BIO - Zebrock

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BIO - Zebrock
 BIO Tarsius est un groupe limousino-­‐berrichou-­‐francilien de l’est de Paris qui se forme en 2011 au plus fort de la crise, en réponse à une société enclin à la déprime nationale et au repli identitaire. Ils chantent la folie, le meurtre, les pulsions animales et libidinales, la destruction du monde, la fatalité des histoires d’amour et la rage de vivre. Carnaval d'hommes blessés et révoltés, de singes lubriques et de dieux fatigués, Tarsius cherche à marier les grooves afrobeat, les mélodies éthiopiques et les riffs blues rock à la vénéneuse langue française. S’ils pillent sans vergogne les grands maîtres du Panthéon (Jim Morisson, Fela Kuti, Jacques Brel), ils n’hésitent pas non plus à lorgner chez les modernes Radiohead, Les Ritas, Java pour enrichir leur univers foisonnant. Dans le grenier d’une école maternelle où ils sont nichés, les six musiciens composent deux EP où ils exploitent le souffle de libération sexuelle de la beat génération, le cri politique de l’afrobeat et l’espoir naïf du Printemps Arabe. Ils veulent que leur concert soient de joyeuses orgies sonores, sans soucis des codes, de genres ou des époques. EN BREF Création en 2011 ; résidence aux Combustibles 2011-­‐2012 ; premier EP décembre 2012 ; lauréat du prix Supertremp 2013 ; second EP octobre 2013 ; formation scénique au centre FGO Barbara avril 2014. LES MUSICIENS Yannick Walet : Chant ; Guitare. Il a chanté le blues, le folk, la chanson française et l’afrobeat, vendu des T-­‐shirts de Jim Morisson et créé la première secte dédiée à Johnny Cash. Vincent Estrade : Saxophone Alto et Ténor ; Synthétiseur. Après avoir joué avec des formations de ska, d’afro-­‐rock et d’électro de rue, il participe à la création du projet Tarsius en se branchant à toutes sortes de machines hérétiques et modulaires afin de marier son saxophone aux univers hip hop et électro. Benoit Fuentes : Piano ; Clavier. Docteur en mathématiques appliquées à la musique sur la conversion des ondes audionumériques, il est accepté au conservatoire de jazz. Après avoir passé une série de tests de laboratoire, il est aussi accepté chez Tarsius. Hector Paoli : Basse. Il aime bien Daniel Foder, Nick Movshon, Trevor Dunn et Mingus. Maxence Mattioli : Batterie, percussions. Mercenaire mafieux habilité au maniement des baguettes, Don Mattioli ne répondra pas à vos questions. DISCOGRAPHIE 2012 -­ EPI MONKEY BEAT – Petite tête grosse libido. JE VEUX VIVRE – dans de bonnes conditions. GLOBE – chanson humaniste et tragique. USE YOUR FEET – use what your mama gave you ! TAXI BROUSSE – on est un peu serré quand même. 2013 -­ EPII LE DIVAN – Mais c’est un monstre ! MAUDITE APHRODITE – Les histoires d’été c’est de la merde. ALLO PLANETE – On va tous crever. ORAGE – Petit meurtre sous la pluie « The Monkey Beat ! Un requiem pour un con 2.0 ou bien la mise en musique d’un carpe diem à la française. J’hésite. L’ironie est acerbe et le message est clair pourtant : arrête de faire le singe et vis ta vie d’âme meurtrie l’ami ! Bon sang, ça fait du bien une chanson ironique sur la névrose sexuelle de notre belle France. « Les bonobos prennent le pouvoir, les sociétés s’effondrent, le coït règne en maître ! » Voilà, tout y est. Un cri d’alarme contre la fausse misère de ces gens trop aigris pour vouloir vivre. Toujours à chercher des excuses afin de s’échapper d’un quotidien morose. Une réponse : le monkey beat ! » Benjamin Le Scolan pour Indiemusic