REFERENTIEL PARTICULIER DE LA MARQUE ACERBOIS

Transcription

REFERENTIEL PARTICULIER
DE LA MARQUE ACERBOIS-GLULAM
Le présent Référentiel particulier des certifications ACERBOIS a été approuvé
En commission plénière le 7 juillet 2005
Par le Conseil d'Administration de l'association ACERBOIS
Le 20 juillet 2005
TABLEAU DES MODIFICATIONS
VERSION
DATE
NATURE DES MODIFICATIONS
0 -01
Mars 1993
Règlement du certificat de qualification de produit ACERBOIS-GLULAM enregistré
sous le numéro 2360-93.02
0 -0 2
Octobre 2003
0 -0 3
Mars 2005
Nouvelle version mise en cohérence avec les autres marques de l'association
01
Juillet 2005
Intégration des observations après consultation / Obligation d'assurance /
Régime financier: cumul des marques / Harmonisation des référentiels
communs et particuliers
Approbation du référentiel général de la marque ACERBOIS-GLULAM par le comité de
marque
Cette version contient en fin de document l’avenant N° 1 de janvier 2012,
l’avenant n° 2 de mai 2014 ainsi que la tarification 2014-2015
Ce document est la propriété de l'Association ACERBOIS Copie
ou reproduction interdite - Lois des 11 mars 1947 et 3 juillet 1985
AG
Version 01 de juillet 2005
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REFERENTIEL PARTICULIER DE LA MARQUE
ACERBOIS-GLULAM
SOMMAIRE
TITRE 1 MODALITES DE FONCTIONNEMENT
CHAPITRES
CHAPITRE 1
OBJET ET NATURE DE LA MARQUE
7
1.1
Objet du présent référentiel
7
1.2
Nature et objet de la certification
7
CHAPITRE 2
APPLICATION DE LA MARQUE
7
2.1
Produits concernés
7
2.2
Caractéristiques certifiées
8
2.3
Limites du droit d'usage de la marque
8
2.4
Gestion de la qualité
9
CHAPITRE 3
AG
PAGES
COMITE PARTICULIER DE MARQUE
9
3.1
Composition
9
3.2
Perte du mandat
10
3.3
Missions
10
3.4
Fonctionnement
11
CHAPITRE 4
COMMISSION D'URGENCE
12
CHAPITRE 5
CONDITIONS D'ATTRIBUTION DU DROIT D'USAGE DE LA MARQUE
12
5.1
Conditions à remplir par le demandeur
12
5.2
Conditions à remplir par les produits
12
CHAPITRE 6
DEMANDE DU DROIT D'USAGE DE LA MARQUE
12
CHAPITRE 7
REGLES RELATIVES A ET AU MAINTIEN DU DROIT D'USAGE
13
7.1
Demande du droit d'usage de la marque
13
7.2
Maintien du droit d'usage de la marque
15
7.3
Laboratoires et organismes d'inspection technique
16
7.4
Présentation au comité particulier de marque
17
7.5
Décisions
17
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REFERENTIEL PARTICULIER DE LA MARQUE
ACERBOIS-GLULAM
SOMMAIRE
TITRE 1 MODALITES DE FONCTIONNEMENT (suite)
CHAPITRES
AG
PAGES
CHAPITRE 8
DELIVRANCE DU DROIT D'USAGE DE LA MARQUE
17
CHAPITRE 9
MARQUAGE DES ELEMENTS
17
CHAPITRE 10 CERTIFICAT
18
CHAPITRE 11
18
SANCTIONS
CHAPITRE 12 RECOURS
19
CHAPITRE 13 PROMOTION
19
CHAPITRE 14 USAGE ABUSIF ET ACTION JUDICIAIRE
19
CHAPITRE 15 REGIME FINANCIER
19
15.1
Généralités
19
15.2
Frais d'admission
15.2.1 Frais initiaux de constitution de dossier
15.2.2 Frais de visite initiale pour demande du droit d'usage
15.2.3 Frais d'essais
19
20
20
20
15.3
Frais de maintien des produits admis
15.3.1 Frais de gestion
15.3.2 Frais de visite d'inspection pour maintien du droit d'usage
15.3.3 Frais d'essais
21
21
22
22
15.4
Frais de promotion
23
15.5
Frais de formation
23
15.6
Actualisation et révision des prix
23
CHAPITRE 16 PUBLICITE ET INFORMATION
23
CHAPITRE 17 APPROBATION ET MODIFICATION
24
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REFERENTIEL PARTICULIER DE
LA MARQUE ACERBOIS-GLULAM
SOMMAIRE
TITRE 2 CARACTERISTIQUES ET SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES
PAGES
CHAPITRES
CHAPITRE 1
DEFINITION ET CARACTERISTIQUES DES ELEMENTS CONSTITUTIFS 1.1
Objet et domaine d'application du chapitre Documents de référence, notations et
25
sigles
25
Classe de résistance
1.3.1 Définitions
1.3.2 Notations
1.3.3 Classes de résistance
25
25
26
26
1.4 Classes d'utilisation - préservation
32
32
33
33
34
35
1.2
1.3
1.4.1
1.4.2
1.4.3
1.4.4
Classes d'utilisation
Protection contre le bleuissement
Durabilité naturelle du bois parfait
Imprégnabilité
1.4.5 Performances requises
1.5
1.6
Classe T (Mise en œuvre d'un produit de préservation à fonction anti-termites)
Nature de l'adhésif (I ou II) Classe d'approvisionnement (FC) Tolérances d'aspect
35
36
1.7
36
1.8
37
CHAPITRE 2
AG
25
PRESCRIPTONS TECHNIQUES DE FABRICATION ET EXIGENCES DE
PERFORMANCES SYSTEME QUALITE, CONTROLE INTERNE ET
REGISTRES DECONTROLE
37
2.1
Prescriptions techniques de fabrication
2.1.1 Locaux de fabrication
2.1.2 Les matériaux constitutifs
2.1.3 Colles
2.1.4 Les produits de préservation et finitions
2.1.5 Fabrication
37
37
38
41
43
44
2.2
Exigences de performances
2.2.1 Exigences de performances des aboutages
2.2.2 Exigences de performances des plans de collage
48
48
49
2.3
Système qualité
2.3.1 Organisation
49
50
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SOMMAIRE
TITRE 2 CARACTERISTIQUES ET SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES (suite)
CHAPITRES
2.4
PAGES
Exigences de contrôle interne de production
50
2.4.1 Généralités
50
2.4.2 Contrôle des approvisionnements sous certification
2.4.3 Contrôle des opérations de fabrication
2.4.4 Procédure de contrôle des machines d'essais, des équipements de mesure
2.4.5 Procès verbaux de contrôle interne et registres de contrôle
53
54
55
56
2.5
Marquage
56
2.6
Traitement des produits non conformes
56
2.7
Manutention, stockage, conditionnement et livraison des produits
57
2.7.1 Généralités
2.7.2 Manutention
2.7.3 Stockage
57
57
57
2.8
Traçabilité
58
2.9
Cas des poutres recollées
2.9.1 Domaine d'application
2.9.2 Prescriptions de fabrication
2.9.3 Prescriptions de contrôle
2.9.4 Principe de prélèvement
2.9.5 Interprétation des résultats
60
60
60
60
61
61
CHAPITRE 3
SIGNE DISTINCTIF - MARQUAGE -ETIQUETAGE
62
CHAPITRE 4
ATTESTATIONS DE TRAITEMENT
64
4.1
Attestations de traitement préventif (NF B 50.102) - classe 1
64
4.2
Attestations de traitement préventif (NF B 50.102) - classe 2
65
CHAPITRE 5
AG
ESSAIS
66
5.1
Essais des plans de collage
5.1.1 Rappel
5.1.2 Essais de délamination des plans de collage
5.1.3 Essais de cisaillement (Norme NF EN 392)
5.1.4 Résultats
5.1.5 Exigences
66
66
66
71
76
76
5.2
Essais de flexion des aboutages
5.2.1 Vérification du matériel d'essais
5.2.2 Exigences en contrôle interne ou en contrôle externe de maintien
77
77
80
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SOMMAIRE
TITRE 2 CARACTERISTIQUES ET SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES (suite)
CHAPITRES
PAGES
5.3
Essais en flexion des lamelles de bois
5.3.1 Méthode du module d'élasticité en flexion statique
5.3.2 Méthode du module d'élasticité apparent
5.3.3 La contrainte de rupture est calculée à 1 %
5.3.4 Correction due à l'hauteur
5.3.5 Correction pour dispositif d'essais non conforme à l'EN 408
5.3.6 Influence de l'humidité du bois
5.3.7 Calcul du module d'élasticité en flexion Em
5.3.8 Calcul du module d'élasticité apparent
5.3.9 Correction due à l'humidité
80
80
81
82
82
83
83
83
83
84
5.4
Mesure de la masse volumique
84
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE 1
MODÈLE DE CERTIFICAT
85
ANNEXE 2
MODÈLE DE QUESTIONNAIRE TECHNIQUE DE DEMANDE
DU DROIT D'USAGE DE LA MARQUE
86
LISTE DES RENSEIGNEMENTS A FOURNIR POUR DEPOSER
UNE DEMANDE DU DROIT D'USAGE DE LA MARQUE
87
ANNEXE 4
LISTE DES DOCUMENTS DE RÉFERENCE EN VIGUEUR
88
ANNEXE 5
ESSENCES
91
ANNEXE 6
SIGNIFICATION DES SIGLES ET DES NOTATIONS
98
ANNEXE 7
PROCEDURES DE CONTROLE EN RECEPTION DES BOIS POUR
LA FABRICATION DU LAMELLE COLLE
100
LISTE DES COLLES ET DES LASURES REFERENCEES PAR LE
CTBA POUR UN USAGE EN LAMELLE COLLE
110
ANNEXE 3
ANNEXE 8
AG
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REFERENTIEL PARTICULIER DE LA MARQUE ACERBOIS GLULAM
TITRE 1 CARACTERISTIQUES ET SPECIFICATIONS TECHNIQUES
CHAPITRE 1 OBJET ET NATURE DE LA MARQUE
1.1
Objet du présent référentiel
Le présent référentiel particulier précise en complément du référentiel commun aux marques ACERBOIS, les conditions dans
lesquelles le droit d'usage de la marque ACERBOIS-GLULAM (Bois Lamellé-Collé) est délivré, maintenu, suspendu ou, retiré.
Cette marque, conforme au fac-similé qui suit, constitue par son apposition sur les produits le signe distinctif qui accompagne et
matérialise la marque de qualité ACERBOIS-GLULAM.
Cette marque est complétée par l'indication des caractéristiques certifiées et mentions associées (GL, T (1, 2,ou 3), FC) comme
défini dans le chapitre 2 du présent référentiel particulier. Elle a fait l'objet d'un dépôt de marque collective auprès de l'Office de
l'Harmonisation dans le Marché Intérieur OHM I.
1.2
Nature et objet de la certification
Appliquée aux éléments en bois lamellé-collé à usages structuraux, la présente marque atteste la conformité de ces produits ou
éléments d'ouvrage aux spécifications techniques énoncées ci après en garantissant que :
•
•
Cette fabrication est assujettie à des contrôles internes pertinents et efficaces, définis par le présent référentiel
particulier, qui identifient la très grande majorité des défauts possibles et qui alertent en cas de défaillance ;
Le producteur a la maîtrise de sa fabrication parce qu'il fait un bon usage de ses contrôles.
Cette double garantie est justifiée par une surveillance permanente de la bonne application de la procédure réalisée par un
organisme d'inspection indépendant, et à l'aide d'une commission paritaire comportant des experts dans le domaine, comité qui
s'est muni de règles de fonctionnement pour juger les fabrications avec le maximum d'impartialité et d'équité.
CHAPITRE 2
APPLICATION DE LA MARQUE 2.1
Produits concernés
Cette certification s'applique aux éléments en bois lamellé-collé qui sont des produits ou, semi-produits, destinés à être mis en
œuvre dans les ouvrages à emploi structural du bâtiment ou des travaux publics. Ils sont fabriqués industriellement dans une
usine, un atelier ou sur un site prévu à cet effet.
AG
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Un produit est défini par :
•
•
•
•
•
•
2.2
Son identification commerciale ;
La nature des matériaux constitutifs et leurs caractéristiques ;
La nature et la qualité du collage ;
Ses caractéristiques mécaniques d'emploi ;
Sa destination d'usage au travers de la classe d'utilisation ou au travers de traitements complémentaires ;
Ses caractéristiques dimensionnelles.
Caractéristiques certifiées
Les caractéristiques certifiées sont :
•
La Classe de Résistance (GL) conformément au chapitre 2.1 ;
•
La Classe d'Utilisation (1 ; 2 ; 3,4 ) selon la norme EN 350 ;
et avec les mentions complémentaires, éventuelles, suivantes :
•
•
L'emploi d'un produit de préservation à vocation anti-termites (T) ;
L'utilisation d'approvisionnements « bois » provenant de forêts gérées durablement pour le produit fabriqué (FC).
Le présent référentiel particulier précise dans son titre 2, les définitions et spécifications requises pour chaque classe,
caractéristique ou mention complémentaire.
2.3
Limites du droit d'usage de la marque
L'exercice d'un droit d'usage de la marque est strictement limité aux produits et éléments d'ouvrages provenant de sites de
production et de process de fabrication dûment définis, pour lesquels il a été accordé.
Le titulaire :
•
•
•
Peut faire usage de la marque dans ses documents commerciaux (confirmations de commandes, factures,
bordereaux de livraison, dépliants publicitaires, catalogues, etc.), en distinguant s'il y a lieu, les produits certifiés des
autres produits sans qu'il y ait un quelconque risque de confusion ;
Doit mettre en œuvre les moyens nécessaires pour obtenir la conformité aux exigences :
• du référentiel général commun des certifications ACERBOIS,
•
du présent référentiel particulier de la marque dans ses deux parties « Titre 1 : Modalités de
fonctionnement » et « Titre 2 : Caractéristiques et Spécifications techniques ».
Doit établir, appliquer et faire évoluer les dispositions prévues dans son système qualité.
La reproduction de la marque de certification sur l'en-tête des papiers utilisés pour la correspondance du titulaire est
recommandée si l'ensemble de sa fabrication est certifié ; dans le cas contraire, elle est interdite.
Les deux contrôles annuels par tiers ont pour objet de veiller au respect de ces dispositions.
AG
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2.4
Gestion de la qualité
D'une façon générale, le fabricant est tenu de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour satisfaire aux exigences de la
qualité.
Il doit disposer et faire évoluer un système qualité comportant un recueil de procédures ou de modes opératoires dans lesquels
sont décrites toutes les dispositions prises pour obtenir la conformité de ses produits et en assurer la traçabilité.
Il doit s'assurer que ces dispositions sont appliquées par les personnes concernées afin :
•
•
•
•
D'obtenir la qualité requise des produits, ;
De vérifier qu'elle a été obtenue ;
De mener des actions correctives dès l'identification de non-conformités ;
De démontrer ultérieurement par des enregistrements que la conformité des produits mis sur le marché a été
obtenue et vérifiée (traçabilité).
Les deux contrôles annuels par tiers ont pour objet de veiller au respect de ces dispositions.
CHAPITRE 3 COMITE PARTICULIER DE MARQUE
3.1
Composition
Le comité particulier de marque est constitué d'un bureau et de 20 membres, représentant des organismes ou des entreprises,
regroupés dans quatre collèges :
•
Le bureau
Animateur du comité particulier de marque, le bureau est composé du président de séance (le président du comité ou l'un des
vice-présidents), du secrétariat de l'association qui assiste le président et assure le secrétariat de séance, et des deux
inspecteurs techniques qui assurent la fonction de rapporteurs des dossiers présentés. Dans le bureau, seul le président de
séance est en capacité de voter.
•
Le collège des fabricants
Il est composé de 7 membres, nommés pour une durée de 3 ans par le président de l'association, après élection parmi les
titulaires du droit d'usage de la marque. Pour garantir la présence des membres aux réunions, sont élus 7 membres titulaires et
7 membres suppléants, ces derniers assurant le remplacement des membres titulaires défaillants. Le renouvellement du collège
a lieu tous les trois ans, les membres du collège précédent étant rééligibles. Le scrutin est réalisé par correspondance, le
dépouillement ayant lieu lors du comité réuni a cet effet.
Un membre qui fait l'objet d'un retrait du droit d'usage de la marque perd son mandat dans le même temps. Il est donc remplacé
selon le même processus d'élection puis de nomination. Le nouveau membre est nommé pour la durée restante jusqu'à
l'élection générale suivante. En revanche, une suspension du droit d'usage de la marque ne remet pas en cause le mandat du
membre concerné.
AG
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•
Le collège des fournisseurs de matières premières
Il est composé de 4 membres nommés par le président de l'association. Ces membres sont nommés pour trois ans et leur
mandat est ensuite renouvelable chaque année par tacite reconduction. Ils représentent les organismes suivants qui les
proposent nominativement à cette fonction :
Fédération Nationale du Bois
Conseil des Bois du Nord (NTC)
Syndicat des Colles et Adhésifs
Syndicat de la Préservation du bois
1 représentant
1 représentant
1 représentant
1 représentant
•
Le collège des utilisateurs et des prescripteurs
F.I.B.C. (Fédération de l'industrie du Bois de Construction)
F.F.B.C.M.P. (Fédération française de charpente menuiserie parquets)
1 représentant
1 représentant
CAPEB (confédération artisanale pour les entreprises du bâtiment)
F.N.P.C. (Fédération Nationale des Promoteurs Constructeurs)
C.N.B.M. (Fédération Nationale des Matériaux de Construction)
1 représentant
1 représentant
1 représentant
•
Le collège des laboratoires et organismes
3.2
C.E.B.T.P. (Centre expérimental du B.T.P.)
C.O.P.R.E.C. (comité Professionnel de la Prévention et du Contrôle technique)
C.S.T.B. (Centre scientifique et technique du bois)
C.T.B.A. (Centre technique du bois et de l'ameublement)
1
1
1
1
représentant
représentant
représentant
représentant
S.N.C.C.B.L.C. (Syndicat national des constructeurs de charpentes en BLC)
1 représentant
Perte du mandat
La qualité de membre du comité particulier de marque se perd soit par démission, soit, pour le collège des fabricants,
automatiquement après 3 absences successives du titulaire et de son suppléant.
3.3
Missions
Ses missions sont les suivantes :
•
•
•
•
AG
Examiner les rapports d'inspection présentés par le secrétariat de l'association assisté des organismes
d'inspection ;
Proposer la délivrance du droit d'usage de la marque, son maintien, sa suspension ou son retrait, selon les
dispositions définies dans le présent référentiel particulier de la marque ;
Proposer, conformément au présent référentiel particulier, la réalisation des éventuelles vérifications
complémentaires à réaliser sur les sites des productions certifiées ou en attente de l'être ;
Valider et approuver le référentiel particulier de cette marque, ainsi que ses modifications et révisions éventuelles
pour le faire entériner par l'association ;
Page 10 sur 112
•
•
•
Valider et compléter si nécessaire les actions de la commission d'urgence ;
Réexaminer, en cas d'appel, ses décisions de suspension ou de retrait ;
Examiner les points techniques ou de procédure de toute nature soit lorsqu'ils font avancer les connaissances dans
le domaine de la certification du bois lamellé collé, soit quand des difficultés sont apparues à l'application de certaines
prescriptions, soit quand des divergences apparaissent avec les procédures européennes du même domaine ;
Entendre le rapport d'activité sur la certification.
•
3.4
Fonctionnement
Un président ou un des vice-présidents assure l'animation du comité particulier de marque. Le président, élu de préférence
dans le collège autre que celui des fabricants, et les vice-présidents, sont nommés pour une durée de 3 ans. Un vice-président
supplée le président en cas d'empêchement.
Le secrétariat du comité particulier de marque est tenu par le secrétariat de l'association.
Sur l'initiative de son président, le comité particulier de marque se réunit autant de fois que nécessaire et a minima 3 fois dans
l'année, de la manière suivante :
Au 1ertrimestre une journée destinée à :
•
•
•
Passer en revue les rapports d'inspection technique de l'année précédente (au moins deux), réalisés chez les
titulaires par les inspecteurs techniques, pour proposer le maintien du droit d'usage de la marque, sa suspension
ou son retrait éventuel ou, s'il y a lieu, la réalisation de vérifications complémentaires ;
Examiner le rapport de première visite initiale d'instruction pour les nouvelles demandes de droit d'usage de la
marque pour proposer son attribution ou la réalisation préalable d'éventuelles vérifications complémentaires ;
Compléter éventuellement les décisions prises par la commission d'urgence.
Au 2ème trimestre une demi-journée ou une journée destinée à :
•
•
•
•
Examiner le rapport de première visite d'inspection pour les nouvelles demandes de droit d'usage de la marque
afin de proposer son attribution ou, éventuellement et préalablement, la réalisation de vérifications
complémentaires ;
Examiner les rapports de visite de maintien du droit d'usage de la marque, pour les productions qui posent
problèmes ;
Compléter éventuellement les décisions prises par la commission d'urgence ;
Examiner les points techniques ou de procédure de toute nature, lorsqu'ils font avancer les connaissances dans
le domaine de la certification des bois lamellés collés, ou quand des difficultés sont apparues à l'application de
certaines prescriptions, soit encore quand des divergences apparaissent avec les procédures européennes du
même domaine.
Au 4ème trimestre une demi-journée ou une journée de même contenu que celui de la réunion du 2ème trimestre.
Les avis du comité particulier de la marque, décidés par vote des membres, sont réputés significatifs lorsqu'ils sont exprimés
par la majorité simple des membres présents et représentés. En cas de partage de voix, la voix du président de séance est
prépondérante.
AG
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Lorsqu'il s'agit d'approuver le présent référentiel particulier de la marque ou ses modifications, on procède de même par un vote
à la majorité simple. Les délibérations ne sont valables, que si le tiers des membres est présent ou représenté, et si chaque
collège est représenté par un de ses membre. Si cette double condition n'est pas satisfaite, il peut être procédé à un vote par
correspondance.
Le relevé des avis et des propositions est signé par le président de séance et par le secrétariat de l'association. Le compte
rendu de la réunion est établi par le secrétariat de l'association.
Le relevé des avis et des propositions ainsi que le compte rendu de la réunion sont adressés par le secrétariat de l'association
au président de l'association et à tous les membres du comité particulier de marque. Ils sont approuvés lors de la réunion
suivante.
CHAPITRE 4
COMMISSION D'URGENCE
Pour suppléer dans certains cas le comité particulier de marque, une commission d'urgence est instituée.
Sa composition, son rôle, ses missions et son fonctionnement sont précisés dans le référentiel général commun des
certifications ACERBOIS.
CHAPITRE 5
CONDITIONS D'ATTRIBUTION DU DROIT D'USAGE DE LA MARQUE
Le droit d'usage de la marque ACERBOIS-GLULAM est attribué pour le produit bois lamellé collé à usage structural, fabriqué
conformément aux caractéristiques et spécifications techniques définies dans le titre 2 du présent référentiel particulier de la
marque, et dans un site de production donné.
5.1
Conditions à remplir par le fabricant demandeur
•
•
•
5.2
S'engager à respecter les exigences du présent référentiel particulier de marque et du référentiel général
commun ;
Fabriquer les éléments de bois lamellé collé en France ou dans un des pays de la CEE. Pour les produits
fabriqués dans d'autres pays, l'attribution du droit d'usage de la marque est examinée sous l'angle de la
réciprocité ;
Disposer des moyens de contrôle définis dans les chapitres et annexes du titre 2 du présent référentiel particulier
et avoir mis en place un système qualité.
Conditions à remplir par les produits
Les produits doivent être conformes aux « spécifications techniques » définies au titre 2 du présent référentiel particulier.
CHAPITRE 6
DEMANDE DU DROIT D'USAGE DE LA MARQUE
Le fabricant demandeur de droit d'usage de la marque ACERBOIS-GLULAM doit répondre comme précisé dans le référentiel
général commun de certification ACERBOIS.
Le fabricant demandeur établit sa demande sur papier à en-tête de sa société, selon le modèle présenté en annexe 2 et fournit
les informations définies dans l'annexe 3, du présent référentiel particulier de la marque.
AG
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Il doit notamment mentionner pour le ou les produits pour lesquels il demande l'attribution du droit d'usage de la marque :
•
•
•
L'adresse du ou des sites de fabrication ;
Les dénominations commerciales ;
Les conditions de fabrication.
Chaque produit pour chaque site de fabrication ou pour chaque procès de fabrication doit faire l'objet d'une demande distincte.
En outre, il devra s'engager au respect de ses obligations d'assurance civile et décennale.
Demandes relatives à des productions discontinues
En conformité avec le principe énoncé dans le référentiel général commun, la demande doit être accompagnée des conditions
particulières de production, et des propositions du fabricant en matière de contrôles internes, afin de garantir un niveau de
qualité équivalent à celui obtenu pour une production continue tout en respectant les exigences du présent référentiel particulier
de la marque.
CHAPITRE 7 REGLES RELATIVES A LA DEMANDE ET AU MAINTIEN DU DROIT D'USAGE
L'instruction de la demande initiale ou du maintien du droit d'usage de la marque ACERBOIS-GLULAM, ainsi que l'affectation
des missions d'inspection ou d'essais aux organismes agréés par l'association est de la responsabilité du secrétariat de
l'association.
Elle a pour objectif :
•
•
7.1
De déterminer si les conditions préalables, en matière de moyens humains, matériels et organisationnels,
destinées à assurer le bon déroulement de la production avec des contrôles correspondants adaptés, sont
suffisantes, efficaces et pérennes ;
De s'assurer que ces dispositions sont conformes aux exigences du référentiel général commun des certifications
ACERBOIS et à celles du présent référentiel particulier de la marque dans ses deux parties « Titre 1 : Modalités
de fonctionnement » et « Titre 2 : Caractéristiques et Spécifications techniques ».
Demande du droit d'usage de la marque
La prise en compte de la demande initiale est assurée par le secrétariat de l'association qui procède à :
•
•
•
AG
Son enregistrement ;
La vérification des données administratives du dossier de demande ;
La désignation et l'établissement de l'ordre de mission de l'organisme d'inspection chargé de la visite initiale pour
l'évaluation de la société.
Page 13 sur 112
La visite d'inspection initiale comprend notamment :
•
•
•
•
L'évaluation de l'organisation mise en place, ainsi que des responsabilités concernant la production ;
L'évaluation de l'engagement du fabricant demandeur, concernant en particuliers les moyens mis à la disposition
de la production, et à les faire évoluer :
- les moyens de production et de contrôle, y compris les moyens de mesures et d'essais,
- les procédures de fonctionnement, en particulier de traitement des non-conformités, disponibles aux
emplacements requis et à la disposition des personnes adéquates et formées à leur utilisation,
- les modes opératoires de fabrication et de contrôle, disponibles sur le site de production, aux
emplacements requis et à la disposition des personnes adéquates et formées à leur utilisation,
- les modes opératoires de maîtrise des appareils de mesures et d'essais,
- les enregistrements des contrôles internes de fabrication, et des appareils de mesures et d'essais ;
La vérification de l'application des dispositions mises en place :
des éléments entrant dans la fabrication des produits mis sur le marché, qualité des bois mis en œuvre,
ainsi que leur humidité et leur éventuel traitement, des colles et tous produits de préservation,
- des conditions de fabrication,
des contrôles internes réalisés par le fabricant (bois, aboutages, collages.),
- de la gestion des appareils de mesures et d'essais,
- de la gestion des enregistrements, (traçabilité),
- de l'identification et du traitement des non-conformités,
- de la mise en place de mesures correctives lorsque cela s'impose, suite à des non-conformités ;
Le prélèvement d'échantillons nécessaires aux essais contradictoires de flexion, d'aboutage et de délamination,
afin de les faire transmettre au laboratoire désigné dans le présent référentiel. Seront prélevés au moins 25
échantillons pour la qualité des bois, 15 échantillons pour les essais d'aboutage et 6 échantillons de section
complète pour les essais de tenue des plans de collage. Des essais de délamination sont systématiquement
réalisés quelle que soit la classe d'utilisation initiale demandée 1, 2 , 3 ou 4. Lors de la visite d'instruction un
double prélèvement sera réalisé par l' organisme et l'entreprise sur un même lot de bois massif, de bois aboutés
et de bois collés. L'entreprise fournira à l'organisme les résultats de ses essais en premier.
Une réunion de synthèse avec le fabricant (responsables de la production et qualité) permet à l'inspecteur technique, à la fin
de la visite initiale de restituer les écarts identifiés tout au long de la visite. Suite à sa visite, l'inspecteur technique établi et
transmet au fabricant et au secrétariat de l'association :
•
Un « rapport d'évaluation initiale pour la demande du droit d'usage de la marque ».
Suite à la réception de ce rapport, le fabricant a un délai de 10 jours pour formuler d'éventuelles observations à l'organisme
d'inspection.
Puis, suite à la réception des résultats des actions correctives transmises par le fabricant et, des résultats des essais
contradictoires, transmis par le laboratoire, l'inspecteur technique établi :
•
AG
Un « rapport de synthèse » qui figurera au dossier d'instruction pour être présenté de façon anonyme au
comité particulier de la marque lors d'une de ses réunions annuelles.
Page 14 sur 112
Les rapports, y compris les résultats des essais sont transmis au secrétariat de l'association. La présentation au comité
particulier de marque s'effectue comme précisée ci-dessous.
En fonction de l'importance des écarts relevés par l'inspecteur technique, l'instruction peut comporter une ou plusieurs visites
initiales.
7.2
Maintien du droit d'usage de la marque
Pour le maintien du droit d'usage de la marque, le fabricant titulaire de la marque doit s'assurer de la conformit é de sa
production par un contrôle continu, dont les résultats enregistrés satisfont aux exigences du titre 2 techniques du présent
référentiel particulier de la marque.
L'objectif des visites d'inspection est de s'assurer du maintien de la conformité du système mis en œuvre par le fabricant
titulaire, aux exigences du référentiel général commun et de celles du présent référentiel particulier de la marque.
Sauf demande particulière de l'association ou, à la demande du comité particulier de marque, au cas où ce dernier aurait des
craintes quant à la capacité du titulaire à fabriquer un produit conforme aux exigences des spécifications techniques, les visites
de maintien du droit d'usage sont au nombre de deux par an. Dans ce cas, une visite inopinée peut être réalisée par l'un des
organismes d'inspection sur le site de production concerné. L'inspection technique portera sur tous les points définis dans le
présent référentiel particulier de marque.
Dans un souci d'équilibre et d'impartialité pour les actions de surveillance, une permutation des inspecteurs techniques décidée
entre le secrétariat de l'association et les organismes d'inspection, est effectuée sur une année pour réaliser les 2 visites
d'inspection chez quelques fabricants titulaires du droit d'usage de la marque.
Chaque visite d'inspection pour le maintien du droit d'usage comprend notamment :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
L'évolution des moyens de production et de contrôle dont dispose le fabricant titulaire ;
L'efficacité des actions correctives mises en place suite aux écarts identifiés lors de la précédente visite
d'inspection ;
L'efficacité du fonctionnement du contrôle interne et du résultat des essais ;
La vérification des produits mis en œuvre par le titulaire pour la fabrication des produits mis sur le marché (bois,
colle, traitements de préservation...) ;
Le contrôle d'un certain nombre de produits fabriqués et mis sur le marché par le titulaire ;
L'entretien et la vérification des moyens de contrôles et d'essais ;
La vérification des enregistrements prévus par les dispositions du système qualité du titulaire, (traçabilité) ;
La vérification du marquage ;
Le prélèvement des échantillons nécessaires aux essais contradictoires.
Les prélèvements réalisés par les inspecteurs techniques pour les essais contradictoires pour le maintien du droit d'usage de la
marque comportent le même nombre d'échantillons que lors de la visite initiale.
AG
Page 15 sur 112
Une réunion de synthèse avec le fabricant (responsables de la production et qualité) permet à l'inspecteur technique, à la fin de
la visite pour le maintien du droit d'usage de la marque de restituer les écarts identifiés tout au long de la visite et de laisser sur
place les « FICHES D'ECART » correspondantes dont une copie est transmise au secrétariat de l'association. Le fabricant a un
délai de 30 jours pour proposer les actions correctives nécessaires à la levée de chaque écart. Après avoir apporté sa réponse
sur chacune des fiche d'écart, il les transmet à l'inspecteur technique qui mentionnera son appréciation sur l'action corrective.
L'application des mesures ainsi prises et leur efficacité seront constatées lors de la visite suivante. L'ensemble des écarts devra
être levé pour la réunion spécifique au maintien du comité de certification, réunion au cours de laquelle ces fiches d'écart seront
commentées.
Suite à sa visite, l'inspecteur technique établi et transmet au fabricant et au secrétariat de l'association :
•
•
Les fiches d'écarts sur lesquelles le fabricant devra mentionner les actions correctives qu'il entend mettre en
œuvre pour y remédier ;
Un « rapport de visite pour le maintien du droit d'usage de la Marque ».
Suite à la réception de ce rapport, le fabricant a un délai de 10 jours pour formuler d'éventuelles observations à l'organisme
d'inspection.
Après chacune de leur visite d'inspection, les organismes d'inspection informent le secrétariat de l'association de toute anomalie
constatée qui feraient douter de la conformité du produit fabriqué par le titulaire du droit d'usage de la marque.
En fin d'année, suite à la réception des actions correctives et des résultats des essais contradictoires, transmis par le
laboratoire d'essais, l'inspecteur technique établi :
•
7.3
Un « rapport de synthèse » qui figurera au dossier d'instruction pour être présenté de façon anonyme au
comité particulier de la marque lors de sa réunion spécifique annuelle.
Laboratoires d'essais et organismes d'inspection technique
Les essais sur les produits, que cela soit pour la demande du droit d'usage de la marque, ou ensuite pour le maintien du droit
d'usage de la marque, sont réalisés par des laboratoires reconnus compétents et agréés par l'association ACERBOIS. Ils sont
réalisés conformément aux processus décrits au titre 2 caractéristiques et spécifications techniques du présent référentiel
particulier de marque, soit in situ sous le contrôle des organismes d'inspection soit dans les laboratoires.
Les méthodes d'essais appliquées sont définies dans les Caractéristiques et spécifications techniques du présent référentiel
particulier de la marque.
Les essais font l'objet de rapports d'essais dont les résultats sont portés à la connaissance du comité particulier de la marque
par l'intermédiaire du « rapport de synthèse ».
Les inspections et les vérifications en usine sont, à ce jour, réalisées par les organismes suivants :
C.T.B.A.
10, avenue de Saint-Mandé
75012 PARIS
C.E.B.T.P.
102, route de Limours
78471 SAINT-REMY-LES-CHEVREUSE
AG
Page 16 sur 112
Les inspecteurs techniques assurent, dans un cadre défini par l'association et à la requête de son secrétariat, les activités
suivantes :
•
•
•
•
•
Préparation et réalisation des visites d'évaluation ;
Vérifications ;
Prélèvements, pour essais contradictoires ;
Etablissement des rapports de visite et de synthèse ;
D'éventuels essais sur site.
et, d'une manière générale, dans le cadre du présent référentiel particulier de la marque, toute opération visant à vérifier le
respect par les fabricants, qu'ils soient demandeurs ou titulaires du droit d'usage de la marque, des dispositions de la
certification pour en rendre compte au secrétariat de l'association puis, lors des réunions du comité particulier de marque (sans
droit de vote) au cours desquelles ils présentent les dossiers et éclairent les membres pour leur propositions à l'association.
7.4
Présentation au comité particulier de marque
Les résultats des visites et des essais font l'objet de rapports, mentionnés ci-dessus, qui sont présentés sous une forme
anonyme au comité particulier de marque par le secrétariat de l'association, assisté des inspecteurs techniques, afin qu'il
formule son avis.
L'avis émis par le comité particulier de marque selon le référentiel général commun de l'association, est proposé à l'association
qui prend sa décision
7.5
Décisions
Les décisions qui peuvent être prises par l'association sur proposition du comité particulier de la marque sont décrites dans le
référentiel général commun aux marques ACERBOIS.
CHAPITRE 8
DELIVRANCE DU DROIT D'USAGE DE LA MARQUE
Le droit d'usage de la marque ACERBOIS-GLULAM est accordé à un fabricant identifié, pour un ou plusieurs sites de
production localisés, et à une gamme de produits dont les caractéristiques et mentions complémentaires sont mentionnées sur
le certificat. Se reporter au chapitre 10
Il est accordé, pour une durée de un an, sa perte étant due soit à une sanction de type suspension ou retrait, soit à un abandon
du titulaire.
CHAPITRE 9
MARQUAGE DES ELEMENTS
La marque ACERBOIS-GLULAM (voir chapitre 1) est apposée sur chaque produit certifié ou lots de produits certifiés et eux
seuls, selon les conditions prévues au présent référentiel particulier de marque.
La marque ACERBOIS-GLULAM est apposée, sous la responsabilité du titulaire du droit d'usage après accord de l'association
ACERBOIS, conformément aux directives éventuelles données par celui-ci.
Le marquage doit comprendre et de manière lisible a minima les informations suivantes et ce, conformément au chapitre 3 du
présent règlement :
AG
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Le logo d'ACERBOIS-GLULAM avec ses couleurs de référence (sachant que la couleur noire est admise) et tel
que défini précédemment ;
Le nom de l'entreprise titulaire ou son identification ;
Le numéro de certificat de l'entreprise titulaire ;
La classe de résistance de la pièce (GLxx,...) ;
La classe d'utilisation de la pièce (1, 2, 3, 4) ;
La mention éventuelle de la classe T ;
La mention éventuelle de la classe (FC) ;
Une référence spécifique du producteur de la pièce et permettant d'assurer la traçabilité dans son système
qualité.
Sur les documents commerciaux et publicitaires, le marquage est effectué à l'aide du logo mentionné au chapitre 1 du présent
référentiel particulier de la marque.
Il est admis que la référence spécifique de traçabilité peut être indiquée indépendamment des autres spécifications.
Exceptionnellement, l'utilisation finale peut exiger l'absence de marquage pour des raisons esthétiques. Dans ce cas, lorsque le
client exige expressément que le bois soit exempt de marquage, chaque livraisons doit être expédiée avec un document
mentionnant au moins les informations indiquées ci dessus.
Une possibilité de disposition réduite de marquage pour un chantier identifié est prévue au chapitre 3 « Signe distinctif Marquage - Etiquetage ».
CHAPITRE 10 CERTIFICAT
En complément de la notification du droit d'usage de la marque conformément aux dispositions prévues dans le référentiel
général commun des certifications ACERBOIS, complétées par celles du présent référentiel particulier de marque. Sauf
suspension ou retrait notifié par l'association au cours de l'année, sa durée de validité est limitée à une année calendaire moins
un jour.
Ce certificat reprend les éléments suivants :
•
•
•
•
•
Appellation commerciale si elle existe ;
Définition de la gamme des produits (essence de bois, dimensions, composition...) ;
Caractéristiques certifiées,
Mentions complémentaires ;
Identification du ou des sites de production.
CHAPITRE 11 SANCTIONS
Les sanctions sont décidées, notifiées et appliquées conformément aux dispositions prévues dans le référentiel général
commun aux marques ACERBOIS.
AG
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CHAPITRE 12 RECOURS
Après avoir utilisé toutes les possibilités de réexamen, si l'intéressé conteste toujours la décision prise par l'association sur avis
du comité particulier de marque, il peut déposer un recours qui sera instruit conformément aux dispositions prévues dans le
référentiel général commun aux marques ACERBOIS
CHAPITRE 13 PROMOTION
Les dispositions relatives à la promotion collective de la marque ACERBOIS-GLULAM et ses applications sectorielles sont
définies dans le référentiel général commun aux marques ACERBOIS.
CHAPITRE 14 USAGE ABUSIF ET ACTION JUDICIAIRE
L'association se réserve le droit d'engager, dans les limites de ses compétences reconnues et des textes en vigueur, toute
action judiciaire à l’encontre des titulaires du droit d'usage de la marque qui, par leurs actes ou écrits porteraient un préjudice
avéré au renom ou plus généralement au développement de la marque ACERBOIS-GLULAM conformément aux dispositions
prévues dans le référentiel général commun aux marques ACERBOIS.
CHAPITRE 15 RÉGIME FINANCIER
15.1 Généralités
Conformément au référentiel général commun aux marques ACERBOIS, les frais afférents à la procédure d'attribution ou de
maintien de la marque ACERBOIS-GLULAM comprennent :
•
•
•
•
•
Des frais d'admission ;
Des frais de visite d'inspection, (qui comprennent les frais de visite, de déplacement et des éventuels essais) ;
Une redevance annuelle de frais de promotion ;
Une redevance annuelle de frais de gestion calculés au prorata de la production annuelle ;
D'éventuels frais de formation.
Les montants mentionnés ci-après s'entendent hors taxes. Il y a lieu d'y ajouter l'incidence de la TVA au taux en vigueur en
France (actuellement 19,6 %), sauf si le fabricant s'acquitte de la TVA dans son pays, auquel cas il doit joindre à son paiement
une attestation officielle fournie par l'administration fiscale correspondante.
Dans le cas de l'usage d'autres marques de l'association ACERBOIS, et ce conformément au référentiel général commun, il
pourra être appliqué les règles prévues dans ce cas.
15.2 Frais d'admission
Ils sont réglés au secrétariat de l'association, lors du dépôt de la demande par le fabricant demandeur, en une seule fois en
accompagnement du courrier d'engagement. Ils restent acquis même si le droit d'usage de la marque n'est pas attribué par
l'association. Ils se composent et s'établissent comme suit :
AG
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15.2.1
Frais initiaux de constitution de dossier
Il s'agit des frais d'instruction réalisée par le secrétariat de l'association permettant à la demande d'être présentée au comité
particulier de la marque. Ces frais s'entendent « hors taxes » par usine et par procédé de fabrication.
Valeur 2005
15.2.2
840 HT €uros
Frais de visite initiale d'évaluation pour demande du droit d'usage de la marque
Ils correspondent à la préparation et à la réalisation de l'audit du site et du procédé de fabrication, par un inspecteur technique
et, à la rédaction du rapport de visite qui s'ensuit.
Ils comprennent les prélèvements d'échantillons (l'envoi restant à la charge du demandeur).
Ces frais s'entendent « hors taxes » par usine et par procédé de fabrication.
Valeur 2005:
OPÉRATIONS
Visite par site de production
DURÉE
2 jours
MONTANT H.T. €uros
2.200,00
Déplacement métropole
Forfaitaire par site de production
475,00
Selon mémoire*
Déplacement hors métropole
* Les frais de déplacement et d'hébergement ainsi que les temps passés en déplacement seront facturés sur la base du réel
(mémoire) et suivant devis accepté par le fabricant.
Lorsque deux procédés de fabrication sont inspectés pendant la même visite d'inspection, par exemple deux lignes de collages,
la majoration des frais dus au second procédé correspond à 50% de la valeur initiale mentionnée ci-dessus soit « hors
taxes » :
Les frais de déplacement inhérents à la visite sont facturés au demandeur par le laboratoire, suite à la visite d'inspection. Ils
sont forfaitaires pour les visites réalisées en territoire métropolitain, mais peuvent faire l'objet d'un mémoire séparé établi selon
les frais réellement engagés par l'inspecteur technique pour les déplacements hors métropole. Ils comportent des frais de
transport et de séjour si nécessaire.
Ces frais sont réglés directement à l'organisme d'inspection sur présentation de sa facture d'honoraires.
15.2.3
Frais d'essais
Il s'agit des frais correspondant à la réalisation des essais en laboratoire, pour une campagne, tels que définis dans le
règlement technique, suite aux prélèvements effectués par les inspecteurs techniques lors de leur visite initiale.
Ils sont réglés directement au laboratoire sur présentation de la facture d'honoraires correspondante. Ils s'entendent pour des
échantillons livrés à l'un des laboratoires désignés dans le présent référentiel particulier de la marque, franco de port et
dédouanés si besoin est.
AG
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Valeur 2005 :
OPÉRATIONS
NOMBRE TESTÉ
Aboutages
15 aboutages
675,00
Cisaillement
6 barreaux
1.350,00
Délamination
6 éprouvettes (2x3)
1.350,00
Bois massif
15 éprouvettes
850,00
15.3 Frais de maintien des produits admis
Ils sont exigés annuellement et comprennent :
•
•
•
•
•
•
Des frais de gestion ;
Des frais de promotion, ;
Des frais de visite d'inspection, minimum 2 par an ;
Des frais de déplacement ;
Des frais d'essais ;
D'éventuels frais de formation.
15.3.1
Frais de gestion
Ces frais sont calculés en fonction de la production de produit fini déclarée au secrétariat de l'association en fin d'année calendaire
par le titulaire, comme suit :
Valeur « hors taxes » 2005 :
•
•
•
•
•
•
Tranche
Tranche
Tranche
Tranche
Tranche
Tranche
de
de
de
de
de
de
1
3 000
6 000
9 000
12 000
15 000
à
à
à
à
à
à
2 999
5 999
8 999
11 999
14 999
17 999
M3
M3
M3
M3
M3
M3
0,61 € /
0,56 € /
0,51 € /
0,46 € /
0,41 € /
0,36 € /
M3
M3
M3
M3
M3
M3
Cette redevance annuelle est facturée et exigible en deux temps par le secrétariat de l'association de la manière suivante :
•
•
•
AG
Au mois de juin de l'année en cours, un appel d'acompte sur frais de gestion représentant 50% des frais de
gestion, facturés à la fin de l'année n-1 ;
Au mois de novembre de l'année en cours le secrétariat de l'association sollicite du titulaire sa déclaration de
production de bois lamellé collé. Elle doit lui parvenir au plus tard le 15 décembre courant. Le montant déclaré fait
l'objet d'une vérification par l'inspecteur technique lors de sa première visite d'inspection de l'année n+1 ;
Dès réception de la déclaration du titulaire, le secrétariat de l'association établit la facture annuelle des frais de
gestion en déduisant le montant de l'acompte préalablement versé par le titulaire du droit d'usage de la marque.
Cette facture doit être acquittée au plus tard le 15 janvier de l'année n+1.
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15.3.2 Frais de visite d'inspection pour maintien du droit d'usage de la marque
Ils sont inhérents à la prestation réalisée par l'inspecteur technique sur le ou les sites de production y compris la réalisation du
rapport correspondant.
Valeur 2005:
DUREE
OPÉRATIONS
1.100,00
Visite par site de production
1 jour
Déplacement métropole
Forfaitaire par site de production
475,00
Selon mémoire*
Déplacement hors métropole
Visite supplémentaire
* Les frais de déplacement et d'hébergement ainsi que les temps passés en déplacement seront facturés sur la base du réel
(mémoire) et suivant devis accepté par le fabricant.
Les frais de déplacement inhérents à la visite sont facturés au demandeur par le laboratoire, suite à la visite d'inspection. Ils
sont forfaitaires pour les visites réalisées en territoire métropolitain, mais peuvent faire l'objet d'un mémoire séparé établi selon
les frais réellement engagés par l'inspecteur technique pour les déplacements hors métropole. Ils comportent des frais de
transport et de séjour si nécessaire.
Ces frais facturés par l'organisme de contrôle suite à sa visite doivent lui être réglés directement sur présentation de sa facture
d'honoraires.
15.3.3
Frais d'essais
Ils sont réglés directement au laboratoire sur présentation de la facture d'honoraires correspondante. Ils s'entendent pour des
échantillons livrés à l'un des laboratoires désignés dans le chapitre 7, section 7.3 du présent règlement, franco de port et
dédouanés si besoin est.
S
OPÉRATIONS
Valeur 2005 :
NOMBRE TESTÉ par visite
675,00
Aboutages
15 aboutages
Cisaillement
3 barreaux dans l'année ou
ou
3 éprouvettes dans l'année
675,00
Délamination
Dans le cas ou le comité particulier de marque demande des essais complémentaires sur le bois massif, les valeurs à
considérer sont celles mentionnées plus haut.
AG
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15.4 Frais de promotion
Les actions de promotion collectives de la marque et ses applications sont financées par :
•
•
Une affectation budgétaire prélevée sur les ressources disponibles ;
Une redevance annuelle requise des titulaires à chaque exercice.
Cette redevance est facturée par le secrétariat de l'association s'entend « hors taxes ». Son acquittement lui est dû au plus tard
1 mois après la réception de la facture.
Valeur forfaitaire 2005
:
840,00 HT €uros
15.5 Frais de formation
Des actions de formation collectives de la marque et de ses applications peuvent être éventuellement décidées par l'association à la
demande des titulaires et après avis du Comité particulier de marque. Elles sont financées par :
Une affectation budgétaire prélevée sur les ressources disponibles ;
Une facturation au titulaire bénéficiaire de la formation en fonction de la durée et des frais engagés.
15.6 Actualisation et révision des prix
La formule de révision annuelle des prix est la suivante :
Pn + 1 = Pn x In / In -1
Pn et Pn +1 représentant le prix d'intervention des années n et n +1
In et In-1 représentant l'index de l'Ingénierie du mois d'août pour les années n et n-1
EXEMPLE DE CALCUL DU COEFFICIENT D'ACTUALISATION DE L'ANNÉE 2004
Indice Ingénierie août 2003: 668,6
Indice ingénierie août 2004: 680,7
Soit: 680,7: 668,6 = 1,02
Tout titulaire ne s'acquittant pas de ces redevances serait passible de sanctions selon les dispositions pr évues dans le
référentiel commun aux marques ACERBOIS.
CHAPITRE 16 PUBLICITÉ ET INFORMATION
L'association s'engage à mettre à jour périodiquement la liste des titulaires du droit d'usage de la marque de ses applications
conformément aux dispositions prévues dans le référentiel commun aux marques ACERBOIS.
AG
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CHAPITRE 17 APPROBATION ET MODIFICATION
Le présent référentiel particulier de marque peut être modifié par l'association sur proposition, ou après avis, du comité de
certification et du comité particulier de marque et conformément aux dispositions prévues dans le référentiel commun aux marques
ACERBOIS.
AG
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CHAPITRE 1 DEFINITION ET CARACTERISTIQUES DES ELEMENTS CONSTITUTIFS
1.1
OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION DU CHAPITRE
Le présent chapitre a pour objet de définir, le système de classement associé à la marque ACERBOIS GLULAM permettant à
l'utilisateur de connaître selon les principes définis ci-après :
•
la Classe de Résistance (GL) selon la norme NFEN 386 « Bois lamellé collé - Exigences de performances Prescription minimales de fabrication » et l'EN 1194 « Classes de Résistance et valeurs caractéristiques » ;
•
la Classe d'Utilisation (1 ; 2 ; 3 ; 4 ) selon la norme NFEN 350 ;
•
l'emploi d'un produit de préservation à vocation anti-termites (T) ;
•
Le type d'adhésif (I ou II) selon les normes NFEN 301 et NFEN 302 ;
•
l'utilisation d'approvisionnements « bois » provenant de forêts gérées durablement (FC) ;
pour le produit fabriqué. Il précise également les spécifications générales requises pour chaque classe et chaque
caractéristique.
1.2
DOCUMENTS DE REFERENCE, NOTATIONS ET SIGLES
La liste des documents de référence est donnée dans l'Annexe 1. La
signification des notations et sigles est indiquée dans l'Annexe 3.
1.3
CLASSES DE RESISTANCE
1.3.1
Définitions
Résistance caractéristique :
La résistance caractéristique utilisée dans les classements est la résistance à 5 % d'exclusion inférieure, encore appelée valeur
caractéristique d'ordre 0,05.
Il s'agit de la valeur telle que 95 % de la population testée ait une résistance supérieure.
Le mode d'échantillonnage et d'essais est défini, pour chaque type d'essais, par le Chapitre V des présentes Spécifications
Techniques.
Module d'élasticité :
Les modules de référence dans les classements sont les modules de flexion moyens.
AG
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Notations
1.3.2
Les indices 0 et 90 affectés aux résistances caractéristiques et aux modules correspondent aux cas où les éléments sont
respectivement sollicités parallèlement et perpendiculairement aux plans de collage.
Classes de résistance
1.3.3
Les classes de résistance retenues sont consignées dans les tableaux 1a et 1b ci-dessous. Ces valeurs sont valables pour les
bois lamellés-collés à une humidité de référence de 12 % et ayant une hauteur égale à 600 mm pour les pièces en flexion ou en
traction axiale.
(Voir Chapitre V des spécifications techniques pour l'exploitation des résultats d'essais effectués dans d'autres conditions
d'humidité et à d'autres hauteurs).
Tableau 1a : Résistances caractéristiques et rigidités en N/mm2 et masse volumique en kg/m3
Pour du bois lamellé collé homogène
Classes de résistance du bois lamellé collé*
Résistance en flexion
fm,g,k
ft,0,g,k
Résistance en traction
ft,90,g,k
fc,0,g,k
Résistance en compression
Résistance au cisaillement
fc,90,g,k
fv,g,k
E0,g,moy
Module d'élasticité
Mode de cisaillement
Masse volumique
AG
GL 20h
GL 24h
GL 28h
GL 32h
20
24
28
32
13,6
16,5
19,5
22,5
0,36
0,4
0,45
0,5
21
24
26,5
29
2,3
2,15
2,7
2,7
3,0
3,2
3,3
3,8
9 450 7
11 600 9
12 600
13 700
650
400 390
10 200
11 100
420
460
E0,g,05
E90,g,moy
315
Gg,moy
585
720
780
850
350
380
410
430
g,k
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Tableau 1b : Résistances caractéristiques et rigidités en N/mm2 et masse volumique en kg/m3
Pour du bois lamellé collé combiné
Classes de résistance du bois lamellé collé *
GL 24c
GL 28c
GL 32c
Résistance en flexion
fm,g,k
24
28
32
Résistance en traction
ft,0,g,k
ft,90,g,k
14
16,5
19,5
0,35
0,4
0,45
Résistance en compression
Résistance au cisaillement
fc,0,g,k
fc,90,g,k
21
24
26,5
2,4
2,7
3,0
fv,g,k
2,2
2,7
3,2
11 600
12 600
13 700
9 400
10 200
11 100
320
390
420
590
720
780
350
380
410
E0,g,moy
E0,g,05
E90,g,moy
Module de cisaillement
Masse volumique
Gg,moy
g,k
* Valeurs selon NF EN 1194, la classe GL 20c n'est pas admise dans les présentes Spécifications Techniques.
Les éléments de bois lamellé collé peuvent être considérés comme conformes à une classe de résistance, s'ils respectent une
des exigences suivantes.
1.3.3.1
Soit la conformité sur la base d'essais sur éléments lamellé collé en grandeur réelle :
Un élément de bois lamellé collé peut être affecté à une classe de résistance donnée dans les tableaux 1a et 1b, si ses
propriétés caractéristiques, provenant d'essais réalisés selon l'EN 408 et l'EN 1193, ne sont pas inférieurs aux valeurs stipulées
dans ces tableaux.
Les propriétés de base requises sont la résistance à la flexion et le module d'élasticité en flexion. Les autres propriétés
nécessaires pour le calcul peuvent être extraites directement des tableaux 1a et 1b.
Il est supposé que les éprouvettes de flexion ont une hauteur, h, de 600 mm ou plus et une épaisseur, b, de 150mm ou plus. Il
est supposé que les éprouvettes de traction ont une largeur, h, de 600 mm ou plus et une épaisseur, b, de 150mm ou plus. Si
les dimensions de section sont inférieures à ces valeurs de référence, les résultats d'essais doivent être multipliés par :
Les éprouvettes doivent avoir au moins un aboutage dans les lamelles dans lesquelles l'effort en traction est maximum.
AG
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Si les résultats des essais se situent en dessous du seuil prévu, le caractère anormal de ces résultats doit être confirmé par des
essais supplémentaires avant de déclasser les lots de fabrication concernés. L'échantillonnage et les modalités de ces essais
supplémentaires seront effectués sur les lots restants, de la même manière que les essais de base servant à classer le bois
lamellé-collé.
Il est recommandé, d'une manière générale de se référer aux procédures de traitement de non-conformité définies dans le
Chapitre II des Spécifications Techniques.
1.3.3.2
Soit la conformité sur la base de calculs et d'essais sur lamelles et aboutages :
1.3.3.2.1
Les lamelles doivent avoir les propriétés mécaniques nécessaires (calculées conformément aux normes NF
EN 384 et NF EN 408) permettant de déduire des propriétés mécaniques pour le bois lamellé collé au moins égales aux valeurs
données dans les tableaux 1a et 1b.
Les formules, permettant le calcul des propriétés du bois lamellé collé à partir de celle des lamelles, sont données dans le
paragraphe 3.3.2.3. Elles doivent être utilisées pour établir les propriétés mécaniques du bois lamellé collé correspondant aux
classes de résistance des tableaux 1a et 1b et elles peuvent également, être utilisées pour calculer les propriétés mécaniques
du bois lamellé collé ne correspondant pas à ces classes.
Les exigences de base pour des lamelles qui sont utilisées dans les formules du paragraphe 3.3.2.3 sont la résistance
caractéristique en traction et le module d'élasticité en traction moyen. La masse volumique des lamelles est une propriété
indicative. Ces propriétés doivent être, soit les valeurs tabulées dans la norme EN 338, soit dérivées selon les principes
suivants :
Lorsque les valeurs de la norme EN 338 ne sont pas utilisées, le calcul de la résistance caractéristique en traction doit être basé
sur des essais réalisés conformément à la norme EN 408 et interprétés selon les principes énoncés dans la norme NF EN 384,
avec les exceptions suivantes :
1) Si les dimensions des lamelles des éprouvettes sont inférieures aux dimensions de référence (h = 150 mm, l = 2000
mm), les résultats d'essais doivent être multipliés par :
2) Le module d'élasticité en traction doit être mesuré dans une zone choisie au hasard sur la longueur de l'éprouvette. La
longueur de mesure doit être d'au moins cinq fois la largeur de l'éprouvette,
3) Le facteur kV, donné dans la norme EN 384 pour du bois classé par machine, doit être pris égal à 1,0.
NOTE 1 Des exemples de combinaisons de lamellations, utilisant les propriétés de base requises et correspondant aux classes de
résistance du bois lamellé collé des tableaux 1a et 1b, sont donnés dans le tableau 1d du paragraphe 3.3.2.4.
NOTE 2 Des exemples de combinaisons de lamellations, utilisant les classes de résistance de la norme EN 338 et correspondant aux
classes de résistance du bois lamellé collé des tableaux 1a et 1b, sont donnés 1e du paragraphe 3.3.2.4.
AG
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Les aboutages de toutes les lamelles doivent vérifier les exigences a ou b suivantes :
1.3.3.2.2
Exigence a : Essais de traction à utiliser pour toutes les classes de résistance et systématiquement pour toutes les
classes supérieures GL 28
f t, j,k 5 ft,0,l,k
où :
ft,j,k est la résistance caractéristique en traction des aboutages sur toute la largeur, déterminée conformément
à la norme EN 408 mais avec une éprouvette brute (non rabotée) sans nœud ayant une longueur de 200
mm, en newtons par millimètre carré.
et
ft,0,l,k
est la résistance caractéristique en traction des lamelles, telle que définie en 3.3.2, en newtons
par millimètre carré.
Exigence b : Essais de Flexion 4 points à utiliser uniquement pour les classes de résistance < GL 28)
f m, j,k 8 1,4 ft,0,l,k
où :
f m, j,k est la résistance caractéristique en flexion des aboutages sur toute la largeur, déterminée en flexion à plat
conformément à la norme EN 386, en newtons par millimètre carré, et ft,0,l,k est la résistance
caractéristique en traction des lamelles, telle que définie en 3.3.2 , en newtons par
millimètre carré.
Tableau - Valeurs de contraintes caractéristiques pour les aboutages testés en flexion 4 points selon EN 408
Classe de résistance du BLC
GL 20
GL 24
Classes des lamelles
C 18
C 24
GL 28
GL 32
C30
C40
fm,j,k N/mm2
23,4
27,6
33,2
41,6
NOTE 1 Pour les aboutages à entures multiples, les exigences s'appliquent directement aux aboutages essayés, c'est à dire sans le
facteur kf tel que précisé en 7.1.4. de la norme EN 385 : 1995.
NOTE 2 La Résistance caractéristique est établie sur une série minimale de 15 échantillons de préférence de même hauteur.
1.3.3.2.3
Calcul des propriétés caractéristiques (Annexe A de la norme NF EN 1194)
Les formules données dans le tableau ci-dessous peuvent être utilisées pour calculer les propriétés mécaniques du bois lamellé
collé homogène constitué de lamelles de bois résineux.
AG
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Tableau 1c - Propriétés mécaniques du bois lamellé collé
(Toutes les valeurs de résistance et de rigidité sont données en N/mm2)
PROPRIETES
fm,g,k
Flexion
Traction
ft,0,g,k
ft,90,g,k
Compression
= 7 + 1,15 ft,0,l,k
= 7 +0,8 ft,0,l,k
= 0,2+ 0,015 ft,0,l,k
fc,0,g,k
=
7,2 ft,0,l,k 0,45
fc,90,g,k
0,7 ft,0,l,k 0,5
= 0,32 ft,0,l,k 0,8
=
2)
Cisaillement
fv,g,k
E0,g,moy
= 1,05 E0,l,moy
E0,g,05
= 0,85 E0,l,moy
E90,g,moy
= 0,035 E0,l,moy
Module de cisaillement
Masse volumique
Gg,moy
g,k
= 0,065 E0,l,moy
= 1,10
g,k
1) La résistance à la compression perpendiculaire au fil correspond aux méthodes d'essai données dans la
norme EN 1193. Ces valeurs sont approximativement égales à la moitié de celles utilisées dans certains codes
de calcul existant pour le bois pour la vérification de la résistance aux appuis.
1) Les valeurs de la résistance au cisaillement proviennent des valeurs utilisées dans les codes de calcul
existant pour le bois
Pour du bois lamellé collé panaché, les formules s'appliquent aux propriétés des différentes zones homogènes de la section
transversale. On suppose que ces zones dont les lamelles sont de classes différentes représentent au moins 1/6 de la section
transversale ou au moins deux lamelles, en choisissant le cas qui donne la valeur la plus importante.
L'analyse des contraintes peut être faite selon la théorie des poutres en élasticité linéaire. La vérification de résistance doit être
faite en tout point critique de la section transversale.
NOTE Pour le cas particulier des éléments de bois lamellé collé en flexion, dont les lamelles intérieures ont une résistance à la traction
supérieure ou égale à 0,75 fois la résistance à la traction des lamelles extérieures, des simplifications de cette théorie peuvent
être faites conformément aux recommandations suivantes, il convient :
de calculer la résistance à la flexion (fm,g,k) en utilisant la résistance à la traction des lamelles extérieures,
de calculer les autres propriétés de résistance (ft,0,g,k, ft,90,g,k, fc,0,g,k, fc,90,g,k, fv,g,k) en utilisant la résistance à la traction des
lamelle intérieures,
de calculer le module d'élasticité parallèle au fil (E0,g,moy , E0,g,05) en utilisant le module d'élasticité en traction des
lamelles extérieures,-/
de calculer les autres propriétés de rigidité (E0,g,moy, Gg,moy) en utilisant le module d'élasticité en traction des lamelles
intérieures,
de calculer la masse volumique (p g,k) en utilisant la masse volumique des lamelles intérieures.
AG
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1.3.3.2.4
Règles de combinaisons de lamellation (Annexe B de la norme NF EN 1194)
Le bois lamellé collé dont la combinaison des lamelles est telle que décrite dans les tableaux 1d et 1e est conforme aux classes
de résistance des tableaux 1a et 1b, ceci pour l'ensemble des propriétés mécaniques.
Tableau 1d : Exemples de combinaisons de lamellations conformes aux tableaux 1a et 1b
Caractéristiques et Propriétés caractéristiques requises pour les lamelles selon 3.3.3.2.
CLASSE DE RÉSISTANCE DU BOIS LAMELLÉ
COLLÉ
Bois lamellé collé homogène :
Résistance en traction, en N/mm2
Module d'élasticité en traction, en N/mm2
m31
Masse volumique caractéristique, en kg/
)
GL 20
GL 24
GL 28
GL 32
GL 36
Lamelles C18
Lamelles C24
Lamelles C30
Lamelles C40
10,8
14,5
18
22
26
9 000
11 100
12 000
13 000
14 000
320
350
370
390
410
non
14,5/11
18/14,5
22/18
26/22
non
11 000/9 000
12 000/11 000
13 000/12 000
14 000/13 000
non
350/320
370/350
390/370
410/390
2
Bois lamellé collé combiné : )
Résistance en traction, en N/mm2
Module d'élasticité en traction, en N/mm
2
Masse volumique, en kg/m31)
1) Les valeurs de masse volumique sont des valeurs caractéristiques indicatives légèrement différentes de celles de l'EN 338. 1)
Pour le lamellé collé combiné, les propriétés requises sont données pour les lamelles extérieures/intérieures
Tableau 1e : Exemples de combinaisons de lamellation conformes aux tableaux 1a et 2b
Classes de résistances ( C ) selon l'EN 338 requises pour les lamelles
Classes de résistance du bois lamellé collé
GL 20 *
GL 24
GL 28
GL 32
Bois lamellé collé homogène
C 18
C 24
C 30
C 40
Bois lamellé collé panaché : lamelles extérieures / intérieures
NON
C 24/C 18
C 30/C 24
C 40/C 30
* Pour le GL 20 : Epaisseur maximale de 35 mm pour les lamelles et conformité du collage par essais de délamination
AG
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1. 4
CLASSES D'UTILISATION - PRESERVATION
4 Classes d'utilisation correspondant aux 4 premières classes de risques biologiques définies par la norme NF EN 335-1 sont
présentées dans le tableau 1 .f.
Elles permettent de déterminer des situations dans lesquelles les éléments en bois lamellé-collé seront aptes à remplir leur rôle
au cours de la durée de vie de requise de l'ouvrage, en fonction :
des conditions d'utilisation particulières,
des risques biologiques auxquels le bois est soumis en service, et pendant la phase chantier
et de sa durabilité, naturelle ou conférée par un couple produit/procédé de préservation donné.
NOTE La 5ème classe d'utilisation prévue dans la NF EN 335-1 concernant les bois exposés à l'eau de mer n'est pas retenue dans le
présent référentiel. L'emploi de Bois lamellé collé dans de l'eau de mer et pour des usages structuraux relèvera d'une étude
particulière.
1.4.1
Classes d'utilisation
•
Classe 1 Bois lamellé-collé destiné à une utilisation où le taux d'humidité en service reste en permanence
inférieure à 20%. Il n'y a pas de risque d'attaque significatif par des moisissures de surface ou des champignons de
bleuissement. L'attaque par les insectes xylophages ou celle des termites en fonction de la situation géographique est
possible.
Les éléments ayant reçu une protection lasure en usine, conformément aux spécifications du chapitre II 2.2.3.1. des présentes
spécifications techniques font partie de cette classe, ainsi que les éléments ayant reçu un traitement avec un produit de classe
1.
NOTE Il est admis (lettre du CTBA du 28/11/89 au SNCCBLC) que les charpentes et structures en bois lamellé collé ayant reçu une
lasure traitante à l'efficacité évaluée par le CTBA et protégeant contre les reprises d'humidité à une courte exposition aux
intempéries (phase chantier) sont considérées comme entrant dans la classe de risques 1 de la norme EN335).
•
Classe 2 Bois lamellé-collé destiné à une utilisation où l'humidité en service reste normalement inférieure à 20
%, mais qui peut occasionnellement dépasser 20 %, ne serait-ce qu'en surface, à cause d'une humidification ou d'une
condensation temporaire. Les éléments sont protégés contre les intempéries. Les risques biologiques auxquels le bois
peut être soumis sont les attaques par les champignons lignivores en partie superficielle et par les insectes de
manière identique à la classe 1.
Les éléments lamellés-collés ayant reçu en usine un traitement avec un produit de "classe 2", font partie de cette
classe (ou fabriqués à partir d'essences naturellement durables pour la classe 2).
•
Classe 3 Bois lamellé-collé destiné à une utilisation où le bois est soumis aux intempéries ou à d'autres sources
d'humidité, sans être en contact avec le sol et sans piège à eau. L'humidité du bois peut dépasser 20 % de manière
répétitive. Les risques biologiques sont les attaques par les champignons lignivores et par les insectes comme dans
les classes précédentes.
Exemple d'ouvrages entrant dans cette classe : poteaux sans stagnation d'eau en pied, etc...
Les éléments en bois lamellé-collé qui font partie de cette classe sont ceux dont les lamelles ont été traitées avant
collage au moyen du procédé "vide et pression" avec un produit de classe 4 et qui ont subi un séchage et un
ressuyage éliminant les poches d'eau. Les essences, dont l'aubier est imprégnable ou moyennement imprégnable
(Voir tableau 1.i) peuvent convenir dans cette classe à condition que la zone humidifiable et non durable
naturellement soit rendue durable par le traitement vis-à-vis des risques énoncés.
AG
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Egalement sont admis les éléments en bois lamellé collé fabriqués à partir d'essences naturellement durables en
classe 3 selon l'annexe 2 et incluant ses préconisations de fabrication.
•
Classe 4 Bois lamellé-collé destinés à une utilisation où le bois est exposé aux intempéries, ou en contact avec
le sol ou l'eau douce, et dont le taux d'humidité est en permanence supérieure à 20 %. Les risques biologiques sont
les attaques par les champignons lignivores et les insectes.
Exemples d'ouvrages entrant dans cette classe : pièces horizontales présentant des fentes aux intempéries,
assemblages ou bois entaillés faisant pièges à eau, etc ....
Sont admis les éléments en bois lamellé collé réalisés avec des lamelles provenant d'essences naturellement
durables en classe 4 selon l'annexe 2 des Spécifications Techniques et qui se conforment aux préconisations de
fabrication spécifiées.
Peuvent également rentrer dans cette classe les éléments en bois lamellé-collé qui ont fait l'objet d'un traitement sous
vide et pression en dimension d'emploi avec un produit de classe 4 dans des stations certifiées CTB-B+. Seules les
essences imprégnables peuvent convenir dans cette classe.
1.4.2
Protection contre le bleuissement
Dans le cas où l'aspect du bois est exigé, soit tel quel, soit avec l'aide d'une finition transparente, le risque de bleuissement dans
les classes 2, 3 et 4 doit être pris en considération. Il se contrôle par la norme NF T 72 085.
Tableau 1.f Classes d'utilisation du bois lamellé-collé en
fonction des risques biologiques en situation de service.
Apparition des agents biologiques
Description de
l'exposition à
l'humidification
en service
Aucune
Champignons
Coléoptères (1)
Termites
-
U
L
Occasionnelle
U
U
L
Hors du contact du sol, non
abrité
Fréquente
U
u
L
En contact avec le sol, ou
l'eau douce
Permanente
U
u
L
Classes
de
risques
Situation Générale
en service
1
1
Hors du contact sol, à l'abri
(sec)
2
2
Hors du contact du sol, à
l'abri (risque d'humidification)
3
3
4
4
Classes
D'utilisation
U = Universellement présent en Europe
L = Localement présent en Europe 1)
Le risque d'attaque peut être insignifiant en fonction des situations en service spécifiques
Durabilité naturelle du bois parfait
1.4.3
En complément du § 1.4, le tableau 1.h et l'annexe 2 précisent la durabilité naturelle ou non de quelques essences couramment
utilisées pour la fabrication du bois lamellé-collé. Cette durabilité ne concerne que le bois parfait, étant donné que l'aubier n'est
jamais durable et qu'il peut être attaquable par l'un ou l'autre des agents biologiques indiqués.
AG
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Tableau 1.h : Durabilité naturelle ou non du duramen en fonction des risques biologiques
ESSENCES
Durabilité naturelle vis à vis des :
Capricornes
Vrillettes
Epicéa commun
S
S
Sapin
S
S
Pin Sylvestre
D
D
Pin Maritime
D
D
Douglas
D
D
Pin Laricio
D
D
Peuplier
D
Mélèze
SH
D
S
Lyctus
S
-
S
D
Bois parfait réputé sensible
Durable
Sensible
EN 350-2
3
4
5
Termites
Champignons
lignivores
S
4
S
4
S
3 -4
S
3 -4
S
3 -4
S
4
S
5
S
3 -4
Moyennement durable
Faiblement durable
Non durable
Imprégnabilité des bois
1.4.4
L'imprégnabilité du bois est l'aptitude du bois sec à se laisser pénétrer par le liquide de traitement de préservation et ne
s'applique que pour le traitement sous pression dans la classe H. On entend par bois sec, le bois dont le taux d'humidité est
inférieur au point de saturation des fibres, correspondant à environ 27 à 30 %. On définit dans le tableau 1 .i, l'imprégnabilité
d'essences utilisées pour la fabrication de bois lamellé-collé.
Tableau 1.i : Imprégnabilité du bois
parfait et de l'aubier sous pression.
Essences
Epicéa commun
Sapin
Pin Sylvestre
Pin Maritime
Douglas
Pin Laricio
Peuplier
Mélèze
Imprégnabilité
AUBIER
BOIS PARFAIT
3 (variable)
2 (variable)
1
1
2 -3
1 (variable)
1 (variable)
2 (variable)
3 -4
2 -3
3 -4
4
4
4 (variable)
3 (variable)
4
3 : peu imprégnable
4 : non imprégnable
1 : Imprégnable
2 : moyennement imprégnable
AG
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Le classement du tableau 1.j ne constitue qu'une échelle d'aptitude au traitement, mais ne définit en aucun cas des
performances sur la préservation du bois lamellé-collé.
1.4.5
Performances requises
Les performances requises en terme de profondeur de traitement et de quantité de produit de préservation sont définies dans le
tableau 1.j pour chaque classe de durabilité.
Tableau 1 j :
Spécifications de traitement par classe de risques selon la norme EN 335,
Etablies conformément à la norme NF B 50-105-3
Elles ne font pas obstacles à d'autres préconisations spécifiques ou mieux adaptées à un type d'ouvrage particulier
1. 5
CLASSE T (Mise en œuvre d'un produit de préservation à fonction anti-termites)
La classe T, en complément des classes d'utilisation (1, 2, 3 ou 4) permet d'attester que les éléments en bois lamellé collé ont
fait l'objet d'une application d'un produit à vocation anti-termite au cours de la fabrication, dans les conditions décrites ci-après
(Tableau 1.g), ou qu'éventuellement, l'essence utilisée est naturellement durable vis à vis du risque « termites » (cf Annexe 2 et
tableau 1.h).
AG
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Tableau 1.g
Classe
d'utilisation
Produit de préservation
1
Lasure traitante à fonction anti-termite avec une évaluation
technique positive du CTBA
Produit de préservation CTB-P+ à fonction anti-termites sur toute la
périphérie
Possibilité de
classe T
2
Produit de préservation CTB-P+ à fonction anti-termites sur toute la
périphérie
3
Lamelles traitées Classe 4
OUI (T)
OUI (T)
OUI (T)
NON
+
Lamelles traitées Classe 4 et produit de préservation CTB-P à
fonction anti-termites sur toute la périphérie
4
Bois naturellement durable en classe 4 et vis à vis du risque termite
Ou éléments traités en Classe 4
OUI (T)
OUI (T)
OUI (T)
La fourniture d'éléments en bois lamellé collé comportant la classe T, doit s'accompagner d'informations concernant les
dispositions à prendre en cas de recoupe ou d'usinage des pièces ayant été traitées.
NOTE En matière de protection contre les termites, il faut toutefois considérer le problème de façon plus générale et notamment les
aspects réglementaires (Loi n° 99.471 du 8 juin 1999 et décrets d'application). Il faut noter que les termites s'attaquent aux
matériaux cellulosiques (bois, papier, carton,...) en intérieur comme en extérieur, mais dégradent aussi des matériaux tendres
(plâtre, polymères, plastiques,...). Le seul traitement du bois par un produit de préservation, ne peut garantir une non infestation
des autres matériaux de construction.
1. 6
NATURE DE L'ADHESIF (I ou II)
Les colles acceptées dans le cadre de la marque ACERBOIS GLULAM, le sont sur la base de la liste des adhésifs ayant fait
l'objet d'un essai de type suivant les normes NF EN 301 et 302, ou d'une évaluation de type. Cette liste informative est
périodiquement transmise par le C.T.B.A. au secrétariat de l'association pour diffusion.
La durée de validité de l'examen de type est au plus de 5 ans.
Les colles sont classées en deux types, I et II. Le fabricant dans son dossier de demande initiale ou par la suite le titulaire doit
apporter la précision de son choix d'utilisation.
1. 7
CLASSE D'APPROVISIONNEMENT (FC)
La classe FC mention facultative, en complément des classes de résistance mécanique (GL) et d'utilisation (1, 2, 3, 4 ou T)
permet d'attester que les éléments en bois lamellé collé ont été fabriqués avec des lamelles provenant de forêts gérés
durablement et qu'il peut en être attesté sur la base d'approvisionnements marqués : PEFC, FSC,...
Il est admis de pouvoir mélanger pour une même fabrication, des approvisionnements marqués PEFC ou FSC, etc...
AG
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REFERENTIEL PARTICULIER DE LA MARQUE ACERBOIS GLULAM TITRE 2
CARACTERISTIQUES ET SPECIFICATIONS TECHNIQUES
1. 8
TOLÉRANCES D'ASPECT
L'aspect des éléments lamellé collé est issu de celui des lamelles de bois classées selon la norme NF B 52001 « Règles
d'utilisation du bois dans les constructions - Classement visuel pour l'emploi en structure des principales essences résineuses
et feuillues».
Des fentes en sous-face des lamelles externes sont admises dans une tolérance de largeur de 4 mm et sous réserve qu'elles
n'affectent pas, par leur position, la solidité de l'élément.
CHAPITRE 2
PRESCRIPTIONS TECHNIQUES DE FABRICATION, ET EXIGENCES DE PERFORMANCES
SYSTEME QUALITE, CONTROLE INTERNE ET REGISTRES DE CONTROLE
2.1
PRESCRIPTIONS TECHNIQUES DE FABRICATION
2.1.1
Locaux de fabrication
Les locaux doivent être appropriés aux diverses phases de la fabrication. Les
critères suivants doivent être considérés avec une attention particulière :
•
•
•
dimension des pièces à fabriquer ;
température de l'air ;
état hygrométrique de l'air.
La température doit être au moins égale à 15°C dans la zone de fabrication. Pendant la polymérisation des pièces, une
température plus élevée est nécessaire (> 20°C). Ces prescriptions peuvent être limitées à une partie des locaux (zone de
polymérisation).
Pendant la fabrication, l'humidité relative de l'air doit être comprise entre 40 % et 75 %. Pendant la polymérisation et
uniquement pendant cette phase, on peut admettre une valeur de 30 %.
Pour amener le bois à l'humidité et la température prescrites, il faut disposer d'installations de séchage et de stockage de
capacité suffisante.
Lorsque l'on utilise du bois pré-séché, il faut disposer d'installations de stockage permettant de maintenir son humidité à la
valeur prescrite. Le stockage de bois sec à l'extérieur n'est pas admis.
Sauf dans les cas où la résine et le durcisseur sont directement pompés dans des réservoirs de stockage, la préparation de
l'adhésif (par mélange de la résine et du durcisseur) doit être effectuée dans une pièce séparée (*). Il faut également
disposer d'installations adéquates pour le stockage de la résine et du durcisseur, et d'une zone de nettoyage du matériel de
collage.
Le stockage de la résine et du durcisseur doit être géré suivant le principe d'utilisation par ordre d'arrivée (premier entré premier sorti).
L'entreprise doit disposer de locaux de post-stabilisation de capacité suffisante.
(*)NB Dans les conditions climatiques Sud-Européennes, ce point peut être négligé (NF EN 386) si les conditions d'hygiène et de
sécurité sont respectées.
AG
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2.1.2
Les matériaux constitutifs
2.1.2.1
Essences des bois
Seules doivent être utilisées les essences (ou mélanges d'essences) dont on sait qu'elles conviennent à la fabrication du bois
lamellé-collé.
Remarques : Sont adaptées, et disponibles dans la plupart des pays européens, les essences suivantes : sapin (Abies alba), épicéa
(Picéa abies) pin sylvestre (Pinus sylvestris), douglas (Pseudotsuga mensiesii).
D'autres espèces ont également été utilisées pour la fabrication de bois lamellé-collé : western hemlock (Tsuga
heterophylla), pin laricio et pin noir d'Autriche (Pinus nigra), mélèze (larix decidua), pin maritime (Pinus pinaster), peuplier
(Populus robusta, Populus alba), pin radiata (Pinus radiata), épicéa de Sitka (Picea sitchensis), western red cedar (Thuya
plicata).
D'autres essences utilisables et possédant des caractéristiques de durabilité naturelles identifiées sont données dans l'annexe
2.
Le bois doit être classé par les fournisseurs conformément aux prescriptions des normes EN 518 ou EN 519 relatives au
classement des bois massifs pour l'emploi en structure, de la norme NF B 52-001 et du tableau suivant (2.a).
Tableau 2.a
C 24
C 30
C 40
Epicéa
Classement visuel
ou mécanique
Classement visuel
ou mécanique
Classement mécanique
Sapin
Classement visuel
Classement visuel
ou mécanique
ou mécanique
Pin Sylvestre
Classement visuel
ou mécanique
Douglas
Classement visuel
Classement visuel
ou mécanique
ou mécanique
Pin Maritime
Classement visuel
ou mécanique
En outre, pour des raisons d'aspect visuel, les défauts suivants sont à éliminer et notamment dans les limites définies par la
norme NF B 52-001 :
•
Flaches ;
•
Noeuds vicieux et non adhérents ;
•
Noeuds barrettes ;
•
Gerces profondes dans les lamelles ;
•
Lamelles fortement gauchies.
Il est possible d'utiliser d'autres bois feuillus (cf Annexe 2), à condition de disposer des moyens et des données nécessaires
pour pouvoir réaliser des assemblages collés satisfaisants et particulièrement de s'assurer de la compatibilité de la colle avec le
bois.
Lorsque les bois proviennent de forêts gérées durablement, ils doivent pouvoir en attester par un certificat (PEFC, FSC,... ).
AG
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2.1.2.2
Humidité des bois
L'humidité moyenne d'une pièce doit être de 11 % ± 2 % et le taux d'humidité en un point quelconque doit être compris entre
8 et 15 %. L'écart d'humidité entre lamelles d'une même pièce ne doit pas dépasser 4 %.
(Guide Pratique de Conception et de Mise en Œuvre du Bois L.C)
Pour des lamelles traitées par un produit de préservation, le taux d'humidité de chaque lamelle doit être compris entre 11 et
18 % sans que l'écart dans la pièce ne dépasse 4 %. L'entreprise devra disposer d'un dispositif contrôlant l'humidité des
bois au niveau de chaque lamelle entrant dans la fabrication.
2.1.2.3
Spécifications dimensionnelles - Epaisseur - Largeur
L'épaisseur finie des lamelles ne doit pas dépasser les valeurs indiquées dans le tableau 2.b.
Tableau 2.b
Valeurs maximales de l'épaisseur finie t, en mm, et de l'aire de la section transversale A, en cm2, des lamelles
utilisées dans les éléments en bois lamellé collé et en fonction des classes de service définies pour l'EC5 et
rappelées ci-après (*).
Classe de service
1
2
3
t (mm)
A (cm2)
t (mm)
A (cm2)
t (mm)
A (cm2)
Résineux
45
100
45
90
35
70
Feuillus
40
75
40
75
35
60
AG
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Rappel des classes de Service (*)
Classe de service 1
Classe qui correspond à une température de 20 ± 2°C et une humidité relative ambiante
(et à l'hygrométrie de l'air ambiant) ne dépassant 65 % que pendant quelques semaines
au cours de l'année. N.B. : Pour la plupart des bois résineux, la classe d'humidité 1
correspond à une humidité moyenne d'équilibre inférieure ou égale à 12 %.
Classe de service 2
Classe qui correspond à une température de 20 ± 2°C et une humidité relative ambiante
ne dépassant 85 % que pendant quelques semaines au cours de l'année. N.B. : Pour la
plupart des bois résineux, la classe d'humidité 2 correspond à une humidité moyenne
d'équilibre inférieure ou égale à 20 %.
Classe de service 3
Classe qui correspond aux conditions climatiques conduisant à des humidités moyennes du
bois, plus élevées que la classe 2.
Il est recommandé de rainurer les planches de section transversale supérieure à 75 cm2 conformément au schéma suivant :
(*) Les classes définies rappelées ci-dessus (et provenant de l'EC5) sont différentes des classes de risque. Elles correspondent à des
exigences pour le dimensionnement structurel.
Sous réserve d'étude particulière et de dispositions constructives adaptées, on peut admettre l'utilisation de planches de largeur
supérieure à 22 cm sans toutefois dépasser 25 cm.
(Origine Guide pratique Bois LC 1986)
Epaisseur en fonction du rayon de cintrage :
Dans le cas des pièces courbes, l'épaisseur maximale des lamelles dépend également des impératifs de conception, du rayon
de cintrage et de l'essence utilisée.
AG
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L'épaisseur finie ne doit normalement pas dépasser la valeur suivante :
(EN 386)
Valeur caractéristique de la résistance à la flexion des aboutages des lamelles en MPa.
Rayon de cintrage en mètres.
Epaisseur de lamelles en mètres.
fm,k,j,
R
t
Dispositions transitoires :
Dans l'attente de l'utilisation effective des valeurs caractéristiques et de la mise en application de l'Eurocode 5, les
dispositions prévues dans le Guide Pratique du Bois Lamellé Collé, sont à respecter :
t
(mm)
t = 22 mm
t = 27 mm
t = 33 mm
t = 45 mm
Guide Pratique
GL 24/ GL 28
R = 3,52 m
R = 4,35 m
R = 5,30 m
R = 7,20 m
R = rayon mini de cintrage
EN 386
GL 24
GL 28
R = 4,09 m
R = 3,89 m
R = 5,02 m
R = 4,77 m
R = 6,13 m
R = 5,83 m
R = 8,36 m
R = 7,95 m
Il est possible d'obtenir des rayons plus faibles, mais sous réserve d'étude particulière justificative.
2.1.3
Colles
Les tableaux présentés ci-après (Tableau 2.d et Tableau 2.e) précisent les colles qui doivent être utilisées.
Une liste des colles avec leur référencement commercial et reconnues par le CTBA comme aptes à l'usage est donnée en
annexe.
AG
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Tableau 2d :
Adhésifs à utiliser pour lamellation et aboutage
Nature chimique
R.P.F.
M.U.F.
U.F. Modifiée
Classification EN 301 et EN 302
type I
type I
type II
type II
Extérieur
oui
oui
non
non
Intérieur
oui
oui
oui
oui
Température > 50°C
oui
oui
non
non
Contacts produits chimiques
oui
oui
Résistance au feu
oui
oui
oui
oui
1
oui
oui
oui
2
oui
oui
3
oui
oui
non
non
1
oui
oui
oui
oui
2
oui
oui
3
oui
oui
non
non
4
oui
oui
non
non
oui
oui
non
non
U.F. Joint épais
Classe de service de l'EC5 :
oui
Durabilité limitée
Classe d'utilisation :
Tenue à l'eau et aux intempéries
Durabilité limitée
L'utilisation de PVAc et d'Urée-formol non modifié à joint mince, est interdite
R.P.F.
M.U.F.
U.F.
P.U.
AG
:
:
:
:
Résorcine phénol formol
Mélamine Urée formol
Urée formol
Polyuréthanne et polyurée
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TABLEAU 2.e :
Tableau de préconisations d'emploi des adhésifs de type 1 ou 2 selon NF EN 301/302
Température de Service < 50°C
Exposition en
Atmosphère corrosive
(produits chimiques ou
autres
Classes
Température de
d'utilisation
service > 50°C
Humidité bois < 18%
Humidité bois > 18%
1
Type 1
Type 1 ou 2
Sans objet
Sans objet
2
Type 1
Type 1 ou 2
Type 1
Type 1
3
Type 1
Type 1
Type 1
Type 1
4
Type 1
Sans objet
Type 1
Type 1
Les résultats connus des examens de type montrent que :
1 ° les adhésifs de type 1 correspondent en général aux formulations résorcine phénol-formol et mélamine-urée formol.
2° les adhésifs de type 2 correspondent en général aux formulations urée formol modifiées.
Les colles qui sont utilisées doivent avoir fait l'objet d'un examen de type par un des laboratoires désignés dans les Modalités de
fonctionnement du Référentiel particulier de la Marque ou par un autre organisme reconnu par le Comité Particulier de Marque
(CSTB, NTI). Elles doivent être conformes aux spécifications techniques suivant les Normes EN 301 et 302 et classées type 1 ou
2.
En l'absence de Certification sur la Qualité de la colle, la durée de validité de l'examen de type est au plus de 5 ans.
Nouvelles colles :
Les colles ne relevant pas de l'EN 301 et l'EN 302 doivent bénéficier d'un examen de type, y compris lorsque des adjuvants
complémentaires sont apportés.
2.1.4
Les produits de préservation et finitions
2.1.4.1.
Lasures
Les lasures utilisées doivent être conformes à la norme NF T 72.081 et notamment avoir subi avec succès les essais
d'efficacité contre le capricorne, définis par la Norme NF EN 46 ;
d'efficacité contre le bleuissement fongique, définis par la Norme NF EN 152.1.
Les fiches techniques concernant les produits utilisés doivent comporter la mention "Charpentes lamellées-collées".
Remarque: Il est admis (lettre CTBA/SNCCBLC 28.11.1989) que les charpentes lamellées-collées ayant reçu en atelier une lasure
conforme aux spécifications précédentes conviennent pour la classe de risque 1 de la Norme NF B 50.100.
AG
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2.1.4.2
Produits de préservation
Les produits de préservation qui sont utilisés doivent faire l'objet d'une évaluation d'efficacité, selon la norme EN 599, en
fonction des classes d'utilisation définies dans le Chapitre I, et pouvoir en attester par un rapport émanant d'un laboratoire
notoirement reconnu.
Les produits de préservation doivent être accompagnés de notices techniques ou autres documents fournis par le fabricant. CES
NOTICES DOIVENT DONNER LES INFORMATIONS MINIMALES SUIVANTES SUR LE PRODUIT (*) :
•
•
•
•
La marque et le fabricant ;
La famille;
La fonction (risques biologiques couverts) ;
L'aptitude à l'emploi selon la norme NF EN 599-1, en fonction des classes de risque définies par la norme
NF EN 335 ;
•
La composition, notamment les matières actives et le diluant ;
•
Les conditions d'emploi (couple valeurs critiques / procédés) ;
•
L'aptitude à l'emploi en matière de santé et d'environnement à dire d'experts ;
•
Les recommandations particulières relatives à la sécurité et à l'hygiène liées à l'usage du produit.
(*) Commentaires : La marque CTB-P+ atteste de la satisfaction du produit de préservation à ces exigences. Le test de
délavage est requis dans les essais de la classe 2.
Les critères de validité de ces informations doivent faire référence aux normes en vigueur.
Une étiquette informative, conforme au modèle de la norme NF X.40.102 peut éventuellement compléter ces notices, mais ne
peut en aucun cas s'y substituer.
Produit à fonction anti-termites
Les produits doivent bénéficier de l'option anti-termites prévue par la norme NF EN 599, avec mention de la valeur critique
correspondante.
Les produits de traitement certifiés CTB-P+, répondent aux exigences anti-termites dans la mesure où la quantité de produit
déposée est conforme à la valeur critique exigée.
2.1.5
Fabrication
2.1.5.1
Séchage artificiel
L'humidité du bois en sortie de séchoir doit être homogène et la stabilisation doit se faire à ± 3 % sur une même lamelle par
rapport à l'humidité désirée. (NF EN 386)
2.1.5.2
Préparation des lamelles
Les lamelles doivent être aboutées à la longueur finale avant rabotage. Au cours de cette opération, la température du bois doit
être constamment égale ou supérieure à 15°C.
AG
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Lorsque les lamelles sont aboutées, la distance séparant la base des dents d'aboutage du nœud le plus proche de diamètre
supérieur à 6 mm doit être au moins égale à 100 mm, ou au triple du diamètre du nœud si cette valeur est inférieure à 100 mm,
et il ne doit exister dans les dents aucune déviation importante du fil. Les prescriptions de purge devront être clairement affichées
sur le poste de travail. (NF EN 385)
Il faut particulièrement éviter la coupe en aveugle, coupe qui risque d'avoir lieu au niveau d'un noeud ou d'une pente excessive
du fil (< 10 %).
Remarque : Sous réserve du respect des performances des joints d'aboutages, la gestion des décalages n'est pas obligatoire.
Lamellé-collé horizontal et vertical :
Dans le cadre des présentes Spécifications Techniques, tous les joints doivent être collés(*). Le positionnement des joints doit
être conforme aux spécifications suivantes :
Pour le bois lamellé collé horizontal, les joints sur chant doivent être décalés latéralement, d'une lamelle à l'autre d'au moins
deux fois l'épaisseur des lamelles.
Exigences supplémentaires par rapport à celles de la norme européenne NF EN 386.
AG
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• Pour le bois lamellé collé vertical, les joints sur chant doivent être décalés d'une lamelle à l'autre d'au moins 1/3
de la largeur des planches.
Lamellé-collé horizontal
Lamellé-collé vertical
Avant encollage, les lamelles doivent être rabotées, ou subir un usinage équivalent. Le rabotage doit être effectué dans les
24 heures précédant l'encollage, sauf s'il est certain qu'avec l'essence et dans l'environnement de stockage utilisés, aucune
altération de surface inacceptable ne se produira. Dans le cas d'essences difficiles à coller ou lorsque les lamelles ont subi
un traitement de préservation, le rabotage doit être effectué au plus 6 heures avant l'encollage. Le pin, le mélèze, le
douglas, par exemple, comptent au nombre de ces espèces.
L'écart maximum admissible par rapport à l'épaisseur moyenne, sur une longueur de lamelle de 1 m, est égal à 0,2 mm.
Pour les adhésifs à joint mince, par exemple les adhésifs urée-formol non modifiés, cet écart est réduit à 0,1 mm.
Dans une section donnée, la différence d'épaisseur ne doit pas être supérieure à 0,15 % de la largeur de la lamelle (NF
EN 386)
2.1.5.3
Encollage
Avant encollage, le bois doit être stabilisé au moins 48 heures dans l'atelier. Les
surfaces rabotées doivent être planes et les planches gauchies sont à rejeter.
Au moment du collage, les surfaces des lamelles doivent être propres (pas de poussières, sciures ou produits gras).
La colle doit être préparée et appliquée uniformément et en quantité suffisante conformément aux prescriptions du fabricant.
Il est interdit de mélanger des colles de marques différentes.
AG
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Il faut en général orienter le coeur de toutes les lamelles du même côté, vers le haut. Pour le bois lamellé-collé devant être
utilisé dans la classe de Service 3, les deux dispositions des schémas suivants a) et b) sont acceptées. (NF EN 386)
haut
b) dispositions actuelles pour la classe 3
Serrage
2.1.5.4
Il a pour but de maintenir les pièces encollées à la pression voulue dans la forme désirée pendant le temps de
polymérisation de la colle.
Ce temps est fonction :
•
•
du type de colle employée
de la température et l'hygrométrie de l'air ambiant.
Le dispositif de serrage doit exercer une pression uniforme sur le plan de collage. La pression initiale doit être contrôlée lors
de la mise sous presse. L'étalonnage des dispositifs de vérification de la pression doit être effectué régulièrement.
La pression exercée doit avoir la valeur spécifiée par le fabricant d'adhésif pour le type de produit utilisé. Le tableau ci-après
donne des valeurs recommandées. Pour les pièces courbes, il convient d'augmenter la pression exercée. (NF EN 386)
Tableau 2.f : Pressions de
serrage recommandées
Epaisseur de lamelle t, en mm
Pression, en MPa
t
35
0,6
35 < t < 45
0,8 avec rainures
1,0 sans rainures
La pression doit être maintenue pendant toute la durée du serrage. Un resserrage doit être effectué chaque fois que
nécessaire, et dans tous les cas juste après le serrage initial.
AG
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L'entraxe maximal des presses qui dépend de la pression de collage ainsi que de l'épaisseur des poutres à serrer ne devra
jamais dépasser 33 cm à l'intrados dans les parties droites et 25 cm dans les courbes.
Lors du serrage, il convient de vérifier visuellement qu'entre deux lamelles, il se forme des gouttelettes et un cordon de colle
uniforme. (Norme NF EN 386)
2.1.5.5
Polymérisation et conditionnement
Les instructions fournies par le fabricant d'adhésif doivent être respectées.
L'humidité relative de l'air pendant la polymérisation ne doit pas être inférieure à 30 % pour une température
à 20°C.
Une fois le serrage terminé, il ne faut ni exercer un effort sur les pièces, ni les exposer à des températures inférieures à
15°C, pendant au moins 72 heures pour les adhésifs phénoliques et 24 heures pour les adhésifs à base de mélamine.
L'entreprise devra disposer d'une zone de post-stabilisation pour ce faire.
(Norme NF EN 386)
En particulier, lors du chauffage par pertes diélectriques, haute fréquence ou micro-ondes, la température doit être inférieure
à la température maxi indiquée par le fabricant d'adhésifs (cas des urée-formol modifiées joint épais).
2.1.5.6
Finitions
L'application des produits de finitions ou de préservation conformes à l'article (2.2.3) doit se faire sur des pièces usinées.
Le séchage des pièces traitées doit se faire dans un endroit ventilé et à l'abri des poussières.
2.2
EXIGENCES DE PERFORMANCES
2.2.1
Exigences de performances des aboutages
La résistance en flexion est conforme si l'une des conditions a) ou b) ci-dessous est respectée :
a) La résistance en flexion fab de chaque aboutage essayé est supérieure ou égale à la valeur caractéristique requise,
fab,k,r
fab fab,k,r
b) La valeur caractéristique de résistance en flexion (fab,k, 15) des 15 derniers essais d'aboutages est supérieure ou égale
à la valeur caractéristique requise.
fab,k,15
fab,k,r
REMARQUES : Dans le cas où le classement de bois lamellé collé se fait sur la base de la 2ème procédure du Chapitre I (c'est à dire sans essais sur
le bois lamellé collé), la résistance caractéristique requise pour les aboutages doit être conforme aux exigences définies dans les
normes (NF EN 386 et NF EN 1194).
AG
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2.2.2
Exigences de performances des plans de collage
2.2.2.1
Essai de délamination selon la norme NF EN 391
Suivant la méthode et le nombre de cycles considérés les taux de délamination doivent être inférieurs ou égaux aux valeurs
indiquées dans le tableau 2.g ci-dessous.
Tableau 2.g :
Valeurs maximales des taux de délamination totaux en %
Méthode
Type de colle
correspondant
A
Taux maximal après le cycle
N° 1
2
3
Type I
-
5
10
B
Type I
4
8
-
C
Type II
10
-
-
Pour toutes les méthodes de délamination, le taux maximal de délamination présenté pour un seul joint doit être inférieur ou égal à
40 %.
2.2.2.2
Essai de cisaillement selon la norme NF EN 392
Les résistances au cisaillement obtenues au cours des essais doivent, en fonction du taux de rupture minimum dans le bois,
satisfaire aux conditions définies dans le tableau 2.h ci-dessous:
Tableau 2.h :
Taux de rupture minimum dans le bois, TRB, en fonction de la résistance au cisaillement
Pour des valeurs intermédiaires, une interpolation linéaire est possible
Valeurs moyennes
Résistance au cisaillement fv en N/mm 2
Taux minimum de rupture ans le bois en %1)
6
8
90
72
fv
Valeurs individuelles
11
45
4à6
6
10
100
74
20
1) Pour les valeurs moyennes, le taux minimum de rupture dans le bois est : 144- 9.fv .
2) Pour les valeurs individuelles et pour des valeurs de cisaillement fv 6,0 N/mm2, le taux minimal de rupture dans le bois est
: 153,3 -13,3. fv.
2.3
SYSTEME QUALITE
En faisant usage de la marque « ACERBOIS GLULAM », le titulaire prend un engagement sur la régularité de la qualité des
produits admis qu'il fabrique et livre à ses clients (conformité des produits aux Spécifications Techniques du référentiel
particulier et respect constant des caractéristiques annoncées).
AG
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L'entrepreneur, l'industriel, ou le producteur doit en conséquence pouvoir apporter la preuve de l'existence et de
l'efficacité de son système qualité.
Remarques : Les dispositions précisées ci-après, et qui se rapportent principalement au système Qualité à mettre en place et aux
exigences de contrôle interne, correspondent au cas où le contrôle final face aux risques et aux coûts n'est pas suffisant à
lui seul pour démontrer la qualité requise : une surveillance de l'ensemble ou de certaines parties du processus de
réalisation est nécessaire.
2.3.1
Organisation
2.3.1.1.
Responsabilité et autorité
Les responsabilités, hiérarchies, et relations, de tout le personnel, impliqué dans le Système Qualité de la production doivent
être définies et tout particulièrement pour les personnes qui nécessitent une indépendance et une autorité pour :
•
•
2.3.1.2
initier des actions évitant des non conformités,
identifier et enregistrer tout problème afférent à la qualité
Délégation
A chaque unité de production, ou pour chaque procédé de fabrication, la Direction doit désigner un responsable qui à
l'autorité, le savoir et l'expérience de la production et du produit pour conduire et superviser le Contrôle interne et s'assurer
que les exigences spécifiées dans le référentiel particulier de la Marque « ACERBOIS GLULAM » sont respectées.
2.3.1.3
Revue de Direction
Le Système Qualité mis en place, doit faire l'objet d'une évaluation en règle, et être effectuée par la Direction Générale une
fois par an, de manière à s'assurer de son aptitude et son efficacité. Un enregistrement de cette évaluation est à conserver.
2.3.1.4
Système Qualité de la Production
L'entrepreneur, l'industriel ou le producteur doit mettre en place et maintenir un Système de contrôle interne de la
production, et qui doit prendre en compte les aspects suivants :
•
•
•
Les procédures, instructions ou modes opératoires doivent être définies, formalisées et mis en œuvre ;
Tous les procédures, instructions ou modes opératoires relatifs à la fabrication ou aux contrôles
internes doivent être enregistrés et être inclus dans le manuel qualité de la production ;
Le Plan Qualité de la Production doit également comporter un organigramme et une description du
système qualité.
2.4
EXIGENCES DE CONTROLE INTERNE DE PRODUCTION
2.4.1.
Généralités
Le tableau ci-après (tableau 2.i) indique les dispositions de contrôle interne à mettre en place à chaque étape de la
production. Si il y a raison de douter de la qualité d'une quelconque opération de fabrication ou de celles des matières
premières utilisées, le contrôle interne doit être augmenté et intensifié (pr NF EN 386 : 2001). Si les conditions précédentes
ne sont pas satisfaites, les contrôles suivants sont à effectuer (Tableau 2.i).
AG
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Tableau 2.i
Matériaux ou Etapes de
transformation
BOIS
Approvisionnements
Articles de référence
Procédures à écrire et
Afficher sur sites
appropriés
Contrôles et Enregistrements ............................
Fréquence
Type d'enregistrement
II.2.2.1.
Contrôler à réception :
II.4.2.1.
Référence Lot,
X
A chaque arrivage
Provenance,
X
A chaque arrivage
Section,
X
A chaque arrivage
Qualité,
X
A chaque arrivage
- par voie d'essais
X
20 éprouvettes mini / lot
Tableau interprétation
- par critères visuels)
X
20 éprouvettes mini / lot
Registre de validation
% H (si bois sec)
X
Au mini 5 lames sur 3
paquets d'un même lot
Registre de validation
Hall fermé et chauffé (
0 : 15°C
ou 20°C mini suivant adhésif)
X
en continu
Relevé sur bande
thermohygrométrique
Adhésif conforme EN 301/302 ou
équivalent pour PU
Date de péremption suffisante
Conditions de stockage
conformes à la fiche technique
X
A chaque arrivage
Registre de suivi des lots
Fabrication : 0 : 15°C mini,
HR [40-70%]
Polymérisation:
0 : 20°C mini,
HR : 30 % mini
Qualité
X
En continu
X
X
En continu
En continu visuel
Extrémités planches (nœuds non
admis)
X
En continu
% H: [8-15] et
X
Contrôle systématique
sur chaque lamelle
Relevé systématique ou
bande passante enregistrée
sur OF
A chaque changement
de fers
Date changement des fers
VII
Stockage, Stabilisation
Exigences
II.2.3.1.
Référence interne du lot
COLLE
II.2.2.2.
Annexe5
ABOUTAGE
Locaux
II.2.3.2.
Purges
II.2.3.2.
Humidité
II.2.2.1.2
A =4%
Orientation lamelles
Cœurs orientés
Entures
Géométrie conforme à EN385
Colle
Serrage
II.2.2.2.
Annexe5
II.2.3.4.
X
X
Type I ou II suivant production ou
équivalent pour PU
X (fiche technique)
Dosage résine/durcisseur
X
Pression de serrage
X
Polymérisation
II.2.3.5.
Durée de serrage > 2 sec.
X
II.3.1.
II.4.2.2.
Durée > 4h (20°C)
X
Essais selon NF EN 408
X
VII
AG
Relevé sur bande
Relevé sur bande
Référence du lot de bois
utilisé
X
Contrôles internes sur bois
aboutés
II.4.4.
Registre de suivi des lots
Relevé de la température
Interprétation selon NF EN 1194
OF à renseigner
A chaque changement
de lot
Références lots
Pour chaque poutre :dates
de début et de fin
d'aboutage
1/5 m3 brut ou 1/1000 ml
Références de fabrication
(date, numéro OF, ...)
Tableau interprétation et
graphe de suivi des valeurs
Page 51 sur 112
Matériaux ou
étapes de
transformation
LAMELLATION/SERRAGE
Locaux
Rabotage Epaisseur et section
Contrôles et Enregistrements
Exigences
A afficher sur
sites
appropriés
0 : 20°C mini, HR >30 %
II.2.2.1.2.
maxi 24 h avant collage, contrôler
: tolérance (épaisseur et planéité)
II.2.2.2.
Annexe 5
type I ou II EN 301-302 ou
équivalent pour PU
’
Type d enregistrement
Fréquence
X
En continu
XX
A chaque changement
de section
Relevé sur bande
lamelles
colle
Renseigner OF Noter date
changement fers
X
A chaque changement
de lot
Enregistrer références lots
XX
2 fois / semaine mini 2
fois / semaine mini
Enregistrement des valeurs
Enregistrement des valeurs
grammage
dosage
suivant fiche technique
suivant fiche technique
serrage
P = 6 bars si e < 35 mm,
X
A chaque serrage
P = 8 - 10 bars si e > 35 mm
X
A chaque serrage
durée maintien sous presse
suivant fiche technique adhésif
X
A chaque serrage
Pour chaque poutre : Dates
début et fin collage Dates
début et fin serrage
stabilisation
suivant fiche technique adhésif
X
A chaque serrage
Date de fin de stabilisation
FINITION-PRESERVATION
Produits
Mise en œuvre
II.3.2.
II.4.2.2.
II.4.4.1.
VII
essais de cisaillement selon EN
392 pour classe 1 et 2 essais de
délamination selon EN 391 pour
classe 3 Interprétation selon NF
EN 386
II.2.2.3.
Classe 1 : lasure reconnue
Classe 2 : produits certifiés CTB
P+ Classe 3 : produits certifiés
CTB B+
1/10 m fini
Références de fabrication
(date, numéro OF, ...)
Tableau interprétation
XX
Pour chaque poutre
X
X
X
contrôles internes sur BLC
3
Classe de risque biologique
renseignée sur OF
Pour chaque poutre
Pour chaque poutre
Quantité et méthode /classe de
risque
X
Humidité
Approvisionnement et aboutage
X
1 fois par an
Pression
Vérin d'aboutage
X
1 fois par an
Etalonnage par organisme
agréé
Vérin de serrage
X
1 fois par an
agréé
Section
Approvisionnement et rabotage
X
1 fois par an
agréé
Masse Bâtiment
Pesée des constituants pour
mélange collant
Locaux de stockage, fabrication
et polymérisation
XX
1 fois par an 1
Matériel d'essais (presse,
capteurs de force et
déplacement, étuve de
délamination,....)
X
1 fois par an
Permettre une traçabilité
complète du produit fini
X
Pour chaque poutre
METROLOGIE
Outil de production
II.2.3.6.
II.4.2.2.
Classe de risque biologique
renseignée sur OF
II.4.3.
Température, Humidité
agréé
agréé
agréé
fois par an
Laboratoire d'essais
TRACABILITE
Marquage
Matériaux ou Etapes de
.transformation
GESTION DE LA QUALITE
II.5. III
II.8.
. E X I G E N C E S
- .afficher sur sites . - Fréquence
Présence d'un manuel tenu à jour
Manuel Assurance Qualité
II.4.
Gestion des non conformités
II.6.
AG
X
Présence d'un registre
Enregistrement des NC
Traitement des NC
agréé
Contrôles Et enregistrements
Type d'enregistrement .
PAQ, engagement de la DG,
organigramme, procédures
de fonctionnement, fiches de
tâche, ....
X
Page 52 sur 112
2.4.2
Contrôle des approvisionnements
2.4.2.1
1er cas - Cas des approvisionnements sous certification
Si une des trois conditions suivantes est vérifiée :
1 - Les matières premières utilisées (bois, colles, produits de préservation...) sont marquées ou possèdent un
certificat au sens de la loi n° 78-23 du 10 Janvier 1978 sur l'information et la protection des consommateurs,
attestant ainsi que les produits fournis sont conformes à des exigences générales et spécifications techniques
précises et proviennent d'une fabrication dont la qualité est contrôlée.
2 - Le fournisseur a mis en place un système qualité conformément aux normes ISO 9001 et il peut en attester
par un certificat en cours de validité ou par une autre procédure analogue évaluée et acceptée, par le Comité
Particulier de Marque et qu'il puisse attester de la Conformité des produits à des exigences générales et
spécifications techniques requises dans le présent « Référentiel Particulier de la Marque ACERBOIS GLULAM ».
3 - Les produits sont marqués CE conformément aux dispositions de la Directive Produits de Construction et sont
en conformité aux dispositions du présent référentiel.
Dans ce cas, les essais de contrôle interne ne sont pas nécessaires pour ces approvisionnements, et seules les
déclarations et pièces justificatives des fournisseurs sont à enregistrer et à conserver.
2ème cas - Mise en place de procédures de contrôle
2.4.2.2
•
Contrôle de réception du bois
LES PROCEDURES DE CONTROLE EN RECEPTION DE LA QUALITE DES BOIS (ANNEXE 7)
•
Contrôle du traitement de préservation pour les bois préalablement traités
Pour les classes 3 et 4, prélèvement de deux échantillons (2 fois 6 barres de 1 cm) par lot d'approvisionnement et
vérification par un des laboratoires désignés dans les Modalités de fonctionnement du Référentiel Particulier de la Marque
ACERBOIS GLULAM (analyse de pénétration/rétention et éventuellement analyse chimique).
•
Contrôle des produits de préservation
Une analyse du produit et de son efficacité conformément aux normes en vigueur, sera effectuée par un des laboratoires si
dessus mentionnés.
•
Contrôle des colles
Les produits de collage doivent être conformes à l'article 2.1.3 du présent chapitre.
Une copie de l'examen d'évaluation, en cours de validité, doit être enregistrée et pouvoir être consultée de manière
permanente. Le cahier des charges d'utilisation (notice d'utilisation doit également pouvoir être consulté à tout moment.
Un registre de suivi des entrées/sorties des produits devra être mis en place, indiquant la référence du produit, la date de
réception, le n° de lot, la limite de validité
Rappel : Un stockage prolongé provoque une élévation de la viscosité des résines, et tout produit dont la viscosité dépasse 3 fois la
viscosité d'origine, doit être considéré comme non utilisable. En cas de doute sur la validité d'un produit, il convient
d'interroger son fabricant.
AG
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2.4.3
Contrôle des opérations de fabrication
•
Contrôle de l'humidité
- sur les approvisionnements
- sur les lamelles avant aboutage par sondage à réception des fardeaux
- sur chaque lamelle, avec enregistrement des valeurs de consigne
•
Contrôle de l'Ambiance dans les zones de stockage, fabrication (aboutage et collage) et de
polymérisation (aboutage et collage)
- Température,
- Humidité relative,
- Des grammages et des compositions pondérales (méthode et fréquence).
•
Contrôle des aboutages
Pour chaque équipe de production et chaque chaîne de fabrication, il sera prélevé :
1 échantillon par tranche de 5 m3 ou 1000 ml
Ces échantillons seront soumis à l'essai de flexion à plat selon le chapitre V. Seuls des aboutages entiers seront testés.
Une résistance supérieure en flexion doit-être plus élevée que la valeur caractéristique requise dans les présentes
Spécifications Techniques.
Cette fréquence pourra être réduite de moitié si les résultats sont conformes sur la période.
•
Contrôle des plans de collage
Une éprouvette doit contenir cinq plans de collage.
Prélèvement d'un échantillon d'une section transversale entière pour chaque pressée ou pour 10 m3 de production pour
chaque équipe de travail. Si la hauteur de la poutre est importante, on confectionne trois éprouvettes, une au milieu, une en
haut et une en bas de la poutre.
Pour le bois lamellé collé utilisé en classe de service 3 :
Essais de délamination selon les méthodes A ou B définies dans la norme NFEN 391 selon le chapitre V.
Pour le bois lamellé collé utilisé en classe de service 1 ou 2 :
Essais de délamination selon les méthodes B ou C définies dans la norme NF EN 391
ou
Essais de cisaillement selon la norme NF EN 392.
Pour les plans de collage :
Une résistance supérieure en cisaillement est au moins égale à 8,0 Mpa ;
Une résistance supérieure à la délamination correspond à un taux de délamination totale inférieure aux 2/3 de
la valeur maximale mentionnée dans les présentes Spécifications Techniques.
AG
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Si tous les résultats d'essais des 3 derniers mois sont satisfaisants, le nombre de prélèvements peut être réduit
jusqu'à la moitié des valeurs ci-dessus. (Norme NF EN 386)
Dans le cas d'une demande de droit d'usage ou d'un changement d'adhésif, le demandeur ou le titulaire doivent pratiquer
systématiquement un essai initial selon la méthode B de la norme NF EN 391.
•
Contrôle des opérations de préservation
Le fabricant est responsable de l'organisation de ces contrôles.
•
Contrôle de l'application des finitions
Le fabricant est responsable de l'organisation de ces contrôles.
2.4.4
Procédure de contrôle des machines d'essais et des équipements de mesure
Chaque entreprise certifiée ACERBOIS GLULAM doit disposer de matériels de mesures et garantissant :
•
•
•
La conformité des essais conformément aux normes et d'essais au présent référentiel ;
Leur suivi pour garantir la validité des résultats ;
Leur raccordement à une chaîne d'étalonnage et pouvoir en attester.
LES FREQUENCES POUR CES SUIVIS SONT DONNEES DANS LE TABLEAU SUIVANT :
Outil de production
Humidité
Pression
Section
Masse
Poste/localisation
Contrôle interne
Contrôle externe
Entrée des bois
Vérin d'aboutage
Vérins de serrage
Entrée des bois
Procédure de maintenance
Pesée des constituants pour
préparation mélange collant
Procédure du manuel qualité*
Bâtiment
Fabricant du testeur : 1 fois/an
Organisme agrée : 1 fois/an
2
Contrôle interne
Organisme agrée 1 fois/an
Contrôle externe
Température/humidité
Local aboutage, collage
Procédure du manuel qualité
Température/humidité
Stockage colle
Procédure du manuel qualité
Contrôle interne
Contrôle externe
Laboratoire d'essais
1
Force*
Machine d'essais de CI
Pression
Déplacement
A rédiger
Masse
Mesure masse volumique
Procédure du MAQ
Humidité /températEqui Equipement de délamination
ure pression
1
2
* : certaines machines ne sont pas équipées de capteur de force *
: Manuel qualité
AG
Fabricant du matériel d'essais
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REFERENTIEL PARTICULIER DE LA MARQUE ACERBOIS GLULAM TITRE
2 CARACTERISTIQUES ET SPECIFICATIONS TECHNIQUES
2.4.5
Procès verbaux de contrôle interne et registres de contrôle
Les résultats des contrôles internes effectués par le fabricant sont consignés dans des procès-verbaux (ou fiches de
contrôles) et sur des registres ad hoc.
Ces registres doivent être visés par l'agent chargé de la vérification, et conservés au moins 10 ans après la date du dernier
enregistrement.
Les observations de non conformité ainsi que les dispositions adoptées pour remettre en conformité les produits doivent être
enregistrées.
•
Procès-verbal d'essais d'aboutage
Pour chaque aboutage essayé, il faut consigner les informations suivantes dans un procès-verbal (ou fiches de contrôles),
qui doit être signé par la personne responsable des essais :
Date de fabrication ; date de l'essai ; essence(s) ; classe de qualité ; traitement de préservation ; type de résine et de
durcisseur employé ; largeur et épaisseur des lamelles ; charge de rupture ; résistance à la flexion ; description du mode de
rupture.
•
Procès-verbal d'essais de collage
Les informations suivantes doivent être consignées dans un procès-verbal de collage (ou fiches de contrôles) :
Date et numéro de fabrication ; essence ; classe de qualité ; dimensions de la structure ; humidité du bois ; heure du début
de l'application de l'adhésif ; heures du début et de la fin du serrage ; pression de serrage ; résine et durcisseur employés ;
pouvoir couvrant de l'adhésif (g/m2) ; étalonnage de l'humidimètre.
Le procès-verbal doit être signé par la personne désignée comme responsable.
Des informations détaillées relatives à la température et l'humidité relative régnant dans les locaux où sont réalisés le
stockage, l'aboutage, l'encollage et le serrage doivent être jointes au procès-verbal de collage.
Un exemple de « Fiche de contrôle des collages » est donné ci-après.
Les résultats des essais de tenue des aboutages doivent être consignés.
Les résultats des essais de tenue des plans de collage doivent figurer dans le procès-verbal de collage.
2.5
MARQUAGE
Une marque durable doit être apposée sur la production conformément au Chapitre III.
2.6
TRAITEMENT DES PRODUITS NON CONFORMES
En cas de résultats de contrôle ou d'essais indiquant que le produit ne satisfait pas aux exigences, le fabricant, titulaire de la
Marque, est tenu de mettre en oeuvre les actions correctives nécessaires.
AG
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REFERENTIEL PARTICULIER DE LA MARQUE ACERBOIS GLULAM TITRE
2 CARACTERISTIQUES ET SPECIFICATIONS TECHNIQUES
Les produits non conformes doivent être isolés et identifiés de façon adéquate (traçabilité).
Les procédures de traitement doivent être précisées et notamment le responsable du contrôle interne, en cas d'essais non
satisfaisants, doit en informer :
•
•
•
•
Le responsable de la fabrication ;
Le responsable du BE ;
Le responsable du chantier/ou d'affaire ;
Le responsable de l'entreprise fabricante.
Les non-conformités doivent être enregistrées avec les mesures correctives, et l'indication des traitements.
En ce qui concerne les non-conformités dues aux défauts de collage, d'aboutage, le fabricant doit en informer le secrétariat
de l'association avec l'indication des mesures correctives et du traitement des produits fabriqués.
Après mise en oeuvre des mesures correctives, l'essai ou la vérification concerné(e) sera réalisée de nouveau. Si cette
opération est techniquement impossible, on s'assurera de la conformité par toute mesure équivalente.
En cas de produits expédiés avant que les résultats d'essais soient connus, les clients doivent être avertis si cela est
nécessaire pour éviter toute conséquence dommageable.
Plusieurs cas de traitements des produits non conformes sont possibles :
•
•
•
•
Rebut,
Remise en conformité,
Acceptation avec abaissement des valeurs caractéristiques (ou admissibles),
Etude particulière de vérification et/ou de confortation.
2.7
MANUTENTION, STOCKAGE, CONDITIONNEMENT ET LIVRAISON DES PRODUITS
2.7.1
Généralités
Le fabricant doit établir, documenter et tenir à jours des procédures de manutention, de stockage, de conditionnement et de
livraison du produit.
2.7.2
Manutention
Le fabricant doit prévoir des méthodes et des moyens de manutention qui empêchent l'endommagement ou la détérioration.
2.7.3
Stockage
Le fabricant doit prévoir des aires ou des locaux de stockage sûrs afin d'empêcher l'endommagement ou la détérioration du
produit avant l'utilisation ou la livraison et notamment :
•
Les éléments doivent être stockés à l'abri,
•
Ils ne doivent pas être en contact avec le sol.
Suivant la nature du conditionnement, le fabricant doit avertir le client des précautions nécessaires à prendre après
enlèvement ou prise de possession.
AG
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2.8
TRAÇABILITÉ
La traçabilité est la possibilité de retrouver l'historique, l'utilisation ou la localisation d'un produit ou de produits semblables à
partir d'une identification enregistrée.
La traçabilité doit partir des approvisionnements jusqu'à la livraison au client.
A la sortie de l'entreprise, sur site, les produits individuels ou les lots de produits doivent être exactement identifiables et
traçables pour ce qui concerne leurs données de fabrication les concernant. A cette fin, le fabricant doit établir et tenir à jour
les documents nécessaires et marquer en conséquence les produits ou les documents relatifs à leur livraison.
AG
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EXEMPLE DE FICHE DE CONTROLE DES COLLAGES
BOIS
• ESSENCE
• PROVENANCE
• SECTION BRUTE AMELLES •
LINEAIRES LAMELLES
• CUBE BRUT
Remarques
L.C. OBTENU
• NOMBRE DE PIECES
• SECTIONS mm/mm
• LONGUEUR
• FORME
• RAYON MINI
Remarques
TEMPERATURES et HUMIDITES
• HUMID. BOIS % MAXI
• HUMID. BOIS % MINI
• TEMP. ATELIER °C MAXI •
TEMP. ATELIER °C MINI
• HYGRO. ATELIER % MAXI •
HYGRO. ATELIER % MINI
Remarques
CONDITIONS de COLLAGE
A HEURE ENCOLLAGE DEBUT B
HEURE ENCOLLAGE FIN
C HEURE FIN DE SERRAGE
D DATE DE DEMOULAGE TEMPS
SOUS PRESSION D -C
Remarques
COLLE
• NATURE ET FOURNISSEUR
•
LOT N°
E QUANTITE COLLE
kg
F DURCISSEUR
kg
G RALENTISSEUR
kg
H CHARGE
kg
I DIVERS
kg
J TOTAL E + F +G + H + I
kg
Remarques
2
S SURFACE ENCOLLE = LARGEUR FINIE x LINEAIRE (m ) : GRAMMAGE PAR
2
M . J/S :
CHANTIER:
Date de collage : Responsable collage :
N° de collage :
AG
Page 59 sur 112
2.9
CAS DES POUTRES RECOLLÉES
2.9.1
Domaine d'application
•
•
•
•
2.9.2
Recollage de poutres élémentaires en lamellé collé de même hauteur, de largeur équivalente ou
répartition symétrique dans le cas d'un recollage de 3 poutres ;
Recollage de 3 poutres maximum (2 plans de collage) ou de plusieurs feuillets ;
Epaisseur maxi par poutre élémentaire : 210 mm pour 2 poutres et 175 mm pour 3 poutres ;
Recollage limité aux faces parallèles (pas de poutre caisson).
Prescriptions de fabrication
Poutres lamellé collé de base o
•
•
•
Fabrication conforme à la NF EN 386
Temps de stabilisation normal supérieur à 15 jours (conditions atelier)
Temps de stabilisation minimal de 48 heures. Dans ce cas, il est nécessaire de vérifier que l'écart
d'humidité entre les valeurs mini et maxi mesuré sur toutes les lamelles, n'excède pas 2%.
Recollage
•
La colle utilisée doit être conforme aux exigences des normes NF EN 301 et NF EN 302. De plus, le
recollage nécessite que soit également validé l'essai NF EN 302-1, en joint épais de 2 mm en considérant
les exigences requises pour 1 mm définies dans la NF EN 301 et selon la liste jointe en annexe.
•
Type d'adhésif conforme type I (voir liste des colles dans le tableau joint)
•
Rabotage : encollage avant 24 heures
•
Grammage minimum : 800 g/m2 (préconisation)
•
Application de la colle : encollage double face soit 400 g/m2 et par face
•
Temps d'assemblage ouvert: supérieur à 15 mn en respectant les tolérances de la fiche technique
(préconisation)
•
Temps d'assemblage fermé : inférieur à 1 heure en respectant les tolérances de la fiche technique en
relation avec les conditions hygro-thermiques de l'atelier (préconisation). Pression de serrage : mini 2
bars uniforme. L'entreprise doit disposer d'un matériel spécifique à ce type de collage pour assurer le
serrage.
•
Temps de maintien sous pression : > 24 heures sous 20°C (préconisation / adhésif)
•
Temps de relaxation après retrait de la pression : 48 heures
2.9.3
Prescriptions de contrôle
Le contrôle du joint épais de recollage portera à la fois sur :
•
Un essai de cisaillement ;
•
Un essai de délamination.
Procédure de prélèvement
Le prélèvement doit être représentatif de la production : 1 essai par chantier et 1/10 m3.
AG
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Fiches de contrôle
Les fiches internes de recollage, doivent faire l'objet de fiches différentes de celles correspondant au collage de lamelles et
sont à classer de manière séparée.
2.9.4
Principe de prélévement
Cisaillement
MINIMUM 15 ECHANTILLONS PRIS SUIVANT LA REPARTITION CI-DESSOUS :
Délamination :
LONGUEUR: 70A80MM
LARGEUR : LARGEUR DE LA POUTRE
HAUTEUR : PRENDRE 3 MODULES REPARTIS SUIVANT HAUT, MILIEU, BAS
2.9.5
Interprétation des résultats
Les exigences préconisées sur la poutre résultante sont les suivantes :
AG
•
Essais de cisaillement selon NF EN 392 en considérant les exigences de la NF EN 386 (afin de s'assurer de la bonne
cohésion mécanique du joint de collage). La validation portera sur :
la résistance au cisaillement de chaque plan de collage
la résistance au cisaillement moyenne
la taux de rupture dans le bois
•
Essais de délamination selon NFEN 391 méthode A, en considérant les exigences de la NFEN 386. Les éprouvettes
correspondantes permettront de tester les parties hautes, milieu et basse de la poutre. La section de bout (transversale)
de ces éprouvettes sera dans le même rapport que la section complète des poutres. La validation portera sur :
le taux de délamination maxi par joint.
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CHAPITRE 3
SIGNE DISTINCTIF - MARQUAGE - ETIQUETAGE
Dimensions du logo :
hauteur
largeur:
couleur
minimum 5 cm
minimum 5 cm
green CV
Le marquage doit comprendre et de manière lisible :
Le logo d'ACERBOIS GLULAM avec ses couleurs (pentone green CV de préférence, sachant que la
couleur ;noire est admise) et tel que défini précédemment ;
Le nom de l'entreprise titulaire ou son identification ;
Le numéro de certificat de l'entreprise titulaire ;
La classe de résistance de la pièce (GL...) ;
La classe d'utilisation de la pièce (1, 2, 3, 4) ;
La mention éventuelle de la classe T ;
La mention éventuelle de la classe (FC) ;
Le type d'adhésif (I ou II) ;
Une référence spécifique du producteur de la pièce et permettant d'assurer la traçabilité dans son système
d'assurance qualité.
Il est admis que la référence spécifique de traçabilité peut être indiquée indépendamment des autres spécifications.
Dans le cas d'éléments en lamellé collé à destination de fournitures, tous les éléments doivent être marqués sur le bois ou soit
sur l'emballage.
Dans le cas d'éléments fabriqués pour un chantier identifié, et sous réserve que l'ensemble des éléments proviennent du
même producteur ayant le droit d'usage de la marque, il est admis les dispositions réduites de marquage suivantes :
4 au minimum pour 2000 m2 de surface construite et au delà 1 pour 1000 m2 de surface construite
Les pièces écrites afférentes à la fourniture des éléments pour le chantier, doivent indiquer clairement les informations
requises précédemment (logo, classes, n° de traçabilité, n° de certificat...).
Exceptionnellement, l'utilisation finale peut exiger l'absence de marquage pour des raisons esthétiques. Dans ce cas, lorsque le
client exige expressément que le bois soit exempt de marquage, chaque livraisons doit être expédiée avec un document
mentionnant au moins les informations indiquées dans la fiche ci-après :
AG
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FICHE INFORMATIVE
Cachet de l'Entreprise :
N° de Certificat Acerbois Glulam :
Date: .......................................
Réf.: .......................................................................................
Client:.....................................................................................
Adresse :
Chantier
N° de commande du client :...........................................................
1 - DESIGNATION DES ELEMENTS
Poutres : ......................................................
Droites section constante
TYPE NOMBRE ou
DIMENSIONS
.
Droite section variable
Courbes
Longueur
QUANTITÉ
Hauteur
Largeur
2 - DEFINITION DES ELEMENTS
BOIS MASSIF Essences
Classement
TRAITEMENT & PRÉSERVATION
Sapin-Epicéa
ADHESIFS Aboutage Lamellation
PRODUIT DE FINITION
Autres A préciser ...................................
Produit: ...................................................
Vocation anti-termites
Procédé :
Badigeonnage
Autres
Pins
Douglas
A préciser ...................................
C30
C24
Trempage
DV
Vide et pression
Type1
Type 2
Type 2
3 - CONDITIONS D'EMPLOI
CLASSE DE RESISTANCE
GL32
CLASSE D'UTILISATION
Autres ® A préciser .....................................
3
AG
Type1
Autres
GL28
Intérieur
4 - RECOMMANDATIONS POUR LA POSE
Autres
GL24
1
2
Extérieur
4
La mise en oeuvre des éléments doit être exécutée selon les documents de référence suivants : CHARPENTE EN LAMELLE COLLE - Guide Pratique de Conception et Mise en Oeuvre (Edition
1986) -DTU 31.1 (Edition juin 1983) Il est recommandé que la pose soit effectuée par une Entreprise
ayant une qualification tel-le que celle de QUALIBAT ou équivalent et correspondant à l'importance
des travaux à réaliser
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CHAPITRE 4
ATTESTATIONS DE TRAITEMENT
4.1
ATTESTATION DE TRAITEMENT PREVENTIF (NF B 50.102)
***
Bois lamellé collé EPICEA
***
Structure intérieure
Avec protection lasure en usine en vue de la période de chantier
sans risque de ré humidification en service
« Les charpentes lamellées collées ayant reçu en atelier une lasure conforme à la norme NF T 72.081 sont protégées contre
les reprises d'humidité liées à une courte exposition aux intempéries. Elles peuvent donc être considérées comme entrant
dans la classe de risques 1 de la norme NF EN 335-1 ».
•
lettre CTBA du 28 novembre 1989 au Syndicat National des Constructeurs de Charpentes en Bois Lamellé
collé.
CLASSE 1 (NF EN 335-1)
Maître d'ouvrage :
Chantier :
Identification des éléments en bois lamellé collé :
Je soussigné,
Fonction dans la Société :
CERTIFIE que l'entreprise a procédé en usine au traitement-préservation des éléments "lamellé collé" épicéa par
badigeonnage de surface le (date) à l'aide du produit suivant :
Appellation :
Producteur :
Ce produit de type lasure incolore - ou pigmentée - a subi avec succès les tests de la norme NF T 72.081 mention "lamellé
collé intérieur" à savoir :
•
•
efficacité contre le capricorne selon la norme NF EN 46
efficacité contre le bleuissement fongique selon la norme NF T 72.085
Fait à
Date :
Signature et Cachet
AG
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4.2
ATTESTATION DE TRAITEMENT PREVENTIF (NF B 50.102)
Bois lamellé collé EPICEA
Structure intérieure
avec risque de ré-humidification temporaire en surface en service
***
CLASSE 2 (NF EN 335-1)
Maître d'ouvrage :
Chantier :
Identification des éléments en bois lamellé collé :
Je soussigné,
Fonction dans la Société :
CERTIFIE que l'entreprise a procédé en usine au traitement-préservation des éléments "lamellé collé" épicéa par
badigeonnage de surface le (date) à l'aide du produit suivant :
Appellation :
Producteur :
Ce produit en solution organique possède une étiquette informative "classe de risques 2" conforme à la norme NF X 40.102
établie sous la responsabilité du producteur. Il est apte au traitement défini ci-dessus.
Fait à
Date:
Signature et Cachet
AG
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CHAPITRE 5
ESSAIS
Essais des plans de collage :
Essais de délamination
Essais de cisaillement
Essais des aboutages :
•
•
Essais de flexion
Essais de traction (à créer)
Essais des lamelles de bois :
•
Essais de flexion à plat
5.1
ESSAIS DES PLANS DE COLLAGE
5.1.1
Rappel
•
Pour le bois lamellé-collé destiné à une utilisation à l'Intérieur (classes I1 ou I2), les essais applicables sont :
•
•
Délamination selon la méthode B
ou
•
Cisaillement
ou
•
Délamination selon la méthode C
Pour le bois lamellé-
collé destiné à l'extérieur (classes H3 ou H4), les essais applicables sont :
•
Délamination selon la méthode A
•
Délamination selon la méthode B
ou
Les méthodes A, B et C sont décrites au paragraphe 2 de ce chapitre.
5.1.2
5.1.2.1
Essais de délamination des plans de collage
Vérification du matériel d'essai
5.1.2.1.1
Enceinte
Vérifier :
•
•
la pression maximale obtenue dans l'enceinte (minimum 6 bars) la
dépression maximale obtenue dans l'enceinte (minimum 0,7 bars).
S'assurer de :
•
•
AG
la présence d'un treillis métallique ou de tout autre dispositif efficace capable de séparer
les éprouvettes lors de l'immersion,
la présence d'un poids destiné à maintenir les éprouvettes immergées.
Page 66 sur 112
5.1.2.1.2
Tunnel de séchage
Vérifier, après avoir rempli le tunnel conformément à la norme NF EN 391
5.1.2.1.3
•
la vitesse de l'air (entre 2 m/s et 3 m/s)
•
la température obtenue :
60-90° pour utiliser la méthode A 6075° pour utiliser la méthode B
2530°C pour utiliser la méthode C
•
l'humidité relative de l'air obtenue :
0-15% pour utiliser la méthode A 810% pour utiliser la méthode B
25-35% pour utiliser la méthode C
Balance
Vérifier la précision de la balance qui doit être capable de mesurer une masse avec une précision de 5 grammes.
5.1.2.1.4
Préparation des éprouvettes d'essai
1. Prélever un échantillon de section transversale entière
soit par pressée ;
soit pour 10m3 de production et pour chaque équipe de travail.
2.
Porter la référence de l'élément de bois lamellé collé sur l'échantillon et celle du lot.
3.
Découper sur chaque échantillon une éprouvette de 75mm de longueur.
•
•
•
4.
Le prélèvement doit être effectué à plus de 150 mm des extrémités des poutres ;
Si la largeur b > 300mm, découper l'éprouvette en deux ou plusieurs éléments ayant une
largeur minimale de 130mm ;
Si la hauteur h > 600mm, découper l'éprouvette en deux ou plusieurs éléments ayant une
hauteur minimale de 300mm.
Mesurer la longueur b de chaque joint de collage en mm sur les deux sections transversales de chaque
éprouvette.
5. Noter les informations relatives au conditionnement des éprouvettes :
•
•
•
AG
délai après fabrication ;
humidité relative ambiante ;
température ambiante.
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6. Essais à réaliser (décrits ci-après) :
CLASSE D'UTILISATION
INTERIEUR (I1 ou I2)
EXTERIEUR (H3 ou H4)
TYPES D'ESSAIS
Contrôle Initial
Méthode A ou cisaillement pour adhésif de
type I
Contrôle Interne
Méthode A ou B pour adhésif de
type I
Méthode A pour adhésif de type I
Méthode A ou B pour adhésif de
type I
Nombre de cycles d'essais
METHODE
A
B
C
Nombre de cycles de base
2
1
1
Nombre de cycles complémentaires
1
1
0
L'application de cycle complémentaire n'est nécessaire que si le taux de délamination totale est supérieur à la
valeur requise.
AG
Page 68 sur 112
Essais proprement dits
5.1.2.2
METHODES
7
A
B
C
-
- Peser chaque éprouvette - Noter son poids à
5g près
-
8
- Immerger les éprouvettes placées sous un poids dans de l'eau de 10° à 20 °C à
l'intérieur de l'enceinte
9
- Créer une dépression de 70 à 85 Kpa (0,7 à 0,85 bars)
Durée
5 mn
30 mn
- Appliquer une surpression de 500 à 600 Kpa (5 à 6 bars)
10
Durée
1H
2H
11
Refaire (1 fois) les points 9
et 10
-
12
- Sécher les éprouvettes dans un conduit de séchage, avec les sections
transversales parallèles au courant d'air :
Vitesse de l'air
Température
Humidité Relative
Durée
Espace entre les
éprouvettes
5.1.2.3
30 mn
2H
2 à 3 m/s
60 à 70 ° C
65 à 75 ° C
23 à 35 ° C
<15%
8 à 10 %
25 à 35 %
21 à 22 H
Retour au poids initial à
15 % près (-10 h)
90 H
50mn
Mesures à effectuer
Immédiatement après la dernière période de séchage, mesurer au mm près la longueur totale des joints ouverts
(délamination) sur les faces de bois de bout des éprouvettes. Ne pas tenir compte des fentes dans le bois résultant de
fissuration ou d'une cause autre que la délamination. Négliger les délaminations isolées de longueur inférieure à 2,5 mm et
situées à plus de 5 mm de la délamination la plus proche, ainsi que les délaminations à l'endroit de noeuds.
AG
Page 69 sur 112
FEUILLE DE SAISIE
Nom de 1 operateur
Date des essais
Conditionnement des éprouvettes testées
Classe de résistance du bois L.C.
Classe d'utilisation
Traitement de préservation
Type d'adhésif
Essence des bois
Essais de délamination
Cycles de base
T°C
GL
; HR %
Badigeon
; Vide et pression
Méthodes
A
B
;B ©
C
Cycles complémentaires
CHANTIER
N° DATE DE
REF COLLAGE
DATE DE
PRELEVEMENT
HUMIDITE
DES BOIS
SECTION
LONGUEUR LONGUEUR DE %
TRANSVERSALE DES PLANS DELAMINATION DELAMINATION
h x b (mn)
DE COLLAGE
(mn)
OBSERVATIONS
COMPARAISON
AUX EXIGENCES
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Feuille de Saisie n°
AG
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EXIGENCES : Valeurs maximales du taux de délamination (Norme NF EN 386)
METHODE
TYPE DE COLLE
TAUX DE DELAMINATION MAXIMALE
APRES LE CYCLE N°
1
2
3
10
A
I
-
5
B
II
4
8
-
C
IIII
10
-
-
Remarque : aucune délamination (résultat individuel) ne doit dépasser 40 %.
NOTE :
1) Si tous les résultats d'essai des 3 derniers mois sont satisfaisants, le nombre de prélèvements peut être réduit jusqu'à
la moitié.
2) Dans le cas où les résultats des essais se situent au-dessous du seuil prévu, le caractère anormal de ces résultats doit
être confirmé par des essais supplémentaires avant de déclasser les lots de fabrication concernés. L'échantillonnage de
ces essais supplémentaires sera effectué sur les lots restants de la manière que celui des essais initiaux.
5.1.3
ESSAIS DE CISAILLEMENT (Norme NF EN 392)
5.1.3.1
Vérification du matériel
•
Machine d'essais
Vérifier :
• la précision de la force obtenue à l'aide d'un anneau dynamométrique ou tout autre dispositif
préalablement étalonné, par exemple des capteurs de force (précision de ± 3%); dans le cas où
cette condition ne serait pas remplie, vérifier la courbe d'étalonnage utilisée.
5.1.3.2
Dispositif de cisaillement
S'assurer :
de la présence d'un système d'auto-alignement ;
du bon coulissement de la guillotine, sans frottement ni jeu excessif.
5.1.3.3
Préparation des éprouvettes
L'éprouvette d'essais doit comporter au minimum cinq plans de collage.
1. Prélever un échantillon de section complète
Soit dans chaque chargement sortant d'un banc de collage (par pressée) ;
Soit par 10 m3 de production et pour chaque équipe de production.
2. Découper les barres d'essai d'épaisseur t = 40 à 50 mm en fonction de la largeur b de l'échantillon
suivant le schéma ci-dessous :
AG
Page 71 sur 112
Tableau 1 : Nombre de
barres d'essai à découper
Largeur de la section complète b
b
Nombre de barres
100
1
100 <b < 160
b
2
160mm
3
Autre possibilité : extraire une carotte cylindrique, puis usiner deux côtés rectilignes
3. Porter la référence de l'élément de bois lamellé-collé ou celle du lot sur les barres.
•
•
5.1.3.4
Indiquer la position de chaque barre dans la section transversale.
Pour les pièces de bois lamellé-collé encollées simultanément sur le même dispositif de serrage,
identifier la pièce inférieure par le chiffre 1, et la pièce supérieure par 2.
Essais proprement dits
4. Vérifier que les éprouvettes ont une humidité de l'ordre de 12 %.
5. Mesurer les dimensions (longueurs et largeurs) des plans de collage à tester à 0,5mm près.
6. Faire les essais sur toutes les éprouvettes.
•
•
Soumettre aux essais tous les plans de collage pour les éprouvettes de faible hauteur (moins de
10 plans de collage)
Pour les éprouvettes de grande hauteur, tester 3 plans de collage, en position haute, moyenne et
basse.
7. Effectuer les essais de façon à ce que le plan de collage ne soit en aucune point éloigné de plus
de 1mm par rapport au plan de cisaillement, et que la rupture se produise au bout de 20
secondes minimum de l'application de la charge.
8. Noter les ruptures dans le bois et la charge de rupture à ± 3%.
9. Conserver une portion de chacune des barres d'essais comportant au moins 5 plans de collage intacts
et avec une identification de la traçabilité.
AG
Page 72 sur 112
FEUILLE DE SAISIE 1 Cas où la largeur b du
bois lamellé-collé est inférieure ou égale à 100 mm
Nom de l'opérateur
Date des essais
Nombre total d'éprouvettes :
Type d'adhésif
Essence des bois
Epaisseur de l'éprouvette en mm
GL
vide et pression
Badigeon
CHANTIER :
N°
REF
POSITION
DANS LA
SECTION
DIMENSION
DES
EPROUVETTE
S l x b x t mm
NOMBRE DE
PLANS DE
COLLAGE
N° PLAN DE
CISAILLEMENT
AIRE DE
CHARGE DE
CISAILLEMENT RUPTURE Pu
A (mm2)
(N)
RUPTURE
dans le
bois
AG
hors
bois
Page 73 sur 112
FEUILLE DE SAISIE 2
Cas où 100 < b < 160 mm
Nom de l'opérateur
Date des essais
Nombre total d'éprouvettes
Type d'adhésif
Essence des bois
GL
Badigeon
à cœur
CHANTIER :
N°
REF
POSITION
DANS LA
SECTION
DIMENSION
EPROUVETTE
S lx b x t mm
NOMBRE DE
PLANS DE
COLLAGE
N° PLAN DE
AIRE DE
CHARGE DE
CISAILLEMENT CISAILLEMENT RUPTURE Pu (N)
A (mm2)
RUPTURE
dans le
bois
H : Haute
AG
hors bois
B : Basse
Page 74 sur 112
FEUILLE DE SAISIE 3
Cas où la largeur b > 160 mm
Nom de l'opérateur
Date des essais
Type d'adhésif
Essence des bois
GL
Badigeon
à cœur
CHANTIER :
N° REF
POSITION
DANS LA
SECTION
DIMENSION
NBRE DE PLANS
EPROUVETTES l DE COLLAGE
x b x t mm
N° PLAN DE
CISAILLEMENT
AIRE DE
CISAILLEMENT A
(mm2)
CHARGE DE
RUPTURE Pu (N)
RUPTURE
dans le
bois
hors bois
H
M
B
H
M
B
AG
Page 75 sur 112
5.1.4
Résultats
Déterminer avec 2 chiffres significatifs, la valeur de la résistance équivalente au cisaillement fv en
MPa, d'après la formule :
ou
k: 0,78 +0,004t, ou t en mm
A : aire de cisaillement (A = bt pour une barre d'essai et A = lt pour une carotte)
fu : charge de rupture en N.
•
Faire la moyenne (par série d'essais sur un même barreau) des :
résistances au cisaillement
taux de rupture dans le bois (adhérence)
L'adhérence est définie comme une estimation de la proportion de la surface des deux parties de l'éprouvette cisaillée qui
est couverte de fibres de bois (les indications doivent être sélectionnées comme suit: 0%, 10% etc.. jusqu'à 100% de
rupture dans le bois
5.1.5
Exigences
•
•
La résistance au cisaillement de chaque joint de collage doit être au moins de 6,0 N/mm2. Pour les
résineux et le peuplier une résistance au cisaillement de 4,0 N/mm 2 doit être considérée comme
acceptable si le taux de rupture dans le bois est de 100, voir tableau ci-après pour les valeurs
individuelles.
Le taux de rupture moyen dans le bois pour une éprouvette d'une section complète et chaque
valeur individuelle doit dépasser les valeurs minimales indiquées ci-dessous.
1.
Pour des valeurs de cisaillement fv > 6,0 N/mm2, les valeurs individuelles du taux minimum de rupture dans le bois
sont : 153,3 - 13,3.fv. et doivent être inférieures à l'adhérence.
2.
Pour les valeurs moyennes, le taux minimum de rupture dans le bois est : 144 - 9.f v. et doit être inférieur à
l'adhérence moyenne
Taux de rupture minimum dans le bois, TRB, en rapport avec la résistance au cisaillement fv.
Pour des valeurs intermédiaires, une interpolation linéaire est possible.
Valeurs moyennes
Résistance au cisaillement fv en N/mm2 Taux
6 90
8 72
11
45
minimum de rupture dans le bois en % 1)
AG
Valeurs individuelles
4à6
100
6 74
10
20
Page 76 sur 112
5.2
ESSAIS DE FLEXION DES ABOUTAGES
Dans la mesure du possible, la section transversale totale sera testée. Sinon, deux éprouvettes issues de cette section
doivent représenter chacune au moins 1/3 de la section, et inclure ses chants. Ceux-ci sont à positionner comme face
tendue lors de l'essai en flexion. Seul le résultat le plus faible est à retenir.
Les essais sont réalisés selon la norme NF EN 408.
5.2.1
Vérification du matériel d'essais
5.2.1.1
Machine d'essai
Vérifier :
•
•
5.2.1.2
la précision de la force obtenue à l'aide d'un anneau dynamométrique ou tout autre dispositif
préalablement étalonné, par exemple des capteurs de force (précision de ± 3 %); dans le cas où
cette condition ne serait pas remplie, vérifier la courbe d'étalonnage utilisée.
la précision de la mesure de déplacement au moyen d'un comparateur ou de tout autre dispositif
préalablement étalonné, par exemple des capteurs de déplacement (précision de ± 1 mm); cette
vérification doit être faite en charge.
Dispositif mobile
Vérifier :
la précision de la distance mesurée entre les points d'application de la charge du dispositif mobile, le
poids du dispositif mobile,
5.2.1.3
Remarques
Seules des sections entières sont testées.
1.
Prélever, après 72 heures suivant la fabrication au minimum dix éprouvettes aboutées pour 50 m3 d'un lot par équipe
de production et par chaîne de fabrication, plus 1 éprouvette par 10 m3 au delà.
2.
Vérifier que le taux d'humidité du bois est compris entre 10% et 14 %
3.
Régler les valeurs suivantes :
18
t ou
avec :
AG
15
t
= longueur entre les deux points de chargement extrême
t = hauteur de l'éprouvette
4.
Vérifier l'absence de défauts sur une longueur centrale de 1/2 et l'absence de défauts majeurs sur les parties
terminales.
5.
Placer des plaques de longueur inférieure à t/2 sous les têtes de chargement et aux appuis pour éviter les
écrasements.
Page 77sur 112
6.
Charger progressivement à vitesse constante jusqu'à la rupture en 300 ± 120 s.
7.
Noter le mode de rupture et les caractéristiques de croissance sur la section de fracture (cf exemple de la figure ci
après).
8.
Noter la charge de rupture à ± 3 % près
Modes de rupture au niveau de l'aboutage
AG
Page 78 sur 112
EXEMPLE DE FEUILLE DE SAISIE
Nom de l'opérateur
Date des essais
GL
Badigeon
Type adhésif
Essence des bois
"Vide et pression"
CHANTIER :
N° DATE ET
DATE ET
REF HEURE DE
HEURE DES
FABRICATION ESSAIS
ADHESIF
DIMENSION
DES
LAMELLES b
x t (mn)
CHARGE
DE
RUPTURE
Fu (N)
CONTRAINTE
DE RUPTURE
fab (MPa)
DESCRIPTIONS MODES
DE RUPTURE (B, M, D,
A, MAM)
1
2
3
4
5
6
Feuille de Saisie n°
La contrainte de rupture est égale à :
Ou
2
W est le module d'inertie de la section testée (en mm3) W = bh /6 ;
len mm;
fu en N, force maximale appliquée à l'éprouvette d'essais ;
2
fab doit être calculée avec une précision de 1 % et exprimée en N/mm (Mpa).
AG
Page 79 sur 112
Exigences en contrôle interne ou en contrôle externe de maintien
5.2.2
Pour chaque chaîne de fabrication et chaque équipe, la résistance en flexion est conforme si l'une des conditions a) ou b) cidessous est respectée :
a) La résistance en flexion fab de chaque aboutage testé est supérieure ou égale à la valeur caractéristique
requise :
fab
fab,k,r
b) La résistance caractéristique en flexion fab,k,15 des 15 derniers essais d'aboutages de la chaîne de fabrication
est supérieure ou égale à la valeur caractéristique requise :
fab,k,15
>fab,k,r,
fab,k,15 est calculé en utilisant la loi logarithmique normale, suivant la relation :
fab,k,15 k\5 fab
ou :
fab est la moyenne des résistances des 15 résultats d'essais ;
k15 est un facteur statistique dépendant du coefficient de variation de l'échantillon
testé :
Coefficient de variation l O O x
écart-type
0,1
0 15
0 20
0 25
0 ,30
0,84
0 77
0 70
0 64
0 ,58
moyenne
k15
5.3
ESSAIS EN FLEXION DES LAMELLES DE BOIS
Les essais sont à réaliser conformément à l'EN 408. Deux méthodes de détermination sont possibles :
5.3.1
AG
Méthode du module d'élasticité en flexion statique
Page 80 sur 112
5.3.2
Méthode du module d'élasticité apparent
1 - Régler les valeurs suivantes :
Longueur de la lamelle L > \ 9 x h
Distance entre deux appuis : 18 h
h : Hauteur de la lamelle
Dérogation si impossibilité de respecter les valeurs précédentes :
•
•
Augmenter ou diminuer la distance entre les points de chargements et les appuis de 1,5 h au
maximum.
Augmenter ou diminuer l et L de 3 h. au maximum tout en conservant la symétrie de l'essai.
2 - Interposer entre l'éprouvette et les têtes de chargement ou les appuis des plaques de longueur inférieure ou égale à h/2
pour éviter l'écrasement localisé du bois.
3 - Placer des deux cotés de l'éprouvette des dispositifs d'anti-déversement si nécessaire.
4 - Charger progressivement jusqu'à la rupture en 300 ± 120 s.
5 - Noter la charge maximale de rupture à 1 % près.
AG
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FEUILLE DE SAISIE DES RESULTATS
Date des essais
Essence de bois
N° Réf
Dimensions
lamelles bxt
(mm2)
Charge
rupture
u(N)
Contrainte
rupture fu
(MPa)
Modes de
rupture
1
2
3
Moyenne fu,moy
coeff. de variation v
5.3.3
La contrainte de rupture est calculée à 1 % près suivant
ou :
West le module d'inertie de la section (mm3)
fu force maximale en N
a est la distance entre l'appui et le point de chargement (a = 6 h ± 1,5 h)
5.3.4
Correction due à la hauteur :
A défaut de résultats d'études et d'essais, pour des hauteurs de pièces de bois inférieures à 150 mm, la contrainte
caractéristique de flexion peut être corrigée par un facteur kh défini par :
où:
h est en mm
AG
Page 82 sur 112
5.3.5
Correction pour dispositif d'essais non conforme à l'EN 408
Lorsque le dispositif d'essai en flexion n'est pas conforme à l'EN 408 (c'est à dire portée X = 18h et distance entre les
points de chargement a = 6h ), le coefficient de correction diviseur appliqué au cinquième pourcentile est :
sont calculés comme suit : es ou et
5a
: distance entre appuis (longueur libre de l'éprouvette entre appuis ou mors)
OÙ
5.3.6
es et
et
Influence de l'humidité du bois
L'humidité des bois doit être comprise entre 10 % et 14 % et de ce fait, les valeurs caractéristiques de flexion n'ont pas à
être corrigées.
5.3.7
Calcul du module d'élasticité en flexion Em
Pour chaque éprouvette testée, le module d'élasticité vaut :
où :
P en N, est l'accroissement de la charge dans le domaine linéaire de la courbe
charge-flèche ;
F en mm, l'accroissement correspondant en flèche ;
1 en mm ;
a en mm ;
I le moment d'inertie de la section de la lamelle en mm 4.
Le module d'élasticité moyen de l'échantillon est la moyenne des modules calculés.
5.3.8
Calcul du module d'élasticité apparent
Le calcul d'élasticité apparent Em,app est donné par la formule suivante :
où :
P en N, est l'accroissement de la charge dans le domaine linéaire de la
courbe charge-flêche.
F en mm, l'accroissement correspondant en flèche.
1 en mm
a en mm
I le moment d'inertie de la section de la lamelle en mm 4
AG
Page 83sur 112
5.3.9
Correction due à l'humidité
Les valeurs des modules d'élasticité à l'humidité Hsont à ramener à 12%, selon la formule suivante :
kH 1
5. 4
0,02 H 12
MESURE DE LA MASSE VOLUMIQUE
La dimension d'une éprouvette d'essai de masse volumique correspond à celle d'une éprouvette d'essais de mesure de
résistance en flexion.
Il y a lieu de calibrer soigneusement les éprouvettes en longueur ( ), largeur (b) et épaisseur (h) puis relever ces
dimensions ainsi que la teneur en eau à l'aide d'un thermo-hygromètre à pointes.
Mesurer la masse (m) de l'éprouvette à la teneur en eau H.
Calculer la masse volumique à la teneur en eau H, selon la formule :
MVH= m / ( b*h*
) exprimée en kg/m3
Calculer la masse volumique à 12% de teneur en eau, selon la formule :
Mv12 = MvH (1 - 0.005(H-12))
AG
Page 84sur 112
ANNEXE 1 MODELE DE CERTIFICAT
ON1—<
Ï
AG
Page 85 sur 112
ANNEXE 2 MODELE DE LETTRE DE
DEMANDE ET D'ENGAGEMENT DE L'ENTREPRISE
Objet : Demande du droit d'usage
de la marque ACERBOIS GLULAM
Date
Monsieur le Président,
J'ai l'honneur de demander l'autorisation d'apposer la marque ACERBOIS GLULAM sur les éléments de structure en lamellécollé et fabriqués dans mon usine de :
--------------------------- (1)
Je déclare avoir pris connaissance des textes de référence visés pour ces fabrications, Spécification Technique de
certification (dans sa dernière version) de la marque ACERBOIS GLULAM des éléments de structure en lamellé-collé, et
m'engage à :
•
Accepter toutes les conditions imposées par les Référentiel Général et le Référentiel Particulier de la
Marque ACERBOIS GLULAM, ainsi que toutes leurs annexes (dans leur dernière version) ;
•
Informer le secrétariat de l'association de tout changement significatif dans l'organisation de la fabrication du
contrôle et en général du contrôle qualité ou de toute modification juridique concernant la société ;
•
Revêtir de la marque ACERBOIS GLULAM les produits admis et eux seuls, obligatoirement et sans
équivoque, dans les conditions fixées par le Référentiel Particulier de la Marque ACERBOIS GLULAM ;
•
Exercer les contrôles de fabrication qui m'incombent au titre du présent Référentiel Particulier de la Marque
ACERBOIS GLULAM ;
•
Faciliter aux inspecteurs techniques de la marque les opérations de vérification qui leur incombent au titre du
présent Référentiel Particulier de la Marque ACERBOIS GLULAM ;
•
Me conformer sans restriction ni réserve aux décisions prises par l'organisme certificateur ;
•
Communiquer mes imprimés publicitaires, documents généraux ou catalogues au secrétariat de
l'association ;
•
Avoir souscrit une police d'assurance auprès d'une compagnie et ce, conformément à la loi du 4 janvier
1978 relative à l'Assurance Construction ;
•
Verser le montant des frais d'admission prévus par le régime financier de la marque, et à effectuer tous
paiements ultérieurs qui me seront réclamés en conformité avec le Référentiel Particulier de la Marque.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments distingués.
Visa du représentant (2)
Cachet et signature du fabricant
Modèle de demande de droit d'usage de la marque ACERBOIS GLULAM à établir en deux exemplaires par le fabricant sur papier à en-tête de la société et à adresser au Secrétariat
de l'association accompagné du dossier général
(1) Nom et adresse complète de l'usine
(2) Uniquement pour les produits fabriqués à l'étranger
AG
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ANNEXE 3
MODELE DE QUESTIONNAIRE TECHNIQUE DE DEMANDE DU
DROIT D'USAGE DE LA MARQUE
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ANNEXE 4 LISTE DES DOCUMENTS DE REFERENCE
Normes Françaises :
NF B 52-001
Règles d'utilisation du bois dans les constructions - Classement visuel pour
l'emploi en structure des principales essences résineuses et feuillues
NF P 21-203 NF P 21-
DTU 31.1 - Travaux de bâtiment - Charpentes et escaliers en bois Règles
701 NF T 72-081 NF
CB 71 - Règles de calcul et de conception des charpentes en bois Produits
EN 152 (T 72-085)
de protection du bois, lasures
Méthodes d'essais des produits de préservation du bois - Méthode de laboratoire
pour déterminer l'efficacité préventive d'un traitement de protection du bois ouvré
contre le bleuissement fongique
NF EN 599-1-Déc. 1996
NF EN 599-2-Sept. 1995
Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Performances des produits
préventifs de préservation du bois, établies par des essais biologiques Partie 1 Spécification par classe de risques Partie 2 - Classification et étiquetage
NF X 40-500
NF EN 46 (X 41-528)
NF EN 301
NF EN 335--.1 (B50-100-1)
NF EN 335--.2 (B50-100-2)
Produits de préservation des bois - Détermination de l'efficacité préventive contre
les larves récemment écloses d'(Hylotrupes bajulus) (linnaeus) - Méthode de
laboratoire
Adhésifs de nature phénolique et aminoplaste pour structures portantes en bois Classification et exigences de performance
Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définition des classes de
risque d'attaque biologique Partie 1 - Généralités
Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définition des classes de
risque d'attaque biologique Partie 2 - Application au bois massif
NF EN 336
NF EN 338
(Remplace NF B 52-001-1)
NF EN 350-1
NF EN 350-2
NF EN 351-1
AG
Bois de structure - Résineux et peuplier - Dimensions, écarts admissibles
Bois de structure - Classes de résistance
Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Durabilité naturelle du bois
massif
Partie 1 - Guide des principes d'essais et de classification de la durabilité
naturelle du bois
Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Durabilité naturelle du bois
massif
Partie 2 - Guide de la durabilité naturelle du bois et de l'imprégnabilité
d'essences de bois choisies pour leur importance en Europe
Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Bois massif traité avec
produit de préservation
Partie 1 - Classification des pénétrations et rétentions des produits de
préservation
Page 88 sur 112
NF EN 351-2
Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Bois massif traité avec
produit de préservation
Partie 2 - Guide d'échantillonnage pour l'analyse du bois traité avec un produit de
préservation
NF EN 384 52001-2)
Bois de structure - Détermination des valeurs caractéristiques (remplace NF B
des propriétés mécaniques et de la masse volumique
NF EN 385
Aboutages à entures multiples dans les bois de construction - Prescriptions de
performance et prescriptions minimales de fabrication
NF EN 386
Bois Lamellé Collé - Prescriptions de performances et prescriptions minimales de
fabrication
NF EN 391 NF
Bois Lamellé Collé - Essais de délamination des joints de collage Bois
EN 392
Lamellé Collé - Essais de cisaillement des joints plans de collage
NF EN 408
(Remplace NF B 52-001-2)
Structures en bois massif et bois lamellé collé - Détermination de certaines
propriétés physiques et mécaniques pour le calcul des structures
NF EN 518 NF EN
Bois de structure - Classement visuel - Exigences pour les normes de
classement visuel de la résistance
519 NF EN 1194 NF
Bois de structure - Classement - Spécifications pour la bois classé par machine
pour la résistance et les machines à classer
EN 1912 XP ENV
Structures en bois lamellé collé - Classes de résistance et détermination des
valeurs caractéristiques
387 XP ENV 1995-1-
Bois de structures - Classes de résistance - Affectation des classes visuelles et
des essences
1
Bois lamellé collé - Aboutages à entures multiples de grande dimension Exigences de performance et prescriptions minimales de fabrication
Eurocode 5 » Calcul des structures en bois »
Partie 1-1 - Règles générales et règles pour les Bâtiments
Amendement A1 - Modification de l'application nationale
AG
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Documents Professionnels :
Guide pratique des charpentes en bois lamellé-collé (Edition Eyrolles 1986).
Document Professionnel FIBC / SNCCBLC - Contraintes admissibles - Révision 2000
Guide Professionnel SNCCBLC 2000 - Goujons collés
Document Professionnel FIBC / SNCCBLC - Recommandation pour la réparation des fentes (2000)
Annales ITBTP
Recueil de contribution pour le calcul des éléments et structures en bois
- 1ère partie : N° 46, Juillet-Août 1988
- 2ème partie : Octobre 1991
Cahiers du CTBA
. Le collage du bois - Edition 1991
. Bois : Mode d'emploi et préservation - Edition 1991
Guidance Paper From the Standing Committee for Construction - CEE
N° 7 - Guidelines for the performance of the Factory Production Control for Construction Products
N°10 - Guidelines for the Assessement and Certification of the factory production control by an approved body
N° 9 - Guidelines for the Certification of Construction products by an approved certification body
AG
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ANNEXE 5-ESSENCES
POSSIBILITE D'EMPLOI D'ESSENCES A CŒUR DURABLE POUR DES PIECES DE
STRUCTURE EN BOIS LAMELLE COLLE EN CLASSES DE RISQUES 3 ET 4
Les informations fournies ci-après sont destinées à simplifier la tâche des prescripteurs dans le choix des essences à cœur
naturellement durables pour des ouvrages exposés à des risques de pourriture élevés, ainsi que dans l'emploi de quelques
essences courantes de régions tempérées à cœur moyennement durable.
Le présent document a été établi par le CTBA et le CIRAD Forêt, à la demande du Syndicat National des Constructeurs de
Charpente en Bois Lamellé Collé et avec le concours de sa commission technique.
Il ne concerne que les pièces de structures d'une épaisseur (plus petite cote de la section totale) au moins égale à 60 mm,
qui se trouvent en situation de risque d'attaque fongique (par champignons lignivores) telle que définie sous les définitions
des classes de risques 3 à 4.
Il ne détaille pas les conditions et les emplois pour lesquels une durabilité doit être conférée au bois par traitement, ni les
techniques de préservation ou les critères d'efficacité correspondants, ni les références pour établir les prescriptions. On se
reportera, pour approfondir ces aspects au "Guide de la préservation du bois", édité par le CTBA.
L'attention des prescripteurs et concepteurs doit être attirée sur le fait que pour certaines des essences non utilisées
couramment et référencées dans le présent document :
•
•
•
Il est nécessaire de s'assurer de leur disponibilité sur le marché, dans les quantités utiles au moment du
projet,
Il convient de prévoir, lors de la conception du projet, des incidences économiques pouvant être
importantes par rapport aux essences résineuses couramment utilisées,
L'usinage de certaines des essences indiquées, demande des précautions particulières, notamment vis à
vis des poussières.
RAPPELS CONCERNANT LES RISQUES
Classe de risque 3
Les pièces situées dans cette classe de risque sont exposées à des ambiances qui ne correspondent qu'exceptionnellement
à des humidités d'équilibre supérieures à 20%, elles peuvent être périodiquement exposées à la pluie mais peuvent
bénéficier d'une ventilation et d'un drainage assurant la limitation de leur humidité interne, et elles ne sont pas en contact
avec le sol.
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ANNEXE 5-ESSENCES
Ce qui précède suppose, entre autres, une étude attentive des détails d'exécution (par exemple au niveau des
assemblages) afin d'éviter que certaines zones du bois ne se trouvent, de fait, en classe de risque 4.
On tient à souligner que les pièces considérées ici (supposées d'une épaisseur supérieure à 60 mm) présentent un facteur
de risque à l'égard de leur équilibre hygrothermique : leur "massiveté" (rapport volume/surface élevé) qui les rend sensibles
au risque d'accumulation interne ("piégeage") par le faible débit d'évaporation.
Dans ce contexte, le facteur temps prend une importance toute particulière, comme l'expérience le montre abondamment
(on conçoit aisément que les précautions à prendre pour un bardage ou pour une pile de pont ne seront pas les mêmes), et
c'est pourquoi la durée de vie envisagée pour l'ouvrage projeté est prise comme facteur primordial de décision, avec
l'essence, dans le tableau qui suit, pour ce qui concerne la classe 3.
Classe de risque 4
Dans ce cas, où certaines zones des pièces seront soumises à des humidités élevées sur de longues durées ou en contact
avec le sol, on doit craindre des attaques fongiques particulièrement rapides, notamment dans les zones de transition vers
les régions moins humides des pièces et il convient de recourir à des essences particulièrement durables.
Termites
Une attention particulière est à apporter au risque d'attaque par les termites dans les lieux où il existe.
Il convient de souligner que la distribution géographique de l'infestation par les termites est évolutive et l'on doit d'une part de
se montrer prudent dans les régions voisines des zones infestées, d'autre part de prendre connaissance des cartes,
régulièrement publiées, qui précisent cette distribution.
On rappelle que la maîtrise de ce risque est possible (et devient obligatoire par la "loi termites"), et qu'elle passe par des
dispositions concernant les fouilles et fondations ("effet barrière" notamment), par des options d'architecture adaptées
(construction sur piles en maçonnerie ou soubassement en béton par exemple), par une résistance (naturelle ou conférée
par traitement) des bois utilisés.
Cas des structures abritées
Les structures et charpentes abritées des intempéries (à moins d'être situées dans des locaux à forte production de vapeur
ou soumises à des aspersions ou à des effets de condensation) sont habituellement en classe de risque 2 qui correspond
à des risques d'humidification accidentels et limités dans le temps. Dans ce contexte, toutes les essences de bois sont
utilisables, aubier inclus, du point de vue de la durabilité, sous réserve, pour les bois massifs, d'un traitement superficiel
fongicide et insecticide, dans le cas (général) où elles ne présentent pas la résistance naturelle nécessaire pour la durée de
vie attendue de l'ouvrage.
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ANNEXE 5-ESSENCES
Tableau 1
Essences à cœur durable ou moyennement durable utilisables en conditions d'exposition à l'humidité (classes de
risques 3 ou 4) pour les structures en bois lamellé-collé, en France métropolitaine.
Cette liste n'est nullement exhaustive, mais limitée à des essences a priori disponibles
sur le territoire français et d'un coût compatible avec un emploi en fortes sections.
ESSENCES
CLASSE DE
RISQUE 3
CLASSE DE
RISQUE 4
RISQUE
TERMITES
Bois purgé d'aubier
Bois purgé d'aubier
Résistance naturelle
**
(note A)
(note A)
DURÉE DE
POUR L'O
Jusqu'à 50 ans*
VIE PRÉVUE
OUVRAGE
Plus de 50 ans
t= moyenne
T=bonne
Résineux de régions tempérées
1) Bois massif
pour lamellé
collé
(Voir note C)
DOUGLAS
OUI
NON
NON
non
MELEZE
OUI
NON
NON
non
PINS : MARITIME ET
SYLVESTRE
OUI
NON
NON
non
WESTERN RED CEDAR
OUI
OUI
NON
non
OUI
OUI
OUI (note B)
T
OUI
OUI
NON
t
OUI
OUI
NON
t
BILINGA (BADI), DOUSSIE,
MAKORE (DOUKA),
MERBAU, MOABI, OKAN,
PADOUK, PAU AMARELLO
OUI
OUI
OUI (note B)
T
TATAJUBA
OUI
OUI
OUI (note B)
t
IROKO
OUI
NON
NON
T
JATOBA (COURBARIL),
BASRALOCUS
(ANGELIQUE)
OUI
NON
NON
t
Feuillus de régions tempérées
2) Bois massif
et lamellation
ROBINIER
CHATAIGNIER
Envisageable
3
CHENE (>700 kg/m )
Avec
technologie
Essences de régions tropicales
spécifique
(Voir note C)
* Sous réserve d'études particulières et de traitements complémentaires au cours de la vie de l'ouvrage, il est parfaitement possible de
conférer une durabilité supplémentaire ** Bien que l'on ne dispose pas d'études systématiques en la matière, on estime que
la résistance aux insectes xylophages
endémiques en France métropolitaine (vrillette en particulier pour les feuillus) est équivalente à la résistance aux termites.
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ANNEXE 5-ESSENCES
D'autres essences exotiques, qui se prêtent mal à la lamellation, ont de bonnes caractéristiques de durabilité et permettent
des utilisations sous forme de bois massif, pour des expositions difficiles. Par exemple :
Tableau 2
CLASSE DE
RISQUE 3
ESSENCE
Bois purgé d'aubier ou
aubier imprégné (note A)
DURÉE DE V
POUR L'O
Jusqu'à 50 ans*
CLASSE DE RISQUE 4
RISQUE TERMITES
Bois purgé d'aubier ou aubier
imprégné (note A)
Résistance naturelle
**
IE PRÉVUE
UVRAGE
Plus de 50 ans
t= moyenne
T=bonne
IPE
OUI
OUI
OUI (note B)
T
BANGKIRAI (Shorea Laevis)
OUI
OUI
NON
T
AZOBE
OUI
OUI
NON
T
REMARQUE CONCERNANT LES INSECTES
Les risques d'attaques par insectes xylophages (inclusivement par les termites des genres endémiques en France
métropolitaine), existent quelle que soit la classe de risque, et doivent être prévenus, pour les essences dont le
coeur n'est pas résistant naturellement (cas, notamment, des essences de la partie 1 du tableau), et dans tous les
cas de présence d'aubier, par des traitements superficiels adaptés, effectués (ou complétés) sur les pièces après
tous les enlèvements de matière (usinages) nécessaires à leur mise en œuvre..
Note A Aucun aubier ne présentant de durabilité naturelle compatible avec ces classes de risques, les indications de ce
tableau supposent que l'aubier est éliminé ou traité par injection profonde à l'aide d'un fongicide et insecticide, selon
un processus adaptés à la classe de risque.
Note B On attire l'attention des concepteurs sur le fait que, quand les conditions très sévères de la classe 4 sont effectives
(poteau encastré en terre par exemple), aucune essence ne peut assurer une durabilité indéfinie et que les pertes
de masse dues aux attaques fongiques conduiront inévitablement, après quelques décennies, à des pertes de
résistance substantielles. Cela n'exclut pas, néanmoins, la possibilité de réaliser, par encastrement en terre des
ouvrages pour les quels une durée de vie de l'ordre de 30 à 40 ans est jugée suffisante (bâtiments agricoles,
poteaux de lignes, clôtures...)
Note C Relative à l'intégrité à long terme des collages
L'intégrité à long terme des collages, pour une essence donnée, en emploi exposé à des variations
hygrothermiques notables, nécessite de minimiser le développement de contraintes internes et donc la réduction
des sections unitaires de lamelles, associée, si possible, à la pratique d'un rainurage longitudinal de celles-ci et à
certaines mesures spécifiques dans le processus de collage.
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ANNEXE 5-ESSENCES
I ) Règles particulières de lamellation
L'intégrité du collage à long terme impose, en premier lieu, de limiter la section unitaire des composants (lamelles) et/ou de
pratiquer un rainurage (*) des lamelles avant fabrication, de manière à limiter le développement des contraintes internes,
dans les conditions suivantes :
1) Essences de la partie 1 du tableau (résineux mi-lourds)
Epaisseur maximale
section maximale
- sans rainurage
35 mm
50 cm2
- avec rainurage
40 mm
65 cm2
2) Essences de la partie 2 du tableau (Feuillus durs)
Epaisseur maximale
section maximale
- sans rainurage
25 mm
40 cm2
- avec rainurage
30 mm
50 cm2
(*) Le rainurage consiste en l'usinage d'au moins une rainure par face (ou deux rainures sur une seule face), des
lamelles, chacune ayant une profondeur comprise entre 30 et 40% de l'épaisseur
II) Technologies de collage particulières
Par ailleurs, en fonction des caractéristiques physico-chimiques de l'essence, il convient, en général de prendre des
dispositions complémentaires, telles que :
•
Amélioration de l'aptitude du bois au mouillage par l'adhésif,
•
Augmentation du grammage de colle (et éventuellement encollage double face),
•
Emploi d'un adhésif à hautes performances mécaniques,
•
Adaptation des pressions de serrage, des temps d'assemblage, etc.,
•
Adaptation du process de réalisation des aboutages de lamelles.
•
Pour les essences les plus lourdes, nécessité de préparer des lots très homogènes en densité
et humidité (pesage).
Les essences dans la partie 2 du tableau sont considérées comme pouvant être collées dans le cadre d'une production
industrielle, mais, pour chacune d'elle, une mise au point préalable du processus s'impose et doit être suivie d'une
validation expérimentale, l'ensemble devant être pris en compte sur le plan des délais comme sur celui des coûts. Cette
validation expérimentale peut nécessiter une confirmation par des essais en dimension d'emploi, conformément à la
norme NF EN 384 pour la détermination des valeurs caractéristiques des propriétés mécaniques et de la masse
volumique.
Certains bois, présentant du contre-fil, peuvent s'avérer très difficiles à coller correctement.
On recommande, pour ce sujet délicat qui ne saurait être développé ici, de se reporter à l'ouvrage du CTBA"Le collage du
bois" ou de consulter les spécialistes du CTBA ou du CIRAD-Forêt, ainsi, bien entendu, que les fabricants de colle
III) Aboutages
On attire l'attention sur le fait que les aboutages de lamelles doivent faire l'objet de vérifications de performances en cours
de fabrication. La norme EN 1194 définit les niveaux de résistance requis en fonction des classes de résistance des bois.
L'obtention de ces niveaux peut s'avérer difficile et nécessiter le déclassement du lamellé par rapport aux classes
indiquées en pages 6 et 7
AG
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ANNEXE 5-ESSENCES
Tableau 3 Approche des propriétés
mécaniques des essences indiquées
Classes de résistance
de l'EN 338 attribuable à
l'essence en
fonction de ses propriétés
mécaniques
Sources d'information relatives aux
valeurs de calcul, selon :
EUROCODE5
Bois massif
Lamellé-collé
Sources d'information relatives aux
valeurs de calcul, selon :
REGLES CB71
Bois massif
Lamellé-collé
VP : se reporter
au tableau 4
Essences de régions tempérées
C18 (*)
EN 338
EN 1194
NF P 21400
NF P 21400
ROBINIER
D35
EN 338
néant
NF P 21400
VP
CHATAIGNIER
D30
EN 338
NF P 21400
VP
D30 & D35 (*)
EN 338
NF P 21400
VP
D70 (*)
EN 338
NF P 21400
VP
D60
EN 338
NF P 21400
VP
D60 (*)
EN 338
NF P 21400
VP
AZOBE
D60
EN 338
NF P 21400
VP
MOABI
D50
EN 338
NF P 21400
VP
TATAJUBA
D50
EN 338
NF P 21400
VP
OKAN,
D50
EN 338
NF P 21400
VP
DOUSSIE
D50
EN 338
NF P 21400
VP
MERBAU
D50 (*)
EN 338
NF P 21400
VP
PAU AMARELLO
D50
EN 338
NF P 21400
VP
BASRALOCUS (ANGELIQUE)
D50
EN 338
NF P 21400
VP
PADOUK
D40
EN 338
NF P 21400
VP
MAKORE (DOUKA)
D40
EN 338
NF P 21400
VP
BILINGA (BADI)
D40
EN 338
NF P 21400
VP
IROKO
D35
EN 338
NF P 21400
VP
WESTERN RED CEDAR
CHENE (> 750kg/m3) (***)
Essences de régions tropicales
IPE
JATOBA (COURBARIL)
BANGKIRAI (**)
néant
(*) (1) En gras: classes d'attribution résultant de l'application de la norme NF B52001 ou de la NF EN1912, En maigre: classe minimale évaluée en fonction des
valeur expérimentales disponibles. (2)On attire l'attention sur la nécessité, pour l'utilisation des présentes recommandations, d'un contrôle renforcé
des approvisionnements par essais
mécaniques. (Annexe A de la NF P 21-711-EC5)
(**)
Vérifier une masse volumique moyenne au moins égale à 900 kg/m3 à 15% . (***)
S'assurer de la conformité de la masse volumique à la NF B 52-001.
AG
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ANNEXE 5-ESSENCES
Tableau 4
Valeurs indicatives des contraintes admissibles et des modules
pour l'application des Règles CB 71
Pour lamellé collé à partir de bois des classes :
Valeurs en Mpa
D
30
D
35
D
40
D
50
D
60
D
70
flexion
11
12
14
17
19
22
traction
8
9
10
12
14
15
compression
11
11
12
13
14
15
traction
0,2
0,2
0,2
0,25
0,3
0,35
compression
2,4
2,6
2,7
3,1
3,4
3,6
cisaillement
1,3
1,45
1,65
1,95
2,25
2,55
axial
10000
10000 (*)
11000
14000
17000
20000
transversal
350
350
390
490
600
700
glissement
650
650
720
910
1110
1300
580(
620(
650
720
770
990
Contraintes admissibles :
axiales
transversales
Modules d'élasticité :
Masse volumique
kg/m3
NOTE : Les valeurs (arrondies) du tableau ont été obtenues par application de la méthode définie par la EN 1194 (1998), en
principe non applicables aux essences feuillues, pour le calcul des contraintes caractéristiques, puis par application d'un
coefficient de sécurité pour les contraintes égal à 2,5025 (soit 2.275 x 1,10). Pour les valeurs des contraintes de
compression transversale, du fait de la méthodologie d'essais, un coefficient de correspondance différent a été utilisé.
(*)
Dans le cas de l'Iroko, il convient de prendre un module d'élasticité 8500 MPa à moins de validation expérimentale (**)
Pour le chêne, s'assurer de la conformité des masses volumiques à la NF B 52-001.
AG
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ANNEXE 6 - SIGNIFICATION DES SIGLES ET DES NOTATIONS
SIGLES
A F N OR C
Association Française de Normalisation
APEBCEB
Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises
TPCEECO
Centre Expérimental de Recherche et d'Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics
FICOPRE
Communauté Economique Européenne
CCSTBCT
Council of Forest Industries
B A F.I.B.C. F
Comité des Organismes de Prévention et de Conseil Technique
N Bois F N P
Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
CINCNTC
Centre Technique du Bois et de l'Ameublement
PEFC
Fédération de l'Industrie Bois-Construction
QUALIBAT S
FCASNCC
Fédération Nationale des Promoteurs et Constructeurs
BLCSPB
Institut National des Consommateurs
Nordic Timber Council
SYNTEC
Plan Européen de Certification Forestière
UNFCMP
Organisme Professionnel de Qualification et de Certification du Bâtiment
UNSFA
Syndicat Français des Colles et Adhésifs
Syndicat National des Constructeurs de Charpentes en Bois Lamellé Collé
Syndicat Professionnel National des Fabricants de Produits pour la Protection Chimique du Bois
et des Matériaux Dérivés
Chambre Syndicale des Sociétés d'Etudes et de Conseils Union
Nationale Française de Charpente Menuiserie et Parquets Union
Nationale des Syndicats Français d'Architecture
AG
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ANNEXE 6 - SIGNIFICATION DES SIGLES ET DES NOTATIONS
NOTATIONS
PROPRIÉTÉS CARACTÉRISTIQUES
EC5 DAN 1
Flexion
f m, k
Traction axiale
f t,0,k
Traction transversale
f t,90, k
Compression axiale
f c ,0,k
Compression transversale
fc,90,k
Cisaillement
f v,k
Module moyen d'élasticité axiale (kN/mm2)
E 0,moy
Module moyen de cisaillement (kN/mm2)
G0,moy
CB 71
Masse volumique moyenne (Kg/m3)
AG
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ANNEXE 7 - PROCEDURES DE CONTROLE EN RECEPTION DES BOIS
POUR LA FABRICATION DU LAMELLÉ COLLÉ
Le présent document a pour objectif de définir les procédures de contrôle et les conditions de conformité ou non conformité
des lots de bois par rapport à des spécifications données et associant des caractéristiques mécaniques.
Dans le cas d'approvisionnements en bois classés par résistance et certifiés par un organisme tiers (CTBA, NTI,...) aucun
contrôle n'est exigé.
Un lot de bois sciés est défini comme étant un nombre de pièces de bois sciés de mêmes épaisseur et largeur, d úun même
choix qualitatif et d'une même provenance (même Fournisseur ou « Marteau »), par exemple :
(1 )
(2)
(3)
(4)
Un paquet de bois sciés
Un camion, wagon ou bateau
Une pile
Une charge de séchoir
Les lots de bois sont réputés avoir fait l'objet de spécifications déclarées au niveau de la commande selon les normes
indiquées ci après et d'un classement initial par le fournisseur.
Il est rappelé que les pièces de bois font également chacune l'objet d'un contrôle visuel au cours des opérations de
fabrication et après réception, avec rejet des pièces défectueuses.
NATURE DU CONTROLE A APPLIQUER EN RECEPTION
Deux types de contrôles sont utilisés pour le contrôle de réception d'un lot de bois: Le contrôle de réception aux attributs et
le contrôle de réception par mesures.
Le contrôle de réception aux attributs porte sur des caractéristiques qualitatives. Il se traduit par une proportion de pièces
non conformes. Ce type de contrôle est par exemple adapté pour le classement visuel (nombre de pièces non conformes)
Le contrôle aux mesures s'applique lorsque le caractère à vérifier peut faire l'objet d'une mesure quantitative si cette
caractéristique est distribuée normalement. Il se traduit par une proportion de valeurs mesurées non conformes. C'est en
particulier le cas lorsque des grandeurs telles que le module d'élasticité ou la contrainte de flexion mesurée sont
comparées à des seuils.
AG
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La nature du contrôle à appliquer qui est rappelée dans le tableau suivant dépend du type de classement initial :
Type de
C18
C24
C30
Contrôle par classement
visuel ou essais
mécaniques
Contrôle par essais
mécaniques
mécaniques
mécaniques
>C30
classement initial
Classement visuel Contrôle par classement
de résistance
visuel ou essais
Base NF EN 518
mécaniques
(NFB 52001 DIN
4074; INSTA 142)
Classement par
machine
mécaniques
Base NF EN 519
Classement par
résistance (visuel
Aucun contrôle
ou machine),
certifié
(*) Classement Sciages métropolitains
d'aspect
G4.2
Base NF EN 1611 Contrôle par classement
visuel
ou
essais
mécaniques
----------
Aucun contrôle
Sciages scandinaves,
Sciages allemands
G4.2
Contrôle par classement
visuel ou essais
mécaniques
Aucun contrôle
Sciages scandinaves
G4.2
mécaniques
mécaniques
Aucun contrôle
-----------
Autres choix :
Détermination uniquement par essais mécaniques
(*) La norme NF EN 1611 est une norme de choix d'aspect. Par usage, ont été reliés dans la pratique et en France des classes de
résistance mécanique au choix G4.2 et sous réserve d'un contrôle de réception.
On distingue d'une part, la réception de lots de bois d'un fournisseur habituel et d'autre part, la réception de lots de bois d'un
nouveau fournisseur.
AG
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CONTROLE DE RECEPTION PAR ATTRIBUTS POUR UN CLASSEMENT VISUEL
Les caractéristiques visuelles à contrôler (Singularités, pentes, etc..) et leur quantification dépendent uniquement de celles
qui ont permis le classement initial (selon la norme utilisée à l'origine) à savoir :
Classement visuel de résistance
FRANCE
ALLEMAGNE
ST 1 - (C 30)
Norme française NF
ST 2 - (C 24)
ST 3 - (C 18)
B 52-001-1996
S 13 - (C 30) S
10 - (C 24) S
Norme allemande
DIN 4074-1989
7 - (C 16)
SCANDINAVIE
INSTA 142-1994
T 3 - (C 30)
T 2 - (C 24) T
1 - (C 18) T
O - (C 14)
AUTRICHE
S 13 - (C 30) S
10 - (C 30) S
7 - (C 16)
Norme autrichienne
ON DIN 4074
(cf Annexe A de l'EN 1912)
Classement d'aspect pour les bois résineux (classement sur 4 faces : G 4)
EUROPE
G 4 -0
G 4 -I G
NF EN 1611-1
Octobre 1996
4 -II G 4
- III
Correspondance pour les bois scandinaves
Norme EN 1611 - Classement commercial scandinave selon Livre bleu
G4 - Choix 0
Choix A1, A2, A3
G4 - Choix 1
Choix A4
G4 - Choix 2
Choix B
G4 - Choix 3
Choix C
AG
^Anciennement 5ème
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Le nombre de pièces prélevées lors du contrôle est déterminé selon la procédure proposée par la norme NF X 06 023 :
« Sélection de plans d'échantillonnage pour le contrôle par mesurage de la proportion d'individus non conformes »
Le principe de prélèvement des bois proposé est conforme à celui utilisé pour le contrôle de réception des bois ENV 12169
(Mai 2000) : « Critères de vérification de la conformité d'un lot de bois sciés ».
Le nombre de paquets est donné dans le tableau 1
Tableau 1 : Nombre de paquets à ouvrir
Nombre de paquets dans le lot
Nombre de paquets à ouvrir
1
1
2-5
2
6-11
3
12 ou plus
4*
* Si ces paquets ne contiennent pas le nombre de pièces fixé dans le tableau 1, le
nombre de paquets supplémentaires nécessaires doit être ouvert.
Le choix des pièces dans un paquet est représenté figure 1. La première pièce est choisie par un lancer de dés.
1ère
Pièce
X
X
Figure 1 : Choix des pièces dans un paquet
La taille de l'échantillon et le nombre maximal de pièces non conformes sont établies pour un Niveau de Qualité Acceptable
NQA= 4, (norme NF X 06 022).
Pour un nouveau fournisseur (cas d'un nouveau marteau), le niveau de contrôle (contrôle normal) à appliquer est celui défini
dans le tableau ci-après.
AG
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Contrôle réception avec NQA=4 (contrôle normal)
Pièces Dans le lot
51 -90
91 -150
151 -280
281 -500
501 -1200
1201 -3200
Taille de
Nombre maxi de
pièces non
l'échantillon
13
20
32
50
80
125
conformes
P 95%
Risque fournisseur (% de
non conformités)
P 10%
Risque Client (% de non
conformités)
1
2
3
5
7
10
2.81%
4.22%
4.39%
5.34%
5.06%
4.94%
26.8%
24.5%
19.7%
17.8%
14.2%
12.3%
Lorsque la qualité des lots du fournisseur est régulière, le niveau de contrôle peut diminuer avec un contrôle réduit (prise
réduite d'échantillons), selon le tableau ci-dessous :
Contrôle réception avec NQA=4 (contrôle réduit)
Pièces dans le lot
51 -90
91 -150
151 -280
281 -500
501 -1200
1201 -3200
Taille de l'échantillon Nombre maxi de
pièces non conformes
5
8
13
20
32
50
1
1
2
3
5
6
La règle de passage d'un contrôle normal à un contrôle réduit est présentée sur la figure suivante.
Figure 2 : Schéma des règles de passage du niveau de contrôle
AG
Page 104 sur 112
Exemple :
Choix d'un NQA 4 avec mise en place d'une procédure permettant de passer d'un contrôle normal à un contrôle réduit (en
conservant le même NQA 4 mais en diminuant le nombre d'échantillons prélevés).
Mise en place des prélèvements sur la base d'un contrôle normal:
Définition du lot
Nombre de pièces à tester par lot
Nombre de rebuts admissibles
:
:
:
250 pièces
32 lames
3 lames
Si 10 lots consécutifs testés donnent des valeurs correctes, l'échantillonnage passe en contrôle réduit, et les prélèvements
sont les suivants :
Définition du lot
Nombre de pièces à tester par lot
:
:
250 pièces
13 lames
Nombre de rebut admissible
:
2 lames
Dès qu'un lot est rejeté, le mode de prélèvement passe en contrôle normal
Contrôle de réception par mesures
Le contrôle de réception est effectué sur un prélèvement de n échantillons pratiqués au hasard et le lot est l'arrivage
homogène d'un même fournisseur (un marteau, une section nominale, une classe).
Le résultat du contrôle conduit à l'application d'une règle de décision, soit l'acceptation du lot, soit son refus. Pour
l'acceptation, le respect conjoint des deux critères (MOE et Rupture) est requis.
Un prélèvement minimal de 5 échantillons est nécessaire.
Chaque prélèvement doit être raboté quatre faces mis à longueur, pour constituer une éprouvette d'essai de flexion à plat ou
de traction.
La découpe des éprouvettes d'essais ne doit pas correspondre systématiquement à des bouts de pièces.
Les grandeurs suivantes doivent être déterminées sur chaque éprouvette d'essais :
(1) Dimensions
(2) Humidité
(3) Module d'élasticité
(4) Contrainte de rupture en flexion
Contrôle sur la moyenne du module d'élasticité (MOE)
Deux niveaux de risques sont à considérer : le risque (alfaoc ) du fournisseur et le risque (bêta |3 ) du client. Le risque
fournisseur correspond au risque de se voir refuser un lot alors qu'il est correct, et le risque client correspond au risque
d'accepter un lot alors qu'il est mauvais.
Le nombre d'échantillons dépend uniquement des choix de risques client et fournisseur, du coefficient de variation de la
distribution cv, du module d'élasticité moyen (En,moyen) et du choix du niveau de réduction du module d'élasticité moyen delta
(S)
AG
Page 105 sur 112
Un lot est accepté si :
Dans le cas où le coefficient de variation de la population est inconnu, la fonction inverse 1 donne pour une probabilité
(1- ),), la valeur d'une variable aléatoire suivant une loi T de Student. Si le coefficient de variation est à priori connu, la
distribution de la variable aléatoire suit une loi normale centrée réduite.
Le tableau 5.1 représente les valeurs Kq calculées pour qu'une baisse de 10% du module d'élasticité moyen soit détectée
avec un risque client = = 15%, alors que le risque fournisseur est a =10% lorsque En moyen = EK
Tableau 1 : Valeurs Kq calculées pour qu'une baisse de 10% du module d'élasticité moyen soit détectée avec un risque
client = 15%, alors que le risque fournisseur est a =10%. Le coefficient de variation cv est supposé inconnu.
Nombre d'échantillons n
AG
cv
10
15
20
25
30
40
50
100
200
0.12
0,94
0,93
0,93
0,93
0,92
0,92
0,92
0,91
0,91
0.14
0,95
0,94
0,93
0,93
0,93
0,92
0,92
0,91
0,91
0.16
0,96
0,94
0,94
0,93
0,93
0,93
0,92
0,92
0,91
0.18
0,96
0,95
0,94
0,94
0,93
0,93
0,93
0,92
0,91
0.20
0,97
0,96
0,95
0,94
0,94
0,93
0,93
0,92
0,91
0.22
0,98
0,96
0,95
0,95
0,94
0,94
0,93
0,92
0,91
0.24
0,98
0,97
0,96
0,95
0,95
0,94
0,94
0,93
0,92
0.26
0,99
0,97
0,96
0,96
0,95
0,94
0,94
0,93
0,92
0.28
1,00
0,98
0,97
0,96
0,95
0,95
0,94
0,93
0,92
0.30
1,00
0,98
0,97
0,96
0,96
0,95
0,94
0,93
0,92
Page 106 sur 112
Contrôle sur la contrainte à la rupture
Le projet de norme prEN 14358 « structural timber - calculation of characteristic 5-percentile value » propose la relation
suivante pour le contrôle : Un lot est accepté si
(1)
où cv représente le coefficient de variation pour une moyenne f0.5 et un écart-type S
fractile d'ordre a selon une loi t non centrée avec n-1 degrés de liberté.
(6.2)
et k' représente le
(1) la grandeur 0.1875 est obtenue à partir de :
Le calcul d'un Kn avec l'hypothèse cv inconnu se traduit par des courbes caractéristiques plus sécuritaires que pour
l'hypothèse d'un cv connu (figure 6.1).Les valeurs Kn, avec l'hypothèse d'un coefficient de variation inconnu, sont tabulées
dans le tableau 6.1.
Courbes caractéristiques pour le fractile 5% (MOR) pour un contrôle selon les normes
pr EN 14358 (avec cv à priori connu ou inconnu)
Figure 0-1 : Pourcentage d'acceptation d'un lot de n pièces. Contrôle effectué sur une classe C30 selon la norme EN 384 et
pr EN TC 124, en fonction de la qualité exprimée en % de baisse ou en hausse par rapport à la distribution normale
N(44.7,8.94) et de fractile d'exclusion 5% =30MPa.
AG
Page 107 sur 112
Tableau 1 : Valeurs du facteur Kn en fonction du nombre d'échantillon et du coefficient de variation cv ( cv à priori
inconnu et ô =0.15)
Nombre d'échantillons n
cv
3
4
5
8
10
12
15
20
0,02
0,94
0,92
0,91
0,90
0,89
0,89
0,89
0,04
1,07
1,02
0,99
0,97
0,96
0,95
0,95
0,94
0,94
0,94
0,94
0,93
0,93
0,93
0,06
1,22
1,13
1,09
1,04
1,03
1,02
1,02
1,01
1,00
1,00
1,00
0,99
0,99
0,98
0,08
1,39
1,25
1,19
1,13
1,11
1,10
1,09
1,08
1,07
1,06
1,06
1,05
1,04
1,04
0,10
1,58
1,38
1,31
1,22
1,19
1,18
1,16
1,15
1,14
1,13
1,12
1,12
1,11
1,10
0,12
1,80
1,53
1,43
1,32
1,28
1,26
1,25
1,23
1,21
1,21
1,19
1,19
1,17
1,16
0,14
2,05
1,70
1,57
1,42
1,38
1,36
1,33
1,31
1,29
1,28
1,27
1,26
1,24
1,23
0,16
2,33
1,88
1,71
1,54
1,49
1,46
1,43
1,40
1,38
1,37
1,35
1,34
1,31
1,30
018
2,65
2,08
1,88
1,86
1,60
1,56
1,53
1,49
1,47
1,45
1,43
1,42
1,39
1,37
0,88
25
0,88
30
0,88
40
0,88
50
0,88
100
0,88
200
0,88
0,20
3,01
2,31
2,06
1,79
1,72
1,68
1,63
1,59
1,56
1,55
1,52
1,51
1,47
1,45
0,22
3,43
2,55
2,25
1,93
1,85
1,80
1,75
1,70
1,67
1,65
1,62
1,60
1,56
1,54
AG
0,24
3,90
2,83
2,46
2,09
1,99
1,93
1,87
1,81
1,78
1,75
1,72
1,70
1,65
1,63
0,26
4,44
3,13
2,70
2,26
2,14
2,07
2,00
1,93
1,89
1,86
1,83
1,81
1,75
1,72
0,28
5,05
3,47
2,96
2,26
2,44
2,30
2,22
2,14
2,06
2,02
1,98
1,92
1,86
1,82
0.30
5,75
3,85
3,24
2,63
2,48
2,38
2,29
2,20
2,15
2,11
2,06
2,03
1,97
1,92
0.32
6,54
4,26
3,54
2,84
2,67
2,56
2,45
2,35
2,29
2,25
2,19
2,16
2,08
2,03
0.34
7,44
4,72
3,88
3,07
2,87
2,74
2,63
2,51
2,44
2,39
2,33
2,29
2,21
2,15
0.36
8,47
5,23
4,25
3,32
3,09
2,94
2,81
2,68
2,60
2,55
2,48
2,43
2,34
2,28
0.38
9,64
5,79
4,65
3,58
3,32
3,16
3,01
2,86
2,77
2,71
2,63
2,59
2,48
2,41
0.40
10,96
6,41
5,09
3,87
3,57
3,39
3,22
3,05
2,95
2,89
2,80
2,74
2,62
2,55
Page 108 sur 112
Exemple
Hypothèses retenues :
Coefficient de variation inconnu
Chute du module d'élasticité moyen de 10 % (prise en compte d'un niveau de risque)
Validation du MOE :
Le coefficient Kq qui donne une tolérance sur la valeur moyenne du Module d'Elasticité (MOE) obtenue sur l'échantillonnage
en fonction du CV et du nombre d'échantillons est défini dans le Tableau 1
Exemple : Nombre d'éprouvettes testées Classe de
résistance déclarée Module d'élasticité
moyen selon EN 338
20 éprouvettes
C 24
2
11.000 N/mm
0.2
Coefficient de variation obtenu après essai
0.95
10.450 N/mm2 (11.000*0.95)
Coefficient Kq obtenu (dans tableau 5-1)
Valeur minimale du MOE moyen de l'essai
Dans ce cas, le MOE du lot est satisfaisant
Validation du MOR :
Tableau 1 : le coefficient Kn qui permet de calculer la valeur caractéristique de MOR sur la série testée
Exemple:
Nombre d'éprouvettes testées
Classe de résistance déclarée
MOR selon EN 338
Coefficient de variation obtenu après essai
MOR moyen de l'essai
:
:
:
20 éprouvettes
C 24
2
24 N/mm
:
:
0.14
2
42 N/mm
Coefficient Kn obtenu (dans tableau 0.1)
Valeur du MOR caractéristique de l'essai
1.32
31.8 N/mm2) (42/1.32)
Dans ce cas, le MOR du lot est satisfaisant
Remarque : ce coefficient Kn est applicable (en remplacement du k2 de l'EC5 - Annexe) pour les interprétations d'essais de contrôle
continu internes et externes définis dans la norme NF EN 386 (essais de cisaillement selon NF EN 392 et essais de flexion sur bois
aboutés selon NF EN 408). En effet, dans le cas des bois aboutés, le K« mentionné dans la norme NF EN 385 correspond à la
détermination d'une valeur caractéristique pour un lot, et non à la validation d'un lot dans le cadre d'un contrôle continu.
DETERMINATION DES PROPRIETES PAR ESSAIS MECANIQUES ET EN L'ABSENCE DE CLASSEMENT
INITIAL
La détermination des valeurs caractéristiques des propriétés mécaniques et de la masse volumique, doit être effectuée
conformément à la norme NF EN 384.
AG
Page 109 sur 112
ANNEXE 8 - LISTE DES COLLES ET DES LASURES
REFERENCEES PAR LE C.T.B.A. POUR UN USAGE EN LAMELLE COLLE
(En date du 29 novembre 2001)
CAS DES ADHESIFS
Cette liste, établie par le CTBA, est :
•
Non exhaustive, elle est relative aux adhésifs testés depuis 5 ans
•
Elle est susceptible d'être complétée par des références testées et à paraître sur la prochaine liste
•
Les normes NF EN 301 et NF EN 302 sont encore à ce jour considérées comme la référence pour l'aboutage, la
lamellation et le recollage à usage structurel.
I. Adhésifs de nature phénoplaste
Fabricant
Formulation
Mélange
Ty pe
AKZO NOBEL
Synteko 1776 (2576+2674)
100/26
I
AKZO NOBEL
Cascosinol 1771 / D 2520
100/15
I
AKZO NOBEL
Cascosinol 1771 / D 2577
100/20
I
ATO FINDLEY
Enocol RL 1641 T / DP 172
100/25
I
ATO FINDLEY
Enocol RL 1641 T / DP 174
100/25
I
ATO FINDLEY
Enocol RLF 185 / DP 155
100/20
I
ATO FINDLEY
Enocol RL 390 / DL 390
100/25
100/20
100/30
II
I
ATO FINDLEY
Enocol RL 490 / DL 490
100/25
I
BORDEN
RL 7051 / DL 7050
100/25
I
ICA
Dynosol S 205 / H 622 / Eau
100/18/22
I
AG
Page 110 sur 112
II. Adhésifs de nature aminoplaste
Formulations MUF
Fabricant
Formulation
Mélange
Type
AKZO NOBEL
1241 / 2542
100/20
I
AKZO NOBEL
Synteco 1242 / 2542
100/20
I
AKZO NOBEL
1240/ D 2540
100/30
I
AKZO NOBEL
1250/ 2550
100/100
I
ICA
Dynomel L 725 / H 466
100/50/30
I
ICA
Dynomel 425 / H 467
100/20
I
ICA
Dynomel 435 / H 469
100/20
I
Formulations UF
Fabricant
Formulation
Mélange
Type
ATO FINDLEY
Tempolite RL 170 / DL 140
100/20
II
BORDEN
UPX 7 / Eau
100/50
II
BORDEN
CR 5.90/ DL 5.90
100/20
II
MIDRIN LAMBIOTTE
Mybond UPF 7 (P) / Eau
100/50
II
Mélange
Type
III. Adhésifs spécifiques pour l'aboutage (*)
Formulations MUF
Fabricant
Formulation
ATO FINDLEY
Tempolite RL 1150 / RG 20
100/20
II
ATO FINDLEY
Tempolite RL 1170 / RG 20
100/20
II
BORDEN
CR 585 / DL 110
100/30
II
AG
Page 111 sur 112
(*) DEROGATION EN ATTENTE D'UNE NORME EN AVENIR « RECEPTION ADHESIFS POUR ABOUTAGE » :
•
La résine de base a déjà été évaluée selon les normes EN 301-302,
•
L'ensemble résine + durcisseur a été validé par une évaluation de type.
IV. Adhésifs de nature phénoplaste utilisable pour le recollage de poutres
Fabricant
Formulation
Mélange
Type
AZKO NOBEL
Cascosinol 1719/ D 2619 (
100/20
I
ICA
Dynosol S 204 / H 627 (a)
100/20
I
ATO FINDLEY
Enocol RLF 185 / DP 155 /
b
Aerosil ( )
100/20/0.9
I
(a) Usage pour joints épais sans dépasser 2 mm
(b) Usage pour joints épais sans dépasser 1,3 mm
V. Adhésifs d'autres natures
Pour les adhésifs ne relevant pas des normes NF EN 301 et NF EN 302, ils doivent faire l'objet d'un examen de type par le
CTBA.
Il en est de même des colles des natures précédentes pour lesquelles des adjuvants complémentaires auraient été
ajoutés.
Adhésifs ayant fait l'objet d'une évaluation de type favorable par le CTBA
en fonction d'un usage pour le lamellé collé
Fabricant
Produit
Dosage
Type
COLLANO
Purbond HB 110
Mono-composant
I
Cas des lasures
La liste suivante de lasures, établie par le CTBA, est non exhaustive. Les produits indiqués permettent un emploi en classe
de risque 1 et ont subi une évaluation de type par le CTBA, selon les normes et protocoles suivants :
EN 46
EN 73
EN 84
Essais Capricorne
Essais Évaporation
Essais Délavage
EN 152
PROCOCOLE CTBA
EN 927-5
Essais antibleu
Finition n° 1 : RDA10 pour protection provisoire 3 mois
Peintures et vernis « Détermination de la perméabilité à l'eau »
Fabricant
Produit
Mode d'application
Tenue phase
Chantier 3 mois
OBBIA
OBBIA
Obbiasur LC
Obbiacryl LMC
1 couche brosse
1 couche brosse
OUI
OUI
AG
Page 112 sur 112
AVENANT N°1
AU REFERENTIEL PARTICULIER ACERBOIS-GLULAM
Les modifications suivantes sont apportées au référentiel particulier de marque Acerbois-Glulam version 1 de juillet
2005.
CHAPITRE 3 COMITE DES MARQUES ACERBOIS-GLULAM ET ACERBOIS-BMR
Les deux marques Acerbois-Glulam et Acerbois-BMR ont un comité de marque commun.
3.1 Composition
Le comité des marques Acerbois-Glulam et Acerbois-BMR est constitué de 4 collèges :
Le collège des fabricants
Il est composé de 7 membres, dont 5 membres au moins possédant la marque Acerbois-Glulam et 2
membres au moins possédant la marque Acerbois-BMR, nommés pour une durée de 3 ans par le président
de l'association. Les membres sont élus parmi les titulaires du droit d'usage de chaque marque.
Pour garantir la présence des membres aux réunions, sont également élus des membres suppléants de la
même entreprise, qui assurent le remplacement des membres titulaires défaillants. Le scrutin est réalisé par
correspondance, le dépouillement étant réalisé par le secrétariat d’ACERBOIS.
Une suspension du droit d'usage de la marque ne remet pas en cause le mandat du membre concerné.
Le collège des fournisseurs de matières premières
Il est composé de 4 membres nommés par le président de l'association. Ces membres sont nommés pour
trois ans et leur mandat est ensuite renouvelable chaque année par tacite reconduction. Ils représentent les
organismes suivants, qui les proposent nominativement à cette fonction :
o
o
o
o
Skogs Industrierna
Syndicat des Colles et Adhésifs
Syndicat de la Préservation du Bois
1 représentant
1 représentant
1 représentant
1 représentant
Le collège des utilisateurs et des prescripteurs
organismes suivants qui les proposent nominativement à cette fonction :
o
o
o
o
FFB/CMP
CAPEB
FIBC
CNBM
1 représentant
1 représentant
1 représentant
1 représentant
Le collège des laboratoires et organismes
organismes suivants qui les proposent nominativement à cette fonction :
o
o
o
o
COPREC
CSTB
FCBA
GINGER CEBTP
1 représentant
1 représentant
1 représentant
1 représentant
Les autres participants, sans droit de vote, du comité des marques sont :
le secrétaire technique de l’association qui assiste le président et assure le secrétariat de séance,
les inspecteurs qui assurent la fonction de rapporteur des dossiers présentés.
RF 002-1 Avenant Référentiel Acerbois-Glulam janvier 2012
Page 113
3.2 Perte du mandat
La qualité de membre du comité particulier des marques se perd :
- soit par démission,
- soit, pour le collège des fabricants :
automatiquement après 3 absences successives du titulaire et de son suppléant.
en cas de retrait du droit d'usage de la marque
Il est remplacé par le membre qui arrivait immédiatement après lui, en nombre de voix, lors de la
procédure de vote. Le nouveau membre est nommé pour la durée restante jusqu'à l'élection
suivante.
3.3 Missions
Ses missions sont les suivantes :
Examiner les rapports d'inspection présentés,
Proposer la délivrance du droit d'usage de la marque, son maintien, sa suspension ou son retrait,
Proposer, la réalisation d’éventuelles vérifications complémentaires à réaliser sur les sites des
productions certifiées ou en attente de l'être,
Approuver les référentiels particuliers de marques, ainsi que ses révisions éventuelles avant validation
finale,
Valider et compléter si nécessaire les actions du comité restreint,
Réexaminer, en cas d'appel, ses décisions de suspension ou de retrait,
Examiner les points techniques ou de procédure de toute nature soit lorsqu'ils font avancer les
connaissances dans le domaine de la certification du bois lamellé collé, soit quand des difficultés sont
apparues à l'application de certaines prescriptions, soit quand des divergences apparaissent avec les
procédures européennes du même domaine,
Entendre le rapport d'activité sur la certification.
3.4
Fonctionnement
Un président assure l'animation du comité particulier de marque. Le président et les vice-présidents, élus de
préférence dans le collège autre que celui des fabricants, sont nommés pour une durée de 3 ans.
Sur l'initiative de son président, le comité particulier des marques se réunit autant de fois que nécessaire, au minimum
une fois par an.
Les avis du comité particulier des marques, décidés par vote des membres, sont réputés significatifs lorsqu'ils sont
exprimés par la majorité simple des membres présents et représentés. En cas de partage de voix, la voix du président
de séance est prépondérante.
Lorsqu'il s'agit d'approuver un référentiel particulier de marque ou ses modifications, on procède de même par un vote
à la majorité simple. Les délibérations ne sont valables, que si le tiers des membres est présent ou représenté, et si
chaque collège est représenté par un de ses membres. Si cette double condition n'est pas satisfaite, il peut être
procédé à un vote par correspondance.
Le relevé des avis, signé par le président de séance, ainsi que le compte-rendu de la réunion sont adressés par le
secrétariat au président de l'association et à tous les membres du comité particulier de marque.
CHAPITRE 4
PROCEDURE D'URGENCE
Pour suppléer en cas d’urgence le comité des marques, un comité restreint est institué. Sa composition, son rôle, ses
missions et son fonctionnement sont précisés dans le référentiel général commun.
RF 002-1 Avenant Référentiel Acerbois-Glulam janvier 2012
Page 2
AVENANT N°2
AU REFERENTIEL PARTICULIER ACERBOIS-GLULAM
Date d’approbation par le conseil d’administration : 25/04/2014
Date de mise en application : 1er mai 2014
Les modifications suivantes sont apportées au référentiel particulier de marque Acerbois-Glulam version 1 de
juillet 2005 et son avenant n°1.
ARTICLE 1 - OBJET DU PRESENT AVENANT
Le présent avenant vise, en particulier, à tenir compte de la nouvelle norme de référence NF EN ISO/CEI 17065,
en précisant les dispositions du §7.1 du référentiel RF002.
ARTICLE 2 - TRAITEMENT D’UNE DEMANDE DE CONFORMITE AG
Tout demandeur doit, avant de déposer un dossier de candidature, s’assurer qu’il remplit les conditions définies
dans le référentiel général commun RF 001 et le référentiel de la marque (RF 002 et avenants).
Dans un premier temps, le secrétariat communique au demandeur le dossier de candidature à compléter, les
référentiels applicables, et les tarifs.
Le candidat formule ensuite sa demande comprenant :
L’engagement joint en annexe.
Le dossier administratif et technique dûment rempli pour chaque unité de production, joint en annexe,
Une attestation d’assurance en cours de validité,
Le manuel qualité et les documents pertinents décrivant le contrôle de production en usine, comprenant :
L’organisation de ou des usines de production, avec un organigramme fonctionnel si possible,
La formalisation des processus d’approvisionnement, de fabrication, de contrôle de production en
usine, et de distribution,
Une ou des procédures de gestion des produits non conformes et des réclamations.
L’évaluation de la conformité des produits,
Les modalités de marquage prévues.
Le descriptif technique joint en annexe.
Le secrétariat, à réception du dossier de demande, vérifie que toutes les pièces demandées sont jointes et la
demande dûment complétée par le fabricant. Le cas échéant, le secrétariat demande les éléments
complémentaires nécessaires.
Lorsque le dossier est complet, le secrétariat :
Valide la candidature en la retournant complétée et validée par le Président de l’association.
Missionne l’un des deux organismes d’inspection pour les essais, l’inspection initiale de l’établissement de
fabrication et du contrôle de production en usine. Cette évaluation est menée en langue française, ou anglaise
si le demandeur l’indique dans sa demande.
Dès la réception de son ordre de mission l’inspecteur technique prend contact avec le fabricant candidat, pour
convenir des dates d’audit initial, d’une durée de 2 jours en France métropolitaine.
Les évaluations réalisées en inspection ou suite aux essais initiaux peuvent conduire à des écarts définis comme
suit :
Non-conformité non-critique : non-respect d’une exigence du référentiel
Non-conformité critique : non-respect d’une exigence du référentiel ayant une conséquence directe sur la
sécurité des utilisateurs du produit
Le Secrétariat soumet les résultats de l’audit initial et des résultats d’essais au comité Acerbois pour avis.
Le Président d’Acerbois prend ensuite une décision de refus ou de délivrance du certificat de conformité.
RF 002-2
Page 1
ARTICLE 3 - ESSAIS CONTRADICTOIRES
Les essais contradictoires sont réalisés dans le respect des conditions d’échantillonnage suivantes:
Bois massif : 30 échantillons (15 pour le laboratoire externe +15 pour le laboratoire du
titulaire) une seule fois par an
Aboutage : 34 échantillons (17+17) deux fois par an
Cisaillement : 8 échantillons (4+4) deux fois par an
ou
Délamination (sections de poutres) : 8 échantillons (4+4) deux fois par an : 4 pour le
titulaire et 4 pour le laboratoire externe
RF 002-2
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Annexe
Dossier de candidature Certification Volontaire ACERBOIS GLULAM
selon le référentiel général commun RF 001 et
le référentiel (RF 002 et avenants).
Entreprise : …………………….…………………….……………………..
Adresse : ……….…………………….…………………….…………………
Représenté par ………………………………………………………………
Article 1 :
Le candidat demande à ACERBOIS d’établir la conformité et de délivrer un certificat de conformité
ACERBOIS GLULAM l’autorisant à apposer le marquage ACERBOIS GLULAM sur les produits fabriqués
dans l’unité de fabrication figurant sur le DOSSIER ADMINISTRATIF ET TECHNIQUE annexé au présent
contrat.
Article 2 :
Le candidat s’engage à :
(a) Respecter toutes les exigences de certification d’ACERBOIS en vigueur ainsi que leurs évolutions :

Règlement Général Commun (RF 001)

Référentiel ACERBOIS GLULAM (RF 002 et avenants)
(b) Prendre toutes les dispositions nécessaires pour la conduite des évaluations, des essais et de la
surveillance, en respectant les décisions prises par ACERBOIS en application des documents
précités,
(c) S’assurer que le produit marqué continue à répondre aux exigences, et mettre en œuvre tous les
moyens nécessaires pour garantir en permanence cette conformité;
(d) Informer ACERBOIS, sans délai, de toutes les modifications qui peuvent avoir une incidence
immédiate sur la conformité de la production aux exigences, telles que :
modifications du produit (par exemple, changement de colle),
modifications des conditions de fabrication en usine ou des outils de fabrication,
modifications du contrôle de la production en usine,
changements du système qualité,
autres modifications touchant indirectement la production (propriété ou statut juridique,
commercial et/ou organisationnel, dirigeants et/ou organisation, personne à contacter
sur site, …) ;
(e) Faire des déclarations sur le marquage en cohérence avec le certificat ;
(f)
Ne pas utiliser le marquage d’une façon qui puisse nuire à ACERBOIS, ni faire de déclaration sur le
marquage de ces produits qu’ACERBOIS puisse considérer comme trompeuse, partielle ou non
autorisée ;
(g) En cas de suspension, de retrait ou à l’échéance du certificat, cesser d’utiliser l’ensemble des
moyens de communication faisant référence au certificat ;
(h) Communiquer sur demande tout support promotionnel faisant état directement ou indirectement du
marquage ;
(i)
Revêtir obligatoirement du marquage, sans équivoque, les produits admis et eux seuls ;
(j)
Effectuer dans les temps tous paiements qui me seront réclamés conformément au présent
règlement.
(k)
Accepter la participation d’observateurs demandés par ACERBOIS, le cas échéant (COFRAC, …)
(l)
Conserver et archiver pendant 10 ans les enregistrements de toute réclamation ainsi que de leur
traitement approprié, et les mettre à disposition d’ACERBOIS
Nom prénom :
Date et signature :
RF 002-2
Page 3
DOSSIER ADMINISTRATIF ET TECHNIQUE
Annexe à l’engagement
(à compléter pour chaque unité de fabrication concernée)
1- RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Producteur :
Raison sociale : …………………………………………………………………………………………
Adresse : ………………………………………………………………………………………………..
Pays : ………………………………………..…N° SIRET : ………………………………………….
Nom du représentant légal : …………………………………………………………….…………….
Nom du responsable du dossier de demande : …………………………………………………….
Téléphone : ……………………………………………………………………………………………..
Télécopie : ………………………………………… Email : ………………………………………….
Langue d’usage sur le(s) site(s) de production :  Français………… Anglais
2- UNITE DE FABRICATION
Unité de fabrication : …………………………………………………………………………………..
Adresse : ………………………………………………………………………………………………..
Nom du représentant de l’unité : …………………………………………………………….………..
2- DOCUMENTS JOINTS
Tableau d’information ci-après, complété pour chaque unité de fabrication et fabrication
concernée
Manuel Qualité et documents pertinents décrivant le contrôle de production en usine, comprenant :
o
L’organisation de ou des usines de production, avec un organigramme fonctionnel si
possible,
o
La formalisation des processus d’approvisionnement, de fabrication, de contrôle de
production en usine, et de distribution,
o
Une ou des procédures de gestion des produits non conformes et des réclamations.
o
L’évaluation de la conformité des produits,
o
Les modalités de marquage .
Attestation d’assurance en cours de validité
Copie des statuts, extrait de KBIS, immatriculation INSEE
RF 002-2
Page 4
Fiche d’information
Cachet de l'Entreprise :
N° de Certificat Acerbois :..........
Date: .......................................
Réf.: ......................................................................................
Client: ....................................................................................
Adresse :
N° de commande du client : ..........................................................
PORTEE DU CERTIFICAT SOUHAITEE
Essences
Caractérisation :
Classe mécanique maximum
Classe d’emploi maximum
Type de caractérisation des
bois entrants
Adhésifs d’aboutages utilisés
Adhésifs de lamellation
utilisés
Finitions utilisées :
Produits utilisés
Mode de traitement employé
Destination d’usage
Mentions :
o
o
RF 002-2
Bois provenant de forêts gérées durablement (FC) :
Bois traité anti-termites (T) :
OUI
OUI
NON
NON
Page 5
TARIFICATION 2014-2015
Initiale et suivi annuel
Demande
Frais de
dossiers
ACERBOIS
Frais de
promotion
spécifique
2 jours + 2 déplacements
Tarification selon type d'essais :
Aboutages : 712 €uro
Plans de collage : 712 €uro
Bois massif : 916 €uro
Traction : 1 100 €uro
3 600,00 €
0,2 €uro
le m3 de produit
marqué
3 600,00 €
0,2 €uro
le m3 de produit
marqué
4 600,00 €
0,2 €uro
le m3 de produit
marqué
4 600,00 €
0,2 €uro
le m3 de produit
marqué
5 600,00 €
0,2 €uro
le m3 de produit
marqué
3 600,00 €
Acerbois Bois Massif Reconstitué seul
Acerbois Charpentes et Structures Taillées seul
Acerbois Glulam
+ Acerbois Charpentes et Structures Taillées
Acerbois Glulam
+ Acerbois Bois Massif Reconstitué
+ Acerbois Charpentes et Structures Taillées
Frais de laboratoire
(FCBA ou GINGER-CEBTP)
0,2 €uro
le m3 de produit
marqué
Acerbois Glulam
+ Acerbois Bois Massif Reconstitué
Frais de laboratoire
(FCBA ou GINGER/CEBTP)
Aucun
Acerbois Glulam seul
2 Visites annuelles de suivi
1 980,00 €
Marquage CE
Frais d'inspection
(FCBA ou GINGER-CEBTP)
1172 €uros/jour et 506
€uros de frais de
déplacement*
Initiale
* Les frais de déplacement hors métropole sont facturés sur la base du réel
Sans objet

REFERENTIEL PARTICULIER DE LA MARQUE ACERBOIS

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