Programme FR pdf - Halles de Schaerbeek

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Programme FR pdf - Halles de Schaerbeek
18/19.3
20:00, Les Halles de Schaerbeek
HUMAN REQUIEM
klara
festival
Brussels
International
Music
programme HUMAN REQUIEM
ARTISTIC PARTNERS MAIN
PARTNERS OFFICIAL
FESTIVAL
CAR
Klarafestival
Erbarme dich
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HUMAN REQUIEM
Jochen Sandig
Sasha Waltz
Rundfunkchor Berlin
P2
vendredi 18.3
2016
20:00
samedi 19.3
2016
20:00
Nicolas Fink, chef d’orchestre
Sylvia Schwartz, soprano
Konrad Jarnot, baryton
Angela Gassenhuber, piano
Philip Mayers, piano
Andreas Felber, co-chef d’orchestre
Rundfunkchor Berlin
Les Halles
de Schaerbeek
Jochen Sandig, concept & mise-en-scène
Sasha Waltz, dramaturgie
Ilka Seifert, dramaturgie
Davide Camplani, répétiteur
Claudia De Serpa Soares, choréographie
Brad Hwang, décor
Jörg Bittner, lumières
Kristin Hörnig, technique
Johannes BRAHMS
1833-1897
concert sans pause
fin du concert 21:20
Ein deutsches Requiem, op. 45 (1865-1868)
production
1. Selig sind, die da Leid tragen
Ziemlich langsam und mit Ausdruck
Rundfunkchor Berlin (Berlin
Radio Choir) en coopération
avec Sasha Waltz & Guests
et Radialsystem V
2. Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
Langsam, marschmäßig
coproduction
3. Herr, lehre doch mich
Andante moderato
Klarafestival, De Munt /
La Monnaie, Les Halles
de Schaerbeek
4. Wie lieblich sind deine Wohnungen
Mäßig bewegt
mise en scène florale :
Daniël Ost
5. Ihr habt nun Traurigkeit
Langsam
6. Denn wir haben hie keine bleibende Statt
Andante
7. Selig sind die Toten, die in dem Herren sterben
Feierlich
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human requiem
“Ich gebe zu, daß ich recht gern auch das ‘Deutsch’
fortließe und einfach den ‘Menschen’ setzte.” (« C’est
volontiers que je remplacerais « allemand » par « humain »
dans le titre de mon Requiem. ») Dans une lettre adressée
à Clara Schumann, Brahms lui fit savoir qu’il aurait aimé
remplacer l’adjectif « allemand » par « humain » dans le
titre de sa grandiose œuvre chorale. Clara acquiesça : « Es
ist ein wahrlich menschliches Requiem » (C’est un requiem
réellement humain), écrivit-elle dans son journal. On ne
pourrait d’ailleurs décrire et qualifier plus succinctement
Ein deutsches Requiem. Johannes Brahms n’a pas composé
un requiem pour les morts dans l’au-delà ou pour Dieu, il
s’est adressé au contraire à ceux restés ici-bas. Brahms
a proposé un geste consolateur qui prend la forme d’une
musique profondément poignante, humaine.
Le dramaturge et metteur en scène allemand Jochen
Sandig (°1968) entretient un lien particulier avec cette œuvre
bouleversante de Brahms. Pendant de nombreuses années,
il a joué avec l’idée de pourvoir ce requiem d’une mise en
scène pour rendre concret et tangible l’aspect prenant de
l’œuvre. Quand son projet s’est concrétisé en 2012, il lui a
donné le titre de human requiem. Tout autre choix aurait été
impensable.
« Je connais Ein deutsches Requiem de Brahms
depuis très longtemps et cette œuvre est très importante pour
moi. Je l’ai écoutée un nombre incalculable de fois – surtout
dans la version pour orchestre, donc sans l’accompagnement
de piano que nous utilisons dans human requiem. Pendant ces
écoutes, je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer combien il
serait fantastique de vivre cette œuvre directement, en étant
situé à proximité immédiate des chanteurs. Cette idée a fait
son chemin au fil des ans. Le projet ne résulte donc pas d’une
inspiration subite. Le concept a occupé mon esprit pendant au
moins cinq ans, et les préparatifs et les répétitions ont aussi
exigé beaucoup de temps. »
Si Sandig n’a pas porté plus tôt sur scène le Requiem
de Brahms, c’est tout simplement parce que la mise en scène
n’est pas son premier métier. « D’habitude, je travaille comme
dramaturge, pas comme metteur en scène. Auparavant, j’avais
déjà mis en scène quelques projets plus modestes, mais rien
de l’ampleur du requiem. En l’espèce, la collaboration avec
Sasha Waltz, ma femme, a donc pris une forme très particulière : nous avons échangé nos rôles. C’était moi le metteur en
scène et le créateur du concept, et elle jouait les dramaturges.
Ce fut une expérience totalement neuve. Le dramaturge peut
évidemment apporter des idées, mais la responsabilité finale
et la décision reposent sur les épaules du metteur en scène.
Sasha a d’ailleurs joué un rôle absolument indispensable
pour moi dans ce projet ; elle m’a transmis son ressenti et ses
conseils dramaturgiques à d’innombrables reprises. »
Consolation, espoir et joie
À l’instar de Sandig, qui a laissé mûrir son projet de
mise en scène pendant plusieurs années, Brahms a étalé
l’écriture de son chef-d’œuvre sur une longue période. En
comptant les pauses, cette composition lui a pris plus d’une
dizaine d’années. Au départ, le deuxième mouvement,
composé entre 1857 et 1859, faisait partie de son projet de
symphonie en ré mineur. Lors de l’étape suivante, pendant
l’automne 1861, il rédigea le texte d’une cantate en quatre
mouvements. Cette composition est ensuite restée dans ses
tiroirs pendant quatre ans, jusqu’à ce que Brahms se remette
au travail en 1865, après le décès de sa mère. Les quatre
premiers et les deux derniers mouvements de la version
définitive du Requiem étaient parachevés en août 1866. Le
cinquième mouvement sera composé en mai 1868.
En fait, l’idée d’écrire un requiem ne s’est probablement imposée à l’esprit de Brahms qu’après la mort de sa
mère. C’est pourquoi l’année 1865 est mentionnée comme
celle marquant la genèse de l’œuvre. Concernant le livret,
Brahms s’en est remis à la Bible luthérienne. La structure de
son requiem n’est donc pas celle que l’on retrouve habituellement dans une messe de requiem catholique. Et son texte
n’est pas non plus rédigé en latin – la langue du livret est
d’ailleurs le seul élément qui justifie la présence de l’adjectif
« allemand » dans le titre de l’œuvre.
La langue, toutefois, n’est pas l’élément premier qui
distingue Ein deutsches Requiem d’autres mises en musique
traditionnelles de textes de requiem, comme les versions
de Mozart, Berlioz, Fauré ou Verdi. La particularité de Ein
deutsches Requiem réside avant tout dans son contenu. Le
requiem latin est une prière pour le repos des morts menacés
par les abominations du Jugement dernier. Le Requiem de
Brahms, en revanche, apporte des paroles de consolation et
cherche à réconcilier les vivants avec l’idée de la souffrance
et de la mort. S’il faut en croire Sandig, l’écriture de l’œuvre a
constitué pour Brahms un exercice pour ainsi dire thérapeutique : « J’ai eu le sentiment que Brahms a écrit cette œuvre
avant tout pour lui-même, pour donner une place à sa souffrance. Sa mère venait de quitter ce monde et son ami Robert
Schumann l’avait précédée dans la mort peu de temps auparavant. Ce Requiem, il ne l’a pas écrit pour eux, mais pour lui.
Dès la première ligne, nous voyons bien que l’accent est placé
sur ceux qui restent, sur les vivants : Selig sind, die da Leid
tragen (Heureux ceux qui pleurent). »
De même, dans la liturgie classique, les phrases
abondent en sombres menaces ; dans le Requiem, chacun
des sept mouvements se conclut dans une joie persuasive ou
par une lueur d’espoir. « Brahms chante la joie de la vie »,
affirme Jochen Sandig. « Son œuvre est une affirmation
dénuée d’ambiguïté : carpe diem ! Profite de la vie tant qu’il
en est encore temps. Célèbre la vie. Le deuxième mouvement
l’exprime davantage encore. Certes, ce mouvement est une
marche funèbre mais, à la fin, son ton change. La musique
prend des inflexions positives. Il se produit une explosion
de joie. Je trouve d’ailleurs cette approche très moderne,
contemporaine. Les hommes modernes que nous sommes se
montrent peut-être plus rationnels à l’égard de la mort, une
attitude que nous retrouvons dans l’œuvre de Brahms : elle
est effectivement mélancolique, mais l’optimisme y conserve
une place. L’œuvre ne cesse de passer des tonalités majeures
aux tonalités mineures. »
Rituel universaliste
Les humeurs changeantes qui caractérisent Ein deutsches Requiem comptent beaucoup aux yeux de Jochen
Sandig. Notre metteur en scène n’est pas loin de considérer
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le requiem comme un deuil ; ses mouvements représentent
des étapes qu’il faut nécessairement traverser : « Le Requiem
de Brahms parcourt tous les sentiments humains concernant
la mort. À travers ces sept parties, le chœur comme les auditeurs passent par une sorte de rituel. Dans le concept de
human requiem, j’ai voulu expliciter cette idée de rituel. Par
exemple, l’auditeur ne pénètre pas dans la salle de la façon
habituelle, mais il est mené dans un espace déterminé, qui fait
transition. Nous demandons aussi aux spectateurs d’ôter leurs
chaussures et nous leur donnons un verre d’eau. Ce sont des
gestes simples, qui s’inscrivent dans le rituel. »
« En soi, assister à une pièce de théâtre ou à un
concert est déjà un acte rituel : c’est une expérience temporelle au cours de laquelle nous passons par des états d’esprit
divers. Et le sentiment qui nous habite quand nous quittons la
salle est crucial. C’est a fortiori le cas du Requiem de Brahms,
où l’élément de la joie assure une fonction clé : il provoque
la catharsis, ce sentiment libérateur, irradiant, qui succède
à une tension intense et à des sentiments négatifs. Dans la
troisième partie, le baryton exprime un profond désespoir, par
exemple, il a conscience de la finitude de sa vie. La quatrième
partie exprime ensuite la joie, tandis que la cinquième nous
console, la soprano chante la vie éternelle – l’amour maternel,
en réalité. D’ailleurs, il faut bien noter que Brahms, d’habitude si réservé sur le plan des sentiments personnels, n’a
pas commencé l’écriture de ce mouvement, le dernier qu’il
a composé, avant d’avoir pu se libérer de la terrible expérience que la disparition de sa mère avait été pour lui. Après
la sérénité de la cinquième partie, le sixième mouvement se
fait très dramatique, on se croirait presque à l’opéra. C’est le
climax de l’œuvre. Le moment de la purification intervient. Le
septième et dernier mouvement résonne comme une conclusion générale. Le tout dernier mot est le même que le premier :
selig. Après avoir vécu et écouté human requiem, l’auditeur ne
ressort pas triste ou oppressé. Que du contraire. La catharsis
a opéré et là réside l’aspect incroyable de la composition de
Brahms. »
De par cette catharsis, Sandig voit Ein deutsches
Requiem comme un voyage spirituel qui n’est en rien réservé
aux chrétiens, même si son livret s’inspire de textes bibliques.
Dans la composition de Brahms, le Christ n’est pas mentionné
une seule fois. Même si le Requiem du maître hambourgeois
est profondément enraciné dans les convictions chrétiennes,
il se trouve aux antipodes du dogme au sens le plus strict du
terme. Ce Requiem s’adresse en réalité à tous les croyants,
quelle que soit leur religion. Cet élément donne à l’œuvre une
teinte plus humaniste que chrétienne, davantage spirituelle
que religieuse.
« Brahms était croyant, mais pas fanatique. Il laissait
beaucoup de place au doute, raison pour laquelle il ne ressentait pas le besoin de proposer une solution, une réponse
définitive qui aurait pris la forme de l’au-delà. Brahms ne
propose aucune solution. Sauf peut-être par sa musique. Les
disciples de différentes religions, mais aussi beaucoup de
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non-croyants, sont systématiquement émus par l’œuvre de
Brahms et par human requiem. Il est difficile d’y rester insensible, au sens littéral comme au figuré », conclut Sandig.
Installation concertante
À la question : puisque la version d’Ein deutsches
Requiem de Brahms recèle déjà tant de force, tant de sens,
quelle est donc la valeur ajoutée d’une mise en scène de ce
chef-d’œuvre ? Jochen Sandig répond : « Effectivement, la
musique de Brahms est magnifique et à immensément à offrir.
C’est pourquoi je n’ai pas voulu "en rajouter une couche",
c’eut été trop. Mon objectif était de faire vivre la musique plus
intensément à l’auditeur. Je ne considère même pas human
requiem comme une mise en scène. On pourrait tout à fait
qualifier human requiem d’installation concertante ou même
d’installation sonore. La représentation se veut très simple
et transparente. Ce n’est pas un spectacle. Dès le début, il
était évident que je ne travaillerais qu’avec les musiciens, pas
avec des acteurs ou des danseurs professionnels. »
« Je n’ai donc pas fait du vrai théâtre, où le spectateur
se trouve assis, reste passif et regarde ce qui se passe sur
la scène. Le spectateur ne regarde pas la représentation, il
se trouve dedans, dans la musique. Le public est placé entre
les membres du chœur, littéralement au centre de l’action.
Il partage chaque moment avec les chanteurs. Comme l’auditeur se trouve tellement près des chanteurs, les membres
du chœur sont aussi en quelque sorte très vulnérables, très
exposés, ce qui intensifie l’authenticité et la perception
directe de la musique. D’ailleurs, cette façon de procéder a
été un immense défi pour les membres du chœur : ils se sont
retrouvés tout à coup seuls, solistes, un rôle auquel ils ne
sont pas accoutumés. »
« Précisons en passant que cette approche naturelle,
peu fardée, se révèle très proche du paysage théâtral belge.
Ce qui se fait ici est fascinant, je trouve. En Flandre et en
Belgique, il existe une culture théâtrale où les acteurs ne se
comportent pas vraiment comme des acteurs. Ils ne jouent
pas un rôle, ils ne surjouent pas. Je suis très attiré par ce
type de théâtre, beaucoup plus terre à terre qu’ailleurs. Je
trouve aussi que les Halles de Schaerbeek sont géniales. La
taille et l’acoustique du lieu se prêtent parfaitement à human
requiem. De plus, le bâtiment des Halles est relativement
modeste, il n’a rien d’une imposante salle d’opéra ou de
concert. C’est encore un autre élément qui convient parfaitement. Et la localisation de la salle, au beau milieu d’un quartier
d’habitations, dans une communauté, ne pouvait pas tomber
mieux. J’espère que les habitants des environs viendront voir
le spectacle parce que dans mon expérience, human requiem
rapproche beaucoup les gens. »
Alexander Jocqué
Nicolas Fink, chef d’orchestre
Chef d’orchestre suisse formé à la Lucerne Music
Academy en direction de chœur et chant, Nicolas Fink enrichit
sa formation au fil de nombreuses master classes. Il a dirigé
des chœurs comme le Rundfunkchor de Berlin, ceux du MDR
Leipzig, du WDR Cologne, de Radio France et a collaboré avec
des chefs réputés tels que Simon Rattle, Marek Janowski et
Thomas Hengelbrock. Le concert de Noël au Berliner Dom,
le human requiem et la Liturgy Of St. John Chrysostom de
Rachmaninov figurent parmi ses projets les plus marquants.
Il a aussi dirigé la Coro Casa da Música de Porto lors d’un
programme consacré à Bach et Schütz. Il montre par ailleurs
beaucoup d’intérêt pour les projets interdisciplinaires.
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Sylvia Schwartz, soprano
La soprano espagnole Sylvia Schwartz a étudié à l’Escuela Superior de Canto de Madrid et s’est perfectionnée au
Conservatoire Hanns Eisler de Berlin avec Wolfram Rieger,
Thomas Quasthoff et Julia Varady. Elle a pris part à des
productions comme La Flûte enchantée de Mozart (Sir Colin
Davis/LSO). Elle a travaillé avec des chefs réputés comme Sir
Colin Davis, Daniel Barenboim, Gustavo Dudamel ou Marc
Minkowski. En qualité de chanteuse d’opéra, elle a foulé des
scènes comme le Deutsche Staatsoper Berlin, la Scala de
Milan et le Wiener Staatsoper.
Konrad Jarnot, baryton
Né à Brighton, Konrad Jarnot a étudié le chant chez
Rudolf Piernay à la Guildhall School of Music and Drama de
Londres. Il s’est perfectionné avec Fischer-Dieskau. Konrad
Jarnot se consacre principalement au lied même s’il mène par
ailleurs une carrière de chanteur d’opéra. Distingué par de
nombreuses récompenses (Prix Decca lors des Kathleen Ferrier
Awards, médaille d’or de la Guildhall School et Premier Prix
du Concours ARD), il s’est produit dans des salles de concert
comme le Royal Albert Hall, le Wigmore Hall, le Benaroya Hall
de Seattle, le Salzburger Festspielhaus et le Gewandhaus de
Leipzig.
Angela Gassenhuber, piano
La pianiste Angela Gassenhuber est née à Munich.
Elle a étudié le piano à la Hochschule für Musik und Theater
de sa ville natale ainsi qu’au Royal Northern College of Music
de Manchester. Depuis la fin des années 1980, elle donne
des concerts en Allemagne et dans le reste du monde avec
des partenaires comme Peter Lukas Graf, Karl Leister et le
Klaviertrio Berlin. Angela Gassenhuber est une pianiste très
demandée dans les productions théâtrales et est également
pianiste d’orchestre dans diverses formations allemandes.
Depuis 1995, elle est répétitrice au conservatoire Hanns Eisler
de Berlin.
Philip Mayers, piano
Philip Mayers est originaire d’Australie où il a étudié
au Conservatoire du Queensland, à Brisbane. Après trois
années comme pianiste free-lance en Australie et en NouvelleZélande, il s’est rendu à Berlin pour y étudier la musique de
chambre auprès de Philip Moll. Aujourd’hui, Philip Mayers jouit
d’une excellente réputation d’interprète de musique contemporaine, à la fois comme accompagnateur de lieder et comme
coach vocal. Il aide régulièrement des chanteurs qui se préparent pour les Bayreuther Festspiele ou se produisent entre
autres au Royal Opera House et au Staatsoper Berlin. Philip
Mayers est aussi compositeur et arrangeur.
Rundfunkchor Berlin
Le Rundfunkchor Berlin a été fondé en 1925. Le chœur,
réputé pour son vaste répertoire, sa précision et sa palette
sonore nuancée, donne une soixantaine de concerts par an. Le
Rundfunkchor a déjà été dirigé par les chefs les plus célèbres du
moment, comme Simon Rattle, Christian Thielemann ou Daniel
Barenboim. Depuis 2015-2016, le chœur est placé sous la direction de Gijs Leenaars. human requiem, LOVER, Chrysostomos,
Cosmic Lights et le programme pédagogique SING! comptent
parmi ses initiatives qui font autorité. Le chœur dispose d’une
abondante discographie, saluée par trois Grammy’s.
Jochen Sandig, mise-en-scène
Jochen Sandig est un dramaturge et metteur en scène
allemand. Après ses études de psychologie et de philosophie,
il s’est installé à Berlin pour y devenir entrepreneur culturel. Il
a fondé dans la capitale allemande quatre institutions culturelles, dont le Kunsthaus Tacheles et Radialsystem V. Avec cet
« espace pour les arts et les idées », Jochen Sandig organise
des expositions et des spectacles mais aussi des événements
consacrés à la politique, à l’économie et aux sciences. Avec
son épouse, la chorégraphe Sasha Waltz – et dramaturge dans
human requiem –, Jochen Sandig a fondé la compagnie de
danse internationale Sasha Waltz & Guests, dont le siège est
Radialsystem V. Jochen Sandig a été fait Chevalier de l’Ordre
des Arts et des Lettres en France.
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© Matthias Heyde
Musiciens
Soprano
Alto
Ténor
Basse
Anne Bretschneider
Judith Engel
Katrin Fischer
Catherine Hense
Lotta Hultmark
Petra Leipert
Gesine Nowakowski
Sarah Padopoulou
Heike Peetz
Sabine Puhlmann
Karen Rettinghaus
Uta Schwarze
Anett Taube
Beate Thiemann
Aline Vogt
Anke Voigt
Ricarda Vollprecht
Isabelle Voßkühler
Gabriele Willert
Roksolana Chraniuk
Sabine Eyer
Annerose Hummel
Ute Kehrer
Christine Lichtenberg
Sera Jung
Judith Löser
Kristiina Mäkimattila
Josette Micheler
Bettina Pieck
Christina Seifert
Judith Simonis
Tatjana Sotin
Anne-Kristine Zschunke
Peter Ewald
Robert Franke
Friedemann Hecht
Jens Horenburg
Kober Thomas
Ulrich Löns
Holger Marks
Seongju Oh
Jan Remmers
Norbert Sänger
Hartmut Schröder
Markus Schuck
Joo-hoon Shin
Johannes Spranger
Joachim Fiedler
Oliver Gawlik
Sascha Glintenkamp
Young Wook Kim
Artem Nesterenko
Dmitry Nesterenko
Thomas Pfützner
Axel Scheidig
Jörg Schneider
Rainer Schnös
Wiebke Renner
David Stingl
Wolfram Teßmer
Michael Timm
René Voßkühler
Georg Witt
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Johannes BRAHMS (1833-1897)
Ein deutsches Requiem, op. 45 (1865-1868)
1. Selig sind, die da Leid tragen
4. Wie lieblich sind deine Wohnungen, Herr Zebaoth
Selig sind, die da Leid tragen, denn sie
Sollen getröstet werden.
Wie lieblich sind deine Wohnungen,
Herr Zebaoth!
Meine Seele verlangt und sehnet sich nach
Den Vorhöfen des Herrn; mein Leib und
Seele freuen sich in dem lebendigen Gott.
Wohl denen, die in deinem Haus wohnen,
Die loben dich immerdar.
Die mit Tränen säen,
Werden mit Freuden ernten.
Sie gehen hin und weinen und tragen edlen
Samen, und kommen mit Freuden und bringen
Ihre Garben.
5. Ihr habt nun Traurigkeit
2. Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
Denn alles Fleisch, es ist wie Gras und alle
Herrlichkeit des Menschen wie des Grasses
Blumen. Das Gras ist verdorret und die
Blumen abgefallen.
So seid nun geduldig, liebe Brüder, bis auf die
Zukunft des Herrn. Siehe, ein Ackermann
Wartet auf köstliche Frucht
Der Erde und ist geduldig darüber, bis er
Empfange den Morgenregen und Abendregen.
So seid geduldig.
Denn alles Fleisch, es ist wie Gras und alle
Herrlichkeit des Menschen wie des Grasses
Blumen. Das Gras ist verdorret und die Blume
Abgefallen.
Aber des Herrn Wort bleibet in Ewigkeit.
Die Erlöseten des Herrn werden wieder kommen,
Und gen Zion kommen mit Jauchzen;
Ewige Freude wird über ihrem Haupte sein;
Freude und Wonnen werden sie ergreifen und
Schmerz und Seufzen wird weg müssen.
Ihr habt nun Traurigkeit; aber ich will euch
Wieder sehen und euer Herz soll sich freuen
Und eure Freude solle niemand von euch nehmen.
Sehet mich an: Ich habe eine kleine Zeit
Mühe und Arbeit gehabt und habe grossen
Trost gefunden.
Ich will euch trösten wie einen seine Mutter tröstet.
6. Denn wir haben hie keine bleibende Statt
Denn wir haben hie keine bleibende Statt,
Sondern die Zukünftige suchen wir.
Siehe, ich sage euch ein Geheimnis:
Wir werden nicht alle entschlafen, wir werden
Aber alle verwandelt werden;
Und dasselbige plötzlich, in einem Augenblick,
Zu der Zeit der letzten Posaune. Denn
Es wird die Posaune schallen, und die Toten
Werden auferstehen unverweslich, und wir
Werden verwandelt werden. Dann wird erfüllt
Werden das Wort, das geschrieben steht:
Der Tod ist verschlungen in den Sieg.
Tod, wo ist dein Stachel? Hölle, wo ist dein Sieg?
3. Herr, lehre doch mich
Herr, lehre doch mich, dass ein Ende mit mir
Haben muss, und mein Leben ein Ziel hat,
Und ich davon muss.
Siehe, meine Tage sind einer Handbreit vor
Dir, und mein Leben ist ein Nichts vor dir.
Ach, wie gar nichts sind alle Menschen, die
Doch so sicher leben. Sie gehen daher wie
Ein Schemen, und machen ihnen viel vergebliche
Unruhe; sie sammeln und wissen
Nicht, wer es kriegen wird.
Nun Herr, wes soll ich mich trösten?
Ich hoffe auf dich.
Der Gerechten Seelen sind in Gottes Hand
Und keine Qual rühret sie an.
Herr, du bist würdig zu nehmen Preis und
Ehre und Kraft, denn du hast alle Dinge
Geschaffen, und durch deinen Willen haben
Sie das Wesen und sind geschaffen.
7. Selig sind die Toten, die in dem Herren sterben
Selig sind die Toten, die in dem Herren sterben,
Von nun an. Ja der Geist spricht, dass sie
Ruhen von ihrer Arbeit; denn ihre Werke folgen
Ihnen nach.
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agenda
THE RITE OF SPRING
Radio Filharmonisch Orkest,
Diego Matheuz
DER TOD UND DAS MÄDCHEN
Kuss Quartet
FRI 18.3 20:00
WED 9.3 20:00 Bozar
Conservatorium Brussels
HUMAN REQUIEM
ST. JOHN PASSION BACH
Rundfunkchor Berlin, Nikolas Fink,
Jochen Sandig, Sasha Waltz
Andreas Spering, Pierre Audi,
Wim Delvoye, B’rock, NFM Choir
& Muziektheater Transparant
THU —SAT 10/11/12.3 20:30 Kaaitheater
24.3 2016
FRI —SAT 18/19.3 20:00
Les Halles de Schaerbeek
WATER PASSION
Radio Koor, Tan Dun
STABAT MATER SZYMANOWSKI Vlaams
SAT 19.3 20:00 Bozar
London Philharmonic Orchestra
& Choir, Vladimir Jurowski
FRI 11.3 20:00
Bozar SEPTEM VERBA A CHRISTO
Akademie Für Alte Musik Berlin,
René Jacobs
IL PRIMO OMICIDIO
Concerto italiano,
Rinaldo Alessandrini
SAT 19.3 20:00 Concertgebouw
BRUCKNER 9
SAT 12.3 20:00 Bozar
National Orchestra of Belgium,
Michael Schønwandt
SONGS OF PASSION
& COMPASSION
Shanti! Shanti! & ZWAP
SUN 13.3 11:00
Flagey
KIESLOWSKI’S DECALOGUE
IN MUSIC
NFM Wrocław Philharmonic
& Choir,Zbigniew Preisner
SUN 13.3 20:00 Flagey
SUN 20.3 15:00 Bozar
STABAT MATER / SCHUBERT
Le Cercle de l’Harmonie &
Vokalakademie Berlin, Jérémie Rhorer
MON 21.3 20:00
MON 21.3 20:00 Théâtre
Gli Angeli Genève, Stephan Macleod
TUE 15.3 20:00 Kapellenkerk
du Vaudeville
VIA CRUCIS
Jan Michiels, Inge Spinette
& Polish Cello Quartet
Orchestre des Champs-Elysées & Collegium Vocale Gent,
Phvilippe Herreweghe
ACTUS TRAGICUS
deSingel
SUPERNOVA
DIE SIEBEN LETZTEN WORTE
MON 14.3 20:00 Bozar
Brugge
TUE 22.3 20:00 Bozar
ST. MATTHEW PASSION / BACH
Monteverdi Choir & English
Baroque Soloists, John Eliot Gardiner
WED
23.3 20:00 Bozar
MAHLER 3
YELLOW LOUNGE
Budapest festival orchestra
& NFM Choir, Iván Fischer
Miloš, Lucas & Arthur Jussen,
Esther Yoo
WED 16.3 20:00 Bozar
EIC 360°
Ensemble intercontemporain,
Matthias Pintscher
THU 17.3 20:00
Bozar
THU 24.3 20:00 Mirano
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