Calanques ASPTT Chambéry Stage Escalade Enfants

Transcription

Calanques ASPTT Chambéry Stage Escalade Enfants
Calanques
ASPTT Chambéry
Stage Escalade Enfants - Adultes
20 au 27 Avril 2013
Un peu de géologie avant de mettre les chaussons.
Les Calanques sont presque entièrement creusées dans un calcaire urgonien, une roche
sédimentaire blanche et dure composée essentiellement de carbonate de calcium, soluble en
présence d’eau et de gaz carbonique.
L’histoire commence il y a plus de 15 millions d’années, au fond de la mer, lieu inhabituel pour le
grimpeur. Dans les mers du Jurassique et du Crétacé qui recouvrent alors la région de leurs eaux
chaudes et peu profondes, les sédiments s’accumulent, s’entassent et se compactent jusqu’à
atteindre une épaisseur d’environ 1500 m.
La variété des calcaires rencontrés dans les différentes calanques et sites vus dans ce stage
(Goudes, Callelongue, Sormiou, Morgiou, En Vau), est due à la composition de ces sédiments qui
peuvent contenir une proportion plus ou moins élevée de débris minéraux, de composés
chimiques et de restes de squelettes et de coquilles d’organismes marins.
Après le retrait de la mer, ces matériaux subissent une très longue période d’érosion
entrecoupée de nouveaux épisodes de sédimentation et de mouvements tectoniques. Aujourd’hui
les points culminants des calanques, Marseilleveyre 432m et le Mont Puget 565m.
Et voilà tout était prêt pour accueillir le stage millésime 2013 de l’ASPTT Chambéry.
Nous n’avons pas été les premiers à y user nos chaussons, des immenses grimpeurs ont donné
aux calanques leurs lettres de noblesses, notamment Georges LIVANOS (Le Grec) et Gaston
REBUFFAT, tous les 2 grimpeurs écrivains.
Arrivée au gîte de Callelongue vers 18h30, les enfants prennent possession des lieux et plus
précisément de leur chambre, déballage des affaires et repas.
Dimanche 21 avril 2013
Rocher des Goudes, Face Sud
Approche ¾ heure, falaise de 25m de haut qui surplombe, la calanque de Callelongue 200m plus
bas.
Attention toute particulière à la flore de la région, et plus précisément avec La Rue (Ruta
graveolens), plante qui peut provoquer démangeaisons et brûlures en cas d’allergie et contact fait
sur une peau humide. Rue officinale.doc
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_officinale
Les doigts, chaussons et la tête prennent contact avec LE CALCAIRE des calanques, et c’est
enchanteur pour tous, le paysage ne se faisant jamais oublier de par sa beauté.
La voie de la fenêtre est très appréciée, et tous se lancent déjà en tête sur une voie de leur choix.
Hugo nous fait une jolie figure, tête en bas pour sa première en tête, dans une voie technique et
patinée, sur qu’il va y regarder à 2 fois avant de s’y relancer.
Sarah compare la grotte de la fenêtre à « des toilettes », la force de l’imagination…
L’arête Est, est gravie en tête par la plupart, elle est caractérisée par un vide omniprésent 25m à
gauche (face sud), 200m à droite (face nord), Elisa y court dedans.
Retour vers 18h au gîte, douches, repas et dodo bien mérité.
Lundi 22
Départ vers 9h30 vers « le jardin d’enfants » situé dans un vallon sauvage des goudes. Ce
sympathique petit site, avec des voies allant de 4b à 7a, est idéal pour une mise en jambes de
l’escalade dans les calanques, nous dit le topo. La mise en jambe a été effective, et les vallons,
tour à tour visités, plus sauvages les uns que les autres, mais le jardin d’enfants reste introuvable.
La chaleur, les pierres qui roulent, et les jambes plus que mise en route, nous font rabattre vers
« les escaliers des Géants ». Accueillis par 2 grimpeuses qui elles aussi, après les mêmes
aspirations, les mêmes combats, ont confié leurs soifs de grimpe aux géants.
Ouf ! On se pose, il fait chaud, pas trop d’ombre, la grimpe est technique et le moral est mis à
rude épreuve.
Après le repas, le stage change de physionomie, il passe de la verticalité à l’horizontalité, ou de
l’escalade à la lecture, et le peu d’ombre est vite squatté pour cette activité de sport cérébral.
Ce n’est pas au goût de tous, et Hugo se trouvant fort dépourvu, ne lui reste que la moue pour
afficher son courroux.
Mardi 23
Calanque de Sormiou, site du Pouce.
Parking obligé au fond de la calanque, marche d’approche cassante sous la chaleur, mais
joli site surplombant la calanque, et escalade du pouce gazeuse à souhait.
On se partage le site avec un groupe de l’UCPA, très décousu (les pantalons) qui ont
quelques problèmes d’assurages.
Sarah est devant un dilemme, la prise qui lui permettra de poursuivre son escalade est
occupée par une dynosoréenne chenille de 3mm, au prime abord la poursuite n’est aucunement
envisageable, après réunion de crise et appel du GIGN, un baobab lui est fourni pour expulser par
les airs cette dangereuse créature sortie on ne sait d’où, et permettre à notre valeureuse
grimpeuse de toucher le sommet de la …voie.
Après l’effort le réconfort, goûter et baignade dans la calanque. Beaucoup de badauds,
peu de baigneurs, pourtant l’eau est propre.
Mercredi 24
Calanque de Morgiou, site de Prado
Là aussi parking tout en bas dans la calanque, et remontée moins marrante par la route pour
trouver 3 km plus haut, le départ du chemin (+20mn) vers le site.
Il fait encore chaud, mais l’ombre est présente par de nombreux arbres, c’est du coup propice à
de belles escalades sur un rocher sculpté et adhérent. Tout le monde s’encourage, guide le
grimpeur pour trouver la prise salvatrice, ça rigole aussi, un groupe super.
Solène met en pratique avec calme (eh oui ça arrive), les règles de progression et d’assurage
acquises les jours précédents.
Pour finir la journée et embrasser d’un seul regard la calanque de Morgiou, la candelle, la
cathédrale, la concave, la paroi des toits, le cap canaille et tout au bout le bec de l’aigle, une petite
rando jusqu’au sommet dominant le cap Morgiou, avec Camille, Margaux et Hugo, le tout avalé en
moins d’1h30 (montée, photos, descente).
Jeudi 25
Calanque d’En Vau, petite Aiguille
Le topo prévoit 1h de descente, aussi pour nous échauffer avant, on décide de se tromper de
chemin et ainsi profiter pleinement du paysage caillouteux et pomatoire du plateau de Gardiole.
C’est gagné, c’est hyper chaud (moralement et physiquement) que le groupe entame la longue
descente avec en arrière-pensée « tout ce qu’on descend, il va bien falloir le remonter ».
Etonnamment, arrivée en bas l’escalade n’est pas la priorité première, c’est au profit d’activités
diverses et variées que les enfants s’adonnent (rien faire, rien faire à l’ombre, lecture, etc.).
Mais l’attrait de la plus belle des calanques opère, ils se rapprochent des falaises qui la bordent et
vont même jusqu’à grimper sur l’aiguillette par diverses faces, et s’offrir ainsi une vue plongeante
et générale de la calanque, que peu, des nombreux marcheurs allongés sur la plage, ne pourront
jamais avoir. C’est le luxe des grimpeurs.
Après la descente, la montée, heureusement sous un soleil voilé, les grands arrivés au parking se
délestent et redescendent pour aider les « petits »1/4h derrière, chapeau bas.
Pendant ce temps Fred et Pat ont pris un raccourcit qui après un long et raide pierrier les amène à
faire le tour de tout le propriétaire, et à arpenter en long en large et en travers le, oh bien grand,
plateau de la Gardiole.
Le repas est couronné par un fabuleux plat de lasagnes, et vu la quantité ingurgitée, les sucres
lents vont opérer.
Vendredi 26
Journée de repos qu’on leur a promis, pas de réveil, ptit déj au fil des jus de fruits.
Mais il faut bien les occuper, et par ce jour gris et pluvieux, on décide quand même d’aller
débusquer ce « jardin d’enfants » pour clore sans regrets ce stage d’escalade.
La montée est comme il se doit, longue et pénible, même le soleil en pleure par instant.
Mais le résultat sans dépasser nos espérances est à la mesure des calanques, une falaise loin de
tout, un paysage ouvert, un rocher sculpté et compact donnant une escalade variée et plaisante.
Cocktail détonnant, ils grimpent encore et encore, même la pluie n’arrive à les arrêter qu’un court
instant, abrités qu’ils étaient dans une grotte en forme de cœur.
Comme on dit, quand l’appétit va tout va, et pour Camille tout va bien devant son pain bagnat qui
l’inspire.
Une descente en rappel les ravit et les conforte dans la confiance envers le matériel.
Samedi 27 Avril 2013
De la pluie, nous n’en avons pas voulu ni eu de la semaine, eh bien tout s’est concentré sur ce
samedi matin consacré aux préparatifs de départ, ménage, chargement dans le minibus. Repas
en terrasse, départ vers 13h30, sous un crachin breton.
Un stage d’escalade qui pour les encadrants était reposant (moralement), les enfants ont été, tout
au long de la semaine, supers, drôles, toujours volontaires, attentifs quand il le fallait, s’entraidant
dans la difficulté.
Bravo, je les félicite, d’autant plus que les calanques sont dures à se faire apprécier des enfants,
les approches toujours longues et raides.
A bientôt, et en attendant de se revoir sur des falaises, pour aiguiser vos envies de verticalité un
CD regroupant toutes les photos et vidéos de la semaine.
Fred
SAMEDI
DIMANCHE
TABOULE
pignon de
poulet
salade verte
LUNDI
MACEDOINE QUICHES
cake aux
olives
et lardons
YAOURTS
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
salade de
pates
reste
poulet/dés
jambon
chou aux
noix
PAIN BAGNAT
PIZZAS
charcuterie
œufs)
babybel,
tartare
camembert
ANANAS
FRUITS
CREME
MT
BLANC
SALADE DE
FRUITS
salade de
tomates
salade verte
endives,
betteraves,
salade verte
DIOTS
carottes,
laitue, noix)
gruyère/vache
qui rit
COMPOTES
QUENELLES
à la
sauce tomate
(volaille,
(tomate,thon,salade
chou blanc
tome
FRUITS
concombres
CROZIFLETTE
MARDI
salade
(tomate,
cœur
de palmier,
thon)
carottes
râpées
POULETS ESCALOPES
LASAGNES
ROTIS
crème
salade verte
fêta,tomate cerise
BARBECUE
frites au four ou
haricots verts
Polente
gratin
dauphinois
BANANES
chocolat
FRAISES
chantilly
FLANS
Riz
FROMAGE
BLANC
coulis
patates sautées
GLACES
YAOURTS
FRUITS