membrane anticapillaire de la classe d’écran pare-vapeur E2 (µdeq = 5 à 25 m) suffit. Les membranes en
polyéthylène possédant une épaisseur minimum de
0,2 mm satisfont à cette exigence.
COUCHES
SOUPLES
Les sous-couches souples
sont surtout utilisées pour la
pose flottante, afin d’améliorer l’isolation aux bruits
de contact.
Pour plus d’informations, nous renvoyons au § 4.5
(p. 77).
71
NIT 218 – décembre 2000
4
NORMES APPLICABLES AUX
REVÊTEMENTS DE SOL
Les revêtements de sol en bois doivent être conformes tant aux prescriptions des documents contractuels qu’aux exigences essentielles de la directive
européenne relative aux produits de construction
(directive DPC 89/106). La prEN 175.333 [45]
mentionne les exigences essentielles suivantes :
◆ résistance mécanique, et notamment la résistance à la rupture
◆ réaction au feu
◆ hygiène, santé, environnement, et notamment
émission de formaldéhyde et de pentachlorephénol
◆ sécurité d’utilisation : rugosité (slipperiness)
◆ conductivité thermique
◆ durabilité (biologique).
volumique du bois et sa résistance à l’usure. En
d’autres termes, un bois présentant une masse volumique élevée résistera mieux à l’usure (cf. tableau 20, p. 26).
La résistance à l’usure d’un élément de plancher fini
est déterminée par un essai; il s’agit, dans la plupart
des cas, de l'essai Taber Abraser (cf. § 3.7.3, p. 70).
Sous l’action de charges traînées sur la surface
(machines, caisses, meubles, …), les substances
abrasives comme le sable peuvent entraîner la formation de griffes sur le parement. Selon les sollicitations, on peut en tenir compte dans le choix du
revêtement (par exemple, parquet en bois de bout),
de l’espèce de bois (cf. § 4.1.2) et de la finition
(résistance aux rayures, cf. § 3.7.1, p. 67).
Les revêtements de sol en bois sont non seulement
classés en fonction de leurs caractéristiques mécaniques, mais également en fonction de leur résistance à l’humidité et aux produits chimiques. Ces
classifications sont étudiées au § 4.8 (p. 80).
Par ailleurs, il est nécessaire de placer des grands
paillassons au seuil des portes en communication
avec l’extérieur afin de préserver l’aspect du revêtement de sol, de lui assurer une longévité normale
et d’assurer l’entretien de la finition.
4.1 RÉSISTANCE
Les revêtements de sol doivent
présenter les caractéristiques
mécaniques suivantes :
◆ résistance à l’usure
◆ résistance à l’enfoncement (résistance au poinçonnement)
◆ résistance à la rupture
◆ rigidité et résistance à la flexion.
MECANIQUE ET
STABILITE
4.1.2 RÉSISTANCE AU POINÇONNEMENT
4.1.2.1 GÉNÉRALITÉS
La résistance au poinçonnement est une caractéristique importante des revêtements de sol en bois, en
particulier lorsqu’ils sont soumis à des charges concentrées causées, par exemple, par des talons
aiguilles, du mobilier lourd ou des sièges de bureau. Elle concerne en principe le complexe “bois –
finition de surface”, même si, dans la plupart des
cas, la dureté de la finition utilisée est secondaire
par rapport à celle du bois.
Nous les passons en revue ci-après. L’étude de la
résistance et de la stabilité du support ne fait pas
l’objet de la présente note d’information technique.
4.1.1 RÉSISTANCE À L’USURE
La résistance à l’usure d’un revêtement de sol en
bois dépend essentiellement de la finition du bois.
Dans le cas d’une finition filmogène (vernis), par
exemple, la résistance à l’usure du vernis jouera un
rôle prépondérant.
L’importance du poinçonnement dépend de la pression, de la dureté du poinçon et de celle du bois.
Il est possible d’éviter les conséquences défavorables des charges concentrées en ménageant une
surface de contact suffisamment grande ou en intercalant des supports présentant une surface de contact suffisante (meubles, piano). On limitera les
Dans le cas d’une finition non filmogène (cires,
huiles), la résistance à l’usure du bois même sera
déterminante. De manière générale, on peut dire
qu’il existe une corrélation étroite entre la masse
72
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 50
Classes de dureté
des différentes
espèces de bois
(selon la norme NBN
EN 1534 [117]).
MASSE VOLUMIQUE
(kg/m3)
CLASSE DE DURETÉ DU
BOIS
MV > 850
700 < MV ≤ 850
550 < MV ≤ 700
450 < MV ≤ 550
MV ≤ 450
Très dur
Dur
Moyennement dur
Tendre
Très tendre
charges dynamiques causées par le matériel roulant
(sièges de bureau, par exemple) en choisissant des
roulettes d’un format suffisamment grand et avec
une surface souple (par exemple, plastique souple,
caoutchouc). De même, un tapis de bureau en plastique mi-dur aux endroits très sollicités peut apporter une solution.
Dans le cas des planchers en bois feuillu, la surface
de circulation doit présenter, conformément à la
prénorme prEN 13629 [37], une dureté Brinell
minimale de 2,5 DB (soit environ 30 MPa).
La résistance au poinçonnement d’un produit de
finition, posé sur un élément en bois, est également
appelée l’élasticité de la finition. Cette dernière est
déterminée par la prénorme prEN 13696 [39] (cf.
§ 3.7.1, p. 67). Un vernis appliqué sur un bois tendre, par exemple, sera moins résistant au poinçonnement qu’un vernis sur du bois dur. La dureté du
bois revêt donc une importance majeure.
La dureté du bois peut également être exprimée par
la valeur Janka. Celle-ci correspond à la force, exprimée en newtons (N), requise pour enfoncer dans
le bois une bille d’acier d’un diamètre de 10 mm et
ce, jusqu'à la moitié de son diamètre.
4.1.2.3 DURETÉ JANKA
La dureté Janka se mesure sur la face longitudinale
ou axiale; sa valeur augmente dans ce même ordre
pour la plupart des espèces de bois. Le tableau 20
mentionne la dureté Janka correspondant à quelques espèces de bois.
Dans le cas de finitions non filmogènes, la dureté
du bois est déterminante pour la résistance au poinçonnement du revêtement de sol. En règle générale, les espèces de bois présentant une masse volumique élevée résisteront mieux au poinçonnement
que les espèces à masse volumique faible (voir tableau 20). A titre d’exemple, le hêtre, dont la masse
volumique moyenne est de 700 kg/m3, est plus dur
que le merisier d’Amérique, dont la masse volumique moyenne est de 550 kg/m3.
La figure 38 montre la corrélation, établie à partir
des fiches techniques de 53 espèces de bois différentes, entre la masse volumique moyenne (kg/m3)
et la dureté Janka sur la face longitudinale (N).
Fig. 38 Corrélation entre la masse volumique moyenne et la
dureté Janka sur la face longitudinale (selon [154]).
Le tableau 50, qui présente une répartition en cinq
classes de dureté sur la base de la masse volumique
moyenne, suggère un lien entre la masse volumique et la dureté Brinell du bois.
DURETÉ (N)
20000
4.1.2.2. DURETÉ BRINELL
La résistance d’une espèce de bois au poinçonnement peut s’exprimer par sa dureté Brinell (DB ou
MPa) et se détermine conformément à la norme
NBN EN 1534 [117]. Pour ce faire, on soumet un
élément de parquet à une charge concentrée de
1000 N exercée par une bille d’acier de 10 mm de
diamètre, qui se déplace à une vitesse donnée et
pendant un laps de temps donné. La dureté Brinell
est inversement proportionnelle au poinçonnement
mesuré.
y = 0,0092x2,0379
R2 = 0,742
15000
10000
5000
0
0
200
400
600
800
1000
1200
MASSE VOLUMIQUE (kg/m3)
4.1.3 RÉSISTANCE À LA RUPTURE
Les revêtements de sol autoportants en bois doivent présenter une résistance minimale à la rupture,
déterminée conformément aux normes européennes courantes.
73
NIT 218 – décembre 2000
LOCAUX
RÉACTION AU
FEU DES REVÊTEMENTS DE SOL
Locaux et espaces techniques
Parkings
Cuisines de collectivités
Salles des machines et gaines :
– pour ascenseurs et monte-charges
– pour ascenseurs paternoster, appareils de
transport de conteneurs et monte-charge à
chargement et déchargement automatiques
– pour ascenseurs hydrauliques
Tableau 51
Exigences relatives à
la réaction au feu des
revêtements de sol
dans les bâtiments [4].
A0
Cages d’escaliers intérieures (y compris sas et
paliers)
Chemins d’évacuation
Paliers d’ascenseurs
Cuisines privées, sauf dans les bâtiments bas
A2
Cages d’ascenseurs et monte-charges
A3
Salles
A3
Tous les autres locaux non mentionnés précédemment :
– dans les bâtiments élevés (BE)
– dans les bâtiments moyens (BM)
– dans les bâtiments bas (BB)
A3
A4
A4
4.2
4.1.4 RIGIDITÉ ET RÉSISTANCE À LA
FLEXION
SÉCURITÉ À L’INCENDIE
4.2.1 RÉGLEMENTATION
Les éléments de parquets autoportants doivent présenter une rigidité minimale afin de limiter le fléchissement entre deux points d’appui.
En ce qui concerne la sécurité à l’incendie, les normes de prévention de base s’appliquant aux bâtiments neufs ont été fixées en Belgique dans l’arrêté
royal du 7 juillet 1994 et modifiées par l’AR du 19
décembre 1997 [4]. L’AR ne s’applique pas aux
maisons unifamiliales.
Pour certaines applications, telles que les planchers
sportifs, le revêtement de sol en bois doit présenter
une certaine rigidité, le complexe plancher jouant à
cet égard un rôle important. Des exemples de
complexes planchers et de matériaux utilisés dans
les planchers sportifs en bois sont donnés au § 7.2.
(p. 114).
Pour ce qui est de la réaction au feu, cet arrêté
renvoie à la norme belge NBN S 21-203 [126],
laquelle reprend les résultats obtenus en testant le
matériau conformément à la norme française NF P
92-501 [7] ou conformément à la norme britannique BS 476-7 [10].
Les notes de calcul tiennent généralement compte
d’un module d’élasticité de 10.000 MPa minimum
(1MPa = 1 N/mm2).
On classe les réactions au feu de A1 (non inflammable) à A4 (facilement inflammable), un classement
relativement proche de celui des normes étrangères
citées (voir annexe 5 de l'AR). A ces classes s’ajoute
la classe A0, qui correspond aux matériaux ininflammables (test conforme à ISO 1182 [136]).
Les revêtements de sol autoportants en bois ont en
général une épaisseur minimale de 20 mm (voir
aussi § 5.6.2, p. 97).
La résistance à la flexion d’un revêtement de sol en
bois peut aussi s’évaluer de manière expérimentale
selon la prénorme NBN EN 1533 [116]. Pour ce
faire, on détermine aussi bien la rigidité (Stl, en N/mm)
que la résistance à la flexion (Mfl, en Nm).
Le tableau 51 reprend les exigences relatives à la
réaction au feu des revêtements, telles que définies
dans l’AR. Les exigences diffèrent selon que l’on est
en présence de bâtiments bas (BB), de bâtiments
moyens (BM) ou de bâtiments élevés (BE).
74
NIT 218 – décembre 2000
Fig. 39 Modes
d’assemblage
alternatifs pour
des éléments de
plancher en bois.
4.2.2 TRAITEMENTS IGNIFUGES
4.2.2.2 PANNEAUX
4.2.2.1 REVÊTEMENT DE SOL
Les panneaux (de particules, par exemple) peuvent
être fournis dans une version ignifuge, auquel cas
le fabricant remet une attestation à la livraison.
Le bois massif non traité répond généralement aux
exigences de la classe de réaction au feu A3. Pour
améliorer la réaction au feu du revêtement de sol, il
convient de traiter ce dernier à l’aide de produits
ignifuges. Un tel traitement, qui fait le plus souvent
appel à des sels en solution aqueuse, permet d’amener le matériau au niveau de la classe A2 (voire
A1). Dans le cas de revêtements en bois à réaction
au feu améliorée, l’entrepreneur demande une attestation d’un laboratoire agréé.
4.3
HYGIÈNE,
SANTE ET ENVIRONNEMENT
◆
Après le traitement et avant la mise en œuvre, le
bois est séché une nouvelle fois jusqu’à ce qu’il
atteigne un taux d’humidité de 9 à 10 %. Il peut
arriver que des éléments de parquet traités de la
sorte présentent de légères déformations et fissures. En raison de la réhumidification des éléments
de parquet, un tel traitement ne convient pas à certains types de parquets et de profils.
◆
◆
◆
La figure 39 représente quelques modes d’assemblage alternatifs pour des éléments de parquet, tels
que l’assemblage à entaille qui laisse un jeu un peu
plus grand pour la jonction des éléments séparés.
L’expérience fait toutefois défaut en ce qui concerne la pose de ce type d’assemblages.
◆
Cette exigence essentielle concerne :
◆ les composants
actifs des produits de préservation du bois : ces produits et
procédés visent à prévenir l’attaque du bois par
les champignons et les insectes, et à empêcher
leur propagation dans les bâtiments (§ 4.3.1)
les substances chimiquement actives de traitements ignifuges (§ 4.3.1)
l’émission de formaldéhyde des panneaux (de
particules, MDF, HDF, …) (§ 4.3.2, p. 76)
l’émission de solvants, lors de la mise en œuvre
et de la finition du revêtement de sol, contenus
dans les colles et les produits de finition (§ 4.3.3,
p. 76)
le contact (éventuel) avec des denrées alimentaires (§ 4.3.4, p. 76)
la création et le maintien d’un climat intérieur
propice, notamment par la prévention des ponts
thermiques et l’application d’une ventilation
suffisante (cf. § 5.3, p. 90).
4.3.1 PRODUITS DE PRÉSERVATION
DU BOIS ET TRAITEMENTS
IGNIFUGES
Les sels contenus dans les produits ignifuges sont
susceptibles d’exercer une action hygroscopique en
cas d’exposition prolongée à une humidité relative
élevée. Ainsi, il est recommandé de prévoir une
finition filmogène afin de réduire l’absorption de
l’humidité provenant de l’air ambiant.
Les produits de préservation du bois doivent disposer d’un agrément technique (ATG). Le traitement
sera réalisé, de préférence, dans une station agréée
(voir § 3.1.4, p. 45). Cette approche garantit une
efficacité optimale du procédé, limitant ainsi au
minimum les nuisances sur l’être humain et l’environnement.
Une finition filmogène peut également être recommandée pour des raisons d’entretien et d’hygiène
(§ 4.3.1).
On veillera à ce que cette finition soit compatible
avec le traitement ignifuge appliqué. L’application
ultérieure d’une finition peut éventuellement affecter la classe de réaction au feu du matériau de revêtement.
L’utilisation de certaine substances (par exemple,
pentachlorephénol) n’est plus autorisée dans notre
pays. La prénorme prEN 175.333 [45] relative aux
revêtements de sol en bois aborde également ce
point.
Quant aux traitements ignifuges, aucun produit ne
dispose encore, à l’heure actuelle, d’un ATG. Les
parements traités doivent être pourvus d’une fini-
75
NIT 218 – décembre 2000
4.3.3 SOLVANTS
tion filmogène (vernis) si l’on souhaite éviter tout
contact direct avec la peau ou les muqueuses.
A l’heure actuelle, l’utilisation de produits à base
de solvants, tels les colles et les produits de finition, n’est soumise à aucune restriction dans notre
pays. Certaines précautions doivent toutefois être
prises, afin de limiter les risques pour la santé de
l’utilisateur et de répondre aux exigences de sécurité applicables sur chantier. Ainsi, l’emploi de colles et de vernis à base de solvants est vivement
déconseillé dans les locaux qui ne peuvent être
ventilés, en raison notamment du risque important
d’explosion.
4.3.2 ÉMISSION DE FORMALDÉHYDE
Les colles entrant dans la fabrication des panneaux à
base de bois, tels que les panneaux de particules, le hardboard, le softboard, le MDF, le multiplex, l’OSB, …, et
utilisées dans la structure du plancher, notamment pour
les chapes sèches, sous-structures et sous-parquets, contiennent du formaldéhyde, qui est rejeté dans l’atmosphère au bout d’un certain temps.
Pour les panneaux de particules, les STS 04 [144]
fixent des valeurs limites d’émission de formaldéhyde dans l’air ambiant en déterminant la
teneur maximale en formaldéhyde (valeur au perforateur) (tableau 52). La valeur au perforateur P
se détermine au niveau du panneau nu, soit au départ de l’usine, soit à la livraison, conformément à
la norme NBN EN 120 [70] (méthode de perforation). La valeur au perforateur est toujours exprimée en mg CH2O pour 100 g de panneau entièrement sec. Les panneaux présentant une valeur au
perforateur moyenne P > 25 ne sont pas autorisés.
Les pays voisins ont, pour leur part, réglementé
l’usage de ces produits. Les Pays-Bas ont interdit,
depuis le 1er janvier 2000, l’utilisation professionnelle de colles et produits de finition à base de
solvants. L’Allemagne, quant à elle, applique la
directive TGRS 610, qui prévoit notamment le remplacement des colles à forte teneur en solvants par
des colles en dispersion, lorsque cela est techniquement possible.
4.3.4 CONTACT AVEC DES DENRÉES
ALIMENTAIRES
Pour des espaces intérieurs, on utilise des panneaux
de classe E1.
Afin de garantir la sécurité des aliments, notamment pendant le transport, l’entreposage, la manutention et la vente, le plancher peut être soumis à
des exigences spécifiques. En règle générale, on
attache une grande importance à la propreté du sol,
à la présence de fissures, de détériorations et aux
endroits difficilement accessibles, comme les angles intérieurs.
La norme NBN EN 300 [73] définit deux classes
de teneur en formaldéhyde pour l’OSB (oriented
strand board), à savoir : la classe 1, avec des valeurs ≤ 8 mg CH2O/100 g, et la classe 2, avec des
valeurs > 8 et ≤ 30 mg CH2O/100 g.
En ce qui concerne le multiplex, la norme NBN EN
1084 [112] prévoit de déterminer la classe d’émission de formaldéhyde par analyse gazeuse. Aucun
critère n’est disponible actuellement.
Les revêtements de sol en bois sont peu ou pas
utilisés dans les locaux où l’on prépare des aliments.
4.4
SÉCURITÉ
POUR L’UTILISATEUR
L’émission de formaldéhyde des revêtements de
sol en bois sous forme de panneaux, comme les
parquets multicouches et les revêtements de sol à
placage, est déterminée par la méthode des chambres (NBN EN 717-1 [108]) ou par analyse gazeuse (NBN EN 717-2 [109]). Aucun critère d’émission maximale autorisée n’est disponible actuellement.
Cette exigence essentielle concerne principalement les aspects
suivants :
◆ les risque de chutes : les tolérances relatives
aux différences de hauteur, à la planéité, …, ne
peuvent être dépassées (cf. § 5.8, p. 105)
CLASSES DE TAUX DE FORMALDÉHYDE
VALEURS
Tableau 52 Teneur en
formaldéhyde (mg CH2O/
100 g) dans les panneaux
en fibres de bois, en
fonction de la valeur au
perforateur P (conformément
aux STS 04 [144]).
Classe E1
(mg CH 2O/100 g)
Classe E2
(mg CH 2O/100 g)
valeur moyenne de perforateur P
(au terme de 4 mesures)
≤ 10
≤ 25
valeurs individuelles
≤ 12
≤ 27
76
NIT 218 – décembre 2000
◆ les risque de blessures : le bois doit répondre
aux prescriptions de qualité minimale requises
et aux prEN correspondantes, de sorte que le
risque de blessures soit limité
◆ la rugosité de la surface.
améliorées en y appliquant une couche isolante
(sous la chape flottante) (voir NIT 189 [13], § 8.3).
Les performances acoustiques des planchers en bois
sont relativement limitées. Les planchers en bois se
composent d’un gîtage en bois (ou de chevrons) sur
lequel on pose, en guise d’éléments porteurs, des
panneaux en multiplex, en fibres, etc. On peut insérer une couche isolante entre les lambourdes en
bois.
Il est possible d’adapter la rugosité d’un revêtement de sol en bois en y appliquant une finition
spéciale (vernis). Ce type de finition est notamment prévu pour les planchers sportifs, mais peut
aussi être appliqué dans les maisons de retraite ou
les homes pour personnes handicapées.
4.5.2 ISOLATION AUX BRUITS DE
CHOC
En pratique, l’usage d’encaustique est déconseillé
dans les lieux à risques comme les escaliers, en
raison des risques de dérapage. Pour toute information complémentaire concernant la sécurité des escaliers, nous renvoyons au § 2.4 de la NIT 198 [18].
4.5.2.1 GÉNÉRALITÉS
Les couches inférieures souples ne sont pas les seuls
moyens d'améliorer l’isolation aux bruits d’impact.
Des lambourdes ou des poutres, par exemple, posées de manière souple permettent d’améliorer considérablement l’isolation d’un plancher aux bruits
de choc.
La norme DIN 18032-2 [50] décrit une méthode d’essai pour déterminer la rugosité d’un revêtement de sol.
4.5
ISOLATION ACOUSTIQUE
Les figures 40 et 41 montrent comment des structures de planchers en bois peuvent être de bons
isolants, respectivement pour des habitations unifamiliales et des planchers séparant des logements
(appartements). Pour ces derniers, un faux plafond
suspendu dans le bas de manière indépendante augmentera considérablement le pouvoir isolant des
planchers d'appartements superposés.
4.5.1 ISOLATION AUX BRUITS AÉRIENS
L’isolation des planchers aux bruits aériens est davantage déterminée par l’ensemble de la structure
du plancher que par le revêtement de sol proprement dit. Afin d’assurer aux occupants un certain
confort acoustique (en particulier dans le cas de
planchers séparant des logements superposés), il
convient d’accorder, lors de la conception, toute
l’attention requise à la structure du plancher.
Pour éviter les bruits de choc, il y a lieu de ne pas
placer les plinthes en contact avec le revêtement de
sol (figure 42) de sorte à empêcher le bruit d’impact de se propager via les murs vers les pièces
adjacentes (transmission acoustique latérale).
Les exigences relatives aux performances acoustiques sont reprises dans la norme belge NBN S 01400 [124].
On évite de surcroît une transmission acoustique
directe entre le revêtement de sol et, par exemple,
la chape, en interposant :
Les performances des structures de plancher traditionnelles (plancher en béton, chape) peuvent être
Fig. 40 Plancher en bois
assurant de bonnes performances acoustiques dans les
maisons unifamiliales.
;;
1
;;
;;
;;
;;
;;
;;
;;
;;
;;
;;;;;;;;;
;;;;;;;
4
6
Fig. 41 Plancher en bois
assurant de bonnes performances acoustiques dans les
appartements.
;;;;;;;
;;;;;;;
3
1
;;
;;
;;
;;
;;
;;
;;
;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;
2
3
1)
2)
3)
4)
5)
6)
Revêtement de sol en bois
Lambourdes
Couche isolante
Lame d’air
Couche résiliente
Membrane anticapillaire
1)
2)
3)
4)
Revêtement de sol en bois
Lambourdes
Couche résiliente
Lame d’air
2 5
4
77
NIT 218 – décembre 2000
certain type de plancher par rapport à un sol en
béton nu normalisé.
5 - 10 mm
1
2
4.5.2.2 ESSAIS
1) Plinthe
2) Latte de recouvrement
Les modalités d’essai de ce test sont conformes à la
norme belge NBN S 01-007 [123], qui correspond
elle-même aux normes belges NBN EN ISO 140-6
[120] et NBN EN ISO 140-8 [121] et à la norme
allemande DIN 52210-3 [53].
◆ une sous-couche souple, comme des films composés de matières synthétiques (film en PU, film
de mousse de PE, …), de feutre ou d’autres matériaux
◆ une chape flottante sur l’élément porteur.
Le bruit de choc est produit par une machine de
frappe normalisée que l’on dispose successivement
en différents endroits du plancher ou du revêtement de sol à tester. On mesure, à chaque endroit
du local de réception, le niveau moyen de pression
acoustique. L’élément porteur de référence est un
plancher en béton armé d’une épaisseur de 160 mm,
présentant une surface de ± 17 m2.
Le pouvoir isolant est généralement exprimé par la
valeur ∆Ln,w (valeur Ico aux Pays-Bas), définie au
§ 4.5.2.2. La plupart des tests effectués avec un
revêtement de sol en bois en pose flottante sur une
couche inférieure donnent une valeur ∆Ln,w d’environ 20 dB (valeur Ico : ± 3 à 4 dB).
4.5.3
Le tableau 53 mentionne cette valeur pour quelques matériaux.
Chape flottante
MATÉRIAU ISOLANT SUR UN SOL DE BASE EN
BRIQUES CREUSES
∆Ln,w (en dB)
Chapes traditionnelles :
– chape : 50 mm + laine minérale
(80 kg/m3) : 10 mm
– chape : 50 mm + laine minérale
(80 kg/m3) : 15 mm
– chape : 50 mm + laine minérale
(110 kg/m3) : 50 mm
– chape : 50 mm + laine minérale
(150 kg/m3) : 50 mm
– chape : 50 mm + feutre : 5 mm
Chapes sèches :
– hardboard : 22 mm +
(50 kg/m3) : 50 mm
– hardboard : 22 mm +
(100 kg/m3) : 50 mm
– hardboard : 22 mm +
(150 kg/m3) : 50 mm
– hardboard : 22 mm +
expansé : 50 mm
EFFET DE CAISSE DE RÉSONANCE
Le clouage des revêtements de sol en bois entraîne
un certain effet de caisse de résonance (son creux).
Ce phénomène peut être évité en remplissant l’espace compris entre le revêtement de sol et l’élément
porteur à l’aide d’un matériau absorbant. En cas de
pose collée, des sons creux peuvent survenir par
endroits (cf. § 5.2.2.2.2, p. 86).
Pour mesurer les performances acoustiques de l’ensemble du système, on mesure l’amélioration normalisée de l’isolation aux bruits de choc (détermination par rapport à une courbe de référence conformément à EN-ISO 717-2 [135]), c'est-à-dire
l'amélioration de l’isolation aux bruits de choc d’un
Souscouches
souples (*)
Fig. 42
Pose des
plinthes.
21
Tableau 53 Valeur ∆Ln,w de
quelques matériaux d’isolation
aux bruits de choc (déterminée
conformément à l'EN ISO 717-2
[135]).
24
23
19
20
laine minérale
31
laine minérale
27
laine minérale
25
polystyrène
16
18
16
Softboard : 10 mm
Polystyrène expansé : 20 mm
(*) Testées avec un revêtement en bois d’une épaisseur de 5 mm.
78
NIT 218 – décembre 2000
4.5.4 “CRAQUEMENT” DU PLANCHER
jours nécessaire de prévoir une couche d’isolation
thermique dans le plancher.
Le “craquement” du plancher sous les pas survient
le plus souvent lorsque la pose a été effectuée par
clouage et est causé par le frottement des éléments
en bois entre eux (par exemple, assemblage à rainures et languettes) et/ou par le frottement d’éléments métalliques comme des clous fixés dans le
bois ou dans les panneaux.
Nous renvoyons, en ce qui concerne l’isolation thermique des chapes, au § 8 de la NIT 189 [13], qui énumère également les caractéristiques mécaniques de
quelques matériaux d’isolation couramment utilisés.
Pour des gîtages et des lambourdes en bois, on peut
insérer une isolation thermique (ou acoustique) entre les poutres ou les chevrons. En ce qui concerne
l’exécution, nous renvoyons au § 5.6 (p. 94).
Ce frottement peut être évité en limitant les mouvements de la structure en bois, notamment par les
moyens suivants :
◆ en séchant correctement les matériaux ligneux
utilisés (bois de construction, panneaux) (voir
§ 3.1.2, p. 25), ce qui limite le retrait après la
pose. Ce retrait peut provoquer des jeux susceptibles d’entraîner, à leur tour, le craquement
du plancher
◆ en dimensionnant correctement les espacements,
ce qui limite la flexion du gîtage, du sous-plancher et du revêtement de sol en bois (cf. § 5.6.3,
p. 97)
◆ en dimensionnant (nombre par m2) et en posant
correctement les éléments de fixation (par exemple clous) pour éviter qu’il n’y ait du jeu (cf.
§ 5.6, p. 94)
◆ en collant, par exemple, les assemblages à rainures et languettes des sous-planchers en bois pour
éviter qu’un jeu n’apparaisse (cf. § 3.3, p. 55)
◆ en évitant tout contact direct entre les éléments
en bois, par exemple en intercalant des matériaux amortissants. Cette mesure présente en
outre l’avantage d’améliorer l’isolation aux
bruits de choc (cf. § 4.5.2, p. 77)
◆ en collant complémentairement des assemblages cloués.
4.6.2 CONFORT THERMIQUE
Le confort thermique est déterminé par la température de surface du revêtement et par le coefficient de
pénétration thermique “b” du matériau de revêtement,
qui dépend pour sa part du coefficient de conductivité
thermique (λ), de la masse volumique (ρ) et de la
chaleur spécifique (c) (voir NBN B 62-002 [69]).
Un plancher présentant un coefficient de pénétration thermique réduit est plus confortable au contact, puisqu’il retient plus longuement la chaleur,
qu’un plancher évacuant rapidement la chaleur; le
bois constitue à cet égard un matériau intéressant.
4.7
AUTRES
EXIGENCES
Les revêtements de sol
en bois peuvent également être soumis aux
exigences fonctionnelles suivantes :
◆ résistance à l’humidité : cette résistance joue un
rôle important dans l’entretien du plancher et la
résistance aux taches. Cette exigence est testée
conformément à la prénorme prEN 13442 [34]
◆ résistance aux produits chimiques : on entend,
par produits chimiques, les produits utilisés dans
les applications domestiques et semi-industrielles, dont les produits d’entretien, solvants, etc.
usuels. La détérioration se traduit principalement par une décoloration, des taches et des
dommages à la couche de finition. Cette détérioration peut être causée, par exemple, par des
produits alimentaires renversés : vin, vinaigre,
etc., ou encore de l’encre. La résistance dépend
du type de produits chimiques, de leur concentration, de la température, de la durée d’application et du degré de remplacement du produit
(une quantité limitée de produits chimiques
cesse d’agir au bout d’un certain temps). L’essai s’effectue conformément à la prénorme
prEN 13442 [34]
◆ résistance à la décoloration : il est difficile d’éviter la décoloration du bois sous l’influence de la
lumière du soleil (principalement les rayons UV)
et de la température. L’adjonction d’inhibiteurs
Il est possible de réparer un plancher craquant en
fixant les éléments qui produisent le craquement à
l’aide de vis ou de colle.
4.6
ÉCONOMIE D’ÉNERGIE ET
CONFORT THERMIQUE
4.6.1 ÉCONOMIE D’ÉNERGIE
Même si le bois utilisé comme revêtement de sol
passe généralement davantage pour un matériau
d’isolation thermique que pour un matériau conducteur, il n’exerce qu’un effet isolant relativement
réduit dans les performances thermiques du plancher. On ne tient pas compte du revêtement de sol
pour le calcul du coefficient k des planchers. Afin
de se conformer aux réglementations thermiques
des Régions et d’obtenir un pouvoir isolant suffisant avec une structure de plancher classique (béton, chape, revêtement de sol), il est presque tou79
NIT 218 – décembre 2000
sols stratifiés (en raison de la surface synthétique) : cette électricité peut être déterminée conformément à la norme ISO-TR 6356
◆ possibilité de remplacement et changement de
la destination : sont envisageables si une interruption éventuelle des activités peut avoir des
conséquences importantes, en cas de remplacement isolé après un usage local très intensif ou
si la destination de la pièce est modifiée ultérieurement. Cette exigence s’applique à une pose
flottante ou (éventuellement) à une pose clouée.
de rayons UV dans les produits de finition n'empêche pas le processus de décoloration, mais peut
le ralentir. La sensibilité des couches de finition
à la décoloration dépend avant tout du type de résine; certaines résines alkydes sont sensibles à la
décoloration (jaunissement). Les produits de finition modernes présentent une résistance élevée
à la décoloration
◆ résistance aux brûlures de cigarettes : les revêtements de sol pourvus d’une finition filmogène
peuvent être soumis à cette exigence. Cette propriété s’applique à tout contact avec un objet
très chaud (cigarette), aucune détérioration ne
pouvant survenir pendant un certain temps, tandis qu'une décoloration est autorisée. L’essai
est conforme à la norme NBN EN 438-2.18 [94]
(ou NBN EN 438-2.19)
◆ confort de circulation : il est principalement déterminé par la planéité du revêtement fini et
(éventuellement) par les désaffleurements par
rapport aux revêtements adjacents (voir § 5.8,
p. 105)
◆ électricité statique : elle n’apparaît presque jamais sur les surfaces en bois, contrairement aux
Tableau 54
Classification
UPEC des
revêtements
de sol en
bois.
DEGRÉ DE FINITION
Sans finition
4.8
SYSTÈMES
DE CLASSIFICATION DES REVETEMENTS DE SOL
EN BOIS
Nous disposons,
pour caractériser les
revêtements de sol
en bois, de systèmes
de classification définissant l’ensemble
des propriétés mécaniques du revêtement de sol. On
connaît, en France, le classement UPEC, qui s’applique actuellement aux carrelages et aux revêtements
de sol souples, ainsi qu’une proposition de système
de classification à partir des classes d’utilisation.
ÉPAISSEUR DE LA COUCHE D’USURE w (mm)
DURETÉ BRINELL
(MPa)
CODE UPEC (*)
2,0 ≤ w < 3,2
≥ 12
U2 P2 E1 C0
3,2 ≤ w < 4,5
≥ 12
U2SP2 E1 C0
≥ 12
U3 P2 E1 C0
≥ 30
U3 P3 E1 C0
≥ 12
U3SP2 E1 C0
≥ 40
U3SP3 E1 C0
≥ 12
U2 P2 E1 C0
≥ 12
U3 P2 E1 C0
≥ 30
U3 P3 E1 C0
≥ 12
U3SP2 E1 C0
≥ 40
U3SP3 E1 C0
4,5 ≤ w < 7,0
w ≥ 7,0
2,0 ≤ w < 3,2
3,2 ≤ w < 4,5
Avec finition
w ≥ 4,5
(*)
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Abréviations utilisées :
U2 : circulation moyenne, sans accès de l’extérieur
U2S : circulation moyenne, avec accès de l’extérieur
U3 : circulation moyenne, sans accès direct de l’extérieur
U3S : circulation moyenne, avec accès de l’extérieur
P2 : - charge statique ≤ 2 N/mm2
- pas de charge causée par le passage de roues, sauf objets légers dans des bâtiments d’habitation
P3 : bâtiments de bureau avec sièges sur roulettes et charrettes à bras
E1 : - présence occasionnelle d’eau
- nettoyage à l’état sec, éventuellement avec torchon légèrement humide
C0 : pas de risque
C1 : - risque accidentel
- pas de cuisine.
80
NIT 218 – décembre 2000
4.8.1 CLASSEMENT UPEC
4.8.2 SYSTÈME DE CLASSIFICATION
SELON LE CTBA
Le classement original français UPEC détermine
les classes d’utilisation des planchers au moyen
d’une combinaison alphanumérique et en se fondant sur quatre exigences : la résistance à l’usure
(U), la résistance au poinçonnement (P), la résistance à l’humidité (E) et la résistance aux produits
chimiques (C).
Le CTBA (France) a élaboré son système de classification des revêtements de sol en bois en fonction de l’épaisseur de la couche d’usure, de la dureté du bois, de la destination du local (utilisation)
ainsi que des possibilités de rénovation (tableau 55).
Cette classification est conforme au schéma de la
NBN EN 685 [107], lequel s’applique aussi aux
sols stratifiés. La classe 20 convient à une utilisation domestique, la classe 30 à une utilisation commerciale (bureaux, bâtiments publics, …).
Les éditions de l’UPEC fournissent des directives
relatives aux exigences imposables à un grand nombre de types de bâtiments, en les subdivisant selon
les types de pièces que l’on y trouve. Une fois ces
exigences connues, on peut uniquement utiliser une
finition de plancher pour l’application concernée si
elle est conforme à la classe requise ou à une classe
supérieure. De plus amples informations à ce sujet
sont fournies dans la NIT 165 [19].
4.8.3
REVÊTEMENTS DE SOL À PLACAGE
Les revêtements de sol à placage sont classés en
fonction de leur niveau d’utilisation, conformément
aux exigences suivantes en matière de performances :
◆ résistance aux chocs durs
◆ élasticité de la finition
◆ résistance à l’usure
◆ résistance aux rayures
◆ résistance aux produits chimiques.
Dans le cas des revêtements de sol en bois, on tient
compte de l’épaisseur de la couche d’usure, de la
dureté Brinell et de la résistance à l’usure (Taber).
Le tableau 54 est une mise à jour de cette classification. Les modalités d’essai de la résistance à
l’usure ne nous sont pas connues.
Les normes de performances concrètes ne figurent
actuellement pas encore dans le document de travail CEN/CT112/WG7/TG3 [24].
81
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 55
Classification
des revêtements de sol
en bois selon
le CTBA.
ÉPAISSEUR DE LA
COUCHE D’USURE
w (en mm)
2 ≤ w < 3,2
3,2 ≤ w < 4,5
4,5 ≤ w < 7
w≥7
POSSIBILITÉ DE
RÉNOVATION
CLASSE DE
DURETÉ DE
L’ESPÈCE DE BOIS
CLASSE D'UTILISATION
A
21
B
22
C
22
D
23
A
21
B
23
C
32
D
33
A
23
B
23
C
33
D
34
A
23
B
23
C
34
D
41
82
NIT 218 – décembre 2000
SYMBOLE
R1
R2
R3
–
R4
–
5
5.1
EXÉCUTION
5.1.2 TYPES DE SUPPORTS
CHOIX DU SUPPORT
5.1.1 GÉNÉRALITÉS
5.1.2.1 CHAPES (*)
De nos jours, lorsqu'on pose un revêtement de sol
en bois, on travaille essentiellement sur une chape
qui sert de support, soit directement, soit sur un
sous-parquet. D’autres supports peuvent également
être utilisés : planchers en béton, bétons maigres
(avec ou sans lambourdes), gîtages en bois et “chapes sèches”.
On distingue différents types de chapes en fonction
de la méthode de mise en œuvre (figure 44) :
◆ chape adhérente : applicable uniquement dans
le cas d'un élément porteur sec dont les valeurs
indicatives concernant la teneur en humidité correspondent à celles de la chape (à déterminer
par dessiccation en étuve, voir § 5.2.3.3, p. 88)
◆ chape non adhérente : chape armée posée sur
une couche de désolidarisation faisant également office de membrane d’étanchéité (situation la plus courante)
◆ chape flottante : chape obligatoirement armée
posée sur une isolation thermique et/ou acoustique, avec ou sans chauffage par le sol.
Les revêtements de sol en bois étant sensibles à
l’humidité, il convient de tenir compte du risque
d’humidité en provenance du support.
Pour les sols en béton sur terre-plein (ou d'autres
supports humides), on prévoit dans le complexe
plancher, situé sur terre-plein, une membrane d'étanchéité juste en dessous de la chape (figure 43). Pour
les autres étages, la pose d’une membrane anticapillaire est recommandée en cas de risque d’humidité résiduelle (béton, hourdis creux, couches de
remplissage, …) (voir également § 5.2.3, p. 87).
On distingue notamment les chapes en fonction de
leur composition, selon qu’elles sont à base de ciment ou d’anhydrite, avec ou sans adjonction de
résines synthétiques.
Ces chapes présentent une composition et des propriétés spécifiques différentes :
◆ les chapes à base de ciment (traditionnelles) ne
sont pas sensibles à l’humidité (ne sont pas affectées par le contact avec l’humidité), mais
présentent une tendance au retrait lors de la prise
et du séchage
Cette membrane se compose généralement d’un
film plastique (en polyéthylène) d’une épaisseur
minimale de 0,2 mm. Le chevauchement des bandes s’élève à min. 200 mm. Sur les côtés, le film est
relevé au moins jusqu’à la face supérieure du revêtement de sol.
Fig. 43 Pose d’une
membrane d’étanchéité
dans le plancher.
1 2 3 4 5 6 8
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
7
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
Parquet
Chape
Membrane anticapillaire
Élément porteur
Membrane anticapillaire
Couche isolante
Membrane anticapillaire
Couvre-joint
(*) Pour de plus amples informations concernant la structure, la composition et l’exécution des chapes, nous renvoyons aux NIT 189
[13] et 193 [14].
83
NIT 218 – décembre 2000
◆ les chapes à base d’anhydrite (traditionnelles) ne
présentent pratiquement aucun retrait de durcissement et atteignent normalement plus vite leurs
propriétés mécaniques finales (elles se prêtent
plus rapidement à la circulation et assurent une
finition plus rapide), mais elles se dégradent dans
des conditions d’humidité prolongées
◆ les chapes autocompactantes ou autonivelantes
peuvent être à base de ciment ou d’anhydrite.
Fig. 44 Types
de chapes en
fonction de la
méthode de
mise en œuvre.
Lorsqu’elles sont à base d’anhydrite, elles sont
sensibles à l’humidité et présentent le plus souvent une laitance superficielle qui doit être ôtée
avant le collage du revêtement de sol. En cas de
risque d’humidité en provenance du support, on
assure une mise en œuvre non adhérente ou flottante (épaisseur 30 à 40 mm). Dans le cas d’une
mise en œuvre adhérente, l’épaisseur est généralement comprise entre 25 et 30 mm. Les planchers autonivelants ou autocompactants à base
de ciment sont, dans leur composition actuelle,
exclusivement réalisés en adhérence sur le support (épaisseur 25 à 30 mm) et ne conviennent
donc pas aux revêtements de sol en bois, s'il y a
un risque d’humidité en provenance de l’élément porteur
◆ les chapes à base d’autres liants, comme la
magnésite, la chaux, … : les caractéristiques
mécaniques et hygriques ainsi que les exigences relatives au taux d’humidité maximum toléré sont déterminées par le fabricant sur la base
d’essais
◆ les chapes à prise ou à séchage rapides se composent de mortiers préfabriqués spéciaux (à base
de résine) qui doivent être appliqués en une
couche d’une certaine épaisseur, et ne s’utilisent généralement que pour des petites surfaces
et/ou à des fins de réparation. Elles se prêtent
rapidement à la circulation et aux travaux de
finition.
A. CHAPE ADHÉRENTE
1
2
1) Chape adhérente
2) Élément porteur
B. CHAPE NON ADHÉRENTE
3
2
1
Citons quelques autres types moins courants :
◆ les chapes clouables : celles-ci ne sont plus guère
utilisées; en cas de clouage, le revêtement de
sol se pose aujourd’hui sur des gîtages en bois,
des lambourdes ou un sous-plancher en bois.
Ces revêtements présentent par ailleurs des caractéristiques mécaniques relativement faibles
et ne sont pas toujours homogènes
◆ les supports à base de bitume ne s’utilisent que
dans des cas exceptionnels (pour des restaurations); on contrôle, au préalable, la compatibilité avec la composition du complexe plancher
existant.
4
1)
2)
3)
4)
Chape non adhérente
Treillis d’armature
Couche de désolidarisation
Élément porteur
C. CHAPE FLOTTANTE
(AVEC CHAUFFAGE PAR LE SOL)
5.1.2.2 SOLS EN BÉTON
6
5
4
3
2
On utilise les sols en béton comme supports pour
les chapes ou les lambourdes (voir § 5.1.2.4), en
prévoyant éventuellement la pose d’une isolation
thermique ou acoustique et d’une membrane
anticapillaire.
1
1) Chape
2) Treillis d’armature (avec
élément chauffant)
3) Membrane anticapillaire
4) Isolation thermique
5) Membrane anticapillaire
6) Élément porteur
En principe, les sols en béton ne permettent pas la
pose directe d’un revêtement de sol en bois. Ils ne
sont généralement pas réalisés au niveau voulu et
ne présentent pas une planéité suffisante pour permettre un collage direct, sauf si l’on pose une couche d’égalisation (voir § 5.1.2.3).
84
NIT 218 – décembre 2000
Fig. 45
Pose sur un
gîtage en
bois.
1
2
5
3
3
2
4
1
4
1)
2)
3)
4)
Revêtement de sol en bois ou sous-plancher en bois
Gîtage en bois
Isolation
Finition de plafond
1)
2)
3)
4)
5)
Le béton sèche lentement, ce qui oblige à respecter
des délais d’attente prolongés (parfois plusieurs
années). Même en cas d’éléments préfabriqués en
béton, il peut arriver que la structure retienne de
l’humidité pendant le stockage ou l’exécution, ce
qui occasionne des temps d’attente prolongés. On
peut résoudre le problème en intercalant une membrane anticapillaire.
Revêtement de sol en bois
Lambourdes
Bandes de matériau d’isolation acoustique
Isolation + membrane
Plancher portant
La face supérieure de la sous-structure est disposée
à l’horizontale, à plat et au niveau désiré, par exemple en calant le sous-plancher ou les lambourdes.
Les sols en béton mis en service avec ou sans couche d’usure à base de quartz doivent faire l’objet de
prétraitements spéciaux avant le collage d’un revêtement de sol.
En cas de pose d’une isolation thermique entre les
poutres ou les lambourdes, il est conseillé de prévoir une membrane juste au-dessus de l’isolation,
afin d’éviter la condensation interne sur le plancher
portant sous-jacent.
5.1.2.3 PRIMAIRE, ÉGALISATION
5.1.2.5
On peut appliquer un primaire et/ou des couches
d’égalisation au-dessus de la chape, du sol en béton
ou de l’ancien plancher en bois, avant d’y coller le
revêtement de sol en bois.
Il s’agit de systèmes de planchers secs, souvent à
base de panneaux, qui, à condition d’être remplis
de matériaux légers, tels que des panneaux isolants,
des granulats, etc. servent à compenser les tolérances de l’élément porteur et à améliorer les qualités
acoustiques et/ou thermiques du plancher.
En ce qui concerne les procédés, produits et
exigences, nous renvoyons au § 3.5 (p. 65).
CHAPES SÈCHES
Les panneaux peuvent consister en :
◆ panneaux en plaques de plâtre enrobé de carton
◆ panneaux en fibre de bois
◆ panneaux alvéolés, ...
5.1.2.4 SOUS-STRUCTURE EN BOIS
La sous-structure en bois peut se composer d’un
gîtage en bois (figure 45) ou de lambourdes (chevrons de bois ou panneaux de multiplex) posés sur
un sol en béton ou sur un autre type de support
(figure 46). Au besoin, on dispose une membrane
anticapillaire sous la structure en bois.
Au besoin, on pose une membrane anticapillaire
juste en dessous de la chape sèche. Le revêtement
de sol en bois peut, dans tous les cas, être placé en
pose flottante sur ce support. Si d’autres modes de
pose, comme la pose clouée ou collée, sont envisageables, le fabricant du système doit l’indiquer.
Dans le cas d'un gîtage en bois, on a généralement
recours à un sous-plancher en bois.
Les délais d’exécution courts offrent à ces systèmes secs des perspectives intéressantes. Cependant,
leur application est actuellement peu répandue dans
notre pays, quoique ces types de plancher soient
actuellement en pleine évolution.
La description des matériaux est précisée aux § 3.2
(p. 53) et § 3.3 (p. 55); en ce qui concerne l’exécution, nous renvoyons au § 5.6 (p. 94).
85
NIT 218 – décembre 2000
Fig. 46
Pose sur des
lambourdes,
sur un élément porteur
(béton) ou
une chape.
5.2
EXIGENCES RELATIVES AU
SUPPORT
tractuels, les écarts relatifs au niveau et à l’horizontalité de la chape sont repris dans le revêtement de
sol.
5.2.1 GÉNÉRALITÉS
Le parqueteur tient toujours compte de l’état actuel
du support, en particulier durant des travaux de
rénovation; on peut, si l'on le souhaite ou si cela
s’avère nécessaire, effectuer des travaux complémentaires pour adapter le niveau et l’horizontalité
du support.
En fonction du mode de pose, les caractéristiques
suivantes sont importantes :
◆ les caractéristiques dimensionnelles : niveau,
horizontalité, planéité
◆ le taux d’humidité
◆ les caractéristiques mécaniques
◆ la propreté du support.
A hauteur du raccordement avec d’autres pièces ou
des revêtements de sol adjacents, on vérifie, avant
d’entamer la pose, si des mesures spécifiques doivent être adoptées (profilés de raccordement, désaffleurements, …).
Le parqueteur contrôle, en tout état de cause, les
propriétés dimensionnelles et le taux d’humidité du
support. Les valeurs obtenues lors de ces mesures
ou de ces contrôles sont notées. On suivra, à cet
effet, de préférence la liste de contrôle reprise en
Annexe 1.
Les tolérances relatives au support (par exemple,
gros œuvre, chape, carrelage, …) sont mentionnées
dans les documents d’application. En ce qui concerne le gros œuvre et les chapes, nous renvoyons
au § 4.2 de la NIT 189 [13].
En ce qui concerne les caractéristiques mécaniques,
les défauts apparents, comme, par exemple, les surfaces sableuses, écaillées, etc. sont mentionnés. En
cas de doute, on décide en concertation avec le
maître de l’ouvrage si un examen complémentaire
est nécessaire.
5.2.2.2 PLANÉITÉ
5.2.2.2.1
Le parqueteur peut éventuellement émettre certaines
réserves en cas de non-conformité. Au besoin, il
demande à ce que l’on procède à des travaux complémentaires pour répondre aux exigences posées.
Ces travaux font l’objet d’une mention distincte dans
les documents contractuels et peuvent être considérés comme des travaux supplémentaires.
GÉNÉRALITÉS
Pour les chapes, la planéité du support peut, dans
une certaine limite, être améliorée en prévoyant
une couche d’égalisation. Nous renvoyons, en ce
qui concerne la mise en œuvre de cette couche, au
§ 3.5.2 (p. 65).
Si les tolérances de planéité du support ne conviennent pas au mode de pose prévu, on peut éventuellement opter pour une autre méthode.
Si les documents contractuels ne prévoient rien de
spécifique, on part du principe que les caractéristiques et tolérances normales s’appliquent.
5.2.2.2.2
5.2.2 CARACTÉRISTIQUES
DIMENSIONNELLES
EXIGENCES DE PLANÉITÉ
Les exigences de planéité auxquelles doit répondre
le support dépendent du mode de pose du revêtement de sol en bois. Les classes de planéité mentionnées dans le tableau 56 sont basées sur les tolérances de planéité de la NIT 189 [13] mais s’appliquent également, par extension, à d’autres supports
que les chapes.
Les exigences dimensionnelles auxquelles doit répondre le support peuvent différer en fonction du
mode de pose. A titre d’exemple, le support doit
répondre à des exigences dimensionnelles plus sévères en cas de pose collée, les tolérances dimensionnelles du support étant presque intégralement
reprises dans le revêtement de sol.
Il peut donc arriver que, en cas de pose collée,
certains éléments de plancher émettent un son creux
sans que ce phénomène résulte nécessairement
d’une pose incorrecte ou d’un retrait ou d’un
gonflement excessifs des éléments de plancher.
Le revêtement de sol fini répond lui-même aussi à
une série de caractéristiques dimensionnelles (voir
§ 5.8, p. 105).
Le son creux émis par un élément de plancher
complet pourrait rester acceptable si les différents
éléments sont assemblés au moyen de rainures et
de languettes.
5.2.2.1 NIVEAU ET HORIZONTALITÉ
Sauf mention contraire dans les documents con86
NIT 218 – décembre 2000
MODE DE POSE PRÉVU POUR LE
REVÊTEMENT DE SOL EN BOIS
CLASSE DE
PLANÉITÉ
TOLÉRANCES DE PLANÉITÉ DU SUPPORT EN FONCTION DE LA
LONGUEUR DE LA LATTE
Latte de 1 m
Latte de 2 m
1 (tolérances
sévères) (*)
Pose collée sur une chape ou sur un
sous-plancher en bois
2 mm
3 mm
2 (tolérances
normales)
Pose flottante ou clouée (avec sousplancher en bois, p. ex. parquet
mosaïque, multiplex)
3 mm
4 mm
3 (tolérances
larges)
Pose clouée sur gîtage en bois ou sur
lambourdes
5 mm
6 mm
(*) En fonction du type de colle utilisé, il sera nécessaire d’imposer des tolérances de planéité sévères afin d’assurer un collage
correct. En cas de pose collée sur une chape, la tolérance de planéité est habituellement de 3 mm sous la latte de 2 m (ce qui
correspond à la classe de planéité 1). Dans certains cas spécifiques, p. ex. pour des éléments d’une longueur et d’une largeur
importantes, la planéité de la chape doit répondre à des exigences plus sévères que celles correspondant à la classe de planéité 1 :
on aura éventuellement recours, à cet effet, à une couche d’égalisation. Les niveaux requis en ce domaine sont déterminés de
commun accord par le maître de l’ouvrage et le parqueteur et dépendent notamment du souhait éventuel de disposer d’une surface
de contact d’au moins 60 % entre la colle et l’élément porteur.
en bois, en prévoyant des temps d’attente suffisamment longs pour permettre au support de sécher.
Si plusieurs éléments de plancher juxtaposés émettent un son creux, il est nécessaire de reposer ces
éléments, une alternative consistant à injecter de la
colle sous les éléments émettant le son creux.
Dans le cas des chapes, on veillera à respecter les
taux d’humidité repris dans le tableau 57 pour les
différents types de chapes et de liants. La mesure à
l’aide de la bombe à carbure constitue la méthode
la plus appropriée sur chantier (voir § 5.2.3.3,
p. 88).
Les tolérances de la classe de planéité 3 s’appliquent à la face supérieure du gîtage en bois ou des
lambourdes. Dans la plupart des cas, on fait appel
à un sous-plancher en bois (panneau de particules,
OSB, …), avec calage éventuel (voir § 5.6, p. 94).
Pour les sols en béton ou certains types de chapes,
dont la composition et la masse volumique s’écartent fortement des types courants de chapes (voir
NIT 189 [13]), on procédera à des essais pour déterminer les taux d’humidité maximaux autorisés.
A défaut, il est nécessaire de prévoir une membrane anticapillaire (voir figure 46).
5.2.3 TAUX D’HUMIDITÉ DU SUPPORT
5.2.3.1 GÉNÉRALITÉS
Puisque le bois est sensible à l’humidité et que le revêtement de sol en bois est, de par les traitements de
surface, souvent fort étanche à la vapeur, il convient
de veiller à ce que le taux d’humidité du support, en
l’occurrence de la chape (de l’élément porteur en
béton et/ou de la couche d’égalisation), soit suffisamment faible avant de poser le revêtement de sol
TYPE DE CHAPE ET DE LIANT
Soulignons que la règle approximative selon laquelle le temps de séchage, exprimé en semaines,
est égal au nombre de centimètres d’épaisseur de la
chape ne permet pas d’offrir une sécurité suffisante
pour entamer la pose du revêtement de sol en bois.
TAUX MAXIMAL D’HUMIDITÉ
AUTORISÉ (% MASSE)
A base de ciment (traditionnelle) :
– sans chauffage par le sol
– avec chauffage par le sol
2,5
2,0
A base d’anhydrite (traditionnelle) :
– sans chauffage par le sol
– avec chauffage par le sol
0,6
0,6
Chape autonivelante à base
d’anhydrite
0,6
87
Tableau 57 Taux d’humidité
maximal (% de masse) autorisé
pour la chape avant la pose
d’un revêtement de sol en bois,
mesure à la bombe à carbure.
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 56
Tolérances de
planéité du
support (en
mm) en
fonction de la
longueur de la
latte (en m) et
du mode de
pose du
revêtement de
sol en bois.
5.2.3.2 VITESSE DE SÉCHAGE
La mesure à la bombe à carbure s’opère généralement comme suit :
◆ on effectue les mesures en plusieurs endroits
d’une pièce, avec au moins une mesure au voisinage des murs, qui sèchent moins bien
◆ on prélève une partie de la chape de manière
appropriée, c.-à-d. sans apport d’humidité ou
de chaleur et ce, jusqu’au niveau inférieur de la
chape (jusqu’à la membrane anticapillaire)
◆ si l’on contrôle plusieurs pièces, on peut décider de réaliser les mesures dans une pièce représentative, à condition que le complexe plancher et les conditions de séchage de la chape
soient les mêmes dans toutes les pièces
◆ en cas de chauffage par le sol, les points de
mesure sont désignés à l’avance, afin de ne pas
endommager le système de chauffage.
La vitesse de séchage de la chape dépend :
◆ de l’épaisseur de la chape
◆ de la mise en œuvre de la chape : adhérente,
non adhérente, ainsi que des caractéristiques des
matériaux utilisés
◆ de la compacité (masse volumique)
◆ du climat intérieur : il est possible de réduire
l’humidité relative de l’air en aérant et/ou en
chauffant suffisamment les pièces. L’usage de
déshumidificateurs n’a de sens que lorsque l’on
ferme portes et fenêtres
◆ à défaut de membrane anticapillaire, il convient
de tenir compte de la présence éventuelle d’humidité en provenance de l’infrastructure.
5.2.3.3 MESURE DU TAUX D’HUMIDITÉ
Le principe de la mesure à la bombe à carbure est
représenté de manière schématique à la figure 47.
La mesure à la bombe à carbure constitue la méthode la plus fiable sur chantier. L’appareil doit
être étalonné à intervalles réguliers.
5.2.3.4 AUTRES SOURCES D’HUMIDITÉ
Si cette méthode de mesure ne peut être mise en
œuvre (par exemple en présence de béton), on peut
procéder en laboratoire à une mesure par étuvage à
45 °C (voir NIT 189 [13], § 7.3.2). Il peut s’avérer
difficile de donner des valeurs précises concernant
le taux d’humidité d’équilibre du béton en raison
des caractéristiques divergentes du béton au niveau
de la masse volumique, de la compacité, etc.
On constate, sur certains chantiers, que la migration d’humidité en provenance du gros œuvre environnant empêche la chape de sécher correctement
ou réintroduit de l’humidité dans celle-ci. A cet
égard, il est très important que la construction soit
bien conçue au pied des murs, avec une bonne évacuation des eaux susceptibles de s’introduire dans
la coulisse (voir également figure 43).
On ne fait appel à un hygromètre électronique que
pour suivre l’évolution du taux d’humidité et effectuer des mesures comparatives, sans se prononcer
sur la valeur absolue du taux d’humidité. Une fois
l’état d’équilibre atteint, le taux d’humidité est contrôlé à l’aide de l’une des méthodes de mesure susmentionnées.
5.2.4 CARACTÉRISTIQUES
MÉCANIQUES
Certaines exigences mécaniques du support, notamment la résistance mécanique et la cohésion en
surface, sont particulièrement importantes en cas
de pose collée et ce, pour permettre une pose correcte du parquet.
Fig. 47 Mesure du taux
d’humidité (% masse) de
la chape à l’aide de la
bombe à carbure.
7
6
5
4
3
1
2
88
11 1) Matériau de la
chape à tester
2) Billes métalliques
3) Carbure dans une
10
ampoule de verre
4) Récipient de pression
5) Joint d’étanchéité
9 6) Bouchon
7) Manomètre
8 8) Formation de gaz
9) Pression gazeuse
10) Bouchon
11) Mesure de la pression
NIT 218 – décembre 2000
Fig. 48
Dispositif de
contrôle des
chapes (résistance au
poinçonnement).
La stabilité et la flexion du support font l’objet
d’une étude spécifique. En ce qui concerne la stabilité mécanique, on part du principe que, avant d’être
utilisé, le support (chape etc.) répond aux exigences de stabilité et présente la force portante voulue.
5.2.4.1 CHAPES
5.2.4.1.1
SOLIDITÉ
Les caractéristiques mécaniques (résistance à la
compression, résistance à la flexion, ...) d’une chape
ne sont atteintes qu’au bout d’un délai de prise
suffisamment long (pour les chapes à l'anhydrite,
après un séchage suffisant). Il convient donc de
respecter les délais d’attente avant de soumettre le
support à une charge et de poser un revêtement de
sol. Pour les chapes, le séchage dure plus longtemps que la prise, et détermine donc pratiquement
toujours le moment où le revêtement de sol en bois
peut être posé.
par courant d’air ou rayons solaires, circulation
prématurée de personnes, ...).
En cas de doute, on peut effectuer sur place un essai
d’arrachement et comparer les résultats de cet essai
aux critères susmentionnés. Le déroulement de ce
test est décrit au § 7 de la NIT 193 [14] (disque
métallique collé d’un ∅ de 80 mm au lieu de 50 mm).
Un essai sclérométrique peut également être effectué sur place et donner une idée de la dureté de
surface de la chape. Il n’existe toutefois aucune
méthode d’essai ni aucun critère précis dans ce
domaine à l’heure actuelle.
Les caractéristiques mécaniques peuvent être contrôlées par des tests de laboratoire sur des carreaux
d’essai ou, sur chantier, à l’aide du Screed Tester
(poinçonnement dynamique) (figure 48). Les deux
méthodes d’essai sont décrites dans la NIT 189 [13].
Le tableau 58 fournit des valeurs indicatives de
résistance à la compression et de résistance au poinçonnement dynamique (profondeur d’impact). La
valeur de résistance à la compression est une valeur
moyenne, déterminée en réalisant des essais de résistance à la compression à un âge fictif de 28 jours,
sur des carreaux d’essai spécialement fabriqués et
conditionnés à cet effet.
5.2.4.2 PANNEAUX
5.2.4.1.2
Les planchers complets de panneaux à base de bois
répondent aux exigences fixées dans les prénormes
prEN 12869-1 [26] (sur gîtage en bois) et 13810-1
[40] (chapes flottantes) (voir aussi § 3.3, p. 55).
Les panneaux à base de bois ou d’autres éléments
disposent d’une résistance et d’une rigidité mécaniques minimales; leur domaine d’application et
les valeurs sont repris dans l’ATG. Le module
d’élasticité en flexion et la résistance à la flexion
des panneaux à base de bois sont déterminés conformément à la norme NBN EN 310 [74].
COHÉSION EN SURFACE
La cohésion en surface joue un rôle important, car
elle donne aux éléments de plancher en bois l’adhérence requise. Même s’il n’existe aucun critère
généralement accepté en ce domaine, nous conseillons une cohésion minimale de 0,5 N/mm2.
La cohésion en surface des panneaux doit présenter
une valeur caractéristique minimale de 0,30 N/mm2.
Cette valeur peut être trop basse pour certains types
de revêtements de sol (éléments en bois massif longs
et larges) en vue de la pose collée. Dans ce cas, on
peut clouer des éléments supplémentaires. La
cohésion en surface des panneaux à base de bois est
déterminée conformément aux dispositions de la
norme NBN EN 311 [75].
Cette cohésion en surface dépend toutefois aussi de
la présence éventuelle d’une laitance de surface (que
l’on peut retirer, par exemple, dans le cas de mortiers autocompactants ou autonivelants à base
d’anhydrite) et des conditions de pose et de prise
(évaporation rapide de l’eau de gâchage, “brûlage”
RÉSISTANCE À LA COMPRESSION
RÉSISTANCE AU POINÇONNEMENT
DYNAMIQUE (PROFONDEUR D’IMPACT)
≥ 8 N/mm2
≤ 3 mm (valeur moyenne)
≤ 5 mm (valeur maximale)
89
Tableau 58 Résistance à
la compression et au
poinçonnement dynamique
(âge fictif de 28 jours).
NIT 218 – décembre 2000
5.2.4.3 AUTRES SUPPORTS
Il est possible d’éviter un climat intérieur trop sec
en humidifiant l’air intérieur.
En ce qui concerne les autres supports, le fournisseur des produits fait procéder à des essais en vue
de déterminer les caractéristiques mécaniques et
fournit les instructions de pose requises.
5.3.1.2 LIVRAISON ET ENTREPOSAGE SUR
CHANTIER
Sous réserve de dispositions contraires, qui sont à
convenir entre les parties, le maître de l’ouvrage
met à la disposition de l’entrepreneur les locaux
requis pour entreposer le bois destiné à l’exécution
des travaux (revêtement de sol, lambourdes, matériau isolant, …).
5.3
CLIMAT
INTERIEUR
Il est très important, pour les
revêtements de sol en bois, d’assurer un climat intérieur favorable et ce, tant avant que pendant et après la pose du
plancher. Le climat intérieur doit, à cet effet, respecter certaines limites, les valeurs limites ne pouvant
être maintenues pendant une période prolongée.
Le maître de l’ouvrage veille également, en concertation avec le parqueteur, à assécher les locaux
d’entreposage et les pièces à parqueter, à les conserver à l’abri de l’humidité et à les chauffer.
5.3.1 CONDITIONS AVANT ET
PENDANT LA POSE
Le conditionnement du revêtement de sol en bois
sur chantier ne peut être envisagé que si les conditions de climat intérieur s’y prêtent et restent suffisamment constantes.
5.3.1.1 GÉNÉRALITÉS
La pose de revêtements de sol en bois ne peut s’effectuer que moyennant le respect des conditions
suivantes :
◆ les carrelages et les enduits intérieurs doivent
être finis et secs
◆ les pièces ne peuvent pas renfermer une humidité importante
◆ les pièces parquetées doivent être pourvues de
leur vitrage et être protégées contre les intempéries
◆ il convient de vérifier que les installations sanitaires et de chauffage sont étanches à l’eau
◆ la température ne peut pas être inférieure à 10 °C
dans les pièces concernées. En ce qui concerne
l’utilisation de colles, on recommande une température minimale de mise en œuvre de 15 °C
(voir § 5.6.5, p. 102)
◆ l’humidité relative de l’air doit se situer entre
30 et 60 % (les valeurs limites ne peuvent être
maintenues pendant une période prolongée).
5.3.1.3 TAUX D’ HUMIDITÉ DU BOIS À LA
LIVRAISON
Le bois est séché avant d’être emballé. Si aucun
emballage n’est prévu, on veillera, pendant le transport et lors de l’entreposage sur chantier, à réunir
les conditions propices au maintien d’un taux d’humidité du bois adéquat.
Les valeurs indicatives relatives au taux d’humidité du bois lors de la pose sont reprises au tableau 22 du § 3.1.2 (p. 32).
Si le bois présente un taux d’humidité trop élevé à
la livraison, il risque de connaître un retrait important après la pose, avec pour conséquence des joints
ouverts et/ou des phénomènes de décollement.
Inversement, un taux d’humidité trop bas du bois
au moment de la pose peut engendrer, après celleci, un risque de gonflement excessif des éléments
de plancher.
Il est possible d’éviter un climat intérieur trop humide en :
◆ prévoyant un délai d’attente suffisant après
l’exécution des travaux dits “humides”
◆ ventilant suffisamment les locaux après exécution de ces travaux
◆ assurant éventuellement un chauffage complémentaire. Il est important, dans ce cas, d’augmenter progressivement l’émission thermique
des éléments de chauffage, en particulier lorsque les revêtements de sol en bois sont posés
sur un chauffage par le sol (voir § 7.1, p. 113).
5.3.2 CONDITIONS APRÈS LA POSE
On doit veiller à ce que les conditions hygrothermiques restent dans les limites précitées après la pose
également. En cas de conditions extrêmes prolongées
(air trop humide en été, air trop sec en hiver), l’air
doit être asséché ou humidifié en conséquence.
90
NIT 218 – décembre 2000
Fig. 49 Capteur
électronique de la
température et de
l’humidité relative
de l’air.
Les mesures à adopter sont mentionnées au § 5.3.1.
Certains écarts par rapport à un climat intérieur
normal ne peuvent pas toujours être évités, par
exemple en raison des conditions climatologiques.
Il peut arriver que les valeurs limites évoquées
soient dépassées brièvement, sans que le plancher
soit endommagé pour autant.
5.3.3 MESURE DU CLIMAT INTÉRIEUR
Le climat intérieur se détermine après enregistrement continu de la température et de l’humidité
relative de l’air. L’enregistrement doit avoir lieu à
un endroit et à un moment représentatifs du climat
intérieur général, c.-à-d. près du revêtement de sol
et pendant une période suffisamment longue (min.
deux semaines).
On peut utiliser, à cet effet, des capteurs électroniques (figure 49).
◆ le gonflement jusqu’à un taux d’humidité
d’équilibre déterminé, correspondant à la limite
supérieure du climat intérieur (gonflement
60 %).
5.3.4 MOUVEMENTS HYGRIQUES DU
BOIS
Pour le bois massif, ces valeurs de retrait et de
gonflement dépendent de l’espèce de bois. Le tableau 59 présente le mouvement maximal potentiel
des éléments en bois, calculé sur la base des valeurs de retrait et de gonflement reprises au tableau 20 et ce, en fonction de l’humidité initiale et
du travail du bois. Les valeurs détaillées pour le
taux d’humidité recommandé par espèce de bois
sont reprises au tableau 20. Les explications concernant le calcul se trouvent dans l’Annexe 2.
5.3.4.1 MOUVEMENTS POTENTIELS DES
ÉLÉMENTS EN BOIS
Les éléments en bois subissent des mouvements
hygriques sous l’influence des variations du climat
intérieur (voir également § 3.1.5, p. 46).
En acceptant, pour ce climat intérieur, des valeurs
limites de 30 et 60 %, on peut calculer, à partir des
valeurs de retrait et de gonflement d’une espèce de
bois déterminée, le mouvement maximal potentiel
(libre) des éléments en bois entre ces limites :
◆ le retrait jusqu’à un taux d’humidité d’équilibre
déterminé, correspondant à la limite inférieure
(retrait 30 %)
MOUVEMENT POTENTIEL
PAR ÉLÉMENT EN BOIS
On constate ainsi, par exemple, que le retrait maximum, pour un plancher (humidité initiale du bois =
10 %) composé d’une espèce de bois travaillant
modérément, est de 1,3 % par planche. Le travail
des planches larges de 140 mm représente un retrait potentiel de près de 2 mm par planche.
HUMIDITÉ INITIALE DU BOIS (%)
10
9
Retrait potentiel (%)
(= retrait30%)
– travail faible :
maximum : 0,6
– travail moyen :
maximum : 1,0
– travail faible :
maximum : 0,9
– travail moyen :
maximum : 1,3
Gonflement potentiel (%)
(= gonflement60 %)
– travail faible :
maximum : 0,4
– travail moyen :
maximum : 0,9
– travail faible :
maximum : 0,2
– travail moyen :
maximum : 0,6
91
Tableau 59
Mouvement
potentiel des
éléments en bois
(en %, pour du
bois massif)
[141, 154].
NIT 218 – décembre 2000
Fig. 50 Influence du mode de pose sur le type de mouvement des revêtements de sol en bois.
A. POSE CLOUÉE
C. POSE FLOTTANTE
B. POSE COLLÉE
Dans le cas de parquets multicouches et de revêtements de sol à placage, le mouvement hygrique est
principalement déterminé par les propriétés hygriques du support. De ce fait, le mouvement correspond, dans le cas du multiplex ou du MDF, à
environ 1/5 à 1/10 de celui du bois massif (voir
§ 3.3, p. 55).
5.3.4.3
JOINTS PÉRIPHÉRIQUES ET DE FRACTIONNEMENT (JOINTS DE POURTOUR)
Cette information peut s’avérer utile pour fixer les
tolérances relatives aux joints ouverts (voir § 5.8,
p. 105) et pour calculer les joints périphériques et
de fractionnement en cas de pose flottante (voir
§ 5.3.4.3).
Ces joints se trouvent dans ce que l’on appelle la
largeur “de travail” du revêtement de sol :
◆ dans le bois massif (plancher, parquet massif)
les joints sont disposés dans le sens de la largeur du revêtement de sol, c'est-à-dire perpendiculairement au sens longitudinal
◆ dans les parquets multicouches et les revêtements de sol à placage, les joints de pourtour
sont disposés aux quatre côtés; on compte ici
deux axes “de travail”.
Les joints périphériques et de fractionnement faisant office de joints de pourtour sont conçus pour
permettre au bois de subir un mouvement hygrique
sans endommager le revêtement de sol.
5.3.4.2 INFLUENCE DU MODE DE POSE
Le mouvement causé par les actions hygriques variera, sur l’ensemble du revêtement de sol, en fonction du mode de pose (voir figure 50) :
◆ pose clouée : par élément de plancher, c.-à-d. au
niveau des joints entre les différents éléments
de plancher
◆ pose collée-clouée sur sous-parquet et pose collée : par élément de plancher, c.-à-d. au niveau
des joints
◆ pose flottante : sur le pourtour de la surface de
plancher.
Lorsque le dimensionnement du joint de pourtour
fait apparaître que celui-ci est trop grand, on prévoit
un ou plusieurs joints de fractionnement dans la
zone de plancher (figure 51).
Le tableau 61 présente le calcul de la largeur du
joint de pourtour pour le bois massif en fonction de
la largeur de la pièce parquetée et sur la base des
chiffres du tableau 59 et/ou de l’Annexe 2. On
applique la formule suivante :
Z = 1/2*(gonflement60 %/100)*B*1000 (mm)
soit : – Z = largeur du joint de pourtour (mm)
– gonflement60 % = gonflement maximum de
60 % d’humidité relative de l’air (%)
– B = largeur de la pièce parquetée (m)
L’ampleur du mouvement peut, elle aussi, varier
du mouvement potentiel.
Le tableau 60 présente, sous forme schématique,
l’influence du mode de pose sur l’ampleur et la
nature du mouvement du revêtement de sol.
Pour les parquets multicouches et les revêtements
de sol à placage, on peut diviser par 5 à 10 les
MODE DE POSE
AMPLEUR DU MOUVEMENT (EN % DU MOUVEMENT POTENTIEL OU
LIBRE)
EMPLACEMENT DU
MOUVEMENT
pose clouée
100
aux joints
pose collée et pose colléeclouée
50 (*)
aux joints
pose flottante
100
au pourtour
Tableau 60 Ampleur et
nature du mouvement du
revêtement de sol en
fonction du mode de pose.
(*) Remmert et al. [147].
92
NIT 218 – décembre 2000
Fig. 51
Joints périphériques et de
fractionnement.
1
cales en
bois
AA
AA
AA
AA
AA
AA
valeurs du tableau 61. Il faut cependant toujours
prévoir un joint de pourtour minimal de 10 mm.
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
En cas de pose clouée et collée, il n’est pas nécessaire de prévoir des joints de fractionnement (joints
de pourtour). On part du principe que la couche de
colle, une fois durcie, ne permet pratiquement aucun
mouvement de l’élément de plancher, sauf indication contraire du fabricant de la colle (voir § 3.4,
p. 58). Le joint périphérique ne fait pas office, en
l’occurrence, de joint de gonflement mais peut compenser les éventuelles différences de dimensions
entre les éléments de plancher et la maçonnerie, et
éviter le cas échéant tout contact direct avec l’humidité présente au pied des murs. On utilise habituellement un joint périphérique de 5 à 10 mm.
5
6
AA
AA
AA
7
8
Mastic pour joints
Cavité du joint
Revêtement de sol
Chape
Armature
Couche isolante
Membrane anticapillaire
Elément porteur
5.4
JOINTS DE
CONSTRUCTION
Les joints de construction présents
dans le support sont
toujours repris dans le revêtement de sol (figure 52).
En cas de pose collée-clouée et de pose collée, on
reprend également d’autres joints de dilatation dans
le revêtement de sol.
En cas de pose collée et clouée, on peut supposer
que le mouvement hygrique survient au niveau d’un
seul élément de plancher, tandis que le collage et/
ou le clouage limite(nt) le mouvement en atténuant
les tensions qui accompagnent ce mouvement.
5.5
POSE DE
L’ISOLATION
THERMIQUE/
ACOUSTIQUE
En cas de pose sur un
gîtage en bois ou sur des
lambourdes, on peut
aménager l’isolation
thermique ou acoustique
entre les poutres ou les lambourdes.
Les déformations mineures de l’élément de plancher peuvent, en cas de pose collée et clouée, être
9
Faible
LARGEUR DE LA PIÈCE
PARQUETÉE (m)
4
En pratique, toutefois, on constate fréquemment que
l’absence de cette compensation n’entraîne pas
nécessairement de problèmes.
5.3.4.4 PETITS JOINTS ENTRE LES ÉLÉMENTS
DE PLANCHER
TRAVAIL
3
Fig. 52 Joint
de construction
du support,
repris dans le
revêtement de
sol.
compensées sans problème en ménageant un petit
joint, par exemple de 0,2 mm, entre les éléments
(dans l’axe “de travail”).
En cas de pose flottante, par contre, le joint périphérique fait bien office de joint de pourtour et il
convient de prévoir des joints de fractionnement
lorsque la zone de plancher présente un certain format, soit à partir de 6 m de largeur “de travail”.
HUMIDITÉ INITIALE DU BOIS
(%)
2
10
Moyen
Faible
Moyen
LARGEUR DU JOINT DE POURTOUR (mm)
4
8
18
4
12
5
10
23
5
15
6
12
27
6
18
7
14
32
7
21
8
16
36
8
24
93
NIT 218 – décembre 2000
Tableau 61
Calcul du joint
de pourtour
(mm).
Fig. 53
Pose d’une
isolation
thermique
(acoustique)
entre les
lambourdes.
Fig. 54 Choix de l’axe de pose des revêtements de sol en bois
en vue d’obtenir certains effets optiques.
1
2
3
6
4
5
AAAA
AAAA
1)
2)
3)
4)
5)
6)
AAAAA
AAAAA
Revêtement de sol en bois
Lambourdes en bois
Isolation thermique
Membrane anticapillaire (PE 0,2 mm)
Elément porteur en béton
Isolation acoustique
Pour des lambourdes posées sur un sol en béton sur
terre-plein (ou sur un espace froid), on pose une
membrane anticapillaire sur le béton. Cet écran peut
se composer d’un film en polyéthylène d’une épaisseur de 0,2 mm minimum. La figure 53 propose un
exemple de ce type d’exécution.
5.6
phérique maintenu par une cale en bois (figure 55).
En ce qui concerne les dimensions du joint de pourtour, voir § 5.3.4.3 (p. 92).
Si la largeur de la pièce parquetée ne correspond pas
à un multiple de la largeur des éléments de plancher,
ce qui est généralement le cas, la finition peut être
assurée à l’aide d’une frise ou en posant les lames
inégales du côté le moins éclairé par la lumière du
jour, comme dans le bas des appuis de fenêtre, à
hauteur des niches de radiateurs ou d’autres éléments
des murs les moins exposés à la vue.
POSE DU REVÊTEMENT DE
SOL
5.6.1 POSE DES PANNEAUX OU DES
LAMES
Les dimensions minimales des pièces restantes
doivent correspondre au tiers de la largeur des planches.
Les panneaux ou les lames sont généralement posés parallèlement à la longueur de la pièce, puisque
l’essentiel du mouvement de retrait/gonflement se
produit dans la largeur des éléments de plancher.
Les revêtements de sol à motif doivent être entièrement alignés (figure 56).
On peut déroger à cette règle en fonction de l’emplacement des fenêtres et des portes, lorsque l’on souhaite obtenir certains effets optiques (figure 54).
Les dispositions spéciales relatives à la pose (notamment en cas de pièces aux dimensions irrégulières
ou disposant d’une cheminée, etc.) doivent être clairement définies dans les documents contractuels.
En cas de motifs tels que les bâtons rompus ou la
vannerie, on peut entamer la pose en partant d’un
côté ou d’un coin. Dans ce dernier cas, les lames
sont posées parallèlement aux murs. Les panneaux
décoratifs se posent généralement en diagonale; ils
sont généralement bordés d’une frise le long des
murs et des cheminées. Ce sont le maître de
l’ouvrage et le parqueteur qui conviennent ensemble du tracé en cas de motif.
La pose des lames s’effectue en commençant par
un côté de la pièce et en ménageant un joint périFig. 55
Calage des
premières
lames.
Fig. 56 Alignement des lames d’un revêtement à motif.
cales en bois
94
NIT 218 – décembre 2000
95
NIT 218 – décembre 2000
– sous-parquet : exigences
élevées
– revêtement de sol : le support
est clouable (sous-parquet)
le support (gîtage en bois,
lambourdes) permet une
fixation mécanique (clouable)
COHÉSION EN SURFACE DU
SUPPORT :
VOIR § 5.2.4.1 (p. 89)
– sous-parquet : classe de
planéité 2
– revêtement de sol : classe de
planéité 1 (p. ex. en ponçant
le sous-parquet)
– tolérances du gros œuvre
(voir NIT 189 [13]). Calage
des lambourdes
– plancher : classe de planéité 3
– parquet : classe de planéité 2
PLANÉITÉ DU SUPPORT :
VOIR § 5.2.2 (p. 86)
aucune limitation
aucune limitation
pour les planchers, la largeur
est limitée ou, si possible, le
mode de débitage est adapté
afin de limiter les déformations
des éléments
aucune limitation
à reprendre
ne sont pas à reprendre
– épaisseur t ≥ 20 mm
– pour les planchers, la largeur
est limitée ou, si possible, le
mode de débitage est adapté
afin de limiter les déformations des éléments
à reprendre
toujours à reprendre
– sous-parquet : exigences
élevées
– revêtement de sol : le support
est clouable (sous-parquet)
– sous-parquet : classe de
planéité 2
– revêtement de sol : classe de
planéité 1 (p. ex. en ponçant
le sous-parquet
pour les planchers, la largeur
est limitée ou, si possible, le
mode de débitage est adapté
afin de limiter les déformations
des éléments
toujours à reprendre
plancher
parquet mosaïque
lamparquet
parq. avec ass. rain.-lang.
parquet en bois de bout
parquet multicouche
revêtement de sol à placage
toujours à reprendre
pas d’exigences
(suite en p. 96)
classe de planéité 2
un traitement spécial du bois,
p. ex. étuvage ou séchage sous
pression, permet d’améliorer la
stabilité dimensionnelle des
espèces de bois moins stables
(p. ex. hêtre)
pour le bois massif, limitées à
5 - 6 m, sauf en cas de technique spéciale de pose avec clips
ne sont pas à reprendre
toujours à reprendre
– plancher
– parquet avec assemblage
rainuré-languetté
– parquet multicouche
– revêtement de sol à placage
–
–
–
–
–
–
–
lamparquet
– plancher
– parquet avec assemblage
rainuré-languetté
– parquet multicouche
– épaisseur t ≥ 20 mm
– sur chape
– sur sous-parquet
POSE FLOTTANTE
– sur chape
– sur sous-parquet
POSE COLLÉE
– sur parquet mosaïque
– sur sous-plancher en panneaux
POSE COLLÉE-CLOUÉE SUR
SOUS-PARQUET
– sur gîtage en bois
– sur lambourdes
POSE CLOUÉE
DIMENSIONS DES ÉLÉMENTS
(MASSIFS) :
VOIR § 3.5 (p. 46)
DIMENSIONS D’UNE ZONE DE
PLANCHER ET DES JOINTS PÉRIPHÉRIQUES : VOIR § 5.3.4 (p. 91)
JOINTS DE FRACTIONNEMENT (DANS LE SUPPORT)
JOINTS DE CONSTRUCTION
TYPE DE REVÊTEMENT
DE SOL EN BOIS
SOUS-STRUCTURE
OU SUPPORT
COURANTS
TECHNIQUE DE POSE
Tableau 62 Choix de la technique de pose pour les revêtements de sol en bois.
96
NIT 218 – décembre 2000
non
non
oui
oui
non
CHAUFFAGE PAR LE SOL :
VOIR § 7.1 (p. 113)
oui
– isolation aux bruits de choc :
une chape flottante est
fortement recommandée
– pas d’effet de caisse de
résonance, son creux isolé
possible
– isolation aux bruits de choc :
une chape flottante est
fortement recommandée
– pas d’effet de caisse de
résonance, son creux isolé
possible
– l’isolation aux bruits de choc
peut être améliorée en
prévoyant un appui souple et
une chape flottante
– l’effet de caisse de résonance
peut être attenué en posant
une isolation acoustique entre
les lambourdes
PERFORMANCES ACOUSTIQUES : VOIR § 4.5 (p. 77)
PLANCHERS SPORTIFS :
VOIR § 7.2 (p. 114)
moins apte à atténuer les
déformations
POSE COLLÉE
moins apte à atténuer les
déformations
POSE COLLÉE-CLOUÉE SUR
SUPPORT DE PARQUET
peut être envisagée – permet
d’atténuer plus facilement les
déformations
POSE CLOUÉE
LORSQUE LE CLIMAT INTÉRIEUR < 30 % ET > 60 %
TECHNIQUE DE POSE
Tableau 62 Choix de la technique de pose pour les revêtements de sol en bois (suite).
oui
moins indiqué
l’isolation aux bruits de choc
peut être améliorée en posant
des sous-couches souples
peut être evisagée – permet
d’atténuer plus facilement les
déformations
POSE FLOTTANTE
5.6.2 CHOIX DE LA TECHNIQUE DE
POSE
La pose clouée confère au plancher fini une certaine élasticité et un grand confort de circulation.
Cette élasticité peut être ponctuelle ou superficielle
et constitue, pour les planchers sportifs, une propriété souhaitable (voir § 7.2, p. 114).
Le tableau 62 présente un aperçu des techniques de
pose possibles pour les revêtements de sol en bois.
Le choix d’une technique s’opère notamment en
fonction du type de revêtement de sol, des dimensions des éléments de plancher et des pièces, des
caractéristiques du support, des performances
acoustiques souhaitées, de la présence éventuelle
d’un chauffage par le sol, etc.
Par ailleurs, un plancher en bois cloué a tendance à
“craquer”. Il est possible d’éviter ce phénomène en
adoptant certaines mesures (voir § 4.5.4, p. 79).
5.6.3 POSE CLOUÉE
Dans tous les cas, on veillera à choisir l’espacement
entre les poutres ou les lambourdes de bois en fonction de l’épaisseur (rigidité) du revêtement de sol,
de la contrainte de service et de la charge concentrée
escomptées, de la flexion autorisée et de l’usage du
plancher (voir tableau 63). Si un sous-plancher en
bois est prévu, une épaisseur moindre peut suffire.
5.6.3.2
5.6.3.1 GÉNÉRALITÉS
Une pose clouée (ou vissée) requiert un support
clouable et des éléments de plancher à assemblage
rainuré-languetté.
Les revêtements de sol en bois convenant à ce mode
de pose sont les planchers, les parquets à assemblage rainuré-languetté et les parquets multicouches d’une épaisseur t ≥ 20 mm (autoportants).
DISTANCE MAXIMALE ENTRE LES
SUPPORTS
Nous donnons ci-après un exemple de distances
maximales d’axe en axe entre les poutres ou les
lambourdes en bois destinées à porter des planches
ou des panneaux; elles sont calculées selon les NBN
ENV 1995-1-1 (Eurocode 5) “Structures en bois”
et NBN ENV 1991-2-1 (Eurocode 1) “Actions sur
les structures” (voir aussi Annexe 6).
Le revêtement de sol en bois est alors cloué (ou
vissé) de manière non apparente sur un gîtage en
bois ou sur des lambourdes. Les lames peuvent être
posées avec des joints réguliers ou irréguliers (figure 57).
5.6.3.3
POSE SUR UN GÎTAGE EN BOIS
La pose sur un gîtage en bois peut s’effectuer directement ou sur un sous-plancher en bois. Ce dernier peut se présenter sous forme d’un plancher
massif, comme pour le mode de pose traditionnel,
ou se composer d’un sous-plancher en panneaux
(multiplex, panneaux de particules, OSB, …).
Fig. 57 Pose
de lames à
joints irréguliers
ou réguliers.
5.6.3.3.1 PLANCHER
Dans le mode de pose traditionnel, les planches du
sous-plancher ne sont pas directement juxtaposées,
mais on laisse un certain jeu (figure 58).
5.6.3.3.2 PANNEAUX
A. POSE
Lorsque l’on utilise des panneaux en guise de sousplancher, on fixe ces derniers sur le gîtage en bois
espacé d’axe en axe, conformément aux systèmes
présentés au tableau 63. La fixation s’opère par
clouage ou vissage, de préférence en combinaison
avec de la colle. L’appui des panneaux sur le gîtage
est de minimum 20 mm (figure 59).
97
NIT 218 – décembre 2000
98
NIT 218 – décembre 2000
Plancher
Parquet
Panneaux de
particules (6)
OSB ( )
5
600
410
600
600
600
650
630
630
600
180
380
650
180
380
600
180
380
410
140
140
380
380
110
380
140
110
380
380
110
Largeur b (mm)
380
Masse volumique (kg/m3)
18
14,7
22
18
20
12,5
12,5
18
22
20
22
18
14,8
18
20
21
18
18
18
22
18
18
18
18
22
20
18
18
20
18
Épaisseur t (mm)
291
393
2900
432
319
2900
3500
3500
601
492
8300
7800
536
465
9000
9000
397
473
9000
9000
410
9000
350
419
9000
9000
363
310
9000
9000
A
(mm)
Module E
(N/mm2)
(valeur
moyenne)
Caractéristiques mécaniques
Résistance à la
flexion fm,y,k (N/
mm2) (valeur
caractéristique (2))
Dimensions
257
296
363
419
155
210
206
278
393
231
171
226
305
321
263
425
348
287
291
432
319
601
492
379
248
329
465
536
212
281
397
219
253
290
187
224
194
166
D
(mm)
334
473
410
247
219
310
350
C
(mm)
B
(mm)
DIST. MAX. D’AXE EN AXE DES
LAMBOURDES EN FONCTION DE
LA CLASSE D’EXPLOITATION (7)
(1) Les panneaux peuvent rester apparents (greniers, magasins, bureaux, chambres d'enfants, …) ou être utilisés comme sous-plancher, recouvert d'un parquet ou d’un autre type de revêtement. Dans ce cas, il
convient de calculer le poids propre en se basant sur les critères formulés dans l’annexe 6.
(2) Fractile de cinq pour cent, c.-à-d. que 5 % du bois seulement présentent une résistance à la flexion inférieure à la valeur donnée.
(3) Classe de résistance C18 conformément à la classification de la NBN EN 338.
(4) Multiplex américain du type C-D, classe d’exposition 1, conformément à la prEN 12369.
(5) Type OSB/2 conformément à la classification de la NBN EN 300 : destiné à servir de support en conditions sèches.
(6) Panneaux de particules à usage structurel en conditions sèches conformément à la NBN EN 312-4 (correspondent grosso modo aux panneaux de particules du type A selon les STS 04).
(7) Classes d’exploitation conformément à la NBN ENV 1991-2-1 : – A : locaux résidentiels
– B : bureaux, bâtiments publics, écoles, hôtels, …
– C : salles de réunion, théâtres, restaurants, magasins, …
– D : lieux d’archivage et de stockage.
La charge concentrée à l’état limite de service est souvent déterminante, contrairement aux planches d’épaisseur et/ou de largeur moindre dont la charge concentrée est indicative. Ces valeurs sont en italique.
Plancher en
panneaux (1)
Bois résineux (3)
TYPE DE SOL
Multiplex (4)
TYPE DE
BOIS (3) OU
TYPE DE
PANNEAU (4)
CARACTÉRISTIQUES DE LA PLANCHE OU DU PANNEAU
Tableau 63 Distances d’axe en axe entre les poutres ou les lambourdes en bois.
DISTANCE MAXIMALE ENTRE LES CLOUS OU LES VIS
(mm)
À hauteur des chants du
panneau
Autre
150
300
Tableau 64
DISTANCE MINIMALE PAR Espacement maximal
RAPPORT AU CHANT DU (des clous) et distance
PANNEAU (mm)
minimale des éléments
de fixation par rapport
au chant (selon la
prénorme prEN
8
12872-1 [27]).
La longueur des éléments de fixation correspond à
min. 60 mm ou 2,8 x l’épaisseur du panneau; le
diamètre correspond à min. 0,16 x l’épaisseur du
panneau. Le clou ou la vis sont enfoncés de 2 à
3 mm sous la surface du panneau et les trous ne
sont pas rebouchés.
Les panneaux présentent des chants droits et sont
pourvus d’un assemblage rainuré-languetté. Ils sont
toujours disposés transversalement sur le gîtage.
En cas de pose de panneaux à chants droits, on
laisse un jeu de 1 mm entre les panneaux et tous les
chants sont soutenus par des lattes de chant (voir
figure 59). Au besoin, les panneaux sont calés, le
calage devant être assuré sur toute la longueur ou la
largeur du panneau.
Le tableau 64 présente la distance maximale entre
les clous ou les vis et la distance minimale jusqu’au
chant du panneau (voir également figure 59).
Si les panneaux à assemblage rainuré-languetté sont
susceptibles de faire “craquer” le plancher, ils sont
collés dans l’assemblage.
Il est parfois nécessaire de forer préalablement ou
d’utiliser des vis autotirantes pour éviter que le
panneau ne se fissure.
On prévoit un joint périphérique (également à hauteur des obstacles) de min. 10 mm ou 1,5 mm/m de
longueur ou de largeur de panneau.
5.6.3.4 POSE DES LAMBOURDES
L’épaisseur du panneau est généralement de 18
(19) mm. En cas de pose collée-clouée et de pose
collée, les panneaux sont de préférence posés en
deux couches, sans que les joints ne coïncident (par
exemple 2 x 14 (15) mm, en pose alternée). La
deuxième couche du sous-plancher est fixée sur la
première couche par clouage ou vissage.
On pose généralement les lambourdes parallèlement
à la largeur de la pièce à parqueter. Elles sont calées
jusqu’à ce que le revêtement de sol atteigne le niveau, l’horizontalité et la planéité prévus. A cet
effet, les cales sont fixées à l’aide de colle ou de
mousse de montage, ou sont fixées mécaniquement
sur les lambourdes (figure 60).
B. FIXATION
Fig. 59 Gîtage en bois avec sous-plancher en bois
en panneaux.
Le sous-parquet constitué de panneaux peut être
fixé à l’aide de :
◆ clous à tête plate (pas de corps lisse)
◆ clous améliorés
◆ vis.
Fig. 58
Pose
traditionnelle
sur un gîtage
en bois.
b
3
a
1) Gîtage en bois
2) Sous-plancher
3) Parquet
a : min. 20 mm
b : min. 8 mm
Fig. 60 Pose des lambourdes.
1
2
99
NIT 218 – décembre 2000
L’espacement et la section minimums dépendent
de la travée et des dimensions des éléments de
plancher (voir tableau 63).
5.6.3.5 POSE DU REVÊTEMENT DE SOL
L’épaisseur minimale des planchers ou des lames
est généralement de 20 mm. Chaque planche est
assemblée à l’autre en serrant la languette dans la
rainure de la planche contiguë (figure 61). Il peut
être nécessaire d’utiliser, à cet effet, un serre-plancher (figure 62). On prévoit éventuellement des
petits joints entre les éléments (voir § 5.3.4.4, p. 93),
disposés de la manière adéquate.
Pour les planches finies, on procède généralement
de la manière inverse, afin de ne pas abîmer la
finition.
Si l’on utilise de fausses languettes, on procède
comme suit : pose et fixation de la première planche, pose de la fausse languette dans la rainure de
cette planche, pose de la planche contiguë qui est
serrée sur cette fausse languette, et ainsi de suite.
Le clouage ou l’agrafage peut être assuré à la main
ou à l’aide d’un marteau pneumatique. Afin de dissimuler le clouage, on peut clouer tant dans la languette que dans la rainure. Il est généralement préférable d’assurer la fixation dans la languette, car
elle contient plus de bois que la rainure (figure 63).
A l’intersection entre la lame de parquet et la lambourde, on enfonce un clou (à tête ronde) en oblique dans la languette ou dans la rainure et, au besoin, on le chasse ensuite (figure 64).
Le nombre de clous (agrafes) par mètre courant
dépend du support et de la longueur des éléments
de plancher. Pour les éléments plus longs et les
planchers, on enfonce un clou sur chaque lambourde
en bois (longueur des clous ± 60 mm). Pour les
supports continus en bois, on prévoit un clou tous
les 400 mm (longueur des clous 40 - 50 mm).
On utilise habituellement des clous à tête plate, par
exemple ∅ 2,2 x 45 mm, pour la fixation sur lambourdes en bois feuillu et ∅ 2,5 x 55 mm pour la
fixation sur lambourdes en bois résineux.
Les agrafes sont généralement un peu plus fines et
aplaties d’un côté de la tête, et sont parfois pourvues d’un produit d’adhérence.
Pour les espèces de bois dur, on utilise des vis et on
réalise un préforage.
En cas de pose clouée, il est déconseillé de coller
les planches les unes aux autres, afin d’éviter un
cumul d’éventuels mouvements de retrait des éléments de plancher.
Fig. 61
Utilisation d’un
marteau et d’un
coyau en bois.
Fig. 62
Utilisation
d’un serreplancher.
Fig. 63 Pose clouée du revêtement de sol en bois.
A. CLOU DANS
LA LANGUETTE
B. CLOU DANS LA
RAINURE
Fig. 64
Enfoncement
des clous.
C. CLOU DANS
LA RAINURE
(REPLIÉ)
30° à 40°
100 NIT 218 – décembre 2000
5.6.4
POSE COLLÉE-CLOUÉE SUR
SOUS-PARQUET
5.6.4.1
POSE DU SOUS-PARQUET
Fig. 65
Pose du
sous-parquet.
5.6.4.1.1 GÉNÉRALITÉS
On peut utiliser en guise de sous-parquet un parquet (massif) en mosaïque (sur chape) ou des panneaux à base de bois (sur une chape ou un gîtage en
bois). Pour une préservation éventuelle du bois,
nous renvoyons au § 3.1.4 (p. 45).
aux autres. Il est conseillé de limiter la longueur et
la largeur des éléments de plancher.
5.6.4.1.2 SOUS-PARQUET MOSAÏQUE
5.6.4.2 PRÉPARATION DU SUPPORT
Les parquets mosaïques utilisés en guise de sousparquets sont généralement en chêne, en châtaignier ou en hévéa de qualité inférieure; l’épaisseur
est comprise entre 6 et 10 mm.
Le sous-parquet est collé sur la chape à l’aide d’une
colle compatible avec le matériau du sous-parquet
et de la chape. On utilise généralement, à cet effet,
une colle en dispersion D3; en cas de chauffage par
le sol, il est recommandé d’utiliser une colle thermodurcissable, par exemple une colle PU à deux
composants.
En ce qui concerne la mise en œuvre de la colle, les
dispositions du § 5.6.5 (p. 102) sont d'application.
Avant de coller le sous-parquet sur la chape, il convient de nettoyer cette dernière (voir § 5.6.5.1,
p. 102). Au besoin, on applique un primaire sur la
chape ou on l’égalise (voir § 5.6.5.1).
5.6.4.1.3
SOUS-PARQUET EN PANNEAUX
Les panneaux sont posés jointivement, en veillant
toujours à ménager des joints en quinconce (figure 65). Il est recommandé d’éviter que le tracé
des joints du sous-parquet ne coïncide avec celui
des joints du revêtement de sol.
Les sous-parquets en panneaux sont généralement
cloués sur le support, par exemple, sur une chape
clouable ou sur un gîtage en bois. On utilise, à cet
effet, des clous à tête plate; les dimensions et le
nombre de ces derniers sont déterminés par la nature, la rigidité et l’épaisseur des éléments du sousparquet. Nous renvoyons, en ce qui concerne la
pose des panneaux, au § 5.6.3 (p. 97).
Les sous-parquets en panneaux peuvent également
se poser de manière flottante, sur un support continu (par exemple, une chape); dans ce cas, il est
recommandé de poser les panneaux en deux couches (par exemple, épaisseur 2 x 9 mm) à joints
alternés dans les deux sens et de les visser les uns
Avant de poser le revêtement de sol, on ponce le
sous-parquet mosaïque afin d’atteindre la classe de
planéité 1 requise. Cette procédure permet d’assurer un collage optimal du revêtement de sol.
Selon la qualité du sous-parquet et les inégalités,
on ponce une ou plusieurs fois jusqu’à l’obtention
de la rugosité et de la planéité voulues. En ce qui
concerne la méthode de ponçage, il convient de
suivre les directives du § 6 (p. 107).
On veillera ensuite à passer soigneusement l’aspirateur et à éliminer tous les résidus de colle.
5.6.4.3 POSE DU REVÊTEMENT DE SOL
Le revêtement de sol est collé sur le sous-parquet à
l’aide d’une colle en dispersion D3 ou d’une colle
à l’alcool. En ce qui concerne la mise en œuvre des
colles, nous renvoyons aux § 3.5 (p. 65) et § 5.6.5.2
(p. 102).
Les clous sont enfoncés dans le parement à raison de
100 à 200 clous par m2, en fonction des dimensions
des lames; par exemple, les lames de 1 m de long et
de 60 mm de large reçoivent 4 x 2 clous. Les panneaux décoratifs nécessitent moins de clous en raison de leurs dimensions. On enfonce ensuite les clous
jusqu’à quelques mm sous la face supérieure. Les
trous des clous sont bouchés pour la finition (voir
§ 6). On attend que la surface soit sèche avant de
poursuivre la finition du parquet.
L’utilisation d’agrafes dans le parement n’est pas
autorisée.
5.6.5 POSE COLLÉE
5.6.5.1 PRÉPARATION DU SUPPORT
Les surfaces destinées à recevoir le parquet (chape,
101 NIT 218 – décembre 2000
sous-parquet) doivent être soigneusement nettoyées
avant l’application de la colle. On élimine, à cet
effet, toute trace de poussière et de résidus divers
tels que vieille colle, peinture, substances oléagineuses ou graisseuses, chaux, plâtre, papier, etc.
Les planchers autolissants (à base d’anhydrite ou
de ciment) sont poncés afin d’éliminer la laitance.
En ce qui concerne la pose et la préparation des supports ligneux, nous renvoyons au § 5.6.4 (p. 101).
ment de sol fait l’objet du tableau 43 du § 3.4.3
(p. 61). La colle utilisée doit être adaptée à son
application; elle doit assurer une bonne adhérence
des lames sur la structure portante, dont la nature
diffère d’un cas à l’autre. L’un et l’autre doivent
donc être compatibles.
Par ailleurs, l’utilisateur doit respecter scrupuleusement les consignes du fabricant de colle en matière de conservation, d’utilisation des produits (préparation, dosage, temps ouvert) et de choix de la
spatule à colle.
Ensuite, on passe l’aspirateur sur les surfaces.
Pour les conseils concernant l'application du primaire et l’égalisation, nous renvoyons au § 3.5
(p. 65). En cas de supports dont la cohésion est insuffisante, il est déconseillé de coller directement
sur la chape. On peut opter, dans de tels cas, pour
les formules suivantes (par ordre décroissant de
qualité de la chape) :
◆ collage sur un sous-parquet
◆ collage sur un sous-plancher en bois fixé mécaniquement dans la masse de la chape présentant
une cohésion suffisante
◆ pose flottante
◆ collage sur un sous-plancher en bois flottant
(pour les revêtements de sol en bois d’épaisseur, de largeur et de longueur limitées).
En vue d’assurer un collage optimal des parquets
sur une chape, il convient d’observer les précautions énumérées ci-après.
5.6.5.2.3 MISE EN ŒUVRE DE LA COLLE
Les consignes de mise en œuvre de la colle de parquet sont indiquées par le fabricant de colle et peuvent différer en fonction, notamment, du type de
colle, du support et du type de revêtement de sol. Le
choix de la colle, de la spatule ainsi qu’un certain
nombre de principes généraux relatifs à la mise en
œuvre de la colle ont déjà été traités au § 3.4 (p. 58).
A. GRAMMAGE ET TEMPS DE GOMMAGE DE
LA COLLE
5.6.5.2
POSE DU REVÊTEMENT DE SOL
5.6.5.2.1 PRÉPARATION DES ÉLÉMENTS DE
PLANCHER
Le contre-parement des lamelles de parquet est
aplani; les traces laissées par les appareils de traitement du bois et les défauts de rabotage sont autorisés (voir § 2.2.4, p. 11) pour autant qu’ils n’affectent pas la qualité du collage.
Dans le cas de parquets multicouches, le contreplacage présent sur l’ensemble de la surface de l’élément de plancher permet d’assurer un bon collage.
Les éléments de parquet ou les panneaux sont exempts
de toute trace de graisse, poussière, peinture, vernis
ou vieilles couches de colle. Certaines espèces de
bois, riches en contenus cellulaires, sont collées à
l’aide de colle à l’alcool ou PU (merbau, afzelia).
Les appareils utilisés ne présentent aucune trace de
graisse ou de poussière.
5.6.5.2.2 CHOIX DE LA COLLE
Le choix de la colle en fonction du type de revête-
Le grammage de la colle (consommation) correspond à la quantité de colle appliquée par m2 de
support. Il est très important de travailler avec la
bonne spatule, afin de pouvoir doser avec précision
la quantité de colle appliquée. En règle générale, le
grammage de la colle est compris entre 700 et 1100 g/m2
(et davantage pour les colles PU et les colles époxydes). Les surfaces rugueuses consommeront davantage de colle que les surfaces lisses. On veillera à ce
que la spatule à colle ne soit pas trop usée.
Pour certains types de colle (voir § 3.4, p. 58), il est
nécessaire de limiter l’épaisseur de la couche de
colle, car elle joue un rôle important dans le durcissement. On veillera donc à ne pas appliquer trop de
colle. Si le support n’est pas suffisamment aplani
pour empêcher une couche trop épaisse ou irrégulière, il convient d’égaliser au préalable la surface
(voir § 3.5, p. 65).
Le temps de gommage correspond au délai maximum entre l’application de la colle et la pose de
l’élément de plancher. Lorsque le temps ouvert est
dépassé, on voit se former un film empêchant la
bonne adhérence avec l’élément de plancher. On
privilégiera un temps de gommage d’au moins 10 à
15 minutes pour assurer une mise en œuvre aisée
102 NIT 218 – décembre 2000
des lames de parquet. Le temps de gommage des
colles à prise rapide est généralement plus court.
1) Spatule à colle
2) Support
3) Colle
1
B. APPLICATION DE LA COLLE
La méthode générale comprend les étapes suivantes :
◆ la colle est appliquée sur la chape ou le sousplancher en bois à l’aide de la spatule adéquate
(voir tableau 44)
◆ la spatule à colle est maintenue sous un certain
angle afin de créer des stries de colle bien formées (figure 66)
◆ compte tenu du temps ouvert et des dimensions
des éléments de plancher, la surface sur laquelle
on applique la colle ne dépasse généralement
pas la surface requise pour poser 2 à 5 lames
◆ les éléments de plancher sont posés dans le lit
de colle humide et glissés (ou appuyés) les uns
contre les autres jusqu’à ce que plus aucun joint
ne soit visible (pour les planches larges, on peut
prévoir un petit joint). Il convient de protéger la
languette pendant que l’on maroufle les éléments. Les éléments sont ensuite pressés ou marouflés sur le support, afin de ménager une surface de contact aussi grande que possible entre
l’élément et le support. Il peut être nécessaire,
pour les éléments aux dimensions plus grandes,
de mettre provisoirement les éléments sous contrainte pendant le temps de prise, après avoir
posé et marouflé lesdits éléments (par exemple,
avec des sacs de sable)
◆ le temps d’attente avant la pose de la finition
varie de quelques jours à une semaine (voir
§ 3.4.2.2, p. 59)
◆ les éléments de plancher collés sur toute la surface ne font pas l’objet d’un collage complémentaire au niveau de l’assemblage rainuré-languetté. En cas de pose flottante, on colle uniquement dans l’assemblage rainuré-languetté.
En cas de pose collée, on prévoit un joint périphérique de 5 à 10 mm au droit des murs, des passages
de canalisations et des autres obstacles. Les joints
de mouvement dans le support sont repris dans le
revêtement de sol.
AAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAA
2
3
C. CONDITIONS HYGROTHERMIQUES LORS
DU COLLAGE
Les conditions hygrothermiques dans lesquelles
s’opère le collage correspondent à celles d’un climat intérieur normal, c.-à-d. une température de
l’air comprise entre 15 et 22 °C et une humidité
relative de 30 à 60 % (voir également § 3.4, p. 58).
La température minimale de mise en œuvre de la
colle peut être inférieure (p. ex. 12 °C). Pour certaines variétés de colle, le temps de durcissement dépend fortement de la température ambiante (les
colles époxydes, par exemple, exigent une température minimale de 20 °C pour un temps de durcissement normal).
Des températures ambiantes élevées raccourcissent
le temps ouvert de la colle, en ce sens qu’elles
favorisent l’évaporation du solvant. Certaines variétés de colle donnent un mauvais collage (durcissement lent et faible du joint de colle et faible résistance finale à la traction) en cas d’humidité relative
élevée de l’air combinée à des températures superficielles basses du sol (par exemple, collage le matin ou trop tard le soir dans des pièces peu ou pas
chauffées).
5.6.6 POSE FLOTTANTE
5.6.6.1 PRÉPARATION DU SUPPORT
Certaines précautions concernant l’utilisation de la
colle doivent être prises pour parer au risque d’incendie et d’explosion ainsi qu’aux risques pour la
santé lors de la mise en œuvre (cet aspect est également important pour la finition). Pour le stockage
et la mise en œuvre de la colle, on se conforme
strictement aux consignes de sécurité du fabricant.
On veillera notamment à assurer une aération suffisante et à interdire de fumer. Tout contact de la
colle avec la peau doit par ailleurs être évité et le
port de lunettes de sécurité est recommandé.
Toutes les particules détachées, les pierrailles et les
inégalités doivent être éliminées soigneusement
avant la pose.
Dans ce mode de pose, on peut, en cas de risque
d’humidité, poser la membrane anticapillaire sur la
chape, avec recouvrements de 200 mm minimum.
Les recouvrements des bandes sont rendus étanches
à l’air au moyen de bandelettes à double face ou de
ruban adhésif.
103 NIT 218 – décembre 2000
Fig. 66
Collage d’un
revêtement de
sol en bois.
Afin d’éviter des trous dans cette membrane, il peut
être nécessaire, dans certains cas, d’égaliser le support avant de la poser.
Pour limiter la transmission des bruits de choc entre le revêtement de sol et le support, on place une
sous-couche souple d’une épaisseur de 2 à 3 mm
(film en polyuréthane, mousse de PE, feutre, …)
juste en dessous du revêtement de sol (voir également § 4.5.2, p. 77).
5.6.6.2 POSE DU REVÊTEMENT DE SOL
On colle les lames dans l’assemblage rainurélanguetté à l’aide d’une colle en dispersion D3 (figure 67). On solidarise les lames en accrochant la
rainure de chaque lame sur la languette de la lame
contiguë, et ce jusqu’à ce que plus aucun joint ne
soit visible. Au besoin, on utilise à cet effet un
serre-plancher.
L’inconvénient de ce mode de pose est qu’il n’empêche aucunement les mouvements potentiels du
bois, ce qui engendrera des problèmes dans les situations suivantes :
◆ surfaces contiguës trop grandes; afin d’éviter
un gonflement excessif, on limite généralement
les dimensions des pièces parquetées à 6 m max.
dans les deux sens
◆ joint de pourtour limité; le joint de pourtour est
dimensionné de manière large (voir § 5.3.4,
p. 91), notamment au niveau des éléments, canalisations, etc. en saillie
◆ mouvements entravés par la présence de meubles lourds avec, à la clé, écrasement, fissures
et déchirures.
5.6.6.3 POSE FLOTTANTE À L’AIDE DE CLIPS
Les clips métalliques constituent un mode de pose
particulier. Les clips sont disposés à raison de 13 à
18 par m2 et sont fixés dans des rainures pratiquées
sur la face de pose des planches (voir figure 36,
§ 3.6.3, p. 67). Ce mode de pose présente l’avantage de rapprocher les planches les unes des autres
en cas de retrait.
5.7
FINITION
DE LA SURFACE
DE PLANCHER
Pour l’enfoncement
(éventuel) des clous, le
rebouchage des trous,
le ponçage et la finition, nous renvoyons au § 6. La surface de plancher
en bois est nettoyée et époussetée.
5.7.1 POSE DES PLINTHES
A la périphérie des pièces parquetées, les joints
sont recouverts par les plinthes. Les plinthes en
bois présentent généralement une épaisseur de
13 mm. Si l’on pose des joints de pourtour larges,
on peut éventuellement travailler, en complément,
avec des quarts de rond ou des lattes de recouvrement (figure 68).
En cas de chape flottante et/ou de pose flottante du
revêtement de sol, il convient d’éviter tout contact
rigide entre la plinthe et le revêtement de sol, afin
de prévenir la transmission des bruits de choc. A
cet effet, on pose la plinthe quelques mm au-dessus
du revêtement de sol et on la fixe dans le mur au
moyen de clous, de vis ou de colle.
Les éventuels trous causés par les clous ou les vis
doivent être rebouchés avant la finition des plinthes. Si la finition des trous de vis est assurée par
des bouchons de bois (bois de bout), il convient de
le mentionner dans les documents contractuels.
5.7.2 RACCORDS
On peut disposer, à hauteur de la jonction avec
d’autres revêtements de sol, un joint de mastic ou,
éventuellement, un profilé de dilatation ou de finition (figure 69). On tient compte, ce faisant, du
joint de pourtour du revêtement de sol en bois, dont
la présence est requise. Le mode d’exécution de ces
raccords est décrit dans les documents contractuels.
Fig. 68
Profilés pour
plinthes.
Il permet en outre d’exécuter de grandes surfaces
de plancher en bois (p. ex. salles de sport).
Fig. 67
Collage de la
rainure et de
la languette
en cas de
pose flottante.
Fig. 69 Pose d’un profilé de dilatation ou de finition.
104 NIT 218 – décembre 2000
On place systématiquement un profil de finition à
hauteur des joints de construction, des joints de
fractionnement et autres joints de dilatation.
En cas de différences de niveau, les tolérances stipulées au § 5.8 s’appliquent.
5.8
TOLÉRANCES
5.8.1 GÉNÉRALITÉS
L’ensemble du revêtement de sol en bois posé sur
un support (§ 5.2.1, p. 86) et assorti de certaines
tolérances concernant les éléments est posé à plat,
horizontalement et au niveau voulu pour la finition.
Certaines tolérances s’appliquent en ce domaine.
Les tolérances du support ne peuvent être éliminées. En ce qui concerne les tolérances de niveau et
d’horizontalité, voir § 5.2.2 (p. 86).
Afin d’éviter tout litige quant aux paramètres extérieurs pouvant influencer l’apparition d’irrégularités de surface et de déformations éventuelles, le
parqueteur peut faire constater de manière contradictoire, lors de la réception, certaines mesures réalisées (p. ex. planéité, joints ouverts, …). Il peut
s’inspirer, à cet effet, des directives de la liste de
l’Annexe 1.
5.8.2 TOLÉRANCE DE PLANÉITÉ
Sauf indication contraire dans les documents contractuels, la tolérance maximale de planéité est :
◆ 4 mm sous une latte de 2 m de long
◆ 1 mm sous une latte de 0,2 m de long
◆ déformation transversale du parement et lipping :
pour un recouvrement de sol poncé et prêt à la
pose, la tolérance maximale peut être supérieure
aux tolérances applicables à la livraison des
matériaux du revêtement.
L’écart de planéité se mesure sous une latte placée
à un endroit et dans une direction arbitraires. En ce
qui concerne le contrôle de la planéité, on procède
conformément aux dispositions décrites dans la
NIT 189 [13].
5.8.3 JONCTION AVEC D’AUTRES
REVÊTEMENTS DE SOL
En cas de désaffleurements au niveau de la jonction avec d’autres revêtements de sol, on fait la
distinction entre un bâtiment rénové et une nouvelle construction :
◆ bâtiment rénové : le désaffleurement entre le
revêtement de sol en bois et le revêtement de
sol existant ne dépasse pas 1 à 2 mm
◆ nouvelle construction : les tolérances de niveau,
d’horizontalité et de planéité susmentionnées
sont d'application.
Pour les jonctions avec des revêtements de sol dont
l’entretien nécessite généralement une grande quantité d’eau (par exemple, carrelage de cuisine), il
peut être indiqué d’installer une traverse intermédiaire en pierre; on prévoit souvent une élévation
supérieure à 1 mm.
Pour les jonctions de surfaces parquetées avec
d’autres revêtements de sol, il convient de prévoir
un joint :
◆ en cas de pose clouée, collée-clouée et collée :
éventuellement 2 à 5 mm, en fonction des tolérances des éléments du revêtement de sol
◆ en cas de pose flottante : voir tableau 61 (p. 93).
Ce joint est soit recouvert, soit rebouché à l’aide
d’un mastic souple. En cas de pose flottante, on
utilise un profilé de dilatation (voir § 5.7.2).
5.8.4 JOINTS ENTRE LES ÉLÉMENTS DE
PLANCHER
Le tableau 65 (p. 106) présente un aperçu général
de la largeur moyenne maximale autorisée d’un
joint en fonction de la technique de pose et/ou du
type de revêtement de sol.
La largeur de joint moyenne correspond à la
moyenne des mesures de 5 joints successifs.
On tient également compte, pour déterminer la largeur de joint, des tolérances dimensionnelles précisées par les fabricants ainsi que des déformations
éventuelles des éléments de plancher : les normes
européennes (voir aussi § 2.2.4, p. 11) reprennent à
cette fin des tolérances qui ne permettent pas, strictement parlant, une pose correcte, conformément
aux tolérances ci-après. Le parqueteur impose parfois des tolérances plus sévères au fournisseur.
En cas de pose collée, la largeur des joints longitudinaux et des joints de bout correspond à 1,0 %
maximum de la largeur nominale des lames (avec
un maximum de 1,5 % par joint), augmentée des
écarts dimensionnels des éléments mesurés sur
place (tolérance de mesure) et liés aux tolérances
de production.
En cas de pose clouée, on autorise une largeur
moyenne de joint correspondant à 1,5 % de la largeur de la planche, avec un maximum de 2 % par
joint.
105 NIT 218 – décembre 2000
MODE DE POSE ET/OU
TYPE REVÊTEMENT DE
SOL
LARGEUR MAXIMALE AUTORISÉE POUR LE JOINT
Moyenne
Maximum par joint
Pose collée (*)
1,0 % (**)
1,5 %
Pose clouée (*)
1,5 % (**)
2,0 %
Pose flottante (***)
1 mm
2 mm
Parquet en bois de bout
2 mm
3 mm
Lamelle de chant
1 mm
1 mm
Tableau 65
Dimensions
maximales des joints
entre les lames.
(*) Pour les joints longitudinaux et les joints de bout, en % de la largeur nominale des lames.
(**) A augmenter de la tolérance dimensionnelle.
(***) Non autorisée, strictement parlant, conformément à la norme prEN.
Pour les poses flottantes avec collage rainurélanguetté des lames, la largeur des joints éventuels
entre les lames ne peut excéder 1 mm. Il convient
de remarquer à cet égard que les prénormes
européennes n’autorisent pas, strictement parlant,
ces tolérances; en pratique, toutefois, on constate
que la présence de petits joints entre les éléments
est inévitable.
Dans le cas d’un plancher en bois de bout, la largeur
des joints ne peut excéder 2 mm; cette tolérance est
de 1 mm pour les lamelles de chant.
Les éventuels joints ouverts peuvent être rebouchés
et poncés.
106 NIT 218 – décembre 2000
6
FINITION ET ENTRETIEN
DES REVÊTEMENTS DE SOL
EN BOIS
6.1
CHOIX
DU SYSTÈME
DE FINITION
(comme les bâtiments publics) sont de plus en plus
souvent finis avec des produits non filmogènes
(comme l’huile). D’une part, l’entretien par application d’huile ou de cire doit se faire de manière
assez intensive; d’autre part, il permet d’éviter d’importants travaux de rénovation, dans le cas de revêtements de sol en bois vernis.
L’aspect d’un revêtement de sol
en bois dépend non seulement
de l’utilisation qui est faite du
sol, mais aussi de sa finition et
de son entretien régulier.
Les revêtements de sol en bois peuvent être huilés,
cirés ou vernis (dans ce dernier cas, on parle également de finition laquée, vitrifiée ou plastifiée). Le
choix de la finition dépend entre autres des préférences personnelles et du taux d’absorption du bois
(voir tableau 66). Ainsi, des surfaces risquant d’être
humidifiées seront vernies, tandis qu’un revêtement
de sol en bois ciré conviendra mieux à une salle de
séjour ou à une chambre, selon le type de produit et
les éventuels prétraitements.
La résistance à l’usure des couches de vernis est
principalement déterminée par le type de vernis
utilisé, le système utilisé (application ou non d’un
bouche-pores), l’épaisseur de la couche et le mode
d’application.
Le vernis, la cire ou l’huile peuvent être appliqués
sur le revêtement de sol en bois sur chantier ou en
usine lors de la fabrication du revêtement de sol (il
s’agit alors de parquet prêt à poser). La prénorme
prEN 13489 [36] prescrit, pour une finition fil-
On constate par ailleurs que les revêtements de sol
en bois posés dans des locaux fortement utilisés
Tableau 66 Performances des systèmes de finition pour parquets.
PERFORMANCES
CIRES
HUILES
VERNIS
CONSERVATION DE LA
COULEUR ET DE LA
STRUCTURE
Complète
Complète
Léger jaunissement;
moins fréquent avec les
vernis à base aqueuse
RÉSISTANCE AUX
PRODUITS CHIMIQUES
Limitée
Inférieure à celle du
vernis
Très bonne
RISQUE DE TACHES
D’HUMIDITÉ
Important, à moins d’un
traitement préliminaire
Limité à important (*)
Limité
POSSIBILITÉ DE
RETOUCHE
Facile, si pas trop sale
Facile, si pas trop sale
Limitée
RÉNOVATION
RÉSISTANCE À L’USURE
Dégraisser et cirer régulière- Savonner et huiler régument; un ponçage local est lièrement; un ponçage local
possible en cas de tache ou est possible en cas de tache
de dépôt de saletés
ou de dépôt de saletés
Dépend de l’espèce de
bois
Dépend de l’espèce de
bois
Après ponçage complet
des anciennes couches
Moyenne à très bonne
(*) La résistance aux taches et à l’humidité dépend du type d’huile utilisé.
107 NIT 218 – décembre 2000
mogène (vernis), un minimum de 50 g/m2 de matière sèche ou une épaisseur de couche de 45 µm.
Pour ce qui est des finitions non filmogènes (huiles, cires), un minimum de 45 g/m2 de matière sèche doit être appliqué. Selon les cas, il conviendra
d’effectuer un ou plusieurs traitements complémentaires après la pose.
Dans le cas d’un système de vernis normal en trois
couches, les quantités et les épaisseurs appliquées
sur chantier seront supérieures aux valeurs données
ci-avant.
Dans le cas d’une finition non filmogène (cires,
huiles), la résistance à l’usure du bois jouera un
grand rôle (voir § 4.1, p. 72). D’une façon générale,
il convient de dire que la masse volumique et la
résistance à l’usure du bois sont proportionnelles.
Cela signifie qu’une espèce de bois ayant une masse
volumique importante présentera une meilleure résistance à l’usure.
Cependant, c’est surtout le nombre de traitements
qui s’avère important.
Le choix de la finition et son application doivent
être conformes aux prescriptions du fabricant. Pour
plus d'informations quant aux types et aux performances des produits, on consultera le § 3.7 (p. 67).
Les performances des différents systèmes de finition sont présentées au tableau 66.
Sauf spécification contraire, la pose de la première
couche de finition fait partie du contrat de vente.
6.2 TRAVAUX
PREPARATOIRES
Avant de poncer un revêtement
de sol en bois et d'y appliquer
la finition, il convient d’attendre le temps nécessaire à l’évaporation du solvant
de la colle. Généralement, ce délai est de 3 à 5 jours,
selon le type de colle et le revêtement de sol en bois
utilisés.
d’obtenir un résultat homogène. Pendant le ponçage, le revêtement de sol ne peut pas trop bouger
sous l’effet du poids de la ponceuse, par exemple
dans le cas d’une pose flottante.
Il faut poncer une première fois, grossièrement, à
l’aide d’une ponceuse à bande, en effectuant des
passages dans le sens de la largeur et de la longueur. Dans le cas d’un parquet mosaïque ou à
motifs, la ponceuse peut passer en diagonale. Cette
première étape est suivie par le ponçage au moyen
d’une ponceuse à disque avec deux ou trois grosseurs de grain différentes. En général, le ponçage
se termine avec un disque dont la grosseur de grain
est de 120, ce qui permet d’obtenir une finition très
fine. Dans certains cas, lorsque le sous-plancher ou
le revêtement de sol en bois a été préalablement
poncé, deux passages peuvent suffire.
Tous ces traitements peuvent être effectués avec
une seule ponceuse à bande, à condition que celleci soit très stable.
La poussière de ponçage peut être utilisée pour
boucher les trous de clouage.
6.2.2 REBOUCHAGE DES TROUS
LAISSÉS PAR LES CLOUS
Les trous de clouage, les fentes et les nœuds sont
rebouchés à l’aide d’un mastic. La couleur du mastic doit se rapprocher de la couleur du bois. Cette
couleur peut être obtenue soit par une pâte colorée
en fonction du bois (la plupart de temps à base
acrylique), soit à l’aide d’un liant (colle, mastic
spécial) à mélanger avec la plus fine poussière de
ponçage du parquet recueillie sur place. Pour les
espèces foncées, un léger écart de couleur est possible.
6.3
TRAITEMENTS SPÉCIAUX
6.3.1 GÉNÉRALITÉS
L'application de la finition doit être effectuée sur
un support dépoussiéré.
6.2.1 PONÇAGE DU REVÊTEMENT DE
SOL
Si nécessaire, les clous doivent être enfoncés.
Le revêtement de sol en bois est poncé afin d’obtenir la planéité requise et le degré de préparation
nécessaire à la finition. Le ponçage du revêtement
de sol doit être effectué par un professionnel afin
Les traitements spéciaux comme les traitements de
surface mécaniques, le blanchiment, le noircissement et le cérusage ont pour but de modifier l’aspect esthétique du revêtement de sol. De tels traitements doivent être conciliables avec la finition prévue et ne peuvent pas affecter le comportement
hygrique et mécanique des éléments de plancher,
ni leur durabilité.
Il convient de consulter le fabricant des produits de
finition quant à la compatibilité de ces traitements
avec ses produits.
108 NIT 218 – décembre 2000
6.3.2 TRAITEMENTS DE SURFACE
MÉCANIQUES
Certains traitements de surface mécaniques, comme
par exemple le brossage ou le raclage, peuvent être
effectués avant d’apposer la finition. Ces traitements
ne conviennent qu’à des espèces relativement dures présentant en outre des différences de dureté en
raison de leur structure anatomique (comme, par
exemple, le bois initial et le bois final du chêne
d'Europe).
Lors du traitement mécanique, les parties relativement douces de la surface (bois initial) sont enlevées superficiellement, ce qui génère des inégalités
de surface. Le degré de finition différera par conséquent de celui d’une exécution normale (voir
§ 6.2.1, p. 108).
Il est conseillé d’effectuer un essai préalable sur un
échantillon ou un endroit peu visible.
6.3.4 NOIRCISSEMENT
On utilise traditionnellement des vapeurs d’ammoniac pour noircir les parquets (en chêne, par exemple). Selon la durée d’application des vapeurs d’ammoniac, le parquet acquiert une coloration plus ou
moins foncée.
A l’heure actuelle, il est possible d’obtenir cet effet
de manière tout à fait contrôlée en appliquant, par
exemple, une solution d’ammoniac diluée. Les prescriptions de sécurité du § 6.3.3 sont d’application.
6.3.5 CÉRUSAGE
Généralement, ces traitements sont effectués en
usine (parquet prêt à poser).
En fonction du type de traitement, il sera peut-être
nécessaire de poncer ensuite. En raison des inégalités, il est recommandé d’opter pour des produits
de finition non filmogènes.
6.3.3 BLANCHIMENT
Le blanchiment du bois superficiel peut s’effectuer, pour certaines espèces, avant l’application de
la finition. A cet effet, il convient d’utiliser des
oxydants chimiques qui, selon leur nature, leur
quantité et leur concentration, occasionnent des
changements de couleur superficiels ou non par
oxydation du contenu cellulaire du bois.
Il convient d’observer strictement les consignes de
sécurité et le mode d’emploi du fabricant. Le produit, liquide, doit être appliqué à l’aide d’un chiffon ou d’une brosse. Plusieurs produits entrent en
ligne de compte, parmi lesquels l’acide oxalique, le
peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée), … Il convient également de tenir compte d’éventuels problèmes d’adhérence de la finition, d’hygroscopicité
excessive (absorption d’humidité) dans le cas d’une
concentration trop élevée ou d’un excès de produit
décolorant. Aussi, l’utilisation d’eau de javel
(hypochlorite de sodium) entre autres est-elle déconseillée.
Après l’application, il faut laisser le produit agir
suffisamment longtemps. Ensuite, l’excès de produit décolorant sera enlevé et le revêtement de sol
sera rincé à l’eau claire à l’aide d’un chiffon humide.
Le cérusage est une technique de finition qui permet de traiter des espèces de bois à zones poreuses
(comme le chêne d'Europe) avec un mélange de
pigment et de liant. Les anciens pigments, comme
l’oxyde de zinc et le blanc de plomb, ont été remplacés par des pigments modernes (comme le
dioxyde de titane).
L’application de ce mélange permet d’aplanir le
bois et de boucher les pores, ce qui génère des contrastes avec les parties non pigmentées du bois.
6.3.6 TEINTURE
Les revêtements de sol en bois peuvent être colorés
à l’aide d’une teinture. Les teintures cellulosiques
et à l’alcool pénètrent bien dans le bois et accentuent son motif, mais ils contiennent des solvants.
Les teintures solubles dans l’eau pénètrent moins
bien dans le bois, dont le motif devient alors plus
terne.
Afin d’éviter des taches sur certaines espèces,
comme le hêtre, lors de l’application de teinture
cellulosique ou à l’alcool, il est parfois préférable
d’appliquer préalablement une impression ou de
travailler avec une teinture soluble dans l’eau.
L’utilisation de la teinture doit être conciliable avec
la finition prévue. Cela signifie, par exemple, que
l’on ne peut pas utiliser de teinture soluble dans
l’eau si la finition implique l’utilisation d’un vernis
à base d’eau.
La teinture sera appliqué avec une large brosse plate,
dans le sens des fibres jusqu’à saturation du bois.
Ensuite, on enlèvera l’excès avec un chiffon pro-
109 NIT 218 – décembre 2000
pre, toujours dans le sens des fibres. Pour terminer,
on appliquera la couche de fond ou d’égalisation.
6.4
FINITION
Le présent chapitre traite de la
finition des revêtements de sol
en bois sur chantier. Pour ce qui est des parquets
prêts à poser, il convient de suivre les recommandations du fabricant.
6.4.1 ENCAUSTIQUAGE
6.4.1.1 ENCAUSTIQUAGE D’UN NOUVEAU
REVÊTEMENT DE SOL EN BOIS
Pour commencer, le sol poncé et épousseté est généralement traité avec un bouche-pores, ce qui permet d’obtenir une surface à absorption uniforme et
à cellules fermées, qui résistera mieux aux taches.
Le bouche-pores doit être appliqué de manière régulière avec un rouleau de peintre à poils courts ou
un chiffon. Lors du premier passage, le bouchepores est appliqué transversalement par rapport au
sens des fibres, pour ensuite repasser dans le sens
des fibres.
Ensuite, il faut appliquer la cire et la lustrer à la
main ou à l’aide d’une machine après son séchage.
6.4.1.2 RÉNOVATION D’UN REVÊTEMENT
DE SOL EN BOIS CIRÉ
Il faut enlever l’ancienne couche de cire avec un
chiffon imbibé d’essence de térébenthine ou de
white-spirit. Il faudra régulièrement remplacer le
chiffon, sinon on ne fait que déplacer la saleté. On
ponce les taches noires (sur le chêne d'Europe, par
exemple) jusqu’à l’obtention d’un support uniforme.
En cas de rénovation complète, le parquet est poncé.
forme épaisse, dans le sens des fibres du bois. Ensuite, le bois sera lustré à la machine après un court
temps d’imprégnation. Il peut être nécessaire de
recommencer l’opération sans laisser sécher. L’excès d’huile doit ensuite être enlevé.
Après un temps de séchage de 1 à 24 heures (en
fonction du produit), il faut lustrer la surface à la
machine. La surface traitée est sèche après environ
4 à 24 heures (en fonction du produit), à une température de 20 °C. Dans un premier temps, il est
préférable de ne pas circuler sur les surfaces traitées (protection au moyen de cartons, etc.).
Le temps de durcissement est en général de 3 à 10
jours (en fonction du produit). Durant cette période,
le sol ne peut plus être traité à l’eau.
L’huile peut présenter sa couleur naturelle ou être
pigmentée. L’entretien se fera avec des produits à
base de savon naturel (voir § 6.5).
L’utilisation de savon comme traitement de base
est plutôt exceptionnelle, mais est possible à condition d’effectuer plusieurs traitements successifs. Il
faut mélanger le savon à de l’eau chaude et le faire
pénétrer dans le bois à la brosse. Ce traitement sera
répété à plusieurs reprises avec des temps de pause
courts (environ 3 heures de séchage). La mousse
qui se formerait doit être réduite et enlevée (pour
de plus amples informations concernant l’entretien,
voir § 6.5.3 p. 111).
6.4.3 VERNISSAGE
6.4.3.1 VERNISSAGE D’UN NOUVEAU
REVÊTEMENT DE SOL EN BOIS
En règle générale, il convient d’appliquer au préalable un bouche-pores. Pour le mode de d’application, voir § 6.4.1.1.
Il s’agit généralement de systèmes de finition recourant à des huiles et à des savons à base d’huiles
et de graisses végétales (huile de lin, de soja, de
coco, …). Pour les revêtements de sol en bois résineux, il convient de traiter au préalable la surface
avec une solution de soude caustique (hydroxyde
de sodium < 5 %).
Le vernis pour parquets s’applique au rouleau, en
oblique par rapport au sens des fibres. On répartit
bien le vernis en croisant les passages du rouleau,
pour terminer dans le sens des fibres. A cet effet, il
convient de suivre les indications du fabricant du
vernis, plus particulièrement en ce qui concerne le
nombre de couches à appliquer (épaisseur de couche) et les temps d’attente. Pour les vernis PU à
composant unique, il est important d’appliquer le
produit en couches fines, en raison du risque d’occlusion d’air. Pour les systèmes à deux composants,
il convient de réaliser un bon dosage entre les deux
composants (voir § 3.7, p. 67).
Lorsqu’une huile est utilisée, la température de la
pièce doit être d’au moins 20 °C. L’huile est appliquée avec une brosse ou un rouleau en couche uni-
L’épaisseur totale de la couche sèche est très importante pour la résistance à l’usure du système de
vernis.
Ensuite, il faut cirer le revêtement de sol en bois
comme indiqué au § 6.4.1.1.
6.4.2 HUILAGE
110 NIT 218 – décembre 2000
En cas d’usure de la couche de vernis, on constatera une diminution locale de l’éclat, surtout avec
des vernis brillants (des zones mates surviennent
aux endroits de grand passage). De ce fait, il est
conseillé d’utiliser un vernis satiné.
6.4.3.2 VERNISSAGE D’UN REVÊTEMENT DE
SOL EN BOIS CIRÉ
Vernir un revêtement de sol en bois précédemment
ciré présente un problème particulier. Cette opération
est généralement difficile parce que la cire a pénétré
en profondeur dans le bois, pouvant donc causer des
problèmes d’adhérence de la couche de vernis.
Si, toutefois, l’on opte pour un vernissage, il faudra
poncer minutieusement le revêtement de sol en bois
et le laver avec un solvant puissant. La première
couche de vernis pourra ensuite être appliquée.
6.4.3.3 RÉNOVATION D’UN REVÊTEMENT
DE SOL EN BOIS VERNI
Aux endroits où la couche de vernis est usée, le
bois se décolorera, ce qui rendra difficile l’obtention d’une finition uniforme. Voilà pourquoi il est
important d’appliquer à temps une nouvelle couche
de vernis après avoir complètement poncé la ou les
anciennes couches.
Cela s’applique particulièrement aux revêtements
de sol en bois ayant subi un traitement de teinture :
le revêtement de sol doit être poncé jusqu’à l’obtention d’un bois dépourvu de toute coloration.
Avant d’appliquer une nouvelle couche de vernis, le
plancher devra être poncé avec du papier abrasif
(n° 150). Ensuite, il faudra le nettoyer avec un solvant, comme du trichloréthylène ou du diluant cellulosique. Les parties fortement ternies doivent être rénovées et finies avec une nouvelle couche de vernis.
Une fois la couche posée, il faut attendre suffisamment longtemps pour permettre au produit de durcir. Pendant ce temps, il ne faut pas marcher sur le
revêtement de sol.
6.5
ENTRETIEN
6.5.1 GÉNÉRALITÉS
L’entretien d’un revêtement de sol en bois consiste
en un nettoyage normal (dépoussiérage, détachage, …), et comprend également l’utilisation de produits spécialement conçus pour restaurer la protection initiale (cire, “polish”, huile ou savon).
Il est préférable d’entretenir les revêtements de sol
en bois conformément aux indications du parqueteur
et aux prescriptions du fabricant du produit de finition ou du parquet prêt à poser.
Une fois que le revêtement est en service, il est
possible de limiter son usure en plaçant un paillasson à l’entrée des locaux accessibles de l’extérieur.
La présence ou non d’un paillasson et ses dimensions dépendent de la probabilité de salissure (par
exemple, par le sable), du bâtiment (bâtiment public, magasin, école, bureau, salle d’exposition,
etc.), du type de local (cuisine, chambre, …) et du
nombre d’utilisateurs de ce local.
6.5.2 ENTRETIEN D’UN REVÊTEMENT
DE SOL EN BOIS CIRÉ
La poussière doit régulièrement être enlevée (aspirée). Les taches seront éliminées à l’aide d’un chiffon légèrement imbibé de white-spirit ou d’essence
de térébenthine. Il faudra lustrer pour sécher immédiatement après. En cas d’usure locale, il faut nettoyer le sol, appliquer une couche de cire supplémentaire et bien lustrer. En général, un parquet sera
traité à la cire à base d’essence de térébenthine une
à trois fois par an.
Il ne faut pas attendre trop longtemps avant de nettoyer un sol ciré : les taches et la graisse incrustées
seront d’autant plus difficiles à faire disparaître.
6.5.3 ENTRETIEN D’UN REVÊTEMENT
DE SOL EN BOIS HUILÉ
Il existe, pour les parquets huilés, des schémas et
produits d’entretien. Ordinairement, il s’agit de produits à base de savon d’origine végétale. Le savon
est mélangé à de l’eau chaude, après quoi le sol sera
passé à la serpillière avec ce mélange. Un temps
d’imprégnation court garantira de meilleurs résultats.
Il est déconseillé de laver le plancher à l’eau claire,
puisqu’il ne serait que partiellement dégraissé. Il
convient de respecter les indications du fabricant.
Il vaut mieux ne pas attendre trop longtemps avant
de laver un sol huilé : les taches et la graisse incrustées seraient d’autant plus difficiles à faire disparaître.
6.5.4 ENTRETIEN D’UN REVÊTEMENT
DE SOL EN BOIS VERNI
Juste après la pose des couches de finition, il faut
appliquer un “polish”, qui empêche le revêtement
de sol en bois verni de devenir mat. Il ne faut donc
111 NIT 218 – décembre 2000
pas attendre que le vernis ait perdu son éclat pour
appliquer ce produit. Il est conseillé d’appliquer
régulièrement une nouvelle couche de “polish”.
Le sol verni sera nettoyé à l'aide d'un aspirateur ou
d'un chiffon légèrement humide. Il faut cependant
veiller à ne pas utiliser de produits contenant de la
cire, parce qu'ils peuvent être à l’origine de problèmes d’adhérence lors du retraitement du revêtement de sol en bois. Les vernis à base d’alkyde
uréthane et d’alkyde ne résistent pas aux alcalis. Il
ne faut donc pas utiliser de produits nettoyants alcalins, comme des produits à base d’ammoniac, de
soude, etc.
112 NIT 218 – décembre 2000
7
7.1
SOLS EN
BOIS AVEC
CHAUFFAGE
INTÉGRÉ [113]
REVÊTEMENTS DE SOL
EN BOIS SPÉCIAUX
Les différents types de systèmes de chauffage par le sol
sont présentés systématiquement à la figure 70.
Étant donné les propriétés d’isolation thermique du
bois, on rencontre une résistance supplémentaire
pour chauffer la pièce lorsqu’on pose un revêtement de sol en bois sur un système de chauffage
intégré dans une chape (figure 71).
Il est possible de combiner revêtement de sol en
bois et chauffage par le sol pour autant que l’on
respecte les principes suivants (voir également protocole de mise en route du système de chauffage à
l’Annexe 1) :
◆ limitation de la résistance thermique en évitant
les couches d’air et en réduisant l’épaisseur totale du revêtement de sol au-dessus des éléments chauffants. Le revêtement de sol doit
donc de préférence faire l’objet d’une pose collée, éventuellement d’une pose flottante à condition que la résistance thermique de la couche
inférieure soit limitée. On prend généralement
Rtb ≤ 0,18 m2K/W comme valeur limite de la
résistance thermique au-dessus des éléments
diffusant la chaleur (voir aussi figure 71). Lorsque l’épaisseur de la chape est d’au moins
50 mm (λchape = 1 W/mK) au-dessus des éléments chauffants et que l’on ne tient pas compte
de la résistance thermique des couches de colle,
on recommande une épaisseur maximale (sousparquet éventuel compris) de 22 mm pour les
Fig. 70 A. SYSTÈME HUMIDE
Structure d’un (tubulures dans le bas
système de
de la chape)
chauffage par
≥ 50 mm
le sol.
revêtements de sol en bois feuillu (λfeuillu =
0,17 W/mK) et de 15 mm pour les bois résineux
(λrésineux = 0,12 W/mK)
◆ la température maximale de l’eau du système
de chauffage est de 55 °C. Pour des raisons de
confort thermique, on veille à ce que la température superficielle du plancher (différente de la
température de l’air) ne dépasse pas 28 °C. L’humidité relative de l’air au niveau de la surface
du plancher reste supérieure à 30 %. Compte
tenu de la pratique, il est conseillé d’utiliser le
chauffage par le sol comme chauffage de base
et de le combiner avec des convecteurs pour
faire face aux pointes de chauffe ou pour assurer un réchauffement rapide. Il est recommandé
d’utiliser un système de chauffage par le sol
comme chauffage principal uniquement dans des
bâtiments bien isolés
◆ la valeur limite du taux d’humidité en masse de
la chape est plus basse pour un chauffage par le
sol : chape à base de ciment maximum 2,0 %;
chape à base d’anhydrite maximum 0,6 %
◆ une fois la chape posée, le système de chauffage n’est mis en service qu’après le temps d’attente exact et sa mise en service est lente (ne
pas l’utiliser pour faire sécher la chape) : il faut
faire monter la température de l’eau de 5 °C par
jour, jusqu’à ce qu’elle atteigne 50 °C ou jusqu’à ce que la température superficielle de la
chape soit de 28 °C. Cette température est maintenue pendant au moins 5 jours (même en été).
48 heures avant la pose du revêtement de sol,
on arrête le chauffage ou on le maintient à très
B. SYSTÈME SEC
(avec résistances
électriques)
élément
chauffant
≥ 55 mm
AAAAAAAAAAAA
θsm
Rtb
Rt
S
Rto
113 NIT 218 – décembre 2000
θw
Fig. 71
Résistance
thermique du
complexe
plancher.
basse température (température superficielle de
15 °C). Ce n’est que 3 jours après la pose du
revêtement de sol en bois que l’on peut faire
remonter progressivement la température de
l’eau, d’un maximum de 5 °C par jour.
Lors du collage du revêtement de sol, il faut vérifier si la colle convient à cet usage. Les colles thermodurcissables sont par conséquent recommandées
avec un chauffage par le sol; en pratique, on utilisera surtout une colle PU à deux composants.
Lorsque le plancher ou le parquet sont en bois
massif, on utilise de préférence des espèces de bois
stables et on prévoit un sous-parquet. Les parquets
multicouches possèdent une plus grande stabilité
dimensionnelle et conviennent mieux à cette application.
Il est déconseillé d’entraver la diffusion de chaleur
du système de chauffage par le sol en posant des
tapis sur le revêtement de sol. En outre, cela diminuerait fortement le confort thermique.
Les différentes versions de systèmes de chauffage
par le sol sont traitées dans la NIT 179 [16].
7.2
PLANCHERS SPORTIFS EN
BOIS
7.2.1 CARACTÉRISTIQUES
7.2.1.1 GÉNÉRALITÉS
Les critères appliqués à la conception et la mise en
œuvre des planchers sportifs en bois diffèrent en
fonction de l’utilisation qui sera faite de ces planchers. Ainsi, les critères ne seront pas les mêmes
pour un terrain de basket et pour un plancher de
théâtre. Les critères sont discutés avec le concepteur et portent sur les caractéristiques suivantes :
◆ planéité
◆ élasticité
◆ rugosité de la surface
◆ risques de brûlures (glissades) et de lésions
◆ isolation acoustique.
Les normes spécifiques aux planchers sportifs peuvent varier en fonction des organisations :
◆ Comité olympique des Pays-Bas (Nederlands
Olympisch Comité ou NOC) et Fédération néerlandaise des Sports (Nederlandse Sportfederatie
ou NSF)
◆ Deutsches Institut für Normung (DIN 18032
partie 2 [86])
◆ office de normalisation britannique (British
Standards Institution ou BS)
◆ Association française de normalisation (NF)
◆ American Society for Testing and Materials
(ASTM).
Une norme européenne actuellement en préparation reprend une série de critères concernant les
planchers sportifs.
Nous discuterons ci-après de deux caractéristiques.
7.2.1.2 ELASTICITÉ
L’un des principaux aspects sur lesquels on juge un
plancher sportif est son comportement élastique,
c.-à-d. le niveau d’énergie libérée qui est absorbée
par une surface limitée, par exemple une surface
décrite par un rayon de 1 à 2 m.
Un comportement élastique purement ponctuel d’un
plancher est extrêmement néfaste au confort des
sportifs. Toute l’énergie qui se libère lorsque le
sportif ou le ballon retombe sur le sol est absorbée
sur place par le plancher. Le ballon ne rebondit pas,
tandis que le sportif a l’impression que le plancher
est trop souple, et s’épuise rapidement.
Un comportement purement élastique en surface
n’est pas non plus idéal. Comme la masse du sportif ou du ballon est négligeable par rapport à celle
de l’ensemble du plancher, on trouvera ce dernier
trop dur. Il convient donc de trouver le compromis
idéal.
7.2.1.3 RUGOSITÉ DE LA SURFACE
Normalement, les planchers sportifs sont livrés avec
leurs couches de finition. La finition et l’entretien
du plancher jouent un rôle important dans la rugosité de la surface du plancher.
L’entretien doit être simple. Le plancher est généralement traité au moyen d’un vernis spécial protégeant contre la saleté et la pénétration d’humidité.
Le même vernis fournit également la rugosité voulue. On peut utiliser à cette fin, p. ex., un vernis PU
à deux composants contenant des additifs antidérapants.
L’entretien normal peut se limiter à l’enlèvement
de la poussière et à un traitement à la brosse légèrement humide. Le grand entretien consiste à nettoyer le plancher à fond à l’aide d’une serpillière
humide, à le sécher et à y appliquer un traitement
de surface avec un polish spécial. Un jour après le
traitement, le plancher peut à nouveau être utilisé.
Un repiquage de la surface est conseillé pour les
terrains de squash, en raison de la rugosité élevée
114 NIT 218 – décembre 2000
souhaitée. On peut poser à cet effet un parquet repiqué traité ou non avec une seule couche de vernis.
Dans ce dernier cas, on tient compte de la pénétration de la saleté, qui pourra éventuellement être
éliminée totalement ou partiellement (selon le degré d’encrassement) par ponçage (p. ex. 1 x par
an).
7.2.2 COMPLEXE PLANCHER
La sous-structure d’un plancher sportif est au moins
aussi importante que l’aspect décoratif du parement.
Traditionnellement, les planchers sportifs sont posés sur un double gîtage (figure 72) ou sur un simple gîtage sur plots élastiques (figure 73). A l’heure
actuelle, on pose beaucoup de planchers dont l’élasticité est uniquement assurée par des plots synthétiques ou des plots en liège ou en résine synthétique. Il est également possible de poser le revêtement de sol directement sur une couche inférieure
élastique, sans sous-plancher en bois.
Les éléments de plancher ont généralement une
épaisseur de 22 mm et sont pourvus de rainures et
de languettes tant sur les chants de tête que dans le
sens longitudinal. Ils sont cloués et les têtes des
clous sont masquées dans l’assemblage.
Les espèces de bois les plus courantes pour les planchers sportifs sont le hêtre, l’érable (hard maple) et,
dans une bien moindre mesure, le frêne et quelques
espèces tropicales (p. ex. l’iroko).
Fig. 72
Complexe
de plancher
sportif à
double
gîtage.
6
2
5
1
4
2
1
3
3
4
1)
2)
3)
4)
5)
Revêtement de sol en bois
Lambourdes
Membrane anticapillaire
Cales
Élément porteur
Fig. 73
Complexe
de plancher
sportif avec
plots
élastiques.
2
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
5
7
8
Revêtement de sol en bois
Assemblage par rainures et languettes
Lambourdes
Support élastique
Membrane anticapillaire
Plinthe
Elément porteur
Protection du support élastique
115 NIT 218 – décembre 2000
ANNEXE 1
LISTE DES CONDITIONS
DE POSE, À CONTRÔLER
AVANT LA POSE PAR LE
PARQUETEUR
MÉMORANDUM
MEMORANDUM
Chantier : ………..............………….…………….
Date : …………...........………...…………………
Bouwplaats : ……………...............………………
Datum : .……….………………..............………...
Nature du support :
◆ ciment/traditionnel - autolissant
◆ anhydrite
◆ bois (planches)
◆ magnésite
◆ bitume
◆ béton
◆ autre
Aard van de ondergrond :
◆ cement/traditioneel - gietvloer
◆ anhydriet
◆ hout (planken)
◆ magnesiet
◆ asfalt
◆ beton
◆ andere
Type de chape :
◆ flottante
◆ sur couche de désolidarisation
◆ adhérente
◆ sol chauffé
◆ sur cave
◆ membrane anticapillaire? Si oui, appliquée où?
…………………………............……………...
Soort dekvloer :
◆ zwevend
◆ op afzonderingslaag
◆ hechtend
◆ verwarmde vloer
◆ onderkelderd
◆ vochtmembraan? Zo ja, waar aangebracht?
…………………............................……………
Age de la chape : ………............………..….. jours
Ouderdom van de dekvloer : ……................ dagen
Epaisseur (moyenne) : ….............……...…... mm
Dikte (gemiddeld) : …………...….............…... mm
Support :
◆ planéité
◆ niveau
◆ huile, graisse, salissures
◆ poussiéreux
◆ surface rugueuse/lisse
Ondergrond :
◆ vlakheid
◆ peil
◆ olie, vet, verontreinigingen
◆ stof afgevend of uitkorrelend
◆ ruw/glad oppervlak
116 NIT 218 – decembre 2000
◆ fissures
◆ joints : joints de fractionnement, joints de pourtour (+ schéma) (*)
◆ protocole de mise en route du système de chauffage en cas de chauffage par le sol (*)
◆ taux d'humidité (bombe à carbure) (*) :
% Profondeur (mm)
Lieu de mesure
1 …...../……….............…/…..……………….
2 ……./……………….…/……......………….
3 ……./……………….…/...……...………….
4 ……./……………….…/……...………...….
5 ……./……………….…/………...……...….
Valeur moyenne : ………………..……….. %
◆ température de surface : ..…………........…. °C
Climat intérieur :
◆ humidité relative de l’air : ………......….…. %
◆ température de l’air : ….……...……........… °C
Taux d'humidité du bois :
◆ lambourdes, contreplaqué : …...........……… %
◆ éléments de parquets : ..……....…........…… %
◆ barsten
◆ voegen : fractioneringsvoegen, randvoegen
(+ plan) (*)
◆ opwarmingsprotocol bij vloerverwarming (*)
◆ vochtgehalte (carbidefles) (*) :
%
Diepte (mm)
Waar gemeten?
1 ……./…………………/……...…………….
2 ……./…………………/……...…………….
3 ……./…………………/………...………….
4 ……./…………………/………………...….
5 ……./…………………/………...………….
Gemiddelde waarde : ……………..……… %
◆ oppervlaktetemperatuur : ..………...........…. °C
Binnenklimaat :
◆ relatieve luchtvochtigheid : ..........…………. %
◆ luchttemperatuur : ..………..……........…… °C
Houtvochtgehalte :
◆ lambourdes, multiplex : ….……............…….%
◆ parketelementen : ..……...……..........………%
La pose est impossible pour les raisons suivantes :
1. …………………….………………………….
2. ………………..........................................……
3. ……………………..............................………
Om onderstaande reden(en) kan niet geplaatst
worden :
1. ………………………......……………………
2. …………………………..……………………
3. …………………………......…………………
Etat des lieux (après la pose) :
◆ planéité : …………………................…...…….
◆ joints ouverts : ………………..……...............
◆ climat intérieur : ………………..….................
◆ différences de couleur : ……………...............
◆ autres : ………………..……………................
Staat van bevinding (na plaatsing) :
◆ vlakheid : ………………...........………………
◆ open voegen : …………........…………………
◆ binnenklimaat : ……………..........……………
◆ kleurverschillen : …………...........……………
◆ andere : ………………….........……………….
(*) Le schéma des joints de dilatation, le protocole de mise en route du système de chauffage (en cas de chauffage par le sol) et les
détails concernant les mesures du taux d'humidité de la chape doivent être repris dans l'annexe de la liste de contrôle.
Exemple d'un protocole de mise en route du système de chauffage en cas de chauffage par le sol.
Protocole de mise en route du système de chauffage (chauffage par le sol) :
◆ nature de la chape :
– ciment (traditionnel)
– anhydrite
– autolissante
– autre : ..........................................................
◆ épaisseur moyenne (mm) : ..............................
◆ date de la pose : ...................................................
◆ temps de durcissement : 21 jours
◆ chauffage après le temps d'attente exact
– augmentation de la température de l'eau de
5 °C maximum par jour jusqu'à 50 °C
– maintien de la température de 50 °C pendant au moins 5 jours
– 48 h avant la pose du parquet, il faut éteindre ou diminuer le chauffage
– 3 jours après la pose, il faut augmenter la
température de l'eau de 5 °C par jour jusqu'à
obtention de la température ambiante.
Opwarmingsprotocol (vloerverwarming) :
◆ type dekvloer :
– cement (traditioneel)
– anhydriet
– gietvloer
– andere : .......................................................
◆ gemiddelde dikte (mm) : .................................
◆ datum van uitvoering : ....................................
◆ verhardingstijd : 21 dagen
◆ opwarming na voldoende wachttijd :
– verhoging van de watertemperatuur met
maximum 5 °C per dag tot 50 °C
– 50 °C gedurende minimum 5 dagen aanhouden
– 48 uur voor de plaatsing van het parket de
verwarming afzetten of laag houden
– 3 dagen na de plaatsing de watertemperatuur
met 5 °C per dag verhogen tot de kamertemperatuur wordt bereikt.
117 NIT 218 – decembre 2000
ANNEXE 2
MOUVEMENTS POTENTIELS
DES ÉLÉMENTS DE PLANCHER
EN BOIS : NOTE DE CALCUL
Les mouvements potentiels Bp des éléments de plancher en bois sont déterminés dans les limites d’un
climat intérieur normal, à savoir entre 30 % et 60 %
d’humidité relative de l’air (pour une température
ambiante constante de 20 °C). Ils peuvent aussi
bien résulter d'un retrait que d'un gonflement par
rapport aux dimensions de l’élément de plancher
au taux d’humidité initial du bois. Les mouvements
potentiels Bp dépendent de l’espèce de bois.
Bp peut donc aussi bien être un retrait30 % qu’un
gonflement60 % :
◆ retrait30 % : différence dimensionnelle de l’élément de plancher (largeur, transversalement par
rapport au sens des fibres) entre la situation correspondant au taux d’humidité initial du bois et
un certain taux d’humidité d’équilibre correspondant à la limite inférieure d’un climat intérieur
normal (30 % d’humidité relative)
◆ gonflement60 % : gonflement jusqu’à un certain
taux d’humidité d’équilibre correspondant à la limite supérieure d’un climat intérieur normal
(60 % d’humidité relative), exprimé en pour cent
par rapport à la largeur nominale de l’élément de
plancher au taux d’humidité initial du bois.
Les deux valeurs peuvent s’exprimer en pour cent
par rapport à la largeur nominale de l’élément de
plancher pour le taux d’humidité initial du bois.
Dans le cas du bois massif, on utilise la courbe
d’hystérésis pour lire les valeurs de retrait et de
gonflement [148]. Le retrait30 % est indiqué par la
ligne de désorption de la courbe d’hystérésis, le
gonflement60 % par la ligne d’absorption.
1
DÉTERMINATION DU
TAUX D’HUMIDITÉ INITIAL
‘RECOMMANDÉ’ DU BOIS
Le retrait30 % et le gonflement60 % ont été déterminés
en fonction du choix d’un taux d’humidité initial
du bois variant entre 8 % et 12 %.
Un taux d’humidité initial ‘recommandé’ du bois a
été déterminé à partir de ces valeurs en tenant
compte des aspects suivants :
◆ limitation du retrait et du gonflement par lamelle, en réduisant le retrait30 % et le gonflement60 % au minimum
◆ retrait30 % > gonflement60 %
◆ 0,2 mm comme valeur maximale pour le gonflement60 %.
2
DÉTERMINATION DES
TOLÉRANCES DES JOINTS
OUVERTS
Le retrait30 % exprimé en pourcentage (par rapport à
la largeur nominale) peut être déterminé en fonction du taux d’humidité initial ‘recommandé’ du
bois. Le tableau 59 (p. 91) présente ce retrait maximal pour un taux d’humidité initial du bois de 9 %
et de 10 % pour les espèces de bois travaillant peu
ou moyennement. L'auteur de projet peut imposer,
en fonction de l’espèce de bois, des exigences concernant la largeur maximale des joints.
118 NIT 218 – decembre 2000
ANNEXE 3
GLOSSAIRE DES REVÊTEMENTS
DE SOL EN BOIS
Revêtement de sol en bois : ensemble des éléments
en bois ou en matériaux à base de bois constituant
un revêtement dur de sol.
Surface de circulation : partie du revêtement de sol
sur laquelle on circule, c.-à-d. le parement moins
les bords.
Parquet : ensemble des éléments en bois ou en
matériaux à base de bois constituant un revêtement
de sol dur et ayant une couche d’usure d’une épaisseur minimale de 2,5 mm. En outre, on distingue,
en fonction de l’épaisseur de la couche d’usure des
éléments, le plancher du parquet, d’une part, et le
parquet du revêtement de sol à placage, d’autre
part.
Assemblage rainuré-languetté (assemblage à rainures et languettes) : l’assemblage rainuré-languetté entre les éléments se compose d’une rainure et d’une
languette ou d’une fausse languette et de deux rainures. Cet assemblage est utilisé, entre autres, dans les
planchers, le parquet à rainures et languettes, le parquet multicouche, le revêtement de sol à placage, ainsi
que dans le parquet mosaïque et les planchers en bois
de bout assemblés en panneaux avant la pose.
Élément (de plancher en bois) : pièce façonnée en
bois ou en panneau à base de bois, possédant une
face supérieure plane (lisse ou non), une épaisseur
régulière et un profil constant. Il constitue l’élément de base d’un revêtement de sol en bois et son
assemblage suivant un certain motif (ou schéma de
pose) détermine l’aspect du revêtement de sol. Selon le type de parquet ou de plancher, un élément
peut également être appelé planche ou planche composée (plancher), lamelle (parquet mosaïque), lame
(parquet rainuré-languetté, lamparquet, parquet
multicouche, revêtement de sol à placage) ou bloc
(parquet en bois de bout).
Motif (schéma de pose, dessin) : aspect d’un revêtement de sol en bois, déterminé par la disposition
des éléments dans un ordre établi. Le motif peut se
limiter à un seul panneau ou occuper tout le revêtement de sol.
Languette : saillie continue sur le côté longitudinal
et, éventuellement, la face d’about d’un élément,
conçue pour être insérée dans la rainure d’un élément adjacent.
Fausse languette : pièce d’assemblage sur le côté
longitudinal d’un élément, servant à assembler deux
éléments adjacents pourvus de rainures.
Rainure : encoche continue présente sur le côté longitudinal d’un élément et destinée à accueillir
une languette ou une fausse languette.
Parement (face supérieure) : surface visible d’un
élément posé; il comprend donc les parties visibles
de l’élément, y compris son chanfrein éventuel.
Queue d’aronde : on distingue la queue d’aronde
dans la face de pose, qui sert à la fixation, de la
queue d’aronde dans le parement, c.-à-d. un accessoire décoratif en bois posé dans le sens de la longueur. Une queue d’aronde dans la face de pose est
un type d’assemblage de bois. Ce terme sert aussi à
désigner le type de profil des lames posées dans du
bitume; cette forme de lames de parquet ne s’applique plus que dans les restaurations.
Face inférieure (face de pose) : face opposée au
parement.
Joint de bout : joint entre les chants d’about des
éléments de plancher en bois.
Chanfrein : finition partiellement biaise des chants
longitudinaux de l’élément, partant de la surface de
119 NIT 218 – decembre 2000
circulation jusqu’à une profondeur déterminée,
créant après la pose un joint très accentué entre les
éléments.
Bord : élément décoratif en bois servant à finir les
rives de la pièce lors de la pose d’un revêtement de
sol en bois selon certains motifs.
Chevilles : accessoires décoratifs ronds en bois de
bout utilisés lors de la pose.
Filet : petites bandes décoratives étroites en bois
posées en ligne.
Marqueterie : panneaux décoratifs présentant des
motifs exceptionnels.
Épaisseur de l’élément de plancher (t) : distance
nominale entre le parement et le contre-parement.
Elle est représentée par la lettre “t” (en mm).
Couche d’usure (w) : couche supérieure d’un élément; elle se compose de bois massif, le parement
de l’élément restant identique sur toute l’épaisseur
de cette couche. L’épaisseur de la couche d’usure
est représentée par la lettre “w” (en mm).
L’épaisseur de la couche d’usure (voir figure 4,
p. 11) est :
◆ soit égale à l’épaisseur de l’élément de plancher
(entre autres dans le parquet mosaïque, le
lamparquet et les planchers en bois de bout) ou
du bois massif au-dessus de la rainure ou de la
languette (dans les planchers et les parquets
rainurés-languettés)
◆ soit égale à l’épaisseur de la couche supérieure
en bois massif (entre autres dans le parquet
multicouche et le revêtement de sol à placage)
◆ soit, dans les planches composées, déterminée
par le mode d’assemblage interne des différents
éléments.
Couche supérieure : couche d’usure; le terme “couche supérieure” sert plus souvent à désigner la couche supérieure des éléments d’un parquet multicouche ou d’un revêtement de sol à placage.
Couche de finition : couche(s) de vernis, de cire ou
d’huile appliquée(s) avant ou après la pose pour
protéger le revêtement de sol en bois contre la saleté et la pénétration de l’humidité. La finition est
éventuellement précédée d’un prétraitement spécial, d’une coloration (vernis teinté) ou de l’application d’un bouche-pores. La finition contribue
à déterminer l’aspect du revêtement de sol en bois.
Elle peut également conditionner la résistance à
l’usure ou au poinçonnement et freiner l’échange
d’humidité avec l’air ambiant.
Cahier des charges : document comprenant deux
parties, l'une administrative, l'autre technique, cette
dernière décrivant les travaux à exécuter, les matériaux à utiliser, les performances à obtenir, etc. Il a
valeur contractuelle entre le maître de l’ouvrage, le
constructeur-promoteur et l’architecte et/ou entre
le constructeur-promoteur et les parties exécutantes.
Rénovation : ensemble des opérations nécessaires
pour remettre un produit, un élément, un bâtiment
ou une partie de bâtiment dans son état d’origine.
Dans le cas du parquet, la rénovation comprend le
ponçage et le retraitement, sans toutefois toucher à
la pose d’origine.
Restauration : la restauration d’un plancher implique le maintien de la situation existante, avec
rebouchage des ouvertures et des parties manquantes, de manière à retrouver un état aussi proche que
possible de l’état initial, mais sans modifications
importantes et en respectant le plancher d’origine
(p. ex. monuments protégés).
Conservation : la conservation maintient la situation existante de manière très stricte; ainsi ne peuton pas, en principe, remplacer la moindre pièce
d’un parquet.
Réparation : remplacement d’un ou de plusieurs
éléments endommagés, par ponçage et retraitement,
afin de remettre le plancher dans son état d’origine
pour une période ou un délai donné.
Performance : la performance d’un produit est son
comportement à l’usage.
Critère (exigence performancielle) : valeur chiffrée
d’une performance déterminée.
Performances : ensemble des fonctions et des exigences minimales (valeurs chiffrées caractéristiques) qu’un produit peut ou doit remplir.
Prescriptions (spécifications) : il existe des prescriptions auxquelles un produit ou une exécution
doivent satisfaire.
Circulation : intensité avec laquelle on utilise un
revêtement de sol. Elle peut être exprimée par un
classement qui renvoie à l’usage typique d’une pièce
donnée d’un bâtiment (voir, par exemple, la classification UPEC des locaux).
Support : surface portante d’un revêtement de sol
en bois devant satisfaire à des exigences mécaniques, physiques et dimensionnelles déterminées
(voir § 4, p. 72).
120 NIT 218 – decembre 2000
Plancher : revêtement de sol en bois massif composé de planches assemblées par rainures et languettes. Les planches ont une épaisseur de 19 à
35 mm, tandis que leurs dimensions sont variables
en largeur (80 à 200 mm et plus) et en longueur
(1,5 à 6 m). Le plancher est habituellement posé
sur un gîtage, les planches ayant souvent la même
longueur que la pièce. On pose généralement les
planches sans motif.
Parquet mosaïque : on distingue le parquet mosaïque massif du parquet mosaïque multicouche :
◆ parquet mosaïque massif : constitué de lamelles, généralement à chants plats et d’une épaisseur de 6 à 10 mm. Les lamelles sont assemblées en panneaux selon un motif déterminé et
contrecollées dans le bas sur un papier perforé
ou un filet en nylon, ou dans le haut sur un
papier collé sur toute la surface (pour les lamelles de chant)
◆ parquet mosaïque multicouche : variante de la
version ci-dessus; les lamelles sont assemblées
en panneaux sur une plaque (multiplex, panneau de particules) selon un motif déterminé;
les panneaux sont pourvus de rainures et de languettes.
On pose généralement le parquet mosaïque sur une
chape. Les panneaux sont préfabriqués, juxtaposés
et collés sur le support. Pour les parquets mosaïques multicouches, on peut éventuellement poser
les panneaux en pose flottante (en fonction du type,
des contraintes, ...).
Lamelle : élément de base du parquet mosaïque,
composé d’une petite lame rectangulaire en bois
massif, généralement à chants plats. Les dimensions courantes des lamelles sont (en mm) :
◆ épaisseur : 8 (6 à 10)
◆ largeur : 24 (18 à 28)
◆ longueur : 120 (100 à 160).
Lamelle de chant : forme spéciale du parquet mosaïque; le côté le plus étroit de la lamelle est posé
sur le support. Il faut donc intervertir les valeurs de
l’épaisseur et de la largeur des lamelles qui recouvrent ce support. Les motifs utilisés sont quelque
peu différents des motifs du parquet mosaïque normal.
Panneau : ensemble de lamelles préassemblées en
une couche et maintenues l’une contre l’autre sur
leur face supérieure à l’aide d’un matériau provisoire (p. ex. une couche de papier collée sur toute
la surface) ou d’un matériau suffisamment souple
appliqué de manière durable sur la face inférieure.
taires sont placés à contre-fil pour former un panneau, l’ensemble constituant un damier carré.
Parquet rainuré-languetté : parquet massif dont les
lames, dotées de rainures et de languettes, ont une
épaisseur de 8 à 30 mm et généralement une largeur de 50 à 180 mm pour une longueur de 250 à
2500 mm.
Lamparquet (anciennement “parquet-tapis”) : parquet massif composé de lames à chants droits, c.-àd. sans rainures ni languettes, ayant une épaisseur
de 6 à 14 mm et des dimensions inhabituelles telles
qu’indiquées au tableau 3 (p. 9). On juxtapose les
lames suivant un motif déterminé. Ce type de parquet n’est pas autoportant; les lames sont toujours
fixées sur toute leur surface; elles sont soit collées
directement sur une chape lisse et sèche, soit collées et clouées sur un sous-plancher en bois.
Les lames peuvent également être assemblées sur
un filet (p. ex. en damier, à bâtons rompus, lames à
joints réguliers, etc.); les dimensions des lames de
ce type de lamparquet sont généralement de 50 x
250 mm.
Plancher en bois de bout : plancher massif composé de blocs de bois massif dont l’orientation des
fibres est perpendiculaire au parement, si bien que
la surface de circulation est entièrement formée de
bois de bout.
Les blocs peuvent être assemblés en panneaux préfabriqués (dimensions, p. ex., 210 x 490 mm) et
sont maintenus l’un contre l’autre à l’aide d’un matériau appliqué provisoirement sur la face supérieure, par exemple une couche de papier collé. On
juxtapose les panneaux et on les colle sur la chape.
Les blocs ont une largeur de 25 à 150 mm. Lorsqu'ils ont de plus grandes dimensions, le parquet
est généralement multicouche (t = 15 mm, w =
5 mm) et fourni prêt à poser.
Parquet multicouche (également appelé parquet
composé ou stratifié) : parquet dont les lames sont
composées de deux couches ou davantage et dont
la couche d’usure se compose de bois massif d'une
épaisseur minimale de 2,5 mm. Les lames ont une
épaisseur de 6 à 30 mm. Une lame peut consister
soit en une couche d’usure, un noyau et une couche
inférieure, soit en une couche d’usure sur une couche inférieure en panneau de particules, MDF,
triplex ou éléments en bois. Les lames sont pourvues d’un assemblage rainuré-languetté et sont généralement fournies avec finition, et donc prêtes à
poser.
On assemble les lamelles en carrés élémentaires
(p. ex. cinq lamelles par carré); les carrés élémen-
121 NIT 218 – decembre 2000
Revêtement de sol à placage : revêtement de sol en
bois dont les lames possèdent une couche d’usure
de moins de 2,5 mm d’épaisseur. Il peut se composer de deux couches croisées ou davantage, en bois
ou en panneau à base de bois (p. ex. panneaux de
fibres durs). L’épaisseur du revêtement varie entre
6 et 15 mm. Les lames sont dotées de rainures et de
languettes, et sont généralement livrées avec finition et donc prêtes à poser. Etant donné l’épaisseur
réduite de la couche d’usure, il est souhaitable de
protéger suffisamment le parement, notamment en
prévoyant une finition filmogène, comme p. ex. un
vernis (60 à 80 g/m2).
trouve avec la languette de bois d’about dans la
direction de l’observateur
◆ une lame de parquet à main droite est une lame
où la languette du chant le plus long se situe à
main droite, lorsque la lame sur le parement se
trouve avec la languette de bois d’about dans la
direction de l’observateur
Lame de parquet à main droite et à main gauche :
◆ une lame de parquet à main gauche est une lame
où la languette du chant le plus long se situe à
main gauche, lorsque la lame sur le parement se
“Planed” : raboté.
Serre-plancher : outil permettant de serrer les planches l’une contre l’autre lors de la pose des planchers en bois.
Biseau : arête abattue.
“Milled” : fraisé.
“Sawn” : scié.
122 NIT 218 – decembre 2000
ANNEXE 4
IMPERFECTIONS NATURELLES
DU BOIS – TERMINOLOGIE
SELON LA NORME
NBN EN 844 [110]
NŒUDS
NOM
FRANÇAIS
DÉFINITION
NOM
NÉERLANDAIS
NOM
ALLEMAND
NOM
ANGLAIS
– Picot (3) (4)
– Tête d’épingle
– Nœud rond ou ovale (partiellement)
adhérent, d'un diamètre de 5 mm
max.
– Petit nœud
Speldenkop
Punktast
Pin knot
Patte de chat
Groupe de picots (têtes d’épingle),
principalement dans le bois de chêne
Kattenpoot
Katzenpfote
Cat’s paw
– Nœud adhérent
– Nœud vivant,
nœud sain (1)
– Nœud dont la couche extérieure sur la
surface considérée adhère au tissu du
bois environnant sur au moins 3/4 de
la circonférence du nœud
– Nœud vivant ou sain. Lorsque la
branche synanthérée est vivante : les
tissus sont très liés à la souche
Vaste kwast (1)
Festverwachsener
Ast
Intergrown knot
Nœud partiellement
adhérent
Nœud dont la couche extérieure sur la
surface considérée adhère au tissu du
bois environnant sur plus de 1/4, mais
moins de 3/4 de la circonférence du
nœud
Gedeeltelijk vaste
kwast
Teilweise festverwachsener Ast
Partially intergrown
knot
Dode kwast (1)
Toter Ast, nicht
verwachsener Ast
Dead knot
– Nœud dont la couche extérieure sur la
– Nœud mort,
surface considérée adhère au tissu du
nœud non
bois environnant sur moins de 1/4 de
adhérent
la circonférence du nœud
– Nœud noir,
nœud bouchon (1) – Nœud noir ou sautant. Lorsque la
branche synanthérée est morte :
interruption entre les souches et les
tissus morts, durs ou résinifiés de la
branche; ces derniers forment une tige
et peuvent se détacher par séchage
(suite en p. 124)
123 NIT 218 – decembre 2000
AUTRES CARACTÉRISTIQUES DU BOIS
FENTES
NŒUDS
NOM
FRANÇAIS
DÉFINITION
NOM
ALLEMAND
NOM
NÉERLANDAIS
NOM
ANGLAIS
Nœud sautant
Nœud mort non adhérent dans le tissu
environnant
Losse kwast
Durchfallast
Loose knot
Nœud sain
Nœud sans aucune trace de pourriture
Gezonde kwast
Gesunder Ast
Sound knot
Nœud pourri
Nœud détérioré par la pourriture
Rotte kwast
Faulast
Unsound knot
Nœud recouvert
Nœud qui n’est pas visible sur le côté du
bois rond
Bedekte kwast
Ueberwachsener
Ast
Covered knot
Nœud à liseré noir
(5)
Nœud partiellement ou complètement
recouvert par de l’écorce. Si moins d’un
quart de la circonférence est entouré par
l’écorce, on parle d’un nœud mort
Zwartomrande
kwast (5)
–
Barkringend knot
Nœud tranchant (2)
– Nœud sur le chant d’une planche
débitée de telle manière que le rapport
entre le plus grand et le plus petit
diamètre sur le parement soit supérieur
à4
– Long nœud dans la face latérale, plus
ou moins perpendiculaire à celle-ci
– Un nœud tranchant flottant est appelé
nœud plat
Schietkwast (2)
Flügelast
Splay knot
Fente
Séparation des fibres de bois dans le
sens longitudinal
Scheur (barst)
Riss
Fissure (shake)
Gerçure (gerce)
(1) (5)
– Gerce : fente superficielle selon un
plan radial
– Est causée par le séchage du bois
Windbarst(je) (1) (5)
–
Hair fissure (check)
Fente de bout
Fente visible dans la surface d’about. Dans
le bois débité, elle peut se prolonger sur
toute la surface ou sur une face latérale
Kopse scheur
Endriss
End shake
Fente traversante
(*)
Fente allant d’une surface (latérale) à
une autre
Doorgaande scheur
(*)
Durchgehender
Riss (*)
Split; shake going
through
Fente de face
Fente visible sur la surface. Peut se
prolonger vers les chants
Scheur in het vlak
Breitseitenriss
Face shake
Roulure (1)
– Fente dans le sens des cernes d’accroissement
– Rupture dans la structure interne des
cernes d’arbres sur tronc. Elle peut être
complète (circulaire) ou partielle (arc
de cercle)
Ringscheur (1)
–
Ring shake
Coup de foudre
Fente transversale consécutive à un coup
de foudre
Valbreuk
–
Lightning shake
(thunder shake)
Flache
Partie de la surface du tronc qui reste
visible sur le bois débité, avec ou sans
écorce
Wan
Baumkante
Wane
Moelle
Zone à l’intérieur de la première cerne
de l’arbre, se composant principalement
de tissu souple
Hart (merg)
Markröhre
Pith
(suite en p. 125)
124 NIT 218 – decembre 2000
AUTRES PHÉNOMÈNES CAUSÉS PAR LE
SÉCHAGE ET LE TRAITEMENT
DÉCOLORATIONS
AUTRES CARACTÉRISTIQUES
DU BOIS
NOM
FRANÇAIS
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(*)
DÉFINITION
NOM
NÉERLANDAIS
NOM
ANGLAIS
NOM
ALLEMAND
Entre-écorce
Écorce complètement ou partiellement
ancrée dans le tissu du bois
Tussenschors,
ingegroeide schors
Rindeneinwuchs
Bark pocket,
ingrown bark
Poche de résine
Cavité lenticulaire du bois qui est (ou
était) remplie de résines
Harszak
Harzgalle
Resin pocket
Bois de compression
Bois résineux de réaction formé sous les
branches et les troncs obliques ou
courbés
Drukhout
Druckholz; Buchs
Compression wood
Bois de réaction
–
Reactiehout
–
Reaction wood
Décoloration
Changement de la couleur naturelle du bois
sans perte de solidité. Cette décoloration
peut être causée par une moisissure, par des
conditions atmosphériques, par un contact
avec des métaux, … Par exemple : queuesde-vache dans le chêne, cœur rouge dans le
hêtre, …
Verkleuring
Verfärbung
Discoloration
Bleuissement
Décoloration provoquée par des moisissures, allant du bleu pâle jusqu’au noir.
Se produit souvent dans l’aubier de
certaines espèces de bois
Verblauwing
(blauw)
Bläue
Blue stain
Collapse
Fentes dans les parties ligneuses, causées
par un séchage trop rapide du bois audelà du point de saturation des fibres
Collaps
–
Casehardening
Trace de baguette
Décoloration du bois causée par les
lattes sèches entre les couches de bois
pendant l’entreposage et le séchage
Droogstreep
Spandel(stapel)lattenmarkierung
Stick mark
Eclat
Détachement de particules de fibre de bois
par des outils. Se produit souvent sur la
surface latérale (rive) et avec des nœuds secs
Inspringsel
Ausgeschlagene
Stelle
Chipped grain
Face
Surface longitudinale la plus large du
bois débité et surface longitudinale d’une
coupe carrée
Vlak
Breitseite
Face
NBN 189 [61].
NBN 202 [63].
NBN 272 [67].
NBN 544 [68].
Nordic Timber – Grading rules for pine and spruce sawn timber (FSS-STMY-TTF [59], 1994).
S'utilise également dans une autre acception pour le bois rond.
125 NIT 218 – decembre 2000
ANNEXE 5
LEXIQUE FRANÇAIS NÉERLANDAIS DE CERTAINS
TERMES FRÉQUEMMENT USITÉS
EN MATIÈRE DE PARQUETS
FRANÇAIS
NÉERLANDAIS
(espèce de) bois feuillu
loofhoutsoort
(espèce de) bois résineux
naaldhoutsoort
(revêtement en) panneaux
beplating
bâtons rompus, à
visgraat
doubles bâtons rompus, à
dubbele visgraat
l’ancienne, à
oude Vlaamse stijl
acide oxalique
ontweringswater
adsorption (d’eau)
adsorptie (vochtopname)
agrégat
toeslagstof
amorce de couteau
mesinzet
application d'un primer
voorstrijken
assemblage à rainures et languettes (rainurélanguetté)
tand- en groefverbinding
attaque biologique
biologische aantasting
aubier
spinthout
aubier non différencié
niet-onderscheiden spinthout
autoportant
zelfdragend
axial (voir longitudinal)
axiaal (longitudinaal)
bleuissement
blauw, verblauwing
(suite en p. 127)
126 NIT 218 – decembre 2000
FRANÇAIS
NÉERLANDAIS
bloc de parquet anglais (voir parquet rainurélanguetté)
parketblok (parket met tand en groef)
bloc en bois de bout, petit
(kopshouten) blokje
bois
hout
bois brûlé
verschroeid hout (schroeihout)
bois de compression
drukhout
bois de réaction
reactiehout
bois de tension
trekhout
bois débité
zaaghout
bois étuvé
gestoomd hout
bois rond
rondhout
bombe à carbure
carbidefles
bord décoratif
boord
bouchon en bois
houten stop
calage (caler)
opspieën
cale
spie
caractéristique dimensionnelle (géométrique)
(geometrische) dimensionale karakteristiek
carré élémentaire
elementair vierkant
Castel (petite Loire) (panneau décoratif)
Castel (kleine Loire) (decoratief paneel)
cerne d’accroissement (cerne)
groeiring, jaarring
champignon (de pourriture)
zwam
chanfrein
afschuining (chanfrein, mussenbek)
chant
rand
chant de bout
kopse zijde
chant plat
platte kant
Chantilly (panneau décoratif)
Chantilly (decoratief paneel)
chape
dekvloer
chape adhérente
hechtende dekvloer
chape flottante
zwevende dekvloer
(suite en p.128 )
127 NIT 218 – decembre 2000
NÉERLANDAIS
FRANÇAIS
chape non adhérente
niet-hechtende dekvloer
chape sèche
droge dekvloer
chevilles
tappen
choix
keus
cintrage (déformation transversale du parement)
cup (schotelen)
circulation (sur le revêtement)
verkeer (op de vloer)
cire
boenwas (was)
classe d’utilisation (du bois)
gebruiksklasse (voor hout)
classe de planéité
vlakheidsklasse
classement visuel de résistance
visuele sterktesortering
climat intérieur
binnenklimaat
clou à tête obtuse
draadnagel met stompe kop
clou à tête plate
draadnagel met platte kop
clouable
nagelbaar
coefficient de retrait
krimpcoëfficiënt
cœur brun
bruin hart
cohésion superficielle (résistance superficielle à
l’arrachement)
oppervlaktetreksterkte
collapse
collaps
colle à base de solvant (voir colle à l’alcool)
oplosmiddelhoudende lijm (alcohollijm)
colle à bois (voir colle de parquet)
houtlijm (parketlijm)
colle à l’alcool (voir colle à base de solvant)
alcohollijm (oplosmiddelhoudende lijm)
colle au caoutchouc synthétique
synthetische rubberlijm
colle blanche (voir colle en dispersion)
witte lijm (dispersielijm)
colle de parquet
parketlijm
colle élastique (mousse de montage)
elastische lijm (montagelijm)
colle en dispersion (colle blanche, colle PVAc)
dispersielijm (witte lijm, PVAc-lijm)
colle en poudre
poederlijm
colle époxyde
epoxylijm
(suite en p. 129)
128 NIT 218 – decembre 2000
NÉERLANDAIS
FRANÇAIS
colle polyuréthane (colle PU)
polyurethaanlijm (PU-lijm)
colle PVAc (voir colle en dispersion)
PVAc-lijm (dispersielijm)
complexe plancher
vloeropbouw
concave (déformation concave)
concaaf (concave vervorming)
contenu cellulaire naturel
natuurlijke inhoudsstoffen
contre-parement (face de pose)
ondervlak (legvlak)
contreplacage
conterfineer (tegenfineer)
contreplaqué (multiplex)
multiplex
convexe (déformation convexe)
convex (convexe vervorming)
côté longitudinal
langszijde
couche d’usure (couche supérieure)
slijtlaag (toplaag, bovenste laag)
couche de finition
afwerkingslaag (afwerklaag)
couche supérieure (voir couche d’usure)
toplaag (slijtlaag)
coup de couteau
messlag
coup de foudre (voir fente d’abattage)
valbreuk
coup de fraise
messlag
courbure (déformation longitudinale du côté, spring)
kromming (krom op het zijvlak, spring)
courbure longitudinale du côté
spring (kromming)
cruciforme
kruisdraad
damier
dambord (damier)
damier à cabochon
dambord met blokje
damier diagonal
diagonaal dambord
damier, grand
groot dambord
décoloration
verkleuring
défaut (voir défaut du bois)
gebrek (houtgebrek)
défaut de rabotage
schaaffout
défaut du bois
houtgebrek
déformation
vervorming
déformation concave
concave vervorming
(suite en p. 130)
129 NIT 218 – decembre 2000
FRANÇAIS
NÉERLANDAIS
déformation convexe
convexe vervorming
déformation potentielle (libre)
(vrije) potentiële beweging
déformation transversale de la face (cintrage)
schotelen (cup; krom op het vlak in de breedte)
dégât
beschadiging
démaigrissement
mindering
demi-quartier (voir faux-quartier)
halfkwartier (vals kwartier)
désaffleurement (écart de niveau, lipping)
hoogteverschil tussen elementen (lipping)
désorption (d’humidité)
desorptie (vochtafgifte)
différence de structure
structuurverschil
direction du fil
draadverloop
dispositif d’essai au poinçon pour chapes (screed
tester)
dekvloertester
dosse
dosse
durabilité naturelle
natuurlijke duurzaamheid
duramen
kernhout
dureté (superficielle)
hardheid (oppervlakte-)
dureté Janka
Janka-hardheid
eau de chaux
kalkloog
éclat de bois
inspringsel
égalisation
egaliseren (effenen)
élancement
slankheid
élément de parquet
parketelement
élément de plancher
vloerdeel
élément en bois massif
massief houten element
élément porteur
draagvloer
entre-écorce
tussenschors (ingegroeide schors)
épaisseur (de l’élément)
dikte (van het vloerelement)
épaisseur de la languette
tanddikte
épaisseur de profilé
profieldikte
(suite en p. 131)
130 NIT 218 – decembre 2000
FRANÇAIS
NÉERLANDAIS
espacement
tussenafstand
espèce de bois
houtsoort
étuvage
stomen
évacuation (du solvant, de l’eau)
uitwijken (van het oplosmiddel)
face de pose (voir contre-parement)
legvlak (ondervlak)
face sur dosse
dossevlak
face vue (parement)
bovenvlak, zichtvlak
facteur d’élancement
slankheidsfactor
fausse languette
losse veer
faux-quartier (voir demi-quartier)
vals kwartier (halfkwartier)
fente
barst, scheur
fente d’abattage (voir coup de foudre)
valbreuk
fente dans la face
scheur in het vlak
fente de bout
kopse scheur
fente traversante
doorgaande scheur
fil (droit, contrefil, irrégulier)
draad (recht, kruisdraad, onregelmatig)
filet
bies(je)
filmogène
laagvormend
finition filmogène (vernis)
filmvormende afwerking (vernis)
finition non filmogène (cire, huile)
niet-filmvormende afwerking (was, olie)
fixation en continu
doorlopende bevestiging
flache (chant flacheux)
wan (wankant)
gauchissement (twist)
scheluwte (twist)
gerçure (gerce)
windbarst(je)
gîtage en bois
houten balklaag
gommes (résines)
gommen
gonflement
zwelling
grain (fin, moyen, grossier)
nerf (fijn, matig fijn, grof)
huile pour parquet
parketolie
(suite en p. 132)
131 NIT 218 – decembre 2000
FRANÇAIS
NÉERLANDAIS
humidimètre électrique
elektrische houtvochtmeter
hystérésis
hysteresis
identification
identificatie
imperfection naturelle
natuurlijke onvolkomenheid
imprégnabilité
impregneerbaarheid
insecte qui attaque le bois vert
nathoutboorder
insecte xylophage
houtaantastend insect
jaune de châtaignier
kastanjegeel
joint à l’anglaise (voir lames à joints réguliers; joints
en coupe de pierre)
Engelsvorm (stroken met regelmatige kopse voegen)
joint de bout
kopsvoeg, kopse voeg
joint de pourtour (périphérique)
zwelvoeg (omtrekvoeg)
joint périphérique (de pourtour)
omtrekvoeg (zwelvoeg)
laboratoire d’essais au feu
brandlaboratorium
lambourde
lambourde
lame
strook
lame de parquet (à main) droite
rechtshandig parketstrook
lame de parquet (à main) gauche
linkshandig parketstrook
lamelle
lamel
lamelle de chant
lamel op kant
lames à joints (d'about) réguliers (joints à l’anglaise; joints en coupe de pierre)
stroken met regelmatige (kopse) voegen
(Engelsvorm)
lames à joints d'about irréguliers (joints perdus)
stroken met onregelmatige kopse voegen
lames de largeur et longueur variables (voir à
l’ancienne)
stroken met veranderlijke breedte en lengte (oude
Vlaamse stijl)
lamparquet large
large lamparket
lamparquet maxi
maxi lamparket
lamparquet normal (parquet-tapis)
normaal lamparket (tapijtparket)
languette
tand (messing)
largeur de profilé
profielbreedte
(suite en p. 133)
132 NIT 218 – decembre 2000
FRANÇAIS
NÉERLANDAIS
largeur utile
werkende breedte, zichtbreedte
lattis double
dubbel latwerk
lattis simple
enkel latwerk
lèvre inférieure
onderlip
lipping (voir désaffleurement)
lipping (hoogteverschil)
Loire (panneau décoratif)
Loire (decoratief paneel)
longitudinal (voir axial)
longitudinaal (axiaal)
lyctus
spinthoutkever (lyctus)
marqueterie
inlegwerk
masse volumique
volumieke massa
MDF (voir panneau de fibres)
MDF (vezelplaat)
membrane anticapillaire
vochtscherm
méthode des chambres (émission de formaldéhyde)
kamermethode (formaldehyde-emissie)
méthode par dessiccation à l’étuve
droogstoofmethode
mode de débitage
zaagwijze
mode de pose
plaatsingswijze
module d’élasticité
elasticiteitsmodulus (E-modulus)
moelle
hart, merg
motif (schéma de pose)
motief (legpatroon)
motif (veiné sur quartier, flammé sur dosse)
tekening (gestreept op kwartier, gevlamd op dosse)
mousse de montage (voir colle élastique)
montagelijm (elastische lijm)
nœud
kwast
nœud adhérent (nœud vivant)
vaste kwast (levende kwast)
nœud mort (sautant, noir)
(losse, zwarte) dode kwast
nœud noir (voir mort)
zwarte kwast (dode kwast)
nœud partiellement adhérent
gedeeltelijk vaste kwast
nœud plat (voir nœud tranchant)
bajonetkwast (schietkwast)
nœud pourri
rotte kwast
nœud recouvert
bedekte kwast
(suite en p. 134)
133 NIT 218 – decembre 2000
NÉERLANDAIS
FRANÇAIS
nœud sain
gezonde kwast
nœud sautant
losse kwast
nœud tranchant (voir nœud plat)
schietkwast (bajonetkwast)
nœud vivant (voir nœud adhérent)
levende kwast (vaste kwast)
nom botanique (voir nom scientifique)
(wetenschappelijke) botanische naam
nom commercial
handelsnaam
nom scientifique (voir nom botanique)
wetenschappelijke (botanische) naam
non autoportant
niet-zelfdragend
ohmmètre électrique
elektrische weerstandsmeter
panneau
paneel
panneau à base de bois
plaatmateriaal
panneau à base de grandes particules de bois
orientées (voir panneau OSB)
houtschilferplaat (OSB-plaat)
panneau de particules
spaanplaat
panneau de particules à base de ciment
cementgebonden spaanplaat
panneau bloc contreplaqué lamellé
blokplaat
panneau de fibres (MDF)
vezelplaat (MDF)
panneau de style (panneau décoratif)
stijltegel (decoratief paneel)
panneau décoratif
decoratief paneel
panneau OSB
OSB-plaat (houtschilferplaat)
panneau préfabriqué
geprefabriceerd paneel
parallèle (motif)
parallel (motief)
parement (face vue)
bovenvlak, zichtvlak
parenchyme
parenchym
parquet
parket
parquet à fausse languette (voir parquet rainurélanguetté)
parket met losse veer (parket met tand en groef)
parquet à l’ancienne (de largeur et longueur
variables)
parket in oude Vlaamse stijl (stijl Bourgogne, met
veranderlijke breedte en lengte)
parquet à lames (voir parquet rainuré-languetté)
strokenparket (parket met tand en groef)
(suite en p. 135)
134 NIT 218 – decembre 2000
FRANÇAIS
NÉERLANDAIS
parquet en bois de bout
kopshouten vloer
parquet en bois massif de recouvrement
overlay parketstrook (parket met tand en groef)
parquet massif
massief parket
parquet mosaïque
mozaïekparket
parquet mosaïque massif
massief mozaïekparket
parquet mosaïque multicouche
meerlagig mozaïekparket
parquet multicouche
meerlagig parket, gelamelleerd parket, lamelparket
parquet prêt à poser (voir parquet multicouche)
legklaar parket (zie meerlagig parket)
parquet rainuré-languetté
parket met tand en groef
parquet stratifié (revêtement de sol stratifié)
gestratifieerd parket (laminaatvloer)
parquet-tapis (voir lamparquet)
tapijtparket (zie lamparket)
pâteux
stroperig
patte de chat
kattenpoot
pente du fil
draadhelling
petite Loire (voir Castel)
kleine Loire (Castel)
picot, tête d’épingle
speldenkop
placage de finition (pour multiplex)
dekfineer (bij multiplex)
plan quartier
kwartiersvlak
planche
plank
planche composée
samengestelde plank
planche composée d’éléments dans la largeur
in de breedte samengestelde plank
planche courbe
bow (gebogen plank)
planche courbée (courbure)
gebogen plank (bow; krom op het vlak)
plancher (en bois)
plankenvloer
poche de résine
harszak
point de Hongrie
Hongaarse punt
point de Hongrie inversé
omgekeerde Hongaarse punt
point de saturation des fibres
vezelverzadigingspunt
(suite en p. 136)
135 NIT 218 – decembre 2000
NÉERLANDAIS
FRANÇAIS
poncé
geschuurd
pose de panneaux en deux couches
dubbele plaatsing (van plaatmateriaal)
pourriture
rot
prétraitement (primer)
voorbehandeling (primer)
primer (prétraitement)
primer (voorbehandeling)
procédé de préservation du bois
houtverduurzamingsprocédé
profilé de jonction
overgangsprofiel
profondeur de rainure
groefdiepte
provenance
herkomst
qualité de séchage
droogkwaliteit
qualité du bois
houtkwaliteit
quartier
kwartier
queue d’aronde
zwaluwstaart
raboté
geschaafd
radial
radiaal
rainure
groef
rainure de collage (voir rainure de retrait)
lijmgroef (krimpgroef)
rainure de retrait (rainure de collage)
krimpgroef (lijmgroef)
rayon ligneux
houtstraal
rayon médullaire
mergvlek (-streep)
rayon médullaire (par exemple, du chêne)
spiegel (van eiken bijvoorbeeld)
résine
hars
résistance à l’usure
slijtweerstand
retrait
krimp
revêtement de sol à placage
fineerparket, houtfineervloer
revêtement de sol en bois
houten vloerbedekking
revêtement de sol stratifié
gelamineerd parket (laminaatvloer)
roulure
ringscheur
rustique (choix)
rustiek (keus)
(suite en p. 137)
136 NIT 218 – decembre 2000
NÉERLANDAIS
FRANÇAIS
schéma de pose (voir motif)
legpatroon (motief)
sciage fin
fijngezaagd
scié
gezaagd
séchage artificiel
kunstmatig drogen
séchage par pression
persdrogen
section du bois
houtsectie (doorsnede)
sol stratifié
laminaatvloer
sous-couche (couche inférieure) (parquet multicou- onderlaag (meerlagig parket)
che)
sous-couche souple
soepele onderlaag
sous-plancher en bois
houten ondervloer
stabilité dimensionnelle
dimensionale stabiliteit
station de préservation du bois
houtverduurzamingsstation
support de parquet
onderparket
surface d’usure (face de circulation)
slijtvlak (zie loopvlak)
surface de circulation
loopvlak
tache de tanin
looizuurvlek
tangentiel
tangentieel
taux d’humidité d’équilibre
evenwichtsvochtgehalte
taux d’humidité initial du bois (HIB)
initieel houtvochtgehalte (IHV)
tolérance de fabrication
fabricagetolerantie
tolérance de pose
plaatsingstolerantie
trace de baguette
droogstreep
traitement curatif du bois
curatieve houtbescherming
traitement préventif du bois
preventieve houtbescherming
travail (du bois)
werken (van het hout)
vaisseau
vat
valeur (de) perforateur
perforatorwaarde (formaldehyde-emissie)
vannerie
vlechtmotief (vannerie)
(suite en p. 138)
137 NIT 218 – decembre 2000
FRANÇAIS
NÉERLANDAIS
vernis
vernis
Versailles (panneau décoratif)
Versailles (decoratief paneel)
vis autotirante
zelftrekkende schroef
138 NIT 218 – decembre 2000
ANNEXE 6
DISTANCE D’AXE EN AXE
ENTRE LES POUTRES OU LES
LAMBOURDES EN BOIS
1 INTRODUCTION
L’objet de cette annexe est la
distance d’axe en axe entre les
poutres ou les lambourdes en bois destinées à porter des planches ou des panneaux; cette distance est
calculée conformément à la norme NBN ENV 19951-1 (Eurocode 5) “Structures en bois” et la norme
NBN ENV 1991-2-1 (Eurocode 1) “Actions sur les
structures”.
Cette annexe complète le tableau 63 et indique de
quelle manière les valeurs de ce tableau ont été
obtenues, ceci permettra au lecteur, au cas où il
rencontrerait d’autres situations que celles mentionnées dans le tableau 63, de calculer lui-même les
distances maximales à partir des critères et informations repris dans cette annexe.
2
HYPOTHÈSES
DE CALCUL
Pour calculer la distance d’axe
en axe, on a considéré les hypothèses suivantes :
◆ les planches ou panneaux sont considérés
comme des poutres continues sur quatre points
d’appui
◆ étant donné que la hauteur de ces “poutres” est
inférieure à 150 mm, la résistance à la flexion
peut être augmentée par un facteur kh équiva-
lant à 1,3 (EC5 art. 3.2.2)
◆ il est supposé que tous les panneaux et toutes
les planches sont assemblés au moyen de rainures et de languettes. Le cas échéant, la répartition de la charge sur des planches ou panneaux
adjacents est calculée en multipliant la résistance à la flexion par un coefficient qui tient compte
de la répartition transversale de la contrainte
(kls), lequel peut être estimé à 1,1 (EC art 5.4.6)
◆ la classe de climat 1 est conforme à l'EC5
art. 3.1.5 : “climat intérieur sec” : taux d’humidité d’équilibre moyen ≤ 12 %
◆ en ce qui concerne les planchers, il est supposé
que la charge concentrée est toujours répartie
sur deux planches.
3
CRITÈRES
DE CALCUL
Le dimensionnement d’un
(revêtement de) sol en bois
doit répondre à deux critères : la structure ne peut en aucun cas s’effondrer
en cas de charge maximale (à “l’état limite ultime”),
d’une part, et le fléchissement du sol doit être limité
lors d’un usage normal (à “l’état limite de service”),
d’autre part. Il faut, dans les deux cas, tenir compte
d’une charge uniformément répartie ainsi que d’une
charge concentrée. En cas de charge uniformément
Fig. A.1
Plancher.
Fig. A.2
Plancher en
panneaux.
139 NIT 218 – decembre 2000
3.1.2 CHARGE CONCENTRÉE
répartie, on fait une distinction entre les différentes
combinaisons de charges. Pour les sols, les combinaisons de charges les plus importantes sont la combinaison fréquente et la combinaison rare.
La portée l sous l’action d’une charge concentrée
se calcule ainsi :
3
l ≤ 0, 9167.
Le concepteur choisit la meilleure combinaison de
charges en fonction de l’application souhaitée. Si,
en dépassant le fléchissement, des dégâts importants sont à craindre (avec perte éventuelle de la
fonction portante de l’élément de construction), on
utilisera les critères de combinaison de charges dite
rare. Si les dégâts éventuels sont minimes et plutôt
d'ordre esthétique (par exemple, fentes sans action
structurelle), on tiendra compte de la combinaison
de charges dite fréquente.
où Qd = γQ.Qk.
3.2
k mod .fm ,y, k .b.t
Qd
CONTRÔLE À L’ÉTAT LIMITE DE
SERVICE : LIMITER LES FLÉCHISSEMENTS CAUSÉS PAR UNE
CHARGE STATIQUE
Il s’agit ici des fléchissements dus à une charge
statique inférieure ou égale à 1/300 de la travée
(distance calculée d’axe en axe).
Dans quasi tous les cas, on tiendra également compte
des charges concentrées. Les critères pour les charges concentrées sont toujours plus sévères que pour
les charges uniformément réparties; aussi, le concepteur devra-t-il choisir avec précaution la classe de
charge appropriée en fonction de l’utilisation de la
pièce. Il devra également déterminer le fléchissement
maximal en fonction des dégâts éventuels pouvant
se produire en cas de surcharge (généralement 1/300
de la travée; dans certains cas, par exemple, 1/150
peut suffire ou l’on peut exiger 1/500).
3.2.1
CHARGE UNIFORMÉMENT RÉPARTIE
Il faut calculer la portée minimale l sous la charge
uniformément répartie comme suit :
l≤
3
0, 0409
E.t
3
sd
3.1.1 CHARGE UNIFORMÉMENT RÉPARTIE
Il convient de distinguer les combinaisons de charges suivantes :
◆ combinaison de charges fréquente :
sd = γG.γk + γQ.qk.y1
◆ combinaison de charges rare :
sd = γG.γk + γQ.qk.
Il faut calculer la portée maximale l sans charge
uniformément répartie comme suit :
3.2.2
3.1 CONTRÔLE À L’ÉTAT LIMITE
ULTIME : ÉVITER L’EFFONDREMENT
l≤
1, 8334.
k mod .fm , y , k .t
3
CHARGE CONCENTRÉE
La charge concentrée se calcule ainsi :
sd
l≤
Il convient de distinguer ici les combinaisons de
charges suivantes :
◆ combinaison de charges fréquente :
sd = γG.γk + γQ.qk.y1
◆ combinaison de charges rare :
sd = γG.γk + γQ.qk.
où Qd = γQ.Qk.
0, 025
E . b. t
3
Qd
On trouvera ci-après la signification des symboles
des formules susmentionnées :
◆ l : distance d’axe en axe des chevrons ou des
poutres (m)
◆ b : largeur de la planche ou du panneau (m)
MATÉRIAU UTILISÉ
CHARGE DE DUREE MOYENNE
(*)
Planches ou multiplex
0,80
Panneaux de particules ou OSB
0,65
Tableau A.1 Facteur
modificatif kmod pour la
classe de climat 1.
(*) Pour les combinaisons de charges, on prend le kmod de la charge à la durée la plus
courte, en l'occurrence celle correspondant à une durée moyenne.
140 NIT 218 – decembre 2000
Tableau A.2 Classes d’utilisation pour planchers de bois et de panneaux.
CLASSE
D’UTILISATION
UTILISATION EVENTUELLE
qk (kN/m2)
Qk (kN) (*)
A
locaux résidentiels
2
2
B
bureaux, bâtiments publics, écoles, hôtels, …
3
2
C
salles de réunion, théâtres, restaurants, magasins, …
5
4
D
lieux d’archivage et de stockage
5
7
(*) Puisque la charge concentrée est toujours répartie sur deux planches pour les planchers, les valeurs de Qk doivent être divisées
par deux avant de les utiliser dans les formules susmentionnées.
◆ t : épaisseur de la planche ou du panneau (m)
◆ fm,y,k : résistance à la flexion du bois ou du panneau à base de bois (N/m2)
◆ E : module d’élasticité moyen du bois ou du
panneau à base de bois (N/m2)
◆ sd : valeur calculée de la charge uniformément
répartie (charge variable) (N/m2)
◆ Qd : valeur calculée de la charge concentrée (N)
◆ γk : valeur caractéristique de la charge permanente (N/m2)
◆ qk : valeur caractéristique de la charge variable
(N/m2)
◆ Qk : valeur caractéristique de la charge concentrée (charge variable) (N)
◆ γG : coefficient de sécurité partiel pour la charge
permanente (= 1,35)
◆ γQ : coefficient de sécurité partiel pour la charge
variable (1,5)
◆ y1 : facteur de combinaison pour la combinaison de charges fréquente (= 0,5)
◆ kmod : facteur de modification pour la classe de
climat et la durée de la charge. Les valeurs du
tableau A.1 s’appliquent à la classe de climat 1
(voir hypothèses de calcul).
Les caractéristiques du matériau sont définies par
les normes en fonction de l’espèce de bois, de la
classe de résistance ou du type de panneau; le fabricant des panneaux ou le marchand de bois peuvent aussi les communiquer.
Les classes de résistance du bois de construction
aux caractéristiques semblables sont reprises dans
la NBN EN 338.
On trouvera les valeurs de résistance caractéristique des panneaux à base de bois dans les normes
suivantes :
◆ NBN EN 300 (OSB)
◆ NBN EN 312-4 (panneaux de particules)
◆ prEN 12369 (multiplex).
La valeur caractéristique de la charge permanente
se calcule à partir de dimensions connues et de la
masse volumique des planches ou panneaux et des
structures qui sont placées au-dessus (par exemple,
chape, revêtement de sol, meubles fixes, …).
La valeur caractéristique de la charge variable se
détermine en fonction de la classe d’utilisation conformément à la norme NBN ENV1991-2-1
(Eurocode 1) “Actions sur les constructions”. Le
tableau A.2 reprend les classes principales pour
planchers de bois ou de panneaux. Pour quelques
types de planches et de panneaux courants, la distance d’axe en axe maximale entre les poutres ou
chevrons portants se calcule à partir des critères
susmentionnés. Les résultats sont indiqués ci-après
par le biais de graphiques (classe d’utilisation A
conformément à la NBN ENV 1991-2-1). Ils démontrent que la limitation du fléchissement est souvent déterminante, sauf en cas d’épaisseurs relativement petites : c’est alors le critère de résistance
qui est déterminant. La charge uniformément répartie n’est jamais déterminante. En raison de la
répartition de la charge sur plusieurs planches ou
panneaux et de leur interaction, par exemple, avec
un assemblage rainuré-languetté, les travées maximales sont assez élevées, surtout en cas de charges
uniformément réparties. Vu la répartition plus
grande de la charge concentrée des panneaux par
rapport aux planches, le critère de résistance pour
charges concentrées est beaucoup moins déterminantes pour les panneaux que pour les planches.
Comme le module d’élasticité des panneaux à base
de bois est très bas, l’effet de répartition de la charge
est beaucoup moins perceptible pour le critère de
déformation qui est plus sévère pour les planches.
4
REMARQUES
On ne fait pas la distinction entre les
planchers dont les joints de bout se trouvent entre
les planches ou panneaux au droit des poutres ou
des lambourdes qui les portent, et les revêtements
de sol où ce n’est pas le cas. On peut supposer que
la répartition de la pression sera égale dans les deux
cas, en raison de la répartition de la charge sur les
141 NIT 218 – decembre 2000
800
TRAVÉE DES PLANCHES D’AXE EN AXE (mm)
Fig. A.3
Plancher en bois
résineux de la
classe de résistance
C18 conformément
à la classification
de la NBN EN
338 (espacements
en fonction de
l’épaisseur des
planches d’une
largeur de
140 mm).
700
Charge concentrée à l'état limite ultime
Combinaison fréquente en cas de charge répartie
uniformément à l'état limite de service
Combinaison rare en cas de charge répartie
uniformément à l'état limite de service
Charge concentrée à l'état limite de service ultime
600
500
400
300
200
100
0
10
30
20
ÉPAISSEUR DES PLANCHES (mm)
800
TRAVÉE DES PLANCHES D’AXE EN AXE (mm)
Fig. A.4 Plancher en
panneaux de particules à usage structurel en conditions
sèches conformément
à la NBN EN 312-4
(correspond aux panneaux de particules de
construction du type A
conformément aux
STS 04) (espacement
en fonction de l’épaisseur du panneau de
particules).
Charge concentrée à l'état limite ultime
Combinaison fréquente en cas de charge répartie
uniformément à l'état limite de service
Combinaison rare en cas de charge répartie
uniformément à l'état limite de service
Charge concentrée à l'état limite de service ultime
700
600
500
400
300
200
100
0
10
30
20
ÉPAISSEUR DES PLANCHES (mm)
800
TRAVÉE DES PLANCHES D’AXE EN AXE (mm)
Fig. A.5
Plancher en OSB
de type 2
conformément à
la classification de
la NBN EN 300
(à fonction
portante dans des
conditions sèches)
(espacements en
fonction de
l’épaisseur du
panneau d’OSB).
700
Charge concentrée à l'état limite ultime
Combinaison fréquente en cas de charge répartie
uniformément à l'état limite de service
Combinaison rare en cas de charge répartie
uniformément à l'état limite de service
Charge concentrée à l'état limite de service ultime
600
500
400
300
200
100
0
10
30
20
ÉPAISSEUR DES PLANCHES (mm)
Charge concentrée à l'état limite ultime
Combinaison fréquente en cas de charge répartie
uniformément à l'état limite de service
Combinaison rare en cas de charge répartie
uniformément à l'état limite de service
Charge concentrée à l'état limite de service ultime
800
TRAVÉE DES PLANCHES D’AXE EN AXE (mm)
Fig. A.6
Plancher en
multiplex
(multiplex
américain de
type C-D,
Exposure 1 –
Group 1
conformément à
la prEN 12369)
(espacements en
fonction de
l’épaisseur du
panneau de
multiplex).
700
600
500
400
300
200
100
0
10
30
20
ÉPAISSEUR DES PLANCHES (mm)
142 NIT 218 – decembre 2000
planches ou panneaux adjacents assemblés par rainures et languettes.
Le calcul des distances maximales d’axe en axe des
éléments porteurs (poutres ou lambourdes) des planches ou des panneaux ne tient pas compte de l’aspect “vibrations” (EC5 art. 4.4), puisqu'elles sont
déterminées par l’ensemble de la structure portante
(revêtement ou panneautage et poutres ou lambourdes) et par les dimensions du plancher (travées dans
les deux sens perpendiculaires). Outre la distance
d’axe en axe des éléments porteurs, d’autres facteurs ont un rôle à jouer, mais ne peuvent être formulés dans un critère général tel que décrit ci-avant.
Nous présumons par conséquent que la structure
portante est dimensionnée de telle manière qu’elle
répond à ce critère formulé par l’Eurocode 5.
Le critère généralement déterminant (à savoir, les
charges concentrées à l'état de service) est très strict.
En réalité, il est rare qu'une charge concentrée de
2000 N (l’équivalant d’une masse de 200 kg) détériore un plancher, en cas d’usage normal. Si l’on ne
tient pas compte de ce critère, c’est le critère se
rapportant à la charge concentrée à l'état limite ultime qui devient déterminant. Si les planches sont
plus épaisses, il peut en résulter une augmentation
de la distance d’axe en axe maximale de quelque
100-150 mm (voir figures A.3 à A.6).
La distance maximale peut fortement varier en fonction de l’espèce de bois ou du type de panneau.
Ainsi, le multiplex peut présenter de grandes différences selon sa provenance (USA, Canada, Finlande, Allemagne, …), sa composition et le nombre de couches.
Fig. A.7
Joints de bout
au droit des
éléments
porteurs.
Fig. A.8 Joints
de bout répartis
arbitrairement sur
toute la longueur
de la planche ou
du panneau.
143 NIT 218 – decembre 2000
BIBLIOGRAPHIE
1. A.B.P.B. - Association belge pour la protection
du bois a.s.b.l.
Homologation des produits de protection du
bois. Règles d'application nationales. Bruxelles, A.B.P.B., 1999.
2. American Society for Testing and Materials
ASTM D 3359 Standard Test Method for
Measuring Adhesion by Tape Test. Pennsylvania, ASTM, 1992.
3. American Society for Testing and Materials
ASTM D 4060 Standard Test Method for Abrasion Resistance of Organic Coatings by the
Taber Abraser. Pennsylvania, ASTM, 1995.
4. ...
Arrêté royal du 19.12.1997 modifiant l'arrêté
royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base
en matière de prévention contre l'incendie et l'explosion, auxquelles les bâtiments nouveaux doivent satisfaire. Bruxelles, Moniteur belge,
30.12.1997.
5. Association française de normalisation
NF P 63-202 DTU 51.2 Parquets - Parquets
collés - Partie 1 : cahier des clauses techniques.
Paris, AFNOR, 1995
6. Association française de normalisation
NF P 90-203 Salles sportives - Revêtements de
sols sportifs intérieurs - Caractéristiques et méthodes d’essai. Paris, AFNOR, octobre 1992.
7. Association française de normalisation
NF P 92-501 Sécurité contre l’incendie - Bâtiment - Essais de réaction au feu des matériaux
- Essai par rayonnement applicable aux matériaux rigides ou rendus tels (matériaux de revêtement collés) de toute épaisseur et aux matériaux souples d’épaisseur supérieure à 5 mm.
Paris, AFNOR, 1995.
8. Bois asbl
pratiqueBOIS. Bardages en bois : Espèces et
pose. Bruxelles. Bois asbl, pratiqueBOIS, Fiche Technique, n° 2, 20/02/1996.
10. British Standards Institution
BS 476-7 Fire tests on building materials and
structures - Part 7 : Surface spread of flame
tests for materials. Londres, BSI, 1997.
11. Centre scientifique et technique du bâtiment
DTU 51.1 Parquets massifs et contrecollés.
Document technique unifié. Cahier des clauses
techniques 1886. Paris, CSTB, octobre 1983.
12. Centre scientifique et technique du bâtiment
DTU 51.3 Planchers en bois ou en panneaux
dérivés du bois. Document technique unifié.
Paris, CSTB, 1983.
13. Centre scientifique et technique de la construction
Les chapes pour couvre-sols. 1e partie : matériaux - performances - réception. Bruxelles,
CSTC, Note d'information technique, n° 189,
septembre 1993.
14. Centre scientifique et technique de la construction
Les chapes. 2e partie : Mise en œuvre. Bruxelles, CSTC, Note d'information technique,
n° 193, septembre 1994.
15. Centre scientifique et technique de la construction
Isolation acoustique des menuiseries intérieures. Code de bonne pratique. Bruxelles,
CSTC, Note d'information technique, n° 158,
avril 1985.
16. Centre scientifique et technique de la construction
Les revêtements durs sur sols chauffés. Bruxelles, CSTC, Note d'information technique,
n° 179, mars 1990.
17. Centre scientifique et technique de la construction
Menuiseries intérieures en bois. Code de bonne
pratique pour la mise en œuvre, compte tenu
des conditions hygrothermiques. Bruxelles,
CSTC, Note d'information technique, n° 166,
décembre 1986.
9. Bois asbl
Tableau synoptique des principaux bois pour
revêtements de sols. Courrier du bois 107.
Bruxelles, Bois asbl, 1994.
144 NIT 218 – decembre 2000
18. Centre scientifique et technique de la construction
Les escaliers en bois. Bruxelles, CSTC, Note
d'information technique, n° 198, décembre
1995.
19. Centre scientifique et technique de la construction
Code de bonne pratique pour la pose de revêtements de sol souples. Bruxelles, CSTC, Note
d'information technique, n° 165, septembre
1986.
20. Centre scientifique et technique de la construction
Parquets massifs. Bruxelles, CSTC, Note d'information technique, n° 103, mars 1974.
21. Centre scientifique et technique de la construction
Parquets mosaïques. Bruxelles, CSTC, Note
d'information technique, n° 82, octobre 1970.
22. Centre scientifique et technique de la construction
Parquets-tapis. Bruxelles, CSTC, Note d'information technique, n° 117, mars 1978.
23. Centre scientifique et technique de la construction
Vocabulaire des chapes. Bruxelles, CSTC, Note
d'information technique, n° 177, septembre
1989.
24. Comité européen de normalisation
CEN / TC 112 / WG 7 / TG 3 (N 9 REV 5)
Wood veneer floor covering. Draft proposal.
Bruxelles, CEN, juillet 1999.
25. Comité européen de normalisation
prEN 12869 -1 Wood-based panels - Structural floor decking on joints - Part 1 : Performance specifications. Bruxelles, CEN, 1997.
26. Comité européen de normalisation
prEN 12869 -2 Wood-based panels - Structural floor decking on joints - Part 2: Performance
requirements. Bruxelles, CEN, 1997.
27. Comité européen de normalisation
prEN 12872-1 Wood-based panels - Guidance
for structural panel installation - Part 1 : Floors.
Bruxelles, CEN, 1999.
28. Comité européen de normalisation
prEN 13183-1 Round and sawn timber Method of measurement of moisture content Part 1 : Method for determining the moisture
content of a piece of sawn timber (oven dry
method). Bruxelles, CEN, mars 2000.
29. Comité européen de normalisation
prEN 13183-2 Round and sawn timber Method of measurement of moisture content Part 2 : Method for estimating moisture content of a piece of sawn timber (electrical
resistance method). Bruxelles, CEN, mars
2000.
30. Comité européen de normalisation
prEN 13226 Wood flooring - Solid parquet strip
with grooves and/or tongues. Bruxelles, CEN,
août 1999.
31. Comité européen de normalisation
prEN 13227 Wood flooring - Solid lamparquet
products. Bruxelles, CEN, août 1999.
32. Comité européen de normalisation
prEN 13228 Wood flooring - Solid wood
overlay parquet including parquet blocks with
an interlocking system. Bruxelles, CEN, août,
1999.
33. Comité européen de normalisation
prEN 13329 Laminate floor coverings - Specifications, requirements and test methods.
Bruxelles, CEN, mai 1999.
34. Comité européen de normalisation
prEN 13442 Wood flooring (including parquet)
and wood panelling and cladding - Determination of the resistance to chemical agents
(including water detergent). Bruxelles, CEN,
janvier 1999.
35. Comité européen de normalisation
prEN 13488 Wood flooring (including parquet)
- Product standard - Mosaic parquet with and
without finishing. Bruxelles, CEN, mars 1999.
36. Comité européen de normalisation
prEN 13489 Wood flooring (including parquet)
- Product standard - Multi-layer parquet.
Bruxelles, CEN, mars 1999.
37. Comité européen de normalisation
prEN 13629 Wood flooring - Solid hardwood
flooring boards. Bruxelles, CEN, mai 1999.
38. Comité européen de normalisation
prEN 13647 Wood and parquet flooring and
wood panelling and cladding - Determination
of geometrical characteristics. Bruxelles, CEN,
juin 1999.
145 NIT 218 – decembre 2000
39. Comité européen de normalisation
prEN 13696 Wood and parquet flooring Determination of elasticity and resistance to
wear. Bruxelles, CEN, septembre 1999.
40. Comité européen de normalisation
prEN 13810-1 Wood-based panels - Floating
floors - Part 1 : Performance specifications and
requirements. Bruxelles, CEN, 2000.
41. Comité européen de normalisation
prEN 13810-2 Wood-based panels - Floating
floors - Part 2 : Test methods. Bruxelles, CEN,
2000.
42. Comité européen de normalisation
prEN 13990 Wood flooring - Solid softwood
floor boards. Bruxelles, CEN, août 2000.
43. Comité européen de normalisation
prEN 175.044 Wood flooring (including parquet) and wood panelling - Terminology and
definitions. Bruxelles, CEN, janvier 1998.
44. Comité européen de normalisation
prEN 175.092 Round and sawn timber Assessment of drying quality. Bruxelles, CEN,
mars 2000.
45. Comité européen de normalisation
prEN 175.333 Wood and parquet flooring Characteristics, evaluation of conformity and
marking. Bruxelles, CEN, janvier 2000.
46. Comité européen de normalisation
prEN 175.333.08 Wood flooring (including
parquet) - Test method to determine resistance
to abrasion and elasticity. Bruxelles, CEN, février 1995.
47. Deutsches Institut für Normung
DIN 281 Parkettklebstoffe. Anforderungen,
Prüfung, Verarbeitungshinweise. Berlin, Beuth
Verlag, mars 1994.
48. Deutsches Institut für Normung
DIN 1151 Drahtnägel rund. Flachkopf, Senkkopf. Berlin, Beuth Verlag, avril 1959.
49. Deutsches Institut für Normung
DIN 1152 Drahtnägel rund. Stauchkopf. Berlin, Beuth Verlag, avril 1959.
50. Deutsches Institut für Normung
DIN 18032-2 Sporthallen; Hallen für Turnen
und Spiele; Sportböden; Anforderungen, Prüfungen. Berlin, Beuth Verlag, mars 1991.
51. Deutsches Institut für Normung
DIN 18356 VOB Verdingungsordnung für
Bauleistungen - Teil C : Allgemeine technische
Vertragsbedingungen für Bauleistungen (ATV)
- Parkettarbeiten. Berlin, Beuth Verlag, mai
1998.
52. Deutsches Institut für Normung
DIN 18367 VOB Verdingungsordnung für
Bauleistungen - Teil C : Allgemeine technische
Vetragsbedingungen für Bauleistungen (ATV)
- Holzpflasterarbeiten. Berlin Beuth Verlag,
1998.
53. Deutsches Institut für Normung
DIN 52210-3 Bauakustische Prüfungen; Luftund Trittschalldämmung; Prüfung von Bauteilen in Prüfständen und zwischen Räumen
am Bau. Berlin, Beuth Verlag, février 1987.
54. Deutsches Institut für Normung
DIN 53122-1 Prüfung von Kunststoff-Folien,
Elastomerfolien, Papier, Pappe und anderen
Flächengebilden - Bestimmung der Wasserdampfdurchlässigkeit - Gravimetrisches Verfahren. Berlin, Beuth Verlag, novembre 1974.
55. Deutsches Institut für Normung
DIN 52615 Wärmeschutztechnische Prüfungen. Bestimmung der Wasserdampfdurchlässigkeit von Bau- und Dämmstoffen. Berlin,
Beuth Verlag, 1987.
56. Deutsches Institut für Normung
DIN 68601 Holz- Leimverbindungen. Begriffe.
Berlin, Beuth Verlag. 1974.
57. Deutsches Institut für Normung
DIN 68701 Holzpflaster GE für gewerbliche
und industrielle Zwecke. Berlin, Beuth Verlag,
1989.
58. Deutsches Institut für Normung
DIN 68702 Holzpflaster RE für Räume in
Versammlungsstätten, Schulen, Wohnungen
(RE-V), für Werkräume im Ausbildungsbereich
(RE-W) und ähnliche Anwendungsbereiche.
Berlin, Beuth Verlag, 1989.
59. FSS-STMY-TTF
Nordic Timber. Grading rules for pine and
spruce sawn timber (Pinus silvestris) (Picea
abies). Commercial grading based on evaluation of the four sides of sawn timber. Kristianstad. FSS/STMY/TTF, 1994.
146 NIT 218 – decembre 2000
60. Hoste G.
Décollement et déformation des parquets (Pratique). Bruxelles, Centre scientifique et technique de la construction, CSTC-Magazine, n° 3,
1993.
61. Institut belge de normalisation
NBN 189 Bois - Anomalies, défauts et vices
(1e éd.). Bruxelles, IBN, 1948.
62. Institut belge de normalisation
NBN 199 Bois - Nomenclature des principaux
bois utilisés en Belgique (1e éd.). Bruxelles,
IBN, 1950.
63. Institut belge de normalisation
NBN 202 Bois - Terminologie (2e éd.). Bruxelles, IBN, 1957.
64. Institut belge de normalisation
NBN 219-02 Bois sciés - Bois résineux de
Belgique - Dimensions nominales (1e éd.).
Bruxelles, IBN, 1970.
65. Institut belge de normalisation
NBN 219-03 Bois sciés - Bois résineux importés du Nord - Dimensions nominales (1e éd.).
Bruxelles, IBN, 1970.
66. Institut belge de normalisation
NBN 219-04 Bois sciés - Bois résineux - Ecarts
et retrait (1e éd.). Bruxelles, IBN, 1970.
67. Institut belge de normalisation
NBN 272 Bois - Classement d'aspect des bois
résineux inassortis du Nord (1e éd.). Bruxelles,
IBN, 1952.
68. Institut belge de normalisation
NBN 544 Bois - Classement d'aspect des bois
résineux de Belgique (1e éd.). Bruxelles, IBN,
1959.
69. Institut belge de normalisation
NBN B 62-002 Calcul des coefficients de transmission thermique des parois des bâtiments.
Bruxelles, IBN, 1987.
70. Institut belge de normalisation
NBN EN 120 Panneaux à base de bois - Détermination de la teneur en formaldéhyde - Méthode d'extraction dite méthode au perforateur.
Bruxelles, IBN, 1992.
71. Institut belge de normalisation
NBN EN 204 Classification des colles pour
usages non structuraux pour l'assemblage des
bois et matériaux dérivés du bois. Bruxelles,
IBN, 1995.
72. Institut belge de normalisation
NBN EN 205 Méthodes d'essai des colles pour
bois à usages non structuraux - Détermination
du pouvoir adhésif des collages longitudinaux
par l'essai de cisaillement. Bruxelles, IBN,
1995.
73. Institut belge de normalisation
NBN EN 300 Panneaux de lamelles minces,
longues et orientées (OSB) - Définitions, classification et exigences. Bruxelles, IBN, 1997.
74. Institut belge de normalisation
NBN EN 310 Panneaux à base de bois - Détermination du module d'élasticité en flexion et
de la résistance à la flexion. Bruxelles, IBN,
1994.
75. Institut belge de normalisation
NBN EN 311 Panneaux de particules - Arrachement de la surface des panneaux de particules
- Méthode d'essai. Bruxelles, IBN, 1992.
76. Institut belge de normalisation
NBN EN 312 Panneaux de particules - Exigences - Partie 1 : Exigences générales pour tous
types de panneaux. Bruxelles, IBN, 1996.
77. Institut belge de normalisation
NBN EN 312-4 Panneaux de particules - Exigences - Partie 4 : Exigences pour panneaux
travaillants utilisés en milieu sec. Bruxelles,
IBN, 1996.
78. Institut belge de normalisation
NBN EN 312-5 Panneaux de particules - Exigences - Partie 5 : Exigences pour panneaux
travaillants utilisés en milieu humide. Bruxelles, IBN, 1997.
79. Institut belge de normalisation
NBN EN 312-6 Panneaux de particules - Exigences - Partie 6 : Exigences pour panneaux
travaillant sous contrainte élevée utilisés en
milieu sec. Bruxelles, IBN, 1996.
80. Institut belge de normalisation
NBN EN 312-7 Panneaux de particules - Exigences - Partie 7 : Exigences pour panneaux
travaillant sous contrainte élevée utilisés en
milieu humide. Bruxelles, IBN, 1997.
81. Institut belge de normalisation
NBN EN 313-1 Contreplaqué - Classification
et terminologie - Partie 1 : Classification.
Bruxelles, IBN, 1996.
147 NIT 218 – decembre 2000
82. Institut belge de normalisation
NBN EN 313-2 Contreplaqué - Classification
et terminologie - Partie 2 : Terminologie.
Bruxelles, IBN, 1999.
83. Institut belge de normalisation
NBN EN 314-1 Contreplaqué - Qualité du collage - Partie 1 : Méthode d'essai. Bruxelles,
IBN, 1994.
84. Institut belge de normalisation
NBN EN 314-2 Contreplaqué - Qualité du collage - Partie 2 : Exigences. Bruxelles, IBN,
1994.
93. Institut belge de normalisation
NBN EN 350 Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Durabilité naturelle du
bois massif - Partie 1 : Guide des principes
d'essai et de classification de la durabilité naturelle du bois. Bruxelles, IBN, 1994.
94. Institut belge de normalisation
NBN EN 438-2 Stratifiés décoratifs haute pression (HPL) - Plaques à base de résines thermodurcissables - Partie 2 : Détermination des
caractéristiques (ISO 4586-2 : 1988 modifiée).
Bruxelles, IBN, 1992.
85. Institut belge de normalisation
NBN EN 315 Contreplaqué - Tolérances sur
les dimensions. Bruxelles, IBN, 2000.
95. Institut belge de normalisation
NBN EN 622-1 Panneaux de fibres - Exigences - Partie 1 : Exigences générales. Bruxelles,
IBN, 1997.
86. Institut belge de normalisation
NBN EN 316 Panneaux de fibres de bois Définition, classification et symboles. Bruxelles, IBN, 1999.
96. Institut belge de normalisation
NBN EN 622-2 Panneaux de fibres - Exigences - Partie 2 : Exigences pour panneaux durs.
Bruxelles, IBN, 1997.
87. Institut belge de normalisation
NBN EN 318 Panneaux de fibres - Détermination des variations dimensionnelles sous
l'influence de variations de l'humidité relative.
Bruxelles, IBN, 1994.
97. Institut belge de normalisation
NBN EN 622-3 Panneaux de fibres - Exigences - Partie 3 : Exigences pour panneaux midurs. Bruxelles, IBN, 1997.
88. Institut belge de normalisation
NBN EN 319 Panneaux de particules et panneaux de fibres - Détermination de la résistance à la traction perpendiculaire aux faces du
panneau. Bruxelles, IBN, 1994.
89. Institut belge de normalisation
NBN EN 322 Panneaux à base de bois - Détermination de l'humidité. Bruxelles, IBN, 1994.
90. Institut belge de normalisation
NBN EN 324-1 Panneaux à base de bois Détermination des dimensions des panneaux Partie 1 : Détermination de l'épaisseur, de la
largeur et de la longueur. Bruxelles, IBN, 1994.
91. Institut belge de normalisation
NBN EN 324-2 Panneaux à base de bois Détermination des dimensions des panneaux Partie 2 : Détermination de l'équerrage et de la
rectitude des bords. Bruxelles, IBN, 1994.
92. Institut belge de normalisation
NBN EN 335-1 Durabilité du bois et des matériaux dérivés - Définition des classes de risque
d'attaque biologique - Partie 1 : Généralités.
Bruxelles, IBN, 1992.
98. Institut belge de normalisation
NBN EN 622-5 Panneaux de fibres - Exigences - Partie 5 : Exigences pour panneaux obtenus par procédé à sec (MDF). Bruxelles, IBN,
1997.
99. Institut belge de normalisation
NBN EN 634 Panneaux de particules liées au
ciment - Exigences - Partie 1 : Exigences générales. Bruxelles, IBN, 1995.
100. Institut belge de normalisation
NBN EN 634-2 Panneaux de particules liées
au ciment - Exigences - Partie 2 : Exigences
pour les panneaux de particules liées au ciment Portland ordinaire utilisés en milieu sec,
humide et extérieur. Bruxelles, IBN, 1996.
101. Institut belge de normalisation
NBN EN 635-1 Contreplaqué - Classification
selon l'aspect des faces - Partie 1 : Généralités.
Bruxelles, IBN, 1995.
102. Institut belge de normalisation
NBN EN 635-2 Contreplaqué - Classification
selon l'aspect des faces - Partie 2 : Bois feuillus.
Bruxelles, IBN, 1995.
148 NIT 218 – decembre 2000
103. Institut belge de normalisation
NBN EN 635-3 Contreplaqué - Classification
selon l'aspect des faces - Partie 3 : Bois résineux. Bruxelles, IBN, 1995.
114. Institut belge de normalisation
NBN EN 1310 Bois ronds et bois sciés - Méthode de mesure des singularités. Bruxelles,
IBN, 1997.
104. Institut belge de normalisation
NBN EN 636-1 Contreplaqué - Exigences Partie 1 : Exigences pour contreplaqué utilisé
en milieu sec. Bruxelles, IBN, 1997.
115. Institut belge de normalisation
NBN EN 1311 Bois ronds et bois sciés - Méthode de mesure des altérations biologiques.
Bruxelles, IBN, 1997.
105. Institut belge de normalisation
NBN EN 636-2 Contreplaqué - Exigences Partie 2 : Exigences pour contreplaqué utilisé
en milieu humide. Bruxelles, IBN, 1997.
116. Institut belge de normalisation
NBN EN 1533 Parquets et planchers en bois Détermination des propriétés de flexion Méthodes d'essai. Bruxelles, IBN, 2000.
106. Institut belge de normalisation
NBN EN 636-3 Contreplaqué - Exigences Partie 3 : Exigences pour contreplaqué utilisé
en milieu extérieur. Bruxelles, IBN, 1997.
117. Institut belge de normalisation
NBN EN 1534 Parquets et planchers en bois Détermination de la résistance au poinçonnement (Brinell) - Méthode d'essai. Bruxelles,
IBN, 2000.
107. Institut belge de normalisation
NBN EN 685 Revêtements de sol résilients Classification. Bruxelles, IBN, 1996.
108. Institut belge de normalisation
NBN EN 717-1 Panneaux à base de bois Détermination du dégagement de formaldéhyde - Partie 1 : Emission de formaldéhyde
par la méthode à la chambre. Bruxelles, IBN,
1998.
109. Institut belge de normalisation
NBN EN 717-2 Panneaux à base de bois Détermination du dégagement de formaldéhyde - Partie 2 : Dégagement de formaldéhyde par la méthode d'analyse de gaz.
Bruxelles, IBN, 1995.
110. Institut belge de normalisation
NBN EN 844 Bois ronds et bois sciés - Terminologie - Partie 1 : Termes généraux communs aux bois ronds et aux bois sciés. Bruxelles, IBN, octobre 1995.
111. Institut belge de normalisation
NBN EN 1072 Contreplaqué - Description des
propriétés de flexion pour utilisation en structure. Bruxelles, IBN, 1995.
112. Institut belge de normalisation
NBN EN 1084 Contreplaqué - Classes d'émission de formaldéhyde déterminées par la méthode d'analyse de gaz. Bruxelles, IBN, 1995.
113. Institut belge de normalisation
NBN EN 1264 Chauffage par le sol - Systèmes et composants - Partie 1 : Définitions et
symboles. Bruxelles, IBN, 1997.
118. Institut belge de normalisation
NBN EN 1910 Planchers et parquets en bois
et lambris et bardages en bois - Détermination
de la stabilité dimensionnelle. Bruxelles, IBN,
2000.
119. Institut belge de normalisation
NBN EN 10230-1 Pointes en fil d'acier - Partie 1 : Pointes pour usage général. Bruxelles,
IBN, 2000.
120. Institut belge de normalisation
NBN EN ISO 140-6 Acoustique - Mesurage
de l'isolation acoustique des immeubles et des
éléments de construction - Partie 6 : Mesurage
en laboratoire de la transmission des bruits de
choc par les planchers. Bruxelles, IBN, 1998.
121. Institut belge de normalisation
NBN EN ISO 140-8 Acoustique - Mesurage
de l'isolement acoustique des immeubles et des
éléments de construction - Partie 8 : Mesurages
en laboratoire de la réduction de la transmission du bruit de choc par les revêtements
de sol sur un plancher lourd normalisé. Bruxelles, IBN, 1998.
122. Institut belge de normalisation
NBN EN ISO 2409 Peintures et vernis - Essai
de quadrillage (ISO 2409 : 1992). Bruxelles,
IBN, 1995.
123. Institut belge de normalisation
NBN S 01-007 Acoustique - Mesure en laboratoire de la transmission acoustique des bruits
de choc (2e éd.). Bruxelles, IBN, 1975.
149 NIT 218 – decembre 2000
124. Institut belge de normalisation
NBN S 01-400 Acoustique - Critères de l'isolation acoustique. Bruxelles, IBN, 1977.
125. Institut belge de normalisation
NBN S 21-201 Protection contre l'incendie
dans les bâtiments - Terminologie (2e éd.).
Bruxelles, IBN, 1980.
126. Institut belge de normalisation
NBN S 21-203 Protection contre l'incendie
dans les bâtiments - Réaction au feu des matériaux - Bâtiments élevés et bâtiments moyens
(2e éd.). Bruxelles, IBN, 1980.
127. Institut belge de normalisation
Projet NBN - prEN 1357 Planchers en bois
(parquets compris) et lambris et bardage en
bois - Caractéristiques générales. Bruxelles,
IBN, octobre 1993.
128. Institut belge de normalisation
Projet NBN - prEN 1358 Planchers en bois
(parquets compris) et lambris et bardage en
bois - Règles générales d’acceptation, de marquage et de livraison. Bruxelles, IBN, octobre
1993.
129. Institut belge de normalisation
Projet NBN - prEN 1368 Planchers en bois
(parquets compris) et lambris et bardages en
bois - Aspects - Caractéristiques générales.
Bruxelles, IBN, novembre 1993.
130. Institut belge de normalisation
Projet NBN - prEN 1535 Planchers en bois
(parquets compris) et lambris et bardages en
bois - Guide pour les conditions générales d’essais. Bruxelles, IBN, juin 1994.
131. Institut belge de normalisation
Projet NBN - prEN 175.332.01 Planchers en
bois (parquets inclus) - Termes et définitions.
Bruxelles, IBN, s.d.
132. Institut belge de normalisation
Projet NBN - prEN 175.336.01 Planchers en
bois (parquets compris) - Norme de produit Produits de lamparquet massif. Bruxelles, IBN,
juin 1994.
133. Institut belge de normalisation
Projet NBN - prEN 175.336.02 Planchers en
bois (parquets compris) - Norme de produit Parquets en bois massifs et autres produits en
bois avec un système d’assemblage. Bruxelles, IBN, juillet 1994.
134. Institut national du logement
STS 45 Parachèvement de sol intérieur.
Deuxième fascicule. Généralités, bois et liège.
Bruxelles, INL, Spécifications techniques unifiées, 1979.
135. International Organization for Standardization
EN ISO 717-2 Acoustics - Rating of sound
insulation in buildings and of building elements - Part 1 : Airborne sound insulation.
Genève, ISO, 1996.
136. International Organization for Standardization
ISO 1182 Fire test - Building materials - Noncombustibility test. Genève, ISO, 1990.
137. International Organization for Standardization
ISO 1518 Paints and varnishes - Scratch test.
Genève, ISO, 1992.
138. International Organization for Standardization
ISO 1522 Paints and varnishes - Pendulum
damping test. Genève, ISO, 1973.
139. International Organization for Standardization
ISO 2409 Paints and varnishes - Cross-cut test.
Genève, ISO, 1992.
140. International Organization for Standardization
ISO 2813 Paints and varnishes - Measurement
of specular gloss of non-metallic paint films at
20°, 60° and 85°. Genève, ISO, 1978.
141. Laming et al.
Houtsoorten. Informatie voor de praktijk.
Houtinstituut TNO, Delft, 1978.
142. Lejeune G. et Van den Bossche T.
La réalisation des terrasses en bois (Pratique).
Bruxelles, Centre scientifique et technique de
la construction, CSTC-Magazine, n° 3, 1994.
143. Merkblatt TKB-1
Kleben von Parkett - Stand Dez. 1997. Technischen Kommission Bauklebstoffe (TKB),
Industrieverband Klebstoffe e.V., Düsseldorf,
1997.
144. Ministère des Communications et de l'Infrastructure
STS 04 Bois et panneaux à base de bois.
Bruxelles, MCI, Spécifications techniques
unifiées, 1990.
145. Ministère des Communications et de l'Infrastructure
STS 04.6 Panneaux de particules. Addendum.
Bruxelles, MCI, Spécifications techniques
unifiées, 1983.
150 NIT 218 – decembre 2000
146. Ministère des Communications et de l'Infrastructure
STS 53 Portes. Bruxelles, MCI, Spécifications
techniques unifiées, 1990.
151. Swedish Building Standard Institution
SIS 92 35 09 Flooring - Determination of abrasion resistance. Stockholm, Swedish Building
Standard Institution, septembre 1976.
147. Remmert et al.
Fachbuch für Parkettleger und Bodenleger.
SN-Verlag Michael Steinert, Hamburg, 1996.
152. Van Dale
Groot woordenboek der Nederlandse taal (SZ). Twaalfde druk in de nieuwe spelling (door
Prof. Dr. G. Geerts en Dr. H. Heestermans).
Utrecht/Anvers, Van Dale Lexicografie, 1995.
148. Rijsdijk F. et Laming B.
Physical and Related Properties of 145 Timbers. Information for practice. Dordrecht/Boston/London. TNO Building and Construction
Research Centre for Timber Research, 1994.
149. Salomez L.
Bois de structure : Quelle qualité? (Pratique).
Bruxelles, Centre scientifique et technique de
la construction, CSTC-Magazine, n° 2, 1994.
150. Stichting Keuringsbureau Hout
Nationale beoordelingsrichtlijn 4303 voor het
KOMO-produktcertificaat voor “Massief
parket”. Huizen, Uitgave Stichting
Keuringsbureau Hout SKH, 1994.
153. Van Laecke W.
Chauffage par le sol : une combinaison de
tuyaux et de chape. Bruxelles, Centre scientifique et technique de la construction, CSTCMagazine, n° 4.4, 1989.
154. Wiselius S.I.
Houtvademecum. Naarden, Stichting Centrum
Hout. Kluwer Technische Boeken B.V., Deventer/Anvers. (2e éd.) 1992.
151 NIT 218 – decembre 2000
éditeur responsable : Carlo De Pauw
CSTC, Boulevard Poincaré 79
1060 BRUXELLES
imprimerie : Claes Printing sa
lay-out : Meersman I.D.
152 NIT 218 – decembre 2000
B R U X E L L E S
Siège social
Boulevard Poincaré 79
B-1060 Bruxelles
direction générale
02/502 66 90
02/502 81 80
☎
publications
02/529 81 00
02/529 81 10
☎
Z A V E N T E M
Bureaux
Lozenberg n° 7
B-1932 Sint-Stevens-Woluwe
(Zaventem)
02/716 42 11
02/725 32 12
☎
avis techniques - communication - qualité
informatique appliquée construction
techniques de planification
développement & innovation
L I M E L E T T E
Station expérimentale
Avenue Pierre Holoffe 21
B-1342 Limelette
02/655 77 11
02/653 07 29
☎
recherche
laboratoires
formation
documentation
bibliothèque

Documents pareils