Au fil des - Comptoir Agricole

Transcription

Au fil des - Comptoir Agricole
Le lundi 13 mai 2013, le Conseil d’administration
a décidé du versement d’un complément de prix
sur la récolte 2012 de 15€/tonne sur les apports
de maïs payés au mode «acompte». Ce qui
ramène le prix payé à ce jour par la coopérative
à 205€/tonne «rendu centre de collecte».
Au fil des
P R I N T E M P S 2 0 13 # 43
saisons
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a g r i c o l e
un vent d’optimisme
Alors que ce printemps 2013 peine à s’imposer et que
les premières feuilles de maïs commencent à sortir de
terre, nous espérons tous de bons rendements pour
la nouvelle campagne. Au sommaire de ce numéro, le
portrait et la vision du nouveau Président : Marc Moser
avec des perspectives positives quant au développement
du Comptoir. Toujours plus d’innovations, avec les
Rencontres de saison à venir et de nouveaux services sur
Ariane pour nos adhérents. Enfin un dossier spécial sur
l’agrément phyto pour mieux comprendre les enjeux de
cette nouvelle réglementation pour la coopérative et ses
adhérents.
s o mm a ire
pages
e d it o
2, 3 et 4 La vie du Comptoir
Marc Moser : un nouveau président à la tête du groupe
Des investissements pour préparer l’avenir
Marché des céréales
Marché du houblon
pages
page
5 et 6 dossier spÉcial :
Agrément phytosanitaire
7 LE COIN D’ARIANE
Deux nouveaux modules pour toujours plus de services
page
8a
gronomie et environnement
Rencontres de saison
page
9 développement durable
Agenda collecte des déchets
développement et comunication
page
10 les brèves du comptoir
NOS ADHÉRENTS ONT DU TALENT
M
arc Moser, le nouveau président du Comptoir est à l’honneur de ce Fil des Saisons
avec son « credo » et sa vision pour l’avenir de l’agriculture et les missions du
Comptoir.
La recherche de la performance reste un objectif majeur. Une mise en avant des filières,
une plus grande implication dans le tissu local et plus d’ouverture et d’appui en faveur
des jeunes agriculteurs sont les points de progrès que notre Président et le conseil nous
demandent.
En parallèle, et alors que tous les indicateurs laissaient entrevoir une certaine fermeté
des marchés des céréales, ceux-ci repartent à la baisse sans grande explication de fond.
C’est un nouveau et « énième » rappel à l’humilité et à la prudence pour la coopérative et
ses adhérents. Nous espérons tous que ce petit repli restera passager.
Quoi qu’il en soit, il ne nous empêche pas d’avancer : en dehors des grands travaux
comme Wiwersheim et Lauterbourg qui vont bon train, le grand chantier de ce printemps
est le renouvellement de notre agrément de distributeurs de produits phytosanitaires.
Ce « Certiphyto » des entreprises de distribution de produits phytosanitaires est
accompagné d’un important cortège de règles et de contraintes. Certaines sont utiles et
lisibles, d’autres sont plus difficiles à comprendre et donc à accepter. Mais finalement,
peu importe, le législateur ne nous laisse pas le choix, l’application des mesures est la
condition de la poursuite de notre mission. Je remercie chaleureusement les salariés du
Comptoir qui s’investissent dans ce projet incontournable.
Denis Fend
Directeur du Comptoir agricole
la vie du comptoir
U N N OUV E AU P R É S I D E N T À LA T Ê T E DU G R OU P E
Interview de Marc Moser
Le 20 décembre dernier, le Conseil d’administration du Comptoir agricole élisait
à sa tête Marc Moser. À l’occasion de ce numéro, AFDS vous propose une
interview du nouveau Président, sur sa vision pour l’agriculture alsacienne
et le Comptoir agricole.
Marc Moser, agriculteur céréalier à Kurtzenhouse, s’est installé
en 1986 sur l’exploitation familiale alors spécialisée en bovins
lait et dans la production de pommes de terre. Depuis cette
date, l’exploitation a bien changé. La production laitière a été
abandonnée en 1994 et les grandes cultures ont considérablement pris du terrain. L’assolement actuel, composé de pommes
de terre, betteraves sucrières, maïs grain, blé et colza, est le
fruit des mutations imposées à l’agriculture française par les
réformes successives de la PAC, l’évolution des réglementations et celle des marchés. Sans oublier le rôle des progrès
techniques et génétiques réalisés.
Au Fil Des Saisons : Comment voyez-vous l’avenir de
l’agriculture alsacienne ?
Marc Moser : Avec la réforme de la PAC à venir en 2014,
l’agriculture alsacienne se situe à un nouveau tournant de
son histoire. Nous avons beaucoup d’atouts qu’il nous faut
maintenir et développer. Nous avons une agriculture de qualité
qui apporte une vraie valeur ajoutée avec le tabac, le houblon,
la viticulture, la pomme de terre, les céréales et toutes nos
filières animales présentes. Nos agriculteurs disposent d’une
réelle technicité, couplée avec des génétiques performantes,
elle nous permet pour le maïs d’afficher les meilleurs rendements de France. Nos productions doivent dégager un
revenu nous permettant de vivre dignement de notre métier.
C’est là un gage de notre pérennité. N’oublions pas que nous
devons assurer l’avenir de nos exploitations. Il faut attirer de
jeunes agriculteurs en leur transmettant notre passion pour
notre métier mais aussi à travers le dynamisme de notre activité agricole. L’Alsace est une région fortement urbanisée.
Transformons cet inconvénient pour l’agriculture en un avantage : c’est là un formidable bassin de consommation que nous
avons à nos portes. Notre professionnalisme, notre sérieux,
nos terroirs de qualité, notre engagement en faveur du développement durable sont autant d’arguments en faveur de notre
agriculture.
AFDS : Comment faire face à ce tournant historique ?
MM : Au-delà de la prochaine réforme de la PAC qui va
rebattre les cartes, les fluctuations des cours des céréales,
la baisse des DPU, le renforcement des contraintes environnementales sont autant de facteurs qui ne garantiront plus un
revenu régulier aux agriculteurs. L’agriculteur de demain sera
plus vulnérable.
C’est là que le rôle de la coopérative prend tout son sens car
sa mission première est de garantir et d’optimiser le revenu
de ses adhérents. Mais son rôle ne se limite pas à cela. Il faut
travailler de façon plus étroite avec nos partenaires de l’aval
pour structurer et mettre en place de nouvelles filières à l’instar
de la pomme de terre et du houblon. On valorisera ainsi les
atouts de notre territoire et de ses industries tout en répondant
au mieux aux attentes du consommateur. Le dynamisme de
la filière avicole en est la parfaite illustration avec l’abattoir
Siebert et notre fournisseur d’aliments du bétail Costal qui travaillent en étroite collaboration pour garantir un revenu durable
à nos exploitations avicoles.
AFDS : Quels sont, selon vous, les défis de demain pour
la coopérative ?
MM : Nous devons une bonne partie de notre réussite au
maïs. Et ce résultat nous le devons aux avancées génétiques,
à l’innovation, au conseil agronomique. Le Comptoir n’a cessé
de progresser et de se renforcer ces dernières années. C’est
notre outil économique et il nous faut le préserver. Mais
aujourd’hui nous devons aller plus loin, il nous faut encore et
toujours innover pour devenir écologiquement productifs. Les
besoins alimentaires qui seront de plus en plus importants
nous imposent cela. La recherche doit nous permettre d’améliorer nos pratiques pour accroître la durabilité économique,
sociale et écologique de nos exploitations sans perdre de vue
l’indispensable productivité. Les plantes économes en eau et
en intrants constituent la technologie de demain. Elles nous
permettront de répondre à ces défis. Pour cela, il faut que
nos concitoyens aient confiance dans le progrès technique,
agronomique et dans la qualité de nos productions.
Le Comptoir devra pour cela être à la pointe du progrès et
assurer le transfert de technologies vers les agriculteurs via
le conseil agronomique pour garantir la compétitivité de nos
adhérents en produisant plus et mieux. Il faudra également
réfléchir à plus long terme avec nos adhérents, nos clients
et l’équipe dirigeante sur les stratégies que nous devrons
conduire pour pérenniser notre outil.
AFDS : Quelles sont vos espérances ?
MM : Je souhaiterais que la société prenne enfin la mesure du
rôle pluriel joué par l’agriculture dans les territoires. D’abord
parce qu’elle fournit une alimentation de proximité, de qualité
et à prix abordable, ensuite parce qu’elle remplit un rôle économique et social fondamental (cf. encart). Et enfin parce qu’elle
assume une fonction environnementale à travers l’entretien
de nos paysages, une fonction qu’elle assumera d’autant plus
pleinement qu’elle aura réussi à minimiser ses impacts sur
l’environnement.
L’ é co n o mie c éré a l i è re en A l s ac e
• 15 000 personnes employées par la filière céréalière
AFDS : Comment répondre aux enjeux sociétaux ?
• Première région en termes de rendements de maïs
MM : Pour y parvenir, il faudra créer du lien avec le bassin de
consommateurs et la société civile au sens large. Il nous faut
montrer que nous sommes sensibles aux enjeux environnementaux et que nos pratiques évoluent dans le bon sens. Il nous
faut mieux communiquer d’une façon générale pour obtenir une
meilleure perception de notre métier, de ses difficultés et de
ses enjeux. Par ailleurs, la spécificité de l’Alsace avec sa forte
densité de population doit nous inciter à renforcer nos liens
avec l’ensemble de la population car il y a là aussi un enjeu
économique à la clé. La restauration hors foyer ne cesse de
progresser et l’agriculture alsacienne doit saisir sa chance visà-vis de ces marchés, notamment grâce à l’industrie agroalimentaire présente sur place pour transformer nos productions.
Enfin les filières courtes doivent pouvoir être une réponse à
ce besoin de dialogue entre agriculteurs et consommateurs.
• 1,9 Mt de céréales produites (maïs, blé tendre, orge…)
• 1,45 Mt de maïs collectées : 0,8 Mt sont transformées
localement et 1 Mt est exportée
• Cinquième région productrice de maïs en France
(8,1 % de la surface nationale de maïs)
Un h o mme eng agé
• Adjoint au Maire de Kurtzenhouse
• Secrétaire Général des JA 67 de 1993 à 1996
• Président FDSEA du canton de Brumath
• Secrétaire général FDSEA 67 de 2004 à 2013
• Président de la SAFER d’Alsace depuis 2010
• Membre du Conseil d’administration de l’AGPM depuis
2007 et de son bureau depuis 2011
Le nouveau bureau du Conseil d’administration du Comptoir agricole
JEAN-GEORGES
RINGEISEN
1er Vice-Président
CHRISTIAN
SCHNEIDER
Vice-Président
BERNARD
WENDLING
Vice-Président
Au fil des saisons #43 PRINTEMPS 2013
2
FRANÇOIS-XAVIER
KEMPF
BERNARD
KLEIN
FRANCK
SANDER
d es in v estissements p o u r prép a rer l’ a v enir
2013 : Une année riche en « investissements »
Focus sur les deux projets phares
Afin de mieux répondre aux attentes de nos adhérents tout en prenant en compte celles de notre
environnement, le Comptoir agricole investit chaque année dans ses installations. 2013 sera
l’année d’aboutissement de deux projets d’envergure : la réhabilitation du site de Wiwersheim et
l’implantation d’un nouveau silo à Lauterbourg.
Wiwersheim
La construction du site de Wiwersheim
remonte à… 1935. À cette époque la coopérative ne disposait que de deux dépôts :
Hochfelden et Wasselonne. Pour les agriculteurs du Kochersberg, la distance à parcourir avec les attelages jusqu’à Hochfelden
était trop grande. Un vaste dépôt et un
silo de stockage de 800 tonnes ont ainsi
vu le jour dans la gare du village. Certains
de ces bâtiments d’origine étaient encore
récemment utilisés. Si l’agriculture reste une
activité prépondérante dans le Kochersberg,
l’environnement de notre silo a, quant à lui,
bien changé ! Aux exigences de service
logistique se cumulent à présent les exigences de réduction d’impact et d’insertion
paysagère de nos voisins riverains. Aucun
investissement n’ayant été réalisé dans les
30 dernières années pour l’activité approvisionnement sur le site, la mise à niveau
devenait plus qu’opportune.
L’objectif des travaux est donc multiple :
- A méliorer l’efficacité des locaux avec
un comptoir commun pour la pesée et le
magasin d’approvisionnement ainsi que la
Lauterbourg
Avec une explosion de la production de maïs
notamment, la logistique des céréales a toujours été difficile dans le nord du département. Rappelons qu’il y a 30 ans, le Comptoir
n’avait aucune capacité de stockage digne de
ce nom outre-forêt. Malgré les trois tranches
successives du silo de Seltz (1985, 1989 et
1992), le déficit de stockage n’a jamais pu
être comblé. Dès 1996, le Comptoir sollicitait
le Port Autonome de Strasbourg (détenteur
des concessions pour les installations portuaires) et déclarait sa volonté de s’installer à
Lauterbourg. Entre temps de nombreux projets ont été travaillés avec des procédures
plus ou moins avancées allant jusqu’au dépôt
de permis pour certains. Quand enfin, en
2011, la création d’un nouveau port rhénan à
Lauterbourg se confirme, il est impensable de
laisser passer l’occasion !
Après plus d’un an d’instructions administratives, les travaux suivis par Michel
Zimmermann des Ets Gustave Muller et JeanPhilippe Gross ont pu démarrer en octobre
2012. La capacité de cette première tranche
du silo est de 45 000 tonnes de stockage,
400 tonnes par heure de réception sur
2 fosses et 2 000 tonnes par 24 heures
de séchage de maïs.
Le Génie Civil a été très technique pour un
ouvrage de ce genre, imposant un renforcement général, en raison de la nature du sol et
de la proximité de la nappe phréatique. Les
travaux dureront un an pour une mise en service prévue en septembre 2013.
L’implantation de ce nouveau silo portuaire
changera également les choses sur le marché du Rhin. En effet, jusqu’à présent la
fameuse formule commerciale FOB Rhin
« Village-Neuf/Seltz » deviendra « VillageNeuf/Lauterbourg » avec l’extension de la
portée des points de chargement du groupe
Comptoir agricole.
Vue Sud-Est
Au fil des saisons #43 PRINTEMPS 2013
3
création d’un auvent adapté à la manutention des gros conditionnements comme les
big-bags d’engrais, les sacs de terreaux ou
les semences.
- Mettre aux normes le stockage des produits
phytosanitaires avec un local dédié, hors-gel
et en rétention totale.
- Améliorer le plan de circulation et la vitesse
de réception.
- Limiter l’impact en termes de rejets de poussières et réduire les temps d’attente en améliorant la réception des céréales.
- Et bien sûr améliorer l’insertion paysagère
globale du site dans son environnement.
Les travaux suivis par Jean-Jacques Hornecker
ont duré plus de 2 ans… Ce qui peut sembler
long, mais qui est finalement un minimum en
raison des démolitions et reconstructions successives imposées par la nécessité de maintenir l’intégralité des services sur le site en
permanence (phytos – semences – engrais
vrac et collecte). Remercions au passage le
personnel du site pour sa collaboration au jeu
des « chaises musicales ». Un ultime déménagement devrait avoir lieu au mois de juin pour
l’entrée dans les locaux définitifs.
la vie du comptoir
M A R CH É D E S C É R É AL E S
Beaucoup d’incertitudes
à ce stade de la campagne
Bien que les bilans mondiaux en blé et en maïs 2011/2012 restent
très tendus, les cours de ces deux céréales se sont affaissés sur le
Rhin (perte de 30 à 35e/t) depuis le début de l’année 2013.
Plusieurs facteurs de baisse
Les maïs d’origines brésilienne et ukrainienne,
dont les prix étaient bien plus compétitifs
(-20 à 25 e/t), ont lourdement contribué
aux approvisionnements de nos clients
traditionnels nord-communautaires (8,5 9,25 MT importées globalement à ce jour
sur l’UE, environ 13 MT prévues) forçant
l’origine rhénane à regagner en compétitivité.
À cela s’est ajoutée la baisse de la demande
suite à l’arrêt de l’éthanolerie de Rotterdam
(Abengoa) pour quelques mois.
Côté financier, l’euro est resté trop cher par
rapport au dollar ( 1e env. 1,30$). Cette
situation a provoqué un renchérissement des
exportations européennes de blé (16,3 MT
exportées à ce jour) au profit des origines
concurrentes sur le marché mondial mais
a aussi rendu les importations bien moins
chères pour les acheteurs.
Enfin, les conditions climatiques sont
redevenues favorables, laissant présager
des améliorations de récoltes sur les bassins
producteurs tant en ancienne (hémisphère
sud) qu’en nouvelle campagne.
Un redressement des cours pourrait être
provoqué par :
• Une parité e/$ favorable
• L es conditions météorologiques à venir
qui pourraient confirmer des retards
éventuels de la nouvelle récolte de blés,
sur fond de bilan 2013/2014 restant tendu
pour cette céréale, et qui viendraient
d o n c c o m p li q u e r l a « s o u d u r e » et
• U n retour envisagé de la demande sur le
Rhin pendant la période de baisse des
importations brésiliennes, suite à une
confirmation de problèmes de qualité
(mycotoxines) sur certaines origines
concurrencer le maïs sur la fin de campagne.
En revanche des conditions météorologiques
idéales cet été pour le maïs laisseraient
augurer une récolte mondiale record (+100
MT) qui alourdirait le bilan de cette céréale
et influencerait les cours à la baisse.
M A R CH É DU HOU B LO N
Des signes de reprise,
confirmation attendue
Notre travail de reconquête des marchés commence à porter ses fruits.
D
e nouveaux référencements, les développements de
contrats de vente déjà existants et le renouvellement
de certains d’entre eux nous obligent dès cette année
à une replantation significative de la variété Strisselspalt. Cet
engouement nous permet d’envisager avec optimisme l’avenir
de cette variété.
Cela n’a rien d’étonnant. Notre travail de promotion porte ses
fruits et les brasseurs sont quasiment unanimes sur la finesse
incomparable de cette variété typiquement alsacienne.
Tout n’est pourtant pas gagné car même si la plupart des
acteurs sur le marché reconnaissent le renouveau de l’ « ex
Cophoudal » à travers l’évolution de son discours technique
pour la mise en marché de ses variétés de houblons, il nous
reste certains objectifs commerciaux à atteindre rapidement.
• Bien que des partenariats de collaboration commerciale aient
été conclus, les référencements des nouveautés aromatiques
Aramis, Bouclier et Triskel tardent à se concrétiser. Les trois
variétés sont en brassin test chez toutes les brasseries, et
certaines d’entre elles ont déjà passé des commandes. Le
processus de développement est donc amorcé, reste à le
faire « décoller ».
• Nous sommes encore trop dépendants des houblons amérisants dont le marché reste très dégradé au regard de l’importance de l’offre et de la non compétitivité de nos houblons,
moins riches en alpha.
• Il ne faut pourtant pas perdre de vue que le référencement
d’une nouvelle variété dans une bière est un processus d’autant plus long que la concurrence est rude (arômes spéciaux
des houblons d’autres origines). Mais nous restons confiants,
et poursuivons notre objectif : mettre en avant et faire reconnaître la « filière aromatique alsacienne ».
Une communication intense et décalée
En complément de notre travail de reconquête auprès des
brasseurs, la version anglaise du site www.comptoir-houblon.
fr a été lancée en février afin de répondre aux besoins de notre
clientèle étrangère : www.hops-comptoir.com. Parallèlement
à ce nouveau support, nous avons bénéficié de la publicité
originale de la bière 1664 et du buzz qu’elle a provoqué sur
Internet. Une interview d’un de nos producteurs de houblon
(François Lux) et de notre responsable communication
Retour sur le reportage
de France 3 Alsace.
( Matthieu Luthier) a même été réalisée par Alsace 20.
Enfin à l’occasion du Salon de l’Agriculture, France 3
Alsace a consacré une interview de notre responsable
commercial houblon (Antoine Wuchner) avec à la clé un
article complémentaire sur le redémarrage de la filière.
Plus d’informations sur notre site : www.comptoir-agricole.fr
(rubrique actualités).
À noter que l’équipe commerciale houblon
était présente du 26 au 29 mars à la CBC (Craft
Brewers Conference) à Washington DC pour rencontrer les brasseurs américains et présenter les
qualités aromatiques de nos houblons.
Extraits du reportage d’Alsace 20 suite à la diffusion
du spot publicitaire pour la bière kronenbourg sur Youtube.
Au fil des saisons #43 PRINTEMPS 2013
4
DOSSIER
SPÉCIAL
AGRÉMenT
PHYTosAniTAiRe
la réforme de l’agrément « Phyto » : une double-certification
L’agrément des distributeurs et applicateurs de produits antiparasitaires (ancien agrément), que détient la coopérative depuis 1996, a été
réformé à l’automne 2011 suite à la loi « Grenelle 2 » et à la mise en œuvre du plan Ecophyto. Cette double certification qui concerne à la fois
l’entreprise et ses salariés aura été l’occasion de revoir les procédures internes de notre système ISO 9001 : 2008. Retour sur l’historique
d’un projet phare pour l’entreprise et ses adhérents dans un contexte réglementaire dense.
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Pour le Comptoir, l’audit
de certification est prévu
sur 4 jours, à compter du
21 mai 2013.
L’entreprise a intégré les
audits internes (obligatoires) des sites dans son
planning «ISO».
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Un verger au naturel
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seront visibles dès le lendemain.
Si dans votre jardin, vous avez des végétaux
- pulvériser des préparations naturelles de plantes ;
divers et variés, vous aurez probablement une
- planter des engrais verts ;
faune diversifiée.
balayagecomme
des surfaces
pavées,
- apporter des engrais organiques Le
ou minéraux
les poudres
C’est ce qu’on appelle la biodiversité !
desoucaniveaux
des terrasses
de corne, de sang ou de roche, d’os
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le guano,
des
Syrphe
permet de supprimer les plus
cendres de bois, etc.
petites pousses d’herbe ainsi que la
terre qui sert de support à la germination des graines.
Chrysope
Au fil des sAisons #43 PRinTeMPs 2013
aTTENTIoN, À PaRTIR du 1er JuIllET
: PaS
dE SIRET = PaS dE PRoduITS PRoS
5
2 0 13
# 43
a g
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E
Illustrations : S. Brolly, J. Goepfert, M. Mercier, Polo Graphiste, E. Schopka
Les supports de communication de la coopérative sont utilisés pour informer nos lecteurs sur ces thématiques (Au Fil des
Saisons, Guide technique).
NTE
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Conseils pour jardiner au naturel
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Basé
Comme au jardin, il existe de nombreuses solutions de multiples atouts !
Astuces pour un potager
alternatives aux produits chimiques pour avoir un
en bonne santé
La rotation est un mode de culture qui consiste à
beau verger et de beaux fruits à cueillir.
changer favorisera
de place les
La présence de flore et de faune diversifiées
un cultures d’une même espèce ou
L’entretien écologique des pelouses
d’une même famille selon un ordre préétabli. Le jardin
équilibre entre les éléments utiles et nuiUne bonne terre, riche et fertile, produit des cultures
Le paillage des 4 saisons
est alors divisé en parcelles recevant des plantes différentes
sibles dans votre verger. Chaque intervention
saines ayant une vitalité suffisante pour lutter contre
Une pelouse écologique est une pelouse qui supporte
chaque
année.
(qu’elle soit chimique ou non) viendra
perturLe paillage des 4 saisons
leurs agresseurs. La rotation des cultures, de judicieuses
la sécheresse, tolère des tontes espacées,
ne nécessite
ber l’équilibre de votre verger : il Une
fautmême
donc plante ne peut être cultivée à l’endroit initial qu’au bout
Le principe
associations de plantes, l’utilisation de fleurs et d’espèces
Un sol fertile au jardin
peu, ou pas, de fertilisation et résiste aux herbes sauvages
de 4choisir
à 6 ans. Ce système de rotation permet d’utiliser au mieux les
intervenir le moins possible et bien
aromatiques et la précieuse aide d’auxiliaires contribueront au
Le potager
principe
jouez la carte de la prévention !
réserves nutritives du sol. Certaines cultures améliorent la qualité et à la mousse.
son moment !
Le paillage de vos massifs et de votre
est l’une
maintien de l’équilibre naturel de votre potager.
du sol en l’aérant avec leurs racines à des profondeurs différentes
des solutions alternatives au désherbage chimique : il
Des herbes en moins, désherbons mieux !
Le avec
paillage
vos massifs et de votre potager est l’une
consiste à couvrir le sol ou le pied des plantes
des de
matériaux
Maintenir la biodiversitéou en utilisant des éléments nutritifs spécifiques. Cette alternance L’installation
Un sol chimique
fertile est: ille résultat de
La biodiversité : une alliée du jardinier !
des solutions
alternatives au désherbage
Connaître
sol : le test du boudin
permet de limiter le développement
de maladiesvotre
et la prolifération
naturels. Il prend la place des herbes spontanées,
les empêchant
La nature a horreur du vide : les herbes folles s’immiscent
l’activité
de milliards
de microavec des
matériaux
Il est indispensable de mélangerdeles
espèces et les variétés de
parasites.
ainsi de germer et de s’installer. consiste à couvrir le sol ou le pied des plantes
dans le moindre interstice.
La préparation du sol et
organismesles et
petits animaux :
naturels. Il prend la place des herbes spontanées,
empêchant
Pour identifier le type de sol, humidifier et modeler un peu de terre
fruitiers pour éviter la propagation de maladies.
techniques
de jardinage
naturel reposent sur la
Alors, que faire contre ces herbesLes
jamais
« mauvaises
»
le choix des semences
ainsi de germer et de s’installer. bactéries, algues, champignons, sans mais souvent indésirables ?
obtenirles
un maladies
boudin.
Il faut aussi offrir le gîte et le couvertVarier
aux auxiliaires
de nos vergers : jusqu’à
Ses atouts
préservation ou la création d’un « équilibre » dans le jardin.
les prélèvements,
fatiguer
sont essentiels. Avant son
compter les minuscules nématodes ou
oiseaux, insectes prédateurs et pollinisateurs ou rapaces s’y
Plus celui-ci accueillera une faune variée, plus vous réussiUn bon paillage les lombrics. Ils dégradent les matières
implantation, semer des
et déboussoler
En préservant des agressions Ses atouts
Modelage
impossible, le boudin
installeront si vous mettez en place des haies, des
prairies fleuries, les ravageurs !
rez à réguler
la présence
d’insectes dits « ravageurs » ou les
Sur les surfaces de terre, il est essentiel
de couvrir
le sol
engrais verts. Ils permetvaut 2 arrosages végétales et animales
mortes pour les
des
conditions
climatiques,
se fendille = sol sableux
des nichoirs ou des murets de pierres sèches.
Un bon paillage
maladies et
à éviter
ainsi
le recours aux traitements.
durant toute l’année : le pailler ou y implanter
des
plantes
couvre-sol
tront d’accroître la teneur
Année 1. Légumineuses
En
préservant
des
agressions
transformer en éléments utilisables pour
il favorise la vie du sol et la
en matières organiques
Fèves,
Exemple: les mésanges raffolent
des haricots,
chenilles,pois,
leslentilles
larves de
des
conditions
climatiques, les végétaux. vaut 2 arrosages (cf. fiche « paillage et plantes couvre-sol »).
A la fin dequi
l’hiver,
apporter
fumier ou com- formation d’humus, améliorant
Les assistants du jardinier
seront
assimilables
coccinelles mangent les pucerons et les acariens, les larves de
favorise
ainsi l’enracinement et la croissanceildes
plantes.la vie du sol et la
post pourpar
enrichir
votre
sol.
Année
2.
Légumes-feuilles
Le
désherbage
thermique
:
les brins d’herbe en
syrphes s’attaquent aux pucerons, acariens et larves de psylles.
formation
améliorant
Dans un jardin naturel, l’objectif est On distingue au jardin plusieurs catégories
En été, il garde le sol frais et humide
: la terred’humus,
ne se dessèche
pas
Choux, salades, poireaux
eaux deetcuisson
période de croissance.
d’auxiliaires :
Leplantes.
saviez-vous ?
ainsi
l’enracinement
et la
d’obtenir- utiliser
un solles souple
aéré. (pommes
et vous limitez ainsi vos arrosages.
Il réduit
également
lescroissance
écarts des
terre, riz,l’eaupâtes,
les décomposeurs transforment la maEn été, il garde le sol frais et humide : la terre ne se dessèche
pas deretiendra
Celui-ci
et oules légumes)
Modelage possible = sol limoneux de températures entre la nuit et le jour.
Année 3. Légumes-racines
Les
lombrics
avalentles écarts pour désherber les petites surfaces
;
Choisir le type de semences selonEn
leshiver,
critères
d’utilisation.
Nelesetmicro-organismes,
pour qu’elle soit assimilable
vous limitez ainsi insectes
vos arrosages.
Il réduit
également
éléments nutritifs en les laissant à tière organique
Le saviez-vous ?
le paillage
protège
et
et tubercules
400 tonnes de matière
- réserver
lesLedésherbeurs
à gaz
auxplantes ;
par les
chercher pas à avoir un green de golf si votre pelouse est un lieu de de
températures
entre la nuit
disposition
des plantes.
sol doit devenir
limiter le tassement
et et
la le jour.
Betteraves,
carottes,
navet,polPour éviter la formation d’une autres vers de terre. Il permet aussi
Les abeilles
et autres
organique et de terre
pollinisateurs permettent la reproduction
surfaces
de préférence
imperde jeux et de vie ! Si votre gazon est très fréquenté, favoriser
Enlors
hiver,
paillage
protège
et degrandes
un lieu
vie et non
un simple
support. les
de le
fortes
pluies.
En seles micro-organismes, insectes
linisateurs
jouent de
unterre
rôle
panais,
radis, pommes
croûte en surface, protéger-le toute formation d’une croûte superficielle
desetc.).
plantes ;
par an et creusent chaméables
(pavés, de
béton,
bitume,
les mélanges contenant plus de 50 % de Ray-Grass. N’implanter éléments
versnutritifs
de terre.
Il permet
la donc
Il etest
essentiel
respecter
essentiel : ils participent à
aux
plantes.aussi de limiter le tassement
l’année à l’aide de paillages ou dégradant, la litière apportera desautres
les prédateurs régulent les populations
cunlors
800 de
m de
galeries.
Larve de
jamais une seule variété de gazon,Lecela
favorise venu,
l’apparition
de formation
Année
Légumes-fruits
la 4.production
des cultures
croûte
superficielle
fortes
pluies.les
En se
différentes strates du sol sans de ravageurs.
printemps
vous n’aurez
plus qu’àd’une
retirer,
à l’aide
d’un
d’engrais verts.
coccinelle
maladies !
mais melons,
également
à la qualité
Tomates,
courges,
dégradant, la litière apportera des éléments nutritifs aux plantes.
les retourner.
Le saviez-vous ?
râteau, le surplus de paillis non dégradé
et la quantité de la récolte ...
concombres
Le printemps
venu, vous n’aurez plus qu’à retirer, à l’aide d’un
et à le composter. Votre sol est prêt
à
Il est utile d’aménager des endroits dans
Protégeons-les !
râteau, le surplus de paillis non dégradé
Lorsqu’on
utilise une techniquevotre jardin où ils pourront trouver refuge. Ils
L’entretien
mécanique accueillir vos plantations !
Différentes techniques
possibles
Modelage
facile = sol argileux
Dans une rotation, commencez
et à le composter. Votre sol est prêt à
de désherbage thermique, c’estpeuvent prendre la forme « d’hôtels à
toujours par les plantes dites
Vous pouvez les utiliser seules ou enleassociation
:
choc de température
qui faitinsectes » ou de simples tas de branchages et de
L’aération,lala scarification,
le décompactage
ou le défeutrage sont accueillir vos plantations !
Pour améliorer
structure de
ce
« améliorantes » qui enrichi- apporter du compost ou du fumier
surfacedesduplantes.
sol ; Ilfeuilles. Faites en sorte que les auxiliaires aient
éclateràleslacellules
des actions utiles. Elles permettent d’aérer le sol, de développer
ront votre sol comme les engrais verts et les légumineuses. sol lourd et compact, aérer-le sans
le fumier ne doit pas être enfouiestprofondément
afin »d’éviter
inutile de « brûler
la plante,de la nourriture et de l’eau à leur disposition.
le système
racinaire
du gazon, d’améliorer la structure du sol, de
le retourner
et apporter
du compost.
maladies, taupins et vers blancs ; une poignée de secondes suffitLes prairies fleuries leur offriront à la fois le gîte
favoriser la circulation de l’air, de l’eau et des éléments nutritifs
- épandre du bois raméal fragmenté
fiche
« paillage
et plantes
à la(voir
faire
dépérir
! Les
résultatset le couvert (cf. fiche « l’entretien des pelouses »).
et d’éviter ainsi l’apparition de maladies et d’herbes spontanées.
d e
s
e
/ C yCl
Enfin la participation et l’organisation d’évènements techniques, réseau d’expertises, programme
d’action, collecte des déchets agricoles (EVPP,
PPNU) et l’utilisation d’outils d’aide à la décision
viennent parfaire la diffusion de l’information et
l’accompagnement en la matière.
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Conseils pour jardiner au naturel
Pour les clients particuliers, les documents pour « jardiner au naturel » sont proposés sur nos sites disposant d’une gamme grand
public (9 magasins sont concernés).
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March
page
page
Deux
Conseils pour jardiner au naturel
Un guide sur les précautions d’emploi des produits phytosanitaires
(santé de l’utilisateur et respect de l’environnement) est disponible
dans tous les dépôts de la coopérative, à destination des professionnels comme du grand public.
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Les «10 gestes responsables et professionnels» ont été envoyés
à nos adhérents.
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De nombreux documents ont été mis à disposition pour accompagner
les professionnels et les particuliers dans une meilleure utilisation des
produits phytopharmaceutiques avec différents outils :
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Deux autres sociétés du
groupe sont concernées par
cette nouvelle certification :
les sociétés Gustave Muller et Viti.
com. Comme la coopérative, elles
ont jusqu’au 1er octobre 2013
pour obtenir le nouvel agrément,
indispensable à la poursuite de leur
activité de distribution de produits
phytosanitaires.
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70 salariés impliqués
dans les champs d’activités agréées ont été
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cer tificat individuel
« certiphyto ».
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Un comité de pilotage
a été mis en place pour
répondre aux nouvelles
exigences de l’agrément.
FoRMaTIoN
du
PERSoNNEl
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PlaNNIFIcaTIoN ET
oRGaNISaTIoN
2013
eilS
dÉcRET
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TIoN RElaTIF
l’ENvIRoNNE- À l’aGRÉMENT
MENT 1 ET 2 dISTRIBuTEuR
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2011
ConS
PlaN
EcoPhYTo
2009-2010
t
/ solu
2008
aGRÉMENT
aGRÉMENT dISTRIBuTEuR : chRoNoloGIE
Ci D e s
L’ancien agrément concernait deux types d’activité (distribution &
application) et son champ d’action concernait la distribution et se
restreignait aux produits phytosanitaires classés dangereux. Le
champ du nouvel agrément est considérablement élargi.
ngi
és / fo
(Source : Introduction de l’information réglementaire du Ministère de
l’Agriculture – 17/11/2011)
Riét
e / va
Désormais, toutes les entreprises :
• de distribution de produits phytopharmaceutiques y compris à
usage non professionnel (magasin de détail, drogueries, jardineries, grandes et moyennes surfaces…)
• d’application en prestation de service (ETA, traitement de
semences...)
• de conseil à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques
et ce, quel que soit le classement toxicologique des produits, sont
concernées par le nouveau dispositif.
L’obtention de l’agrément passe désormais par une certification
de l’entreprise via un organisme certificateur agréé. La certification implique de répondre aux exigences de référentiels qui sont
établis en fonction des domaines d’activité de l’entreprise. Chaque
l
/ pyRa
« La réduction du recours à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et la sécurisation de leur utilisation afin de maîtriser
les risques pour la santé publique et l’environnement impliquent
un niveau de formation approprié et la responsabilisation de
l’ensemble des acteurs : distributeurs, conseillers, applicateurs.»
référentiel comprend des points précis d’exigence (en moyenne
25 par référentiel). L’organisme certificateur vérifie au cours d’un
audit l’adéquation des réponses de l’entreprise à l’intégralité des
exigences.
Dans le cadre de l’agrément, la coopérative doit satisfaire à 4
référentiels, relatifs à :
- l’organisation générale de l’entreprise
- la distribution de produits phytosanitaires à des utilisateurs
professionnels
- la distribution de produits phytosanitaires à des utilisateurs NON
professionnels
- l’application de produits phytosanitaires en prestation de service
(traitement de semences de céréales à paille).
R b ag e
un nouveau cadre réglementaire
Déshe
un objectif clairement affiché
AGRÉMenT
PHYTosAniTAiRe
DOSSIER
SPÉCIAL
uTIlISaTEuRS PRoFESSIoNNElS ET TRaÇaBIlITÉ du coNSEIl
Avec l’agrément de nouvelles exigences majeures apparaissent : la traçabilité du conseil apporté aux utilisateurs de produits phytosanitaires
professionnels et le contrôle de la qualité de l’acheteur de ces derniers lors de leur délivrance.
la traçabilité du conseil
L a tr aç a bilité du c onseil a pp or té au x utilis ateur s
p r o f e s s i o n n e l s ( u s a g e a g r i c o l e e t E s p a c e ve r t ) .
Elle implique une formalisation et un écrit. Il est impératif de
motiver les préconisations (sur la base d’un diagnostic cultural et d’autres supports : OAD, BSV…) et de proposer des
solutions alternatives de lutte contre les organismes nuisibles
lorsqu’elles existent, dans le respect des exigences réglementaires et des bonnes pratiques d’utilisation des produits
phytosanitaires.
Dorénavant, lorsque nos technico-commerciaux sont
sollicités en saison par des professionnels confrontés à un problème sanitaire sur leur culture, ils sont
amenés – sur le terrain – à formaliser leur conseil
par une fiche de préconisation écrite, signée par leur
soin et remise au demandeur.
Depuis trente ans, notre service agronomique formalise son activité de préconisation collective à travers
le guide technique. Ce guide s’appuie sur un travail
d’expérimentation et d’observation ; les préconisations
qui y sont faites sont pointues et des solutions alternatives viennent les compléter quand c’est possible. Le
conseil collectif s’effectue aussi grâce aux flashes techniques, en saison. Ils sont déclenchés par notre réseau
d’observations et d’autres sources d’informations.
vente réservée aux utilisateurs professionnels
À l’exigence (déjà réglementaire) de ne vendre des produits
phytosanitaires à usage professionnel (PPP) qu’exclusivement à des utilisateurs professionnels s’ajoute l’obligation de
désignation par l’utilisateur professionnel d’un ou plusieurs
délégataires qui seuls pourront s’approvisionner en PPP au
dépôt ou réceptionner une livraison de PPP en lieu et place de
l’utilisateur professionnel. L’entreprise devra assurer une mise
à jour annuelle des données relatives à ses clients.
À ce jour seul le numéro de Siret du client permet de
nous assurer de sa qualité d’utilisateur professionnel
mais à compter du 1er janvier 2015 seuls les clients
détenteurs d’un certificat individuel (« certiphyto » de
type décideur) pourront encore s’approvisionner en
PPP.
C’est pourquoi nous avons envoyé à tous nos
clients un formulaire pré-rempli avec nos données
les concernant (dont le n° de Siret, la structure juridique, le représentant légal) et des zones de saisie
leur permettant de nous transmettre les informations
requises :
- les noms des éventuels délégataires
- le type de certificat détenu, son numéro et sa date de
validité, pour commencer dès maintenant à collecter
ces données indispensables à compter de 2015.
il est impératif que nos clients nous renvoient ce document signé, même en l’absence de délégation ou de
certificat.
aTTENTIoN, À PaRTIR du 1er JuIllET : PaS dE SIRET = PaS dE PRoduITS PRoS
Au fil des sAisons #43 PRinTeMPs 2013
6
LE COIN D’ARIANE
D E U X N OUV E AU X M ODUL E S P OU R T OU J OU R S P LU S D E S E R V I C E S
Mise à jour majeure pour le Fil d’Ariane
À compter de ce printemps, trois nouvelles fonctionnalités viennent compléter l’offre
de services à disposition de nos adhérents sur le Fil d’Ariane. Rappelons que cet outil
informatique permet de répondre aux obligations réglementaires d’enregistrement des
pratiques pour les agriculteurs tout en assurant une traçabilité des productions réceptionnées par le Comptoir agricole. Ces nouveaux modules mis en service sont : l’affichage cartographique, le calcul du Plan Prévisionnel de Fumure et le contrôle des précédents. Ils permettront à nos adhérents de piloter plus finement la conduite technique
de leurs cultures.
Affichage chronologique des travaux avec l’interface « Calendrier » :
toutes les cultures et tous les travaux sont visibles sur un même écran.
Pour faciliter l’utilisation de cet outil, il est
possible d’importer son dossier TéléPAC
dans ce nouveau module, évitant ainsi
d’avoir à recréer îlots, parcelles… D’autre
part, il est possible de consulter (anonymement) la surface, et la forme de tous les
« îlots PAC » déclarés l’année précédente,
et ce, sur l’ensemble du département.
Le Plan Prévisionnel de Fumure
Depuis la quatrième directive nitrate et
l’instauration des zones vulnérables en
Alsace, les 2/3 de nos adhérents sont
tenus de réaliser chaque année un Plan
Prévisionnel de Fumure (PPF) (cf. AFDS
n°41). Pour répondre à cette obligation
réglementaire, nous leur proposons un nouvel outil développé conjointement avec le
laboratoire AGRO-Systèmes, spécialiste
de l’analyse de terre et de la fertilisation.
Le paramétrage de l’outil qui a été réalisé par nos équipes intègre notamment les
dernières données issues des travaux du
Groupe Régional Expert Nitrate (GREN)
Alsace et validées par le préfet dans le
cadre de la quatrième directive Nitrate.
Pour faciliter l’utilisation de l’outil, notre
service Agronomie/Environnement a défini les types de sols présents sur chacune des huit zones de notre département. Résultat pour l’agriculteur : moins
de doutes et plus de rapidité de saisie.
À l’issue du calcul, l’agriculteur obtient
un dossier indiquant la dose d’azote à
apporter sur chaque parcelle. Il peut
alors y associer un apport, directement justifié par son calcul de PPF.
Affichage des données de l’exploitation avec l’interface
« Cartographie » : on s’y retrouve au premier coup d’œil.
L’affichage cartographique
Jusqu’à présent, nos utilisateurs pouvaient
enregistrer l’ensemble de leurs travaux aux
champs et de les visualiser sur un axe
chronologique appelé le «Calendrier». Ce
mode d’affichage simple et rapide permet
d’afficher sur une même fenêtre l’ensemble
des interventions culturales réalisées au
cours de l’année. Aujourd’hui, afin d’améliorer l’outil existant, le module d’affichage
cartographique des parcelles voit le jour.
Grâce à ce nouvel outil, d’un seul coup
d’œil, l’agriculteur peut identifier ses îlots,
ses parcelles, ses cultures. Par exemple,
en un clic, il est possible d’afficher ses parcelles de blé, d’afficher le réseau hydrique
ou de vérifier si sa parcelle se trouve en
zone vulnérable. Ce nouvel outil repose
sur une superposition d’informations (géographie, agronomie, réglementation, éléments du paysage, calculs automatiques…)
que nous mettons à disposition de nos
adhérents pour une meilleure appropriation de leur parcellaire. Avec cet outil, les
utilisateurs auront une vue d’ensemble du
parcellaire de leur exploitation à l’écran.
Plan Prévisionnel de Fumure : par parcelle à gauche, pour l’ensemble de l’exploitation à droite.
Au fil des saisons #43 PRINTEMPS 2013
7
Les huit zones du Bas-Rhin
Le contrôle des précédents
Dans le cadre de la lutte contre la chrysomèle et la réglementation qui en découle,
l’agriculteur doit pouvoir justifier le nombre
d’années où se succède le maïs sur une
même parcelle ainsi que le nombre de traitements réalisés avec l’insecticide du sol
Force 1,5 G. Pour l’y aider dans ce suivi, nous
leur proposons l’outil de « contrôle des précédents » qui permet d’éditer en un tableau,
les deux informations et fournir un document
de synthèse ad hoc. Ces trois nouvelles
fonctions sont disponibles depuis ce printemps pour l’ensemble de nos adhérents.
Si vous êtes intéressés et pour plus d’informations, merci de contacter Mathieu Walter
([email protected] ou
par téléphone au 06 11 27 60 10).
AGRONOMIE ET ENVIRONNEMENT
R E N CO N T R E S D E S A I S O N
La performance agronomique et environnementale
au cœur de cette sixième édition
Ces rencontres qui auront lieu le 20 juin 2013 s’ouvriront dans un contexte d’innovation
avec la mise en route des nouvelles installations du site de Wiwersheim.
P
armi les nombreux défis à relever par
l’agriculture d’aujourd’hui, la réduction de
l’impact de ses pratiques sur l’environnement figure en première ligne. Le programme de
ces 6èmes Rencontres de saison s’inscrit en partie dans ce cadre devenu incontournable. Deux
autres sujets, plus agronomiques, complètent
l’ordre du jour.
Les 6 ateliers auxquels sont conviés nos adhérents traitent des thématiques suivantes :
• le traitement dirigé
• la formulation des produits phytosanitaires
• les pollutions ponctuelles et diffuses
• le réseau de fermes DEPHY
• la qualité des blés
• la vigueur de départ du maïs sur précédent
betterave
Les quatre premiers ateliers ciblent clairement
une utilisation maîtrisée des produits phytosanitaires.
Ainsi, la société Agrimat présentera dans le premier atelier une rampe à pendillards, conçue
pour traiter de façon précise l’inter-rang de maïs
et ainsi toucher au plus près les adventices. En
effet, sur la rampe traditionnelle d’un pulvérisateur, à l’emplacement des buses, est installé un
tube sur lequel sont montées, à son extrémité, les
buses choisies. Avec cette technique la dérive
est limitée, puisqu’on traite au plus près l’interrang, et l’efficacité du traitement est améliorée.
En outre, ce système polyvalent peut être monté
sur un relevage avant, chargeur frontal ou directement sur un pulvérisateur favorisant ainsi une
large utilisation du concept. Il sera aussi question
dans cet atelier, du volume de bouillie et de la
hauteur de traitement optimale.
DEPHY. On y évoquera également la question
des programmes de désherbage chimique et
mécanique et de leur optimisation.
Les pollutions diffuses et ponctuelles seront au
cœur du troisième atelier. Quelques outils sont
dorénavant à disposition des agriculteurs pour
les limiter. Arvalis viendra présenter son diagnostic Aquaflore© et la société Syngenta son diapositif Héliosec©.
Dans le domaine de la protection des végétaux,
la question des mycotoxines sur céréales est
un sujet sensible car il peut y avoir des conséquences sanitaires et économiques importantes.
Il l’est d’autant plus que le 1er facteur de risque
de développement des mycotoxines est le facteur météorologique, par définition impondérable.
Mais d’autres mesures permettent de réduire le
risque d’apparition des maladies à l’origine de la
contamination. C’est là le propos de l’atelier sur la
qualité des blés où seront présentés les résultats
des essais conduits avec différentes variétés de
blé et différents modes de préparation des sols.
Enfin, le dernier atelier aura pour but d’apporter
quelques éclaircissements sur les problèmes
récurrents de vigueur du maïs observés lors de
son implantation après un précédent betterave.
Des essais conduits dans ce sens, avec différentes variétés et l’ajout de produits de stimulation foliaire, devraient permettre de proposer de
nouvelles solutions aux agriculteurs.
Enfin, dans le quatrième atelier organisé en collaboration la Chambre d’Agriculture, seront commentés les résultats obtenus dans les fermes
pilotes du réseau régional « grandes cultures »
Rendez-vous le jeudi 20 juin 2013 à partir de 9h
sur le site de Wiwersheim.
Au programme : l’inauguration de nos nouvelles
installations et nos 6ème Rencontres de saison.
La formulation des produits phytosanitaires est
un sujet vaste et technique. Il sera abordé dans
le second atelier par la société Dupont qui expliquera la notion de formulation d’un produit, son
importance mais aussi les points de vigilance à
observer lors de l’utilisation des produits : ordre
d’introduction dans le pulvérisateur selon leur
formulation et risques liés aux mélanges.
Au fil des saisons #43 PRINTEMPS 2013
8
Retour sur les réunions
techniques
Toujours autant de succès pour les huit réunions programmées à la mi-janvier par le service
Agronomique. Cette année, l’intérêt des agriculteurs présents s’est plus particulièrement porté
sur la question de l’évolution génétique des variétés de maïs. Un sujet d’actualité au regard des
records de rendement affichés en 2012.
La qualité des blés a été l’autre sujet largement
débattu, en raison de la forte pression en mycotoxines subie lors de la campagne 2012. À cette
occasion, un nouveau point a été fait sur la réglementation européenne et la responsabilité de
l’organisme collecteur ayant à charge la commercialisation des céréales.
développement durable
La campagne de collecte des déchets agricoles 2013 est lancée !
Les premiers produits collectés seront les films plastiques, ficelles et filets à compter du 28
et 29 mai 2013. À noter que ces produits ne sont pas collectés sur tous les sites du Comptoir
agricole. Pour mieux vous guider, la carte des points de collecte vous présente les déchets
acceptés site par site. Seuls ceux qui ont un pictogramme orange peuvent recevoir vos films
plastiques (FAU : Films Agricoles Usagés), ficelles et filets.
Concernant les autres déchets collectés, il y a quelques nouveautés cette année : dorénavant,
les sacs de semences en papier, les big-bags d’engrais et de semences seront collectés en
même temps que les EVPP (emballages vides). En 2012, la collecte s’était élevée à 344 T
d’emballages vides et 50 T de ficelles et filets sur l’ensemble du Groupe Comptoir agricole.
Tâchons d’augmenter le volume collecté, c’est autant de déchets que nous ne retrouverons pas
dans notre environnement.
Agenda collecte des déchets
Collecte EVPP
- 18 et 19 Juin 2013
- 3 et 4 Septembre 2013
- 12 et 13 Novembre 2013
Collecte films plastiques, ficelles et filets
- 28 et 29 Mai 2013
- 26 et 27 Novembre 2013
développement et communication
Tereos Focus Group
Le 13 mars dernier, 11 adhérents avaient répondu favorablement à notre invitation à participer au groupe de travail organisé par Syral. L’objectif de ce Focus Group qui s’est réuni au
silo d’Erstein était de recueillir leurs attentes sur le futur site
Internet de Tereos. Un des objectifs du site étant la mise en
valeur de l’origine des matières premières et des producteurs,
il était naturel d’écouter les adhérents du principal fournisseur de céréales du site de Marckolsheim. Au cours de ces
échanges qui ont été riches, de nouvelles idées sur le contenu
du futur site institutionnel sont sorties de terre. Les interviewés
pensent notamment que le site devrait être un canal pour
mieux valoriser leur travail et leur engagement en faveur de
l’environnement tout en combattant les nombreux préjugés
comme ceux relatifs au maïs. Ils imaginent par ailleurs que
Tereos Syral devrait jouer un rôle d’intermédiaire entre la
profession et le grand public notamment en communiquant
sur l’utilisation du maïs dans les produits de tous les jours.
fournir pour toute solution chimique proposée, une alternative
naturelle.
Dans les magasins concernés seront installés des supports
de communication pour informer le consommateur sur les
techniques pour « jardiner au naturel ».
Les 9 magasins concernés : Benfeld, Breuschwickersheim,
Ebersheim, Erstein, Hochfelden, Mommenheim, Stattmatten,
Vendenheim, Wiwersheim.
Signature de la charte
« Jardiner au naturel »
Depuis le 21 mars 2013, le Comptoir agricole a signé la charte
d’engagement « Jardiner au naturel » pour 9 de ses magasins
disposant d’une gamme de produits phytopharmaceutiques
destinés aux particuliers.
Les magasiniers de ces sites ont tous suivi une formation
pour sensibiliser les particuliers aux dangers de l’utilisation
de ces produits et pour mieux les conseiller sur les solutions
alternatives existantes. Par ailleurs, le Comptoir s’engage à
Des adhérents du Comptoir lors de la réunion
Tereos Focus Group au silo d’Erstein.
Au fil des saisons #43 PRINTEMPS 2013
9
De gauche à droite : Thomas Jung, Mireille Pax, Matthieu Luthier
et François Schœrer lors de la signature de la charte
«Jardiner au naturel» à la mairie de Fegersheim.
les brèves du comptoir
Les nouveaux arrivants
PEGGY WERNERT
PHILIPPE FREY
Peggy a rejoint le siège
de l’entreprise en janvier pour y assurer
l ’a c c u e i l e t l e fo n c tionnement du service
« C o u r r i e r ». P e g g y
ne découvre pas le
C o m p t o i r, e l l e y a
e f f e c t u é l ’é té d e rn i e r u n l o n g r e m p l a c e m e nt a u s e r v i c e
« Comptabilité », suite à un congé pour maternité. Son expérience d’une quinzaine d’années
en tant que secrétaire comptable et assistante
commerciale lui permet d’être totalement à l’aise
dans ses nouvelles fonctions. Son goût pour le
relationnel va de paire avec la responsabilité
de l’accueil des visiteurs et du standard téléphonique qui lui est confiée. L’autre partie de
sa mission concerne le courrier entrant (ouverture et dispatching) et sortant (mise sous pli et
affranchissement) du siège. Un travail plus en
« back-office » mais d’importance compte tenu
des envois en nombre effectués par l’entreprise.
L’activité de conditionnement de pommes de terre
requier t du per sonnel
qualifié. Une valorisation
optimale de la production passe par une bonne
maîtrise des différentes
étapes de conditionnement. Avec l’arrivée en janvier de Philippe Frey, le centre de Vendenheim
se dote des compétences d’un responsable de
Fabrication. Philippe affiche un parcours professionnel diversifié, tant par ses expériences que
par ses lieux de travail (Canada, Allemagne).
C’est dans les industries agroalimentaires (charcuterie, pâtisserie, maraîchage…) que Philippe
a officié – en tant que responsable Qualité –
avant son entrée au Comptoir. Nul doute que cet
homme d’initiatives saura, par son expérience
dans le domaine de la traçabilité et la certification environnementale, nous faire progresser
dans l’amélioration de nos méthodes de production.
Christian REBSTOCK
Avec l’arrivée de Christian
R e b s to c k , l ’é q u i p e
« Po m m e s d e te r r e »
est maintenant au complet. C’est un expert de
la pomme de terre qui
a intégré l’effectif le 11
mars 2013. En effet, cet
ingénieur IAA a été pendant 12 ans ingénieur Process chez Mac Cain.
Après avoir travaillé entre autres sur la frite et
les flocons déshydratés, les utilisations de la
pomme de terre n’ont plus vraiment de secret
pour lui. Il a connu l’usine de frites la plus grande
au monde avec deux lignes de fabrication et un
débit d’entrée de 1 300 T/jour. De retour en
Alsace, ce passionné de VTT et de randonnée
a travaillé pendant 5 ans à la Brasserie Licorne
en tant que responsable Conditionnement et
Maintenance. C’est sa passion pour la filière
« Pommes de terre » qui l’a fait entrer au
Comptoir. Christian a connu beaucoup de changements de technologies, de normes, d’évolution des packagings, des conditionnements. Et
c’est fort de ses expériences qu’il vient relever le
défi de l’optimisation de notre chaîne de production. Nous lui souhaitons de réussir dans cette
mission aux côtés de Philippe.
André FRITSCH
À l’occasion de la dernière
assemblée générale du
Comptoir agricole, André
Fritsch de Friedolsheim
n’a pas souhaité renouveler son mandat d’administrateur au sein du Conseil
d’Administration. Arrivé en
1982, il se retire après 31
ans d’engagement et de dévouement pour nos
adhérents. Le Président et le Conseil d’Administration le remercient et lui rendent hommage pour
sa contribution durant toutes ces années. Lors de
la même assemblée générale, les délégués des
sections ont élu Patrick Bastian de Zehnacker
pour lui succéder.
G e o rges J AE G E R
Le Président, le Conseil d’Administration
et l’ensemble du personnel du Comptoir
ont le regret de vous faire part du décès
de Georges Jaeger. Notre ami nous a
quittés soudainement le jeudi 18 avril
2013. Exploitant agricole à Seebach, il
fut membre du Conseil d’Administration
de 1976 à 2000. Nous partageons le
deuil de sa famille et de ses proches
et gardons de Georges le souvenir de
l’homme énergique et engagé qu’il était.
NOS ADHÉRENTS ONT DU TALENT
Jacques Brenckle :
« J’ai toujours voulu me promener n’importe où dans les airs ! »
I
s s u d’une famille d’agriculteurs de
Salmbach, Jacques apprend dès l’âge de
neuf ans à se servir du poste à soudure
de son papa-bricoleur. L’obtention d’un BEP
en ouvrage métallique lui permet d’intégrer
l’établissement Outils Wolf à Wissembourg.
C’est au sein de cette entreprise qu’il va faire
ses armes : de soudeur à régleur sur presse,
il propose ses services à tous les postes
qu’on lui soumet.
Au même moment, il obtient son brevet de
pilote ULM. Pour voler de ses propres ailes,
il ne lui manque plus qu’un avion. Début de
carrière étant souvent synonyme de budget limité, il décide donc d’acheter un avion
prévu pour la casse. Au bout d’un an, c’est
l’heure du décollage ! Conforté par la réussite de ce projet, il veut partager ses émotions et cherche un ULM biplace. Au début
des années 1990 ses espoirs deviennent
réalité. Il découvre le « Coyotte II Rotax »,
un avion en kit provenant des Etats-Unis.
L’engin est révolutionnaire : biplace, cabine
fermée, chauffage électrique et deux fois
plus rapide que ses concurrents. À cette
époque, Jacques est l’un des premiers en
France à monter ce kit. Il le présente au meeting aérien de Doncour t
(54), où il défraie la chronique.
Imaginez : un ULM qui fait des loopings !
à l’atterrissage. En 2007, le JUnka UL est né.
Nouveau meeting, nouvelle démonstration,
nouveau succès. Les commandes affluent
et – belle réussite – Jacques n’arrive plus à
répondre à la demande. Son prochain défi ?
Concevoir l’ULM le plus rapide du monde…
D ès que vous entendrez un vrombissement dans le ciel, faites-lui un salut,
entre agriculteurs !
L’A N E CDOT E
Lors d’un déplacement en Pologne, Jacques a eu l’occasion de faire décoller son JUnka
UL depuis une route départementale, sécurisée d’un côté par une voiture, de l’autre par…
un tracteur ! Une expérience unique, inimaginable en France.
Après avoir assemblé plusieurs modèles
différents, il se rend compte qu’aucun
ne répond pleinement à ses exigences.
Il prend alors l’initiative de créer son propre
prototype, comme il aimerait qu’il soit : confortable, léger, rapide dans les airs et maniable
Directeur de la publication : Denis Fend - Coordination : Matthieu Luthier - Rédaction : Marita Bach, Denis Fend, Matthieu Luthier, Mathieu Walter, Antoine Wuchner
Photographies : A. Basset, Comptoir, Missions Eau Alsace, SDEA, tous droits réservés - Illustrations : A. Gessat, Antoine Neumann, polographiste.com
Mise en page et réalisation : Candide / www.agencecandide.com - Impression : Gyss / Obernai - Dépôt légal : mai 2013 - Tous droits de reproduction interdits
Contact journal : Comptoir agricole / Au Fil des Saisons / 35, route de Strasbourg / 67270 Hochfelden / [email protected]
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