Jaguar Type E

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Jaguar Type E
Jaguar Type E
Table des matières
Présentation ..................................................................................................................
Contexte et développement ..............................................................................................
Histoire ................................................................................................................
Carrière sportive ....................................................................................................
Les trois séries ..............................................................................................................
La série 1 (1961–1967) ..........................................................................................
La série 1 1/2 (1967) .............................................................................................
La série 2 (1968–1970) ..........................................................................................
La série 3 (1971–1975) ..........................................................................................
Épilogue .......................................................................................................................
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Ce texte provient de http://fr.wikipedia.org/wiki/Jaguar_Type_E.
Une Jaguar Type E série 3 (1971–1975)
Présentation
La Jaguar Type E (appelée Jaguar E-Type au Royaume-Uni et Jaguar XK-E aux États-Unis) est une
voiture de sport fabriquée par le constructeur automobile britannique Jaguar [http://fr.wikipedia.org/
wiki/Jaguar_(automobile)] dans les années 1960 et 1970. Présentée au Salon international de
l’automobile de Genève de 1961, elle succède à la série des XK. La production s’étend de 1961 à 1975
et se décline en trois modèles (cabriolet, coupé et 2+2), trois séries et deux éditions limitées.
La Type E, bien que rappelant la Jaguar D-Type du point de vue de sa ligne, est pour l’époque d’une
conception très moderne.
C'est l'aérodynamicien Malcolm Sayer qui l'a dessinée sous le contrôle de William Lyons1. L’abandon
du moteur 6 cylindres en ligne en 1971 au profit d’un inédit moteur V12 Jaguar constitue l’une des
modifications majeures.
En 1975, la Type E laisse la place à la XJS, moins sportive et moins chère à construire parce que fondée
sur la plateforme XJ. Plus de 70 000 exemplaires de Type E seront vendus, constituant ainsi l’un
des plus grands succès commerciaux de Jaguar. Son allure et ses performances, qui la distinguaient
des autres voitures du même segment, en ont fait aujourd’hui un mythe automobile symbolisant les
Swinging Sixties.
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Les évolutions et les modifications sont nombreuses tout au long de la vie du modèle, pour améliorer les performances, la sécurité, le confort,
ou encore pour des questions de réglementation, particulièrement aux États-Unis, son principal marché
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Jaguar Type E
Tableau 1. Jaguar Type E
Marque
Années de production Production
Jaguar
1961 - 1975
Classe
Usine(s)
d’assemblage
plus de 70 000 Sportive de pres- Coventry, Angleexemplaires
tige
terre
Contexte et développement
Histoire
Conçue au départ comme une auto de compétition, évolution des D type, plus légére et équipée d'un
moteur 6cyl. 2,4L développé à 200cv.
Son nom était E type A1, le A pour caisse alu. Trois prototypes furent dessinés par malcolm Sayer,
en 1957 et 58. L'usine en décida la commercialisation en 1959 avec une version en acier plus "grand
tourisme", la E.
Ces modèles ont toujours été beaucoup moins chers que leurs concurrents de l'époque (Ferrari, Aston Martin...). Jamais une voiture de sport n'avait été tout à la fois aussi bon marché et rapide. La
vitesse annoncée était de 240 km/h (150 mph) pour le modèle « presse ». La Jaguar Type E, d'une
ligne rappelant la "D Type" n'était pas d'une conception complètement nouvelle: caisse autoporteuse
monocoque avec un faux châssis en tubes carrés "Reynolds" à l'avant, c'était exactement le schéma
des fameuses D de course. Quatre roues indépendantes, quatre freins à disques, une toute nouvelle
suspension arrière dotée de quatre amortisseurs télescopiques avec ressorts intégrés et freins montés
inboard contre le différentiel, le tout monté dans un berceau séparé.
Attention
La Type E est une voiture compliquée, coûteuse à entretenir du fait de sa conception, mais
qui offre des performances et une tenue de route inégalées pour son époque. Son système de
suspension arrière a été utilisé sur beaucoup de Jaguar, des Type S aux XJ en passant par
la XJS.
En 1961, ce fut un engouement extraordinaire dès qu'elle fut exposée dans les salons. Les vedettes et
personnalités de l'époque l’achetèrent immédiatement.
Le coupé rassemble, dans une voiture de sport:
• un interminable capot avec bossage central,
• un hayon arrière à ouverture latérale,
• et un vaste espace pour les bagages.
Alors que le cabriolet a, comme on pouvait s’y attendre, un coffre « symbolique ». Très rapidement
un coupé 2+2 est ajouté à la gamme, avec deux petites places à l’arrière qui en faisaient presque
une voiture familiale et qui pouvait être acheté avec une boite automatique (influence du marché
américain)2.
Carrière sportive
Sur le plan sportif elle eut une carrière en retrait pour les modèles de série pas assez légers face en
particulier aux Ferrari 250GT. L'usine construisit alors les fameuses "Lightweight" au nombre de
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Il faut savoir que depuis longtemps 80% de la production était vendue aux USA.
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Jaguar Type E
douze seulement avec une carrosserie et un bloc moteur en aluminium, très rapides mais avec des
soucis de fiabilité des blocs justement qui ne tenaient pas. L'usine rectifia le tir en remettant en service
les blocs fonte préparés à 300 cv.
Jaguar Type-E Lightweight
Engagée souvent dans des courses au Royaume-Uni où elle eut néanmoins un bon palmarès et aussi
au Tour de France Auto.
Puis de nos jours les Types E engagées en VHC en France et en course sur circuit au Royaume-Uni et
aux USA sont devenues, avec des préparations poussées( 340 cv) bien plus performantes qu'à l'époque
et glanent beaucoup de trophées. Le moteur reconnu comme étant le plus performant et efficace est
le 3,8L.
Les trois séries
La série 1 (1961–1967)
Jaguar E-Type Series 1 coupé
La série 1 est la plus recherchée, elle est considérée comme la plus pure, malgré certains inconvénients
d'utilisation.
C'est elle qui a fait naître le mythe et a inauguré l'ère des voitures de sport modernes. Présentée d'abord
avec le célèbre moteur XK 3,8 Litres 6 cylindres, trois carburateurs SU, à double arbre à cames en
tête (DOHC) de la Jaguar XK150S, cette série se décompose elle-même en deux versions selon la
cylindrée du moteur, 3,8 (jusqu’en 1964) ou 4,2 litres. Les modèles étaient d'abord déclinés en coupé
ou en cabriolet, puis en 2+2 à partir de 1966. Le coupé 2 places n'est plus fabriqué à partir de la Série 3.
Les modèles de la série 1 se caractérisent par des phares carénés de verre, des demi pare-chocs antérieurs et postérieurs et des commutateurs de tableaux de bord type « aviation ». Les premiers modèles
de 61 à 63 avaient un tableau de bord et une console centrale en aluminium ainsi que des sièges baquets
et une boîte de vitesses Moss à première non-synchronisée,bruyante mais fiable. À partir de 1964 avec
le passage à la 4,2 litres, les sièges baquets ont fait place à des sièges inclinables plus confortables
et le tableau de bord et la console centrale ont été recouverts de Rexine, un vinyle noir, au lieu de
l’aluminium bouchonné. Le radiateur, le système de refroidissement et le ventilateur sont nettement
améliorés sur la 4,2 litres, puisque la 3,8 litres est équipée d'un ventilateur électrique composé d'un
moteur d'essuie-glace sur lequel est monté un morceau de fer tordu en guise d'hélice. Cette voiture est
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d'ailleurs peu utilisable dans une circulation moderne encombrée sans ventilateur d'appoint. La boîte
Moss a été remplacée par une boîte Jaguar entièrement synchronisée, plus agréable sinon efficace.
Les tous premiers modèles de l'année 1961, jusqu'à janvier 62 appelés « planchers plats » (flat floor),
sont très recherchés, bien qu'ils soient plus inconfortables en raison de l'espace restreint réservé aux
jambes. Le dessin très pur des deux versions, dû à sir William Lyons, en coupé et en cabriolet est d'une
beauté remarquable.
Son prix de vente lors de mise sur le marché allait de 43 000 à 61 000 dollars américains environ.
Sa cote actuelle ne cesse de monter, particulierement depuis le cinquantenaire en 2011.La version 3,8L
en cabriolet est la plus demandée
La série 1 1/2 (1967)
C'est une série intermédiaire (et au nom officieux) qui n’a été construite qu’en 1967 pour répondre
au normes américaines de sécurité:
1. Elle a vu l’évolution progressive (selon l'épuisement des pièces de la série 1) vers la série 2:
• Des phares découverts rehaussés et l'intérieur de la série 2.
• Les pare-chocs restaient cependant identiques à ceux de la série 1.
2. Une version allongée 2+2 est introduite à la demande du marché américain qui permet l'installation
d'une boîte automatique 3 rapports Borg-Warner.
3. Les modèles destinés à la Californie se voient dotés de deux carburateurs Stromberg pour répondre
aux normes antipollution draconiennes de cet état.
4. La puissance est réduite de 265 ch à 170 ch sur ces modèles.
La série 2 (1968–1970)
Jaguar E-Type Series 2 roadster
La Type E subit quelques modifications techniques et esthétiques qui dénaturèrent la pureté originelle
de la carrosserie. Ces modifications étaient liées aux exigences antipollution et aux normes de sécurité
des États-Unis, premier marché pour Jaguar, ainsi que par la nécessité d'améliorer la fiabilité. Esthétiquement, les différences extérieures portent essentiellement sur l'absence de carénage vitré des phares,
des pare-chocs plus enveloppants et plus hauts, une entrée d'air plus grande à l'avant pour améliorer
le refroidissement et à l'intérieur, un tableau de bord différent avec des interrupteurs basculants. Sur
le plan mécanique, aux USA, les trois carburateurs SU HD8 ont été remplacés par deux carburateurs
Zenith-Stromberg, ce qui diminuait la puissance de la voiture comme sur la série 1,5. Les versions
européennes conservaient les trois carburateurs SU HD8. Les freins à disque sont maintenant des Girling beaucoup plus performants que le système Dunlop des séries précédentes. La série 2 est la plus
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Jaguar Type E
fiable (et la plus facile à conduire dans la circulation moderne) des Jaguars type E parce que dotée d'un
meilleur circuit de freinage Girling et d'un gros radiateur refroidi par deux ventilateurs électriques.
La série 3 (1971–1975)
Jaguar E-Type Series 3 roadster
Les modifications portent sur l'esthétique ainsi que sur la partie mécanique (élargissement de la voie),
mais c'est surtout la mise en place du moteur V12 de 5,3 litres qui caractérise cette série, même si
quelques exemplaires voient le jour avec la motorisation 6 cylindres XK. Le gros moteur nécessite
une grille de radiateur surdimensionnée, mais ce modèle aura quelquefois des problèmes de refroidissement malgré tout. Ce bloc était très moderne pour l'époque rompant avec le classicisme des "longues
courses" fonte des 6 cyl. Bien entretenu il s'avérait plus fiable. La douceur de fonctionnement dénotait
par rapport au 6 cyl. et les reprises étaient très puissantes grâce aux 46 mkg de couple !
La série 3 est fondée exclusivement sur la version 2+2 à l'empattement3 allongé car la boîte automatique est maintenant offerte à la fois sur les roadsters et versions coupé 2+2. Les freins avant Girling
sont maintenant ventilés. Le châssis long et la prise de poids, bien que le V12 ne soit pas plus lourd
que le moteur XK, donnent un caractère plus civilisé mais encore "sportif" selon la conduite, surtout
avec les rares versions en boîte mécanique, recherchées pour cela.
Épilogue
Cette auto de course, descendante des types D, et des prototypes E 1A fut commercialisée malgré
tout sur les demandes des amateurs; elle fut une auto emblématique avec un design incroyablement
magnifique aussi bien en coupé 2 places qu'en roadster.
Dotée d'un fort tempérament grâce à ses moteurs à fort couple, elle représentait l'archétype des voitures
de sport des années '60'.
Elle est encore maintenant un mythe roulant.
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L'empattement est la distance entre les axes d'essieux extrêmes d'un véhicule, qu'il soit automobile ou ferroviaire.
Dans certains véhicules, l'empattement est différent à gauche et à droite : c'était le cas des Renault R4, R5 et R16 à bras et barres de torsion
parallèles.
Selon le type de suspension, l'empattement varie avec la charge.
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