x games - LAST Concept

Transcription

x games - LAST Concept
# 3
Edito
Real playerz
Bienvenue dans Last Mag 3, plus qu'un bout de papier ou d'écran, un univers consacré aux joueurs que nous sommes tous.
D'une partie de console endiablée, à une répétition musicale entre potes, on joue. D'une partie de jambe en l'air orgasmiquement
puérile à un grattage de Morpion, on joue.
"Il faut jouer pour devenir sérieux" disait Aristote. Pas si sûr. On joue parfois les durs, on joue aux cons, on joue la comédie, on se
la joue... Mais on ira dans sa direction en considérant que jouer, s'amuser, c'est cultiver la partie de nous qui a le plus besoin
d'attention : notre emotivité. Et comprendre ses passions, c'est s'ouvrir à la raison.
Trève de jeux de mots, je vous invite à jouer de votre index pour faire défiler ces pages, pour la plupart customisées par une paire
de grands enfants : Supakitch et Koralie.
16 -
Hustler Club
28 -
Bruno Giordano
Agenda
Mars
Avril
22 -
Golgoth 13
18 -
Formation et sons atypiques
venus de l'espace...
Artworks - 6
Game Blasters ?
Les jeux-vidéos mythiques ont leurs joueurs
mythiques...
12 14 -
Z Gary
X Games
Koralie et Supakitsh - 20
Interview croisée de deux amoureux
des belles choses.
8-
24 -
KOWABUNGA !
Les mutants savent se battre et
préparer de bonnes pizzas
26 -
Shopping & News
30 -
Ours
Photoshoots
(Couverture > SupaKitch & Koralie "Go to Japan !!!")
Moustic - 10
Que penser, qu'écrire, que
dessiner... sur un thème fort :
"sexe faible" ?
>> Walkmindz
Gorge sèche, pupille aphone,
De l'ashme à l'oxigène…
Le temps se fige sur ce huit clos,
Où se nichent les origines
Enlevé le voile sur soi,
Pour perdre l'équilibre dans le silence
Alerte général au thorax,
Les ventricules à la verticale, s'enlacent
L'univers se réduit à deux…
Quand l'horizon devient passion
Le partage transfigure les sens,
Quand la liaison résulte d'une lésion…
Les lèvres trahissent, le désir des songes,
Prière sur un château de sable,
Le fantasme se meurt,
Dans ce moment de réalité saisissable,
La peau maculée d'empreintes digitales,
Instant présent gravé du sceau de la nostalgie
Besoin inconscient d'une quête d'idéal,
Ou comment se leurrer afin, afin de combler son hémorragie
Bloc opératoire,
Transfusion d'émotion en intraveineuse…
En convalescence depuis l'enfance
La voix devint le berceau, d'un cercueil jusque dans la muqueuse
La couche, le testament d'une sépulture,
Une tombe à deux places…
Sur ce papier glacé elle est jeune et jolie,
A 20 ans c'est une femme actuelle faisant face
A cette époque confuse,
Dont l'humain est le produit de fin de série,
Sexualité d'usine ;
Fabrication et cryptage sur le canal des soumis
Toutes les pièces fonctionnent,
Mais peu d'amour pour incarner l'acte…
Pris en otage par une bourka sur la peacemaker
Afin d'occulter l'impact,
La pulsion artisanale,
Se fait conditionnée et mécanique
Intellectualisation du plaisir,
Car ne discernant pas le but de l'objectif, point névralgique
Cœur sans cible, d'un problème sans solution,
Si ce n'est de faire témoigner ses oreilles
La grosse caisse & la caisse s'affranchissent,
Par intermittence du spectacle de l'orgueil
L'autre demeure la complice,
D'un braquage à fin armé…
Croisement de rétines en perdition,
En guise de préliminaire, ou d'aumône
Chacun joue son rôle dans ce je de société,
Où l'accomplissement est la ligne d'arrivée
Rythmique anthropophage, partition privatisée,
Entre abandon et boniment, l'instinct vient s'excuser
Faire corps, ne faire qu'un…
Pendant que les minutes somatisent
Au chevet du bal des débutants,
La biologie le chaperon qui verbalise
Sanction inébranlable
D'un entraînement superficiel supervisé par Pierre Woodman
Défaite sur K.O. technique…
Relégation en national, géographie de l'homme…
Les frontières des ses connaissances s'effondrent,
En autant de seconde qu'il ne fallut pour les construire
Selon vox populi…
Cloîtré dans sa solitude, il embrase sa fierté…
Le sexe faible
>> Walkmindz
7
LA CHRONIQUE DU FLEAU
ARTWORKS
6
Black-line émission Hip-hop
& cultures urbaines >>
99.3 FM (69)
www.radio-rct.com
Du lundi au vendredi 18 h 30 à
20 h Le samedi de minuit
jusqu'à ce qu'amour s'en
suive…
Le dimanche de 18 h à 19 h
à l'adresse des poseurs de stickers. Le stickage
épand et ne cesse de s'enrichir de concepts et de messages.
ées 60 et 70, les marques, enseignes,
ées massivement sur
édition d'autocollants publicitaires. Evidemment, un
ça plait aux
étenteur de
équent de
épensées pour choper le sticker
magique qui permettrait de combler cette dernière
case vide. Bien souvent, un bon apprentissage de
l'echec.
Nombre d'artistes l'utilisent en parallèle à leurs
pratiques créatives. Et "pratique", c'est l'adjectif
collant le mieux à la discipline. Les rues vierges
adorent les petites claques appuyées, administrées
par les poseurs. Elles méritent au moins ça > Un
stick, c'est le street minimum.
Stratification : n.f. Disposition de couches sédimentaires d'épaisseur et de caractère variés.
Aaaah ! Stick moi !
LASTRATIFICATION
9
Session photo et textes de "Mr Schämy Boy"
PHOTOSHOOT
8
Le sordide et le sublime se sont-ils enfin retrouvés ? La vieille au regard blafard
a-t-elle embrassé le jeune éphèbe aux cheveux de satin ? A défaut de le
constater, contentons nous de l'espérer… Oui, car sous les couches
d'excréments puants, se trouvent toujours de fins mets au parfum de figue, de
thym ou encore de fraise ! Et il nous faut tous piétiner les escargots un peu
plus, pour apprécier d'avantage leur goût avec un peu de beurre et de fines
herbes.
Oui, telle une myriade de petits cubes tombant du ciel et venant s'entasser les
uns sur les autres, nos petits bouts de quotidiens, nos rouges à lèvres et nos
masques à rats, nos strings panthères et caleçons de latex, nos yeux de verres
et nos jambes de bois, ne nous feront pas oublier que sous cette croûte de
terre, sous ces mottes humides, sous la peau fripée de cette vieille au goût
d'hôpital, se cachent un peu de tous les instants qui doucement sont venus
s'accumuler… s'accumuler…s'accumuler…
Alors, faites comme Bibi, commencez par entasser, puis grattez et peut-être que
vous gagnerez !!!
SMILEY
"Moustic"
Quand on croise inopinément Christian Bordes, alias Jules Edouard Moustic, on est tenté de
lui poser des questions sur tout et rien... comme des gromanches. Réactions :
Groland > C'est dans la tête, tu peux être n'importe où et être à Groland. Suffit d'avoir le passeport, de boire
énormément, de fumer ou de faire le con… Si t'as une bonne connaissance du pays, des sketchs et que tu peux
citer, t'es grolandais…
Renseignements
pré-ventes
inscriptions
04 79 59 50 36
10
Sports extrêmes > Ni pratiquant, ni athée, je suis admiratif. Je suis surfer au sol et snowboarder à la
télé… Je trouve ça magnifique à regarder. J'aime bien la philosophie de ces sports, les gens qui en font.
Musique > Je suis fou furieux, à cause de toutes les daubes
qu'on nous passe à longueur de journée. D'autant plus en
colère qu'il est très difficile de monter une radio par soi
même, de créer l'alternative. Il faut que t'ailles sucer le
maire, te faire enculer par le mec du CSA, beaucoup
pour un seul homme…
Mon rêve : Une radio sans pub qui passe de la
musique qui ne passe pas ailleurs. Je suis
pro kazaa, pour télécharger des vieux
morceaux déjà rentabilisés surtout…Et
c'est bien pour découvrir de nouveaux
artistes. J'achète les albums que
j'aime.
Liberté > On est libres de
faire ce qu'on veut, même avec
les nouveaux patrons. Ils nous
écoutent, il y a de l'échange…
On a fait un sketch sur la
pedophilie. Le message était de
faire comprendre que des gens
peuvent aimer les enfants sans
être pédophiles : Un ami avait
pris des photos de sa petite
prenant le bain.
Après développement, le type du
guichet qui lui a remis les clichés l'a
regardé d'un œil soupçonneux… Faut
faire attention mais merde à la paranoïa.
On était sur le fil du rasoir sur le sketch
traitant le sujet.
"Etre Grolandais, c'est
un etat d'esprit
Tournages > La plupart des plans sont
tournés dans un rayon de 40 km autour de paris.
Dans le nord surtout, la location de maisons, de pavillons
nous coûte moins cher que la Vallée de Chevreuse où c'est
la peau du cul… Ca fait 12 ans qu'on existe, on a un roulement
d'intervenants et de figurants. La fille qui s'occupe du casting voit
parfois des tronches dans la rue. On est parfois sollicités par des pépés et
mémés qui nous écrivent pour tourner. Ils acceptent les horreurs qu'on leur propose… Ca les fait marrer, ils ont le
texte avant, ne sont pas pris au piège et ça ne les empêche pas de finir à poil !
Et l'être humain dans tout ça ? > J'ai pas mal bourlingué. Je bosse, depuis la période Les
Nuls, sur la presse. J'ai vu tant de faits divers effroyables en France… (NDLR : Nous tairons l'anecdote contée pour
illustrer ces propos.) L'être humain est capable de choses effroyables… Mais Il y a tellement de belles choses a coté,
que ça, c'est un gravier à ta chaussure. Y'a des dingues et des gens comme Mozart ou Dali... :)
> Le "Journal de moi" est toujours dispo (éditions Flammarion) Merci à Jules Edouard, à son rire célébrissime et aux trous de boulette sur son vieux Lafuma... <
SnowSK8 Park
CONTEST
11 H
11 h > Entrainement
12 h > Barbeuc, Bar en neige
13 h > Slopestyle
17 h > Snow SK8
8 Modules
20 h
Concert
21 H
Projection
shooting
Résultats
Strup-X
Watcha Clan
Jean Philippe Debroize
DJ
Total Fab aka The Funky Chicken
PORTRAIT
12
D’un Z, il signe Zebrowski…Tiens ça me rappelle un truc !
Français d’origine Polynésienne, Gary, de son nom tahitien Tamatoa, a débuté le snowboard il y a de ça sept ans. Au même
titre que M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, Gary a rapidement posé des tricks techniques sans s’en rendre
compte. La comparaison avec le protagoniste du Bourgeois gentilhomme de Molière, s’arrête là. Aujourd’hui de l’encre a coulé
et Gary dispose d’un palmarès digne de ce nom à seulement vingt ans. Le talent de Gary sur un snowboard ne se cantonne
cependant pas à son palmarès. Si en pipe, Gary est certainement celui qui monte le plus haut, dans la vie il garde les pieds
sur terre et c'est sans doute ce qui fait toute sa force. Partagé entre sa passion pour la montagne et la mer, sa carrière veut
qu’il passe plus de temps sur la neige, mais Gary aime s’envoler vers son archipel natal pour se ressourcer.
CHAMPION DU MONDE !!! La vérité Gary, t’es un gagnant… !
La scène se passe un vendredi 13 Février 2004, sur les Terres de la
République Tchèque (Klinovec) dans un froid, on ne peut plus Sibérien,
avoisinant les -16˚ C. Le camp tricolore répond malgré tout à l'appel avec
l’escadrille des freestylers composés de Julien Bourguignon, Gary
Zebrowski, Valerian Ducourtil, Arthur Longo, Sophie Rodriguez, Angèle
Clavet…, pas venus pour enfiler des perles mais plutôt pour tricoter. A ce
petit jeu, Gary impose le respect et ce, dés les qualifs avec un run dont il
a le secret. En tête au départ des phases finales, il confirme et signe deux
runs qui feront l'unanimité. Jugez plutôt : Indy - Backside Air - Rodéo 720˚
Indy - Cab 360˚ Tail Grab – 360˚ Sad & Haakon Flip 720˚ Mute, le tout
pimenté de fluidité et d’amplitude.
Un enchaînement qui lui permet,
d’être sacré Champion du Monde Jr
FIS 2004 en half-pipe et de reléguer
le second à 5,4 points. Chapeau
l’artiste…
Maléfisme, Réalisme, Superstition
ou Paranoïa avec le chiffre 13 ?
Enquête…
En suivant quelque peu la carrière de
Gary, on s’aperçoit que le fameux
chiffre 13 apparaît dans grand
nombre d’événement marquants. En
effet, bizarrement il se lève le matin
à 8h13, mange le
midi à 13h, n’a
jamais gagné 13
au loto, a déjà fêté
ses 13 ans, se sent
treize en former
pour aller rider de la
pow…Treize
de
plaisanterie, cette
analyse Freudienne
(qui peut être basé
sur l’inconscient) se
fonde sur le fait que
Gary a commencé le snowboard à l’âge de 13 ans, sa sœur Lara est
née le 13 Juillet, Gary avait le dossard 13 sur le dos lorsqu’il a gagné
les Championnats du Monde Cadet et lors de la Coupe du Monde à
Serre-Chevalier où il finit deuxième. Si vous avez bien suivi, il gagne
cette année les Championnats du monde junior, le vendredi 13 et
l’événement qu’il organise aux 2 Alpes, le Taravana Freestyle,
commence le 13 Avril. Vous imaginez bien que l’on aurait pu aller plus
loin dans l’investigation mais certaines choses, ne nous regardent
pas… !
Gaylord Pedretti
Tommy Czeschin
Photo : © Shazamm/ESPN
Les 8èmes Winter X-Games se déroulaient cette année à Aspen, aux States, du 24
au 27 janvier ! Ils regroupent 250 pros dans les disciplines suivantes :
Moto X, Ski, Snowboard et Snowmobile.
Retour sur l'épreuve de Super Pipe en
Snowboard avec ce photoshoot >
Hannah Teter (Gold) - Women's Superpipe
Photo : © Eric Bakke/Shazamm/ESPN
Shawn White
KING 20 Foot! Frontside
Photo : © Ed Herbold/Shazamm/ESPN
CLASSEMENT
X GAMES
14
Snow – Super Pipe
1.Steve Fisher
2.Danny Kass
3.Keir Dillon
4. Kazuhiro Kokubo
5. Ross Powers
6. Tommy Czeschin
7. Mason Aguirre
8. Luke Wynen
9. Andy Finch
Keir Dillon
Photo : © Markus Paulsen/Shazamm/ESPN
16
Hype-Hop : Une nuit au Hustler Club
L'envie nous a pris tout jeune, devant Rick Hunter qui allait toujours dans des
boîtes glauques checker ses indics ; ça a continué avec les clips de gangsta
rap où des blacks siliconées se faisaient arroser au champagne ; de passage à
New York, on a peut-être tenté d'entrer dans une de ces antres de la débauche
mais on s'est gentiment fait refouler parce qu'on n'avait pas encore 21 ans…
Alors, quand on a appris que Larry Flint ouvrait un Hustler Club à Paris, on s'est
dits qu'on allait enfin savoir ce qui se passait dans une vraie boîte de strip-tease.
On s'est dit : " Ce soir, on va être bling-bling. "
22h30. Le Hustler a ouvert ses portes depuis une demie-heure quand je me pointe devant
l'entrée avec 3 potes. Le Hustler est le plus hardcore et le moins cher des strip-clubs parisiens,
mais il vous faudra compter quoi qu'il arrive 25 euros pour l'entrée (une consommation incluse) et
2 euros par objet pour le vestiaire. Une fois à l'intérieur, c'est exactement comme on l'imaginait :
une grande salle rouge capitonnée, un bar sur le côté de la piste, et enfin un podium central où
trônent les fameuses barres de pompier sur lesquelles viennent s'enrouler les danseuses. Au milieu
de cette scène, une grande rampe traverse le sol et permet aux strip-teaseuses de se laisser glisser
jusqu'à la salle du sous-sol, plus intime, où elles pourront se livrer à quelques danses privées…
Chauds les marrons. Une serveuse ravissante nous place dans un canapé, pile en face de la scène.
Bon, le champagne, à défaut d'arroser les filles avec, on va plutôt se contenter de le boire à la
paille… Et en parlant d'arroser, niveau spectacle, là, c'est plutôt la douche glacée : la première
danseuse doit taper dans les 40 balais, elle est sapée avec une espèce de couverture de survie en
aluminium et se trimballe une frange que je croyais disparue avec le dernier épisode de Punky
Brewster (Bandit le chien R.I.P). Le son, en revanche, est nettement plus excitant : tandis qu'un DJ
cainri commente et annonce leurs entrées en scène, les danseuses nous émoustillent sur les derniers
club-bangers r'n'b et rap, Neptunes en tête, mais aussi sur de la house et des " classiques " du striptease.
Autant être franc : au début, le mythe a pris un coup. Les premières filles à danser tiennent plus du
pétard mouillé que de la bombe anatomique, et elles enchaînent les contorsions sans conviction, avec
un regard aussi vide que le club… Au milieu de son numéro, l'une d'elle s'arrêtera même
brutalement pour laisser la place à un mec de l'entretien, qui restera 10 minutes sur scène à
astiquer vigoureusement la barre avec un petit chiffon et un pchitt de lave-vitres… Même avec
les lumières tamisées et l'alcool qui fait son effet, difficile de ressentir un frisson d'excitation.
Ce qui est plutôt rassurant, d'ailleurs.
Et puis à minuit et quelque, alors qu'on se demandait si on n'allait pas se casser
avec le dernier métro, la soirée s'est emballée. Des bimbos à la plastique
improbable ont débarqué de nulle part, les numéros sont devenus
vraiment chauds, bref, la pression est montée d'un coup. Des
clientes -oui, il y a des clientes, et en plus elles sont souvent
jolies, mais presque toujours accompagnées- des
clientes, donc, ont commencé à se mettre des
billets entre les seins et à les tendre vers les
danseuses, afin que celles-ci les
récupèrent avec la bouche…
Atmosphère moite, regards
langoureux et musique hypnotique:
forcément, les lap-dances se sont multipliées.
Par souci journalistique, je me suis résolu à m'en payer une, de préférence avec la créature
que je trouvais la plus irradiante du Club : une grande brune originaire de Californie nommée
17
Nina, un pur fantasme en chair et en string.
A partir de là, ma soirée n'est plus qu'une succession de flashes désarticulés : moi sur
une banquette, tétanisé comme un hérisson pris dans la lumière des phares d'un
camion, le téton du sein droit de Nina me caressant les lèvres. Mon pote le branché, de
retour d'une lap-dance avec un sourire béat, une danseuse qui le remarque, sa main
manucurée plonge dans son entrejambe, lui, figé de stupeur, puis elle, en rigolant : " tu m'as
pas l'air très raide, là, ma copine n'a pas bien bossé… t'aurais dû venir avec moi. " Mon autre
pote, le timide, le visage plus écarlate qu'une perruque du Crazy Horse, il était venu au Club en
traînant les pieds, maintenant ses mains convulsent, une sosie de Britney Spears se caresse sur
ses genoux en gémissant depuis 10 minutes; c'est l'Happy Hour. Et mon dernier pote, le beau
gosse, convaincu qu'il peut se ramener une danseuse alors qu'il est à peine majeur :
- Merci pour cette danse…
- T'as pas un petit billet à me glisser dans la jarretelle ?
- Ah, les femmes… Pourquoi vous me parlez toutes d'argent ?
- Parce que c'est mon job.
Tout est dit.
Le tourbillon nous emportera jusqu'à 3 h du matin, heure à laquelle nous quitterons le club, le cœur lourd,
le porte-feuille léger et les yeux pleins d'étoiles. Pendant quelques heures, on avait été ailleurs. Catapultés
loin de la grisaille parisienne, flottant dans des nuages de coton rouge parfumé, on a rigolé, on a fantasmé
et on s'est aperçus qu'au fond, on était tous des pions facilement mangeables au jeu de la séduction, des
simples gosses, intimidés par les femmes et leur pouvoir de fascination.
Les danseuses n'avaient peut-être pas grand chose pour se couvrir, mais la partie qui a été le plus mise à
nu de la soirée, c'est une part de nous-mêmes.
Et rien que pour ça, on y retournera.
Le Soldat Inconnu
Un billet à glisser à la danseuse : 2 euros
Lap-dance : 1 ticket (24 euros)
Danse en salon, avec nu intégral : 3 tickets
Champagne Lounge : une demie-heure
avec la danseuse, une bouteille de
champagne incluse : 400 euros
PAD QUARTIER
18
Game Blasters : ces gars sont plus forts que toi
Finir Super Mario Bros 3 en moins d'un quart d'heure et en gagnant une centaine de vies.
Marquer un but en pleine lucarne de l'autre bout du terrain à PES 3. Aller au bout de Quake en
une dizaine de minutes. Faire l'amour à Lara Croft autrement qu'en se coinçant le sexe dans le
port USB. Vous pensez que c'est impossible ? Les game blasters non, et ils vous le prouvent en
images.
Au hasard d'une pérégrination sur le Web, les drogués de
la console sont peut-être tombés sur les vidéos de ces
malades mentaux que l'on appelle les Game Blasters.
Les histoires les plus folles circulent au sujet de ces
virtuoses du paddle; au choix, ce seraient des
sociopathes reclus devant leur ordinateur, des joueurs
professionnels sponsorisés par les éditeurs, voire des
programmateurs désireux de faire une démonstration
magistrale de leur jeu. Certains parlent même
d'imposteurs qui bidouilleraient à mort des vidéos canulars, ou encore de gosses à qui on aurait offert une
NES avec un seul jeu et que l'on aurait oublié de sortir de
leur chambre depuis 20 ans. Bref, le doute subsiste.
D'autant qu'on ne croise généralement ces mecs que
lors d'une convention ou d'une partie en réseau, et qu'en
général ils nous défoncent la tête si vite qu'on n'a même
pas le temps de leur taper un smiley clin d'œil.
Certains sont des légendes vivantes, comme le Japonais
Daigo Umehara, considéré comme le meilleur joueur de
Street Fighter de l'histoire, ou encore Snapdragon, le
pilote d'Ikaruga précis comme un neuro-chirurgien.
Quand on voit leurs vidéos, on se dit deux choses : la
première, c'est que ces mecs se sont fait greffer une
puce bionique dans le cerveau, et la deuxième, c'est
qu'en fait le jeu n'est pas si compliqué que ça.
Que nenni. Croire cela, c'est s'enfoncer la manette dans
l'œil jusqu'au bouton reset. Car, à part sur des vidéos
comme celles d'Ikaruga, où la démonstration est
hallucinante, seuls ceux qui ont déjà joué aux jeux en
question peuvent comprendre à quel point ces mecs sont
surhumains. Qui n'a pas galéré dans les châteaux de
Mario Bros. 1 ? Qui n'a pas fait le petit joueur à PES ou
Fifa, en ne marquant des buts que dans la surface de
réparation ? Et qui n'a jamais mis en doute les bonnes
mœurs de la mère du concepteur d'un shoot'em up,
lorsqu'une boulette de l'espace, surgie du néant, a
désintégré inopinément son vaisseau ? Non, ces joueurslà sont d'un autre rang, et élèvent le défonçage de jeu
vidéo à des niveaux qui flirtent avec la poésie. Une poésie
numérique, où les rimes sonnent avec les pixels qui
s'entrechoquent et où la danse des sprites fait tomber en
pâmoison tous les spectateurs, épileptiques ou non.
Leurs exploits sont faciles à résumer. Les game blasters
s'acharnent sur un jeu, culte de préférence, jusqu'à en
venir à bout. Une fois le jeu terminé et maîtrisé, leur but
est de lui trouver un nouvel intérêt. Alors, histoire de
montrer aux autres qu'il est le vrai boss du jeu, un game
blaster va essayer de le finir le plus rapidement possible,
ce que l'on appelle réaliser un "speed run" ou un "time
attack". Toutes les techniques sont bonnes : raccourcis
par passages secrets, esquives des ennemis, etc. Un
autre défi peut être de finir un jeu réputé infaisable - très
généralement un shoot'em up - sans prendre un coup ou
sans perdre une vie.
Les joueurs les plus frappadingues de ce type de jeu, les
"shmuppers" (contraction de "shoot'em uppers"),
poussent le vice jusqu'à se retrouver sur des forums
spécialisés afin de s'échanger leurs petites astuces ou
pour organiser des concours officieux de celui qui a la
plus grosse… manette. En effet, lorsque l'on pratique le
shoot'em up à un niveau quasi-olympique, la précision
du pad doit être telle que les joueurs se bidouillent leurs
propres manettes pour être efficaces au maximum ! On
apprend donc sur ces forums, schémas à l'appui,
comment trafiquer les connecteurs d'une manette de
Game Cube pour la brancher à son PC, ou encore quelle
marque d'accessoires fabrique des boutons assez durs
pour être martelés rapidement tout en restant
suffisamment mous pour ne pas fatiguer le pouce du
joueur…
La dernière catégorie de défi pour un game blaster
concerne les "powermoves". Objectif : démontrer sa
maîtrise en réalisant des performances d'un intérêt
artistique, dans un jeu qui n'est pas censé l'être au
départ. Par exemple, marquer du milieu du terrain avec le
gardien à un jeu de foot, montrer tous les bugs d'un
niveau dans un jeu d'action, ou finir un jeu de tir avec
l'arme la plus moisie et le personnage que les autres
gamers auraient laissé croupir dans un congélateur.
Catégorie spectaculaire, mais assez peu valorisée : les
experts considèrent qu'une fois certaines techniques
assimilées, il n'y a plus de véritable exploit.
Après avoir lu tout ça, vous vous dites sûrement que vous
aimeriez bien voir ces vidéos de vos propres yeux. Vous
avez bien raison. Et comme chez Last-Mag on préfère
appuyer nos arguments par des preuves concrètes, voici
une liste de sites où vous pourrez constater que ces gars
viennent d'une autre planète...
A priori, elle s'appellerait " Japon ". Amusez-vous bien.
Web Links >
> FPS : http://www.planetquake.com/qdq/
La référence pour les " speeds runs " de FPS (first
person shooter, c'est à dire les jeux de tir en vue
subjective comme Quake, Doom, Wolfenstein etc.)
> L'ultime : http://nes.greatstreamingvideo.com
Site qui compile tous les speed runs réalisés sur
console NES. De Castlevania à Zelda en passant par
tous les Megaman, des claques à s'en faire dévisser
les cervicales. En bonus, des vidéos de jeux d'arcade
japonais et l'invraisemblable finale du championnat de
Tetris.
> PES3, les plus beaux buts sur le site de Konami
Japon
http://konamityo.com/we/game/we7inter/demo.html
Quelques vidéos sympas, mais pas vraiment
traumatisantes.
> Super Mario Bros.1
http://files.blobbynet.com/movies/Mario%Brothers.avi
le jeu retourné en 12 minutes en montrant tous les
bugs et en faisant des " figures artistiques " (jongler
avec les carapaces, finir un niveau avec le compte à
rebours à zéro…) : très certainement une des vidéos
les plus dingues, mais aussi très controversée.
Réalisée à partir d'un émulateur (comme beaucoup
des vidéos sur NES), certains avancent l'idée que le
joueur aurait " programmé " sa partie pour qu'elle soit
parfaite. Le résultat reste quand même à s'en
arracher les cheveux.
> Super Mario Bros. 3
http://www.albinoblacksheep.com/video/smb3.php
Défoncé en 11 minutes en gagnant une centaine de
vies.
> Ikaruga :
http://kamaji.free.fr/index.asp
Notre préférée à la rédaction de Last Mag. Une
explication s'impose avant que votre cerveau ne se
liquéfie et vous coule par les narines; Ikaruga,
shoot'em up culte sorti sur Sega Saturn et Game
Cube, repose sur un principe simple : vous pouvez
changer à volonté la couleur de votre vaisseau en noir
ou en blanc. Quand vous êtes en blanc, les tirs blancs
de l'ennemi ne vous font rien. Et inversement, quand
vous êtes en noir, vous êtes insensibles aux bastos
noires. Mais si par exemple vous êtes en blanc et que
vous vous faites toucher par un missile noir, vous
explosez. Maintenant, gardez ça en tête et pleurez
devant la virtuosité de la vidéo où on l'on voit jouer
Snapdragon. Message à l'US Air Force : c'est sur ce
site qu'il faut recruter des pilotes pour des " frappes
chirurgicales ".
> Quake, retourné dans tous les sens :
http://www.planetquake.com/qdq/qdqwav.html
> Metroid Prime fini à 100% en 1h40 :
http://planetquake.com/sda/mp
> Et enfin, la vidéo de Lara Croft : Nan, je déconnais.
Le Soldat Inconnu
SupaKitch&Koralie
SupaKitch
Koralie
SupaKoralie
Inspiration
Les jouets,
le design pour enfants
L'esthétique japonaise
Les mangas
1er Graffiti
1995
1999
2000
1ere Expo
2001
1997
2001
Couleur
Le rouge
Le prune
Le rose
Partie du corps
Les yeux
Les mains
La bouche
Film
Plat
"Fight club"
David Fincher
La raclette
Moment
"Le voyage de Chihiro"
"Le fabuleux destin
d'Amelie Poulain" J.P Jeunet Hayao Miazaki
Les crêpes au nutella
Les sushis
L'heure de l'apero
Les departs en voyage
CENSURE
Son
Le carillion en bamboo
Le bâton de pluie
Le rire de Yuko
Mouvement de peinture
Le pop Art
Les estampes japonaises
du XVIIIŽme
Le graffiti
Valeur
L'amitié
Le respect
L'amour
Rêve
Mes persos en jouet
Rester libre
Partir au Japon
Projet
Toki
Woki
TokiWoki
Livre
Les albums Panini
"Geisha" Arthur Golden
"Digital Diaries" Natacha Meritt
Invention
Le circuit imprimé
Internet
L'ordinateur, la peinture
Ville
Barcelone / New York
Kyoto
Tokyo
Lieu
La rue
Les jardins Japonais
Chez nous
"Yoko-™ban"
K. Hokusa•
Jouet
Télécran, Les robots
Peinture
"Yoko-™ban"
K. Hokusa•
La maison forestiere
Le spirographe
"Le premier baiser"
W. A. Bougurereau
Hero
San Goku, Goldorak
Lady Armanoïde, Lamu
Totoro
Artiste
Basquiat
Andy Goldsworthy
Andy Warhol
Les Légos
Web links > www.koralie.net - www.fotolog.net/supakitch - www.fotolog.net/telecran - www.fotolog.net/koralie
ROCKTRONIC
22
23
Golgoth 13
Golgoth 13 est une formation musicale issue de l'imaginaire de musiciens à la complémentarité
délirante. Sur leur album, "Fantastic Rodeo Sound", ils nous livrent des sonorités intemporelles...
Un mélange de musique d'ambiance de jeu Nintendo 8 bits et de caisses claires super fats... On
vous les présente sous forme de revue de presse. Comme vous pourrez le constater, ils tiennent
autant de la chronique musicale que du fait divers.
SUPER ! INTERVIEW DE DJ VINCIL
Bravo les copains : Votre album "Golgoth 13 et leur fantastic rodeo
sound" évoque à merveille la misère dans le monde.
Sylvain Aubert : Oui.
BLC : Une allusion aux problèmes insolubles du comportement
humain à travers les âges ?
SA : Il y a un peu de ça. Dans l'ancien temps, les lépreux étaient
considérés comme des parias. Pourtant Jésus n'avait pas peur de les
manger.
BLC : Jésus mangeait les parias ?
SA : Ce n’est pas ce que j’ai dit.
BLC : Il me semble que oui.
SA : Ne déformez pas mes propos, je vous prie.
BLC: Au revoir monsieur
SA: Au revoir
ILS AIMENT LE SANG!!!
Les désormais trop célèbres « Golgoth 13 et leur
fantastic rodeo sound », ont joué cet après-midi au
Groznyï Metal Festival, en Russie, juste avant les
timides finlandais de « Massacror ».
Après vingt minutes de concert frénétique, arrive
« Antipolis », le morceau phare du premier album
des Golgoths.Malgré les barrières de sécurité de 3
mètres, un marin saoul, excité par la violence du
morceau, réussit à s’infiltrer sur la scène, clamant à
la foule des insultes en russe.
Golgoth 13 ne va pour autant s’arrêter de jouer,
mais un violent pogo va alors débuter, se
transformant peu à peu en bagarre générale ; Jon
Tovik, organisateur du Groznyï Metal festival, en
appelle à l’armée, pour stopper la situation qui est
alors devenue incontrôlable. Les fanatiques ne se
calmant toujours pas, le général Vladimir Karpov
ordonne à ses troupes, un tir à l’obus sur foule qui
va heureusement occasionner plus de peur que de
mal.
« Le groupe Golgoth 13 n’en est pas à son premier
dérapage, ils l’ont fait exprès, ils aiment le sang et
le boudin» déclare Jon Tovik à la police russe.
Accusés « d’incitation à l’émeute » par le tribunal
de Groznyï, les trois membres du groupe « Golgoth
13 » n’ayant pas encore touché le cachet du
festival, ne peuvent payer l’énorme amende
demandée par le juge. Heureusement, Grégory
parlant parfaitement la langue d’Asimov, explique
au tribunal qu’ils sont victimes d’une ignoble
machination. Le juge Popov trouvant Grégory
sincère, décide de mener une enquête et de
renvoyer le groupe dans sa contrée d’origine.
De retour en France, nos trois amis apprennent
par leur manager (qui vient de recevoir un coup
de fil du commissariat de Groznyï) que le marin
saoul, à l’origine de l’émeute, n’était autre que
Jon Tovik déguisé !!!
« J’ai fait cela pour nourrir mes femmes et mes
enfants ; plusieurs groupes de rock croupissent
en prison depuis plus de dix ans par ma faute, j’ai
honte de moi» déclare Jon Tovik en pleurant
toutes les larmes de son corps au juge ému.
Popov déclarera alors Tovik « non coupable »,
mais « victime du système ».
Le juge Popov condamné pour traîtrise, sera
enfermé dans les geôles humides de la prison de
Saratov.
FOUD
24
KowaBunga ! Pizza Mozzarella !
Qui d'autre que les "Teenage Mutant Hero
(ou Ninja) Turtles" pouvait vous présenter la
recette de la pizz' ?
Ingrédients :
- De l'eau
- 500 g de farine
- 1 cuillers à café de sel
- 1 cuillers à soupe d'huile d'olive
- 1 sachet de levure
- 2 cuillers à soupe de sucre
- Garniture :
Selon vos envies... Sauce tomate,
mozzarela, ail, champignons,
ananas, jambon, oignon, fromage
rapé,
Mets le sel, le sucre et l'huile d'olive
dans 330 ml d'eau bouillante.
Dans une autre casserole, mélange
la levure à 160 ml d'eau tiède...
Ajoute de la farine à ta mixture... Et là, tu commences à
petrir en ajoutant de la farine jusqu'à ce que la pâte ne colle
plus aux doigts... Ceci fait, tu mets la pâte dans un plat
beurré et tu laisses lever un quart d'heure...
Mélange les deux mixtures (eau et
levure + eau, sel, sucre, beurre)
Y'a pu ka rajouter la garniture
et là, c'est au feeling...
Tantra ? Tantra pas?
Tu mets ta pizza au four à 190˚C
Ca te laisse le temps d'aller te
battre contre des foot soldiers
et de sauver la ville des
plans machiavéliques de
Shredder...
CHAUD PING !
26
> PONY
Midtown (Bleu / Rouge) 104 euros
MX'77 (Bleu / Blanc)
NEWS
> CornerDesign : tee-shirt !
> Vans en force pour les fans de
collectors !
" MR. T
" Mir Station
" Etoile
" Sex Appeal
Et pour pas avoir les mêmes que ton
pote !Vans t'offre maintenant la
possibilité de concevoir toi même tes
shoes.
Liste des points de vente
au 01 46 58 90 69
> ROXY
" BROADWAY "
Disponible en Pearl, Pink, light blue.
PVTTC : 52,80 euros
" Roxy Sweaty sleeve sless"
Disponible en 3 couleurs: Pink, Black and White
PVTTC: 29.90 euros
" W.A "
Elle comblera toutes les femmes à l'élégance
intemporelle, pour qui le chic reflète l'expression
d'une attitude.
PVTTC : 88 euros
" VENICE "
La place Saint Marc, comme si vous y étiez !
PVTTC : 154 euros
> VUARNET !
3 produits de la gamme Vuarnet
> ROSSIGNOL
Pré-introduction du pro-modèle Travis Rice !
Fixations HC 4000 works et les RS boots
27
Huit composants différents de la
chaussure sont personnalisables pour
des milliers de possibilités, sur les
VANS Classic Slip-On des 60's !
Fais ton choix sur www.vans.com et c'est chez toi entre 4 et 6 semaines.
> Package " Tahiti Camps " valable du 13 au 16 avril 2004 aux 2 Alpes à l'occasion du
Taravana Freestyle où la crème des pros-riders français s'est donnée rendez-vous !
Taravana Full Break* (4/5 nuits) ou Taravana Short Break (2/3 nuits)
> Hébergement en appartement sur la base de 4 ou 6 personnes, skipass 3 ou 4 jours, contest
snow & ski, BBQ en altitude & Soirée Piscine.
Bénéficie avec LAST MAG d'un tarif préférentiel via le mot de passe " Tamatoa "
Inscriptions et renseignements : Deux Alpes Voyages : 04.76.79.75.17
> Le premier VRAI Surf Park indoor arrive bientot aux States ! Entre la grande surface et
le Cinéma Multiplex tu pourras aller au Surf Park à New York.
On connaissait les Skate park indoor, les Snow Park indoor avec de la neige artificielle, et
maintenant le Surf Park ! On sait pas si ils sont fous ou géniaux ces ricains... Tant qu'ils nous
annoncent pas la chute libre indoor, ça peut aller... Plus de détails sur www.surfparks.com
> Ven 2 avril 2004 : inauguration de l'expo
photos de Pascal Beltrami.
Ancien skater, photographe professionnel, Pascal
Beltrami a vécu l'essor du skate à Nantes.
Prises entre 1978 et 2003, ses photos retracent
25 ans d'évolution du skate .
Parmi la soixantaine de clichés, une trentaine
d'épreuves grand format (3 m de haut)
seront accrochées au plafond. A voir au
Hangar de Nantes !
www.lehangarskatepark.com
VANS :
TNT 93,50 Euros
AGENDA
Festival Break Up
Premier événement
100 % hip hop à Nantes
> du 12 au 27 mars
Billabong Pro Junior
(-19ans)
Slopestyle et Pipe
> du 19 au 21 mars
Location > Avoriaz
Derby de la Meije
2150 mètres de dénivelé à
parcourir le plus rapidement
possible avec tout ce qui glisse !
> 29 Mars au 2 avril
Web link > www.derbydelameije.com
Festival l'Original 84-04
Pour célébrer les 20 ans du HipHop en France
> du 2 au 4 avril
Location > Lyon.
Infos : 04-78-26-30-71
Crachpoune Festival
Slope Style, Snow Skate
Présence des teams apocalypse snowboard - drake cébé - cliché - level !
> 3 avril 2004
Location > Les Karellis (Alpes)
La grosse veine bleue par les Psykopits !
Toi aussi, viens voir la vie en rose aux grosses
veines bleues
7-8 avril> Les Arcs
10-11 avril> Les 7 Laux
13-15 avril> Saint-Lary
www.lagrosseveinebleue.com
V7 Teenage Tour
1ère date à Angoulême
> 14 avril 2004
3ème Festival de bande dessinée de Bourg lès
Valence (Drôme)
> 13 & 14 mars
Entrée libre, présence de jeunes moins jeunes
auteurs connus ou à découvrir...
Taravana Freestyle
Half Pipe Pro contest, Fiesta fin de saison, Contest
AM & Pro...
> 13 au 16 avril
Location > Les 2 Alpes
OURS
LAST Mag - Magazine Alternatif Gratuit
Numéro 3 / Mars 2004
Edité par la société LAST ACTION SARL au capital de 7500 euros
PIT Pompignane IBM (Bat T2) - Rue de la vieille poste - 34055 Montpellier Cedex 1
Tél : 06.87.03.64.26 ou 06.82.94.78.67
[email protected]
Parution : 30.000 exemplaires
Distribution dans plus de 400 shops en France.
Copyright 2004
Dépot légal : ISSN en cours
Directeur de la publication : Nicolas Pinelli
([email protected])
Rédacteur en chef : Bruno Giordano
([email protected])
Contact Publicitaire
[email protected]
Tel : 06.87.03.64.26 ou 06.82.94.78.67
Envoyez vos news et articles à la rédaction :
[email protected]
Infographie / Graphisme / Dessins : Truk, SupaKitch & Koralie
Chroniqueurs :
PhotoShoot > Boris Moscarola
La chronique du F.L.E.A.U. > Walkmindz
Portrait > Gaylord PEDRETTI
Artworks > Koralie, Supakitch
Hustler Club, Games > Le soldat Inconnu
Photos : Boris Moscarola, Gaylord Pedretti, Nicolas Pinelli, Shazamm/ESPN (Eric
Bakke, Markus Paulsen, Ed Herbold)
Imprimeur : SIGNE & CARACTERES - 78, Grand rue Mario
Roustan - B.P. 137 - 34202 Sète Cedex
Merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à ce LAST Mag numéro 03 :
Tous les shops qui distribuent le mag, Supa, Koralie & Yuko, Le soldat inconnu (on
t'a r'connu) DJ Akwel, JP Carrere, Arnaud (Vans), Otake (Lolo, Didou,Seb, Boze et
LCM), Kostia (Eastpak), Camille et Nicolas (Quiksilver), Vuarnet, Virginie (Pony)
ma Ronce, Pochette et Bobo, Bébé, Annie et Christian, Maria et Daniel, AttitudeAsso
(Aurélie, et Thomas), Gaylord PEDRETTI, Le No More Empty Fridge Posse (NMEF
Represent'), Raphael, MichelAngelo, Donatello, Leonardo, , Aymeric (CornerDesign),
les murs et les poseurs de stickz, Walkmindz ma gueule, Dieg'Bass, Stan, Seb du
Crachpoune, M. Moustic, DJ(Fat)Vincil et Golgoth 13 et toi pour avoir lu jusque là !
La marque, le logo "LAST MAG" sont des marques déposées et protégées. Les
manuscrits et documents envoyés ne sont pas rendus. En aucun cas le magazine
n'est responsable des documents qui lui sont confiés. Toute reproduction, même
partielle des articles et illustrations parus dans ce numéro est interdite, sauf
autorisation préalable et écrite de la direction. Les articles insérés n'engagent que
la responsabilité de leurs auteurs. Ne peut être vendu ; Ne pas jeter sur la voie
publique.
www.last-mag.com
VOUS VOULEZ RECEVOIR LAST MAG ?
Vous voulez vous abonner à 12 numéros de LAST MAG, c'est pas compliqué, renvoyez nous ce coupon avec un chèque de 20 euros (particpation aux frais
d'envoi) à l'ordre de LAST ACTION (Adresse en haut de la page) On est sympa > 1 vidéo offerte pour les 50 premiers, hop ! (Abonnement en ligne sur
www.last-mag.com...)
Nom >
Prénom >
Adresse Mail >
Adresse >
Et toi ?
Qu'as tu mangé à ta dernière session ?
www.lastsession.com