Socks N°118 - Gai-Eros

Transcription

Socks N°118 - Gai-Eros
Tom Daley amoureux
Une vie de chaussette
La guerre des crampons
N° 118
Automne 2014
1
SOCKS
Revue de presse
Sommaire
REVUE DE PRESSE
> Footballeur dépouillé
> Ronaldinho finit en
chaussettes
> Port de chaussettes prohibé
au Pakistan
> Que sont les Pumps ?
> Le porno qui n’enlève pas ses
chaussettes
> Rugby : joueurs aux
chaussettes arc-en-ciel
> Justin Bieber : exigences de
star
> “Cock in a sock”
pages 2 à 4
CHAUSSETTES DE STARS
Tom Daley et Dustin : l’amour au
grand jour
pages 5 et 6
DANS LA PEAU DE...
Une journée mouvementée de la
vie d’une chaussette
pages 7 et 8
NOUVELLES
> Une radio plus intrusive que
prévu
> Mon pote et ses chaussettes
> Lundi soir pisseux et juteux
pages 9 à 15
CINEMA
“Rubber” : mauvais raccord
page 10
MODE
La guerre des crampons
page 16
TEMOIGNAGES
> Laisse pas traîner tes cho7,
c’est pas perdu pour tout le
monde
> Situations gênantes en
chaussettes
page 17
CHOUCHOU
Christophe Lemaitre : toujours
en pointe !
page 18
LITTERATURE
> Chaussettes sur le sable
> Au vestiaire
page 19
Footballeur dépouillé
Dans une vidéo postée sur le Net, aussi étonnant que cela puisse
paraître, on y voit un petit groupe de supporters du club serbe du
Partizan Belgrade se ruer sur un joueur de leur équipe fétiche
pour le dépouiller de
ses vêtements ! Les
supporters fétichistes
sont repartis qui avec
le maillot, le short ou
les chaussettes. Mais
aucun n’a eu
l’indécence de
s’emparer du slip...
L’honneur est sauf ! Et
au final, le footballeur
a même eu droit à un
gros câlin ! Belle
récompense, non ?
(www.acausedesgarcons.com)
Ronaldinho finit Pakistan : port
en chaussettes
de chaussettes
prohibé
Scène insolite au coup de sifflet
final de la demie entre le Raja
Casablanca et l'Atlético Mineiro au
Mondial des clubs. Plusieurs
joueurs et membres du staff du Raja
se sont précipités vers Ronaldinho
pour lui soutirer des affaires ou ne
serait-ce qu'une poignée de mains.
Tout sourire malgré l'élimination de
son équipe (3-1), le Brésilien,
buteur lors de cette rencontre, s'est
prêté à ce petit jeu de bon cœur. Il a
tout de même finit en chaussettes,
des adversaires récupérant ses
chaussures en souvenir.
(madeinmotorsport.com)
Ne plus porter de chaussettes pour
rétablir le fonctionnement électrique
d'un pays ? Aussi étrange que cela
puisse paraître, c'est ce qui est en
train de se passer au Pakistan. En
effet, à cause de gros problèmes
d’énergie, le gouvernement a décidé
de couper l'air conditionné dans
tous les bureaux du pays. Les
poussant ensuite à interdire le port
de chaussettes au bureau afin
d'éviter tous les désagréments
odorants. « Le code vestimentaire
inclut une chemise blanche ou
claire (manches longues ou milongues) avec des pantalons clairs
ou le shalwar kameez avec un gilet
et des mocassins (sans lacets) ou
des sandales (des chaussures avec
(Suite page 3)
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SOCKS
(Suite de la page 2)
des sangles) sans chaussettes. Tous
les fonctionnaires ont eu sept jours
pour se préparer et ont ordre de
respecter le code vestimentaire », a
indiqué un communiqué du
gouvernement. « Il n’y aura plus
d’utilisation publique de diffuseurs
d’air conditionné jusqu’à ce que
nous connaissions une amélioration
substantielle de la situation
d’énergie dans le pays », détaille le
communiqué. Pakistan Today
explique que ces problèmes
d’énergie entraînent des coupures
d’électricité quotidiennes, certaines
durant même entre 16 et 22 heures.
Alors arrêter de porter des
chaussettes n'est finalement peutêtre qu'un petit prix à payer ?
Rugby : Les joueurs aux
chaussettes arc-en-ciel
(www.grazia.fr)
Les “Berlin Bruisers” (les malabars de Berlin) constituent la première
équipe gay de rugby de la capitale allemande. Normal pour ses joueurs de
porter des chaussettes aux couleurs de l’arc-en-ciel.
(Têtu)
Que sont les
Pumps ?
Avant d’être un célèbre modèle de
baskets popularisé par Reebok au
début des années 1990, les pumps
sont ces escarpins vernis à semelle
fine et empeigne basse, surmontés
d’un ruban. On les a souvent vus
aux pieds d’Oscar Wilde, de Gary
Grant ou encore de Frank Sinatra.
Ces escarpins se portent souvent
avec des mi-bas.
(GQ)
Au feu les
pompiers : Le
porno gay qui
n'enlève pas ses
chaussettes
Certes c'est un film qui n'a pas la
vocation et l'utilité d'un film
3
hollywoodien, certes c'est un film
qui vise essentiellement un public
masculin touché par des clichés
forts en termes d'excitation, certes
le budget était probablement
limité. Mais non, il n'y a aucune
excuse pour n'avoir eu que trois
phrases (toutes prononcées par le
seul bonhomme qui s'est fait
sodomiser dans le film), pour le
manque total de continuité entre
les scènes, pour le désintérêt et
l'ennui visibles de tous les acteurs,
pour le manque d'un minimum de
sensualité et d'érotisme (par
exemple enlever ses chaussettes
quand on se fait sucer) et surtout
pour l'incapacité de tous les acteurs
à savoir rouler un patin
correct ! Reste-il quelques points
positifs ? Au moins, les acteurs
n'étaient pas imberbes et certaines
prises de vue cinématographiques
étaient assez surprenantes - l'effet
"vue du dessous" est toujours
inattendu !
(lexpress.fr)
Justin Bieber :
Exigences de star
Certaines stars qui, en plus d’une liste
de desiderata longue comme le bras,
ont des exigences qui tiennent plus du
gros caprice d’enfant gâté que du
simple souhait.
Le site TMZ s’est procuré la « wish
list » (la liste de souhaits) que Justin
Bieber fait parvenir avant toute séance
photos. Elle vaut son pesant de
chamallows. Tout d’abord, le chanteur
canadien exige des assiettes de
charcuteries et de crudités, une boîte
de barres de céréales à la pomme, un
plateau de sandwich au beurre de
cacahuètes, un autre au fromage, deux
paquets de bonbons Haribo au Coca et
un paquet de bonbons de la marque
Swedish Fish. Le tout évidemment
accompagné de couverts propres, de
sel, de poivre, de moutarde, de
mayonnaise et de ketchup. Histoire de
digérer ce menu pas vraiment super
light, Justin exige des litres de tisane à
la camomille et de thé vert. Le jeune
chanteur demande également à ce que
soit mis à sa disposition un dressing
comprenant des chaussettes, des teeshirts et des débardeurs, le tout en
blanc immaculé. Pour le cas où il lui
prendrait de faire un strip-tease sur
scène, il vaut mieux que ses
chaussettes soient impeccables (photo
ci-dessous).
SOCKS
“Cock in a sock” Mais avec quelles
chaussettes ?
Depuis quelques temps, les hommes semblent prendre un malin plaisir à enfiler
leur chaussette en guise de cache-sexe sur Instagram. Mais aussi amusante et
plaisante soit cette démarche, elle en dit long sur le choix parfois hasardeux des
chaussettes de ces messieurs.
La campagne “Cock in a sock” (soit “une bite dans une chaussette”), est une
initiative qui fait fureur outre-Manche pour sensibiliser et aider à financer la
recherche contre le cancer des testicules. Avec, vous l’aurez compris, comme
points-clés un monsieur, dévêtu de préférence, un pénis… et une chaussette. Cellelà même qui ne devrait pas être aussi choisie à la légère que ça.
Règle n°1 : Optez pour des chaussettes de bonne qualité. “Oui, mais ce ne sont
que des chaussettes” ? Celles à bon marché seront très probablement en matière
synthétique, empêchant la peau de respirer et d’évacuer la transpiration, et c’est
bien dommage, quand on sait que les pieds d’un homme produisent en moyenne
30 cl de sueur par jour. A choisir en coton de manière générale, ou en laine pour
les jours les plus froids, avec une dose minime de synthétique (notamment du
lycra) pour garantir l’élasticité de vos chaussettes. Tant pour glisser vos “Cocks in
a sock” que pour vos chevilles.
Règle n°2 : Un peu de fantaisie dans vos chaussettes Le pied, tout simplement,
et sans faire de (trop) mauvais jeu de mot. Les couleurs, motifs et imprimés sont
les bienvenus, tant qu’ils sont adaptés à la situation et/ou pleinement assumés par
leur porteur. Les chaussettes à message humoristique seront quant à elles
prohibées, tout simplement : qui a bien envie de rire en voyant ces appendices ?
Règle n°3 : Règle simple comme bonjour, et pourtant bien trop souvent oubliée,
les chaussettes trouées, tachées et détendues se rangent dans un seul et unique
endroit : votre poubelle. Arrêtez donc d’y glisser vos pieds, ou tout autre chose.
Quelques chaussettes pour démarrer du bon pied : Falke pour sa légendaire
rigueur allemande, les couleurs en plus ; Happy Socks, les chaussettes suédoises
ultra-colorées qui se sont faites photographier par David LaChapelle ;
Archiduchesse, les chaussettes 100% Made in France dans toutes les couleurs
possibles et imaginables.
Chris Sengthong
(tetu.yagg.com)
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SOCKS
Tom Daley
et Dustin
L’amour au
grand jour
Deux jeunes
gens bien dans
leur peau et
dans leurs
fringues. En
amoureux
jusque dans leur
tenue : teeshirt, short,
skets et
socquettes.
Ne sont-ils pas
mignons ?
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SOCKS
Depuis l’émouvante
sortie du placard du
plongeur britannique
Tom Daley,
beaucoup de médias
l’ont associé au
scénariste Dustin
Lance Black.
Différentes photos,
parfois postées par
Tom lui-même,
confirment plus
qu’une complicité
(voir page
précédente). Et le
soir de Noël 2013,
les deux amis
publiaient sur
Instagram ou Twitter
une photo de leurs
pieds parés de belles
chaussettes arc-enciel… allusion plus
qu’évidente ! Outre les
chaussettes, Tom a reçu un
tablier grand chic Gay Icon
dont le paquet était orné d’un
joli ruban Rainbow.
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SOCKS
DANS LA PEAU D’UNE... chaussette
IT
INÉD
Une journée
mouvementée de la vie
d’une chaussette
Le destin peut être est implacable aux pieds d’un
garçon peu regardant quant au sort de ses
chaussettes.
J
e suis une paire de chaussettes
de tennis comme beaucoup
d’autres. Pas de logos, pas de
coton sélectionné mais du fil
bas de gamme qui ne me rend pas
particulièrement sexy. Je sais par
exemple que les gays
embourgeoisés ne me porteront
jamais. Seules deux bandes, rouge
et bleu, habillent le haut de ma tige.
J’ai été fabriquée en ExtrêmeOrient. Des jeunes gens m’ont mises
en pack et expédiées aux
quatre coins du monde. Je me
retrouve sur les étals des
supermarchés parmi des lots
vendus au moindre coût,
généralement en tête de
gondole pour bien signifier
que ma place n’est pas d’être
en compagnie des chaussettes
de marque. Je me retrouve en
produit d’appel pour petit
budget… Je me sens
dévalorisée dès le départ.
C’est peu dire par rapport à ce
qui m’attend et à mon
espérance de vie…
Mon maître (si je puis appeler
ainsi celui qui a prévu de me
mettre à ses pieds) s’appelle
Guillaume. Il travaille dans le
bâtiment. Rien à dire, c’est un
beau gosse et je suis plutôt
fière de me retrouver à vêtir
7
ses pieds. Quand il m’a enfilé ce
matin-là, il était à cours de
chaussettes. Il m’avait acheté en
sachant pertinemment que j’allais
servir sans tarder. Il n’était pas du
genre à stocker des chaussettes au
fond d’un tiroir. Je n’étais pas du
genre à servir à l’occasion
d’événements particuliers comme
une rencontre avec son élu(e) de
cœur face à qui il devrait se
présenter avec des chaussettes
impeccablement nettes. Non, j’étais
destinée à un usage domestique.
Donc, il est rentré de son jogging
après m’avoir bien imprégnée de
l’odeur de ses baskets. Il est en
retard, il ne prend pas de douche et
me voilà privée de la lumière du
jour au fond de ses Caterpillar de
chantier pas très nettes : c’est
humide, un peu boueux. Toute la
journée, je suis soumise à la
transpiration de mon maître. La
chaleur qu’il fait à l’extérieur
transforme l’intérieur de la
chaussure en fournaise. J’absorbe
comme je peux la sueur qui
s’évapore de ses pieds. C’est moite,
c’est chaud. Au contact de mes
fibres, ça se transforme en un
cloaque putride. J’infecte l’intérieur
de la chaussure. Je sais que mon
maître va m’en vouloir de dégager
autant de mauvaises odeurs. La
blancheur de mes fibres a viré
depuis longtemps. Je sens bien
sourdre la crasse qui me défigurera
à jamais. Malgré le nombre de
lavages, je resterai d’un gris sale.
Une fois déchaussé, mon maître
foule sans complexe le carrelage
(Suite page 8)
SOCKS
(Suite de la page 7)
souillé d’un vestiaire ou de toilettes
douteuses. Aujourd’hui, Guillaume
s’est enfermé dans une cabine et
entreprend de se masturber en
pensant au beau brun entrevu sur le
chantier. Des éclaboussures de
sperme viennent s’écraser sur le sol.
Volontairement ou non, Guillaume
vient de poser son pied dans sa
semence. J’écrase et mon coton
s’imbibe de cette crème grasse… Je
sécherai tant bien que mal au fond
de sa Cat’ déjà recouverte d’une
pellicule de crasse…
Puis mon maître enfile des baskets
dont la semelle intérieure ressemble
à une mosaïque de tâches délavées
et va se dépenser dans une salle de
remise en forme. Il transpire tant
qu’il peut, je me noircie à vue
d’œil… et de nez. A son retour
chez lui, je pensais que Guillaume
me laverait mais il se désintéresse
de mon cas et me jette
répulsivement dans un placard à
chaussures déjà fortement parfumé
d’odeurs de transpiration.
D
ans mon état critique et
pitoyable, je vais rester
plusieurs semaines au
fond du placard, à servir
de serpillière aux semelles de ses
chaussures. Jusqu’au jour où
Guillaume décide de faire le tri et
m’y découvre plus lamentables que
jamais. Je suis cartonnée par la
sueur et la boue sèche. Puisque je
fus portée neuve, il me reste des
traces de douceur dans ma saleté.
Mais Guillaume n’est pas du genre à
se formaliser pour une paire de
chaussettes de moindre intérêt. Il
me saisit du bout des doigts et me
plaque au fond d’une poubelle sans
l’ombre d’un remord. Je sens bien
que je vais finir étouffée sous un tas
de détritus en tout genre.
Mais ce jour-là, encore bien visible
au-dessus de la poubelle, j’attire
l’attention d’un fétichiste… Après
avoir porté un regard discret aux
alentours, il me met en boule au
fond d’une de ses poches. Je pensais
avoir droit à un lavage… Que
nenni ! Il m’enfile tel quel à ses
pieds déjà puants. Peu à peu, sa
sueur humidifie le coton, réveillant
mes anciennes odeurs cartonnées. Je
me sentais humiliée une deuxième
fois. Au bout de trois jours de ce
traitement, épouvantable à sentir, il
me met sous le nez d’un mec trop
mignon. Je suis humée en
profondeur, parcourue par une
langue gourmande et salivante.
Quand il m’arrache des pieds de
mon maître, je suis une chiffe molle.
Rien ne me sera épargnée ; voilà
que le jeune mec répand des giclées
abondantes de semence sur moi.
Mon maître accepte de me céder à
son amant en vue d’autres profonds
sniffages. Je vais donc encore servir
de réceptacle à des masturbations
quotidiennes.
J
usqu’au jour où, raidie par la
sueur et le sperme froids, je
termine au fond d’un sac
poubelle au milieu de déchets
alimentaires. Je sais alors que ma
dernière heure est arrivée. Plus
aucun espoir de sauvetage en vue !
L’incinérateur aura raison de ma
misérable existence de chaussette…
P.P.
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SOCKS
Nouvelles
Une radio plus
intrusive que
prévue
Nu, en chaussettes, dans un
cabinet de radiologie, un patient
va attirer l’oeil d’un actif
fétichsite....
J
'ai quelques soucis de santé
mais rien de bien méchant. Le
médecin me prescrit une
échographie testiculaire.
Je prends donc rendez-vous dans un
cabinet de radiologie où je vais
d'habitude. Le jour J, la secrétaire
me fait patienter un moment en salle
d'attente. On m'appelle... ça y est, le
moment de leur montrer mon engin
est arrivé. L'assistante me demande
de retirer tous mes vêtements dans
la cabine sauf les cho7. Hé hé, si tu
savais comme je kiffe être à poil en
cho7. Là, j'ai fait soft, j'ai mis des
Lacoste de deux jours seulement.
Je me rends ensuite dans la salle où
doit se passer l'échographie et
j'attends un peu à poil comme un
débile. Souvent dans les cabinets de
radiologie plusieurs cabines donnent
sur la salle où se font les examens.
Et là je remarque qu'il y a un mec
dans une des cabines, la porte est
9
entrouverte (comme souvent là-bas,
les portes ferment mal). Putain,
sacré mec, pile mon genre. Brun,
petite barbe de trois jours, lui est
torse nu. Je remarque que le mec me
matte. Normal, j'ai un beau morceau
de 19/4 entre les jambes et bien
poilu. Je fais un sourire au mec et
prend ma teub en main pour lui
montrer comment elle tient bien
dans ma main. Et là le mec sort sa
bite, super poilue avec un bon gros
gland rouge. Le salaud, il veut que
j'ai la gaule ou quoi, il sourit fier de
l'effet qu'il me produit. Je me
reconcentre et passe mon
échographie. La porte aura été
refermée par l'assistante.
Je sors et retourne m'installer en
salle d'attente pour patienter le
temps que les résultats soient
imprimés. Le mec me rejoint dans la
salle d'attente au bout de cinq
minutes. Nous sommes deux. Nos
regards se croisent et il me sourit, je
lui rends son sourire. Il joue ensuite
sur son portable, j'ai l'impression
qu'il commence à avoir la gaule.
Putain ! Il est sans-gêne ce mec
mais il me fait kiffer. A un moment,
il est appelé au bureau et il pose son
portable bien en évidence sur une
chaise. Je matte discretos l'écran et
je vois qu'il est connecté sur le site
« maqueue » à matter des bites. Je
me décide de changer de place pour
être plus près de son téléphone. Je
lui choppe et le mets sur ma page
« maqueue ». Mon profil est
clairement décrit, kiffeur de cho7,
skets, exhib, etc et des photos de
moi très hot. J'espère que le mec
comprendra et me contactera. Il
revient s'asseoir et il reprend son
téléphone. Il me sourit et me fait un
clin d'oeil, il a compris. Il écrit sur
son portable. Je sors le mien. Bingo,
j'ai un mail qui dis : « Hey mec, t'as
une bonne bite, j'ai pas pu
m'empêcher de la mater avant. Ça
(Suite page 10)
SOCKS
Cinéma
(Suite de la page 9)
te dis un plan ? Je suis actif bonne
teub, endurant. Open ».
Je lui réponds ouais carrément ! Je
lui donne rendez-vous en sortant du
laboratoire. Je lui donne un endroit,
lui donne la marque et modèle de
ma caisse, qu'il me rejoigne. Je
quitte le labo avec mes clichés et
vais vers un bois discret. Quinze
minutes plus tard mon bogoss
apparaît. Là, je lui baisse direct le
pantalon et lui suce sa bonne bite,
un bon morceau de 21/5. Je kiffe les
gros calibres. Il me retourne ensuite
et me bouffe le cul. Après dix
minutes il me demande : « Je peux
t'enculer mec, ton cul me fait
envie ? ». « Bien sûr, que je lui
réponds, j'attends que ça ». Je retire
donc mon tee-shirt, mon pantalon,
mon boxer et veux retirer mes cho7
mais il m'arrête et me dit : « Non,
laisse- les, j'ai bien kiffé te voir en
cho7 au labo ». Hummm, le
cochon. Il point ensuite son gland à
l'entrée de ma chatte et pousse à
fond pour me la rentrer d'un coup.
Je crie de douleur mais il me fout la
main sur la bouche. Au bout de
deux minutes la douleur laisse place
au plaisir. Il sait se servir de sa bite
ce mec, il alterne entre coups
violents et doux. Il m'embrasse
dans le cou en même temps. Au
bout de 15 minutes de ce
traitement il me demande s'il peut
se vider dans ma bouche. « Bien
sûr, et j'avale mec ! » Je me fous
donc à genoux pour lui sucer sa
bite avant de prendre tout son jus
en bouche, un bon jus épais et
salé. Il me crache sur le visage
après avoir juté. Puis il me dit
qu'il a kiffé me prendre comme
une chienne. Je le remercie et lui
dit que j'ai un mec et qu'on est
kiffeur de skets et cho7. Il
m'explique que c'est la première
fois qu'il a bandé sur un mec en
cho7 mais qu'il est prêt à tenter
un plan avec nous deux. Nous
avons échangé nos numéros et
nous nous sommes quittés après
une dernière pelle.
Mauvais raccord
Les mauvais raccords portent souvent
sur des détails insignifiants. Dans
« Rubber », le film comico-gore de
Quentin Dupieux (2010), qui raconte la
virée d’un pneu tueur et télépathe, le
spectateur lambda n’y verra que du feu.
Seul le fétichiste, toujours à l’affût de
chaussettes qui se voient, aura remarqué
l’erreur technique.
L’ado, fils du gérant de motel où le pneu
vient « d’exploser » une nouvelle
victime, veut prévenir son père, plutôt
mal embouché. Voulant se débarrasser de son fils, le père l’envoie
chercher une pizza. Le garçon s’en va à bicyclette, des chaussettes
blanches bien visibles couvrant ses mollets. Mais au retour, le
garçon ne porte plus que des socquettes, dépassant à peine de ses
chaussures.
P.P
Pub
cho7lacoste67
10
SOCKS
Mon pote et ses
chaussettes
Un lycéen est fasciné par les skets et les chaussettes
de son pote. Ce dernier saura en profiter à son
avantage...
D
epuis mon adolescence,
je fantasme sur les mecs
et sur leurs chaussettes.
J'aime surtout les
chaussettes blanches. Quand j'étais
au collège ou au lycée, j'adorais les
cours de sport et surtout le vestiaire.
Je voyais tous les mecs en caleçon
Dim moulant et chaussettes et je
matais discrètement. Parfois ça
sentait la sueur et j'adorais cette
odeur de mâle ! J'ai dû plusieurs fois
cacher mon érection débutante.
J'avais mes préférés dans la classe et
parmi eux mon meilleur pote,
Mathieu, un beau brun sportif. On
11
se voyait souvent en dehors des
cours et on passait de bons moments
en jouant au foot quand il faisait
beau et à la console quand il
pleuvait. Comme la plupart des
ados !
Un jour, au cours d'une partie de
volley, je me blesse un peu et je
rentre avant les autres au vestiaire.
J'ai un peu mal au poignet à cause
de ma chute mais je suis content
d'être seul, entouré de toutes ces
paires de chaussures. J'en profite
pour sentir les baskets des mecs que
je préfère et qui ne jouent pas au
volley avec les mêmes pompes !
Mathieu change toujours de
chaussures et de chaussettes pour le
sport. Je garde ses baskets en
dernier et après avoir senti trois
paires de baskets (deux Air Max et
une Converse) je me colle ses
chaussettes sur le nez et je me
remplis les poumons. J'en fais autant
avec ses baskets... Quel bonheur !
Je repose le tout à sa place et
j'entends :
— Touche pas à mes pompes.
Je relève la tête et vois mon pote qui
rentre à son tour suivi des autres
élèves. Je lui réponds :
— Euh... désolé. Je voulais voir à
quoi elles ressemblent, j'allais pas te
les voler ! Et je lui souris.
— Je déconne, je sais que tu
préfères mes chaussettes ! dit-il en
riant.
— Pourquoi tu dis ça ?
J'avais peur qu'il m'ait vu sentir ses
pompes et ses chaussettes.
— Comme ça, pour rien, laisse
tomber... Et il me fait un clin d'oeil.
Je préfère ne pas continuer à en
discuter, le vestiaire est rempli
d'autres mecs et je suis mal à l'aise
car je ne sais pas si mon pote m'a
surpris ou s’il a juste dit ça au
hasard. En sortant de cours,
Mathieu me propose de passer chez
lui pour faire une partie de console.
C'est pratique de jouer chez lui, il
vit avec son père depuis le divorce
de ses parents et son père travaille
(Suite page 12)
SOCKS
(Suite de la page 11)
souvent tard. On fait le chemin
ensemble et il me propose un défi :
— Celui qui perd le match doit
subir un gage et il doit accepter sans
connaître le gage avant le début du
match.
— Ça marche. Je commence à
chercher une idée pour ma victoire !
En espérant perdre et rêvant que
Mathieu me propose un gage
cochon ou excitant.
— Moi j'ai trouvé, j'espère que je
vais te battre, ça va être marrant.
O
n arrive chez lui et on
monte dans sa chambre
pour jouer. J'adore aller
dans sa chambre, on se
retrouve tous les deux en
chaussettes sur le lit en train de
jouer. Le match commence et après
une partie où je fais semblant de
lutter, je perds. Mon pote saute de
joie et me dit :
— J'AI GAGNÉ ! TU DOIS
M'OBÉIR !
— Obéir ? Tu te prends pour mon
maître ? T'es SM ?
J'espère qu'en glissant cette blague,
il va avoir une idée coquine.
— Je t'avais dit que j'avais déjà
trouvé mon idée et mon gage est
que tu dois m'obéir pendant toute la
soirée et tu vas commencer par me
masser...
— Te masser ? Je suis pas kiné et
puis ça te fait pas bizarre de te faire
masser par un mec ?
— Tu as perdu, tu dois respecter le
pari ! Commence par me masser les
épaules.
Je commence donc à le masser et
après quelques minutes, il me
demande de lui masser les cuisses.
Je lui propose d'enlever son jean et
de mettre un short pour être plus à
l'aise.
— Pas besoin de short, tu m'as déjà
vu en caleçon !
— Oui, encore tout à l'heure en
sport avec ton Dim blanc !
— Putain ! Tu te souviens encore de
la couleur de mon caleçon ? Tu me
mates en fait, petit salaud. T'es
content de me caresser ?
Et il enlève son jean et s'allonge sur
le lit. Je commence à le masser et
j'essaye de ne pas paraître trop
excité par la situation et de ne pas
trop regarder la bosse de son Dim.
— C'est toi qui as voulu que je te
masse !
— Tu n'as pas répondu à la
question ! Tu aimes me caresser ?
Je ne réponds pas et je rougis
sûrement un peu. À ce moment-là, il
se retourne et il m'ordonne de me
mettre en allongé en bas du lit sur le
sol. Je m'exécute et à ma grande
surprise, il me colle ses pieds sur le
visage et me dit :
— Je t'ai vu tout à l'heure dans le
vestiaire avec mes pompes, tu avais
l'air bizarre, comme excité quand je
suis rentré ! Alors vas-y, profite et
lèche mes chaussettes.
J'essaie de nier mais il me colle ses
orteils dans la bouche et je
commence à bander et mon sexe est
comprimé dans mon jean.
— Tu aimes ça, hein ? On dirait que
ça te plaît, dit-il en passant son autre
pied sur mon entrejambe.
Je continue à sentir ses pieds et à les
lécher, lui s'est mis debout et je vois
que son caleçon est tendu et il sort
un sexe énorme, au moins 18 cm et
très large et surmonté d'une belle
touffe brune de poils légèrement
frisés. Il commence à se branler et
me demande :
— Tu veux autre chose que mes
pieds dans ta bouche ? Tu veux
toucher ma queue ?
Je me relève et je me trouve assis
devant son sexe dressé et je profite
de ce doux parfum. Je commence
par le caresser autour de son sexe,
de ses couilles puis je fais glisser
mes mains le long de ce superbe
engin qui prend la largeur de toute
ma main adolescente.
— Elle est belle, hein ? Mets-toi
aussi à poil.
Je me mets nu et je montre mon
sexe de 15 cm, plus fin que le sien.
Je me sens un peu ridicule car
Mathieu est très fier d'être mieux
équipé que moi et il dit :
— Je suis un monstre à côté de toi.
Vas-y, continue à jouer avec, tu
verras ce que ça fait de toucher une
grosse bite !
— Et je peux y goûter aussi ?
C'est alors qu'il m'a saisi la tête et
m'a collé la bouche sur sa bite.
— Vas-y, suce et fais ça bien sinon
je serai pas calmé et je devrai te
demander de recommencer !
Je me mets à le sucer et j'y mets tout
mon coeur. Je me régale et lui aussi
semble apprécier puisqu'il râle de
plaisir ! Après quelques minutes, je
commence à être très habile et
j'enfourne une bonne partie de son
sexe et Mathieu me baise la bouche
en me donnant des coups de bassin.
Je le sens excité, de plus en plus
excité.
— Je vais venir, j'ai envie de juter
dans ta bouche...
Je ne réponds pas et continue à le
sucer avec encore plus de rythme et
je sens Mathieu se contracter et
plier légèrement ses jambes. En
même temps, je reçois une décharge
énorme de sperme dans ma gorge, je
garde le reste dans ma bouche et
j'avale ce succulent sperme pour la
première fois. Quel goût unique ! Je
nettoie encore un peu sa bite avec
ma langue pour ne pas perdre une
goutte. Il reste allongé un instant sur
le lit puis se relève et part prendre
une douche.
Boy62lens (GE)
12
SOCKS
Lundi soir pisseux et juteux !
Deux mecs se rencontrent dans un bar lors d’une morne soirée. Au final,
odeurs de pieds et de pisse vont se mélanger...
C
'était un lundi soir comme
les autres. Rien de très
excitant à faire dans cette
petite ville où j'habite.
Direction le seul bar sympa et un
peu branché du coin, où les jeunes
de tous horizons ont l'habitude de se
retrouver pour boire un verre et
rencontrer des potes. C'est un bar
style lounge peu éclairé avec
beaucoup de fauteuils, banquettes et
tables basses. Bref, ambiance
feutrée et tamisée.
Arrivée vers 22h30, et pas grand
monde que je connais. Le tour pour
saluer mes connaissances est vite
fait. Je m'installe au comptoir et
commande mon Gin Tonic comme
d'habitude. A l'autre bout du
comptoir, un mec d'environ 20 ans
seul devant son Whisky Coca
installé sur son tabouret. Il a l'air
fatigué, ou c'est pas son premier
verre ! Il porte un jean genre 501
craqué aux genoux, un tee-shirt
blanc, une casquette Nike et des TN
bien pourraves (comme je les
aime !!!) Je ne fais pas trop attention
à lui et j'engage la conversation avec
le barman (que je connais et qui est
gay aussi) sur des banalités comme
le temps et le peu de monde présent
ce soir-là.
Après un court moment, le mec du
bout du bar se lève. En le voyant
passer devant moi, je constate que
son jean est aussi troué derrière,
sous les fesses de chaque côté, et
qu'il le porte « façon sagger » avec
un sous-vêtement Dim. Là, de suite,
il captive un peu plus mon
attention ! Avec sa casquette,
l'obscurité du bar et la distance, je
n'avais pas bien vu son visage. Il a
l'air pas mal ! Regard noir, cheveux
bruns très courts et barbe de trois
jours. Il part en direction des
chiottes...
Je demande à mon pote barman :
« Tu le connais ce mec ? »
- Non, jamais vu. Il va être bourré
d'ici peu parce que c'est le 4ème sky
qu'il s'envoie.
- Il a l'air pas mal…
- Ouais, si on aime le look lascar !
Bin moi, il me plaît bien ce lascar !
J’attends de voir le mec ressortir des
WC pour l'observer d'un peu plus
près. Le mec ressort des chiottes et
je m'aperçois qu'il n'a pas refermé sa
braguette et que le bas de son jean
est mouillé en bas de la jambe
droite. J'ai très envie d'y mettre le
nez pour sniffer si c'est bien de la
pisse ! Il retourne s'installer sur son
tabouret, les jambes écartées, et
comme il est tourné vers moi, je
vois une tache blanche derrière sa
braguette ouverte. Il porte un Dim
blanc qu'il a sûrement tâché avec ses
dernières gouttes ! Hummm, rien
qu'à y penser, je me mets à bander
légèrement !
Mine de rien, tout en continuant à
parler avec le barman et un autre
client qui est assis non loin de moi,
je regarde très souvent le mec d'un
regard furtif pour pas trop me faire
repérer. J'ai pas dû être assez discret
(Suite page 14)
13
SOCKS
(Suite de la page 13)
car je crois que le mec m'a capté.
Au bout de 10 minutes, le mec se
relève et reprend le chemin des
chiottes. Direct, je lui emboîte le
pas et le laisse entrer dans les
chiottes avant de le suivre. Les WC
de ce bar se résument à une cabine
et deux urinoirs. Le mec va à l'un
d'eux et commence à pisser. Je me
mets à celui d'à côté et fais mine
d'en faire autant. Bien sûr je regarde
ce qu'il a dans les mains et je vois
une queue bien large avec le gland
totalement recouvert de son prépuce
et qui pisse en éclaboussant tout ce
qui est autour. Là, je vois que ça
coule aussi sur le bas de son
pantalon et sur ses TN. Je n'arrive
pas à pisser car je me suis mis à
bander grave ! J'ai très envie de lui
lécher ses skets pourraves et le bas
de son jean… Il a capté que je mate
la sépi sur ses skets mais ne dit rien.
Le mec « remballe » son matos sans
même le secouer pour larguer les
dernières gouttes. Ça ne me choque
pas, j'en fais toujours autant, par
principe, pour avoir de belles
auréoles dans mon boxer. Il ressort
et moi derrière lui sans même avoir
pissé.
Le mec reprend sa place, vide son
verre d'un seul coup et le repose sur
le comptoir. Je fais signe à mon
pote barman de lui en remettre un
sur mon compte. Devant son verre
qui se remplit comme par miracle,
le mec demande au barman ce que
c'est. Un signe de tête lui fait
comprendre que c'est de ma part. Le
mec prend son verre et fait un
« tchin » dans ma direction.
Aussitôt, je me lève pour aller
squatter un tabouret libre à côté du
sien après avoir commandé un autre
Gin Tonic pour pouvoir trinquer.
- Merci pour le verre, me dit le mec.
- Bin, de rien, je vois que t'es tout
seul et t'as l'air de te faire chier. Je
te connais pas, t'es du coin ?
- Non, je suis de passage. Je suis
tombé en panne de bagnole et j'ai
un pote qui doit venir me dépanner,
mais il ne sera pas là avant 1h du
mat.
De but en blanc, il me dit :
- Tu s'rais pas un peu pédé, toi ?
- Qu'est ce qui te fais dire ça ?
- T'as pas arrêté de me mater, tu me
suis aux chiottes et après tu me paie
un verre…
- Bah, ça veut rien dire, j'ai juste vu
que t'étais seul et moi aussi je me
fais chier ici, y a personne…
alors…
- Ouais, merci c'est sympa mais…
t'es pédé ou pas ?
- Oui, mais t'inquiète pas, j'vais pas
te violer !
- Je m'inquiète pas, je me suis déjà
fais branché par des mecs… et je
sais me défendre ! J'ai un pote qui
est pédé et qui adore me sniffer les
cho7 quand on est au vestiaire
après le foot. Tu ne me fais pas
peur...
Les quelques clients qui étaient dans
le bar sont tous partis un à un et ça
sent la fermeture vu qu'il ne reste
plus que nous et qu'il est presque
minuit. C'est l'heure où
l'établissement ferme en semaine
dans ce trou perdu de la France
profonde. En effet, le barman
commence à ranger un peu derrière
le comptoir tout en nous regardant
du coin de l'œil régulièrement. On
vide nos verres, je paie, je salue le
barman et on se retrouve sur le pas
de la porte.
- Tu connais pas un autre bar
ouvert en attendant mon pote qui
doit venir me dépanner. Faut que
j'attende encore au moins une
heure.
- Le lundi, à cette heure, c'est pas
gagné. Peut-être « Chez JeanPierre » ! C'est un bar un peu
pourri à trois rues d'ici, mais c'est
pas sûr pour un jour de début de
semaine.
- On y va ? Tu viens avec moi ?
- Bin ouais, si tu veux ! (tu penses !)
Il n'y a personne dans les rues à
cette heure tardive. En se dirigeant
vers notre nouvelle destination, nous
passons devant des chiottes
publiques. Elles sont « à
l'ancienne », loin des sanisettes
modernes que l'on trouve dans les
grandes villes.
- Je dois encore pisser, me dit-il
- Bin profites-en ! Je vais avec toi,
je dois pisser aussi.
Nous entrons. A l'intérieur, c'est très
rudimentaire ! En entrant, l'odeur de
pisse qui stagne là depuis longtemps
est forte. Ça met tout de suite dans
l'ambiance ! Un long urinoir
collectif de 3 mètres et 2 cabines
avec des cuvettes bien crades, sans
abattants. Le mec se dirige vers
l'urinoir géant et se met à pisser. Je
me cale à côté de lui et tente d'en
faire autant, mais ça ne vient pas ! Il
(Suite page 15)
14
SOCKS
pied qui semble
attendre ma langue.
Je suis
immédiatement
assailli par une odeur
de ieps qui a bien
vécu. C'en est trop !
- Vas-y, te gêne pas,
lèche ma sépi sur
mes TN. Et après tu
lécheras aussi mes
ieps. Ça me fait
kiffer qu'un mec soit
à genoux devant
moi.
(Suite de la page 14)
voit bien que le seul intérêt que j'ai
d'être là, c'est de le regarder pisser.
Il ne se gêne pas de bien me
montrer sa bite épaisse.
- Fais gaffe, tu vas encore pisser
sur tes pompes, lui dis-je.
- Bin, tu les décrasseras, me répond
t-il. J'ai bien vu que tu kiffais ma
bite et mes skets !
- C'est vrai que je ne suis pas
insensible à ta belle bite !
- Bin, vas-y, suce la, dit il en se
retournant, la bite et les couilles à
l'air, qui passent par la braguette
ouverte de son jean.
Direct je me mets à genoux devant
lui et engouffre sa large bite.
Aussitôt, je sens un liquide chaud
envahir ma bouche. Il est en train de
pousser pour évacuer les dernières
gouttes. Moi, en bonne lope,
j'avale ! Je commence à le sucer
doucement. Il prend ma tête entre
ses mains pour stimuler le va-etvient sur sa bite qui commence à
gonfler et se raidir. Putain, c'est trop
bon. Ce mec que je ne connaissais
pas il y a une heure, et que je trouve
« très à mon goût » me fait tourner
la tête !
Brusquement il se retire et me fait
signe de la tête en m'indiquant une
cabine. Je ne dis rien, me relève, et
lui emboîte le pas dans la cabine. Il
s'appuie sur le mur et pose un pied
sur la cuvette. Sa TN pourrave sur
la cuvette pourrave me met direct en
« mode bâtard » ! Je me remets à
genoux et approche ma tête de son
Je m'exécute sans me faire prier et je
commence à lui lécher les skets très
méticuleusement. Vu l'odeur et le
goût, il doit souvent se pisser sur les
panards ! Et c'est pour mon plus
grand plaisir ! Il attrape sa queue
qui s'est un peu ramollie et
commence à se branler, laissant
apparaître son gland luisant dans
l'obscurité des chiottes. Après avoir
bien décrassé sa sket, je décide
d'entreprendre sa cho7. En lui
enlevant sa sket, je découvre une
cho7 Nike qui a dû être blanche !
Une puissante odeur m'envahit les
narines. Je kiffe à mort. Il repose
son pied sur la cuvette et je
commence à lécher sa cho7 gorgée
de son odeur de transpiration
pédestre ! Je bande aussitôt. Il y a
du taff pour ma langue ! Je desserre
ma ceinture, dégrafe ma braguette
qui n'a pas de mal à s'ouvrir vu la
queue raide que j'ai entre les
jambes, et commence à me branler.
Lui, il est toujours en train de
s'astiquer. Sa bite est redevenue
droite et il a l'air de savourer le
moment ! Au bout de deux minutes,
je n'en peux plus et je gicle la sauce
dans mon calbut. Cela ne
m'empêche pas de me concentrer sur
le taff offert à ma langue. Il
m'attrape par les cheveux pour tirer
ma tête vers sa bite. J'en profite au
passage pour lui lécher les couilles.
Il semble apprécier cette délicate
attention de ma part.
A peine sa queue en bouche, je sens
le goût du pré-yop sur ma langue.
Gluant et sucré, tout ce que j'aime.
Je le suce bien, en gorge profonde.
Sa bite épaisse m'oblige à ouvrir la
bouche au maximum pour tout
engouffrer. Son souffle devient plus
rapide et est annonciateur d'un
largage proche. Ça ne tarde pas à
arriver. Il se retire de ma bouche et
me lâche une bonne giclée de yop
sur la face, puis une deuxième tout
aussi intense. Je savoure le moment
présent. Je rattrape sa queue avec la
langue et l'engouffre à nouveau pour
aspirer les dernières gouttes de
sperme qui en sortent. Il pousse un
râle sourd de satisfaction. Je garde
sa bite en bouche et continue de le
sucer en sentant qu'elle se ramollit
en moi. Il m'attrape à nouveau la
tête pour la maintenir contre son
bas-ventre. Je sens ses couilles
charnues sur mon menton.
- Bouge pas, je vais te finir salope !
Je vais rincer ta gueule de pute
avec ma sépi …
La phrase juste achevée, il
commence à se vider la vessie dans
ma bouche. Un jet puissant qui va
droit au fond de ma gorge. J'ai du
mal à tout avaler et en ouvrant un
peu la bouche, le liquide chaud et
jaune coule le long de mon menton,
de ma gorge et finit par m'inonder la
chemise et le jean. Il sort sa bite de
ma bouche pour m'asperger la
gueule pleine de son foutre. En un
rien de temps, je suis trempé !
Il rentre sa queue et ses couilles
dans son Dim blanc mais bien
auréolé. Referme sa braguette,
remet sa TN sur sa chaussette qui a
pataugé au milieu d'une inondation
de pisse. Il sort de la cabine, et
j'entends la porte des chiottes qui
claque. Je suis là, trempé de pisse et
de jus, à genoux avec le jean ouvert,
seul dans les chiottes publiques à
1 heure du mat …
Je n'ai plus jamais croisé ce mec
dont je ne connais même pas le
prénom. Depuis ce jour, je vais
régulièrement boire un verre le
lundi soir au bar… On ne sait
jamais… Il me reste encore son
autre pied à découvrir !!!
sketsboykiffeur
15
SOCKS
Mode
La guerre des crampons
Design délirant, couleurs flashy, les
crampons sont devenus un accessoire de
mode essentiel pour les footballeurs et un
enjeu commercial énorme pour les
marques.
Le footballeur
ivoirien Yaya Touré
et le français Antoine
Griezmann ont
adapté les crampons
bicolores de Puma.
C
ouleurs fluo, imprimés, modèles
sur mesure, les chaussures de foot
sont de plus en plus visibles,
éclipsant parfois, sur le terrain, le
reste de la tenue. Deux raisons majeures à
cela. Si le joueur est sous contrat avec
Nike, mais sa sélection engagée avec
Adidas, alors Nike va essayer de faire
oublier au téléspectateur le reste de
l'uniforme en attirant l'attention sur les
crampons. Par ailleurs, hormis les
tatouages et les coiffures
abracadabrantes, les
chaussures restent le seul
territoire d'expression
personnelle pour qui veut
se démarquer. David
Beckham, Cristiano
Ronaldo et les autres
athlètes ouvertement
soucieux de leur
apparence sont des
cadeaux du ciel pour les
marques, puisqu'ils
diffusent auprès des
enfants et des footballeurs
du dimanche l'idée qu'être
bon c'est bien, être beau
c’est mieux.
Pour la Coupe du monde
2014, Puma s’est fait
remarquer avec des
crampons bicolores :
chaussure gauche bleue,
chaussure droite rose. Et
des devantures de boutiques peintes à
l'identique. On ne voit qu'elles dans la rue
et on ne verra qu'eux sur la pelouse...
Adidas vient aussi de lancer sa Samba
Primeknit, première paire de crampons en
textile tricoté. Et Nike a présenté en grande
pompe à Barcelone sa Magista. Car, depuis
vingt ans, alors que les crampons Adidas
ont toujours l'air de crampons, Nike
cherche à faire passer les siens pour des
sneakers à la mode. Pour preuve, ses
nouvelles Magista, au design proche de
celui de ses FlyKnit, ses baskets tricotées
qui font un tabac dans le monde entier.
(Source : M le magazine du Monde)
16
témoignages
SOCKS
Situations gênantes
en chaussettes
Laisse pas traîner tes
cho7, c’est pas perdu
pour tout le monde
Que c’est agréable de voir et tentant de piquer ce genre
d'article quand tu le vois traîner là sur le trottoir, tomber
ou lâcher volontairement de la panière de linge sale au
moment d’être lavé et que toi tu passes derrière pour le
ramasser rapidement et le glisser furtivement sous ton
blouson en ayant bien fait attention de ne pas avoir été
vu en train de le faire car sinon ta réputation de dépravé
peut être revue à la hausse.
Il m’est arrivé qu’en étant invité je pique une paire de
cho7 ou un slip sale dans la panière à linge sale de mes
potes. Pas évident de les dissimuler à moins de t’isoler
dans leur salle de bain pour te dessaper et renfiler le
slip que tu veux posséder en preuve d’amour de
ce copain que tu sais que tu ne reverras plus
car il sera bientôt marié ou sur le point de
déménager dans une autre ville, ou d’enfiler
sous tes cho7 ses cho7 pour avoir ses odeurs
de pieds le plus longtemps possible en guise de
trophée de chasse. J’ai, au fil du temps, réussi à
collectionner un bon paquet de cho7, slips, teeshirts de mes copains de pension ou de
boulot quand on se retrouvait chez eux. Là, je
piquais frénétiquement en pensant à ce que
j’allais en faire : me branler, les mettre autour de
ma bite ou à mon pied ou à mon pif pour les
sniffer !
(cho7crade.centerblog.net)
17
Les hommes et les chaussettes, c’est un
monde à part. Dans le street unstyle c’est le
classique des classiques du mauvais goût et
du ridicule, le classique qui ouvre la porte à
toute une variété de situations gênantes. Il y a
les chaussettes blanches, déjà. Il y a le
célibataire bien sapé qui arrive dans une party
sur moquette particulièrement décontracté.
Tout le monde se déchausse et lui, il hésite au
départ et puis il se trouve obligé à suivre
l’exemple et finit par exhiber malgré son
élégance, une grimace de douleur et de gêne
sur le visage, le gros orteil sortant
impertinemment d’une chaussette trouée. (Ce
dernier restera à jamais gravé dans ma
mémoire comme un des épisodes les plus
tristes et les plus poignants de l’immense
solitude de l’homme). Et puis, il y a les
hommes qui ne se séparent jamais de leurs
chaussettes. J’étais au parc, par un jour de
grand soleil. Il fait beau, il fait chaud et des
jeunes hommes à côté de moi se sont
confortablement allongés sur la pelouse. Ils
gardent avec jalousie et une pointe d’orgueil
même leurs sales chaussettes bien usées quasi
trouées, ainsi étalées au monde. Le pire reste
naturellement la chaussette gardée dans
l’intimité mais là c’est vraiment trop, je n’ose
pas m’y aventurer.
(www.gradivasoup.net)
SOCKS
Chouchou
Christophe Lemaitre
Toujours en pointe !
Zut alors ! Mon chouchou Christophe
Lemaitre a raté la médaille d’or du 100 m aux
Championnats d’Europe d’athlétisme de
Zurich parce qu’il portait des chaussettes !
Au musée Asics, à Kobé : “J’ai pu
voir que l’une de mes pointes est en
vitrine avec ma photo et le résumé de
ma carrière.”
C’est en tout cas la théorie avancée par le
magazine GQ quand il écrivait au moment des
JO de 2012 : « On imagine que pour le sprinter
français, c’est une question de confort, de
sensation de course et plus simplement
d’habitude. N’empêche. Pourquoi courir avec
des chaussettes quand la quasi-totalité de ses
adversaires le fait pieds nus ? » T’inquiète
Christophe, les chaussettes font ton style et t’as
raison de rester comme t’es !
“Après plus d’un mois de pause, je
rechausse les pointes.” Avec des
chaussettes, bien sûr !
18
SOCKS
Littérature
« Octave avait vingt ans »,
par Gaspard Koenig
(Grasset)
Octave, Elise et l’autre ou
l’histoire de trois jeunes gens
aux amours complexes.
« Standard », par Nina
Bouraoui (Flammarion)
Modeste employé, Bruno est un
homme sans qualités, replié sur
lui-même, avec la peur de
l’autre planant au dessus de sa
tête. Mais un jour, en vue
d’impressionner une amie
d’enfance qu’il doit retrouver, il
décide de se mettre au sport…
19
Chaussettes sur le sable
Délestée de son haut et de ses chaussures, qu’elle avait lancées au loin en
arrivant dans la crique, Elise semblait hésiter. Il lui fallait retirer son
pantalon et ses chaussettes avec dextérité, en évitant les contorsions
malhabiles qui galvaudent les plus belles couches. (…)
Elise n’hésita pas très longtemps. Elle déboutonna son pantalon de toile
souple et le laissa glisser lentement, jusqu’aux chevilles. Sans décoller son
talon du sol, elle saisit discrètement, avec le pouce de l’un de ses pieds, la
jambe opposée du pantalon. Elle prit soin d’accrocher également la
chaussette avec son orteil, puis leva la jambe et, pour masquer ce
mouvement, se tourna légèrement de côté. (…) Elle réitéra son geste avec
l’autre pied, sur l’autre jambe du pantalon, et l’autre chaussette.
(…)
Il y avait trois jeunes gens, une fille et deux garçons, allongés devant les
falaises des Vaches Noires, sur la Côte fleurie, près du Grand Hôtel de
Cabourg. Sur la mer, au niveau des premières vagues, flottaient un soutiengorge, un chemisier et une paire de chaussettes.
(…)
A la gauche de la fille était allongé un jeune homme qui lui tenait la main.
Son dos reposait sur le sable. Il était nu des épaules au bas des cuisses,
jusqu’où il avait baissé son pantalon noir. Le tissu formait des plis épais et
désordonnés, davantage marqués au niveau des genoux, puis redevenait
plus lisse en descendant vers les pieds. Les chaussettes, noires également,
étaient parsemées de motifs jaunes représentant des jeux de ballon. Ses
doigts de pied pointaient vers le ciel, et sur le pouce gauche apparaissait
l’un des ballons.
(…)
La mer vient d’atteindre, à travers sa chaussette, le talon de l’un des deux
hommes, et toute sa jambe frissonne.
Au vestiaire
La petite salle se trouvait au fond d’une impasse, ne payant pas de mine, ce
qui plaisait à Bruno : ici, il ne doit y avoir que des boudins, je ne ferai pas
tache au moins, avait-il pensé en franchissant la porte du Gym and you.
(…)
La fille lui avait tendu un cadenas et une serviette-éponge jaune, lui
indiquant le vestiaire et lui souhaitant un bon entraînement, mot que
Bruno Kerjen n’avait pas entendu depuis longtemps lui qui n’avait plus fait
de sport depuis l’armée. Le vestiaire était petit mais propre, un banc
séparait les deux rangées de casiers, vides pour la plupart. Il était seul,
entendait au loin des voix d’hommes, des coups dans un sac aussi, de la
boxe, avait-il pensé. Il se déshabillait vite de peur d’être vu à moitié nu. Il
avait acheté chez Décathlon un bas de jogging bleu marine, ressorti ses
vieilles Nike Air, il ne manquait ni de tee-shirt, ni de chaussettes blanches
et molletonnées, achetées elles aussi par paquets de dix et parfois de vingt
pendant les promotions de janvier ou de juin.
SOCKS
Pub
20

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