Dossier - Conseil départemental de la Haute

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Dossier - Conseil départemental de la Haute
Aménagement
4
Accompagner
les communes
forestières.
Ligne
Sport
Développement
7
Le e-commerce
se fédère.
18
Rémi Bourson
sur la bonne
voie.
le magazine du conseil général de haute-marne
n u mé r o
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Dossier :
La Haute-Marne,
une vocation
touristique
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ONNAISs0AGE
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1
Spectacle : le bicentenaire du haras nationaux de Montier-en-Der • Château du Grand Jardin : l’été musical
du Grand Jardin • Exposition : LE fleuve, Land Art sur les bords de la Meuse • Exposition : Passeurs de
Frontières à l’Abbaye d’Auberive • Spectacle : l’estival des Hallebardiers à Langres • Musique : 12e édition
du Festival du Chien à Plumes • Spectacle : Saga en pays Montsaugeonnais • Agenda
Aménagement
4
Accompagner
les communes
forestières.
Ligne
Sport
Développement
7
Le e-commerce
se fédère.
18
Rémi Bourson
sur la bonne
voie.
le magazine du conseil général de haute-marne
n u mé r o
9 0
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Dossier :
La Haute-Marne,
une vocation
touristique
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1
Spectacle : le bicentenaire du haras nationaux de Montier-en-Der • Château du Grand Jardin : l’été musical
du Grand Jardin • Exposition : LE fleuve, Land Art sur les bords de la Meuse • Exposition : Passeurs de
Frontières à l’Abbaye d’Auberive • Spectacle : l’estival des Hallebardiers à Langres • Musique : 12e édition
du Festival du Chien à Plumes • Spectacle : Saga en pays Montsaugeonnais • Agenda
Le conseil général à vos côtés
Ecouter, informer,
accompagner
Afin d’informer les personnes âgées et leurs familles
et répondre à toutes leurs demandes, le conseil général
a mis en place un numéro vert d’appel téléphonique
gratuit et trois coordinations gérontologiques de
proximité réparties sur le territoire.
Q
ue faire lorsque surgissent questions et problèmes autour de la
santé de la personne âgée, le vieillissement, la dépendance ? Quelles sont
les aides disponibles pour le maintien
à domicile, les solutions d’accueil ou
d’hébergement ? Pour une première
information, appelez le numéro vert :
0 800 11 44 20 ! Depuis septembre 2007
en Haute-Marne les personnes âgées
et leurs familles disposent d’un moyen
d’information téléphonique gratuit à ce
numéro unique.
Fin 2007 après quelques mois de fonctionnement, le conseil général dresse
un premier bilan de l’initiative. Plus de
1 000 appels ont déjà été enregistrés à ce
numéro, soit environ 400 par mois. Ils
proviennent surtout des familles et concernent en majorité les femmes. Un grand
nombre d’appels concerne le dispositif
financier de l’Allocation personnalisée
d’autonomie (APA) et les solutions de
maintien à domicile.
Trois coordinations
gérontologiques
La Haute-Marne bénéficie de la présence
d’un grand nombre de professionnels four-
nisseurs d’une palette complète de soins
et d’aides au domicile des personnes âgées.
Depuis l’acte II de la décentralisation, le
Département qui dispense des aides financières en faveur du maintien à domicile
des personnes âgées, est désormais responsable de la coordination gérontologique
des actions correspondantes. Trois coordinations de proximité ont été créées sur
le territoire afin de mieux répondre aux
besoins de la population : à Saint-Dizier
pour le Nord du département, à Langres
pour le Sud, et depuis peu à Chaumont
pour le Centre.
Des lieux d’écoute
privilégiés
Ces permanences sont les lieux d’accueil
et d’écoute privilégiés au service des personnes âgées, des familles et des professionnels. Les coordinatrices reçoivent et
prennent chaque cas en considération
afin de prodiguer les conseils appropriés.
Elles rencontrent aussi les personnes âgées
à leur domicile ou effectuent des évaluations au titre de l’APA. Elles aiguillent les
demandeurs vers les dispositifs de prise
en charge adaptés et les professionnels.
Elles constituent systématiquement un
dossier puis accompagnent les démarches
des usagers, qu’il s’agisse d’une demande
d’allocation personnalisée d’autonomie,
ou de la mise en relation avec un service
ou un professionnel.
“Le nouveau dispositif constitué du numéro
vert et des coordinations gérontologiques a
considérablement augmenté le nombre et la
qualité de nos contacts avec le public concerné.
Il nous a permis de mieux connaître ses besoins
et d’affiner nos réponses. C’est bien le sens d’un
service public qui est un service au public !” se
réjouit la responsable du service gérontologie au conseil général.
Thierry AUBRY
“Une écoute active et des solutions”
Caroline Thévenot anime la coordination gérontologique, qui a ouvert
ses portes à Chaumont en juillet 2007.
“La coordination constitue un point d’accueil, d’écoute et d’orientation avec une permanence le matin. Je reçois les personnes âgées
et les familles qui ont l’occasion de présenter leur situation particulière. C’est un travail d’écoute active qui débouche sur des solutions personnalisées. Je propose un plan d’aide pour la personne, et l’accompagne dans sa démarche. Je suis en contact
permanent avec les services prestataires de soins à domicile ou d’aide à la personne, les
professionnels de la santé. Ce travail de partenariat avec les professionnels permet de
consolider les liens avec les services du conseil général. Après 10 mois d’expérience, où la
sollicitation téléphonique de la population est très forte, je constate qu’il y avait un espace
entre les besoins et une offre de service abondante. Nous allons dans le bon sens.”
CONTACTS :
NUMÉRO VERT D’APPEL GRATUIT :
0 800 11 14 44 20
COORDINATIONS GÉRONTOLOGIQUES
EN HAUTE MARNE :
- NORD À SAINT DIZIER
AU 03 25 04 19 19 : FLORENCE PUYSSEGUR
- CENTRE À CHAUMONT
AU 03 25 32 86 86 : CAROLINE THÉVENOT
- SUD À LANGRES
AU 03 25 84 43 86 : ANNE SOPHIE DROUOT
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
3
Aménagement
Accompagner
les communes
forestières
La forêt haut-marnaise est sans conteste l’une
des plus belles de France. Elle est gérée par
des propriétaires privés mais aussi et surtout
par des communes. Celles-ci sont réunies au sein
de la “Cofor 52”, l’association des communes
forestières qui les assiste et les conseille dans
la gestion de leur patrimoine forestier. Présentation.
B
ois et forêts sont omniprésents en
Haute-Marne. Jugez plutôt : 40 %
du territoire haut-marnais sont recouverts
par des bois et 407 des 433 communes,
sont propriétaires sylvicoles.
Pour aider ces élus donc, il existe, en
France, 44 associations départementales des communes forestières unifiées
Devoirs des communes
Cette condition de commune forestière
comporte son lot de devoirs : gérer
durablement la forêt, commercialiser du
bois, organiser l’espace communal en
intégrant la forêt comme un élément de
développement et favoriser l’utilisation
de la ressource en mettant en œuvre
des projets locaux. Toutes ces missions
prennent encore plus d’importance
aujourd’hui : la qualité “renouvelable” de
la ressource énergétique que représente le
bois offre de nouvelles perspectives aux
élus des communes propriétaires.
de l’association depuis le 25 avril 2008.
Une belle démonstration de l’importance
que le Département accorde à la problématique forestière pour l’aménagement
du territoire, et une façon de favoriser la
cohérence des projets entre les acteurs
haut-marnais de la filière sylvicole.
Défendre
et accompagner
au sein d’une fédération nationale. En
Haute-Marne, la Cofor 52 fédère près de
250 communes (sur les 407 propriétaires
sylvicoles) et représente plus de 77 000
hectares (soit les trois-quarts de la forêt
communale haut-marnaise). Bruno Sido,
Président du conseil général, est à la tête
Un échelon régional
Depuis 2005, les quatre associations départementales de communes forestières de
Champagne-Ardenne ont décidé de créer
une union régionale. Cet échelon était
devenu incontournable pour débattre de la
politique forestière et de l’aménagement du
territoire.
L’union régionale se charge notamment de
la déclinaison du programme “1 000 chaufferies communales pour 2010” dans le cadre de la structuration de la filière bois énergie.
Au bout du compte, les trois échelons - national, régional et départemental – se donnent
pour objectif de faire vivre les forêts communales qui sont souvent sous valorisées en laissant entièrement, aux élus communaux, leur liberté dans les décisions et les choix.
La Cofor 52 a pour objet de défendre les
intérêts de la forêt communale et d’être le
porte-parole des communes. Pour mener
à bien sa mission, l’association est représentée au sein de diverses instances et
groupes de travail concernés par la gestion
de la forêt (par exemple, la commission
départementale de chasse). Elle est aussi
partenaire privilégié de l’ONF, gestionnaire des forêts communales.
La Cofor 52 organise également des journées de formation à destination des élus
sur des sujets relatifs aux forêts, à leur
gestion et à l’aménagement du territoire.
Dans ce cadre, selon les élus, l’association
est particulièrement “utile pour la formation
des nouveaux élus, pour les conseils et pour
apporter des projets différents et complémentaires
à ceux de l’ONF”.
Enfin, pour toute commune adhérente
qui le souhaite, l’association, via l’échelon
national, peut certifier les forêts en gestion
durable “PEFC”. Une garantie d’exploitation raisonnée du bois, en cohérence
avec les préoccupations environnementales actuelles.
Frédéric THEVENIN
4
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
Insertion
Un partenariat
au service de
l’insertion
Le 20 juin, l’assemblée départementale a voté le
nouveau Programme départemental pour l’insertion vers
l’emploi (PDIE). Objectif : favoriser le retour à l’emploi
des bénéficiaires du Revenu minimum d’insertion (RMI).
Pour aider la collectivité départementale à mettre en
œuvre cette orientation, le Fonds social européen (FSE)
offre des financements complémentaires aux acteurs de
l’insertion professionnelle. Ceux-ci sont invités à adresser
propositions et projets au conseil général.
Q
uand le conseil général accentue
son action en faveur du retour
vers l’emploi des publics en difficulté,
l’ancien PDI annuel devient PDIE. Le
dispositif reconfiguré, désormais triennal (2008 – 2010), épouse l’inflexion
du FSE. Celui-ci, par l’intermédiaire du
conseil général, dispense, sous conditions, des aides financières aux actions
d’insertion professionnelle qui visent
un public éloigné du marché du travail.
mation. Ces expériences dites d’insertion
par l’activité économique ont largement
démontré leur efficacité. Avec elles, les
personnes bénéficiaires exercent une
activité d’intérêt général sur des chantiers
d’insertion, suivent une formation et un
programme d’accompagnement personnalisé en fonction de leurs difficultés.
La nouvelle
approche du FSE
Pour bénéficier de l’apport accru du FSE,
le PDIE s’est aligné pour partie sur les
règles européennes en matière d’insertion.
À l’intérieur des priorités européennes
– égalité des chances hommes femmes,
cohésion sociale, inclusion sociale par le
travail, lutte contre les discriminations –,
le FSE vise l’embauche des publics prioritairement ciblés chercheurs d’emploi,
Rmistes, migrants…
Le programme haut-marnais s’inscrit
dorénavant dans la durée et devient pluriannuel.
Un PDIE,
11 fiches actions
Le lecteur du PDIE y découvre notamment les 11 fiches-actions du programme :
les ateliers et chantiers d’insertion,
l’accompagnement individuel vers l’emploi
– suivi dans l’emploi, – suivi dans l’emploi,
l’accompagnement des bénéficiaires du
RMI, créateurs d’entreprise, ou la remobilisation des personnes en grande difficulté
sociale. Autant d’actions qui visent différents publics afin de les aider à retrouver
le chemin de l’emploi. Un bel exemple de
partenariat entre les échelons territoriaux
locaux et européens
Thierry AUBRY
Les associations d’insertion
En 2008, le conseil général consacre
1 680 000 € au financement des actions
du PDIE. Le programme FSE renforce
cette enveloppe à hauteur de 627 764 €
pour la période 2008-2010. Un joli coup
de pouce.
Chantiers d’insertion
Depuis 2005, le PDI du conseil général et
les actions sur le terrain ont déjà produit
des résultats statistiques probants en matière de retour à l’emploi. Le Département
finance les projets des associations du
secteur et parfois des organismes de for-
Elles s’appellent, l’Association des sans logis (ASLO), Formation insertion du triangle (FIT), Les Brigades vertes de Lecey ou Poinfor. Ces
associations établissent avec le conseil général des conventions de
collaboration afin de co-financer certaines de leurs actions, qui appliquent la politique départementale en matière d’insertion.
Poinfor, une association de formation et d’insertion – une quarantaine
de salariés – couvre le territoire avec des actions variées. “Nous réalisons différents types d’interventions : des formations qualifiantes,
des chantiers d’insertion, de l ’accompagnement individuel ou des formations à l’entreprise. Notre public est demandeur d’emploi, Rmiste,
handicapé. Certains sont depuis 3 ans au chômage, avec des difficultés personnelles. Notre objectif est de les mettre sur la voie d’un projet
de vie avec un volet professionnel, qu’ils retrouvent progressivement
une place dans la vie sociale et un travail” résume Claude Geoffroy,
le directeur de l’association.
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
5
Les voyages brestois
forment la jeunesse
Parrainage
haut-marnaise
Dans le cadre du parrainage du Sous-Marin
“Le Téméraire”, conclu en 2004 entre la Marine
et le Département de la Haute-Marne, les collégiens
haut-marnais profitent de nombreuses sorties
pédagogiques à Brest. Découverte des milieux maritimes,
des missions et métiers de la Marine. Un nouvel horizon
s’ouvre à Brest pour les jeunes du département.
G
râce au centre d’instruction des
réserves de l’Armée de Mer,
le conseil général a proposé à trois établissements haut-marnais de se rendre
à Brest. Les collèges de Saint-Dizier
(Anne Franck) et de Doulaincourt,
ainsi qu'un lycée, l’établissement Blaise
Pascal de Saint Dizier, ont fait partie de
l’aventure.
Ces jeunes adultes ont bien saisi l’aspect
pédagogique du déplacement. Même s’ils
n’ont pas manqué de profiter des magnifiques paysages bretons et du vent marin,
ils ont axé leur séjour sur la découverte
culturelle et géographique du Finistère.
S’ils n’ont pas pris le large, les élèves ont
découvert de nouveaux horizons. Les
métiers et les carrières de la Marine, ses
missions, l’environnement économique
d’une région maritime n’ont plus de
secrets pour eux.
De nombreuses
découvertes
Etait programmée pour nos aventuriers,
une visite à l’arsenal de la rade de Brest
et plus précisément de la composante de
la Force d'action navale, spécialisée dans
la lutte anti-sous-marine côtière. “Un nom
un peu compliqué …”, ont pu souffler quelques-uns, mais qui a ensuite pris tout son
sens au fur et à mesure des explications
de l’officier qui les recevait.
En pièce de résistance, ils ont pu plonger
dans les entrailles du sous-marin “le Téméraire”, visite effectuée par un membre de
l’équipage. Ils ont aussi pu admirer des
mises en situation des marins pompiers, au
centre d’entraînement. Une présentation
qui a suscité quelques vocations…
Logés avec des marins
En marge de la visite du sous-marin, et
pour mieux appréhender les conditions
de vie à terre des membres de l’équipage,
les élèves ont été hébergés au foyer des
marins. Un contact direct avec le milieu
militaire fort instructif également. Et puis,
en tant qu’invités, ils ont eu le plaisir de
partager un repas avec le commandant
du Téméraire au cercle des officiers mariniers de Brest.
Enfin, ils ont aussi rendu hommage aux
marins disparus avec des membres de l’association “Aux marins”, moment d’échanges hautement symbolique pour la relation
entre la Haute-Marne et Brest.
Réactions à chaud
Les élèves et personnels enseignant du
collège Anne Franck de Saint Dizier ont
été particulièrement enchantés de leur
voyage. Morceaux choisis des témoignages recueillis au retour.
Jacques Daugé (principal du collège
Anne Frank) : “Ouverture culturelle et
géographique, très enrichissante. Pour
certains, un tel déplacement, aussi loin
de chez eux, était une véritable épreuve.
Il y avait des réticences et des craintes.
Aujourd’hui, le bilan est excellent : tous
sont revenus conquis et sont prêts à
repartir.”
Kenan Yirik (élève de troisième découverte professionnelle parti du 21 au 24 avril) :
“Ce voyage nous a permis de découvrir
le monde maritime, et l’accueil était très
sympa. Nous n’attendons qu’une chose :
recommencer !”
Mme Hocquet (professeur d’anglais
au Collège Anne Frank parti du 21 au
24 avril) : “Un voyage très riche en découvertes et en enseignements aussi bien
pour les élèves que pour les accompagnateurs. Nous avons tous pu mesurer notre
chance et le caractère exceptionnel de
ce voyage.”
Les témoignages unanimes (lire en encadré) sont en faveur d’une reconduction
des échanges dans les années à venir. Les
collégiens d’Anne Frank sont de nouveau
candidats à l’embarquement.
Charline BOUDEVILLE
6
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
Développement
E-commerce :
fédérer pour
mieux promouvoir
Aujourd’hui, une présence sur Internet est
indispensable pour exister aux yeux du monde. Les
professionnels de Haute-Marne l’ont bien compris
et ils ont été nombreux à se rendre aux “rencontres
e-commerce” organisées par les chambres consulaires
du département. Grâce à ces rencontres, des
initiatives voient le jour et les produits haut-marnais
seront bientôt achetés depuis l’autre bout du monde.
I
nternet en général et le e-commerce en
particulier demeurent des domaines
difficiles à appréhender pour les novices.
L’aspect technique mais aussi la multitude d’offres de services alléchantes formulées par des agences spécialisées peuvent décourager les candidats à la mise
en ligne. Soucieuses de prévenir l'échec
des acteurs économiques, les chambres
consulaires de Haute-Marne ont décidé
d’appuyer ensemble les entreprises locales dans leur stratégie e-commerce. Car,
une visibilité accrue de la Haute-Marne
sur la toile doit permettre d’illustrer le
dynamisme économique local et renforcer l’attrait du territoire pour les créateurs
d’entreprises.
Un intérêt certain
A la suite des premières “rencontres e-commerce” organisées en mars, juin et juillet, les
participants ont souhaité obtenir des informations complémentaires. Le conseil général et les chambres consulaires ont prévu
quatre ateliers-débat autour de témoignages
d’entreprises commercialisant sur le net
est née l’idée de “Trésors Lingons”, une
entreprise qui, depuis Fresnoy-en-Bassigny, vend les produits de Haute-Marne
sur Internet. Le site, construit en collaboration étroite avec l’Association pour le
développement de la diversification en
milieu agricole et rural (ADMA) est en
ligne à l’adresse : www.tresorslingons.
com. Décidément, le e-commerce hautmarnais est en marche !
Barbara SARREY
(Lire en encadré). Une façon de convaincre
définitivement les producteurs locaux que
vendre sur Internet depuis la Haute-Marne,
c’est possible. D’ores et déjà, des actions
concrètes se mettent en place : annuaire
en ligne de professionnels, réflexion sur
une adhésion à des sites portails nationaux,
création de sites vitrine…
Tresorslingons.com,
initiative exemplaire
Mieux encore, les actions consulaires sont
relayées par des démarches individuelles,
comme par exemple un tout jeune site de
vente en ligne de produits haut-marnais
“Tresorslingons.com”.
Créé par Sarah Bernhard, une jeune femme
qui a choisi la Haute-Marne comme terre
d’adoption, le site est une plate-forme de
vente collective, basée sur le partenariat.
Son objectif : contribuer au développement local et permettre de faire connaître
un peu plus les productions typiquement
haut-marnaises. Passionnée par le terroir et
gourmande à ses heures, Sarah Bernhard
avait envie de “promouvoir les richesses de la
Haute-Marne, trop peu connues en dehors des
frontières du département”. De cette volonté
CONTACT :
CHAMBRE D'AGRICULTURE - 03 25 35 02 89
Le programme
des ateliers-débat :
Lundi 15 septembre de 18h à 20h30 :
Définir ma stratégie e-commerce. Quelle
image pour mon entreprise et mes produits ? Quelle clientèle et quel référencement pour mon site ?
Lundi 6 octobre de 18h à 20h30 : Savoir
repérer une niche sur le web et savoir la
capter. Parmi la multitude d’internaute,
savoir s’adresser à ceux qui cherchent
les produits et services que je propose.
Lundi 27 octobre de 18h à 20h30 : Maîtriser la conception de mon site de vente
en ligne.
Lundi 17 novembre de 18h à 20h30 :
Contractualiser la conception, la maintenance de mon site. Sous-traiter son
site en se garantissant une structure
opérationnelle et en cohérence avec la
stratégie d’entreprise.
Tous ces ateliers-débat ont lieu au
conseil général.
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
7
DOSSIER
La Haute-Mar
une vocation
Chapo
8
Ligne Directe - août/septembre 2003
rne,
touristique
Le calme, l'eau des lacs, le soleil, la nature, l’offre
de loisirs et les hébergements de qualité. Tels sont
les ingrédients prioritairement recherchés par les
touristes pour sélectionner leur lieu de vacances.
Cela en étonne encore plus d’un mais tous
ces atouts, la Haute-Marne les concentre sur
son territoire. Depuis quelques années, grâce
notamment au dynamisme des politiques
publiques dans le domaine touristique,
le département s’est en effet doté d’équipements
de qualité pour l’accueil des vacanciers et des
visiteurs. Campings, gîtes, aménagements des
berges des lacs ou du canal, des sentiers de
randonnée… autant d’éléments qui contribuent
à augmenter chaque année le nombre de nuitées
enregistrées en Haute-Marne.
Et le territoire d’affirmer de plus en plus
fort sa vocation touristique, via le Comité
départemental du tourisme et du thermalisme
(CDTT), l’organisme haut-marnais spécialiste
de l’aménagement et de la promotion dans ce
domaine.
En cette période de vacances, Ligne Directe a
choisi de présenter les missions et réalisations
de cette structure partenaire du conseil général
mais aussi de détailler quelques propositions
touristiques originales et de qualité. Des
suggestions qui invitent les Haut-Marnais à
découvrir leur département sous un autre angle.
Ligne Directe - juillet/août/ 2008
9
DOSSIER
Le tourisme, un
pour la Haute-M
De l’union naît la force du tourisme haut-marnais.
Depuis quelques années, professionnels du secteur
et institutions font converger leurs efforts pour
développer l’offre touristique du département.
Acteur majeur de cette politique, le Comité
départemental du tourisme et du thermalisme
(CDTT), en lien étroit avec le conseil général,
travaille autour de 3 axes principaux qui
permettront à terme à la Haute-Marne de devenir
davantage encore une véritable destination de
vacances. Voyage au cœur de la stratégie touristique.
A
ttirer, accueillir et surtout
contenter les visiteurs de passage dans le département ne s’improvise pas. Pour élaborer une stratégie
de long terme, capable de structurer
l’offre touristique globale et garantir la
satisfaction de tous ceux qui séjournent
temporairement sur son territoire, la
Haute-Marne peut compter sur l’union
du conseil général et d’un véritable
expert du tourisme en Haute-Marne,
le CDTT.
Une politique
réellement
départementale
Bien que le tourisme ne figure pas parmi
les compétences obligatoires dévolues au
10
Ligne Directe - juillet/août 2008
conseil général, la politique du département dans ce domaine se révèle diversifiée. Aide à la création et à la rénovation
d’hébergements ou d’infrastructures de
restauration, subventions aux projets à
vocation touristique, aide au développement des sentiers de randonnée etc.
Dans un souci de qualité permanente
de l’offre, le conseil général propose
par exemple des aides aux Haut-Marnais qui souhaitent créer un camping,
une chambre d’hôte ou un meublé de
vacances. Depuis 2005, 20 nouveaux
hébergements à vocation touristique
ont ainsi été ouverts grâce au financement dégagé par le conseil général
et aux conseils techniques du CDTT.
Plus de 366 000 € sont venus soutenir
ces créations. Une somme qui s’ajoute
aux subventions que le Département
accorde aux projets touristiques d’envergure, tels que celui qui a permis la
création des chalets de la Vingeanne
(lire en page 12). Sur cette réalisation
particulière, 375 000 € ont été investis
par l’assemblée départementale. Et ce
ne sont là que quelques exemples.
La nature
pour destination
En marge des actions menées spécifiquement par le Département, le comité du
tourisme, créé en 1987, met en valeur les
sites majeurs du département, recense
et diffuse les informations touristiques
et aide au développement de structures
d’accueil et de loisirs.
Le CDTT a ainsi mis en place une politique fondée sur la qualité des hébergements par le biais des labels “Gîtes
de France” et “Clévacances” mais aussi
“Tourisme & Handicap” (Voir Ligne
Directe n°84) et “Qualité Environnementale”. Ils sont défendus et promus par
le CDTT et ses organismes partenaires
tels que le service commercial “Accueil
Vert”. Les porteurs de projets désireux de
créer un hébergement sont sensibilisés
aux avantages concurrentiels que comportent des labels, certes contraignants
par leurs normes de construction ou
atout réel
Marne
d’accueil, mais beaucoup plus valorisés
par des réseaux de promotion actifs. Ces
labels bénéficient chaque année d’une
reconnaissance plus grande et d’un
public élargi, séduit par les garanties
qu’ils apportent.
Autre action forte du CDTT, la mise en
place d’une offre complète de loisirs dits
de “nature”. Dans ce domaine, le comité
du tourisme ne se contente pas de vivre
avec l’existant. Bien que la Haute-Marne
compte déjà plus de 1800 km de chemin
de randonnée, il continue de travailler
à la définition de nouveaux itinéraires.
Marcheurs, cavaliers et cyclotouristes
bénéficient d’un choix extraordinaire
et sans cesse enrichi. A ce jour, 116 circuits sont homologués. Des chiffres qui
confirment que la Haute-Marne constitue un paradis pour les randonneurs de
tous ordres.
Côté nature encore, le
CDTT s’appuie également
sur la richesse aquatique
et rocheuse de la HauteMarne. Amateurs de pêche ou
d’escalade sont désormais des cibles
potentielles pour le CDTT qui a mis
en valeur, au travers de brochures et de
son site Internet, les parcours de pêche
et voies d’escalade accessibles dans le
département.
teur de vieilles pierres, de
pêche, de randonnée, de
botanique, de patrimoine
local, chacun peut trouver
son bonheur dans “l’échoppe aux brochures” et… sur
le site internet. Car tous
les supports papiers y sont
téléchargeables. Et même en
plusieurs langues !
Et si les vacanciers ne viennent pas en
Haute-Marne, le CDTT va à eux. Le
comité haut-marnais participe en effet à
de nombreux salons spécialisés ou théma-
Le VRP
de la Haute-Marne
Des hébergements se construisent, les
sites s’équipent pour distraire les visiteurs,
la liste des loisirs proposés s’étoffe. Bref,
la Haute-Marne est en passe de s’imposer
comme un site de vacances idéal. Encore
faut-il faire venir les touristes pour les
en convaincre. Là encore, le CDTT ne
ménage pas sa peine. Pour les personnels
du comité du tourisme, tous les moyens
sont bons pour “vendre” la Haute-Marne.
Chaque année, de nombreux supports
sont produits pour informer les
touristes des multiples possibilités
vacancières qui s’offrent à eux.
En plus de la très belle brochure
“Confidences”, de nombreuses plaquettes thématiques sont éditées
pour permettre de cibler plus précisément certains publics. Ama-
Pour un tourisme au fil de l’eau
L’implication touristique du conseil général passe aussi par un soutien à toutes
les opérations de valorisation des sites majeurs du territoire. Le lac du Der, le
canal Entre Champagne et Bourgogne et les quatre lacs du pays de Langres font
partie de ceux-là. Pour le canal, le conseil général participe à la construction ou à
la rénovation des équipements nautiques. Une façon de garantir le meilleur accueil
aux plaisanciers. D’ici 2009, trois ports, huit haltes nautiques et 15 haltes piquenique auront été créés ou modernisés. Parallèlement, le Département, en partenariat
avec Voies navigables de France (VNF) et la chambre de commerce et d’industrie (CCI),
contribue à l’animation du canal et au développement d’un véritable tourisme de berge.
Grâce à l’ouverture du chemin de halage et à l’installation de panneaux signalétiques,
les plaisanciers sont désormais invités à s’éloigner des bords du canal pour découvrir
plus en profondeur les terroirs environnants.
Quant aux lacs du pays de Langres ou du Der, les travaux d’aménagement de leurs
structures d’accueil, des plages et des chemins alentours sont aussi partiellement pris
en charge par le conseil général. Nouveaux sentiers de randonnée, bornes interactives,
éditions de cartes, constructions de chalets sont autant d’arguments pour la captation
de touristes supplémentaires.
tiques, notamment en France, en Belgique
et aux Pays-Bas, les habitants de ces deux
derniers pays se révélant souvent très
intéressés par le département. Ce contact
direct est très apprécié des vacanciers à la
recherche de la destination idéale.
La presse constitue aussi une cible privilégiée du CDTT. Des voyages
de presse sont régulièrement
organisés pour convaincre les
journalistes que parler de la Haute-Marne à leurs lecteurs leur
permettra de s’évader.
Des articles sont
ainsi produits grâce
à ce travail d’information de ceux que
l’on appelle les relais
d’opinion. Et le mot
passe plutôt bien auprès
des touristes. La preuve ?
Les touristes français et
étrangers accueillis chaque
année dans le département
répartent toujours satisfaits
de leur séjour. Qui a dit que
la Haute-Marne n’avait pas de vocation
touristique ?
Thomas ROUSSEZ
CONTACT :
CDTT - COURS MARCEL BARON
52902 CHAUMONT - TÉL. : 03.25.30.39.00
www.tourisme-hautemarne.com
Ligne Directe - juillet/août 2008
11
DOSSIER
Une nouvelle vague
de touristes au lac
de la Vingeanne
D
Ouverte à Villegusien-le-Lac voilà deux ans,
la résidence “Les chalets de la Vingeanne” vise
à faire du Sud du département une destination
touristique à part entière. Près de 4 000 nuitées
y ont été enregistrées l’an passé, en trois mois
et demi de temps. Idéal pour se dépayser l’espace
de quelques jours.
évelopper un tourisme de séjour
et non plus seulement de passage dans le Sud haut-marnais. Après
le camping de la Liez, voilà la stratégie
qui a conduit le Syndicat mixte d’aménagement touristique des Quatre Lacs
Clientèle à moitié
étrangère
Pour sa première saison et en trois mois
et demi seulement d’ouverture, la résidence de tourisme a comptabilisé l’an
passé près de 4000 nuitées. Moitié de la
clientèle était française, contre 40% de
Néerlandais et 10% d’autres pays d’Europe du Nord. La quasi-totalité réserve
via des voyagistes qui ont référencé “Les
chalets de la Vingeanne” dans leur catalogue, tel Thomas Cook pour la Belgique
et Pharos reizen aux Pays-Bas. Une belle
preuve de la qualité du site .
Ouverte cette année de début avril
jusqu’à fin octobre, la résidence bénéficie de séjours d’une durée moyenne
d’une semaine en juillet et août, contre
trois jours en dehors de cette période.
et du Pays de Langres à ouvrir une résidence de tourisme au bord du lac de
la Vingeanne. Un total de 60 chalets
aménagés avec un souci très poussé
d’intégration dans l’environnement.
D’une capacité de six personnes, chaque habitation présente un bardage
bois qui recouvre également le bâtiment d’accueil ainsi que le bar-brasserie, également accessible à la clientèle
extérieure à la résidence. Le tout sans
nuisance pour les locataires, grâce à
une répartition harmonieuse des chalets dans quatre hectares arborés et
engazonnés.
Le site est également l’un des rares
à bénéficier d’un label « tourisme et
handicap ». Les efforts d’aménagement
entrepris le rendent notamment accessible aux personnes à mobilité réduite.
En quête
d’authenticité
L’aménagement de la résidence “Les
chalets de la Vingeanne” s’est monté à
3,8 millions d’euros. Subventionné sur
fonds publics à hauteur de 70%, le projet
a notamment bénéficié de plus d’un million d’euros apporté par le Département
de la Haute-Marne. La gestion de cet
équipement haut de gamme a quant à
elle été déléguée à la société Eurogroup
vacances. “Les chalets de la Vingeanne”
ont ainsi rejoint la trentaine de destinations que ce prestataire compte en
France et qu’il commercialise à travers
toute l’Europe.
“La cible visée est une clientèle familiale”,
explique t-on au siège d’Eurogroup.
Avant tout un public “amateur de nature
et de pêche”, mais aussi d’authenticité
comme la Haute-Marne sait en offrir. En
plus d’une piscine extérieure chauffée à
28° et d’une aire de jeux pour les enfants,
les résidents bénéficient notamment
d’une cuisine équipée dans chaque
chalet, ce qui permet de conserver une
indépendance appréciable. La plage du
lac est quant à elle distante d’à peine 100
mètres, la baignade et le farniente sont
donc à portée de main. De quoi passer
un séjour au calme, sans pour autant
demeurer inactif. Une idée séjour à saisir
pour les Haut-Marnais aussi !
Samuel DANICHY
CONTACT-:
LES CHALETS DU LAC DE LA VINGEANNE
04 79 65 08 37
www.eurogroup-vacances.com
12
Ligne Directe - - juillet/août 2008
Bourbonne-les-Bains
à l’heure
de la détente
Elle est la seule station thermale de Champagne-Ardenne.
Face à une érosion de sa clientèle traditionnelle et à la
montée de nouvelles aspirations, Bourbonne-les-Bains
requalifie l’offre de ses thermes : désormais des séjours
plus courts, de détente et de loisirs sont proposés. Le
concept “détente-santé” ne devrait pas laisser indifférent
les Haut-Marnais.
M
ieux vaut prévenir que guérir. Pourquoi attendre la crise
pour être contraint à la cure pure et
dure ? L’établissement thermal de
Bourbonne-les-Bains entre donc dans
l’ère du préventif. Si les eaux ont des
valeurs curatives, elles jouent aussi un
rôle préventif. Les soins de remise en
forme à la carte répondent à la nouvelle hygiène de vie des Français.
disponibilités en raison des activités
professionnelles, les coûts du séjour
thermal classique et le niveau des prises en charge dissuadent régulièrement
Des effets
thérapeutiques
indéniables
Les propriétés physiologiques des eaux
de Bourbonne-les-Bains sont connues
de longue date. Elles ont des effets
bénéfiques en rhumatologie et en traumatologie, une action régulatrice sur le
métabolisme du calcium, une stimulation sur toutes les fonctions biologiques. On pourrait qualifier l’action
des eaux thermales de la station de
“pharmaco-dynamique”. L’efficacité de
la cure thermale à titre curatif est un fait
acquis, mais une cure de 21 jours n’est
pas à la portée de tous. Le manque de
A chacun son escale !
Les thèmes des escales développées par les thermes de Bourbonne
sont nombreux et ils répondent à des
pathologies ou des besoins de plus
en plus récurrents : bien-être du dos,
escale relaxante, escale bienfaisante,
escale anti-douleur, escale silhouette
et minceur, escale anti-stress, escale
cocooning, escale jambes légères…
Toutes ces offres sont désormais
accessibles sur des séjours courts. Il
y en a pour tous les goûts et tous les
budgets.
Contacts : Thermes Valvital
03 25 90 07 20 - www.valvital.eu
des curistes potentiels de recourir aux
bienfaits des eaux thermales.
Face à cet état de fait et dans le cadre
d’une politique de prévention en matière
de santé, les thermes bourbonnais offrent
désormais des horaires élargis, des soins
modulables, non médicalisés et qui
n’écartent pas la détente, ni les loisirs.
La remise en forme passe effectivement
par une pause bien-être. Une nouvelle
clientèle, y compris locale, pourrait
rapidement être conquise.
Office de tourisme : 03 25 90 01 71
www.tourisme-bourbonne.com
Séjours à la carte
Jusqu'au 2 novembre, le site Valvital
Bourbonne-les-Bains est ouvert le weekend et propose son espace aqua-détente
en accès libre le samedi après-midi et
le dimanche matin incluant la piscine
thermale, les sièges hydromasseurs et
le hammam. Des formules “escales”
sans hébergement d’une durée allant de
1 h 15 à 3 h 30 ont été mises en place
(Lire en encadré). Des séjours clés en main
sont également proposés par l’office de
tourisme : week-end thermal (2 ou 3 nuits,
1 ou 2 matinées de soins), cure Emeraude
(7 nuits, 6 matinées de soins), mini-cure
(10 nuits et 9 matinées de soins) avec le
bénéfice d’un pass-animations-loisirs.
Michel THENARD
Ligne Directe - juillet/août 2008
13
DOSSIER
Mains
de velours
et caractère
de fer
A
Sandrine Lombardet, petit bout de femme de 23 ans,
a créé sa propre entreprise en début d’année. Elle
organise toutes sortes d’activités avec ses chevaux
d’attelage, des Marais Poitevin. Après avoir connu
des galères, la demoiselle a enfin réalisé son rêve
et propose une activité touristique originale.
23 ans, elle a une volonté de
fer et les pieds bien ancrés sur
terre. Sandrine Lombardet a créé son
entreprise de prestations commerciales en attelage en début d’année. Le
fruit d’une longue réflexion. “Je pratique l’équitation depuis que j’ai treize ans et
depuis toute petite je voulais faire quelque
chose avec les chevaux”, sourit-elle. Elle
pense aux métiers de vétérinaire, de
moniteur d’équitation mais sans plus
de conviction. Puis un jour, l’attelage
fait irruption dans sa jeune vie. “On m’a
emmené des chevaux “fous” à redresser.”
Ces deux animaux ne connaissaient
alors que l’attelage... “pour moi c’était
un sport de “seniors” qui ne permettait que
peu de contact avec l’animal.” Sandrine
réalise rapidement que c’est tout le
contraire. “J’ai été bluffée ! En fait c’est
très sportif et même plus délicat que l’équitation : lorsqu’on chute, les chevaux sont
encore attachés.”
Plus d’une tonne
dans les mains
Surtout, le contact est bien réel et très
direct “lorsque j’attelle mes deux “loulous”
en paire, j’ai plus d’une tonne et demie dans
les mains.” Les mains et la voix, les deux
seules aides dont la jeune femme dispose
pour diriger ses magnifiques étalons.
Les balades en calèche sont accessibles à tous,
du plus jeune au plus âgé
“Pirate” est l’un d'eux. “C’est un coup de
foudre”, poursuit Sandrine. Lors d’une
Sandrine Lombardet et “Les attelages de Vaillant”
proposent toutes sortes d’activités autour de l’attelage. “L’attelage, c’est accessible à tous : des
enfants aux seniors.” C’est pourquoi Sandrine est
régulièrement sollicitée pour tous types d’événements, des mariages, aux anniversaires en passant
par toutes sortes d’animations en maison de retraite
ou lors de diverses manifestations. Depuis Vaillant,
elle propose différentes activités. Des balades en
calèches dans les villages alentours ou dans les forêts de Vaillant ou Auberive pour
découvrir le patrimoine, la faune et la flore. Sandrine propose également de la pension
et de la retraite pour chevaux
Ligne Directe - juillet/août 2008
visite au salon de l’agriculture, la jeune
femme remarque ce bel étalon Marais
Poitevin. “Il avait quelque chose en plus, un
côté chic”, sourit-elle. Elle se passionne alors
pour cette race en voie de disparition et
acquiert “Prestige”, le second “loulou” de
la paire ! “Ce sont les seuls en Haute-Marne où
on trouve surtout des Ardennais ou des Comtois.” Mais le projet de Sandrine ne peut
voir le jour. Suite à différentes difficultés
personnelles, la jeune femme se retrouve
dans une situation très délicate.
Passion à partager
De belles balades pour tous
14
“Pirate” est son premier étalon Marais Poitevin,
un véritable “coup de foudre.”
“Seule, sans ressource, avec cinq chevaux”,
indique-t-elle. Pas question d’abandonner son projet et de se séparer de ses
animaux. “J’ai serré les dents mais j’ai gardé
mes chevaux et ce sont eux qui mangeaient
en premier.” Elle devient auxiliaire de vie,
puis le soutien de sa mère et un “coup de
pouce” de la Communauté de communes
de Prauthoy-en-Montsaugeonnais lui permettent de reprendre son projet. “J’ai pu
m’installer dans l’ancienne gare de Vaillant.”
En janvier 2008, l’EURL “Les attelages de
Vaillant” sont nés... Aujourd’hui, les jours
difficiles“je ne les regrette pas, au contraire, ils
m’ont fait gagné en maturité et m’ont donné
une force phénoménale.” Un sourire et une
passion à partager aussi, lors de belles
balades avec ses “loulous”...
Carrie MARTIN
CONTACT : L’ATTELAGE DE VAILLANT
03 25 87 10 73 OU 06 03 37 55 18
Curiosité
Le centre du monde
est à Arc-en-Barrois
Pour les uns, Arc-en-Barrois serait le bout du
monde. N’en déplaisent aux esprits étroits,
Annick Tainturier a décidé de faire de la petite
commune le centre du monde. La galerie d’art
qu’elle y a ouverte fait la part belle au règne animal.
Photo P. Lemoine
osé au cœur d’un écrin de verdure,
le petit village d’Arc-en-Barrois a
toujours été réputé pour son golf, son
château et ses forêts giboyeuses. La petite
commune dispose d’une corde supplémentaire à son arc, depuis l’année passée.
C’est en effet à cette époque qu’Annick
Tainturier a posé ses valises et a ouvert sa
galerie dédiée à l’Art animalier. “Certaines personnes pensent qu’Arc-en-Barrois est le
bout du monde… Pour moi, c’est le centre du
monde !”, commente cette dernière avec
enthousiasme. Parisienne d’origine, elle
est passionnée par la chasse. Une activité
qu’elle partage avec son époux François.
C’est lui qui les a amenés tous deux à
découvrir les forêts arcquoises et leur
Annick Tainturier,
passionnée de chasse et d’Art animalier.
exceptionnel patrimoine cynégétique.
Le couple réside aujourd’hui à Châteauvillain, à une quinzaine de kilomètres
d’Arc où la Galerie du centre du monde
a remplacé l’ancienne boucherie du village, vers l’église.
De l’art animalier
Chaque week-end, cet espace hors du
temps ouvre ses portes à des visiteurs
éberlués de découvrir pareille antre. Les
œuvres exposées sont plutôt classiques,
à l’image des goûts d’Annick Tainturier.
Photo P. Lemoine
P
Chevreuils, sangliers, renards, cerfs…
sont en bonne place dans les deux salles
bien fournies de la Galerie du centre du
monde. Mais le gibier n’est pas l’unique
prédilection de l’experte en art animalier. De nombreux chiens, généralement
employés pour la chasse, ornent tableaux,
tapisseries, dessus de tables, coussins
et autres objets insolites. Chats et léopards s’illustrent avec grâce au milieu des
daguets et autres éléphants. “J’ai voulu
axer également sur l’art animalier”, justifie
la responsable de cet espace inspirant la
quiétude. De nombreux objets du monde
de la chasse – des couteaux, sellettes…
– trônent dans la galerie, ainsi que des
peluches plus vraies que nature, pantoufles
en poil de ragondin et autres.
Des artistes
de tous horizons
A la tête d’une société de production de
documentaires pour le monde automobile ou l’univers de la chasse, Annick et
François Tainturier ouvrent chaque weekend les portes de la Galerie du centre du
monde. De nombreux artistes renommés
et cotés y présentent leurs créations : Jean
Camoin, Blaise Prud’hon, Hervé Legraët,
David Mayet, Dany Continsouzas,
Jean-Louis Castel, Arnaud Fréminet,
Patrice Bac, Marie-Joëlle Sédat... D’autres
grands noms de l’art animalier, toutes
techniques confondues, doivent prochainement exposer le fruit de leur travail.
Preuve que la renommée de cette galerie
haut-marnaise grandit sans cesse.
“Tout un calendrier d’événements est en outre
programmé durant l’hiver, notamment pour la
Saint-Hubert”, détaille Annick Tainturier
qui a changé la grange rénovée adjacente
en salle d’exposition temporaire, s’offrant
ainsi un lieu supplémentaire pour présenter des œuvres d’exception et participer
dignement à la fête de la Saint-Hubert.
Une chose est sûre : la Galerie du centre du
monde s’adresse aussi bien aux chasseurs
qu’aux amoureux de la nature.
Olivia LETE
CONTACT : LA GALERIE DU CENTRE DU MONDE
À ARC-EN-BARROIS. OUVERTE LES SAMEDIS
ET DIMANCHES, DE 10 H À 13 H.
VISITES SUR RENDEZ-VOUS :
03 25 01 81 84 OU 06 03 79 57 22.
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
15
Voiles
sur le Québec
Solidarité
C’est l’heure de faire les valises pour quatre
jeunes de Puellemontier. Ils s’apprêtent
à prendre la direction du Canada afin
d’y participer à un défi international
de jeunes marins à l’occasion des festivités
du 400e anniversaire de la fondation de Québec.
“
Bordez la misaine !” L’ordre claque
dans le vent et provoque un bref
instant d’agitation. Dans le bateau, chacun est paré à son poste et connaît son
rôle. En quelques secondes, la voile se
gonfle et l’embarcation prend le large.
“Hissez le taille-vent”, “Parez à virer”,
“Gambayer la vergue!” … Les manœuvres
vont ainsi se succéder tout au long de
les y attend leur Yole transportée fin juin
par conteneur depuis Le Havre. Ils disputeront une compétition qui mettra à
l’épreuve, à voiles comme à rames, une
quinzaine d’embarcations et leurs équipages venus de divers pays à l’occasion
du 400ème anniversaire de la fondation
de Québec qui représente le berceau de
l’Amérique française.
Défi physique
et humain
Partagée avec les lycéens troyens, leur embarcation
est une réplique du vieux bateau français existant.
l’après-midi jusqu’à ce que le moindre
exercice soit parfaitement assimilé. Les
mains meurtries d’avoir manipulé les
cordes durant plusieurs heures, l’équipage peut enfin regagner la terre. Pour
autant, pas question de se plaindre pour
Jonathan, Yousouf, Pierre-Alexandre et
Cédric. Ces quatre jeunes de l’Association dervoise d’action sociale et médicosociale (ADASMS) de Puellemontier
s’apprêtent en effet à vivre une expérience exceptionnelle. Dans quelques jours,
ils vont embarquer pour le Québec, où
16
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
Afin de mettre toutes les chances de
leur côté, l’équipage haut-marnais qui se
compose également de trois éducateurs
de la structure, a multiplié les sorties
d’entraînement sur le lac de la Forêt
d’Orient depuis plusieurs mois. Mais les
objectifs de projet ne se cantonnent pas
uniquement aux aptitudes techniques et
sportives que requiert la pratique de la
voile. Une douzaine de personnes étant
nécessaire pour le manœuvrer dans de
bonnes conditions, les jeunes de Puellemontier ne sont pas seuls sur le bateau.
Ils sont accompagnés de huit élèves et de
deux professeurs du lycée professionnel
Saint-Joseph de Troyes. L’occasion pour
ces jeunes lycéens de rencontrer des
personnes issues d’un milieu que l’on
qualifie habituellement de différent et
Quatre jeunes de Puellemontier s’apprêtent à participer au Défi jeunes marins sur le Saint-Laurent.
de repousser certaines barrières. “Il s’agit
d’apprendre à travailler ensemble, quelles que
soient les capacités de chacun. Cela engage au
respect, à la compréhension et à la tolérance de
l’autre” explique Christophe Lattach leur
éducateur sportif. De part et d’autre, la
cohabitation s’avère d’ailleurs pleinement
positive, chacun ayant compris que dans
un bateau, il valait mieux ramer dans
le même sens au risque de tourner en
rond.
Etienne CLEMENT
La Yole de Bantry
La Yole utilisée pour ce défi international des jeunes marins est une réplique
du plus vieux bateau français existant.
D’une longueur de 11,60m pour une
surface de voile de 44m². Cette embarcation d'état-major a été perdue par la
Frégate La Résolue en baie de Bantry
lors d'une expédition malheureuse en
Irlande en 1796. Récupérée et mise à
l'abri, elle se trouve aujourd'hui exposée au musée maritime de Dublin. En
1996, le magazine Le Chasse-Marée
lance un concours “Défi Jeunes Marins
2000” dont le but est la transmission
des savoir-faire et le renouvellement du
“sens marin”. La Yole qu’utilise l’équipage de Puellemontier est la propriété
de la MJC de Saint-Julien-les-Villas
(Aube) qui en a construit deux modèles
à cette occasion.
Patrimoine
Succomber
au charme du château
de Dinteville
Entre la limite ouest du département et
Châteauvillain, le château de Dinteville est une
surprise pour les touristes, un joyau dans un écrin
de verdure. Après de vastes étendues céréalières
et un long mur d’enceinte, un parc paysager
s’ouvre aux visiteurs. Une somptueuse architecture
apparaît, merveilleusement détaillée par un guide
qui n’est autre que le maître de la demeure,
le marquis de La Ville-Baugé.
Grâce et beauté
d’un parc à l’anglaise
L’hôte de passage est d’emblée conquis par
l’ampleur du parc, ses multiples perspectives, les douces et lentes ondulations du
terrain qui, progressivement, s’intègrent
au domaine forestier proche. Des platanes bicentenaires, de nobles tilleuls, de
majestueux hêtres pourpres et d’autres
belles essences botaniques habillent le
vaste espace. En face du château, formant
un plan d’eau, s’étendent les douves où
évoluent des cygnes à la nage gracieuse. Un
peu à l’écart, une belle orangerie en pierres
de taille lumineuses s’insère sur un fond
boisé. C’est au Vicomte de Saint-Maure,
que revient la conception de ce parc au
début du XIXe siècle. Ses descendants,
les La Ville-Baugé l’entretiennent et le
replantent dans le même esprit.
Inscrit Monument
Historique
Après avoir franchi les grilles d’entrée
du XVIIIe, le promeneur se trouve face à
l’imposant château à l’architecture remarquable. Le marquis de La Ville-Baugé
et son épouse apparaissent en guides
d’exception : “Le château fut construit au
XVIe siècle autour d’un important donjon du
XIIIe siècle, puis transformé au XVIIIe siècle
et au XIXe siècle. Le corps de logis constitue
un bâtiment sous haut comble bordant un des
côtés d’une plate-forme rectangulaire flanquée
de deux robustes tours rondes...”. La façade
sur la cour d’honneur a été transformée
au XVIIIe siècle. La partie centrale est
surmontée d’un fronton semi-circulaire
et, en avancée, un portique est supporté
par six colonnes d’ordre toscan.
Le château tel
qu’il fut au XVIe siècle
La famille de Dinteville, fort active en
Champagne sous François 1er, est à l’origine
du château et en reste propriétaire jusqu’en
1608. Le chevalier Le Brun le rachète en
1703 et le restaure en conservant l'une des
quatre façades. Depuis, le château est resté
dans la même famille, qui a maintenu
avec une fierté légitime le prestige de ce
monument historique haut-marnais. En
compagnie d’Henri de La Ville-Baugé,
on visite en vingt minutes - voire en trois
heures, quelquefois - les pièces du XVIe,
une tour, la cuisine et la salle de garde.
Les explications, teintées d’anecdotes,
vont bon train. Voici : le tableau des
« Ambassadeurs » d’Holbein dont l’original est visible à Londres, la généalogie
de la famille de Dinteville, leurs domaines
en Champagne et Bourgogne et surtout
la maquette du château au XVIe siècle à
1/50e réalisée par Jacques Désormeau. En
présence de cette reconstitution exceptionnelle, il devient facile de montrer aux
visiteurs ce que fut autrefois le château
de Dinteville. Une pièce rare et de toute
beauté à visiter absolument.
Michel THENARD
CONTACT :
CHÂTEAU DE DINTEVILLE - 52120 DINTEVILLE
03 25 02 78 01 - ACCÈS : D 107, D 211,
D 205, D 396, AUTOROUTE A 5
(SORTIE 23 VILLE-SOUS-LAFERTÉ).
Pour visiter
Une partie du château et du parc se
visite. Le site est ouvert au public du
23 juillet au 31 août de 14 à 18 h et
toute l’année sur rendez-vous pour les
groupes.
Tarif : 3 €, gratuit pour – de 15 ans.
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
17
Sport
Rémi Bourson
sur la bonne voie
A
L’escalade est un sport qui élève le
corps et l’esprit. Rémi Bourson l’a
bien compris et s’est pris au jeu de
la grimpe. Le minime de Génération
Roc n’a pas fini de faire parler de
lui. Prometteur et talentueux, Rémi
Bourson est sur la bonne voie pour
tutoyer les sommets.
15 ans, Rémi Bourson a déjà
trouvé sa voie. L’escalade est
non seulement son sport de prédilection mais aussi sa passion. La dizaine
d’heures hebdomadaires passées sur le
mur artificiel du collège Saint-Saëns à
Chaumont témoigne qu’il n’est pas le
champion du “remettre à demain”. A
la seule évocation d’une prise ou d’une
voie, son visage goguenard se tend d’un
mince sourire. Il en a de suite la malice
preste car la paroi, c’est son univers et
la verticale, sa dimension.
un sport qui réclame beaucoup d’énergie et
d’attention. En réalité, j’ai le sentiment que
ça me calme, tout en voulant toujours être
le premier”, explique-t-il.
Au fil des mois, des années, Rémi prend
de la hauteur sur les précieux conseils
de son père, Eric Bourson, professeur de
Rémi prend
de la hauteur
La compétition est visiblement un
art de vivre pour le jeune espoir de
Génération Roc qui fait le mur depuis
maintenant quatre ans. “C’est un besoin
chez moi, il faut que je bouge et l’escalade est
sport et responsable de l’activité à Chaumont. Pas facile pourtant de conseiller un
adolescent pétri de certitudes. “Surtout
quand c’est son fils”, avoue le président du
comité régional de la fédération française
de montagne et d’escalade. “Rémi est un
jeune qui a du caractère et, peut-être, que c’est
ce qui lui permet d’aller si haut”, ajoute ce
père, conscient de l’énorme potentiel
physique de son fils, seulement licencié
dans la catégorie minime. Au physique,
Rémi adjoint donc le mental.
Palmarès
en construction
“Se faire plaisir”. C’est le refrain entonné
par cette petite graine de champion avide
de sensations fortes. Sa gourmandise
quasi frénétique pour sa passion lui
donne des ailes, lui qui a déjà tutoyé le
toit du Vieux Continent avec trois étapes de Coupe d’Europe à son palmarès
sous le paletot tricolore. Rémi n’attend
18
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
pas pour se construire un palmarès.
En 2007, l’Autriche lui a décerné la 12e
place européenne et la Slovénie, la 20e.
En juin, Rémi est reparti en campagne,
outre-Rhin, avec une musette débordante
de velléités conquérantes. L’expérience
aidant, Rémi connaît désormais les
ingrédients pour l’emporter. Lecture,
concentration, et action. Lecture, car
avant la compétition, les grimpeurs n’ont
que quelques instants pour découvrir le
parcours qui les départagera. Concentration, car le moindre faux pas entraîne
la chute de tous les espoirs de victoire.
Action, car il faut beaucoup d’énergie
pour vaincre la gravité et atteindre les
sommets.
Sans être tout le temps le premier de
la classe, il sait toutefois être présent
au moment de décrocher un prix d’excellence comme récemment ce 4e rang
national à Voiron. Abonné des podiums,
il a acquis aujourd’hui un bon niveau
national qui l’a hissé au rang de 2e
meilleur français de sa catégorie. Une
belle récompense pour son club et la
Haute-Marne, et de belles promesses
pour les grandes compétitions à venir.
Vous avez dit J.O. ?
Franck JOUBIN
Histoire
Roger Michelot
un Haut-Marnais
champion olympique
1
Par le biais d'une exposition qui vient de s’achever
et l'édition d'un livre, le club mémoires 52
propose de rendre hommage à Roger Michelot,
champion olympique de boxe en 1936, bragard
d'origine, résidant dans un village voisin :
Bettancourt-la-Ferrée. Oublié, inconnu
de bon nombre de Haut-Marnais, et pourtant...
936. A cette époque en terre bragarde, la boxe est un sport phare
avec un vivier de jeunes boxeurs talentueux. Roger Michelot a 20 ans et trois
copains, tous enfants du pays avec qui
il partage les plaisirs du ring. Jean Corneille champion de France (mi-moyen),
Fernand Fournier (mi-moyen) et
Oswald Corsi (moyen). Quatre champions de différents niveaux pour une
commune qui compte alors quelques
300 âmes. Les boxeurs se réunissent au
Wonderland bragard, devenu le ring
bragard en 1932 avec Marcel Huguenot
comme entraîneur. Autre nom prestigieux associé à Roger
Michelot et à SaintDizier, c'est celui de
Marcel Thil.
Collection
de titres
Roger Michelot a obtenu le titre de
champion de France en 1931, puis de
champion d'Europe en 1932 et devient
enfin champion olympique en 1936 à
Berlin en catégorie mi lourd. Marcel
Thil, quant à lui, est devenu champion
du monde catégorie moyen en 1932.
Pour sa première expérience aux jeux
olympiques en 1932 à Los Angeles,
Michelot s'était fait voler la victoire en
demi-finale par les juges au profit de
son adversaire argentin, sous les protestations du public. Ecœuré Michelot
n'avait pas eu le courage de disputer la
troisième place sur le podium pour la
médaille de bronze.
Consécration
C'est dans le contexte difficile de la montée
du nazisme, que Les JO de 1936 se sont
déroulés. Au final : 33 médailles
d'or pour les Allemands, 24 pour
les Américains, et 7 pour les Français. Dans la délégation française
à ces JO de Berlin (comme à ceux
de 1932 à Los Angeles), la HauteMarne était représentée par le boxeur
Roger Michelot, et le coureur de
vitesse chaumontais Louis Chaillot
qui a obtenu une médaille de
bronze.
Sur le ring, le boxeur haut-marnais est parvenu à battre l'allemand Richard Vogt devant son
public. Peu de gens se souviennent de la performance de Roger
Michelot. Et pourtant, le résultat du combat sert de prétexte à l’une des scènes les
plus célèbres du film "L'as des as" avec Jean
Paul Belmondo. Souvenez-vous lorsque
Bébel réussit à écouter la retransmission
du combat final entre Michelot et Vogt.
Il saute de joie alors que la radio annonce
le triomphe du Bragard.
Après avoir conquis le plus beau des
titres sportifs, Roger Michelot boxe chez
les professionnels et livre une vingtaine
de combats. Il dirige ensuite le "ring
Montparnasse" à Paris duquel sortent des
champions comme Toniolo. Il s’éteint
à Toulon en 1993 dans sa 81e année et
est inhumé au cimetière communal de
Bettancourt-la-ferrée.
Matchs de gala
en terre bragarde
Roger Michelot n'a jamais oublié sa
terre bragarde. Le public de SaintDizier a eu notamment le privilège
d'assister à deux reprises à des matchs
d'exhibitions entre deux champions
du monde et bragards de surcroît :
Roger Michelot et Marcel Thil en juin
1937, place du marché couvert sous le
chapiteau du cirque Pinder et en août
1943 au stade municipal au profit des
prisonniers de guerre.
Les documents et photos ont été aimablement
prêtés par le club mémoire 52
et par Oswald Corsi.
Manuela SZCZYRBA
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
19
fine fleur
du patrimoine
Artisanat
La
Construit en 1321, le Moulin d’Orges est
aujourd’hui le fleuron de l’industrie de la fleur
artificielle. Un lieu unique où tradition et innovation
se marient parfaitement. Suivez le guide.
R
ien n’a bougé depuis près d’un
siècle. Le temps semble s’être
arrêté. Pénétrer dans les ateliers de la
fleuristerie, c’est s’imprégner, le temps
d’une visite, d’une époque que l’on n’a
pas connue, c’est aussi comprendre les
ingéniosités technologiques de nos
ancêtres et découvrir un savoir-faire
rare, celui de la fabrication de fleurs et
fruits artificiels.
Les machines, apportées par les établissements Briançon de Levallois-Perret à
leur arrivée en 1903, n’ont pas pris une
ride. Elles fonctionnent toujours grâce à
la roue à aubes. Depuis 1930, la turbine
voisine produit inlassablement les 110
volts nécessaires à l’éclairage des ateliers.
Seules les employées se sont succédées.
Aujourd’hui, la production est assurée
par Emmanuel et Annette Geoffroy,
depuis 1994. Cet ancien chef de produit
pas à faire cohabiter les cliquetis des
machines d’antan, et ceux de la souris
d’ordinateur. Une bonne présence sur
la toile permet au moulin aujourd’hui
de travailler avec les plus grands noms
de la mode et de la gastronomie comme
Chanel et Lenôtre.
Le patrimoine
vivant labellisé
Le 15 novembre 2007, le Moulin de la
fleuristerie s’est vu décerner pour cinq
ans le label “Entreprise du patrimoine
vivant” (EPV). Créé en 2005, il vise à promouvoir le développement des entreprises détenant un savoir-faire rare, afin de
les préserver et faciliter la transmission
des savoir-faire mais aussi les inciter à
se développer et à innover. Une fois le
label attribué par le Secrétaire d’état aux
entreprises et au commerce extérieur,
l’entreprise peut bénéficier d’appuis
financiers (incitations fiscales,…), d’une
médiatisation à l’échelle nationale voire
internationale et d’un accompagnement
spécifique (appui à l’exportation,…).
Seules deux autres entreprises du département ont reçu cette récompense : la
société Oury-Guyé et fils à Nogent,
fabricant d’instruments chirurgicaux et
la SARL Saint-Antoine à Fayl-Billot, spécialisée dans la vannerie.
Renseignements :
www.patrimoine-vivant.com
ou au 01 44 16 80 67
chez Alfa Laval en Suède, originaire du
village, a tout quitté pour sauvegarder
ce patrimoine vivant.
Nouveau virage
Très vite, ils ont souhaité donner davantage de visibilité à l’activité, n’hésitant
20
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
En 1997, le Moulin prend un nouveau
virage en s’ouvrant au grand public. Une
révolution quand on sait que pendant
près de 100 ans, ses portes sont restées
fermées afin de préserver les secrets des
nouvelles collections de la haute couture.
Depuis, près de 60 000 visiteurs ont
foulé le plancher des ateliers et assisté
à la naissance d’une fleur.
Dernière activité récemment développée
par le gérant, la location de l’ancienne
halle à charbon. Avec une surface de
plus de 300 m², cette salle peut idéalement accueillir des séminaires, mariages,
expositions et autres festivités. Cerise
sur le gâteau : gîte et chambres d'hôtes
sont à louer à deux pas de là. De quoi
donner envie aux visiteurs de prolonger
leur séjour dans ce petit paradis.
Romane GOMAR
CONTACT : MOULIN DE LA FLEURISTERIE
À ORGES – 03 25 01 14 72
COURRIEL :
[email protected]
www.artamin.fr
Portrait
Maurice Cornu,
la coutellerie
par passion
Être coutelier à Nogent. Cela pourrait paraître peu
original. Et pourtant, Maurice Cornu est unique
en son genre. Simple amateur autodidacte,
il a constitué une collection très impressionnante
de pièces marquées par sa touche personnelle.
D
es dizaines de couteaux garnissent
les vitrines de son salon baigné de
lumière. Tous différents, tous uniques.
Une collection digne d’un musée, commencée il y a 25 ans et complétée à raison de trois à quatre nouvelles pièces
par an. Maurice Cornu présente l’œuvre
d’une vie, le résultat d’une passion dans
laquelle il est tombé un peu par hasard.
De la chasse
à la coutellerie
Ajusteur de métier et employé aux Forges
de Courcelles durant 40 ans, c’est également un fervent chasseur. Or, impossible
de trouver, dans le bassin coutelier de
Nogent, un dépeceur, couteau de chasse
par excellence. Il décide donc de s’attaquer à la fabrication d’un couteau de ce
genre, avec un manche en bois de meri-
garnissent les manches. Scrimshaws, gravures sur métal, incrustations et ajourages
les ennoblissent. Lames en damas ou inox
poli les parfont.
Le néophyte s’amuse de la multitude de
genres, de formes, de matériaux. L’amateur
apprécie la technicité, la précision. Il est
perfectionniste. Maurice Cornu a d’ailleurs
pu présenter avec bonheur ses plus belles
pièces lors de salons et expositions organisées dans toute la France.
L’amour du travail
manuel
En le regardant, on imagine un atelier
regorgeant de machines perfectionnées.
Cependant, lorsque l’on pousse les portes
de la cabane bucolique qui l’abrite, seuls
une perceuse à colonne et un backstand
(ponceuse à bande stationnaire) apparaissent. Maurice Cornu attache beaucoup
d’intérêt au caractère artisanal et traditionnel de ses méthodes de fabrication.
Ses outils les plus importants sont en
effet ses mains : limes aiguilles, scies de
précision, pointeaux et une multitude
d’autres outils manuels lui permettent
d’accomplir des merveilles.
Ce qui l’intéresse dans la coutellerie, c’est
la créativité qu’elle lui permet d’exprimer.
Il commence toujours par créer le manche,
“même si dans un couteau, c’est la lame le plus
important”. Une fois la forme, la matière et
les ornements du manche établis et réalisés,
il peut confectionner une lame adaptée,
afin d’obtenir un ensemble harmonieux. Il
avoue que seul un amateur peut consacrer
autant de temps à la réflexion (voir encadré) : l’impératif de la rentabilité impose
aux professionnels plus de concision…
Alors vive l’amateurisme !
Sarah BERNHARD
200 couteaux et un film
sier. L’aventure aurait pu s’arrêter là, si un
bois de chevreuil d’une forme particulière
ne l’avait incité à continuer. Dès qu’il
le vit, il sentit qu’il était fait pour orner
une lame… Ce fut la seconde réalisation
d’une longue série !
Bois de fer d’Arizona, bois d’amourette et
de pink ivory, corne de buffle, corne de
bouc, dent de phacochère et tant d’autres
Maurice n’arrête jamais d’inventer, de créer. Son dernier projet, il a mis six mois à
le concevoir. "Avec les années, c’est de plus en plus difficile de trouver de nouvelles
idées : j’ai déjà fait tant de choses". Quatre épreuves ont été nécessaires pour aboutir à
la version finale de sa nouvelle création. Faite d’écaille de tortue et de dent d’hippopotame, ornée d’une fine gravure, la première moitié du manche est prête. La fabrication
de la deuxième partie et la confection des autres pièces donneront lieu à la réalisation
d’un nouveau film !
Pour visionner le film « Fabrication d’une dague artisanale en Damas »
www.nogent-52.com/video/
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
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Découverte
Le cynodrome
de Laferté-sur-Amance
Au pied de Laferté, en bordure de l’Amance,
se déploie un des 18 cynodromes de l’Hexagone.
La passion des courses de lévriers sans le gain,
mais avec l’amour de la race, en sont à l’origine.
En fonction depuis 1994, le cynodrome continue
d’accueillir des passionnés qui entraînent leurs
sprinters en vue de compétitions internationales.
R
êve un peu fou et belle réussite. La
rencontre de Patrick Roussel-Galle, propriétaire d’un lévrier whippet, et
de Bernard Piau, maître de quatre lévriers
afghans, a suffi à constituer un club de
lévriers de courses, puis à réaliser le
cynodrome du Bois Tarlot, à Laferté-surAmance (nom donné en hommage aux
trois premiers lévriers issus d’un même
élevage). Aujourd’hui, le club “Lévriers
de Champagne-Ardennes” compte une
vingtaine d’adhérents et pas moins de
60 lévriers. Si certains cynodromes ont
une piste en sable, celui-ci a une piste en
herbe, de forme ovale avec quatre courbes en légère pente afin de faciliter la
prise des virages par les sprinters à quatre
pattes. Un rail métallique est installé et
permet le déplacement d’un moteur qui,
télécommandé, va traîner un leurre.
Le lévrier, distingué
et performant
Chasseur par nature, le lévrier éprouve le
besoin de se livrer à d’impressionnantes
pointes de vitesse (15m à la seconde !).
Longiligne, à la tête allongée, au corps
arqué et musclé sans aucune graisse, il
ne pèse pas plus de 15 kg. Tout chez ce
quadrupède contribue à le rendre plus
rapide. On comprend ainsi que certains
pays - Irlande, Espagne, Italie - parient gros
22
LIGNE DIRECTE - juillet/août 2008
dans les courses de lévriers. Le lévrier est
un animal de contrastes. Calme et distingué au milieu des humains, il retrouve en
quelques secondes un étonnant instinct
animal pour se lancer dans une fulgurante
course en apnée.
Un entraînement
nécessaire
Le lévrier réclame un entraînement régulier. Au cynodrome de Laferté, deux
types de compétitions leur sont soumises : l‘Epreuve sur cynodrome (ENC) et
l’Épreuve de poursuite à vue sur leurre
(EPVL). L’ENC est une course sur piste
en herbe où seule la vitesse compte. Six
chiens maximum sont mis au départ
dans des « boîtes », puis lâchés au même
instant. Six flèches jaillissent alors pour
effectuer la distance à une allure époustouflante. L’EPVL, ou course-croisière, est
une simulation de chasse à deux concurrents à la poursuite d’un leurre sur une
distance de 500 m à un kilomètre, en
terrain naturel. Les juges notent alors la
vitesse, la résistance, l’ardeur, l’agilité, la
capture du leurre et pénalisent les mauvais
joueurs, il n’est d’ailleurs pas rare qu’ils
soient muselés. L’effort est très intense et
la récupération essentielle pour ces athlètes. Une course de 22 secondes exige
un repos de 44 minutes ! L’une comme
Les temps
forts de l’année
Sur le cynodrome, de mars à novembre, des entraînements ont lieu tous les
15 jours. Quelques dates importantes marquent la vie de ce stade canin jusqu'à la fin
de l'année 2008.
26 juillet, 31 août, 13 septembre,
11 et 26 octobre : entraînement
sur le cynodrome de Laferté à 14 h
27/28 septembre : EPLV,
course-croisière à Laferté
l’autre de ces épreuves – non entachées
de gains – constituent de remarquables
numéros de performance.
Michel THENARD
CONTACTS :
CLUB LÉVRIERS CHAMPAGNE (LCA) :
www.club.fr/lca/index.html
ML. ROBERT : 03 25 32 46 50
[email protected]
bref - en bref - en bref - en bref - en bref - en bref - en bref
La Haute-Marne au Sénat
Un timbre pour le Mémorial
Le 3 juin dernier, les salons du Sénat ont accueilli une présentation des savoir-faire et des terroirs haut-marnais. De nombreux
exposants du département, producteurs locaux, restaurateurs,
entrepreneurs, ont pu démontrer aux centaines d'invités tous
les talents de la Haute-Marne. Coutellerie, vannerie, champagne, confection pour l’industrie du luxe, production pour les
plus grandes entreprises aéronautiques et automobiles; les plus
beaux secrets du territoire ont été révélés. Au cours de la soirée,
une présentation du Mémorial Charles de Gaulle a également
été proposée. Autant d’éléments qui ont convaincu les visiteurs
qu’un détour ou un séjour en Haute-Marne s’imposait.
Le 10 juin, c'était au tour des élèves de l'école de musique de
Chaumont de se rendre au Sénat pour assister, en spectateurs
privilégiés, à la représentation de l'opéra "Les contes d'Hoffman". Dans les jardins du
Palais du Luxembourg,
les jeunes haut-marnais
ont apprécié la pureté
des voix des interprêtes.
Retrouvez le témoignage complet d'Ombeline,
l'une des élèves sur le site
www.haute-marne.fr
Mercredi 18 juin, le timbre “Mémorial
Charles de Gaulle” a été officiellement présenté à Colombey-les-DeuxEglises par Bruno Sido, Sénateur et
Président du conseil général de Haute-Marne, et Serge Janot, Directeur
de l’enseigne de la Poste de Haute-Marne. Ce timbre a fait le
bonheur des philatélistes d’autant qu’une oblitération “premier
jour” a également été proposée ce jour à la Poste de Colombey.
Les collectionneurs peuvent encore commander le timbre et cette
flamme exceptionnelle auprès de la Poste.
A la suite de cette présentation, Pascal Babouot, maire de Colombeyles-Deux-Eglises a inauguré la place "Radio Londres" en présence
de deux des voix de ce média de la résistance. Un moment d’une
rare émotion et un hommage très spécial puisque la place se situe
à quelques mètres de la tombe du général de Gaulle.
Du changement dans l’air…
Depuis le 1er février 2007, les OPAC ont été transformés en OPH
(Office Public de l’Habitat), statut unique pour l’ensemble des
Offices, mieux adapté à leur mission. Dans cet esprit de changement, l’OPAC de la Haute-Marne a décidé d’opter pour un
nom plus dynamique, Hamaris, habitat social de Haute-Marne,
effectif depuis le 16 juin 2008. Ce nom est une contraction des
mots “Haut-Marne” et “Immobilier Social”. Si cette dénomination change, la mission de bailleur social demeure. Leurs projets
futurs se placent donc dans une optique toujours plus sociale et
dorénavant largement inspirée par le développement durable.
Hamaris est ainsi un nom qui a de l’avenir…
Renseignements : Hamaris - 27 rue du vieux Moulin à Chaumont - 03 25 32 33 00 - www.opac52.fr
VTT : Jean-Paul Stéphan
partage ses secrets
Dans le milieu du VTT, le haut-marnais
Jean-Paul Stéphan est bien connu et son
palmarès particulièrement respecté. Triple
champion du monde et quintuple champion
de France VTT dans la catégorie masters, il
n’a plus à prouver ses aptitudes et sa connaissance d’un sport très exigeant. Il a souhaité
partager sa science du VTT et offre aux
amateurs de vélo un livre précieux. “VTT.
Rouler plus vite” est le fruit d’un travail d’écriture
de trois ans. Dense (l’ouvrage compte 430 pages), il recèle de
précieux conseils pour améliorer la performance sportive mais
amène aussi plus généralement le sportif vers un mode de vie
sain qui dépasse le cadre du VTT. L'ouvrage s'inscrit par ailleurs
dans un cadre éthique clair qui relie intimement entraînement
et préservation de la santé et cherche à prévenir le dopage.
"VTT Rouler plus vite" de Jean-Paul Stéphan, éditions
Désiris. Renseignements : 03 25 05 51 81
Aides aux scolaires
Dépassant ses compétences légales, le conseil général accorde
diverses aides aux jeunes scolarisés.
Une aide départementale à la pension ou demi-pension
est proposée aux élèves de collèges – sous conditions de ressources. Pour les élèves internes, scolarisés dans les collèges
publics ou privés d’études du second degré du département,
l’aide est accessible à condition que la famille soit domiciliée
en Haute-Marne. Date limite de dépôt des dossiers pour ces
aides : 1er octobre 2008.
Pour les élèves demi-pensionnaires, scolarisés en collèges
publics ou privés d’études du second degré du département
ou hors département, l’aide peut être sollicitée à condition
que la famille soit domiciliée en Haute-Marne.
Des prêts, remboursables sans intérêt sont aussi proposés
pour les étudiants de l’enseignement supérieur dans le département ou hors département , selon un barème de ressources
et à condition que la famille soit domiciliée en Haute-Marne.
Date limite de dépôt des dossiers : 1er novembre 2008.
Les dossiers sont à retirer auprès du service Education du
conseil général – Centre Administratif Départemental
Cours Marcel Baron à Chaumont (03 25 32 86 14)
du mardi au vendredi.
L’Académie nationale de Cuisine
en Martinique
Dans le cadre de la 13e semaine
gastronomique de Sainte-Marie,
en Martinique, la ChampagneArdenne était à l’honneur. L’objectif avoué était de mettre en
valeur la gastronomie locale et
le tourisme de région. C’est ainsi
que la population martiniquaise a
pu apprécier les nombreuses spécialités locales comme les
champagnes (dont certains venus de Haute-Marne), accompagnés de biscuits roses de Reims ou encore de fromage
de Langres… Cette semaine s’est révélée riche en échanges
culturels et culinaires, notamment grâce aux différentes
conférences et démonstrations de cuisine. L’accueil des plus
chaleureux donnera certainement lieu à des venues de chefs
martiniquais d’ici la fin de l’année. Avis aux gastronomes!
Ligne Directe - juillet/août 2008
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