Vol. 13 no.3 - Centre de réadaptation [ La Myriade ]
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VOL. 13 NO 3 JUILLET 2008 D E L ' I N F O R M A T I O N BULLETIN D'INFORMATIONS DU CENTRE DE RÉADAPTATION LA MYRIADE La fratrie Prochaines réunions du conseil d'administration Les personnes qui souhaitent assister aux assemblées du conseil d'administration du Centre de réadaptation La Myriade peuvent se présenter dès 19 h au 1180, boul. Manseau à Joliette. • Mercredi 24 septembre • Mercredi 29 octobre • Mercredi 26 novembre SOMMAIRE Membres du comité de diffusion de l'information Jocelyn Auger, Chantal Boisjoli, Julien Garceau, Marylène Majeau, Carole Rousseau, Josée Tanguay, Sandra Douville, 450 450 450 450 450 450 450 753-9600 836-4576 834-7101 755-1003 585-7804 474-4175 755-1003 ÉDITORIAL La fratrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 3 THÈME Présentation du notaire Fréchette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 4 CHRONIQUE DU PROGRAMME Entretien avec Audélie EN DÉFICIENCE INTELLECTUELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 6 Des parents qui bougent dans la région Les Moulins . . . . . . . . . . . . .page 7 Notre plus beau cadeau du ciel! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 8 Le bulletin de La Portée de l'information est publié trois fois l'an par le Centre de réadaptation La Myriade. Il est aussi disponible sur le site Internet de l'établissement à l'adresse suivante : www.crlamyriade.qc.ca Éditeur : Le Centre de réadaptation La Myriade Réalisation graphique et mise en pages : Diane Masse Impression : Imprimerie Lanctôt Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1195-0757 Nous employons le genre masculin afin d'éviter une lecture fastidieuse. Les textes peuvent être reproduits sans demander l'autorisation, mais vous devez en mentionner la source et nous transmettre une copie du texte publié. Pour toute correspondance ou demande afin de recevoir ce bulletin, veuillez communiquer avec : Jocelyn Auger 339, boul. Base-de-Roc Joliette (Québec) J6E 5P3 Tél. : 450 753-9600, poste 225 Téléc. : 450 753-1930 Moi et mes sœurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 9 CHRONIQUE DU PROGRAMME EN SANTÉ MENTALE Mon frère a un problème de santé mentale. Voici mon histoire . . . .page 9 CHRONIQUE DU PROGRAMME EN TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT Entre joie et souffrance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 11 Apprendre à se débrouiller seul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 12 Bon coup! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 12 C ENTRE DE DOCUMENTATION Référence concernant la fratrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 13 Le comité des usagers est là pour vous! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 13 EN BREF Semaine de la déficience intellectuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 14 Mois de l’autisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 16 Semaine nationale de la santé mentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .page 16 Veuillez prendre note que les photos non identifiées sont prises dans une banque d’images. Elles ne sont donc pas des photos de la clientèle du CR La Myriade ou de leur famille. Par contre, les photos identifiées sont des clients du CR La Myriade, des membres de leur famille ou des employés de l’établissement. 2 LA PORTÉE DE L’INFORMATION Éditorial LA FRATRIE Par Robert Lasalle Directeur général du Centre de réadaptation La Myriade Bonjour. Sur le coup, je n’ai pas compris pourquoi on m’a demandé d’écrire sur le thème de la fratrie. Alors, pour combler ce besoin de comprendre, j’ai consulté Le Petit Robert qui dit ce qui suit : « Nom féminin. Ensemble des frères et sœurs d’une famille. » Malheureusement, je n’ai pas compris non plus. Bien sûr, j’ai deux frères et une sœur, mais pourquoi me demander à moi d’écrire sur ce sujet? Après discussion avec Jocelyn, l’agent d’information, il m’a fait comprendre que je pourrais être intéressé à parler de mon frère Jean qui reçoit depuis des années des services pour son problème de santé mentale. Enfin, j’ai compris! Avoir un frère schizophrène, ça ne me rend pas spécialiste du sujet, mais ça me permet quand même de vous entretenir de l’importance de la fratrie. Je suis l’aîné d’une famille de quatre enfants, et Jean est le plus jeune. Mon rôle de grand frère protecteur je l’ai bien joué jusqu’à ce que la maladie frappe sans avertissement, il y a de ça environ 25 ans. Les comportements bizarres, la drogue, les nombreuses tentatives de suicide, etc., je n’arrivais plus à protéger mon jeune frère de ce qui lui arrivait. Je ne comprenais pas ce qui se passait, tout comme mes parents, mon frère et ma sœur. Difficile d’obtenir des réponses à nos questions. Je voulais aider, et nous le voulions tous, mais comment s’y prendre? Un psychiatre qui ne parlait qu’à mon frère Jean, un personnel médical distant, des parents complètement démolis par la situation et, finalement, ma sœur et mon autre frère qui comptaient sur l’aîné pour trouver la solution au problème de « bébé » Jean. Des émotions, nous en avons vécu. La colère face aux comportements changeants, la honte de savoir que d’autres savent, la tristesse de constater l’état de celui qu’on aime, la pitié, etc. À travers toutes ces émotions un seul objectif subsistait, soit de venir en aide. Mais comment y arriver si on ne comprend pas ce qui se passe? Aujourd’hui le réseau et les services se sont raffinés. Les spécialistes ont enfin compris que d’utiliser la fratrie peut s’avérer être un moyen efficace pour soutenir un frère ou une sœur aux prises avec la maladie mentale, une déficience intellectuelle ou un trouble envahissant du développement. Depuis longtemps, les intervenants du CR La Myriade soutiennent la fratrie d’une personne en service, quand cela est possible, et ce, pour le mieux-être du client. Quant à moi, j’aurais aimé que le CR La Myriade, dans sa forme actuelle, existe pour nous soutenir au moment de l’apparition de la maladie de Jean. À ce jour, ce dernier continue d’utiliser nos services, mais à sa façon. Il a une vie qu’il a choisie, et nous, ses frères et sœur, nous l’accompagnons sur son chemin, tantôt de loin physiquement, mais toujours proche dans notre cœur. Merci à vous les travailleuses et travailleurs du CR La Myriade d’avoir permis à mon frère de vivre sa vie avec la maladie toujours présente. Également, merci de permettre à ses frères et à sa sœur de vivre en sécurité sachant très bien qu’un soutien est disponible autant pour Jean que pour ses proches, mais aussi pour nous aider à mieux comprendre la maladie (ou l’état de la personne) afin que nous puissions la soutenir adéquatement. Bonne lecture.■ 3 JUILLET 2008 THÈME PRÉSENTATION DU NOTAIRE FRÉCHETTE Par Josée Tanguay Éducatrice, Programme en déficience intellectuelle, secteur Les Moulins En collaboration avec M. Laurent Fréchette, notaire planificateur financier À mon décès, je lègue tout à mon fils. Il va s’occuper de l’argent de sa sœur… Est-ce la meilleure solution, lorsque vous faites votre testament? Saviez vous que… • Votre fils risque de payer plus d’impôts ainsi? • Qu’il est possible de mettre en place une fiducie testamentaire pour le bénéfice de votre fille? L’impôt sur les revenus générés par les biens pour le bénéfice de votre fille sera payé par la fiducie et devrait être moins élevé. • Si votre fils décède, les biens que vous lui léguiez pour votre fille seront transmis aux héritiers de votre fils, suivant son testament; de sorte que votre fille peut tout perdre ce que vous aviez prévu pour elle. Saviez vous aussi que… • Il existe le mandat de protection en cas d’inaptitude anciennement appelé, mandat d’inaptitude. • Pour la gestion de vos biens • Pour la gestion de votre personne • Pour les deux… Dans votre mandat, on peut prévoir vos volontés relativement à la limitation de tout acharnement thérapeutique. Ce que certains appellent : un testament biologique. • On peut prévoir dans votre mandat de protection en cas d’inaptitude un mandat humain où vous précisez vos valeurs humaines dans la façon de veiller sur votre enfant. En d’autres mots, tout ce qui est important pour la qualité de vie de votre enfant et son bien-être. Par exemple : • Vivre en ville • Continuer ses sorties • Posséder toujours un chien • Tenir compte de sa vie amoureuse • Tenir compte de sa religion • Continuer des cours privés • Rester dans votre maison • Voir l’esthéticienne régulièrement • Etc. Oui, mais ma fille sera coupée de son aide sociale! Le chèque d’aide sociale est accordé pour acquitter le loyer, les vêtements et la nourriture de votre enfant. On peut prévoir que la fiducie verra à combler les services dont votre enfant pourrait avoir besoin. Par exemple : • • • • • • • Ses activités Ses abonnements Ses cours Voir des spectacles Son câble/Internet Son téléphone Etc. 4 LA PORTÉE DE L’INFORMATION ➤➤➤ ➤➤➤ Voici quelques trucs pour mieux vous préparer à rencontrer votre notaire : • Définissez les besoins matériels, financiers et de soutien de votre enfant ; • Faites le bilan de vos avoirs et de vos dettes ; • Amassez la documentation relative à votre situation fiscale ; • Réfléchissez à ce que représentent vos dernières volontés ; • Commencez à élaborer votre mandat humain. Votre notaire devrait être capable de vous aider dans cette démarche ; • Vérifiez auprès de votre notaire sa compétence dans le domaine fiduciaire ; • Vérifiez auprès de votre notaire quelle est son expérience dans des cas similaires au vôtre ; • Confirmez d’avance auprès des personnes concernées, leur acceptation des charges que vous vous apprêtez à leur donner (liquidateurs, fiduciaires, mandataires). Vous ai-je laissé sur votre appétit? Pour de plus amples renseignements, vous pouvez en discuter avec votre notaire. Assurez-vous qu’il connaisse bien le sujet, car il y a trop peu de notaires spécialisés à ce sujet. M e Fréchette est un notaire spécialisé dans les testaments et mandats de protection pour des parents qui ont des enfants handicapés. Il donne des conférences dans tout le Québec depuis 13 ans à ce sujet et a même participé à la création de clauses dans les modèles de la chambre des notaires. Me Laurent Fréchette Notaire Planificateur Financier ■ Politique de rédaction Le bulletin La Portée de l'information est publié à 2000 exemplaires et est distribué aux clients et à leur représentant, au personnel et aux partenaires régionaux et provinciaux de notre établissement. Il offre une visibilité aux différents programmes de l'établissement, et ce, en présentant l'expertise et les projets du personnel sous l'angle d'une thématique précise. Afin de poursuivre le travail déjà amorcé, le comité de diffusion sollicite la collaboration de personnes qui souhaiteraient soumettre des textes pour fins de publication. Pour ce faire, les articles doivent correspondre aux critères suivants : 1. Respecter les orientations et la mission du Centre de réadaptation La Myriade 2. Traiter du sujet préétabli (à l'exception de la Chronique En Bref) 3. Prioriser des activités non ségréguées 4. Avoir un maximum de trois pages à double interligne pour les chroniques ou d'une page à double interligne pour la Chronique En Bref 5. Convenir aux normes de qualité de la langue de l'établissement 5 JUILLET 2008 CHRONIQUE ENTRETIEN AVEC Audélie Par Linda Stone Éducatrice spécialisée, Programme en déficience intellectuelle, secteur Joliette En collaboration avec Marylène Majeau, intervenante sociale, Programme en déficience intellectuelle, secteur Joliette DU PROGRAMME EN DÉFICIENCE INTELLECTUELLE -C’est le « fun » qu’il parte en répit. C’est plus tranquille à la maison. Mon frère est exigeant. Quand il n’est pas là, j’invite mes amies et je peux aller magasiner avec ma mère ou aller chez mes grands-parents et rester plus tard. 5) Quelles activités fais-tu avec Félix? -J’aime bien faire du « quatre roues » avec lui, me baigner, me promener à pied et faire du vélo pour aller chez notre tante. Pour ce numéro de La Portée sur la fratrie, nous avons pensé à toi (Audélie) pour nous faire un témoignage sur la vie avec ton frère Félix. Tu as accepté bien généreusement de répondre à notre questionnaire. Alors, à toi Audélie! 1) Veux-tu nous présenter ta famille? -Je m’appelle Audélie, j’ai 14 ans et je vis avec mes parents et mon frère Félix qui est âgé de 13 ans. 2) Comment as-tu appris le diagnostic de ton frère? -Au fur et à mesure, je me suis aperçue qu’il n’était pas normal. Il avait de drôles d’agissements. Mon frère a une déficience intellectuelle et le syndrome Gilles de la Tourette. 3) Est-ce que tu as davantage de responsabilités étant donné que Félix a des difficultés? -Oui, j’ai plus de responsabilités, mais ça ne me dérange pas car je sais qu’il ne peut pas le faire. Il ne fait pas le ménage, je le fais avec ma mère. 6) As-tu un beau souvenir qui te revient quand tu penses à ton frère? -J’aime ça quand Félix est gentil avec moi et que j’ai du plaisir avec lui. Des fois, il est drôle, il nous fait rire. Mais j’ai aussi des souvenirs négatifs de lui. Si son syndrome Gilles de la Tourette n’était pas là, j’aimerais vraiment mieux ça. Parfois il sacre et me dit des mots vulgaires. 7) Comment vois-tu l’avenir de ton frère? Je ne garde pas mon frère à cause de ses comportements. Il fait des choses dangereuses parfois et ça m’inquiète. Par contre, je lui raconte une histoire à tous les soirs avant qu’il se couche. 4) Félix quitte la maison une fin de semaine sur deux, en répit. Comment ça se passe à la maison quand Félix est absent? 6 LA PORTÉE DE L’INFORMATION -Je me suis souvent posé la question « Qu’est-ce qu’il va faire plus tard? Ma mère m’a dit qu’il irait dans une maison avec des personnes comme lui. Mais, je vais aller le voir car il sera toujours mon frère. Nous te remercions Audélie de nous avoir partagé une partie de ton vécu avec ton frère. Tu es maintenant une belle adolescente, tu grandis avec sagesse et maturité. Nous souhaitons que tu te réalises pleinement dans les années à venir. ■ Des parents qui bougent dans la région Les Moulins Par Josée Tanguay Éducatrice spécialisée, Programme en déficience intellectuelle, secteur Les Moulins « Le Projet F.e.l.i.x., Une Façon Exceptionnelle de Libérer ses Idées eXtraordinaires » « Un projet né d’une belle solidarité. » Tout a commencé l’été dernier lorsque M. Beaulieu et Mme Deshaies m’ont abordée en mentionnant qu’ils engageaient Geneviève, technicienne en éducation spécialisée, pour faire des activités avec leur jeune adulte (Félix-Étienne) tout l’été. Ils souhaitaient que d’autres jeunes puissent aussi en bénéficier. Les familles naturelles étaient privilégiées, car en plus d’augmenter le réseau social de leur jeune et de miser sur leur potentiel ils voulaient répondre à un besoin de répit. Il y avait bien sûr de gros besoins à ce niveau, car aucun service de loisir adapté n’était en place plusieurs jours par semaine. Nous avions tellement de jeunes, qu’ils ont dû penser à engager une deuxième accompagnatrice (Priscilla). Huit jeunes ont pu en bénéficier. Une campagne de financement de vente de hot dogs a été organisée avec tous les parents et tous les jeunes chez Future Shop de Mascouche (grand partenaire du projet). Des rencontres entre parents pour discuter de formalité avaient lieu au Centre de réadaptation La Myriade. Une inauguration a eu lieu, la décoration de leur local, les règles de vie, le calendrier d’activités… Les jeunes ont contribué au choix de tous ces thèmes. Il y a eu à la fin un magnifique DVD souvenir. Les activités en bref… Cueillette de fraises et cuisine Stage chez Future Shop Stage dans un ranch et équitation adaptée Visite au salon de coiffure Stage moniteur au camp de jour de la ville Cours de secourisme Démonstrations et mises en situation ambulancier, pompier Piscine Bibliothèque de Terrebonne et pique-nique à l’Île-des-Moulins Mini Putt Sortie au Biodôme Exposition de corps plastinés Récréathèque Opération environnement et sensibilisation auprès des jeunes de camps de jour Arts, sciences Et j’en oublie… Des ententes avec la ville et les transports en commun ont dû être prises, avec la collaboration des parents de Félix-Étienne et du Centre de réadaptation La Myriade. Ils avaient un local à eux et un laissez-passer d’autobus, car ils se déplaçaient la plupart du temps en transports en commun pour leurs activités. Ils étaient visibles, les journaux ont parlé d’eux. Ils ont démontré leurs capacités à la communauté. Ils ont fait preuve de beaucoup de créativité. SUITE À LA PAGE 8 ➤ ➤ ➤ 7 JUILLET 2008 CHRONIQUE DU PROGRAMME EN DÉFICIENCE INTELLECTUELLE ➤➤➤ Des commandites de toutes sortes, des dons de voisins… Tout cela a permis d’offrir une session hiver /printemps 2008. Cette session, 14 jeunes ont pu y participer deux fois par semaine. Le Projet F.e.l.i.x. est maintenant devenu un organisme sans but lucratif. En mars 2008, ils se préparaient déjà pour l’été à venir. Je ne voudrais pas oublier un point très important. Pour faire un lien avec le journal sur le thème de la fratrie, je tiens à souligner l’implication du frère et de la sœur de FélixÉtienne, Tristan et Jade. Tristan a participé et aidé à toutes les activés tout au long de l’année. Jade a monté des chorégraphies pour cette session. Une comédie musicale/ théâtre/cinéma « Grease » a été présentée par les participants en mai 2008. NOTRE PLUS BEAU CADEAU DU CIEL! Par Léance et Sabrina Bonjour, nous nous présentons : Léance Beauséjour Thouin et Sabrina Bourgeau. Nous sommes les sœurs de Jessie Beauséjour Thouin. Pour commencer, nous sommes très fières de vous dire qu’elle nous a apporté une des plus grandes valeurs, le respect! Sa présence a seulement des côtés positifs! Avoir une sœur comme Jessie, c’est notre plus beau cadeau du ciel! Elle est tellement souriante et elle aime tellement la vie que ça nous donne également le sourire. Grâce à elle, nous sommes beaucoup plus matures. C’est aussi grâce à elle que nous avons compris que même si une personne est différente, elle peut faire quand même beaucoup de choses et même des choses extraordinaires! Léance, Jessie et Sabrina Je tiens à féliciter les parents qui ont démarré le projet et ceux qui ont cru en son existence. Bravo! Pour ce bel esprit familial… Je vous laisse sur cette phrase bien à eux… Les limites de nos jeunes adultes ne sont que le reflet des limites qu’on leur impose. Projet Félix Tél. : 450 961-2475 ■ Jessie apporte le sourire partout où elle passe tellement elle a une belle joie de vivre. Même si notre sœur vit avec un handicap très sévère, elle ne nous empêche pas de faire quoi que ce soit et encore moins de l’aimer. Oui, parfois nous voulons faire des activités entre amis, mais lorsque nos parents s’en vont et que nous devons la garder, elle reste toujours notre choix numéro 1. Donc, dans ces cas là, nous restons à la maison avec elle et sans aucune honte, nous invitons nos amis à la maison. Enfin, pour terminer, nous espérons que vous allez voir d’un autre œil ce que c’est que de vivre avec une personne qui vit avec une déficience intellectuelle. Puis, pour vous rappeler, vivre avec Jessie est un grand bonheur qui ne nous met aucun bâton dans les roues. C’est une jeune femme fabuleuse. Merci! ■ 8 LA PORTÉE DE L’INFORMATION CHRONIQUE Moi et mes sœurs… Par Josée Tanguay Éducatrice spécialisée, Programme en déficience intellectuelle, secteur Les Moulins Interview avec Mlle Christine Labrecque Bonjour Christine, Nous aimerions connaître un peu ton vécu avec tes sœurs. Tout d’abord, combien êtes- vous dans la famille J’ai deux sœurs et nous vivons avec mon père. J’ai aussi une demi-sœur. Comment ça va à la maison avec tes sœurs? C’est correct… Jamais de chicane? Des fois… Pour qu’elles raisons? La dernière fois, c’était parce que je ne voulais pas répondre au téléphone. Avant, c’était parce que je fouillais dans leur chambre, mais maintenant, elles barrent leurs portes. Et ta demi-sœur? Ça va, elle n’a que 11 ans et elle ne vit pas chez nous. As-tu des beaux souvenirs de quand vous étiez jeunes toi et tes sœurs? Oui, quand on jouait avec les voisins. Je trouve très beaux nos voisins, ils sont jumeaux. Est-ce que tu envies tes sœurs? Oui, elles ont des choses que je n’ai pas. Comme quoi? Des bijoux, plus de vêtements, des petites jambes, un petit ventre, un beau chum… Est-ce qu’elles font des choses que tu ne fait pas et que tu aimerais faire? Travailler, sortir avec une amie, conduire une auto… Je trouve mes sœurs très chanceuses. Qu’est ce que tu aime faire avec tes sœurs? Magasiner avec elles Qu’est ce que tu aimerais faire plus souvent avec elles? Des sorties. Je crois que c’est le souhait de bien des frères et sœurs… Je te remercie Christine du temps que tu m’as accordé et j’espère pour toi que ton souhait va se réaliser. ■ DU PROGRAMME EN SANTÉ MENTALE MON FRÈRE A UN PROBLÈME DE SANTÉ MENTALE, VOICI MON HISTOIRE! Anonyme Témoignage de la sœur d’une personne aux prises avec un problème de santé mentale concernant sa perception de la maladie et son expérience familiale et personnelle. Avant d’apprendre officiellement que mon frère avait un problème de santé mentale, son comportement inhabituel suscitait beaucoup de questionnements. C’était difficile de comprendre ce qui se passait, ce qui nous déstabilisait, ma famille et moi. Nous nous disions que c’était une mauvaise période et que le temps arrangerait les choses. Mon frère consommait régulièrement de la drogue et il avait un comportement agressif. Je savais que cela inquiétait mes parents et les rendait tristes. Il était arrogant avec nous, mais avec les autres, il était très gêné, même qu’il s’éloignait d’eux. Je sentais qu’il se défoulait sur nous, car nous étions ses proches. Je le voyais agir à l’école et à la maison et je me rendais compte qu’il avait changé. Je me disais que sa crise d’adolescence finirait par passer et qu’il se prendrait en main. Cependant, plus le temps avançait, plus je me rendais compte que la situation se dégradait : il ne travaillait pas, il ne faisait rien à la maison et il s’enfermait toujours dans sa chambre. Le stress, l’inquiétude et l’angoisse d’avoir un proche délinquant était ressenti par ma famille depuis plusieurs années. Pendant ce temps, j’essayais de consoler ma mère. Elle en avait beaucoup sur les épaules et elle consacrait tout son temps à mon frère. Alors, lorsqu’un incident concernant mon frère se produisait, j’essayais de dédramatiser la situation en tentant de lui changer les idées. Je me suis toujours montrée travaillante, souriante, aidante et je n’ai jamais voulu que mes SUITE À LA PAGE 10 ➤ ➤ ➤ 9 JUILLET 2008 CHRONIQUE ➤➤➤ parents voient un côté négatif de moi. Je me disais qu’ils en avaient assez sur les épaules avec mon frère et que je devais être « correcte ». J’agissais ainsi même si j’avais beaucoup de peine. J’avais l’impression de jouer un rôle. Par contre, mes parents étaient rassurés que j’aille bien et c’était l’important pour moi. À force de vouloir protéger mon frère et mes parents, c’est à moi que j’ai fait de la peine. Mes parents aussi voulaient me protéger. Je n’avais pas de feedback de ce qui se passait de leur part, ils ne me parlaient pas de la situation pour ne pas que cela m’affecte et nuise à mes études. Alors, je me sentais exclue de ma famille. Par contre, je partageais les mêmes craintes et les mêmes inquiétudes qu’eux. J’avais aussi la crainte de parler de la situation à d’autres personnes, car j’appréhendais leurs réactions et leurs jugements. À la maison, tout semblait bien aller, mais à l’intérieur de nous, c’était le vide et nous étions épuisés. La situation commençait de plus en plus à être difficile parce que même s’il ne consommait plus, mon frère agissait bizarrement. Il fixait les murs, il ne dormait plus ou faisait des cauchemars. On ne pouvait pas lui faire de commentaires parce qu’il se fâchait. J’ai quelques fois essayé de lui parler et de voir ce qui n’allait pas, mais il me traitait de tous les noms en me disant de me mêler de mes affaires. Cela me tracassait qu’il ne veuille pas d’aide. Toutefois, il a finalement choisi de s’ouvrir et a demandé de l’aide. Mes parents étaient à la fois heureux qu’il s’ouvre et à la fois inquiets de sa santé. Les nombreux spécialistes rencontrés disaient qu’il faisait de l’anxiété, mais mes parents ne les croyaient pas et ils se disaient qu’il y avait probablement autre chose. On ne comprenait plus ce qui se passait et c’était inquiétant. Mon frère a finalement dû être hospitalisé à quelques reprises… Nous avons enfin appris qu’il était atteint d’une maladie mentale. Nous avons su ce qu’est la schizophrénie lors de l’annonce du diagnostic. Par la suite, l’appui des professionnels a été d’une très grande aide, voire même essentiel pour mon frère et pour ma famille. Ceux-ci ont su comment amener mon frère à avoir des buts et surtout à mettre les choses en place pour qu’il puisse les atteindre. Le fait d’avoir des visites régulières à domicile donne 10 LA PORTÉE DE L’INFORMATION DU PROGRAMME EN SANTÉ MENTALE aussi beaucoup de soutien. Par contre, la stabilité et la prise régulière de médication font toute la différence. Cela m’a donné tout un choc de constater l’impact de cette maladie, les choses sont devenues plus claires pour moi. J’étais plus en mesure de comprendre les comportements de mon frère et cela changeait la perception que j’avais de lui. Je me suis sentie coupable de ne pas avoir cherché de l’aide extérieure, mais je ne savais pas où la prendre. J’ai l’impression que je rattrape le temps perdu parce que je prends maintenant du temps avec mon frère. Pour me sentir impliquée dans sa démarche, je lui donne mon appui, de fréquents encouragements. Je lui démontre que parfois, moi aussi je ne vais pas bien, que j’ai des difficultés, des craintes, du stress, de la peine… De plus, je le conseille dans ses décisions en lui montrant que la décision lui revient, qu’il peut prendre sa vie en main. Quant à moi, je comprends mieux ce qui se passe même si de nombreuses choses m’échappent toujours, mais je peux accepter la situation. Je ressens encore le besoin de protéger mes parents et mon frère et de détendre l’atmosphère, mais ce rôle me dérange moins qu’avant… Peut-être parce que je sais que des spécialistes sont là pour nous aider… Ce qui m’affecte et m’embarrasse le plus en tant que proche d’une personne atteinte de schizophrénie, c’est le regard des autres sur elle, leur non-considération et leurs jugements qui stigmatisent. Je trouve que les gens dans la société ne sont pas assez informés pour bien comprendre cette problématique. C’est l’inconnu pour eux et c’est pour cela qu’ils ont autant de préjugés. De plus, ils ne peuvent comprendre ce que vivent les familles qui doivent régulièrement se justifier. La sensibilisation devrait commencer tôt, même dans les écoles. Cela aurait des résultats significatifs, du moins pour les proches et pour la personne elle-même… Enfin, le temps a fait en sorte que plusieurs éléments se sont replacés. La prise de médication, le soutien et l’encouragement des proches et le travail des professionnels font en sorte que mon frère reprend de plus en plus le dessus sur sa vie. De ce fait, nous vivons moins de culpabilité et reconnaissons les bons coups, car malgré tout, il y en a toujours! ■ CHRONIQUE DU PROGRAMME EN TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT ENTRE JOIE ET SOUFFRANCE Par Chantal Pesant Intervenant sociale, Programme en troubles envahissants du développement, secteur L’Assomption La naissance d’un enfant handicapé ou l’annonce d’un diagnostic n’est pas seulement déroutante pour les parents, elle concerne également les frères et sœurs. En effet, la fratrie est souvent engagée, malgré elle et souvent très tôt, dans une aventure aux conséquences multiples. Devant cette nouvelle réalité, les parents se sentent souvent partagés entre répondre aux besoins souvent exigeants de leur enfant en besoins particuliers et ceux des autres. Pendant que les parents se retrouvent dans un processus d’adaptation sur le plan émotif, la fratrie, elle, doit apprendre à composer avec les sentiments qui l’habitent (colère, injustice, abandon, jalousie, honte, culpabilité…) et qu’elle n’arrive pas toujours à exprimer avec des mots. Malgré tout, des études et des témoignages révèlent que plusieurs éprouvent un sentiment ambivalent, partagé entre la formidable e x p é r i e n c e humaine qu’ils vivent avec leur frère ou sœur et les souffrances qu’elle génère. Bien que plusieurs gardent de très bons souvenirs de leur enfance, d’autres en ressortent avec de réelles blessures dues à un manque de socialisation et à l’isolement. Particulièrement, lorsque l’enfant en besoins particuliers devient le « Cœur » de la famille et que sa situation est toujours priorisée aux détriments des besoins de la fratrie. Tout au long du processus d’adaptation, les frères et sœurs seront probablement influencés par les sentiments communiqués par les parents. En tenant compte de leur niveau de compréhension, il devient donc essentiel d’établir un dialogue pour expliquer la situation, pour répondre aux questions, pour leur permettre d’exprimer leurs sentiments, qu’ils soient positifs ou négatifs et de leur consacrer du temps. Il arrive cependant que certains jeunes préfèrent parler à une tierce personne en dehors du lien de parenté par crainte de blesser encore plus leurs parents. Il est alors recommandé de les encourager à discuter avec un ami, un professeur, ou toute autre personne en qui ils ont confiance. Les groupes de fratrie peuvent être aussi une avenue très intéressante pour eux. Voici quelques références qui vous aideront à mieux expliquer la différence et à établir un dialogue avec la fratrie. Bonne chance, bon dialogue et surtout n’hésitez pas à demander de l’aide lorsque la situation le requiert. - Et moi alors? Grandir avec un frère ou une sœur aux besoins particuliers, Édith Blais, édition Hôpital SainteJustine - Un frère pas comme les autres, Ginette Boulanger, Société de l’autisme de Montréal - Chatprise, le chaton surprise, cahier d’activité pour enfants illustrant les caractéristiques d’une personne autiste, trait d’union Outaouais, 2005 Vous pouvez aussi consulter le centre de documentation de la Société de l’autisme. ■ 11 JUILLET 2008 CHRONIQUE APPRENDRE À SE DÉBROUILLER SEUL DU PROGRAMME EN TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT Bon coup! Par Luce Messier Éducatrice spécialisée, Programme en troubles envahissants du développement, secteur Joliette Laurence Duguas Pour ma part, il y a des choses qui sont différentes parce que mon frère et ma sœur sont TED. Comme par exemple, avec ma sœur on est porté à croire qu’elle ne comprend pas ce qu’on lui dit parce qu’elle parle vite et parfois les mots sont plus ou moins compris. Mais ATTENTION! Il ne faut pas se fier aux apparences car Arianne comprend très vite. C’est l’opposé pour mon frère. Guillaume parle beaucoup et c’est pour cela qu’on croit qu’il comprend tout. Mais ce n’est pas toujours vrai. Guillaume et Arianne sont très routiniers. Si nous savons ce qui va se passer, il faut les prévenir pour les préparer, grâce à des pictos ou des dessins. J’intervenais dans une famille où il y avait deux enfants ayant un trouble envahissant du développement. Je m’occupais principalement du plus jeune qui était de plus bas niveau. Nous avons instauré un système de communication avec le plus jeune. Par la suite, lorsque l’enfant a utilisé le système de façon autonome, nous avons aménagé la maison avec des séquences: pour l'habillage, pour la toilette, pour brossage de dents et un horaire des activités de la journée. Le système de communication TEACH est utilisé pour lui permettre de comprendre ce que nous attendons de lui et pour le rendre le plus autonome possible. Son frère le plus vieux qui est de haut niveau possédait lui aussi un horaire pour les activités de la journée. Donc, les deux enfants connaissaient le fonctionnement. Pour moi, ce qui est vraiment enrichissant c’est que grâce à mon expérience je suis plus autonome. J’ai dû apprendre à me débrouiller seule dans des situations où je n’avais personne pour m’aider. Quand je veux faire le point. Je vais prendre une marche, je parle à mes amies ou j’écoute de la musique puis je reviens à ma routine. Je fais aussi partie du groupe sur la fratrie organisé par la Société de l’autisme. Je peux ainsi partager mon vécu avec d’autres jeunes de mon âge qui vivent une situation semblable à moi et cela fait du bien.■ 12 LA PORTÉE DE L’INFORMATION Le plus vieux voulait jouer au hockey sur table avec son frère (tu sais on a des manettes et on doit rentrer une rondelle dans le but, c’est à air et cela se déplace rapidement). Le plus jeune ne comprenait pas ce que son frère attendait de lui. Donc, le plus vieux est allé chercher le picto hockey sur table et l’a installé sur l’horaire du plus jeune. Il est allé chercher son frère par la main et lui a montré l’horaire. Le plus vieux lui a dit « regarde viens jouer avec moi ». Le plus jeune lui a dit OK et les deux frères ont été jouer au jeu. Super ■ CENTRE DE DOCUMENTATION Centre de documentation Veuillez prendre note que ces ouvrages sont disponibles au centre de documentation du Centre de réadaptation La Myriade. Pour faire une demande de prêt, veuillez vous adresser à votre intervenante et elle s’occupera d’acheminer votre demande. Pour avoir davantage d’information, vous pouvez contacter Carole Rousseau, technicienne en documentation au 450 753-9600 poste 206 • Un petit frère pas comme les autres : Auteures : Marie-Hélène Delval et Susan Varley • Sur le sentier de la guerre : savoir comprendre ses frères et sœurs Auteur : Joy Berry • Une centaine de trucs simples pour améliorer les relations avec votre adolescent : 11 ans et plus Auteure : Danie Beaulieu • Une centaine de trucs simples pour améliorer les relations avec votre enfant : 11 ans et moins Auteure : Danie Beaulieu • La personne, la famille et son réseau Auteur : André Soulières • J’apprends à vivre avec mon enfant différent (trousse) Auteur : Centre de santé et des services sociaux (CSSS) de Laval • Lolo : l’autisme Auteure : Brigitte Marleau • L’enfant différent : accepter un enfant handicapé Auteur : Maurice Ringler • Organisation d’ateliers pour les frères et sœurs d’enfants handicapés Auteurs : Donald J. Mayerm, Patricia F. Vadasy, Rebecca R. Fewell • Je prends ma place Auteure : Nicole Bélisle • Et moi alors? Grandir avec un frère ou une sœur aux besoins particuliers. Auteur : Édith Blais • Mon frère, ma sœur… et moi Auteure : Mireille Pilotto ■ LE COMITÉ DES USAGERS EST LÀ POUR VOUS! Vous avez des questions sur vos droits et obligations en tant qu'usager ? Vous avez besoin d'accompagnement pour faire une démarche ou pour porter plainte? Le comité des usagers du Centre de réadaptation La Myriade est là pour vous aider et faire encore plus! Vous voulez parler avec un représentant du comité des usagers? Téléphonez au : 1 866 252-9600 ou par courriel : [email protected] 13 JUILLET 2008 EN BREF SEMAINE DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE JE TE DÉCOUVRE… TU ME RESSEMBLES Rêve d’un jour! Par Jocelyn Auger Agent d’information SCECR Une journée à la cabane à sucre! C’est du 9 au 15 mars dernier que la Semaine de la déficience intellectuelle s’est tenue sous le thème : Je te découvre… tu me ressembles! Dans le cadre de la Semaine de la déficience intellectuelle, deux clientes du CR La Myriade ont réalisé un rêve qu’elles désiraient depuis un certain temps. Lors de l’activité « Rêve d’un jour » créée par : les intervenants du secteur de la Matawinie du CR La Myriade, le Parrainage civic Rawdon et l’Association des personnes handicapées de la Matawinie, les clients étaient invités à faire part de leurs intérêts concernant une activité spéciale qu’ils aimeraient vivre. Cette année, Roxane et Louise voulaient passer une journée « soins de beauté». L’activité comprenait une coupe et une teinture de cheveux. Les deux participantes ont adoré leur expérience. Quel plaisir elles ont eu en découvrant leur nouvelle coiffure! Nous tenons à remercier le salon de coiffure Candide et le salon Nathalie Charland pour avoir contribué à cette merveilleuse journée! ■ Photo prise lors de l’événement Pour l’occasion, un groupe de personnes vivant avec une déficience intellectuelle du secteur de la Matawinie ont passé une journée à la cabane à sucre. La journée fût bien agréable et les participants ont eu la chance de visiter la fermette qui se trouvait à proximité de la cabane à sucre et de s’amuser avec les petits animaux. ■ 14 LA PORTÉE DE L’INFORMATION Louise avant Louise après ➤➤➤ Roxanne avant Roxanne après Shock Acoustik ➤➤➤ L’événement « Ce soir on improvise » a célébré son 5e anniversaire! Le 16 avril dernier a eu lieu la traditionnelle partie d’improvisation impliquant des personnes vivant avec une déficience intellectuelle et des étudiants de l’école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur de Repentigny. Cette soirée d’improvisation est une initiative des élèves de l’école secondaire, en partenariat avec le Centre de réadaptation La Myriade, Les Amis de la déficience intellectuelle et la Ligue nationale d’improvisation (LNI). À cette collaboration, Photo prise lors de l’événement nous aimerions souligner l’implication tant appréciée des comédiens Édith Cochrane et Vincent Bolduc. Cette année, les organisateurs célébraient leur 5e édition qui est toujours des plus intéressantes, année après année. Plus de 350 personnes se sont déplacées pour assister à cette soirée qui rallie : humour, admiration et divertissement. Les joueurs de l’équipe Jean-Baptiste-Meilleur étaient bien préparés, mais l’offensive foudroyante de l’équipe des Amis de la déficience intellectuelle a permis de multiplier les buts dans le filet adverse. L’équipe des verts (personne vivant avec une déficience intellectuelle) étaient composée de : Diane, Ginette, Jean-Philippe, Julie, L o u i s - G a b r i e l e t Robert. Nous tenons à remercier l’équipe des bleus (école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur) composée de : Audrey-Anne, Caroline, Émile, Guillaume, Hugo et Katherine. De plus, nous aimerions souligner la participation de la musicienne Marie-Anne Léveillé, les juges : Céline Fillion, Jean-Marc Dubuc et Francine Houde, l’arbitre Jonathan Roberge et un merci tout spécial aux organisateurs : Catherine Trudeau, Marc-Olivier Perron et Samuel Argouin. La soirée s’est terminée par un spectacle de musique du groupe « Shock Acoustik ». La musique de ce groupe lanaudois est caractérisée par différents styles musicaux tout en conservant l’identité québécoise comme ingrédient principal. Le groupe qui n’en n’est plus à ses premiers spectacles a donné une prestation digne de leur réputation!!! F i n a l e m e n t , l e s spectateurs sont retournés à la maison, apportant avec eux sur le chemin du retour un sentiment de plaisir et d’admiration envers les élèves de l’école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur et les participants vivant avec une déficience intellectuelle. Ensemble, nous réalisons de grands rêves! ■ Hommage à Marc-Olivier Perron En mai dernier est survenu un événement tragique. C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès subit de Marc-Olivier Perron. Marc-Oliver a été l’un des organisateurs de la traditionnelle partie d’improvisation entre les personnes vivant avec une déficience intellectuelle et des élèves de la polyvalente Jean-Baptiste-Meilleur. Il était en secondaire IV de ce même établissement et était âgé de 16 ans. Le Centre de réadaptation La Myriade aimerait offrir ses condoléances à la famille et aux amis de MarcOliver. Marc-Olivier était sûrement une personne possédant de belles valeurs. C’est d’ailleurs l’image qu’il nous a laissée en s’impliquant de cette manière avec les personnes vivant avec une déficience intellectuelle. Marc-Olivier, Nous voulons aussi souligner ton excellent travail lors de cette soirée; ce fut un succès et sache que tu as été partie intégrante de cette réussite. Nous voulons te remercier et te rendre hommage. Le Centre de réadaptation La Myriade ■ 15 JUILLET 2008 EN BREF MOIS DE L’AUTISME Dans le cadre du mois de l’autisme qui s’est tenu en avril dernier, un comité formé de quatre éducatrices a visité des élèves de niveau maternel pour les sensibiliser et les informer sur les troubles envahissants du développement. MOT-MYSTÈRE La fratrie… E C O L E E C N E R E F F I D T G N H A L O I S I R S P F C I A I T R I S T E S S E L I O Pour l’occasion, une mini-pièce de théâtre a été créée en partenariat avec la Société de l’autisme région Lanaudière. L’activité avait pour but de démontrer les caractéristiques d’une personne vivant avec un trouble envahissant du développement. L N O R I V A L I T E T A E M A G S T I L F N O C T I I R P E C O L E R E R R R N L S T E R U M O R E M U E E E I I E T Les petits ont bien apprécié la visite des éducatrices et l’activité a suscité bien des questions de la part des participants. E L S U E G U O L D T B R T I C P N R U A H M A N N A O I T N A I D O R C A T O E S J C I A B A N J D E U I L I N U I O T I P E R E R F O B C O S L N S L O I J E U X N E U P T P A N I C P A R E N T S D S I M I O T O X I C O M A N I E C O D C E T N O H S V E F R E C E SEMAINE NATIONALE DE LA SANTÉ MENTALE C’est le 7 mai dernier qu’a eu lieu l’exposition d’art pour notre clientèle en santé mentale. Pour une deuxième année, les clients du Programme en santé mentale du secteur sud ont pu démontrer leur talent artistique à la population. Cette année, le nombre d’exposants est passé de 9 à 18. Environ une centaine de personnes sont venues admirer les œuvres. Il s’agit d’une belle réussite et la fierté était perceptible dans les yeux des artistes. Plusieurs clients ont expliqué aux visiteurs le grand bien que leur procure la création d’œuvres artistiques. SOLUTION : MOT DE 8 LETTRES JOUER DEUIL DIFFÉRENCE JUSTICE BLONDE ÉCOLE ENTENTE LOISIRS LOURD TOXICOMANIE TRISTESSE FIERTÉ FIDUCIE FRÈRE PARENTS PLAISIR VIE COLÈRE CONFLITS CONSTANCE COMPÉTITION COMPLICITÉ COPAINS CHUM CULPABIBLITÉ GANG HONTE JEUX Mme Francine Grenier LA PORTÉE DE L’INFORMATION SŒUR SOIN AIDE AMOUR Nous tenons à remercier Alain Caty, éducateur spécialisé, Programme en santé mentale secteur sud, pour cet événement! ■ 16 I RÉALITÉ RELATION RESPONSABILITÉS REGARD RIVALITÉ SOLUTION : HARMONIE Un grand merci à : Luce Messier, Mélanie Bernard, Isabelle Savard et Brigitte Bourque qui ont visité plus de 70 groupes dans une dizaine d’écoles différentes. ■