crèmes solaires - Crèche Les P`tits Bouts – SAVINES LE LAC
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crèmes solaires - Crèche Les P`tits Bouts – SAVINES LE LAC
Le savez vous n° 2 Réflexions sur les crèmes solaires mai 2016 Toxiques, les produits solaires ? D’un côté, les dermatologues nous implorent de nous enduire de crème solaire pour nous protéger contre le cancer de la peau. De l’autre, des chercheurs nous mettent en garde contre certains ingrédients contenus dans les produits solaires, qui traversent la peau et seraient néfastes pour notre santé. Entre deux maux, faudrait-il choisir le moindre? Les produits solaires sont-ils vraiment dangereux pour notre santé? Est-ce possible de distinguer les bons des mauvais ingrédients qui les composent? Bébé et le soleil La peau délicate des bébés brûle très facilement au soleil. Il est cependant déconseillé d’appliquer de la crème solaire à un bébé de moins de six mois, entre autres, en raison des réactions allergiques qu’elle pourrait causer. Recherchez donc les endroits ombragés et ne partez jamais sans son chapeau.Après six mois, vous pouvez appliquer de la crème solaire, mais évitez les produits qui contiennent de l’oxybenzone (BP-3) ou du PABA, des ingrédients allergènes. Si possible, ne pas exposer votre enfant au soleil de10 h à 14 h. Après six mois, vous pouvez appliquer de la crème solaire, mais évitez les produits qui contiennent de l’oxybenzone (BP-3) ou du PABA, des ingrédients allergènes. Si possible, ne pas exposer votre enfant au soleil de10 h à 14 h. Si votre enfant prend des médicaments, il est possible que sa peau devienne plus sensible au soleil et à certains produits solaires. Demandez conseil au pharmacien. Les écrans physiques Plusieurs produits solaires contiennent, en plus des filtres solaires chimiques, des écrans physiques. Leurs ingrédients (du dioxyde de titane ou de l’oxyde de zinc) constitueraient une protection additionnelle puisqu’ils réfléchissent les rayons UVA et UVB, tandis que les filtres chimiques les absorbent. Ils présentent en plus un avantage certain : ils entrent en action dès l'application. Les filtres chimiques doivent être appliqués de 15 à 30 minutes avant l'exposition au soleil. Selon le Dr Ari Demirjian, les substances contenues dans les écrans physiques sont sécuritaires puisqu’elles ne traverseraient pas la barrière de la peau. « Je me suis informé notamment auprès d’Avène, qui fabrique des écrans solaires physiques, et on m’a confirmé que les molécules utilisées dans leurs produits sont trop grandes pour être absorbées par la peau », souligne-t-il. Tous ne sont cependant pas de cet avis. Il faut savoir que les fabricants de produits solaires ont réduit la grosseur des molécules de dioxyde de titane à des nanoparticules pour des raisons esthétiques. Résultat : le dioxyde de titane ne laisse plus de traces blanches sur la peau. Mais ce procédé peut-il avoir des conséquences néfastes sur la santé? Oui, selon un chimiste québécois établi à Miami. Le chercheur Roger Leblanc est arrivé à la conclusion que les nanoparticules réussissaient à s’infiltrer dans la circulation sanguine. Lors de tests en éprouvettes, le dioxyde de titane aurait causé la formation de cellules cancéreuses6-7. De plus, selon ses résultats, le dioxyde de titane absorberait une partie des rayons UV plutôt que de les réfléchir, entraînant la production de radicaux libres qui peuvent contribuer à l’apparition de plusieurs maladies et au vieillissement. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane « cancérogène possible » pour les personnes exposées aux poussières de dioxyde de titane. Les études sur l’application de produits solaires avec de l’oxyde de titane sur des peaux saines ont cependant révélé que les nanoparticules ne traverseraient pas la couche superficielle de la peau, rapporte le CIRC8. Aucun essai n’a toutefois été fait sur des peaux fragilisées. C'est devenue un indispensable de l'été et des vacances pour les enfants comme pour les adultes : la crème solaire. Ces dernières années, l'utilisation de ces produits a beaucoup augmenté, notamment en raison des campagnes de sensibilisation sur les dangers de l'exposition au soleil. Mais si elles sont une véritable arme pour protéger votre peau, les crèmes solaires pourraient aussi être un réel danger pour les océans et la vie qu'ils abritent. Le problème est que dès que vous entrez dans l'eau, la crème que vous avez étalée sur votre peau, se dilue dans l'océan. Il suffirait alors d'une vingtaine de minutes de baignade pour que près de 25% des composants du produit soient libérés dans les eaux et se retrouvent à terme au contact des espèces marines. Un phénomène qui aurait des effets délétères pour ces dernières, selon plusieurs études publiées par différentes équipes. Ces dernières années, les preuves de la présence des filtres chimiques anti-UV dans l’environnement naturel se sont multipliées. Deux de ces filtres UV, le 4-méthyl benzylidène camphre (4-MBC) et l’octocrylène (OC) ont ainsi été détectés dans les lacs suisses à des concentrations de quelques milliardièmes de gramme par litre (ng/l) et chez les poissons qui fréquentent leurs eaux. En Suisses, ces mêmes filtres polluent aussi les rivières mais les truites y sont contaminées à des concentrations dix fois supérieures à celles des palées et gardons de lac. Si les filtres se retrouvent ainsi dans les cours d’eau et les lacs, c’est soit directement, lorsque les estivants se baignent, soit via les stations d'épuration des eaux usées, qui ne parviennent pas à éliminer ces filtres UV évacués lors de douches, bains ou lessive. Une étude menée en Norvège démontre que l’application de crème solaire par les estivants est bien à l’origine de la présence de plusieurs filtres solaires dans les eaux du fjord d’Oslo [1]. Enfin, du benzophénone, un absorbant UV utilisé dans de nombreux cosmétiques, a même été retrouvé dans de l’eau du robinet en Californie… Problème : plusieurs de ces filtres chimiques possèdent des effets hormonaux, d’intensité faible mais qui représentent un risque potentiel pour les organismes aquatiques et la santé humaine du fait de leur capacité à s’accumuler dans les écosystèmes. D’autres substances chimiques possèdent des propriétés similaires, pesticides, additifs utilisés en plasturgie, résidus de médicaments … d'où un risque de cumul de leurs effets. On constate déjà chez des espèces de poissons contaminées un phénomène de féminisation. Malheureusement, les données sur l’état de pollution globale manquent puisque les filtres UV ne sont pas dosés lors des contrôles de routine. On estime en revanche que plusieurs milliers de tonnes de filtres UV sont déversées chaque année dans l’environnement, en particulier les océans. Quelle crème choisir ? La principale différence entre les crèmes solaires classiques et les crèmes solaires bio est la nature de leurs filtres UV. Les crèmes solaires classiques utilisent ainsi des filtres synthétiques tandis que les crèmes solaires bio utilisent des filtres minéraux. De plus, les crèmes solaires classiques utilisent de nombreux produits issus de la pétrochimie, dont certaines sont accusés de la pétrochimie. Leur composition est soluble dans l'eau et pollue ainsi le corail, l'eau et le poisson. Les conséquences néfastes des rayons ultra-violets nous sont chaque année rappelées : coups de soleil, vieillissement cutané, risques de cancer…C’est pourquoi, protéger sa peau est essentiel. Mais que faut-il choisir ? Une crème solaire classique ou bio ?Les rayons ultra-violets (UV) sont particulièrement sournois, car ils brûlent sans entraîner aucune sensation de chaleur. Toute exposition excessive est une porte ouverte aux coups de soleil, au vieillissement prématuré de la peau et au risque de cancer cutané, dont le plus grave est lemélanome. Savez-vous qu’il est possible de vous protéger, et de protéger vos enfants notamment, grâce au port de vêtements anti-UV ? Principe de textiles anti-UV Il en existe une grande variété, du tee-shirt à la combinaison de bain. Les textiles traditionnels, en fibre naturelle, s'ils constituent de bonne protection lorsqu'ils sont secs, sont au contraire de véritables passoires lorsqu'ils sont mouillés (50 % environ des UV les traversent). En revanche, des vêtements de protection très efficaces sont commercialisés depuis plusieurs années maintenant. Les tissus employés renferment eux-mêmes des filtres UV, par exemple du dioxyde de titane qui réfléchit les rayons. Gros avantage, ils gardent leur effet protecteur, même lorsqu’ils sont mouillés. En conclusion Il existe une solution simple, et qui fait l’unanimité, pour se protéger du soleil : les vêtements et le chapeau. « Et pour les zones que l’on n’arrive pas à couvrir, c’est la crème solaire. Sources : http://www.maxisciences.com/creme-solaire/la-creme-solaire-bonne-pour-lapeau-mais-dangereuse-pour-les-oceans_art35639.html http://www.consoglobe.com/creme-solaire-classique-vs-creme-solaire-bio-4215cg#akE2OxDGlIDs8OlJ.99 http://www.maxisciences.com/creme-solaire/la-creme-solaire-bonne-pour-la-peau-mais-dangereuse-pour-lesoceans_art35639.html : Association sécurité solaire, consultée le 18 novembre 2010