DNA Colmar - Tribunal d`instance - 02-02-2013

Transcription

DNA Colmar - Tribunal d`instance - 02-02-2013
Colmar - Tribunal d’instance
En instance d’inauguration
par Ph.M., publié le 02/02/2013
La salle d’audience a retrouvé des couleurs et de la clarté. Photo DNA –
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Après un an et demi et 1,2 million d’euros de
travaux, le tribunal d’instance de Colmar est comme
neuf.
Il fallait agir « sans bouleverser ce que l’Histoire nous a légué », rappelle Pascal Schultz, chargé des
affaires immobilières à la cour d’appel. C’est-à-dire que le plan « adaptation et restructuration » devait
tenir compte du statut du vénérable bâtiment, inséré dans un secteur sauvegardé, comme de
nombreux sites de la justice alsacienne. L’architecte des Bâtiments de France a donc apporté sa
pierre à l’édifice.
« Tout a été refait, de la cave aux combles »
Après plus d’un an et demi de travaux, le tribunal d’instance est aujourd’hui opérationnel et aux
normes. Loin des 57 millions d’euros affectés aux travaux du palais de justice de Strasbourg, la
réfection du tribunal d’instance colmarien aura coûté 1,2 million.
Bâti au milieu du XIX e siècle, le tribunal aujourd’hui dirigé par Bernard Gautier a accueilli, avec la
réforme de la carte judiciaire, sept fonctionnaires des greffes jusque-là basés à Kaysersberg et
Munster.
La salle d’audience s’est parée d’un fond rouge mais a aussi gagné en qualité acoustique. Le tribunal
est dorénavant accessible aux personnes à mobilité réduite. Le guichet d’accueil, un module de bois,
a été abaissé, une rampe d’accès installée, la cabine d’ascenseur élargie, certains bureaux équipés
d’un bouton anti agression pour donner l’alerte… « Tout a été refait, de la cave aux combles »,
confirme Véronique Sipp, directrice de greffe. Le portail donnant accès à la cour ne sera pas oublié.
Les derniers travaux d’envergure dataient des années 70. L’ancien appartement du concierge a été
transformé en locaux administratifs, les structures du bâtiment ont été renforcées, la dalle du
deuxième étage refaite. Effectués sous la direction du cabinet d’architecte Ranguidan-Schmitt de
Mundolsheim avec l’ingénierie d’OTE de Colmar, les travaux se sont déroulés « en site occupé »,
c’est-à-dire que les fonctionnaires ont continué à fonctionner, grâce à une « opération à tiroirs »,
comme dit Véronique Sipp.
Le Livre foncier réintégré
Déplacé dans les locaux de la rue Schlumberger à Colmar, le Livre foncier a réintégré la rue des
Augustins à la mi-décembre. Le tribunal d’instance a profité d’une mise en sécurité électrique et
informatique ainsi que d’aménagements anti incendie comme la création d’une salle de refuge pour
personnes à mobilité réduite et de postes anti incendie dans les combles et la cave : « En 2015, tous
les bâtiments du ressort de la cour d’appel, explique Pascal Schultz, seront accessibles aux
personnes à mobilité réduite et configurés en sécurité incendie ».

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