Gazette-juin14-1

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Gazette-juin14-1
Numéro 84 - juin 2014
Bulletin de l'ASSER (ASsociation pour la Sauvegarde de l'Environnement de la Robertsau)
Un environnement vert Mélanie-Escale
à détruire ou à valoriser ?
Sommaire
p 3 : Mot du Président
p 10-11 : PPRT (suite ...)
p 5 : Quel Avenir pour la Robertsau
p 12 : Parc Naturel Urbain
p 6 : Stationnement rue Boecklin
p 13 : Giessen et Rhinn dans notre forêt
p 7 : Politique de la CTS
p 14-15 : la Robertsau et l'Europe
p 8-9 : Cri du Coeur
p 17-18 : Vie à la Robertsau
Gazette de la Robertsau – juin 2014
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Pompes Funèbres
ACKER
50, avenue de la Forêt-Noire – 67000 STRASBOURG
Tél. 03 88 45 94 00 – Fax 03 88 45 94 09
83, rue Boecklin – 67000 ROBERTSAU
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ASSER BULLETIN D’ADHÉSION 2014
NOM et PRENOM :
ADRESSE :
Courriel :
Déclare adhérer à l’ASSER (ASsociation pour la Sauvegarde de l’Environnement de la Robertsau)
En tant que :
Membre Adhérent : 15 €
Membre Donateur : 30 €
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Membre Bienfaiteur : 50 €
Ci-joint un chèque de ................................... établi à l’ordre de l’ASSER
A envoyer ou à déposer : ASSER – 119, rue Boecklin – 67000 STRASBOURG
Revue semestrielle de l’Association pour la Sauvegarde de l’Environnement de la Robertsau
Siège Social : 119 rue Boecklin – 67000 Strasbourg – Robertsau courriel : [email protected]
Directeur de la publication : Luc Wehrung
Gazette de la Robertsau – juin 2014
Impression : Etoile Alsace Impression
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Le mot du Président Luc Wehrung
Voilà, les élections sont passées, la municipalité sortante a été reconduite et le
printemps a déjà cédé sa place à l’été, offrant une belle harmonie de couleurs
avec ces arbres en fleurs disséminés dans les jardins et la forêt rhénane qui font
tout le charme de notre quartier. A pied ou à vélo, nous avons pu savourer les
transitions naturelles de cette floraison odorante apportant son lot de fleurs et
de fruits qui orneront bientôt les pièces de nos foyers.
Pas besoin de se dire « écolo » pour aimer notre quartier et son environnement
particulier et pour avoir le droit d’agir pour en assurer sa préservation.
Amoureux de la Robertsau, nous sommes tous un peu écolo, au sens noble du
terme.
Qui peut reprocher aux uns de refuser la destruction d’une coulée verte au profit d’un transport en commun
qui ne remplacera jamais le volume d’air pur généré par tout ce que l’on supprimera sur son passage ?
Ceux là reprocheront-ils aussi à l’Escale, seul vrai trait d’union entre la « vieille » Robertsau et la Cité de l’Ill,
de vouloir défendre l’espace vert utilisé par tous les enfants pendant les vacances et les jours d’école au titre
du centre de loisir. Justement, c’est dans l’air du temps, on parle de réaménagement du rythme scolaire avec
une augmentation du temps dédié aux loisirs, et, sans vraiment réfléchir, on décidera, d’un trait de crayon sur
une vieille feuille administrative, de supprimer plus de 20 ares de terrains de jeux…mais oui, mais oui, allons-y
gaiment, sacrifions sur l’autel de l’intérêt public (nullement concerté) l’espace vert dédié aux activités
externes des enfants….mais oui, ces enfants qui vivent en appartement n’auront qu’à se trouver un autre
terrain de jeux, le Tram passera, les enfants suivront …
Ne pourrait-on réfléchir ensemble, riverains, associations et services techniques, pour trouver une solution
qui permette d’allier le bon maillage des transports en commun de la Robertsau à la préservation de son
caractère particulier, petite ville jardin ?”
Et pour les accès à la forêt rhénane et ses étangs, même punition : passez votre chemin, l’administration a pris
les devants pour votre intérêt, l’intérêt général, et vous a supprimé, sur une feuille ornée de belles
signatures, les accès à une route dont la dangerosité nous a été révélée par arrêté préfectoral…
Et après tout cela certains viendraient encore à s’étonner de l’accroissement du manque de confiance
générale à l’égard des autorités publiques, en particulier à la Robertsau. Alors nouveaux élus ou anciens, ne
pourriez vous pas prendre un peu plus de votre temps pour vous rapprocher de vos concitoyens et pour les
écouter avant de prendre ces décisions qui trop souvent emportent uniquement la satisfaction des
dogmatiques au détriment de l’approbation générale.
La Robertsau était belle, elle l’est encore un peu aujourd’hui, alors laissez nous encore un peu de cette
beauté et de cette convivialité qui nous plaisent tant, à nous, robertsauviens et aussi à tous les
strasbourgeois.
Je profite de cet édito pour saluer et remercier le Président fondateur de l’ASSER, Monsieur Robert GROSSMANN, qui
nous fait l’honneur de participer à cette GAZETTE avec un article rendant hommage à Mélanie de Pourtalès, grande
robertsauvienne disparue il y a 100 ans.
Luc WEHRUNG
Couverture : Flore de Printemps en bordure de la rue des Frères Stoeffler, espace jardin-arbres fruitiers
réimplanté à l'intérieur des villes dans le monde entier, détruit à la Robertsau ?
CONTACT ASSER
Si vous voulez nous faire part de vos observations, de vos commentaires, de vos requêtes, etc., n'hésitez pas à
nous écrire à [email protected].
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Artisan boulanger
Marie-Josée et Maurice Roth
Lionel Roth
22 rue des Orfèvres 03 88 22 67 30
181, rte de la Wantzenau
14, rue des Pontonniers 03 88 36 02 32
03 88 31 03 75
67000 Strasbourg
67000 Robertsau
Salaison du Schneeberg
Spécialités d’Alsace - Produits du Terroir
Spécialités selon saison :
Tourtes : Vigneronne, Lorraine, Munster,
Chèvre, Choucroute, Savoyarde ….
Produits fumés : jambon, poitrine, saucissons …
Charcutere fine, Jambon à l’os, Terrines campagne
67440 HENGWILLER – 06 76 05 00 26
Présent le samedi sur le marché de la Robertsau
18 rue de l’Yser – 67000 Strasbourg
Tél. : +33 (0)3 88 61 52 19 – Fax : +33 (0)3 88 61 95 71
E-mail : [email protected]
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Quel Avenir pour la Robertsau ?
Le dogmatique TOUT béton écrasera-t-il les derniers vestiges du "bon vivre" à la
Robertsau ou le résultat des élections amènera-t-il à un peu plus de réflexion ?
Aujourd'hui dans le monde entier on abandonne la politique de
l'urbanisation intensive et, au lieu de supprimer les espaces verts, on
en réintroduit là où c'est possible. Et ce sont les capitales qui
rivalisent d'ardeur laissant même Paris loin derrière. Les raisons de
santé sont évidentes (CO2 que les arbres absorbent mais aussi
qualité de vie et santé améliorées).
Les urbanistes français eux aussi préconisent un changement de
perception de l'organisation du paysage tant pour les bâtiments que
pour les transports publics : ils souhaitent l'abandon des transports
lourds (Tram) au profit des transports de proximité (Bus express,
Navettes) pour respecter à la fois les habitants et la nature.
Il semble que ce ne soit qu'à Strasbourg, qui se veut pourtant capitale
européenne, qu'on vive encore avec les vieilles lunes en détruisant
systématiquement les richesses héritées du passé. Pourtant, outre les
raisons évoquées plus haut, il y en a une autre à laquelle Strasbourg,
vent debout pour garder les institutions européennes, devrait être
particulièrement sensible : l'attractivité de l'habitat à Strasbourg !
Renaturation à Tokyo, récemment présentée sur ARTE
Programmes immobiliers à l'intérieur de la Robertsau
Nous n'allons pas les énumérer tous, mais nous allons juste rappeler les exemples les plus emblématiques de villas démolies ou
espaces verts surbâtis très récemment ou en passe de l'être : cela montrera combien cela devient urgent d'élaborer un plan
d'ensemble des constructions intra muros pour en maîtriser les conséquences, tant en terme d'urbanisme que de déplacements.
A. Programmes immobiliers réalisés très récemment ou en cours de réalisation
- Rue Lovisa : une maison remplacée par 34 logements
- Rue des Jardiniers : entre fin et début de la rue, environ 40 logements
- route de la Wantzenau, juste avant le restaurant Illbourg, une maison remplacée par 40 logements
- rue du Doernel, près de 80 logements sur des espaces verts
- route de la Wantzenau, entre rue Jeanne d'Arc et rue Boecklin :
∎d'abord remplacement des jardins Würtz par une quarantaine
de logements (au fond à gauche sur la photo ci-contre)
∎ démolition d'une maison en très bon état, remplacée par 30
logements (à droite au premier plan de la photo)
∎à côté de la maison démolie précédente, démolition d'une
maison à colombages, remplacée par 16 logements
Destruction du passé et densification au bord d'une route qui voit
passer un trafic de 20 000 v/j, trafic que les nouvelles constructions
augmenteront encore : quelle belle avancée !
- rue de la Baronne d'Oberkirch : suppression de l'espace vert remplacé par 80 logements et une maison de l'enfance
- et bien d'autres ....
B. Prochains projets immobiliers
- rue du Goujon : une trentaine de logements en lieu et place d'une villa
- rue du Parc : transformation d'une villa en immeuble et construction d'un immeuble collectif dans le jardin
- rue Ettore Bugatti : une quinzaine de logements
Quelques autres projets : ensemble immobilier rue Himmerich, démolition d'un hangar à l'intérieur de l'enceinte de la Papeterie
pour y construire des logements. Et beaucoup d'autres qu'on ne découvrira que lorsque les permis de construire seront octroyés,
comme cette dernière minute : apposition d'un panneau de " déclaration préalable d'aménagement d'un terrain de 1646 m² " rue
des Peupliers.
Naturellement à tous ces projets intra muros, s'ajouteront les projets du Plan Local d'Habitat que nous avons détaillés
dans les précédentes Gazettes. Et que se passera-t-il rue Boecklin, si le Foyer St Louis et son terrain annexe sont vendus,
si la Coop ferme, si l'espace de tri postal rue Jeanne d'Arc, désaffecté, est surbâti, .... ????
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Stationnement au centre du quartier, rue Boecklin
Souvent évoqué, jamais réalisé, voici un sujet qui est sur les lèvres de nombreuses discussions depuis pas mal de temps :
le stationnement dans la rue Boecklin.
La saturation des rares places disponibles les jours ouvrés dans la rue Boecklin, surtout au centre du quartier, est un
constat que font tous les robertsauviens. Réguler le stationnement est déjà difficile en soi quand on voit le manque de
respect de certains automobilistes qui préfèrent se garer n’importe où sur les trottoirs et les passages réservés aux
piétons, et n’importe comment, mais l’absence de places disponibles à proximité des commerces et établissements
publics ne fait qu’aggraver la situation.
Il y a deux ans, l’ASSER avait réuni les commerçants de la Robertsau pour, entre autre sujet, évoquer le dossier du
stationnement et de l’accessibilité aux commerces du quartier. Conscients que l’absence de places de parking
disponibles rebutait certains consommateurs à venir faire leurs courses auprès des commerçants locaux, nous avions
obtenu un consensus des commerçants pour demander la création d’une zone bleue * destinée à faire diminuer le
risque des stationnements « tampons » au cœur du quartier.
Nous avons alors évoqué le sujet avec le Conseil de Quartier qui a validé à l’unanimité ce projet dans le cadre d’une
motion et même obtenu l’approbation de notre adjointe de Quartier, Mme Dreyer.
Alors que faut-il encore faire ou qui faut-il encore convaincre pour qu’une étude soit réalisée sur la transformation
d’une partie de la rue Boecklin en Zone Bleue ?
Unissons nos voix pour promouvoir la création d’une zone bleue afin de rendre nos commerces, fragilisés par la crise,
plus accessibles pour tous, et éviter ainsi de prêter le flanc à une éventuelle zone de stationnement payant, la crise
générant également des besoins financiers dans les caisses de la municipalité.
* Zone bleue : Il s’agit d’un stationnement limité à 1 heure, de 9 h à 19 h , tous les jours ouvrés ( sauf dimanches et
jours fériés), il est gratuit mais nécessite l’apposition d’un disque bleu ( disponible gratuitement à la Mairie de
Strasbourg) par l’automobiliste ,au niveau du pare-brise côté trottoir, après avoir renseigné l’heure d’arrivée.
Dernière Minute : la CUS vient de publier un arrêté portant approbation d'un
périmètre de sauvegarde entre le carrefour " Papeterie / Renaissance " et la route de la
Wantzenau. (Arrêté du 17 avril publié dans les DNA du 2 mai 2014).
Les points à retenir dans l'arrêté,rapporté ci-contre sont :
- la création d'un axe Nord Sud de 40 m de large (comme
l'avenue de la Paix). L'emprise actuelle de la rue de la
Renaissance est de 18 m, avec une largeur de 28 m au
POS. Les 10 m de différence, à prendre sur les espaces
verts, ne suffiront pas pour à la fois Tram et BHNS !
- station de Tram à St Anne où doivent aussi arriver 1 ou 2
BHNS : pour quelle chalandise, avec quels dégâts ?
- emprise pour un P+R rue de la Roue alors que celui de la
rue Boecklin n'est jamais très rempli, et qu'il est établi que
plus on s'éloigne de la ville moins les P+R ont du succès.
Peu de chances que ce Parking déleste le trafic de transit
quand on sait que des P plus pratiques existent déjà !
- = création ou suppression de croisements et de voies,
installation de nombreux feux tricolores….
Tram et BHNS viendront mailler le quartier avec en sus la
création d’un nœud multimodal pressenti près de l’Escale,
quel bel avenir pour ce secteur de la Robertsau !
Cet arrêté délimite le périmètre de sauvegarde à :
- d'une part au corridor d'orientation générale "Sud-Nord"
dédié à la réalisation à terme d'une extension du réseau
TCSP, correspondant à une emprise de quarante (40)
mètres centrée sur l'axe du tracé et de quatre-vingt (80)
mètres centrée sur l'axe des stations. L'emplacement
réservé "ROB B40" inscrit au Plan d'Occupation des Sols
(POS) de Strasbourg sur la rue de la Renaissance reste pris
en compte bien que son emprise soit inférieure à 40
mètres. Cette disposition est aussi cohérente avec la
configuration récemment mise en place du coté "Est" de
la clinique Ste Anne pour les rues Philippe Thys et Jacques
et René Knecht, entre lesquelles pourra être implantée
une future station TCSP ;
- et d'autre part au parking-relais envisageable du coté "
Nord " de la route de la Wantzenau, à " l'Ouest " de la rue
de la Roue (140m x 100m).
Par contre, utiliser ce périmètre pour créer une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager
(voir plus loin) placerait la ville à la pointe de l'écologie du futur comme les capitales Berlin, Londres, Tokyo, etc.
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Pourquoi la CTS ne tient-elle aucun compte des remarques des usagers ?
Alors que tout le monde, le maire en tête, répète "il faut encore plus de concertation" car c'est le seul moyen de rendre
un service efficace aux citoyens, la CTS semble complètement sourde aux demandes des habitants en se contentant de
s'auto-congratuler de son expertise et de mettre en avant l'indispensable priorité de la culture d'entreprise.
Mais ne nous trompons cependant pas de combat : la desserte de la Robertsau est plutôt exemplaire tant du point de
vue réseau que du point de vue ponctualité, et c'est donc d'autant plus dommage que la CTS fasse très peu d'effort
pour réfléchir aux demandes des habitants, ce qui ne ferait qu'augmenter encore l'efficacité.
BUS 15
On sait combien la rue Boecklin est encombrée (voir
article précédent), et conséquemment dangereuse,
peu conviviale et polluée. Et pourtant un jour il a été
décidé, en dépit de nombreuses oppositions, d'y
ajouter un prolongement du Bus 15 jusqu'au terminus
du Tram. Et, cerise sur le gâteau, d'utiliser la rue du Dr
Freysz comme chemin de retour vers la rue Boecklin :
étant donné l'étroitesse de ce carrefour, le Bus est
obligé de mordre sur le côté gauche de la rue Boecklin
entraînant la création d'un dangereux capharnaüm dans lequel se faufilent les clients du marché (voir photo).
Pour cela fallait-il qu'il y ait un vrai besoin avec une chalandise conséquente ? Cela répond certainement à la philosophie
de la nécessité d'une continuité avec le Tram, quant à la chalandise elle n'est pas vraiment là (de 0 à 2-3 p.), mais on se
justifie en disant que c'est souvent le cas pour les bouts de ligne. Donc à la limite les pollutions créées pouvaient trouver
un début de justification, mais depuis que la navette effectue le même parcours entre St François et Tram-Boecklin, il
n'y a plus aucune raison de maintenir cette pollution et ce gaspillage des deniers publics. En fait la CTS ne veut pas
reconnaître l'importance grandissante des navettes (culture d'entreprise nous a-t-on dit) et les sous-traite. Ce problème
ponctuel n'existera plus avec le prolongement du Tram, mais pourquoi ne pas y mettre fin dès maintenant, au lieu de
polluer 3 à 4 années supplémentaires ? Pourquoi toujours rejeter les suggestions constructives.
Navette
Là aussi on n'a pas écouté l'ASSER et on a fait le mauvais choix pour le 1er itinéraire de la navette. Il a fallu l'Atelier de
projet de 2011 pour que la version préconisée par l'ASSER soit adoptée : un itinéraire Tram Boecklin -Ste Anne par la
rue Kempf. Manifestement c'est un succès et ce malgré l'abracadabrantesque détour par la rue de la Carpe Haute (sans
station) et l'Allée Kastner qui rend la correspondance aléatoire au retour (pas de stationnement possible au droit du
Tram) et réduit la fréquence de rotation. Cette faible fréquence de rotation (30') est terriblement décourageante ( près
de 30' d'attente si le Tram a 1 à 2' de retard). Elle pourrait déjà être améliorée en supprimant le détour. Mais la CTS a
statué qu'il est impossible que bus 15 et navette prennent le même itinéraire : avec le bus 15 stationnant le long du
Tram , la navette ne peut pas passer, alors qu'il suffirait que les 2 stationnent rue des Fleurs .....ah, c'est vrai la navette
ce n'est pas la CTS, donc exit. Mais il y a encore plus simple (et économique) : arrêtez le bus 15 à St François,
augmentez la cadence de la navette à toutes les 10' (comme le bus 15) et le noeud se ferait à St François. Pourquoi
attendre 3 ou 4 ans le prolongement du Tram alors que le problème pourrait être solutionné tout de suite.
Autre suggestion : pourquoi vouloir mettre autant d'argent dans un prolongement du Tram au delà du Centre et
ignorer les besoins des secteurs non desservis : Il serait maintenant temps de penser à une autre navette desservant le
Doernel car il y a été beaucoup construit ces dernières années.
Réorganisation des bus avec le prolongement du Tram
On nous dit que le prolongement du Tram sera accompagné d'une réorganisation des bus. Mais la CTS n'a jamais dit ce
qu'il serait alors que c'est pourtant clairement indiqué dans l'étude du bureau TTK : terminus du bus 6 au niveau de la
rue Schott et éventuel prolongement du bus 15, venant de Observatoire, jusqu'à la Cité de l'Ill en longeant les rails
du Tram entre Mélanie et Escale......car il faudra faire des économies ! ....au détriment d'autres secteurs .
Tout cela est typique du peu de cas que la CTS fait de l'avis des habitants, mais n'est ce pas de la responsabilité
de nos élus de veiller à ce que les habitants soient informés et consultés quand on prône la concertation ?
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Que peut justifier la destruction d'un agroquartier entre rue Mélanie et Escale ?
Le cri du cœur d'un habitant de la rue du Dr François
Lorsque je lisais il y a quelques temps la définition d’un agroquartier
j’y reconnaissais totalement le quartier où j’ai décidé d’habiter il y a
10 ans pour son attrait parmi d’autres : le cœur historique de la
Robertsau. Je croyais qu’il s’agissait là d’un agroquartier.
Et bien Non ! Grâce à des manipulations dans les résultats de la
consultation publique d’Avril 2013, malgré tous les efforts de la
CREAT* pour sensibiliser les décideurs actuels afin de préserver le
cœur de la Robertsau, malgré les résultats des dernières élections
municipales qui ont démontré que les robertsauviens concernés ne
voulaient pas de l’extension du tram E au delà de la rue Mélanie,
aussitôt installée la nouvelle équipe de la CUS s’empresse d’étendre
l’emprise liée au tram au-delà de l’Escale en prenant dès le 17 avril
2014 un Arrêté « portant approbation d’un périmètre de sauvegarde
dans le quartier strasbourgeois de la Robertsau, entre le carrefour "
Papeterie / Renaissance " et la route de la Wantzenau ». une
précipitation un peu louche vu les priorités économiques actuelles.
L'agroquartier entre Mélanie et Escale :
cultures maraîchères, arbres fruitiers, essences diverses
Le droit de « limiter strictement la place de l’automobile et interdire
tout trafic de transit dans le futur quartier, qu’il soit Nord-Sud ou EstOuest et celui de créer un réseau de voies de promenades et
cyclables accessibles à tous » n’est pas reconnu au quartier existant
du Cœur de la Robertsau qui devrait se voir saigné par la traversée du
tram, alors que ce droit est inscrit dans le cahier des charges d’un
nouvel agro-quartier artificiel, à l'Est, élaboré de toutes pièces, d’or
pour ses promoteurs : d’un côté on foule du pied, on méprise, on
balaie d’un revers de main condescendant un agroquartier naturel
déjà existant avec son équilibre, ses habitants implantés souvent
depuis longtemps, son harmonie, qui ne demande rien à personne si
ce n’est de ne pas subir davantage de contraintes et nuisances, qui
s’amoncellent déjà avec la bétonisation ahurissante de la Robertsau ;
et de l’autre on élabore un nouveau quartier artificiel sur les
principes de celui qu’on détruit. Et qui plus est, cet ensemble
rejetterait ses propres nuisances sur les quartiers alentours : ce sont justement les rues du Cœur historique de la Robertsau qui
serviront à desservir ce nouveau quartier écolo-bobo puisque ses promoteurs n'y veulent pas de voierie !
Re
nai
s.
Et pourtant j’y croyais au respect de l’environnement à la Robertsau : il suffit de s’y promener pour s’en convaincre. Alors
pourquoi ? Pourquoi vouloir détruire d'un côté un patrimoine naturel enraciné, et qui a mis des dizaines d'années à atteindre cette
ampleur, et d'autre part recréer ex nihilo, non loin, un autre aux dépens du premier
dont la pertinence n'est pas avérée. On a déjà vu dans ce pays des projets mirobolants
se transformer en gouffre ou en friche : dans tous les cas c’est un gâchis, dont les
responsables qui savent se servir des finances publiques restent impunis.
Pourquoi ? Pour un Tram destructeur et côuteux ?
Et tout cela pour un passage d'un Tram qui alourdira encore le déficit des finances
publiques : combien coûtera, tout compris, une extension, au-delà de Mélanie, du
tram E à travers ce jardin ? En a-t-on donné tous les éléments à la population ? A-t-on
posé la question à celles et ceux qui vont payer s’ils sont prêt à le faire ? La CREAT, qui
a organisé le 14 nov. 2013 une réunion d’information sur le sujet, a déjà fait la
démonstration des coûts disproportionnés de ce prolongement par rapport à
l’utilisation attendue.
La municipalité a cru bon d'utiliser ce projet comme propagande dans un tract
distribué à la veille du 1er tour des élections de mars dernier, en faisant ainsi de ces
élections un référendum Pour ou Contre la destruction de la cité-jardin : le NON a été
massif.
Il n’y a pas que l’argent,
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Gazette de la Robertsau – juin 2014
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Les conditions de vie dans le Cœur actuel de la Robertsau s’en verront dégradées par
un trafic routier accru et perturbé par la multitude de feux tricolores induits par le
tram, par la pollution supplémentaire, les stationnements sauvages inévitables (voir
carte ci-contre).
8
Autre sophisme utilisé par les promoteurs d’une solution tram à travers le quartier historique de la Robertsau : « un
tram fait moins de bruit que la voiture » ! Mais comme il y n’y a présentement pas ou peu de voitures, le tram fera
beaucoup de bruit. Pour sûr qu’un tram implanté sur un boulevard à forte circulation (et donc forte pollution) c’est un
progrès, un facteur apaisant et embellissant de l’environnement (j’ai habité sur un boulevard, je sais de quoi je parle) et
réduit le niveau sonore. Alors qu’un tram qui s’invite au milieu de jardins paisibles (vous savez, l’agroquartier qu’on
méprise, il a des jardins !) où l’on entend le gazouillis des oiseaux de l’aube au crépuscule, ou le bourdonnement des
abeilles puisqu’on y installe des ruches pour preuve de la qualité de son écosystème, il ne crée que nuisances nouvelles,
sonores, environnementales, génère du stress. Surtout en ce printemps 2014 où la nature est particulièrement belle, où
l’on a vu le muguet fleurir à Pâques !
un chemin cycliste et une promenade piétons
au milieu des arbres (fruitiers) et des plantes
OU
une rue des Frères Stoeffler
semblable à la rue du Marais à Bischheim ?
Pour faire profiter davantage de ce cadre naturel, l’ASSER propose justement, au lieu du tram fer, une trame verte, voie
moderne de communication permettant de s’y déplacer à pied, en vélo, sur des parcours où la voiture n’est pas
nécessaire, et au contraire les moyens naturels bien plus bénéfiques à la santé et respectueux de l’environnement (cf.
Gazette de la Robertsau -déc. 2013).
Je propose même d’agrémenter cette coulée verte par l’implantation de vergers publics : quoi de plus sympa que de
cueillir et croquer des fruits en se promenant ou en marchant utilement ? Retrouver le goût des fruits, ce qui ne coûtera
presque rien à la collectivité, puisque nombre d'entre eux existent déjà et seraient au contraire promis à l'arrachage en
cas de passage du Tram. Celui-ci serait d'ailleurs bien plus destructeur que la disparition du Petit Bois à l'entrée de la
Robertsau (école européenne) qui avait à l'époque déjà horrifié nombre de Robertsauviens. Un tel ensemble, vraiment
écologique, serait d'un coût d'entretien limité car il n’y a pas besoin de couper régulièrement ou de changer les fleurs à
chaque saison comme dans de nombreux jardins publics. Dans les "renaturisations" des villes, les arbres fruitiers sont
devenus des éléments essentiels. Les premières expériences montrent qu'il sont de plus en plus aimés et respectés du
public car ils lui apportent un vrai retour aux plaisirs de la vie.
Protégeons-nous !
Avec tous ces atouts le cœur historique de la Robertsau mérite mieux qu’une saignée centrale. Sans en arriver aux
méthodes d’une certaine région insulaire du sud de la France qui a su se préserver de la bétonisation et conserver sa
beauté, pourquoi ne pas rajouter une couche au millefeuille de plans qu’on nous sert : au POS, au PLU, et à cette
dernière invention de PNU, tout cela ne préservant en rien les habitants eux-mêmes, pourquoi ne pas faire classer le
cœur historique de la Robertsau en Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) ?
Son patrimoine le justifierait amplement ! Cela assurerait la protection du patrimoine paysager et urbain contre toutes
les attaques sournoises des dogmatiques de la bétonisation. Le quartier pourrait être mis en valeur et protégé pour des
motifs d’ordre esthétique ou historique. Seule vraie difficulté : c’est au maire d’en faire la demande, à moins qu’il n'y
soit poussé par ses administrés…
Yves Lauck
habitant d’adoption de la Robertsau
Gazette de la Robertsau – juin 2014
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Les PPRT : toujours, encore et ....ce n'est pas fini
Notre dernière Gazette vous faisait part des conclusions de la Commission d’Enquête Publique et de l’avis de réserve
expresse émise par le président de la commission d’enquête.
Le 28 novembre 2013, le préfet a promulgué l’arrêté portant approbation du PPRT relatif aux risques engendrés par
les sociétés classées SEVESO seuil haut du Port aux Pétroles, ignorant donc la réserve expresse émise par la
Commission d’enquête.
Après étude de cet arrêté et en consultant les documents qui l’accompagnent, plusieurs points du règlement et des
recommandations ont attiré notre attention et notre inquiétude par leur manque de précisions et de réponses claires
quant à la sécurisation de la population. Les principaux points qui ont retenu notre attention sont :
• celui de la circulation sur le quai Jacoutot, seul accès à la forêt aux rives du Rhin et aux étangs, qui sera interdit
pendant le transfert des produits dangereux (hydrocarbures et chimiques). Sachant que la durée de ce transfert
peut prendre jusqu’à 12 heures et qu’il est quasi quotidien. Donc, de fait, le quai sera fermé de manière quasi
permanente pendant la journée.
• celui de l’interdiction des réunions de plus de 100 personnes dans toute l’emprise du PPRT, sachant que des
établissements recevant du public (ERP), dont le Château de Pourtalès, ses restaurants, son hôtel, son parc, des
zones de loisirs sont situés dans son périmètre.
• le manque de précision de l’autorité compétente pour la mise en place et le respect de ces interdictions
C’est pourquoi, usant de notre droit, l’ASSER a déposé un recours gracieux contre cet arrêté le 29 janvier 2014.
Il faut noter que les associations avec qui nous travaillons pour nous défendre contre ce PPRT ont pris la même
décision, chacune avec ses propres arguments : l’ADIR, la Fédération des Pêcheurs du Bas-Rhin, l’APPMA Robertsau
(Pêcheurs du RohrKopf), l’ANSAB (association des naturistes du Blauelsand). Deux d’entre elles (ADIR et APPMA) se sont
adressées directement au Ministère concerné.
A ce jour, aucune réponse du ministère. Par contre le Préfet a répondu à chacune des trois associations qui se sont
adressées à lui.
Les trois réponses vont dans le même sens : leur recours est rejeté. Voici la réponse adressée à l’ASSER
Gazette de la Robertsau – juin 2014
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De cette réponse nous retenons que :
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•
•
sur le quai Jacoutot, une signalisation adéquate et des barrières devraient être mises en place pour gérer la
circulation…
une étude en cours de réalisation a été diligentée sur la détermination des périodes d’exploitation les plus
sensibles pouvant générer un risque pour les usagers de la voie. Elle devait rendre ses conclusions en mai (mais
ne les a pas rendues à temps…..).
la limitation des rassemblements ou des manifestations limités à 100 personnes a pour objectif d’éviter une
trop forte augmentation du nombre de personnes présentes à l’extérieur des bâtiments dans la cas où leur
évacuation ne pourrait être assurée de manière satisfaisante.
les Etablissements accueillant du public (ERP) doivent assurer eux-mêmes la sécurité et l’évacuation du public
qu’ils reçoivent (du coup le problème est évacué au niveau de l’Administration en cas de danger).
Le Port autonome de Strasbourg et la CUS sont responsables de la mise en œuvre des mesures de restriction ou
d’interdiction de circulation.
Il ressort de ce courrier que l’application des mesures du PPRT reste imprécise : la fermeture ou l’ouverture du quai
Jacoutot dépend des conclusions de la commission de suivi de sites (CSS*) ; la sécurité des promeneurs dans le parc et
dans la partie sud de la forêt, sur la digue n’est pas prise en compte, pas plus que celle des bateaux de croisière lors du
passage dans l’écluse nord. Comment les responsables des ERP doivent-ils assurer la sécurité de leur public en cas de
danger ….. ?
Aucune précision sur les délais d’application de ces mesures.
La CUS et le Port Autonome sont silencieux sur le sujet. Que faut-il en penser ???
On peut donc s’interroger sur l’objectif réel de ce PPRT : protéger les riverains, ou plutôt couvrir l’administration
d’une éventuelle mise en cause en cas d’incident et cloisonner les sites dangereux pour en éloigner les regards
inquisiteurs….
On pourrait aussi croire que l’urgence du PPRT se limitait à l’approbation par le Préfet , la suite du dossier pouvant
tranquillement s’enliser dans les méandres des commissions et procédures administratives jusqu’aux calendes
grecques….
L’ASSER ne poursuivra pas son action devant le Tribunal Administratif car la contestation administrative ne permettra
pas de garantir la vraie sécurité aux riverains que nous réclamons depuis le début, mais elle continue d’apporter son
soutien aux associations impliquées dans cette procédure.
Pour l’ASSER la seule issue valable à cette situation ne peut être que le déplacement des sites dangereux classés vers
des zones plus adaptées à leurs activités à risques qui mettent toute l’agglomération de Strasbourg et d’outre-Rhin
(plus d’un demi-million d’habitants) en danger potentiel.
Il est grand temps de commencer à y réfléchir pour le bien commun, mais aussi celui des entreprises concernées qui,
dans le cadre du Port aux Pétroles, ne peuvent plus envisager l’extension de leurs activités.
C.L.
(*)Précision :
La première réunion de la Commission de Suivi de Sites (CSS), qui remplace le CLIC (Comité local d’Information et de Concertation)
pour l’élaboration du PPRT, dont l’ASSER fait partie dans le collège « riverains ou associations de protection de l’environnement »,
devait tenir sa première réunion ce 26 mai. Or cette réunion a été reportée à une date ultérieure, sans qu’aucune raison ne soit
donnée. Pourquoi ? Qu’est ce qui grippe la machine ? Toutes les supputations sont permises : mesures de sécurités insuffisantes
prises par les entreprises ? pression des associations ? difficultés avec les autorités amenées à réaliser et à financer les
aménagements préconisées par l’arrêté du PPRT ?
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Gazette de la Robertsau – juin 2014
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La Robertsau concernée par le Parc naturel Urbain de Strasbourg
Qu’est-ce que le Parc Naturel Urbain de Strasbourg ?
La charte PNU 2013-2016 nous dit que le concept du PNU est une démarche de développement durable d’un territoire
basé sur le patrimoine naturel, historique et urbain des quartiers. Il se construit à partir de la collaboration étroite entre
les acteurs locaux, les élus et les services de la ville.
L’ordre des enjeux inverse la manière de fabriquer la ville en y privilégiant la nature. Il s’apparente à une gestion
équilibrée et collective d’une trame verte élargie au tissu urbain qui l’environne.
Cette manière d’entreprendre le développement de notre quartier semble séduisante à notre association.
Le PNU a déjà été mis en œuvre dans les quartiers de la Montagne Verte, Koenigshoffen, Elsau depuis 2010.
Naissance de l’APNU Strasbourg Nord
Depuis cet hiver, lors de la réunion publique de l’APNU (Association du Parc Naturel Urbain) du 20 février précisément,
des membres du Conseil de quartier ont pris l’initiative de créer une section nouvelle de cette APNU pour la Robertsau –
Wacken et Conseil des Quinze.
L’ASSER en tant que membre du CoQ se sent concernée et participera donc à cette APNU.
En effet la Robertsau, chacun le voit, est très menacée par l’urbanisation galopante et sauvage. Il devient très urgent de
la contrôler, et de préserver et mettre en valeur son patrimoine naturel et urbain. Géographiquement, elle est
encerclée et parcourue par de nombreux cours d’eau, parsemée d’étangs qu’il faut mettre en valeur et rendre
accessibles et agréables. Les espaces verts existant ou cheminements verts intra-muros sont trop peu nombreux pour
notre quartier de 23 000 habitants. La mise en valeur de la traditionnelle dimension maraîchère du quartier est
nécessaire. Il faudra arriver à créer une véritable « coulée verte » en liaison avec les quartiers environnants. Pour ce qui
concerne le patrimoine historique, inutile d’en faire le panégyrique, il est important, il faut le sauvegarder, l’ouvrir à la
vie du quartier, contrairement à ce qui s’est passé tout récemment avec la villa du Kaysersguet.
Informations sur le fonctionnement de notre APNU : elle s’appellera APNU RHIN- NEUSTADT-ILL.
Comme l’indique son intitulé, elle couvre grossièrement le nord de la ville de Strasbourg et son territoire est large.
En plus de son Conseil d'Administration, dont une vice-présidence est assurée par la représentante de l'ASSER,
Mme Langenfeld, un Conseil scientifique et technique sera constitué, composé de spécialistes et de référents dans les
différents domaines étudiés.
Des ateliers thématiques seront organisés associant habitants, représentants d’associations, élus et services de la ville.
Une réunion publique annuelle sera organisée pour faire le point sur l’avancée du projet et évidemment recueillir l’avis
et les propositions des personnes et organismes intéressés et concernés.
L’ APNU RHIN- NEUSTADT-ILL est encore en gestation, son organisation progresse au fur et à mesure des réunions
internes. Nous pouvons espérer qu’elle sera opérationnelle à la prochaine rentrée.
Il est important que les divers acteurs et composants de la vie de notre quartier soient présents dans cette structure
pour aboutir à un PNU qui soit agréable à tous !
C.L.
Caffé
Gelateria
Ristorante
Chez Franchi
8 avenue de l’Europe
Ouverture :
Strasbourg
Lundi
Mardi au Vendredi
Samedi
Dimanche
10h – 14h00
10h – 22h00
Fermé
10h – 22h00
Tél. 03 88 36 34 34
Gazette de la Robertsau – juin 2014
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Les Giessen et Rhinn de notre forêt
C’est au cours d’une agréable ballade dans la forêt de la Robertsau, que notre guide, Hervé BUB, Président du Club de
Mouche de la Robertsau, nous a permis de comprendre les enjeux du Classement de la Forêt ainsi que les risques que
font peser certaines décisions administratives sur le maintien de la vraie biodiversité de notre forêt rhénane.
En effet, la spécificité de notre forêt réside dans ses liens avec le Rhin et la présence de nombreux points d’eaux
remarquables tels que les Giesen,la petite cascade, les étangs.
Malheureusement nous avons constaté que la gestion de la forêt ne privilégie pas la gestion de ces points d’eaux, et que
de nombreux obstacles commencent à obstruer l’écoulement naturel des eaux, favorisant la présence d’algues et de
fougères d’eau et entrainant de facto la disparition de presque toute la vie aquatique.
Voici un petit glossaire de la partie aquatique de notre forêt :
La mise au cours
C'est à dire le retour aux conditions naturelles d'alimentation et d'écoulement du cours d'eau.
La mise au cours "rajeunit" les cours d'eau, non seulement elle rétablit les faciès (différents courants, lent et rapide) et
les écoulements originels du cours d'eau, mais elle permet également de restaurer la Continuité biologique, la libre
circulation des poissons du cheptel patrimonial et des migrateurs potentiels (Saumon, Truite de mer, Ombre commun et
Aloses). La qualité de l'eau sera améliorée et la biodiversité sera accrue pour la faune et la flore, les frayères seront à
nouveau fonctionnelles. La renaturisation des rivières de bassin (Giessen et Rhinn) sera soumise à un bon échange avec
la nappe phréatique(battements de la nappe) avec les réaménagements du lit originel (petites chutes, des fosses de
repos, pour les poissons et des méandres).
Les embâcles
Ce sont des obstructions du lit du cours d'eau. Ils sont constitués généralement par des enchevêtrements de bois mort,
le plus souvent à cause d'arbres tombés à l'eau par une tempête, ou à cause d'un mauvais entretien des berges.
L'embâcle peut être total, il va d'une berge à l'autre et provoque alors l'érosion des berges qui peut entraîner la
suppression des sentiers pour pêcheurs et promeneurs. L'accessibilité au cours d'eau est rendue difficile ou même
impossible. Il y a colmatage du fond par les sédiments à l'amont de l'embâcle, ce qui banalise les habitats et la diversité
des organismes aquatiques (invertébrés) et empêche la migration des poissons, supprime également les sites de
reproduction (invertébrés) et empêche la migration des poissons, supprime également les sites de reproduction des
salmonidés et induit une baisse de la qualité de l'eau.
L'éclairement
Un éclairement insuffisant du lit du cours d'eau entraine un appauvrissement de la faune et de la flore aquatique. Laissé
à l'abandon, un cours d'eau encombré sera légalement fortement déréglé, par manque d'entretien de la végétation
rivulaire. Une forêt impénétrable n'est pas belle, elle pose surtout problème en cas d'incendie. La prolifération des
lentilles lemma ou de la fougère d'eau azolla qui peuvent couvrir complètement la surface de l'eau, empêchent la
photosynthèse et appauvrit toute la vie aquatique.
Gazette de la Robertsau – juin 2014
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Cercle Transfrontalier
La Région tri-nationale du Rhin supérieur garde son potentiel
La région transfrontalière du Rhin supérieur englobe la région Alsace, le
Palatinat du Sud, le Pays de Bade et les Cantons de Bâle-Ville, BâleCampagne, Argovie, Soleure et Jura. De par sa position géographique au
cœur de l’Europe occidentale et grâce à ses infrastructures diversifiées de
transport, le Rhin supérieur est ouvert vers le reste du continent et
généralement considéré comme un modèle pour l’Europe. Une récente
étude de l’INSEE (Chiffres pour l’Alsace, No 50, avril 2014) donne une
réactualisation intéressante des chiffres.
Avec six millions d’habitants la région représente un Européen sur cent.
12 des 28 Etats membres de l’Union européenne sont moins peuplés.
Avec 5% de population supplémentaire en 10 ans, le Rhin supérieur affiche
une démographie plus dynamique que celle de l’Europe (3,8%) grâce à la
Suisse du Nord-Ouest (+7,9%) et l’Alsace (+5,4%). Par contre, la croissance
est beaucoup plus faible dans le Pays de Bade (+1,9%) et le Palatinat
(+1,7%). Ainsi une présentation simplifiée, dire que« les bébés en Alsace et
les emplois chez les autres », n’est vrai que pour les parties allemandes de la
région. Les cantons suisses restent le maillon fort avec une dynamique
démographique et économique. En 2013 les mouvements de frontaliers
vers la Suisse du Nord-Ouest furent de 34.000 en provenance de la partie
allemande du Rhin supérieur et de 30.320 en provenance d’Alsace. 25.500
frontaliers en provenance d’Alsace travaillent dans la partie allemande de la
région contre 1.900 frontaliers allemands en Alsace. 600 suisses travaillent
dans la partie allemande et une centaine en Alsace.
Quant à l’emploi, en 2012, 64,1% des européens de 15 à 64 ans avaient un
emploi, 65,8% en Alsace, 73,3% en Palatinat, 75,7% au Bade-Wurtemberg et
80% en Suisse du Nord-Ouest. Le taux d’emploi pour les personnes de 65
ans ou plus était de 5,1% en Union européenne, de 2,5% en Alsace, de 5,4%
en Palatinat, de 6,7% au Bade-Wurtemberg et de 10% en Suisse du NordOuest. En Europe, comme dans le Rhin supérieur, le financement des
retraites est une préoccupation majeure. Les mesures mises en place
combinent l’allongement de la durée de la cotisation et le maintien en
emploi des seniors.
Dans ce contexte général il est intéressant de rappeler le résultat de la votation populaire en Suisse, le 18 mai 2014, sur
l’instauration d’un salaire minimum à 4.000 francs (3.273 euros). Cette initiative des syndicats a été rejetée dans
l’ensemble du pays à 76,3%. Les résultats pour la Suisse du Nord-Ouest ont été : Bâle-Ville (62,3%), Bâle-Campagne
(76,3%), Argovie (80,8%), Soleure (77,7%) et Jura (64,1%).
BALZLI PAYSAGES
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Gazette de la Robertsau – juin 2014
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Cercle Transfrontalier
Un « Parcours d’Europe » pour étoffer le « Lieu d’Europe »
A l’occasion de l’inauguration officielle du Kaysersguet, réhabilité en Lieu d’Europe, Monsieur le Maire a rappelé qu’une
seconde phase est programmée, mais que cette fois-ci des financements européens sont attendus. Hélas, lors de la
coupure de ruban, aucun représentant des institutions européennes ne figurait sur la photo de famille. Il ne reste qu’à
espérer que ce « désir » strasbourgeois trouve un écho favorable auprès des autorités à Paris et Bruxelles par le
nouveau Secrétaire d’Etat aux affaires européennes !
Pour aller au-delà de l’actuelle symbolique et pour étoffer l’impact et le rôle du Lieu d’Europe, un Parcours d’Europe a
été créé avec le but de donner une meilleure visibilité et lisibilité au patrimoine lié aux institutions européennes. Cet
accès au quartier européen démarre au Kaysersguet. Une boucle de 2,5km mènera les visiteurs vers la Pharmacopée, le
Conseil de l’Europe (Agora et Palais de l’Europe), le Médiateur Européen (bâtiment Salvador de Madriaga), ARTE, le
Parlement Européen, le Centre Européen de la Jeunesse et la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Pour compléter ce parcours et pour valoriser le patrimoine architectural du quartier, on pourrait y ajouter
l’Observatoire Européen de l’Audiovisuel (dans la splendide villa Art Nouveau de l’ancien hôtel Schützenberger, 76 Allée
de la Robertsau) et l’Institut International des Droits de l’Homme (dans la Maison des Oblats, Allée René Cassin –
tradition alsacienne face à l’architecture moderne de Sir Richard Rogers). Il est inexcusable que la statue de Pierre
Pflimlin (à l’entrée du parc de l’Orangerie face au Palais de l’Europe) ne fasse pas partie du parcours. L’ancien Président
des deux Assemblées européennes (Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et Parlement Européen),
contemporain des « Pères de l’Europe », doit y trouver sa place.
Une fois de plus les portes ouvertes au Parlement Européen de cette année furent un succès populaire. Ce même
weekend, la doyenne des institutions européennes, le Conseil de l’Europe, fêtait ses 65 ans ! Il est regrettable que cet
anniversaire soit passé complètement inaperçu pour les citoyens à la découverte de l’Europe. Des portes ouvertes,
même partiellement, au Conseil de l’Europe, leur auraient permis de faire connaissance avec la « dimension grande
Europe » de Strasbourg. Ne serait-il pas souhaitable d’organiser chaque année, lors du « mois de l’Europe », pour
l’ensemble du quartier et ses institutions, une journée de découverte de l’Europe ? Une journée événementielle, festive
et informative pour les citoyens le long du nouveau parcours d’Europe.
Gazette de la Robertsau – juin 2014
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Patrimoine de la Robertsau
La Robertsau dans l’Histoire avec Mélanie de Pourtalès
Il y a cent ans, le 5 mai 1914, Mélanie de Pourtalès s’éteignait en son Hôtel
particulier de la Rue Tronchet à Paris, près de la Madeleine.
Sa dernière volonté : être enterrée à la Robertsau à laquelle elle a voué une
fidélité sans faille. Tous les événements marquants de sa vie, de son baptême à sa
mort, ont été célébrés au Château et en l’église de la Robertsau.
L’office funéraire y eut lieu le 12 mai, tout le village s’était rassemblé autour de
l’église pour former ensuite un cortège impressionnant vers le cimetière où elle
fut inhumée.
Les « Neuste Nachrichten » rappelèrent qu’elle était non seulement fidèle à son
église à laquelle, en 1910, elle avait offert deux vitraux, elle était aussi la
bienfaitrice de tout son village.
À la cour de Napoléon III dont elle était l’une des plus figures les plus attachantes, elle a joué un rôle de premier plan
par les relations qu’elle a su tisser et par sa vision européenne de la politique.
Son amitié avec Pauline de Metternich, épouse de l’ambassadeur d’Autriche en France, n’y était pas étrangère.
Souvent en déplacement en Allemagne ou en Europe centrale elle comprit bien avant le gouvernement impérial et la
cour de Paris que la Prusse préparait la guerre, avec l’Autriche d’abord – Sadowa 1866 - puis avec la France. Pauline de
Metternich lui fournissait des renseignements alarmants et son mari, l’ambassadeur, réglait des questions
diplomatiques de première importance y compris au cours de ses séjours fréquents à la Robertsau.
Le général Ducrot, gouverneur militaire de Strasbourg partageait ces inquiétudes et priait Mélanie d’alerter l’Empereur
qui ne l’écouta pas, fatigué, insouciant, plongé dans le climat émollient de la cour.
Cela conduisit au désastre de 1870.
Le célèbre journaliste et écrivain, Arthur Meyer, analysa ces événements plus tard en constatant, à propos de Mélanie,
que « dans cette si jolie tête il y avait un vrai cerveau ». Si on l’avait écoutée le conflit aurait peut-être été évité et la
face de l’Europe changée ! C’est l’histoire du nez de Cléopâtre…
Avant le drame, la Robertsau accueillait les plus éminentes figures du monde politique ou artistique et le Château était
un haut lieu de rencontres internationales.
Durant la période du Reichsland, Mélanie développa des relations amicales avec Stéphanie von Wedel l’admirable
épouse du Stathalter nommé par Berlin. Mais elle ne renonça pas à entretenir à la Robertsau un espace d’expression de
la culture et de l’art français.
C’est ainsi qu’elle fit donner au château des représentations théâtrales et notamment Les Folies amoureuses de Régnard
dont certaines répliques pouvaient être interprétées avec un double sens, incitant à la résistance contre l’occupant.
C’est bien ce que crut comprendre le régime prussien qui exerça des menaces à l’encontre de la Comtesse, la poussant à
quitter l’Alsace. Elle résista !
Quelques semaines après son décès, la grande guerre éclata. Mélanie l’avait pressentie et, répondant à la souscription
nationale lancée par l’armée française, elle avait offert sur ses deniers personnels un avion baptisé le Coehorn.
La vie de Mélanie de Pourtalès correspond à l’une des périodes les plus significatives et les plus agitées de l’Alsace, celle
où se jouait son destin entre France et Allemagne. La Robertsau en était souvent au centre.
Cent ans après sa mort nous avons raison de célébrer fidèlement la plus illustre Robertsauvienne.
Robert Grossmann
Gazette de la Robertsau – juin 2014
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Vie à la Robertsau
Le canal des français : un projet qui stagne !
Après le Canal de Suez et celui de Panama, nos brillants édiles ont décidé d’entrer dans l’histoire municipale en
reprenant à leur compte le creusement du nouveau Canal des Français. Passons sur le fait que ce nouveau canal ne
suive pas exactement le tracé historique et que les travaux qui devaient démarrer incessamment sous peu en 2009, ont
mis plusieurs années à sortir des cartons. Nous pouvons enfin admirer un premier résultat ! On est loin d’un ruisseau où
l’eau s’écoule paisiblement…. Il s’agit plus d’une succession de mares d’eau verdâtres où grenouilles et moustiques
pullulent !!!
Les reporters de notre gazette ont d’ailleurs interrogé les nouveaux habitants du Canal dont nous vous livrons en
exclusivité les premières impressions :
Rainette, grenouille robertsauvienne : « Le Canal des Français, j’y croaaa… » « enfin un endroit où je peux faire
entendre au quartier ma belle voix ! »
Mosquito, Moustique tigre, nouvel arrivant dans le quartier : « au début, le Canal des Français a piqué ma curiosité ! A
l’usage c’est un endroit formidable. Le seul hic, ce sont les humains du quartier qui sont très agressifs et qui n’hésitent
pas à nous taper dessus…… je pense aller me plaindre à la municipalité !!! »
Nous avons également recueilli les impressions des riverains qui, eux, sont plus dubitatifs et s’inquiètent de ce que le
canal va devenir lors des épisodes de forte chaleur…….. un élevage de moustiques ? un repaire de mauvaises odeurs ?
Nous ne doutons pas un instant que ce n’est qu’une situation provisoire et que nos édiles vont continuer à creuser
cette belle idée qu’était le Canal des Français.
Kermesse au Foyer St Louis (31 mai et
1er juin)
Le soleil était au rendez-vous pour la kermesse annuelle
du Foyer Saint Louis et les visiteurs ont pu profiter de la
cour et du stand de restauration installé au milieu, tout
comme l’ASSER avait pu en profiter pour son animation
de Noël …..... pourvu que cela puisse perdurer.
Appel aux artistes de la Robertsau : Robertsau en fête 2014
Le samedi 20 septembre 2014, un collectif d’une vingtaine d’associations du quartier organise la
5ème édition de leur grande fête d’automne à la Robertsau. Celle-ci se tiendra sur le site du
Centre Social et Culturel 78 rue du docteur François. Au programme de la journée : de
nombreuses animations ludiques ou sportives, une exposition, des spectacles, un café littéraire
et de la restauration.
Cette manifestation est l’occasion de célébrer les Robertsauviens. C’est pourquoi il est offert à tous les artistes du
quartier (écrivains, peintres, sculpteurs, photographes, musiciens, etc.…) la possibilité de présenter leurs œuvres à leurs
concitoyens ou de se produire devant eux.
- Une exposition d’artistes plasticiens sera mise en place,
- Un café littéraire donnera l’occasion aux écrivains de présenter leurs ouvrages,
- Une scène ouverte sera installée pour permettre des concerts et des spectacles.
La condition pour participer est d’être habitant de la Robertsau (au moins un robertsauvien pour les groupes de
musique ou de danse). Les postulants devront se faire connaître avant le 20 juillet 2014. Le comité d’organisation est
également ouvert à tous ceux qui souhaiteraient s’impliquer dans la mise en œuvre de la manifestation.
Contact : Alexandre Besse ([email protected] / 03 88 31 45 00).
L'Escale, Centre Social et Culturel Robertsau
78 rue du Docteur François
Tel : 03 88 31 45 00 - Fax : 03 88 31 15 46 - Mail : [email protected]
www.csc-escale.net
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Danie
Douadic
Mélanie
Douadic
Coiffeuse, Coloriste, Visagiste
utilisant les produits naturels
Farouk (USA), REVLON, l'OREAL
Tél.
Fax
03 88 31 38 10
03 88 45 48 66
Spécialiste du lissage brésilien
et japonais
8, rue Mélanie
67000 Strasbourg
Tél : 03 88 45 24 73
Fermé dimanche et jours fériés
29, rue Mélanie – 67000 Strasbourg-Robertsau
www.lavignette-strasbourg-robertsau.com
Salon séparé jusqu’à 35 personnes
Boulangerie Pâtisserie
17 rue Mélanie
67000 Strasbourg
Philippe Materne
(anct. Klinghammer)
10, rue Mélanie
67000 Strasbourg – Robertsau
Tél. 03 88 45 85 40 – Fax 03 88 45 85 44
[email protected]
www.electricite-sandrin.fr
Tél. 03 88 31 11 22
Boulangerie – Pâtisserie
ECKERT
Le pain dans le respect de la Tradition
Longue conservation
91, rue Boecklin
67000 Strasbourg – Robertsau
Tél. 03 88 31 05 56
Gazette de la Robertsau – juin 2014
18
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à la Robertsau
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65, rue du Gal de Gaulle
67520 MARLENHEIM
297, route de Lyon
67400 ILLKIRCH
Tél. 03 88 04 12 12
Tél. 03 88 22 83 70
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