A la poursuite des programmes clefs du Radiotélescope de Nançay
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A la poursuite des programmes clefs du Radiotélescope de Nançay
Mémoire en vue d'une thèse d'Habilitation à Diriger des Recherches Discipline : Astrophysique par Gilles THEUREAU A la poursuite des programmes clefs du Radiotélescope de Nançay Laboratoire de Physique et Chimie de l'Environnement et de l'Espace, et Station de Radioastronomie de Nançay Observatoire des Sciences de l'Univers du Centre et Observatoire de Paris Soutenance le mardi 22 mars 2011 à l'Université d'Orléans, Campus CNRS, Auditorium Charles Sadron devant le jury constitué par les personnalités suivantes : Mr Thierry dudok de Wit, Professeur, Université d'Orléans Président Mme Isabelle Grenier, Professeur, Université Paris VII Denis-Diderot Rapporteur Mr Albert Bosma, Directeur de Recherche, Observatoire de Marseille-Provence Rapporteur Mr David Valls-Gabaud, Chargé de Recherche, Observatoire de Paris Rapporteur Mr Denis Dumora, Examinateur 1 2 À Régine et aux filles, qui supportent mes journées de plus en plus longues, et certains week-end laborieux à Nicole et Jacques, pour leur soutien permanent depuis que j'ai vu le jour 3 4 Introduction Au cours de mes quinze années de recherche en Astronomie, mon activité a été intimement liée aux programmes d'observation du grand radiotélescope de Nançay et à la question de l'organisation des données pour de grands ensembles d'objets. J'ai donc conduit ou participé à plusieurs grands relevés et me suis très tôt investi dans les problématiques de l'Observatoire Virtuel, pour ce qui est de l'homogénéisation de l'accès et des standards des données. Une autre constante a été un choix systématique de problèmes transverses ou plurithématiques et un intérêt pour les études de population. Cette démarche s'est concrétisée sous la forme de deux grands programmes, l'un ayant trait à la mesure des paramètres cosmologiques par une étude de la cinématique de l'univers local, l'autre concernant la détection d'un fond d'ondes gravitationnelles cosmologique à partir de l'étude chronométrique des pulsars. Précisons cette idée de complexité et de problème transverse. La mesure directe de l'expansion de l'univers ou du paramètre de densité de matière, par exemple, repose aussi bien sur des observations de toutes natures, imagerie et spectroscopie, en radio autant qu'en optique ou qu'en infrarouge, que sur une analyse statistique d'une chaîne d'indicateurs de distance, que sur une caractérisation physique et morphologique des objets, galaxies ou étoiles, et de leur évolution dans le temps, et que sur le choix d'un modèle cosmologique particulier. De même, atteindre la détection d'un fond d'ondes gravitationnelles cosmologiques, au moyen d'un réseau de pulsars stables, requiert non seulement de pouvoir construire un modèle de rotation de chaque étoile à neutron, d'évaluer ensuite l'influence du milieu interstellaire sur le signal, de caractériser les différentes sources de bruit de chronométrage, aussi bien instrumentales qu'internes ou liées aux processus d'émission eux-mêmes, mais encore de développer les outils d'analyse statistiques des résidus de temps d'arrivée des pulsations et de caractériser les signatures des différentes sources d'ondes gravitationnelles envisagées. Ces deux programmes de recherche sont des projets complexes, au sens où ils se construisent sur une multiplicité de compétences disciplinaires, alliant instrumentation, observations, théories physiques et analyse mathématique. Ils s'appuient également sur un ensemble de collaborations scientifiques afin d'en maîtriser tous les contours. Ce choix de transversalité et de pluridisciplinarité se met en oeuvre dans une même démarche épistémologique. C'est en effet une même approche, à consonance typiquement bayésienne, qui prévaut pour l'analyse du bruit cinématique, issu d'un ensemble de mesures de vitesses particulières de galaxies, ou pour l'analyse du bruit de chronométrage, issu d'un ensemble de mesures de temps d'arrivées de pulsars. Extraire du bruit mesuré la signature d'un champ de vitesses autour des grandes structures de l'univers ou la signature d'un fond d'ondes gravitationnelles stochastique produit par un ensemble de trous noirs binaires massifs, revient à inclure dans un même modèle l'ensemble des sources de bruits connues et paramétrables, qu'elles soient d'origine instrumentale, méthodologique ou astrophysique, et à marginaliser, i.e. à intégrer sur ce qui « a priori » nous est connu. Une autre démarche commune à ces deux grands programmes est que l'on y trouve dans une 5 même perspective : - des questions purement instrumentales (suivi d'une instrumentation, homogénéité des mesures HI et magnitudes optiques, précision de chronométrie et définition des temps d'arrivées), - des questions purement astrophysiques (caractérisation physique de la population de galaxies ou de pulsars), - au service d'un objectif purement cosmologique (mesure de l'expansion de l'univers, mesure du paramètre de densité de matière , mesure du fond d'ondes gravitationnelles). Dans les deux cas, on se repose sur notre connaissance physique d'objets , objet « galaxie » ou objet « pulsar », pour créer une donnée nouvelle, une « distance » ou un « temps » (plus exactement un « résidus de temps d'arrivée »), permettant l'analyse d'un problème cosmologique. La complémentarité de ces deux programmes en termes « d'espace » et de « temps », pour une étude des caractéristiques globales de notre Univers, n'est d'ailleurs pas anodine. Au printemps 2010, j'ai choisi de prendre la direction d'une Unité de Service et de Recherche, la Station de Radioastronomie de Nançay, un laboratoire un peu particulier puisqu'il s'agit d'un observatoire au sens premier du terme : c'est à dire qu'on y conçoit, construit et utilise un ensemble d'instruments d'observation. C'est donc un lieu où l'on est, de fait, au plus proche de l'acquisition des données et de leur construction. Unique observatoire radio basses fréquences en France, c'est aussi un lieu où un directeur d'unité est à même de mener un réelle politique scientifique, au niveau national, européen et même mondial. Ce choix me permet donc à la fois d'étendre mon champ de compétences vers des aspects plus technologiques et instrumentaux, tout en utilisant mon profil thématique ouvert pour accompagner et mettre en musique une grande variété de programmes d'observation ou de réalisations instrumentales, dans leurs relations avec des questions fondamentales. Cependant, le coeur de mon activité scientifique continuera à être dans le domaine de l'étude des pulsars et sera axé sur deux thèmes majeurs : les méthodes de détection d'un fond d'ondes gravitationnelles d'origine cosmologique à partir d'un réseau de pulsars millisecondes et la caractérisation de la population de pulsars de la Voie Lactée par de grands relevés multilongueurs d'onde. Mon mémoire d'Habilitation à Diriger des Recherches est composé de quatre parties. La première partie décrit mon programme de recherche en cosmologie observationnelle, soit l'étude de la cinématique des galaxies et des grandes structures de l'univers local, une activité qui m'a occupé jusqu'en 2007. La seconde partie retrace mes différentes contributions au programme d'étude des pulsars à Nançay, thème de recherche qui a pris le relai du premier à partir de début 2006. La troisième partie présente quelques unes des perspectives qui vont m'occuper dans les quelques années à venir. J'y évoquerai en particulier les grandes lignes de mon investissement dans la direction de la Station de radioastronomie de Nançay. Enfin, la quatrième partie résume mes principaux investissements en organisation de la Recherche, en enseignement et en transmission des connaissances. Pour clore ce préambule, j'insisterai sur la cohérence et les raisons de mes évolutions d'un projet à l'autre, jusqu'à la direction de l'Observatoire de Nançay. Mon passage à l'Observatoire de Naples, après une thèse sur les applications de la relation Tully-Fisher des galaxies spirales, a consisté à étendre les méthodes que j'avais développées à une autre relation d'échelle, le Plan Fondamental, et à une autre population de galaxies, les galaxies elliptiques. J'y ai en particulier approfondi deux aspects que je n'avais que survolés auparavant : les techniques optiques de mesures photométriques et spectroscopiques, et la 6 question de l'évolution des galaxies et des relations d'échelle avec le redshift. Ces deux expériences m'ont apporté une plus profonde compréhension des relations d'échelles dans les galaxies, en incluant notamment les questions de morphologie, d'évolution et d'environnement. À cette même époque je me suis également penché sur la calibration primaire de l'échelle des distances, qui représentait le maillon manquant entre les mesures cinématiques des galaxies et la mesure absolue de l'expansion de l'univers. Les années suivant ma prise de poste en tant qu'Astronome Adjoint, j'ai porté et développé le programme Kinematics of the Local Universe (KLUN+), qui représentait l'aboutissement de l'ensemble des études qui l'avaient précédé (collectes des données, relation Tully-Fisher et Plan Fondamental, calibration primaire, étude statistique, etc...). L'étude du champ des vitesses des galaxies et la mesure du paramètre de densité concluaient un programme annoncé près de 15 ans plus tôt dans mon mémoire de DEA ! Le virage vers la thématique pulsar était pragmatique : KLUN avait atteint son principal objectif et le NRT (et ses équivalents de par le monde) avait également atteint ses limites en terme de collecte de données 21-cm pour ce type d'application. Pour l'avenir scientifique de l'instrument, et sans doute pour l'ensemble de la Station de Nançay, il était indispensable de développer autour du NRT un nouveau programme leader, assis sur un savoir faire unique et sur une réelle équipe scientifique. Ismaël Cognard avait développé à Nançay depuis plusieurs années une instrumentation pulsar hors du commun, doublée de quelques coups d'éclats scientifiques comme la découverte des « Extreme Scattering Events », la première découverte d'un « glitch » (hoquet de rotation) dans un pulsar recyclé supposé stable, et des performance de chronométrie égalant ou surpassant les meilleurs radiotélescopes mondiaux. Je l'ai donc rejoint en apportant avec moi une habitude des grands programmes et collaborations, ainsi qu'un important bagage astrophysique et cosmologique. Cette association a donné deux grandes collaborations internationales et une multitude de publications, et a conduit à un rayonnement sans précédent du NRT, qui utilise aujourd'hui 50% de son temps de télescope sur les programmes pulsars. Ces dernières années, l'observation des pulsars est devenue le fer de lance de la plupart des grands radiotélescope dans le monde, boostée par le lancement du satellite gamma FERMI et par la perspective de première détection d'un fond d'ondes gravitationnelles. Instruments et équipes de recherche associées se regroupent aujourd'hui en consortia multinationaux autour de ces programmes. L'observation des pulsars est également un des principaux objectifs scientifiques et défis instrumentaux des nouvelles générations de radiotélescopes : le Square Kilometre Array (SKA) et ses précurseurs, MeerKAT, ASKAP et LOFAR. La Station de Nançay est par ailleurs très impliquée dans la préparation à SKA, sur les aspects récepteurs analogique/numérique, contrôle commande et traitement du signal. Elle abrite également l'une des stations du réseau LOFAR, dont on projette l'extension en une « Super Station » à la surface décuplée. Le choix de la direction de Nançay était naturel dans ce contexte, d'une part pour me rapprocher des questions instrumentales, et d'autre part pour promouvoir cette niche scientifique que constituent l'étude des pulsars et plus généralement l'étude des phénomènes astrophysiques transitoires, au niveau national et international. 7 8 PARTIE I : le programme « Kinematics of the Local UNiverse » (KLUN) Je suis entré dans la recherche scientifique avec l'étude de la structure et de la cinématique de l'univers local. Cette première ambition s'appuyait sur une association serrée avec la construction de la base de données extragalactique LEDA (devenue par la suite un outil de data-mining précurseur de l'OV) et sur la conduite d'un grand relevé de galaxies spirales à 21 cm, mené principalement à Nançay, mais aussi à l'observatoire de Parkes, pour compléter le catalogue dans l'hémisphère Sud, en dessous de -40° de déclinaison. Un ensemble de programmes d'observations optiques, à la fois en imageries et en spectroscopie, a par ailleurs permis d'explorer des données équivalentes pour l'étude de la population des galaxies elliptiques. Pour ce programme, j'ai développé une analyse statistique complète des principaux indicateurs de distances utilisés pour arpenter l'Univers Local jusqu'à z~0.03. Cette analyse repose sur deux familles de relations d'échelle des galaxies, deux propriétés liant distribution de masse et distribution de luminosité, différenciés suivant spirales et elliptiques : les relations de Tully-Fisher et du Plan Fondamental. Ces deux relations utilisent, dans un cas la cinématique du gaz, dans l'autre la dispersion des vitesses des étoiles, toutes deux reliées au potentiel gravitationnel de la galaxie hôte. Toutes deux font intervenir la distribution des étoiles à l'échelle galactique, via leur distribution de brillance, et le lien entre populations stellaires, environnement et morphologie. Je me suis aussi penché sur la calibration primaire de l'échelle des distances, réflexion nécessaire dans la perspective d'une mesure absolue de la constante de Hubble. Bien qu'ayant exploré l'ensemble des indicateurs possibles, SNIa, fonction de luminosité des amas globulaires ou des nébuleuses planétaires, fluctuations de brillance de surface, etc... j'ai consacré mes efforts sur la relation période-luminosité-couleur des variables céphéides et l'exploitation en particulier des mesures de parallaxes d'Hipparcos pour certaines de ces étoiles. Mes préoccupations en matière de biais de sélection, dans les échantillons de galaxies ou dans les mesures liées aux céphéides, m'ont conduit à une réflexion sur l'homogénéisation des données au sein des grands catalogues extra-galactiques, et en particulier sur la caractérisation des deux notions subjectives, ou au mieux reposant sur des informations parcellaires, que sont la paramétrisation de la morphologie et de l'environnement. Ceci est un autre aspect de mon investissement dans LEDA/Hyperleda. Il est essentiel à l'étude des relations d'échelle et à leur application comme indicateurs de distances, puisque celles-ci 9 supposent la reconnaissance de famille homologues d'objets, ayant des propriétés physiques communes en termes de distribution de masse et de luminosité. Enfin, on verra que la reconstruction du champ des vitesses particulières des galaxies, à partir de la seule composante radiale issue des mesures Doppler, et son analyse dans un contexte cosmologique, en termes de distribution de masse et formation des grandes structures, requiert là aussi le développement de méthodes statistiques appropriées. L'essor des programmes KLUN s'est fait dans le cadre d'une collaboration internationale avec plusieurs groupes de chercheurs : le groupe de l'Observatoire de Lyon, G.Paturel, H.diNella, P.Prugniel, I.Vauglin, P.Lanoix; le groupe de l'Observatoire de Turku (Finlande), P.Teerikorpi, M.Hanski, T.Ekholm, E.Kankare; le groupe de Marseille-Lumininy, S.Rauzy, R.Triay; le groupe de l'Observatoire de Naples, I.Musella, G.Busarello, P.Merluzzi. Il a produit 26 publications à referee et 28 communications de colloque. 10 Le milllion de galaxies les plus brillantes (hyperleda) Les grandes structures dans le sondage 2df 11 I.1 La collecte des données I.1.1 Les grands relevés extragalactiques à 21-cm (Di Nella et al 1996, Tamazian et al 1997, Theureau et al 1998, Bottinelli et 1999, Paturel et al 2003a, Theureau et al 2005, Theureau et al 2007, Theureau et al in prep... ) Cette série de papiers regroupe l'ensemble des données acquises dans le cadre des programmes d'observation radio décimétriques EDS et KLUN+, essentiellement des profils de raie 21-cm acquis à Nançay et Parkes au cours des années 1988-2007. J'ai pris la responsabilité de ce programme en novembre 1994, dès le début de ma thèse et l'ai clos en juillet 2007. Outre les aspects purement techniques d'accés et de mise en ligne des données, ce travail a constitué en la programmation, réduction et publication de près de 5000 spectres HI de galaxies de l'univers local. Ces données ont été incorporées dans Hyperleda et ont servi à créer pour OV-Paris la première base de données de profils de raie 21 cm accessible par Simple Spectra Access (SSA) dans les standards de l'Observatoire Virtuel (http://klun.obsnancay.fr et http://vo.obspm.fr/starga/index.html). Ces spectres HI ont depuis été mis en ligne dans la base de la NASA, NED, en collaboration étroite avec B.Madore (http://nedwww.ipac.caltech.edu) et ils sont également accessibles via la base EDD (http://edd.ifa.hawaii.edu), en collaboration avec B.Tully. Ces mesures couvrent le domaine 1,000-12,000 km/s en vitesse radiale, la sélection des objets ayant été dictée par des applications en termes de mesures de distances et de vitesses particulières (relation Tully-Fisher), pour analyser la distribution de la matière sur l'ensemble de la sphère céleste. Il reste au jour d'aujourd'hui ~800 spectres HI de galaxies spirales non encore publiés, issus du programmes KLUN+, et qui feront l'objet d'une dernière publication dans ce domaine. Notons par ailleurs que les données HI de quelques 300 galaxies obtenues à Parkes en 1995 avec W.Saunders et L.Staveley-Smith n'ont jamais été publiées, bien quelles aient également complété l'échantillon. 12 Figure 1 : ensemble de profil de raie 21-cm (extrait de Theureau et al 2005) Figure 2 : KLUN+, 5200 galaxies observées à Nançay (projection Aitof de la sphère céleste en coordonnées galactiques) 13 I.1.2 Bases de données et Observatoire virtuel (Paturel et al 1997, Paturel et al 2003a, Paturel et al 2003b, Kankare et al 2008, et nombreux actes de colloques MIGALE/OV/hyperleda) Cet ensemble de publications retrace mes implications dans l'évolution de la base de données extragalactiques LEDA/Hyperleda. Y sont présentés les dernières grandes « releases » de données homogénéisées, en particulier celles traitant des mesures 21 cm (un catalogue de 16666 galaxies en 2003), mais aussi les grandes étapes issues du traitement du Digitalized Sky Survey, pour les nomenclatures, positions, diamètres et rapports d'axes, ou de l'incorporation des données du sondage DENIS. La plupart des actes de colloques ont trait au développement de la composante Observatoire Virtuel de Hyperleda. Dès mon recrutement au CNAP en 2000, je me suis investi aux côtés de P. Prugniel dans la construction du projet MIGALE (Multi-parametric Instrument for GALaxy Evolution). J'étais alors co-responsable de la composante parisienne de ce projet qui visait à regrouper dans un même effort commun : les activités du CAI (Centre de traitement des Images), dont la tâche centrale était l'établissement de catalogues à partir de la numérisation des grands relevés photographiques de l'ESO et du Palomar ou des images de DENIS; les activités du GEPI en spectroscopie stellaire et galactique, avec l'instrument GIRAFFE-VLT et les observations au NRT; et l'activité de base de données et de data-mining menée pour le maintient de Hyperleda. Ce projet a été une des premières pierres de ce qui a donné plus tard OV-Paris. Enfin, en 2005-2006, en collaboration avec le département de mathématiques appliquées (MAPMO) de l'Université d'Orléans, j'ai mené une étude (non publiée) sur les méthodes de classification des galaxies dans un espace multidimensionnel (nuées dynamiques, classification hierarchique, mélanges de lois...). Cela a fait l'objet d'un stage de Master (N. El Bakri, Univ. Orléans). Ce travail s'est poursuivi en collaboration avec le groupe de Turku en intégrant en particulier la forme des profils de raie 21-cm des galaxies spirales. Cette partie a fait l'objet d'un autre stage de Master (P. Guilliard, Univ. Paris XI). Une étude annexe faisant le lien entre profondeur optique, opacité, morphologie et inclinaison a par ailleurs donné lieu à une publication A&A (Kankare et al 2008). 14 Figure 3 : La base de données HI à Nançay. Séquence d'accès aux données. 15 I.2 L'échelle des distances extragalactiques I.2.1 La relation Tully-Fisher et la constante de Hubble (Theureau et al 1997a, Theureau et al 1997b, Dole&Theureau 1997, Theureau 1998, Theureau et al 1998, Teerikorpi et al 1998, Paturel et al 1998, Ekholm et al 1998) Cette partie du programme KLUN a constitué le coeur de mon travail de Thèse. Il s'est achevé par la mise en forme statistique complète de la méthode des distances normalisées appliquée à la relation Tully-Fisher et par la publication d'une série de valeurs de la constante de Hubble issues de différentes méthodes et différentes calibrations primaires de l'échelle des distances. J'ai montré en particulier que les applications de la relation Tully-Fisher, directe ou inverse, utilisant des diamètres apparents ou des magnitudes, utilisant les données photométrique dans un filtre ou un autre, doivent toutes s'appuyer sur une étude exhaustives des effets de sélection et sur une homogénéisation bien contrôlée des données. En outre, une estimation robuste de la constante de Hubble, passe par un contrôle de tous les biais statistiques. Pour ce qui est de la relation Tully-Fisher proprement dite, en tant que relation d'échelle liée à la physique des objets, J'ai montré que le point zéro de la relation dépend du type morphologique des galaxies, ou de leur brillance superficielle moyenne, deux "observables" qui sont reliées au rapport des luminosités (ou des masses) du bulbe et du disque d'une galaxie spirale. En outre, un modèle simple de distribution de masse dans ces galaxies, prenant en compte les différences de populations stellaires du bulbe et du disque, le contenu gazeux (HI et H2), l'évolution stellaire le long de la séquence de Hubble, et une composante de masse noire laissée en paramètre libre, permet de prédire l'effet de morphologie observé. Comme résultat annexe, cette étude a permis de fixer des contraintes sur le contenu en masse noire des galaxies spirales (entre 50% et 80% selon le type morphologique). Enfin, j'ai montré que l'on réduisait de 30% les incertitudes sur les distances par la méthode de Tully-Fisher, en intégrant le type morphologique ou la brillance, ainsi que les corrections d'opacité et d'extinction galactique dans les données d'entrée du modèle. Cela a aboutit à la construction d'un estimateur non biaisé de la distance pour un échantillon de plus de 5000 galaxies, utilisable pour une étude du champ des vitesses particulières dans l'univers local jusqu'à des vitesses radiales de l'ordre de 10,000 km/s. 16 Figure 4 : la relation de Tully-Fisher dans cinq bandes : B, I, J, H et K Figure 5 : Résidus de la relation TF en fonction d'une distance normalisée. La dérive observée représente le biais du aux effets de sélection 17 I.2.2 La relation du Plan Fondamental des galaxies elliptiques (Busarello et al 2002, Di Santo & Theureau, 1999, Lointier 2003) Lors de mon séjour Post-doctoral à l'Observatoire de Naples, j'ai pu appliquer les méthodes développées pendant ma thèse, à une autre relation d'échelle, le « Plan Fondamental » des galaxies elliptiques. Cette relation est utilisée en particulier pour obtenir des distances d'amas de galaxies, là où les spirales sont peu présentes, appauvries en gaz, et où la faible résolution spatiale des observations radio est un handicap sérieux pour la fiabilité des observations. Cela a conduit à deux champs d'applications, l'un en prolongement direct du programme KLUN, pour l'étude du champ des vitesses, l'autre axé sur la physique des galaxies. 1) établir un échantillon distances et donc de vitesses particulières d'elliptiques dans l'univers local, complétant le catalogue de spirales dans les zones plus denses, avec un ensemble de 1020 galaxies. Pour ce premier aspect, cela a donné lieu à deux stages de Master (l'un à Naples, par E. di Santo en 1999, l'autre à Orléans, par G.Lointier en 2003). E. di Santo a travaillé sur la calibration primaire de la relation du Plan Fondamental, explorant en particulier les relations d'échelles entre amas globulaires, bulbes de spirales, galaxies lenticulaires et galaxies elliptiques. Son travail a fourni en particulier une mesure indépendante de la constante de Hubble. G.Lointier s'est penché sur l'application de cette relation pour mesurer des distances et vitesses particulières de galaxies et groupes de galaxies dans l'univers proche. Cet échantillon est venu compléter l'échantillon KLUN pour la cartographie du champ des vitesses particulières. 2) étudier l'évolution de la relation du Plan Fondamental avec le redshift. Pour ce second aspect, cela a correspondu à la mise en route d'un programme pionnier au NTT (sondage des amas AC118 et AC114, à z~0,3), puis au VLT, pour obtenir des spectres et des images de galaxies d'amas avec une résolution spectrale et un SNR suffisants pour des études de cinématiques internes et de populations stellaires. Ce projet était associé à la préparation du sondage VIRMOS. Le but était de mesurer des dispersions de vitesses centrales, d'extraire les profils de brillances dans différents filtres et de caractériser les types morphologiques des galaxies. Ce type de mesure pour des galaxies lointaines (jusqu'à z~0.5) est relativement accessible, car on peut se contenter d'une fente ou d'une fibre optique par objet et en placer autant qu'on en veut dans un champ (spectroscopie multi-objet, MOS). Par contre, les mesures de rotation du gaz en H se font au moyen d'une fente unique orientée le long du grand axe de la galaxie ou au moyen d'un faisceau de fibre (IFU) couvrant l'ensemble de l'objet, et sont donc plus difficile à mettre en oeuvre pour un grand nombre d'objets. L'objectif était de mesurer l'évolution « tilt » du Plan Fondamental (i.e. l'écart au théorème du viriel), de jauger le contenu et la distribution en matière noire des galaxies elliptiques en fonction de l'âge et de l'environnement, et de mesurer l'évolution (passive) des populations stellaire depuis z~0.5. Notons qu'à cette époque je m'occupais aussi de la réduction du sondage photométrique de deux champ profonds avec le télescope de 2,2 m de l'ESO, l'un en UBVRI (1deg2, Capodimonte Deep Field), l'autre en bande U uniquement, pour VIRMOS (4x6.25 deg2 + 1 deg2 profond). Cette collaboration s'est arrêtée avec mon départ de Naples et mon investissement exclusif dans l'exploitation du NRT suite à mon recrutement au CNAP. 18 Figure 7 : relation du Plan Fondamental pour un échantillon complet en magnitude de 1200 galaxies elliptiques (Hyperleda). Figure 6 : relation du Plan Fondamental pour les galaxies elliptiques (rouge) et bulbes de spirales (vert) de l'amas de Coma Figure 9 : une galaxie de AC118 De gauche à droite : HST F702W, NTT R, V et K. Milieu : modèle profil de brillance bas : résidus = observé - modèle Figure 8 : le double amas de galaxies AC118. Image en bande K (NTT, SOFI) 19 I.2.3 La calibration absolue de l'échelle des distances (Paturel et al 1996, Paturel et al 1998, Paturel et al 2002a, Paturel et al 2002b) La calibration absolue de l'échelle des distances extragalactiques repose essentiellement sur la calibration de la relation Période-Luminosité des étoiles variables céphéïdes. C'est en effet le critère primaire le plus précis avec celui des Supernovae de type Ia (SNIa), et l'on observe un grand nombre de ces étoiles à la fois dans notre propre Galaxie, dans ses deux principaux satellites, les Nuages de Magellan, et dans une quarantaine de galaxies proches, à l'intérieur de Groupe Local et jusque dans quelques amas proches. L'observation de céphéides dans des galaxies distantes permet à la fois de calibrer la relation de Tully-Fisher et la magnitude absolue des SNIa. Une étude précise de la relation Période-Luminosité des céphéides est donc inhérente à la question de la mesure de la constante de Hubble. Je m'y suis donc également beaucoup impliqué, notamment dans l'analyse des biais de sélection, et en forgeant les liens entre Georges Paturel, alors à l'Observatoire de Lyon et P.I. du projet, et mes collègues Napolitains spécialistes de la modélisation des étoiles variables (M.Marconi, I.Musella & P.Caputo). L'étude de la calibration primaire de l'échelle des distances avec les céphéides a donné lieu à une première ébauche en 1996, suivie d'une première application en 1998, où l'on proposait une mesure de la constante de Hubble à partir de galaxies sosies de M31 et d'une calibration absolue basée sur les parallaxes de céphéides mesurées par le satellite HIPPARCOS. Sont venues ensuite deux publications plus spécifiques en 2002, où nous avons proposé de nouvelles estimations de distances pour 36 galaxies proches en utilisant le critères des céphéides et la notion de « sosies ». Ces mesures sont basées sur la calibration des relations période-luminosité en bande V et I pour d'une part les céphéides galactiques observées par le satellite HIPPARCOS et d'autre part des céphéides ayant des distances géométriques par la méthode de Barnes-Evans. Nous avons montré que les modules de distances obtenus pour les galaxies proches, hôtes de céphéides, dépendent directement, non seulement de la métallicité, mais aussi du rapport des extinctions Rv/RI adoptés et de la magnitude limite de chaque échantillon d'étoiles. L'application de la relation Période-Luminosité des céphéides pour mesurer les distances de galaxies proches et calibrer les critères de distances secondaires, tels que la relation TullyFisher et la relation du Plan Fondamental, est une autre affaire, où entrent de nouveau des considérations statistiques et des problèmes de complétude d'échantillon. Y entre également la question de la métallicité moyenne de la galaxie hôte, une quantité difficilement séparable du rougissement du à l'opacité des disques de spirales. Pour les elliptiques, on rencontre une autre limitation : les céphéides, étoiles jeunes, n'y sont pas présentes. Il faut alors utiliser un ensemble de SNIa ou la correspondance d'échelle entre bulbes de spirales et galaxies elliptiques. On retrouve ces discussions dans plusieurs de mes articles utilisant la relation Tully-Fisher et dans les mémoires de MASTER de E. di Santo et G. Lointier portant sur la relation du Plan Fondamental des galaxies elliptiques. 20 Table 1 (Paturel et al 2002b) : comparaison des modules de distances « céphéides » de 36 galaxies par trois méthodes différentes Figure 10 : biais et relation Période-Luminosité des céphéides; le diagramme Distance modulus vs. LogP pour différentes galaxies hôtes. 21 I.3 L'étude des grandes structures et de la cinématique de l'univers local (Paturel et al 1998, Teerikorpi et 1998, Theureau et al 1998, Hanski et al 1999, Hanski et al 2001, Theureau et al 2007) Comme décrit plus haut, l'étude statistique des indicateurs de distances extragalactiques et de leurs applications a permis de construire un échantillon de distances non biaisées suffisamment profond pour étudier les grandes structures et la cinématiques des galaxies bien au-delà de l'échelle des plus gros superamas. Cette partie représente le gros de mon investissement dans mon travail d'après thèse, le but ultime du programme KLUN, annoncé dès mon mémoire de DEA en juillet 1992. Une fois réglée la question de la calibration des distances et de la mesure de l'expansion, on y aborde le traitement proprement dit des vitesses particulières et de la distribution de la matière dans l'Univers Local. I.3.1 Prémices Un premier papier aborde la question d'une structure à grande échelle, sorte de cocon d'amas et de nappes de galaxies enveloppant le superamas local. On y discute en outre le biais introduit par les mouvements particuliers lorsqu'on étudie les grandes structures dans l'espace des redshifts (effet Pratton). Un second article traite de la distribution radiale des galaxies dans un rayon de 100h-1Mpc. En appliquant une méthode inédite, basée sur la relation Tully-Fisher, on a montré qu'au delà d'une échelle de 20 Mpc, la distribution radiale des galaxies dans l'Univers Local suit une loi typique d'une dimension fractale comprise entre 2.0 et 2.3, impliquant une densité décroissante des galaxies avec le redshift. 22 Figure 11 : La représentation dans l'espace des redshifts, induit une fausse représentation des structures autour desquelles on a présence d'un fort gradient de vitesse particulières des galaxies (effet « Praton »). Autour des plus gros amas apparaissent des structures tangentielles en arc et des structures radiales (« fingers of God ») qui renforcent artificiellement le contrastes des filaments/nappes extragalactiques interamas. Figure 12 : Test de la linéarité de la loi de Hubble dans un univers fractal de dimension D~2 comme suggéré par la distribution observée des galaxies (test de Tamman-Sandage-Hardy) 23 I.3.2 Les Régions de Persée-Poissons et du « Grand Attracteur » Les premières régions étudiées ont été les zones du superamas de Persée-Poisson, et celle de du Centaure et d'Hydra, correspondant au fameux Grand Attracteur, mis en évidence en 1988 par Lynden-Bell et al. Pour l'étude de la région de Persée-Poisson, nous avons en particulier étudié le mouvement de chute des galaxies autour de la zone la plus dense, une boule de 15 h-1Mpc de rayon, centrée sur une vitesse radiale de ~5000 km/s, en le comparant aux prédictions d'un modèle de type Tolman-Bondi. Ce modèle décrit l'évolution d'une distribution sphérique de matière dans un univers en expansion (Olson&Silk 1979). Nous l'avons testé dans un contexte plus hétérogène en utilisant une simulation N-corps empruntée au groupe GIF, membre du consortium Virgo (e.g. Kauffmann et al 1999). Nous avons estimé une masse totale de 4-7h-11015M⊙ pour l'ensemble de la matière contenue dans cette sphère, avec un rapport Masse/Luminosité M/L = 200-600 h M⊙/L⊙. La distribution de densité déduite des mouvement particuliers à l'extérieur de cette sphère est cohérente avec un m ~ 0.2-0.4. Nous avons par ailleurs montré que le mouvement de chute observé dans la direction du supposé Grand Attracteur était compatible à l'échelle de l'échantillon, avec l'influence gravitationnelle des deux concentrations de masse des super amas d'Hydra et du Centaure. Figure 13 : diagramme de Hubble (vitesse radiale vs distance) dans les directions du superamas de Persée-Poissons et de la région du Grand Attracteur. Sur le premier, on distingue nettement l'effet de chute sur la structure située à 85 Mpc (Ho = 57 km s -1 Mpc-1). Sur le second on devine la superposition de plusieurs effets de chute à 30, 45 et 75 Mpc. 24 Figure 14 : carte de la zone du superamas de Persée-Poissons Figure 15 : distribution des vitesses radiales observées (triangles) et champ des vitesses déduit du profil de densité sur la base d'une simulation de type Tolman Bondi avec M/L = 200600 h M⊙/L⊙ 25 I.3.3 La cartographie du champ des vitesses particulières Le programme sur la cinématique de l'Univers Local s'est achevé par un travail de synthèse où ont été présentées les premières cartes du champ des vitesses jamais produites à cette échelle et une mesure original du paramètre de densité de matière m qui confirme les résultats de WMAP. Ont été utilisées de paire, les relations d'échelle (Tully-Fisher, FaberJackson, Plan Fondamental) en 5 bandes: B, I, J, H, et K, pour un total de 6300 galaxies (5200 spirales et 1020 elliptiques) distribuées dans un volume de 100h -1Mpc autour de nous. Les données en bande B, extraites de la littérature et du DSS, servent essentiellement pour les positions et la morphologie, les données photométriques en bande I et celles du proche infrarouge proviennent principalement des sondages DENIS et 2MASS et sont beaucoup plus homogènes. Les données HI proviennent majoritairement des programmes KLUN, complétées en particulier par les données de Parkes pour l'hémisphère sud. Elles ont fait l'objet d'une sélection rigoureuse en terme de qualité des données, après une ré-analyse de l'ensemble des profils 21-cm et une ré-extraction homogène de toutes les largeurs de raie (stage de Master de Pierre Guillard). Le champ des vitesses particulières lissé et la correction des biais de sélection (type Malmquist) sont calculés simultanément au sein d'une même méthode itérative de type bayésienne, à partir de la définition d'une distance normalisée construite sur la base des vitesses radiales observées et d'une solution analytique du biais. A chaque cycle, le champ des vitesses particulières calculé à l'étape précédente est utilisé pour corriger les vitesses radiales observées et une nouvelle distance non biaisée est extraite. Ainsi, à chaque étape on utilise un champ des vitesses 3D lissé par une fenêtre tensorielle et corrigé des effets de distribution non-uniforme et de gradient de vitesses. La méthode complète a été testée avec une simulation numérique N-corps, sur la base d'un ensemble de 189122 galaxies à l'intérieur d'un cube de 160 h-1Mpc de côté centré sur le Groupe Local (GIF consortium : Mathis & White 2002, MNRAS 337, 1193). Les distances obtenues ont pu également être confrontés à celles du catalogue MARKIII (Willick et al 1997, ApJS 109, 333), le seul échantillon de vitesses particulières de dimensions comparables, montrant une parfaite cohérence. Un exemple de construction finale du champ des vitesses particulière dans le plan du superamas local est donné en Fig. 16. On peut y voir la double chute (avant et arrière) au voisinage des principales structures présentes. 26 Figure 16 : Reconstruction du champ des vitesses particulières des galaxies à l'intérieur d'une sphère de 80 h-1Mpc de rayon centrée sur le Groupe Local. Les quatre quadrants représentent quatre coupes selon quatre plans d'orientation différentes, où sont projetées les galaxies situées à +/- 15° en latitude par rapport au plan. Chaque point représente une galaxies de distance connue. Le code de couleur/contraste montre l'orientation et l'amplitude de la composante radiale du champ des vitesses particulières. Le rouge indique une vitesse de fuite, le bleu une vitesse d'approche par rapport à l'observateur, situé au centre de chaque quadrant. 27 On montre que le mouvement d'ensemble moyen à l'intérieur d'une sphère centrée sur l'observateur décroit avec la distance et converge au delà de 4000 km.s -1 (i.e. au delà de l'échelle caractéristique des principaux superamas) vers la prédiction d'un modèle lambdaCDM standard. On évalue ainsi de manière totalement indépendante la valeur du paramètre de densité de matière m = 0.22 (Fig. 2) donnée par WMAP (Spergel 2006). Également intéressant est le suivi de la direction du flot d'ensemble avec la distance et la taille de la sphère : à l'échelle de 20 h -1 Mpc, celle-ci coïncide avec celle du fameux « Grand Attracteur »; à une échelle supérieure, elle dérive d'abord vers les directions des riches complexes de Horologium-Reticulum, avant de revenir et de se stabiliser vers (l,b) = (310°,-8°) au-delà de 40 h-1Mpc. Cette analyse du champ des vitesses particulières clos le chapitre « KLUN ». Le programme d'observation HI est également terminé. Les estimations de la constante de Hubble sont aujourd'hui cohérentes à l'intérieur de leurs barres d'erreur. On a pu également montrer que les principales estimations du paramètre de densité de matière, analyse du CMB et analyse de la cinématique des galaxies, s'accordent autour d'une valeur commune de m~0.2, du moins à l'intérieur du paradigme commun du modèle de concordance. La question du mystérieux Grand Attracteur de l'article de Lynden-Bell et al 1988 (ApJ 326, 19), est, sinon tranchée, du moins repoussée à des échelles de distance bien supérieures, et l'ont sait maintenant qu'il existe de gigantesques superamas de galaxies comme la Concentration de Shapley ou le nouveau « Great Wall » découvert dans le sondage SDSS. Aujourd'hui, nous sommes également arrivés au bout des capacités des radiotélescope de la génération des 100-m comme le NRT, ou même d'Arecibo, en matière de grands relevés de galaxies en HI. Pour aller plus loin, il sera nécessaire d'effectuer des relevés de distances homogènes de 1 à 2 ordres de grandeur supérieurs, relevés qui ne seront réellement possibles qu'avec le Square Kilometre Array (SKA) bien après 2020 ou 2025. La publication du dernier papier de synthèse de « KLUN », achevé en 2006, a correspondu à un moment idéal pour moi pour changer de thématique et de programme scientifique. Outre le sentiment d'avoir atteint les objectifs fixés pour ce programme d'études extragalactiques et le constat d'avoir épuisé les ressources des grands radiotélescopes actuels en matière de données HI, la question de la continuité se posait également en terme d'équipe et d'environnement de recherche. L'équipe scientifique de KLUN s'était dissoute peu à peu (départs en retraite, reconversion des plus jeunes) et l'effort de collecte et d'homogénéisation des données extragalactique, auquel je participais autour de la base hyperleda perdait de son sens à l'heure des très grands relevés optiques comme le SLOAN ou 2-MASS. C'était donc l'occasion de reconstruire une nouvelle dynamique, autour d'une équipe forte localement à Orléans, et autour d'un projet nouveau, particulièrement adapté au NRT et porteur des mêmes ambitions cosmologique que le programme « KLUN ». On verra que ce projet suit une démarche épistémologique très similaire au précédent : partir de la mesure instrumentale et de la physique d'un objet particulier, un pulsar cette fois (et non une galaxie), pour atteindre des questions fondamentales concernant l'univers dans son ensemble. C'est le sujet de la partie suivante. 28 Figure 17 : champ de vitesses et paramètre de densité En haut : amplitude du mouvement d'ensemble observé à l'intérieur d'une sphère de rayon Rmax centrée sur l'observateur et la courbe attendue dans un modèle cosmologique LCDM pour un univers plat avec : n=1, b = 0.04, h = 0.57, et m = 0.22 +/- 0.02 En bas : direction du mouvement d'ensemble en coordonnées galactiques et son évolution avec Rmax=10-60 h-1Mpc. Les principaux autres résultats publiés sont indiqués en rouges. 29 30 PARTIE II : les projets « pulsars » Depuis mi-2006, je me suis impliqué progressivement dans les programmes pulsars de Nançay, en particulier pour le support et complément radio indispensable aux observations hautes énergies dans les domaines X et gamma. J'ai activement participé à la mise en place d'une collaboration nationale et internationale sur ce thème, qui a abouti à la signature d'un Memorandum of Understanding pour le support du NRT à FERMI et à la structuration des équipes françaises et européennes autour des observations multi-longueur d'onde des pulsars (collaborations FERMI, AGILE, INTEGRAL, XMM-Newton et HESS), notamment au sein du GdR PCHE. Mon changement de thématique a aussi conduit à la création d'une réelle équipe « pulsar-Nançay » avec mon collègue I.Cognard (LPC2E) et permis d'accrèter trois thésitifs (G. Desvignes, en 2006-2009, D. Ait Allal, en 2008-2011, A. Lassus en 2010-2013), ainsi que trois post-docs (R.Ferdman et A.Corongiu, en 2008 et 2009; M.Serylak en 2011 et 2012), et finalement un nouveau poste d'Astronome Adjoint, J.-M. Griessmeier arrivé en septembre 2010, comme support à la partie radio basse fréquence, liée au développement de LOFAR. J'ai en particulier oeuvré pour la reconnaissance internationale de ce « groupe pulsars », en tissant des liens solides avec nos homologues des grands radiotélescopes européens autour d'un programme « European Pulsar Timing Array » (EPTA), visant à construire un réseau de pulsars millisecondes stables pour la détection d'ondes gravitationnelles d'origine cosmologique dans le domaine du nHz. Cette nouvelle collaboration, après un workshop fondateur organisé à Nançay en octobre 2006, a donné lieu à un autre Memorandum of Understanding portant sur la mise en communs des données de chronométrie radio, l'échange d'étudiants et de post-docs, et la définition d'une politique scientifique commune. L'EPTA s'est depuis doté d'un Executive Committee, dont je fais partie pour représenter Nançay, et fonctionne avec des ateliers semestriels et des visio-conférences mensuelles. Le monitoring de ce réseau de pulsars millisecondes se structure aujourd'hui à l'échelle de la planète, avec la construction de liens forts avec l'Australie (Parkes, Swinburn : PPTA) et les USA (Green Bank, Arecibo : NANOGRAV). Enfin, le programme EPTA a conduit récemment au projet LEAP (financé par l'ERC) visant la combinaison cohérente des cinq antennes européennes de la classe des 100 m (Jodrell Bank, UK, Westerbork, NRL, Effelsberg, Ger, Cagliari, It, et Nançay, Fr). Ce projet permettra, à l'horizon 2011, la constitution d'un télescope 31 unique d'un diamètre équivalent à 194 m (un équivalent d'Arecibo, mais avec l'accès à une bien plus grande portion du ciel). Il apportera notamment à notre groupe un post-doc de trois ans à partir du printemps 2011. L'objectif scientifique ultime du programme observationnel sur les pulsars à Nançay est la détection d'un fond d'ondes gravitationnelles cosmologique, en se basant sur les propriétés d'horloges ultra-stable de cette catégorie d'objets astrophysiques. Par fond d'ondes gravitationnelles, on entend principalement un fond stochastique dans une gamme de fréquence entre 10-9 et 10-7 Hz, contribution d'un ensemble de trous noirs binaires massifs (> 107 M⊙) situés au coeurs des amas de galaxies, dans un univers dont l'évolution est gouvernée par l'assemblage hiérarchique de halos de matière sombre. Ce programme passe par un important effort collaboratif pour explorer l'ensemble des aspects théoriques, empiriques et instrumentaux qu'il recouvre. On doit en effet à la fois savoir caractériser la forme de l'émission gravitationnelle en fonction des différentes sources possibles, élaborer des méthodes de traitement des données de chronométrage pour séparer les diverses composantes de bruit, comprendre la nature intrinsèque de ce bruit en relation avec la structure interne des objets et de la physique de leur émission, et construire la donnée « temps d'arrivée » elle-même en poussant constamment les performances de l'instrumentation. Comme pour le programme « KLUN », ce cheminement passe par une connaissance approfondie d'un objet astrophysique, ici un pulsar et non plus une galaxie. En effet, tout comme on partait des caractéristiques de l'émission HI d'une galaxie, d'une étude physique et d'une étude de population, pour définir une distance ou une vitesse cosmologique, l'étude de « l'objet pulsar » est indispensable pour passer de la mesure d'un profil temporel d'émission dans diverses longueur d'ondes à la mesure plus abstraite d'un « temps », ou plus exactement d'un « résidu de temps d'arrivée », interprêtable dans une perspective cosmologique. Nous commencerons donc par aborder ces aspects astrophysiques, liant structure interne, rotation et émission électromagnétique, avant de d'évoquer les aspects plus purement gravitationnels et cosmologiques basés sur les propriétés de stabilité temporelle de ces horloges célestes. II.1 Populations de pulsars : les synergies radio/X/gamma pour comprendre l'émission des étoiles à neutrons Les mécanismes physiques à l'origine de l'émission d'une étoile à neutrons sont a priori très complexes, alliant émission thermique X par chauffage de la calotte polaire, émission nonthermique par divers processus d'accélération tels que diffusion Compton inverse des photons X thermiques, rayonnement synchrotron spontané à haute altitude au dessus de la calotte polaire, ainsi que rayonnement de courbure et diffusion Compton inverse le long de vastes cavités externes qui s'étendent jusqu'à la haute magnétosphère en suivant des caustiques aux formes variées. A l'aube du lancement du satellite FERMI, on ne connaissait que sept pulsars émetteurs gamma, et ce grâce au détecteur EGRET qui équipait le Compton Gamma-Ray Observatory. Deux familles de modèles d'émission s'opposent ou se complètent : les modèles « Polar Cap » où l'émission démarre juste au dessus des pôles magnétiques et peut s'étendre à haute altitude; les modèles à cavité externes « Outer Gap » et « Slot Gap » où les particules sont accélérées seulement à haute altitude, dans de caste vides entre une surface de charge nulle et la limite du cylindre-lumière (distance à l'axe de l'étoile où la rotation des lignes de champ magnétique atteint la vitesse de la lumière). Les modèles prédisent différentes formes du spectre haute énergie et des déphasage différents entre les pics d'émission radio, X et 32 gamma. La clef de la réponse à ces questions se trouve donc dans des campagnes d'observation multi-longueur d'ondes de pulsars, de manière à constituer des échantillons statistiquement représentatifs de la population d'étoiles à neutrons de notre Galaxie. Cela passe en outre par une organisation des différents observatoires et sondes spatiales à l'échelle planétaire. 33 Figure 18 : Schéma de la magnétosphère des pulsars, représentant les régions d’accélération des particules chargées dans les différents modèles théoriques : calotte polaire (Polar Cap ), cavité à fentes (Slot Gap ) et cavité externe (Outer Gap ). Crédit : Alice Harding et Lucas Guillemot 34 II.1.1 Le magnetar « radio » XTEJ1810-197 (Camilo et al 2007) Un premier exemple d'observation coordonnées radio/hautes-énergies, où la disponibilité du NRT a été un atout majeur, est la campagne de suivi du pulsar X et magnetar XTEJ1810-197 débutée au printemps 2006. Cet objet a été découvert en 2003 par RXTE lors d'un soudain sursaut en rayons X (Ibrahim et al 2004, ApJ 609, L21). La pulsation radio a quant à elle été mise en évidence pour la première fois le 17 mars 2006 (Camillo et al 2006, Nature 442 892) par des observations au radiotélescope de Parkes. La détection d'une émission radio est un cas unique pour un magnetar ! Un mois plus tard commençaient des observations quotidiennes au NRT et s'organisaient des observations conjointes au GBT, au VLA et avec le satellite X Chandra. Nançay a fourni l'essentiel des données de chronométrage et le monitoring du flux radio à 1.4 GHz, la plus grande sensibilité du GBT a permis une étude détaillée du profil radio à 1.9 GHz, le VLA a été utilisé pour obtenir une calibration très précise du flux radio à 1.4GHz, et les observations de Chandra simultanément avec le GBT ont permis de montrer la coïncidence des phases d'émission X et radio. Ces dernières suggèrent une origine et une localisation commune des émissions X et radio. Le bilan de cette campagne est l'observation d'une incroyable variabilité du profil d'émission radio, avec parfois des sauts d'intensité extrêmement brusques d'une pulsation à l'autre. Le bruit de timing, et donc les irrégularités de rotation, sont par ailleurs très importantes et on a observé une très forte diminution du freinage, en corrélation avec une chute régulière du flux radio et un élargissement du pulse au cours des neufs mois d'observation. Pour ces aspects, le comportement violent et hiératique est à rapprocher de celui plus régulier de certains pulsars intermittents, comme PSRB1931+24 (e.g. Kramer et al 2006, Science 312, 549), qui mettent en valeur le lien entre émission, magnétosphère et énergie de rotation. Le pulsar n'est plus visible depuis les premiers mois de 2007. Enfin, le suivi radio de ce pulsar a été un bel exemple de savoir-faire spécifique autour de l'utilisation du NRT. Il illustre la réactivité de l'instrument et sa parfaite gestion pour des programmes en alerte de type «Target Of Opportunity ». Il démontre aussi la capacité de l'instrument à offrir la l'opportunité d'un monitoring dense, avec des observations quotidiennes sur une période de plusieurs mois. Cette capacité est quasiment unique au monde, partagée uniquement avec le Lovel Telescope de Jodrell. 35 Figure 19 : Dérivée de la fréquence de rotation (en haut) et densité de flux à 1.4 GHz pour le magnetar XTEJ1810-197. Le panneau du milieu donne l'évolution quotidienne du maximum du pic d'émission radio mesuré à Nançay, le panneau du bas montre l'évolution du flux moyen sur la période en combinant les données de Nançay (points), de Parkes (ronds) et du VLA (triangles avec barres d'erreur). 36 II.1.2 La collaboration FERMI : une campagne d'observations conjointe radio/gamma (Smith et al 2009, Pellizzoni et al 2009, Abdo et al 2009a, 2009b, 2009c, 2009d, 2009e, 2009f, Abdo et al 2010a, 2010b, 2010c, 2010d, 2010e, 2010f, Weltevrede et al 2010, Ramson et al 2010, Cognard et al 2010 submitted, Guillemot et al 2010 in prep) À Nançay, depuis le printemps 2006, quelques 1000 heures de télescope par an sont dédiées au support des observations de pulsars gamma avec le satellite FERMI. Le but de ce programme est double : 1) fournir des contraintes fortes sur le physique et les mécanismes d'émission des pulsars (l'étude de la différence de phase de pulsation entre radio et gamma permettra de séparer, valider ou rejeter la plupart des modèles d'émission actuels); 2) garantir le succès de la collecte de données à haute énergie en fournissant des éphémérides précises et régulières permettant d'intégrer les photons gamma en phase avec la rotation de l'étoile à neutrons. Les candidats a priori les plus probables pour cette émission d'un flux gamma détectable étaient principalement de jeunes pulsars souffrant de « hoquets » (glitches) et d'un bruit de rotation important (timing noise). Cela implique un monitoring à la fois dense et sur le long terme de ces objets, en particulier tout au long de l'opération du satellite FERMI, qui est sur le ciel depuis juin 2008 et ce pour cinq à dix années. On découvrira cependant que la population de pulsars millisecondes gamma est au moins aussi importante que celle des pulsars jeunes. Pour la campagne d'observation radio, les objets sélectionnés sont évidemment ceux qui sont succeptible d'avoir le plus fort taux de production de rayonnement gamma, Ce dernier étant proportionnel à la racine de Ė, la perte d'énergie de rotation, on a gardé pour ce programme tous les objets Ė > 1034 erg.s-1, un seuil suggéré par les modèles théoriques d'émission et par confirmé par les quelques détections d'EGRET. Les observations de Nançay, coordonnées avec celles des autres grandes antennes radio de la planète (Nançay observe officiellement 80 sources sur une liste de 220 candidats), ont permis en deux ans de détecter à haute énergie (30 MeV-300 GeV) 36 pulsars sur la base des éphémérides radio. Vingt-deux de ces pulsars sont, comme attendu, des objets jeunes. Quatorze sont des pulsars vieux recyclés appartenant à la classes des millisecondes (MSP's), et sur neuf d'entre eux, on voit clairement le rayonnement pulsé en gamma en intégrant en phase sur les premiers mois d'opération du satellite. C'est sur ces objets en particulier que la contribution de Nançay a été le plus visible. On suit en effet très régulièrement un grand nombre de pulsars millisecondes avec un instrumentation adéquate. Les observations sont effectuées systématiquement en deux fréquences, à 1.4 GHz et 2.2 GHz, permettant une correction des variations de Mesure de Dispersion (DM) et un ainsi un alignement très fiable des profils radios et haute énergie. La découverte de la population de millisecondes gamma a donné lieu à une publication dans la revue Science (voir section suivante). 37 Figure 20 : Agenda des observations à Nançay sur le programme « hautes énergies, depuis le printemps 2006. Chaque ligne représente un pulsar, chaque « tic » dénote une observation au NRT 38 Au cours de ses dix-huit premiers mois de fonctionnement, FERMI a permis de découvrir ces nombreux pulsars gamma en suivant principalement deux voies : 1) pour les pulsars déjà connus, en utilisant les modèles de chronométrage issus des observations radio (36 objets); 2) en faisant une recherche aveugle de périodicité directement dans les données gamma, sans l'aide de la radio (24 objets). Or, au cours de la dernière année, nous avons expérimenté une troisième voie, exploitant le fait que de très nombreux objets vus par FERMI comme des sources de rayonnement continu restaient sans contrepartie astrophysique aucune (plusieurs centaines de sources FERMI non-identifiée)... Le NRT et les autres radiotélescopes de la planètes ont donc recherché la présence de pulsars dans la direction de ces sources orphelines. Résultats : 30 pulsars millisecondes (et exclusivement des millisecondes !) trouvés en seulement quelques mois d'effort international conjoint depuis le dernier trimestre 2009, alors qu'il a fallu presque trois décennies pour mettre à jour l'ensemble de la population actuelle connue, forte de seulement 60 pulsars millisecondes Galactiques ! Trois de ces nouveaux objets (PSRJ2017+0603, PSRJ2302+4442 et PSRJ2043+1710) ont été trouvés à Nançay dès le mois d'octobre 2009, et les premières éphémérides produites ont permis après quelques mois de reconstituer après coup le phasogramme de la pulsation gamma. Le NRT a également servi à la confirmation de plusieurs autres détections et alimenté la base de temps d'arrivées permettant la caractérisation (Période, dérivée de la période, paramètre orbitaux) de ces nouveaux objets. Si l'on fait un premier bilan des profils d'émission observés en gamma, on voit que la courbe de lumière typique d'un pulsar en gamma montre deux pics, avec une séparation de l'ordre de 0.4 en phase, et le premier pic gamma étant en retard de 0.1 à 0.2 en phase par rapport au pic radio principal. Ces résultats contraignent fortement le choix des modèles d'émission et favorisent en particulier les processus d'émission ayant lieu à haute altitude dans la magnétosphère de l'étoile à neutron. On préfère donc aujourd'hui les modèles de type cavité externe au détriment des modèles à émission depuis la calotte polaire. Ce fait est confirmé par la forme de la coupure du spectre gamma observée aux plus hautes énergies. Un autre résultat important est qu'il devient clair que la limite théorique d'émission gamma, liée jusqu'alors à un seuil de 1034 erg.s-1 en énergie de freinage Ė, était largement surestimée, 20 pourcents des objets observés montrant un Ė en dessous de ce seuil. On s'aperçoit enfin que le flux gamma est corrélé, non pas avec l'intensité du champ magnétique à la surface de l'étoile, mais avec la valeur de celui-ci au niveau du cylindre lumière, là où les lignes de champs sont brisées par la rotation, confirmant encore une émission gamma à haute altitude. 39 Figure 21 : Diagramme Période vs. Dérivée de la Période pour les pulsars détectés par FERMI. En vert les 36 pulsars jeunes du programmes radio, en bleu les 16 pulsars détectés en gamma directement, en rouge les premiers 7 pulsars millisecondes mesurés. En rouge, les lignes d'iso-freinage (Ė). 40 L'apport scientifique de ce vaste programme de support radio à FERMI concerne avant tout notre compréhension de la physique et de la géométrie de l'émission. Au-delà du choix du (ou des) modèle(s) et de leurs paramètres, un autre enjeu est apparu, celui de caractériser la population de pulsars dans la Galaxie. Deux constats ressortent de la distribution de ce premier échantillon de pulsars à haute énergie. Le premier est que l'on tend à découvrir la présence de pulsars derrière la plupart des sources brillantes continues à haute énergie dans la Voie Lactée. Les étoiles à neutrons participent donc de manière importante par leur émission électromagnétique au bilan énergétique de la Galaxie, et leur activité a tendance à masquer les sources plus faibles que l'on souhaiterait étudier. Le second est que, si le rapport de population entre les pulsars gamma émetteurs radio et ceux qui semblent invisibles dans cette gamme de longueur d'onde semble dépendre au premier ordre de la géométrie de l'émission (une émission gamma à haute altitude, telle qu'elle semble favorisée par les observations, implique des caustiques balayant un angle solide bien plus large que le faisceau radio issu de la calotte polaire, et donc une population de pulsars gamma non observable en radio), quelques résultats indiquent un proportion qui dépend également de l'énergie de freinage, donc en quelque sorte de l'âge du pulsar, comme si différentes phases d'émission, avec des mécanismes différents pouvaient se succéder (cf Pierbattista 2010). Sur ce point particulier, une meilleure compréhension de l'émission radio serait une avancée très importante. On pourra s'appuyer en particulier sur la finesse de résolution des profils de phase de l'émission radio obtenus au NRT et sur les mesures de polarisation du signal qui permettent également de contraindre la géométrie du faisceau. 41 Figure 22 : Le ciel vu par FERMI. Distributions des pulsars détecté en Janvier 2010 42 II.1.3 Le cas des « Millisecondes » (Abdo et al 2009b, 2009e, 2010d, Ramson et al 2010, Cognard et al 2010 submitted, Guillemot et al in prep) Le premier pulsar milliseconde à avoir été découvert par FERMI, outre PSRJ0218+4232 déjà connu grâce à l'instrument EGRET sur le Compton Gamma Ray Observatory, est PSRJ0030+0451. Ce pulsar était exclusivement suivi à Nançay et était un outsider parmi les candidats possibles à la détection en gamma. Son énergie de freinage de 3.5 x 10 33 ergs-1 le mettait en effet bien un ordre de grandeur en dessous du seuil d'émission gamma attendu. Il a pour ces raisons fait l'objet d'un article à part, indépendamment de la publication dans Science, qui retrace la détection de sept autres premiers objets. La détection gamma des MSP's, bien que très incertaine au départ, était un des objectifs clés de FERMI, car elle apporte de nouveaux champs d'application pour tester les modèles d'émission. De fait, les MSP's diffèrent du gros de la population de pulsars dits « normaux » sous bien des aspects. Tout d'abord, ils ont un champ magnétique de surface qui est quatre ordres de grandeur plus faible que pour les pulsars normaux, de sorte que la création de paires e- /e+ est moins efficace et l'émission haute énergie moins intense que pour les pulsars jeunes. Pour la même raison, le champ d'accélération E// n'est a priori plus écranté pour une partie importante de la calotte polaire, de sorte que les particules primaires continuent a accélérer et pourrait émettre à haute altitude au dessus des pôles. Leurs plus courtes périodes de rotation induisent également une plus large calotte polaire, et donc un plus grande chance pour nous observateur d'intercepter les faisceaux d'émissions issus des deux pôles à la fois. Les profils d'émission, ou phasogrammes, sont donc nécessairement plus complexe que ceux des pulsars normaux. Enfin, les phases d'accrétion et d'accélération qui ont précédé leur « réallumage » ont pu changer non seulement leur masse, mais aussi la structure de leur champ magnétique, affectant donc les processus d'émission. Or, un résultat important qui se dégage de ces observations multi-longueurs d'onde, est qu'on observe des décalages systématiques entre les profils d'impulsion radio et gamma, et ce décalage semble être une caractéristique commune à tous ces MSP's ... Au final, l'émission gamma des MSP's semble qualitativement très comparable à celle des pulsars jeunes, évoquant pour la plupart des mécanismes d'émission semblables, situés dans la haute magnétosphère ! En conclusion, les pulsars millisecondes sont de fortes sources de rayonnement haute énergie, qui sont bien détectées par FERMI comme des sources gamma continues, et pour lesquels un complément d'observation radio, i.e. une éphéméride à jour, est indispensable pour résoudre la pulsation à haute énergie. Par ailleurs, FERMI est apparu comme un outil très efficace pour découvrir de nouveaux millisecondes, bien plus que ne peuvent l'être des recherches radio, grâce à un relevé complet du ciel et donc un recensement complet pour cette population d'objets recyclés. Les relevés radio sont en effet limités par un champ de vue au mieux de quelques dizaines de minutes d'arc, et les millisecondes sont parmi les plus faibles en radio au sein de la population totale connue. Bien qu'indirectement, par cette capacité insoupçonnée de découvreur de pulsars millisecondes, les observations de FERMI vont avoir un impact très important sur les programmes internationaux de recherche d'ondes gravitationnelles ou de tests des théories de la Gravitation par le chronométrage. Avec une population Galactique de millisecondes augmentée quasiment de 50% par rapport à il y a 43 deux ans, on augmente le nombre de systèmes binaires relativistes intéressants où l'on peut mesurer des paramètres post-képlériens, et on a également des chances de faire grossir significativement le petit échantillon de pulsars très stables qui devrait permettre au terme de quelques années la détection d'un fond ondes gravitationnelles. 44 45 Figure 23 : Profil du pulsar milliseconde PSRJ0030+0451 dans différentes fenêtres du domaine gamma (en bleu) et en radio à Nançay (en rouge) Pour ce qui est d'une recherche complémentaire dans d'autres longueur d'onde et d'autre domaines d'énergie, les cinq pulsars millisecondes PSRJ0613-0200, PSRJ1911-1114, PSRJ1600-3053, PSRJ1853+1303 et PSR2129-5721 ont fait l'objet d'une campagne d'observation particulière avec XMM-Newton, au sein d'une collaboration de longue date avec le groupe de Nathalie Webb du CESR. Les quatre premiers ont été suivis en radio à Nançay, le dernier à Parkes. Les données FERMI ont également été analysées pour chacun d'entre eux, mais seul PSRJ0613-3053 a pu pour l'instant être détecté dans ce domaine d'énergie. Une pulsation de l'émission X a pu être mise en évidence et analysée pour PSRJ0613-0200, PSRJ1911-1114 et PSR2129-5721. Ces données permettent, en comparant formes et largeurs des pics, et en analysant les décalages de phase relatif, entre les émissions pulsées gamma, X et radio, de contraindre le lieu et la taille des régions d'accélération des particules. L'étude de PSRJ0613-3053 en particulier a permis de montrer qu'il existe très probablement deux régions distinctes d'émission X : une composante thermique issue de la calotte polaire et 46 une composante non thermique localisée dans la haute magnétosphère. Ces résultats font partie intégrante d'une thèse par B.Pancrazi (CESR). Figure 24 : Courbes de lumière en X (XMM-Newton) et radio (Nançay) pour le pulsar PSRJ1911-1114 montrant la coïncidence de phase des émissions dans les deux domaines d'énergie. 47 Figure 25 : Exemples de phasogrammes gamma obtenus par FERMI-LAT au dessus de 100 MeV pour six pulsars millisecondes suivis à Nançay et leur profil radio correspondant. Au-delà du fait que les éphémérides produites par le NRT étaient très utiles pour phaser les photons gamma, ses données permettent un calage temporel absolu des deux faisceaux radio et gamma. 48 II.1.4 Une étude particulière de deux pulsars jeunes (Theureau et al 2010) Les pulsars PSR J048+6021 et PSR J2240+5832 furent découverts à Nançay en 1997, au cours d'un sondage dans le plan galactique nord. Leur suivi (exclusif) avec le NRT, et la mise à jour régulière des éphémérides depuis le lancement du satellite FERMI ont permis leur détection en gamma. On a pu mesurer leurs phasogrammes gamma, échantillonner leur spectre haute énergie entre 0.1 et 10 GeV, et comparer la géométrie de l'émission gamma à celle du cône d'émission radio déduite des mesures de polarisation. Leur étude a été l'occasion d'une analyse exhaustive de leurs caractéristiques et de leur environnement, faisant le bilan de 12 années de chronométrage radio à Nançay et des observations dans de multiples longueurs d'onde, soit pré-existantes dans la littérature soit acquise directement pour cette étude. Les deux objets se ressemblent étrangement. Ils s'agit de pulsars jeunes, d'âge caractéristique de 61 et 151 milliers d'années respectivement, et l'analyse des résidus de temps d'arrivées sur 12 ans montre qu'ils subissent tous deux de nombreux glitches. On observe en particulier la même perte d'énergie par freinage, ce qui laisse supposer une même luminosité gamma intrinsèque. Enfin, ils possèdent tous deux un unique pic gamma (ce qui est rare dans le catalogue de FERMI), très décalé du pic d'émission radio (respectivement ~0.37 et ~0.59 en phase). Figure 26 : résidus (post-fit) de temps d'arrivée (TOA) pour 12 années de monitoring radio de PSRJ0248+6021 au moyen de trois instrumentations successives. Les principaux glitches sont indiqués par des traits verticaux. 49 Figure 27 : Image gamma du plan Galactique dans la région de PSRJ0248+6021 et PSRJ2240+5832 (crédit Nasa) Figure 28 :à gauche : environnement de PSRJ0248+6021 en optique (fond) et en radio à 1.4 GHz (contours). On montre également la direction du mouvement propre (en jaune) et celle de la polarisation linéaire. L'image de droite est un zoom de la précédente, montrant la non coïncidence avec une étoile du champ. 50 Le cas sans doute le plus intéressant est celui de PSR J048+6021. Celui-ci se trouve sur le bord d'un gigantesque complexe HII, appelé W5 ou nébuleuse du « foetus », centré sur l'amas ouvert IC1848 et situé dans le Bras de Persée à 2 kpc du Soleil. A partir de la seule mesure de dispersion (DM = 370 pc cm-3, une valeur élevée), les modèles de distribution électronique suggèrent pourtant pour ce pulsar une distance qui le placerait bien au delà des limites de la Voie Lactée dans cette direction (>43 kpc !). Le même modèle prédit un DM de seulement 61 pc cm-3 à la distance de la nébuleuse. Si le pulsar appartient bien à ce complexe, l'excès de DM observé (~310 pc cm -3 !) supposerait l'existence d'un écran d'une densité électronique <ne>~18 cm-3, bien supérieure aux <ne>~0.03 cm-3 que l'on observe en moyenne dans le milieu interstellaire. Cependant, des images infrarouge récentes de la zone (collaboration WISE, Wright et al 2010) montrent que PSR J048+6021 se trouve en effet dans la zone la plus épaisse et dense de la coquille d'hydrogène ionisé, où une densité électronique de cet ordre est tout à fait plausible. La distance de 2 kpc est confortée par deux autres observables : la mesure précise du mouvement propre du pulsar issue du chronométrage radio, qui donne à cette distance une vitesse transverse de 500 km/s, une vitesse certes élevée, mais tout à fait typique; et la grande variation de DM entre 2006 et 2010 (~0.3 pc cm-3 per year), qui suggère que l'objet se déplace rapidement dans un environnement dense. Enfin, des mesures Doppler montrent que le nuage HI dans lequel est le pulsar est situé entre 2 et 3 kpc. On s'attendait dans cet environnement dense à observer une nébuleuse à vent de pulsar (PWN) associée à PSR J048+6021, mais les recherches en X (télescope XRT de Swift, en décembre 2009) ou « off-pulse » dans les données FERMI n'ont rien donné, malgré la coïncidence avec une intéressante structure allongée de 15' d'arc vue à la fois en optique (POSS-II) et à 21 cm (NVSS). La discussion sur la distance et sur l'environnement de ces pulsars est importante car elle fait apparaitre deux choses : 1) l'imprécision de l'estimation de la distance issue de l'association d'une mesure de dispersion et d'un modèle de distribution électronique, si précis soit-il. Dans le cas de PSR J0248+6021, on a mis en évidence une surestimation d'un à deux ordres de grandeur, par le simple fait que ce pulsars est encastré au sein d'une région HII particulièrement dense. 2) Par ricochet, ces mesures de distances majoritairement basées sur le DM ont une conséquence directe sur la luminosité gamma intrinsèque estimée, et donc sur le paramètre d'impact ou « beaming factor » et sur la géométrie estimée du faisceau. Pour ces deux pulsars, l'étude de leur environnement à travers la collecte de données multi-longueur d'onde a permis de réduire l'ambiguité sur la distance. Enfin, c'est une des première fois où l'on a pu faire conjointement une étude de la géométrie du faisceau à la fois à haute énergie et en radio, d'une part, en comparant le profil gamma aux modèles d'émission « Outer Gap » et « Two Pole Caustic », et d'autre part, sur la base des variations de l'angle de polarisation linéaire, en comparant le profil radio au modèle phénoménologique du vecteur tournant (« rotating vector model »). Mais si elle montre un relatif accord entre modèles radio et gamma, favorisant pour les deux objets le modèle à cavité externe avec une émission voisine du cylindre lumière, cette étude a mis en évidence la fragilité de ce type de résultat d'ajustement. 51 Figure 29 : courbes de lumière multi-longueur d'onde pour PSRJ0248+6021 et PSRJ2240+5832. Les quatre panneaux supérieurs montre le profil d'émission gamma, on voit en bas les profils radio à une ou deux fréquences (1.4 GHz et 2.0 GHz ). Le panneau intermédiaire (« P.A. ») montre l'angle de position de la polarisation linéaire en fonction de la phase et l'ajustement d'un modèle RVM (Rotating Vector Model). 52 53 II.2 La collaboration EPTA. Le chronométrage des pulsars est aussi un outil pour tester les théories de la Gravitation et détecter un fond d'ondes gravitationnelles d'origine cosmologique. Ce type d'applications, bien que peu rentable en termes de publications car reposant sur des observations sur le long terme, est d'un enjeu extraordinaire pour la Physique Fondamentale et la Cosmologie. Et le NRT est probablement l'un des rares instruments au monde capable de fournir la qualité et le taux de données nécessaires. La politique de l'EPTA est de confier la conduite des différents projets de publication aux étudiants et Post-Docs membres de la collaboration. Mon rôle n'a donc pas été leader sur aucun des papiers mentionnés ci-dessous, bien que j'aie participé activement à la définition des projets, à la préparation des données et à la rédaction des articles. Je suis en particulier co-PI des programmes d'observation EPTA au NRT (ce qui représente environ 2000 heures par an de temps de télescope). Figure 30 : Monitoring radio d'un réseau de pulsars stables pour mesurer toute déformation de l'Espace-Temps due au passage d'une onde gravitationnelle au niveau de la Terre Modélisation fine d'un système binaire relativiste et tests des théories de la Gravitation à partir des données de chronométrage radio de pulsars. 54 II.2.1 Quelques résultats intéressants à partir du monitoring de pulsars recyclés, membres de systèmes binaires... (Lazaridis et al 2009, Ferdman et al 2009, Desvignes et al 2008, Janssen et al 2010) Avec des périodes orbitales de quelques heures, les systèmes binaires compacts pulsar/naine-blanche ou pulsar/étoile-à-neutrons sont de fabuleux observatoires pour tester les théories de la Gravitation en champ fort. Pour les systèmes les plus intéressants, la précision de chronométrage permet en effet en une poignée d'années de mesurer l'ensemble des paramètres orbitaux, képlerien et post-képleriens. Outre la mesure précise des masses des deux composantes, très utile pour tous les modèles de structures interne d'étoiles à neutrons, on évalue ainsi pour ces systèmes : la précession orbitale, les paramètres de l'effet Shapiro, le redshift gravitationnel et le rétrécissement de l'orbite par émission d'onde gravitationnelles. L'effet Shapiro est par exemple mesuré à mieux que 0,05% près avec le système du pulsar double PSRJ0737-3039. Dans quelques rares cas, on mesure également la précession géodétique due au couplage spin/orbite, on évalue le rayonnement gravitationnel dipolaire issu du couplage entre champ scalaire et champ vectoriel (cas de binaire très assymétriques), et on peut fixer une limite supérieure intéressante aux variations de la constante de Gravitation. Ainsi, par exemple, les données acquises sur les derniers 15 ans pour le système double pulsar/naine-blanche PSR J1012+5307 ont permis, en associant Effelsberg, Westerbork, Jodrell Bank et Nançay, d'obtenir une précision inégalée sur les paramètres de chronométrie et de mesurer la parallaxe de la source. Ont été obtenues en particulier, une limite supérieure pour l'excentricité, ainsi que des mesures de la variation de demi-grand axe projeté et de la variation de la période orbitale. Cette dernière mesure est utilisée pour mettre une limite supérieure sur l'émission dipolaire d'onde gravitationnelles et sur les variations de la constante de Gravitation G (e.g. Ġ/G < (− 0. 7 ± 3. 3) × 10−12 yr−1, une mesure qui s'approche du résultat inégalé des expériences laser-Lune). Ce travail était conduit par K.Lazaridis, PhD à Bonn. Les données combinées de Nançay, Jodrell Bank et Westerbork, ont servi à mettre en évidence la précession géodétique (P=157 ans) de la double étoile à neutrons PSRJ1906+0746, à partir de ses effets à la fois sur la forme du profil radio et sur l'évolution de l'angle de position de la polarisation linéaire avec le temps. Cette dérive temporelle a permis en particulier de reconstruire avec précision la géométrie de l'émission en utilisant le modèle classique de polarimétrie de Radhakrishnan &Cooke (1969). Ce travail était conduit par notre étudiant en thèse, G.Desvignes, à Orléans; il est en cours de publication pour A&A. 55 Figure 31 : diagramme Masse-Masse pour le pulsar double PSRJ0737-3039. Pour une théorie de la Gravitation donnée, chaque paramètre post-képlérien apparaît comme une certaine fonction des deux masses du système. La zone d'intersection des courbes illustre la consistance de la théorie utilisée (ici la Relativité Générale). Voir Thèse Grégory Desvignes Figure 32 : profil de PSRJ1906+0746 à 1.4GHz. L'insert illustre la dérive du profil en fonction de l'angle d'impact avec la ligne de visée. Le panneau du bas montre l'angle de position de la polarisation linéaire et l'ajustement d'un modèle RVM Figure 33 : évolution au cours du temps de la séparation en phase entre les deux pics radio. La dérive est conséquence de la précession géodétique du pulsar. Voir Thèse Grégory Desvignes Par ailleurs, les données de chronométrage du pulsar binaire PSRJ1802-2124, obtenues à 56 Nançay, à Parkes et au GBT, ont permis d'étudier cet autre système pulsar/naine-blanche en grands détails. Grâce à une orbite vue pratiquement par la tranche (~80°), on a pu mesurer par exemple le délai Shapiro et les masses des deux composantes. Enfin on s'est aperçu que le système était relativement atypique : le pulsar possède une faible masse (1.23 Mo) et son compagnon est une naine blanche plutôt massive (0.79 Mo); sa rotation est plutôt lente et contraste avec une courte période orbitale. Ces deux aspects favorisent une phase d'enveloppe commune dans le passé comme certaines autres binaires de masse intermédiaires (intermediate mass binary pulsars, IMBP's). Ce projet était conduit par notre Post-Doc, R.Ferdman, à Orléans et Nançay. Un dernier papier sur ce thème des pulsars binaires recyclés a été publié début 2010, mené par G.Janssen, PhD à Westerbork. On y fait le bilan du monitoring à long terme et multifréquence de quatre pulsars millisecondes (PSRJ1745-0952, PSRJ1918-0642, PSRJ17212457, PSRJ1810-2005) à partir des observations de Westerbork, Nançay et Jodrell Bank. Outre une mise à jour des modèles de chronométrage, ces données ont permis de mesurer des vitesses transverses des objets et le long de la direction d'une des sources (PSRJ19180642), d'étudier l'effet de la scintillation due au milieu interstellaire. D'autres publications sont déjà sur les rails. C'est le cas d'une étude de l'influence des variations de profil de PSRJ1022+1001 sur les données de chronométrage (Purver et al), d'une mise à jour des paramètres du modèle du pulsar double PSRJ0737-3039 (Kramer et al) et d'une analyse des systèmes binaires relativistes PSRJ1756-2251 (Ferdman et al) et PSRJ2051-0827 (Lazaridis et al). D'une manière générale, outre une moisson de résultats intéressants, ces expériences de publications communes multi-télescopes ont démontré plusieurs choses : – l'efficacité de la collaboration EPTA qui permet de gérer et d'harmoniser des sous-projets scientifiques, qui sont confiés aux doctorant et post-doc du consortium – l'intérêt de compiler des données de temps d'arrivées sur plusieurs télescopes, qui permet un échantillonnage temporel dense, et une meilleure analyse du bruit de chronométrage, – la nécessité d'un accès à de multiples domaines de fréquence et sur plusieurs instruments, afin de corriger au mieux des systématismes liés à chaque instrument pris individuellement – la robustesse de la collaboration européenne sur le long terme, qui permet de porter un projet fortement innovant comme le projet LEAP, soutenu par « l'European Research Concil » (voir section suivante) 57 Figure 34 : Résidus des temps d'arrivées pour le pulsar relativiste PSRJ1802-2124. Les données proviennent de trois radiotélescopes : Parkes, GBT et Nançay. Figure 35 : à gauche, illustration de l'effet Shapiro sur les résidus de temps d'arrivée (TOA) le long de la phase orbitale en fonction des positions relatives du pulsar, de son compagnon et de l'observateur. A droite, l'effet observé sur les TOA de PSRJ1802-2124 : en haut; modèle sans prise en compte des paramètres Shapiro; au milieu l'effet est partiellement absorbé par l'ajustement des autres paramètres orbitaux; en bas, on a ajusté l'ensemble des paramètres képlérien et post-képlériens. 58 II.2.2 Le fond d'ondes gravitationnelles (Cognard&Theureau 2006, Hobbs et al 2009, Cognard et al 2009, Ferdman et al 2010, Van Haasteren et al 2011 accepted) La détection directe des ondes gravitationnelles est en soi un vrai défi. Leur interaction avec des masses sur Terre est pratiquement non-mesurable, avec un effet relatif attendu (en taille ou en séparation) de 1 pour 10 20 (e.g. Schutz 2003 Cambridge University Press). La limite en sensibilité de la génération actuelle de détecteurs au sol (VIRGO-LIGO, domaine du Hz au kHz) n'a pas encore permis de les mesurer, en particulier à cause du bruit sismique auquel sont soumises les masses en laboratoire. Quant à la sonde spatiale LISA (domaine du mHz), elle ne sera probablement pas en opération avant 2020. Dans ce contexte, la chronométrie radio d'un ensemble de pulsars millisecondes (domaine du nHz) reste l'alternative la plus intéressante à relativement court terme. Un réseau de pulsars millisecondes ultra-stables agit en effet comme un détecteur d'ondes gravitationnelles qui utilise la Terre comme masse test. Le principe est que le passage d'une onde gravitationnelle au niveau de la Terre perturbe la métrique de l'espace temps localement et produit un signal corrélé dans les résidus de temps d'arrivée mesurés de l'ensemble des pulsars, avec une signature quadrupolaire bien caractéristique (Romani, 1989, et Foster & Backer, 1990). Un tel réseau de pulsars (Pulsar Timing Array, PTA) est sensible à des perturbations sur des échelles de temps allant de quelques jours à quelques dizaines d'années et peut être utilisé pour sonder le fond d'ondes gravitationnelles de très basse fréquence. Le fond d'ondes gravitationnelles stochastique peut-être, soit produit par l'effondrement ou à la coalescence de trous noirs massifs, soit d'origine cosmologique, par exemple comme relique de l'inflation ou émis par des boucles dans un réseau de cordes cosmiques. L'amplitude de ce fond d'onde pourrait atteindre gw ~ 10-9-10-8 (Jenet et al 2006, ApJ 653,1571). Par ailleurs la detection de systèmes binaires de trous noirs massifs (entre 10 4 et 1010 M⊙) permettrait de déduire comment le taux de coalescence et la masse des trous noirs évoluent en fonction du redshift, et donc de retracer l'histoire de la formation des galaxies dans un modèle hiérarchique de formation des structures. Enfin, si l'émission gravitationnelle peut être associée à des observations dans d'autres longueurs d'ondes (radio ou gamma par exemple), les systèmes binaires de trous noirs supermassifs peuvent être utilisés comme 'sirènes' standards pour contraindre les paramètres cosmologiques et l'équation d'état de l'énergie noire (Holz & Hughes 2005, ApJ 629, 15). 59 Figure 36 : Niveau de sensibilité des programmes « Pulsar Timing Array » et de SKA à des sources individuelles d'ondes gravitationnelles (trous noirs binaires massifs) et comparaison avec les programmes LISA et LIGO . Figure 37 : Niveau de détection d'un fond d'ondes gravitationnelles d'indice spectral -2/3 en fonction de son amplitude après cinq ans d'observation avec les programmes PTA actuels : Nanograv (US), EPTA(EU), PPTA (AU) et IPTA (tous) 60 Le premier résultat quantitatif issu de la chronométrie des pulsars a été présenté par Kaspi et al (1994, ApJ, 428, 713). Ceux-ci ont utilisé des observations du pulsar milliseconde PSRB1855+09 pour déterminer une limite de gw h2 < 1.1 x10-7 (avec Ho = h.100 km.s-1). Cette limite a été ensuite améliorée d'un facteur 5 en utilisant les observations “PTA” de sept pulsars millisecondes obtenues au télescope Parkes (Hobbs et al 2005, PASA, 22, 179), soit gw h2 < 1.9 10-8 ( Jenet et al 2006, ApJ 653,1571). Par comparaison, le signal le plus fort attendu est celui produit par un ensemble de trous noirs supermassifs distribués sur des échelles cosmologiques. Ce signal, qui dépend en outre du taux de coalescence des galaxies, serait de l'ordre de gw h2 ~ 2 x 10-10 (Jaffe & Backer 2003; Whyithe & Loeb 2003, ApJ 590, 691; Enoki et al 2004, ApJ, 615, 19). Les simulations suggèrent que la chronométrie de 20 pulsars avec une précision de 100 ns sur une période de 5 ans permettrait d'atteindre une sensibilité de gw h2 < 6.6 10-11 (Jenet et al 2006, ApJ 653,1571) et donc de détecter ce signal. Un avant goût de la qualité des données utilisées pour ce projet Européen, dont la qualité de l'instrumentation pulsar de Nançay est au jour d'aujourd'hui l'atout le plus fort, a été présenté dans les actes des Rencontres de Blois 2009 (Cognard et al, astro-ph/0911.1612) et dans les actes de la GWIC Amaldi Conference 2009 (Hobbs et al, astro-ph/0911.5206, et Ferdman et al astro-ph/1003.3405). Une nouvelle limite a été présentée au colloque IPTA du Lorentz Center (Leiden) par Rutger Van Haasteren et a fait l'objet d'un article qui vient d'être accepté à MNRAS. Elle est basée essentiellement sur nos données de Nançay pour les cinq pulsars PSRJ0613, PSRJ1012, PSRJ1713, PSRJ1744 et PSRJ1909. L'analyse complète montre que pour un fond d'ondes gravitationnelles avec un spectre en loi de puissance = -2/3 (valeur canonique de l'indice spectral pour un fond d'onde stochastique, issu d'un ensemble de trous noirs binaires massifs, cf Jafe & Backer 2003) , on obtient une limite à 2-sigma de l'amplitude hc ~ 6 10-15, équivalent à gw h2 ~ 10-8, soit environ deux fois inférieure à la meilleure mesure publiée par l'équipe de Parkes, une valeur qui n'est plus qu'à un ordre de grandeur de l'amplitude prédite par la théorie ! La principale nouveauté de la méthode développée dans Van Haasteren et al (2011) est qu'elle repose sur une analyse bayésienne. L'algorithme est basé sur la création d'un ensemble de modèles paramétrés décrivant les résidus de temps d'arrivées et sur la construction d'une distribution de probabilité qui dépend des paramètres du modèle. En pratique, on sépare la composante de bruit déterministe, i.e. celle liée au modèle de rotation, d'un bruit stochastique, qu'il soit d'origine gravitationnelle ou lié à la rotation, à l'horloge etc... La qualité des résidus de temps d'arrivées de chaque pulsar est alors évaluée, en terme de bruit blanc (gaussien), ou de bruit rouge (en loi de puissance, reflétant la présence de structures), et les meilleurs objets sont conservés pour l'étape suivante. Le modèle combiné inclut les bruits associés aux différents pulsars sélectionnés, ainsi qu'une source supplémentaire, un fond d'ondes gravitationnelles en forme de loi de puissance corrélée entre les différents pulsars. Cette méthode est très puissante car elle inclut naturellement et explicitement toutes les sources de bruit connues. Elle est par contre très lourde à mettre en oeuvre car l'étape de marginalisation sur les paramètres, requiert un temps de calcul qui varie comme le cube du nombre de données, soit le cube du nombre total de temps d'arrivée considérés ! 61 Figure 38 : Série de résidus de temps d'arrivée (TOA) pour cinq des plusars les plus stables suivis à Nançay. Leur rms moyen s'échelonne entre 70 et quelques centaines de nanosecondes. Figure 39 : comparaison du rms moyen obtenu par différent télescopes pour une ensemble de MSP's. Figure 40 : Analyse bayésienne de Rutger Van Haasteren à partir d'un échantillon de cinq pulsars de l'EPTA. On a représenté l'amplitude du fond d'onde en fonction de son indice spectral , pour les niveaux de confiance à 3, 2 et 1. C'est la meilleure limite supérieure obtenue à ce jour pour le fond d'ondes gravitationnelles stochastique. 62 63 PARTIE III : Les Recherches Futures Mes recherches dans les années à venir vont rester attachées à la thématique pulsar. J'espère pouvoir continuer à participer au développement d'une équipe forte, basée sur un savoir faire maintenant reconnu internationalement : le chronométrage radio de très haute précision des pulsars millisecondes. Il s'agit en effet d'une niche scientifique où notre petite équipe de Nançay/LPC2E a acquis ses quartiers de noblesse, et une position indispensable en Europe. Cela a été possible grâce à un choix ambitieux d'instrumentation, basé sur le principe de dédispersion cohérente, et à l'exploitation d'un autre atout, le fait qu'avec un télescope méridien, les observations d'une source donnée sont toujours faites dans des conditions similaires, garantissant une grande homogénéité des mesures. La conséquence est que le NRT est aujourd'hui l'instrument européen avec lequel on obtient, de loin, la meilleure précision temporelle, et c'est le seul avec lequel on puisse espérer conduire un monitoring dense des pulsars les plus stables. Cette récurrence des observations est possible, voire naturelle, parce que l'instrument est spécialisé dans la bande L, qu'il est méridien, et que la pression sur le temps d'observation y est par conséquent moindre qu'ailleurs. Je suis convaincu que c'est au travers de niches comme celle-ci (et il y en a d'autres !) que l'instrument pourra rester en pleine activité et contribuer au plus haut niveau sur la scène internationale. Les quelques années à venir verront se développer un autre instrument, LOFAR, dont une station est hébergée sur le site de Nançay. Un projet ANR vise à promouvoir un extension de cette station distante pour en faire potentiellement un instrument autonome et apporter une plus grande surface effective au réseau complet pour les grandes lignes de base. Cet instrument sera particulièrement bien adapté pour les sondages et recherches de transitoires, typiquement une phénoménologie de type pulsars ou RRATs, cette nouvelle famille d'étoiles à neutrons à l'émission hiératique. Utilisée en mode cohérent, cette station étendue sera presque aussi efficace que le coeur même de LOFAR. Elle permettra donc de sonder de manière exhaustive la population de pulsars proches et d'avoir pour la première fois une statistique importante pour l'étude du spectre radio dans ce domaine des basses fréquences. Un autre projet ANR complémentaire vient d'être soumis, pour explorer le domaine très basse fréquence du spectre des pulsars, entre 10 MHz et 30 MHz, un domaine largement inconnu pour l'émission de ces objets, mais où pourraient se jouer des éléments clefs dans la compréhension des mécanismes de l'émission radio. On soupçonne en effet une brusque chute du flux radio dans ce domaine, « turn off » qu'il faudra analyser en regard de mesures sur l'ensemble du spectre radio, obtenues avec LOFAR, le NRT ou les autres radiotélescopes européens de l'EPTA. 64 On l'aura compris, une de mes priorités sera de continuer de participer à cet effort commun vers la détection d'un fond d'ondes gravitationnelles, en co-encadrant une thèse sur l'analyse des « temps d'arrivées » dans ce contexte de réseau de pulsars stable, et en permettant l'épanouissement du projet LEAP, notamment avec l'insertion du NRT dans le réseau phasé des grand radiotélescopes européens. Un autre domaine d'intérêt sera l'étude des populations de pulsars au moyen d'observations multi-longueur d'onde, en particulier dans le domaine radio, en allant explorer la partie basse du spectre et en développant des outils pour recenser la population d'objets à l'émission sporadique. Une troisième voie sera de poursuivre l'analyse de la cinématiques des amas globulaires en lien avec le potentiel Galactique, sur la base des mesures de mouvement propres des pulsars millisecondes qui les habitent, un sujet d'étude finalement proche de ce que j'avais développé autour de « KLUN ». Enfin et surtout, mon investissement sera focalisé sur la politique scientifique de la Station de Radioastronomie de Nançay. Il s'agira là d'autres programmes de recherche scientifiques et d'autres projets technologiques, des directions différentes donc, mais qui, comme on le verra, entretiendront des relations fortes et diverses avec le programme de recherche « pulsars ». Parmi les grands axes de développement, on trouvera par exemple : une insertion encore plus grande de l'USN dans la R&D vers SKA, la promotion d'un service de surveillance et de météorologie solaire, la mise en avant d'un programme synthétique d'étude des phénomènes transitoires en astrophysique (des éruptions solaire aux pulsars, en passant par les magnétosphères de planètes géantes, la caractérisation radio des gerbes cosmiques ou le traitement des interférences), la mise en place d'une Super Station LOFAR, et l'entrée du NRT dans l'EVN. 65 Le fond d'ondes gravitationnelles Si nous voulons pouvoir détecter le fond d'ondes gravitationnelles stochastique, nous avons besoin d'un gain en sensibilité d'un facteur 300 par rapport aux mesures utilisées par Jenet et al. (2006). Celui-ci peut s'obtenir en se battant sur trois fronts : 1) en augmentant la sensibilité du télescope, 2) en suivant un plus grand nombre de pulsars millisecondes, 3) en étudiant avec soin toutes les sources de bruits. Concernant le premier point nous avons obtenu de l'Europe (ERC) le financement du projet LEAP, qui consiste en la combinaison des cinq plus grandes antennes européennes en un réseau phasé, permettant la constitution d'un télescope unique d'un diamètre équivalent à 194 m (~Arecibo, mais avec l'accès à une bien plus grande portion du ciel). Le gain en rapport signal sur bruit de l'ordre de 9 par rapport au télescope de Parkes utilisé et l'accès aux structures fine du profil temporel permettront d'accroître la précision temporelle d'un facteur environ 80 (~92). Concernant le second point, la plus grande sensibilité de LEAP permettra de suivre des pulsars qui sont aujourd'hui trop faibles pour être chronomètrés avec précision, atteignant ainsi un nombre de sources de l'ordre de 25 répartis sur 80% du ciel, et apportant un autre facteur 4 de gain en précision. Enfin, et cela concerne le troisième point, les observations simultannées multi-fréquences et multi-télescopes, acquises au sein de nos collaborations internationales, nous permettront de nous affranchir des variations de la dispersion dans le milieu interstellaire et de traquer les effets systématiques dus aux horloges ou aux autres délais instrumentaux. La grande densité du monitoring des pulsars au NRT est un atout inestimable pour explorer toutes les sources de bruits de chronométrage, en particulier celles dues aux irrégularités de rotation (timing noise, glitches) et celles dues au milieu interstellaire (scintillation, dispersion). Outre les effets purement instrumentaux, comme des instabilités d'horloges, ce sont ces sources de bruit qui, au degré de précision auquel on arrive aujourd'hui, risquent de masquer une signature de type onde gravitationnelle. Ces observations régulières du NRT, à l'échelle de quelques jours, sont complémentaires des observations plus « profondes », mais plus rares, obtenues avec l'instrument composite LEAP, corrélant les cinq grands radiotélescopes Européens en un unique réseau phasé. Elles permettent d'étudier les « hautes fréquences » typiquement de l'ordre de 10-6 - 10-7 Hz, et de « flaguer » efficacement des évènements de type ESE (Extreme Scattering Events) ou micro-glitch (sursaut de rotation dû à une réorganisation interne de l'étoile). C'est aussi dans ce domaine de fréquence où l'on sera le plus sensible à des évènements de type « burst », coalescence de trous noirs massifs, ou boucle de cordes cosmiques. Je compte m'impliquer en particulier dans l'élaboration et la mise en oeuvre de méthodes de traitement statistique des temps d'arrivées de pulsars dans ce contexte de recherche d'un fond d'onde gravitationnelles. Une voie intéressante est celle inaugurée par l'équipe de Leiden (Y. Levin et R. VanHaasteren, membres de l'EPTA) qui utilise un point de vue Bayésien, permettant d'intégrer de manière naturelle toutes les sources de bruits qui contribuent aux temps d'arrivées mesurés (voir section II.2.2). Réminiscence de mon travail sur les grandes structures de l'univers, j'aurai aussi un intérêt certain pour la modélisation du fond stochastique issu de la distribution des trous noirs massifs, associée aux différents modèle de formation hiérarchique des galaxies (voir e.g. les travaux de Sesana et al 2008-2009, dans ce domaine). Ce sera ma contribution à l'encadrement de notre nouvel étudiant en thèse Antoine Lassus. 66 En conclusion, nous sommes probablement, en Europe en particulier, à l'aube d'une première détection du fond d'ondes gravitationnelles et si elle a lieu, le NRT sera incontestablement la pierre angulaire de cette découverte. La population de pulsars de la Voie Lactée Une autre voie que j'explorerai plus avant est la caractérisation de la population de pulsars de la Voie Lactée. Après plusieurs décennies, où seules les observations radios permettaient un sondage représentatif de cette population d'étoiles, le XXIème siècle a ouvert la voie à des études extensives aussi bien dans les domaines des hautes énergies, en X et en gamma, que dans le domaine des basses fréquences radios. Derrière ces études multi-longueur d'onde, il y a la compréhension des mécanismes d'émission, avec une modélisation qui doit non seulement rendre compte de l'émission observée de tel ou tel pulsar, mais qui doit également être cohérente sur l'ensemble du spectre et intégrer la notion d'âge et l'evolution possible des objets et de leur magnétosphère. Un autre enjeu est de faire le lien avec les modèles de population stellaires Galactiques et le taux de supernovae. Enfin, ce que nous a montré récemment le satellite FERMI, c'est que les pulsars sont présents derrière la plupart des phénomènes les plus énergétiques de notre Galaxie. Une analyse globale permettra de comprendre le rôle des étoiles à neutron dans le bilan énergétique de la Galaxie, dans une Voie Lactée en constante évolution. Ce sont près d'une centaine de pulsars qui ont aujoud'hui été détectés en à peine plus de deux ans d'opération de FERMI (voir le catalogue 1FGL, First Year Fermi catalogue, http://fermi.gsfc.nasa.gov/ssc/data/access/lat/1yr_catalog/, et Abdo et al 2010c), et la moitié sont des millisecondes ! La moisson va continuer, à un rythme moins soutenu certes au cours des prochaines années, et permettra d'étudier avec de plus en plus de détails leurs mécanismes d'émission. A l'autre extrémité du spectre, l'entrée en fonctionnement de LOFAR va permettre de sonder la population des pulsars les plus faibles. Les pulsars ont en effet un spectre très raide en radio et leur pic d'émission en terme de densité de flux se trouve dans le domaine des basses fréquences vers 100-200 MHz. Cet échantillonnage complet de l'extrémité la plus faible de leur fonction de luminosité, permettra de cerner l'ensemble de la population de pulsars radio et d'apporter de nouvelles contraintes directes sur la population d'étoiles massives et le taux de supernovae dans la Voie Lactée. Pour l'accès aux fréquences encore plus basses, et l'exploration de la partie la moins énergétique du spectre d'émission des pulsars, il faudra compter avec le projet de Super Station LOFAR (LSS), qui devrait voir le jour sur le sol de Nançay à l'horizon 2014, et qui nous permettra de tenir un rôle clé dans ce domaine dans le paysage mondial. Une telle Super Station, avec une sensibilité équivalente au coeur de LOFAR mais une disponibilité bien plus grande par son utilisation stand-alone, permettrait à la fois une étude systématique des caractéristiques basse fréquence des pulsars connus (entre 20 MHz et 80 MHz), et une grande efficacité de détection des RRATs (Rotating Radio Transients) en observant sur des périodes plus longues que ne le fera le coeur de LOFAR en mode « survey ». Le recensement de cette nouvelle famille phénoménologique d'astres transitoires que sont les RRATs est intéressant à plus d'un titre, en particulier pour déterminer plus précisément leur nature, qui, si on sait qu'il s'agit très probablement d'une nouvelle manifestation de l'émission d'étoiles à neutron, reste encore très floue au regard des seulement quelques specimen connus. S'agit-il 67 d'un cas extrême de pulsars intermittents ? S'agit-il d'une manifestation d'objets éruptifs, comme le peuvent être les magnétars, connus essentiellement en X ? pourrait-il s'agir de pulsars normaux, dont on ne verrait pas le faisceau radio principal, mais seulement des évènement brefs issus de la haute magnétosphère ? En tous les cas, il ne peut s'agir d'une population marginale, car leur faible probabilité de détection avec les caractéristiques des relevés pulsars classiques, conjuguée à la dizaine de cas détectés malgré tout, indique un nombre d'objets observables sans doute équivalent à la population de pulsars radio ! En attendant la construction de la LSS, si celle-ci a lieu, nous nous sommes engagés avec l'équipe du LPC2E dans un projet de collaboration avec les scientifiques de l'UTR2 (Kharkov, Ukraine) pour effectuer un relevé du ciel nord entre 10 et 30 MHz et une observation systématique des pulsars de l'ATNF observables a priori dans cette gamme de fréquence, la limitation principale étant la dispersion temporelle du signal par multi-propagation. Au jour d'aujourd'hui, cet instrument est le plus grand radiotélescope au monde dans ce domaine de fréquence. Outre que l'on espère une kyrielle de nouveaux pulsars plus ou moins exotiques, cela permettra de nous préparer pour l'exploitation de la Super Station, en perfectionnant les méthodes de traitement au vol des interférences et les algorithmes de séparation pulsars/parasites/transitoires pour des signaux dispersés à l'extrême par leur trajet dans le milieu interstellaire. Ce problème est au coeur même des développements instrumentaux dans cette gamme de fréquence, car la recherche de candidats pulsars ou de transitoires comme les émissions de RRATs s'y apparente souvent à la recherche d'une poignée d'aiguilles tordues par la dispersion au milieu d'une montagne de parasites. 68 Le potentiel gravitationnel de la Galaxie et la distribution des vitesses d'amas globulaires Il s'agit là d'un autre projet recherche, à plus court terme, que j'ai commencé à explorer avec A.Corongiu, alors post-doc dans notre équipe, et avec F.Arenou et C.Babusiaux du groupe GAIA du GEPI, et qui pourrait donner des résultats intéressants dans un avenir proche. On sait que les amas globulaires sont parmi les plus anciennes sous-structures de la Voie Lactée. L'analyse de leur mouvement absolu et de leurs orbites doivent permettre de comprendre l'historique de la population de ces amas et de sonder le potentiel gravitationnel Galactique, en particulier la composante de matière noire du halo. Seulement une douzaine de ces amas possède aujourd'hui une mesure de mouvement propre par rapport à un référentiel extragalactique, sans faire intervenir un modèle de rotation de la Galaxie. Il s'agit donc d'une donnée rare. Mais il existe cependant une autre voie à exploiter : on peut en effet obtenir des mesures supplémentaires grâce au chronométrage de pulsars qu'ils hébergent. Ce type de mesure, habituellement peu fiable lorsqu'il s'agit de pulsars jeunes à la rotation relativement bruitée, devient très précise pour les vieux pulsars recyclés des amas globulaires. Ces derniers sont en effet beaucoup plus stables et leur bruit de chronométrage « pique » à plus basses fréquences, avec une très faible contribution à l'échelle de l'année, ce qui rend la mesure du mouvement propre bien plus fiable. On a donc là une donnée très intéressante à exploiter, pourvu que l'on discute pour chaque objet individuellement de sa réelle participation au mouvement propre de l'amas hôte. Cinq de ces mesures de mouvement propre ont déjà été publiées (pour NGC104, NGC6626, NGC6121, NGC6752 et NGC7078). Le nombre de pulsars milli-secondes connus dans les amas globulaires a par ailleurs augmenté de manière spectaculaire récemment grâce aux sondages effectués au GBT, à Arecibo, et à Parkes. Les plus « brillants » ont été suivi déjà depuis plusieurs années au NRT, permettant pour de nouvelles mesures indépendantes de mouvement propre potentiellement pour sept d'entre eux (M5, M4, M13, Terzan5, NGC6544, M28, et M15, la base de temps nécessaire étant typiquement de 5-6 ans). Notons que c'est aussi typiquement un programme particulièrement adapté à LEAP (voir sections « ondes gravitationnelles »), ces objets étant pour la plupart lointains, donc faibles et souvent à la limite de la détection avec un unique radiotélescope de 100 m. Au final, en complétant avec des mesures de vitesse radiale, bien plus simple à obtenir, on disposerait donc aujourd'hui d'un échantillon d'un peu plus d'une vingtaine de mesures de distance et de vitesse 3D d'amas globulaires, pour un catalogue total de 52 objets lorsque l'on étend la sélection aux mesures modèle-dépendantes de mouvements propres. C'est un échantillon unique pour sonder le potentiel du halo de la Voie Lactée. Ce projet représente pour moi une sorte de quadrature du cercle à l'interface entre le chronométrage des pulsars et les études cinématiques à l'échelle extragalactique effectuées dans le cadre de « KLUN ». 69 La politique scientifique de Nançay Mes priorités scientifiques sont naturellement amenées à se fondre dans les intérêts, plus larges, de la Station de Radioastronomie de Nançay, où j'ai commencé à mener une réelle politique scientifique. Comme thème transverse, à la fois niche scientifique possible pour l'USN et point commun à tous les instruments du site, j'ai choisi de promouvoir une radioastronomie du ciel variable et des phénomènes transitoires. Ce thème, que je vois comme une synthèse des activités de la Station, permet de rassembler à la fois des développements instrumentaux (récepteurs, chaîne analogique-numérique, haute dynamique, etc...), des développements en traitement du signal (analyse temps réel, dédispersion cohérente, RFI mitigation etc...) et de nombreux programmes scientifiques basés sur du monitoring et de l'évènementiel (comètes, pulsars, blazars, Physique du milieu interstellaire, émissions radio des planètes géantes, Physique des éruptions solaires, météo de l'espace, rayons cosmiques, etc...). Cette activité s'appuie à la fois sur les qualités uniques des instruments existants (NRT, NRH, LOFAR/DAM), sur l'implantation et le développement de nouveaux instruments (LOFAR Super Station, CODALEMA, FEDOME, extension du NRH), et sur une recherche instrumentale tournée majoritairement vers SKA (récepteurs intégrés, convertisseurs analogiques/numériques, cartes de traitement numérique, tests et conceptions d'antennes etc...). J'ai déjà mis en place un Conseil Scientifique et Technique regroupant les principaux acteurs de la science à Nançay, dans le but de faire des propositions pour la prospectives à moyen et long terme et d'animer des ateliers sur ce thème d'une radioastronomie des phénomènes variables. Parmi les actions en cours, pour la plupart initiées depuis ma prise de fonction à la direction de la Station, on trouve : – un projet d'ANR d'un grand relevé de pulsars dans la bande 10-30MHz avec le radiotélescope UTR2 de Kharkov, le plus grand instrument du monde dans son domaine de fréquence. Ce projet met en oeuvre à la fois des techniques sophistiquées de recherche de pulsars, une étude du milieu interstellaire par l'analyse de la scintillation et des techniques d'élimination des interférences. Il s'appuie sur le savoir-faire issu des programmes d'observations de planètes géantes en ondes décamétriques développés à Nançay et au LESIA avec l'UTR2 et sur les acquis de l'équipe Pulsars du LPC2E. Il est complémentaire des relevés de transients de LOFAR et sera l'étape préliminaire à une utilisation optimale de la future LOFAR Super Station, qui devrait voir le jour sur le site d'ici quelques années. – Un projet ANR pour la conception d'un d'ASIC dédié pour application à un réseau dense de type EMBRACE/AAVP (en support R&D au projet AA-mid de SKA phase 1). L'objectif principal de ce projet, outre une plus faible consommation et un meilleur rendement d'une tuile élémentaire, est la remise en phase des signaux par l'intégration de temps de retard. L'avantage de cette technique est de pouvoir prendre en compte en une fois l'ensemble de la bande de l'instrument, et donc de ne plus être limité en résolution temporelle. L'enjeu scientifique derrière cela est clairement la faisabilité de programmes d'étude d'évènements impulsionnels ou transitoires, tels les pulses géants de pulsars, le chronométrage précis des pulsars rapides, la détection radio des rayons cosmiques, ou le traitement optimal des interférences. – Un projet de spectroscopie solaire à très large bande et très haute dynamique, en collaboration avec le LESIA, l'Armée de l'Air et le LPC2E. Associé aux capacités d'imagerie du NRH entre 150 et 450 MHz, ce projet permettra, à l'aide de trois instruments, le DAM (20-70MHz), FEDOME (100 Mhz-1GHz) et une série de bandes étroites entre 1 et 50 GHz, de disposer d'un ensemble de données uniques au monde pour la surveillance solaire, la méteorologie de l'espace et le support aux missions 70 – – – – spatiales Solar Orbiter et Solar Probe Les projets de traitements d'interférence et d'extraction en temps réels de phénomènes astrophysiques transitoires. Ce programme est partie intégrante des projets CASPER (Berkeley) et UNIBOARD (Radionet-FP7). Il est à l'intersection de l'analyse des signaux de pulsars, de la RFI mitigation, de l'observation radio des planètes géantes et des sursauts dans la couronne solaire et au coeur des collaborations entre Nançay, le LPC2E, le LESIA et PRISME. Il constitue aussi une de nos plus importantes responsabilités européennes dans les cadres de Radionet et PrepSKA. C'est aussi une contribution importante au projet LEAP/EPTA. Le projet LEAP/VLBI pour le NRT. Pour ses qualités de chronométrage, l'association du NRT avec les quatre plus grands radiotélescopes européens permettra de constituer en Europe l'équivalent d'un ARECIBO. On pourra ainsi suivre avec une grande régularité les plus faibles des pulsars millisecondes stables connus, indispensables pour l'efficacité du réseau de détection d'ondes gravitationnelles EPTA. Une autre application, en imagerie cette fois, pourra être en particulier la participation du NRT à un monitoring VLBI de blazars, en coordination entre HESS (très hautes énergies, ~Tev) et l'EVN. La grande surface collectrice de l'instrument est un atout majeur pour ces deux applications d'observations en réseau d'antennes. Le projet de conception d'une Super Station LOFAR, aux capacités décuplées par rapport à une station standard. La pré-étude est soutenue par l'ANR (P.I. M.Tagger, LPC2E) et l'observation des pulsars en est un des fers de lance, de même que l'étude météorologique du milieu interstellaire et les recherches d'émissions transitoires d'exoplanètes radio. Le projet CODALEMA phase 3, qui verra les nouvelles antennes radio autonomes essaimer sur le site, voire s'installer dans des ballons captifs à plusieurs centaines de mètres du sol, permettra une meilleure caractérisation radio des gerbes issues du choc de particules cosmiques de haute énergie avec l'atmosphère terrestre. Ce programme est porté par une collaboration entre Subatech-Nantes (IN2P3), Nançay et le LESIA. Ces projets ne seront bien sûr pas les seuls, mais ils constitueront, ensemble, l'identité scientifique du site, et j'y serai personnellement impliqué. 71 PARTIE IV : Organisation de la Recherche, Enseignements et Transmission des Savoirs Animation scientifique Toutes ces années, depuis ma thèse sur la mesure de la constante de Hubble, jusqu'à mon récent investissement dans l'étude des pulsars, je me suis construit une assise scientifique large, allant de l'évolution stellaire à la cosmologie et alliant à la fois modélisation, traitement statistique et observations dans diverses longueurs d'onde. Également éléments de ce profil, mon intérêt pour l'histoire des idées, qui s'est formalisé par un cours d'épistémologie de l'Astronomie à l'Université d'Orléans, et ma présence quatre années au Conseil Scientifique de l'Observatoire, qui ont participé à me donner une vue d'ensemble sur la discipline. J'ai eu à plusieurs reprises un rôle de responsable d'équipe, à commencer par la collaboration KLUN, programme Franco-Finlandais dont j'ai pris les rênes à l'issue de ma thèse, puis par le projet MIGALE, dont j'assurais le co-leadership avec Philippe Prugniel, à l'interface entre les productions observationnelles du GEPI (GIRAFFE, HI-G) et la base de données Hyperleda de l'Observatoire de Lyon, pour finir enfin avec la mise en route à Orléans en 2006, avec Ismaël Cognard, d'une équipe « pulsars » aux ambitions nationales et internationales. Pour accompagner cette dernière naissance, j'ai lancé et organisé un atelier annuel intitulé « Pulsars : Théories et Observations » (cinq éditions, les deux dernières fusionnées avec les communautés PWN/SNR et Physique nucléaire, pour donner le colloque MODE, en novembre 2009 et novembre 2010), et fondé avec nos collègues européens le cycle des rencontres de l'EPTA (série d'ateliers semestriels, débutée à l'automne 2006 à Nançay, en alternance depuis dans les différents sites de radioastronomie impliqués). Cet investissement a abouti à la participation de notre petit groupe de Nançay à deux consortia, riches en production scientifique : FERMI et EPTA, et à la reconnaissance du NRT comme un instrument indispensable dans le paysage européen et mondial pour l'étude des pulsars. D'un point de vue plus institutionnel, j'ai défendu le programme KLUN au PNC, représenté MIGALE et hyperleda au PNG et pour un Plan Pluri Formation (PPF), et fait rentrer les programmes pulsars au PCHE, au PNCG et au Gphys/GRAM. J'ai également soumis (sans succès) deux demandes ANR « jeune chercheur » pour développer la nouvelle instrumentation pulsar du NRT et promouvoir le programme clé autour du support aux hautes énergies. Ce financement a été finalement acquis par le programme ARCUS (programme Ile de France – Afrique du Sud), complété par une demande à la CSA. 72 Enfin, j'ai obtenu et dirigé trois post-docs qui ont séjourné au LPC2E entre 2002 et 2010 : Mikko Hanski (deux ans, co-financement Région Centre – Finlande), Robert Ferdman (deux ans, financement MEN Observatoire de Paris), Alessandro Corongiu (14 mois, cofinancement LPC2E – Région Sardaigne). J'ai obtenu récemment via l'Observatoire de Paris un nouveau post-doc de deux ans, Maciej Serylak, qui sera présent sur Nançay jusqu'à fin 2012. J'ai également co-dirigé deux thèses : celle de Gregory Desvignes (directeur I.Cognard, sur « pulsars millisecondes et instrumentation ») et celle de Dalal Ait Allal (en cours, directeur N.Cornilleau, sur « traitement des interférence dans la chaine de données pulsars à Nançay »). deux autres thèses, par Antoine Lassus (directeur I.Cognard, sur « EPTA et tests des théories de la Gravitation ») et par Grégory Hellbourg (directeur Rachid Harba, sur « Imagerie radio du ciel en présence d'interférences radioélectriques; application aux télescope de nouvelle génération SKA et LOFAR »), ont débuté en octobre 2010. Je participe aujourd'hui au projet ANR LOFAR-LSS (financé), ainsi qu'à deux autres projets : FAN (projet de réseau phasé au foyer du NRT, soumis à l'ANR en 2009 et 2010) et PSRLOW (projet de relevé pulsars basse fréquence avec Kharkov, première soumission en janvier 2011). Enfin, je représente la France pour la coordination de EPTA et LEAP, des projets soutenus par RADIONET-FP7 et l'European Research Concil (ERC). Enseignement et diffusion des connaissances Depuis que je me suis installé à Orléans en 2000, j'ai participé à divers enseignements d'Astronomie avec mon collègue Ludwig Klein de l'Observatoire de Paris. En particulier j'ai créé avec lui deux cours « d'ouverture », transversaux en L1/L2/L3 à toutes les disciplines de l'université. Le premier est un cours d'épistémologie et d'histoire des sciences autour des concepts d'étoile et de galaxie. Le second est un panorama des méthodes de l'Astrophysique moderne destiné aux futurs enseignants du primaire et du secondaire. A partir de 2005, j'ai aussi pris la responsabilité des deux Diplômes d'Université du CNED en Astronomie et Astrophysique, diplômes que j'ai fait transfèrer de Paris-XI à Orléans pour plus de commodité. J'ai bien sûr aussi encadré divers stages de LICENSE et de MASTER avec l'Université d'Orléans et l'Observatoire de Paris. Je suis par ailleurs très impliqué dans des activités de parrainage de projets d'astronomie en écoles, collèges et lycées. Projets qui se concrétisent par des échanges de mails avec les élèves et les enseignants et par des visites-conférences dans leur établissement ou sur le site de Nançay. Dans le même ordre d'idée, j'organise depuis 2008, une école d'automne de radioastronomie pour les enseignants du secondaire et les radioastronomes amateurs (sous la coupe de l'UFE de l'Observatoire de Paris et de l'OSUC). J'ai aussi eu une activité importante en diffusion des connaissances vers le grand public. Cela s'est fait via des conférences dans les muséums de sciences naturelles de la région, dans les IUFMs, dans des associations d'amateurs ou lors de visite de la Station de radioastronomie ou du LPC2E. Mais surtout, je me suis engagé dans deux projets très particuliers : la réalisation d'un DVD, labellisé pour l'année mondiale de la Physique, sur le thème « Pulsars et Gravitation », et la création du contenu scientifique de la nouvelle muséographie du centre de visiteurs « Pôle des Étoiles » de Nançay. Pour le premier, j'ai monté l'ensemble du dossier de financement (EADS, SFP, CRDP, Obs. de Paris, Sciences à l'école), interagi avec l'équipe audio-visuelle du CRDP d'Orléans-Tours et conçu les contenus scientifiques avec mon collègue I.Cognard. Pour le second, j'ai participé à l'élaboration du synopsis, choisi l'iconographie, écrit l'ensemble des textes et interagi avec les graphistes, maquettistes et producteurs audiovisuels. Ce travail s'est fait en collaboration avec la société Guliver Design 73 qui a obtenu le marché de la nouvelle exposition et, au tout départ, en interaction avec Jamy Gourmaud de France Télévision. Enfin, dans le cadre de RADIONET, j'ai co-fondé avec un certain nombre de collègues européens, un réseau de « Visitor Centers » (VC-Network) attaché à des centres de radioastronomie. Ce projet regroupe six instituts dans six pays : Italie, Allemagne, France, Espagne, Royaume Uni, et Suède. Il n'a pas de financement propre, mais est jusqu'à présent inclus dans la partie Management de Radionet-FP7. Son but est d'organiser des échanges de matériel pédagogique, d'expositions et d'idées entre les différents centre de visiteurs et de mettre en place une politique de jumelages. La première réunion internationale « face-toface » sur ce thème a eu lieu les 17-18-19 novembre 2010 à Bologne. Avec la direction de l'USN, j'ai laissé de côté quelques enseignements comme les diplômes du CNED et la plupart de mes engagements dans les parrainages de projets scolaires, mais j'ai pour projet de développer avec les ingénieurs et chercheurs associés à Nançay des enseignements spécifiques autour de la radioastronomie. Je suis en effet convaincu du bien fondé d'un fort lien Recherche-Enseignement, et ce, du primaire jusqu'au troisième cycle ! L'Astronomie est par ailleurs le vecteur idéal pour amener les élèves et futurs étudiants vers les sciences dures, par son objet d'étude d'abord, un univers fascinant de richesse et de beauté, ensuite par les questions essentielles qu'elle soulève, « qui sommes nous ? », « où sommes nous ? », enfin parce qu'elle est sans doute la science la plus ancienne, que son histoire est riche de péripéties et permet une réflexion sur les conditions mêmes de la découverte. A Nançay, le premier objectif sera de mettre en place une palette de stages à géométrie variable pour recevoir des groupes d'étudiants de Master 1 et 2, ou des élèves ingénieurs en immersion. Nous avons de longue date le contact avec l'école doctorale d'Astrophysique d'Ile de France, le Master de l'OSUC a démarré partiellement cette année avec une composante d'enseignement en radioastronomie, à la fois sur place et au LPC2E à Orléans, nous recevons un groupe d'étudiants du Master de Strasbourg pour cinq jours début février, et d'autres liens sont à l'étude pour étendre cette activité sur le site. Le second objectif est la formation des enseignants du secondaire, avec d'une part la continuation de l'école d'automne proposées depuis 2008, et d'autre part une activité régulière tout au long de l'année, en partenariat avec le Pôle des Étoiles, pour accompagner des projets pédagogiques et des ateliers de radioastronomie. Le troisième objectif enfin, vers à la fois le grand public et les scolaires, sera l'acquisition et la mise en place sur le site, à proximité du Pôle des Etoiles, d'une antenne de 3 m à vocation pédagogique en relation avec le réseau européen EU-HOU. 74 75 ANNEXE 1 : Publications 76 77 Title: Authors: Radio and γ-ray Constraints on the Emission Geometry and Birthplace of PSR J2043+2740 Noutsos, A.; Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Baring, M. G.; Bastieri, D.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Buehler, R.; Busetto, G.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Çelik, Ö.; Chaty, S.; Chekhtman, A.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Colafrancesco, S.; Cutini, S.; Dermer, C. D.; de Palma, F.; Drell, P. S.; Dumora, D.; Ea, C. M.; Favuzzi, C.; Ferrara, E. C.; Focke, W. B.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Germani, S.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Giroletti, M.; Godfrey, G.; Grandi, P.; Grenier, I. A.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Harding, A. K.; Hughes, R. E.; Jackson, M. S.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Knödlseder, J.; Kramer, M.; Kuss, M.; Lande, J.; Lee, S.-H.; Longo, F.; Loparco, F.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Makeev, A.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McEnery, J. E.; Mehault, J.; Michelson, P. F.; Mizuno, T.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Naumann-Godo, M.; Nolan, P. L.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Okumura, A.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; Persic, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Ray, P. S.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Romani, R. W.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stappers, B. W.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Takahashi, H.; Tanaka, T.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibolla, O.; Torres, D. F.; Tramacere, A.; Usher, T. L.; Vandenbroucke, J.; Vianello, G.; Vilchez, N.; Villata, M.; Vitale, V.; von Kienlin, A.; Waite, A. P.; Wang, P.; Watters, K.; Weltevrede, P.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Ziegler, M. Publication: Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: The Astrophysical Journal, Volume 728, Issue 2, article id. 77 (2011). (ApJ Homepage) 02/2011 IOP gamma rays: stars, pulsars: individual: PSR J2043 + 2740 10.1088/0004-637X/728/2/77 2011ApJ...728...77N Abstract We report on the first year of Fermi γ-ray observations of pulsed high-energy emission from the old PSR J2043 + 2740. The study of the γ-ray efficiency of such old pulsars gives us an insight into the evolution of pulsars' ability to emit in γ rays as they age. The γ-ray light curve of this pulsar above 0.1 GeV is clearly defined by two sharp peaks, 0.353 ± 0.035 periods apart. We have combined the γ-ray profile characteristics of PSR J2043 + 2740 with the geometrical properties of the pulsar's radio emission, derived from radio-polarization data, and constrained the pulsar-beam geometry in the framework of a two-pole caustic (TPC) and an outer gap (OG) model. The ranges of magnetic inclination and viewing angle were determined to be {α, ζ} ~ {52°-57°, 61°-68°} for the TPC model, and {α, ζ} ~ {62°-73°, 74°-81°} and {α, ζ} ~ {72°-83°, 60°-75°} for the OG model. Based on this geometry, we assess possible birth locations for this pulsar and derive a likely proper motion, sufficiently high to be measurable with VLBI. At a characteristic age of 1.2 Myr, PSR J2043 + 2740 is the third oldest of all discovered, non-recycled, γ-ray pulsars: it is twice as old as the next oldest, PSR J0357 + 32, and younger only than the recently discovered PSR J1836 + 5925 and PSR J2055 + 25, both of which are at least five and ten times less energetic, respectively. 78 Title: Authors: Three Millisecond Pulsars in Fermi LAT Unassociated Bright Sources Ransom, S. M.; Ray, P. S.; Camilo, F.; Roberts, M. S. E.; Çelik, Ö.; Wolff, M. T.; Cheung, C. C.; Kerr, M.; Pennucci, T.; DeCesar, M. E.; Cognard, I.; Lyne, A. G.; Stappers, B. W.; Freire, P. C. C.; Grove, J. E.; Abdo, A. A.; Desvignes, G.; Donato, D.; Ferrara, E. C.; Gehrels, N.; Guillemot, L.; Gwon, C.; Harding, A. K.; Johnston, S.; Keith, M.; Kramer, M.; Michelson, P. F.; Parent, D.; Saz Parkinson, P. M.; Romani, R. W.; Smith, D. A.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Weltevrede, P.; Wood, K. S.; Ziegler, M. Publication: The Astrophysical Journal Letters, Volume 727, Issue 1, article id. L16 (2011). (ApJL Homepage) 01/2011 IOP pulsars: general, pulsars: individual: J0614–3329 J1231–1411 J2214+3000 10.1088/2041-8205/727/1/L16 2011ApJ...727L..16R Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract We searched for radio pulsars in 25 of the non-variable, unassociated sources in the Fermi LAT Bright Source List with the Green Bank Telescope at 820 MHz. We report the discovery of three radio and γ-ray millisecond pulsars (MSPs) from a high Galactic latitude subset of these sources. All of the pulsars are in binary systems, which would have made them virtually impossible to detect in blind γ-ray pulsation searches. They seem to be relatively normal, nearby (<=2 kpc) MSPs. These observations, in combination with the Fermi detection of γ-rays from other known radio MSPs, imply that most, if not all, radio MSPs are efficient γ-ray producers. The γ-ray spectra of the pulsars are power law in nature with exponential cutoffs at a few GeV, as has been found with most other pulsars. The MSPs have all been detected as X-ray point sources. Their soft X-ray luminosities of ~10 30-1031 erg s–1 are typical of the rare radio MSPs seen in X-rays. 79 Title: Authors: Fermi-LAT Search for Pulsar Wind Nebulae Around Gamma-ray Pulsars Publication: The Astrophysical Journal, Volume 726, Issue 1, article id. 35 (2011). (ApJ Homepage) 01/2011 IOP catalogs, gamma rays: general, pulsars: general 10.1088/0004-637X/726/1/35 2011ApJ...726...35A Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: Ackermann, M.; Ajello, M.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Bastieri, D.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bouvier, A.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Buehler, R.; Buson, S.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Çelik, Ö.; Charles, E.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Conrad, J.; Dermer, C. D.; de Angelis, A.; de Luca, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Silva, E. do Couto e.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Favuzzi, C.; Focke, W. B.; Frailis, M.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Germani, S.; Giglietto, N.; Giommi, P.; Giordano, F.; Giroletti, M.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hadasch, D.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hayashi, K.; Hays, E.; Hobbs, G.; Hughes, R. E.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Keith, M.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kramer, M.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lee, S.-H.; Lemoine-Goumard, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Makeev, A.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McEnery, J. E.; Mehault, J.; Michelson, P. F.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nakamori, T.; Naumann-Godo, M.; Nolan, P. L.; Noutsos, A.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Okumura, A.; Ormes, J. F.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ransom, S. M.; Ray, P. S.; Razzano, M.; Rea, N.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Ripken, J.; Ritz, S.; Romani, R. W.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Takahashi, H.; Takahashi, T.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Uchiyama, Y.; Uehara, T.; Usher, T. L.; Vandenbroucke, J.; Van Etten, A.; Vasileiou, V.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wang, P.; Weltevrede, P.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Yang, Z.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Abstract The high sensitivity of the Fermi-LAT (Large Area Telescope) offers the first opportunity to study faint and extended GeV sources such as pulsar wind nebulae (PWNe). After one year of observation the LAT detected and identified three PWNe: the Crab Nebula, Vela-X, and the PWN inside MSH 15-52. In the meantime, the list of LAT detected pulsars increased steadily. These pulsars are characterized by high energy loss rates (\dot{E}) from ~3 × 10 33 erg s–1 to 5 × 1038 erg s–1 and are therefore likely to power a PWN. This paper summarizes the search for PWNe in the off-pulse windows of 54 LAT-detected pulsars using 16 months of survey observations. Ten sources show significant emission, seven of these likely being of magnetospheric origin. The detection of significant emission in the off-pulse interval offers new constraints on the γ-ray emitting regions in pulsar magnetospheres. The three other sources with significant emission are the Crab Nebula, Vela-X, and a new PWN candidate associated with the LAT pulsar PSR J1023–5746, coincident with the TeV source HESS J1023–575. We further explore the association between the HESS and the Fermi source by modeling its spectral energy distribution. Flux upper limits derived for the 44 remaining sources are used to provide new constraints on famous PWNe that have been detected at keV and/or TeV energies. 80 Title: Authors: Publication: Publication Date: Origin: Keywords: DOI: Bibliographic Code: PSRs J0248+6021 and J2240+5832: young pulsars in the northern Galactic plane. Discovery, timing, and gamma-ray observations Theureau, G.; Parent, D.; Cognard, I.; Desvignes, G.; Smith, D. A.; Casandjian, J. M.; Cheung, C. C.; Craig, H. A.; Donato, D.; Foster, R.; Guillemot, L.; Harding, A. K.; Lestrade, J.-F.; Ray, P. S.; Romani, R. W.; Thompson, D. J.; Tian, W. W.; Watters, K. Astronomy and Astrophysics, Volume 525, id.A94 (A&A Homepage) 01/2011 EDP Sciences gamma rays: stars, pulsars: individual: J0248+6021, pulsars: individual: J2240+5832 10.1051/0004-6361/201015317 2011A&A...525A..94T Abstract Context. Pulsars PSR J0248+6021 (with a rotation period P = 217 ms and spin-down power dot E = 2.13 × 1035 erg s-1) and PSR J2240+5832 (P = 140 ms, dot E = 2.12 × 1035 erg s-1) were discovered in 1997 with the Nançay radio telescope during a northern Galactic plane survey, using the Navy-Berkeley Pulsar Processor (NBPP) filter bank. The GeV gamma-ray pulsations from both were discovered using the Fermi Large Area Telescope. Aims: We characterize the neutron star emission using radio and gamma-ray observations, and explore the rich environment of PSR J0248+6021. Methods: Twelve years of radio timing data, including glitches, with steadily improved instrumentation, such as the Berkeley-Orleans-Nançay pulsar backend, and a gamma-ray data set 2.6 times larger than previously published allow detailed investigations of these pulsars. Radio polarization data allow comparison with the geometry inferred from gamma-ray emission models. Results: The two pulsars resemble each other in both radio and gamma-ray data. Both are rare in having a single gamma-ray pulse offset far from the radio peak. The anomalously high dispersion measure for PSR J0248+6021 (DM = 370 pc cm-3) is most likely due to its being within the dense, giant HII region W5 in the Perseus arm at a distance of 2 kpc, as opposed to being beyond the edge of the Galaxy as obtained from models of average electron distributions. Its large transverse velocity and the low magnetic field along the line-of-sight favor this small distance. Neither gamma-ray, X-ray, nor optical data yield evidence of a pulsar wind nebula surrounding PSR J0248+6021. We report the discovery of gamma-ray pulsations from PSR J2240+5832. We argue that it could be in the outer arm, although slightly nearer than its DM-derived distance, but that it may be in the Perseus arm at half the distance. Conclusions: The energy flux and distance yield a gamma-ray luminosity for PSR J0248+6021 of Lγ = (1.4 ± 0.3) × 1034 erg s-1. For PSR J2240+5832, we find either Lγ = (7.9 ± 5.2) × 1034 erg s-1 if the pulsar is in the outer arm, or Lγ = (2.2 ± 1.7) × 1034 erg s-1 for the Perseus arm. These luminosities are consistent with an Lγ ∝ √{dot E} rule. Comparison of the gamma-ray pulse profiles with model predictions, including the constraints obtained from radio polarization data, implies outer magnetosphere emission. These two pulsars differ mainly in terms of their inclination angles and acceleration gap widths, which in turn explain the observed differences in the gamma-ray peak widths. 81 Title: Authors: Publication: Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: Fermi Large Area Telescope Observations of Gamma-ray Pulsars PSR J1057–5226, J1709–4429, and J1952+3252 Abdo, A. A.; Ajello, M.; Antolini, E.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Baring, M. G.; Bastieri, D.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bouvier, A.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Buehler, R.; Burnett, T. H.; Buson, S.; Caliandro, G. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Çelik, Ö.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Dermer, C. D.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Silva, E. do Couto e.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Favuzzi, C.; Ferrara, E. C.; Fortin, P.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Giroletti, M.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hadasch, D.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hays, E.; Jóhannesson, G.; Johnson, R. P.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Keith, M.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kramer, M.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lee, S.-H.; Lemoine-Goumard, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lubrano, P.; Makeev, A.; Manchester, R. N.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nakamori, T.; Nolan, P. L.; Norris, J. P.; Noutsos, A.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Okumura, A.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Ozaki, M.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Rainò, S.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Ripken, J.; Romani, R. W.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Takahashi, H.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Tibolla, O.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Usher, T. L.; Vandenbroucke, J.; Vasileiou, V.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wang, P.; Weltevrede, P.; Winer, B. L.; Yang, Z.; Ylinen, T.; Ziegler, M. The Astrophysical Journal, Volume 720, Issue 1, pp. 26-40 (2010). (ApJ Homepage) 09/2010 IOP gamma rays: stars, pulsars: individual: PSR J1057–5226 PSR J1709–4429 and PSR J1952+3252 10.1088/0004-637X/720/1/26 2010ApJ...720...26A Abstract The Fermi Large Area Telescope (LAT) data have confirmed the pulsed emission from all six high-confidence gamma-ray pulsars previously known from the EGRET observations. We report results obtained from the analysis of 13 months of LAT data for three of these pulsars (PSR J1057–5226, PSR J1709–4429, and PSR J1952+3252) each of which had some unique feature among the EGRET pulsars. The excellent sensitivity of LAT allows more detailed analysis of the evolution of the pulse profile with energy and also of the variation of the spectral shape with phase. We measure the cutoff energy of the pulsed emission from these pulsars for the first time and provide a more complete picture of the emission mechanism. The results confirm some, but not all, of the features seen in the EGRET data. 82 Title: Authors: Long-term timing of four millisecond pulsars Janssen, G. H.; Stappers, B. W.; Bassa, C. G.; Cognard, I.; Kramer, M.; Theureau, G. Publication: Publication Date: Origin: Keywords: Astronomy and Astrophysics, Volume 514, id.A74 (A&A Homepage) 05/2010 EDP Sciences stars: neutron, pulsars: general, pulsars: individual:, J1721–2457, pulsars: individual: J1745-0952, pulsars: individual: J1810-2005, pulsars: individual: J1918-0642 10.1051/0004-6361/200911728 2010A&A...514A..74J DOI: Bibliographic Code: Abstract We have timed four millisecond pulses, PSRs J1721-2457, J1745-0952, J1810-2005, and J1918-0642, for up to a total of 10.5 years each using multiple telescopes in the European Pulsar Timing Array network: the Westerbork Synthesis Radio Telescope in The Netherlands, the Nançay Radio Telescope in France and the Lovell telescope at Jodrell Bank in the UK. The long time span has enabled us to measure the proper motions of J1745-0952 and J1918-0642, indicating that they have transverse velocities of 200(50) and 54(7) km s-1 respectively. We have obtained upper limits on the proper motion of J1721-2457 and J1810-2005, which imply that they have transverse velocities less than 140 and 400 km s-1 respectively. In all cases, the velocities lie in the range typical of millisecond pulsars. We present pulse profiles for each pulsar taken from observations at multiple frequencies in the range of 350 to 2600 MHz, and show that J1810-2005 shows significant profile evolution in this range. Using our multifrequency observations, we measured the spectral indices for all four pulsars, and for J1810-2005 it appears to be very flat. The flux density of J1918-0642 shows extensive modulation which we attribute to the combined effects of refractive and diffractive scintillation. We discuss the possible use of including J1721-2457 or J1918-0642 in a pulsar timing array, and find that J1918-0642 will be useful to include when the timing precision of this pulsar is improved over the next few years. We have searched archival optical observations to detect companions of the binary pulsars, but none were detected. However, we provide lower limits on the masses of the white dwarf companions of PSRs J1745-0952 and J1918-0642. 83 Title: Authors: The European Pulsar Timing Array: current efforts and a LEAP toward the future Ferdman, R. D.; van Haasteren, R.; Bassa, C. G.; Burgay, M.; Cognard, I.; Corongiu, A.; D'Amico, N.; Desvignes, G.; Hessels, J. W. T.; Janssen, G. H.; Jessner, A.; Jordan, C.; Karuppusamy, R.; Keane, E. F.; Kramer, M.; Lazaridis, K.; Levin, Y.; Lyne, A. G.; Pilia, M.; Possenti, A.; Purver, M.; Stappers, B.; Sanidas, S.; Smits, R.; Theureau, G. Publication: Classical and Quantum Gravity, Volume 27, Issue 8, pp. 084014 (2010). (CQGra Homepage) 04/2010 IOP 10.1088/0264-9381/27/8/084014 2010CQGra..27h4014F Publication Date: Origin: DOI: Bibliographic Code: Abstract The European Pulsar Timing Array (EPTA) is a multi-institutional, multi-telescope collaboration, with the goal of using high-precision pulsar timing to directly detect gravitational waves. In this paper we discuss the EPTA member telescopes, current achieved timing precision and near-future goals. We report a preliminary upper limit to the amplitude of a gravitational wave background. We also discuss the Large European Array for Pulsars, in which the five major European telescopes involved in pulsar timing will be combined to provide a coherent array that will give similar sensitivity to the Arecibo radio telescope, and larger sky coverage. Title: Authors: Publication: Publication Date: Origin: DOI: Bibliographic Code: The International Pulsar Timing Array project: using pulsars as a gravitational wave detector Hobbs, G.; Archibald, A.; Arzoumanian, Z.; Backer, D.; Bailes, M.; Bhat, N. D. R.; Burgay, M.; Burke-Spolaor, S.; Champion, D.; Cognard, I.; Coles, W.; Cordes, J.; Demorest, P.; Desvignes, G.; Ferdman, R. D.; Finn, L.; Freire, P.; Gonzalez, M.; Hessels, J.; Hotan, A.; Janssen, G.; Jenet, F.; Jessner, A.; Jordan, C.; Kaspi, V.; Kramer, M.; Kondratiev, V.; Lazio, J.; Lazaridis, K.; Lee, K. J.; Levin, Y.; Lommen, A.; Lorimer, D.; Lynch, R.; Lyne, A.; Manchester, R.; McLaughlin, M.; Nice, D.; Oslowski, S.; Pilia, M.; Possenti, A.; Purver, M.; Ransom, S.; Reynolds, J.; Sanidas, S.; Sarkissian, J.; Sesana, A.; Shannon, R.; Siemens, X.; Stairs, I.; Stappers, B.; Stinebring, D.; Theureau, G.; van Haasteren, R.; van Straten, W.; Verbiest, J. P. W.; Yardley, D. R. B.; You, X. P. Classical and Quantum Gravity, Volume 27, Issue 8, pp. 084013 (2010). (CQGra Homepage) 04/2010 IOP 10.1088/0264-9381/27/8/084013 2010CQGra..27h4013H Abstract The International Pulsar Timing Array project combines observations of pulsars from both northern and southern hemisphere observatories with the main aim of detecting ultra-low frequency (~ 10-9-10-8 Hz) gravitational waves. Here we introduce the project, review the methods used to search for gravitational waves emitted from coalescing supermassive binary black-hole systems in the centres of merging galaxies and discuss the status of the project. 84 Title: Authors: The First Fermi Large Area Telescope Catalog of Gamma-ray Pulsars Publication: The Astrophysical Journal Supplement, Volume 187, Issue 2, pp. 460-494 (2010). (ApJS Homepage) 04/2010 IOP catalogs, gamma rays: general, pulsars: general, stars: neutron 10.1088/0067-0049/187/2/460 2010ApJS..187..460A Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Atwood, W. B.; Axelsson, M.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Baring, M. G.; Bastieri, D.; Baughman, B. M.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Blandford, R. D.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Buson, S.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Çelik, Ö.; Charles, E.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Cominsky, L. R.; Conrad, J.; Corbet, R.; Cutini, S.; den Hartog, P. R.; Dermer, C. D.; de Angelis, A.; de Luca, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Dormody, M.; Silva, E. do Couto e.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Espinoza, C.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Fegan, S. J.; Ferrara, E. C.; Focke, W. B.; Fortin, P.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gasparrini, D.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giavitto, G.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giommi, P.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Gotthelf, E. V.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Gwon, C.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hayashida, M.; Hays, E.; Hughes, R. E.; Jackson, M. S.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, R. P.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Kanbach, G.; Kaspi, V. M.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kawai, N.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kocian, M. L.; Kramer, M.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lemoine-Goumard, M.; Livingstone, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Madejski, G. M.; Makeev, A.; Manchester, R. N.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McConville, W.; McEnery, J. E.; McGlynn, S.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mineo, T.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nakamori, T.; Nolan, P. L.; Norris, J. P.; Noutsos, A.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Ozaki, M.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ransom, S. M.; Ray, P. S.; Razzano, M.; Rea, N.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Ritz, S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Roth, M.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sanchez, D.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Scargle, J. D.; Schalk, T. L.; Sellerholm, A.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stappers, B. W.; Starck, J.-L.; Striani, E.; Strickman, M. S.; Strong, A. W.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Takahashi, T.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Tibolla, O.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Uchiyama, Y.; Usher, T. L.; Van Etten, A.; Vasileiou, V.; Venter, C.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wang, P.; Wang, N.; Watters, K.; Weltevrede, P.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Abstract The dramatic increase in the number of known gamma-ray pulsars since the launch of the Fermi Gamma-ray Space Telescope (formerly GLAST) offers the first opportunity to study a sizable population of these high-energy objects. This catalog summarizes 46 high-confidence pulsed detections using the first six months of data taken by the Large Area Telescope (LAT), Fermi's main instrument. Sixteen previously unknown pulsars were discovered by searching for pulsed signals at the positions of bright gamma-ray sources seen with the LAT, or at the positions of objects suspected to be neutron stars based on observations at other wavelengths. The dimmest observed flux among these gamma-ray-selected pulsars is 6.0 × 10-8 ph cm-2 s-1 (for E>100 MeV). Pulsed gamma-ray emission was discovered from 24 known pulsars by using ephemerides (timing solutions) derived from monitoring radio pulsars. Eight of these new gamma-ray pulsars are millisecond pulsars. The dimmest observed flux among the radio-selected pulsars is 1.4 × 10-8 ph cm-2 s-1 (for E>100 MeV). The remaining six gamma-ray pulsars were known since the Compton Gamma Ray Observatory mission, or before. The limiting flux for pulse detection is nonuniform over the sky owing to different background levels, especially near the Galactic plane. The pulsed energy spectra can be described by a power law with an exponential cutoff, with cutoff energies in the range ~1-5 GeV. The rotational energy-loss rate (Ė) of these neutron stars spans five decades, from ~3 × 1033 erg s-1 to 5 × 1038 erg s-1, and the apparent efficiencies for conversion to gamma-ray emission range from ~0.1% to ~ unity, although distance uncertainties complicate efficiency estimates. The pulse shapes show substantial diversity, but roughly 75% of the gamma-ray pulse profiles have two peaks, separated by gsim0.2 of rotational phase. For most of the pulsars, gamma-ray emission appears to come mainly from the outer magnetosphere, while polar-cap emission remains plausible for a remaining few. Spatial associations imply that many of these pulsars power pulsar wind nebulae. Finally, these discoveries suggest that gamma-ray-selected young pulsars are born at a rate comparable to that of their radio-selected cousins and that the birthrate of all young gamma-ray-detected pulsars is a 85 substantial fraction of the expected Galactic supernova rate. 86 Title: Discovery of Pulsed γ-Rays from PSR J0034-0534 with the Fermi Large Area Telescope: A Case for Co-Located Radio and γ-Ray Emission Regions Authors: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Allafort, A.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Bastieri, D.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Blandford, R. D.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bouvier, A.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Buson, S.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Carrigan, S.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Çelik, Ö.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Conrad, J.; Corbet, R.; DeCesar, M. E.; Dermer, C. D.; Desvignes, G.; de Angelis, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Dormody, M.; Silva, E. do Couto e.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Espinoza, C.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Fegan, S. J.; Focke, W. B.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gasparrini, D.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giavitto, G.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hadasch, D.; Harding, A. K.; Hays, E.; Hobbs, G.; Horan, D.; Hughes, R. E.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kawai, N.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kramer, M.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lemoine-Goumard, M.; Llena Garde, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Makeev, A.; Manchester, R. N.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McConville, W.; McEnery, J. E.; McGlynn, S.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nolan, P. L.; Norris, J. P.; Noutsos, A.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Ozaki, M.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; PesceRollins, M.; Pierbattista, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ransom, S. M.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Ripken, J.; Ritz, S.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Roth, M.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Scargle, J. D.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stappers, B. W.; Starck, J.-L.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Takahashi, H.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Usher, T. L.; Van Etten, A.; Vasileiou, V.; Venter, C.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wallace, E.; Wang, P.; Weltevrede, P.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: The Astrophysical Journal, Volume 712, Issue 2, pp. 957-963 (2010). (ApJ Homepage) 04/2010 IOP gamma rays: general, pulsars: general, pulsars: individual: PSR J0034–0534 10.1088/0004-637X/712/2/957 2010ApJ...712..957A Abstract Millisecond pulsars (MSPs) have been firmly established as a class of γ-ray emitters via the detection of pulsations above 0.1 GeV from eight MSPs by the Fermi Large Area Telescope (LAT). Using 13 months of LAT data, significant γ-ray pulsations at the radio period have been detected from the MSP PSR J0034-0534, making it the ninth clear MSP detection by the LAT. The γ-ray light curve shows two peaks separated by 0.274 ± 0.015 in phase which are very nearly aligned with the radio peaks, a phenomenon seen only in the Crab pulsar until now. The >=0.1 GeV spectrum of this pulsar is well fit by an exponentially cutoff power law with a cutoff energy of 1.8 ± 0.6 ± 0.1 GeV and a photon index of 1.5 ± 0.2 ± 0.1, first errors are statistical and second are systematic. The nearalignment of the radio and γ-ray peaks strongly suggests that the radio and γ-ray emission regions are co-located and both are the result of caustic formation. 87 Title: PSR J1907+0602: A Radio-Faint Gamma-Ray Pulsar Powering a Bright TeV Pulsar Wind Nebula Authors: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Bastieri, D.; Baughman, B. M.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Blandford, R. D.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Buson, S.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Çelik, Ö.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Cominsky, L. R.; Conrad, J.; Cutini, S.; de Angelis, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Dingus, B. L.; Dormody, M.; Silva, E. do Couto e.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Fegan, S. J.; Focke, W. B.; Fortin, P.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gasparrini, D.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giavitto, G.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hays, E.; Hughes, R. E.; Jackson, M. S.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kawai, N.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kocian, M. L.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; LemoineGoumard, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Makeev, A.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McEnery, J. E.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nolan, P. L.; Norris, J. P.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Paneque, D.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ray, P. S.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Ritz, S.; Roberts, M. S. E.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Ro'mani, R. W.; Roth, M.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sanchez, D.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Scargle, J. D.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Tibaldo, L.; Tibolla, O.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Uchiyama, Y.; Usher, T. L.; Van Etten, A.; Vasileiou, V.; Venter, C.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wang, P.; Watters, K.; Winer, B. L.; Wolff, M. T.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: Publication Date: Origin: ApJ Keywords: The Astrophysical Journal, Volume 711, Issue 1, pp. 64-74 (2010). (ApJ Homepage) 03/2010 IOP gamma rays: general, pulsars: general, pulsars: individual: PSR J1907+0602, supernovae: individual: SNR G40.5-0.5 10.1088/0004-637X/711/1/64 2010ApJ...711...64A DOI: Bibliographic Code: Abstract We present multiwavelength studies of the 106.6 ms γ-ray pulsar PSR J1907+06 near the TeV source MGRO J1908+06. Timing observations with Fermi result in a precise position determination for the pulsar of R.A. = 19h07m54.s7(2), decl. = +06°02'16(2)'' placing the pulsar firmly within the TeV source extent, suggesting the TeV source is the pulsar wind nebula of PSR J1907+0602. Pulsed γ-ray emission is clearly visible at energies from 100 MeV to above 10 GeV. The phase-averaged power-law index in the energy range E > 0.1 GeV is Γ = 1.76 ± 0.05 with an exponential cutoff energy Ec = 3.6 ± 0.5 GeV. We present the energy-dependent γ-ray pulsed light curve as well as limits on off-pulse emission associated with the TeV source. We also report the detection of very faint (flux density of ~= 3.4 μJy) radio pulsations with the Arecibo telescope at 1.5 GHz having a dispersion measure DM = 82.1 ± 1.1 cm-3 pc. This indicates a distance of 3.2 ± 0.6 kpc and a pseudo-luminosity of L 1400 ~= 0.035 mJy kpc2. A Chandra ACIS observation revealed an absorbed, possibly extended, compact (lsim4'') X-ray source with significant nonthermal emission at R.A. = 19h07m54.s76, decl. = +06°02'14farcs6 with a flux of 2.3+0.6 -1.4 × 10-14 erg cm-2 s-1. From archival ASCA observations, we place upper limits on any arcminute scale 2-10 keV X-ray emission of ~1 × 10-13 erg cm-2 s-1. The implied distance to the pulsar is compatible with that of the supernova remnant G40.5 - 0.5, located on the far side of the TeV nebula from PSR J1907+0602, and the S74 molecular cloud on the nearer side which we discuss as potential birth sites. 88 Title: Gamma-Ray Emission from the Shell of Supernova Remnant W44 Revealed by the Fermi LAT Authors: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Baring, M. G.; Bastieri, D.; Baughman, B. M.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Blandford, R. D.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Buson, S.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Çelik, Ö.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Cominsky, L. R.; Conrad, J.; Cutini, S.; Dermer, C. D.; de Angelis, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; do Couto e Silva, E.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Espinoza, C.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Fegan, S. J.; Focke, W. B.; Fortin, P.; Frailis, M.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gasparrini, D.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giavitto, G.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hayashida, M.; Hays, E.; Hughes, R. E.; Jackson, M. S.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Katsuta, J.; Kawai, N.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kocian, M. L.; Kramer, M.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lemoine-Goumard, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Madejski, G. M.; Makeev, A.; Mazziotta, M. N.; McEnery, J. E.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nakamori, T.; Nolan, P. L.; Norris, J. P.; Noutsos, A.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Paneque, D.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Roth, M.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sanchez, D.; Sander, A.; Parkinson, P. M. Saz; Scargle, J. D.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stappers, B. W.; Stecker, F. W.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Takahashi, T.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Tibaldo, L.; Tibolla, O.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Uchiyama, Y.; Usher, T. L.; Vasileiou, V.; Venter, C.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wang, P.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Yamazaki, R.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: Publication Date: Category: Origin: DOI: Bibliographic Code: Science, Volume 327, Issue 5969, pp. 1103- (2010). (Sci Homepage) 02/2010 ASTRONOMY SCIENCE 10.1126/science.1182787 2010Sci...327.1103A Abstract Recent observations of supernova remnants (SNRs) hint that they accelerate cosmic rays to energies close to ~1015 electron volts. However, the nature of the particles that produce the emission remains ambiguous. We report observations of SNR W44 with the Fermi Large Area Telescope at energies between 2 × 108 electron volts and 3 ×1011 electron volts. The detection of a source with a morphology corresponding to the SNR shell implies that the emission is produced by particles accelerated there. The gamma-ray spectrum is well modeled with emission from protons and nuclei. Its steepening above ~109 electron volts provides a probe with which to study how particle acceleration responds to environmental effects such as shock propagation in dense clouds and how accelerated particles are released into interstellar space. 89 Title: Gamma-ray and Radio Properties of Six Pulsars Detected by the Fermi Large Area Telescope Authors: Weltevrede, P.; Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Axelsson, M.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Bastieri, D.; Baughman, B. M.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Buson, S.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Çelik, Ö.; Charles, E.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Cominsky, L. R.; Conrad, J.; Cutini, S.; Dermer, C. D.; Desvignes, G.; de Angelis, A.; de Luca, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Dormody, M.; Silva, E. do Couto e.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Fegan, S. J.; Focke, W. B.; Fortin, P.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gasparrini, D.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giavitto, G.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hays, E.; Hobbs, G.; Hughes, R. E.; Jackson, M. S.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kawai, N.; Keith, M.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kocian, M. L.; Kramer, M.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lemoine-Goumard, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Makeev, A.; Manchester, R. N.; Mazziotta, M. N.; McEnery, J. E.; McGlynn, S.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nolan, P. L.; Norris, J. P.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ransom, S. M.; Razzano, M.; Rea, N.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Roth, M.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sanchez, D.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stappers, B. W.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Uchiyama, Y.; Usher, T. L.; Van Etten, A.; Vasileiou, V.; Venter, C.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wang, P.; Wang, N.; Watters, K.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: The Astrophysical Journal, Volume 708, Issue 2, pp. 1426-1441 (2010). (ApJ Homepage) 01/2010 IOP pulsars: individual: PSRs J0631+1036 J0659+1414 J0742-2822 J1420-6048 J15095850 J1718-3825 10.1088/0004-637X/708/2/1426 2010ApJ...708.1426W Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract We report the detection of pulsed γ-rays for PSRs J0631+1036, J0659+1414, J0742-2822, J1420-6048, J15095850, and J1718-3825 using the Large Area Telescope on board the Fermi Gamma-ray Space Telescope (formerly known as GLAST). Although these six pulsars are diverse in terms of their spin parameters, they share an important feature: their γ-ray light curves are (at least given the current count statistics) single peaked. For two pulsars, there are hints for a double-peaked structure in the light curves. The shapes of the observed light curves of this group of pulsars are discussed in the light of models for which the emission originates from high up in the magnetosphere. The observed phases of the γ-ray light curves are, in general, consistent with those predicted by high-altitude models, although we speculate that the γ-ray emission of PSR J0659+1414, possibly featuring the softest spectrum of all Fermi pulsars coupled with a very low efficiency, arises from relatively low down in the magnetosphere. High-quality radio polarization data are available showing that all but one have a high degree of linear polarization. This allows us to place some constraints on the viewing geometry and aids the comparison of the γ-ray light curves with high-energy beam models. 90 Title: Fermi Large Area Telescope Observations of the Crab Pulsar And Nebula Authors: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Atwood, W. B.; Axelsson, M.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Baring, M. G.; Bastieri, D.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Blandford, R. D.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Çelik, Ö.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Cominsky, L. R.; Conrad, J.; Dermer, C. D.; de Angelis, A.; de Luca, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Silva, E. do Couto e.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Espinoza, C.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Fegan, S. J.; Ferrara, E. C.; Focke, W. B.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gasparrini, D.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giavitto, G.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hayashida, M.; Hays, E.; Hughes, R. E.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, R. P.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kawai, N.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kocian, M. L.; Kramer, M.; Kuehn, F.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lee, S.-H.; Lemoine-Goumard, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Makeev, A.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McEnery, J. E.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Moretti, E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nakamori, T.; Nolan, P. L.; Norris, J. P.; Noutsos, A.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Ozaki, M.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; PesceRollins, M.; Pierbattista, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ray, P. S.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Ritz, S.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Roth, M.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sanchez, D.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Scargle, J. D.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stappers, B. W.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Uchiyama, Y.; Usher, T. L.; Van Etten, A.; Vasileiou, V.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wallace, E.; Wang, P.; Watters, K.; Weltevrede, P.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: Publication Date: Origin: ApJ Keywords: The Astrophysical Journal, Volume 708, Issue 2, pp. 1254-1267 (2010). (ApJ Homepage) 01/2010 IOP gamma rays: observations, ISM: individual: Crab Nebula, pulsars: individual: Crab, supernova remnants 10.1088/0004-637X/708/2/1254 2010ApJ...708.1254A DOI: Bibliographic Code: Abstract We report on γ-ray observations of the Crab Pulsar and Nebula using 8 months of survey data with the Fermi Large Area Telescope (LAT). The high quality light curve obtained using the ephemeris provided by the Nançay and Jodrell Bank radio telescopes shows two main peaks stable in phase with energy. The first γ-ray peak leads the radio main pulse by (281 ± 12 ± 21) μs, giving new constraints on the production site of non-thermal emission in pulsar magnetospheres. The first uncertainty is due to γ-ray statistics, and the second arises from the rotation parameters. The improved sensitivity and the unprecedented statistics afforded by the LAT enable precise measurement of the Crab Pulsar spectral parameters: cut-off energy at Ec = (5.8 ± 0.5 ± 1.2) GeV, spectral index of Γ = (1.97 ± 0.02 ± 0.06) and integral photon flux above 100 MeV of (2.09 ± 0.03 ± 0.18) × 10 –6 cm–2 s–1. The first errors represent the statistical error on the fit parameters, while the second ones are the systematic uncertainties. Pulsed γ-ray photons are observed up to ~ 20 GeV which precludes emission near the stellar surface, below altitudes of around 4-5 stellar radii in phase intervals encompassing the two main peaks. A detailed phase-resolved spectral analysis is also performed: the hardest emission from the Crab Pulsar comes from the bridge region between the two γ-ray peaks while the softest comes from the falling edge of the second peak. The spectrum of the nebula in the energy range 100 MeV-300 GeV is well described by the sum of two power laws of indices Γ sync = (3.99 ± 0.12 ± 0.08) and ΓIC = (1.64 ± 0.05 ± 0.07), corresponding to the falling edge of the synchrotron and the rising edge of the inverse Compton (IC) components, respectively. This latter, which links up naturally with the spectral data points of Cherenkov experiments, is well reproduced via IC scattering from standard magnetohydrodynamic nebula models, and does not require any additional radiation mechanism. 91 Title: Generic tests of the existence of the gravitational dipole radiation and the variation of the gravitational constant Authors: Lazaridis, K.; Wex, N.; Jessner, A.; Kramer, M.; Stappers, B. W.; Janssen, G. H.; Desvignes, G.; Purver, M. B.; Cognard, I.; Theureau, G.; Lyne, A. G.; Jordan, C. A.; Zensus, J. A. Publication: Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Volume 400, Issue 2, pp. 805-814. (MNRAS Homepage) 12/2009 MNRAS binaries: general , pulsars: general , pulsars: individual: PSR J1012+5307 (c) Journal compilation © 2009 RAS 10.1111/j.1365-2966.2009.15481.x 2009MNRAS.400..805L Publication Date: Origin: MNRAS Keywords: Abstract Copyright: DOI: Bibliographic Code: Abstract We present results from the high-precision timing analysis of the pulsar-white dwarf (WD) binary PSR J1012+5307 using 15 years of multitelescope data. Observations were performed regularly by the European Pulsar Timing Array (EPTA) network, consisting of Effelsberg, Jodrell Bank, Westerbork and Nançay. All the timing parameters have been improved from the previously published values, most by an order of magnitude. In addition, a parallax measurement of π = 1.2(3)mas is obtained for the first time for PSR J1012+5307, being consistent with the optical estimation from the WD companion. Combining improved 3D velocity information and models for the Galactic potential, the complete evolutionary Galactic path of the system is obtained. A new intrinsic eccentricity upper limit of e < 8.4 × 10-7 is acquired, one of the smallest calculated for a binary system and a measurement of the variation of the projected semimajor axis also constrains the system's orbital orientation for the first time. It is shown that PSR J1012+5307 is an ideal laboratory for testing alternative theories of gravity. The measurement of the change of the orbital period of the system of is used to set an upper limit on the dipole gravitational wave emission that is valid for a wide class of alternative theories of gravity. Moreover, it is shown that in combination with other binary pulsars PSR J1012+5307 is an ideal system to provide self-consistent, generic limits, based only on millisecond pulsar data, for the dipole radiation and the variation of the gravitational constant . 92 Title: Fermi Large Area Telescope Detection of Pulsed γ-rays from the Vela-like Pulsars PSR J1048–5832 and PSR J2229+6114 Authors: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Atwood, W. B.; Axelsson, M.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Baring, M. G.; Bastieri, D.; Baughman, B. M.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Conrad, J.; de Angelis, A.; de Palma, F.; Dormody, M.; Silva, E. do Couto e.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Halpern, J.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hayashida, M.; Hays, E.; Hobbs, G.; Hughes, R. E.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, R. P.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kawai, N.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kocian, M. L.; Kramer, M.; Kuehn, F.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lemoine-Goumard, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Makeev, A.; Manchester, R. N.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McEnery, J. E.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nolan, P. L.; Norris, J. P.; Noutsos, A.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Ozaki, M.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ransom, S. M.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Roth, M.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sanchez, D.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Scargle, J. D.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stappers, B. W.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Uchiyama, Y.; Usher, T. L.; Van Etten, A.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wang, P.; Wang, N.; Watters, K.; Weltevrede, P.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: Publication Date: Origin: ApJ Keywords: The Astrophysical Journal, Volume 706, Issue 2, pp. 1331-1340 (2009). (ApJ Homepage) 12/2009 IOP gamma rays: observations, pulsars: general, pulsars: individual: PSR J1048–5832 PSr J222+6114 10.1088/0004-637X/706/2/1331 2009ApJ...706.1331A DOI: Bibliographic Code: Abstract We report the detection of γ-ray pulsations (>=0.1 GeV) from PSR J2229+6114 and PSR J1048–5832, the latter having been detected as a low-significance pulsar by EGRET. Data in the γ-ray band were acquired by the Large Area Telescope (LAT) aboard the Fermi Gamma-ray Space Telescope, while the radio rotational ephemerides used to fold the γ-ray light curves were obtained using the Green Bank Telescope, the Lovell telescope at Jodrell Bank, and the Parkes Telescope. The two young radio pulsars, located within the error circles of the previously unidentified EGRET sources 3EG J1048–5840 and 3EG J2227+6122, present spin-down characteristics similar to the Vela pulsar. PSR J1048–5832 shows two sharp peaks at phases 0.15 ± 0.01 and 0.57 ± 0.01 relative to the radio pulse confirming the EGRET light curve, while PSR J2229+6114 presents a very broad peak at phase 0.49 ± 0.01. The γ-ray spectra above 0.1 GeV of both pulsars are fit with power laws having exponential cutoffs near 3 GeV, leading to integral photon fluxes of (2.19 ± 0.22 ± 0.32) × 10 –7 cm–2 s–1 for PSR J1048–5832 and (3.77 ± 0.22 ± 0.44) × 10–7 cm–2 s–1 for PSR J2229+6114. The first uncertainty is statistical and the second is systematic. PSR J1048–5832 is one of the two LAT sources which were entangled together as 3EG J1048–5840. These detections add to the growing number of young γ-ray pulsars that make up the dominant population of GeV γ-ray sources in the Galactic plane. 93 Title: The international pulsar timing array project: using pulsars as a gravitational wave detector Authors: Hobbs, G.; Archibald, A.; Arzoumanian, Z.; Backer, D.; Bailes, M.; Bhat, N. D. R.; Burgay, M.; Burke-Spolaor, S.; Champion, D.; Cognard, I.; Coles, W.; Cordes, J.; Demorest, P.; Desvignes, G.; Ferdman, R. D.; Finn, L.; Freire, P.; Gonzalez, M.; Hessels, J.; Hotan, A.; Janssen, G.; Jenet, F.; Jessner, A.; Jordan, C.; Kaspi, V.; Kramer, M.; Kondratiev, V.; Lazio, J.; Lazaridis, K.; Lee, K. J.; Levin, Y.; Lommen, A.; Lorimer, D.; Lynch, R.; Lyne, A.; Manchester, R.; McLaughlin, M.; Nice, D.; Oslowski, S.; Pilia, M.; Possenti, A.; Purver, M.; Ransom, S.; Reynolds, J.; Sanidas, S.; Sarkissian, J.; Sesana, A.; Shannon, R.; Siemens, X.; Stairs, I.; Stappers, B.; Stinebring, D.; Theureau, G.; van Haasteren, R.; van Straten, W.; Verbiest, J. P. W.; Yardley, D. R. B.; You, X. P. eprint arXiv:0911.5206 11/2009 ARXIV Astrophysics - Solar and Stellar Astrophysics, Astrophysics - Galaxy Astrophysics accepted by Classical and Quantum Gravity. Review talk for the Amaldi8 conference series 2009arXiv0911.5206H Publication: Publication Date: Origin: Keywords: Comment: Bibliographic Code: Abstract The International Pulsar Timing Array project combines observations of pulsars from both Northern and Southern hemisphere observatories with the main aim of detecting ultra-low frequency (~10^-9 to 10^-8 Hz) gravitational waves. Here we introduce the project, review the methods used to search for gravitational waves emitted from coalescing supermassive binary black-hole systems in the centres of merging galaxies and discuss the status of the project. Title: Nancay radiotelescope as part of the international Pulsar Timing campaigns Authors: Publication: Publication Date: Origin: Keywords: Cognard, I.; Theureau, G.; Desvignes, G.; Ferdman, R. eprint arXiv:0911.1612 11/2009 ARXIV Astrophysics - Cosmology and Extragalactic Astrophysics, Astrophysics - High Energy Astrophysical Phenomena, Astrophysics - Instrumentation and Methods for Astrophysics 4 pages, 2 figures, proceeding of 'Windows on the Universe', XXI Rencontres de Blois, France, June 21-26 2009 2009arXiv0911.1612C Comment: Bibliographic Code: Abstract Nancay radiotelescope is involved in high precision timing since 20 years. Since 2004, a coherent dedispersion instrumentation enables numerous routine observations on more than 200 pulsars using half of the time if this 100meters class radiotelescope. Two main programs are currently conducted. A large set of young and old pulsars is timed for a multi-wavelength approach, complementary to the very successful high energy observations of pulsars done by FERMI. A set of highly stable millisecond pulsars is monitored as our contribution to the European Pulsar Timing Array in order to probe the cosmological Gravitational Wave Background. 94 Title: A Population of Gamma-Ray Millisecond Pulsars Seen with the Fermi Large Area Telescope Authors: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Atwood, W. B.; Axelsson, M.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Baring, M. G.; Bastieri, D.; Baughman, B. M.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Bignami, G. F.; Blandford, R. D.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Carlson, P.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Çelik, Ö.; Charles, E.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Cominsky, L. R.; Conrad, J.; Corbet, R.; Cutini, S.; Dermer, C. D.; Desvignes, G.; de Angelis, A.; de Luca, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Dormody, M.; do Couto e Silva, E.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Edmonds, Y.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Fegan, S. J.; Focke, W. B.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gasparrini, D.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M. H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hayashida, M.; Hays, E.; Hobbs, G.; Hughes, R. E.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, R. P.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kawai, N.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kocian, M. L.; Kramer, M.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lemoine-Goumard, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Madejski, G. M.; Makeev, A.; Manchester, R. N.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McConville, W.; McEnery, J. E.; McLaughlin, M. A.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nolan, P. L.; Norris, J. P.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ransom, S. M.; Ray, P. S.; Razzano, M.; Rea, N.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Ritz, S.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Roth, M.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F. W.; Sanchez, D.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Scargle, J. D.; Schalk, T. L.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stappers, B. W.; Starck, J. L.; Striani, E.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Uchiyama, Y.; Usher, T. L.; Van Etten, A.; Vasileiou, V.; Venter, C.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wallace, E.; Wang, P.; Watters, K.; Webb, N.; Weltevrede, P.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: Publication Date: Category: Origin: DOI: Bibliographic Code: Science, Volume 325, Issue 5942, pp. 848- (2009). 08/2009 ASTRONOMY SCIENCE 10.1126/science.1176113 2009Sci...325..848A Abstract Pulsars are born with subsecond spin periods and slow by electromagnetic braking for several tens of millions of years, when detectable radiation ceases. A second life can occur for neutron stars in binary systems. They can acquire mass and angular momentum from their companions, to be spun up to millisecond periods and begin radiating again. We searched Fermi Large Area Telescope data for pulsations from all known millisecond pulsars (MSPs) outside of globular clusters, using rotation parameters from radio telescopes. Strong gamma-ray pulsations were detected for eight MSPs. The gamma-ray pulse profiles and spectral properties resemble those of young gamma-ray pulsars. The basic emission mechanism seems to be the same for MSPs and young pulsars, with the emission originating in regions far from the neutron star surface. 95 Title: Pulsed Gamma-rays from PSR J2021+3651 with the Fermi Large Area Telescope Authors: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Atwood, W. B.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Bastieri, D.; Battelino, M.; Baughman, B. M.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Bloom, E. D.; Bogaert, G.; Borgland, A. W.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Charles, E.; Chekhtman, A.; Chen, A. W.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Cominsky, L. R.; Conrad, J.; Cutini, S.; Demorest, P.; Dermer, C. D.; de Angelis, A.; de Luca, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Dormody, M.; do Couto e Silva, E.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Espinoza, C.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Focke, W. B.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gasparrini, D.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hayashida, M.; Hays, E.; Hughes, R. E.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, R. P.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kawai, N.; Kerr, M.; Kiziltan, B.; Knödlseder, J.; Komin, N.; Kramer, M.; Kuehn, F.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lee, S.-H.; Lemoine-Goumard, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Makeev, A.; Manchester, R. N.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McConville, W.; McEnery, J. E.; McLaughlin, M. A.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nolan, P. L.; Noutsos, A.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Ozaki, M.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ransom, S. M.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Ritz, S.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sanchez, D.; Parkinson, P. M. Saz; Sgrò, C.; Sierpowska-Bartosik, A.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stappers, B. W.; Starck, J.-L.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Takahashi, T.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Uchiyama, Y.; Usher, T. L.; Van Etten, A.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wallace, E.; Watters, K.; Weltevrede, P.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: The Astrophysical Journal, Volume 700, Issue 2, pp. 1059-1066 (2009). (ApJ Homepage) 08/2009 IOP gamma rays: observations, pulsars: general, pulsars: individual: PSR J2021+3651 10.1088/0004-637X/700/2/1059 2009ApJ...700.1059A Abstract We report the detection of pulsed gamma-rays from the young, spin-powered radio pulsar PSR J2021+3651 using data acquired with the Large Area Telescope (LAT) on the Fermi Gamma-ray Space Telescope (formerly GLAST). The light curve consists of two narrow peaks of similar amplitude separated by 0.468 ± 0.002 in phase. The first peak lags the maximum of the 2 GHz radio pulse by 0.162 ± 0.004 ± 0.01 in phase. The integral gamma-ray photon flux above 100 MeV is (56 ± 3 ± 11) × 10-8 cm-2 s-1. The photon spectrum is well described by an exponentially cutoff power law of the form {dF \over dE} = kE^{-\Gamma } e^{(-E/E_c)}, where the energy E is expressed in GeV. The photon index is Γ = 1.5 ± 0.1 ± 0.1 and the exponential cut-off is E c = 2.4 ± 0.3 ± 0.5 GeV. The first uncertainty is statistical and the second is systematic. The integral photon flux of the bridge is approximately 10% of the pulsed emission, and the upper limit on off-pulse gamma-ray emission from a putative pulsar wind nebula is < 10% of the pulsed emission at the 95% confidence level. Radio polarization measurements yield a rotation measure of RM = 524 ± 4 rad m-2 but a poorly constrained magnetic geometry. Re-analysis of Chandra X-ray Observatory data enhanced the significance of the weak X-ray pulsations, and the first peak is roughly phase aligned with the first gamma-ray peak. We discuss the emission region and beaming geometry based on the shape and spectrum of the gamma-ray light curve combined with radio and X-ray measurements, and the implications for the pulsar distance. Gamma-ray emission from the polar cap region seems unlikely for this pulsar. 96 Title: Discovery of Pulsations from the Pulsar J0205+6449 in SNR 3C 58 with the Fermi Gamma-Ray Space Telescope Authors: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Ajello, M.; Atwood, W. B.; Axelsson, M.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Bastieri, D.; Baughman, B. M.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Blandford, R. D.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bouvier, A.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Çelik, Ö.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Conrad, J.; Dermer, C. D.; de Angelis, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Dormody, M.; do Couto e Silva, E.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Edmonds, Y.; Espinoza, C.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Focke, W. B.; Frailis, M.; Freire, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hayashida, M.; Hays, E.; Hobbs, G.; Hughes, R. E.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, R. P.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Kaspi, V. M.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kawai, N.; Keith, M.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kramer, M.; Kuehn, F.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lemoine-Goumard, M.; Livingstone, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Makeev, A.; Manchester, R. N.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McEnery, J. E.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nolan, P. L.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pelassa, V.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Pierbattista, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ransom, S. M.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Ritz, S.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F.W.; Sanchez, D.; Sander, A.; Saz Parkinson, P. M.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stappers, B. W.; Striani, E.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Uchiyama, Y.; Usher, T. L.; Van Etten, A.; Vasileiou, V.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wang, P.; Watters, K.; Weltevrede, P.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: The Astrophysical Journal Letters, Volume 699, Issue 2, pp. L102-L107 (2009). (ApJL Homepage) 07/2009 IOP pulsars: general, stars: neutron 10.1088/0004-637X/699/2/L102 2009ApJ...699L.102A Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract We report the discovery of γ-ray pulsations (>=0.1 GeV) from the young radio and X-ray pulsar PSR J0205 + 6449 located in the Galactic supernova remnant 3C 58. Data in the γ-ray band were acquired by the Large Area Telescope aboard the Fermi Gamma-ray Space Telescope (formerly GLAST), while the radio rotational ephemeris used to fold γ-rays was obtained using both the Green Bank Telescope and the Lovell telescope at Jodrell Bank. The light curve consists of two peaks separated by 0.49 ± 0.01 ± 0.01 cycles which are aligned with the X-ray peaks. The first γ-ray peak trails the radio pulse by 0.08 ± 0.01 ± 0.01, while its amplitude decreases with increasing energy as for the other γ-ray pulsars. Spectral analysis of the pulsed γ-ray emission suggests a simple power law of index -2.1 ± 0.1 ± 0.2 with an exponential cutoff at 3.0 +1.1 -0.7 ± 0.4 GeV. The first uncertainty is statistical and the second is systematic. The integral γ-ray photon flux above 0.1 GeV is (13.7 ± 1.4 ± 3.0) × 10 -8 cm-2 s-1, which implies for a distance of 3.2 kpc and assuming a broad fan-like beam a luminosity of 8.3 × 1034 erg s-1 and an efficiency η of 0.3%. Finally, we report a 95% upper limit on the flux of 1.7 × 10 -8 cm-2 s-1 for off-pulse emission from the object. 97 Title: Pulsed Gamma Rays from the Millisecond Pulsar J0030+0451 with the Fermi Large Area Telescope Authors: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Atwood, W. B.; Axelsson, M.; Baldini, L.; Ballet, J.; Barbiellini, G.; Bastieri, D.; Battelino, M.; Baughman, B. M.; Bechtol, K.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Bloom, E. D.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Cecchi, C.; Charles, E.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Cominsky, L. R.; Conrad, J.; Cutini, S.; Dermer, C. D.; de Angelis, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Dormody, M.; Silva, E. do Couto e.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Focke, W. B.; Frailis, M.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gasparrini, D.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Hanabata, Y.; Harding, A. K.; Hayashida, M.; Hays, E.; Hughes, R. E.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, R. P.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Kamae, T.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kawai, N.; Kerr, M.; Knödlseder, J.; Kocian, M. L.; Komin, N.; Kuehn, F.; Kuss, M.; Lande, J.; Latronico, L.; Lee, S.-H.; Lemoine-Goumard, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Madejski, G. M.; Makeev, A.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McConville, W.; McEnery, J. E.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nolan, P. L.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Pancrazi, B.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pepe, M.; Pesce-Rollins, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Ritz, S.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Ryde, F.; Sadrozinski, H. F.-W.; Sanchez, D.; Sander, A.; Parkinson, P. M. Saz; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Starck, J.-L.; Strickman, M. S.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Tanaka, T.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Tibaldo, L.; Torres, D. F.; Tosti, G.; Tramacere, A.; Uchiyama, Y.; Usher, T. L.; Van Etten, A.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Watters, K.; Webb, N.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: The Astrophysical Journal, Volume 699, Issue 2, pp. 1171-1177 (2009). (ApJ Homepage) 07/2009 IOP gamma rays: observations, pulsars: general, pulsars: individual: PSR J0030+0451 10.1088/0004-637X/699/2/1171 2009ApJ...699.1171A Abstract We report the discovery of gamma-ray pulsations from the nearby isolated millisecond pulsar (MSP) PSR J0030+0451 with the Large Area Telescope on the Fermi Gamma-ray Space Telescope (formerly GLAST). This discovery makes PSR J0030+0451 the second MSP to be detected in gamma rays after PSR J0218+4232, observed by the EGRET instrument on the Compton Gamma-Ray Observatory. The spin-down power \dot{E} = 3.5 \times 10^{33} erg s-1 is an order of magnitude lower than the empirical lower bound of previously known gamma-ray pulsars. The emission profile is characterized by two narrow peaks, 0.07 ± 0.01 and 0.08 ± 0.02 wide, respectively, separated by 0.44 ± 0.02 in phase. The first gamma-ray peak falls 0.15 ± 0.01 after the main radio peak. The pulse shape is similar to that of the "normal" gamma-ray pulsars. An exponentially cutoff power-law fit of the emission spectrum leads to an integral photon flux above 100 MeV of (6.76 ± 1.05 ± 1.35) × 10 -8 cm-2 s-1 with cutoff energy (1.7 ± 0.4 ± 0.5) GeV. Based on its parallax distance of (300 ± 90) pc, we obtain a gamma-ray efficiency L_\gamma / \dot{E} \simeq 15% for the conversion of spin-down energy rate into gamma-ray radiation, assuming isotropic emission. 98 Title: Fermi Large Area Telescope Observations of the Vela Pulsar Authors: Abdo, A. A.; Ackermann, M.; Atwood, W. B.; Bagagli, R.; Baldini, L.; Ballet, J.; Band, D. L.; Barbiellini, G.; Baring, M. G.; Bartelt, J.; Bastieri, D.; Baughman, B. M.; Bechtol, K.; Bellardi, F.; Bellazzini, R.; Berenji, B.; Bisello, D.; Blandford, R. D.; Bloom, E. D.; Bogart, J. R.; Bonamente, E.; Borgland, A. W.; Bouvier, A.; Bregeon, J.; Brez, A.; Brigida, M.; Bruel, P.; Burnett, T. H.; Caliandro, G. A.; Cameron, R. A.; Camilo, F.; Caraveo, P. A.; Casandjian, J. M.; Ceccanti, M.; Cecchi, C.; Charles, E.; Chekhtman, A.; Cheung, C. C.; Chiang, J.; Ciprini, S.; Claus, R.; Cognard, I.; Cohen-Tanugi, J.; Cominsky, L. R.; Conrad, J.; Corbet, R.; Corucci, L.; Cutini, S.; Davis, D. S.; DeKlotz, M.; Dermer, C. D.; de Angelis, A.; de Palma, F.; Digel, S. W.; Dormody, M.; Silva, E. do Couto e.; Drell, P. S.; Dubois, R.; Dumora, D.; Espinoza, C.; Farnier, C.; Favuzzi, C.; Flath, D. L.; Fleury, P.; Focke, W. B.; Frailis, M.; Friere, P. C. C.; Fukazawa, Y.; Funk, S.; Fusco, P.; Gargano, F.; Gasparrini, D.; Gehrels, N.; Germani, S.; Giannitrapani, R.; Giebels, B.; Giglietto, N.; Giordano, F.; Glanzman, T.; Godfrey, G.; Gotthelf, E. V.; Grenier, I. A.; Grondin, M.-H.; Grove, J. E.; Guillemot, L.; Guiriec, S.; Haller, G.; Harding, A. K.; Hart, P. A.; Hartman, R. C.; Hays, E.; Hobbs, G.; Hughes, R. E.; Jóhannesson, G.; Johnson, A. S.; Johnson, R. P.; Johnson, T. J.; Johnson, W. N.; Johnston, S.; Kamae, T.; Kanbach, G.; Kaspi, V. M.; Katagiri, H.; Kataoka, J.; Kavelaars, A.; Kawai, N.; Kelly, H.; Kerr, M.; Kiziltan, B.; Klamra, W.; Knödlseder, J.; Kramer, M.; Kuehn, F.; Kuss, M.; Lande, J.; Landriu, D.; Latronico, L.; Lee, B.; Lee, S.-H.; Lemoine-Goumard, M.; Livingstone, M.; Longo, F.; Loparco, F.; Lott, B.; Lovellette, M. N.; Lubrano, P.; Lyne, A. G.; Madejski, G. M.; Makeev, A.; Manchester, R. N.; Marangelli, B.; Marelli, M.; Mazziotta, M. N.; McEnery, J. E.; McGlynn, S.; McLaughlin, M. A.; Menon, N.; Meurer, C.; Michelson, P. F.; Mineo, T.; Mirizzi, N.; Mitthumsiri, W.; Mizuno, T.; Moiseev, A. A.; Mongelli, M.; Monte, C.; Monzani, M. E.; Moretti, E.; Morselli, A.; Moskalenko, I. V.; Murgia, S.; Nakamori, T.; Nolan, P. L.; Noutsos, A.; Nuss, E.; Ohsugi, T.; Omodei, N.; Orlando, E.; Ormes, J. F.; Ozaki, M.; Paccagnella, A.; Paneque, D.; Panetta, J. H.; Parent, D.; Pearce, M.; Pepe, M.; Perchiazzi, M.; Pesce-Rollins, M.; Pieri, L.; Pinchera, M.; Piron, F.; Porter, T. A.; Rainò, S.; Rando, R.; Ransom, S. M.; Rapposelli, E.; Razzano, M.; Reimer, A.; Reimer, O.; Reposeur, T.; Reyes, L. C.; Ritz, S.; Rochester, L. S.; Rodriguez, A. Y.; Romani, R. W.; Roth, M.; Ryde, F.; Sacchetti, A.; Sadrozinski, H. F.-W.; Saggini, N.; Sanchez, D.; Sander, A.; Parkinson, P. M. Saz; Segal, K. N.; Sellerholm, A.; Sgrò, C.; Siskind, E. J.; Smith, D. A.; Smith, P. D.; Spandre, G.; Spinelli, P.; Stamatikos, M.; Starck, J.-L.; Stecker, F. W.; Stephens, T. E.; Strickman, M. S.; Strong, A. W.; Suson, D. J.; Tajima, H.; Takahashi, H.; Takahashi, T.; Tanaka, T.; Tenze, A.; Thayer, J. B.; Thayer, J. G.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Tibaldo, L.; Tibolla, O.; Torres, D. F.; Tramacere, A.; Turri, M.; Usher, T. L.; Vigiani, L.; Vilchez, N.; Vitale, V.; Waite, A. P.; Wang, P.; Watters, K.; Weltevrede, P.; Winer, B. L.; Wood, K. S.; Ylinen, T.; Ziegler, M. Publication: Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: The Astrophysical Journal, Volume 696, Issue 2, pp. 1084-1093 (2009). (ApJ Homepage) 05/2009 IOP gamma rays: observations, pulsars: individual: PSR B0833-45 10.1088/0004-637X/696/2/1084 2009ApJ...696.1084A Abstract The Vela pulsar is the brightest persistent source in the GeV sky and thus is the traditional first target for new γ-ray observatories. We report here on initial Fermi Large Area Telescope observations during verification phase pointed exposure and early sky survey scanning. We have used the Vela signal to verify Fermi timing and angular resolution. The high-quality pulse profile, with some 32,400 pulsed photons at E >= 0.03 GeV, shows new features, including pulse structure as fine as 0.3 ms and a distinct third peak, which shifts in phase with energy. We examine the high-energy behavior of the pulsed emission; initial spectra suggest a phase-averaged power-law index of Γ = 1.51+0.05 -0.04 with an exponential cutoff at Ec = 2.9 ± 0.1 GeV. Spectral fits with generalized cutoffs of the form e^{(E/E_c)^b} require b <= 1, which is inconsistent with magnetic pair attenuation, and thus favor outermagnetosphere emission models. Finally, we report on upper limits to any unpulsed component, as might be associated with a surrounding pulsar wind nebula. 99 Title: Discovery of New Gamma-Ray Pulsars with AGILE Authors: Pellizzoni, A.; Pilia, M.; Possenti, A.; Chen, A.; Giuliani, A.; Trois, A.; Caraveo, P.; Del Monte, E.; Fornari, F.; Fuschino, F.; Mereghetti, S.; Tavani, M.; Argan, A.; Burgay, M.; Cognard, I.; Corongiu, A.; Costa, E.; D'Amico, N.; DeLuca, A.; Esposito, P.; Evangelista, Y.; Feroci, M.; Johnston, S.; Kramer, M.; Longo, F.; Marisaldi, M.; Theureau, G.; Weltevrede, P.; Barbiellini, G.; Boffelli, F.; Bulgarelli, A.; Cattaneo, P. W.; Cocco, V.; D'Ammando, F.; DeParis, G.; Di Cocco, G.; Donnarumma, I.; Fiorini, M.; Froysland, T.; Galli, M.; Gianotti, F.; Labanti, C.; Lapshov, I.; Lazzarotto, F.; Lipari, P.; Mineo, T.; Morselli, A.; Pacciani, L.; Perotti, F.; Piano, G.; Picozza, P.; Prest, M.; Pucella, G.; Rapisarda, M.; Rappoldi, A.; Sabatini, S.; Soffitta, P.; Trifoglio, M.; Vallazza, E.; Vercellone, S.; Vittorini, V.; Zambra, A.; Zanello, D.; Pittori, C.; Verrecchia, F.; Preger, B.; Santolamazza, P.; Giommi, P.; Salotti, L.; Bignami, G. F. Publication: The Astrophysical Journal Letters, Volume 695, Issue 1, pp. L115-L119 (2009). (ApJL Homepage) 04/2009 IOP gamma rays: observations, pulsars: general, pulsars: individual: PSR J2229 + 6114 PSR B1509 – 58 PSR B1821 – 24, stars: neutron 10.1088/0004-637X/695/1/L115 2009ApJ...695L.115P Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract Using gamma-ray data collected by the Astro-rivelatore Gamma ad Immagini LEggero (AGILE) satellite over a period of almost one year (from 2007 July to 2008 June), we searched for pulsed signals from 35 potentially interesting radio pulsars, ordered according to F_{\gamma }\propto \sqrt{\dot{E}} d^{-2} and for which contemporary or recent radio data were available. AGILE detected three new top-ranking nearby and Vela-like pulsars with good confidence both through timing and spatial analysis. Among the newcomers we find pulsars with very high rotational energy losses, such as the remarkable PSR B1509 - 58 with a magnetic field in excess of 10 13 Gauss, and PSR J2229 + 6114 providing a reliable identification for the previously unidentified EGRET source 3EG 2227 + 6122. Moreover, the powerful millisecond pulsar B1821 - 24, in the globular cluster M28, is detected during a fraction of the observations. Four other promising gamma-ray pulsar candidates, among which is the notable J2043 + 2740 with an age in excess of 1 million years, show a possible detection in the timing analysis only and deserve confirmation. 100 Title: Revisiting the optical depth of spiral galaxies using the Tully-Fisher B relation Authors: Affiliation: Kankare, E.; Hanski, M.; Theureau, G.; Teerikorpi, P. AA(Tuorla Observatory, Department of Physics and Astronomy, University of Turku, 21500 Piikkiö, Finland ), AB(Tuorla Observatory, Department of Physics and Astronomy, University of Turku, 21500 Piikkiö, Finland), AC(GEPI/CNRS URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France ; LPCE/CNRS UMR6115, 3A Av. de la recherche scientifique, 45071 Orléans Cedex 02, France), AD(Tuorla Observatory, Department of Physics and Astronomy, University of Turku, 21500 Piikkiö, Finland) Astronomy and Astrophysics, Volume 493, Issue 1, 2009, pp.23-31 (A&A Homepage) 01/2009 EDP Sciences galaxies: spiral, galaxies: photometry, galaxies: ISM, galaxies: fundamental parameters 10.1051/0004-6361:200809892 2009A&A...493...23K Publication: Publication Date: Origin: Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract Aims: We attempt to determine the optical depth of spiral galaxy disks by a statistical study of new Tully-Fisher data from the ongoing KLUN+ survey, and to clarify the difference between the true and apparent behavior of optical depth. Methods: By utilizing so-called normalized distances, a subsample of the data is identified to be as free from selection effects as possible. For these galaxies, a set of apparent quantities are calculated for face-on positions using the Tully-Fisher diameter and magnitude relations. These values are compared with direct observations to determine the mean value of the parameter C describing the optical depth. Results: The present study suggests that spiral galaxy disks are relatively optically thin τ{B} ≈ 0.1, at least in the outermost regions, while they appear in general to be optically thick τB > 1 when the apparent magnitude and average surface brightness are studied statistically. 101 Title: Pulsar timing for the Fermi gamma-ray space telescope Authors: Smith, D. A.; Guillemot, L.; Camilo, F.; Cognard, I.; Dumora, D.; Espinoza, C.; Freire, P. C. C.; Gotthelf, E. V.; Harding, A. K.; Hobbs, G. B.; Johnston, S.; Kaspi, V. M.; Kramer, M.; Livingstone, M. A.; Lyne, A. G.; Manchester, R. N.; Marshall, F. E.; McLaughlin, M. A.; Noutsos, A.; Ransom, S. M.; Roberts, M. S. E.; Romani, R. W.; Stappers, B. W.; Theureau, G.; Thompson, D. J.; Thorsett, S. E.; Wang, N.; Weltevrede, P. Publication: Publication Date: Origin: Keywords: Astronomy and Astrophysics, Volume 492, Issue 3, 2008, pp.923-931 (A&A Homepage) 12/2008 EDP Sciences space vehicles: instruments, stars: pulsars: general, gamma-rays: observations, ephemerides 10.1051/0004-6361:200810285 2008A&A...492..923S DOI: Bibliographic Code: Abstract We describe a comprehensive pulsar monitoring campaign for the Large Area Telescope (LAT) on the Fermi Gamma-ray Space Telescope (formerly GLAST). The detection and study of pulsars in gamma rays give insights into the populations of neutron stars and supernova rates in the Galaxy, into particle acceleration mechanisms in neutron star magnetospheres, and into the “engines” driving pulsar wind nebulae. LAT's unprecedented sensitivity between 20 MeV and 300 GeV together with its 2.4 sr field-of-view makes detection of many gamma-ray pulsars likely, justifying the monitoring of over two hundred pulsars with large spin-down powers. To search for gamma-ray pulsations from most of these pulsars requires a set of phase-connected timing solutions spanning a year or more to properly align the sparse photon arrival times. We describe the choice of pulsars and the instruments involved in the campaign. Attention is paid to verifications of the LAT pulsar software, using for example giant radio pulses from the and from recorded at Nançay, and using X-ray data on from XMM-Newton. We demonstrate accuracy of the pulsar phase calculations at the microsecond level. 102 Title: Change in the pulse component separation for PSR J1906+0746 Authors: Affiliation: Publication: Desvignes, G.; Cognard, I.; Kramer, M.; Lyne, A.; Stappers, B.; Theureau, G. AA(), AB(), AC(), AD(), AE(), AF() 40 YEARS OF PULSARS: Millisecond Pulsars, Magnetars and More. AIP Conference Proceedings, Volume 983, pp. 482-484 (2008). (AIPC Homepage) 02/2008 AIP pulsars, polarisation, radiotelescopes, neutron stars, geodesy 10.1063/1.2900280 2008AIPC..983..482D Publication Date: Origin: Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract PSR J1906+0746 is a highly relativistic binary pulsar, discovered with the P-ALFA survey in June 2005 [4]. Within a such system, it is expected to observe geodetic precession with a high precession rate. Possible first signs of pulse profile evolution were observed using archival data of the Parkes MultiBeam Survey and by Kasian et al. [3]. By combining the data from the Nançay and Jodrell Bank Radiotelescopes, we report on the clear detection of pulse profiles changes, a shift between both components of the pulse at a rate of 2.1°+/-0.1° per year. However, only a marginal variation in the relative amplitude was found. We also noticed variations in the slope of the Polarisation Position Angle and in the circular polarisation in the main pulse area, using Nançay polarimetric data. Title: Latest VO development at VO-Paris Data Centre Authors: Le Sidaner, P.; Dubernet, M.-L.; Simon, G.; Aboudarham, J.; Baillard, A.; Barache, C.; Boone, F.; Chilingarian, I.; Dantel-Fort, M.; Didelon, P.; Egret, D.; Guibert, J.; Hebrard, G.; Lainey, V.; Magnard, F.; Marmo, C.; Martin, J. M.; Normand, J.; Pelat, D.; Renié, C.; Sarkissian, A.; Savalle, R.; Shih, A.; Schneider, J.; Theureau, G.; Vachier, F. SF2A-2007: Proceedings of the Annual meeting of the French Society of Astronomy and Astrophysics held in Grenoble, France, July 2-6, 2007, Eds.: J. Bouvier, A. Chalabaev, and C. Charbonnel, p.71 07/2007 AUTHOR 2007sf2a.conf...71L Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract VO-Paris Data Center aims at providing VO access to its databases resources, at participating to the development of interoperability standards, at implementing VO-compliant simulation codes and data visualization and analysis software. We will present some of the latest VO development involving resources from Paris VO Data Center, i.e, the first simple spectral access for data of the Nancay radio-telescope, a validator for Simple Spectra Access protocols and its implementation tools, a Cone-search access to the exoplanet catalog, a pipeline for image processing to make them "science-ready" and converting into VO-format, implementation of Simple Image Access using Geographic Information System in databases. Developments involving other resources may be found in their own contributions to this meeting. 103 Title: The Magnetar XTE J1810-197: Variations in Torque, Radio Flux Density, and Pulse Profile Morphology Authors: Camilo, F.; Cognard, I.; Ransom, S. M.; Halpern, J. P.; Reynolds, J.; Zimmerman, N.; Gotthelf, E. V.; Helfand, D. J.; Demorest, P.; Theureau, G.; Backer, D. C. AA(Columbia Astrophysics Laboratory, Columbia University, New York, NY 10027.), AB(Laboratoire de Physique et Chimie de l'Environnement, CNRS, F-45071 Orleans, Cedex 2, France.), AC(National Radio Astronomy Observatory, Charlottesville, VA 22903.), AD(Columbia Astrophysics Laboratory, Columbia University, New York, NY 10027.), AE(Australia Telescope National Facility, CSIRO, Parkes Observatory, Parkes, NSW 2870, Australia.), AF(Columbia Astrophysics Laboratory, Columbia University, New York, NY 10027.), AG(Columbia Astrophysics Laboratory, Columbia University, New York, NY 10027.), AH(Columbia Astrophysics Laboratory, Columbia University, New York, NY 10027.), AI(Department of Astronomy, University of California, Berkeley, CA 94720-3411.), AJ(Laboratoire de Physique et Chimie de l'Environnement, CNRS, F-45071 Orleans, Cedex 2, France.), AK(Department of Astronomy, University of California, Berkeley, CA 94720-3411.) The Astrophysical Journal, Volume 663, Issue 1, pp. 497-504. (ApJ Homepage) 07/2007 UCP Stars: Pulsars: Individual: Alphanumeric: XTE J1810-197, Stars: Neutron 10.1086/518226 2007ApJ...663..497C Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: ApJ Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract We report on 9 months of observations of the radio-emitting anomalous X-ray pulsar XTE J1810-197 starting in 2006 May using the Nançay, Parkes, Green Bank Telescope, and VLA telescopes mainly at a frequency of 1.4 GHz. The torque experienced by the neutron star during this period, as inferred from a measurement of its rotational frequency derivative, decreased by 60%, although not in a steady manner. We have also observed very large ongoing fluctuations in flux density and pulse shape. Superimposed on these, a general diminution of flux density and a broadening of the pulse profile components occurred nearly contemporaneously with a decrease in torque of about 10% that took place in late 2006 July over an interval of 2 weeks. After a slight increase in average flux density, since 2006 October the flux density has continued to decline and the pulse profiles, while still varying, appear more uniform. In addition, a simultaneous observation of the pulsar with the Chandra X-ray Observatory and the Green Bank Telescope allows us to show how the X-ray and radio profiles are aligned. We discuss briefly the implications of these results for the magnetospheric currents in this remarkable object. 104 Title: Kinematics of the Local Universe. XIII. 21-cm line measurements of 452 galaxies with the Nançay radiotelescope, JHK Tully-Fisher relation, and preliminary maps of the peculiar velocity field Authors: Affiliation: Theureau, G.; Hanski, M. O.; Coudreau, N.; Hallet, N.; Martin, J.-M. AA(LPCE/CNRS UMR6115, 3A Av. de la recherche scientifique, 45071 Orléans Cedex 02, France ; Observatoire de Paris/Meudon, GEPI/CNRS URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France), AB(LPCE/CNRS UMR6115, 3A Av. de la recherche scientifique, 45071 Orléans Cedex 02, France; Tuorla observatory, University of Turku, 21500 Piikkiö, Finland), AC(Observatoire de Paris/Meudon, GEPI/CNRS URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France), AD(Observatoire de Paris/Meudon, GEPI/CNRS URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France), AE(Observatoire de Paris/Meudon, GEPI/CNRS URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France) Astronomy and Astrophysics, Volume 465, Issue 1, April I 2007, pp.71-85 (A&A Homepage) 04/2007 EDP Sciences astronomical data bases: miscellaneous, surveys, galaxies: kinematics and dynamics, radio lines: galaxies 10.1051/0004-6361:20066187 2007A&A...465...71T Publication: Publication Date: Origin: Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract Aims:This paper presents 452 new 21-cm neutral hydrogen line measurements carried out with the FORT receiver of the meridian transit Nançay radiotelescope (NRT) in the period April 2003-March 2005. Methods: This observational programme is part of a larger project aiming at an exhaustive and magnitude-complete HI extragalactic catalogue for Tully-Fisher applications (the so-called KLUN project, for Kinematics of the Local Universe studies, to end in 2008). The whole on-line HI archive of the NRT today contains reduced HI-profiles for 4500 spiral galaxies of declination δ > -40° (http://klun.obs-nancay.fr). Results: As an example of this application, we used the direct Tully-Fisher relation in three (JHK) bands in deriving distances to a large catalogue of 3126 spiral galaxies distributed through the whole sky and sampling the radial velocity range well between 0 and 8000 km s-1. Thanks to an iterative method accounting for selection bias and smoothing effects, we show a detailed and original map of the velocity field in the Local Universe as a preliminary output. Data Tables [see full text], [see full text], and [see full text] and HI-profiles (Fig. [see full text]) are only available in electronic form at the CDS via anonymous ftp to cdsarc.u-strasbg.fr (130.79.128.5) or via http://cdsweb.ustrasbg.fr/cgi-bin/qcat?J/465/71 105 Title: Teaching the evolution of stellar and Milky Way concepts through the ages: a tool for the construction of a scientific culture using astrophysics Authors: Publication: Theureau, G. Innovation in Teaching/Learning Astronomy Methods, 26th meeting of the IAU, Special Session 2, 17-18 August, 2006 in Prague, Czech Republic, SPS2, #10 08/2006 IAU 2006IAUSS...2E..10T Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract Paris Observatory, Paris, France I will report on a two-semester experience at the Orléans University (France) of a course of history and epistemology of the concepts of stars and galaxies from Antiquity to early XXth century. The framework is a "module d'ouverture" of the new Licence-Master-Doctorate reform of French University, i.e. a transversal course aiming at providing a scientific culture to a mixed set of students from various fields (law, languages, sport, physics etc.). Due to the number of students and to their wide heterogeneity, the form chosen has been a 22 hours lecture distributed in 10 lessons plus one planetarium session. Special attention was made to regularly refer to and read through original historical texts. The final evaluation was centered on collecting reading notes and commentaries on an original (full) text book. The text was chosen among a list of various references covering the whole period of interest, each student or group presenting his own report. 106 Title: The Nançay Pulsar Instrumentation : The BON Coherent Dedispersor Authors: Affiliation: Publication: Cognard, I.; Theureau, G. AA(LPCE-CNRS, Orléans, France) On the Present and Future of Pulsar Astronomy, 26th meeting of the IAU, Joint Discussion 2, 16-17 August, 2006, Prague, Czech Republic, JD02, #36 08/2006 IAU 2006IAUJD...2E..36C Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract We present here a summary of the Nançay pulsar instrumentation and the on going observational pulsar timing programs. The BON coherent dedispersor is able to handle 128MHz of bandwidth. It is made of a spectrometer, plus four data servers to spread data out to a 70-node cluster of PCs (with Linux Operating System). Dedispersion is done by applying a special filter in the complex Fourier domain. This backend has been designed in close collaboration with UC Berkeley. It benefits from the many qualities of the large Nançay radiotelescope (NRT, equivalent to a 94 m circular dish), which receivers were upgraded in 2000 : a factor of 2.2 sensitivity improvement was obtained at 1.4MHz, with an efficiency of 1.4K/Jy for a system temperature of 35K ; a better frequency coverage was also achieved (from 1.1 to 3.5GHz). The first two years of BON data acquisition demonstrates that the timing data quality is comparable with the Arecibo and Green Bank results. As an example, a Time Of Arrival (TOA) measurement accuracy better than 200ns (170-180ns) is obtained in only 30 seconds of integration on the millisecond pulsar PSR B1937+21. With this up to date instrumentation, we operate two main observational programs in pulsar timing with the Nançay antenna : 1) the radio follow-up of X- and gamma-ray pulsars for the building of a complete multi-wavelength sample and 2) the monitoring of both a millisecond pulsar timing array and a targeted list of binary or unstable pulsars for gravitational wave detection. Joining both list of targets, a total sample of 150 pulsars is then monitored regularly with a dense sampling in time. Title: The Nançay Radio Telescope Archive Authors: Publication: Theureau, G.; Martin, J.-M.; Cognard, I.; Borsenberger, J. Astronomical Data Analysis Software and Systems XV ASP Conference Series, Vol. 351, Proceedings of the Conference Held 2-5 October 2005 in San Lorenzo de El Escorial, Spain. Edited by Carlos Gabriel, Christophe Arviset, Daniel Ponz, and Enrique Solano. San Francisco: Astronomical Society of the Pacific, 2006., p.429 07/2006 ASP 2006ASPC..351..429T Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract The Nançay radio telescope (NRT) is a national facility, the fourth single-dish instrument in the world for its collecting area. It provides spectral and/or continuum data in the frequency range 1.06 to 3.5 GHz, and covers various scientific fields in solar system astronomy (comets, planets...), galactic astronomy (pulsars, late type stars, star forming regions, microquasars...) and extragalactic astronomy (HI in galaxies, large scale structure of the universe, quasars...). Two on-line databases {http://klun.obs-nancay.fr} and a general archive are being designed to fullfill the VO standards: HIG (HI profiles of Galaxies) contains reduced 1-D 21-cm spectra for ˜4500 galaxies; NAP (Nançay Archive of Pulsars) provides a few thousand pulse profiles from regular timing observations of ˜40 pulsars; NRTA (Nançay Radio Telescope Archive) will host all NRT data from the backends (correlator, digital spectrometer and pulsar dedispersors). Most of the data consist of dynamical spectra (time-frequency domain). The package which is used for the database management and for the data-processing pipeline is the Pleinpot software, which has been developed for the hyperleda database {http://leda.univ-lyon1.fr/install/mirror.html}. 107 Title: VO Paris Federation Authors: Simon, G.; Dubernet, M. L.; Le Sidaner, P.; Aboudarham, J.; Barache, C.; Berthier, J.; Boone, F.; Borsenberger, J.; Caillat, M.; Chilingarian, I.; Crovisier, J.; Dantel-Fort, M.; Debatz, B.; Dedieu, C.; Egret, D.; Gontier, A. M.; Guibert, J.; Guillaume, D.; Haigron, R.; Hennebelle, P.; Jegouzo, I.; Lainey, V.; Le Bourlot, J.; Le Petit, F.; Martin, J. M.; Micheneau, P.; Moreau, N.; Pelat, D.; Perault, M.; Prugniel, P.; Renié, C.; Roques, F.; Royer, F.; Schneider, J.; Tajahmady, F.; Theureau, G.; Thuillot, W.; Tran-Minh, F.; Vachier, F.; Vetois, J.; Viallefond, F.; Baillard, A.; Bertin, E.; Desert, J. M.; Ferlet, R.; Hebrard, G.; Magnard, F.; Malapert, J.-C.; Marquette, J. B.; Marmo, C.; Mellier, Y.; Sarkissian, A.; McCracken, H.; Lesquoy, E.; Didelon, P. Astronomical Data Analysis Software and Systems XV ASP Conference Series, Vol. 351, Proceedings of the Conference Held 2-5 October 2005 in San Lorenzo de El Escorial, Spain. Edited by Carlos Gabriel, Christophe Arviset, Daniel Ponz, and Enrique Solano. San Francisco: Astronomical Society of the Pacific, 2006., p.394 07/2006 ASP 2006ASPC..351..394S Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract VO Paris Federation is a partnership between Paris Observatory, IAP, IPSL and CEA. Its objectives are to provide VO access to its databases ressources, contribute to international standards developments, implement VO compliant simulation codes and data visualisation and analysis software. The various activities are organised into portals whose functions are (i) to provide visibility and information on the projects and (ii) to encourage collaborations. The portals are linked to thematic activities and resources: solar system (ephemerides, astrometry, physical characteristic of small bodies of the solar system, planetology), reference systems, exoplanet database, legacy (archives from the Nançcay Radio Telescope, some specific data from the DENIS and EROS surveys, MAMA), solar physics, stellar and galactic databases and services, atomic and molecular databases and services, simulation codes and data analysis. Title: Multi-wavelength pulsars study : Long-term timing of XMM, HESS and GLAST sources with the Nancay radiotelescope Authors: Publication: Theureau, G.; Cognard, I.; Smith, D.; Webb, N.; Gallant, Y. SF2A-2006: Proceedings of the Annual meeting of the French Society of Astronomy and Astrophysics Eds.: D. Barret, F. Casoli, G. Lagache, A. Lecavelier, L. Pagani, p.197 06/2006 AUTHOR 2006sf2a.conf..197T Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract We present here the current Nançay observing program gathering the pulsar french community around the radio follow-up of X- and gamma-ray pulsars for the building of a complete multi-wavelength sample. The goal of this project is double : 1) provide strong constraints on the physics and emission mechanisms of pulsars , 2) guarantee the success of pulsar harvest at high energy by providing good and contemporaneous ephemerides for folding the few gamma and X-ray photons . The community is well involved in the last generation of gamma-ray and X-ray detectors and the availability of the NRT and its dedicated backend BON represents a very good opportunity for acquiring the necessary and complementary radio data. Title: Latest VO developments at Paris VO Data Center 108 Authors: Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Le Sidaner, P.; Dubernet, M.-L.; Simon, G.; Aboudarham, J.; Baillard, A.; Barache, C.; Boone, F.; Chilingarian, I.; Dantel-Fort, M.; Desert, J. M.; Didelon, P.; Egret, D.; Guibert, J.; Hebrard, G.; Lainey, V.; Magnard, F.; Marmo, C.; Martin, J. M.; Pelat, D.; Renié, C.; Sarkissian, A.; Schneider, J.; Theureau, G.; Vachier, F. SF2A-2006: Proceedings of the Annual meeting of the French Society of Astronomy and Astrophysics Eds.: D. Barret, F. Casoli, G. Lagache, A. Lecavelier, L. Pagani, p.93 06/2006 AUTHOR 2006sf2a.conf...93L Abstract Paris VO Data Center aims at providing VO access to its databases ressources, at participating to international standards developments, at implementing VO compliant simulation codes and data visualisation and analysis softwares. We will present some of the latest VO developments involving ressources from Paris VO Data Center, i.e, the first simple spectra access for data of the Nançay radiotelescope observatory, a validator for Simple Spectra Access protocols and its implementation tools, a Cone-search access to the exoplanet catalog, a pipeline for images processing to make them "science-ready" in vo-format, implementation of Simple Image Access using Geographic Information System in databases. Developments involving other ressources may be found in their own contributions to this meeting. Title: MIGALE: Milestones and Roadmap Authors: Chilingarian, I.; Prugniel, P.; Flores, H.; Guibert, J.; Haigron, R.; Jegouzo, I.; Royer, F.; Tajahmady, F.; Theureau, G.; Vétois, J. Astronomical Data Analysis Software and Systems XIV ASP Conference Series, Vol. 347, Proceedings of the Conference held 24-27 October, 2004 in Pasadena, California, USA. Edited by P. Shopbell, M. Britton, and R. Ebert. San Francisco: Astronomical Society of the Pacific, 2005., p.385 12/2005 ASP 2005ASPC..347..385C Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract The MIGALE collaboration has existed since 2003. We are maintaining several astronomical databases and telescope archives. We are developing and maintaining the PLEINPOT software package that powers all of our database related projects. We developed prototypes of the tools that would become available in the VO framework in the near future and constitute the ``virtual instrumentation'' -- a set of online tools and facilities for data processing and analysis, devoted to the specific scientific area (evolution of galaxies). Title: Kinematics of the local universe . XII. 21-cm line measurements of 586 galaxies with the new Nançay receiver Authors: Theureau, G.; Coudreau, N.; Hallet, N.; Hanski, M.; Alsac, L.; Bottinelli, L.; Gouguenheim, L.; Martin, J.-M.; Paturel, G. AA(Observatoire de Paris/Meudon, GEPI/CNRS URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France ; LPCE/CNRS UMR6115, 45071 Orléans Cedex 02, France), AB(Observatoire de Paris/Meudon, GEPI/CNRS URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France), AC(Observatoire de Paris/Meudon, GEPI/CNRS URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France), AD(LPCE/CNRS UMR6115, 45071 Orléans Cedex 02, France; Tuorla Observatory, 21500 Piikkiö, Finland), AE(Sation de Radioastronomie, 18330 Nançay, France), AF(Observatoire de Paris/Meudon, GEPI/CNRS URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France), AG(Observatoire de Paris/Meudon, GEPI/CNRS Affiliation: 109 Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: DOI: Bibliographic Code: URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France), AH(Observatoire de Paris/Meudon, GEPI/CNRS URA1757, 92195 Meudon Principal Cedex, France), AI(Observatoire de Lyon, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France) Astronomy and Astrophysics, v.430, p.373-383 (2005) (A&A Homepage) 01/2005 A&A astronomical data bases: miscellaneous, surveys, galaxies: kinematics and dynamics, radio lines: galaxies 10.1051/0004-6361:20047152 2005A&A...430..373T Abstract This paper presents 586 new 21-cm neutral hydrogen line measurements carried out with the FORT receiver of the meridian transit Nançay radiotelescope in the period July 2000-March 2003. This observational programme is part of a larger project aiming at collecting an exhaustive and magnitude-complete HI extragalactic catalogue for TullyFisher applications. It is associated with the building of the MIGALE spectroscopic archive and database. Tables 2, 3 and HI-profiles and corresponding comments are only available in electronic form at the CDS via anonymous ftp to cdsarc.u-strasbg.fr (130.79.128.5) or via http://cdsweb.u-strasbg.fr/cgi-bin/qcat?J/A+A/430/373, or directly at our web site http://klun.obs-nancay.fr 110 Title: HI galaxies and the Nançay Archive Authors: Publication: Theureau, G.; Guillard, P.; Jegouzo, I.; Martin, J.-M.; Prugniel, Ph.; Serres, B. SF2A-2004: Semaine de l'Astrophysique Francaise, meeting held in Paris, France, June 14-18, 2004. Edited by F. Combes, D. Barret, T. Contini, F. Meynadier and L. Pagani. Published by EdP-Sciences, Conference Series, 2004, p. 577. 12/2004 ADS 2004sf2a.conf..577T Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract The HI extragalactic database (HIgi) of the Nançay radiotelescope (NRT) is associated with the KLUN+ survey, the cosmological key project of the instrument since July 2000. Our goal is to collect a wide homogeneous and complete sample of 20,000 spiral galaxies distributed on the whole sky, both from new HI observations and from an exhaustive review of the literature. This database programme is a subset of a wider project of virtual instrumentation and datamining: the MIGALE database (see P.Prugniel, this conference). The last HI compilation contains 16,600 galaxies (Paturel et al 2003), among which about 6000 observed with the Nançay antenna. The spectroscopic archive provides today the on-line access to ~4000 21-cm line (reduced) profiles, and for the most recent observations (acquired with FORT, ~1000 objects), a visualization of the raw dynamical spectra from the autocorrelator. In a near future, the complementary NRT archive should allow the manipulation of all the raw data produced with the various backends (autocorrelator, numerical spectrometer/RDH, and pulsar's dedispersors). 111 Title: Virtual Instrumentation to study galaxies Authors: Prugniel, Ph.; Chilingarian, I.; Flores, H.; Guibert, J.; Haigron, R.; Jégouzo, I.; Royer, F.; Tajahmady, F.; Theureau, G.; Vétois, J. SF2A-2004: Semaine de l'Astrophysique Francaise, meeting held in Paris, France, June 14-18, 2004. Edited by F. Combes, D. Barret, T. Contini, F. Meynadier and L. Pagani. Published by EdP-Sciences, Conference Series, 2004, p. 555. 12/2004 ADS 2004sf2a.conf..555P Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract The MIGALE project builds and maintains databases and analysis tools to help studies of the evolution of galaxies between z=1 and z=0. At z=0 MIGALE offers the whole-sky multiparametric HyperLeda database and the new HIgi database (see this G. Theureau and J.-M. Martin, this conference) dedicated to HI observations. At larger distances we are developing the Disgal database discussed by H. Flores and M. Puech at this conference. MIGALE is also operating the Giraffe Archive (F. Royer, this conference) containing the reduced spectra produced by the VLT spectrograph Giraffe. These systems provide altogether a very fine multi-wavelength and multiparametric description of galaxies. The data collected and distributed are either compilations or original surveys, catalogues or pixels (spectra and images). These services offer several facilities for processing and analysing the data (on-line pipeline). This constellation of services share a common software (Pleinpot) providing some general low-level layers (access to database and to FITS data), some specialized astronomical recipes (like models to study stellar populations) and the Virtual Observatory interface required for inter-operability with other projects. Title: The DisGal database: A series of 3D tools Authors: Flores, H.; Puech, M.; Hammer, R.; Orieux, F.; Prugniel, P.; Theureau, G.; Royer, F.; Guibert, J.; Tajahmady, F.; Jegouzo, I.; Vétois, J. SF2A-2004: Semaine de l'Astrophysique Francaise, meeting held in Paris, France, June 14-18, 2004. Edited by F. Combes, D. Barret, T. Contini, F. Meynadier and L. Pagani. Published by EdP-Sciences, Conference Series, 2004, p. 531. 12/2004 ADS 2004sf2a.conf..531F Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract Not Available 112 Title: HYPERLEDA. II. The homogenized HI data Authors: Paturel, G.; Theureau, G.; Bottinelli, L.; Gouguenheim, L.; Coudreau-Durand, N.; Hallet, N.; Petit, C. AA(Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France), AB(LPCE, CNRS-Orléans, 3A avenue de la recherche scientifique, 45071 Orléans Cedex 02, France; Observatoire de Paris-Meudon, GEPI, 5 place Jules Janssen, 92195 Meudon Cedex, France), AC(LPCE, CNRS-Orléans, 3A avenue de la recherche scientifique, 45071 Orléans Cedex 02, France; Université Paris-Sud, Bât. 470, 15 rue Georges Clémenceau, 91405 Orsay Cedex, France), AD(LPCE, CNRS-Orléans, 3A avenue de la recherche scientifique, 45071 Orléans Cedex 02, France; Université Paris-Sud, Bât. 470, 15 rue Georges Clémenceau, 91405 Orsay Cedex, France), AE(LPCE, CNRSOrléans, 3A avenue de la recherche scientifique, 45071 Orléans Cedex 02, France), AF(LPCE, CNRS-Orléans, 3A avenue de la recherche scientifique, 45071 Orléans Cedex 02, France), AG(Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France) Astronomy and Astrophysics, v.412, p.57-67 (2003) (A&A Homepage) 12/2003 A&A galaxies: general, catalogs 10.1051/0004-6361:20031412 2003A&A...412...57P Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract After a compilation of HI data from 611 references and new observations made in Nançay, we produce a catalog of homogenized HI data for 16781 galaxies. The homogenization is made using the EPIDEMIC method from which all data are progressively converted into the adopted standard. The result is a catalog giving: 1) the logarithm of twice the maximum rotation velocity, log 2V_Msin i, converted to the system of Mathewson et al. (\cite{Mathewson1996}). This quantity is given without correction for inclination; 2) the HI magnitude, m21, (area of the 21-cm line width expressed in magnitude) converted to the flux system of Theureau et al. (\cite{Theureau1998}); 3) the HI velocity, V_HI, expressed with the optical definition (i.e., using wavelengths instead frequencies). The typical uncertainties are: 0.04 for log 2V_Msin i, 0.25 mag for m21 and 9 km s-1 for V_HI. Full Tables \ref{epidemicw}, \ref{epidemicw2}, \ref{epidemicf}, \ref{epidemicf2} and Fig. \ref{profiles} are available in electronic form at http://www.edpsciences.org. Full Tables \ref{references}, \ref{cataf}, \ref{newdata} and \ref{notes} are available in electronic form at the CDS via anonymous ftp to cdsarc.u-strasbg.fr (130.79.128.5) or via http://cdsweb.u-strasbg.fr/cgi-bin/qcat?J/A+A/412/57 113 Title: HYPERLEDA. I. Identification and designation of galaxies Authors: Paturel, G.; Petit, C.; Prugniel, Ph.; Theureau, G.; Rousseau, J.; Brouty, M.; Dubois, P.; Cambrésy, L. AA(Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France), AB(Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France), AC(Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France), AD(LPCE, 3A avenue de la recherche scientifique, 45071 Orléans Cedex 02, France), AE(Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France), AF(Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 SaintGenis Laval Cedex, France), AG(CDS, Observatoire de Strasbourg, 11 rue de l'Université, 67000 Strasbourg, France), AH(CDS, Observatoire de Strasbourg, 11 rue de l'Université, 67000 Strasbourg, France) Astronomy and Astrophysics, v.412, p.45-55 (2003) (A&A Homepage) 12/2003 A&A galaxies: general, catalogs 10.1051/0004-6361:20031411 2003A&A...412...45P Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract We present the new catalog of principal galaxies (PGC2003). It constitutes the framework of the HYPERLEDA database that supersedes the LEDA one, with more data and more capabilities. The catalog is still restricted to confirmed galaxies, i.e. about one million galaxies, brighter than ~18 B-mag. In order to provide the best possible identification for each galaxy we give: accurate coordinates (typical accuracy better than 2 arcsec), diameter, axis ratio and position angle. Diameters and axis ratios have been homogenized to the RC2 system at the limiting surface brightness of 25 B-mag arcsec-2, using a new method, the EPIDEMIC method. In order to provide the best designation for each galaxy, we collected the names from 50 catalogues. The compatibility of the spelling is tested against NED and SIMBAD, and, as far as possible we used a spelling compatible with both. For some cases, where no consensus exists between NED, SIMBAD and LEDA, we propose some changes that could make the spelling of names fully compatible. The full catalog is distributed through the CDS and can be extracted from HYPERLEDA. Full Tables 1 and 2 are available in electronic form at http://www.edpsciences.org Full Table 5 is available in electronic form at CDS via anonymous ftp to cdsarc.u-strasbg.fr (130.79.128.5) or via http://cdsweb.u-strasbg.fr/cgi-bin/qcat?/A+A/412/45 114 Title: Migale : A Multiparametric Virtual Instrument to Study Galaxy Evolution Authors: Publication: Publication Date: Origin: Comment: Bibliographic Code: Theureau, Gilles eprint arXiv:astro-ph/0309831 09/2003 ARXIV 09/2003 Rencontres de Blois proceedings 2003astro.ph..9831T Abstract Galaxy evolution is a complex process where both the inner evolution of stellar population, gas and dust, and the external effects, like interactions and exchanges with the environment, have to be taken into account. It has been fundamental in the last years to be able to build and use homogeneous catalogues both in the local and the far universe. The observation of galaxy morphology and kinematics as a function of the redshift is indeed necessary to disentangle the various galaxy formation and evolution scenarios. Some years ago, the hyperleda extragalactic database was designed to study the local universe from the point of view of both stellar populations and galaxies kinematics and dynamics. Today it contains homogeneous data for about 3 millions of galaxies, with for each up to 80 astrophysical parameters available. We will describe here the MIGALE project which emcompasses the HyperLeda databases plus a series of tools developed to study the dynamical, chemical and morphological evolution of galaxies. It will include, in particular, methods to analyse the GIRAFFE cosmological fields (IFU spectroscopy) and compare them with the Local Universe. Title: KLUN+: Studying kinematics and dynamics in the Local Universe Authors: Affiliation: Theureau, G.; Hanski, M. O.; Paturel, G. AA(Observatoire de Paris et LPCE-Orléans, LPCE, 3A avenue de la recherche scientifique, 45071 Orléans, France, ), AB(Observatoire de Paris et LPCE-Orléans, LPCE, 3A avenue de la recherche scientifique, 45071 Orléans, France) SF2A-2003: Semaine de l'Astrophysique Française, meeting held in Bordeaux, France, June 16-20, 2003. Eds.: F. Combes, D. Barret, T. Contini, and L. Pagani. EdP-Sciences, Conference Series, p. 315. 00/2003 AUTHOR 2003sf2a.conf..315T Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract We use direct Tully-Fisher relations in five bands (BIJHK) in deriving distances to 2600 spiral galaxies distributed through the whole sky and covering the radial velocity range between 0 and 8,000 km/s. The smoothed peculiar velocity field and the Malmquist bias correction for each galaxy are calculated simultaneously through a new iterative method based on normalized distances and an analytical solution for the bias. The result is a very detailed and original representation of the velocity field in the Local Universe and provides a unique starting point for total mass power spectrum studies. 115 Title: MIGALE: A Multiparametric Virtual Instrument to Study Galaxy Evolution Authors: Prugniel, P.; Chilingarian, I.; Flores, H.; Guibert, J.; Jegouzo, I.; Royer, F.; Tajahmady, F.; Theureau, G.; Vétois, J. AA(CRAL-Observatoire de Lyon 9, avenue Charles André, 69561 Saint-Genis-Laval, France, ) SF2A-2003: Semaine de l'Astrophysique Française, meeting held in Bordeaux, France, June 16-20, 2003. Eds.: F. Combes, D. Barret, T. Contini, and L. Pagani. EdP-Sciences, Conference Series, p. 283. 00/2003 AUTHOR 2003sf2a.conf..283P Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract MIGALE proposes to build the Virtual Instruments needed to study the evolution from z=1 to the Local Universe. In particular it will address aspects related to the evolution of the SFR, of the morphology and of the history of the stellar populations. MIGALE will succeed to HyperLeda and continue to distribute homogeneous data for million of galaxies, reference data as for example spectra of stars and galaxies and ont-the-fly processing tools. In addition it will provide specific tools for analysing the data from the Giraffe spectrograph (VLT). We will present here a demonstration of the tools yet available on-line and discuss of the future developments. 116 Title: Calibration of the distance scale from galactic Cepheids. II. Use of the HIPPARCOS calibration Authors: Affiliation: Paturel, G.; Teerikorpi, P.; Theureau, G.; Fouqué, P.; Musella, I.; Terry, J. N. AA(CRAL-Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France), AB(Turku University Observatory, Tuorla, SF 21500 Piikkio, Finland), AC(Laboratoire de Physique et de Chimie de l'Environnement, 3A avenue de la Recherche scientifique, 45071 Orleans Cedex 02, France), AD(European Southern Observatory, Casilla 19001, 19 Santiago, Chile), AE(Osservatorio Astronomico di Capodimonte, via Moiariello 16, 80131 Napoli, Italy), AF(CRAL-Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France) Astronomy and Astrophysics, v.389, p.19-28 (2002) (A&A Homepage) 07/2002 A&A galaxies: distances and redshift, galaxies: stellar content, cosmology: distance scale 10.1051/0004-6361:20020492 2002A&A...389...19P Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract New estimates of the distances of 36 nearby galaxies is presented. These are based on the calibration of the Vand I-band Period-Luminosity relations for galactic Cepheids measured by the HIPPARCOS mission. The distance moduli are obtained in a classical way. The statistical bias due to the incompleteness of the sample is corrected according to the precepts introduced by Teerikorpi (\cite{Tee87}). We adopt a constant slope (the one obtained with LMC Cepheids). The correction for incompleteness bias introduces an uncertainty that depends on each galaxy. On average, this uncertainty is small (0.04 mag) but it may reach 0.3 mag. We show that the uncertainty due to the correction of the extinction is small (propably less than 0.05 mag). The correlation between the metallicity and the morphological type of the host galaxy suggests that we should reduce the application to spiral galaxies in order to bypass the problem of metallicity. We suspect that the adopted PL slopes are not valid for all morphological types of galaxies. This may induce a mean systematic shift of 0.1 mag on distance moduli. A comparison with the distance moduli recently published by Freedman et al. (\cite{Fre01}) shows there is a reasonably good agreement with our distance moduli. The compilation of raw data is only available in electronic form at CDS via anonymous ftp to\ cdsarc.u-strasbg.fr (130.79.128.5) or via\ http://cdsweb.u-strasbg.fr/cgi-bin/qcat?J/A+A/389/19 and on our anonymous ftp-server www-obs.univ-lyon1.fr (pub/base/CEPHEIDES.tar.gz). 117 Title: First Results of the upgraded Nancay Radio Telescope and status of on-going projects Authors: Affiliation: Martin, J.-M.; Gerard, E.; Colom, P.; Theureau, G.; Cognard, I. AA(Observatoire de Paris-Meudon/GEPI, 5 place Jules Janssen, 92195, Meudon, France: ), AB(Observatoire de Paris, GEPI), AC(Observatoire de Paris, LESIA), AD(Observatoire de Paris, GEPI, and LPCE, Orleans), AE(LPCE, Orleans) SF2A-2002: Semaine de l'Astrophysique Francaise, meeting held in Paris, France, June 24-29, 2002, Eds.: F. Combes and D. Barret, EdP-Sciences (Editions de Physique), Conference Series, p. 33 06/2002 AUTHOR 2002sf2a.conf...33M Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract The upgraded Nancay Radiotelescope (NRT) is open to the international community since January 1st, 2001. Observations of spectral lines and continuum emissions can be performed in the frequency band 1.1-3.5 GHz with two receivers. In addition to the normal observation programs, which are scheduled each semester (many of them being surveys of large numbers of sources or monitoring programs), long term key programs are conducted (Kinematics of the Local Universe, millisecond pulsar timing, OH maser polarization in late-type stars, 18-cm lines studies in comets). On-going technical developments concern the mitigation with Radio Frequency Interferences (blanker, Fourier Transform spectrometers) and dedicated backends for pulsar observations. 118 Title: Calibration of the distance scale from galactic Cepheids. I. Calibration based on the GFG sample Authors: Affiliation: Paturel, G.; Theureau, G.; Fouqué, P.; Terry, J. N.; Musella, I.; Ekholm, T. AA(CRAL-Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France), AB(Laboratoire de Physique et de Chimie de l'Environnement, 3A avenue de la Recherche scientifique, 45071 Orleans Cedex 02, France), AC(European Southern Observatory, Casilla 19001, 19 Santiago, Chile), AD(CRAL-Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France), AE(Osservatorio Astronomico di Capodimonte, via Moiariello 16, 80131 Napoli, Italy), AF(CRAL-Observatoire de Lyon, avenue Charles-André, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France) Astronomy and Astrophysics, v.383, p.398-409 (2002) (A&A Homepage) 02/2002 A&A GALAXIES: DISTANCES AND REDSHIFT, GALAXIES: STELLAR CONTENT, COSMOLOGY: DISTANCE SCALE 10.1051/0004-6361:20011786 2002A&A...383..398P Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract New estimates of the distances of 36 nearby galaxies are presented based on accurate distances of galactic Cepheids obtained by Gieren et al. (1998) from the geometrical Barnes-Evans method. The concept of ``sosie'' is applied to extend the distance determination to extragalactic Cepheids without assuming the linearity of the PL relation. Doing so, the distance moduli are obtained in a straightforward way. The correction for extinction is made using two photometric bands (V and I) according to the principles introduced by Freedman & Madore (1990). Finally, the statistical bias due to the incompleteness of the sample is corrected according to the precepts introduced by Teerikorpi (1987) without introducing any free parameters (except the distance modulus itself in an iterative scheme). The final distance moduli depend on the adopted extinction ratio RV/RI and on the limiting apparent magnitude of the sample. A comparison with the distance moduli recently published by the Hubble Space Telescope Key Project (HSTKP) team reveals a fair agreement when the same ratio RV/RI is used but shows a small discrepancy at large distance. In order to bypass the uncertainty due to the metallicity effect it is suggested to consider only galaxies having nearly the same metallicity as the calibrating Cepheids (i.e. Solar metallicity). The internal uncertainty of the distances is about 0.1 mag but the total uncertainty may reach 0.3 mag. The table of the Appendix and Table 3 are available in electronic form at CDS via anonymous ftp to cdsarc.u-strasbg.fr (130.79.128.5) or via http://cdsweb.u-strasbg.fr/cgi-bin/qcat?J/A+A/383/398, and on our anonymous ftp-server www-obs.univ-lyon1.fr (pub/base/CEPHEIDES.tar.gz). 119 Title: NIR and Optical Structural Parameters of Galaxies in the Cluster AC118 at z=0.31 Authors: Publication: Busarello, G.; Merluzzi, P.; Massarotti, M.; La Barbera, F.; Capaccioli, M.; Theureau, G. Tracing Cosmic Evolution with Galaxy Clusters. ASP Conference Proceedings, Vol. 268. Edited by Stefano Borgani, Marino Mezzetti, and Riccardo Valdarnini. ISBN: 1-58381-108-7 San Francisco, Astronomical Society of the Pacific, 2002., p.293 00/2002 ADS ISBN: 2002ASPC..268..293B Publication Date: Origin: Comment: Bibliographic Code: Abstract We present some preliminary results related to a project aimed at studying the evolution of the galaxy population in rich environments by means of the Color-Magnitude relation and of the Fundamental Plane. We derive the NIR and optical structural parameters for a sample of galaxies in the cluster AC118 at z=0.31. We prove that reliable structural parameters of galaxies at z$\sim$0.3 can be still derived from ground--based observations. The NIR effective radii, measured for the first time at this redshift, turn out to be significantly smaller than those derived from the optical data, providing new insight into the evolution of colour gradients in galaxies. 120 Title: Kinematics of the local universe. IX. The Perseus-Pisces supercluster and the Tolman-Bondi model Authors: Affiliation: Hanski, M. O.; Theureau, G.; Ekholm, T.; Teerikorpi, P. AA(Tuorla Observatory, 21500 Piikkiö, Finland), AB(Observatoire de Meudon, 92195 Meudon Cedex, France ; Osservatorio di Capodimonte, Via Moiariello 16, 80131 Naples, Italy), AC(Observatoire de Lyon, 69561 Saint-Genis Laval Cedex, France; Tuorla Observatory, 21500 Piikkiö, Finland), AD(Tuorla Observatory, 21500 Piikkiö, Finland) Astronomy and Astrophysics, v.378, p.345-360 (2001) (A&A Homepage) 11/2001 A&A GALAXIES: CLUSTERS: GENERAL, GALAXIES: CLUSTERS: PERS-PISC SUPERCLUSTER 10.1051/0004-6361:20011240 2001A&A...378..345H Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract The matter distribution around the Perseus-Pisces (PP) supercluster is studied by comparing peculiar velocities given by the Kinematics of the local universe (KLUN) galaxy sample to those predicted by Tolman-Bondi (TB) models. To restrict the TB solutions we first solve the mass of the densest part of PP. This part is identified as a sphere at (l,b)=(140.2degr , -22.0degr ), d ~ 50 h-1 Mpc having a radius of 15 h-1 Mpc. This sphere surrounds the main part of the PP ridge and four most prominent clusters of the region. Using virial-like mass estimators we calculate the cluster masses and obtain the upper and lower limits for the mass inside the 15 h-1 Mpc sphere: MPP = 4-7 h-1 1015 Msun. This corresponds to a mass overdensity delta_PP ~ 4, or rhoPP = 1 - 2 rhocr . Mass to light ratios of the clusters are M/L = 200 - 600 h Msun/Lsun, giving mass density ratio Omega0 = 0.1 - 0.3, if the value of M/L is assumed to be representative elsewhere in the universe. We estimate a radial density distribution around the PP core using two toy models and a smoothed density distribution observed for IRAS galaxies. The cosmological density parameters (Omega0, OmegaLambda) and the PP mass are free parameters in the TB calculations. The KLUN velocities, obtained by Tully-Fisher relation and the normalized distance method, are adjusted by the Local Group (LG) infall velocity towards PP. Comparison of the TB velocities to KLUN data points indicates that the infall velocity vinf < 100 km s-1. Allowing MPP to vary within the limits given above we get constraints for the value of Omega0 ; Omega0 =0.2-0.4 are prefered to the more extreme values, Omega0 =0.1 or 1. A choice of either OmegaLambda = 1-Omega0 or 0 do not cause any significant changes in the results. The validity of the TB model in complex environments is studied with an N-body simulation. There we see that the radially averaged velocity fields around simulated clusters are compatible with the corresponding TB velocities. This confirms the applicability of the TB model around large galaxy concentrations, providing that smoothed density and radially averaged velocity fields are used. 121 Title: HYPERLEDA: a Tool for Studying Galaxies Authors: Prugniel, Philippe; Ortiz, Patricio F.; Binette, Luc; Busarello, Giovanni; Golev, Valeri; Joguet, Benoît; Merluzzi, Paola; Paturel, George; Theureau, Gilles; Tsvetkov, Milcho; Verkhodanov, Oleg; Zasov, Anatoly AA(CRAL), AB(OAC), AC(UNAM), AD(OAC), AE(Sofia University), AF(IAP), AG(OAC), AH(CRAL), AI(Orleans University), AJ(WFPDB), AK(SAO RAN), AL(SAI MSU) Mining the Sky: Proceedings of the MPA/ESO/MPE Workshop Held at Garching, Germany, July 31 - August 4, 2000, ESO ASTROPHYSICS SYMPOSIA. ISBN 3-540-42468-7. Edited by A.J. Banday, S. Zaroubi, and M. Bartelmann. Springer-Verlag, 2001, p. 683 00/2001 ADS; SPRINGER (c) 2001: Springer-Verlag ISBN: 10.1007/10849171_92 2001misk.conf..683P Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: Abstract Copyright: Comment: DOI: Bibliographic Code: Abstract HyperLeda (Hyper-Linked Extragalactic Databases and Archives is aimed to study the evolution of galaxies, their kinematics and stellar populations and the structure of Local Universe. HyperLeda is involved in catalogue and software production, data-mining and massive data processing. The products are serviced to the community through web mirrors. The development of HyperLeda is distributed between different sites and is based on the background experience of the LEDA and Hypercat databases. 122 Title: Cosmological parameters Authors: Affiliation: Theureau, G.; Tammann, A. AA(Osservatorio Astronomico di Capodimonte, I-80131 Naples, Italy ARPEGES, Observatoire de Paris, F-92195 Meudon Cedex, France), AB(Astronomisches Institut der Universität Basel, Binningen, Switzerland) Nuclear Physics B Proceedings Supplements, Volume 80, Issue 1-3, p. 223-226. 03/2000 ELSEVIER 10.1016/S0920-5632(99)00848-8 2000NuPhS..80..223T Publication: Publication Date: Origin: DOI: Bibliographic Code: Abstract We report here on the mini-symposium ``Recent results on H0''. The session was organized in ten invited reviews and ten poster papers covering a wide range of observational methods: from studies in terms of the classical extragalactic distance ladder, to the S-Z effect in clusters, gravitationally lensed Quasars, and CMB analysis. Two aspects have been stressed: the measurements of H0 and the estimation of the cosmological constant Λ Title: Tully-Fisher distances of field galaxies and the value of H o Authors: Publication: Theureau, G. Nuclear Physics B Proceedings Supplements, Vol. 80, Proceedings of the Texas Symposium on Relativistic Astrophysics and Cosmology held in Paris, France, 14-18 December, 1998. CDROM contents., p.13/12 01/2000 ADS 2000NuPhS..80C1312T Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract The use of the Tully-Fisher relation for deriving redshift independent distances requires particular attention. Through careful completeness analysis of the available samples, computation of reliable Malmquist bias corrections or extraction of unbiased subsamples are unavoidable steps toward a safe determination of the Hubble constant. I will review the various methods used, and show that, with the deepness reached by today's catalogues, the value of H_0 from field galaxies depends essentially on the primary calibration, i.e. the P-L relation of Cepheids. Title: Fundamental plane relations as distance indicators and the Hubble constant therefrom Authors: Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: di Santo, E.; Theureau, G. Memorie della Societa Astronomia Italiana, Vol. 71, p.1077 00/2000 ADS 2000MmSAI..71.1077D Abstract Not Available 123 Title: Evidence for dark matter on different scales from the KLUN galaxy sample Authors: Hanski, M. O.; Teerikorpi, P.; Ekholm, T.; Theureau, G.; Baryshev, Yu.; Paturel, G.; Lanoix, P. AA(Tuorla Observatory, Piikkiö, Finland), AB(Tuorla Observatory, Piikkiö, Finland), AC(Tuorla Observatory, Piikkiö, Finland), AD(Osservatorio Astronomico di Capodimonte, Naples, Italy), AE(Astronomical Institute of St. Petersburg University, St. Petersburg, Russia), AF(Observatoire de Lyon, Lyon, France), AG(Observatoire de Lyon, Lyon, France) Small Galaxy Groups: IAU Colloquium 174, ASP Conference Series, Volume 209. Held in Turku, Finland, 13-18th June 1999. Edited by Mauri J. Valtonen and Chris Flynn. Published by Astronomical Society of the Pacific, San Francisco, CA, 2000. P. 457. eprint arXiv:astro-ph/9909064 00/2000 AUTHOR 2000ASPC..209..457H Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract Not Available 124 Title: Kinematics of the local Universe. X. H_0 from the inverse B-band Tully-Fisher relation using diameter and magnitude limited samples Authors: Ekholm, T.; Teerikorpi, P.; Theureau, G.; Hanski, M.; Paturel, G.; Bottinelli, L.; Gouguenheim, L. AA(Tuorla Observatory, FIN-21500 Piikkiö, Finland; Observatoire de Lyon, F-69561 SaintGenis Laval Cedex, France), AB(Tuorla Observatory, FIN-21500 Piikkiö, Finland), AC(Osservatorio Astronomico di Capodimonte, I-80 131 Napoli, Italy; Observatoire de Paris-Meudon, CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AD(Tuorla Observatory, FIN-21500 Piikkiö, Finland), AE(Observatoire de Lyon, F-69561 Saint-Genis Laval Cedex, France), AF(Observatoire de Paris-Meudon, CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AG(Observatoire de Paris-Meudon, CNRS URA1757, F92195 Meudon Principal Cedex, France) Astronomy and Astrophysics, v.347, p.99-111 (1999) (A&A Homepage) 07/1999 A&A GALAXIES: DISTANCES AND REDSHIFTS, GALAXIES: SPIRAL, COSMOLOGY: DISTANCE SCALE 1999A&A...347...99E Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: Bibliographic Code: Abstract We derive the value of H_0 using the inverse diameter and magnitude B-band Tully-Fisher relations and the large all-sky sample KLUN (5171 spiral galaxies). Our kinematical model was that of Peebles centered at Virgo. Our calibrator sample consisted of 15 field galaxies with cepheid distance moduli measured mostly with HST. A straightforward application of the inverse relation yielded H_0~ 80 km s(-1} Mpc({-1})) for the diameter relation and H_0~ 70 km s(-1} Mpc({-1})) for the magnitude relation. H_0 from diameters is about 50 percent and from magnitudes about 30 percent larger than the corresponding direct estimates (cf. Theureau et al. \cite{Theureau97b}). This discrepancy could not be resolved in terms of a selection effect in log V max nor by the dependence of the zero-point on the Hubble type. We showed that a new, calibrator selection bias (Teerikorpi et al. \cite{Teerikorpi99}), is present. By using samples of signicificant size (N=2142 for diameters and N=1713 for magnitudes) we found for a homogeneous distribution of galaxies (alpha =0): H_0=52(+5}_{-4) km s(-1} Mpc({-1})) for the inverse diameter B-band Tully-Fisher relation, and H_0=53(+6}_{-5) km s(-1} Mpc({-1})) for the inverse magnitude B-band Tully-Fisher relation. Also H_0's from a fractal distribution of galaxies (decreasing radial number density gradient alpha =0.8) agree with the direct predictions. This is the first time when the inverse Tully-Fisher relation clearly lends credence to small values of the Hubble constant H_0 and to long cosmological distance scale consistently supported by Sandage et al. (1995). 125 Title: Look-alike galaxies:. HI observations for look-alike galaxies of four calibrators Authors: Affiliation: Bottinelli, L.; Gouguenheim, L.; Theureau, G.; Coudreau, N.; Paturel, G. AA( Université Paris-Sud, F-91405 Orsay, France; Observatoire de Paris-Meudon, URA 1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AB( Université Paris-Sud, F-91405 Orsay, France; Observatoire de Paris-Meudon, URA 1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AC(Osservatorio di Capodimonte, via Moiariello 16, I-80131 Napoli, Italy), AD(Observatoire de Paris-Meudon, URA 1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AE(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France) Astronomy and Astrophysics Supplement, v.135, p.429-436 (A&AS Homepage) 03/1999 A&AS GALAXIES: GENERAL, RADIO LINES: GALAXIES, ASTRONOMICAL DATA BASES: MISCELLANEOUS, COSMOLOGY: DISTANCE SCALE 10.1051/aas:1999451 1999A&AS..135..429B Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract We present a programme aiming at applying the Tully-Fisher relation for galaxies with the same morphological type and the same inclination (look-alike galaxies or sosie galaxies) as calibrating galaxies. The advantage of sosie galaxies is discussed. In particular, it is shown that using sosies of bright calibrators will allow us to explore the universe deeper and more efficiently than the classical TF method applied to different morphological types and different inclinations. As a preliminary part, we report in this paper new HI observations performed with the radiotelescope of Nançay (France) for sosies of four calibrators NGC 224, NGC 3031, NGC 253 and NGC 5457. 82 galaxies were detected. These observations made use of Nançay radiotelescope. The Nançay Radio Observatory is the Unité scientifique de Nançay of the Observatoire de Paris,associated as Unité de Service et de Recherche (USR) No. B704 to the French Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). The Nançay Observatory also acknowledges the financial support of the Conseil Régional of the Région Centre in France. 126 Title: Theoretical aspects of the inverse Tully-Fisher relation as a distance indicator: incompleteness in log {V_Max}, the relevant slope, and the calibrator sample bias Authors: Affiliation: Teerikorpi, P.; Ekholm, T.; Hanski, M. O.; Theureau, G. AA( Tuorla Observatory, FIN-21500 Piikkiö, Finland), AB( Tuorla Observatory, FIN-21500 Piikkiö, Finland), AC( Tuorla Observatory, FIN-21500 Piikkiö, Finland), AD(Osservatorio di Capodimonte, Via Moiariello 16, I-80131 Napoli, Italy; Observatoire de Paris-Meudon, CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France) Astronomy and Astrophysics, v.343, p.713-719 (1999) (A&A Homepage) 03/1999 A&A GALAXIES: DISTANCES AND REDSHIFTS, GALAXIES: SPIRAL, COSMOLOGY: DISTANCE SCALE 1999A&A...343..713T Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: Bibliographic Code: Abstract We study the influence of the assumption behind the use of the inverse Tully-Fisher relation:\ that there should be no observational cutoffs in the TF parameter log {V_M}. It is noted how lower and upper cutoffs would be seen in a log {H_0} vs. ``normalized distance'' diagram. Analytical expressions, under the simplifying assumption of a normal distribution and the use of the correct TF slope, are derived for the resulting biases, especially the average bias which log {V_M} cutoffs produce in the derived value of H_0. This bias is shown to be relatively weak, and as such cannot explain the large differences in the reported values of H_0 derived from direct and inverse TF relations. Some problems of slope and calibration are shown to be more serious. In particular, one consequence of fitting through the calibrators either the slope relevant for field galaxies or the steeper slope followed by calibrators is that the derived value of the Hubble constant comes to depend on the nature of the calibrator sample. If the calibrator sample is not representative of the cosmic distribution of log {V_M}, large errors in the derived value of H_0 are possible. Analytical expressions are given for this error that we term the calibrator sample bias. 127 Title: The Value of H0 from the TF Diameter Relation Authors: Theureau, G.; Hanski, M.; Ekholm, T.; Bottinelli, L.; Gouguenheim, L.; Paturel, G.; Teerikorpi, P. AA(Observatoire de Paris-Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F92195 Meudon Principal Cedex, France), AB(Tuorla Observatory, 21500 Piikkio, Finland), AC(Tuorla Observatory, 21500 Piikkio, Finland), AD(Observatoire de Paris-Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F92195 Meudon Principal Cedex, France and Universite Paris-Sud, F91405 Orsay, France), AE(Observatoire de Lyon, France), AF(Tuorla Observatory, 21500 Piikkio, Finland) Cosmological Parameters and the Evolution of the Universe. Edited by Katsuhiko Sato. Publisher: Dordrecht, Boston: Kluwer Academic, 1999. ("Proceedings of the 183rd symposium of the International Astronomical Union held in Kyoto, Japan, August 18-22, 1997"., p. 71 00/1999 ADS; AUTHOR 1999IAUS..183...71T Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract We have studied the value of the Hubble constant using the KLUN (Kinematics of the Local Universe) TF sample of 5171 spiral galaxies, which is complete in diameter down to D25 = 1.6 arcmin. Special attention is put on the problem of Malmquist bias. The bias is revealed and overcome by an advanced version of the method of normalized distances, taking into account, in addition to the apparent diameter limit, also Hubble type effect, inclination effect, and variable galactic extinction. Calibration of the Tully-Fisher relations is primarily performed using a sample of 15 galaxies with available Cepheid distances, mostly from the HST programmes. Using the Peebles linear velocity field model accounting for Virgo infall effect, we derived: [H 0 = 56.7 pm 4.9 km/s-1 Mpc-1 (Ngal = 403)] This H0 value is not sensitive to reasonable changes in the kinematical parameters of the velocity field model, up to the extreme ones found in literature. This insensitivity is also expected from our numerical experiments. In the radial velocity space, the unbiased plateau extends up to about 6000 km/s-1 and the value of H0 is in good agreement with the SNIa results by Sandage et al. (1996) which extend to still larger velocities. 128 Title: The Study of Peculiar Velocities in the Local Universe through Bias Corrected TullyFisher Distances Authors: Publication: Theureau, Gilles Harmonizing Cosmic Distance Scales in a Post-Hipparcos Era, ASP Conference Series, vol. 167. Edited by Daniel Egret and Andre Heck. ISBN: 1-886733-88-0, 1999, p. 328-331 00/1999 AUTHOR ISBN: 1999ASPC..167..328T Publication Date: Origin: Comment: Bibliographic Code: Abstract The principle of the Normalized Distance (ND) method allows us to build reliable Malmquist bias corrections by taking into account all the components influencing the bias at a given kinematical distance. Thanks to the deepness of the derived catalogue, we are able to analyze peculiar velocities of galaxies within a sphere out to 8000 km s-1 around the Local Group. We show first evidences for both frontside and backside large amplitude infall toward the Perseus-Pisces supercluster, while the strong convergent flow expected in the Great Attractor region is not confirmed. Finally, further developments are presented in the frame of the DENIS project. Title: Interpretation of the galaxy structure surrounding the local supercluster. Authors: Publication: Publication Date: Origin: ARI Keywords: DOI: Bibliographic Code: Paturel, G.; di Nella, H.; Terry, J.-N.; Theureau, G. C. R. Acad. Sci., Sér. II, Fasc. b, Tome 326, No. 12, p. 933 - 938 12/1998 ARI Local Supercluster: Structure 10.1016/S1251-8069(99)80051-9 1998CRASB.326..933P Abstract After numerical simulations by E. Praton, the authors interpret the Cocoon-like structure observed for the distribution of galaxies around us as an effect of infall velocities onto clusters. In this view structures like the Cocoon (or even like the Great-Wall) could be interpreted as observational artefacts. 129 Title: Kinematics of the local universe. VIII. Normalized distances as a tool for Malmquist bias corrections and application to the study of peculiar velocities in the direction of the Perseus-Pisces and the Great Attractor regions Authors: Affiliation: Theureau, G.; Rauzy, S.; Bottinelli, L.; Gouguenheim, L. AA(Observatoire de Paris/Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France; Osservatorio Astronomico di Capodimonte, Via Moiariello 16, I80131 Napoli, Italy), AB(Centre de Physique Theorique - C.N.R.S., Luminy Case 907, F13288 Marseille Cedex 9, France), AC(Observatoire de Paris/Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France; Universite Paris-Sud, F-91405 Orsay, France), AD(Observatoire de Paris/Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France; Universite Paris-Sud, F-91405 Orsay, France) Astronomy and Astrophysics, v.340, p.21-34 (1998) (A&A Homepage) 12/1998 A&A GALAXIES: SPIRAL, GALAXIES: DISTANCES AND REDSHIFTS, COSMOLOGY: DISTANCE SCALE 1998A&A...340...21T Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: Bibliographic Code: Abstract We present a new method of bias correction for deriving reliable Tully-Fisher distances in a magnitude or diameter selected sample of field galaxies. This normalized distance method (NDM) is first presented in a theoretical way using the formalism of bayesian statistics and is further applied to three different Tully-Fisher samples corresponding to three different passbands in B, I and r. Constraints imposed by the method, and influences of underlying assumptions and measurement errors are discussed in detail. A main feature of the methodology is to extract an unbiased subsample from the parent sample. We show that by taking into account all the components influencing the bias at a given distance, the NDM method allows to extend the unbiased range and to analyze peculiar velocities of galaxies within a sphere out to 8000 km s(-1) around the Local Group. Finally, thanks to this tool, we show first evidences for both frontside and backside large amplitude infall toward the Perseus-Pisces supercluster. The strong convergent flow expected in the Great Attractor region is not confirmed, even if infall centers are detected in this direction. The observed velocity field rather corresponds to the cumulative pull of several clusters present in this sky area. 130 Title: Hubble constant from sosie galaxies and HIPPARCOS geometrical calibration Authors: Paturel, G.; Lanoix, P.; Teerikorpi, P.; Theureau, G.; Bottinelli, L.; Gouguenheim, L.; Renaud, N.; Witasse, O. AA(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AB(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AC(Tuorla Observatory, FIN-21500 Piikki, Finland), AD(Observatoire de Paris-Meudon, URA 1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France; Osservatorio di Capodimonte, Via Moiariello 16, I-80131 Napoli, Italy), AE(Observatoire de Paris-Meudon, URA 1757, F92195 Meudon Principal Cedex, France; UniversiteParis-Sud, F-91405 Orsay, France), AF(Observatoire de Paris-Meudon, URA 1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France; UniversiteParis-Sud, F-91405 Orsay, France), AG(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AH(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France; UniversiteClaude-Bernard LyonI, F-69622 Villeurbanne Cedex, France) Astronomy and Astrophysics, v.339, p.671-677 (1998) (A&A Homepage) 11/1998 A&A GALAXIES: DISTANCES AND REDSHIFTS, GALAXIES: INDIVIDUAL: M 31, GALAXIES: INDIVIDUAL: M 81, DISTANCE SCALE 1998A&A...339..671P Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: Bibliographic Code: Abstract New distances, larger than previous ones, have been obtained for M 31 and M 81 based on the geometrical zeropoint of the Cepheid Period-luminosity relation provided by the HIPPARCOS satellite. By combining them with independent determinations we define reasonable ranges for the distances of these important calibrating galaxies. On this basis, we determine the Hubble constant from the method of sosies (look-alike) galaxies, galaxies having the same characteristics than the calibrators. The method is quite secure because it is purely differential and it does not depend on any assumption (apart from the natural one that two sosies galaxies have similar absolute luminosities). Nevertheless, the Malmquist bias has to be taken into account. The observations behave exactly as predicted from the analytical formulation of the bias. Thus, rejecting galaxies which are affected by the Malmquist bias we derive the Hubble constant: H_o = 60 +/- 10 (external) km.s^{-1}.Mpc^{-1} If we strictly use the calibration obtained with HIPPARCOS and if the bias found in the Period-Luminosity Relation is considered, the Hubble constant is smaller than this (~ 55 km.s(-1}.Mpc({-1)) ). This gives arguments in favour of the long-distance scale. We briefly discuss possible improvements aiming at still reducing the uncertainty. 131 Title: Kinematics of the local universe. VII. New 21-cm line measurements of 2112 galaxies Authors: Theureau, G.; Bottinelli, L.; Coudreau-Durand, N.; Gouguenheim, L.; Hallet, N.; Loulergue, M.; Paturel, G.; Teerikorpi, P. AA(Observatoire de Paris/Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AB(Observatoire de Paris/Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France; Universite Paris-Sud, F-91405 Orsay, France), AC(Observatoire de Paris/Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AD(Observatoire de Paris/Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France; Universite Paris-Sud, F-91405 Orsay, France), AE(Observatoire de Paris/Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AF(Observatoire de Paris/Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AG(Observatoire de Lyon, F-69561 Saint-Genis Laval Cedex, France), AH(Tuorla Observatory, 21500 Piikkiö, Finland) Astronomy and Astrophysics Supplement, v.130, p.333-339 (A&AS Homepage) 06/1998 A&AS CATALOGS, GALAXIES: DISTANCES AND REDSHIFTS, ISM, RADIO LINES: GALAXIES 10.1051/aas:1998416 1998A&AS..130..333T Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract This paper presents 2112 new 21-cm neutral hydrogen line measurements carried out with the meridian transit Nan\c cay radiotelescope. Among these data we give also 213 new radial velocities which complement those listed in three previous papers of this series. These new measurements, together with the HI data collected in LEDA, put to 6 700 the number of galaxies with 21-cm line width, radial velocity, and apparent diameter in the so-called KLUN sample. Figure 5 and Appendices A and B for corresponding comments are available in electronic form at the http://www.edpsciences.com 132 Title: The radial space distribution of KLUN-galaxies up to 200 Mpc: incompleteness or evidence for the behaviour predicted by fractal dimension ~ 2? Authors: Teerikorpi, P.; Hanski, M.; Theureau, G.; Baryshev, Yu.; Paturel, G.; Bottinelli, L.; Gouguenheim, L. AA(Tuorla Observatory, FIN-21500 Piikkiö, Finland), AB(Tuorla Observatory, FIN-21500 Piikkiö, Finland), AC(Observatoire de Paris-Meudon, CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AD(Astronomical Institute of the Saint-Petersburg University, 198904 St. Petersburg, Russia), AE(Observatoire de Lyon, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AF(Observatoire de Paris-Meudon, CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France; Universite Paris-Sud, F-91405 Orsay, France), AG(Observatoire de ParisMeudon, CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France; Universite ParisSud, F-91405 Orsay, France) Astronomy and Astrophysics, v.334, p.395-403 (1998) (A&A Homepage) 06/1998 A&A GALAXIES: SPIRAL, GALAXIES: DISTANCES AND REDSHIFTS, COSMOLOGY: LARGESCALE STRUCTURE OF UNIVERSE 1998A&A...334..395T Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: Bibliographic Code: Abstract We have studied using the KLUN sample of 5171 spiral galaxies having Tully-Fisher distance moduli, the average radial space distribution of galaxies out to a distance of about 200 Mpc (for H_0=50 km s(-1) Mpc(-1) ). One motivation came from the debate on the fractal dimension mathcal {D} and maximum fractality scale lambda_max of the large-scale galaxy distribution (Davis 1997, Guzzo 1997, Pietronero et al. 1997). A specific recent study is the 3-dimensional correlation analysis of the all-sky LEDA data base by Di Nella et al. (1996) who concluded that the galaxy distribution is fractal up to scales of at least 300 Mpc, with fractal dimension ~ 2.2. One would expect to see a signal of this result in the radial space distribution of the all-sky KLUN sample. We have studied this question with a new method based on photometric TF distances, independent of redshift, to construct the number density distribution. Our main results are: While scattered below about 20 Mpc, at larger distances the radial distribution starts to follow, in terms of distance modulus mu_TF , the law log {N} = (0.46 +/- 0.01) mu + const., using diameter TF relation, and log {N} = (0.40 +/- 0.01) mu + const. for magnitudes. These are the predictions based on fractal dimensions 2.3 and 2.0, respectively. These radial density gradients are valid up to the limits of KLUN, or about 200 Mpc. We have tried to understand the derived radial density behaviour as a result of some bias in KLUN or our analysis, however, without success. Numerical simulations have shown that the method itself works, though it somewhat underestimates the radial distribution exponent. If the density law is caused by incompleteness in the diameter limited KLUN sample, then the incompleteness should start at widely different angular diameters d25 for different values of rotation parameter log {V_M, which would be quite unexpected. On the other hand, if the derived distribution is correct, the completeness is good down to d25 = 1'.6, as originally intended and previously concluded. If correlation studies favoring long scale fractality (200 Mpc or more) and mathcal {D} ~ 2 are correct, the position of our Galaxy would be close to average in the Universe, with the galaxy density decreasing around us according to the expected law (Mandelbrot 1982). 133 Title: Kinematics of the local universe. VI. B-band Tully-Fisher relation and mean surface brightness Authors: Affiliation: Theureau, G. AA(Observatoire de Paris-Meudon, CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France) Astronomy and Astrophysics, v.331, p.1-10 (1998) (A&A Homepage) 03/1998 A&A GALAXIES: SPIRAL, GALAXIES: DISTANCES AND REDSHIFTS, COSMOLOGY: DISTANCE SCALE 1998A&A...331....1T Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: Bibliographic Code: Abstract Continuing our study of the type dependence of the TF relation, we present a new attempt to reduce the scatter of that relation by using the observed mean surface brightness Sigma of galaxies. It is shown that the zero-point of the relation is a continuous function of Sigma , well described by a third or fourth degree polynome. Taking this effect into account, the TF scatter decreases by 20 percents, and the uncertainty in the derived TF distances is reduced as well, while the correlation coefficient increases from 0.67 to 0.84 (diameter relation). This study is based on the statistical analysis of the KLUN (Kinematics of the Local Universe) sample of 5271 spiral galaxies, both for diameter and magnitude, direct and inverse TF relations. The absolute calibration is performed using two sets of good cepheid distance measurements: the first one, mostly from the HST programmes, relies on distance moduli generally agreed in the literature, the second one is a subset of objects whose cepheid distance moduli are derived from geometrical distances measured by HIPPARCOS. The mean surface brightness dependence is first revealed by the inverse relations, and further studied in the direct way through the normalized distance method whose principle was first set by Bottinelli et al. (1986), and a refined form recently applied by Theureau et al. (1997b). As a consequence of the smaller scatter of the resulting TF relation, the extracted unbiased subsample is deeper and contains more objects than in previous studies. The Hubble constant H_0 may thus be estimated from the largest unbiased sample of field galaxies ever used (577 objects reaching velocities as large as 6000 km s(-1) , using the diameter relation). We obtain H_0=3D56+/- 3 km s(-1) Mpc(-1) and H_0=3D51+/- 4 km s(-1) Mpc(-1) from HST and HIPPARCOS calibrations respectively. 134 Title: The Hubble Constant Authors: Publication: Gougenheim, L.; Bottinelli, L.; Theureau, G.; Paturel, G.; Teerikorpi, P. Phase Transitions in Cosmology, Fourth Paris Colloquium, held at Observatoire de Paris, 49 June, 1997. Edited by H. J. De Vega and N. Sanchez (1998)., p.34 00/1998 ADS 1998ptc..conf...34G Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract Not Available Title: Interpretation de la structure de galaxies entourant le Superamas Local. Authors: Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Paturel, G.; di Nella, H.; Terry, J.-N.; Theureau, G. C.R. Acad. Sci. Ser. II, 326, 933-938 (1998) 00/1998 SIMBAD 1998CR2...326..933P Abstract Not Available Title: L'échelle des distances extragalactiques: la relation Tully-Fisher et la constante de Hubble H0. Authors: Publication: Publication Date: Origin: ARI Keywords: Bibliographic Code: Theureau, G. J. Astron. Fr., No. 55, p. 57 12/1997 ARI Hubble Constant, Distance Scale: Extragalactic, Spiral Galaxies: Tully-Fisher Relation 1997JAF....55R..57T Abstract Not Available 135 Title: 21-cm line observations of galaxies from Kazarian's lists Authors: Affiliation: Tamazian, V. S.; Theureau, G.; Coudreau-Durand, N. AA(Astronomical Observatory ``Ramon Maria Aller'', University of Santiago de Compostela, P.O. Box 197, 15706 Santiago de Compostela, Spain), AB(Observatoire de Paris-Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AC(Observatoire de Paris-Meudon, ARPEGES/CNRS URA1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France) A & A Supplement series, Vol. 126, December II 1997, 471-478. (A&AS Homepage) 12/1997 A&AS GALAXIES: GENERAL, RADIO LINES: GALAXIES 10.1051/aas:1997276 1997A&AS..126..471T Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract The 21-cm neutral hydrogen line has been measured for the first time in 39 non-Seyfert type galaxies from Kazarian list, with the Nancay radiotelescope. The line profiles, widths at 20% and 50% of the peak intensity, radial velocities as well as total fluxes are presented. The values of radial velocity are in fairly good agreement with those obtained from optical spectra. The width values at 20% of the peak vary in wide range from 113 km s^{-1} (KAZ 579) to 608 km s^{-1} for KAZ 566. Nine of our objects remained undetected, whether their HI-flux was too faint, the integration time too short, or the frequency sighted wrong. However, for part of them, there were positive hint of detection. Comments on individual objects are given. Tables 1 and 3 are only available in electronic form at CDS. Table 2 is also available in electronic form at CDS via anonymous ftp to cdsarc.u-strasbg.fr (130.79.128.5) or via http://cdsweb.u-strasbg.fr/Abstract.html 136 Title: Extragalactic database. VII. Reduction of astrophysical parameters Authors: Paturel, G.; Andernach, H.; Bottinelli, L.; di Nella, H.; Durand, N.; Garnier, R.; Gouguenheim, L.; Lanoix, P.; Marthinet, M. C.; Petit, C.; Rousseau, J.; Theureau, G.; Vauglin, I. AA(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AB(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AC(Observatoire de Paris-Meudon, URA 1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France and Universite Paris-Sud, F-91405 Orsay, France), AD(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AE(Observatoire de Paris-Meudon, URA 1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AF(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F69230 Saint-Genis Laval, France), AG(Observatoire de Paris-Meudon, URA 1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France and Universite Paris-Sud, F-91405 Orsay, France), AH(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AI(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AJ(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AK(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France), AL(Observatoire de Paris-Meudon, URA 1757, F-92195 Meudon Principal Cedex, France), AM(CRAL-Observatoire de Lyon, UMR 5574, F-69230 Saint-Genis Laval, France) A & A Supplement series, Vol. 124, July 1997, 109-122. (A&AS Homepage) 07/1997 A&AS GALAXIES: FUNDAMENTAL PARAMETERS, ASTRONOMICAL DATA BASES: MISCELLANEOUS, CATALOGS 10.1051/aas:1997354 1997A&AS..124..109P Affiliation: Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: DOI: Bibliographic Code: Abstract The Lyon-Meudon Extragalactic database (LEDA) gives a free access to the main astrophysical parameters for more than 100 000 galaxies. The most common names are compiled allowing users to recover quickly any galaxy. All these measured astrophysical parameters are first reduced to a common system according to well defined reduction formulae leading to mean homogeneized parameters. Further, these parameters are also transformed into corrected parameters from widely accepted models. For instance, raw 21-cm line widths are transformed into mean standard widths after correction for instrumental effect and then into maximum velocity rotation properly corrected for inclination and non-circular velocity. This paper presents the reduction formulae for each parameter: coordinates, morphological type and luminosity class, diameter and axis ratio, apparent magnitude (UBV, IR, HI) and colors, maximum velocity rotation and central velocity dispersion, radial velocity, mean surface brightness, distance modulus and absolute magnitude, and group membership. For each of these parameters intermediate quantities are given: galactic extinction, inclination, K-correction etc.. All these parameters are available from direct connexion to LEDA and distributed on a standard CD-ROM (PGC-ROM 1996) by the Observatoire de Lyon via the CNRS. 137 Title: Kinematics of the Local Universe. V. The value of H_0_ from the Tully-Fisher B and logD_25_ relations for field galaxies. Authors: Theureau, G.; Hanski, M.; Ekholm, T.; Bottinelli, L.; Gouguenheim, L.; Paturel, G.; Teerikorpi, P. Astronomy and Astrophysics, v.322, p.730-746 (A&A Homepage) 06/1997 A&A via CDS GALAXIES: SPIRAL, GALAXIES: DISTANCES AND REDSHIFTS, COSMOLOGY: DISTANCE SCALE 1997A&A...322..730T Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: Bibliographic Code: Abstract We have studied the value of the Hubble constant using the KLUN (Kinematics of the Local Universe) sample of 5171 spiral galaxies having isophotal diameters D_25_ (and partially B-magnitudes), Hi line widths, and radial velocities. The sample is diameter-limited, complete down to D_25_=1.6arcmin. As in the first similar study, where a much smaller magnitude-limited sample was used (Bottinelli et al. 1986), we pay special attention to the problem of Malmquist bias when photometric distances are derived by the Tully-Fisher diameter or magnitude relations. The bias is revealed and overcome by a more advanced version of the method of normalized distances, now taking into account, in addition to diameter and magnitude limits, also Hubble type effect, inclination effect, and variable galactic extinction. Calibration of the Tully-Fisher relations is primarily performed using a sample of 15 galaxies with available Cepheid distances, mostly from the HST programmes. This sample does not show significant trends with distance and is concluded to be closely distance-limited. Analysis of the logH_0_ vs. d_normalized_ diagrams allows us to identify the "unbiased plateaus" for both the diameter and magnitude TF distances. A useful tool here introduced is the theoretical expectation of the bias in cumulative <logH_0_> as a function of the fraction of the sample accepted for the plateau. An iterative approach is utilized for determining the TF relations, the plateau, and the value of H_0_ therefrom. Using the Peebles linear velocity field model with Virgo and our infall velocities equal to 980km/s and 150km/s, respectively, we derived the following values of H_0_: H_0_=53.4+/-5.0km/s/Mpc (N_gal_=415) from the magnitude relation, and H_0_=56.7+/-4.9km/s/Mpc (N_gal_=403) from the diameter relation. The given 1σ-errors refer to the statistical scatter around the adopted calibration, and the dispersion of the calibrator sample itself. These H_0_ values are not sensitive to reasonable changes in the kinematical parameters of the velocity field model, up to the extreme ones found in literature. This insensitivity is also expected from our numerical experiments. In the radial velocity space, the unbiased plateau extends up to about 6000km/s and the value of H_0_ is in good agreement with the SNIa results by Sandage et al. (1996, in press) which extend to still larger velocities. At present, the supernovae method and the KLUN TF-sample, both calibrated with Cepheid distances, provide complementary approaches to H_0_ in different, though overlapping, redshift ranges. As an additional result, the normalized distance method provides a natural way to estimate the Local Group infall velocity by minimizing the logH_0_ dispersion in the unbiased plateau. Using the diameter and the magnitude TF relations respectively, we obtained, as preliminary results, the following values: v_0_=225+/-45km/s, and v_0_=185+/40km/s. These values are compatible with our standard value within 2 σ and agree particulary well with Sandage's preferred value v_0_=220km/s. 138 Title: Kinematics of the local universe. IV. Type dependence in the diameter Tully-Fisher relation and implications on the mass-luminosity structure. Authors: Theureau, G.; Hanski, M.; Teerikorpi, P.; Bottinelli, L.; Ekholm, T.; Gouguenheim, L.; Paturel, G. Astronomy and Astrophysics, v.319, p.435-449 (A&A Homepage) 03/1997 A&A via CDS GALAXIES: SPIRAL, GALAXIES: PHOTOMETRY, GALAXIES: DISTANCES AND REDSHIFTS, GALAXIES: STRUCTURE, ASTRONOMICAL DATA BASES: MISCELLANEOUS 1997A&A...319..435T Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: Bibliographic Code: Abstract There is a type dependence in the diameter (Tully-Fisher) TF relation in the spiral galaxy range 1<=T<=8. This dependence appears as a zero-point shift from one type to another, while the slope seems to remain constant, close to 0.5 (inverse relation) as expected from our simple disc + bulge + dark halo model. The model also predicts well the amount of the shifts, when reasonable values of the mass-to-luminosity ratios of the disc and bulge components are used. A method to study the dark mass fraction β in different galaxy types, based on the model, is introduced. First applications suggest that in the range 2<=T<=7 the value of β=~0.5-0.8 within the radius gr_0_ that the TF-measurements refer to. There are also zero-point shifts in the B-magnitude TF-relation (the inverse slope ~0.1 according to our work), though smaller than in the diameter relation, as expected from the model. The found type dependencies will diminish the scatter in the TF-relations and facilitate their use in our KLUN programme for measuring the kinematics of the local galaxy universe. Title: A new distance criterion for spirals in the zone of avoidance. Authors: Publication: Publication Date: Origin: ARI Keywords: Dole, H.; Theureau, G. C. R. Acad. Sci., Sér. II, Fasc. b, Tome 324, No. 3, p. 201 - 208 02/1997 ARI Tully-Fisher Relation: Spiral Galaxies, Distance Indicators: Spiral Galaxies, Distance Indicators: Extragalactic 10.1016/S1251-8069(99)80026-8 1997CRASB.324..201D DOI: Bibliographic Code: Abstract The classical Tully-Fisher (TF) relation, used to derive distances of spiral galaxies, is not suitable in the zone of avoidance. It is shown that it is possible to use another form, the 21 cm Tully-Fisher relation (TF21), using only H I data. A 4867 galaxy KLUN sample (from Nançay observations, and LEDA database) allows to derive its slope, the zero point being fixed with a set of 18 primary calibrators. The TF21 relation appears usable to obtain distances in the zone of avoidance, and is expected to provide a competitive extragalactic distance indicator. 139 Title: HI Survey of Denis/leda Spiral Galaxies Authors: Publication: Theureau, G.; Paturel, G.; Vauglin, I. Extragalactic Astronomy in the Infrared. Edited by G. A. Mamon, Trinh Xuan Thuan, and J. Tran Thanh Van. Paris: Editions Frontieres, 1997., p.393 00/1997 ADS 1997eai..proc..393T Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract Not Available Title: First geometrical calibration of the period-luminosity relation of Cepheids from the HIPPARCOS satellite. Authors: Paturel, G.; Bottinelli, L.; Garnier, R.; Gouguenheim, L.; Lanoix, P.; Rousseau, J.; Theureau, G.; Turon, C. C. R. Acad. Sci., Sér. II, Fasc. b, Tome 323, No. 9, p. 619 - 625 11/1996 ARI Cepheids: Period-Luminosity Relation, Galaxies: Distances, Cepheids: Distances 1996CRASB.323..619P Publication: Publication Date: Origin: ARI Keywords: Bibliographic Code: Abstract A sample of the 36 nearest galactic Cepheids was measured with the HIPPARCOS satellite and supplied us with high precision geometrical parallaxes and accurate photometric data. These data are tested against ground based observations and used to determine the first "geometrical" calibration of the period-luminosity relation for nearby Cepheids. This relation is used to determine the distance of the galaxy IC 4182 (μ = 28.23±0.07). Title: Kinematics of the local universe. III. Neutral hydrogen observations of southern galaxies. Authors: Publication: Publication Date: Origin: A&A Keywords: Bibliographic Code: di Nella, H.; Paturel, G.; Walsh, A. J.; Bottinelli, L.; Gouguenheim, L.; Theureau, G. Astronomy and Astrophysics Supplement, v.118, p.311-321 (A&AS Homepage) 08/1996 A&A via CDS GALAXIES: REDSHIFTS, ISM, RADIO LINES: GALAXIES, CATALOGUE 1996A&AS..118..311D Abstract This paper is the third one in a series dedicated to the study of the kinematics of the local universe. It gives 52 new 21-cm neutral hydrogen measurements, made with the 64-m Parkes radio telescope. These new measurements are used to built a complete sample of 5,219 galaxies with 21-cm line widths, radial velocity and apparent diameter. This sample is complete down to a diameter limit of 1.6 arcmin. 140 Title: La constante de Hubble et l'âge de l'Univers. Authors: Publication: Gouguenheim, L.; Bottinelli, L.; Theureau, G.; Paturel, G.; Teerikorpi, P. Journées 1996 - Systèmes de référence spatio-temporels: Deux siècles d'évolution du Système du Monde, p. 223 - 230 00/1996 ARI Hubble Constant, Cosmology 1996srst.conf..223G Publication Date: Origin: ARI Keywords: Bibliographic Code: Abstract The determination of the Hubble constant relies not only on distance determinations, but also on cosmological velocities which are determined from observed radial ones corrected from peculiar velocities, and this correction has proven to be important. The physical properties of stars or galaxies which lead to distance criteria depend on several parameters, the importance of which has to be carefully discussed. Deducing the age of the Universe from Hα involves the choice of a cosmological model. Bearing all of this in mind, it appears that the cosmological velocity of the Virgo cluster is not sufficiently well known to give an accurate value of H 0. Deep H I surveys of spiral galaxies, when the Malmquist bias is accounted for, give a value of H0 smaller than what has been claimed from Virgo galaxies, in better agreement with type Ia supernovae. Cepheids are key-primary distance indicators, all secondary ones relying on them. Title: The Extragalactive Distance Scale and the Hubble Constant: Controversies and Misconceptions. Authors: Publication: Publication Date: Origin: Comment: Bibliographic Code: Gouguenheim, L.; Bottinelli, L.; Theureau, G.; Paturel, G.; Teerikorpi, P. Reviews in Modern Astronomy, v. 9, (1996), p. 127-138. 00/1996 RVMA ISBN: 1996RvMA....9..127G Abstract Not Available 141 Title: Principal Galaxy Catalogue. Second edition: PGC CD-ROM. Authors: Paturel, G.; Bottinelli, L.; di Nella, H.; Durand, N.; Garnier, R.; Gouguenheim, L.; Marthinet, M. C.; Petit, C.; Rousseau, J.; Theureau, G.; Vauglin, I. Principal Galaxy Catalogue. Second edition: PGC CD-ROM., by Paturel, G.; Bottinelli, L.; Di Nella, H.; Durand, N.; Garnier, R.; Gouguenheim, L.; Marthinet, M. C.; Petit, C.; Rousseau, J.; Theureau, G.; Vauglin, I.. LEDA (Lyon-Meudon Extragalactic Database)Observatoire de Lyon, Saint-Genis Laval (France), 1996, 1 CD-ROM + program disk, ISBN 2-908288-08-7, Price: CD-ROM with FORTRAN programs FF240.00; program disk (Analysa 3.0) for DOS/WINDOWS95 FF 100.00. (E-mail: cdromρobs.univ-lyon1.fr). 00/1996 ARI Price: CD-ROM with FORTRAN programs FF240.00; program disk (Analysa 3.0) for DOS/WINDOWS95 FF 100.00. (E-mail: cdromρobs.univ-lyon1.fr). 1996pgcs.book.....P Publication: Publication Date: Origin: Comment: Bibliographic Code: Abstract The PGC CD-ROM 1996 presents 100,872 galaxies with the best available equatorial coordinates (1950 and 2000) and all the most important astrophysical parameters deduced from the Lyon-Meudon Extragalactic Database (LEDA). A first edition has been published in 1989 as paper version (see Abstr. 50.002.110). 142 Title: An HI-Search for IRAS Galaxies in the Galactic Plane Authors: Publication: Bottinelli, L.; Gouguenheim, L.; Loulergue, M.; Martin, J. M.; Theureau, G.; Paturel, G. Unveiling large-scale structures behind the Milky Way. Astronomical Society of the Pacific Conference Series, Vol. 67; Proceedings of a workshop at the Observatoire de ParisMeudon; 18-21 January 1994; San Francisco: Astronomical Society of the Pacific (ASP); | c1994; edited by Chantal Balkowski and R. C. Kraan-Korteweg, p.225 00/1994 ADS 1994ASPC...67..225B Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Abstract Not Available Title: Tobias Mayer et le traitement des observations. Authors: Publication: Publication Date: Origin: Bibliographic Code: Mignard, F.; Morando, B.; Theureau, G. Journées 1991: Systèmes de référence spatio-temporels, p. 74 - 79 00/1991 ARI 1991jsrs.meet...74M Abstract In order to determine the parameters of the rotation of the Moon Tobias Mayer in 1750 made measurements of the position of some craters on the surface. He obtained 27 linear equations for the three unknowns. Instead of choosing arbitrarily three equations, he devised a clever method using all equations and obtained as good a solution as if he had used the method of least squares which was not yet known. 143